Vitrail
de Sainte Céline de Laon, mère de Remi, couvent Sainte-Sixte ancien séminaire de
Reims.
Sainte Céline
Mère de saint Remi de
Reims (Ve siècle)
Elle avait épousé, très jeune, Émile, le comte de Laon. Elle lui portait une grande affection et, par son caractère aimable et modeste, ils vécurent dans une grande union de cœur et de foi chrétienne. Ils prirent grand soin de l'éducation de leurs enfants qui devinrent tous trois prêtres. Le dernier nous est le plus connu, Remi, né sur le tard, dont ils donnèrent le soin aux clercs de l'église Sainte-Marie de Laon. Il devint saint Remi, l'archevêque de Reims.
Comme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, et bien d'autres saintes mères, sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Remi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis... Céline est née dans le laonnois au Ve siècle... Céline avait eu de son mari Emilieus deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius... Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'un rare mérite... (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)
(Elle est fêtée le 22 octobre au Propre du diocèse de Reims - fêtes célébrées en certains lieux du diocèse)
À Laon, après 458, sainte Céline, mère des saints évêques Prince de Soissons et
Remi de Reims.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2050/Sainte-C%C3%A9line.html
21 octobre
Sainte Céline
Biographie
La noble Céline, admirant
la vertu de sainte Geneviève, de passage à Meaux où elle habitait, lui demanda
de prendre l'habit des vierges. Son fiancé, furieux, voulut s'opposer à ce
projet. Geneviève et Céline, dit-on, se réfugièrent dans l'église dont le
baptistère se referma miraculeusement sur elles et Céline put garder toute sa
vie la virginité et se dévouer aux bonnes œuvres. Sainte Geneviève ne manqua
pas de guérir une de ses servantes malade et qui depuis deux ans ne pouvait
plus marcher.
Si l’on ignore la date de
la mort de sainte Céline, on peut situer sa rencontre avec sainte Geneviève
entre 465 et 480. Elle fut ensevelie près de Meaux. Un prieuré bénédictin élevé
sur son tombeau dura jusqu'à la Révolution où ses reliques, apportées à la cathédrale
de Meaux, furent mélangées avec celles d'autres saints et enfouies dans le
cimetière.
Ses reliques sont encore
dans la cathédrale de Meaux et son culte est resté localisé dans le diocèse de
Meaux. Il est possible qu'elle ait été vénérée ailleurs (à Troyes), mais on l'a
confondue avec la mère de saint Remi, vénérée le même jour, bien que l'une soit
vierge et l'autre veuve.
Comme sainte Sylvie, mère
du pape saint Grégoire le Grand, et bien d'autres saintes mères, sainte Céline
est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Remi, évêque de Reims,
qui baptisa le roi Clovis. D'après le Pseudo-Fortunat, Céline, de noble
famille, avait épousé dans sa jeunesse Emilius, comte de Laon. Un ermite,
Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un
triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'un rare
mérite : Le Seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel, afin que
toutes les nations du monde publient les merveilles de sa puissance et que les rois
tiennent à honneur de le servir : Céline sera mère d’un fils qu’on nommera Remi
; je l’emploierai pour la délivrance de mon peuple. Et, dix mois plus
tard, Remi vint au monde à Laon.
Au IX° siècle,
l’archevêque Hincmar de Reims a étoffé ces maigres données : Céline avait eu de
son mari Emilius deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et
son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius. A
l'annonce du reclus Montanus, Céline s'étonna car elle et Emilius étaient
déjà âgés. Montanus, qui était aveugle, insista : Quand tu sèvreras
l'enfant, tu me frottera les yeux de ton lait, et je recevrai la lumière. Remi,
une fois sevré, mit lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les
paupières du reclus et lui rendit ainsi la vue. Hincmar note que Remi avait été
libéré de tout péché par le Saint-esprit. Il avait été conçu dans les iniquités
comme tout homme, mais, contrairement à ce qui se passe pour la condition
humaine, sa mère l'enfanta non dans les délits de la prévarication, mais dans
la grâce de la rémission. Ainsi Remi rappelait Jean-Baptiste (Luc I 15) et
Isaac (Genèse XVII 16). Il était né au pays de Laon. On l'appela Remigius,
parce qu'il aurait à régir, à diriger son Eglise lancée sur des flots
tempéreux, ou Remedius, car il serait aux siens un remède contre la juste
colère de Dieu ou contre la férocité païenne. Après des études brèves, mais
excellentes, Remi voulut imiter la retraite de son héraut Montanus. Il se
sépara ainsi de Céline - si elle vivait encore. D'après une interpolation du
testament de saint Remi, Céline aurait été enterrée à Labrinacum, Lavergny,
commune de Parfondru, près de Laon (Aisne). La translation de son corps à Laon
aurait eu lieu un 5 avril, d'après Molanus ou Vermeulen, éditeur du martyrologe
d'Usuard (dans l'éd. de Jean-Baptiste du Sollier, Anvers, 1714, p. 194). On a
attribué à Huchald (+ vers 960), moine de Saint-Amand, près de Valenciennes,
une Vie de notre sainte. Mais elle est encore à trouver. A Reims, on commémore
sainte Céline le 22 octobre.
