Saint Noé Mawaggali
Martyr en Ouganda (+1886)
Page du roi Mwanga, quand
commença la persécution, il refusa, sans peur, de fuir et offrit spontanément
sa poitrine aux lances des soldats. Percé de coups, il fut alors pendu à un
arbre, jusqu'à ce qu'il rendît l'esprit pour le Christ à Mityana en Ouganda.
Béatifié par Benoît XV en
1920 et canonisé par Paul VI en 1964, membre du groupe des 22 martyrs
de l'Ouganda.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10924/Saint-Noe-Mawaggali.html
Mawaggali, Noé
1850-1886
Église Catholique
Ouganda
Noé Mawaggali était un
des trois martyrs catholiques de Mityana, Ouganda, les deux autres étant
Matthias Kalemba et Luc Banabakintu. Mawaggali était le fils de Musazi et
membre du clan des cerfs de la brousse (Ngabi), et sa mère s’appelait Meme. Il
est né à Nkazibaku dans le compté Ssingo de Buganda, vers 1850. Il était maître
potier, et avait été nommé potier du chef de compté, car celui-ci admirait
beaucoup son travail. Après avoir vécu un certain temps dans la maison du chef,
Mawaggali est devenu locataire de Matthias Kalemba et a bâti une maison sur la
propriété de celui-ci. Kalemba était non seulement son propriétaire mais aussi
son ami, et c’est cette amitié, ajoutée au zèle et à l’exemple chrétien de
Matthias, qui a attiré Mawaggali vers lui et qui l’a persuadé à s’inscrire au
catéchisme catholique. Il a éventuellement été baptisé le 1er novembre, 1885,
avec un groupe de vingt-deux personnes.
En plus de la poterie,
Mawaggali faisait aussi du tannage de peaux, et avait la réputation d’être un
ouvrier industrieux et stable. Physiquement parlant, il était grand et mince.
Quoiqu’il ne se soit toujours pas marié avant l’époque de son martyre, son
comportement moral était rigoureusement correct. Par la suite, sa mère Meme a
été baptisée, et a pris le nom de Valeria, alors que sa sœur Munaku, qui avait
dix-huit ans de moins, a souffert pour sa foi au temps du martyre de son frère.
Elle aussi à été baptisée, prenant le nom de Maria Matilda, et elle a vécu
jusqu’à l’âge de soixante-seize ans.
En 1881, Mawaggali faisait
partie d’un groupe de plusieurs catéchumènes catholiques qui prenaient des
cours sur l’évangile de St. Matthieu et sur les Actes des Apôtres donnés par le
missionnaire anglican Alexander Mackay. Quand la persécution de 1886 a éclaté,
Mawaggali était à Mityana, à quelques soixante kilomètres de la capitale, mais
la communauté chrétienne qui existait là était bien connue et n’échappa pas au
regard. Les détails de la mort de son frère ont été racontés plus tard par
Munaku. Mawaggali était à la tête de la maison de Matthias Kalemba, qui était à
Mengo avec Luc Banabakintu. Les chrétiens à Mityana avaient pris l’habitude
d’envoyer des représentants chaque semaine au cours de catéchisme qui était
donné à la mission catholique. Le matin du 31 mai, Mawaggali était allé à
Kawingo pour voir les hommes à qui c’était le tour. Pendant qu’il était parti,
le groupe qui faisait le raid est arrivé.
Mawaggali était dans la
maison de Banabakintu en train de donner des instructions finales aux hommes,
et discutant avec eux la nouvelle de l’arrestation de Matthias et de Luc. Le
parti du raid dirigé par Mbugano, le légat royal, arrivait enfin à la maison.
Mawaggali est allé à leur rencontre, donnant ainsi à ses frères chrétiens le
temps de s’échapper. “Est-ce que c’est toi, Mawaggali ?” a crié un des membres
du raid. “Oui, c’est moi,” il a répondu, tirant en même temps sur la tête le
tissu qu’il portait, pour qu’il ne voie pas le coup mortel qui allait arriver.
Le maître des tambours du roi, Kamanyi, a plongé sa lance dans le dos de
Mawaggali, qui est tombé, mortellement blessé. Un des membres du raid a suggéré
qu’on devrait le donner à manger aux chiens. Ils ont donc attaché le martyre
blessé à un arbre, et ont lâché les chiens. De plus en plus excités par l’odeur
du sang qui venait des lacérations successives, les chiens l’ont déchiré. On
dit que son agonie a duré jusqu’au soir. A la tombée de la nuit, son corps
mutilé a été détaché de l’arbre et laissé sur la route comme avertissement aux
autres chrétiens. Lorsque les bourreaux ont quitté Mityana le jour suivant, il
ne restait pratiquement rien du corps car les hyènes avaient achevé le travail
commencé par les chiens.
Noé Mawaggali a été
béatifié par le Pape Bénédicte XV en 1920, et déclaré saint canonisé par le
Pape Paul VI en 1964. Une partie de l’arbre auquel on avait attaché le martyr a
été préservé à Mityana, où un tombeau moderne magnifique commémore les trois
martyrs de Mityana.
Aylward Shorter M. Afr.
Bibliographie
J.F. Faupel, African
Holocaust, the Story of the Uganda Martyrs [Holocauste africain,
l’histoire des martyrs de l’ouganda] (Nairobi, St. Paul’s Publications Africa,
1984 [1962]).
J.P. Thoonen, Black
Martyrs [Martyres noirs] (London: Sheed and Ward, 1941).
Cet article, soumis en
2003, a été recherché et rédigé par le dr. Aylward Shorter M. Afr., directeur
émérite de Tangaza College Nairobi, université catholique de l’Afrique de
l’Est.
SOURCE : https://dacb.org/fr/stories/uganda/mawaggali-noe/

Saint Nowa Mawaggali
Also
known as
Noah Mawaggali
Noè Mawaggali
Memorial
31 May
3 June as
one of the Martyrs
of Uganda
Profile
Member of the Ngabi
clan. Convert.
One of the Martyrs
of Uganda who died in
the Mwangan persecutions.
Born
at Buganda, Uganda
Died
stabbed with
a spear and
torn apart by wild
dogs on 31 May 1886 at
Mityana, Uganda
Venerated
29 February 1920 by Pope Benedict
XV (decree of martyrdom)
Beatified
6 June 1920 by Pope Benedict
XV
Canonized
18 October 1964 by Pope Paul
VI at Rome, Italy
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Catholic
Online
images
Santi e Beati
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Martirologio Romano, 2005 edition
Santi e Beati
MLA
Citation
“Saint Nowa
Mawaggali“. CatholicSaints.Info. 27 June 2023. Web. 3 June 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-nowa-mawaggali/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-nowa-mawaggali/
Mawaggali, Noé
1850-1886
Catholic Church
Uganda
Noé (Noah) Mawaggali was
one of the three Catholic martyrs of Mityana, Uganda, the other two being
Matthias Kalemba and Luke Banabakintu. Mawaggali was the son of Musazi and a
member of the Bush-Buck (Ngabi) Clan. His mother’s name was Meme. He was born
at Nkazibaku in the Ssingo County of Buganda about 1850. He was an expert
potter and was appointed potter to the county chief who greatly admired his
work. After living for a time in the chief’s household, Mawaggali became a
tenant of Matthias Kalemba and built a house on his land. Kalemba was his
friend, as well as his landlord, and it was this friendship, as well as the
zeal and Christian example of Matthias, which drew Mawaggali to him and which
induced him to join the Catholic catechumenate. He was eventually baptized on
November 1st, the Feast of All Saints, 1885 in a group of twenty-two.
Besides making pots,
Mawaggali also tanned hides, and had a reputation as a steady and industrious
worker. In appearance, he was tall and slender. Although he had not married by
the time of his martyrdom, his moral behaviour was scrupulously correct. His mother
Meme was later baptized and took the name Valeria, while his sister Munaku, who
was eighteen years younger, suffered for her faith at the time of her brother’s
martyrdom. She, too, was baptized, taking the name Maria Matilda, and lived to
the age of seventy-six.
In 1881, Mawaggali was
among several Catholic catechumens who attended classes on St. Matthew’s Gospel
and the Acts of the Apostles, given by the Anglican missionary, Alexander
Mackay. When the persecution of 1886 broke out, Mawaggali was at Mityana, some
forty-five miles from the capital, but the Christian community there was too
well known to escape notice. The details of her brother’s death were later
related by Munaku. Mawaggali was in charge of the household of Matthias
Kalemba, who was away at Mengo with Luke Banabakintu. It was the custom for the
Christians of Mityana to send representatives each week to the catechetical
class at the Catholic mission. On the morning of May 31, Mawaggali went to
Kawingo to see the men whose turn it was. While he was gone, the raiders
arrived.
