Immagine di Santa Gemma Galgani durante gli studi
presso la Beata Elena Guerra, Monastero di Lucca, circa1920
Bienheureuse Hélène Guerra
Fondatrice de la Congrégation des Oblates du
Saint-Esprit (+ 1914)
Originaire de Lucques en Toscane, Elena Guerra (23
juin 1835 - 11 avril 1914) se distingua par sa dévotion ardente au Saint-Esprit
et son zèle missionnaire. Elle fonda la congrégation des Sœurs de Sainte Zita,
appelées d'ailleurs "les bonnes à tout faire du Saint-Esprit".
À Lucques, en 1914, la bienheureuse Hélène Guerra, vierge, qui fonda la
Congrégation des Oblates du Saint-Esprit pour l'éducation des jeunes filles et
invita de manière admirable les fidèles à coopérer avec l'Esprit Saint dans
l'économie du salut.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9753/Bienheureuse-Helene-Guerra.html
Bienheureuse Hélène Guerra
Vierge et fondatrice de la Congrégation des « Oblates du Saint-Esprit »
Fête Le 11 Avril
Elena Guerra naît à Lucques le 23 Juin 1835 dans
une famille pratiquante. Au cours d'une longue maladie elle en profite pour
étudier les Pères de l'Église et la Bible. Sa vie intérieure s'approfondit.
En avril 1870, elle se rend à Rome pour assister à une
session du Concile Vatican I ; ce pèlerinage la confirme dans l'appel qu'elle
ressent à la vie religieuse. L'année suivante, elle commence un essai de
communauté avec des amies : cela deviendra en 1882 la Congrégation des Sœurs
de Sainte Zita pour l'éducation de la jeunesse. Elle y aura comme élève
sainte Gemma Galgani.
Elena se sent de plus en plus poussée à diffuser la
dévotion au Saint Esprit dans l'Église et, dans ce but, elle écrit plusieurs
fois à Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) pour qu'il exhorte
les chrétiens à cette dévotion. Le pape répond à sa demande et publie en 1895
la lettre Apostolique « Provida Matris Caritate » où il encourage les
fidèles à faire une neuvaine à l'Esprit Saint, entre les fêtes de l'Ascension
et de la Pentecôte, pour l'unité des chrétiens. Dans l'Encyclique « Divinum
Illud Munus » (1897) il rappelle la neuvaine et précise que celle-ci doit
se faire chaque année.
En Octobre 1897 Elena est reçue en audience par Léon
XIII qui la confirme dans son action et l'autorise à changer le nom de sa
congrégation en « Oblates du Saint-Esprit ».
Elena retourne au Seigneur le 11 avril 1914.
Elle est béatifiée le 26 avril 1959 par saint Jean
XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) qui la nomme « l'apôtre
de l'Esprit Saint » de l'époque moderne.
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/fdf70895-680c-40c3-9a77-5945e5423829
Elena Guerra
1835-1914
Écrivain, théologue, apôtre, sainte, dit d'elle son
biographe, le père Domenico Abbrescia, elle était née en Italie à Lucca
(Lucques) le 23 juin 1835.
A la maison, elle a étudié le français, la musique, la
peinture, la broderie et en plus, en cachette, le latin. A 19 ans, elle est
infirmière auprès des malades du choléra de Lucca et à 22 ans un mal mystérieux
l'immobilisera pendant presque huit ans au lit. Elle lit les Pères de l'Église,
elle crée un groupe d' “Amitiés spirituelles” avec celles qui lui rendent
visite, elle nourrit des projets de formes de vie contemplative.
Elle guérit, elle étudie, elle voyage ; en 1870, elle
assiste à Rome à une séance du Concile du Vatican ; à Lucca, après bien
des échecs, elle donne naissance à une communauté féminine, de vie active,
dédiée à l'éducation des jeunes filles sous le patronage de sainte Zita,
patronne de la ville.
C'est une communauté sans vœux, une association de
volontaires pour l'enseignement, dirigée par elle-même et ses écrits, ses
“livrets”, guides très efficaces pour l'enseignement de la foi.
Dans cet institut est reçue une certaine Gemma
Galgani, qui y fera la première Communion en 1887. Curieusement, Elena Guerra
mourra le même jour que sainte Gemma Galgani, à quelques années de différence.
Plus tard, l'Institut sera reconnu par l'Église comme
congrégation religieuse. Elena y connaît déjà des problèmes, des conflits, mais
elle rêve d'une entreprise qui va bien au-delà de cette congrégation, de Lucca,
de l'Italie même : elle doit investir l'Église entière. Elle y pense depuis des
années, elle lance maintenant sa croisade : il faut guider tous les fidèles
vers la connaissance et l'amour grâce à l'Esprit Saint, dont le Christ disait
: Il vous guidera vers la vérité tout entière (Jn 16:13).
Selon elle, les chrétiens sont trop faiblement
conscients de la glorieuse perspective qui nous attend, renouvelant l'événement
de la Pentecôte de Jérusalem. C'est le moment d'agir, et personne ne
l'arrête : elle écrit au pape Léon XIII, elle insiste, écrit encore, se
rendra à l'audience pour demander au pape de promouvoir fortement le “retour à
l'Esprit”, qui surviendra au vingtième siècle dans de nombreux mouvements et
groupes. Deux documents pontificaux, en 1895 et 1897, invitent les fidèles à
œuvrer dans ce but particulièrement cher au cœur de Léon XIII : c’est la lettre
apostolique Provida Matris Caritate (1895), promouvant la neuvaine à
l’Esprit Saint pour l’unité des chrétiens, entre l’Ascension et la Pentecôte,
et l’encyclique sur l’Esprit Saint Divinum Illud Munus (1897),
précisant que cette neuvaine doit se faire tous les ans. Le même pape donne aux
Sœurs d'Elena le nom d'Oblates de l'Esprit Saint. Elena a été comprise,
Rome l'a entendue.
Mais à Lucca, on lui met des bâtons dans les roues ;
ce sont ses propres Sœurs, ses filles spirituelles. Elle en vient à démissionner
de sa place de Mère générale, avec en plus des humiliations vraiment injustes.
Elle accepte tout, soutenue par l'amitié de Consœurs fidèles et également par
sa vision limpide de l'exemple d'amour qu'il faut savoir donner à tout moment.
C'est son heure suprême.
Elle s'éteint le matin du Samedi Saint 1914, le 11
avril, juste après avoir vêtu l'habit des Oblates de l'Esprit Saint. Son corps
est enseveli à Lucques, dans l'église Saint-Augustin.
Elle est béatifiée en 1959, par le pape Jean XXIII qui
lui a donné le titre d'Apôtre de l'Esprit Saint.
Note. L'Association du Buisson Ardent, de la
mouvance du Renouveau Charismatique, diffuse dans beaucoup de pays, se réfère à
l'esprit qu'elle a voulut répandre dans l'Eglise, pour inviter tous les fidèles
à une adoration de l'Esprit Saint.
SOURCE : https://samuelephrem-eu.over-blog.com/article-elena-guerra-103195735.html
Bienheureuse Hélène GUERRA
Nom: GUERRA
Prénom: Hélène
Nom de religion: Hélène
Pays: Italie
Naissance:
Mort: 11.04.1914 à Lucca
Etat: Religieuse - Fondatrice
Note: Fondatrice de la congrégation des sœurs de
Sainte Rita.
Béatification: 26.04.1959 à
Rome par Jean XXIII
Canonisation:
Fête: 11 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique:
SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0135.htm
La dévotion à l'Esprit Saint
"Au tournant du XXème siècle"
par Kim Catherine et Marie Kallins *
À la fin du XIXème siècle, la Bienheureuse Élena
Guerra, fondatrice en Italie des Sœurs Oblates du Saint-Esprit, pressa le Pape
Léon XIII a ramener l’Église au Cénacle (Chambre Haute). De 1895 à 1903, sœur
Élena fut poussée par l’Esprit Saint à écrire douze lettres confidentielles au
Pape pour lui demander un renouveau de la prédication sur l’Esprit Saint.
Soeur Élena
Dans ses différentes écrits au Souverain Pontife, elle
l’exhortait à inviter les fidèles à redécouvrir ce qu’est une vie vécue sous la
conduite de l’Esprit Saint. Dans sa prière, elle demandait un renouvellement de
l’Église, l’unité des Chrétiens, un renouvellement de la société, et par là
même “ un renouvellement de la face de la terre.”
Son cœur était hanté par l’idée d’une Pentecôte
perpétuelle, elle disait :
“ La Pentecôte n’est pas finie ; en fait, c’est
toujours la Pentecôte, en tous temps et en tous lieux, parce que l’Esprit Saint
désire ardemment se donner à tous les hommes, et ceux qui le veulent peuvent
toujours Le recevoir ; nous n’avons donc rien à envier aux Apôtres et aux
premiers croyants ; nous n’avons qu’à nous disposer comme eux à bien Le recevoir
et Il viendra en nous comme Il l’a fait pour eux. ”
Pour appeler ce renouveau, sœur Élena eut aussi l’idée
d’un mouvement mondial de prière sur le modèle du Cénacle (Chambre Haute) de
Jérusalem où Jésus célébra la dernière Cène. Exactement là où, le jour de la
Pentecôte, Jésus remplit sa promesse d’envoyer l’Esprit Saint, alors que cent
vingt personnes, dont les Apôtres et Marie, Mère de Jésus, étaient réunis dans
une prière incessante. Sœur Élena déclarait :
“ Oh si seulement, de tous les points de la
chrétienté, une prière aussi unanime et fervente que celle du Cénacle, la
Chambre Haute de Jérusalem, pouvait s’élever jusqu’au Ciel, pour raviver le feu
de l’Esprit Divin ! ”
Léon XIII
A l’incitation de sœur Élena, Léon XIII publia
plusieurs documents importants sur le Saint-Esprit. Tout d’abord, en 1895, il
écrivit une lettre Apostolique, Provida Matris Caritate, qu’il termina en
demandant aux fidèles de célébrer pour l’unité des chrétiens une neuvaine (neuf
jours de prière) solennelle à l’Esprit Saint, entre les fêtes de l’Ascension et
de la Pentecôte. Il y eut un second document en 1897, une Encyclique sur
l’Esprit Saint, Divinum Illud Munus, qu’il termina, là encore, en invitant les
fidèles à se souvenir de la neuvaine solennelle qu’il avait demandée en 1895.
Il déclarait que la neuvaine n’était pas limitée à une seule année, mais devait
être une neuvaine perpétuelle, célébrée chaque année entre les fêtes de
l’Ascension et de la Pentecôte, avec toujours la même intention, celle de
l’unité des Chrétiens.
De nouveau, à la demande de sœur Élena, un autre
événement important eut lieu : le 1er janvier 1901, au nom de l’Église toute
entière, Léon XIII invoqua l’Esprit Saint en chantant le Veni Creator Spiritus.
Ce même jour, à l’autre bout du monde à Topeka, dans le Kansas, il y eut au
Collège et à l’École Biblique de Béthel, une effusion de l’Esprit Saint que
l’on reconnaît généralement comme l’origine du Pentecôtisme. Puis le renouveau
de Azusa Street, en 1906, de l’Afroaméricain William J. Seymour, répandit le
Pentecôtisme dans tous les continents en moins de deux ans.
Jean XXIII
Quand nous regardons les débuts du Renouveau
Charismatique Catholique en 1967, deux ans après la fin de Vatican II et
soixante-dix ans après l’Encyclique de Léon XIII sur le Saint-Esprit, nous
rappelons souvent les paroles de Jean XXIII qui, pour préparer le IIème Concile
du Vatican, avait demandé à tous les fidèles de prier pour “ une nouvelle
Pentecôte ”. De plus, il est assez significatif que la première personne
béatifiée par Jean XXIII fût sœur Élena Guerra qu’il appelait “ une Apôtre du
Saint-Esprit ” pour aujourd’hui.
