Bienheureux Jacques Alberione
Fondateur de la 'Famille
Paulinienne' (+ 1971)
Giacomo Alberione est né le 4 avril 1884 à San Lorenzo
di Fossano (Cuneo), il a été ordonné prêtre le 29 juin 1907.
Béatifié le 27 avril 2003 à Rome par Jean Paul II (vidéo).
"Il comprend que le Seigneur est en train de le guider vers une nouvelle
mission: prêcher l'Évangile à tous les peuples, selon l'Esprit de l'Apôtre
Paul, utilisant les moyens modernes de la communication. Ces orientations sont
consignées dans deux de ses livres: Appunti di teologia pastorale (1912) e La
donna associata allo zelo sacerdotale (1911-1915)."
"Le voici, humble, silencieux, infatigable, toujours vigilant, toujours
recueilli en ses pensées qui courent de la prière à l'action (selon la formule
traditionnelle 'ora et labora'), toujours attentif à scruter les signes des
temps, c'est-à-dire, les formes les plus adaptées pour arriver aux âmes. Notre
Père Alberione a donné à l'Église de nouveaux moyens d'amplifier et de
revigorer son apostolat, de nouvelles capacités et une nouvelle conscience de
la valeur et de la possibilité de sa mission dans le monde moderne avec les
moyens modernes. Permettez, cher Père Alberione, que le Pape se félicite et
vous félicite des peines que vous avez prises infatigablement, fidèlement, au
long de nombreuses années et des fruits qu'elles ont portés pour la gloire de
Dieu et pour le bien de l'Église...". (Paul VI)
"Le secret du dynamisme apostolique du père Alberione a été,
indéniablement, sa vie intérieure qui lui a permis d'être un instrument docile
entre les mains de Dieu, réalisant en sa personne le mot de l'apôtre Paul: 'Ma
vie c'est le Christ'."
À Rome, en 1971, le bienheureux Jacques Alberione, prêtre. Soucieux avant tout
d'évangélisation, il mit tout son zèle et son activité à orienter vers le bien
de la société les moyens de communication sociale et à en faire comme des aides
pour une annonce plus efficace de la vérité du Christ, et dans ce but il fonda
la Société religieuse de Saint Paul Apôtre.
Martyrologe romain
«La presse, le cinéma, la radio, la télévision
constituent aujourd'hui les instruments d'apostolat catholique les plus
rapides, les plus efficaces, à employer avec la plus grande urgence. Il se peut
que l'avenir nous en réserve de meilleurs. Actuellement, il semble que l'apôtre
ne puisse désirer mieux pour donner Dieu aux hommes, pour donner les âmes à
Dieu»
Don
Alberione, avril 1960
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10594/Bienheureux-Jacques-Alberione.html
Jacques Alberione (1884-1971)
Le Père Jacques Alberione, Fondateur de la Famille
Paulinienne, aura été l'un des plus créatifs apôtres du XXè siècle. Il est né à
San Lorenzo di Fossano (Cuneo), le 4 avril 1884 et reçut le baptême le
lendemain même. La famille, composée par Michel Alberione, Thérèse Allocco et
six enfants, était de condition paysanne, profondément chrétienne et
laborieuse.
Le petit Jacques, quatrième enfant de la famille,
ressent assez tôt l'appel de Dieu: en première année élémentaire, ayant été
interrogé par la maîtresse sur ce qu'il ferait quand il serait grand, il
répond: “Je me ferai prêtre”. Les années de l'enfance s'orientèrent dans cette
perspective.
La famille s'est transférée ensuite à la localité de
Cherasco, paroisse San Martino, diocèse de Alba. Le curé, don Montersino, aide
le jeune adolescent à prendre conscience et à répondre à l'appel de Dieu. A 16
ans, Jacques est admis au Séminaire de Alba et y fera vite la rencontre avec
celui qui sera son père, son guide, son ami et son conseiller pendant 46 ans:
le chanoine Francesco Chiesa.
Vers la fin de l'Année Sainte 1900, déjà interpellé
par l'Encyclique de Léon XIII “Tametsi futura”, Jacques fait l'expérience la
plus décisive de son existence. C'était la nuit du 31 décembre 1900 qui
séparait les deux siècles; il reste en prière pendant quatre heures devant le
Très Saint Sacrement et à la lumière de Dieu projète son avenir. Une “lumière
particulière” lui vient de l'Hostie et à partir de ce moment-là il se sent
“profondément obligé de faire quelque chose pour le Seigneur et pour les hommes
du nouveau siècle”: “obligé à servir l'Eglise” avec les moyens nouveaux offerts
par l'intelligence humaine.
L'itinéraire du jeune Alberione se poursuit
intensément pendant les années d'étude de la philosophie et de la théologie. Le
29 juin 1907 il est ordonné prêtre. Il connaîtra ensuite une brève mais
décisive expérience pastorale à Narzole (Cuneo) en tant que Vice-curé. C'est là
qu'il rencontre un jeune appelé Giuseppe Giaccardo, qui deviendra pour lui ce
que Timothée signifia pour l'Apôtre Paul. Et c'est toujours à Narzole que le
Père Alberione a mûri la compréhension de ce que peut faire la femme associée
dans l'apostolat.
Au Séminaire de Alba, il assume aussi les fonctions de
directeur spirituel des séminaristes, les grands et les petits, et enseigne
différentes matières. Il se prête pour la prédication, la catéchèse et les
conférences dans les paroisses du diocèse. Il consacre aussi une bonne partie
de son temps à l'étude sur la situation de la société civile et ecclésiale de
son temps et sur les nouvelles nécessités qui pointaient à l'horizon.
Il comprend que le Seigneur est en train de le guider
vers une nouvelle mission: prêcher l'Evangile à tous les peuples, selon
l'Esprit de l'Apôtre Paul, utilisant les moyens modernes de la communication.
Ces orientations sont consignées dans deux de ses livres: Appunti di teologia
pastorale (1912) e La donna associata allo zelo sacerdotale (1911-1915).
Une telle mission, pour avoir charisme et continuité,
doit être assumée par des personnes consacrées, puisque “les oeuvres de Dieu se
font avec les hommes de Dieu”. C'est ainsi que, le 20 août 1914, au moment où,
à Rome, mourait le Pape Pie X, à Alba le Père Alberione donnait le coup d'envoi
à la “Famille Paulinienne” avec la fondation de la Société Saint Paul. Les
débuts sont très pauvres, selon la pédagogie divine: “partir toujours de la
crèche”.
Pour son œuvre, le Père Alberione s'inspire du modèle
de la famille humaine. Une famille composée de frères et de sœurs. La première
femme qui suit le Père Alberione est une jeune fille d'une vingtaine d'années,
née à Castagnito (Cuneo): Teresa Merlo. Avec son appui, le Père Alberione fonde
la congrégation des Filles de Saint Paul (1915). Peu à peu, la “Famille” se
développe, les vocations masculines et féminines augmentent, l'apostolat se
définit et prend forme.
En 1918 (décembre) un premier groupe des “filles” est
détaché pour aller à Susa. C'est ainsi que commence une courageuse histoire
composée de foi et d'esprit d'initiative, qui engendre même un style
caractéristique propre: “à la paulinienne”. Ce parcours semble ralentir
lorsque, en 1923, le Père Alberione tombe gravement malade et les avis des
médecins ne laissent aucun espoir. Mais le Fondateur reprend miraculeusement le
chemin: “Saint Paul m'a guéri”, racontera-t-il ultérieurement. C'est à partir
de cette période que l'on trouvera, dans toutes les chapelles pauliniennes, les
phrases que par rêve ou révélation le Maître Divin adressa au Fondateur: “Ne
craignez pas - Je suis avec vous - D'ici je veux éclairer - Vivez dans la
conversion continuelle”.
L'année suivante (1924) naît la deuxième congrégation
féminine: les Surs Disciples du Divin Maître, pour l'apostolat eucharistique,
sacerdotal et liturgique. Pour conduire cette nouvelle congrégation le Père
Alberione choisit une jeune sœur: M. Scolastica Rivata, décédée à plus de 90
ans en odeur de sainteté.
Sur le plan apostolique, le Père Alberione encourage
l'impression d'éditions populaires des Livres sacrés et s'oriente vers les
formes les plus rapides pour faire parvenir le message du Christ aux lointains:
les journaux. Déjà en 1912 était née la revue Vita Pastorale, destinée aux
curés; en 1931 naît la revue Famiglia cristiana, un hebdomadaire ayant comme
but de nourrir la vie chrétienne des familles. Viendront ensuite: La Madre di
Dio (1933), “pour révéler aux âmes la beauté et la grandeur de Marie”; Pastor
bonus (1937), revue mensuelle en langue latine; Via, Verità e Vita (1952),
revue mensuelle pour la connaissance et l'enseignement de la doctrine
chrétienne; La Vita in Cristo e nella Chiesa (1952), avec le but de faire
“connaître les trésors de la liturgie, diffuser tout ce qui sert à la Liturgie,
vivre la liturgie selon l'Eglise. Mais le Père Alberione pensa aussi aux
jeunes: à leur intention il a fait publier Il Giornalino.
Il s'implique directement pour la construction du
grand temple en l'honneur de Saint Paul, à Alba. S'ensuivront deux autres
temples à Jésus Maître (Alba et Rome) et le Sanctuaire à la Reine des Apôtres
(Rome). L'objectif poursuivi est surtout celui de sortir des limites locales ou
nationales. En 1926 naît la première maison filiale à Rome, suivie au cours des
années successives par tant d'autres fondations en Italie et par le monde.
Dans l'entre-temps, l'œuvre spirituelle grandit elle
aussi. Le Fondateur transmet l'esprit de piété à travers les “dévotions”,
chargées d'un profond sens apostolique: A Jésus Maître et Pasteur “Voie, Vérité
et Vie”, à Marie Mère, Educatrice et Reine des Apôtres; à Saint Paul Apôtre. Et
c'est justement en base de cette référence à l'Apôtre que le Père Alberione
offre à l'Eglise les 9 institutions fondées sous l'appellation de “Famille
Paulinienne”. Pour le Fondateur, le premier engagement doit être la pleine
configuration avec le Christ: accueillir le Christ total Voie, Vérité et Vie,
dans toute la personne, intelligence, volonté, cœur, forces physiques. Ces
orientations parurent dans une petite plaquette intitulée Donec formetur
Christus in vobis (1932).
Au mois d'octobre 1938, le Père Alberione fonda la
troisième congrégation féminine: les Sœurs de Jésus Bon Pasteur ou
“Pastourelles”, destinées à l'apostolat pastoral direct et collaboratrices des
Pasteurs.
Pendant la pause forcée de la seconde guerre mondiale
(1940-1945), le Fondateur ne s'arrête pas dans son parcours spirituel. Il
accueille progressivement la lumière de Dieu, dans un climat d'adoration et de
contemplation. Comme en témoignent ses Taccuini (bloc-notes) spirituels, dans
lesquels le Père Alberione consignait ses inspirations ainsi que les moyens à
adopter pour répondre au projet de Dieu. Et c'est dans cette atmosphère
spirituelle que prennent forme les méditations que chaque jour il prêche à ses
fils et à ses filles, les directives pour l'apostolat, la prédication d'un
grand nombre de récollections et de retraites spirituelles (recueillis dans
autant de petits volumes). L'empressement du Fondateur est toujours le même:
faire comprendre à tous que “la première tâche dans la Famille Paulinienne sera
la sainteté de la vie, la deuxième la sainteté de la doctrine”. C'est dans
cette perspective que doit être compris son Projet d'une Encyclopédie sur Jésus
Maître (1959).
