lundi 23 juillet 2012

Saint APOLLINAIRE de RAVENNE, évêque et martyr

Saint Apollinsire de Ravenne, Mosaïque absidiale de la Basilique Saint-Apollinaire in Classe à Ravenne.

Apollinaris von Ravenna, erster Bischof von Ravenna. Detail eines aus dem sechsten Jahrhundert stammenden Mosaiks in der Apsis der Basilika von Sant'Apollinare in Classe

Saint Apollinaris, first bishop of Ravenna. Detail from the 6th century Byzantine mosaic in the apse of the basilica of Sant'Apollinare in Classe

Sant'Apollinare, primo vescovo di Ravenna. Mosaico bizantino nel catino absidale di Sant'Apollinare in Classe.

Saint Apollinsire de Ravenne, Mosaïque absidiale de la Basilique Saint-Apollinaire in Classe à Ravenne.

Apollinaris von Ravenna, erster Bischof von Ravenna. Detail eines aus dem sechsten Jahrhundert stammenden Mosaiks in der Apsis der Basilika von Sant'Apollinare in Classe

Saint Apollinaris, first bishop of Ravenna. Detail from the 6th century Byzantine mosaic in the apse of the basilica of Sant'Apollinare in Classe

Sant'Apollinare, primo vescovo di Ravenna. Mosaico bizantino nel catino absidale di Sant'Apollinare in Classe.

http://artbiblique.hautetfort.com/archive/2011/02/11/la-transfiguration.html


Saint Apollinaire de Ravenne

Premier évêque de Ravenne (IIe siècle)

"Saint Apollinaire fut disciple de saint Pierre qui l'envoya de Rome à Ravenne où, après avoir guéri la femme du tribun, il la baptisa avec son mari et sa famille." (source: abbaye de Saint Benoît - Suisse)

Un internaute nous écrit:

"Ravenne vénère en Saint Apollinaire son premier évêque, mort martyr pour son Église. On admet généralement qu'il évangélisa la contrée vers l'an 200. La basilique Saint-Apollinaire, à Ravenne, est un des joyaux de l'art byzantin au VIe siècle."

Mémoire de saint Apollinaire, évêque. Le premier, il annonça à Ravenne la richesse insondable du Christ. En bon pasteur, il se tint au milieu de son troupeau et illustra son Église par le témoignage éclatant de sa foi et de sa piété, au point que ses travaux lui méritèrent le titre de martyr. Il serait mort un 23 juillet et enterré à Classe, le port de Ravenne.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1551/Saint-Apollinaire-de-Ravenne.html

SAINT APOLLINAIRE

Évêque et Martyr

(+ 87)

Saint Apollinaire vint d'Antioche à Rome avec saint Pierre, fut ordonné évêque par le Prince des Apôtres et envoyé par lui à Ravenne pour y prêcher la foi. Sa première oeuvre, en arrivant dans cette ville, fut de rendre la vue au fils d'un soldat auquel il avait demandé l'hospitalité; quelques jours après, il guérit la femme d'un tribun, atteinte d'une maladie incurable. C'en fut assez pour provoquer la conversion d'un grand nombre de personnes, et bientôt il se forma dans la ville une chrétienté florissante. Traduit devant le gouverneur païen, il prêche Jésus-Christ, méprise l'idole de Jupiter et se voit chassé de la ville par la fureur du peuple, qui le laisse à demi mort.

Après quelques prédications dans les pays voisins, Apollinaire revient à Ravenne et se rend à la maison d'un noble patricien qui l'avait fait demander pour guérir sa fille près de mourir. Mais l'apôtre ne parut qu'au moment où la malade rendait le dernier soupir. Arrivé près du lit funèbre, le Saint adresse à Dieu une fervente prière: "Au nom du Christ, jeune fille, lève-toi, dit-il, et confesse qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Lui!" La jeune fille se lève aussitôt, pleine de vie, et s'écrie: "Oui, le Dieu d'Apollinaire est le vrai Dieu!" A la suite de ce nouveau prodige, trois cents païens se convertirent et reçurent le baptême, à l'exemple de la jeune fille et de son heureux père.

Mais les succès croissants du christianisme à Ravenne soulevèrent bientôt de nouvelles persécutions contre l'apôtre de Jésus-Christ. Il dut subir un nouvel interrogatoire, qui ne servit qu'à faire briller son courage et à lui donner occasion d'expliquer les mystères de notre foi. Apollinaire eut à subir les plus affreux supplices, la flagellation, le chevalet, l'huile bouillante, puis les horreurs de la faim, dans une infecte prison; mais Dieu Se chargea de le nourrir par Ses Anges. Ses bourreaux l'exilèrent en Illyrie. Cet exil lui donna le moyen de prêcher la foi à des peuples nouveaux et de répandre ainsi la lumière de l'Évangile. La persécution le ramena à Ravenne après trois ans d'absence.

Ce fut la dernière période de sa vie. Saisi presque aussitôt après son débarquement, il étonne ses persécuteurs en faisant crouler, d'un mot de prière, le temple d'Apollon. Il rend la vue au fils de son juge, en lui disant: "Au nom de Jésus-Christ, ouvre tes yeux et vois!" Une multitude de païens se convertit à la foi; mais la rage des endurcis ne fait que s'accroître, et bientôt Apollinaire couronne sa vie par un glorieux martyre.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

SOURCE : https://viechretienne.catholique.org/saints/44-saint-apollinaire

Sant'Apollinare di Ravenna

Saint Apollinare, Santa Maria del Suffragio, Ravenna


Saint Apollinaire de Ravenne

Leçons des Matines avant 1960.

Au deuxième nocturne.

Quatrième leçon. Apollinaire vint d’Antioche à Rome avec le prince des Apôtres, qui l’ordonna Évêque et l’envoya à Ravenne pour prêcher l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Comme il convertissait dans cette ville beaucoup d’âmes à la foi chrétienne, il fut arrêté par les prêtres des idoles et cruellement frappé. Par ses prières, un noble personnage nommé Boniface, muet depuis longtemps, recouvra la parole, et sa fille fut délivrée d’un esprit immonde : ces miracles soulevèrent une nouvelle sédition contre le Saint. On le battit de verges, et on le contraignit à marcher pieds nus sur des charbons ardents ; comme le feu de ces charbons ne le brûlait point, on le chassa de la ville.

Cinquième leçon. Il se cacha un certain temps avec quelques Chrétiens, puis partit pour l’Émilie, où il ressuscita la fille du patricien Rufin ; ce prodige détermina toute la famille de Rufin à croire en Jésus-Christ. Le préfet, s’en étant fort irrité, manda Apollinaire et lui enjoignit de ne plus propager la foi du Christ dans la ville. Comme Apollinaire ne tenait aucun compte de ses ordres, on le tortura sur le chevalet, on répandit de l’eau bouillante sur ses plaies et on lui frappa le visage avec une pierre ; ensuite, le chargeant de chaînes, on le jeta en prison. Quatre jours après, on l’embarqua pour l’envoyer en exil ; ayant fait naufrage, il vint en Mysie ; de là, sur les rives du Danube, et puis en Thrace.

Sixième leçon. Pendant que le disciple de l’Apôtre Pierre y séjournait, le démon refusa de donner des réponses dans le temple de Sérapis. Après qu’on l’eut cherché longtemps, Apollinaire fut enfin trouvé et de nouveau contraint de prendre la mer. Étant donc revenu à Ravenne, et les mêmes prêtres des idoles recommençant à l’accuser, il fut confié à la garde d’un centurion. Celui-ci, qui honorait secrètement le Christ, favorisa son évasion pendant la nuit. La chose connue, les satellites se mirent à le poursuivre, le couvrirent de blessures et le laissèrent pour mort sur le chemin. Recueilli par des Chrétiens, il les exhorta à rester fermes dans la foi et quitta cette vie sept jours après, couronné de la gloire du martyre. Son corps fut enseveli non loin des murailles de la ville.

Au troisième nocturne.

Lecture du saint Évangile selon saint Luc. Cap. 22, 24-30.

En ce temps-là : Il y eut parmi les disciples une dispute : lequel d’entre eux devait passer pour le plus grand. Et le reste.

Homélie de saint Ambroise, Évêque.. Lib. 10 in Lucæ cap. 22, post init.

Septième leçon. Le royaume de Dieu n’est pas de ce monde [1]. Il n’y a donc pas moyen pour l’homme d’égaler Dieu ; mais il doit y avoir émulation pour lui ressembler. Seul le Christ est l’image parfaite de Dieu, ne faisant qu’un avec son Père dont il exprime en sa personne toute la splendeur. L’homme juste, lui, est à l’image de Dieu, quand éclairé par la connaissance de Dieu et désireux d’imiter la conduite divine, il compte pour peu ce bas monde et dédaigne les voluptés de la terre, rassasié qu’il est du Verbe, aliment vivifiant de nos âmes : aussi mangeons-nous le corps du Christ, afin de pouvoir être participants de la vie éternelle.

Huitième leçon. Car ce qui nous est promis en fait de récompense et d’honneur ce n’est pas de manger et de boire ; c’est la communication de la grâce céleste et de la vie sans fin. Les douze trônes ne sont pas non plus comme des sièges faits pour asseoir le corps. Mais de même que le Christ, en raison de son égalité avec Dieu, juge les âmes d’après la connaissance intime qu’il en a, et non d’après un interrogatoire qui les force à déclarer leurs actes, rémunérant la vertu et condamnant l’impiété, de même aussi, les Apôtres sont destinés et formés à l’exercice d’un jugement spirituel par lequel la foi est récompensée, l’incrédulité détestée ; ils refusent l’erreur avec force et poursuivent les sacrilèges d’une haine sainte.

Neuvième leçon. Convertissons-nous et prenons garde qu’il ne s’élève entre nous, pour notre perte, quelque contestation au sujet du premier rang. Que les Apôtres même eurent à ce sujet un débat, cela n’est point rappelé pour nous fournir une excuse mais pour nous mettre sur nos gardes. Si Pierre ne fut qu’à la fin tout à fait converti, lui qui avait suivi le Seigneur dès son premier appel, qui donc pourra se vanter d’une conversion tôt et vite accomplie ? Évitez donc la jactance ; évitez le monde. Il reçut l’ordre de quitter ses frères, l’Apôtre qui a dit : « Nous avons tout quitté et nous vous avons suivi » [2].