“ Renouvelle tes merveilles en notre temps, comme par
une nouvelle Pentecôte. Accorde à ton Eglise d’être, d’un même cœur, assidue à
la prière avec Marie, mère de Jésus, et sous la conduite du bienheureux Pierre,
afin que puisse advenir le règne de notre divin Sauveur, règne de vérité et de
justice, règne d’amour et de paix. Amen. ”
Jean-Paul II
La Pentecôte 1998 fut pour l’Église Catholique un
autre moment très important dans le déploiement de l’action de l’Esprit Saint
au cours de ce dernier siècle. Le Pape Jean Paul II appela les différents
mouvements ecclésiaux et les nouvelles communautés, fruits du travail de
l’Esprit Saint durant ce siècle, à se joindre à lui sur la place Saint-Pierre,
la veille de la Pentecôte. Ce fut le premier rassemblement de ce genre qui ait
jamais eu lieu, avec des représentants de plus de cinquante mouvements
ecclésiaux et communautés nouvelles parmi lesquels les Focolari (Italie, 1943)
; le Cursillo (Espagne 1949) ; le Néo-Catéchuménat (Espagne 1964) ;
Lumière et Vie (Pologne 1957) ; les Foyers de Charité (France 1936) ; Communion
et Libération (Italie 1954) ; la Communauté de Sant’Egidio (Italie 1968) ; et
le Renouveau Charismatique Catholique (USA 1967).
Lors de cette vigile historique de la Pentecôte,
Jean-Paul II s’exprima ainsi : “ C’est comme si ce qui s’est passé à Jérusalem
il y a 2000 ans se renouvelait sur cette place ce soir…Comme alors les Apôtres,
nous nous trouvons, nous aussi, rassemblés en un grand Cénacle de Pentecôte
aspirant à l’effusion de l’Esprit…
…L’événement d’aujourd’hui est vraiment sans
précédent. Pour la première fois, les mouvements ecclésiaux et les communautés
se retrouvent tous ensemble avec le Pape : c’est le grand ‘témoignage commun’
que j’ai souhaité pour l’année qui, sur la route de l’Église vers le Grand
Jubilé, est consacrée à l’Esprit Saint…
L’aspect institutionnel et l’aspect charismatique sont
comme co-essentiels à la constitution de l’Église et concourent, même si c’est
de manière diverse, à sa vie, à son renouveau et à la sanctification du Peuple
de Dieu. C’est à partir de cette redécouverte providentielle de la dimension
charismatique de l’Église que, avant et après le Concile, s’est affirmée une
ligne singulière de développement des mouvements ecclésiaux et des communautés
nouvelles. ”
[...] La Bse Elena a mis l’Église au défi, à l’aube du
siècle dernier, de redécouvrir la vie selon le Saint-Esprit. Elle appelait à
retourner dans la Chambre Haute et disait : “ La première source vive d’une
action renouvelée est la prière qui nous relie à l’Esprit du Christ, ‘Lui qui
renouvelle la face de la terre’. ”
Le Saint-Père a également mis le peuple de Dieu au
défi en donnant ce message, dans sa Lettre Apostolique Novo Millenio Ineunte de
2001 : “Nos communautés chrétiennes doivent devenir d'authentiques “écoles” de
prière, où la rencontre avec le Christ ne s'exprime pas seulement en demande
d'aide, mais aussi en action de grâce, louange, adoration, contemplation,
écoute, affection ardente, jusqu'à une vraie “ folie ” du cœur. (…) il revint à
Pierre de dire les mots de la foi: “ Sur ton ordre, je vais jeter les filets ”
. Permettez au Successeur de Pierre, au début de ce millénaire, d'inviter toute
l'Église à cet acte de foi, qui s'exprime dans un engagement renouvelé de
prière. ‘Duc in Altum ” (Lc 5,4)”
Dans la déclaration du Saint-Père à la Fraternité
Catholique des Communautés et Communions d’Alliance en juin 2001, il affirma :
“ Je prie avec beaucoup de ferveur pour que vos communautés ainsi que le
Renouveau Charismatique tout entier ‘avancent dans les eaux profondes’ de la
prière afin ‘d’avancer dans les eaux profondes de la mission’ . Alors, vous
aiderez l’Église entière à vivre encore davantage cette vie d’action et de
contemplation qui est la matrice de l’évangélisation ”.
La surprise de Pentecôte, le samedi 29 mai 2004 : sur
la Place St-Pierre, pendant la Célébration des premières vêpres de Pentecôte,
le Pape Jean-Paul-II disait :
“ Je salue de façon particulière les membres du
Renouveau dans l'Esprit, l'une des diverses expressions de la grande famille du
mouvement charismatique catholique. Grâce au mouvement charismatique, de
nombreux chrétiens, hommes et femmes, jeunes et adultes, ont redécouvert la
Pentecôte comme réalité vivante et présente dans leur existence quotidienne. Je
souhaite que la spiritualité de la Pentecôte se diffuse dans l'Église, comme un
élan renouvelé de prière, de sainteté, de communion et d'annonce. [...]
(*) Extrait du site Le
Buisson ardent:
SOURCE : https://www.cursillos.ca/priere/apprendre-a-prier/p32-esprit-saint.htm
BIENHEUREUSE ELENA GUERRA
(+ 1914)
Elena est née le 23 juin
1835 à Lucques (Lucca en italien), une petite ville de Toscane.
En 1872, elle ouvre une
école privée pour les filles de la noblesse et de la bourgeoisie de Lucques qui
sera la base d’une nouvelle congrégation les Oblates de l’Esprit Saint.
Elena souffre de
constater que beaucoup de catholiques ignorent l’Esprit Saint. Avec l’aide de
son directeur spirituel, Mgr Volpi, Elena écrit au pape Léon XIII. Celui-ci se
laisse convaincre et demande à toute l’Église de se préparer à la fête de
Pentecôte par une neuvaine solennelle au Saint-Esprit pour l’unité de l’Église.
Le 1er janvier 1901, inspiré par Elena Guerra, Léon XIII consacre le
nouveau siècle à l’Esprit Saint.
Sœur Elena se dépense
sans compter pour faire connaître l’Esprit Saint par de nombreuses
publications. Elle est accusée de dilapider les ressources de son jeune
institut et doit démissionner de son poste de supérieure. Elle passe ses
trois dernières années dans la souffrance et la maladie. Elle meurt le samedi
saint 11 avril 1914.
Ecouter le podcast
"Marcher avec les saints" :
SOURCE : https://prieraujourdhui.com/saints/35129/
L’apôtre de l’Esprit
Saint : la prochaine sainte dans l’Église
par CHARIS International | Avr
17, 2024 | Eglise
Quelle joie pour moi
d’écrire sur mon amie, la bienheureuse Elena Guerra ! En 1991, alors que
j’écrivais Comme par une Nouvelle Pentecôte, mon mari me parla d’une femme
fascinante que le pape saint Jean XXIII appelait « l’Apôtre de l’Esprit
Saint ». Il m’envoya un article intitulé « Une femme et le Pape »
du frère Val Gaudet (paru dans le magazine américain New Covenant en octobre
1973). Le frère Gaudet pensait que c’était l’enseignement d’Elena
qui avait influencé le pape saint Jean XXIII dans sa célèbre prière : « Renouvelle
tes merveilles en notre temps, comme par une nouvelle Pentecôte ».
La bienheureuse Elena a
vécu de 1835 à 1914. Fondatrice d’un ordre religieux à Lucques, en Italie –
d’abord appelé « Institut Sainte Zita », puis « Oblates du
Saint-Esprit » – elle commence à prendre conscience, en 1886, de son rôle
prophétique. Elle écrit au Pape de son temps, le pape Léon XIII,
pour le presser de renouveler l’Église par l’Esprit Saint. Elle envoie
plusieurs lettres confidentielles au Saint-Père entre 1895 et 1903, en appelant
à prêcher sur l’Esprit Saint, « celui qui forme les saints ». Selon
les Oblates du Saint-Esprit, elle aurait ainsi écrit entre dix et douze
missives.
La bienheureuse Elena
disait au pape Léon XIII son désir de voir toute l’Église s’unir dans une
prière constante, à l’image de Marie et des Apôtres dans la Chambre Haute, dans
l’attente de la venue du Saint- Esprit.
« Oh ! Si
l’invocation “Viens Esprit Saint” pouvait être aussi populaire que la prière de
l’Ave Maria, le “Je vous salue Marie” ! »
Ses paroles sont pleines
de feu :
« La Pentecôte n’est
pas terminée. En fait, elle a lieu continuellement, en tout temps et en tous
lieux, parce que l’Esprit Saint a voulu se donner à tous les hommes, et tous
ceux qui le désirent peuvent toujours le recevoir. Pour cette raison, nous
n’avons rien à envier aux Apôtres ni aux premiers croyants. Nous n’avons qu’à
nous disposer à bien le recevoir, et il viendra sur nous comme il est venu sur
eux. […] Le mystère de la Pentecôte est un mystère permanent. L’Esprit
continue à venir sur toutes les âmes qui le désirent vraiment… Si seulement
elles le veulent… si seulement elles l’invoquent… si seulement elles lui
préparent une place dans leur cœur… Qui a assez faim ? Qui a assez soif ? Qui
est assez humble ? Qui est assez zélé ?… Il faut que nous revenions à l’Esprit
Saint pour que l’Esprit Saint revienne à nous. »
Le pape Léon XIII a
entendu l’appel du Seigneur par l’intermédiaire de la bienheureuse Elena, et il
a répondu à sa première lettre en publiant Provida Matris Caritate en
1895, dans laquelle il demandait à toute l’Église de célébrer une neuvaine
solennelle à l’Esprit Saint (neuf jours consécutifs de prière) chaque année
entre les fêtes de l’Ascension et de la Pentecôte. À la suite de sa troisième
lettre, le Pape écrit en 1897 l’encyclique Divinum Illud Munus, qui
portait également sur la doctrine de l’Esprit Saint. La bienheureuse
Elena était satisfaite des efforts du Saint-Père, mais déçue de la faible
réponse des évêques à l’appel à une neuvaine annuelle. À la suite de la
neuvième lettre de la bienheureuse Elena, en 1902, le Saint-Père écrit une
lettre aux évêques, Ad Fovendum in Christiano Populo, leur rappelant
l’obligation de faire la neuvaine chaque année.
La bienheureuse Elena
forma des groupes de prière qu’elle appela des « Cénacles permanents ». Elle
employait également les termes « Cénacle universel », « Cénacle
de prière universelle » ou « Nouveau Cénacle ». On
l’entendait souvent s’exclamer : « Allons au Cénacle ! »
Dès ses premières années
en tant qu’éducatrice, elle avait écrit de nombreux essais et livres exhortant
les fidèles à se tourner de nouveau vers l’Esprit Saint. En 1880, elle avait
même rencontré Don Bosco qui était de passage à Lucques. Il l’avait
encouragée à poursuivre son apostolat auprès des jeunes, mais aussi son
activité d’écrivain. « Vous avez une plume en or…. », lui avait-il
dit.
Cette « plume en or »
servait non seulement à rédiger des lettres pour le Pape mais également de
nombreuses magnifiques prières à l’Esprit Saint. Elena se servit de
l’invocation du pape Léon XIII pour écrire une neuvaine à l’Esprit Saint.
C’est une supplication pour recevoir les sept dons sanctifiants du
Saint-Esprit, avec une invocation répétée sept fois pour chaque don demandé :
« Père, au nom de Jésus, envoie ton Esprit et renouvelle le monde. » Cette
prière est suivie d’une invocation à Notre-Dame : « Ô Marie, qui, par
l’action de l’Esprit Saint, avez conçu le Sauveur, priez pour nous ». À la
fin du chapelet, il y a trois autres invocations à la Vierge et un « Je
vous salue Marie ». Cette prière est toujours en usage aujourd’hui chez
les Oblates du Saint-Esprit. En novembre 2014, j’ai eu le privilège de la prier
avec elles dans la chambre d’Elena à Lucques.
Dans sa neuvième lettre
au Pape Léon XIII, datée du 15 octobre 1900, Elena suppliait le Pape d’exhorter
tous les catholiques à prier pour le siècle qui s’ouvrait et à le placer sous
le signe de l’Esprit Saint :
« Très Saint-Père,
je suggère humblement et avec confiance à votre Sainteté que le nouveau siècle
commence avec l’hymne Veni Creator Spiritus : qu’elle soit chantée au
début de la première messe de l’année ».
Le 1er janvier 1901,
premier jour de l’an I du XXème siècle, le Pape entonnait l’hymne Veni
Creator Spiritus au nom de toute l’Église. Le même jour, à Topeka dans le
Kansas aux États-Unis, se produisait un événement qui marqua le début d’un
grand renouveau de puissance et de dons de l’Esprit Saint qui allait balayer
tout notre pays et le monde entier. C’est ce même hymne, Veni Creator
Spiritus, qui est chanté lors du week-end de Duquesne, lorsque le Renouveau
Charismatique commence. Comme on dit, « le reste appartient à
l’histoire » !
