vendredi 13 juillet 2012

Saint ANACLET, Pape et martyr


SAINT ANACLET

Pape et martyr

(+ 96)

Saint Anaclet, grec de nation, était originaire de la fameuse ville d'Athènes. Les bonnes qualités de cet adolescent frappèrent vivement saint Pierre qui le convertit lorsqu'il prêcha à Athènes. Charmé de sa piété exemplaire, de son zèle pour la religion, de l'intégrité de ses moeurs et des rares talents dont le Seigneur l'avait doué, le vicaire du Christ admit Anaclet dans le clergé, le reçut diacre, et lui conféra la dignité sacerdotale.

Revêtu de ce caractère sacré, saint Anaclet servit généreusement saint Pierre dans les fonctions de son apostolat et devint le compagnon inséparable de ses travaux et de ses voyages. Ange par la pureté de sa vie et par son zèle indéfectible au service de Dieu, Anaclet devint vite un des plus saints ministres de l'Église naissante.

Après que saint Pierre eut couronné son apostolat par un glorieux martyre, son fidèle disciple Anaclet se dévoua sous le pontificat de saint Lin et de saint Clet, avec le même empressement et le même succès. Il coopéra pour une large part aux merveilleux progrès que connut l'Eglise de Rome en ces temps si difficiles. L'excellence et la sainteté d'Anaclet devenait de jour en jour plus manifeste aux yeux de tous, lorsqu'en l'an 83, sous l'empire de Domitien, les voix des fidèles se réunirent à l'unanimité pour l'élire au souverain pontificat. Son élévation sur le trône de saint Pierre causa une joie universelle dans la chrétienté.

Dans ces premiers jours de l'Eglise, tout était à craindre: la puissance, la cruauté et la multitude des ennemis du Sauveur, la fureur des païens, la rage des Juifs, la timidité et le relâchement des fidèles. Durant la troisième persécution que Trajan excita contre l'Eglise en l'an 107, saint Anaclet constata avec douleur les ravages causés dans le troupeau de Jésus-Christ. Quoique Trajan n'avait porté aucune loi officielle contre les chrétiens, une guerre sournoise d'extermination sévissait contre les fidèles et surtout les évêques. Le sang des martyrs coulait avec abondance dans l'Orient et dans l'Occident.

Au sein de la tourmente, Anaclet encourageait les uns et confondait les autres. Comme la violence de la persécution augmentait de jour en jour, ce pasteur vigilant n'oublia rien pour animer les fidèles à témoigner de leur foi en Jésus-Christ. Il publia de belles ordonnances pour retenir ses ouailles dans leur devoir. Il regardait comme chrétiens à demi vaincus ceux qui ne recevaient que rarement la divine Eucharistie.

Pour donner quelque marque de sa dévotion et de sa reconnaissance au prince des apôtres auquel il était redevable de sa conversion, saint Anaclet fit bâtir et orner une église à son sépulcre. Par une providence toute particulière, elle se conserva intacte au milieu des persécutions.

Ce digne représentant de Jésus-Christ sut conserver intact le dépôt sacré de la foi. Il travailla avec succès à établir la discipline de l'Eglise, conserva le bon règlement dans les affaires temporelles de l'Eglise et s'opposa aux désordres qui s'y étaient glissés. Ce saint pape ne pouvait échapper longtemps aux recherches du tyran qui envoyait chaque jour une multitude de condamnés au martyre. L'année précédent sa mort, en prévision du sort qui l'attendait, saint Anaclet conféra l'ordination épiscopale au prêtre Evariste qui devait lui succéder dans la charge du souverain pontificat. Après avoir gouverné l'Eglise neuf ans, trois mois et dix jours, saint Anaclet remporta la palme du martyre et fut enseveli au Vatican.

Les Petits Bollandistes, Paris, 1874, tome VIII, p. 273-274 -- l'Abbé Jouve, 1886, 2e éd. tome 3, p. 69-71

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_anaclet.html


Saint Clet ou Anaclet (76-88)

Il naquit à Rome. Ce fut sous son pontificat que l‘empereur Domitien déclencha la deuxième persécution contre les chrétiens.

Il fit construire une chapelle sur la sépulture de saint Pierre.

Martyrisé en 88 il fut inhumé à côté du Prince des Apôtres.


St Anaclet (Clet), pape et martyr

La fête de st Anaclet a été supprimée par la réforme de Jean XXIII : Anaclet serait le même pape que celui qui est appelé Clet, successeur de Lin et prédécesseur de Clément.

