dimanche 29 octobre 2023

Bienheureux ROSARIO ANGELO LIVATINO, martyr

 

Bienheureux Rosario Angelo Livatino

Martyr (+ 1990)

- le 9 mai 2021, le juge antimafia Rosario Livatino béatifié en Sicile (VaticanNews)

décrets de la Congrégation pour les causes des saints, 21 décembre 2020, Vatican News.

décret en italien

- reconnaissance du martyre du Serviteur de Dieu Rosario Angelo Livatino, fidèle laïc; né le 3 octobre 1952 à Canicattì (Italie) et tué en haine de la Foi, sur la route de Canicattì à Agrigente (Italie), le 21 septembre 1990.

- "Ce jeune juge anti-mafia, très connu et très respecté en Italie, avait dédié sa vie à l'étude de la jurisprudence et à la connaissance approfondie du phénomène mafieux. Son engagement l'avait mis dans le collimateur de Cosa Nostra. Cet homme de foi était toujours attentif à la personne et à la dimension de la rédemption comme à celle du crime. Il était capable de condamner mais aussi de comprendre, donnant «à la loi une âme». Il sera donc prochainement béatifié, à la suite du père Pino Puglisi, lui aussi assassiné dans les années 1990 pour son engagement contre la mafia." Source: Un juge anti-mafia italien sera prochainement béatifié, Vatican News.

- Le 9 mai 1993, peu avant d’adresser aux 'hommes de la mafia' la mémorable et péremptoire invitation à la conversion dans la vallée des Temples*, à Agrigente, mon prédécesseur saint Jean-Paul II  avait rencontré les parents d’un magistrat, Rosario Angelo Livatino, qui avait été tué le 21 septembre 1990, à l’âge de 38 ans, tandis qu’il se rendait à son travail au tribunal. A cette occasion, le Pape l’avait qualifié de 'martyr de la justice et indirectement de la foi'... Rosario Livatino est un exemple, non seulement pour les magistrats, mais pour tous ceux qui œuvrent dans le domaine du droit: pour la cohérence entre sa foi et son engagement dans le travail, et pour l’actualité de ses réflexions... (source: Aux membres du Centre d'études 'Rosario Livatino' le Pape François le 29 novembre 2019)

* Vif discours du Bienheureux Jean-Paul II contre la mafia, prononcé spontanément à l'issue de la Messe célébrée à Agrigente le 9 Mai 1993 (vidéo)

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13485/Bienheureux-Rosario-Angelo-Livatino.html

Rosario Livatino (1952-1990)

Ce jeune magistrat, né à Canicatti (Agrigente), est resté un inconnu jusqu’au 21 septembre 1990 jour où il fut assassiné pendant le trajet qu’il faisait chaque jour, sans escorte, pour se rendre au tribunal d’Agrigente, par quatre sicaires appartenant à l'organisation mafieuse "Cosa Nostra". Il allait avoir trente huit ans. Une vie caractérisée par une sérieuse préparation du point de vue juridique et imprégnée d’une forte charge spirituelle. Livatino était un jeune magistrat qui, avant d’émettre un jugement, se retirait à l’écart pour prier afin de ne pas se tromper. Sa foi lui avait été transmise par ses parents. Après avoir été un excellent lycéen, il suivit des études universitaires de Jurisprudence. Il obtint son diplôme en Droit " Laurea " à Palerme avec les félicitations du jury et fut ensuite l’un des premiers lauréats au concours de magistrat. Il obtint également une seconde " laurea " en Sciences Politiques. Convaincu qu’un juge devrait être "super partes", il ne voulut pas s’unir à des associations et groupes politiques. Il était convaincu que la vraie justice ne peut provenir que de Dieu. Il gardait toujours l’Evangile à portée de la main. Son sens convaincu du devoir et l’amour pour le prochain le conduisaient à travailler inlassablement : une année, le 15 août, il voulut se rendre au Parquet d’Agrigente pour signer un ordre de libération et ainsi ne pas retarder, même d’un jour, la libération d’un détenu. Il choisit de rester célibataire parce que, présageant sa mort imminente, il ne voulait pas laisser sur terre une veuve avec des enfants. Il subvenait aux besoins de nombreuses personnes indigentes sans que personne ne le sache. Chaque jour avant de commencer son travail, il se recueillait dans l’église de Saint-Joseph, à côté du Tribunal. Sa qualité de chrétien authentique se manifeste en toute occasion au cours de son existence brève mais significative : même en voyant une personne de moralité douteuse qui avait été tuée et tandis qu’il assistait à des commentaires quasiment de joie de la part des présents, il s’exprima ainsi : " en présence d’un mort, un chrétien prie. Celui qui n’est pas chrétien doit avoir la pudeur de rester en silence ". Comment la Mafia pouvait-elle alors accepter son existence ? Il gênait parce qu’ils ne pouvaient pas le manipuler et en conséquence ils décidèrent qu’il " devait " être éliminé avant qu’il ne cause d’autres ennuis. On savait qu’il était dans une situation à haut risque, c’est pourquoi on voulait lui donner une escorte, mais le juge Livatino ne voulut pas l’accepter. Son choix fut dicté parce qu’il ne voulait pas que des " pères de famille " puissent perdre la vie.

SOURCE : http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Septembre/21.html

Le juge antimafia Rosario Livatino béatifié en Sicile

Ce 9 mai a eu lieu en la cathédrale d'Agrigente (Sicile) la béatification de Rosario Livatino, assassiné le 21 septembre 1990. Ce magistrat italien, particulièrement impliqué dans la lutte contre la mafia, avait été qualifié par Jean-Paul II de «martyr de la justice et indirectement de la foi». Le Pape François a salué son témoignage à la fin du Regina Cæli de ce dimanche.

Alessandro Di Bussolo - Cité du Vatican / Article mis à jour le 9 mai 2021 à 15h25

Le premier magistrat béatifié de l'histoire de l'Église était un homme amoureux de Dieu, de ses parents et de la justice, qui recherchait la normalité du bien et avait fait le vœu de «marcher toujours sous le regard du Seigneur». Rosario Angelo Livatino, béatifié ce dimanche 9 mai en la cathédrale Saint-Gerland d'Agrigente, au cours d'un rite qui s'est ouvert à 10 heures, présidé par le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour la cause des saints, a été tué, "en haine de la foi", par quatre tueurs de la "stidda", la bande rebelle d'Agrigente, le 21 septembre 1990.

La relique: une chemise bleue tachée de sang du juge

Sa chemise bleue perforée par les balles et trempée de sang constitue à présent une relique, vénérée par le cardinal Semeraro, tandis que le chœur diocésain chantait l'hymne "Sub Tutela Dei", composé pour la béatification. La lettre apostolique par laquelle le Pape François a inscrit Rosario Livatino au tableau des bienheureux et indiqué la date de sa mémoire liturgique a également été lue au cours de la cérémonie.

Ses derniers mots: «Petits, que vous ai-je fait?»