J’appelle Elena mon amie
parce que je suis vraiment en communion avec elle et avec sa mission et que je
fais appel à elle tous les jours. D’une manière mystérieuse, l’Esprit Saint
s’est servi de moi pour la faire connaître.
En 1998, un jeune
Brésilien qui étudiait à Rome a lu mon livre Comme par une Nouvelle
Pentecôte. Bien qu’il n’ait jamais entendu parler d’elle, lorsqu’il
a vu le nom « Elena Guerra », il y a eu comme un déclic en lui. Son
nom est resté dans son cœur. Trois ans plus tard, il m’écrivait pour me faire
part de son amour pour cette bienheureuse et nous sommes devenus amis. Il a été
pendant un temps vice-postulateur de la cause de canonisation d’Elena et a
insisté pour que je possède une relique de première classe de la bienheureuse,
que je chéris. Deux miracles de guérison qui se sont produits au
Brésil à l’intercession de la bienheureuse Elena ont été approuvés. Oui,
l’heure de sa canonisation arrive. Qu’il en soit ainsi ! Veni
Creator Spiritus !
Patti Gallagher Mansfield
Auteur de Comme par une nouvelle Pentecôte, EdB 2016
SOURCE : https://www.charis.international/fr/lapotre-de-lesprit-saint-la-prochaine-sainte-dans-leglise/
Corpo da beata Elena Guerra na Igreja de S. Agostino,
Lucca.
Châsse de la Bienheureuse Hélène Guerra dans l'église
St Augustin de Lucques
The shrine of
Blessed Elena Guerra in Lucca, Italy, enclosing a wax figure and the relics of
the Blessed.
Blessed Elena Guerra
Also known as
Helen
Hélène
Memorial
11 April
23 December on some calendars
Profile
Born to wealthy, pious, aristocratic family, one of
six children;
only three survived to
adulthood. From an early age Helen was devoted to the Holy Spirit. She worked
with the Vincentians,
caring for the poor and
the sick, studying Latin
and the writings of
the Church
Fathers. At age 22 she fell victim to an illness that
kept her bed-ridden for eight years, during which time she continued her studies.
In 1866 she
founded the Society of Mary, Daughters of Saint Agnes in Lucca, Italy and
became its first member; the community later became the Oblate Sisters of
the Holy Spirit (Sisters of Saint Zita; Zitine Sisters) which cared
for and saw to the religious education of girls. Saint Gemma
Galgani was one of her students,
and the Oblates continue their work today with houses in Italy, Brazil, Canada, Philippines, Lebanon and Iran.
Born
23 June 1835 in Lucca, Italy
Died
11 April 1914 in Lucca, Italy of
natural causes
Venerated
26 June 1953 by Pope Pius XII (decree
of heroic
virtues)
Beatified
26 April 1959 by Pope Blessed John
XXIII
5,000 of her Congregation attended the beatification recognition
Additional Information
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
Hagiography
Circle
images
Wikimedia
Commons
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
Wikipedia –
francais
fonti in italiano
Cathopedia
Santi e Beati
Wikipedia – italiano
nettsteder i norsk
Den
katolske kirke
MLA Citation
“Blessed Elena Guerra“. CatholicSaints.Info. 10
April 2017. Web. 10 April 2021.
<https://catholicsaints.info/blessed-elena-guerra/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-elena-guerra/
Bl. Elena Guerra
An Apostle of the Holy Spirit ~ Memorial: April 11th
"Pentecost is not over. In fact it is continually
going on in every time and in every place, because the Holy Spirit desired to give Himself to all
men... and all who want Him can always receive Him, so we do not have to envy the Apostles
and the first believers; we only have to dispose ourselves like them to receive Him well...
and He will come to us as He did to them."
~ Words of Bl.
Elena Guerra
Not widely known
outside of Italy, I hope to somehow change that fact because the life-message
this foundress of a teaching congregation has to offer us is important and
relevant for our times - it concerns devotion to the Holy Spirit, whose Divine
Light the world needs now more than ever.
Elena Guerra was born on June 23, 1835. She was one of
six children born of a wealthy family in the city of Lucca, Italy. Growing up
she was afforded many privileges not allotted to many - she was educated in the
best schools; trained in music and fine art; and studied French and Latin. As
an added blessing, she was fortunate to have parents who were spiritually
inclined, a trait which Elena inherited. At the age of 10, after her
Confirmation, her spirituality was particularly manifested, via a profound
devotion to the Holy Spirit and outward acts of charity.
In her youth, Elena actively volunteered with the
Vincentians in Lucca and cooperated with them in assisting the poor and caring
for the sick. She did this until she herself fell seriously ill at age 22,
which left her bedridden for eight years (one source stated the illness as
cholera). During this period of trial, Elena kept herself occupied with
continued prayer and spiritual reading, especially studying Sacred Scriptures
and the writings of early Church Fathers.
After Elena sufficiently recovered from her long
malady, almost immediately she applied her deep faith experience and extensive
spiritual knowledge to establishing a catechism association called the Society
of Mary, Daughters of Saint Agnes. Its membership grew quickly and in 1866 the
work evolved to become the Sisters of St. Zita, a female congregation which had
the charism of providing solid Christian education to girls and young women. In
fact, one of the girls to benefit from Mother Elena's work was none other than
the mystic and stigmatist, St.
Gemma Galgani (d. 1903). In 1887, the future Saint became a pupil of the
school run by the Sisters of St. Zita and she was deeply impressed by its
founder's influence. Truly,
holiness begets holiness!
In 1870, Mother
Elena traveled to Rome to attend a session of the First Vatican Council
convened by Pope Pius IX. The event made an impact on her and
it further fueled her tremendous love for the Catholic Faith. She was later
inspired by mystical locutions to write a series of letters to the succeeding
Pontiff - Pope Leo XIII - requesting that he address a growing problem of their
time - anti-clericalism - by rekindling the power and devotion to the Holy
Spirit within the Church.
The Pope, on his part, was moved by Mother Elena's
faith and persistence, and he subsequently acted upon her requests by issuing
three papal documents - Provida Matris Caritate (an Apostolic Letter), Divinum
Illud Munus (an Encyclical), and a letter to the episcopate - between 1895 and
1902. Furthermore, in 1897, after meeting with her personally, Pope Leo XIII
made the unusual move of authoring a name change to Mother Elena's congregation
to the Oblates of the Holy Spirit; a clear deference for the
foundress and her dedication to the Holy Paraclete.
In her final years, Mother Elena was subjected to an
unjust humiliation - some of her nuns opposed her changing vision for her
congregation and managed to obtain her forced resignation from her position as
Mother General of the Oblates. As typical of genuinely saintly souls, the
foundress accepted the demotion with humility and continued to serve her
daughters in whatever capacity she was ordered to. She also persevered in
promoting devotion to the Holy Spirit through many written works, which are
considered some of the best on the subject of the Holy Spirit and his charisms.
The illustrious St. John Bosco once referred to Mother Elena as a "golden
pen" in reference to the quality of her spiritual writings.
Mother Elena died
on Holy Saturday, April 11, 1914, at the age of 78. After
her death, the foundress' memory was vindicated within the congregation and her
sanctity was confirmed by the Church when her Beatification occurred on April
26, 1959. Today, the Oblates of the Holy Spirit continue to work and flourish,
bringing the light of the Holy Spirit to such places as Italy, Brazil, Canada,
Philippines, Lebanon, and Iran.
A Reflection
"... the world is bad, the spirit of Satan
triumphs in perverted society and a multitude of souls move away from the heart
of God. In these sad conditions, Christians don't think to direct unanimous
supplications to the One who can 'renew the face of the earth'." ~
From a letter of Blessed Elena Guerra to Pope Leo XIII
A Short Prayer
Come Holy Spirit, fill the hearts of your faithful and
kindle in them the fire of your love. Send forth your Spirit and they shall be
created. And You shall renew the face of the earth. Amen.
SOURCE : http://guadalupehousehi.blogspot.com/2016/04/saint-of-month-april-2016-blessed-elena.html
Blessed Elena Guerra History
At the turn of the 20th century
A Catholic perspective
(Kim Catherine-Marie Kollins)
Blessed Elena Guerra, founder of the Oblate Sisters of
the Holy Spirit in Lucca, Italy at the end of the nineteenth century, urged
Pope Leo XIII to lead the Church back to the Cenacle/Upper Room. From 1895 to
1903, Sr. Elena was led of the Holy Spirit to write twelve confidential letters
to the Pope, requesting a renewed preaching on the Holy Spirit.
In her many writings to the Pontiff, she exhorted him
to invite the faithful to rediscover life lived according to the Holy Spirit.
She called and prayed for a renewal of the Church, the reunion of Christianity,
a renewal of society, and thereby “a renewal of the face of the earth”. In her
heart throbbed the idea of a permanent Pentecost: she said,
“Pentecost is not over. In fact it is continually
going on in every time and in every place, because the Holy Spirit desired to
give himself to all men and all who want him can always receive him, so we do
not have to envy the apostles and the first believers; we only have to dispose
ourselves like them to receive him well, and He will come to us as he did to
them.”
To invoke this renewal, Sr. Elena also conceived of a
worldwide prayer movement in terms of the Cenacle (Upper Room) of Jerusalem,
where Jesus celebrated the Last Supper. Where in the very same place on the day
of Pentecost, Jesus also fulfilled His Promise to send the Holy Spirit, as 120
people, including the Apostles and Mary, the Mother of Jesus, joined in
constant prayer. Sr. Elena proclaimed,
“Oh, if only…unanimous and fervent prayers could be
raised to Heaven in every part of Christendom, as they were one in the Cenacle
[upper room] of Jerusalem for a rekindling of the Divine Spirit”
On the promptings of Sr. Elena, Pope Leo XIII issued
several important documents concerning the Holy Spirit. First in 1895, he wrote
an apostolic letter, Provida Matris Caritate, which he ended by asking all the
faithful to celebrate a solemn novena (nine days of prayer) to the Holy Spirit
between the feasts of Ascension and Pentecost for the intention of the reunion
of Christianity. A second document was an encyclical letter on the Holy Spirit
in 1897, Divinum Illud Munus, again he ended by drawing the attention of the
faithful to the solemn novena he had requested in 1895. He stated that the
novena was not to be limited to a only one year but was to be a perpetual
novena, done every year between the feasts of Ascension and Pentecost, again
for the same intention of the reunion of Christianity.
Another important event, again at the request of Sr.
Elena, took place on January 1, 1901. Pope Leo XIII invoked the Holy Spirit by
singing the hymn Veni Creator Spiritus, in the name of the entire Church. Also
on that very day, halfway around the world in Topeka, Kansas, at the Bethel
College and Bible School, an outpouring of the Holy Spirit occurred which is
generally accepted as the beginning of Pentecostalism. Then the Azusa Street
revival of 1906 led by the Afro-American William J. Seymour propelled
Pentecostalism across all continents with in two years.
When we look to the beginnings of the Catholic
Charismatic Renewal in 1967, which began 2 years after the end of Vatican II
and 70 years after the encyclical letter of Pope Leo XIII on the Holy Spirit;
we often look back to the words of Pope John XXIII, who in preparation for the
II Vatican Council asked all the faithful to pray for a new pentecostal
“Outpouring of the Holy Spirit” Furthermore the first person to be beatified by
Pope John XXIII was Sr. Elena Guerra, calling her a modern day “Apostle of the
Holy Spirit”.
“Renew Your wonders in this our day, as by a new
Pentecost. Grant to Your Church that, being of one mind and steadfast in prayer
with Mary, the Mother of Jesus, and following the lead of blessed Peter, it may
advance the reign of our Divine Savior, the reign of truth and justice, the
reign of love and peace. Amen”
Pentecost 1998 was another very special moment in the
unfolding drama of the Holy Spirit’s action of this last century in the
Catholic Church. Pope John Paul II called the various ecclesial movements and
new communities, born as fruits of the working of the Holy Spirit during this
century to join him in St. Peter’s Square for the Pentecost vigil. It was the
first gathering of this kind ever to take place and over fifty different
ecclesial movements and new communities were represented, including Focolari,
(Italy) 1943; Cursillo, (Spain) 1949; Neo-Catechumenate 1964 (Spain);
Light-Life, (Poland) 1957; Foyers de Charité, (France) 1936; Communion and
Liberation, (Italy) 1954; Community of Sant’ Egidio; (Italy) 1968; and the
Catholic Charismatic Renewal, (USA) 1967.