En 1954, rappelant le 40éme anniversaire de fondation,
le Père Alberione accepta pour la première fois qu'on écrive sur sa vie dans
une brochure intitulée Mi protendo in avanti et acquiesce à la demande de
fournir quelques notes personnelles sur les origines de la fondation. C'est de
cette manière que vit le jour le petit volume Abundantes divitiae gratiae suae,
considéré comme “l'histoire charismatique de la Famille Paulinienne”. Une
Famille qui continua à se compléter entre 1957 et 1960, avec la fondation de la
quatrième congrégation féminine, l'Institut Regina Apostolorum pour les
Vocations (Sœurs de la Reine des Apôtres), et les Instituts de vie séculaire
consacrée: Saint Gabriel Archange, Marie de l'Annonciation, Jésus Prêtre et
Sainte Famille. En total 10 institutions (y compris les Coopérateurs
Pauliniens) unies entre elles par le même idéal de sainteté et d'apostolat:
l'avènement du Christ “Voie, Vérité et Vie” dans le monde, à travers les
instruments de la communication sociale.
Entre les années 1962 et 1965, le Père Alberione est protagoniste
silencieux mais attentif du Concile Vatican II, participant chaque jour à ses
sessions. Mais, il connaît aussi d'autres épreuves douloureuses: la mort
prématurée de ses deux premiers collaborateurs, Timothée Giaccardo (1948) et
Tecla Merlo (1964); le souci pour les communautés en difficulté et, pour lui
personnellement, une crucifiante scoliose qui le tourmentait jour et nuit.
Il vécut 87 ans. Ayant accompli l'œuvre que Dieu lui
avait confiée, le 26 novembre 1971 laissa la terre pour prendre son poste dans
la Maison du Père. Ses derniers moments ont été réconfortés par la visite et la
bénédiction du Pape Paul VI, un pape qui n'a jamais caché son admiration et sa
vénération envers le Père Alberione. En effet, le témoignage que ce Pontife
livra lors de l'audience qu'il accorda à la Famille Paulinienne le 28 juin 1969
est émouvant (le Fondateur avait 85 ans):
“Le voici, humble, silencieux, infatigable, toujours
vigilant, toujours recueilli en ses pensées qui courent de la prière à l'action
(selon la formule traditionnelle 'ora et labora'), toujours attentif à scruter
les signes des temps, c'est-à-dire, les formes les plus géniales pour arriver
aux âmes. Notre Père Alberione a donné à l'Eglise de nouveaux moyens
d'amplifier et de revigorer son apostolat, de nouvelles capacités et une
nouvelle conscience de la valeur et de la possibilité de sa mission dans le
monde moderne avec les moyens modernes. Permettez, cher Père Alberione, que le
Pape se félicite et vous félicite des peines que vous avez prises infatigablement,
fidèlement, au long de nombreuses années et des fruits qu'elles ont portés pour
la gloire de Dieu et pour le bien de l'Eglise...”.
Le 25 juin 1996, le Pape Jean Paul II signa le décret
reconnaissant les vertus héroïques du futur bienheureux.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_alberione_fr.html
Bienheureux Jacques (Giacomo) Alberione
Prêtre et fondateur de la Famille paulinienne
Giacomo Alberione naît à San Lorenzo di Fossano
(Cuneo, Piémont) le 4 avril 1884, cinquième enfant de Michel et Teresa Allocco.
En octobre 1900 il entre au séminaire diocésain d’Alba
et le 29 juin 1907 il est ordonné prêtre.
Le 20 août 1914 il initie, à Alba, la Société
Saint-Paul pour l’évangélisation avec les instruments de la communication
sociale, suivie des autres fondations qui constituent la Famille
paulinienne : Filles de Saint-Paul, Sœurs Disciples du Divin
Maître, Sœurs de Jésus Bon Pasteur (les Pastourelles), Institut
Regina Apostolorum pour les vocations (Sœurs apostolines) ; les
Instituts agrégés : Saint-Gabriel-Archange, Marie-de-l’Annonciation, Sainte-Famille
et Jésus-Prêtre ; l’Association des Coopérateurs et Coopératrices
pauliniens.
Il fait plusieurs fois le tour du monde pour
rencontrer ses fils et filles répandus dans tous les continents de la terre et
les encourager à une vie toujours plus contemplative et apostolique.
Le secret de sa vaste activité apostolique est à
rechercher dans sa vie intérieure tendue dans un crescendo continuel à réaliser
les paroles de l’Apôtre Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le
Christ qui vit en moi. » (Gal 2, 20)
Le père Alberione s’est éteint à l’âge de 87 ans, le
26 novembre 1971. Ses derniers moments ont été réconfortés par la visite et la
bénédiction de saint Paul VI (Giovanni Battista Montini,
1963-1978) qui n’a jamais cessé de l’admirer et de le vénérer.
Les pauliniens et pauliniennes se rappellent avec
émotion l’estime que saint Paul VI vouait à leur fondateur. Dans une mémorable
audience accordée au père Alberione et à un groupe nombreux de ses fils et de
ses filles, le 28 juin 1969, le pape s’exprimait ainsi :
« Le voilà : humble, silencieux, infatigable,
toujours vigilant, toujours recueilli dans ses pensées, passant de la prière à
l’action, toujours attentif à saisir les "signes des temps",
c’est-à-dire les moyens les plus efficaces de communiquer avec les humains;
notre cher père Alberione a donné à l’Église de nouveaux instruments pour
s’exprimer, de nouveaux moyens pour donner vigueur et rayonnement à son
apostolat, une nouvelle conscience de sa mission pour l’évangélisation au moyen
des médias de masse. “Permettez, cher père Alberione, que le pape se
réjouisse de votre long, fidèle et inlassable travail, et des fruits qu’il a
produits pour la gloire de Dieu et le bien de l’Église.” »
Le Père Jacques Alberione, aura été l'un des plus
créatifs apôtres du XXe siècle.
Le 25 juin 1996, saint Jean-Paul II (Karol Józef
Wojtyła, 1978-2005) signa le décret reconnaissant ses vertus héroïques et
le béatifia le 27 avril 2003 à Rome.
Pour approfondissements :
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/06fc3b33-781c-4afc-b0b4-0c8f319943ca
Famille Paulienne: «Jacques Alberione est un miracle
de Dieu»
50 ans après la mort du Bienheureux Jacques Alberione,
la famille paulinienne espère sa canonisation. Dans un entretien qu’il a
accordé à Vatican News, le Père Patrick Nshole, membre de la société de Saint
Paul, estime que «le bienheureux Jacques Alberione est un miracle de Dieu».
Donatien Nyembo SJ – Cité du Vatican
Les souvenirs du 26 novembre 1971 sont encore frais :
ce jour-là, le Pape Paul VI quitte le Vatican et se rend au chevet du Père
Jacques Alberione, fondateur de la famille paulinienne. De cette manière, le
souverain pontife rend hommage à l'apôtre des mass médias qui a su «scruter les
signes des temps».
En 1996, Saint Jean-Paul II reconnaitra ses vertus
héroïques, ouvrant ainsi la voie à sa béatification qui interviendra en 2003.
Cinquante ans après sa mort, les pauliniens et pauliniennes espèrent, dans la
prière, la canonization de cet homme, qui fut «un miracle de Dieu» pour notre
temps, selon le Père Nshole.
Au service de l'Évangile et de l'Église
Il n'est pas de doute que le père Alberione est l'un
des apôtres les plus créatifs du 20ème siècle. Dans la nuit du 31 décembre,
Jacques Alberione a vécu une expérience transformatrice : il a perçu une
lumière sortant de l'hostie. «Et de là, il s'est senti obligé de faire quelque
chose pour le Seigneur et pour les hommes avec qui il vivrait», il s'est senti
obligé de servir l'Eglise.
Pour le Père Nshole, cette première lumière annonçait
une deuxième qu'il recevra après son ordination sacerdotale suite à laquelle il
comprendra que le Seigneur l'invitait à s'entourer d'autres personnes car «les
œuvres de Dieu se font avec des hommes de Dieu». L'œuvre de Dieu pour lui consistra en
ceci : «prêcher l'Évangile à tous les peuples, dans l'esprit de l'apôtre Paul,
en utilisant les moyens de communication modernes». D'où la naissance et la
fécondité de la grande famille paulinienne.
«Faites "courir" la Parole, en utilisant les
médias comme une chaire»
Le jeudi 25 novembre, le Pape François a rencontré 150
membres de la Famille paulinienne, les invitant à poursuivre la mission de
faire connaître le Christ « aux hommes de notre temps avec les moyens de
notre temps ».
François avait souligné que cet anniversaire était une
occasion importante pour l'Église et pour tous les Pauliniens «de réaffirmer
l'importance» du charisme du bienheureux Alberione «dans le contexte actuel,
dans la perspective de la nouvelle évangélisation». En effet, avec une grande
clairvoyance, le bienheureux Alberione avait su saisir, au
20 ème siècle, la nécessité pour la «Parole de Dieu de courir» et de
se répandre en utilisant et en exploitant les outils et les langages les plus
efficaces offerts par le progrès technologique.
25/11/2021
Le
Pape François encourage la Famille paulinienne dans son apostolat
L'année de la Bible
Au cours de cette année jubilaire, qui se clôture avec
la célébration du 26 novembre 2021, marquant le cinquantenaire de la mort de
Jacques Alberione, la famille paulinienne dans le monde avait organisé
plusieurs activités. C'est le cas, notamment, de l'année de la
Bible en République démocratique du Congo pour diffuser la lecture
méditative de la parole de Dieu. «Pour Jacques Alberione, la Bible est une
lettre d'amour que le créateur à l'humanité. Pour cette raison, nous devons la
diffuseur. Le souci, pour lui (Alberione) était que chaque famille ait une
Bible».
SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/afrique/news/2021-11/famille-paulienne-jacques-alberione-est-un-miracle-de-dieu.html
Blessed Giacomo Alberione
Also known as
Santiago Alberione
Memorial
26 November
Profile
Seminarian in
Bra and Alba in Italy.
During the night of 31
December 1900 to 1
January 1901,
while doing nightly Eucharistic adoration in Alba,
he suddently felt he was called on to do something for the people of the
new 20th
century. Ordained on 29 June 1907. Parish priest in Narzole.
Spiritual director for youth and altar
servers in the Alba seminary on 1
October 1908.
Director of the weekly publication Gazzetta d’Alba beginning in
September 1913.
Founded the Society of Saint Paul on 20
August 1914.
Founded the Daughters of Saint Paul on 15 June 1915.
Founded the Sisters Disciples of the Divine Master on 10
February 1924.
Founded the Sisters of Jesus Good Shepherd in Rome, Italy in
August 1936.
These congregations, under his leadership and on to today, publish materials to
spread the word of God, and
help in personal devotions.
Born
4 April 1884 in
San Lorenzo di Fossano, Cuneo, Italy
Died
6:26pm on 26
November 1971 in
the Generalate House, Rome, Italy of
natural causes
Venerated
25 June 1996 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
Beatified
27 April 2003 by Pope John
Paul II
Additional Information
other sites in english
Alberione.Org
Catholic World Report
Communio
Father Donald Calloway
Hagiography Circle
Society of Saint Paul
images
Wikimedia Commons
video
YouTube PlayList
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
Cathopedia
Società San Paolo
nettsteder i norsk
Den
katolske kirke
MLA Citation
“Blessed Giacomo Alberione“. CatholicSaints.Info.
6 February 2019. Web. 26 November 2021. <https://catholicsaints.info/blessed-giacomo-alberione/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-giacomo-alberione/
BLESSED JAMES ALBERIONE
Posted onNovember 26,
2015 12:08 pm byPaul
Zalonski
Blessed
James Alberione
Daughters
of St Paul
Society
of St Paul
Saints
We all know the Daughters of St Paul and appreciate
their gift for sharing the Catholic faith through the media, print and
electronic. In the US, the Daughters have been well placed to live the new
evangelization all because Blessed James Alberione.