Le postulateur Mgr Vincenzo Bertolone, archevêque de Catanzaro-Squillace, a repris les derniers mots du juge martyr, «Petits, que vous ai-je fait?», racontés par le tueur repenti Gaetano Puzzangaro, qui a également témoigné lors du procès de béatification. Un écho au cri prononcé moins de trois ans après l'assassinat de Livatino par saint Jean-Paul II, un 9 mai également, à la fin de l'homélie de la messe dans la Vallée des Temples, après une rencontre en privé avec les parents de Rosario. «Tu ne tueras pas! L'homme, toute agglomération humaine, toute mafia, ne peut changer et fouler aux pieds ce droit très saint de Dieu!», avait-il scandé, «Convertissez-vous! Le jugement de Dieu viendra une fois!»

Le message des évêques siciliens

En Sicile, les paroles des évêques résonnent également dans le message écrit à l'occasion de la béatification, qui définit Livatino comme «l'un des nôtres, qui a grandi dans une famille très commune de la nôtre et dans une de nos villes, où il a respiré le parfum de la dignité et où il a appris le sens du devoir, la valeur de l'honnêteté et l'audace de la responsabilité».

«Malheureusement, regrettent les évêques siciliens, nous devons reconnaître que, au-delà de quelques initiatives louables, plus ou moins circonscrites, nos Églises ne sont pas encore à la hauteur de cet héritage». Au cours de ces trente années, les manières d'agir n'ont pas encore suffisamment changé. S'il semble que le temps de la grande clameur avec laquelle la mafia agissait dans les rues et sur les places de nos villes soit révolu, il est certain qu'elle a trouvé d'autres formes - moins voyantes et pour cette raison encore plus dangereuses - pour s'infiltrer dans les différentes sphères de la coexistence humaine, continuant à déstabiliser l'équilibre social. «Face à tout cela, nous ne pouvons plus nous taire, nous devons élever la voix et joindre l'acte à la parole: non pas seuls mais ensemble, non pas avec des initiatives ponctuelles mais avec des actions systématiques. Ce n'est qu'ainsi que le sang des martyrs n'aura pas été versé en vain et qu'il pourra féconder notre histoire, en en faisant, pour tous et pour toujours, une histoire de salut», ont poursuivi les évêques.

Le Pape François salue l'intégrité du magistrat 

À l'issue du Regina Cæli de ce 9 mai, le Souverain Pontife a évoqué la béatification de Rosario Angelo Livatino, «martyr de la justice et de la foi. Au service de la communauté, en tant que juge intègre, qui ne s'est jamais laissé corrompre, il s'est efforcé de juger non pas pour condamner mais pour racheter. Son travail l'a toujours placé "sous la protection de Dieu"; c'est pourquoi il est devenu un témoin de l'Évangile jusqu'à sa mort héroïque», a souligné le Pape. «Que son exemple soit pour tous, et notamment pour les magistrats, un encouragement à être de loyaux défenseurs de la légalité et de la liberté. Applaudissons le nouveau bienheureux!», a-t-il proposé depuis le Palais apostolique. 

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2021-05/livatino-sicile-italie-bienheureux-beatification-eglise-mafia.html

Laïcs

Rosario Livatino : un modèle d’engagement qualifié des laïcs dans la vie publique

Béatifié à Agrigente le jeune juge assassiné par la mafia à l’âge de 37 ans

Le 9 mai 2021 a été béatifié Rosario Livatino, un Magistrat italien que le pape François a qualifié de “martyr de la justice et de la foi”. Le bienheureux Rosario naît en 1952 à Canicattì, en Sicile. Après ses études à la Faculté de droit de l’Université de Palerme, il est admis au concours de la magistrature et il occupera diverses fonctions jusqu’au moment où il est promu juge adjoint du Tribunal d’Agrigente en 1989.

La rectitude du bienheureux Rosario est particulièrement évidente dans son travail à la Cour. Malgré les pressions exercées par la mafia locale et d’autres groupes criminels organisés sur divers représentants de l’État et, en particulier, les menaces de mort qui lui sont faites, le bienheureux Rosario lutte sans relâche contre la corruption et collectionne de nombreuses victoires contre ces groupes : leurs biens sont confisqués et plusieurs de leurs affiliés sont arrêtés. Ceux qui l’ont connu témoignent de la courageuse intégrité et du dévouement à la justice qui l’ont constamment guidé dans son travail jusqu’au jour où, en 1990, il est assassiné par des groupes criminels organisés à l’âge de 37 ans.

Mme Linda Ghisoni, Sous-Secrétaire du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, commente la béatification du juge Livatino : “Il était haï parce qu’il était juste, parce qu’il exerçait sa profession avec douceur et fermeté à la fois. Le jeune magistrat vivait en chrétien non seulement lorsqu’il franchissait les portes de l’église, mais aussi lorsqu’il franchissait celles du Tribunal : la sienne était une vie unifiée, vécue sous le signe de la “protection de Dieu”, comme il l’écrivait souvent sur certains de se effets personnels. Un martyr silencieux contemporain, qui a vécu son travail comme un lieu où il pouvait être un témoin de Jésus-Christ et de l’Évangile. En Rosario Livatino, nous avons un modèle qui nous inspire pour un engagement qualifié des laïcs dans la vie publique.”

Le bienheureux Rosario est pour nous aujourd’hui un exemple héroïque de la manière dont les chrétiens sont appelés à vivre et à témoigner de leur foi au cœur du monde. À une époque où le mal de la Mafia était ignoré par peur ou par intérêt, Rosario Livatino a refusé de se plier à l’indifférence ou l’égoïsme. Il n’a pas hésité, même pas au prix de sa vie, à prendre parti pour défendre la vérité et protéger les victimes du crime organisé.

Le bienheureux Rosario représente ainsi un exemple de cette sainteté ordinaire dont parle le pape François dans Gaudete et Exultate, et que nous pouvons retrouver chez “nos voisins, ceux qui, vivant parmi nous, reflètent la présence de Dieu” (GE 7). Nous sommes tous appelés à être saints dans nos familles, parmi nos amis et sur le lieu de travail “en vivant notre vie avec amour et en rendant témoignage dans tout ce que nous faisons, où que nous soyons”. (GE 17).

  Vidéo de la béatification de Rosario Livatino [IT]

  Discours du Pape François aux membres du Centre d’Études “Rosario Livatino (29 novembre 2019)

 12 mai 2021

SOURCE : http://www.laityfamilylife.va/content/laityfamilylife/fr/news/2021/rosario-livatino-beato.html


Blessed Rosario Angelo Livatino

Also known as

the boy judge

Il giudice ragazzino

Memorial

21 September

29 October (archdiocese of AgrigentoItaly based on the anniversary of his Confirmation)

Profile

The son of Vincenzo Livatino and Rosalia Corbo, Rosario was an execellent student all his life, always getting top marks, and graduating with honors from the law school of the University of Palermo on 9 July 1975. After working in several legal civil service positions, on 29 September 1979 he became Deputy Public Prosecutor in Agrigento, concentrating on fighting organized crime. On 21 August 1989 he was elevated to the bench, serving as a judge in the court of Agrigento. While a personally pious man, Rosario never wanted to join any clubs or associations, Church or secular, and never marriedMurdered in a Mafia ambush. Martyr.