Pope John Paul II stated on that historic Pentecost
Vigil, “We could say that what took place in Jerusalem two thousand years ago
is being renewed this evening in this Square,… As the Apostles then, we too
find ourselves gathered in a large cenacle of Pentecost, longing for the
outpouring of the Spirit…
…Today’s event is truly unprecedented. For the first
time the movements and the new ecclesial communities have all gathered together
with the Pope: It is the great “common witness” I wished for the year which, in
the Church’s journey to the great Jubilee, is dedicated to the Holy Spirit…
The institutional and Charismatic aspects are
co-essential, as it were, to the Church’s constitution. They contribute, although
differently, to the life, renewal and sanctification of God’s people. It is
from this providential rediscovery of the Church’s charismatic dimension that,
before and after the council, a remarkable pattern of growth has been
established for the Church and ecclesial movements and new communities.”
The invocation of Pope John Paul II that day where
over 350,000 to 400,000 were gathered,
…Today, from this upper room in St. Peter’s Square, a
great prayer rises: Come Holy Spirit, come and renew the face of the earth!
Come with your seven gifts, Spirit of Life, Spirit of Communion and Love! The
Church and the world need you. Come Holy Spirit, and make ever more fruitful
the charisms you have bestowed on us. Give new strength and missionary zeal to
the sons and daughters of yours who have gathered here. Open their hearts;
renew their Christian commitment in the world. Make them courageous messengers
of the Gospel, witnesses to the Risen Jesus Christ, the Redeemer and Savior of
men. Strengthen their love and their fidelity to the Church.
Let us turn our gaze to Mary, the first disciple of
Christ, Spouse of the Holy Spirit and Mother of the Church, who accompanied the
Apostles in the First Pentecost, and ask her to help us so that we may learn
from her fiat to be docile to the voice of the Spirit.
Today, from this Square, Christ says to each of you:
Go into all the world and preach the Gospel to the whole of Creation (Mk
16:15). He is counting on every one of you, and so is the Church. “So,” the
Lord promises, “I am with you always to the end of the age” (Mt 28:20). I am
with you. Amen”
Blessed Elena challenged the Church a the turn of the
last century to rediscovered life lived according to the Holy Spirit. She
called forth a return to the Upper Room, as she proclaimed “The first
well-spring of renewing action is prayer, which connect us with the Spirit of
Christ, He who renews the face of the earth.”
In his post-Jubilee Apostolic Letter, Novo Millennio
Ineute, Pope John Paul II, again challenges the people of God with these words,
“Our Christian communities must become genuine “schools” of Prayer, where the
meeting with Christ is expressed not just in imploring help but also in
thanksgiving, praise, adoration, contemplation, listening and ardent devotion,
until the heart truly “falls in love”…..It was Peter who spoke the work of
faith: “At your word I will let down the nets”. As this millennium begins,
allow the Successor of Peter to invite the whole Church to make this act of
faith, which expresses itself in a renewed commitment to prayer. “Duc in Altum”
(Lk 5.4)
In a statement of the Holy Father to the Catholic
Fraternity of Charismatic Covenant Communities and Fellowships in June 2001 He
stated, “I pray most fervently that your communities and the entire Charismatic
Renewal will “put out into the deep” of prayer in order to “put out into the
deep of mission”. Then you will help the whole Church still more to live that
life of action and contemplation, which is the womb of evangelization.”
The surprise of Pentecost - Saturday, May 29, 2004, in
St. Peter’s Square for the Celebration of First Vespers of Pentecost, Pope John
Paul II stated “I greet in a special way the members of Renewal in the Spirit,
one of the various branches of the great family of the Catholic Charismatic
Movement. Thanks to the Charismatic Movement, a multitude of Christians, men
and women, young people and adults have rediscovered Pentecost as a living
reality in their daily lives. I hope that the spirituality of Pentecost will
spread in the Church as a renewed incentive to prayer, holiness, communion and
proclamation. In this regard, I encourage the initiative known as "Burning
Bush", promoted by Renewal in the Spirit. It is about incessant adoration,
day and night, before the Blessed Sacrament; it is an invitation to the
faithful to "return to the Upper Room", so that, united in
contemplation of the Eucharistic Mystery, they may intercede for full Christian
unity and for the conversion of sinners. I warmly hope that this initiative
will lead many to rediscover the gifts of the Spirit, whose original source is
Pentecost. …Come, Holy Spirit, fill the hearts of your faithful and enkindle in
them the fire of your love, though the peoples spoke different tongues you
united them in proclaiming the same faith, alleluia”
Bibliography:
Pope John Paul II wrote a further encyclical
letter, Dominum et Vivificantem, the Holy Spirit in the Life of the Church
and the World, 1986
Pope John Paul II, Novo Millennio Ineunte, (At
the beginning of a New Millenium) apostolic letter, Jan. 6th, 2001; No. 33, 38
ICCRS, Then Peter stood up…, collection of the
Popes’ addresses to the Catholic Charismatic Renewal from its origin to the
year 2000 [includes worldwide survey on CCR],
Patti Gallagher Mansfield, As By A New Pentecost,
the Dramatic Beginning of the Catholic Charismatic Renewal, Franciscan
University Press, 1992
Domenico M. Abbrescia, o.p., Elena Guerra,
Prophecy and Renewal, Society of Saint Paul Inc, Makati, Philippines, 1982
Msgr Peter Hocken, The Strategy of the Spirit?,
worldwide renewal and revival in the established Church and modern movements,
Eagle/Inter Publishing Service LTD. 1996
Kim Catherine-Marie Kollins, Burning Bush, Return
to the Upper Room in Adoration and Intercession, 1999, revised 2001, 2004,
Bon-Fire Press; 1999 Italian, 2001 German and Spanish, 2002 French, 2003
Polish
Salvatore Martinez, Per un Roveto Ardente di
Preghiera, Suggerimenti per un’animazione spirituale, Edizioni Rinnovamento
nello Spirito Santo, 2002
To go to the website where this came from,
"Burning Bush Initiative", please click here.
SOURCE : https://phillyspirit.com/blessed-elena-guera-history
GUERRA, ELENA, BL.
Foundress of the Oblate Sisters of the Holy
Spirit; b. Lucca, Italy, June 23, 1835; d. there, April 11, 1914. Elena was
born of a wealthy, pious family and was educated privately. From an early age,
she was active in works of charity. Eventually, she grouped a number of young
girls into an association following a common life, calling it the Pious Union
of Spiritual Friendship. From these disciples she chose the first members of
her congregation, established in 1872 in honor of St. zita and dedicated to the
spread of devotion to the Holy
Spirit. The institute received the approval of the Holy
See in 1911 as the Oblate Sisters of the Holy Spirit, but it is more
commonly known as the Sisters of St. Zita. In her efforts to promote devotion
to the Holy Spirit, Elena wrote frequently to Pope leo xiii, whose brief of May
5, 1895, and encyclical, Divinum illud munus (1897), rewarded her
efforts. Elena wrote some short devotional works and was the teacher of St.
Gemma galgani. Elena was beatified April 27, 1959.
Feast: April 26.
Bibliography: P. Scavizzi, E. G., apostola
dello Spirito Santo (Lucca 1939). L. Cristiani, Apôtre du
Saint-Esprit (Paris 1964). I. Tubaldo, A ação do Espírito Santo
segundo Helena Guerra (Belo
Horizonte 1964). D. M. Abbrescia, Elena Guerra: profetismo e
rinnovamento (Brescia 1974). Acta Apostolicae Sedis 51 (1959)
337–342.
[F. G. Sottocornola]
SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/guerra-elena-bl
Beata Elena Guerra Vergine
11
aprile
Lucca, 23 giugno 1835 - Lucca, 11 aprile 1914
Etimologia: Elena = la splendente, fiaccola, dal
greco
Emblema: Giglio
Martirologio Romano: Nella stessa città, beata
Elena Guerra, vergine, che istituì la Congregazione delle Oblate dello Spirito
Santo per l’educazione della gioventù femminile e istruì mirabilmente i fedeli
sulla cooperazione dello Spirito Santo nell’economia della salvezza.
Scrittrice, teologa, apostola, santa, dice di lei il
suo biografo padre Domenico Abbrescia. Ha studiato in casa italiano, francese,
musica, pittura, ricamo e, di nascosto, anche latino. A 19 anni è infermiera
tra i colerosi di Lucca e a 22 l’aggredisce un male che la terrà per quasi otto
anni a letto. E lei studia i Padri della Chiesa, crea un gruppo di “Amicizie
spirituali” tra le sue visitatrici, progetta forme di vita contemplativa.
Guarita, studia e viaggia: nel 1870 assiste in Roma a
una seduta del concilio Vaticano I; e a Lucca, dopo prove e insuccessi, nasce
infine per opera sua una comunità femminile, ma di vita attiva, dedita
all’educazione delle ragazze e intitolata a santa Zita, patrona della città. E’
una comunità senza voti, un sodalizio di volontarie dell’insegnamento, pilotata
da lei anche con gli scritti: i suoi agili “librini”, efficaci guide
all’approfondimento della fede. Qui è accolta per qualche tempo, e fa la prima
comunione nel 1887, la futura santa Gemma Galgani. Più tardi, l’istituto verrà
riconosciuto dalla Chiesa come congregazione religiosa.Con la sua comunità, lei
ha già problemi e anche conflitti. Ma ora decide pure di lanciarsi in
un’impresa che va oltre la congregazione, oltre Lucca e l’Italia, per investire
l’intera Chiesa. Ci ha pensato in segreto per anni e ora parte: bisogna
ricondurre tutti i fedeli verso la conoscenza e l’amore per lo Spirito Santo,
del quale Cristo ci ha detto: "Egli vi guiderà alla verità tutta
intera" (Gv 16,13). I cristiani sono troppo fiaccamente consapevoli della
prospettiva gloriosa che ci attende col “rovescio di Babele” (come scriverà nel
1987 Severino Dianich), rinnovando l’evento della Pentecoste di Gerusalemme. E'
tempo di agire, e nessuno la ferma: scrive al papa Leone XIII, insiste,
riscrive, andrà anche in udienza: chiede forti spinte per un “ritorno allo
Spirito”, che nel secolo successivo sarà così vivacemente annunciato da
movimenti e gruppi. Tre documenti pontifici, fra il 1895 e il 1902, invitano a
operare per questo scopo, personalmente caro a Leone XIII; e il vecchio Papa dà
alle suore di Elena il nome di Oblate dello Spirito Santo. Chiarissimo segno
che è stata capita.L’hanno capita a Roma. Ma a Lucca, in casa sua, c’è chi le
si mette contro: suore, figlie spirituali sue. E si arriva alle dimissioni di
lei da Madre generale, ma con accompagnamento di inique umiliazioni. Elena sa
accettare anche questo, sostenuta dalle consorelle fedeli e dalla sua limpida
visione dell’esempio di amore che bisogna sempre saper offrire. E’ il suo
momento più alto. E si chiude al mattino di un Sabato santo, sùbito dopo che
lei ha indossato l’abito di Oblata dello Spirito Santo. Il suo corpo è sepolto
a Lucca nella chiesa di Sant’Agostino. Nel 1959, papa Giovanni XXIII l’ha
proclamata beata.
La data di culto indicata nel Martyrologium Romanum è
l'11 aprile. Mentre nella diocesi di Lucca viene ricordata il 23 maggio.
Autore: Domenico Agasso http://www.santiebeati.it/dettaglio/31750
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/31750
DISCORSO DEL SANTO PADRE GIOVANNI XXIII
AL PELLEGRINAGGIO DELL'ARCIDIOCESI DI LUCCA
IN OCCASIONE DELLA BEATIFICAZIONE
DI ELENA GUERRA*
Lunedì, 27 aprile 1959
Diletti figli e figlie di Lucca, con paterna gioia vi
salutiamo all'indomani di quella che è stata, possiamo dire, la vostra festa,
avendo Noi elevata agli onori degli altari la vostra concittadina, la Beata
Elena Guerra, maestra di S. Gemma Galgani, che pure vi appartiene in modo tutto
particolare.