James Alberione, known with enthusiasm as the Apostle
of Communications Media, was a man of great talent and deep
friendship. Don Alberione (1884-1971), as the Italians would have called
him, was very charismatic person. He served during the Second Vatican
Council as a peritus (theological expert), participating in the private
sessions during which the decrees of the Council were formed and shaped, for
the approval of the Council Fathers in full session. What would he have done today
had he lived in slightly different era of the 20th and 21st centuries!
Nevertheless, God gave him terrific graces for the proclamation of the Gospel
until he died in 1971. He founded 10 religious congregations and lay groups:
After founding the Society of St. Paul, he
gathered a group of women in 1915 with Venerable Mother Tecla Merlo,
the Daughters of St. Paul.
1918: The Association of Pauline Cooperators1924: The
Pious Disciples of the Divine Master (PDDM), with Servant of God Mother Maria
Scolastica Rivata, the contemplative members of the Pauline Family whose
members would be especially dedicated to Eucharistic Adoration, Liturgical
Preparations, and Priestly Services.
1938: The Sisters of Jesus the Good Shepherd (also known as: “Pastorelle”)
works in schools and parishes by providing religious instruction
1957: The Sisters of Mary Queen of Apostles works and pray for vocations for
the Pauline Family and to the Religious Life
1958: The Institute of St. Gabriel the Archangel (lay consecrated men whose apostolate
is also that of the Society of St. Paul)
1958: The Institute of Mary of the Annunciation (lay consecrated women whose
apostolate is also that of the Society of St. Paul)
1959: The Institute of Jesus the Priest (for diocesan clergy who would like to
adopt the Pauline Spirituality to their ministry),
1960: The Institute of the Holy Family (for married couples)
At Mass when Pope Saint John Paul II beatified Father
James, he delivered this homily:
Fr. James Alberione, Founder of the Pauline Family,
was one of the most creative apostles of the 20th century. He was born in San
Lorenzo di Fossano (Cuneo), Italy, on 4 April 1884 and baptized the following
day. The profoundly Christian and hard-working Alberione family, made up of
Michael and Teresa Allocco and their six children, were farmers.
Little James, the fourth child of the family, felt the
call of God early in life. When questioned by his first-grade teacher as to
what he wanted to be when he grew up, he replied, “I want to be a priest!”. His
childhood years were directed to this goal.
When the Alberione family moved to Cherasco, in the
Alba diocese, the parish priest of St. Martin’s Church, Fr. Montersino, helped
young James to reflect on God’s call and respond to it. At the age of 16, James
entered the seminary of Alba and immediately met Canon Francesco Chiesa, who
would be his father, guide, friend and advisor over the next 46 years.
At the end of the Holy Year of 1900, James, who had
read and reflected deeply on Pope Leo XIII’s encyclical, Tametsi Futura,
underwent an experience that would give direction to the rest of his life. On
the night of 31 December 1900, the night that divided the 19th and 20th
centuries, he prayed for four hours before the Blessed Sacrament and
contemplated the future in the light of God. A “particular light” seemed to
come from the Host and roused in him a sense of obligation “to do something for
the Lord and for the people of the new century”: he felt “obliged to serve the
Church” with the new instruments provided by human ingenuity.
James continued his intensive study of philosophy and
theology and on 29 June 1907 he was ordained a priest. His time as assistant
pastor in Narzole (Cuneo) was brief but decisive from the perspective of
pastoral experience. In Narzole he met little Giuseppe Giaccardo, who would be
to him as Timothy was to the Apostle Paul. It was also in Narzole that Fr.
Alberione came to a clearer understanding of what women could do in the
apostolate.
Fr. Alberione served as spiritual director to both the
major and minor seminarians in the Seminary of Alba, where he also taught
various subjects. He helped out with preaching, catechesis and giving
conferences in the various parishes of the diocese. In addition to this, he
devoted much time to studying the civil-ecclesial situation and the
newly-emerging needs of society.
He came to understand that the Lord was guiding him
toward a new mission: to preach the Gospel to all peoples, in the spirit of the
Apostle Paul, using the modern instruments of communication. This is confirmed
by two books he wrote: Notes on Pastoral Theology (1912) and Woman Associated
to Priestly Zeal (1911-1915).
For the sake of charism and continuity, such a mission
needed to be carried out by consecrated persons because “the works of God are
performed by men and women of God.” Thus, on 20 August 1914, while Pope Pius X
lay dying in Rome, Fr. Alberione initiated the Pauline Family in Alba by
founding the Pious Society of St. Paul. The Institute was born in utter
poverty, according to the divine pedagogy: “always begin from Bethlehem.”
The human family—to which Fr. Alberione turned for
inspiration—is made up of brothers and sisters. The first woman to follow Fr.
Alberione was 21-year-old Teresa Merlo from Castagnito (Cuneo). With her help,
Fr. Alberione began a second Congregation in 1915: the Daughters of St. Paul.
Slowly the “Family” grew, both masculine and feminine vocations increased, and
the apostolate began to take shape.
In December 1918, his first “daughters” left for Susa,
where the work they initiated forms part of the courageous story of faith and
enterprise that gave rise to what came to be called the “Pauline” lifestyle.
But progress came to an abrupt halt in 1923 when Fr. Alberione fell gravely ill
and the doctors despaired of his recovery. However the Founder was able to
miraculously resume his journey, later saying, “St. Paul healed me.” During
that period, the words Fr. Alberione had received in a dream or revelation from
the Divine Master were first inscribed on the walls of the Family’s chapels:
“Do not be afraid. I am with you. From here I want to enlighten. Be sorry for
sin.”
The following year, a second feminine Congregation
came into being: the Pious Disciples of the Divine Master, whose members would
carry out the Eucharistic, priestly and liturgical apostolate. To guide this
Institute, Fr. Alberione chose the young Sr. M. Scholastica Rivata, who died at
the age of 90 in a state of holiness.
On the apostolic level, Fr. Alberione promoted the
printing of popular editions of the Bible and used the swiftest instrument of
the time—periodicals—to help the message of Christ reach even those furthest
away. He had already begun the magazine Vita Pastorale (The Pastoral Life) in
1912 for parish priests. In 1931 he launched Famiglia Cristiana, (Christian
Home) a weekly magazine to nourish the Christian life of families. Other
periodicals followed: (Madre di Dio) Mother of God (1933), “to reveal the
beauty and greatness of Mary to people”; Pastor Bonus (Good Shepherd) (1937), a
monthly magazine in Latin; Via, Verità e Vita (Way, Truth, Life) (1952), a
monthly dedicated to the teaching of Christian doctrine; (Vita in Cristo nella
Chiesa) Life in Christ and in the Church (1952), to help people “get to know
the treasures of the Liturgy, disseminate the things that serve it, and live it
according to the mind of the Church.” Turning his attention to young people,
Fr. Alberione began the weekly children’s magazine, Il Giornalino (The Little
Newspaper).
The Founder also built the magnificent Church of St.
Paul in Alba, followed by two Churches to the Divine Master (in Alba and Rome)
and the Sanctuary of the Queen of Apostles (Rome). Above all, he strove to
reach beyond local and national borders. In 1926, he established a branch house
in Rome, followed over the years by many foundations in Italy and abroad.
Meanwhile, Fr. Alberione’s spiritual “edifice” was
growing. He inculcated in his followers a spirit of dedication by means of
deeply apostolic devotions: to Jesus Master and Shepherd “Way, Truth and Life,”
to Mary Mother, Teacher and Queen of Apostles, and to St. Paul the Apostle. In
fact, it was this reference to the Apostle that gave his new institutes their
identity as the “Pauline Family.” The goal that Fr. Alberione wanted his sons and
daughters to pursue above all was complete conformation to Christ: to embrace
the whole Christ Way, Truth and Life with one’s entire being: mind, will, heart
and physical energies. This orientation was codified in his small book, Donec
Formetur Christus in Vobis (That Christ Be Formed in You) (1932).
In October 1938, Fr. Alberione founded a third
feminine Congregation: the Sisters of Jesus the Good Shepherd or “Pastorelle
Sisters,” to assist parish priests in their work.
During the enforced “break” of World War II
(1940-1945), Fr. Alberione did not suspend his spiritual itinerary but
continued to embrace the light of God more and more, in a climate of adoration
and contemplation. Witness to this can be found in the Founder’s spiritual
notebooks, in which he jotted down his inspirations and the means he adopted to
correspond to the plan of God. This spiritual milieu nurtured the meditations
he guided every morning for his sons and daughters, as well as his directives
for the apostolate and the numerous retreats and courses of spiritual exercises
he preached (the conferences of which were collected together into various
volumes). Fr. Alberione’s primary focus remained unswerving: to help everyone
understand that “the first concern of the Pauline Family should be holiness of
life; the second, holiness of doctrine.” It is in this light that he forged
ahead with his Project for an Encyclopedia on Jesus Master (1959).
In 1954, to celebrate the 40 anniversary of foundation
of the Pauline Family, Fr. Alberione for the first time allowed something about
himself to be written down (the material appears in the book Mi protendo in
avanti – “I Strain Ahead”), and he also complied with the request to jot down
some thoughts concerning the beginnings of his foundations. Thus came into
being the small book, Abundantes divitiae gratiae suae, “a charismatic history
of the Pauline Family.” This Family was completed between 1957-1960 with the
foundation of a fourth feminine Congregation, the Queen of Apostles Institute
for vocations (Apostoline Sisters), and several secular institutes for the
consecrated life: St. Gabriel the Archangel, Our Lady of the Annunciation,
Jesus Priest, and the Holy Family. Ten institutes (including the Pauline
Cooperators), united by the same ideal of holiness and apostolate: to bring
Jesus Christ Way, Truth and Life to the world through the instruments of social
communication.
From 1962-1965, Fr. Alberione was a silent but
attentive protagonist in Vatican Council II, attending its sessions daily. But
at the same time troubles and sufferings were not lacking: the premature deaths
of his first collaborators, Timothy Giaccardo and Thecla Merlo; worry for the
Pauline communities abroad that were going through difficulties and, on the
personal level, an excruciatingly painful condition of scoliosis that tormented
him day and night.
Fr. Alberione lived to the age of 87. Having completed
the work God had entrusted to him, he left this earth on 26 November 1971 to
take his place in the house of the Father. In his last hours, he was comforted
by the visit and blessing of Pope Paul VI, who had never hidden his admiration
and veneration for the Founder. In fact, in an audience with the Pauline Family
on 28 June 1969, the Pope spoke these moving words about Fr. Alberione, who was
then 85 years old:
“There he is: humble, silent, tireless, always
vigilant, recollected in his thoughts, which run from prayer to action; always
intent on scrutinizing the ‘signs of the times,’ that is, the most creative
ways to reach souls. Our Fr. Alberione has given the Church new instruments
with which to express herself, new means to give vigor and breadth to her
apostolate, new capacities and a new awareness of the validity and
possibilities of his mission in the modern world with modern means. Dear Fr.
Alberione, allow the Pope to rejoice in your long, faithful and tireless work
and in the fruits it has produced for the glory of God and the good of the
Church.”
On 25 June 1996, Pope John Paul II signed the decree
recognizing the heroic virtues of the future Blessed.
