Bienheureux Bronisław
Markiewicz
Prêtre polonais,
fondateur de la Congrégation de Saint Michel Archange (+ 1912)
Bronisław Markiewicz
(1842-1912)
prêtre, fondateur de la Congrégation de Saint Michel Archange, dont les membres
sont plus connus sous le nom de "Michaëlites" et qui, depuis l'an
2000, fait partie de la Famille Salésienne.
La Congrégation de Saint Michel Archange a été fondée en Galicie en 1897 par le
Père Markiewicz, ancien salésien de Don Bosco polonais, et approuvée en 1921.
Né en 1842 en Pologne, après une période de questionnement, il entre au
séminaire et est ordonné prêtre en 1867.
En 1885, il part en Italie pour rejoindre les salésiens et y rencontre
Saint Jean
Bosco.
En plus de son travail pastoral, il se consacre à l'éducation des démunis et
des orphelins. Il fonde alors les Congrégations de Saint Michel Archange pour
l'éducation des plus pauvres.
"29 janvier 1912: 'Entrée dans la vie' du bienheureux Bronislaw
Markiewicz, prêtre, fondateur des Congrégations de Saint Michel Archange, dont
la communauté des sœurs du 5 rue de Paris, à Joinville. Il disait, dans l'un de
ses enseignements: 'Vous devez engager sans cesse votre corps, tous vos sens et
vos inclinations, dans le service de Dieu, en combattant pour sa gloire, jour
et nuit, toute votre vie jusqu'à la mort'." (paroisse
de Joinville - communauté de religieuses Michaëlites)
Béatifié le 19 juin 2005
Les rites de béatification du 19 juin 2005 ont été présidés, à
Varsovie, par le Card. Jòzef Glemp, Archevêque diocésain et Primat de Pologne.
Biographie sur le site du Vatican.
Michaëlites - site officiel -
en polonais
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12512/Bienheureux-Bronis%26%23322%3Baw-Markiewicz.html
Bienheureux Bronislaw
MARKIEWICZ
Nom: MARKIEWICZ
Prénom: Bronislaw
Nom de religion:
Bronislaw
Pays: Pologne
Naissance:
13.07.1842 à Pruchnik (Pologne)
Mort:
29.01.1912 à Miejsce Piastowe
Etat: Prêtre – Salésien -
Fondateur
Note: Prêtre le
15.09.1867. Ministère auprès des pauvres, spécialement des enfants, dans
l’esprit de Don Bosco. Fonde les Pères de saint Michel archange, puis les
Sœurs de saint Michel archange.
Béatification:
19.06.2005 par Benoît XVI
Cérémonie à Varsovie présidée par le Card. Jozef Glemp, Primat de
Pologne
Homélie de Mgr Jozef Michalik, archevêque de Przemysl des Latins,
président de la Conférence épiscopale polonaise
Canonisation
Fête: 29 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano:
2005 n.26 p.1.6-8
Réf. dans la Documentation
Catholique:
Notice
Bronislaw Markiewicz naît
en 1842 à Pruchnik près de Jaroslaw en Galicie (Pologne). C’est une
famille de la petite bourgeoisie Son père est maire de la localité. Bronislaw
est le 6ème de 11 enfants. Son éducation est très chrétienne. Il passe une
enfance heureuse, mais la Galicie connaît à l’époque une grande pauvreté. Il y
a des mendiants dans la rue et des gens meurent de faim. A l’école, le climat
est hostile à l’Église et Bronislaw est un moment ébranlé dans sa foi, mais il
se ressaisit vite. A la fin de ses études secondaires, il entre au Grand Séminaire
de Przemysl, siège de l’archidiocèse des latins. Le 15 septembre 1867, il est
ordonné prêtre, en même temps que Jean
Sébastien Pelczar 2 (canonisé
par Jean Paul II en 2003) qui deviendra plus tard son évêque. Il commence son
ministère paroissial comme vicaire, puis curé. En même temps, il s’occupe des
pauvres et fait des distributions de nourriture gratuite à tous les
nécessiteux. Il s’intéresse particulièrement aux garçons pauvres. Pour mieux
servir les enfants, il fait des études de pédagogie, de psychologie et
d’histoire à l’université de Lviv (ou Léopoli) et de Cracovie. Il continue
son ministère paroissial, puis il est nommé au séminaire comme professeur et
ensuite préfet, sans cesser de s’occuper des pauvres ; il lutte aussi
contre le fléau de l’alcoolisme qui sévit en Pologne. Il écrit un jour ces paroles
prophétiques au sujet de sa patrie : « Notre terre est abondamment baignée
du sang des martyrs et des héros tombés pour la foi. Ce sang pesa sur la
balance de la justice divine. En considération de celui-ci et des prières de
nos saints, malgré l’indignité et la misère d’un grand nombre d’entre nous, le
Seigneur a accordé à beaucoup de nos compatriotes, et il leur accordera encore,
des grâces extraordinaires. Et ces derniers, à travers leurs œuvres et leurs
actions, rendront célèbre le nom de la Pologne parmi les nations, plus que ne
l’ont fait les victoires de Grunwald, de Choczim et de Vienne (contre
les chevaliers Teutoniques en1410 et les Turcs en 1673 et 1683). Ce seront des
victoires de l’esprit (...) non plus grâce à l’épée de nos héros, mais avec la
puissance de la parole, de la littérature et l’exemple édifiant de la vie
chrétienne. » Il faut se rappeler qu’à cette époque (1875), la Pologne était
soumise au joug de plusieurs nations étrangères et luttait pour ne pas perdre
son identité, notamment culturelle. Le Père Bronislaw écrit encore en vrai
prophète : « Polonais, le Très-Haut nous aimés plus que d’autres
nations, il a permis que règne cette oppression sur vous, afin que, purifiés de
vos péchés, vous deveniez un modèle pour les autres nations…Et votre élévation
de la part de Dieu sera plus haute lorsque vous donnerez au monde un Grand
Pape » (‘La lutte non sanglante’).
Son amour pour les
enfants pauvres le pousse vers la vie religieuse. Il se rend en Italie, près de
Turin, avec le vif désir d’entrer dans un Institut religieux voué à l’éducation
et à la formation de la jeunesse. Il entre chez les Salésiens où vit encore le
saint fondateur, don Bosco et peu de temps avant sa mort il a la joie de faire
ses vœux entre ses mains, le 25 mars 1887. A cette grâce s’ajoute celle de
faire connaissance de deux autres Salésiens qui seront béatifiés: don Rua, le
successeur de don Bosco (béatifié par Paul VI en 1972), et un compatriote,
Auguste Czartoryski (Béatifié par Jean Paul II en 2004). Mais, épuisé par le travail
et aussi par le changement de climat, il tombe tuberculeux et risque de mourir.
S’ensuit une longue période de soins et de convalescence. Après six ans de
séjour en Italie, il revient dans sa patrie. Il est nommé curé
à Miejsce Piastowe et s’engage dans le service des jeunes. Il
crée un orphelinat et des ateliers assurant un toit et une formation pour
plusieurs centaines d’entre eux. Bref, il a le souci de s’occuper d’eux non
seulement au point de vue spirituel mais humain. Il dit : « Je voudrais recueillir
des millions de garçons délaissés, de tous les peuples, les nourrir
gratuitement et habiller leur corps et leur esprit. » Il projette de créer
une congrégation pour s’occuper des jeunes à la manière de don Bosco ; il
pense à lui donner le nom de : « Société de tempérance et de
travail » (1898). ‘Tempérance’, parce qu’il songe à l’alcoolisme ; il
crée un magazine qui porte aussi ce nom. Il veut placer
son oeuvre sous la protection de saint Michel. Ainsi naissent deux
instituts : Les Pères de saint Michel archange, puis les Sœurs de saint
Michel archange. Son évêque Mgr Pelczar accueille favorablement son
œuvre en 1902, mais il rencontre beaucoup de difficultés. Cependant il prédit
que sa congrégation sera reconnue après sa mort. Il fonde un deuxième orphelinat
à Pawlikowice en 1903, qui héberge bientôt 400 enfants. Épuisé par
ses austérités et par son dévouement sans bornes, il meurt en 1912
à Miejsce Piastowe âgé de 69 ans. Sa congrégation est
reconnue comme il l’avait prédit : pour les hommes en 1921, et pour les
femmes en 1928..