Mawaggali was in
Banabakintu’s house giving the men their final instructions and discussing with
them the news of the arrest of Matthias and Luke. The raiding party led by
Mbugano, the royal legate, closed in on the house. Mawaggali went to meet them,
thus giving his fellow Christians the chance to escape. “Is that you
Mawaggali?” called out one of the raiders. “Yes, it is,” he replied, at the
same time drawing over his head the bark cloth he was wearing, so that he
should not see the death stroke coming. Kamanyi, the king’s chief drummer,
plunged his spear into Mawaggali’s back, who fell grievously wounded. One of
the raiders suggested that Noë should be fed to the dogs. The wounded martyr
was therefore tied to a tree and dogs were set upon him. Maddened by the scent
of blood from further lacerations, they tore him to pieces. It is said that his
agony lasted until evening. At nightfall his mangled remains were untied from
the tree and left on the road as a warning to other Christians. By the time the
executioners left Mityana the following day, there was virtually nothing left
of the body. Hyenas had finished the work begun by the dogs.
Noé Mawaggali was
beatified by Pope Benedict XV in 1920, and declared a canonized saint by Pope
Paul VI in 1964. A portion of the tree to which the martyr was tied is
preserved at Mityana, where a magnificent modern shrine commemorates all three
martyrs of Mityana.
Aylward Shorter M.Afr.
Bibliography
J. F. Faupel, African
Holocaust, the Story of the Uganda Martyrs (Nairobi: St. Paul Publications
Africa, 1984 [1962]).
J. P. Thoonen, *Black
Martyrs * (London: Sheed and Ward, 1941).
This article, submitted
in 2003, was researched and written by Dr. Aylward Shorter M.Afr., Emeritus
Principal of Tangaza College Nairobi, Catholic University of Eastern Africa.
SOURCE : https://dacb.org/stories/uganda/mawaggali-noe/

Saint
Noa Mawaggali Cathedral, Mityana, Uganda.
St. Noe Mawaggali
Mawaggali’s parentage and conversion
to Catholicism
Noe Mawaggali was a son of Musaazi and a member of the Bush-Buck (Ngabi) Clan.
He was a native of Ssingo County, having been born at Nkazibaku about 1850.
Mawaggali was an expert potter, turning out all manner of articles such as
earthenware dishes, water-pots, cooking-pots, jugs, bowls and pipes. He became
by appointment potter to the county chief, who greatly admired his work, and
lived for a time in the chief’s household. Later, he built a simple house for
himself on the land of Matthias Kalemba Mulumba, a move that seems to have been
prompted partly by friendship for the Mulumba and largely by the desire to
remove himself from the pagan atmosphere of the chiefs court, because it was
about the same time that the zeal and example of Matthias won him over to the
Catholic Faith. He was not, however, baptized until the Feast of All Saints,
1885.
As well as making pots, Mawaggali used to tan hides and, unlike his fellows,
who spent most of their time visiting and taking part in the interminable
beer-parties, was known as a steady and industrious worker, quiet and
unassuming in manner. He was tall and slender, with a head that narrowed
towards the crown. He never married and was scrupulously correct in his moral
behaviour.
After the death of his father, Mawaggali took his ageing mother and his young
sister to live with him and provided for them. His mother Meeme was later
baptized, taking the name Valeria. His sister Munaku, about eighteen years his
junior, suffered cruelly and heroically in the persecution and was later, after
her freedom had been purchased by the missionaries, baptized Maria Mathilda. She
lived to the age of seventy-six, devoted to prayer and good works, and is the
source of much of the information about her brother.
Mawaggali evangelizes in difficulty
The Mityana Christian group, Luke Banabakintu and Noa Mawaggali in particular,
used to walk from Mityana to Nalukolongo every week, a distance of 42 miles or
64 kilometers, for Sunday masses and Sunday sermons. Either Baanabakintu or
Mawaggali had to set off on this tedious and difficult journey on Friday and
spend the night at Nswanjere. He would arrive at Kampala (Mmengo) on Saturday
evening, spending the night at Mulumba’s official residence near the palace. He
had to attend the Sunday Mass and endeavour to commit the sermon to memory and
then after Mass he would start off for Mityana spending the night at the
Nswanjere Christian station where he had spent the night on his way to Mmengo.
The journey was not easy, the traveler had to go through thick and extensive
forests and jungles to cross River Mayanja twice, wade through deep, and strong
and wide currents in some places. That was not all, he would on a number of
occasions encounter wild animals, highway robbers, dangerous snakes etc.
Noe’s last moments
After King Mwanga had condemned Christians to death, and many of them had been
arrested at Munyonyo, various raiding groups were sent all other Christian
centres to seize all followers of Christ they find there. Mawaggali was at
Mityana Christian centre where Mathias Mulumba had left him with their
catechumens.
It was still early in the morning and Noe Mawaggali was inside Baanabakintu’s
house, giving final instruction to the two catechumens who were going to the
capital and discussing with them the news of the arrest of Matthias and Luke.
Suddenly, the raiding party under Mbugano closed in on the house, shouting as
they did so that they were looking for Christians. Noe, walking-stick in hand,
came out from the house to meet the raiders, saying, ‘Here we are!’ and,
incidentally, giving his companions an opportunity, of which they availed themselves,
to escape through the back of the house.
‘Is that you, Mawaggali?’ called out one of the raiders.
‘Yes, it is I,’ replied the potter, at the same time drawing over his head the
bark-cloth he was wearing, so that he might not see the death-stroke that he
was expecting. It came from the spear of Kamanyi, the chief’s drummer, acting
as legate, who well knew Mawaggali to be one of the leading Christians.
Levelling his spear, Kamanyi plunged it into the martyr’s back, and Noe fell to
the ground grievously wounded. At this, one of Mbugano’s followers, attempting
to outvie his companions in cruelty, proposed: ‘Now that this Christian can no
longer defend himself, let us feed him to the dogs.’
This horrible suggestion was adopted. The wounded martyr was lashed to a tree,
and the dogs of the village set upon him, further wounds being first inflicted
upon his defenceless body so that the animals might become maddened by the
scent of blood.
Archbishop Streicher mentions reports to the effect that Mawa¬ggali’s agony
lasted until evening. Throughout the day, until con¬sciousness mercifully left
him, he could feel the savage dogs leaping at him and tearing at his flesh,
which they devoured before his eyes. At nightfall, his mangled remains were
untied from the tree and thrown on to the main road, to serve as a warning to
other Christians, and to those with leanings towards that religion.
The brutal treatment of Noe Mawaggali seems to have shocked one at least of his
executioners, men hardened to cruelty.
Noe’s sister Munaku, from her place of concealment, overheard one of them
addressing his companions: ‘What men these Christians are!’ he exclaimed. ‘How
obstinate in their religion and how hardened to pain! This Mawaggali now, we
gave him what he deserved, but, all the same, it was cruel to feed him to the
dogs.’
Then Munaku, with her mother a captive and her brother dead, decided to give
herself up. She emerged hastily from her place of concealment and ran after the
murderers of her brother, crying out, ‘I am Mawaggali’s sister. You have killed
my brother:
Kill me too!’ The men, taken aback, looked at her in astonish¬ment. ‘My brother
has died for his religion,’ insisted the girl, ‘I wish to die also. Plunge your
spears into me!’ ‘You are mad!’ answered the men, ignoring the girl’s plea and
continuing on their way.
Munaku refused to be put off. She followed the men to the square before the
county headquarters, where she found some thirty Christ¬ians in bonds,
including her own mother, Meeme, the widow and daughter of Matthias Kalemba,
the boy, Arsenius or Anselm and a boy who lodged with this family. Mbugano, the
legate, seeing in this comely young girl of eighteen an unexpected windfall,
decided to take her as part of his share of the spoils and had her tied up with
the others.
During the evening, the boy who had been captured in the Mulumba’s house, and
also Meeme, the mother of Noe and Munaku, managed to free themselves from their
bonds and escape. When Mbugano and his captives finally left Mityana, their
route led them past the spot where Noe Mawaggali’s body had been thrown, but
hyenas had completed the work begun by the dogs, and very few traces of the
body remained on the road.
Noe’s tells his sister ‘Never to
abandon Christ’
On Sunday 30 May, when rumours of the outbreak of persecution were circulating
in Mityana, Noe took me aside after the instruction. When we were alone, he
said, ‘Munaku, I see that you are a good girl; you keep the commandments of
God; you are industrious and neat at your work and you pray well; but you have
yet to learn what the priests made very clear to us on the eve of our baptism.
To be a Christian implies a readiness to follow Our Lord to Calvary and even,
if need be, to a painful death. As for myself, I am convinced that there is a
life after death, and I am not afraid of losing this one; but what about you?
Are you determined to remain loyal to the Faith?’ ‘Certainly, I am,’ I replied.