[1] Jn. 18, 36.

[2] Matth. 19, 27.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Ravenne, mère des cités, convoque aujourd’hui l’univers à célébrer l’évêque martyr dont les travaux firent plus pour son éternelle renommée que la faveur des empereurs et des rois. Du milieu de ses antiques monuments la rivale de Rome, aujourd’hui déchue, n’en montre pas moins fièrement la chaîne ininterrompue de ses Pontifes, remontant jusqu’au Vicaire de l’Homme-Dieu par Apollinaire, qu’ont exalté dans leurs discours les Pères et Docteurs de l’Église universelle, ses successeurs et ses fils [3]. Plût au ciel que toujours la noble ville se fût souvenue de ce qu’elle devait à Pierre !

Pour suivre uniquement le Prince des Apôtres, Apollinaire, oubliant famille, patrie, avait tout quitté. Or, un jour, le maître dit au disciple : « Pourquoi restes-tu assis avec nous ? Voilà que tu es instruit de tout ce que Jésus a fait : lève-toi, reçois le Saint-Esprit, et va vers cette ville qui ne le connaît pas ». Et le bénissant, et lui donnant le baiser, il l’envoya au loin [4]. Scènes sublimes de séparation, fréquentes en ces premiers temps, bien des fois répétées depuis, et qui font dans leur héroïque simplicité la grandeur de l’Église.

Apollinaire courait au sacrifice. Le Christ, dit saint Pierre Chrysologue [5], se hâtait au-devant du martyr, le martyr précipitait le pas vers son Roi : l’Église qui voulait garder cet appui de son enfance se jeta au-devant du Christ pour retarder, non le combat, mais la couronne ; et durant vingt-neuf ans, ajoute Pierre Damien [6], le martyre se poursuivit à travers d’innombrables tourments, de telle sorte que les labeurs du seul Apollinaire suffirent à ces contrées qui n’eurent point d’autre témoin de la foi par le sang. Selon les traditions de l’Église qu’il avait si puissamment fondée, la divine Colombe intervint directement et visiblement par douze fois, jusqu’à l’âge de la paix, pour désigner chacun des successeurs d’Apollinaire.

Instruits par Venance Fortunat [7] venu de Ravenne en nos régions du Nord, nous saluons de loin votre glorieuse tombe. Répondez-nous par le souhait que vous formuliez durant les jours de votre vie mortelle : Que la paix de notre Seigneur et Dieu Jésus-Christ repose sur vous ! La paix, don parfait, premier salut de l’apôtre [8] et consommation de toute grâce [9] : combien vous l’avez appréciée, combien vous en fûtes jaloux pour vos fils, même après avoir quitté la terre ! C’est elle qui vous fit obtenir du Dieu de paix et de dilection [10] cette intervention miraculeuse par laquelle si longtemps furent marqués les pontifes qui devaient après vous s’asseoir en votre chaire. Vous-même n’apparûtes-vous pas un jour au Pontife romain, pour lui montrer dans Chrysologue l’élu de Pierre et d’Apollinaire ? Et plus tard, sachant que les cloîtres allaient devenir l’asile de cette divine paix bannie du reste du monde, vous vîntes en personne par deux fois solliciter Romuald d’obéir à l’appel de la grâce et d’aller féconder le désert.

Pourquoi faut-il qu’enivré de faveurs qui partaient de la terre, plus d’un de vos successeurs, que ne désignait plus, hélas ! La divine Colombe, ait oublié si tôt les leçons laissées par vous à votre Église ? Fille de Rome, ne devait-elle pas se trouver assez grande d’occuper entre ses illustres sœurs la première place à la droite de la mère [11] ? Du moins l’Évangile même chanté depuis douze siècles et plus peut-être [12], en la solennité de ce jour, aurait-il dû la protéger contre les lamentables excès appelés à précipiter sa déchéance. Rome, avertie par de trop regrettables indices, prévoyait-elle donc déjà les sacrilèges ambitions des Guibert, quand son choix se fixait sur ce passage du texte sacré : Il s’éleva une contestation parmi les disciples, à qui devait passer pour le plus grand [13] ? Et quel commentaire, à la fois plus significatif et plus touchant, pouvait-on donner à cet Évangile, que les paroles de Pierre même en l’Épître : « Les vieillards qui sont parmi vous, je les supplie, moi vieillard comme eux et témoin des souffrances du Christ, de paître le troupeau, non dans un esprit de domination sur l’héritage du Seigneur, mais en étant ses modèles dans le désintéressement et l’amour ; que tous s’animent à l’humilité mutuellement, car Dieu résiste aux superbes, et il donne sa grâce aux humbles » [14]. Faites, ô Apollinaire, que pasteurs et troupeau, dans toutes les Églises, profitent maintenant du moins de ces apostoliques et divines leçons, pour que tous un jour nous nous trouvions assis à la table éternelle où le Seigneur convie les siens près de Pierre et de vous dans son royaume [15].

[3] Petr. Chrysolog. Sermo CXXVIII, in div. Apollin : PETR. Dam. Sermon, XXX, XXXI, XXXII, in eumdem.

[4] Passio S. Apollin. ap. Bolland.

[5] Petr. Chrys. Sermo CXXVIII.

[6] Petr.Dam. Sermo VI, de S. Eleuchadio.

[7] Ven. Fortun. Vita S. Martini, Lib. IV, V. 684.

[8] Luc. X, 5.

[9] Cant. VIII, 10.

[10] II Cor. XIII, 11.

[11] Diplom. Clementis II, Quod propulsis.

[12] Kalendar. Fronton.

[13] Luc. XXII, 24-30.

[14] I Petr. V, 1-11.

[15] Luc. ibid.

Sant'Apollinare di Ravenna

Kopfreliquiar des Heiligen Apollinaris von Ravenna, Apollinariskirche Remagen


Bhx cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Le culte dont saint Apollinaire fut l’objet au moyen âge est un reflet fidèle de l’importance que le siège de Ravenne avait prise au VIe siècle, époque où cette ville devint la résidence des empereurs et des exarques. Les tribunaux ecclésiastiques, les évêques et, d’une certaine manière, le Pape lui-même, dans leurs relations avec les représentants des autorités byzantines d’Italie, ne pouvaient pas ne pas compter avec l’archevêque de Ravenne qui était presque devenu ce que, beaucoup plus tard, fut à Naples le Chapelain Majeur, véritable ministre des cultes pour l’Italie.

Toutefois, tant que cette autorité résida en des hommes d’une valeur morale semblable à celle d’un saint Pierre Chrysologue, elle ne put qu’accroître le prestige de leur sainteté éminente et de leur doctrine. Mais hélas ! En ce monde il n’y a pas que des forts, il y a aussi des faibles. Aussi, quand des hommes ambitieux et intrigants montèrent sur le siège de Ravenne, la lutte avec Rome éclata et l’histoire de l’Œcuménique de Constantinople eut son pendant dans la capitale de l’Émilie.

Ravenne était, à l’origine, siège suffragant de Rome. Au temps de saint Pierre Chrysologue, on lui reconnut enfin les honneurs métropolitains. Quelques archevêques allèrent encore plus loin : ils tentèrent de se soustraire à l’obédience du pape, et de faire sentir davantage au clergé leur propre omnipotence ; ils le chargèrent d’impôts et prétendirent même que leurs évêques suffragants, ayant laissé leurs sièges, feraient fonction d’hebdomadiers dans la basilique de Saint-Apollinaire, comme les évêques suburbicaires le faisaient au Latran.

La messe suivante a été rédigée à Rome sous l’impression de ces excès. Le « pape » de Ravenne voulait savoir qui des deux était le plus grand, lui ou le successeur de Céphas.

Rome répond dans les lectures de la messe, rappelant d’abord aux habitants de Ravenne que leur grand évêque Apollinaire était — selon la tradition alors courante — un disciple de Pierre. Ensuite elle fera parler le Maître lui-même, qui, dans sa Ire Épître, V, 1-11, recommande aux pasteurs de l’Église d’avoir horreur de l’esprit de domination sur le clergé et de l’insolent orgueil, qui trop souvent distingue le pouvoir laïc ; Dieu, en effet, résiste aux superbes qui lui dérobent la gloire, et il donne au contraire sa grâce aux humbles qui lui rapportent tout.

Cette leçon d’humilité, mise sur les lèvres du Maître de saint Apollinaire et adressée à son orgueilleux successeur, continue dans la péricope évangélique, déjà notée dans la liste de Würzbourg (Luc., XXII, 24-30). Les Apôtres, à la dernière Cène, se querellent pour savoir qui, entre eux, est le plus grand ; et Jésus répond que cette soif d’ambition et de despotisme exercé sur autrui est propre seulement au pouvoir civil, car, dans la hiérarchie chrétienne, c’est tout l’opposé qui doit se produire. Celui qui est chef est tel pour le service commun : il est donc le serviteur de tous, comme le Fils de l’homme est venu pour servir et pour donner sa vie pour le salut d’un grand nombre.

Le reste de la messe emprunte différents éléments aux Communs, sauf ce qui suit :

La première collecte est la suivante : « O Dieu qui récompensez les âmes qui vous sont fidèles, et qui avez voulu consacrer ce jour par le sacrifice de votre pontife Apollinaire, faites que vos serviteurs, tandis qu’ils célèbrent sa fête, obtiennent aussi par ses prières le pardon de leurs fautes ». Les pasteurs d’âmes ne terminent point à leur mort cette mission de réconciliation et de paix que Dieu leur a confiée au profit de leur troupeau. Dans le ciel ils la continuent par leurs prières ; c’est pourquoi, tandis qu’à Rome Damase a pu écrire sur le sépulcre du pontife Sixte II :

OSTENDIT • CHRISTVS • REDDIT • QVI • PRÆMIA • VITÆ

PASTORIS • MERITVM • NVMERVM • GREGIS • IPSE • TVETVR

à Ravenne, dans l’abside en mosaïque de la splendide basilique de Classe, où Apollinaire fut enseveli, ses fidèles le représentèrent en vêtements pontificaux, dans le jardin fleuri du ciel (paradysus), au milieu des brebis de son cher troupeau.