SOURCE : https://communio.stblogs.org/index.php/2015/11/blessed-james-alberione/
Media Apostle: The Church’s “New Media Saint”
Sister Helena Burns has a new movie for you about
Blessed James Alberione
November
24, 2015 Christopher
S. Morrissey Rational
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Perhaps
you have heard about Hell Burns,
the “Theology of the Body and Media Literacy Blog of Sister Helena Burns, FSP,
media nun.” Did you know that Sister Burns says that Catholic World
Report is her favorite Catholic magazine? Although she was sad when the
print version stopped, she is ecstatic that it still continues online. CWR caught up with Sister Burns for an interview about
the new movie, Media Apostle, which she helped produce. We had a chance to
watch this excellent movie and wanted to talk to her about it.
CWR: Who is Father James Alberione and why should
one watch a documentary about him?
Sister
Helena Burns: Blessed Father James Alberione is the Church’s new media
saint! If you would like to see a modern saint who embraced media technology
and created a comprehensive Catholic media strategy and spirituality, MediaApostle.com is for you. There’s
an excellent study guide on
the website to get a discussion going about the Church and media. CWR: In what ways was this “media apostle,” who
founded the Pauline Family of religious communities, ahead of his time? In what
ways does the Church of today still need to catch up to him?
Sister Burns: Father Alberione was way ahead of
his time in reaching out to the unchurched and the barely churched in the pews.
He saw society shifting on all levels and believed the Church needed to be in a
stance of continuously reading the signs of the times and almost anticipate
them in order to be of pertinent pastoral service. He felt there was no better
way to reach out and reach everyone than through media, specifically what he
called the most modern, rapid, and effective means. For him, the Church should
be an early adopter of all media technologies, should roll up her sleeves and
engage the culture through media.
I would say the Church might need to still catch up
with him—even though we are doing so much better with regard to media and media
evangelization—by 1) taking media very seriously as an area of formation in
catechesis, priestly formation, child/teen/adult/family catechesis—helping
individuals and families to get a handle on ever-present media devices, social
media, etc., in their lives to utilize it in the best possible way, know when
to unplug, etc.; 2) embracing the discipline of “media literacy” at all levels
of education; 3) including media as a subject of prayer (praying for media
creators and uses and the whole world of media); 4) tithing or spending more
money on worthwhile media projects; and 5) stressing the importance of
Catholics keeping up with current events from trusted Catholic news sources.
CWR: Is the documentary only available for
individuals to view? How can parish groups view it?
Sister Burns: Anyone can watch it at MediaApostle.com online as a rental,
or they can download it and own it. There is a complete 90-minute version and a
50-minute version, which might be easier for groups to use (the study guide can
be used with either version). The 90-minute version includes Alberione’s
thoughts on women, media literacy, “sanctification of technology,” and his
edifying old age, and many more interviews with those who knew him. The DVD can
also be purchased at the website.
CWR: How did this documentary get made? How long
did it take?
Sister Burns: A wing and a prayer! It was done
solely with donations and we had many, many miracles along the way. It took
seven years because it was worked on only part-time.
CWR: Will there be a sequel?
Sister Burns: No sequel in sight, however we are
raising funds to complete a
vocation video.
CWR: Are there any innovative saints you know of
who are following in the media apostle’s footsteps?
Sister Burns: Certainly Fulton Sheen was a master
of the media, as was John Paul II and now Pope Francis! Bishop Robert Barron’s
accessible, laid-back style of instantaneous commenting on all kinds of pop
culture phenomena from a profoundly Catholic philosophical and theological
perspective is probably the closest thing to an Alberione-esque engagement of
culture. Before the Internet, Alberione wanted a daily Catholic newspaper
reaching every Catholic home. He used every form of media immediately as it was
invented and looked forward to what would be invented next. He even predicted
the Internet in the 1960s (he died in 1971) when he said: “Someday, we will get
our newspapers through the phone wires.” There are so many excellent and
innovative Catholic media outlets now, I don’t want to favor any of them,
but Relevant Radio is
pretty amazing! You can listen online 24/7 and be kept up to date on world news
and Church news, hear authors and experts, learn about your Faith as well as
other practical issues. I use the app even in Canada and their podcasts have
the easiest interface I’ve ever used.
CWR: In what ways do you use the media, both in
your apostolate and in your daily interaction with our global world?
Sister Burns: Personally, I’m a big fan of social
and digital media, particularly Twitter, Facebook, Instagram, YouTube,
blogging, Viber, etc. I have met the most incredible people around the world in
a matter of seconds. I get my initial breaking news through social
media/Internet, and then I deepen my understanding with print subscriptions. I
often just start tweeting Theology of the Body principles and conversations and
then am able to point people to more resources…. Much of the vocation work we
do is done online—before and after the young women meet with us. It’s a great
way to keep in contact.
CWR: In what ways can prayer be integrated with
media use? Isn’t media a distraction that is disruptive to a contemplative
frame of mind?
Sister Burns: I personally don’t use devices for
prayer although many of our Sisters do. I don’t think there’s necessarily a
need to use media devices or to seek out ways to use them in prayer. I think we
need to pray about and for media and about and for our media use. Father
Alberione created a whole prayer book called Prayers of the Pauline Family that
includes many prayers for the media. In these prayers he also instructs us how
to approach our media use. Father Alberione really thought of everything. We’ve
just made this prayer book—in an adapted form—available to the public.
I don’t believe that media—even if we use it heavily
at work, life, ministry—has to be disruptive of a contemplative mindset. A
contemplative mindset is foundational to our lives. It comes first.
Contemplation isn’t something we do, something we turn on and turn off. It’s a
whole way of being. If we don’t put prayer and a contemplative approach to life
(which can be done in the midst of the craziest busyness) first, then our
media use can also be chaotic. And if we don’t have a strategy for using media
in our lives (because we’ve never taken the time to step back and create one),
we do run the risk of having it disrupt and disturb us in many ways. But if we
are disciplined and use even media itself in a contemplative way (“make everything
a subject of meditation”—Alberione), then we are in charge. We are in control,
and media is just folded into the bigger picture of our life with God.
CWR: When young people discern vocations these
days, do you see media concerns being part of that discernment at all?
Sister Burns: Absolutely. If a young woman is
thinking of religious life, the first thing she’ll probably do is go to YouTube
and watch vocation stories and check out congregations. She’ll also go to
vocation aggregator websites to check out a bunch of orders at once. There are
even websites that “match” women with orders! They’ll also look for when you
are holding retreats (we always have a vocation retreat going
on somewhere in the USA or Canada) or even just say “hi” when they find an
individual sister online. Some girls “lurk” and watch us interacting with each
other (they’re very intrigued how sisters communicate with each other: joking,
sharing information and photos, inviting people to events, praying for each
other’s families, etc.), and when they see we’re approachable and “relatable,”
it gives them the courage to make contact. The “Imagine Sisters” movement is all over the
Internet promoting religious vocations in a fun way. They even have T-shirts:
“One Sister Can Change the World.”
CWR: Where do you think leadership in the new
evangelization may be found? To which contemporary role models would you direct
young people?
Sister Burns: I think we can look to our pastors
and shepherds first! We have so many good priests and bishops who give us great
direction. There are wonderful organizations for young people today that were
totally non-existent when I was growing up: Life Teen, pro-life organizations,
new ways of helping the poor, etc. I personally believe that the Theology of
the Body is a huge part of the New Evangelization and the “New Catechesis.”
People mistakenly think it’s all about sex or marriage prep but it is so, so
much more than that. It’s the answer to all the mistaken ideologies of the day
because it’s St. John Paul II’s “adequate” anthropology of the whole human
person, body and soul. Theology of the Body is for “every body” and there are
great places to get trained in it: the Theology
of the Body Institute, Ruah Woods, Theology of the Body Evangelization Team, Chastity.com. The Catholic Church is taking
the issues of our day very seriously and providing amazing pastoral care,
for the same-sex attracted, for those struggling with porn or sexual
addictions, and more. I really believe that half the battle of getting
people help is simply letting them know that these incredible organizations
exist! Another important use of media!
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SOURCE : https://www.catholicworldreport.com/2015/11/24/media-apostle-the-churchs-new-media-saint/
NOVEMBER 24, 2017
Blessed James Alberione: Champion of the Rosary
FR. DONALD
CALLOWAY, MIC
Blessed James Alberione (1884-1971) was born in
northern Italy and was one of the greatest pioneers in the field of Catholic
media. When asked by his first grade teacher what he wanted to be when he grew
up, he said that he wanted to be a priest. An erudite theologian, he earned a
doctorate in theology and served for a time as a seminary professor and
spiritual director. In his zeal to use modern means of social communication to
spread the Gospel, he founded the Pauline family, consisting of 10 religious
institutes for priests, religious, and laity.
He was ahead of his time in his ardor for using social
communication as a means of spreading the Gospel. His work was so well
respected that he was invited to attend every session of the Second Vatican
Council as a theological consultant. Blessed Pope Paul VI greatly admired and
supported his work, and took the time to visit Bl. James on his deathbed; an hour
after the papal visit, Bl. James died. He was buried in the basilica he had
constructed in Rome, the Basilica of Mary, Queen of Apostles. Saint John Paul
II referred to him as the first apostle of the New Evangelization and beatified
him on Divine Mercy Sunday in 2003. His feast day is celebrated on November 26.
Marian Devotion
From his earliest days, Bl. James manifested a
profound devotion to Mary. Shortly after his birth, his mother consecrated him
to Our Lady at the Shrine of Our Lady of the Flowers in northern Italy. All
throughout his youth, he frequented this Marian shrine and spent countless
hours in prayer to Mary. As a priest, he desired that everything be done under
the watchful and maternal gaze of Mary. Some of his greatest Marian influences
were Blessed William Joseph Chaminade, St. Vincent Pallotti, and Pope Leo XIII.
Blessed Alberione’s Marian devotion led to personal sanctification and zealous
apostolic activity. For this reason, in addition to stressing the importance of
Mary’s motherhood for each Christian, he also emphasized Mary’s important
apostolic work as our teacher and Co-Redemptrix. One of his favorite titles for
Our Lady was “Queen of the Apostles.”
Blessed Alberione wrote many prayers to Our Lady and
also composed a chaplet to Mary, Queen of Apostles. He so loved Mary’s title
“Queen of the Apostles” that he saw to the construction of a new basilica in
Rome to honor her under that same title. Mary was his favorite and most
frequent topic when he preached. His writings on Our Lady total over 1,700
pages! He never missed an opportunity to introduce Mary into his many
activities and apostolic works.
Champion of the Rosary
Blessed James Alberione often remarked that if Our
Lady were to become more known, imitated, invoked, and loved, the world would
be completely “Christianized.” He particularly stressed that the
Christianization of the world would come about through the weapon of the
rosary. Like so many before him, he believed that St. Dominic founded the
rosary and frequently referenced the many battles that had been won for Christ
and the Church through the power of the rosary. Whether he was teaching,
preaching, or authoring books, he always provided numerous examples of the
power of the rosary in the lives of the saints. He loved to refer to the heroic
example of the saints who found in the rosary a great source of sanctity,
strength, protection, and zeal in their apostolic actions.
Whenever Bl. Alberione was about to give a talk, it
was his practice to pray a rosary before delivering the talk. When traveling by
car, he would pray non- stop rosaries until he reached his destination. He held
that the rosary is an easy and efficacious prayer, especially helpful for
growing in virtue and overcoming the enemies of the spiritual life. Knowing the
rosary to be a prayer most pleasing to Our Lady, he emphasized praying the
rosary with faith, devotion, and a firm purpose of reforming one’s life. For
this reason, he strongly encouraged people to pray the rosary on their knees
when possible. He himself gave this pious example.
Rosary Gems
St. Dominic is the apostle of truth, but he is also
the devout apostle of devotion to the rosary.