‘Very well then,’ he continued, ‘when we have been killed, never cease to be a
good Christian and to love the Christians who will come after us.’ He said this
to strengthen me in the faith, because I was not yet baptized.
When Noe left me, he said that he was going to Kiwanga, Luke Baanabakintu’s
place, to appoint a man to go to the capital. The Christians of Ssingo were
accustomed to send one of their members every week to the mission at the
capital to attend the priest’s explanation of the catechism, so that he could
repeat what he had learnt to his fellow-Christians at home. On this occasion,
the man was also to bring back tidings of Matthias and Luke.
Next morning, Monday 31 May, after saying our morning prayers, my mother and I
went to cultivate our plot, and Noe went across the swamp to Kiwanga, about a
mile away, to see the man who was to leave that morning for the capital.
We were working in the bananary when we heard the approach of the raiders who
had come from the capital to arrest us and loot our property. They entered the
house of Matthias not far from that of Noe, and seized his wife, Kikuvwa, his
two children, Arsenius aged ten and Julia aged two or three, and a boy who only
slept there. When my mother and I heard them coming, we ran into the
elephant-grass that surrounded the bananary and tried to hide. However, they
overtook my mother and arrested her. Then they went on to the house of Luke
Baanabakintu.
I did not see with my own eyes the manner of my brother’s death, but, from my
place of concealment in the elephant-grass, I overheard some of the villagers,
who had accompanied the raiders, discussing the details as they walked along
the nearby path.
Munaku indeed kept the promise as she fought had to keep her virtue of chastity
up to the age of 76 when she breathed her last.
Noe’s last message to his sister
On Sunday 30 May, when rumours of the outbreak of persecution were circulating
in Mityana, Noe took me aside after the instruction. When we were alone, he
said, ‘Munaku, I see that you are a good girl; you keep the commandments of
God; you are industrious and neat at your work and you pray well; but you have
yet to learn what the priests made very clear to us on the eve of our baptism.
To be a Christian implies a readiness to follow Our Lord to Calvary and even,
if need be, to a painful death. As for myself, I am convinced that there is a
life after death, and I am not afraid of losing this one; but what about you?
Are you determined to remain loyal to the Faith?’ ‘Certainly, I am,’ I replied.
‘Very well then,’ he continued, ‘when we have been killed, never cease to be a
good Christian and to love the Christians who will come after us.’ He said this
to strengthen me in the faith, because I was not yet baptized.
Munaku indeed kept the promise as she fought had to keep her virtue of chastity
up to the age of 76 when she breathed her last.
Noe Mawaggali’s sister follows her
brother determination
When Mbugano and his captives finally left Mityana, their route led them past
the spot where Noe Mawaggali’s body had been thrown, but hyenas had completed
the work begun by the dogs, and very few traces of the body remained on the
road.
Munaku had confided to the Mulumba’s widow Kikuvwa, her intention of forcing
the soldiers to kill her when they reached this spot, by refusing to go any
further. The older woman managed to dissuade her young companion from this course
of action and offered her some wise and timely advice. She explained that
although martyrdom was a noble and glorious death, God did not desire his
followers to seek it for themselves. She also warned the girl that the greatest
danger to which her captors were likely to expose her was not to her life, but
to her chastity and to her soul. Munaku pondered over this warning. She had
already promised her brother that she would not, after his death, endanger her
new-found faith by going to live with their pagan relatives. She therefore
decided that she would renounce these entirely and begged the older woman not
to reveal to anyone who they were.
What Kikuvwa had foretold soon came to pass. Mbugano de¬clared his intention of
taking Munaku as one of his wives and began to question her about her male
relatives, so that he might learn which was entitled to receive the
bride-price. The girl asserted that, since her father was dead and he had
killed her brother, she had no male relatives. She also refused to reveal the
name of her clan, de¬claring that her status was now that of a slave. As for
becoming his wife, she would rather die. Greatly offended by this rejection,
Mbugano determined to break the spirit of this courageous girl.
On reaching the capital, Mbugano went to report to the Chan¬cellor the success
of his mission.
The boy Arsenius escaped and took refuge at the Catholic mission, and
Mawaggali’s sister, Munaku, was taken by Mbugano to his home in Kyaggwe County,
where heavy stocks were fastened to both her feet. For a full month he tried
every means to bend her to his will. After a few days in the stocks, all the
skin had gone from the girl’s ankles and raw wounds encircled her legs.
Mbugano’s other women, moved with pity, wished to pack the apertures of the
stocks with soft fibres to lessen the friction, but their master would not
allow it. ‘Her feet will be cared for,’ he said, ‘and even freed entirely, when
she has come to her senses.’ He resorted also to daily beatings and threats to
sell her to the Arab slave-traders but nothing he could do was able to break
down her resistance.
Finally, baffled by Munaku’s constancy, Mbugano decided to cut his losses.
Professing pity and admiration for his victim, he offered Pere Lourdel the
chance to redeem her. The priest was de¬lighted and a bargain was struck. That
same night, July 1886, in exchange for a gun and some ammunition, Mbugano
handed the girl over to the care of the mission.
Pere Lourdel decided that the heroic profession of faith made by this young
catechumen merited her exemption from the customary four years’ period of
probation before baptism. She was therefore given an intensive course of
instruction and some weeks later, on 22 August, baptized and given the name
Maria-Mathilda. She became a religious (Sister)
Munyonyo Martyrs' Shrine
SOURCE : https://www.munyonyo-shrine.ug/martyrs/other-uganda-martyrs/st-noe-mawaggali/

San Noè Mawaggali Martire
Festa: 31 maggio
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Scheda del Gruppo cui appartiene
† Mityana, Uganda, 31
maggio 1886
Tra i ventidue martiri
ugandesi beatificati da Papa Benedetto XV nel 1920, spicca la figura di San Noè
Mawaggali, un servo del re Mwanga convertito al cattolicesimo. La sua storia,
inserita nel contesto delle persecuzioni anticristiane scatenate dal sovrano,
offre spunti di riflessione sulla fede, il coraggio e la testimonianza.
Mawaggali, originario del clan Ngabi, era un esperto vasaio al servizio del re.
La sua conversione al cattolicesimo lo pose in contrasto con le dissolutezze di
Mwanga, che vedeva nella fede un ostacolo al suo potere e alle sue
inclinazioni. Quando la persecuzione iniziò ad infierire, Mawaggali rimase
saldo nella sua fede, rifiutando di abiurare anche di fronte alle minacce e
alle torture. Il 31 maggio 1886, dopo un'estenuante "via crucis" da
Munyonyo a Namugongo, Mawaggali fu trafitto con le lance dei soldati e
inchiodato ad un albero.
Martirologio
Romano: In località Mityana in Uganda, san Noè Mawaggali, martire, che fu
domestico del re: rifiutando impavidamente di cercare la fuga durante la
persecuzione, offrì spontaneamente il petto alle lance dei soldati e, dopo
esserne stato trafitto, fu appeso ad un albero, finché rese lo spirito per
Cristo.
Fece un certo scalpore,
nel 1920, la beatificazione da parte di Papa Benedetto XV di ventidue martiri
di origine ugandese, forse perché allora, sicuramente più di ora, la gloria
degli altari era legata a determinati canoni di razza, lingua e cultura. In
effetti, si trattava dei primi sub-sahariani (dell’”Africa nera”, tanto per
intenderci) ad essere riconosciuti martiri e, in quanto tali, venerati dalla
Chiesa cattolica.
La loro vicenda terrena si svolge sotto il regno di Mwanga, un giovane re che,
pur avendo frequentato la scuola dei missionari (i cosiddetti “Padri Bianchi”
del Cardinal Lavigerie) non è riuscito ad imparare né a leggere né a scrivere
perché “testardo, indocile e incapace di concentrazione”. Certi suoi
atteggiamenti fanno dubitare che sia nel pieno possesso delle sue facoltà
mentali ed inoltre, da mercanti bianchi venuti dal nord, ha imparato quanto di
peggio questi abitualmente facevano: fumare hascisc, bere alcool in gran
quantità e abbandonarsi a pratiche omosessuali. Per queste ultime, si
costruisce un fornitissimo harem costituito da paggi, servi e figli dei nobili
della sua corte.
Sostenuto all’inizio del suo regno dai cristiani (cattolici e anglicani) che
fanno insieme a lui fronte comune contro la tirannia del re musulmano Kalema,
ben presto re Mwanga vede nel cristianesimo il maggior pericolo per le
tradizioni tribali ed il maggior ostacolo per le sue dissolutezze. A sobillarlo
contro i cristiani sono soprattutto gli stregoni e i feticisti, che vedono
compromesso il loro ruolo ed il loro potere e così, nel 1885, ha inizio
un’accesa persecuzione, la cui prima illustre vittima è il vescovo anglicano
Hannington, ma che annovera almeno altri 200 giovani uccisi per la fede.