La collecte sur les oblations : « Regardez favorablement. Seigneur, cette oblation qui vous est offerte pour le natale de votre bienheureux pontife et martyr Apollinaire et en expiation de nos péchés ». Le tombeau de saint Apollinaire était autrefois le but de pieux pèlerinages. C’est ainsi qu’en juillet 599 Maxime, évêque intrus de Salone, voulant obtenir le pardon de saint Grégoire le Grand, celui-ci lui imposa de se rendre à Ravenne, et de se justifier d’abord des crimes qui lui avaient été imputés, en jurant, sur la tombe de saint Apollinaire, qu’il en était innocent. Maxime se mit donc en voyage et débarqua à Classe, où, accueilli honorablement par quelques patrices, il se rendit au forum et, prosterné sur le sol, il cria humblement, pendant trois heures : J’ai péché contre Dieu et contre le bienheureux pape Grégoire. Relevé de là, il fut conduit à la basilique de saint Apollinaire, et, sur son tombeau, il émit le serment requis et rentra en communion avec le Siège romain.

Voici la prière d’action de grâces : « Ayant participé à vos Sacrements, nous vous demandons, Seigneur, d’être continuellement assistés de la protection du bienheureux Apollinaire, car vous ne pourrez pas ne pas regarder favorablement ceux que vous savez secourus par un si puissant intercesseur ». Les habitants de Ravenne, durant le haut moyen âge, obtinrent à Rome une si grande puissance que Grégoire le Grand se résolut à assigner une place spéciale dans les stations papales au diacre apocrisiaire de l’évêque de Ravenne ; ils répandirent dans la Ville éternelle le culte de saint Apollinaire, à qui plusieurs églises furent dédiées.

L’une se trouvait au Vatican ; elle avait été fondée par le pape Honorius Ier et s’appelait Saint-Apollinaire ad palmata ; une autre était au Latran, et on la disait édifiée par Hadrien Ier ; une troisième subsiste encore, Saint-Apollinaire in Archipresbyteratu, et elle a l’honneur de la synaxe stationnale le jeudi de la semaine de la Passion.

Dom Pius Parsch, Le guide dans l’année liturgique

Quand le Prince des pasteurs paraîtra, vous recevrez la couronne de gloire, qui ne se flétrit jamais. (Ép.).

1. Saint Apollinaire. — Jour de mort : le 23 juillet, vers l’an 75. Tombeau : A Classe, près de Ravenne, où se dresse en son honneur une célèbre basilique, parée de vieilles mosaïques et riche en monuments liturgiques d’une vénérable antiquité. Vie : Évêque et martyr peu connu de la primitive Église, originaire des pays du nord. Il fut (d’après une tradition incertaine) disciple de saint Pierre et premier évêque de Ravenne. La légende du bréviaire nous fait le récit des coups et des mauvais traitements qu’il eut à subir de la part surtout des prêtres idolâtres de Ravenne. — Cette ville, résidence des empereurs romains, jouissait d’une grande importance qui rehaussa le prestige de l’évêché et de son fondateur. Malheureusement les archevêques de Ravenne tentèrent plus tard d’exploiter cette situation pour se soustraire à l’autorité papale. La messe nous enseigne l’humilité et la soumission au Saint-Siège. Elle indique que saint Apollinaire fut disciple de saint Pierre, auquel elle donne la parole à l’Épître ; le Sauveur nous y parle également de la vertu d’humilité.

2. La messe (Sacerdótes). — Le texte en est ancien et contient plusieurs parties propres ; l’Épître et l’Évangile notamment n’appartiennent pas au commun. Visiblement l’éminente dignité épiscopale en est l’idée dominante.

Voici pourquoi l’Introït invite « les prêtres de Dieu », et avec eux « les saints et les humbles de cœur » (les fidèles), à bénir le Seigneur ; ceux-ci forment, pour ainsi dire, la haie autour du « Prêtre Apollinaire » (Oraison) à son entrée dans le temple divin.

A l’Épître, saint Pierre, ou plutôt son disciple Apollinaire, nous adresse la parole. Il se présente comme « ancien et témoin des souffrances du Christ », mais aussi comme « participant à la gloire qui doit être manifestée ». Il s’adresse en premier lieu à ses successeurs dans l’épiscopat, mais à tous ceux aussi qui ont charge d’âmes : « Paissez le troupeau qui vous est confié, veillant sur lui non par contrainte, mais spontanément selon Dieu ; non point en vue d’un gain honteux... Lorsque paraîtra le prince des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit jamais ».

Dans l’abside de la basilique de Ravenne, une mosaïque représente saint Apollinaire au ciel en évêque au milieu de son troupeau. Voici qu’il se tourne aussi vers les simples fidèles pour leur recommander instamment l’obéissance, l’humilité, la sobriété, la vigilance et la résistance au démon. Le texte est fait de citations émouvantes attribuées au glorieux martyr.

Le Graduel et l’Alléluia chantent son caractère sacré ; il est le représentant du Grand-Prêtre selon l’ordre de Melchisédech.

A l’Évangile, nous voyons Notre-Seigneur à la Dernière Cène avec les Apôtres. Il les exhorte à pratiquer l’humilité et à participer à ses souffrances et à sa gloire. Saint Apollinaire a fidèlement suivi la recommandation du Sauveur ; il dut, parce qu’il était grand, se faire petit aux yeux du monde, et il est « demeuré avec le Christ dans ses épreuves ». C’est pourquoi il est admis maintenant « à manger et à boire à sa table dans le Royaume de son Père, et à siéger sur un trône ». A la messe, nous participons à ses mérites et, aussi, à sa gloire.

3. Profitons de notre assistance à la messe. — L’assistance quotidienne à la messe est à la fois instructive et salutaire. Arrêtons-nous à l’Épître de ce jour. Voyons comme elle nous rappelle les vertus de saint Apollinaire, et efforçons-nous d’en tirer profit pour notre conduite. Quelles richesses on y découvre ! C’est le sujet de notre oraison quotidienne qui nous est ainsi indiqué par Dieu. Mais la messe n’a pas seulement une valeur instructive ; l’Eucharistie procure la force nécessaire pour mettre en pratique les enseignements qui y sont donnés. Ainsi la Parole de Dieu est vraiment nourriture et grâce.

SOURCE : http://www.introibo.fr/23-07-St-Apollinaire-eveque-et

Sant'Apollinare di Ravenna

Apollinaris-Reliquiar in der Apollinariskirche in Remagen


Saint Apollinaire

Évêque et Martyr

(+ c. 87)

Apollinaire de Ravenne fut le premier Évêque de la ville de Ravenne au Ier siècle et devint, à la suite de son martyre, son saint patron.

Apollinaire, né à Antioche, en province de la Syrie romaine, est le disciple de Pierre envoyé par celui-ci de Rome à Ravenne, où il subit le martyre.

À ce titre, son hagiographie est détaillée par Jacques de Voragine dans la Légende dorée.

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/098.htm.

Saint Apollinaire fut donc disciple de Saint Pierre qui l’envoya de Rome à Ravenne où, après avoir guéri la femme du tribun, il la baptisa avec son mari et sa famille.

Le juge en fut informé et Apollinaire fut mandé le premier pour comparaître devant lui. On le conduisit au temple de Jupiter pour qu'il sacrifiât.

Comme il disait aux prêtres que l’or des idoles et l’argent qu'on y suspendait seraient mieux employés en les donnant aux pauvres qu'à les exposer ainsi devant les démons, il fut saisi aussitôt et battu avec des fouets jusqu'à rester à demi mort : mais il fut recueilli par ses disciples et soigné pendant sept mois dans la maison d'une veuve.

De là il vint à Classe (Bourg à 3/4 de lieue de Ravenne dont il est le port) pour y guérir un noble qui était muet (Bréviaire romain).

Comme il entrait dans 1a maison, une jeune fille possédée d'un esprit immonde s'écria : « Retire-toi d'ici, serviteur de Dieu; sinon je te ferai jeter hors de la ville les mains et les pieds liés. »

Saint Apollinaire la reprit aussitôt et força le démon à s'en aller. Après avoir invoqué le Nom du Seigneur sur le muet et l’avoir guéri, plus de cinq cents hommes reçurent le don de la Foi.

Cependant les païens l’accablèrent à coups de fouet pour l’empêcher de nommer J.-C. : mais le saint étendu par terre criait que c'était le vrai Dieu.

Alors ils le firent tenir debout et nu-pieds sur des charbons ardents, mais comme il prêchait encore J.-C. avec la plus grande constance, ils le chassèrent hors de la ville (Bréviaire romain).

Dans le même temps, Rufus, patricien de Ravenne, dont la fille était malade, avait appelé saint Apollinaire pour la guérir : mais celui-ci était à peine entré dans la maison qu'elle mourut.

Rufus lui dit : « Il eut été à souhaiter que tu ne fusses pas entré chez moi, car les grands dieux irrités n'ont pas voulu guérir ma fille : mais toi, que lui pourras-tu faire ? »

« Ne crains rien, lui répondit Apollinaire; seulement jure-moi; que si ta fille ressuscite, tu ne l’empêcheras pas de s'attacher à son créateur. »

Il le promit et saint Apollinaire ayant fait une Prière, la fille ressuscita.

Elle confessa le nom de J.-C., reçut le baptême avec sa mère et une grande multitude de personnes et elle vécut dans la virginité.

Quand César apprit cela, il écrivit au préfet du prétoire de faire sacrifier Apollinaire, ou de l’envoyer en exil.

Apollinaire ayant refusé de sacrifier, le préfet le fit fouetter et ordonna qu’on l’étendît au chevalet pour le torturer.

Le saint persistant à confesser J.-C., il fit jeter de l’eau bouillante sur ses plaies et voulut l’envoyer en exil après l’avoir garrotté d'une massé énorme de fer.