Le catalogue Libérien, contenu dans le Chronographe de 354 est le seul document antique à admettre l’existence d’Anaclet à côté de celle de Clet. L’introduction de sa fête est tardive (XIe siècle), tandis qu’au contraire l’insertion du nom de Clet dans le Canon Romain semble primitive. La fête du 13 juillet semblant faire doublon avec celle du 26 avril (Sts Clet et Marcellin), elle a été supprimée.

Leçon des Matines avant 1960.

Quatrième leçon. Anaclet, d’Athènes, gouverna l’Église sous l’empereur Trajan. Il décréta que tout Évêque serait consacré par trois Évêques au moins ; que les Clercs seraient publiquement initiés aux saints ordres par leur Évêque propre, et qu’une fois la consécration achevée, ils communieraient tous à la Messe. Il décora le tombeau de saint Pierre, et assigna un lieu pour la sépulture des Pontifes. Il ordonna au mois de décembre, en deux ordinations, cinq Prêtres, trois Diacres, et sacra six Évêques. Après avoir occupé le Saint-Siège neuf ans, trois mois, dix jours, il reçut la couronne du martyre et fut enseveli au Vatican.





Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Le nom d’Anaclet nous apporte comme un dernier écho de la solennité du 29 juin. Linus, Clément, Cletus, successeurs immédiats de Pierre, avaient reçu de lui la consécration des Pontifes ; Anaclet eut cette gloire moindre, et cependant inestimable, d’être fait prêtre par le vicaire de l’Homme-Dieu. Tandis que les autres Pontifes martyrs qui viendront après lui ne verront pas généralement s’élever leurs fêtes au delà du rite simple, il doit le degré relativement supérieur de la sienne au privilège qui nous montre ainsi en lui le dernier des Papes honorés de l’imposition des mains du prince des Apôtres. Ce fut aussi durant le pontificat d’Anaclet que la Ville éternelle vit porter au comble ses illustrations par l’arrivée du disciple bien-aimé dans ses murs, où il venait dégager la promesse qu’il avait faite au Seigneur de prendre part un jour à son calice [1]. « Heureuse Église, s’écrie Tertullien, dans le sein de laquelle les Apôtres ont versé toute leur doctrine avec leur sang ; où Pierre a imité la Passion du Seigneur par la croix, où Paul a reçu comme Jean-Baptiste la couronne par le glaive, d’où Jean l’apôtre, sorti sain et sauf de l’huile bouillante, a été relégué dans une île » [2].

Par la vertu toute-puissante de l’Esprit de la Pentecôte, les progrès de la foi répondent dans Rome aux largesses du Seigneur. Peu à peu la Babylone ivre du sang des martyrs [3] va se trouver supplantée par la cité sainte. Déjà toutes les classes de la société comptent leurs représentants dans ce peuple né d’hier, qui a les promesses de l’avenir. Près de la chaudière embrasée où le prophète de Pathmos fait hommage du tribut de sa glorieuse confession à la nouvelle Jérusalem, deux consuls, deux représentants à la fois de l’ancien patriciat et de la noblesse plus récente issue des césars, Acilius Glabrio et Flavius Clemens se donnent la main sous le glaive du martyre. A l’exemple d’Anaclet ornant lui-même le tombeau du prince des Apôtres et pourvoyant à la sépulture des Pontifes, d’illustres familles ouvrent et développent sur toutes les voies aboutissant à la ville impériale les galeries des cimetières souterrains ; là déjà reposent nombreux les athlètes du Christ, victorieux dans leur sang ; et près d’eux, accompagnés de l’ancre du salut, dorment dans la paix les plus beaux noms de la terre.

Glorieux Pontife, votre mémoire se rattache de si près à celle de Pierre, qu’aux yeux de plusieurs vous seriez, sous un nom un peu différent, l’un des trois augustes personnages élevés par le prince des Apôtres au rang suprême de la hiérarchie. Pour vous distinguer de Clétus, qui parut en avril au Cycle sacré, il nous suffit pourtant et de cette autorité de la sainte Liturgie vous consacrant une fête spéciale, et du témoignage constant de Rome même qui sait mieux que personne à coup sûr les noms et l’histoire de ses Pontifes. Heureux êtes-vous de vous perdre ainsi dans les fondations sur lesquelles reposent jusqu’à nos temps et pour jamais la force et la beauté de l’Église ! Faites-nous aimer la place qui est nôtre dans l’édifice sacré. Recevez l’hommage reconnaissant de toutes les pierres vivantes appelées à composer le temple éternel, et qui s’appuieront sur vous dans les siècles sans fin.

[1] Matth. XX, 22.

[2] De praescript. XXXVI.

[3] Apoc. XVII, 6.