Il 15 novembre 1885 Mwanga fa decapitare il maestro dei paggi e prefetto della
sala reale. La sua colpa maggiore? Essere cattolico e per di più catechista, aver
rimproverato al re l’uccisione del vescovo anglicano e aver difeso a più
riprese i giovani paggi dalle “avances” sessuali del re. Giuseppe Mkasa
Balikuddembè apparteneva al clan Kayozi ed ha appena 25 anni.
Viene sostituito nel prestigioso incarico da Carlo Lwanga, del clan Ngabi, sul
quale si concentrano subito le attenzioni morbose del re. Anche Lwanga, però,
ha il “difetto” di essere cattolico; per di più, in quel periodo burrascoso in
cui i missionari sono messi al bando, assume una funzione di “leader” e
sostiene la fede dei neoconvertiti.
Il 25 maggio 1886 viene condannato a morte insieme ad un gruppo di cristiani e
quattro catecumeni, che nella notte riesce a battezzare segretamente; il più
giovane, Kizito, del clan Mmamba, ha appena 14 anni. Il 26 maggio vemgono
uccisi Andrea Kaggwa, capo dei suonatori del re e suo familiare, che si era
dimostrato particolarmente generoso e coraggioso durante un’epidemia, e Dionigi
Ssebuggwawo.
Si dispone il trasferimento degli altri da Munyonyo, dove c’era il palazzo
reale in cui erano stati condannati, a Namugongo, luogo delle esecuzioni
capitali: una “via crucis” di 27 miglia, percorsa in otto giorni, tra le
pressioni dei parenti che li spingono ad abiurare la fede e le violenze dei
soldati. Qualcuno viene ucciso lungo la strada: il 26 maggio viene trafitto da
un colpo di lancia Ponziano Ngondwe, del clan Nnyonyi Nnyange, paggio reale,
che aveva ricevuto il battesimo mentre già infuriava la persecuzione e per
questo era stato immediatamente arrestato; il paggio reale Atanasio
Bazzekuketta, del clan Nkima, viene martirizzato il 27 maggio.
Alcune ore dopo cade trafitto dalle lance dei soldati il servo del re Gonzaga
Gonga del clan Mpologoma, seguito poco dopo da Mattia Mulumba del clan Lugane,
elevato al rango di “giudice”, cinquantenne, da appena tre anni convertito al
cattolicesimo.
Il 31 maggio viene inchiodato ad un albero con le lance dei soldati e quindi
impiccato Noè Mawaggali, un altro servo del re, del clan Ngabi.
Il 3 giugno, sulla collina di Namugongo, vengono arsi vivi 31 cristiani: oltre
ad alcuni anglicani, il gruppo di tredici cattolici che fa capo a Carlo Lwanga,
il quale aveva promesso al giovanissimo Kizito: “Io ti prenderò per mano, se
dobbiamo morire per Gesù moriremo insieme, mano nella mano”. Il gruppo di
questi martiri è costituito inoltre da: Luca Baanabakintu, Gyaviira Musoke e
Mbaga Tuzinde, tutti del clan Mmamba; Giacomo Buuzabalyawo, figlio del
tessitore reale e appartenente al clan Ngeye; Ambrogio Kibuuka, del clan Lugane
e Anatolio Kiriggwajjo, guardiano delle mandrie del re; dal cameriere del re,
Mukasa Kiriwawanvu e dal guardiano delle mandrie del re, Adolofo Mukasa Ludico,
del clan Ba’Toro; dal sarto reale Mugagga Lubowa, del clan Ngo, da Achilleo
Kiwanuka (clan Lugave) e da Bruno Sserunkuuma (clan Ndiga).
Chi assiste all’esecuzione è impressionato dal sentirli pregare fino alla fine,
senza un gemito. E’ un martirio che non spegne la fede in Uganda, anzi diventa
seme di tantissime conversioni, come profeticamente aveva intuito Bruno
Sserunkuuma poco prima di subire il martirio “Una fonte che ha molte sorgenti
non si inaridirà mai; quando noi non ci saremo più altri verranno dopo di noi”.
La serie dei martiri cattolici elevati alla gloria degli altari si chiude il 27
gennaio 1887 con l’uccisione del servitore del re, Giovanni Maria Musei, che
spontaneamente confessò la sua fede davanti al primo ministro di re Mwanga e
per questo motivo venne immediatamente decapitato.
Carlo Lwanga con i suoi 21 giovani compagni è stato canonizzato da Paolo VI nel
1964 e sul luogo del suo martirio oggi è stato edificato un magnifico
santuario; a poca distanza, un altro santuario protestante ricorda i cristiani
dell’altra confessione, martirizzati insieme a Carlo Lwanga. Da ricordare che
insieme ai cristiani furono martirizzati anche alcuni musulmani: gli uni e gli
altri avevano riconosciuto e testimoniato con il sangue che “Katonda” (cioè il
Dio supremo dei loro antenati) era lo stesso Dio al quale si riferiscono sia la
Bibbia che il Corano.
Autore: Gianpiero Pettiti
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/55460
Carlo Lwanga, Mattia
Maulumba Kalemba e 20 compagni
(† 1885 - 1887)
Beatificazione:
- 06 giugno 1920
- Papa Benedetto XV
Celebrazione
Canonizzazione:
- 18 ottobre 1964
- Papa Paolo VI
- Basilica Vaticana
Celebrazione
Ricorrenza:
- 3 giugno
Vatican News nell'anniversario
Re Mwanga, sobillato
dagli stregoni locali che vedono il loro potere compromesso dalla forza del
Vangelo, il sovrano dà inizio a una vera e propria persecuzione contro i
cristiani, soprattutto perché non cedono al suo volere dissoluto. Carlo Lwanga
viene condannato a morte, insieme ad altri. Il giorno seguente, cominciano le
prime esecuzioni Il 3 giugno Carlo Lwanga e i suoi compagni, insieme ad alcuni
fedeli anglicani, vengono arsi vivi. Pregano fino alla fine, senza emettere un
gemito, dando una prova luminosa di fede feconda. Uno tra loro, Bruno
Ssrerunkuma, dirà, prima di spirare: “Una fonte che ha molte sorgenti non si
inaridirà mai. E quando noi non ci saremo più, altri verranno dopo di noi
“Io ti prenderò per mano.
Se dobbiamo morire per Gesù, moriremo insieme, mano nella mano”
Nel 1875 arrivarono in
Uganda i primi missionari, all'inizio il re provò simpatia per la religione
cattolica ma dopo un pò preferì l'islam. Nonostante tutto, la missione
prosperava e vi erano molti catecumeni, ma il re temendo che l'Inghilterra
desiderasse appropriarsi del suo regno allontanò dalla sua tribù i missionari
cristiani. Morto lui, però, il figlio Mwanga che ne prese il posto, richiamò i
Padri ed essi trovarono una comunità cristiana piuttosto fiorente, con oltre
800 catecumeni.
Inoltre, dopo averli accolti
con cordialità al ritorno, promise pubblicamente (poiché era succeduto al
padre) che, dopo aver pregato il Dio dei cristiani, avrebbe non soltanto
chiamato a sé i migliori tra i sudditi cristiani e attribuito loro le alte
cariche del regno, ma che avrebbe egli stesso sollecitato tutti i pagani del
suo dominio ad abbracciare la religione. Ordinò pure che molti cristiani e
catecumeni lo assistessero nella reggia, e ciò non senza vantaggio per lui
stesso.
Infatti, avendo i
maggiorenti, ostili al nuovo, ordito una congiura per uccidere il re, e
avendolo scoperto, alcuni dei suoi cortigiani cristiani avvertirono
segretamente Muanga perché stesse in guardia, e aggiunsero che egli poteva fare
pieno assegnamento su tutti i cristiani e sui loro servi, cioé su duemila
uomini in armi.
Ma nel contempo il primo
ministro del re, che era anche il capo della congiura, pur avendo ottenuto il
perdono per sé e per i propri compagni da Muanga, concepì tuttavia un odio
ancor più forte verso i cristiani; e come stupirsene, quando venne a sapere che
sarebbe stato destituito e che al suo posto sarebbe stato designato il
cristiano Giuseppe Mkasa? Egli cominciò quindi a cogliere ogni occasione per
sussurrare all’orecchio del re che avrebbe dovuto guardarsi da coloro che
professavano la religione cristiana, come fossero i peggiori nemici: essi gli
sarebbero rimasti fedeli finché fossero una piccola minoranza; ma una volta
diventati maggioranza lo avrebbero tolto di mezzo ed avrebbero elevato alla
dignità regia uno di loro. Ma a questo si aggiunse un altro e maggiore motivo
di ostilità che indusse il re Muanga a perseguitare i cristiani.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/martiri-dell-uganda.html
I MARTIRI
Sono stati i primi
africani sub-sahariani ad essere venerati come santi dalla Chiesa cattolica.