~ Blessed James Alberione
He [St. Charles Borromeo] instituted the Confraternity
of the Rosary [in his diocese] and ordained that a solemn procession in honor
of Mary, during which the Litany of the Blessed Virgin Mary was sung, be held
in every parish on the first Saturday of every month. One night he was saying
his evening prayers and the holy rosary, when a scoundrel broke into his
quarters and fired a shot at him from close range. At the sound of the shot,
the prayer ceased. Astonishment and terror seized those present, and although
apparently mortally wounded, the saint smiled and calmly indicated to proceed
with the prayers. At their conclusion, St. Charles Borromeo rose, and to his
great surprise saw the bullet, which had barely ripped his outer garment, fall
at his feet.
~ Blessed James Alberione
The rosary is a compendium of the Holy Gospel; it is a
summary of the lives of Our Lord and the Virgin Mary; it is a summary of the
entirety of Christian doctrine. Therefore, it has justly been called the
Christian’s Breviary.
~ Blessed James Alberione
The rosary is pleasing to the Blessed Virgin because
of its origin and its excellence. In fact, the rosary is not the product of
human fancy; it was suggested to men by the Blessed Virgin herself, and she had
the most sublime purpose for doing so. Mary personally gave us this precious token
of salvation, and she also taught us the manner of using it. Is there any
devotion [to Mary] more excellent than this?
~ Blessed James Alberione
More than once, through the rosary, those who were
disseminating grave errors have been defeated. Through it many sinners have
been converted to God; through it love of God and of his mother has bloomed
anew. The Church herself has found in the rosary her shield of defense. With
this mighty weapon she has defeated Satan, just as with a sling David defeated the
giant Goliath. It is not without reason that the Supreme Pontiffs have strongly
recommended this practice, enriching it with indulgences.
~ Blessed James Alberione
Always, everything was built more with the rosary than
with other means.
~ Blessed James Alberione
The rosary, which the Church so highly recommends, is
not only the font of many graces for the living, but also a most powerful means
of aiding the dead.
~ Blessed James Alberione
The rosary is a prayer for the evangelization of the
pagans, for the conversion of heretics, for the return of schismatics, for
making lukewarm and superficial Christians fervent; for leading good Christians
to sanctity.
~ Blessed James Alberione
The rosary of Mary is the great lever, it is the
anchor of salvation for society and for individuals. Lepanto and Vienna are
names associated with the rosary. The victories over the Albigensians, over
French philosophism, over liberalism and modernism find their explanation in
the rosary.
~ Blessed James Alberione
Following one’s vocation means waging a continuous
battle because the devil will make every effort to ruin vocations. Thus, the
rosary is the great means of victory.
~ Blessed James Alberione
The rosary can be recited everywhere: on the street,
in the train, in the bus, in church, in waiting rooms — all places can be
considered suitable for reciting the rosary.
~ Blessed James Alberione
Tagged as: Best of Week, Catholic media, new evangelization, saints
By Fr. Donald Calloway, MIC
Fr. Donald Calloway, MIC, has been a priest for 15
years and currently serves as Vicar Provincial and Vocation Director for the
Congregation of Marian Fathers of the Immaculate Conception. He is the author
of eleven books, a popular speaker at conferences, and frequently leads
pilgrimages to Marian shrines around the world. To find out more about his
books and pilgrimages, go to www.fathercalloway.com
SOURCE : https://catholicexchange.com/james-alberione-champion-rosary
Beato Giacomo Alberione Sacerdote e
fondatore
26 novembre
Fossano, Cuneo, 4 aprile 1884 - Roma, 26 novembre 1971
Giacomo Alberione nacque il 4 aprile 1884 a San
Lorenzo di Fossano (Cuneo), da una povera e laboriosa famiglia di contadini. A
sette anni sentì la vocazione al sacerdozio. Entrò nel seminario di Bra, ma
dopo quattro anni di permanenza una crisi gli fece lasciare il seminario.
Nell’autunno del 1900 tornò ad indossare l’abito del seminarista, questa volta
nel collegio di Alba. Nella notte che segnava il passaggio al nuovo secolo,
durante la veglia di adorazione eucaristica solenne nel Duomo, mentre era
inginocchiato a pregare visse un’intensa esperienza spirituale. In essa percepì
con chiarezza la sua futura missione: vivere e dare al mondo Gesù Cristo via
verità e vita, utilizzando, a tal fine, tutti i mezzi più celeri ed efficaci
che il progresso umano offre per la comunicazione tra le persone. Per
realizzare questa missione, fondò la Famiglia Paolina, composta da cinque
Congregazione religiose, quattro Istituti di consacrati secolari ed
un’Associazione di laici. La morte lo colse a Roma, all’età di 87 anni, il 26
novembre 1971, dopo aver ricevuto la visita di San Paolo VI. Il 26 giugno 1996
San Giovanni Paolo II ne ha riconosciuto le virtù eroiche dichiarandolo
Venerabile. Lo stesso Pontefice il 27 aprile 2003 lo ha proclamato Beato. La
sua tomba si trova a Roma presso la Basilica di Santa Maria Regina degli
Apostoli alla Montagnola. Le diocesi di Alba e Fossano, nonché la Famiglia
Paolina, celebrano la sua memoria liturgica il 26 novembre.
Martirologio Romano: A Roma, beato Giacomo
Alberione, sacerdote, che, sommamente sollecito per l’evangelizzazione, si
dedicò con ogni mezzo a volgere gli strumenti della comunicazione sociale al
bene della società, facendo dei sussidi per annunciare più efficacemente la verità
di Cristo al mondo, e fondò per questo la Congregazione della Pia Società di
San Paolo Apostolo.
Giacomo Alberione nasce il 4 aprile 1884 nella cascina
delle "Nuove Peschiere" a San Lorenzo di Fossano (Cuneo). Presso la
cappella dedicata a San Lorenzo riceve il Battesimo il giorno successivo, 5
aprile. La famiglia Alberione è guidata da papà Michele e benevolmente curata
da mamma Teresa Allocco. Ci sono già i fratelli: Giovenale, Francesco,
Giovanni; seguiranno la sorellina che morirà entro un anno e l'ultimo fratello
Tommaso. Famiglia di poveri contadini, profondamente cristiana e laboriosa, che
trasmette ai figli con la fede una forte educazione al lavoro e una fiducia
incrollabile nella Provvidenza.
Il progetto di Dio su Giacomo comincia ad evidenziarsi
molto presto: in prima elementare, interrogato dalla maestra Rosa Cardona su
cosa farà da grande, egli risponde con chiarezza: "Mi farò prete!".
Seguono gli anni della fanciullezza orientati in
questa direzione.
Nella nuova abitazione della famiglia nella regione di
Cherasco, parrocchia San Martino, diocesi di Alba, il parroco don Montersino
aiuta l'adolescente a prendere coscienza e a rispondere alla chiamata del
Signore. A 16 anni Giacomo è accolto nel Seminario di Alba e subito si incontra
con colui che gli sarà padre, guida, amico, consigliere per 46 anni: il can.
Francesco Chiesa.
Fare "qualcosa" per il Signore e gli uomini
del nuovo secolo
Al termine dell'Anno Santo 1900, già fortemente
interpellato dall'enciclica di Papa Leone XIII "Tametsi futura",
Giacomo asseconda l'invito potente della grazia divina: nella notte del 31
dicembre 1900, che divide i due secoli, sosta per quattro ore in adorazione
davanti al SS. mo Sacramento solennemente esposto nella Cattedrale di Alba. Una
"particolare luce", come testimonia egli stesso, gli viene dall'Ostia
e da quel giorno si sente "profondamente obbligato a far qualcosa per il
Signore e per gli uomini del nuovo secolo", "obbligato a servire la
Chiesa", con i mezzi nuovi offerti dall'ingegno umano.
E' in seguito a tale esperienza che don Alberione
ricorda senza fine a tutti i suoi figli e figlie: "Siete nati dall'Ostia,
dal Tabernacolo!".
L'itinerario del giovane Alberione prosegue molto
intensamente negli anni dello studio della filosofìa e teologia. Il 29 giugno
1907 viene ordinato sacerdote. Segue una breve ma decisiva esperienza pastorale
in Narzole (Cuneo), nella parrocchia di S. Bernardo, in qualità di vice
parroco. Nei pochi mesi di apostolato pastorale diretto incontra il giovinetto
Giuseppe Giaccardo che per lui sarà ciò che fu Timoteo per l'Apostolo Paolo. E
sempre a Narzole don Alberione matura una maggior comprensione di ciò che può
fare la donna coinvolta nell'apostolato.
Seguono gli anni vissuti nel Seminario ad Alba, dove
svolge il compito di Padre Spirituale dei seminaristi maggiori e minori, e
d'insegnante in varie materie.
Il giovanissimo sacerdote prega molto, studia, si
presta per predicazione, catechesi, conferenze nelle parrocchie della diocesi.
Dedica pure molto tempo allo studio, approfondendo particolarmente testi che lo
illuminano e lo aggiornano sulla situazione della società civile ed ecclesiale
del suo tempo e sulle necessità dell'uomo d'oggi: verso dove cammina questa
umanità?
Ma il Signore lo vuole e lo guida in una missione
nuova, multiforme nei mezzi e nelle strutture, per predicare il Vangelo a tutti
i popoli, nello spirito dell'Apostolo San Paolo: portare gli uomini a Dio e Dio
agli uomini, utilizzando i mezzi moderni di comunicazione. Testimoniano tale
orientamento due libri di notevole importanza, maturati in quegli anni:
"Appunti di teologia pastorale" (1912) e "La donna associata
allo zelo sacerdotale" (iniziato nel 1911 e pubblicato nel 1915).
Maggior luce e maggior comprensione per un nuovo passo
avviene nel 1910, quando don Alberione prende coscienza che la missione di dare
Gesù Cristo al mondo deve essere assunta e realizzata da persone consacrate:
"Le opere di Dio si fanno con gli uomini di Dio", amerà ripetere
spesso.
La missione si concretizza: evangelizzare con i mezzi
moderni
Per obbedire a Dio e alla Chiesa, il 20 agosto 1914,
mentre a Roma muore il santo pontefice Pio X, ad Alba don Alberione dà inizio
alla "Famiglia Paolina" con la fondazione della Pia Società San
Paolo. Tutto avviene in forma semplice e dimessa: don Alberione si sente
strumento di Dio, mosso dalla pedagogia divina che ama "iniziare sempre da
un presepio", nel silenzio e nel nascondimento.
La famiglia umana - alla quale don Alberione si ispira
- è composta di... fratelli e sorelle. Don Alberione è ben consapevole del
ruolo importante che la donna, esercita nel "fare del bene" a gloria
di Dio e per la salvezza dei fratelli. La prima donna che segue don Alberione è
una ragazza ventenne di Castagnito (Cuneo): Teresa Merlo. Con il suo
contributo, Alberione dà inizio alla congregazione delle Figlie di San Paolo
(1915). Lentamente, ma decisamente, tra difficoltà di ogni genere, la
"Famiglia" si sviluppa, le vocazioni maschili e femminili aumentano,
l'apostolato si delinea e prende forma.
Nel 1918 (dicembre) avviene una prima partenza (quante
ne seguiranno?) di "figlie" verso Susa: inizia una coraggiosa storia
ricca di fede e di giovanile entusiasmo, che genera anche uno stile
caratteristico, denominato "alla paolina".
È abbastanza semplice seguire la cronologia di questi
anni: ma quanto cammino, quanto progresso! Dio è presente e dà segni evidenti
che è Lui solo a volere la Famiglia Paolina.