Les chrétiens, à la vue d'une si grande impiété, s'enflammèrent contre les païens, se jetèrent sur eux et en tuèrent plus de 200.

Alors le préfet se cacha, jeta Apollinaire au fond d'une prison très profonde, ensuite il le fit mettre sur un vaisseau après l’avoir enchaîné, et le fit partir en exil: avec trois clercs qui suivaient le saint.

Il s'éleva une tempête, et il n'y eut de sauvé que lui, les deux clercs et deux soldats qu'il baptisa.

Revenu ensuite à Ravenne, où les païens le prirent et le conduisirent au temple d'Apollon, aussitôt qu'il eut aperçu: la statue de l’idole; il la maudit et tout aussitôt, elle tomba.

A cette vue, les prêtres le menèrent au juge Taurus. Ce juge, après que le saint eut rendu l’usage de ses yeux à son fils qui était aveugle, se convertit à la Foi, et garda Apollinaire pendant quatre ans dans son domaine.

Les prêtres des faux dieux l’ayant accusé à Vespasien, celui-ci répondit que quiconque insultait les dieux devait sacrifier ou bien être chassé de la ville : « Il n'est pas juste, ajoutait-il, que nous engions les dieux; mais, s'ils s'irritent, ils pourront se venger eux-mêmes de leurs ennemis. »

Alors le patrice Démosthène, sur le refus que lui fit saint Apollinaire de sacrifier, le confia à un centurion déjà chrétien.

Celui-ci demanda au saint de venir au quartier des lépreux pour y échapper à la fureur des gentils; mais le peuple l’y poursuivit et le frappa si longtemps qu'il en mourut, après sept jours employés par lui pour donner des avis à ses disciples.

Il fut enseveli ensuite avec les plus grands honneurs au même endroit par les chrétiens, sous l’empire de Vespasien.  

Saint Ambroise s'exprime ainsi sur ce martyr dans la préface : « Le très digne prélat Apollinaire est envoyé par le prince des apôtres Pierre à Ravenne, annoncer aux incrédules le nom de Jésus. Après y avoir opéré un grand nombre de miracles en faveur de ceux qui croyaient en J.-C., il fut souvent accablé sous les coups de fouet; et son corps déjà vieux fut soumis à des traitements horribles de la part des impies.

Mais afin que les fidèles ne fussent pas ébranlés dans la Foi en présence de pareils tourments, il opérait des miracles comme les apôtres. par la puissance de Notre Seigneur J.-C.

Après ses supplices, il ressuscite une jeune personne, il rend la vue aux aveugles, la parole aux muets, il délivre une possédée du démon, il guérit un lépreux, il rend la santé à un pestiféré dont les membres tombaient en dissolution; il renverse une idole et le temple qui l’abritait.

O Pontife le plus digne de toute admiration et de tout éloge, qui mérita de recevoir le pouvoir dès apôtres avec la dignité épiscopale !

O courageux athlète de J.-C., sur le déclin et le froid des ans, il prêche au milieu des tortures avec constance J.-C., le Rédempteur du monde ! »

http://artbiblique.hautetfort.com/archive/2011/02/11/la-transfiguration.html.

SOURCE : https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/juillet/saint-apollinaire-de-ravenne-eveque-et-martyr-premier-eveque-de-ravenne-c-87-fete-le-20-juillet.html#4J1GoLOuJJVgWCc4.99

Sant'Apollinare di Ravenna

Tresigallo, chiesa parrocchiale di Sant'Apollinare: la stata di Sant'Apollinare conservata nella chiesa.


SAINT APOLLINAIRE

Apollinaire vient de pollens, resplendissant, et de ares, vertu, resplendissant de vertus : ou bien de pollo, qui signifie admirable et naris, narine ; par quoi l’on entend la discrétion ; c'est comme si l’on disait. homme d'une discrétion admirable. Il peut encore venir de a, sans, de polluo, souiller, et ares, vertu, homme vertueux non souillé par le vice.

Saint Apollinaire fut disciple de saint Pierre qui l’envoya de Rome à Ravenne où, après avoir guéri la femme du tribun, il la baptisa avec son mari et sa famille. Le juge en fut informé et Apollinaire fut mandé le premier pour comparaître devant lui. On le conduisit au temple de Jupiter pour qu'il sacrifiât. Comme il disait aux prêtres que l’or des idoles et l’argent qu'on y suspendait seraient mieux employés en les donnant aux pauvres qu'à les exposer ainsi devant les démons, il fut saisi aussitôt -et battu avec des fouets jusqu'à rester à demi mort : mais il fut recueilli par ses disciples et soigné pendant sept mois dans la maison d'une veuve. De là il vint à Classe (Bourg à 3/4 de lieue de Ravenne dont il est le port.) pour y guérir un noble qui était muet (Bréviaire romain.). Comme il entrait dans 1a maison, une jeune fille possédée d'un esprit immonde s'écria : « Retire-toi d'ici, serviteur de Dieu; sinon je te ferai jeter hors de la ville les mains et les pieds liés. » Saint Apollinaire la reprit aussitôt et força le démon à s'en aller. Après avoir invoqué le nom du Seigneur sur le muet et l’avoir guéri, plus de cinq cents hommes reçurent le don de la foi. Cependant les païens l’accablèrent à coups de fouet pour l’empêcher de nommer J.-C. : mais le saint étendu par terre criait que c'était le vrai Dieu. Alors ils le firent tenir debout et nu-pieds sur des charbons ardents, mais comme il prêchait encore J.-C. avec la plus grande constance, ils le chassèrent hors de la ville (Bréviaire romain).

Dans le même temps, Rufus, patricien de Ravenne, dont la fille était malade, avait appelé saint Apollinaire pour la guérir : mais celui-ci était à peine entré dans la maison qu'elle mourut. Rufus lui dit : « Il eut été à souhaiter que tu ne fusses pas entré chez moi, car les grands dieux irrités n'ont pas voulu guérir ma fille : mais toi, que lui pourras-tu faire ? » « Ne crains rien, lui répondit Apollinaire; seulement jure-moi; que si ta fille ressuscite, tu ne l’empêcheras pas de s'attacher à son créateur. » Il le promit et saint Apollinaire ayant fait une prière, la fille ressuscita. Elle confessa le nom de J.-C., reçut le baptême avec sa mère et une grande multitude de personnes,, et elle vécut dans la virginité . Quand César apprit cela, il écrivit au préfet du prétoire de faire sacrifier Apollinaire, ou de l’envoyer en exil. Apollinaire ayant refusé de sacrifier, le préfet le fit fouetter et ordonna quoi l’étendît au chevalet pour le torturer. Le saint persistant à confesser J.-C., il fit jeter de l’eau bouillante sur ses plaies et voulut l’envoyer en exil après l’avoir garrotté d'une massé énorme de fer. Les chrétiens, à la vue d'une si grande impiété, s'enflammèrent contre les païens, se jetèrent sur eux et en tuèrent plus de deux cents: Alors le préfet se cacha, jeta Apollinaire au fond d'une prison très profonde, ensuite il le fit mettre sur un vaisseau après l’avoir enchaîné, et le fit partir en exil: avec trois clercs qui suivaient le saint. Il s'éleva une tempête, et il n'y eut de sauvé que lui, les deux clercs et deux soldats qu'il baptisa. Revenu ensuite à Ravenne, où les païens le prirent et le conduisirent au temple d'Apollon, aussitôt qu'il eut aperçu: la statue de l’idole; il la maudit et tout aussitôt, elle tomba. A cette vue, les prêtres le menèrent au juge Taurus. Ce juge, après que le saint eut rendu l’usage de ses yeux à son fils qui était aveugle, se convertit à la foi, et garda Apollinaire pendant quatre ans dans son domaine. Les prêtres des faux dieux l’ayant accusé à Vespasien, celui-ci répondit que quiconque insultait les dieux devait sacrifier ou bien être chassé de la ville : « Il n'est pas juste, ajoutait-il, que nous engions les dieux; mais, s'ils s'irritent, ils pourront se venger eux-mêmes de leurs ennemis. » Alors le patrice Démosthène, sur le refus que lui fit saint Apollinaire de sacrifier, le confia à un centurion déjà chrétien. Celui-ci demanda au saint de venir au quartier des lépreux pour y échapper à la fureur des gentils; mais le peuple l’y poursuivit et le frappa si longtemps qu'il en mourut, après sept jours employés par lui à donner des avis à ses disciples; il fut enseveli ensuite avec les plus grands honneurs au même endroit par les chrétiens, sous l’empire de Vespasien, l’an du Seigneur 70. — Saint Ambroise s'exprime ainsi sur ce martyr dans la préface : « Le très digne prélat Apollinaire est envoyé par le prince des apôtres Pierre à Ravenne, annoncer aux incrédules le nom de Jésus. Après y avoir opéré un grand nombre de miracles eu faveur de ceux qui croyaient en J.-C., il fut souvent accablé sous les coups de fouet; et son corps déjà vieux fut soumis à des traitements horribles de la part des impies. Mais afin que les fidèles ne fussent pas ébranlés dans la foi en présence de pareils tourments, il opérait des miracles comme les apôtres. par la puissance de N.-S. J.-C. Après ses supplices, il ressuscite une jeune personne, il rend la vue aux aveugles, la parole aux muets, il délivre une possédée du démon, il guérit un lépreux, il rend la santé à un pestiféré dont les membres tombaient en dissolution; il renverse une idole et le temple qui l’abritait. O Pontife le plus digne de toute admiration et de tout éloge, qui mérita de recevoir le pouvoir dès apôtres avec la dignité épiscopale ! O courageux athlète de J.-C., sur le déclin et le froid des ans, il prêche au milieu des tortures avec constance J.-C., le Rédempteur du monde ! »

La Légende dorée de Jacques de VORAGINE nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par L'Abbé J.-B. M. Roze, Chanoine Honoraire de la cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, Éditeur,   76, Rue de Seine, 76. Paris MDCCCCII

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/098.htm

Sant'Apollinare di Ravenna
 St. Apollinaris und Agatha (Scheven), Statue St. Apollinaris

Sant'Apollinare di Ravenna
 St. Apollinaris und Agatha (Scheven), Statue St. Apollinaris


Apollinaire de Ravenne. 23 juillet.