Essi si possono distinguere in due gruppi, in relazione al tipo di pena
capitale subita: tredici furono bruciati vivi e gli altri nove vennero uccisi
con diversi generi di supplizio.
Nel primo gruppo sono
compresi giovani quasi tutti cortigiani: Carlo Lwanga, Mbaga Tuzindé, Bruno
Séron Kuma, Giacomo Buzabaliao, Kizito, Ambrogio Kibuka, Mgagga, Gyavira,
Achille Kiwanuka, Adolfo Ludigo Mkasa, Mukasa Kiriwanvu, Anatolio Kiriggwajjo,
Luca Banabakintu.
Carlo Lwanga, nato nella
città di Bulimu e battezzato il 15 novembre 1885, si attirò ammirazione e
benevolenza di tutti per le sue grandi doti spirituali; lo stesso Muanga lo
teneva in grande considerazione per aver saputo portare a termine con la
massima diligenza gl’incarichi a lui affidati. Posto a capo dei giovani del
palazzo regio, rafforzò in loro l’impegno a preservare la propria fede e la
castità, respingendo gli allettamenti dell’empio e impudico re; imprigionato,
incoraggiò apertamente anche i catecumeni a perseverare nell’amore per la
religione, e si recò al luogo del supplizio con mirabile forza d’animo, all’età
di vent’anni.
Mbaga Tuzindé, giovane di
palazzo (figlio di Mkadjanga, il primo e il più crudele dei carnefici) ancora
catecumeno quando si scatenò la persecuzione, fu battezzato da Carlo Lwanga
poco prima di essere con lui mandato a morte. Il padre, cercando di sottrarlo
in ogni modo all’esecuzione, lo supplicò più e più volte affinché abiurasse la
religione cattolica, o almeno si lasciasse nascondere e promettesse di cessare
di pregare. Ma il nobile giovane rispose che conosceva la causa della propria
morte e che l’accettava, ma non voleva che l’ira del re ricadesse sul padre:
pregò di non venir risparmiato. Allora Mkadjanga, mentre il figlio, all’età di
appena sedici anni, stava per essere condotto al rogo, comandò ad uno dei
carnefici ai suoi ordini che lo colpisse al capo con un bastone e che ne
collocasse poi il corpo esanime sul rogo perché venisse bruciato insieme agli
altri.
Bruno Séron Kuma, nato
nel villaggio Mbalé e battezzato il 15 novembre 1885, lasciò la tenda dove
viveva col fratello perché questi seguiva una setta non cattolica. Divenuto
servitore del re Mtesa, quando Muanga successe al padre lasciò il suo incarico
per il servizio militare. Accolto fra i giovani cristiani che facevano servizio
a corte, a ventisei anni sostenne con la parola e con l’esempio i compagni
della gloriosa schiera.
Giacomo Buzabaliao,
cosparso con l’acqua battesimale il 15 novembre 1885, acceso di singolare
ardore religioso, compì ogni sforzo per convincere e spronare altri, fra cui lo
stesso Muanga, non ancora salito al trono paterno, ad abbracciare la fede di
Cristo; e il re stesso rinfacciò tale colpa al fortissimo giovane, quando lo
mandò a morte, all’età di vent’anni.
Kizito, anima innocente,
più giovane degli altri, dato che subì il martirio nel suo tredicesimo anno di
vita, figlio di uno dei più alti dignitari del regno, splendente di purezza e
forza d’animo, poco prima di essere gettato in prigione ricevette il battesimo
da Carlo Lwanga. Il re, spinto dalla sua libidine, cercò invano di attrarre a
sé, con più accanimento che verso gli altri, questo fortissimo giovinetto.
Kizito biasimò così aspramente alcuni cristiani che avevano determinato di
darsi alla fuga, che essi deposto il timore, rimasero presso il re Muanga; e
quando giunse per loro il momento di essere condotti al supplizio, affinché i
compagni non si perdessero d’animo li convinse ad avanzare tutti insieme,
tenendosi per mano.
Ambrogio Kibuka, anch’egli
giovane di palazzo, battezzato il 17 novembre 1885, conservò la propria ferma e
ardente fede fino all’atrocissima morte, che affrontò nel nome di Cristo
all’età di ventidue anni.
Mgagga, giovinetto di
corte, ancora catecumeno, resistette impavido alle oscene lusinghe del re e,
essendosi dichiarato cristiano, fu gettato in carcere con gli altri; prima di
essere imprigionato ricevette il battesimo da Carlo Lwanga, e, non diversamente
dagli altri, andò al martirio con animo tranquillo, all’età di sedici anni.
Gyavira, anch’egli
giovane di palazzo, di bell’aspetto, era prediletto da Muanga, il quale si
adoperò invano per piegarlo a soddisfare la propria libidine. Ancora catecumeno
quando, dopo la professione di fede, fu da Muanga condannato a morte, durante
la notte fu asperso col battesimo da Carlo Lwanga e, a diciassette anni, fu dai
carnefici condotto al luogo del supplizio insieme agli altri.
Achille Kiwanuka, giovane
di corte, nato a Mitiyana, fu battezzato il 17 novembre 1885. Dopo che ebbe
impavidamente professato la propria fede davanti al re, posto in ceppi con i
compagni e gettato in carcere, dichiarò ancora una volta che mai avrebbe
abiurato la religione cattolica e si avviò con coraggio all’ultimo supplizio,
nel suo diciassettesimo anno di età.
Adolfo Ludigo Mkasa,
cortigiano, si mise in luce per la purezza dei costumi e così pure per la
costanza e la sopportazione nelle sventure. Ricevuto il battesimo il 17
novembre 1885, osservò santamente e professò con fermezza insieme agli altri la
fede cattolica, fino alla morte che affrontò in nome di Cristo a venticinque
anni.
Mukasa Kiriwanu, giovane
del palazzo regio, addetto al servizio della tavola, mentre i carnefici stavano
conducendo Carlo Lwanga e i suoi compagni al colle Namugongo, alla domanda se
fosse cristiano disse di sì, e fu condotto con gli altri al supplizio.
Catecumeno, non ancora asperso con l’acqua del battesimo, conseguì gloria
eterna attraverso il battesimo di sangue, all’età di diciotto anni.
Anatolio Kiriggwajjo,
giovane di palazzo, battezzato il 17 novembre 1885, osservò con tanta fermezza
d’animo i precetti della vita cristiana, che respinse senza esitazione una
carica che gli era offerta dal re, ritenendo che essa potesse in qualche modo
pregiudicare il conseguimento della salvezza eterna. Avendo poi professato
apertamente, insieme agli altri, la fede cattolica, affrontò con loro una
comune morte, nel suo sedicesimo anno di vita.
Infine, ricordiamo di
questa schiera Luca Banabakintu, che, nato nel villaggio Ntlomo, era
servitore amatissimo di un patrizio di nome Mukwenda. Il 28 maggio 1882,
ricevuti il battesimo e la confermazione, si accostò per la prima volta alla
sacra celebrazione eucaristica: da quel faustissimo giorno si pose in luce a
tutti come esempio per integrità di costumi e per osservanza dei precetti, e
nulla gli era più caro che parlare di religione con gli amici. Sebbene potesse
facilmente sottrarsi alla morte, preferì, quando fu ricercato per essere
condotto al supplizio, rimanere presso il padrone, dal quale fu consegnato agli
inviati del re. Gettato in carcere, vi dimorò con animo sereno finché, con gli
altri, nel suo trentesimo anno donò la vita nel nome di Cristo.
Tutti costoro che abbiamo
nominato, il 3 giugno 1886, all’alba, sono condotti sul colle Namugongo. Qui
giunti, le mani legate dietro la schiena e i piedi in ceppi, ciascuno di loro è
avvolto in una stuoia di canne intrecciate; viene innalzato un rogo, sul quale
essi vengono collocati come fascine umane. Il fuoco viene accostato ai piedi,
perché quel tenero gregge di vittime sia avvolto più lentamente e più a lungo;
crepita la fiamma, alimentata dai santi corpi; dal rogo di diffondono per
l’aria mormorii di preghiere che aumentano col crescere dei tormenti; i
carnefici si stupiscono che non un lamento, non un gemito si levino dai
morenti, dacché a nulla di simile è loro capitato di assistere.
Nel secondo gruppo di
martiri si annoverano i venerabili servi di Dio Mattia Kalemba Murumba,
Attanasio Badzekuketta, Pontiano Ngondwé, Gonzaga Gonza, Andrea Kagwa, Noe
Mawgalli, Giuseppe Mkasa Balikuddembé, Giovanni Maria Muzéi (Iamari), Dionisio
Sebugwao.