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/10/21.php
Sainte-Céline
Comme sainte Sylvie, mère
du pape saint Grégoire le Grand, et bien d’autres saintes mères, sainte Céline
est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Rémi, évêque de Reims,
qui baptisa le roi Clovis. D’après le Pseudo-Fortunat, Céline, de noble
famille, avait épousé dans sa jeunesse Emilius, comte de Laon. Un ermite,
Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un
triple avertissement reçu en songe, qu’elle enfanterai un garçon d’un rare
mérite.
Le seigneur a daigné
regarder la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde
publient les merveilles de sa puissance et que les rois tiennent à honneur de
le servir : Céline sera mère d’un fils qu’on nommera Rémi ; je l’emploierai
pour la délivrance de mon peuple.
Et, dix mois plus tard,
Rémi vint au monde à Laon.
Au IXème siècle,
l’archevêque Hincmar de Reims a étoffé ses maigres données : Céline avait eu de
son mari Emilius deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et
son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius. A
l’annonce du reclus Montanus, Céline s’étonna car elle et Emilius étaient déjà
âgés. Montanus, qui était aveugle, insista :
Quand tu sèvreras
l’enfant, tu me frotteras les yeux de ton lait, et je recevrai la lumière.
Rémi, une fois sevré, mit
lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus
et lui rendit ainsi la vue. Hincmar note que Rémi avait été libéré de tout
péché par le Saint-Esprit. Il avait été conçu dans les iniquités comme tout
homme, mais, contrairement à ce qui se passe pour la condition humaine, sa mère
l’enfanta non dans les délits de la prévarication, mais dans la grâce de la
rémission. Ainsi Rémi rappelait Jean-Baptise (Luc I-15) et Isaac (Genèse
WVII-16). Il était né au pays de Laon. On l’appela Remigius, parce qu’il aurait
à régir, à diriger son Église lancée sur des flots tempétueux, ou Remedius, car
il serait aux siens un remède contre la juste colère de Dieu ou contre la
férocité païenne. Après des études brèves, mais excellentes, Rémi voulut imiter
la retraite de son héraut Montanus. Il se sépara ainsi de Céline – si elle
vivait encore. D’après une interpolation du testament de Saint Rémi, Céline
aurait été enterrée à Labrinacum, Lavergny, commune de Parfondu, près de Laon
(Aisne). La translation de son corps à Laon aurait eu lieu un 5 avril, d’après
Molanus ou Vermeulen, éditeur du martyrologe d’Usuard (dans l’éd. de
Jean-Baptiste du Sollier, Anvers, 1714, p. 194). On a attribué à Huchald ( +
vers 960), moine de Saint-Amand, près de Valenciennes, une Vie de notre sainte.
Mais elle est encore à trouver. A Reims, on commémore sainte Céline le 22
octobre.
SOURCE : https://www.soissons.catholique.fr/les-saints-du-diocese/sainte-celine/
entre 460 et 464.
Sainte Céline
Née vers ****,
et morte à Parfondru près Laon, entre 460 et 464.
Ste Céline épouse Emile,
comte de Laon ; ils ont deux premiers fils : saint Prince ( ?-459/61[1])
12e évêque de Soissons- 25.9.505), et le père de St Loup ( ?-505 13e évêque
de Soissons-535/40).
Prince fut formé par des
maîtres qui avaient vécu au monastère de Lérins (Le Glay 25.9)
Elle rencontra saint
Montan, reclus aveugle, qui lui révéla ce triple avertissement reçu en
songe : « Le Seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel,
afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de ses puissances
et que les rois tiennent à honneur de le servir : Céline sera mère d’un
fils qu’on nommera Rémi ; je l’emploierai pour la délivrance de mon peuple. »
Céline, déjà âgée, s’étonna, Montan insista : « Ne t’étonne pas, la
grâce de Dieu est sur toi et l’enfant est béni dès ton sein. Quand tu le
sèvreras, tu me frotteras les yeux de ton lait, et je verrai la lumière. »[2]
Vers 437 : Ste
Céline donne naissance à saint Rémi.