- Saint Apollinaire, premier évêque de Ravenne et martyr. Ier.

" Nous avons reçu la mission de répandre la céleste semence. Malheur à nous si nous ne la répandons pas ! Malheur à nous si nous gardons le silence !"

Saint Jean Chrysostome.

Saint Apollinaire vint d'Antioche à Rome avec saint Pierre, fut ordonné évêque par le Prince des Apôtres et envoyé par lui à Ravenne pour y prêcher la foi. Sa première oeuvre, en arrivant dans cette ville, fut de rendre la vue au fils d'un soldat auquel il avait demandé l'hospitalité ; quelques jours après, il guérit la femme d'un tribun, atteinte d'une maladie incurable.

C'en fut assez pour provoquer la conversion d'un grand nombre de personnes, et bientôt il se forma dans la ville une chrétienté florissante. Traduit devant le gouverneur païen, il prêche Jésus-Christ, méprise l'idole de Jupiter et se voit chassé de la ville par la fureur du peuple, qui le laisse à demi mort.

Après quelques prédications dans les pays voisins, Apollinaire revient à Ravenne et se rend à la maison d'un noble patricien qui l'avait fait demander pour guérir sa fille près de mourir. Mais l'apôtre ne parut qu'au moment où la malade rendait le dernier soupir. Arrivé près du lit funèbre, le Saint adresse à Dieu une fervente prière :

" Au nom du Christ, jeune fille, lève-toi, dit-il, et confesse qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Lui !"

La jeune fille se lève aussitôt, pleine de vie, et s'écrie :

" Oui, le Dieu d'Apollinaire est le vrai Dieu !"

A la suite de ce nouveau prodige, trois cents païens se convertirent et reçurent le baptême, à l'exemple de la jeune fille et de son heureux père.

Mais les succès croissants du christianisme à Ravenne soulevèrent bientôt de nouvelles persécutions contre l'apôtre de Jésus-Christ. Il dut subir un nouvel interrogatoire, qui ne servit qu'à faire briller son courage et à lui donner occasion d'expliquer les mystères de notre foi. Apollinaire eut à subir les plus affreux supplices, la flagellation, le chevalet, l'huile bouillante, puis les horreurs de la faim, dans une infecte prison ; mais Dieu Se chargea de le nourrir par Ses Anges. Ses bourreaux l'exilèrent en Illyrie. Cet exil lui donna le moyen de prêcher la foi à des peuples nouveaux et de répandre ainsi la lumière de l'Évangile. La persécution le ramena à Ravenne après trois ans d'absence.

Ce fut la dernière période de sa vie. Saisi presque aussitôt après son débarquement, il étonne ses persécuteurs en faisant crouler, d'un mot de prière, le temple d'Apollon. Il rend la vue au fils de son juge, en lui disant :

" Au nom de Jésus-Christ, ouvre tes yeux et vois !"

Une multitude de païens se convertit à la foi ; mais la rage des endurcis ne fait que s'accroître, et bientôt Apollinaire couronne sa vie par un glorieux martyre.

SOURCE : http://hodiemecum.over-blog.fr/article-20229455.html

Sant'Apollinare di Ravenna

Martyre de saint Apollinaire. Legenda aurea. Bx  J. de Voragine. R. de Montbaston. XIVe.


Saint Apollinaris of Ravenna

Also known as

Apollinare

Apollinarus

Memorial

20 July

23 July (port of Classe, RavennaItaly)

Profile

Mentioned in the Acts of the Apostles. Spiritual student of Saint Peter the Apostle. First bishop of RavennaItaly; as such he faced nearly constant persecution. He and his flock were exiled from Ravenna during the persecutions of Emperor Vespasian. On his way out of the city he was identified, arrested as being the leader, tortured, and martyred. Noted miracle worker. Centuries after his death he appeared in a vision to Saint Romuald.

Born

Antioch, Turkey

Died

run through with a sword c.79 at RavennaItaly

relics at the Benedictine abbey of Classe, Ravenna and in Saint Lambert’s church, DüsseldorfGermany

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

against epilepsy

against gout

Ravenna-CerviaItalyarchdiocese of

ValenceFrancediocese of

 

in Germany

Aachen

Burtscheid

Düsseldorf

Remagen

 

in Italy

Bucine

Casella d’Asolo

Cattolica

Emilia-Romagna

LucreziaCartoceto

Ravenna

Romagna

Torriano

Representation

bishop healing a boy‘s eyes

sword

Additional Information

Acts of the Early Martyrs, by Father James A M Fastré, S.J.

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Golden Legend

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

New Catholic Dictionary

Pictorial Lives of the Saints

Saints and Their Symbols, by E A Greene

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

Short Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer

Sacred and Legendary Art, by Anna Jameson

Saints and Their Attributes, by Helen Roeder

other sites in english

All Saints and Martyrs

Brother Silas Henderson

Catholic Fire

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MLA Citation

“Saint Apollinaris of Ravenna“. CatholicSaints.Info. 27 January 2024. Web. 12 September 2024. <https://catholicsaints.info/saint-apollinaris-of-ravenna/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-apollinaris-of-ravenna/

Sant'Apollinare di Ravenna
Bildstock neben der katholischen Kapelle St. Antonius und Sebastian in Bad Neuenahr (auch "Hemmesser Kapelle" genannt), Sebastianstraße 77, Darstellung: hl. Apollinaris (Inschrift: "S. APELNARIUS")


Saint Apollinaris

St. Apollinaris was one of the most illustrious bishops of the second century. Eusebius, St. Jerome, Theodoret, and others speak of him in the highest terms, and they furnish us with the few facts that are known of him. He addressed an “Apology,” that is, a defense, of the Christian religion to the emperor Marcus Aurelius, who, shortly before, had obtained a signal victory over the Quadi, a people inhabiting the country now called Moravia.

One of his legions, the twelfth, was composed chiefly of Christians. When the army was perishing for want of water, the soldiers of this legion fell upon their knees and invoked the assistance of God. The result was sudden, for a copious rain fell, and, aided by the storm, they conquered the Germans. The emperor gave this legion the name “Thundering Legion” and mitigated his persecution.

It was to protect his flock against persecution that St. Apollinaris, who was bishop of Hierapolis in Phrygia, addressed his apology to the Emperor to implore his protection and to remind him of the favor he had received from God through the prayers of the Christians. The date of the death of St. Apollinaris is not known, but it probably occurred before that of Marcus Aurelius, about the year 175.

SOURCE : http://ucatholic.com/saints/apollinaris/

Sant'Apollinare di Ravenna

Kathedrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul in Troyes im Département Aube (Champagne-Ardenne/Frankreich), Bleiglasfenster im Chor (baie 22) aus dem 13. Jahrhundert, im 19. Jahrhundert restauriert und ergänzt; Darstellung: Szenen aus dem Leben des hl. Apollinaris


St. Apollinaris

One of the first great martyrs of the church. He was made Bishop of Ravenna by St. Peter himself. The miracles he wrought there soon attracted official attention, for they and his preaching won many converts to the Faith, while at the same time bringing upon him the fury of the idolaters, who beat him cruelly and drove him from the city. He was found half dead on the seashore, and kept in concealment by the Christians, but was captured again and compelled to walk on burning coals and a second time expelled. But he remained in the vicinity, and continued his work of evangelization. We find him then journeying in the province of Aemilia. A third time he returned to Ravenna. Again he was captured, hacked with knives, had scalding water poured over his wounds, was beaten in the mouth with stones because he persisted in preaching, and then, loaded with chains, was flung into a horrible dungeon to starve to death; but after four days he was put on board ship and sent to Greece. There the same course of preachings, and miracles, and sufferings continued; and when his very presence caused the oracles to be silent, he was, after a cruel beating, sent back to Italy. All this continued for three years, and a fourth time he returned to Ravenna. By this time Vespasian was Emperor, and he, in answer to the complaints of the pagans, issued a decree of banishment against the Christians. Apollinaris was kept concealed for some time, but as he was passing out of the gates of the city, was set upon and savagely beaten, probably at Classis, a suburb, but he lived for seven days, foretelling meantime that the persecutions would increase, but that the Church would ultimately triumph. It is not certain what was his native place, though it was probably Antioch. Nor is it sure that he was one of the seventy-two disciples of Christ, as has been suggested. The precise date of his consecration cannot be ascertained, but he was Bishop of Ravenna for twenty-six years.

Sources

Acta SS., 5 July.

Campbell, Thomas. "St. Apollinaris." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. <http://www.newadvent.org/cathen/01616a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Michael C. Tinkler.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/01616a.htm

Sant'Apollinare di Ravenna

Apollinaire ordonné évêque
Kathedrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul in Troyes im Département Aube (Champagne-Ardenne/Frankreich), Bleiglasfenster im Chor (baie 22) aus dem 13. Jahrhundert, im 19. Jahrhundert restauriert und ergänzt; Darstellung: Szenen aus dem Leben des hl. Apollinaris


Saints of the Day – Apollinaris of Ravenna

Article

Died c.75. Apollinaris was the first bishop of Ravenna, Italy. According to his late and unreliable acta, he was a disciple of Saint Peter and a native of Antioch, who at one time survived a shipwreck in Dalmatia, was driven from his see three times, went into hiding the fourth time when Emperor Vespasian banished all Christians, and was discovered and beaten by a mob. But nothing is known with certainty about him – even the date of his death is debatable. Saint Bede’s martyrology reports that he governed Ravenna for 20 years and was killed during Vespasian’s reign.

Some say he was repeatedly tortured for the faith and to have died in the process. But he may be a martyr only because he suffered for Christ; he may not have died of it. The best literary witness to his existence is Saint Peter Chrysologus (died c.450), who left a sermon in honor of Apollinaris. In it Chrysologus styles his subject as a martyr, but adds that although he spilled his blood many times for Christ and desired to lay down his life, God preserved him.