Mattia Kalemba Murumba aveva
cinquant’anni quando ricevette il martirio. Scelto per svolgere la mansione di
giudice, dopo essersi convertito da una setta maomettana e protestante alla
religione cattolica, ricevette il battesimo il 28 maggio 1882; dopo di che si
dimise dall’incarico, temendo di poter recar danno a qualcuno con le sue
sentenze. Dotato di modestia e dolcezza d’animo, era così fervido nel suo zelo
di apostolato religioso che non solo educò i propri figli a vivere santamente,
ma cercò d’insegnare a quanti più poté la dottrina cristiana. Il primo ministro
del re, al cui cospetto fu trascinato, comandò che a quell’uomo nobilissimo,
che aveva impavidamente professato la propria fede, fossero tagliati le mani e
i piedi, e gli fossero strappati frammenti di carne dalla schiena perché
fossero bruciati davanti ai suoi occhi. I carnefici dunque, per non essere
disturbati da testimoni del loro atrocissimo ufficio, conducono su un colle
incolto e deserto questo venerabile servitore di Dio, animoso e sereno
nell’aspetto; eseguono gli ordini alla lettera, perché il glorioso martire
soffra più a lungo, trattengono con tale abilità il sangue che fuoriesce dalle
membra, che tre giorni dopo alcuni servi, giunti sul posto per tagliare legna,
odono la voce di Mattia, debole e sommessa, che chiede un sorso d’acqua; e
avendolo visto così orribilmente mutilato fuggono via atterriti e lo lasciano
là, a imitazione di Cristo morente, privo di ogni conforto.
Atanasio Badzekuketta,
scelto fra i giovani in servizio nel palazzo reale e battezzato il 17 novembre
1885, seguiva con grande devozione i comandamenti di Dio e della Chiesa. Era
così desideroso di cingersi della corona del martirio che supplicò vivamente i
carnefici, i quali lo stavano conducendo con altri al luogo stabilito, di
ucciderlo sul posto. Così quel valoroso giovane fu dilaniato da ripetuti colpi,
il 26 maggio 1886, nel suo diciottesimo anno d’età.
Pontiano Ngondwé, nato
nel villaggio Bulimu e cortigiano del re Mtesa, una volta salito al trono
Muanga entrò nell’esercito, e ancora catecumeno apparve così animato di
cristiana spiritualità da saper vincere in sé, e trasformare, il proprio
carattere aspro e difficile. Quando era iniziata la persecuzione, ricevette il
battesimo il 18 novembre 1885; per questo, poco dopo fu gettato in carcere con
gli altri. Condannato a morte, accadde che il carnefice Mkadjanga, mentre lo
conduceva al colle Namugongo, gli chiedesse ripetutamente durante il cammino se
fosse seguace della religione cristiana; ed egli due volte confermò la sua
fede, e due volte quello lo trafisse con la lancia; e il suo capo, troncato dal
corpo, fu fatto rotolare lungo la via; era il 26 maggio 1886.
Gonzaga Gonza, ragazzo di
corte, battezzato il 17 novembre 1885, assolse con devozione agli obblighi
religiosi e si distinse particolarmente per la virtù della carità. Mentre
procedeva verso il luogo del supplizio, poiché i ceppi, che non avevano potuto
essere sciolti, gli impedivano di camminare speditamente, fu più volte trafitto
dai carnefici con la lancia; fu così martirizzato, nel suo diciottesimo anno di
vita, il 27 maggio 1886.
Andrea Kagwa, nato nel
villaggio Bunyoro e vissuto in grande familiarità con Muanga, sia quando era
principe, sia quando era re, ricevette il 30 aprile 1882 i sacramenti del
battesimo, della confermazione e dell’Eucaristia. Caro a tutti per le grandi
qualità d’animo, non soltanto istruiva nella dottrina cristiana quanti lo
avvicinavano, ma altresì, in occasione di una pestilenza che si era diffusa
nella regione, aiutando tutti si prodigò con singolare carità a favore degli
infermi, ne avvicinò moltissimi a Cristo aspergendoli con l’acqua battesimale,
e dando poi sepoltura ai defunti. Ma il primo ministro del re vedeva assai di
malocchio che i propri figli venissero da lui istruiti nella dottrina
cristiana, e infine, con il consenso del re, comandò che fosse catturato e
ucciso, aggiungendo che non sarebbe andato a cena prima che il carnefice gli
avesse presentato la mano mozzata del morto Andrea. Così il 26 maggio 1886, nel
suo trentesimo anno, il venerabile servo di Dio subì il martirio e raggiunse la
gloria celeste.
Noe Mawgalli, servitore
del nobile Mukwenda nella preparazione delle imbandigioni, risplendette grandemente
di virtù cristiane. Battezzato il 1° novembre 1885, colpito dalla lancia dei
sicari che il re Muanga aveva mandato in giro per distruggere le case dei
Cristiani, morì nel trentesimo anno d’età il 31 maggio 1886.
Giuseppe Mkasa
Balikuddembé, nato nel villaggio Buwama, fu scelto dal re Mtesa, per la sua
provata lealtà, come proprio inserviente personale per il giorno e per la
notte, e come infermiere. Il figlio di lui Muanga, non diversamente dal padre,
riponeva la più totale fiducia in questo venerabile servo di Dio; pertanto non
solo lo pose a capo di tutti i servitori del palazzo reale, ma volle che fosse
lui ad avvertirlo, quando il suo operato prestasse il fianco a critiche. Il 30
aprile 1882, Giuseppe ricevette il battesimo e la confermazione e si accostò
per la prima volta alla santa comunione, alla quale in seguito si accostò di
frequente. Con la propria dolcezza d’animo, con la carità e l’afflato religioso
che mostrava non solo seppe avvicinare a Cristo molti giovani, ma in
particolare fece pressioni, con consigli ed esortazioni, sui ragazzi della
corte reale e sugli altri cortigiani perché non accondiscendessero alla
libidine del re Muanga. Il re, essendo venuto a conoscenza di ciò, cominciò a
nutrire avversione per il venerabile servo di Dio, finché, vinto dalle
sollecitazioni del primo ministro, che provava invidia per Giuseppe, comandò
che questi fosse condannato a morte. Giuseppe, rinforzato dal cibo divino,
viene condotto nella località Mengo, dove, dopo aver dichiarato di voler dare al
re sia il perdono, sia il consiglio di pentirsi, viene dal carnefice decapitato
e gettato nel fuoco, prima vittima della persecuzione, a ventisei anni, il 15
novembre 1885.
Giovanni Maria
Muzéi (Iamari), nato nel villaggio Minziro, aveva un aspetto di tale
gravità che venne onorato col nome di Muzéi, cioé vecchio; insigne anche per
prudenza, carità, dolcezza d’animo, generosità verso i poveri, sollecitudine
verso gli ammalati, dedicò le proprie sostanze e il proprio impegno a
riscattare i prigionieri, che poi istruiva nella fede cristiana. Si dice che
egli avesse in un solo giorno appreso tutta la dottrina del catecumenato; fu
poi battezzato il 1° novembre 1885 e unto del sacro crisma il 3 giugno
dell’anno seguente. Dopo l’esecuzione capitale del suo grande amico Giuseppe
Mkasa, pur avendo saputo che il re intendeva farlo uccidere, non volle
nascondersi, né darsi alla fuga; al contrario, accompagnato da un certo Kulugi,
si presentò al re, dal quale ricevette l’ordine di recarsi, per una causa
qualsiasi, dal primo ministro. Obbedì, sebbene sospettasse l’inganno, poiché
riteneva indegno di sé l’esitare e il temere a motivo della propria fede
religiosa. E il primo ministro del re ordinò che fosse gettato in uno stagno
che si trovava in un suo podere, il 27 gennaio 1887.
Dionisio Sebuggwao, nato
nel villaggio Bunono, ragazzo di corte, ricevette il battesimo il 17 novembre
1885 e rifulse per integrità di costumi. Avendogli il re Muanga chiesto se
fosse vero che egli aveva insegnato i rudimenti della fede cristiana a due
cortigiani, egli rispose di sì, e quello lo trapassò con un colpo di lancia, e
comandò che gli fosse tagliato il capo. Così morì Dionisio, martire, all’età di
quindici anni, il 26 maggio 1886.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/martiri-dell-uganda.html
CANONIZACIÓN DE LOS
MÁRTIRES DE UGANDA
HOMILÍA DE SU SANTIDAD
PABLO VI
Basílica de San Pedro
Domingo 18 de octubre de
1964
«Estos que están
cubiertos de vestiduras blancas, ¿quiénes son y de dónde han venido?» (Ap 7,
13).
Nos viene al pensamiento
esta frase bíblica mientras inscribimos en la lista gloriosa de los santos
victoriosos en el cielo a estos veintidós hijos de África, cuyo singular mérito
había ya reconocido nuestro predecesor, de venerada memoria, el Papa Benedicto
XV, el 6 de junio de 1920, al declararlos Beatos y autorizar así su culto
particular.