Rémi eut sainte Balsamie
comme nourrice, elle eut un fils nommé Celsin qui sera disciple de Rémi et
connu à Laon comme saint Soussin. Rémi, une fois sevré, mit lui-même, guidé par
Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus et lui rendit la
vue. St Sidoine Apollinaire connaissait les premières années de Rémi, disant
qu’il surpassait en éloquence les orateurs de son temps.
458/9[3])
: sacre de saint Rémi, évêque de Reims, à l’âge de 22 ans [4].
Céline fut enterrée à Lavergny [5], sur la commune de Parfondru près Laon,
entre 460 et 464.
Fêtée le 21 octobre au
Martyrologe Romain ; le 22 au propre de Reims.
A distinguer d’une autre sainte Céline, vierge ( ?-510).
Notes de bas de page
[1]
Successeur de S. Edibe (-451 ? 11e évêque de Soissons-10.12.459/61
[2]
Prénoms traditionnels et d’aujourd’hui, Georges Cerbelaud-Salagnac, à Céline
[3]
Dans une lettre de 512, il écrit être évêque depuis 53 ans. S. Grégoire de
Tours écrit que Rémi fut évêque plus de 70 ans. (Le Glay
[4] Le Glay
[5] Dessailly p.43 note1.
SOURCE : https://laportelatine.org/spiritualite/vies-de-saints/sainte-celine
Sainte Céline (21
octobre)
Publié le 21 Octobre 2007
Céline vécut aux Ve et VIe siècles à Meaux. Née vers 470 (selon l'estimation des historiens), peut-être plus tôt, dans une riche et noble famille d'origine romaine (le nom Céline vient du latin et signifie "fille du ciel", par contre on a oublié le patronyme de sa famille), elle connut Sainte Geneviève, dont on dit qu'elle fut une compagne. Cette dernière lui apporta son soutient lorsqu'elle refusa le mariage auquel l'obligeaient ses parents. La jeune Céline à l'image de Geneviève avait décidé de consacrer sa vie à Dieu tout en restant "dans le monde" (c'est à dire dans la vie civile, parmi ses concitoyens). Elle portait la robe sombre des vierges, et se vouait à des oeuvres de dévotion et de charité. Une version de la légende de Céline dit qu’un jeune nobliau (dont on a oublié le nom à lui aussi), des environs de Meaux, tomba amoureux de la jeune femme. Mais découvrant le voeux de Céline de consacrer sa vie à Dieu, le jeune homme entra dans une colère telle que la jeune femme n'eut d'autre choix que de fuir devant ce soupirant "exalté". Avec Geneviève, elle trouva refuge dans le baptistère de l'église de Notre-Dame de Châge dont les portes s'ouvrirent et se refermèrent miraculeusement derrière les deux femmes, permettant à la jeune Céline de préserver sa vertu... et sa virginité (sans quoi le soupirant éconduit l'aurait sans doute violentée !). Arrêté aux portes du baptistère le jeune homme "touché par la grâce divine" laissa Céline… à son destin de sainte (difficile de lutter avec Dieu !). Une autre version dit que le jeune homme est le même que les parents de Céline avaient choisi pour elle (une histoire de mariage arrangé), et que c'est parce qu'elle avait dit non à ce mariage (chose sans doute peu commune à l'époque) que le promis entra dans une colère folle qui aurait conduit celui-ci à vouloir "prendre" de force la jeune femme. Selon cette version, l'épisode miraculeux des portes du baptistère, serait celui à l'origine de la vocation de Céline, et l'évènement qui aurait poussé la sainte à offrir sa virginité à Dieu.
Sainte patronne de la ville de Meaux, le culte de Sainte Céline perdura
jusqu'au XIXe siècle. Il fut l'un des derniers à donner lieu à des
processions à Meaux (jusqu'en 1880) : le 15 août jour de l'Assomption (jour
ou est fêté la Sainte Vierge), c'étaient à des jeunes filles qu'était dévolu le
rôle de promener la châsse contenant les reliques de la Sainte à travers les
rues de la ville. Sainte Céline était donc priée par la meldois qui lui
reconnaissaient son statut de Sainte patronne de la ville, mais la tradition
veut qu'elle fut également priée par les jeunes filles, et les jeunes mariés
avant leurs noces.
Céline mourut à Meaux le 25 octobre 530, et fut inhumée dans le Faubourg Saint
Nicolas, près de l'actuel Temple protestant. Le Faubourg Saint Nicolas porta
d'ailleurs, longtemps avant, le nom de Faubourg Sainte Céline. Le site est
aussi celui d'une nécropole antique, dite de Sainte Céline.