Però, nel luglio 1923 una nube oscura sembra troncare
sul nascere tutti i sogni. Don Alberione si ammala gravemente; e il responso
dei medici non lascia speranze. Ma ecco che, contrariamente ad ogni previsione,
don Alberione riprende miracolosamente il cammino: "San Paolo mi ha
guarito", commenterà in seguito. Da quel periodo appare nelle cappelle
Paoline la scritta che in sogno o in rivelazione il Divin Maestro rivolge al Fondatore:
"Non temete - Io sono con voi - Di qui voglio illuminare - Abbiate il
dolore dei peccati".
Nel 1924 prende vita la seconda congregazione
femminile: le Pie Discepole del Divin Maestro, per l'apostolato eucaristico,
sacerdotale, liturgico. A guidarle nella nuova vocazione don Alberione chiama
la giovane Orsola Rivata.
Intanto don Alberione, sempre bruciato dallo
"zelo" per le anime, va individuando le forme più rapide per
raggiungere con il messaggio evangelico ogni uomo, soprattutto i lontani e le
masse. Intuendo che, accanto ai libri, un mezzo molto efficace poteva risultare
la pubblicazione di periodici, eccolo ...buttarsi massicciamente in questa
forma di apostolato. Nel 1912 era già nata la rivista Vita Pastorale destinata
ai parroci, al fine "che ogni pastore sia un Pastor Bonus, modellato sopra
Gesù Cristo..."; adesso (1931) nasce Famiglia Cristiana, rivista
settimanale con lo scopo di alimentare la vita cristiana delle famiglie.
Seguiranno: La Madre di Dio (1933), "per svelare alle anime le bellezze e
le grandezze di Maria"; Pastor bonus (1937), rivista mensile in lingua
latina, nella quale si trattavano problemi di cura pastorale e venivano offerte
profonde meditazioni biblico-teologiche; Via, Verità e Vita (1952), rivista
mensile per la conoscenza e l'insegnamento della dottrina cristiana; La Vita in
Cristo e nella Chiesa (1952), con lo scopo di far "conoscere i tesori
della Liturgia, diffondere tutto quello che serve alla Liturgia, vivere la
Liturgia secondo la Chiesa...". Don Alberione pensa anche ai ragazzi: per
loro fa pubblicare Il Giornalino.
Si pone pure mano alla costruzione del grandioso
Tempio a San Paolo, prima chiesa dedicata a una delle devozioni fondamentali
della Famiglia Paolina. Seguiranno i due Templi a Gesù Maestro (Alba e Roma) e
il Santuario alla Regina degli Apostoli (Roma).
Don Alberione si preoccupa di guidare, formare,
orientare fratelli e sorelle precedendoli nella vita - vocazione - missione
paolina.
Da Alba al mondo: come Paolo sempre in cammino
Nel 1926 si concretizza la fondazione della prima Casa
"filiale" a Roma, seguita negli anni successivi da molte fondazioni
in Italia e all'Estero.
Intanto cresce l'edificio spirituale: si segue con una
maggiore comprensione e quindi più facilmente l'insegnamento del "Primo
Maestro" sulla "devozione" fondamentale e qualificante:
"Gesù Maestro e Pastore, Via e Verità e Vita", sulla devozione a
Maria Madre, Maestra e Regina degli Apostoli; e sulla devozione a San Paolo,
che ci specifica nella Chiesa e per cui siamo "i Paolini".
La meta che il Fondatore indica a tutti e che vuole
sia assunta come il primo "impegno" è la conformazione piena a
Cristo: accogliere tutto il Cristo Via e Verità e Vita in tutta la persona,
mente, volontà, cuore, forze fisiche. Orientamento codificato in un volumetto
composto intorno agli anni '30 e al quale dà il titolo paolino: "Donec
formetur Christus in vobis".
Nell'ottobre 1938 don Alberione fonda la terza
congregazione femminile: le Suore di Gesù Buon Pastore o
"Pastorelle", destinate all'apostolato pastorale diretto in ausilio
ai Pastori.
La seconda guerra mondiale (1940-1945) segna una
battuta d'arresto; ma il Primo Maestro, forzatamente fermo a Roma, non si
arresta nel suo itinerario spirituale. Mentre attende il ritorno di condizioni
migliori per operare, egli va accogliendo in misura sempre più radicale la luce
di Dio in un clima di adorazione e contemplazione ogni giorno crescente.
Frutto di tale attitudine adorante sono gli scritti
che il Fondatore continua a regalare ai suoi figli, tutti di grande rilievo per
la Famiglia Paolina. Ricordiamo solo la "Via humanitatis" (1947), altissima
rilettura del cammino dell'umanità in ottica mariana ("per Mariam, in
Christo et in Ecclesia"), e quello che è il suo sogno incompiuto: il
Progetto di un'enciclopedia su Gesù Maestro (1959).
Per don Alberione l'attività piena riprende alla fine
del 1945, con i grandi viaggi intorno al mondo, allo scopo di incontrare e
confermare fratelli e sorelle. Rimane "folgorato" dall'Oriente
(India, Cina, Filippine...): le moltitudini, i miliardi di persone... Ma quanti
conoscono Gesù Cristo? "Mi protendo in avanti! Non pensare a quel che si è
fatto, ma piuttosto a quanto rimane da fare".
Gli anni 1950-1960 sono gli anni d'oro del
consolidamento della Famiglia Paolina: tutto fiorisce con vocazioni,
fondazioni, edizioni, iniziative molteplici, impegno nella formazione, nello
studio, nella povertà.
Nel 1954 si celebra il quarantesimo di fondazione,
documentato in un volume pubblicato nella circostanza: "Mi protendo in
avanti". E' esattamente in questa occasione che don Alberione riesce a
vincere la sua naturale ritrosia nel parlare di se stesso e consegna ai suoi
figli lo scritto che sarà pubblicato con il titolo: "Abundantes divitiae
gratiae suae" e che viene considerato ora come la "storia carismatica
della Famiglia Paolina".
Con la fondazione della quarta congregazione
femminile: l'Istituto Regina degli Apostoli per le vocazioni (Suore
Apostoline), dedite all'apostolato vocazionale (1959) e con gli Istituti
aggregati: San Gabriele Arcangelo, Maria SS.ma Annunziata, Gesù Sacerdote,
Santa Famiglia, si completa il grande "albero" della Famiglia
Paolina, pensata e voluta da Dio.
Don Alberione è ora la guida di circa diecimila
persone, inclusi pure i Cooperatori Paolini, tutte unite tra loro dallo stesso
ideale di santità e di apostolato: l'avvento di Cristo, Via, Verità, Vita,
nelle anime e nel mondo, mediante gli strumenti della comunicazione sociale.
Dalla Chiesa del Concilio a quella celeste
Negli anni 1962-1965 il Primo Maestro è protagonista
silenzioso, ma molto attento del Concilio Vaticano II, alle cui quattro
"sessioni" partecipa quotidianamente con vivo impegno. Giorno di
particolare giubilo è il 4 dicembre 1963, in cui viene emanato il Decreto
conciliare "Inter Mirifica" sugli strumenti della comunicazione
sociale da assumersi come mezzi di evangelizzazione. Egli così commentò:
"Ora non potete più avere dubbi. La Chiesa ha parlato". E ancora:
"Vi ho dato il meglio. Se avessi trovato qualcos'altro di meglio, ve lo
darei ora, ma non l'ho trovato".
Nel frattempo, non mancano tribolazioni e sofferenze
al padre comune. Tra le più acute, la morte dei suoi primi figli e figlie. Il
24 gennaio 1948 torna al padre don Timoteo Giaccardo, che egli considera
"fedelissimo tra i fedeli". Quindi, il 5 febbraio 1964, don Alberione
è colpito da un nuovo, profondo dolore per la morte della Prima Maestra Teda
(Teresa Merlo), la donna che non dubitò mai e vide in Lui l'Uomo trasmettitore
della Volontà di Dio. In quell'occasione don Alberione non si preoccupò di
nascondere le lacrime.
Ormai verso la fine del cammino terreno, si può
affermare che il segreto di tanta multiforme attività fu la sua vita interiore,
per la quale egli realizzò l'adesione totale alla Volontà di Dio, e compì in sé
la parola dell'Apostolo San Paolo: "La mia vita è Cristo". Il Cristo
Gesù, in particolare il Cristo Eucaristico, fu la grande, l'unica passione di
don Alberione: "La nostra pietà è in primo luogo eucaristica. Tutto nasce,
come da fonte vitale, dal Maestro Divino. Così è nata dal tabernacolo la Famiglia
Paolina, così si alimenta, così vive, così opera, così si santifica. Dalla
Messa, dalla Comunione, dalla Visita, tutto: santità e apostolato".
Il Venerabile don Giacomo Alberione rimase sulla terra
87 anni. Compiuta l'opera che il Padre Celeste gli aveva dato da fare, il 26
novembre 1971, lasciò la terra per prendere il suo posto nella Casa del Padre.
Le ultime ore di don Alberione furono confortate dalla visita e dalla
benedizione del Papa Paolo VI, che non nascose mai la sua ammirazione e
venerazione per don Alberione. Ad ogni membro della Famiglia Paolina è
oltremodo cara la testimonianza che volle lasciare il Papa Paolo VI, nella
memorabile Udienza concessa al Primo Maestro e a una folta rappresentanza di
membri della Famiglia Paolina, il 28 giugno 1969 (il Primo Maestro aveva 85
anni): "Eccolo: umile, silenzioso, instancabile, sempre vigile, sempre
raccolto nei suoi pensieri, che corrono dalla preghiera all'opera, sempre
intento a scrutare i "segni dei tempi", cioè le più geniali forme di
arrivare alle anime, il nostro Don Alberione ha dato alla Chiesa nuovi
strumenti per esprimersi, nuovi mezzi per dare vigore e ampiezza al suo
apostolato, nuova capacità e nuova coscienza della validità e della possibilità
della sua missione nel mondo moderno e con i mezzi moderni. Lasci, caro Don
Alberione, che il Papa goda di codesta lunga, fedele e indefessa fatica e dei
frutti da essa prodotti a gloria di Dio ed a bene della Chiesa".
Il 25 giugno 1996 il Santo Padre Giovanni Paolo II
firma il Decreto con il quale vengono riconosciute le virtù eroiche e il
conseguente titolo di Venerabile. Lo stesso Pontefice lo ha solennemente
beatificato a Roma il 27 aprile 2003.
PREGHIERA
O Dio, che hai suscitato nella Chiesa
il beato sacerdote Giacomo Alberione,
per annunciare al mondo il tuo Figlio, via, verità e
vita,
con le molteplici forme di comunicazione,
fa’ che imitando il suo esempio
dedichiamo le nostre forze
per portare il Vangelo a tutte le genti.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è
Dio,
e vive e regna con te, nell’unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.
Autore: Don Luigi Valtorta, ssp - Postulatore
Generale
Fonte : www.alberione.org
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/90002.html
ALBERIONE, Giacomo
di Gianfranco Maggi - Dizionario Biografico degli
Italiani - Volume 34 (1988)
ALBERIONE, Giacomo. - Nacque nella campagna di
Fossano (Cuneo) il 4 apr. 1884, in una famiglia di modestissimi fittavoli, da
Michele e da Teresa Olocco.
Studiò dapprima nel seminario minore di Bra, da cui
uscì in seguito ad una crisi spirituale originata forse dalla sua insaziabile
sete di letture. Riuscì poi a entrare nel seminario di Alba ove, il 31 dic.
1900 - secondo il suo racconto -, ebbe la prima intuizione della sua missione:
"opporre stampa a stampa, organizzazione ad organizzazione, far penetrare
il Vangelonelle masse, essere gli apostoli di oggi, adoperando i mezzi
sfruttati dagli avversari".