His shrine is at the Benedictine Abbey of Classe in Ravenna, which became famous throughout Christendom. Saint Fortunatus exhorted his friends to make pilgrimages to his tomb, and Saint Gregory the Great ordered parties in doubtful lawsuits to be sworn before it. Apollinaris’s best memorials are the superb churches of Ravenna dedicated to name; however, Pope Honorius built one in Rome dedicated to him about 630. There is a fine mosaic representing him as a shepherd of his flock in Ravenna. The feast of Apollinaris occurs in all martyrologies, and the high veneration which the church paid early to his memory is a sufficient testimony of his eminent sanctity and apostolic spirit (Benedictines, Encyclopedia, Farmer, Husenbeth, White).

In art, Saint Apollinaris is an early Christian bishop with a club. He may also be shown (1) beaten with a club by the devil; (2) standing or seated on hot coals; (3) bearded, in a chasuble and pallium, with sheep around him (in a mosaic); or (4) preaching to sheep. The sheep in early Christian mosaics signify that he was a pastor (Roeder).

MLA Citation

Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998. CatholicSaints.Info. 20 July 2020. Web. 12 September 2024. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-apollinaris-of-ravenna/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-apollinaris-of-ravenna/

Sant'Apollinare di Ravenna

Troisième martyre d'Apollinaire

Kathedrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul in Troyes im Département Aube (Champagne-Ardenne/Frankreich), Bleiglasfenster im Chor (baie 22) aus dem 13. Jahrhundert, im 19. Jahrhundert restauriert und ergänzt; Darstellung: Szenen aus dem Leben des hl. Apollinaris


Saints and Their Symbols – Saint Apollinaris of Ravenna

Article

A.D. 79, July 23, came to Rome with Saint Peter from Antioch, and was sent by the Apostle to preach the Gospel in Ravenna. lie became the first bishop of this city, and converted many to the true faith by his preaching and miracles. He was at last imprisoned, but his gaoler allowed him to escape, and he fled to Rimini. His enemies, however, overtook him, and in their fury so beat and ill-treated him that he died. The Church of Saint Apollinaris in Classis is built on the site of his martyrdom. Emblem – Black cross embroidered on a white robe.

MLA Citation

E A Greene. “Saint Apollinaris of Ravenna”. Saints and Their Symbols1909. CatholicSaints.Info. 22 June 2022. Web. 12 September 2024. <https://catholicsaints.info/saints-and-their-symbols-saint-apollinaris-of-ravenna/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-and-their-symbols-saint-apollinaris-of-ravenna/

Sant'Apollinare di Ravenna

Saint Apollinoris, prayer leaflet XVIIIth century


New Catholic Dictionary – Saint Apollinaris

Article

Martyr (c.79), first Bishop of Ravenna, born probably Antioch; died Ravenna, Italy. According to his Acts he was a disciple of Saint Peter, by whom he was raised to the See of Ravenna. He suffered almost constant persecution, but persisted in preaching. Banished from Ravenna with the other Christians, by a decree of Vespasian, he was discovered while passing through the gates, tortured, and put to death. Emblem: sword. Relics at Ravenna. Feast, Roman Calendar, 23 July.

MLA Citation

“Saint Apollinaris”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 25 November 2016. Web. 13 September 2024. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-apollinaris/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-apollinaris/

Pictorial Lives of the Saints – Saint Apollinaris, Bishop and Martyr

Article

Saint Apollinaris was the first Bishop of Ravenna; he sat twenty years, and was crowned with martyrdom in the reign of Vespasian. He was a disciple of Saint Peter, and made by him Bishop of Ravenna. Saint Peter Chrysologus, the most illustrious among his successors, has left us a sermon in honor of our Saint, in which he often styles him a martyr; but adds, that though he frequently suffered for the faith, and ardently desired to lay down his life for Christ, yet God preserved him a long time to His Church, and did not allow the persecutors to take away his life. So he seems to have been a martyr only by the torments he endured for Christ, which he survived at least some days. His body lay first at Classis, four miles from Ravenna, still a kind of suburb to that city, and its seaport till it was choked up by the sands. In the year 549, his relics were removed into a more secret vault in the same church. Saint Fortunatus exhorted his friends to make pilgrimages to the tomb, and Saint Gregory the Great ordered parties in doubtful suits at law to be sworn before it. Pope Honorius built a church under the name of Apollinaris in Rome, about the year 630. It occurs in all martyrologies, and the high veneration which the Church paid early to his memory is a sufficient testimony of his eminent sanctity and apostolic spirit.

Reflection – The virtue of the Saints was true and heroic, because humble and proof against all trials. Persevere in your good resolutions; it is not enough to begin well, you must so continue to the end.

MLA Citation

John Dawson Gilmary Shea. “Saint Apollinaris, Bishop and Martyr”. Pictorial Lives of the Saints1922. CatholicSaints.Info. 13 December 2018. Web. 13 September 2024. https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-apollinaris-bishop-and-martyr/

SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-apollinaris-bishop-and-martyr/


Sant'Apollinare di Ravenna, Sant'Apollinare Nuovo, Ceiling fresco, Ravenna


Saint Apollinaris of Ravenna - Bishop and Martyr

Saint Apollinaris, Pray for us!

Saint of the Day: July 20 

Born: Antioch, Turkey

Died: • Run through with a sword c.79 at Ravenna, Italy • Relics at the Benedictine abbey of Classe, Ravenna and in Saint Lambert's church, Düsseldorf, Germany

Patronage: • Against epilepsy • Against gout • Archdiocese of Ravenna-Cervia, Italy

Representation: • Bishop healing a boy's eyes • Sword

Early Life and Mission: Saint Apollinaris of Ravenna, traditionally believed to be born in Antioch, was a devoted disciple of Saint Peter. His spiritual journey began under the guidance of the Apostle, who sent him to Ravenna, Italy, to spread the Christian faith. Apollinaris's arrival in Ravenna marked the beginning of a mission filled with challenges and miracles. He preached the Gospel with fervor, and his acts of healing and exorcism quickly garnered attention and converted many to Christianity. His miraculous deeds, such as healing the sick, further solidified his reputation as a man of profound faith and divine power.

Episcopal Ministry and Persecution: Apollinaris's success in spreading Christianity led to his appointment as the first bishop of Ravenna. His leadership and unwavering commitment to the faith were instrumental in nurturing the early Christian community in the region. However, his growing influence also attracted the ire of local pagan authorities and Roman officials. Apollinaris faced relentless persecution, including multiple arrests, brutal beatings, and several exiles. Despite these adversities, he remained steadfast in his mission, continually preaching and performing miracles, which further strengthened the resolve of his followers.

Miracles and Legacy: Saint Apollinaris's life was marked by numerous miracles that played a crucial role in the spread of Christianity. His ability to heal the sick and exorcise demons not only converted many to the faith but also provided solace and hope to his persecuted followers. These miraculous acts were seen as divine affirmations of his mission and greatly contributed to his enduring legacy. His unwavering faith and dedication to his flock left an indelible mark on the Christian community in Ravenna, ensuring that his influence would be felt long after his death.

Martyrdom: The culmination of Saint Apollinaris's trials came with his martyrdom. Tradition holds that he was subjected to severe beatings by his persecutors and left to die outside the city of Ravenna around AD 75. Despite the brutal treatment, his faith never wavered. His followers recovered his body and buried him with great reverence. His tomb quickly became a revered site of pilgrimage and veneration, symbolizing his enduring legacy as a martyr for the Christian faith.

Veneration and Feast Day: Saint Apollinaris was canonized as a saint, and his feast day is celebrated on July 20th. The construction of the Basilica of Sant'Apollinare in Classe in the 6th century near Ravenna stands as a testament to his lasting impact. This basilica, renowned for its stunning mosaics, serves as a place of pilgrimage and a tribute to his life and miracles.

Significance: Saint Apollinaris of Ravenna's life exemplifies the trials and triumphs of early Christian missionaries. His dedication to spreading the Gospel amidst relentless persecution serves as a powerful inspiration for Christians. As the first bishop of Ravenna, he established a foundation for a Christian community that would continue to flourish long after his death. His martyrdom underscores the profound sacrifices made by early Christians to uphold their faith, leaving a legacy of unwavering devotion and spiritual resilience.

Prayer to Saint Apollinaris of Ravenna

O Glorious Saint Apollinaris, First Bishop of Ravenna and steadfast martyr for Christ, You endured persecution with unwavering faith And spread the light of the Gospel with zeal.

Intercede for us, dear Saint, that we may find the strength To bear our trials with patience and courage, And to remain steadfast in our faith.

Through your miraculous deeds, you brought many to Christ. Guide us in our daily lives to be instruments of His love and mercy, Healing the sick, comforting the sorrowful, and leading others to the faith.

We ask for your protection and blessings, That we may follow your example of humility, perseverance, and devotion. May your legacy inspire us to live our lives In service to God and our fellow humans.

Saint Apollinaris, pray for us, That we may receive the grace to live a life Worthy of the promises of Christ. Amen.

SOURCE : https://saintscatholic.blogspot.com/2016/07/saint-apollinaris-of-ravenna.html

Sant'Apollinare di Ravenna

Sant'Apollinare, frazione di Rovigo: statua di Sant'Apollinare posta sul lato sinistro della chiesa parrocchiale di Sant'Apollinare vescovo e martire.


St. Apollinaris

July 23

Death: 1st century

Bishop, martyr, and possible disciple of St. Peter. Apollinaris was born in Antioch, Turkey, and became the first bishop of Ravenna, in Italy. He suffered exile because of his preaching and converts. When Emperor Vespasian banished Christians, Apollinaris was beaten by a mob and reputedly died soon after from his wounds. His shrine in the Benedictine Abbey of Classe in Ravenna was once a popular pilgrimage destination. Apollinaris was credited with many miracles. He also appeared to St. Romuald, the founder of the Camaldolese. He is patron of Ravenna, Burthscheid, Aachen, Remagen, and Düsseldorf, and he is invoked against gout, epilepsy, and diseases of the sexual organs. Apollinaris is depicted as a bishop in liturgical art. His cult was confined to local calendars in 1969.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=1486

Sant'Apollinare di Ravenna

 Bertel Thorvaldsen, Sant'Apollinare, 1822, Pinacoteca di Ravenna


St. Apollinaris, Miracle-Worker and Martyr

The saint of the day for July 20 is St. Apollinaris, an illustrious second century bishop and a great apologist for his time. Born in Antioch, Turkey, he became the first bishop of Ravenna, in Italy, where he shepherded his flock for twenty-six years.