Le tombeau de la Sainte devint après sa mort un lieu de dévotion, et on bâti
sur ce tombeau (ou a proximité) un oratoire. Remplacé peu après par une église,
qui devint une abbaye, puis un prieuré... établissements religieux passant par
des périodes fastes et d'autres plus difficiles (désaffection, incendie, etc.),
et pendant près de 12 siècles, du Moyen Âge jusqu'à la Révolution où l'abbaye
Sainte Céline fut vendue comme bien national, avant de disparaître. Car il
ne reste rien aujourd'hui de ces bâtiments multiséculaires construits sur le
culte de la Sainte meldoise, et qui ont marqué longtemps dans sa physionomie la
ville et le Faubourg.
Dés 1312, Saint Nicolas, du moins en nom, commença à "remplacer"
Sainte Céline. On parle de Saint Nicolas en Sainte Céline, c'est à dire d'une
paroisse tournée vers Saint Nicolas dont le culte se faisait à l'intérieur de
l'église Sainte Céline. Aujourd'hui toute référence à Sainte Céline a
presque entièrement disparu. Le site originelle de l'église Sainte Céline est
occupé en partie par la place du Temple (partie sud-est de la place), et le
bâtiment de l'église Saint Nicolas a été reconstruit bien plus tard vers le
début du Faubourg (niveau place Henri IV, face aux Augustines).
Quand les restes de la Sainte furent relevés à la Révolution en 1793, les
précieuses reliques de Céline furent cachées dans le cimetière des chanoines
(cour épiscopale, entre la chapelle des catéchismes et le « vieux chapitre »).
En 1795, elles furent placées dans les châsses encore présentes dans le
sanctuaire de la cathédrale. Une partie des reliques seraient conservée
également dans l'église Saint Nicolas.
Vie de sainte Céline
Sainte Céline n'est pas morte en martyre. Comme d'ailleurs Sainte Fare, Saint
Faron ou Saint Fiacre (autres figures saintes locales). On sait peu de choses
au final de sa vie. On peut supposer qu'elle eut une "bonne vie",
très pieuse, coincée entre la religion chrétienne et une vie civile plus
emprunte de tradition païenne. Un peu à l'image d'un Jean Rose, à quelques
siècles d'écart (même rapport au religieux, même image de personnage exemplaire
issu de la vie civile). Elle dut probablement avoir de son vivant une grande
influence (politique, matérielle, spirituelle ?) sur ses contemporains. Ce qui
expliquerait son culte très florissant après sa mort et au cours des siècles
qui suivirent.
Pour l'Histoire, Céline n'aura pas, à l'image de sa consoeur Geneviève, sauvé
Meaux de l'invasion des Huns, puisque l'épisode du sauvetage de Paris
(Lutèce) est donné à la date de 451, soit près de 20 ans avant la naissance
estimée de notre Céline. "L'amitié" évoquée entre Geneviève et Céline
semble au vu des mêmes dates assez étrange. Geneviève serait né en 423, et
aurait eu près de 60 ans au moment ou Céline atteignait l'âge d'adulte. Par
contre le fait que Geneviève possédait des terres du côté de Meaux, et sans
doute une maison (que l'on situe à l'entrée de la rue de Châge), justifie que
le personnage soit passé par la ville (qu'elle a peut-être même su par ce moyen
l'avancée des Huns d'Attila). Possiblement que Geneviève, personnage déjà
emblématique de son vivant et reconnu par ses contemporains, avait été choisie
par la famille de Céline comme préceptrice ou professeur… ou quelque chose comme
ça. Ce n’est que supposition.
On ne sait pas non plus si elle rencontra Clovis, qui prit possession de
la ville de Meaux en 486. Elle même aurait eu alors l'âge de jeune femme
(16-18 ans). Si elle était de ceux qui « comptaient » à Meaux c’est tout à fait
imaginable…
Personnage énigmatique donc. Récupéré par le religieux, et la chrétienté qui s'inventait alors, en cette période charnière de l’Histoire où l'on entre dans le Moyen-Âge (l'Antiquité Tardive s'achève avec la chute de l'Empire Romain d'Occident en 476).
Sources :
- "Dictionnaire topographique des rues de Meaux" - Tome 3 : Faubourgs et nouveaux quartiers, SLHB (1999)
- Internet.
Merci à Georges Asselineau, responsable de la bibliothèque diocésaine,
pour les corrections qu'il a apportées à la première version de cet article.