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0706.htm
Blessed Bronislaw Markiewicz
Memorial
29 January
30 January on some calendars
Profile
Sixth of the eleven children of
John Markiewicz and Marianna Gryziecka; his father was
the mayor of Pruchnik, Poland.
Raised in a pious family, but at one point nearly lost his faith due to the
anti-Church atmosphere
of his school. Seminarian at
Przemysl in 1863. Ordained in
the diocese of
Przemysl for Latins on 15
September 1867. Parish priest at
Harta and the cathedral of
Przemysl for six years. Studied at
the University of Leopoli and University of Cracow. Parish priest at
Gac in 1875. Parish priest at
Blazowa in 1877. Taught pastoral theology at
the seminary at
Przemysl in 1882.
Joined the Salesians near Turin, Italy in
November 1885,
making his final vows on 25
March 1887.
Spiritual student of Saint John
Bosco. Contracted tuberculosis in 1889,
and nearly died.
Returned to Poland on 23
March 1892 where
he served as parish priest at
Miejsce Piastowe and began a concerted effort at youth ministry. Started a
trade school for poor and orphaned boys,
and soon had hundreds of children in
his care. Founded the Society of Moderation and Work in 1898 to
work with youth based on the spirituality of Saint John
Bosco; the associated magazine Moderation and Work began
publication on 16 July 1898.
Opened an orphanage in
Pawlikowice which soon had over 400 residents. The endless work finally broke
his health, and at age 69 he lost his battle with consumption.
Born
13 July 1842 at
Pruchnik, archdiocese of
Przemysl dei Latini, Poland
Died
29
January 1912 at
Miejsce Piastowe, Poland of
complications related to tuberculosis
Venerated
2 July 1994 by Pope John
Paul II
Beatified
19 June 2005 by Pope Benedict
XVI
recognition celebrated
by Cardinal Jozef
Glemp in Pilsudski Square, Warsaw, Poland
Additional
Information
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Citation
“Blessed Bronislaw
Markiewicz“. CatholicSaints.Info. 2 October 2021. Web. 19 March 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-bronislaw-markiewicz/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-bronislaw-markiewicz/
BRONISLAO MARKIEWICZ
(1842-1912)
Bronislao Markiewicz, the
sixth of the eleven children of John Markiewicz, City Mayor, and Marianna
Gryziecka, was born on the 13th of July 1842 in Pruchnik, Poland, in the
present day Archdiocese of Przemyśl dei Latini. In his family home, he received
a solid religious formation. Nonetheless, during his secondary studies in
Przemyśl he experienced a certain wavering in the faith due, in large
part, to the strong anti-religious atmosphere which dominated the school.
However, he succeeded in overcoming this in a relatively short period, once
again finding peace and serenity.
Feeling a call from God
to the priesthood, the young Bronislao entered the major seminary of Przemyśl
in 1863 after having received the Maturity diploma. Upon completion of the
regular course of study he was ordained to the priesthood on September 15,
1867. Following six years of pastoral wok as a parochial vicar in the Parish of
Harta and the Cathedral of Przemyśl, seeking to become better equipped to work
with youth, he studied pedagogy, philosophy and history for two years in the
Universities of Leopoli and Cracow. In 1875 he was named pastor at Gac and in 1877
pastor at Błażowa. In 1882 he was entrusted a teaching position in pastoral
theology and the Major Seminary of
Przemyśl
Hearing a call to the
religious life, he left for Italy in the month of November 1885 and joined the
Salesians where he had the joy of meeting Saint John Bosco before whom he
professed religious vows on March 25, 1887.
As a Salesian he carried
out the various tasks assigned to him by his superiors, which he sought to
accomplish with dedication and zeal. Due to the austerity of the lifestyle and
the change of climate, Fr. Bronislao fell gravely ill with consumption in 1889,
to the point of having been considered close to death. Having recovered from
his illness, he convalesced in Italy until March 23, 1892 when, with the permission
of his Superiors, he returned to Poland where he assumed the assignment of
Pastor at Miejsce Piastowe, in Przemyśl his native Diocese.
In addition to his
ordinary pastoral activity, Father dedicated himself, in the Spirit of St John
Bosco, to the formation of poor and orphaned youth. He opened an institute in
which he offered his students both material and spiritual support preparing
them for life with a professional formation in the schools around the institute
itself. To carry on his work, he decided in 1897 to found two new
religious congregations based on the spirituality of St. John Bosco, adapting
his rules to reflect their own Charism. Once again received among the
clergy of the Diocese of Przemyśl, Father Markiewicz continued his work as Pastor
and Director of the Society (erected in 1898) which he named Temperance and
Work, seeking to obtain its approbation as a religious institute. The
approbation was granted a few years after his death: in 1921 for the male
branch and in 1928 for the female branch.
With the approval and
blessing of his bishop Saint Joseph Sebastian Pelczar, Fr. Bronislao continued
his activity forming youth and abandoned and orphaned children. He was assisted
by collaborators to whose preparation and formation he himself always
contributed. Already at Miejce Piastowe he had offered a home and formation to
hundreds of children giving of himself totally for them. Always desiring to do
more for them, in the month of August of 1903, Fr. Markiewicz opened a new
house in Pawlikowice, near Cracow, where over 400 orphans found a house and the
possibility for spiritual and professional formation.
His total dedication to
children, his heroic self-denial and the enormous work he accomplished, quickly
exhausted the strength of Fr. Markiewicz,. undermining his health, which was
already greatly compromised from his illness in Italy. All of this led rather
rapidly to the end of his earthly pilgrimage which came on January 29, 1912.
Both before and after his
death he was considered an extraordinary man. As the fame of the sanctity of
Bronislao Markiewicz continued to constantly increase, the Superiors of both
religious institutes of St Michael the Archangel, founded by him, asked the
Bishop of Przemyśl to initiate the process of beatification of their founder,
which began in 1958. Having completed the procedure for the Cause, on July 2,
1994 in the presence of his Holiness John Paul II, the decree of heroic
virtue was promulgated and ten years later on Dec 20th 2004 the
decree of the Miracle performed by God through the intercession of Fr.
Bronislao was promulgated, thus opening the way for his beatification.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_markiewicz_en.html
Founder - Father
Bronislaw Markiewicz
The Congregation was
founded by Blessed, Father Bronisław Markiewicz. Born on 13th July 1842 in
Pruchnik near Jarosław (south-eastern Poland), he was a priest of the Przemyśl
Diocese, and was a revered churchman recognised for his spirit of sacrifice. He
was also professor of the local Major Seminary. From the very beginning of his
priestly life, he was particularly sensitive towards the religious, moral, and
material negligence of children and youth and to the misery of simple people.
He spoke strongly against the national vices of the Polish nation. In his
opinion the solution of social problems depended upon the proper education of
young people and on changing the moral climate of the whole society.
Following the divine
voice, he went to Italy and became a follower of Saint John Bosco. After seven
years, in 1892, he returned to Poland and was put in charge of the parish in
Miejsce Piastowe (south-eastern Poland). In addition to his pastoral work, he
provided a widespread educational system, which not only included academics but
also dealt with the spiritual and physical growth of the children, in the
houses established by him. He soon thought of founding a new religious
congregation.
On 23rd September 1923,
he petitioned the Bishop of Przemyśl and the Pope to allow him to found the
Congregation of St. Michael the Archangel. In spite of intensive efforts on his
part, Father Markiewicz did not live to witness its approval and died on 29th
January 1912. On 29th September 1921, Adam Stefan Sapieha, Bishop of Krakow,
issued the Erecting Decree of the Congregation. On 15th June 1966, the
Congregation w as affirmed under papal law. The beatification took place in
Warsaw on June 19, 2005.
Epitaph of the Blessed
Founder in St. Michael's Church. Our founder also gave the beginning to the
Michaelite Sisters.