Born

3 October 1952 in CanicattìAgrigentoItaly

Died

21 September 1990 in an ambush on the road between Canicattì and AgrigentoItaly

Venerated

21 December 2020 by Pope Francis (decree of martyrdom)

Beatified

9 May 2021 by Pope Francis

beatification celebrated in the Cathedral of San Gerlando, AgrigentoItaly, presided by Cardinal Marcello Semeraro

Additional Information

other sites in english

Catholic News Agency

Catholic News Agency

Catholic News Agency

CBS News

Hagiography Circle

IMDB: Il giudice ragazzino

Reuters

The Guardian

Vatican News

Wikipedia

video

YouTube PlayList

fonti in italiano

Associazione Amici del Giudice Rosario Livatino

Avvenire

Congregazione delle Cause dei Santi

Corriere della Sera

La Repubblica

Maria Di Lorenzo

Maria Loi

Oficina de Prensa de La Santa Sede

Rosario Livatino Blog

Santi e Beati

Stanze Vaticane

Vatican News

Wikipedia

Wikiquote

MLA Citation

“Blessed Rosario Angelo Livatino“. CatholicSaints.Info. 25 February 2023. Web. 29 October 2023. <https://catholicsaints.info/blessed-rosario-livatino/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-rosario-livatino/

Rosario Livatino beatified in Sicily, honored as ‘martyr of justice and faith’

By Courtney Mares

Rome Newsroom, May 9, 2021 / 05:40 am

Blessed Rosario Livatino, a Catholic judge brutally killed by the mafia in 1990, was beatified Sunday in the Cathedral of Agrigento, Sicily.

Pope Francis commended the beatification of the young judge, calling him a “martyr of justice and faith” at the end of his Regina Caeli address on May 9.

“In his service to the community as an upright judge, he never allowed himself to be corrupted. He strove to judge, not to condemn, but to redeem,” Pope Francis said from the window of the Apostolic Palace.

“He always placed his work ‘under the protection of God;’ for this he became a witness of the Gospel until his heroic death. May his example be for everyone, especially magistrates, an incentive to be loyal defenders of the law and liberty,” he said.

Cardinal Marcello Semeraro, the prefect for the Vatican Congregation for the Causes of Saints, offered the beatification Mass in the Cathedral of Agrigento on the morning of May 9.

“Livatino is a witness of the justice of the Kingdom of God. While Livatino is a hero of the State and of the law, he is also a martyr of Christ,” Semeraro said in his homily.

A relic of Livatino, a shirt stained with his dried blood from the day of his murder, was venerated at the Mass in a transparent reliquary.

Cardinal Semeraro read out the beatification declaration from the pope: “We grant Venerable Rosario Livatino, lay person and martyr who was a credible witness of the Gospel in the service of justice, can henceforth be called blessed.” His feast day will be Oct. 29.

Livatino worked as a prosecutor in Sicily dealing with the criminal activity of the mafia throughout the 1980s. He confronted what Italians later called the “Tangentopoli,” the corrupt system of mafia bribes and kickbacks given for public works contracts.

At the age of 37, he served as a judge at the Court of Agrigento.

He was driving unescorted toward the Agrigento courthouse when another car hit his vehicle, sending him off the road. He ran from the crashed vehicle into a field, but was shot in the back and then killed with more gunshots.

Today a plaque on the highway marks the spot where Livatino was killed. It reads: “Martyr of justice.” On Dec. 21, Pope Francis elevated this title when he recognized the judge as a martyr killed “in hatred of the faith.”

His legal legacy lives on through the work of the Rosario Livatino Study Center, which is dedicated to issues of life, the family, and religious freedom.

After a controversy erupted earlier this year over the translation of Livatino’s relics from his hometown to the Cathedral of Agrigento, it was announced Feb. 19 that the martyred judge’s body would remain in the town of Canicattì, about 25 miles northeast of Agrigento.

Livatino is buried in the chapel of the Canicattì cemetery, a town of about 35,000 people and his birthplace.

Pope Francis wrote a preface to a book about Rosario Livatino published in March in which he reflected on the lessons of Rosario Livatino’s life and death.

The pope recalled that the judge was shot dead by young men paid by two Sicilian organized crime groups, the Stidda and Cosa Nostra.

He said that Livatino’s last words were: “Picciotti [young mafiosi], what did I do to you?”

Pope Francis said: “To Rosario Angelo Livatino, today also through his beatification, we give thanks for the example he leaves us, for having fought every day the good fight of faith with humility, meekness and mercy."

Livatino did everything “always and only in the name of Christ, without ever abandoning faith and justice, even in the imminent risk of death,” he said. “This is the seed that was planted, this is the fruit that will come.”

Courtney Mares is a Rome Correspondent for Catholic News Agency. A graduate of Harvard University, she has reported from news bureaus on three continents and was awarded the Gardner Fellowship for her work with North Korean refugees.

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/247589/rosario-livatino-beatified-in-sicily-honored-as-martyr-of-justice-and-faith

Pope calls Blessed Rosario Livatino a 'martyr of justice'

Pope Francis holds up the heroic example of Blessed Rosario Livatino, an Italian judge murdered by the mafia, and urged judges to learn from his efforts to promote redemption through justice.

By Devin Watkins

Pope Francis recalled the life and martyrdom of Rosario Angelo Livatino, who was beatified on the Italian island of Sicily on Sunday.

Speaking after the Regina Coeli prayer on Sunday, the Pope said the Sicilian magistrate was “a martyr of justice and faith.”

“In his service to the common good, as an exemplary judge who never succumbed to corruption, he sought to judge not to condemn but to redeem,” said the Pope. “His work placed him firmly under the protection of God. For this reason, he became a witness to the Gospel even unto a heroic death.”

Pope Francis urged everyone, especially magistrates, to look to Blessed Rosario Livatino’s example and to learn from him how to be “faithful defenders of the rule of law and of freedom.”

Killed for his faith, justice

Blessed Rosario was an Italian judge who was killed in 1990 by hired gunmen under orders from the heads of the Sicilian organized crime groups Stidda and Cosa Nostra.

His beatification took place in the Cathedral of Agrigento, and was presided over by Cardinal Marcello Semeraro, Prefect of the Congregation for the Causes of Saints.

Killed for his faith, justice

Blessed Rosario was an Italian judge who was killed in 1990 by hired gunmen under orders from the heads of the Sicilian organized crime groups Stidda and Cosa Nostra.

His beatification took place in the Cathedral of Agrigento, and was presided over by Cardinal Marcello Semeraro, Prefect of the Congregation for the Causes of Saints.

Excommunication for the mafia

On the same day as his beatification, the Dicastery for the Promotion of Integral Human Development announced it has set up a “working group” dedicated to “excommunications of mafia members.”

press release (in Italian) noted that Blessed Rosario Livatino is the first judge to be beatified in the history of the Church, saying he “courageously carried out his profession as a form of lay mission.”