Grâce à ses remarques j'ai pu corriger les erreurs et les faussetés que j'avais
pu écrire sur la vie de Sainte Céline (faute qui me revient de ne pas avoir
fait le minimum de recherches nécessaires). C'est aussi à lui que je dois
l'image que vous pouvez voir ici de Sainte Céline.
Rédigé par F.B.
SOURCE : http://meaux.over-blog.net/article-13224957.html
Céline de Laon (Ve siècle)
mère de Remi
Mariée à Emilius, comte
de Laon, elle était déjà âgée quand elle fut avertie par un ermite qu'il
lui naîtrait un fils lequel aurait grande renommée : « Par elle, la
clémence divine prendra pitié de la Gaule, elle concevra un fils à qui Dieu
confiera la troupe de son peuple, rendra la lumière au prophète aveugle avec
du lait de sa mère. Voici que la fécondité est rendue à une femme devenue
stérile ».
Le nom donné à l’enfant
qui va naître est Rémidius ou Remigius, c’est à dire le
remède envoyé par Dieu pour sauver la Gaule. Son nom est prophétique, comme
dans les textes de l’Ancien Testament. Les poètes du VI“ siècle comme
Fortunat explicitent en effet ce nom de Remi en écrivant : Rémi est
élu par Dieu non seulement avant sa naissance mais avant saconception.
Céline mourut très
âgée et fut enterrée à Lavergny, près de Laon. Le 21 Octobre, chaque
année, on célèbre en grandes pompes Sainte Cilinie à la Cathédrale de Laon.
SOURCE : http://eglisesduconfluent.fr/Pages/Pe-Celine.php
Also
known as
Celina
Céline
Profile
Born to the nobility, and
married to Emilius, count of Laon. Blind. Mother of Saint Principius
of Soissons and Saint Remigius
of Rheims.
c.458 in
Laon, France of
natural causes
Additional
Information
Book of
Saints, by the Monks of
Ramsgate
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
L’Eglise catholique dans l’Aisne
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Cilinia“. CatholicSaints.Info.
7 August 2019. Web. 21 October 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-cilinia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-cilinia/
Article
(Saint) (October 21)
(5th
century) The mother of Saint Principius, Bishop of Soissons,
and of Saint Remigius, Bishop of
Rheims, and Apostle of the Franks.
She died at
Laon some time after A.D. 458,
in fame of great holiness, and is registered as a Saint in
the Western Martyrologies.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Cilinia”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 7 October 2012.
Web. 21 October 2023.
<http://catholicsaints.info/book-of-saints-cilinia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-cilinia/
St. Celine
We have very few details
about the life of
this saint who is best known as the mother of St. Remigius, Bishop of
Rheims at the time of
the conversion of
the people of Gaul under Clovis. St. Celine miraculously
gave birth to St. Remigius when
she was already at an advanced age. Immediately after giving birth, about 438,
she also gave sight to the hermit Montanus who had three times foretold the
birth of the saintly Bishop. After a holy life filled
with good works
and assiduous prayer, this saintly woman attained
the rewards of heaven about
the year 458. She was buried near Lyons, probably at Cerny, where she had
lived. Unfortunately her relics were
destroyed during the French Revolution.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=563
Santa Celina Madre
di S. Remigio
Etimologia: Celina =
abitatore del cielo, dal latino
Martirologio
Romano: Presso Laon sempre in Francia, santa Cilinia, madre dei santi
vescovi Princípio di Soissons e Remigio di Reims.
Scarse e leggendarie sono le notizie intorno a Celina, nota soprattutto perché fu la madre di s. Remigio, vescovo di Reims. Secondo il racconto dello pseudoFortunato, ripreso e ampliato più tardi da Incmaro di Reims, Celina dette miracolosamente alla luce Remigio, perché ormai in età assai avanzata; subito dopo rese la vista all'eremita Montano, che per tre volte aveva profetizzato l'avvento del santo vescovo, spalmando con alcune gocce di latte i suoi occhi senza luce. L'anno 458 è il terminus post quem si deve porre la morte della santa; fu sepolta là dove era vissuta, nei pressi di Laon, probabilmente a Cerny; ma le sue reliquie andarono distrutte durante la Rivoluzione francese.
Il suo culto a Laon e a Reims nacque, secondo le fonti, assai tardi. Nel Martirologio Romano è iscritta al 21 ottobre, giorno in cui si celebra la sua festa a Reims.
Autore: Roger Desreumaux
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/74600
René Trochon de Lorière, Sainte
Cilinie et l’enfance de saint Remi [archive]
: http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_08/Tome_008_page_072.pdf