Considerando la vita della B. Elena è proprio il caso
di ripetere: « Mirabilis Deus in sanctis suis »! Mirabile veramente, perchè
nella vita di questa Beata si vede quanto siano diverse dalle nostre le vie di
Dio, il Quale, per raggiungere i suoi fini, « infirma mundi elegit... ut
confundat fortia » [1].
Ma mirabile soprattutto, perchè in quell'intreccio di doti umane e
soprannaturali così armoniosamente fuse nella sua persona, in quel succedersi
di avvenimenti ora semplici ora grandiosi, si scorge come tutto converga al
compimento di quella missione che da Dio fu a lei affidata, di essere cioè, nei
nostri tempi, l'apostola della devozione allo Spirito Santo.
Questo apostolato non fu circoscritto fra le mura
della sua città o nell'ambito della Congregazione da lei fondata, ma ebbe
risonanza per tutta la Chiesa. Come Santa Margherita Maria Alacoque fu l'umile
strumento di cui Dio si servi per propagare il culto al S. Cuore di Gesù,
altrettanto può dirsi della Beata Elena Guerra nei riguardi della devozione
allo Spirito Santo, per diffondere la quale ella unì la sua voce a quella di
tante altre anime che l'avevano in ciò precorsa e delle quali, nei divini
disegni, essa doveva portare a termine l'iniziativa. A somiglianza della
Maddalena che fu l'apostola della Resurrezione del Signore presso il Principe
degli Apostoli, così ella dalla sua nativa Lucca scrisse filialmente al Nostro
Predecessore Leone XIII per esporGli i suoi piani. Quel grande vegliardo prestò
attenzione alle suppliche di lei, ed il suo sguardo d'aquila vi scorse quasi un
segno dei tempi. La mirabile Enciclica « Divinum illud » sembrò porre il
suggello alle umili istanze anche di quest'anima religiosa. Se d'allora in poi
la Chiesa celebra con maggiore solennità la novena della Pentecoste, se a tante
anime docili all'appello del Pontefice si dischiusero nuovi orizzonti di
santità e di apostolato, si può pensare con gratitudine a colei, di cui si
servì la Provvidenza per influire nel gesto del Nostro Predecessore, in seguito
al quale come un fremito di vita nuova pervase tutta la Chiesa.
Nel suo apostolato della devozione allo Spirito Santo
e nella sua vita Suor Elena Guerra dà la manifestazione più luminosa di quei
frutti sovrabbondanti che lo Spirito del Signore effonde nelle anime docili
alla Sua azione. Sono, questi, frutti di luce e di sapienza soprannaturale, per
cui ella, fra la generale ammirazione sa scorgere con tanta chiarezza i bisogni
della Chiesa nei tempi moderni. Sono frutti di fortezza, che fanno della
novella Beata il tipo ideale della donna forte descritta dalla Sacra Scrittura,
quali Dio tante volte suscita nella sua Chiesa. Davanti alle dure esigenze
della sua missione essa non indietreggia, le difficoltà e le ripulse 'non la
scoraggiano, e non si arrende fino a quando non riesce a portare a termine il
compito affidatole. Ma sono specialmente i frutti di carità che lo Spirito del
Signore produce in lei.
Carità accesa verso Iddio e protesa nell'amore verso
le anime, che ella vuole salvare a tutti i costi. La parola, la stampa,
l'educazione della gioventù, la fondazione di una Congregazione religiosa, le
Missioni, tutto ciò è l'espressione della sua sete di anime mai sazia. Come è
caratteristico quel grido che esce spontaneo dal suo cuore: « Non mi basta, non
mi basta », ogni volta che ella concretizzava una qualsiasi attività di bene!
Solo l'apostolato missionario sembrò il più adatto al suo zelo, che voleva
abbracciare il mondo intero. E per le Missioni ella lavorò in maniera
ammirabile. Pur non potendo lasciare Lucca, essa fu una grande missionaria:
missionario volle il suo Istituto, missionarie le figlie sue, e per le Missioni
al termine della sua vita volle dare quello di cui ancora poteva liberamente
disporre.
Diletti figli e figlie! Dopo tanti anni dalla
scomparsa di Suor Elena Guerra, il suo messaggio è sempre attuale. Tutti
avvertiamo, infatti, il bisogno di una continuata effusione dello Spirito Santo,
come di una nuova Pentecoste che rinnovelli la faccia della terra.
Solo il soffio animatore dello Spirito Santo può
infiammare gli animi alla virtù e preservarli dal contagio della colpa.
Anche nella nostra epoca, di fronte alle miserie che
affliggono il mondo, molti sono scoraggiati, e rinunciano o sono tentati di
rinunciare allo sforzo, o almeno di rallentarlo, un po' somiglianti al profeta
Giona che, seduto tristemente all'ombra di un arbusto, attendeva la morte [2]:
solo il vigore dello Spirito Santo può sostenere i cristiani nelle lotte per il
bene e far loro superare felicemente le contraddizioni e le difficoltà.
Figliuoli! La vostra città è stata il luogo prescelto
da Dio, dove doveva sbocciare e svilupparsi questo bel fiore di santità. A
Lucca risuonò il suo messaggio prima che altrove, e se ne raccolsero le
abbondanti primizie. Occorre mantenere viva questa fiamma, oggi specialmente
che la Beata Elena, elevata agli onori degli altari, vi guarda con tanta
compiacenza. Di fronte alle seduzioni del secolo essa vi ammonisce con San
Paolo: « Nolite contristare Spiritum sanctum » [3].
Vi esorta a corrispondere invece alla sua grazia, ad ascoltarne i dettami,
perchè solo così troverete in Lui e per Lui — come canta la Chiesa nella sua
Liturgia — il merito della virtù, la salvezza eterna e il gaudio perenne: « Da
virtutis meritum — Da salutis exitum — Da perenne gaudium ».
Con questi sentimenti impartiamo a voi, diletti figli
e figlie, al venerabile vostro Arcivescovo, riservato alla gioia di questo
giorno, al suo degno Ausiliare, al Clero diocesano, ai Religiosi e alle Religiose,
alle Autorità civili qui presenti, a quanti sono più vicini e cari al cuore
vostro, e a tutto ciò che costituisce per ciascuno di voi impegno di
apostolato, di lavoro e di azione sociale, il conforto dell'Apostolica
Benedizione.
* AAS.
vol. LI, 1959, pp. 352-354.
[1] 1
Cor. 1, 27.
[2]
Cfr. Ion. 4, 5.
[3] Eph.
4, 30.
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-xxiii/it/speeches/1959/documents/hf_j-xxiii_spe_19590427_elena-guerra.html
BEATA
ELENA GUERRA
Ricorrenza della festa 23 Maggio
Nasce a Lucca il 23-06-1835. Vive e cresce, in una famiglia profondamente
religiosa e fin da giovinetta si dedica all’apostolato catechistico mentre
attende intensamente allo studio. E’ una donna di grande intelligenza e si
fornisce di una cultura molto in anticipo sui tempi. Durante una lunga malattia
si dedica alla meditazione della Parola di Dio e allo studio dei Padri della
Chiesa. Questi, ne determinano l’orientamento della vita interiore e
dell’apostolato, svolto prima, nell’associazione delle amiche spirituali da lei
stessa fondata e organizzata per promuovere fra le giovani l’amicizia in senso
cristiano e poi anche in quella delle figlie di Maria. Nell’aprile del 1870 compie
a Roma con suo padre Antonio un pellegrinaggio e dopo la visita delle tombe dei
martiri nelle catacombe, matura in lei il desiderio della vita consacrata.
Assiste in S. Pietro il 24 aprile alla terza sessione pubblica del Vaticano I
ove viene promulgata la costituzione Dei Filius sulla fede e alla vista del
Papa Pio IX si commuove talmente, che al suo rientro il 23 giugno, fa a Dio
l’offerta di se stessa per il Papa.
Nel 1871 dopo una lunga notte oscura a cui seguono grazie mistiche, Elena con
un gruppo di amiche spirituali e di figlie di Maria dà inizio ad una nuova
esperienza di vita religiosa comunitaria che nel 1882 sfocia nella fondazione
della Congregazione delle Suore di S.Zita per l’educazione culturale e
religiosa della gioventù. In questo periodo diventa sua diletta alunna anche S.
Gemma Galgani. Intorno al 1886 la Beata avverte un primo appello interiore ad
adoperarsi per divulgare la devozione allo Spirito Santo nella Chiesa. Scrive
perciò a Leone XIII per esortarlo ad invitare i cristiani a riscoprire la vita
secondo lo Spirito ed il Papa così sollecitato rivolge alla Chiesa documenti
che si possono considerare anche l’inizio del ritorno allo Spirito Santo dei
tempi attuali: il breve Provida Matris Charitate nel 1895, l’enciclica Divinum
illud munus nel 1897, la lettera ai vescovi Ad fovendum in cristiano populo nel
1902.
Il 18 ottobre 1897 Leone XIII la incoraggia a proseguire l’apostolato per la
causa dello Spirito Santo e l’autorizza a dare alle religiose della sua
congregazione la nuova denominazione di Oblate dello Spirito Santo, meglio
qualificante il loro carisma specifico nella Chiesa. Il vero senso del ritorno
allo Spirito sarà il mandato della sua congregazione nel mondo.
Per la Beata Elena la Chiesa è un Cenacolo spirituale permanente: ove Gesù si
offre a Dio vittima di espiazione per la salvezza degli uomini, ove Gesù
istituisce il sacramento dell’amore: l’Eucaristia, ove appare ai suoi dopo la
Risurrezione, ove manda da presso il Padre lo Spirito Santo. Elena in questa
prospettiva inizia il Cenacolo Universale come movimento di preghiera allo
Spirito Santo. Muore l’11 aprile 1914, sabato santo, con in cuore il desiderio
di vedere i cristiani moderni prendere coscienza della presenza e dell’azione
dello Spirito nelle loro anime, condizione indispensabile per un vero
rinnovamento della faccia della terra.
Il 26 aprile 1959 Giovanni XXIII eleva agli onori
degli altari Elena Guerra, definendola apostola dello Spirito Santo dei tempi
moderni come Santa Maria Maddalena è stata l’apostola della Risurrezione e
Santa Margherita Maria Alcoque è stata l’apostola del Sacro Cuore.
SOURCE : https://www.diocesilucca.it/beata-elena-guerra/
BEATA
ELENA GUERRA
10/01/2013 È stata definita «l’apostola e la
missionaria dello Spirito Santo» perché si adoperò moltissimo per diffonderne
la devozione tra il clero e i fedeli.
Elena nacque a Lucca il 23 giugno 1835 da
genitori appartenenti alla nobiltà locale e fin da piccola ricevette, insieme
ai due fratelli, un’educazione adeguata.
Dopo la Cresima, impartitale a otto anni, senza che
nessuno la guidasse avvertì una specialissima devozione verso lo Spirito
Santo: «Da allora», scriverà più avanti, «quando mi trovavo in chiesa per la
novena di Pentecoste, mi sembrava di essere in paradiso».
Dopo la prima Comunione, ottenne di potersi
accostare all’Eucaristia tutti i giorni, sempre più attratta dall’amore verso
Dio. In famiglia un suo fratello si stava preparando al sacerdozio ed Elena
avrebbe voluto anch’essa partecipare alle lezioni dei professori che il papà
faceva venire in casa, ma la mamma vi si oppose, consentendole di imparare
musica, pittura e ricamo.
Tuttavia lei, frequentando di nascosto le lezioni date
al fratello e sottraendo ore al sonno, completò la propria istruzione imparando
anche il latino.
Nel 1856 dava vita al “Giardinetto di Maria” e
successivamente alle “Amicizie spirituali”, due forme di aggregazione
femminile laicale che consentivano un reciproco aiuto spirituale tra le
giovani; iniziative che precorrevano profeticamente i metodi moderni
dell’Azione Cattolica: le ascritte, infatti, dovevano impegnarsi a vivere
integralmente la vita cristiana. L’anno seguente però Elena fu colpita da una
grave malattia che la costrinse ad una lunga immobilità.
Riavutasi,chiese di essere ammessa tra le Dame di
Carità, che visitavano i poveri e i malati a domicilio; e quando a Lucca
imperversò il colera, col consenso dei propri familiari si recava a trovare i
malati, curandoli e confortandoli con le parole della fede.