Prima ancora dell'ordinazione sacerdotale, avvenuta
nel 1907, tenne in seminario l'insegnamento della teologia dogmatica. Si laureò
poi nel 1909 al Collegio teologico di Genova. Dopo pochi mesi di esperienza
pastorale a Narzole, fu richiamato in seminario per insegnarvi storia e
liturgia e come direttore spirituale dei chierici. Iniziò un periodo di intenso
lavoro negli organismi diocesani. Fu propagandista dell'Unione popolare, e si
impegnò nell'organizzazione dell'attività catechistica compilando insieme con
il teologo Priero, tra il 1910 ed il 1914, alcuni testi per la scuola
elementare.
Fu membro attivo dell'Associazione diocesana della
buona stampa, e come tale ottenne nel 1913 la direzione della Gazzetta
d'Alba, ilsettimanale diocesano, che guidò su una linea gradita alla
maggioranza clerico-moderata del clero albese. Nell'agosto 1914, dopo aver
acquistato la testata del giornale rilevandone i debiti, comprò alcune macchine
tipografiche e costituì ad Alba la Scuola tipografica Piccolo operaio, inizio
della futura Pia Società S. Paolo.
Ritenendo che solo anime consacrate potessero
assicurare al suo disegno unità, sicurezza di dottrina, continuità ed efficacia
apostolica, l'A. concepì quasi subito l'idea di una nuova famiglia religiosa.
Il progetto seguì moduli forse inconsciamente industrialistici, con un ciclo di
operazioni completamente integrato e una netta divisione del lavoro. Con
un'arditezza sconosciuta alle norme canoniche, egli pensava ad un ordine che
riunisse, sotto una direzione unica, un ramo maschile ed uno femminile, ed in
cui "le Figlie di San Paolo, con la propaganda e le librerie,
diffondessero quel che i Paolini scrivevano e pubblicavano".
L'A. raccolse rapidamente intorno a sé un numero
sempre crescente di giovani, parecchi dei quali provenivano dal seminario
albese, tra lo sconcerto e il malumore di buona parte del clero locale. Ad essi
insegnava l'arte tipografica, ma nello stesso tempo curava la loro preparazione
al sacerdozio (le prime ordinazioni di sacerdoti "paolini" risalgono
al 1922) e prospettava loro un impegnativo programma di studi non solo
teologici ma anche sociali per avviarli alla missione di redazione. Con la
costituzione nel 1915 di un piccolo "laboratorio femminile", iniziò
anche a reclutare delle giovani, che sarebbero divenute le Figlie di S. Paolo.
Esse svolgevano attività catechistica, ma soprattutto si impegnavano nella
diffusione della "buona stampa". Per sostenerlo con la preghiera, ma
anche con le offerte di denaro e di materiali e con le prestazioni di lavoro,
l'A. aveva poi dato vita ad una rete assai fitta di cooperatori laici.
I crescenti ordinativi richiedevano nuovi investimenti
in macchinari molto costosi, il numero sempre maggiore dei paolini reclamava la
costruzione in Alba di nuovi edifici in cui ospitarli, la fiducia di alcuni
vescovi (tra cui il cardinale Maffi) sollecitava una prima espansione in altre
località, la devozione dell'A. progettava nuove chiese come cuore delle sue
maggiori comunità. Tutto ciò lo impegnava nel tentativo di contenere per quanto
possibile i costi, coltivando un mito autarchico per cui i paolini dovevano
cercare di produrre da sé tutto quanto necessario per la loro vita ed attività
(dagli ortaggi alla carta, dai mattoni agli inchiostri). Ma lo sottoponeva
pure, nonostante la sua rigorosa povertà personale, ad una affannosa ricerca di
denaro ed a una continua contrazione di nuovi debiti, cui egli confidava di far
fronte con una incrollabile fiducia nella Provvidenza, ma che suscitavano
parecchie preoccupazioni nelle autorità diocesane. Queste, se non potevano non
ammirare l'opera dell'A., erano ancora incerte circa il suo successo, e inoltre
ne lamentavano il processo di costante estraniazione dal contesto diocesano.
Del resto, con la sua disinvoltura nell'ignorare le
leggi canoniche quando frapponevano intralci ai suoi progetti (come nel caso
della fondazione di una casa paolina a Roma), l'A. non faceva molto per
rimuovere tali riserve. Così il cammino verso il riconoscimento giuridico da
parte ecclesiastica della Pia Società s. Paolo fu assai travagliato, anche per
la sua testarda richiesta di approvazione pontificia della stessa in un insieme
unitario composto da un ramo maschile ed uno femminile. La Congregazione dei
religiosi, inoltre, esitava ad accogliere l'idea di una nuova società religiosa
avente come fine esclusivo l'apostolato a mezzo della stampa, temendo che
"degenerasse in un'impresa a carattere industriale o commerciale". Ma
col tempo le opposizioni si smussarono, anche se rimase l'obbligo di separare
nettamente il ramo maschile da quello femminile. Il decreto di erezione della
Pia Società fu così emanato dal vescovo di Alba il 12 marzo 1927; due anni dopo
seguì quello in favore delle Figlie di s. Paolo.
Con gli anni, a queste due prime congregazioni si
aggiunsero, quasi ancoraggio di garanzia spirituale per il loro lavoro più
"pratico", le Pie discepole del Divin Maestro, votate alla preghiera
ed alla contemplazione. Più tardi ancora l'A. fondò le suore del Buon Pastore
("pastorelle"), la cui missione era di affiancare il sacerdote nella
cura pastorale, e le suore di Maria Regina degli apostoli
("apostoline"), dedite alla scoperta ed al sostegno delle vocazioni
religiose. Nel 1960 nacquero anche tre istituti secolari: Gesù sacerdote (per
sacerdoti e vescovi), S. Gabriele arcangelo (per giovani), Maria Santissima
Annunziata (per giovanette). Tra le varie congregazioni della Famiglia paolina,
secondo la volontà dell'A., "vi è una stretta collaborazione spirituale,
intellettuale, morale, economica. Vi è separazione per governo ed
amministrazione; ma la Pia Società San Paolo è altrice delle altre".
Inoltre, fin dal 1931, si iniziò la diffusione di questa all'estero, attuatasi
con "presepi" insediati un po' in tutti i continenti.
Ad animare questo attivismo instancabile stava sempre
l'idea già maturata dall'A. agli albori del secolo: dare dimensione nuova,
sfruttando gli strumenti "più celeri ed efficaci" posti a
disposizione dalle moderne tecnologie, alla predicazione tradizionale,
diffondere attraverso la stampa - e poi i dischi, il cinema, la radio, la
televisione - anche agli uomini più lontani e meno colti la parola di Dio. Le
innovazioni tecniche, a lungo guardate con sospetto dai cattolici perché
moltiplicatrici di idee avverse, vengono ora considerate in una luce assai
diversa, e poste al servizio degli ideali cristiani: "i mezzi tecnici, le
macchine, i caratteri, tutto l'apparato cinematografico e tutto l'apparato
radiofonico, sono oggetti sacri per il fine a cui servono. Perché la macchina
diviene pulpito, il locale della compositoria, delle macchine e della
propaganda divengono chiesa". Era quindi precisa volontà dell'A. che tutti
i paolini fossero "strettamente obbligati ad apprendere ed esercitare
l'arte tipografica", come componente essenziale della loro vocazione
religiosa (e qui stava il motivo della sua riluttanza all'impiego di manodopera
salariata negli stabilimenti della congregazione). Ciò tuttavia portò ad una
restrizione oggettiva del tempo che i paolini potevano dedicare allo studio e
all'aggiornamento culturale, con non lieve pregiudizio della qualità della loro
produzione pubblicistica.
In apparente contrasto con la modernità dei suoi
obiettivi e dei suoi metodi pastorali, la spiritualità dell'A. era
profondamente radicata nella tradizione. "Gesù Cristo Maestro Via, Verità
e Vita" fu sempre il centro delle sue devozioni, oggetto di una pratica di
adorazione quotidiana. Accanto a questa, fin dalla giovinezza, si poneva una
speciale venerazione per la Madonna. Infine, l'A. propugnava, seguendo un
modulo di impronta gesuitica, una rigorosa fedeltà gerarchica: ai tre
tradizionali voti religiosi volle per i paolini aggiungerne un quarto di
particolare ubbidienza al papa.Lo sviluppo delle opere fondate dall'A.
procedette rigoglioso. Il suo stesso atteggiamento di estraneità, anzi di
indifferenza, alle vicende politiche (seppure in lui, accentratore ed
autoritario di natura, non mancasse un sostanziale apprezzamento per il regime
fascista) non fece che favorire tale crescita. Le tipografie paoline
stamparono, in molte lingue, milioni di copie del Vangelo e
dell'intera Bibbia, che le Figlie di S. Paolo distribuivano capillarmente
attraverso le librerie, ma soprattutto col loro peregrinare di casa in casa. Le
varie sigle editoriali sfornarono una ricchissima messe di titoli. Di
particolare rilievo furono le riviste fondate dall'A., in specie a servizio
della liturgia e della pastorale (si possono ricordare La
Domenica e Vita pastorale) o dedicate alla lettura familiare
(quali Il Giornalino e Famiglia cristiana, che sarebbe divenuta
il più diffuso settimanale italiano). Non ebbero invece successo i progetti per
la costituzione di una catena nazionale di settimanali diocesani e per
l'edizione di un quotidiano cattolico. A partire dal 1938 si sviluppò
l'attività di produzione e distribuzione cinematografica della San Paolo Film.
Il regime di monopolio non permise di impiantare in Italia stazioni radio e
televisive, come invece fecero largamente alcune case all'estero.
Anche dopo la definitiva approvazione delle
costituzioni della Società (1949), l'A. rimase saldamente al timone della
vastissima rete delle sue fondazioni fino a che la salute - che sempre aveva
avuto piuttosto cagionevole - glielo concesse, tardando forse persin troppo
l'inevitabile trapasso delle responsabilità di governo.
L'A. morì a Roma il 26 nov. 1971.
Opere: un elenco dei numerosissimi scritti è in: A.
Damino, Bibliografia di d. G. A., Roma 1984. Vanno qui
ricordati: Appunti di teologia pastorale, Torino 1915; La donna
associata allo zelo sacerdotale, Alba 1915; Apostolato stampa, ibid.
1933; L'apostolato dell'edizione, ibid. 1944; Elementi di sociologia
cristiana, Roma 1950. Da segnalare, in appendice alla prima ediz. del volume
del Damino (1979), R. F. Esposito, Gli articoli del "San
Paolo". Brani e lettere inedite di don G. A. (1933-1969).
Fonti e Bibl.: Documentazione sulla vita e l'attività
dell'A. si trova negli archivi della casa generalizia della Pia Società s.
Paolo, a Roma; della casa della medesima Pia Società, ad Alba; della Curia di
Alba. Alcune note autobiografiche, edite a cura di G. Barbero, sono in G.
Alberione, "Abundantes divitiae gratiaesuae". Io sono convoi.
Storia carismatica della Famiglia Paolina, Roma 1971 (uno dei volumi dell'Opera
omnia dell'A., di cui G. Barbero ha intrapreso la pubblicazione). Unica
biografia di taglio non apologetico è L. Rolfo, Don Alberione. Appunti per
una biografia, Alba 1974. Utili: G. Rocca, Pia Società di San Paolo,
in Diz. degli Ist. di perfez., VI, Roma 1980, coll. 1548-1566, e G.
Maggi, A. G., in Diz. stor. del mov. catt. in Italia. 1860-1980,
II, I protagonisti, Casale Monferrato 1982, pp. 7-9. Contributi di rilievo
sono: R. F. Esposito, La teologia della pubblicistica secondo
l'insegnamento di d. G. A., Roma 1970; G. Barbero, Contributi per uno
studio sulla spiritualità del sacerdote G. A. (1884-1971), in Rass.
di ascetica e mistica "S. Caterina da Siena", XXIII (1972), pp.