The working group will seek to study the theme of excommunication of mafia members, work with Bishops around the world, and promote various initiatives in this field.

The team is made up of Vittorio V. Alberti, Rosy Bindi, Luigi Ciotti, Marcello Cozzi, Raffaele Grimaldi, Michele Pennisi, Giuseppe Pignatone, and Ioan Alexandru Pop.

Further information can be found by writing to: nocorruption@humandevelopment.va or info@humandevelopment.va

SOURCE : https://www.vaticannews.va/en/pope/news/2021-05/pope-francis-beatification-rosario-livatino-mafia-corruption.html


Beato Rosario Angelo Livatino Laico, martire

21 settembre (e 29 ottobre)

Canicattì, 3 ottobre 1952 – tra Canicattì e Agrigento, 21 settembre 1990

Rosario Angelo Livatino nasce a Canicattì, in provincia e diocesi di Agrigento, il 3 ottobre 1952, unico figlio di Vincenzo, funzionario dell’esattoria comunale di Canicattì, e di Rosalia Corbo. Negli anni del liceo studia intensamente, inoltre s’impegna nell’Azione Cattolica. Si laurea in giurisprudenza a Palermo nel 1975. A ventisei anni, nell’estate del 1978, fa il suo ingresso in Magistratura. Dopo il tirocinio presso il Tribunale di Caltanissetta, il 29 settembre 1979 entra alla Procura della Repubblica di Agrigento come Pubblico Ministero. Per la profonda conoscenza che ha del fenomeno mafioso e la capacità di ricreare trame, di stabilire importanti nessi all’interno della complessa macchina investigativa, gli vengono affidate delle inchieste molto delicate. E lui, infaticabile e determinato, firma sentenze su sentenze: è entrato ormai nel mirino di Cosa Nostra. Il 21 settembre 1990 mentre sta percorrendo, come fa tutti i giorni, la statale 640 per recarsi al lavoro presso il Tribunale di Agrigento, viene raggiunto da un commando di quattro sicari e barbaramente trucidato. L’Italia scopre nel suo sacrificio l’eroismo di un giovane servitore dello Stato che aveva vissuto tutta la propria vita alla luce del Vangelo. La sua beatificazione è stata celebrata nella cattedrale di San Gerlando ad Agrigento, il 9 maggio 2021, sotto il pontificato di papa Francesco. I suoi resti mortali sono venerati presso la cappella della sua famiglia, nel cimitero di Canicattì, mentre la sua memoria liturgica cade il 29 ottobre, giorno anniversario della sua Cresima.

«Ragazzino» fu il termine con cui Francesco Cossiga, Presidente della Repubblica, definì quel tipo di magistrato che, a suo dire, non poteva seguire indagini impegnative come quelle contro la mafia e il traffico di droga, per la giovane età e inesperienza. Non voleva assolutamente essere  un complimento, tanto che poi dovette smentire di averlo detto riferendosi al giudice Rosario Livatino.

Di «piccolo giudice» parlò invece la professoressa Ida Abate, che a lui insegnò greco e latino, ma si riferiva, più che alla statura fisica, comunque minuta, alla “piccolezza” secondo il Vangelo: la sua statura morale, per lei, era infatti fuori discussione.

Rosario Angelo Livatino arriva da Canicattì, che per alcuni equivale un po’ alla “fine del mondo” (italiano) o, perlomeno, ad un posto imprecisato e geograficamente confuso. Nasce il 3 ottobre 1952 e viene battezzato il 7 dicembre dello stesso anno, nella chiesa madre della cittadina, dedicata a san Pancrazio, primo vescovo di Taormina e martire. Si rivela subito eccezionale per intelligenza e applicazione negli studi, che gli consentono, a neppure 23 anni, di laurearsi con lode in giurisprudenza e subito dopo in scienze politiche.

Entra in magistratura, il sogno della sua vita e come sostituto Procuratore al tribunale di Agrigento, si occupa delle più delicate indagini antimafia oltreché di criminalità comune, mettendo le mani nella “tangentopoli siciliana” e inevitabilmente approdando alla mafia agrigentina.  Presta poi servizio presso il Tribunale di Agrigento quale giudice a latere della speciale sezione misure di prevenzione e molto probabilmente è proprio questo delicato incarico a decretare la sua fine.

Inflessibile, coerente, assolutamente ininfluenzabile, non aderisce a club od associazioni, non rilascia dichiarazioni e rarissimi sono i suoi interventi pubblici. Tutto concentrato sul suo lavoro, se lo porta anche a casa, per studiare le cause su quella sua scrivania, dove spiccano un crocifisso e un Vangelo, che, da come troveranno evidenziato e con annotazioni a margine, deve essere molto consultato.

«La giustizia è necessaria, ma non sufficiente, e può e deve essere superata dalla legge della carità», scrive ed è facile capire da dove abbia preso spunto, così come non è difficile immaginare da dove abbia attinto che «il sommo atto di giustizia è necessariamente sommo atto di amore se è giustizia vera, e viceversa se è amore autentico».

La giornata del giudice Livatino, oltreché nutrita di Vangelo, è intessuta di preghiera: inizia sempre con una sosta nella chiesa di San Giuseppe ad Agrigento, davanti al Tabernacolo; è una chiesetta fuori mano, in cui può pregare in incognito. Anche per la Messa domenicale sceglie una chiesa dove può passare inosservato, perché la sua non è una fede esibita, ma concreta. Riceve la Cresima da adulto, il 29 ottobre 1988: segue il catechismo insieme ai ragazzi delle medie, senza per questo farsi problemi né dare sfoggio di cultura.

«Il giudice deve offrire di se stesso l’immagine di una persona seria, equilibrata, responsabile. L’immagine di un uomo capace di condannare, ma anche di capire», scrive, ed è esattamente quanto cerca di fare per «dare alla legge un’anima», nel continuo sforzo di essere giusto nel condannare ma attento a non confondere la persona con il reato, scegliendo sempre secondo giustizia, anche se, come scrive, «scegliere è una delle cose più difficili che l'uomo sia chiamato a fare… (Ma) è proprio in questo scegliere per decidere, decidere per ordinare, che il magistrato credente può trovare un rapporto con Dio: un rapporto diretto, perché il rendere giustizia è realizzazione di sé, è preghiera, è dedizione di sé a Dio».

È sua la scelta, malgrado gli inviti bonari a “lasciar perdere”, di far parte del collegio chiamato a decidere sulla confisca dei beni a quattro presunti mafiosi agrigentini, potenti ed “intoccabili” capifamiglia di Canicattì e così gli tendono un agguato il 21 settembre 1990, sulla superstrada che normalmente percorre, sempre senza scorta, per andare in ufficio: lo rincorrono per la scarpata lungo la quale si da alla fuga, uccidendolo con sei colpi mortali e  quello di lupara finale, come per lasciare la firma con la loro arma preferita. Grazie ad una testimonianza oculare, in pochissimo tempo, mandanti ed esecutori vengono identificati, arrestati e condannati all’ergastolo.