SOURCE : http://www.michaelites.ca/congregation/founder-father-bronislaw-markiewicz.html
Ołtarz
w prawej nawie Sanktuarium św. Michała Archanioła w Miejscu Piastowym.
Beato Bronislao
Bonaventura Markiewicz Sacerdote
30
gennaio
Pruchnik (Galizia,
Polonia), 13 luglio 1842 - Miejsce Piastowe, Podkarpackie (Polonia), 29 gennaio
1912
Sacerdote polacco, entrò
tra i salesiani a Torino ed emise i voti perpetui nelle mani di San Giovanni
Bosco. Tornato in Polonia decise di fondare la Congregazione di San Michele
Arcangelo. “Tutto per Maria”, motto presente nella vita di tanti santi della
Chiesa, esercitò un’influenza particolare anche nell’arco di tutta la vita di
Padre Bronislao Bonaventura. Dichiarato Venerabile da Giovanni Paolo II il
2 luglio 1994, il cardinale Jozef Glemp lo ha beatificato il 19 giugno 2005,
dando lettura della Lettera Apostolica del papa Benedetto XVI.
Formatosi nell’ideale
salesiano dei primi tempi, portò in Polonia l’opera sociale di S. Giovanni
Bosco; staccatosi per incomprensioni dall’Opera Salesiana, fondò nella sua
Patria due Congregazioni religiose per l’educazione della gioventù povera e
abbandonata.
Bronislao Markiewicz
nacque a Pruchnik (diocesi di Przemysl) in Polonia, il 13 luglio 1842, sesto
degli 11 figli del borgomastro della città; cresciuto con principi religiosi,
perse la fede durante gli studi liceali a Przemysl, ma la sua solida base
cattolica permise di recuperarla qualche anno più tardi.
A 21 anni, nel 1863 entrò
nel Seminario diocesano di Przemysl e dopo l’itinerario di studi necessari, fu
ordinato sacerdote il 15 settembre 1867.
Le sue prime esperienze e
i primi incarichi furono in diocesi; viceparroco a Harta e nella cattedrale
cittadina, parroco di Gacz e di Blazowa. Ma dando seguito al suo desiderio di
dedicarsi alla formazione della gioventù, volle perfezionarsi negli studi di
pedagogia e filosofia, frequentando il biennio 1873-1875, presso le Università
di Leopoli e di Cracovia; ma fu interrotto perché richiamato in diocesi dal
Vicario.
In seguito il suo
ministero si esplicò in vari incarichi; insegnante di teologia morale in
seminario, prefetto dei chierici, confessore e cappellano delle suore
benedettine e carmelitane, assessore concistoriale, giudice e censore
ecclesiastico.
Nel 1885 a 43 anni ci fu
la svolta della sua vita, volendo far parte di una congregazione dedita
principalmente all’educazione della gioventù abbandonata e povera, decise di
entrare fra i salesiani.
Si recò a Torino
Valdocco, dove fu accolto dal fondatore s. Giovanni Bosco (1815-1888) e dopo il
noviziato emise i voti nelle sue mani il 25 marzo 1887.
Espresse il desiderio di
ritornare in Polonia con altri connazionali e con il salesiano principe Augusto
Czartoryski (1858-1893) oggi Beato, per fondarvi una Casa salesiana per
l’educazione dei giovani poveri, ma non fu appoggiato dai superiori.
Altri incarichi gli
furono affidati nel triennio successivo; assistente dei chierici a S. Benigno
Canavese; professore di storia della teologia morale a Valsalice; confessore
nell’Ospizio S. Giovanni Evangelista a Torino; insegnante privato del principe
Czartoryski; cappellano delle “Figlie di Maria Ausiliatrice” a Bordighera;
confessore e assistente nella cartiera salesiana di Mathi (Torino).
Negli anni 1889-1890, si
ammalò gravemente per il diverso clima e per la debolezza derivante dalle sue
mortificazioni, ritenendolo in pericolo di vita, il successore di don Bosco, il
beato Michele Rua, lo fece rientrare in Polonia, come parroco di Miejsce
Piastowe, diocesi di Przemysl (1892).
L’aria natia lo fece
ristabilire presto e prese ad organizzare una Casa per l’educazione della
gioventù povera ed abbandonata, denominandola: “Casa don Bosco”.
Colpito dalle
trasformazioni sociali nel mondo, che facevano seguito alla pubblicazione del
“Manifesto” di Carlo Marx, padre Bronislao Markiewicz si convinse che il futuro
della Chiesa e degli Istituti religiosi, sarebbe dipeso dall’osservanza della
massima di s. Giovanni Bosco: “Il lavoro e la temperanza faranno fiorire”.
Quindi egli si pose sullo
stesso piano della povera gente della parrocchia di Miejsce Piastowe con cui
viveva. Da Torino gli furono inviati come aiuto due salesiani polacchi, Pietro
Sikora e Francesco Trawinski e un italiano Abele Ghilardini; ma ben presto sorsero
incomprensioni per il diverso modo di vivere, più mitigato e vicino alla classe
media a Torino, più povero e sofferto in Polonia.
Ci furono delle tensioni
nel gruppo dei salesiani e don Sikora accusò don Bronislao presso i Superiori;
nel 1897 don Rua inviò in Polonia come ispettore don Mosè Veronesi, per una
visita canonica, nonostante ciò don Bronislao non abbandonò le sue idee, anzi
prese a chiamarsi “salesiano di stretta osservanza”.
Tutto questo fu
disapprovato dal Capitolo Generale dei Salesiani, tenutosi a Torino il 19
dicembre 1897, che cancellò don Bronislao Markiewicz dai membri dell’Istituto
Salesiano.
Ancora nel 1898 gli fu
proibito di chiamarsi salesiano e di denominare il suo orfanotrofio “Casa don
Bosco”. Allora il sacerdote fondò l’associazione “Temperanza e Lavoro”, dalla
quale nasceranno poi due Congregazioni intitolate a S. Michele Arcangelo,
dedite all’educazione della gioventù povera.
In pratica organizzò una
nuova ramificazione salesiana, godendo dell’appoggio del vescovo di Przemysl,
mons. Solecki, ma defunto questi, il successore mons. Pelczar non
riconobbe l’Istituto.
Seguirono per don
Bronislao anni difficili, anche i tentativi di riconciliazione promossi dal
Superiore Generale dei salesiani don Rua, non ebbero esito favorevole; per
ubbidienza al suo vescovo licenziò tutti i suoi collaboratori e si mise ad
organizzare ritiri spirituali e a sviluppare lavori artigianali, tra cui la
tipografia per la stampa diocesana; fu anche considerato un radicale e un
disobbediente.
Consumato dall’intenso
lavoro, addolorato dalle incomprensioni e delusioni padre Bronislao Markiewicz
morì nella sua parrocchia di Miejsce Piastowe il 29 gennaio 1912.
Il Signore benedisse i
suoi sforzi e intenzioni e le sue fondazioni crebbero come numero di membri,
ricevendo la Congregazione maschile di S. Michele Arcangelo (Micheliti)
l’approvazione ecclesiastica il 29 settembre 1921 e quella femminile il 15
agosto 1928.
Le Case sono 25 in
Polonia, con missioni in Nuova Guinea, in Paraguay, nella Repubblica
Dominicana, nello Zaire, in Canada, Germania, Austria, Italia, Libia, Camerun.
Negli anni 1958-61 si
svolsero i primi processi informativi per la causa della sua beatificazione, e
il 19 giugno 2005 è stato proclamato Beato, con Lettera Apostolica di papa
Benedetto XVI, letta e pubblicata in Polonia dal cardinale primate di Varsavia
Josef Glemp, secondo le nuove norme per le beatificazioni, in vigore dal maggio
2005.