¿Quiénes son? Son
africanos, verdaderos africanos, de color, de raza y de cultura, dignos
exponentes de los fabulosos pueblos Bantúes y Nilóticos explorados en el siglo
pasado por la audacia de Stanley y Livingstone, establecidos en las regiones
del África oriental, que se llama de los Grandes Lagos, en el ecuador, en el terrible
clima ecuatorial, sólo atenuado por la elevación de los altiplanos y por las
grandes lluvias estacionales. Su patria, en el tiempo en que vivían, era un
protectorado británico, pero desde 1962 ha logrado, como tantas otras naciones
de aquel continente, su propia independencia, que afirma actualmente con
rápidos y espléndidos progresos de civilización moderna. La capital es Kampala,
pero la circunscripción eclesiástica principal tiene su centro en Rubaga, sede
del primer Vicariato apostólico local, erigido en 1878 y elevada ahora a la
dignidad de archidiócesis con siete diócesis sufragáneas. Es este un campo de
apostolado misional que acogió primeramente a los ministros de confesión
anglicana, ingleses, a los cuales se sumaron dos años después los misioneros
católicos de lengua francesa llamados Padres Blancos, misioneros de África,
hijos del célebre y valeroso cardenal Lavigerie (1825-1892), a quien no sólo
África, sino la civilización misma debe recordar entre los hombres
providenciales más insignes, y fueron los Padres Blancos los que introdujeron
el catolicismo en Uganda, predicando el Evangelio en amigable competencia con
los misioneros anglicanos y los que tuvieron la dicha —ganada con riesgos y
fatigas incalculables— de formar a estos mártires para Cristo, a estos a
quienes hoy nosotros honramos cómo héroes y hermanos en la fe e invocamos como
protectores en el cielo. Sí, son africanos y son mártires. «Son —prosigue la
Sagrada Escritura— los que han venido de la gran tribulación y lavaron sus vestidos
y los blanquearon en la sangre del Cordero. Por eso están ante el trono de
Dios» (Ib. 14-15).
Todas las veces que
pronunciamos la palabra “mártires” en el sentido que tiene en la hagiografía
cristiana, debería presentársenos a la mente un drama horrible y maravilloso:
horrible por la injusticia, armada de autoridad y de crueldad, que es la que
provoca el drama; horrible también por la sangre que corre y por el dolor de la
carne que sufre sometida despiadadamente a la muerte; maravilloso por la inocencia
que, sin defenderse, físicamente se rinde dócil al suplicio, feliz y orgullosa
de poder testimoniar la invencible verdad de una fe que se ha fundido con la
vida humana; la vida muere, la fe vive. La fuerza contra la fortaleza; la
primera, venciendo, queda derrotada; ésta, perdiendo, triunfa. El martirio es
un drama; un drama tremendo y sugestivo, cuya violencia injusta y depravada,
casi desaparece del recuerdo allí mismo donde se produjo mientras permanece en
la memoria de los siglos siempre fúlgida y amable la mansedumbre que supo hacer
de su propia oblación un sacrificio, un holocausto; un acto supremo de amor y
de fidelidad a Cristo; un ejemplo, un testimonio, un mensaje perenne a los
hombres presentes y futuros. Esto es el martirio.
Esta es la gloria de la
Iglesia a través de los siglos. Y es un acontecimiento tan grande que la
Iglesia se apresuró a recoger las narraciones de la «pasión de los mártires» y
hacer de ellas el libro de oro de sus hijos más ilustres, el martirologio. Y
fue tal la irradiación de belleza y grandeza que emanaron de ese libro que pudo
ofrecer a la leyenda y al arte nuevas amplificaciones legendarias y
fantásticas; pero la historia verdadera, que todavía halla su documentación en
este libro, merece una admiración sin límites, es una alabanza a Dios, que obra
grandes cosas en hombres frágiles, y es testimonio de honor para los héroes,
que con su sangre han escrito las páginas de ese libro incomparable.
Ahora estos mártires
africanos vienen a añadir a ese catálogo de vencedores que es el martirologio,
una página trágica y magnífica, verdaderamente digna de sumarse a aquellas
maravillosas de la antigua África, que nosotros, modernos, hombres de poca fe,
creíamos que no podrían tener jamás adecuada continuación. ¿Quién podía
suponer, por ejemplo, que a las emocionantísimas historias de los mártires
escilitanos, de los mártires cartagineses, de los mártires de la “Masa Cándida”
de Útica —de quienes San Agustín (cf. PL 36,571 y 38, 1405) y Prudencio nos han
dejado el recuerdo—, de los mártires de Egipto —cuyo elogio trazó San Juan
Crisóstomo (cf, PG 50, 693 ss) —, de los mártires de la persecución vandálica,
hubieran venido a añadirse nuevos episodios no menos heroicos, no menos
espléndidos, en nuestros días? ¿Quién podía prever que a las grandes figuras
históricas de los Santos Mártires y Confesores africanos, como Cipriano,
Felicidad y Perpetua, y al gran Agustín, habríamos asociado un día los nombres
queridos de Carlos Lwanga y de Matías Mulumba Kalemba, con sus veinte
compañeros Y no queremos olvidar tampoco a aquellos otros que, perteneciendo a
la confesión anglicana, han afrontado la muerte por el nombre de Cristo.
Estos mártires africanos
abren una nueva época, no queremos decir ciertamente de persecuciones y de
luchas religiosas, sino de regeneración cristiana y civilizada. El África,
bañada por la sangre de estos mártires, primicias de la nueva era —y Dios
quiera que sean los últimos, pues tan precioso y tan grande fue su holocausto—,
resurge libre y redimida. La tragedia que los devoró fue tan inaudita y
expresiva que ofrece elementos representativos suficientes para la formación
moral de un pueblo nuevo, para la fundación de una nueva tradición espiritual,
para simbolizar y promover el paso desde una civilización primitiva —no desprovista
de magníficos valores humanos, pero contaminada y enferma, como esclava de sí
misma— hacia una civilización abierta a las expresiones superiores del espíritu
y a las formas superiores de la vida social.
No pretendáis que os
narremos aquí la historia de los mártires que estamos honrando. Es demasiado
larga y compleja: se refiere a veintidós hombres, en su mayor parte muy
jóvenes, cada uno de los cuales merecería un elogio particular; a ellos,
además, debería añadirse una doble y larga lista de otras víctimas de esa feroz
persecución: una de católicos —neófitos y catecúmenos— y otra de anglicanos,
como se refiere también ellos, sacrificados por el nombre de Cristo. Y sería
una historia demasiado cruda; el suplicio de la carne y la arbitraria tiranía de
la autoridad son ahí tan fáciles y tan despiadados, que conturban profundamente
nuestra sensibilidad. Sería una historia casi inverosímil; no es fácil darse
cuenta de las condiciones bárbaras, para nosotros paradójicas e intolerables,
en las que se mantiene y desenvuelve la vida de muchas comunidades tribales del
África casi hasta nuestros días. Sería historia digna de meditarse largamente,
ya que los motivos morales que constituyen su sentido y su valor, es decir, los
motivos simplicísimos y altísimos de la religión y del pudor, aparecen con tan
impresionante y edificante evidencia. Leed más bien esta conmovedora historia,
la tenéis en las manos. Pocas narraciones de las actas de los mártires se
hallan tan documentadas como ésta. Aquí no hay leyenda, sino la crónica de una
«Passio martyrum» fielmente descrita. El que la lee, contempla; el que
contempla, se estremece, y el que se estremece, llora. Hay que concluir
finalmente: ¡Sí, son mártires; «son aquellos —decíamos con el autor del
Apocalipsis— que vienen de la gran tribulación, y que han lavado y purificado
sus vestiduras en la sangre del Cordero»!
Permítasenos hacer
algunas sencillas consideraciones.
Este martirio colectivo
que tenemos delante nos presenta un fenómeno cristiano estupendo. Nos demuestra
muchas, cosas: ¿qué era el África antes que el mensaje evangélico le fuera
anunciado? Nos ofrece uno de los cuadros más interesantes y genuinos de aquella
sociedad humana primitiva, que tanto ha apasionado a los estudiosos modernos.