Morte di mafia, quella del giudice Livatino, ma non casuale, piuttosto logica conseguenza di un impegno per la legalità, che porta san Giovanni Paolo II a definire lui e gli altri uccisi dalla mafia «martiri della giustizia e indirettamente della fede».

Il Papa, proprio dall’incontro con i suoi genitori, prende l’ispirazione per la sua celebre condanna biblica della mafia nella Valle dei Templi di Agrigento, assolutamente non prevista ma stimolata dall’esempio di Rosario, al quale è attribuita una frase particolarmente profonda: «Al termine della vita non vi sarà chiesto se siete stati credenti ma se siete stati credibili».

Sulla sua “credibilità” di magistrato e di cristiano ha indagato la Chiesa: la diocesi di Agrigento ha seguito la prima fase della causa di beatificazione e canonizzazione dal 21 settembre 2011 al 3 agosto 2017: tale inchiesta diocesana è stata però volta a indagare vita, virtù e fama di santità del Servo di Dio.
Con l’inizio della fase romana è stato nominato un nuovo postulatore nella persona di monsignor Vincenzo Bertolone, arcivescovo di Catanzaro-Squillace, che aveva già contribuito, nella stessa veste, a far dimostrare il martirio in odio alla fede di don Giuseppe Puglisi, portando alla sua beatificazione.

Il 16 ottobre 2019 la Congregazione delle Cause dei Santi ha scritto al nuovo postulatore per richiedere l’istruzione di un’inchiesta suppletiva “super martyrio”, per completare il lavoro della commissione storica e ascoltare i circa venti nuovi testimoni, ma anche per riascoltare quelli già escussi, facendo riferimento esplicito alle circostanze della morte. È quindi stata realizzata la “Positio super martyrio”, presentata nel 2020.

Il 21 dicembre 2020, ricevendo in udienza il cardinal Marcello Semeraro, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui veniva riconosciuto il martirio di Rosario Livatino. La sua beatificazione è stata celebrata il 9 maggio 2021 nella cattedrale di San Gerlando ad Agrigento, nella Messa presieduta dal cardinal Semeraro come delegato del Santo Padre.

Le spoglie del giudice riposano presso il cimitero di Canicattì, nella tomba di famiglia. La sua memoria liturgica, invece, cade il 29 ottobre, giorno anniversario della sua Cresima.

Autore: Gianpiero Pettiti ed Emilia Flocchini

Agrigente (Sicile, Italie) - Escalier et façade de la cathédrale

Agrigento (Sicily, Italy) - Stairs and façade of the cathedral


Il 21 settembre 1990, memoria di S. Matteo apostolo, è una giornata calda ma non afosa, tipica del mite autunno siciliano. Sono le otto, il giudice Rosario Livatino riordina alacremente i fascicoli processuali. Gesti preparatori, gli stessi di ogni mattina. Mancano appena due settimane al suo trentottesimo compleanno.

Alle 8.30 sta percorrendo, come fa tutti i giorni, la statale 640 per recarsi al lavoro presso il Tribunale di Agrigento. Sullo scorrimento veloce Agrigento-Caltanissetta viene raggiunto da un commando e barbaramente trucidato.

Un’ondata di commozione in quei giorni percorse allora il nostro Paese, nell’apprendere la sua storia dalle pagine dei giornali. L’Italia avrebbe scoperto nel sacrificio del “giudice ragazzino” l’eroismo di un giovane servitore dello Stato che aveva vissuto tutta la propria vita alla luce del Vangelo.

Nato a Canicattì (Agrigento) il 3 ottobre 1952, figlio unico di Vincenzo e Rosalia (il padre è avvocato, figlio a sua volta di avvocati), il piccolo Rosario è un bambino mite, silenzioso, dolcissimo, dai grandi occhi scuri e vellutati. I suoi giochi preferiti: macchinine e soldatini; e poi c’è a riempirgli assai presto le giornate la passione precoce per la lettura. Un’infanzia serena, la sua, vissuta nella semplicità e nel decoro di una famiglia borghese, appartata e schiva, che lo segue con attenzione e tenero affetto.

Negli anni del liceo Livatino è il ragazzo che scendeva di rado a fare ricreazione per restare in classe ad aiutare qualche compagno in difficoltà. Aperto ai bisogni degli altri, ma riservato su di sé, studia intensamente, inoltre s’impegna nell’Azione Cattolica.

(…)Per il liceale affascinato da Dio arriva infine il giorno fatidico della scelta: che cosa farà da grande? E non ha alcun dubbio: farà il giudice.

Nel ‘78, a ventisei anni, può coronare il suo sogno. Sulla propria agenda quel giorno scrive con la penna rossa, in bella evidenza: «Ho prestato giuramento; da oggi sono in Magistratura». E poi, a matita, vi aggiunge: «Che Iddio mi accompagni e mi aiuti a rispettare il giuramento e a comportarmi nel modo che l’educazione, che i miei genitori mi hanno impartito, esige».

Livatino avverte infatti in maniera molto forte il problema della giustizia e lo assume ben presto come una vera missione. Il dramma del giudicare un altro essere umano, di dover decidere della sua sorte, non è cosa da poco per chi senta profondo in sé il tarlo della coscienza unito a un sincero senso di carità.

Sono valori che riecheggiano pure nella «Christifideles Laici» (1988), sulla vocazione e missione dei laici nella Chiesa e nel mondo, laddove si può anche leggere che «la carità che ama e serve la persona non può mai essere disgiunta dalla giustizia»  (§ 42).

Ma come si fa, noi ci chiediamo, ad esercitare il diritto in Sicilia? Qui lo Stato è da sempre percepito – e sempre lo sarà – come “straniero”. La verità, si dice, ha sette teste. Come afferrarla? E come riuscire a farla trionfare nell’isola dai mille volti, l’isola “plurale” secondo la bella e calzante definizione di Gesualdo Bufalino?

È con questa difficile realtà che il giovane magistrato, fresco di laurea e di entusiasmo, dovrà fare i propri conti molto presto.

Il 29 settembre 1979 Livatino entra alla Procura della Repubblica di Agrigento come Pubblico Ministero. Dopo l’iniziale apprendistato, le prime inchieste importanti. È abile, intelligente, professionale; comincia a diventare un punto di riferimento per i colleghi della Procura.

Da Canicattì tutte le mattine raggiunge la sede del Tribunale, ad Agrigento, una manciata di chilometri percorsi con la sua utilitaria. Prima di entrare in ufficio, la visita puntuale alla chiesa di S. Giuseppe, vicino al Palazzo di Giustizia, dove si ferma a pregare; quindi, il lavoro indefesso al Tribunale fino a sera inoltrata.

Nell’aula delle udienze aveva voluto un crocefisso, come richiamo di carità e rettitudine. Un crocefisso teneva inoltre anche sul suo tavolo, insieme a una copia del Vangelo, tutto annotato: segno che doveva frequentarlo piuttosto spesso, almeno quanto i codici, strumenti quotidiani del suo lavoro.