Nel 1870, tornata da un pellegrinaggio compiuto a
Roma con suo padre, si sentì spinta a fondare un gruppo di Adoratrici del
SS. Sacramento, ma ne fu dissuasa dal suo direttore spirituale, il
gesuita padre Venanzi; successivamente, dopo aver letto la biografia di
sant’Angela Merici, volendo fare qualcosa per l’educazione della gioventù,
ottenne dai suoi di fare un po’ di scuola ad alcune ragazze povere in casa di
una Dama di Carità.
Poi, con l’aiuto del parroco della cattedrale, nel dicembre 1872 aprì una
scuola privata per le figlie della borghesia e della nobiltà lucchese; l’opera,
dopo alcune difficoltà, si consolidò e con il gruppo delle compagne che si
erano unite a lei per svolgere questo tipo di apostolato, fondò l’Istituto di
Santa Zita, formato da donne che inizialmente non facevano vita comunitaria ma
si dedicavano all’istruzione e all’educazione delle fanciulle.
Per una decina d’anni la beata dovette affrontare l’incomprensione dei
lucchesi, del clero e dello stesso arcivescovo Arrigoni, nonché della sua
famiglia. Nel 1882, lasciata la propria casa, in un palazzo acquistato coi
fondi acquisiti in seguito alla divisione del patrimonio familiare, iniziò
la vita di comunità con quelle che furono chiamate Oblate dello Spirito Santo. E
in quella sede, finché visse, Elena educò alla vita cristiana parecchie
centinaia di giovani, tra le quali anche santa Gemma Galgani, la quale
chiese di entrare nella nascente comunità, ma vi dovette poi rinunciare a causa
di una forte crisi che ne aveva minato la salute in seguito alla morte della
madre, del fratello Gino, seminarista a cui era legatissima, e del padre, oltre
che per una pesante crisi economica che aveva colpito la famiglia.
Convinta della funzione della stampa come servizio
fondamentale per la Chiesa, la Guerra pubblicò numerosi scritti su
problemi riguardanti la donna (spose, fidanzate, lavoratrici domestiche) e
sulla scuola, per indirizzare insegnanti e alunni verso una cultura cristiana.
Nella maturità, si concentrò soprattutto su temi ascetici e sui cardini
della sua spiritualità: lo Spirito Santo, il Cenacolo, la Pentecoste. La
rattristava il constatare che la maggior parte dei cristiani trascurava la
devozione al Paraclito e per questo nel 1865 scrisse un opuscolo dal titolo “Pia
Unione di preghiere allo Spirito Santo” per ottenere la conversione degli
increduli, e diffuse la pratica delle sette settimane in preparazione alla
Pentecoste; infine, nel 1889 fece stampare la novena intitolata “Nuovo
Cenacolo” per suscitare «un generale ritorno dei fedeli allo Spirito Santo».
Successivamente, tramite mons. Giovanni Volpi, vescovo ausiliare di
Lucca, scrisse a papa Leone XIII esortandolo a indurre i vescovi e,
tramite loro, i parroci a preparare i fedeli alla festa di Pentecoste con una
novena possibilmente predicata. Il pontefice capì l’importanza di questo
appello e con un “Breve” del 5 maggio 1895 esortò tutti i vescovi del mondo a
fare questa novena per il ritorno dei dissidenti alla vera Chiesa.
Suor Elena istituì poi l’associazione del “Cenacolo Permanente” e ne informò
nuovamente il Papa, il quale con l’enciclica Divinum illud Munus del
9 maggio 1897 raccomandava esplicitamente ai fedeli la devozione allo Spirito
Santo.
Cinque mesi dopo, egli ricevette in udienza privata madre Elena. Questa dal
canto suo, avendo constatato che purtroppo il clero pareva poco interessato ad
attuare quanto Leone XIII aveva raccomandato, moltiplicò gli opuscoli per
richiamare i parroci e i fedeli a questa devozione, e finanziò ”missioni al
popolo” in varie parti d’Italia allo stesso scopo.
Anche stavolta il Pontefice appoggiò l’iniziativa, raccomandando con forza ai
parroci di celebrare la novena di Pentecoste «tutti gli anni per il ritorno
all’unità di tutti i credenti».
Per la beata arrivò però anche l’ora delle tenebre.
Tra il 1905 e il 1906 da alcune sue consorelle furono lanciate, contro di
lei, accuse di cattiva amministrazione: le si imputava di dilapidare il
patrimonio dell’Istituto con le sue pubblicazioni.
Le autorità ecclesiastiche la indussero a dimettersi da superiora e le
proibirono di dare alle stampa altri scritti. La beata si dimise,
obbedendo umilmente e offrì la propria vita per il bene della Chiesa. Nel
suo diario scrisse: «È bello operare il bene, ma rimanere fermi per volere altrui,
lasciarsi legare le mani senza ribellarsi, congiungendole in un supremo atto di
adorazione e di perfetta adesione al volere di Dio, è opera ancor più sublime,
è un trasformare la più umiliante situazione nell’azione più perfetta che possa
fare la creatura».
Gli ultimi tre anni madre Elena li trascorse nell’alternarsi di malattie e di
dolori che ne provocarono la morte l’11 aprile 1914. Era il Sabato santo e la
fondatrice, dopo che si era fatta vestire, scese dal letto, baciò la terra e
ripeté ad alta voce: «Credo!».
Il consolidarsi della fama di santità portò nel 1930 all’apertura del processo
informativo per la sua beatificazione; nel 1953 veniva pubblicato il decreto
sulla eroicità delle virtù e il 26 aprile 1959 Giovanni XXIII elevava Elena
Guerra all’onore degli altari: era questa la prima beatificazione del suo
pontificato. Le spoglie della beata riposano a Lucca nella cappella delle
Oblate dello Spirito Santo, dove era stata traslata nel 1928.
SOURCE : https://www.famigliacristiana.it/articolo/beata-elena-guerra.aspx
APOSTOLLA DELLO SPIRITO SANTO
02 novembre 2016
Tra le mistiche cristiane dimenticate, non si può non
ricordare la beata Elena Guerra, la cui vicenda è particolarmente sorprendente.
Infatti, se pure spesso le mistiche sono state incomprese e ostacolate (se non
addirittura, come Margherita Porete, condannate al rogo), Elena Guerra invece
ha ottenuto grande riconoscimento da papa Leone xiii, a cui si era rivolta con
numerose lettere. Una figura dunque valorizzata da un punto di vista teologico,
ma la cui spiritualità non è penetrata nel tessuto della Chiesa, tanto è vero
che pochi la conoscono e i suoi numerosi opuscoli e trattati spirituali hanno
avuto scarsa diffusione.
Nata a Lucca nel 1835 in una nobile famiglia e fin
dalla giovinezza condizionata da una salute cagionevole, scoprì presto la gioia
per le cose spirituali. Incompresa per la sua esperienza mistica, rimase fedele
a quella missione speciale che le era stata assegnata e che costituì il filo
aureo della sua esistenza: riportare lo Spirito santo al centro della vita
cristiana. «L’adorazione dello Spirito Santo — scrive — è sempre stata molto ardente
nel mio cuore, anche se nessuno me l’aveva raccomandato, malgrado non
conoscessi alcuna lettura che me l’avrebbe potuto insegnare». Inizialmente
pensò a un’associazione, le «amiche spirituali», finalizzata a condividere
un’autentica vita cristiana attraverso l’amicizia. Nel 1872 fondò un istituto
laico dedicato a santa Zita, patrona di Lucca, per l’educazione gratuita delle
ragazze, che in seguito si trasformò nella congregazione religiosa delle
Oblatedello Spirito Santo. Ebbe fra le allieve Gemma Galgani. In pieno
Ottocento, mentre prevaleva la spiritualità della croce e della penitenza, il
rivelarsi a Elena dello Spirito santo come divino amore, assume senza dubbio
una valenza profetica: «In Dio l’amore è sempre perfetto e perciò è
sussistente, eterno... e questo amore è lo Spirito Santo, operatore di tutti i
prodigi di carità». L’esperienza mistica della beata trova connotazione su
questa linea bene demarcata in cui lo Spirito santo le si rivela come amore in
atto, amore che amando insegna ad amare: «La bell’opera di infiammare i cuori
di amor di Dio è proprio del medesimo Amore. Venne l’Amore e l’uomo amò». Gesù
accese l’amore nei cuori degli apostoli quando «mandò a essi lo Spirito santo,
cioè l’Amore sostanziale e personale di Dio stesso». Non si fa leva sulla
volontà, bensì sul cedimento che permette allo Spirito santo di operare e
trasformare: «Al mondo mancano la verità e l’amore, perché ha [...] allontanato
da sé lo Spirito di Dio. [...] Tutti ammettono che il mondo si sta dirigendo
verso la rovina totale [...], ma che cosa facciamo per accelerare il necessario
ritorno dello Spirito di Dio nel cuore degli uomini?». Nel 1870 la presa di
Roma sancisce definitivamente la perdita del potere temporale della Chiesa. Il
richiamo di Elena verso lo Spirito santo si intensifica, vedendo in tale evento
un ritorno all’inizio della predicazione degli apostoli. Ma nonostante la
propria determinazione e l’instancabile tentativo di coinvolgere altre persone,
non si sentiva compresa. Nel 1895 scrisse a Leone xiii la sua prima lettera:
«Santo Padre, solo voi potete far sì che i cristiani ritornino allo Spirito
Santo, affinché lo Spirito santo ritorni da noi [...] Vorrei chiedervi, per
l’amore di Dio, di non indugiare a raccomandare questa preghiera comune». C’è un’urgenza
che preme. Le sorti del mondo sono ormai lette solo in questa chiave salvifica:
«Tutti i benefici della redenzione sono di infinita eccellenza, ma quello che
di tutto è compimento e corona è l’infusione dello Spirito di Dio nelle
creature». Poco dopo il papa risponde con il breve Provida matris
charitate con il quale introduce un periodo festivo di preghiera allo
Spirito santo fra l’Ascensione e Pentecoste. Elena incoraggiata, tra il 1895 e
il 1903, scrive ben tredici lettere al papa. Nel 1897, a seguito della quinta
lettera, Leone xiii risponde con l’enciclica Divinum illud munus,
rilevante trattato sullo Spirito santo, in cui viene viene messa in luce
l’azione con cui opera negli apostoli e nell’umanità e come effonde i suoi
doni. L’ultimo atto ufficiale del papa alle costanti sollecitazioni di Elena
sarà, nel 1902, la lettera Ad fovendum in Christiano populo diretta
ai vescovi di tutto il mondo con cui li incoraggia a rinnovare la fede
affidandosi allo Spirito santo.
La sinergia creatasi fra Elena e Leone xiii di fatto
porta luce sul passaggio epocale che stava investendo la Chiesa e l’umanità, ma
certamente i tempi non erano maturi per una pronta risposta. La preghiera di
invocazione allo Spirito santo, si diffuse invece, a partire dalla fine dell’Ottocento,
in comunità protestanti nordamericane, lontano dalla gerarchia ecclesiale,
attraverso il cosiddetto movimento pentecostale chiamato poi, dal 1963,
Rinnovamento carismatico e solo dal 1967 riconosciuto dalla Chiesa cattolica e
da quella ortodossa. Come scrive Elena al papa: «Da tanti anni desidero
ardentemente che i fedeli si riuniscano unanimi per ritornare allo Spirito
Santo e per realizzare con la preghiera incessante un rinnovamento benefico
della faccia della Terra». Alla fine della sua vita conobbe un periodo di
grande amarezza e solitudine: «La povera serva dello Spirito Santo ha portato
avanti il suo lavoro anche in mezzo a tanti tradimenti [...] lasciarsi legare
le mani senza ribellarsi e, a mani conserte, dedicarsi alla forma più alta dell’adorazione
e dell’accettazione della Volontà di Dio [...] questa è la trasformazione
dell’umile inattività nell’azione perfetta». Nel 1959, a distanza di pochi
decenni dalla morte, avvenuta l’11 aprile 1914, fu beatificata da papa Giovanni
xxiii come «Apostola dello Spirito Santo».