Bhx cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Selon la liste papale qui nous a été rapportée par Irénée, Anenclet— Ἀνέγκλητος — ou Anaclet, serait le même pape que Clet, successeur de Lin et prédécesseur de Clément sur le Siège apostolique. Le Liber Pontificalis lui attribue la disposition définitive du tombeau de saint Pierre au Vatican, près duquel il fut, lui aussi, enseveli.

L’introduction de sa fête dans le calendrier est fort tardive, tandis qu’au contraire l’insertion du nom de Clet dans les diptyques de la messe semble primitive.

La messe est du Commun d’un Pontife Martyr (avant 1942), sauf la lecture évangélique, qui est commune à la fête de saint Timothée le 24 janvier.

Nous devons nourrir une vénération spéciale pour tous ces premiers papes et évêques, disciples et successeurs immédiats des Apôtres, qui fondèrent et affermirent l’Église par leurs sueurs et par leur sang.



Dom Pius Parsch, Le guide dans l’année liturgique

L’union des souffrances et des consolations.

1. Saint Anaclet. — Ce saint est peut-être le même pape que Clet, le successeur de Lin et le prédécesseur de Clément. Voici ce que le bréviaire raconte à son sujet : Il était originaire d’Athènes et fut pape sous l’empereur Trajan (98-117). Il décréta que la consécration épiscopale devrait être donnée par trois évêques et que les clercs devraient être publiquement ordonnés par leur propre évêque (règles qui sont encore aujourd’hui observées). Il prescrivit aussi que tous les assistants devaient communier à la messe après la consécration. Il fit orner le tombeau de saint Pierre et fixa le lieu de sépulture des papes au Vatican. « Il gouverna l’Église de Dieu et l’illustra par un glorieux martyre » (Martyr.). Il mourut en 112 et fut inhumé au Vatican. Pratique : Les décrets du saint pape nous font penser aux ordinations. Nous sommes actuellement dans la période d’été ; c’est au cours de ces mois que tant de clercs reçoivent les saints ordres. Pour nous, amis de la liturgie, ces ordinations, depuis le degré inférieur jusqu’à la consécration épiscopale qui donné la plénitude du sacerdoce, sont vraiment des motifs de franche joie et un appel à la fervente prière Que savons-nous des ordinations ? En quelle estime les tenons-nous ? Comment soutenons-nous les candidats au sacerdoce ? Que faisons-nous pour développer le respect dû aux ministres consacrés dans le monde actuel privé de prêtres ? — La messe est celle du commun des Souverains Pontifes.

2. La prière des Heures. — Les Matines (au 3ème nocturne, du Commun d’un Martyr) nous font lire un extrait de l’homélie que saint Grégoire 1er « prononça devant le peuple dans la basilique de Saint-Sébastien le jour de la fête de ce saint ». Il décrit au début les splendeurs du ciel : « Si nous considérons, bien chers frères, la nature et la grandeur de ce qui nous est promis au ciel, alors les choses de la terre perdent à nos yeux toute valeur. Les biens de ce monde, comparés à la vie éternelle, doivent se nommer mort plutôt que vie. Car cette défaillance de nos forces qui chaque jour nous consume, qu’est-ce sinon la mort qui s’avance ? Par contre, quelle langue est capable d’exprimer, quelle intelligence est capable de comprendre la grandeur des joies qui nous attendent là-haut dans la patrie : Faire partie des chœurs des Anges, se tenir avec les esprits bienheureux tout près de la gloire du Créateur, voir face à face le visage de Dieu, contempler la Lumière infinie, être dégagé de toute crainte de mort, se réjouir de posséder pour jamais l’immortalité ? Mais, à entendre cela, l’esprit s’enflamme et voudrait être de suite là où il espère pouvoir jouir sans fin. Toutefois à une grande récompense on ne peut parvenir que par un grand labeur ; c’est pourquoi saint Paul, le grand prédicateur, dit : « Celui-là seul sera couronné qui aura combattu selon la loi » [4]. Donc si la grandeur de la récompense peut remplir l’esprit de joie, les labeurs du combat ne sauraient l’effrayer ».

[4] 2 Tim. II, 5.

SOURCE : https://www.introibo.fr/13-07-St-Anaclet-Clet-pape-et



Saint Anaclet

Pape (3 ème) de 76? à 88 ( 88)

ou Clet. 

Son nom se trouve sur la liste des Papes, mais on ne sait rien de lui. Il est considéré comme le successeur de saint Lin. En raison de l'ignorance des actes de sa vie historique, son culte a été supprimé lors de la réforme de 1969, mais il est toujours cité dans la première prière eucharistique. 