(…)Il suo sincero senso del dovere messo al servizio della giustizia ne fa una specie di missionario: il “missionario” del diritto. Per la profonda conoscenza che ha del fenomeno mafioso e la capacità di ricreare trame, di stabilire importanti nessi all’interno della complessa macchina investigativa, gli vengono affidate delle inchieste molto delicate. E lui, infaticabile e determinato, firma sentenze su sentenze: è entrato ormai nel mirino di Cosa Nostra.

Domanda che gli venga affidata una difficile inchiesta di mafia perché è l’unico tra i sostituti procuratori di Agrigento a non avere famiglia: con fiducia totale si affida nelle mani di Dio («Sub Tutela Dei», annota nella sua agenda).

Ma Rosario non era un eroe: faceva semplicemente il suo dovere. E lo faceva coniugando le ragioni della giustizia con quelle di una incrollabile e profondissima fede cristiana.

«Impegnato nell’Azione Cattolica, assiduo all’eucaristia domenicale, discepolo del crocifisso», sintetizzò nell’omelia delle esequie mons. Carmelo Ferraro, fotografandolo con pochi rapidi tratti. Uomo di legge, uomo di Cristo.

(…) Da quando Rosario non c’è più, lei non ha smesso un solo giorno di girare l’Italia in lungo e in largo, recandosi nelle scuole, ma anche in televisione, dovunque insomma la chiamassero per parlare del “suo” giudice. È la professoressa Ida Abate, che fu sua insegnante di latino e greco al liceo classico.

Sull’allievo scomparso ha speso fiumi di parole, ha scritto molte lettere e testimonianze. È stata poi incaricata dal Vescovo di Agrigento, monsignor Ferraro, di raccogliere le voci, i racconti, le dichiarazioni di quanti conobbero in vita Rosario, così da poter dare inizio a quel lungo e complesso iter che lo ha successivamente portato sugli altari.

Ottenuto il nulla osta da parte della Santa Sede l’11 maggio 2011, la diocesi di Agrigento ha quindi dato inizio alla sua causa di beatificazione e canonizzazione. Il processo diocesano è stato aperto a il 21 settembre 2011 e si è concluso il 3 ottobre 2018, per la verifica dell’eroicità delle virtù. Si è poi resa necessaria, nel 2019, un’inchiesta suppletiva, per verificarne il martirio in odio alla fede.

Il 21 dicembre 2020 papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto sul suo martirio, mentre la beatificazione si è svolta il 9 maggio 2021 nella cattedrale di Agrigento. Il 29 ottobre, giorno anniversario della sua Cresima, è la data stabilita per la sua memoria liturgica.

(…) Di Rosario molte cose si sono conosciute solo dopo la sua morte. Della sua carità, del suo amore per gli ultimi, per i poveri. Il custode dell’obitorio ricordava allora con le lacrime agli occhi tutte le volte che lo aveva visto pregare accanto al cadavere di individui di cui egli ben conosceva la fedina penale, pregiudicati in cui si era imbattuto svolgendo il suo lavoro di sostituto procuratore al Tribunale di Agrigento, e ai quali aveva pure applicato la legge, ma che non per questo cessavano di essere suoi fratelli in Cristo nella sventura.

«Uno dei martiri della giustizia e indirettamente della fede», ha detto di lui Giovanni Paolo II il 9 maggio del 1993, ricevendo in udienza privata i genitori e la professoressa Abate, durante la sua visita pastorale in Sicilia.

La lezione morale che ci trasmette è quella di un testimone radicale della Giustizia, che in essa credeva profondamente, come progetto di fede e come esercizio di carità.

Autore: Maria Di Lorenzo

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/90069.html

mercredi 25 octobre 2023

Sainte TABITHA de JOPPÉ (DORCAS), veuve

 

Santa Tabìta di Ioppe

A stained-glass window depicting the Biblical figure of Saint Dorcas in the Church of St John the Evangelist, Sidcup.


Tabitha

Ressuscitée par l'apôtre Pierre (Ier siècle)

ou Dorcas, ressuscitée à Joppé par saint Pierre. (Actes des apôtres 9. 37)

Prénom féminin (Biblique)

Etymologie 'gazelle' en araméen

ou Dorcas.

Chrétienne de Jaffa, amie et bienfaitrice des pauvres, ressuscitée par Saint Pierre. Act 9.36-43

36 Il y avait aussi à Jaffa une femme disciple du Seigneur, appelée Tabitha (ce nom veut dire : Gazelle). Toute sa vie se passait en bonnes actions et en aumônes.

37 Or, il arriva en ces jours-là qu'elle tomba malade et qu'elle mourut. Après la toilette funèbre, on la déposa dans la chambre du haut.

38 Comme Lod est près de Jaffa, les disciples, apprenant que Pierre s'y trouvait, lui envoyèrent deux hommes avec cet appel : « Viens chez nous sans tarder. »

39 Pierre se mit en route avec eux. A son arrivée on le fit monter à la chambre du haut, où il trouva toutes les veuves en larmes : elles lui montraient les tuniques et les manteaux que Tabitha faisait quand elle était avec elles.

40 Pierre fit sortir tout le monde, se mit à genoux et pria, puis il se tourna vers le corps, et il dit : « Tabitha, lève-toi ! » Elle ouvrit les yeux et, voyant Pierre, elle se redressa et s'assit.

41 Pierre, lui donnant la main, la fit lever. Puis il appela les fidèles et les veuves et la leur présenta vivante.

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/prenom/5732/Tabitha.html

SAINTE TABITHA

ressuscitée par l’apôtre Pierre (1er s.)

Tabitha fait partie des premiers chrétiens en Israël. Alors qu’elle est morte, Saint Pierre la réssucite. Ce témoignage de foi provoque beaucoup de conversions.

Sainte Tabitha, priez pour nous et veillez sur Israël. 

SOURCE : https://prieraujourdhui.com/saints/34915/

Vitrail représentant Sainte Dorcas.
Église de la paroisse St. Michael à MytholmroydYorkshire de l'Ouest.

Saint Dorcas Window St. Michael's Parish Church, Mytholmroyd, West Yorkshire


Saint Tabitha

Also known as

Dorcas

Tabìta

Memorial

25 October

Profile

Married lay woman in Joppa (in modern Israel). SeamstressWidow. Mentioned in the Acts of the Apostles. When she fell ill and died, she was raised from the dead by Saint Peter the Apostle.