Autore: Antonio
Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92191
Beato Bronislao
Bonaventura Markiewicz Sacerdote e fondatore
30 gennaio
Pruchnik, Polonia, 13
luglio 1842 - Miejsce Piastowe, Polonia, 29 gennaio 1912
Bronisław Markiewicz
nacque a Pruchnik, oggi in Polonia, il 13 luglio 1842. Ordinato sacerdote nel
1867, si dedicò al ministero pastorale in diverse località e fu insegnante nel
Seminario della diocesi di Przemyśl dei Latini. Desideroso di una vita ancora più
dedicata a Dio e all’infanzia abbandonata, partì per l’Italia, dove conobbe la
Società Salesiana: professò i voti religiosi nel 1887 nelle mani del fondatore,
san Giovanni Bosco. Tornato in Polonia per ragioni di salute, si stabilì a
Miejsce Piastowe e si dedicò alla formazione professionale e umana dei giovani
e dei ragazzi. A causa di alcune incomprensioni, dovette lasciare i Salesiani,
ma continuò la propria opera educativa: fondò quindi la Società Temperanza e
Lavoro, da cui in seguito sorse la Congregazione di San Michele Arcangelo,
composta da un ramo maschile e da uno femminile. Morì nella parrocchia di
Miejsce Piastowe il 29 gennaio 1912. È stato beatificato il 19 giugno 2005,
sotto il pontificato di papa Benedetto XVI. I suoi resti mortali sono venerati
nella casa madre della Congregazione di San Michele Arcangelo, a Miejsce
Piastowe.
I primi anni e la
vocazione
Bronisław Markiewicz (al Battesimo, Bronisław Bonawentura) nacque a Pruchnik,
all’epoca territorio dell’Impero Austro-Ungarico e oggi in Polonia, parte della
diocesi di Przemyśl dei Latini, il 13 luglio 1842. Era il sesto degli undici
figli di Jan Markiewicz, borgomastro della città, e di sua moglie Marianna
Gryziecka.
Cresciuto con principi religiosi, perse la fede durante gli studi liceali a
Przemyśl, ma la sua solida base cattolica permise di recuperarla qualche anno
più tardi. A ventuno anni, nel 1863, entrò nel Seminario diocesano di Przemyśl.
Dopo l’itinerario di studi necessari, fu ordinato sacerdote il 15 settembre
1867.
Prime esperienze nel ministero
Le sue prime esperienze e i primi incarichi furono quelli di viceparroco a
Harta e nella cattedrale di Przemyśl, poi di parroco a Gać e a Błażowa. In un
secondo momento, per dare seguito al suo desiderio di dedicarsi alla formazione
della gioventù, volle perfezionarsi negli studi di pedagogia e filosofia. Per
questo frequentò il biennio 1873-1875, presso le Università di Leopoli e di
Cracovia, ma fu interrotto perché richiamato in diocesi dal Vicario.
In seguito il suo ministero si esplicò in vari incarichi: insegnante di
teologia morale in seminario, prefetto dei chierici, confessore e cappellano
delle suore benedettine e carmelitane, assessore concistoriale, giudice e
censore ecclesiastico.
L’incontro coi Salesiani e con san Giovanni Bosco
Nel 1885, volendo far parte di una congregazione dedita principalmente
all’educazione della gioventù abbandonata e povera, decise di partire per
l’Italia. Giunto a Roma, conobbe alcuni Salesiani e scelse di seguirli.
Si recò a Torino Valdocco, dove fu accolto dal fondatore don Giovanni Bosco
(canonizzato nel 1934). Dopo il noviziato, emise i voti nelle sue mani, il 25
marzo 1887. Espresse il desiderio di ritornare in Polonia con altri
connazionali per fondarvi una Casa salesiana per l’educazione dei giovani
poveri, ma non fu appoggiato dai superiori.
Altri incarichi gli furono affidati nel triennio successivo: assistente dei
chierici a San Benigno Canavese; professore di storia della teologia morale a
Valsalice; confessore nell’Ospizio San Giovanni Evangelista a Torino;
insegnante privato del novizio Augusto Czartoryski, di nobile famiglia polacca
(è stato beatificato nel 2004); cappellano delle Figlie di Maria Ausiliatrice a
Bordighera; confessore e assistente nella cartiera salesiana di Mathi (Torino).
Il ritorno in Polonia
Negli anni 1889-1890, si ammalò gravemente per il diverso clima e per la
debolezza derivante dalle sue mortificazioni. Ritenendolo in pericolo di vita,
nel 1892 il primo successore di don Bosco, don Michele Rua (beatificato nel 1972),
lo fece rientrare in Polonia, come parroco di Miejsce, in diocesi di Przemyśl.
L’aria natia lo fece ristabilire presto. Don Bronisław organizzò una casa per
l’educazione della gioventù povera ed abbandonata, denominandola «Casa Don
Bosco». In più, combatté il vizio dell’alcolismo e osteggiò l’usura, che nel
villaggio erano molto praticate. Cambiò nome al villaggio in Miejsce Piastowe,
che vuol dire «dove si accudiscono i bambini».
Da Torino gli furono inviati come aiuto due salesiani polacchi, Piotr Sikora e
Franciszek Trawinski, e un italiano, Abele Ghilardini. Tuttavia, ben presto
sorsero incomprensioni per il diverso modo di vivere: più mitigato e vicino
alla classe media a Torino, più povero e sofferto in Polonia. Ci furono delle
tensioni nel gruppo dei salesiani: don Sikora accusò don Bronisław presso i
superiori.
L’arrivo di Anna Kaworek
Il 25 febbraio 1894 arrivò a Miejsce Piastowe una ragazza di ventidue anni,
Anna Kaworek, desiderosa di consacrarsi a Dio. La sua prima impressione fu
molto deludente: quello non le sembrava un vero convento.
Dopo otto mesi, chiese a don Bronisław di poter tornare a casa in visita e, con
l’occasione, di andare a piedi al santuario di Monte Sant’Anna. Tornò certa che
quella al servizio dei bisognosi fosse davvero la sua vocazione.
L’uscita dai Salesiani
Nel 1897 don Rua inviò in Polonia come visitatore don Mosè Veronesi, che impose
pratiche non corrispondenti allo stile di vita polacco e ai mezzi a
disposizione. Don Bronisław cercò di spiegarsi, anche coi superiori di Torino,
ma alla fine obbedì pur non abbandonando le proprie idee: per questo si
definiva «salesiano di stretta osservanza».
Dopo aver a lungo pregato e chiesto consiglio, nel settembre 1897 decise di
lasciare la Società Salesiana per fondare una nuova congregazione, che avesse
però come base la Regola di don Bosco. Nel Capitolo Generale dei Salesiani,
tenutosi a Torino il 19 dicembre 1897, don Bronisław fu cancellato dai membri
della Società Salesiana. Ancora nel 1898 gli fu proibito di chiamarsi salesiano
e di denominare il suo orfanotrofio «Casa Don Bosco».
La Società Temperanza e Lavoro
Allora il sacerdote fondò la Società Temperanza e Lavoro, basandosi su una
massima di don Bosco: «Il lavoro e la temperanza faranno fiorire». Colpito
dalle trasformazioni sociali nel mondo, che facevano seguito alla pubblicazione
del «Manifesto» di Karl Marx, don Bronisław era infatti convinto che il futuro
della Chiesa e degli Istituti religiosi sarebbe dipeso dall’osservanza di quei
due elementi.
Per lui, la temperanza era un punto fondamentale per i veri credenti, perché
comportava «il rinnegamento di sé stesso insieme alla lotta contro tutte le
tentazioni». Il lavoro, invece, era interpretato sotto tre aspetti: il lavoro
spirituale, per mantenersi nella vita di grazia; il lavoro intellettuale, ossia
quello nella scuola; il lavoro fisico, comandato da Dio dopo la caduta del
primo uomo.
Come patrono della nuova realtà scelse san Michele arcangelo, da sempre
considerato nella Chiesa difensore contro il demonio e il male. Amava spesso
ripetere: «Vorrei raccogliere milioni di ragazzi abbandonati, di tutti i
popoli, nutrirli gratuitamente e vestire il loro corpo e il loro spirito».
Gli inizi della nuova congregazione
Col tempo, tra i volontari che aiutavano nell’andamento della Società, che nel
1902 aveva ottenuto l’approvazione civile, si delinearono alcuni, sia uomini
sia donne, che davano segni di una vocazione genuina. Basandosi sulle
Costituzioni della Società Salesiana, don Bronisław iniziò a stendere le regole
per la Congregazione di San Michele Arcangelo, nel suo ramo maschile e in
quello femminile.