He addressed a defense of the Christian religion to the emperor Marcus Aurelius, who, shortly before, had obtained a signal victory over the Quadi, a people inhabiting the country now called Moravia. One of his legions, the twelfth, was composed chiefly of Christians. When the army was perishing for want of water, the soldiers of this legion fell upon their knees and invoked the assistance of God. The result was sudden, for a copious rain fell, and, aided by the storm, they conquered the Germans. The emperor gave this legion the name "Thundering Legion" and mitigated his persecution.

It was to protect his flock against persecution that St. Apollinaris, who was bishop of Hierapolis in Phrygia, addressed his apology to the Emperor to implore his protection and to remind him of the favor he had received from God through the prayers of the Christians. A prolific writer, Apollinaris continued defending the faith against the heresies of his time. Unfortunately, most of his work has been lost over the centuries.

Apollinaris was known for his great preaching, conversion of pagans (for which he was severely beaten and exiled numerous times), and his miracles. On one occasion, he was cut with knives, had scalding water poured over his wounds, was beaten in the mouth with stones and then put on board a ship and sent to Greece. In Greece, the same course of preachings, and miracles, and beatings continued. In fact, after a cruel beating by Greek pagans, he was sent back to Italy.

When Emperor Vespasian issued a decree of banishment against the Christians, Apollinaris was kept concealed for some time, but as he was leaving, passing through the gates of the city, he was attacked and savagely beaten. He lived for seven days, foretelling that the persecutions would increase, but that the Church would ultimately triumph.

The date of St. Apollinaris' death is unknown; the Roman Martyrology mentions him on the 8th of January. His shrine, located in the Benedictine Abbey of Classe in Ravenna, once a popular pilgrimage destination, was credited with many miracles.

SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2016/07/st-apollinaris-miracle-worker-and-martyr.html

Sant'Apollinare di Ravenna

Sculpture in Thorvaldsens Museum, Copenhagen, Denmark. Sculptor: Bertel Thorvaldsen (c. 1770-1844). Photography was permitted in the museum without restriction.


Golden Legend – Life of Saint Appollinaris

Here followeth the life of Saint Appollinaris, and first the interpretation of his name.

Appollinaris is said of pollens, that is, shining, and ares, that is virtue. That is to say, shining in virtues. Or it is said of pollo, which is as much to say as marvellous, and naris, that is, by discretion, as who saith, he was a man of marvellous discretion. Or he is said of A, that is, without, and polluo and ares, that is to say, virtuous without pollution of vices.

Of Saint Appollinaris.

Appollinaris was disciple of Saint Peter the apostle, and of him he was sent to Ravenna from Rome, and there he healed the wife of the tribune and judge of the town, and baptized her with her husband and household; which thing was told and showed to the provost, and anon he did do arrest Appollinaris and led him to the temple of Jupiter for to do sacrifice to him. And he said to the priests of the idols that the gold and silver that was set about the idols had been better to have been given to poor men than to be given to devils. And then he was anon taken and beaten sore with staves that he was left half dead, but he was taken up of his disciples and brought into the house of a widow, and there was kept and refreshed seven months. From thence he came to the city of Clacense, and there he healed a nobleman which was dumb. And as he entered into a house, there was a maid which had an unclean spirit within her, which crying said: Go from hence, thou servant of God, or I shall make thee to be bounden, hands and feet, and to be drawn out of the city; whom anon Appollinaris rebuked, and constrained the spirit to go out and depart from the maid. Then, when he had thus called the name of our Lord upon the dumb man, and had so cured him, and delivered the maid of the wicked spirit, more than five hundred men believed in our Lord Jesu Christ. The paynims then beat him with staves and forbade him that he should not name the name of Jesu Christ. He then Iying on the earth cried, and saying that Jesus was very God. Then they made him to stand barefoot upon burning coals, and yet always he preached constantly the law of Christ. And then they seeing that he would not cease, drove him out of the city. That time Rufus Patricius, duke of the city of Ravenna, had a daughter sick, and did call Appollinaris to heal her. And as soon as Appollinaris entered into the house his daughter died. To whom Rufus said: Would God thou hadst not entered into my house, for the great gods be wroth therefore, and would not heal my daughter, what mayst thou do to her? To whom Appollinaris said: Be thou not afraid, but promise to me that if the maid arise thou shalt not forbid her to follow her Maker. Which when he had promised he made his prayer, and anon the maid arose, and acknowledged the name of Christ, and was baptized, with her mother and a great multitude of people. And she abode a virgin. And when Cæsar heard hereof he wrote to the provost of the prætorium that he should make Appollinaris to do sacrifice, or to put him in exile. The provost then seeing that he would do no sacrifice, commanded that he should be beaten with staves and to be tormented on the gallows, whereas he always most constantly preached the name of our Lord. Then he commanded to cast hot scalding water in his fresh wounds, and he, sore bounden with great weight of iron, should have been sent into exile. That seeing the christians, and so great felony done to him, were moved in their courage, and ran upon the paynims, and of them slew more than two hundred. And when the provost saw that, he hid himself, and commanded Appollinaris into a straight and hard prison, and after, bound him sore with chains, and set him in a ship with three clerks following him, and so sent him forth in exile, where only he, with two clerks and two knights escaped the peril of the tempest, and those knights he baptized.

After this he returned again to Ravenna, and was taken of the paynims, and led to the temple of Jupiter, whose simulachre, when he saw it, he cursed it. And suddenly it fell down, and when the bishops saw that, they presented him to Thaurus the judge, whose son, which was blind, Saint Appollinaris made to see. And when the judge saw that he believed on him, and made him to dwell four years with him in his house. After this, when the bishops had accused him to Vespasian, Vespasian commanded whosoever did any wrong to the gods, he should do satisfaction or to be driven from the city. It is not rightful, said he, that we should avenge the gods, but they themselves may avenge them of their enemies if they be wroth. Then Demosthenes Patricius, seeing that he would do no sacrifice, delivered him unto a centurion, then being christian, by whose prayer he went into the street of lepers, and that he should do there hide him from the woodness of the paynims. But the people followed him and beat him unto the death, where he abode and lived by the space after of eight days, and preached to his disciples, and then gave up his spirit unto our Lord and died, and there was honourably buried, about the year of our Lord seventy, under Vespasian. Of this martyr saith Saint Ambrose in his preface: Appollinaris, most worthy bishop, was sent from Peter, prince of the apostles, to Ravenna, for to show the name of Jesu unto the paynims, who did marvellous signs of virtues to them that believe in Christ, and was all to-rent and torn with wood beatings of the wicked paynims. And because the christian men should not doubt, he did and performed marvels like to the apostles. After his torments he raised a maid from death to life. To blind men he gave sight, and to a dumb man he restored his speech; one that was vexed with a devil he delivered; he cleansed a leper, he healed the members broken with a pestilent sickness of another. The simulachre of the god Jupiter, with the temple, he overthrew. O most worthy bishop of marvellous praising, thou deservedst the power and dignity of the apostle. O most strong champion of our Lord, which in thine old age constantly preachedst our Lord Jesu Christ redeemer of the world.

SOURCE : https://catholicsaints.info/golden-legend-life-of-saint-appollinaris/

Sant'Apollinare di Ravenna

Jacopo Alessandro Calvi, la pala di Sant'Apollinare e dei Santi Martino e Severo, 1795, chiesa parrocchiale dei Santi Martino e Severo: interno, abside,, Crespino

Sant'Apollinare di Ravenna

Jacopo Alessandro Calvi, la pala di Sant'Apollinare e dei Santi Martino e Severo, 1795, chiesa parrocchiale dei Santi Martino e Severo: interno, abside,, Crespino


Sant' Apollinare di Ravenna Vescovo e martire

Festa: 20 luglio (23 luglio) - Memoria Facoltativa

circa II-III sec.

Sant'Apollinare, originario di Antiochia, per primo rivestì la carica episcopale nella città imperiale di Ravenna, forse incaricato dallo stesso apostolo San Pietro, di cui si dice fosse stato discepolo. Si dedicò all'opera di evangelizzazione dell'Emilia-Romagna, per morire infine martire, come vuole la tradizione. Le basiliche di Sant'Apollinare in Classe e Sant'Apollinare Nuovo sono luoghi privilegiati nel tramandarne la memoria. Il suo culto tuttavia si diffuse rapidamente anche oltre i confini cittadini. I pontefici Simmaco (498-514) ed Onorio I (625-638) ne favorirono la diffusione anche a Roma, mentre il re franco Clodoveo gli dedicò una chiesa presso Digione. In Germania probabilmente si diffuse ad opera dei monasteri benedettini, camaldolesi e avellani. Una chiesa era a lui dedicata anche a Bologna nell'area del Palazzo del Podestà, ma siccome fu demolita nel 1250 il cardinale Lambertini gli dedicò un altare nell'attuale Cattedrale cittadina. Sant'Apollinare è considerato patrono della città di cui per primo fu pastore, nonché dell'intera regione Emilia-Romagna. (Avvenire)

Patronato: Ravenna, Emilia-Romagna

Etimologia: Apollinare = sacro ad Apollo, dal latino

Emblema: Bastone pastorale, Palma, Pallio

Martirologio Romano: Sant’Apollinare, vescovo, che, facendo conoscere tra le genti le insondabili ricchezze di Cristo, precedette come un buon pastore il suo gregge, onorando la Chiesa di Classe presso Ravenna in Romagna con il suo glorioso martirio. Il 23 luglio migrò al banchetto eterno.
(23 luglio: A Classe presso Ravenna in Romagna, commemorazione di sant’Apollinare, vescovo, la cui memoria si celebra il 20 luglio).