L’ispirazione profetica di Elena, accolta e divulgata
attraverso l’autorità del papa, sicuramente prepara un avvento: l’era dello
Spirito santo. Mette in luce l’opera che la terza persona trinitaria muove
nella storia e che, attraverso l’umanità del Figlio, si riversa sul genere
umano con potenza fino alla sua massima espansione. Di questo tratta lo stesso
Leone xiii nell’enciclica Divinum illud munus: «Lo Spirito Santo è di
tutto la causa finale, perché come nel suo fine la volontà e ogni cosa trovano
quiete, così egli che è la bontà e l’amore del Padre e del Figlio, dà impulso
forte e soave e quasi l’ultima mano all’altissimo lavoro dell’eterna nostra
predestinazione». Se l’era del Padre è il tempo della Legge e l’era del Figlio
è il tempo dell’Amore, l’era dello Spirito santo è il tempo dell’espansione
dell’amore in cui tutti saranno chiamati, attraverso misericordia e perdono, a
una visione di Dio consolatrice e materna. Quello di Gesù è un battesimo in
«Spirito Santo e fuoco», i discepoli sono inviati a battezzare «in nome del
Padre, del Figlio e dello Spirito Santo». Lo Spirito di Dio discende nel Figlio
per effondersi nell’umanità. Il Consolatore libera dallo spirito del mondo
attraendo a sé, provvedendo a ogni bisogno con cura e tenerezza. Al centro
della spiritualità di Elena Guerra è posta la rinascita nello Spirito santo che
si origina con il battesimo: «Appena uscita dal grembo di mia madre, Tu,
Signore, mi hai abbracciata e lavata con l’acqua del battesimo rendendomi tua
figlia. [...] Rinati attraverso l’acqua, dobbiamo rinascere [...] nello Spirito
Santo. Solo Tu, Signore, mi puoi far comprendere e mettere in pratica questa
beata rinascita. [...] Affinché la mia vita sia una continua comunione,
un’ininterrotta rinascita e una crescita nello Spirito Santo». Rinascere
nello Spirito, rinvia alla «rinascita dall’alto» a cui accenna il testo
giovanneo (cfr. Giovanni 3, 3-8), fa pensare allo Spirito santo come
a un abbraccio luminoso che si effonde per accogliere e rigenerare l’intera
umanità.
Elena si fa portavoce di un tempo nuovo che preme
sulle soglie del mondo: «Inaugurare concretamente nella Chiesa la vera casa
dell’adorazione, un cenacolo universale mondiale. In questo modo i fedeli
saranno uniti con la Madre di Dio che con gli apostoli pregò ardentemente nel
cenacolo di Gerusalemme e potranno supplicare e chiedere allo Spirito Santo,
attraverso un incessante vieni, l’anelato rinnovamento della faccia della
Terra».
Il fulcro profetico è dunque la visione di questo
«cenacolo universale» che rinvia a una nuova Pentecoste. Come Maria e gli
apostoli dopo l’effusione dello Spirito santo, escono dal cenacolo per andare
verso le genti, così la Chiesa è chiamata ad aprirsi universalmente al mondo
per effondere il fuoco dell’amore. Dalla realtà comunitaria che crea
appartenenza, si apre la prospettiva di una comunione universale. Il termine
Chiesa allude alla comunità (ebraico: qahal; greco: ekklesìa), ma
l’aggettivo cattolica apporta la giusta visione. Gli apostoli possono
disperdersi fra le genti perché uniti nello Spirito. Lo Spirito di Dio
attraverso l’umanità del Figlio investe il genere umano, fa crollare i muri
chiusi delle appartenenze. C’è comunione solo dove uno è lo spirito: «Siamo
stati battezzati in un solo Spirito per formare un solo corpo» (1 Corinzi 12,
13).
L’ispirazione del cenacolo universale guarda
alla Chiesa come realtà di comunione fondata su un solo spirito e che, proprio
per questo, come non si stanca di ripetere papa Francesco, può trasformarsi in
Chiesa in uscita, andare verso le periferie. Non sono le istituzioni e le
organizzazioni a garantire l’unità, ma la forza dello Spirito Santo. A distanza
di oltre un secolo dalle parole di Elena non si può più aspettare. I tempi lo
richiedono. La globalizzazione, i conflitti, le contraddizioni, sono tali da
rendere evidente che non rimane altra via se non quella dello Spirito: le
parole, i buoni ragionamenti, non servono più. Serve il silenzio che faccia
tacere ogni voce e permetta di ascoltare la voce dello Spirito santo. Elena
ancora ci illumina: «Ricordati (dice lo Spirito Santo all’anima) che Io amo
intrattenermi tra amici e nel mio vivo tempio bramo silenzio».
di Antonella Lumin
SOURCE : https://web.archive.org/web/20180413124551/http://www.osservatoreromano.va/it/news/apostola-dello-spirito-santo
RICOGNIZIONE CANONICA E PALEOPATOLOGIA DELLA BEATA
ELENA GUERRA (1835-1914)
di Fornaciari Gino
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Laura Giusti, Agata Lunardini, Angelica Vitiello,
Antonio Fornaciari, Marcello Gambini e Gino Fornaciari
Divisione di Paleopatologia
Dipartimento di Oncologia, dei Trapianti e delle Nuove Tecnologie in Medicina
Università di Pisa
Diagnosi di sesso
L’analisi antropologica conferma l’appartenenza dell’individuo al sesso
femminile in base alle caratteristiche morfologiche del cranio (glabella poco
marcata, processo stiloideo piccolo, processo zigomatico del temporale gracile
e basso, osso zigomatico basso e liscio, mento piccolo). Anche la morfologia
del bacino, che si presenta ampio con apertura ovalare, è caratteristica del
sesso femminile. Non è stato tuttavia possibile rilevare gli indici e tutti
quei caratteri morfologici che sono indicativi del sesso, perché il bacino è
mummificato.
Stima dell’età di morte
In base ai documenti storici, la beata è morta a 79 anni. Dallo studio
antropologico si evidenzia una situazione dentaria che indica un’età molto
avanzata: la perdita intra vitam di 10 denti mascellari e di 7
mandibolari; l’usura e la parodontosi molto avanzata dei pochi denti presenti.
A livello delle suture craniche si osserva un marcato grado di chiusura delle
suture nella maggior parte dei tratti, ma non una completa obliterazione, come
ci si attenderebbe in una persona di età così avanzata. Bisogna tuttavia tenere
presente che la stima dell’età, sulla base dello stato di riassorbimento delle
suture, non è affidabile per la grande variabilità individuale.
Studio antropologico
Per i valori cranici assoluti e per gli indici cranici ci si attiene alle stime
di Hug (1940), per i caratteri morfologici a vari autori che vengono citati di
volta in volta.In norma superiore il superiore, il cranio presenta un contorno
ovoide, ha un indice cranio-facciale di criptozighia (i. 90.47), è mediamente
sviluppato in lunghezza (mm 173) e stretto (mm 126) con un indice di
dolicocrania (i. 72.83), la fronte è stretta nel suo diametro minimo (mm 89),
con un indice fronto-parietale di eurimetopia (i. 70.63).
In norma laterale, l’andamento del profilo basale laterale della mandibola è
del tipo IV di Keiter, i forami mentonieri si aprono sotto i secondi premolari,
presenta una normo occlusione (classe I di Angle), lo sviluppo della spina
nasale è della forma 2 di Broca e il dorso nasale è della forma III di Virchow.
La volta cranica è curva, l’occipite è cuneato, l’inion è poco sviluppato (1 di
Broca), il valore di altezza al porion indica cranio basso (mm 105.56), mentre
il valore al basion indica cranio mediamente alto (mm 124), con un indice
auricolo-verticale di ortocrania (i. 61.01) e vertico-longitudinale di
camecrania (i. 71.67), l’indice di Flower indica ortognazia (i. 84.18). E’
presente, a destra, un ossicino all’asterion che è considerato un carattere
discontinuo.
In norma posteriore la forma del contorno cranico è a casa, il valore dell’indice
auricolo-vertico-trasversale è di metocrania (i. 83.77), mentre l’indice
vertico trasversale indica acrocrania (i. 98.41).
La capacità cranica, calcolata con la formula interraziale di Pearson è di cc
1159 al porion e di cc 1233 al basion, valori che indicano entrambi
euencefalia.
In norma inferiore la forma dell’arcata alveolare è paraboloide, l’andamento
della sutura palatina è rettilineo, il palato è meso stafilino (i. 84.28).
In norma anteriore i rilievi sopracciliari sono reniformi, la forma delle ossa
nasali è del tipo 3 di Hovorka, la forma dell’apertura piriforme è del tipo 3
di Strouhal e Jungwirth ed il bordo inferiore della stessa è del tipo 3 di
Hovorka, l’andamento del margine inframalare è del tipo B di Hauser e De
Stefano, il valore dell’indice frontale- tasverso indica fronte mediamente
divergente (i. 85.16). La faccia è mediamente alta nella parte superiore (mm
68.5) e alta, al limite col medio, nella sua lunghezza totale (i. 114.5), è
stretta (mm 114), con valori degli indici facciali di leptenia (i. 60.08) e di
leptoprosopia ( i. 100.43), le orbite sono alte (mm 36.5 d, mm 35 s) e stette
(mm 33 d, mm 33.5 s), con indice di leptorrinia (i. 45.36). L’indice
giugo-mandibolare evidenzia una mandibola mediamente grande rispetto alla larghezza
della faccia (i. 75).
Le ossa del postcraniale sono ben conservate e non presentano segni evidenti di
osteoporosi.
Le scapole hanno il profilo della cavità glenoidea piriforme (Olivier, 1960) la
forma dell’incisura coracoidea è del tipo 2 (Olivier, 1960). Gli omeri sono
rettilinei, robusti (i. 20.22 d, 20 s), euribrachici (i. 85.71 a destra e a
sinistra), la doccia bicipitale è lieve, la tuberosità deltoidea è leggermente
rugosa in entrambi i lati. L’ulna destra ha una robustezza media (i. 14.74)
mentre la sinistra è leggermente al disotto della media (i. 13.95), la sinistra
è platolenica (i. 77.5) (la destra non può essere misurata per il permanere dei
tessuti organici). Il valore dell’indice di robustezza dei radii è inferiore
alla media (i. 16.33 d, 17.08 s). I femori non possono essere misurati perché
conservano ancora muscoli e legamenti e le teste sono ancora tenute ferme negli
acetaboli dai tessuti organici.
Le tibie hanno un indice di robustezza leggermente al disotto della media
(19.93 d, 19.14 s) e sono mesocnemiche (i. 66.66 d, 68.51 s); presentano
l’impronta muscolare del popliteo molto rilevata, irregolare per la presenza di
crestoline ossee (grado 3). Il popliteo flette la gamba sulla coscia.
E' stata infine calcolata la statura nel vivente (Trotter e Gleser), risultata
pari a m 1,51.
Studio paleopatologico
A livello del mascellare, si osservano gli esiti di un grave processo
infiammatorio che riguarda l’alveolo del terzo molare destro e la caduta ante
mortem di 10 denti. A livello della mandibola si osserva al caduta ante
mortem di 7 denti mandibolari con totale chiusura degli alveoli e
conseguente assottigliamento del corpo della mandibola, il primo premolare
sinistro è rappresentato solo dalla radice, molto probabilmente per una carie
destruente. I quattro denti ancora presenti negli alveoli (due mascellari e due
mandibolari) hanno un grado di paradontosi molto avanzato, che scopre ¾ delle
radici.
Si osserva una leggera artrosi mandibolare con appiattimento del condilo
sinistro, di grado 1 (30%). Sono state esaminate le vertebre scheletrizzate: le
cervicali e le tre prime toraciche.
L’epistrofeo presenta il bordo superiore del dente con una leggera osteofitosi
e la faccetta articolare inferiore sinistra completamente eburneizzata e con
una perforazione e un leggero slabbramento dei bordi. A livello della quarta
cervicale si osserva schiacciamento anteriore del corpo,
deformazione del bordo superiore e inferiore, quest’ultimo anche con una
leggera osteofitosi e la faccetta articolare superiore sinistra deformata e
eburneizzata; la quinta vertebra cervicale presenta lo schiacciamento anteriore
del corpo con notevole slabbramento e osteofitosi dei bordi; sulla sesta
cervicale si osserva uno schiacciamento anteriore del corpo, con slabbramento dei
bordi, più accentuato superiormente; sul bordo superiore a destra e
sinistra della settima cervicale sono presenti due becchi osteofitici; le
faccette costali della prima toracica sono eburneizzate; la seconda toracica ha
il bordo inferiore del corpo leggermente osteofitico.
Studio radiologico
Per eseguire le radiografie è stato utilizzato un apparecchio radiologico
standard in dotazione alla Casa di Cura S. Zita. Sono state effettuate 18
radiografie di cui: 13 in antero-posteriore e 5 in latero-laterale.