Il vescovo di Przemyśl, monsignor Łukasz Solecki, riaccolse don Bronisław nel
clero della sua diocesi e appoggiò la sua nascente congregazione. Defunto
questi, il successore monsignor Józef Sebastian Pelczar (canonizzato nel 2003)
pose una serie di restrizioni, che di fatto permettevano solo di continuare ad
accogliere i ragazzi abbandonati per fornire loro un’istruzione.
Anni difficili, ma la congregazione comincia a espandersi
Seguirono per don Bronisław anni difficili. Anche i tentativi di
riconciliazione promossi da don Rua non ebbero esito favorevole. Per ubbidienza
al suo vescovo licenziò tutti i suoi collaboratori e si mise a organizzare
ritiri spirituali e a sviluppare lavori artigianali, tra cui la tipografia per
la stampa diocesana.
Intanto, però, la sua opera veniva richiesta in altre zone della Polonia. Fu
possibile insediare la prima comunità filiale nel mese di agosto del 1903 a
Pawlikowice, vicino Cracovia, ma per qualche anno fu l’unica, a causa della
mancanza di personale. Nel luglio 1904 un incendio distrusse la prima casa in
legno, ma gli orfani furono subito fatti trasferire nella nuova casa in
muratura.
Nel 1907 vennero realizzati nuovi laboratori e fu anche costruito un mulino,
aperto alla gente dei dintorni. Una seconda filiale fu aperta nello stesso
periodo a Leopoli. Per la sua attività benefica ottenne dall’imperatore
Francesco Giuseppe la Croce al merito dell’Impero Austro-Ungarico.
La malattia e la morte
La mattina del 9 dicembre 1911, don Bronisław venne trovato disteso per terra,
a causa di un malore sopraggiunto dopo una giornata molto faticosa. Grazie alle
prime cure, poté riprendersi e celebrare la Messa. Tenne fede a tutti gli
impegni che aveva assunto fino al 9 gennaio 1912, quando si mise a letto per
non alzarsi più.
Riceveva ogni giorno la Comunione, spesso commuovendosi. Accolse le visite di
quanti andavano da lui, invitandoli a fidarsi della Divina Provvidenza. Negli
ultimi giorni, quasi con un testamento spirituale, raccomandò ai suoi figli e
alle sue figlie l’umiltà e l’obbedienza alle autorità ecclesiastiche.
Nel tentativo di salvargli la vita, i medici lo sottoposero a un’operazione
chirurgica, ma ebbe l’effetto contrario. Don Bronisław morì nella sua
parrocchia di Miejsce Piastowe il 29 gennaio 1912, alle 9 di mattina.
La causa di beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche
Negli anni 1958-‘63, presso la diocesi di Przemyśl dei Latini, si è svolto il
processo informativo per la sua causa di beatificazione. Il decreto di
convalida del processo venne emesso il 23 febbraio 1990. Nello stesso anno
venne consegnata la “Positio super virtutibus”.
Il 30 novembre 1993 i Consultori Teologi della Congregazione delle Cause dei
Santi si pronunciarono a favore dell’eroicità delle virtù di don Bronisław. Il
12 aprile 1994 i cardinali e i vescovi membri della stessa Congregazione
confermarono questo parere positivo.
Il 2 luglio 1994, quindi, il Papa san Giovanni Paolo II autorizzò la
promulgazione del decreto con cui don Bronislaw veniva dichiarato Venerabile.
Il miracolo per la beatificazione
Come possibile miracolo per ottenere la sua beatificazione è stato preso in
esame il caso di padre Roman Wlodarczyk, della Congregazione di San Michele Arcangelo.
Il 31 luglio 1994, mentre celebrava la Messa, cominciò ad avere disturbi nella
parola e nella parte destra del corpo. Ricoverato il 2 agosto seguente al
Policlinico Voivodale di Toruń, gli fu diagnosticata un’emiplegia destra con
afasia motoria. Il 14 settembre venne trasferito nel reparto di riabilitazione
dell’ospedale municipale della stessa città, ma le sue condizioni permanevano
gravi, tranne l’afasia che era regredita.
Fin dal suo primo ricovero, sia lui, sia i confratelli, i medici, le suore
infermiere e molti altri fedeli avevano cominciato a chiedere l’intercessione
di don Bronisław. Il 23 settembre cominciò a migliorare gradualmente,
riprendendo l’uso degli arti paralizzati. Il 21 ottobre fu dimesso: riusciva a
camminare speditamente, anche se con l’ausilio di una stampella.
Il riconoscimento del miracolo e la beatificazione
L’inchiesta diocesana relativa all’asserito miracolo si è svolta negli anni
1996-’97 presso la diocesi di Toruń. Gli atti dell’inchiesta sono stati
convalidati il 21 novembre 2003. La Consulta Medica della Congregazione delle
Cause dei Santi, il 22 aprile 2004, si pronunciò a favore dell’inspiegabilità
scientifica dell’accaduto, tanto più che erano trascorsi dieci anni e non si
erano manifestati postumi invalidanti.
Nello stesso anno, i Consultori Teologi e i cardinali e i vescovi membri della
stessa Congregazione confermarono il nesso tra la presunta guarigione e
l’intercessione di don Bronisław. Il 20 dicembre 2004, infine, san Giovanni
Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto con cui la guarigione di padre
Roman Wlodarczyk era da ritenersi miracolosa e ottenuta grazie al suo padre
fondatore.
La sua beatificazione avrebbe dovuto svolgersi il 24 aprile 2005, ma la morte
del Papa e il successivo Conclave la fecero rimandare. Dopo l’elezione di papa
Benedetto XVI come suo successore, è stata fissata una nuova data.
La beatificazione è quindi stata celebrata il 19 giugno 2005 in piazza Pidluski
a Varsavia. Nella stessa celebrazione sono stati beatificati anche il martire
don Władysław Findysz e don Ignacy Kłopotowski, fondatore delle Suore Loretane.
A presiedere il rito, secondo le nuove norme per le beatificazioni in vigore
dal maggio 2005, è stato il cardinal Józef Glemp, arcivescovo di Varsavia e
Primate di Polonia, in qualità d’inviato del Santo Padre.
La memoria liturgica del nuovo Beato è stata fissata al 30 gennaio, il giorno
successivo alla sua nascita al Cielo.
La Congregazione di San Michele Arcangelo oggi
Dopo la morte di don Bronisław, le sue fondazioni crebbero in numero di membri
e di case. La Congregazione dei Padri di San Michele Arcangelo (Micheliti)
ricevette l’approvazione ecclesiastica il 29 settembre 1921; quella femminile,
le Suore di San Michele Arcangelo (Michelite), di cui madre Anna Kaworek (Venerabile
dal 2019) divenne superiora generale, il 15 agosto 1928.
Le case sono 25 in Polonia, con missioni in Nuova Guinea, Australia, Paraguay,
Argentina, Repubblica Dominicana, Canada, Svizzera, Germania, Austria,
Bielorussia, Camerun. Nella casa madre di Miejsce Piastowe riposano i resti
mortali del fondatore.
In Italia la presenza più significativa è presso la Basilica Santuario di San
Michele a Monte Sant’Angelo, in cui i padri Micheliti e le suore Michelite
prestano servizio pastorale dal 1996. Entrambe le congregazioni, dal 24 gennaio
2000, appartengono alla Famiglia Salesiana.
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92191
BRONISLAO MARKIEWICZ
(1842-1912)
Bronislao Markiewicz
nacque il 13 luglio 1842 a Pruchnik in Polonia, nell’odierna arcidiocesi di
Przemyśl dei Latini, sesto di undici figli di Giovanni Markiewicz, borgomastro
della città, e Marianna Gryziecka. Ricevette, in seno alla famiglia, una solida
formazione religiosa. Tuttavia, più tardi, nel periodo dei suoi studi
ginnasiali a Przemyśl, sperimentò un certo vacillamento nella fede causato,
in gran parte, dall'ambiente fortemente antireligioso che regnava nella scuola.