Come spesso accade per i Santi del I secolo, non esistono molte fonti storiche certe sulla vita di Sant’Apollinare, primo vescovo di Ravenna. Vissuto al tempo dell’Impero bizantino d’Oriente, determinante nella sua vita sembra essere l’incontro con l’apostolo Pietro. Alcune fonti, invece, datano la figura storica del Santo più tardivamente, intorno al 150-200.

Seguire Gesù in capo al mondo

Apollinare è un giovane di belle speranze, che vive ad Antiochia con la sua famiglia di religione pagana. Un giorno nella sua città arriva qualcuno che parla di un modo nuovo di amarsi gli uni gli altri, proprio come Dio ci ama. Si chiama Pietro e le sue parole sono quelle di Gesù, il Figlio di Dio che egli con i suoi occhi ha visto morire e poi risorgere per redimere l’umanità, e dal quale ha ricevuto l’incarico di costruire la Sua Chiesa. Per questo Pietro viaggia in lungo e in largo e intorno al 44 arriva proprio in Siria. Apollinare resta folgorato dalla Parola e decide di seguirlo a Roma. Da qui Pietro lo invia a Classe, vicino Ravenna, dove la marina romana ha una base con centinaia di marinai per lo più provenienti dalle terre orientali. Alcune fonti descrivono anche una missione evangelizzatrice in Mesia e Tracia della durata di circa 3 anni.

Protovescovo di Ravenna, per l’ira dei pagani

Apollinare è sveglio, afferra le cose al volo, e soprattutto parla bene. Riesce a portare alla fede cristiana molti, ottenendo la conversione di intere famiglie. Per questo Pietro gli affida la costruzione della Chiesa di Ravenna, di cui diventa di fatto pastore, cioè il primo vescovo. Arrivato in città guarisce la moglie del tribuno, ma appena le autorità lo vengono a sapere, gli chiedono di sacrificare idoli agli dei. Apollinare si rifiuta: risponde che gli idoli sono fatti d’oro e d’argento, materiali preziosi che sarebbe stato meglio donare ai poveri, e così viene brutalmente picchiato. Nonostante questo debutto difficile, reggerà questa chiesa per circa 30 anni, costruendosi la fama di “sacerdote” e “confessore” per cui è ricordato.

Il martirio e la diffusione del culto

Apollinare interpreta alla perfezione la missione pastorale del vescovo, riuscendo a conquistare alla fede l’anima di molti. Normale che a un certo punto finisse nel mirino dei pagani. Siamo sotto il regno di Vespasiano, nell’anno 70 d.C. Gli intimano addirittura di non predicare, ma lui si rifiuta di obbedire. Un giorno, di ritorno dalla visita a un lebbrosario, lo battono talmente forte da ridurlo in fin di vita: infatti, muore sette giorni dopo. Sul luogo del martirio verrà edificata una basilica – l’attuale Sant’Apollinare in Classe – consacrata nel 549. Il suo culto si diffonde rapidamente, anche oltre i confini cittadini: arriva a Roma grazie ai pontefici Simmaco e Onorio I, mentre il re franco Clodoveo gli dedica una chiesa vicino Digione. Nel IX secolo, infine, le sue reliquie vengono portate in città, e conservate nella chiesa che da quel momento prende il nome di Sant’Apollinare Nuovo.

Fonte: Vatican News

Sant’Apollinare, protovescovo di Ravenna e primo evangelizzatore dell’Emilia-Romagna, visse al tempo dell’Impero Bizantino d’Occidente, in periodo collocabile all’incirca tra la fine del II e gli inizi del III secolo. Secondo la tradizione Apollinare proveniva da Antiochia e sarebbe stato addirittura discepolo dell’apostolo San Pietro. Questi lo avrebbe destinato a ricoprire per primo la carica episcopale nella città imperiale di Ravenna. Questa tradizione nacque nel VII secolo e non è documentata storicamente, tanto da contrastare con le probabili datazioni prima esposte. A quanto pare risalirebbe al tempo dell’arcivescovo Mauro (642-671), che quasi certamente ne fu l’autore, forse per conferire un maggior prestigio alla Chiesa locale di questa città che stata cominciando ad assumere sempre maggiore importanza.

Sin dai primi tempi Apollinare fu sicuramente venerato quale martire, come asserì il vescovo ravennate San Pier Crisologo in un suo sermone, ed il suo culto si diffuse assai, nonostante non si tramandino molti dettagli attendibili sulla sua vita o sulla sua morte.

Menzionato per la prima volta dal Martirologio Gerominiano del V secolo in data 23 luglio quale “confessore” e “sacerdote”, ancora oggi il Martyrologium Romanum lo commemora in tale anniversario, anche se la memoria liturgica è anticipata di tre giorni. Quando infatti, dopo il Giubileo del 2000, papa Giovanni Paolo II volle ripristinare nel calendario liturgico della Chiesa latina la memoria facoltativa di Sant’Apollinare, dovette optare per la data del 20 luglio onde evitare sovrapposizioni con altre festività obbligatorie.

La splendida basilica di Sant’Apollinare in Classe, presso Ravenna, fu consacrata nel 549 e custodiva la tomba del santo; un prezioso mosaico lo raffigura nella volta dell’abside. Nell’VIII secolo l’antica basilica di San Martino in Ciel d’Oro fu restaurata e ridenominata Sant’Apollinare Nuovo al fine di divenire nuovo centro del culto tributato al santo protovescovo.

I pontefici Simmaco (498-514) ed Onorio I (625-638) favorirono la diffusione anche a Roma della venerazione verso Sant’Apollinare, mentre il re franco Clodoveo gli dedicò una chiesa presso Digione. In Germania probabilmente si diffuse ad opera dei monasteri benedettini, camaldolesi e avellani. Una chiesa era a lui dedicata anche a Bologna nell’area del Palazzo del Podestà, ma siccome fu demolita nel 1250 il cardinale Lambertini gli dedicò un altare nell’attuale Cattedrale cittadina. Sant’Apollinare è considerato patrono della città di cui per primo fu pastore, nonché dell’intera regione Emilia-Romagna.

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/33650

Sant'Apollinare di Ravenna

Filippo Pasquali, Saint Paul sends Saint Apolinarius to Ravenna, Duomo, Ravenna


I testi per la Liturgia del Santo

Sant’Apollinare, il patrono dell’Emilia-Romagna

Ricorre il 23 luglio, la festa del santo evangelizzatore della nostra regione, primo Vescovo di Ravenna

Il 23 luglio, le diocesi dell’Emilia-Romagna celebrano la festa liturgica di Sant’Apollinare, primo evangelizzatore e protettore della nostra regione. Qui i testi per la Messa e la Liturgia delle Ore e una scheda per conoscere il Santo Patrono.

La basilica di Sant’Apollinare in Classe è certamente una delle Chiese più antiche e più belle dell’Emilia-Romagna e custodisce “in gremiu ecclesiae” cioè al centro della santa assemblea il sepolcro del santo martire che è venerato come protettore della nostra regione.

La città di Classe, oggi ridotta a poco più di un villaggio a pochi chilometri da Ravenna, era l’importante porto militare della flotta imperiale romana, divenendo in seguito il principale porto in Occidente della flotta dell’Impero Romano d’Oriente, ai tempi dell’Esarcato bizantino.

Secondo la tradizione Apollinare, che fu il primo vescovo di Ravenna e che simbolicamente è riconosciuto come il primo evangelizzatore del nostro territorio, era originario di Antiochia, la città nella quale lo stesso apostolo Pietro per alcuni anni aveva esercitato la sua opera di evangelizzazione, prima di giungere a Roma, e del quale si dice che lo stesso Apollinare fosse discepolo.

La notizia del suo martirio viene da un suo importante successore, San Pietro Crisologo, che resse la cattedra ravennate nel quinto secolo; parlando del martirio di Apollinare, Crisologo non si riferisce a un evento particolare che ne causò la morte per la fede, ma alla costanza invitta che sostenne l’uomo di Dio di fronte a frequenti persecuzioni e tribolazioni sofferte per amore di Cristo. 

Data l’importanza nella storia di quella sede episcopale, la venerazione per sant’Apollinare si diffuse anche a Roma, mentre la sua diffusione nel nord Europa è da attribuire ai monaci che seguivano la regola dell’abate ravennate San Romualdo e che ebbero per un tempo la cura della sua basilica sepolcrale.

Nella basilica di Classe, Apollinare è rappresentato nel celebre catino absidale, come il celebrante di una liturgia perenne. Il santo vescovo, con le braccia alzate in orazione, indossa il pallio arcivescovile: una stola di lana che ricorda l’agnello che il pastore porta sulle spalle. La sua casula è decorata dalle api: l’alveare, dove le api unite producono il miele prezioso è una suggestiva immagine della Chiesa, i cui membri sotto la guida del vescovo vivono la dolcezza della comunione ecclesiale.

In alto è raffigurato il Cristo trasfigurato nella gloria: della sua umanità si vede solo il volto al centro della grande croce cosmica che raffigura la sua natura divina. Ai suoi lati Mosè ed Elia, secondo il racconto evangelico. La scena si svolge in un magnifico giardino ricco della vegetazione e della fauna tipica della pianura, come per ricordare che è proprio qui e ora che Cristo si manifesta nella liturgia perenne della Chiesa. 

Anche a Bologna era presente una Chiesa dedicata al Patrono dell’Emilia-Romagna, nel complesso del Palazzo del Podestà e oggi non più esistente. Il Cardinale Lambertini volle dedicargli una cappella della Cattedrale in cui il santo è raffigurato mentre riceve l’ordinazione episcopale dall’apostolo Pietro.

Qui, a cura dell’Ufficio liturgico, i testi liturgici della festa di Sant’Apollinare

Qui, sempre a cura dell’Ufficio liturgico, tutti i testi propri della Liturgia della Chiesa bolognese

SOURCE : https://www.chiesadibologna.it/il-patrono-dellemilia-romagna/

Voir aussi : https://www.christianiconography.info/apollinaris.html