Died

1st century

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

Orthodox Church in America

Wikipedia

images

Wikimedia Commons

video

YouTube PlayList

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

Wikipedia

Readings

Now in Joppa there was a disciple named Tabitha (which translated means Dorcas). She was completely occupied with good deeds and almsgiving. Now during those days she fell sick and died, so after washing her, they laid [her] out in a room upstairs. Since Lydda was near Joppa, the disciples, hearing that Peter was there, sent two men to him with the request, “Please come to us without delay.” So Peter got up and went with them. When he arrived, they took him to the room upstairs where all the widows came to him weeping and showing him the tunics and cloaks that Dorcas had made while she was with them. Peter sent them all out and knelt down and prayed. Then he turned to her body and said, “Tabitha, rise up.” She opened her eyes, saw Peter, and sat up. He gave her his hand and raised her up, and when he had called the holy ones and the widows, he presented her alive. This became known all over Joppa, and many came to believe in the Lord. – Acts 9:36-42

MLA Citation

“Saint Tabitha“. CatholicSaints.Info. 27 October 2022. Web. 25 October 2023. <https://catholicsaints.info/saint-tabitha/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-tabitha/

St. Tabitha

Feastday: October 25

Death: 1st century

Widow of Joppa (in modern Israel), who was mentioned in the Acts of the Apostles (9:36-42) as one who "was completely occupied with good deeds and almsgiving." She fell ill and died and was raised from the dead by St. Peter. Tabitha is sometimes called Dorcas.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=1904

Altar of St. Peter raising Tabitha
painting Costanzi, 1757
mosaic, 1758-1760

Tabitha was the woman of Jaffa.
(Acts 9:36-42)

The miracle is shown in a mosaic inspired by a painting by Placido Costanzi (1702-1759).

From: 'St. Peter's Basilica - A Virtual Tour' by Our Sunday Visitor

Facing the tomb is the Tabitha Altar, flanked by two columns in gray granite and consecrated in 1726. The mosaic altarpiece showing the Resurrection of the Widow Tabitha by Peter in the city of Joppe, was executed in 1760 from the original by Costanzi, now in the church of Santa Maria degli Angeli, which had replaced an earlier fresco over the altar by Baglione.

From: 'The Mosaics of Saint Peter's' by Frank DiFrederico
The cartoon was painted by Placido Costanzi, who received payment for it on 31 July 1740. The picture was to replace the altarpiece by Giovanni Baglione, painted in about 1604 to 1606 but in complete ruin by the mid-eighteenth century. The Costanzi cartoon was neglected for several years. In March 1756 the Congregazione della Reverenda Fabbrica finally decided to execute the mosaic, and in 1758 Costanzi was paid 450 scudi for repainting his picture. The picture is signed and dated 1757. The mosaic was executed by Giuseppe Ottaviani, Guglielmo Paleat, Bernardino Regoli, and Giovanni Freancesco Fiani from 1758 to 1760. Costanzi's picture, along with a copy of Baglione's painting, is now in S. Maria degli Angeli, Rome. 

SOURCE : https://stpetersbasilica.info/Altars/StPeter-Tabitha/StPeter-Tabitha.htm


Saint of the Day: St. Tabitha

Disciple of Saint Peter

Widow(First Century)

Her life

+ What we know about Saint Tabitha (who is also called Dorcas) comes to us from the Acts of the Apostles.

+ Tabitha lived in Joppa. Acts relates that when she died, “all the widows came to him weeping and showing him the tunics and cloaks that Dorcas had made while she was with them” (9:39).

+ It seems that she was a woman of standing within the community who was able to provide for the needs of widows and the poor.

+ The Christians in Joppa asked Peter to come to the town. Peter then prayed over Tabitha’s body and the woman was restored to life: “He gave her his hand and raised her up, and when he had called the holy ones and the widows, he presented her alive.

For prayer and reflection

“Now in Joppa there was a disciple named Tabitha (which translated means Dorcas). She was completely occupied with good deeds and almsgiving.”—Acts 9:36

Spiritual bonus

On October 26 we also remember Blessed Celina Chludzinska. Honored as a founder of the Sisters of the Resurrection, she died in Krakow, Poland, in 1913 and was beatified in 2007.

Prayer

O God, the exaltation of the lowly, who willed that blessed Tabitha should excel in the beauty of her charity and patience, grant, through her merits and intercession, that, carrying our cross each day, we may always persevere in love for you. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, God, for ever and ever. Amen.

(from The Roman Missal: Common of Holy Men and Women—For a Holy Woman)

Saint profiles prepared by Brother Silas Henderson, S.D.S.

SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/wednesday-october-26/

Αγία Ταβιθά

Saint Dorcas, Saint Tabitha in Eastern tradition


Saint Tabitha the Widow, raised from the dead by the Apostle Peter

Commemorated on October 25

Troparion & Kontakion

Saint Tabitha, the widow raised from the dead by the Apostle Peter, was a virtuous and kindly woman who belonged to the Christian community in Joppa. Being grievously ill, she suddenly died. At the time, the Apostle Peter was preaching at Lydda, not far from Joppa. Messengers were sent to him with an urgent request for help. When the Apostle arrived at Joppa, Tabitha was already dead. On bended knee, Saint Peter made a fervent prayer to the Lord. Then he went to the bed and called out, “Tabitha, get up!” She arose, completely healed (Acts 9:36).

Saint Tabitha is considered the patron saint of tailors and seamstresses, since she was known for sewing coats and other garments (Acts 9:39).

SOURCE : https://www.oca.org/saints/lives/2013/10/25/103058-saint-tabitha-the-widow-raised-from-the-dead-by-the-apostle-pete

Religion / Biblical Theology / Hagiology

Lambros Skontzos, Theologian

Saint Tabitha: the Charitable Daughter of the Early Church

30 October 2019

Love and charity are synonymous with Christianity. The basis of the Christian message is love towards all other people, regardless of who they are. Nothing should be an impediment to the exercise of Christian love: not sex, race or socio-economic status. Our Lord Jesus Christ Himself not only taught love towards others, but also made it a condition for those who want to belong to Him: ‘I give you a new commandment, that you should love one another. As I have loved you, so shall you love one another. In this, everyone will know that you are my disciples, if you love one another’ (Jn. 13, 34-35). He Himself also gave an example of serving others when He washed His disciples’ feet before the Last Supper and advised them: ‘Now that I, your Lord and Teacher, have washed your feet, you also should wash one another’s feet. I have set you an example that you should do as I have done for you’(Jn. 13, 13-15). And this love should extend to our enemies, as well: ‘Love your enemies, do good to them, and lend to them without expecting any return’ (Luke 6, 35).

Our holy Church has been putting Christ’s commandment of love into practice for two thousand years now, generously providing charity to people. Outstanding personalities within the Church have, in their day, demonstrated their love and stamped their activities on history. One such was Saint Tabitha (Dorkas/‘gazelle’), who lived at the time of the Apostles and proved to be an example of charity and service to those in need.

Saint Luke mentions Tabitha in the Acts of the Apostles: ‘She was devoted to good works and acts of charity’ (9, 36). She lived in the Palestinian town of Joppa, where she was a weaver by trade. She’d become a Christian and lived out her faith in her everyday life. Her heart overflowed with innocent love for those of her fellow-citizens who were in pain or poverty. For this reason she worked day and night making clothing which she then sold, giving the proceeds to those in need. At the same time, she was flanked by the Christians in the town, who also engaged in impressive charitable activity. A whole host of hungry people, widows and orphans, were grateful objects of Saint Tabitha’s love and charity. But God allowed her to undergo a harsh trial, so that His name would be glorified and that she would be recognized as a saint. She suddenly fell ill and died.