Riuscì, però, a superarlo abbastanza presto riacquistando serenità e pace
interiore.
Conseguito il diploma di
maturità, il giovane Bronislao, nel 1863, entrò nel Seminario Maggiore di
Przemyśl sentendosi chiamato da Dio al sacerdozio. Completato il regolare iter
degli studi il 15 settembre 1867 venne ordinato sacerdote. Dopo sei anni di
lavoro pastorale, in qualità di vicario, nella parrocchia di Harta e nel Duomo
di Przemyśl, volendo prepararsi ancora di più per lavorare con la gioventù,
studiò per due anni pedagogia, filosofia e storia nelle Università di Leopoli e
di Cracovia. Nel 1875 venne nominato parroco a Gać e nel 1877 a
Blażowa. Nel 1882 gli fu affidato l'insegnamento di teologia pastorale nel
Seminario Maggiore di Przemyśl.
Sentendosi chiamato anche
alla vita religiosa, nel mese di novembre del 1885, partì per l'Italia ed
entrò tra i Salesiani avendo la gioia di incontrare San Giovanni Bosco nelle
cui mani, il 25 marzo 1887, emise i voti religiosi.
Da salesiano svolse
diversi incarichi affidatigli dai superiori e cercò di adempierli con dedizione
e zelo. A causa dell'austerità di vita e della diversità di clima, nel 1889 P.
Bronislao si ammalò gravemente di tisi, così da essere considerato prossimo
alla morte. Ripresosi dalla malattia, fece la convalescenza, sempre in Italia,
fino a quando, il 23 marzo 1892, con il permesso dei Superiori, rientrò in
Polonia dove assunse l'incarico di parroco a Miejsce Piastowe, nella sua
diocesi di origine Przemyśl.
Oltre all'attività
parrocchiale ordinaria, Bronislao Markiewicz si dedicò, nello spirito di San
Giovanni Bosco, alla formazione della gioventù povera e orfana. Per essa aprì a
Miejsce Piastowe un Istituto, nel quale offriva ai suoi educandi sia il sostegno
materiale che quello spirituale, preparandoli alla vita con la formazione
professionale nelle scuole aperte presso l'Istituto stesso. Nel 1897
decise di fondare, a questo scopo, due nuove Congregazioni religiose basate
sulla spiritualità di S. Giovanni Bosco adattando le sue regole alla
specificità del proprio carisma. Accolto nuovamente tra il clero della diocesi
di Przemyśl P. Markiewicz continuò l'attività di parroco e di direttore
dell'Istituto (Società) cui diede il nome di Temperanza e Lavoro (1898),
cercando di ottenere la sua approvazione come Congregazione religiosa, sotto la
protezione di San Michele Arcangelo, con un ramo maschile e uno femminile.
L’ approvazione venne concessa solo qualche anno dopo la sua morte: nel 1921 al
ramo maschile e nel 1928 a quello femminile.
P. Bronislao continuò,
sempre con l’approvazione e la benedizione del Vescovo, san Giuseppe Sebastiano
Pelczar, la sua attività di formatore dei giovani e dei ragazzi orfani ed
abbandonati, avvalendosi dell'aiuto di collaboratori alla cui
preparazione e formazione contribuì sempre egli stesso. Già a Miejsce Piastowe
egli aveva offerto la casa e la formazione a centinaia di ragazzi consumandosi
per loro interamente. Desideroso di fare sempre di più in loro favore, nel mese
di agosto del 1903, P. Markiewicz aprì una nuova casa a Pawlikowice, vicino a
Cracovia, dove trovarono casa e possibilità di formazione spirituale e
professionale più di 400 orfani.
La dedizione totale ai
ragazzi, l’abnegazione eroica di se stesso, un lavoro immane da compiere,
fecero esaurire ben presto le forze di P. Markiewicz minando la sua salute, già
molto compromessa per i disturbi avuti in Italia. Tutto ciò lo
condusse abbastanza rapidamente al termine del suo pellegrinaggio terreno,
avvenuto il 29 gennaio 1912.
Sia prima sia dopo la
morte, egli è stato considerato un uomo fuori del comune. Aumentando
sempre più la fama di santità di P. Bronislao, i Superiori dei due Istituti
religiosi di San Michele Arcangelo, da lui fondati, chiesero al Vescovo di
Przemyśl di istruire il processo di beatificazione del loro Fondatore che ebbe
inizio nel 1958. Completato l’intero iter della Causa, il 2 luglio 1994, alla
presenza del Santo Padre Giovanni Paolo II, fu promulgato il decreto
sull'eroicità delle virtù di P. Bronislao Markiewicz e dieci anni dopo,
precisamente il 20 dicembre 2004, il decreto sul miracolo operato da Dio per
l’intercessione di P. Bronislao. Era così aperta la strada per la sua
beatificazione.
Sul filo delle numerose
testimonianze e dei ricordi personali, ci piace sottolineare il grande amore
che il Beato Markiewicz aveva per il Signore e per il prossimo, specialmente
quello più povero, trascurato, abbandonato ed orfano a cui dedicò tutto se
stesso. Era profondamente desideroso di accogliere un numero sempre maggiore di
ragazzi e di offrire loro quel calore umano che ad essi tanto mancava. Questo
profondo desiderio è espresso nelle sue parole: “Vorrei raccogliere milioni di
ragazzi abbandonati, di tutti i popoli, nutrirli gratuitamente e vestire il loro
corpo e il loro spirito”.
A questo imperativo
dell’amore unito alla sua coraggiosa – considerati i tempi di allora – opzione
per i poveri, rimase fedele fino alla morte accettando eroicamente tutte le
conseguenze che scaturirono da tali scelte.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_markiewicz_it.html
BRONISLAUS MARKIEWICZ
(1842-1912)
Bronislaus Markiewicz wurde
am 13. Juli 1842 in Pruchnik in Polen, in der heutigen Erzdiözese Przemyśl der
Lateiner, als sechstes von elf Kindern des Johannes Markiewicz, Bürgermeister
der Stadt, und Marianna Gryziecka geboren. Im Schoß der Familie erhielt er eine
gediegene religiöse Ausbildung. Dennoch machte er später während der
Gymnasialjahre in Przemyśl eine Glaubenskrise durch, bedingt vor
allem durch die stark religionsfeindliche Umgebung in der Schule. Es gelang ihm
jedoch ziemlich rasch, diese zu überwinden und zur alten Gelöstheit und zum
inneren Frieden zurückzufinden.
Nach der Reifeprüfung
fühlte sich der junge Bronislaus von Gott zum Priestertum berufen und trat im
Jahre 1863 ins Priesterseminar von Przemyśl ein. Nach regulärem Abschluß seiner
Studien wurde er am 15. September 1867 zum Priester geweiht. Als Kaplan wirkte
er 6 Jahre in der Pfarrei Harta und im Dom von Przemyśl, wollte sich dann
jedoch noch besser für die Jugendarbeit vorbereiten und studierte zwei Jahre
lang Pädagogik, Philosophie und Geschichte an den Universitäten von Leopolis
und Krakau. 1875 wurde er zum Pfarrer von Gać, 1877 zum Pfarrer von Blażowa
ernannt. Schließlich wurde ihm im Jahr 1882 der Unterricht der
Pastoraltheologie im Priesterseminar von Przemyśl übertragen.
Da er sich jedoch auch
für das Ordensleben interessierte, reiste er im November 1885 nach Italien, wo
er bei den Salesianern eintrat, wobei er die Freude hatte, Don Bosco zu
begegnen und in dessen Hände am 27. März 1887 Gelübde abzulegen.
Als Salesianer übernahm
er verschiedene Aufgaben, die ihm seine Obern anvertrauten, und bemühte sich,
diese mit Eifer und Hingabe zu erfüllen. Doch infolge des strengen Lebens und
des andersartigen Klimas erkrankte Bronislaus 1889 ernsthaft an Schwindsucht,
so daß er in Todesgefahr geriet. Nach überwundener Krankheit und nach einer
Zeit der Erholung in Italien kehrte er am 23. März 1892 mit Erlaubnis seiner
Obern nach Polen zurück und übernahm die Stelle des Pfarrers von Miejsce
Piastowe in seiner Heimatdiözese Przemyśl.