214-232; G. Rocca, La formazione della Pia Società San
Paolo (1914-1927). App. e doc. per una storia, in Claretianum,
XX-XXI (1981-1982), pp. 471-690.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/giacomo-alberione_(Dizionario-Biografico)
Den salige Jakob Alberione (1884-1971)
Minnedag: 26.
november
Den salige Jakob Alberione (it: Giacomo) ble født den
4. april 1884 i San Lorenzo di Fossano i Cuneo i regionen Piemonte i
Nord-Italia. Han ble døpt dagen etter i kapellet San Lorenzo. Han var den
fjerde av seks barn av Michele Alberione og Teresa Allocco, dypt kristne og
hardt arbeidende bønder. Jakob følte tidlig Guds kall, og da læreren i første
klasse spurte hva barna ville bli, svarte han: «Jeg vil bli prest».
Da familien Alberione flyttet til Cherasco i sognet
San Martino bispedømmet Alba, hjalp sognepresten i kirken San Martino, p.
Montersino, den unge Jakob med å reflektere over Guds kall og å svare på det. I
1896 begynte han på gutteseminaret i Bra, hvor han gikk til april 1900. I en
alder av 16 år begynte Jakob i oktober 1900 på seminaret i Alba, hvor han
straks møtte kannik Francesco Chiesa, som skulle bli hans far, veileder, venn
og rådgiver de neste 46 årene.
I slutten av det hellige år 1900, opplevde Jakob, som
hadde lest og reflektert dypt over pave Leo XIIIs (1878-1903)
encyklika Tamaetsi futura av 1. november 1900 om Den guddommelige
Forløser, en erfaring som skulle vise retningen for resten av hans liv. Om
kvelden den 31. desember 1900, natten som var skillet mellom det 19. og det 20.
århundret, ba han i fire timer foran Det hellige sakrament i katedralen i Alba
og kontemplerte over sin fremtid i Guds lys. Et «spesielt lys» syntes å komme
fra hostien og reiste i ham en følelse av forpliktelse til «å gjøre noe for Gud
og for folket i det nye århundret». Han følte seg «forpliktet til å tjene
Kirken» med de nye instrumentene som var fremskaffet ved menneskelig flid.
Jakob fortsatte sine intense studier i filosofi og
teologi, og den 18. februar 1907 tok han bachelor-graden i teologi ved
fakultetet San Tommaso d'Aquino i Genova. Den 29. juni 1907 ble han presteviet
av biskop Giuseppe Francesco Re av Alba, 23 år gammel. Hans tid som hjelpeprest
i sognet San Bernardo i Narzole i Cuneo var kort, men avgjørende i perspektivet
av pastoral erfaring. I Narzole møtte han lille Giuseppe Giaccardo, som skulle
bli for ham det den hellige Timoteus var
for den hellige apostelen Paulus. Den 22.
oktober 1989 ble han som den salige Timoteus Giaccardo (1896-1948)
saligkåret av pave Johannes Paul II (1978-2005) som kongregasjonens første
salige. Det var også i Narzole at p. Alberione kom til en klarere forståelse av
hva kvinner kunne gjøre i apostolatet.
Den unge Giuseppe stolte på den åndelige veiledning
han fikk av Jakob og begynte på gutteseminaret i Alba den 17. oktober 1908.
Dette var knyttet til bispedømmets presteseminar, hvor biskop Giuseppe
Francesco av Alba samme høst ansatte Don Alberione som lærer i ulike fag og
åndelig veileder for både presteseminaret og gutteseminaret. Han hjalp til med
å preke, undervise i katekismen og holde foredrag i de ulike sognene i
bispedømmet. I tillegg brukte han mye tid på å studere den sivile og kirkelige
situasjonen og de nyoppståtte behovene i samfunnet.
Jakob kom til å forstå at Herren ledet ham mot en ny
misjon: å forkynne evangeliet til alle folk, i apostelen Paulus' ånd, ved å
bruke de nye kommunikasjonsmidlene. Dette bekreftes av to bøker han skrev:
«Notater om pastoralteologi» (1912) og «Kvinnen forbundet med prestelig iver»
(1911-15). På grunn av spiritualiteten og kontinuiteten måtte en slik misjon
utføres av konsekrerte personer fordi «Guds verk utføres av Guds kvinner og
menn».
Derfor grunnla han den 20. august 1914, mens den
hellige pave Pius
X (1903-14) lå døende i Roma, den paulinske familien i Alba ved å
grunnlegge kongregasjonen Pia Società di San Paolo eller «St. Paulus'
selskap» (Societas a Sancto Paulo Apostolo – SSP) for forkynnelsens
apostolat gjennom massemediene. Instituttet ble født i dyp fattigdom, i henhold
til den guddommelige pedagogikk: «Begynn alltid fra Betlehem».
Den menneskelige familie, som p. Alberione vendte seg
til for inspirasjon, består av brødre og søstre, og det gjør også den paulinske
familie. Den første kvinnen som fulgte Jakob Alberione, var den 21-årige Teresa
Merlo fra Castagnito i Cuneo. Med hennes hjelp grunnla Jakob en andre
kongregasjon den 15. juni 1915, «Døtre av St. Paulus» (Pia Società Figlie di
San Paolo – FSP). Langsomt vokste «familien», både mannlige og kvinnelige
kall vokste, og apostolatet begynte å ta form.
I desember 1918 dro hans første «døtre» til Susa, hvor
det arbeidet de startet, danner en del av den modige historien av tro og initiativ
som ga støtet til det som skulle bli kalt den «paulinske» livsstilen. Men
fremgangen fikk en brå slutt i 1923, da p. Alberione ble alvorlig syk og legene
oppga håpet om at han ville komme seg. Men på mirakuløst vis ble han frisk, og
han sa senere: «Paulus helbredet meg». Under denne perioden ble de ordene som
p. Alberione hadde mottatt i en drøm eller åpenbaring fra Den guddommelige
mester, først skrevet inn på veggene i familiens kapeller: Non temete – Io
sono con voi – Di qui voglio illuminare – Abbiate il dolore dei
peccati («Vær ikke redde. Jeg er med dere. Herfra ønsker jeg å opplyse. Ha
smerte over synden»). Disse ordene står i dag i alle paulinske kapeller.
Året etter oppsto enda en kvinnelig kongregasjon,
«Disipler av Den guddommelige Mester» (Pie Discepole del Divin
Maestro – PDDM), og deres medlemmer utførte det eukaristiske, prestelige
og liturgiske apostolat. For å lede instituttet valgte p. Alberione den unge
sr. M. Scholastica Rivata, som døde som 90-åring i hellighets ry.
På det apostoliske plan fremmet Jakob trykkingen av
populære utgaver av Bibelen og brukte tidens raskeste medium, ukebladene, for å
hjelpe til med å bringe Kristi budskap også til dem som var lengst unna. Han
hadde allerede startet magasinet Vita Pastorale (Det pastorale liv) i
1912 for sogneprester. I 1931 lanserte han Famiglia Cristiana (Den
kristne familie), et ukentlig blad for å nære det kristne livet i familiene.
Andre magasiner fulgte: Madre di Dio (Guds Mor) i 1933 «for å avsløre
Marias skjønnhet og storhet for folket», Pastor Bonus (Den gode
hyrde) i 1937, et månedsmagasin på latin, Via, Verità e Vita (Veien,
sannheten og livet) i 1952, et månedsblad viet til undervisningen i kristen
lære, Vito in Cristo nella Chiesa (Livet i Kristus og i Kirken) i
1952 for å hjelpe mennesker «til å få kjennskap til skattene i liturgien, utbre
tingene som tjener den og leve i henhold til Kirkens ånd». P. Alberione vendte
også sin oppmerksomhet mot unge mennesker og startet et ukeblad for
barn, Il Giornalino (Den lille avisen).
Grunnleggeren bygde også den strålende kirken San
Paolo i Alba, fulgt av to kirker til Den guddommelige mester i Alba og Roma og
helligdommen for Apostlenes dronning i Roma. Fremfor alt arbeidet han for å nå
over lokale og nasjonale grenser. I 1926 etablerte han et avdelingshus i Roma,
fulgt i årenes løp av mange grunnleggelser i Italia og i utlandet.
I oktober 1938 grunnla Jakob en tredje kvinnelig
kongregasjon, «Søstre av Jesus, Den gode Hyrde» (Suore di Gesù Buon
Pastore – SGBP) (Pastorelle), for å hjelpe sogneprester i deres
arbeid. I anledning 40-årsjubileet i 1954 for grunnleggelsen av den paulinske
familie tillot p. Alberione for første gang at det ble skrevet noe om ham selv,
og han gikk også med på anmodningen om å skrive ned noen tanker om sin grunnleggelses
begynnelse.
Familien ble komplettert i perioden 1957-1960 med
grunnleggelsen av en fjerde kvinnelig kongregasjon, «Søstre av Maria,
apostlenes dronning» (Instituto Regina degli Apostoli –
AP) (Apostoline) for kall, samt fire tilknyttede sekularinstitutter:
«Presten Jesus» (Gesù Sacerdote – IJP) for sekularprester, «St.
Gabriel erkeengelen» (San Gabriele Arcangelo – ISGA) og «Maria
helligste bebudelse» (Maria Santissima Annunziata – ISMA) for ugifte
menn og kvinner som lever et konsekrert liv i verden, og «Den hellige
Familie» (Santa Famiglia – IHF) for gifte personer som ønsker å
konsekrere sine liv i en paulinsk ånd.
I tillegg kommer ti foreninger, inkludert «Foreningen
av paulinske medarbeidere» (Cooperatori Paolini), legfolk som deler de
paulinske idealene og bidrar til paulinernes misjon der de kan. Paulinerne er
kjent for forlagsvirksomhet og bokhandlere, som Editoriale San
Paolo i Italia og for eksempel bokhandelen St. Paul's ved Westminster
Cathedral i London.
Fra 1962 til 1965 var p. Alberione en taus, men
oppmerksom deltaker på Annet Vatikankonsil og var daglig til stede på
sesjonene. Men samtidig manglet han ikke vanskeligheter og lidelser. Hans
medarbeidere Timoteus Giaccardo og Thekla Merlos alt for tidlige død,
bekymringer for de paulinske kommunitetene i utlandet som gjennomgikk
vanskeligheter, og på det personlige plan en uutholdelig smertelig tilstand av
skoliose (ryggradsskjevhet), som pinte ham dag og natt.
Jakob Alberione døde den 26. november 1971 i Roma, 87
år gammel. I sine siste timer ble han trøstet av besøket og velsignelsen fra
pave Paul VI (1963-78), som aldri hadde skjult sin beundring og aktelse for p.
Alberione. Grunnleggeren er gravlagt i helligdommen for Apostlenes dronning i
Roma.
Hans saligkåringssak ble offisielt åpnet i 1981. Den
25. juni 1996 ble hans «heroiske dyder» anerkjent og han fikk
tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 20. desember 2002 undertegnet
pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
godkjente et mirakel på hans forbønn. Han ble saligkåret av paven den 27. april
2003 i Roma sammen med fem andre. Hans minnedag er dødsdagen 26. november.
Kilder: Index99,
Patron Saints SQPN, vatican.va, EWTN/OR, daughtersofstpaul.com,
alberione.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-07-06 18:22
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/jalberio
Voir aussi : https://www.alberione.org/biographie/?lang=fr
https://sites.google.com/site/sddmnogent/histoire/pere-jacques-alberione
https://www.alberione.org/biografia/