At that time, Saint Peter was visiting the region. He was teaching in the nearby town of Lydda when he was told about the tragic event by two men sent by the faithful in Joppa. Peter at once set off for the town, where everything was prepared for Tabitha’s funeral. He found a large crowd inside and outside her house, mourning the loss of such a fine lady. Those who had benefitted from her charity wept inconsolably, because they’d lost their support.

As soon as Peter arrived he asked to see the dead woman, in the upper room. After asking to be left alone with Tabitha’s honorable corpse, he knelt and prayed fervently. Then he said aloud: ‘Tabitha, get up now’. What a miracle! Her spirit returned to her body and she arose. This miraculous event not only filled those present with joy, but it was relayed throughout Palestine. As a result God’s name was glorified and many Jews and pagans turned to Christianity.

Thereafter, Saint Tabitha lived a good many years, continuing with her charitable works before dying at an advanced age. The Church numbered her among the saints and she’s commemorated on October 25.

We need to bear in mind the enduring charitable work of the Church, which flows naturally from our belief that Christ is depicted in the face of each person and that, according to His assertion; ‘Indeed, I tell you that inasmuch as you did so to one of the least of my brethren, you did so to me’ (Matth. 25, 40). We should also take note of the fact that charity was exclusive to Christianity, because the notion was unheard of in the pre-Christian world. There’s no evidence of any organized charity network or philanthropic institutions. From the huge amount of wealth at the shrines of the pagan religion, such as Delphi, for example, not the smallest amount was ever spent to relieve people in pain. There’s absolutely no evidence of this. In fact, when Julian the Apostate, in the 4th century, wanted to resurrect paganism, he asked the pagan priests to imitate the Christians in their performance of works of charity because the practice was not one they engaged in.

The history of our Church is full of immeasurable works of charity performed over the centuries. With self-denial, thousands of imitators of Saint Tabitha have generously offered their services and their goods to people in need, especially when times have been hard. And, indeed, today, when, in Greece, for example, people are undergoing real economic difficulties, caused by human greed, the Church is feeding and caring for a whole host of fellow-citizens who have been abandoned by both the official State and the various other ‘humane’ institutions. It is doing so through the love shown by volunteers, the thousands of imitators of Saint Tabitha.

SOURCE : https://pemptousia.com/2019/10/saint-tabitha-the-charitable-daughter-of-the-early-church/

Masolino da Panicale e MasaccioSan Pietro e san Giovanni evangelista guariscono lo storpio e san Pietro resuscita Tabita (1424 - 1428), affresco; Firenze, Chiesa di Santa Maria del Carmine, cappella Brancacci


Masolino da Panicale  (1383–1447), Guarigione dello storpio e resurrezione di Tabita (restaurato) / Healing of the Cripple and Raising of Tabitha, 1424, 260 x 599, FirenzeSanta Maria del Carmine Cappella Brancacci


Santa Tabìta di Ioppe Vedova

25 ottobre

Sec. I

Donna buona, caritatevole, attenta ai bisogni dei fratelli, molto amata nella sua comunità: “Abbondava in opere buone, faceva elemosine”, era attenta ai poveri, confezionava abiti e mantelli… La sua morte improvvisa porta dolore a tutte le comunità. Pietro, chiamato, dirà alla donna: “Talità, alzati!” E’ quasi un’eco di quel “Talità kum” pronunciato da Gesù nella guarigione della figli

Senza nessuna memoria di Santo registrata per oggi dal Calendario della Chiesa, rinverdiremo il ricordo di una Santa dal nome insolito: Tabita. Nome che diviene, però, quanto mai suggestivo quando si sappia che Tabita in ebraico, significava " gazzella ", e che " gazzella ", a sua volta, era nome composto con la parola ebraica " bellezza ", evidentemente grazie alla delicata eleganza di questo animale.

In greco, la Santa di oggi è chiamata Dorcas: il significato di questo nome è identico, perché vuoi dire anch'esso " gazzella ".

Che cosa sappiamo sul conto della gazzella cristiana? Conosciamo soprattutto - anzi, esclusivamente - un episodio narrato dagli Atti degli Apostoli, che resta tra i miracoli più celebri dell'Apostolo Pietro.

Rileggiamo insieme: " C'era nella terra di loppe, - è scritto, - una cara discepola, chiamata Tabíta, che tradotto significava Dorcas. Era donna ricca di buone opere, e faceva molte elemosine.

" Avvenne che proprio in quei giorni ella si ammalò, e morì. E, dopo che l'ebbero lavata, la posero nella sala al piano di sopra. Siccome Lidda era vicina a Joppe, i discepoli, saputo che Pietro era lì, gli mandarono due uomini a pregarlo: "Non ti dispiaccia venire sino noi! ".

" Pietro si levò, e andò con loro e, come fu giunto, lo condussero nella sala di sopra. Tutte le vedove gli si fecero intorno, piangendo, mostrando le vesti e i mantelli di ogni genere che Dorcas faceva per loro.

" Allora Pietro, fatti uscire tutti fuori, si mise in ginocchio e pregò. Poi, rivoltosi alla morta, disse: "Tabíta, alzati”, ed ella apri gli occhi e, vedendo Pietro, si levò a sedere.

" Pietro le dette una mano, e la fece alzare e, chiamati i santi e le vedove, la presentò a loro viva.

" Il fatto - aggiungono gli Atti degli Apostoli -venne risaputo per tutta loppe, e molti credettero nel Signore. Pietro si fermò a Joppe diversi giorni, in casa di un certo Simone, cuoiaio ".

Nulla di più sappiamo sul conto della donna di Joppe, cioè deIl'odierna città di Giaffa. L'episodio miracoloso narrato dagli Atti degli Apostoli è l'unica testimonianza storica alla quale è affidato il ricordo della " gazzella " cristiana, richiamata in vita dalle preghiere di San Pietro.

I Greci introdussero il nome della " cara discepola " nel Calendario dei Santi, ma non si può dire che Tabita abbia mai conosciuto un culto particolare né una diffusa devozione. La sua memoria, tra i Santi, è restata sempre un po' in disparte, e neanche le leggende hanno aggiunto un seguito al clamoroso miracolo di loppe.

Ma la memoria della gazzella risvegliata dal sonno eterno dalle preghiere di San Pietro non si è perduta, e dalle pagine del testo ispirato, la figura della donna generosa si leva ancora eloquente davanti a noi, pur nell'oscurità che la circonda prima e poi.

Fonte : Archivio Parrocchia

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90401

Voir aussi : http://cbw.iath.virginia.edu/women_display.php?id=9146

https://www.johnsanidopoulos.com/2021/10/saint-tabitha-merciful-as-model-for-our.html

https://frted.wordpress.com/2022/10/25/st-tabitha/