Neben der gewöhnlichen
Arbeit als Pfarrer widmete sich P. Bronislaus Markiewicz im Geiste des hl. Don
Bosco der Ausbildung der armen und verwaisten Jugendlichen. Für sie öffnete er
in Miejsce Piastowe ein Institut, in welchem er seinen Zöglingen materielle und
geistliche Hilfe bot und sie durch gediegene Berufsausbildung in den im
Institut selbst eröffneten Schulen auf das Leben vorbereitete. Im Jahre 1897
beschloß er, zu diesem Zweck zwei neue Kongregationen zu gründen, die auf der
Spiritualität von Don Bosco aufbauten, wobei er dessen Ordensregel den
Besonderheiten des eigenen Charismas anpaßte. Nachdem er ein weiteres Mal in
den Klerus der Diözese Przemyśl aufgenommen wurde, verband P. Markiewicz die
Arbeit als Pfarrer mit jener des Direktors des Instituts, dem er den
Namen Mäßigung und Arbeit gab und das 1898 errichtet wurde. Er
bemühte sich um dessen Anerkennung als Ordensinstitut unter dem Schutz des hl.
Erzengels Michael, mit einem männlichen und einem weiblichen Zweig. Diese
Anerkennung wurde erst im Jahre nach seinem Tode gewährt: 1921 für den
männlichen Zweig, 1928 für den weiblichen.
Pater Bronislaus fuhr -
immer mit dem Einverständnis und dem Segen seines Bischofs, des hl. Josef
Sebastian Pelczar - mit seiner Tätigkeit als Erzieher der verwaisten und
vernachlässigten Jugendlichen fort und bediente sich dabei der Hilfe von
Mitarbeitern, für deren Vorbereitung und Ausbildung er selbst Sorge trug. Schon
in Miejsce Piastowe hatte er für Hunderte von Jugendlichen Haus und Ausbildung
bereitgestellt und sich restlos für sie eingesetzt. Im Bestreben, immer noch
mehr für sie zu tun, eröffnete P. Markiewicz im August 1903 in Pawlikowice bei
Krakau ein neues Haus für über 400 Waise, die dort auch geistliche und
berufliche Ausbildung erhielten.
Der restlose Einsatz für
die Jugendlichen, die heroische Selbstverleugnung, die überwältigende
Arbeitslast verzehrten rasch die Kräfte von P. Markiewicz und bedrohten seine
Gesundheit, die durch die Komplikationen in Italien bereits angeschlagen war. Sehr
rasch führte ihn dies alles zum Ende seines irdischen Weges. Er verschied am
29. Januar 1912.
Vor wie nach seinem Tode
wurde er als ein ganz außergewöhnlicher Menschen angesehen. Nachdem der Ruf der
Heiligkeit von P. Bronislaus mehr und mehr sich verbreitete, entschlossen sich
die Obern der beiden von ihm gegründeten Institute des hl. Erzengel Michael,
vom Bischof von Przemyśl die Eröffnung des diözesanen Prozesses der
Seligsprechung ihres Gründers zu erbitten, was dann im Jahre 1958 geschah.
Nach erfolgreichem Abschluß des Seligsprechungsverfahrens wurde am 2. Juli 1994
in Anwesenheit des hl. Vaters Papst Johannes Paul II. das Dekret über den
heroischen Grad der Tugenden von Pater Bronislaus Markiewicz veröffentlicht,
und zehn Jahre später, am 20. Dezember 2000, das Dekret über das von Gott auf
Fürsprache von P. Bronislaus erwirkte Wunder. Damit war der Weg für die
Seligsprechung offen.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_markiewicz_ge.html
BRONISLAO MARKIEWICZ
(1842-1912)
Bronislao Markiewicz nació
el 13 de julio de 1842 en Pruchnik, Polonia, en la actual archidiócesis de
Przemyśl de la Iglesia latina, sexto de once hijos de Juan Markiewicz,
burgomaestre de la ciudad, y Marianna Gryziecka. Recibío en su familia una
sólida formación religiosa. Más tarde, durante sus estudios clásicos en
Przemyśl, experimentó una cierta vacilación en la fe debido, en gran parte, al
ambiente fuertemente antirreligioso que reinaba en la escuela. Logró, sin
embargo, superarla pronto recobrando serenidad y paz interior.
El joven Bronislao,
conseguido el diploma de licenciatura y sintiéndose llamado por Dios al
sacerdocio, en 1863, entró en el Seminario Mayor de Przemyśl. Al acabar los
estudios, fue ordenado sacerdote el 15 de septiembre de 1867. Después de seis
años de trabajo pastoral, en calidad de vicario, en la parroquia de Harta y en
la Catedral de Przemyśl, con el deseo de prepararse aún más para trabajar con
la juventud, estudió durante dos años pedagogía, filosofía e historia en la
Universidad de Leópolis y de Cracovia. En 1875 fue nombrado párroco en Gac y en
1877 en Blazowa. En 1882 le fue confiada la enseñanza de teología pastoral en
el Seminario Mayor de Przemyśl.
Sintiéndose llamado
también a la vida religiosa, en el mes de noviembre de 1885, partió hacia Italia
y entró en los Salesianos, donde tuvo la alegría de encontrar a San Juan Bosco,
en cuyas manos hizo los votos religiosos el 25 de marzo de 1887.
Como salesiano
desarrolló diversos encargos confiados por sus Superiores y trató de
realizarlos con dedicación y celo. Debido a la austeridad de vida y a la
diversidad del clima, en 1889 P. Bronislao enfermó gravemente de tisis, estando
al borde de la muerte. Recuperado de la enfermedad, transcurrió la
convalecencia, siempre en Italia, hasta que, el 23 de marzo de 1892, con el
permiso de sus Superiores, regresó a Polonia donde asume el encargo de párroco
de Miejsce Piastowe, en la diócesis de origen Przemyśl.
Además de la actividad
parroquial ordinaria, Padre Bronislao Markiewicz se dedicó, en el espíritu de
San Juan Bosco, a la formación de la juventud pobre y huérfana. Para ella abrió
en Miejsce Piastowe un Instituto, en el que ofrecía a sus educandos tanto ayuda
material como espiritual, preparándolos para la vida con la formación
profesional en las escuelas abiertas en el mismo Instituto. En 1897 decide
fundar, con tal objetivo, dos nuevas Congregaciones religiosas basadas en la
espiritualidad de San Juan Bosco, adaptando sus reglas a lo específico del
propio carisma. Recibido nuevamente entre el clero de la diócesis de Przemyśl
Padre Markiewicz continuó la actividad de párroco y de director del Instituto
(Sociedad) al que puso por nombre Templanza y trabajo (erigido en
1898), tratando de obtener su aprobación como Congregación religiosa, bajo la
protección de San Miguel Arcángel, con una rama masculina y otra femenina. La
aprobación fue concedida sólo algún año después de su muerte: en 1921 a la
rama masculina y en 1928 a la femenina.
Padre Bronislao continuó,
siempre con la aprobación y la bendición del Obispo, san José Sebastián
Pelczar, su actividad de formador de los jóvenes y de muchachos huérfanos y
abandonados, sirviéndose de la ayuda de colaboradores a cuya preparación y
formación contribuyó él mismo constantemente. Ya en Miejsce Piastowe había
ofrecido casa y formación a centenares de muchachos dándose a ellos
enteramente. Deseoso de hacer aún más en su favor, en el mes de agosto de 1903,
P. Markiewicz abrió una nueva casa en Pawlikowice, cerca de Cracovia, donde
encontraron casa y posibilidades de formación espiritual y profesional más de
400 huérfanos.
La dedicación total a los
muchachos, la abnegación heroica de sí mismo, el trabajo enorme por realizar,
llegaron a consumir bien pronto las fuerzas de Padre Markiewicz minando su
salud, ya muy comprometida por las molestias sufridas en Italia. Todo ello le
condujo rápidamente al final de su peregrinación terrena, acaecida el 29 de
enero de 1912.