Il cranio si presenta simmetrico con normale irrorazione
meningea, seni frontali piccoli e sella turcica ampia.
Dal punto di vista patologico si segnala un lieve quadro di iperostosi porotica
frontale interna ed in particolare una marcata malattia parodonatale
con caduta intra vitam di quasi tutti gli elementi dentari ad
eccezione di un premolare e di un primo molare a destra e di un
primo molare a sinistra.
A carico del molare ancora in situ si rileva uno slargamento del processo
del relativo alveolo laterale con sclerosi ossea delle parete alveolari
per radicolite ancora in atto.
La mandibola presenta la perdita intra vitam dei denti della
dentatura posteriore, mentre le sedi degli incisivi mostrano i
segni di una caduta post mortem. I primi premolari presentano gravi carie
a carico del colletto; il II premolare destro mostra distruzione della
corona, si nota inoltre una marcata malattia parodontale.
La colonna cervicale non presenta alterazioni di rilievo.
La colonna vertebrale toracica alta presenta una curva scoliotica ad ampio
raggio e, in proiezione latero-laterale, si nota la riduzione degli spazi
intervertebrali da evidenti discopatie ed una spondilo-artrosi osteofitica
anteriore con formazione di piccoli becchi.
La colonna vertebrale toracica bassa e lombo-sacrale presentano un
quadro di spondilo-artrosi marginale con slabbramento e formazione di qualche
becco osteofitico in corrispondenza di T11, T12, ed L1, che presentano
anche spazi intervertebrali ridotti per evidente discopatia.
Il bacino è tipicamente femminile con un ampio arco sottopubico; la
sinfisi pubica presenta un’articolazione completamente
appiattita in armonia con l’età del soggetto.
In buone condizioni si presentano le articolazioni coxo-femorali con modesto
quadro artrosico. Le articolazioni sacro-iliache mostrano fusioni
bilaterali.
Gli omeri non hanno alterazioni importanti, se non un discreto
quadro di riassorbimento dell’osso spugnoso in sede metafisaria prossimale
sinistra ed un discreto assottigliamento della corticale.
L’articolazione tibio-astragalica e le ossa dei piedi appaiono
normali.
Studio istologico
Sono stati prelevati alcuni campioni di tessuto cutaneo, muscolare e adiposo;
sono inoltre stati fatti prelievi in corrispondenza dei vasi del collo,
dell’esofago, della pleura, dell’intestino.
I campioni di tessuto prelevati sono stati sottoposti ad un trattamento di
reidratazione, poiché i tessuti mummificati sono secchi, bruni e ridotti di
circa il 10% del loro volume iniziale. E’ quindi necessario reidratarli
affinché riacquistino il volume e la consistenza adatte a sostenere un
allestimento istologico.
Per la reidratazione è stata utilizzata la soluzione di Sandison (reidratante e
fissante) specifica per i tessuti mummificati. Essa è composta da: 30 cm3 di
alcool etilico al 95%, 50 cm3 di formalina acquosa all’1 %, 20 cm3 di Carbonato
di sodio al 5% in soluzione acquosa.
E’ stato adoperato un rapporto volume della lesione/volume di soluzione
reidratante di 1/10, per un tempo di immersione di 7 giorni. Avvenuta la
reidratazione, il tessuto è stato immerso in successive vaschette contenenti
alcool etilico in concentrazioni scalari crescenti al fine di scambiare la
quantità di acqua presente nel tessuto con l’alcool. Questo procedimento è
indispensabile per preparare il tessuto alla impregnazione in paraffina
(sostanza idrorepellente) che costituisce il fondamentale supporto per il
taglio dello stesso al microtomo. Completato lo scambio acqua/alcool il
preparato viene immerso in xilolo, che si sostituisce all’alcool e penetra
nella matrice cellulare. A questo punto sono state effettuate due immersioni in
paraffina fluida (a 46° C) e il preparato è stato messo a raffreddare in
apposite vaschette. La paraffina una volta solidificata dà origine ad un
blocchetto cubico contenente il tessuto pronto per essere tagliato al
microtomo.
Sono state effettuate sezioni di tessuto spesse 5 micron e poste su di un
vetrino. Le sezioni sono state colorate con la colorazione standard per i
preparati istologici moderni, cioè la colorazione con ematossilina-eosina.
L’ematossilina colora i nuclei cellulari in blu, mentre l’eosina colora
il citoplasma in rosa.
I preparati istologici sono stati osservati al microscopio ottico.
Il tessuto cutaneo presenta una completa dissociazione dell’epidermide, mentre
appaiono ben conservati il tessuto adiposo sottocutaneo ed alcuni fasci
fibrosi; sono inoltre presenti un gran numero di ectoparassiti e di spore.
Il tessuto muscolare appare mal conservato, sono riconoscibili solo alcuni
tralci di fibre muscolari striate, mentre è in buone condizioni di
conservazione il tessuto adiposo limitrofo.
I prelievi di tessuto effettuati in corrispondenza dei vasi del collo hanno
permesso di osservare la parete di una struttura cava circondata da tessuto
adiposo, probabilmente un grosso vaso del collo.
Ottima, invece la conservazione dell’esofago; infatti è possibile riconoscere
una struttura cava di forma probabilmente circolare costituita all’esterno da
una serie di fasci muscolari e rivestita all’interno da uno strato di tessuto
disgregato.
I fasci muscolari esterni probabilmente erano le tonache muscolari
dell’esofago, mentre il tessuto disgregato del rivestimento interno
verosimilmente era la mucosa esofagea.
Anche in queste sezioni è possibile rilevare la presenza di numerosi
ectoparassiti e di spore.La parete intestinale presenta un buono stato di
conservazione, infatti è possibile osservare uno strato esterno costituito da
tessuto adiposo, uno strato intermedio costituito da tessuto fibroso, e uno
strato interno di tessuto disgregato.
Questi tre strati di tessuto rappresentano rispettivamente: il tessuto adiposo
periviscerale, le tonache muscolari intestinali e la mucosa intestinale.
E’ stato anche asportato il tampone rettale e sottoposto alle stesse procedure
di laboratorio dei campioni di tessuto.
L’osservazione al microscopio ottico ha dimostrato che si tratta di un tampone
di fibre vegetali(probabilmente cotone) impregnato di materiale amorfo
(probabilmente feci).
Studio chimico-fisico
Durante la ricognizione è stata prelevata una compressa medicinale per
identificazione del principio attivo.
Essa era conservata in un contenitore di vetro posto all’interno di una scatola
di latta, che conteneva alcuni effetti personali della Beata Elena Guerra.
La compressa, consegnata al Prof. Giusiani, (Professore Associato di
Tossicologia del Dipartimento di Medicina Legale dell’Università degli Studi di
Pisa), è stata estratta con alcool metilico a caldo.
L’estratto, filtrato e seccato su sodio solfato anidro, è stato diviso in
due parti.
La prima parte è stata addizionata di tampone fosfato ed esaminata
mediante tecnica immuno-chimica FPIA con strumento AD della Abbott.
L’esame è stato effettuato per i seguenti metaboliti:
· barbiturici
· benzodiazepine
· triciclici
· anfetaminici
· cocaina
· oppiacei.
Il risultato è stato negativo.
La seconda parte di estratto, portato a secco e ripreso con 100 μl di
metanolo, è stata esaminata mediante GASS- MASSA con
apparecchiatura a trappola ionica
Polaris-Q della Termofinnigam.
Tutti i picchi sono stati esaminati mediante confronto con Libreria NIST
contenente 109.000 spettri con risultato negativo.
Molto probabilmente il tempo e le non ottimali condizioni di conservazione
della compressa medicinale hanno fatto sì che il principio attivo si
deteriorasse, rendendone quindi impossibile l’identificazione.
Sintesi antropologica e paleopatologica
La dolicocrania, la faccia alta e stretta, le orbite grandi, il naso stretto
evidenziano un’armonia cranio-facciale. La Beata sembra avere le
caratteristiche craniche del tipo apuano, di cui la popolazione garfagnina e
lucchese rappresenta una variante, caratterizzata appunto da dolicocrania, da
leptoprosopia e da leptorinnia. La statura di cm 151, invece, è inferiore a
quella che ci si potrebbe attendere da una tipologia apuana, che è
caratterizzata da stature più alte.
L’individuazione degli esiti di una grave infiammazione a livello del
mascellare trova un preciso riscontro nella testimonianza scritta dalla stessa
Beata che, nel suo diario, parlando di un terribile mal di denti che le
impedisce di uscire e di dormire la notte, scrive: “ la mia flussione è
proprio ostinata e continua a darmi fastidio assai….per farmi passare questa
flussione m’è stato messo un vescicante sul collo.” Il rachide cervicale e le
prime due toraciche presentano i segni di un’artrosi evidente, ma non
particolarmente grave, soprattutto tenendo presente che si tratta del rachide
di una donna di età piuttosto avanzata.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20190204065900/http://www.paleopatologia.it/articoli/aticolo.php?recordID=59
Den
salige Helena Guerra (1835-1914)
Minnedag: 11.
april
Den salige Helena
Guerra (it: Elena) ble født den 23. juni 1835 i Lucca i regionen Toscana i
Midt-Italia. Hennes adelige foreldre var velstående, men stadig
rammet av ulykker. Av de seks barna døde tre i ung alder. Helena ble sammen med
sine søsken oppdratt svært kristelig. Hennes liv var karakterisert av en ivrig
hengivenhet for den Hellige Ånd og til troens utbredelse.
Først arbeidet hun i Vincent de Paul-selskapet og
besøkte fattige og syke. Ved siden av studerte hun latin, og også kirkefedrenes
lære interesserte henne dypt. Som 19-åring pleide hun de syke i en
koleraepidemi, og som 22-åring fikk hun en sykdom som tvang henne til å holde
sengen i åtte år. Hun ble det første medlemmet av «Foreningen Marias døtre av
St. Agnes», som var grunnlagt i Lucca i 1866. Dette fellesskapet skiftet senere
navn til «Tilbedersker av Det hellige sakrament».
Helena omga seg med unge kvinner som «åndelige
venninner», og her kunne hennes apostolat av nestekjærlighet utfolde seg. Hun
stilte fellesskapet av sine åndelige venninner under Guds Mors spesielle
beskyttelse. Dette ble grunnlaget for kongregasjonen «St. Zitas Søstre»,
oppkalt etter den hellige Zita, skytshelgen
for tjenestejenter, som er høyt æret i Lucca og byens skytshelgen.
Kongregasjonen blir også kalt «Den Hellige Ånds oblater» (Suore Oblate
dello Spirito Santo – OSS). Den er viktig i misjonsområder og har nå hus i
Italia, Brasil, Canada, Filippinene, Libanon og Iran. Den hellige Gemma Galgani var
elev på hennes skoler.
Kongregasjonens første hus ble grunnlagt den 9.
desember 1872 i Lucca. Den viet seg undervisning av unge jenter samt å fremme
tilbedelsen av den Hellige Ånd. I august 1873 stilte Helena kongregasjonen
under spesiell beskyttelse av «Guds Mor av Nattverdssalen», den hellige Josef og Zita.
I 1882 fikk Helena tillatelse til å bære ordensdrakt. Forskjellige
vanskeligheter førte imidlertid til at hun den 20. september 1906 ble fratatt
ledelsen av kongregasjonen. Deretter levde hun i ydmykhet og beskjedenhet som
enkel søster.
Helena døde den 11. april 1914 i Lucca. Hun ble
saligkåret den 26. april 1959 av den salige pave Johannes XXIII (1958-63);
rundt 5.000 av kongregasjonens søstre fra hele verden var til stede. Hennes
minnedag er dødsdagen 11. april, men 23. desember nevnes også.
Kilder:
Attwater/Cumming, Benedictines, Schauber/Schindler, Index99, Patron Saints
SQPN, Infocatho, Bautz, Heiligenlexikon, santiebeati.it, Abbaye
Saint-Benoît - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 2000-09-01 00:16 - Sist oppdatert: 2006-07-08 09:23
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/hguerra
Voir aussi : http://www.radicchio.it/beataelenaguerra/
http://www.hotelvillavolpi.com/default.asp?id=152
http://www.hotelvillavolpi.com/default.asp?ID=152&LG=UK
http://www.gesubuonpastore.com/storia.htm#pent
https://blessedelenaacademy.ph/2019/10/05/blessed-elena-guerra-the-foundress/