Es como una prueba, o una muestra de la vida africana, antes de la colonización
del siglo pasado: una vida mísera y heroica, en la cual la naturaleza humana,
todavía casi en estado instintivo, pone delante sus debilidades y dolencias en
forma y medida impresionantes, pero manifiesta al mismo tiempo ciertas
fundamentales virtudes reveladoras del divino modelo de donde proviene el
hombre. Dentro de este cuadro, un día llega el mensaje cristiano; nada parece
más diverso, nada más extraño. Sin embargo, he aquí que inmediatamente encuentra
acogida, encuentra simpatía, asimilación. El terreno, que parecía árido y
estéril, estaba en realidad por cultivar; la semilla evangélica lo encuentra
fecundo. Más todavía: se diría que lo encuentra ávido de aquella nueva
vegetación; como si la estuviera esperando, como si le fuese connatural. Los
tallos de la nueva mies son bellos, crecen rectilíneos, vigorosos; hablan de
una espléndida primavera. El cristianismo encuentra en África: una
predisposición particular que no dudamos en considerar como un arcano de Dios,
una vocación indígena, una promesa histórica. África es tierra de Evangelio,
África es patria nueva de Cristo. La sencillez recta y lógica y la inflexible
fidelidad de estos jóvenes cristianos de África nos lo aseguran y nos lo
prueban; por una parte la fe, don de Dios, y la capacidad humana de progreso;
por otra, se unen con prodigiosa correspondencia. Que la semilla evangélica
encuentre obstáculo en las espinas de un terreno tan selvático, causa dolor, no
extrañeza; pero que la semilla eche inmediatamente raíces y brote pujante y
llena de flores por la bondad del suelo, causa alegría y admiración al mismo
tiempo: es la gloria espiritual del continente de los rostros negros y de las
almas blancas, que anuncia una nueva civilización: la civilización cristiana de
África.
Este fenómeno es tan
bello y está de tal modo representado en la trágica y gloriosa historia de los
mártires de Uganda que sugiere el parangón entre la evangelización cristiana y
el colonialismo, del que hoy tanto se habla. Estas dos importaciones de la
civilización en territorios de antiguas culturas respetables bajo muchos
aspectos, pero rudimentarias e inmóviles, introducen briosos factores de
desarrollo y traban relaciones revolucionarias. Pero mientras la evangelización
introduce un principio —la religión cristiana— que tiende a hacer brotar las
energías propias, las virtudes innatas, las capacidades latentes de la
población indígena, o, lo que es lo mismo, tiende a libertarla, a hacerla
autónoma y adulta, a capacitarla para expresarse de manera más amplia y mejor
en las formas de cultura y de arte propios de su genio; la colonización, en
cambio, si tan sólo se guía por criterios utilitarios y temporales, pretende
otras finalidades no siempre conformes al honor y a la utilidad de los
indígenas. El cristianismo educa, liberta, ennoblece, humaniza en el sentido
más alto de la palabra; abre los caminos a las riquezas interiores del espíritu
y a las mejores organizaciones comunitarias. El cristianismo es la verdadera
vocación de la humanidad; y estos mártires nos lo confirman.
Su testimonio, para quien
lo escucha atentamente en esta hora decisiva de la historia de África, se hace
voz que llama: voz que parece repetir, como un eco potente, la invitación
misteriosa, oída durante una noche en una visión por San Pablo: «Adiuva nos»,
ven a ayudarnos (Hch 16,9). Estos mártires imploran ayuda. África tiene
necesidad de misioneros: de sacerdotes especialmente, de médicos, de maestros,
de hermanas y de enfermeras, de almas generosas, que ayuden a la joven y
floreciente, pero tan necesitada comunidad católica a crecer en número y
calidad para hacerse pueblo: pueblo africano de la Iglesia de Dios. Nos hemos
recibido, precisamente en estos días, una carta firmada por muchos obispos de
países de África Central, en la: que se implora el envío de sacerdotes, de
nuevas escuadras de sacerdotes, muchos y pronto. Hoy, no mañana. África tiene
gran necesidad de ellos. África hoy les abre la puerta y el corazón; es éste
quizá el momento de gracia que podría pasar y no repetirse. Por nuestra parte
lanzamos a la Iglesia la invitación del África y esperamos que las diócesis y
las familias religiosas de Europa y de América, de la misma manera que han
acogido la invitación de Roma para la América latina, ofreciendo ayudas tan
dignas de encomio y todavía necesarias de hombres y de medios, querrán también
unir a este esfuerzo generoso otro no menos próvido y meritorio a beneficio del
África cristiana. ¿Nuevos sacrificios? ¡Sí!, pero esta es ley del Evangelio,
hecha hoy extraordinariamente imperiosa; la caridad se enciende como fuego, a
fin de que la fe resplandezca en el mundo.
Este pensamiento, que
llena de certeza y de vigor la conciencia de la Iglesia ya desde sus primeros
días, se hace urgente en nuestro espíritu en estos años en que el mundo entero
parece despertar y buscar el camino de su porvenir. Pueblos nuevos, que hasta
ahora habían permanecido estáticos e inertes y que no aspiraban a otra forma de
vida sino a aquella que habían ya alcanzado con una lenta elaboración secular,
ahora se despiertan y se levantan. El progreso científico y técnico de nuestros
días los ha vuelto capaces de nuevos ideales y de nuevas empresas, les ha dado
un ansia de lograr para sí una fórmula plena y nueva de vida que, interpretando
sus virtudes nativas, los habilite para conquistar y gozar los beneficios de la
civilización presente y venidera.
Pues bien, frente a este
despertar de los pueblos nuevos, sentimos que en Nos crece la persuasión de que
es un deber nuestro, un deber de amor, de acercarnos con un diálogo más
fraternal a estos mismos pueblos, de darles muestra de nuestra estima y de
nuestro afecto, de manifestarles cómo la Iglesia católica comprende sus
legítimas aspiraciones, de ayudar su libre y justo desarrollo por los caminos
pacíficos de la fraternidad humana y de hacerles así más fácil el acceso,
cuando libremente lo quieran, al conocimiento de aquel Cristo que nosotros
creemos que constituye para todos la verdadera salvación y el intérprete
original y maravilloso de sus mismas aspiraciones más profundas.
Tal es la fuerza de esta
persuasión que nos parece que no debemos rehusar la ocasión, mejor dicho, la
invitación que insistentemente se nos dirige de ir a encontrarnos con un gran
pueblo, en el cual nos complacemos en ver simbolizada la inmensa población de
un entero continente para llevarle nuestro sincero mensaje de fe cristiana.
Así, pues, os comunicamos, hermanos, que hemos decidido intervenir en el
próximo Congreso Eucarístico Internacional de Bombay.
Es la segunda vez que
anunciamos en esta basílica un viaje nuestro, hasta ahora del todo extraño a
las costumbres de nuestro ministerio apostólico pontificio. Pero creemos que de
la misma manera que el primer viaje a Tierra Santa, éste a las puertas del Asia
inmensa, del mundo nuevo moderno, no es ajeno a la índole, más aún, al mandato
de nuestro ministerio apostólico. Oímos en nuestro interior solemnes y
apremiantes, las palabras siempre vivas de Jesucristo: “Id y anunciad a todas
las gentes” (Mt 28,19).
En verdad, no es el deseo
de novedad o de viajar el que nos mueve a esta decisión, sino sólo el celo
apostólico de lanzar nuestro saludo evangélico a los inmensos horizontes
humanos que los nuevos tiempos abren ante nuestros pasos y el sólo propósito de
ofrecer a Cristo Señor un testimonio de fe y de amor más amplio, más vivo y más
humilde.
El Papa se hace
misionero, diréis. Sí, el Papa se hace misionero, que quiere decir testigo,
pastor, apóstol en camino. Nos alegramos de repetirlo en este día mundial de
las misiones. Nuestro viaje, aunque brevísimo y sencillísimo, limitado a una
sola estación, en la que se le rinde a Cristo presente en la Eucaristía solemne
homenaje, quiere ser un testimonio de reconocimiento para todos los misioneros
de ayer y de hoy que han consagrado su vida a la causa del Evangelio y para
aquellos especialmente que, siguiendo las huellas de San Francisco Javier, han
«establecido la Iglesia» con tanta entrega y tanto fruto en Asia y
particularmente en la India; quiere ser además una simbólica adhesión,
exhortación y aliento a todo el esfuerzo misionero de la Santa Iglesia
católica; quiere ser una primera y diligente respuesta a la invitación
misionera que el Concilio ecuménico en curso lanza a la Iglesia misma para que
cada uno, miembro fiel, acoja en sí mismo el ansia de la dilatación del reino
de Cristo; quiere ser un estímulo y un aplauso a todos nuestros misioneros
esparcidos por el mundo entero y a los que los sostienen y ayudan; quiere ser
señal de amor y de confianza para todos los pueblos de la tierra,
Y sean benditos los
mártires declarados hoy ciudadanos del cielo que abren nuestro espíritu a tales
propósitos; y que sean ellos los que os infundan valor, gozo y
esperanza, in nomine Domini.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/paul-vi/es/homilies/1964/documents/hf_p-vi_hom_19641018_martiri-uganda.html
Voir aussi : https://www.lastampa.it/vatican-insider/it/2014/05/30/news/noe-mawaggali-1.35760572