Antes y después de su
muerte, fue considerado un hombre fuera de lo común. Creciendo cada vez
más la fama de santidad de padre Bronislao, los Superiores de los dos
Institutos religiosos de San Miquel Arcángel, fundados por él, pidieron al
Obispo de Przemyśl formalizar el proceso de beatificación de su Fundador que
tuvo inicio en 1958. Acabado el iter de la Causa, el 2 de julio de 1994, en
presencia del Santo Padre Juan Pablo II, fue promulgado el decreto de
heroicidad de las virtudes de Padre Bronislao Markiewicz y diez años después,
precisamente el 20 de diciembre de 2004, el decreto sobre el milagro obrado por
Dios por intercesión de Padre Bronislao. Se abría así el camino para su
beatificación.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_markiewicz_sp.html
BRONISŁAW MARKIEWICZ
(1842-1912)
Bronisław Markiewicz
urodził się 13 lipca 1842 roku w Pruchniku, na terenie obecnej
Archidiecezji Przemyskiej jako szóste z jedenastu dzieci Jana Markiewicza,
burmistrza miasta, i Marianny Gryzieckiej. W domu rodzinnym otrzymał bardzo
staranną formację religijną. Pomimo tego nieco później, w okresie nauki w
gimnazjum w Przemyślu, przeżył pewne załamanie w wierze spowodowane w znacznej
mierze silnym duchem antyreligijnym panującym w środowisku szkolnym. Owe
młodzieńcze trudności w wierze udało mu się szybko przezwyciężyć odzyskując
pogodę ducha i wewnętrzny pokój.
W 1863 roku, po uzyskaniu
świadectwa dojrzałości, czując się powołany do kapłaństwa, młody Bronisław
wstąpił do Wyższego Seminarium Duchownego w Przemyślu. Ukończywszy przewidziane
studia, dnia 15 września 1867 roku został wyświęcony na kapłana. Po
sześciu latach pracy duszpasterskiej w charakterze wikariusza w Harcie i w
Katedrze w Przemyślu, chcąc lepiej przygotować się do pracy z młodzieżą,
studiował przez dwa lata pedagogikę, filozofię i historię na Uniwersytecie Jana
Kazimierza we Lwowie i Uniwersytecie Jagiellońskim w Krakowie. W roku 1875
został mianowany proboszczem w miejscowości Gać a dwa lata później w Błażowej.
W roku 1982 powierzono mu wykłady z teologii pastoralnej w Wyższym Seminarium
Duchownym w Przemyślu.
Czując się powołanym do
życia zakonnego, w listopadzie 1885 roku wyjechał do Włoch. Tutaj wstąpił do
Zgromadzenia Salezjanów i w dniu 25 marca 1887 roku miał przywilej i radość
złożyć śluby zakonne na ręce św. Jana Bosko. Jako Salezjanin wypełniał z
oddaniem i gorliwością różne zadania powierzone mu przez przełożonych. Z powodu
surowego trybu życia i odmienności klimatu Ks. Markiewicz zachorował na
gruźlicę płuc. Stan jego zdrowia był tak ciężki, że uważano go za bliskiego
śmierci. Powróciwszy szczęśliwie do zdrowia, odbywał rekonwalescencję we
Włoszech aż do dnia 23 marca 1892 roku kiedy to, za zezwoleniem Przełożonych,
powrócił do Polski by objąć funkcję proboszcza w Miejscu Piastowym.
Ksiądz Bronisław
Markiewicz idąc za duchem Św. Jana Bosko, oprócz zwyczajnej działalności
parafialnej, poświęcił się formowaniu młodzieży biednej i sierocej. Dla niej
otworzył w Miejscu Piastowym Instytut wychowawczy, który zapewniał wychowankom
pomoc materialną i duchową, przygotowując ich jednocześnie do przyszłego
samodzielnego życia poprzez formację zawodową w szkołach działających przy
tymże instytucie. W tym też celu zdecydował się w 1897 roku założyć dwa nowe
Zgromadzenia zakonne oparte na duchowości i statutach opracowanych przez Św.
Jana Bosko i dostosowanych do specyfiki swego szczególnego charyzmatu. Ks.
Markiewicz, przyjęty ponownie do diecezji przemyskiej, wypełniał nadal
obowiązki proboszcza i dyrektora Instytutu o nazwie „Towarzystwo Powściągliwość
i Praca” (powstałego w 1898 roku), dla którego starał się o otrzymanie
zatwierdzenia kościelnego jako zgromadzenia zakonnego. Zgromadzenia Św. Michała
Archanioła zostały zatwierdzone po śmierci Założyciela: gałąź męska w 1921 a
gałąź żeńska w 1928 roku.
Ks. Bronisław Markiewicz,
za zgodą i błogosławieństwem swego Biskupa, Św. Józefa Sebastiana Pelczara,
kontynuował działalność formacyjną młodzieży i dzieci opuszczonych i sierot,
korzystając w tym dziele z pomocy współpracowników, do których przygotowania i
formacji sam się przyczynił. W Miejscu Piastowym stworzył dom i zapewnił
wychowanie setkom chłopców, poświęcając się dla nich bez reszty. W miesiącu
sierpniu 1903 roku otworzył nową placówkę wychowawczą w Pawlikowicach koło
Krakowa gdzie około 400 sierot znalazło dom wraz z możliwością formacji
duchowej i zawodowej.
Całkowite poświęcenie się
dzieciom, heroiczne zaparcie się samego siebie oraz ogrom pracy do wykonania,
stosunkowo szybko przyczyniły się do wyczerpania sił ks. Markiewicza i do
całkowitej utraty zdrowia, już i tak bardzo nadszarpniętego poprzez chorobę
przebytą we Włoszech. Wszystko to doprowadziło do zakończenia jego pielgrzymki
doczesnej, które nastąpiło dnia 29 stycznia 1912 roku. Tak za życia jak i po
śmierci ks. Markiewicz uważany był za człowieka nadzwyczajnego. Zważywszy na
fakt, że przekonanie o jego świętości ciągle wzrastało, Przełożeni obydwu
Zgromadzeń Św. Michała Archanioła przez Niego założonych zwrócili się z prośbą
do Biskupa Przemyskiego o rozpoczęcie procesu beatyfikacyjnego, którego
pierwsza sesja odbyła się w 1958 roku. Po dopełnieniu wszystkich przewidzianych
aktów prawnych, dnia 2 lipca 1994 roku, w obecności Ojca Świętego Jana Pawła
II, został ogłoszony Dekret o heroiczności cnót ks. Markiewicza. Dziesięć lat
później, tj. dnia 20 grudnia 2004 roku został promulgowany Dekret o cudzie
zdziałanym przez Boga za wstawiennictwem Ks. Markiewicza, co otworzyło drogę do
jego beatyfikacji.
W świadectwach i
wspomnieniach tych, którzy zetknęli się osobiście z błogosławionym Bronisławem,
jest podkreślane w sposób szczególny jego wielkie umiłowanie Boga i bliźniego,
zwłaszcza dzieci i młodzieży najbiedniejszej, zaniedbanej, opuszczonej i
sierocej. Im poświęcił całego siebie przejawiając głębokie pragnienie przygarnięcia
jak największej ich liczby i ofiarowania im ludzkiej życzliwości i dobroci,
której odczuwali tak wielki brak. To pragnienie wyraził w słowach: „Chciałbym
zebrać miliony dzieci i młodzieży z wszystkich krajów i narodów, żywić
ich za darmo i przyodziewać ich na duszy i na ciele”. Ks. Markiewicz pozostał
wierny do końca życia temu nakazowi miłości połączonemu z odważną – jak na owe
czasy – opcją na rzecz ubogich, przyjmując w sposób heroiczny wszystkie skutki
jakie zeń wypływały.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_markiewicz_pl.html
Voir aussi : http://cradio.org.au/shows-and-audio/exclusive-to-cradio/saint-of-the-day/bl-bronislaw-markiewicz-2/