Il figure au martyrologe romain à la date du 26 avril: À Rome, commémoraison de saint Clet, pape, qui gouverna l’Église romaine, le second après saint Pierre.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7554/Saint-Anaclet.html

 Pape Anaclet (saint)

(? - 91)

3ème pape - Pape de 78 à 91

Martyr - Fêté le 26 avril

Anaclet ou Clet (saint), pape. Les anciens biographes distinguaient deux personnes différentes sous ces deux énonciations ; les écivains modernes, et notamment les auteurs de l'Art de vérifier les dates, n'en admettent plus qu'une, qui a occupé le Saint-Siège depuis l'an 78 jusqu'en 91. C'est un point historique universellement reconnu aujourd'hui.

      Anaclet était originaire d'Athènes ; les Latins l'ont appelé Clet par abréviation, et de là est venue l'erreur. Il vint à Rome, y fut converti par les apôtres, et associé au saint ministère. Saint Pierre lui confia, pendant son absence, le gouvernement de l'Eglise, conjointement avec saint Lin et saint Clément. Il succéda au premier, suivant l'opinion des historiens actuels ; les autres le faisaient succéder à saint Clément.

      L'Eglise latine honore saint Anaclet comme martyr, ce qui signifie seulement qu'il éprouva quelques persécutions pendant sa vie ; car il ne s'est passé de son temps aucun événement qui prouve qu'il ait terminé sa vie dans les supplices. On a quelques fausses Décrétales sous le nom de ce pape.  (Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 1 - Page 79)

      « Romain d'origine, Clet était fils d'Emilien. Il naquit dans le quartier de Patricius, qui faisait partie de la région Esquiline, non loin de la demeure sénatoriale de Pudens, où saint Pierre avait demeuré. Il siégea six ans, un mois et onze jours, durant les règnes de Vespasien et de Titus, depuis le huitième consulat de Vespasien et le sixième de Domitien, jusqu'au neuvième de Domitien et à celui de Rufus, où il reçut la couronne du martyre.

      Conformément aux règles posées par le bienheureux Pierre, Clet ordonna, durant le mois de décembre, 25 prêtres pour la ville de Rome. Il reçut la sépulture le 6 des calendes de mai, près du corps de saint Pierre, au Vatican. Après lui, le siège demeura vacant pendant vingt jours. » Nous pouvons ajouter, en guise de commentaire, que la date de l'élection de saint Clet en 77 coïncide avec le départ de saint Clément, son prédécesseur, pour l'exil.

      Le pontificat de saint Clet fut marqué par l'inauguration du Colisée, d'où tant de martyrs devaient monter au ciel ; par cette fameuse éruption du Vésuve qui engloutit les deux villes de Pompéï et d'Herculanum ; par un incendie formidable qui éclata dans Rome et qui dura trois jours et trois nuits ; enfin par une peste terrible qui dépeupla plusieurs provinces de l'Italie.

      Cette invasion de la peste rendait d'autant plus opportune l'organisation, ou tout au moins la réorganisation des 25 titres paroissiaux qui, d'après les instructions de saint Pierre, devaient se partager Rome et former comme autant de diocèses distincts pour l'administration du baptême et de la pénitence, en faveur des païens convertis à la foi. Les papes ont toujours fait marcher de front les secours spirituels et les secours temporels réclamés par les misères, les infirmités de notre pauvre humanité. Quelques années, à peine, après la mort de saint Pierre, Clet transforma en église la maison où il était né et y adjoignit un hospice où étaient reçues les victimes de la peste. Telle fut l'origine du premier hôpital chrétien : elle remonte haut, comme on le voit.

      Cependant, à Titus, les délices du genre humain, et qui ne versa pas une goutte de sang chrétien, avait succédé Domitien, le second Néron. Il était digne, dit Eusèbe, de signer l'édit de la seconde persécution générale contre les Chrétiens : saint Clet en fut la première victime. Il fut martyrisé à Rome, le 26 avril 83, et ses précieux restes, déposés au Vatican, auprès de ceux de saint Pierre, où ils reposent encore [Note des auteurs : ].

      Le passage de saint Clet sur la chaire pontificale a laissé dans l'histoire de l'Eglise romaine un lumineux et un profond sillon. Cela n'a pas empêché les historienset les hagiographes français de citer à peine son nom et de laisser ses œuvres dans l'ombre – ses œuvres qui ont survécu jusqu'au siècle dernier. En effet, l'église et l'hôpital fondés par lui en l'an 79, après avoir été ruinés et reconstruits plusieurs fois, ne furent définitivement supprimés qu'au XVIIIème siècle. Et le souvenir de sa charité s'était conservé si fidèlement dans la mémoire des Romains, que l'Institut des Crucifères ou Porte-Croix attachés à cet hospice, faisait remonter son origine jusqu'à ce saint Pontife.




Statua di papa (Ana)Cleto. Chiesa di San Cleto, a Roma, 
nel quartiere San Basilio, in via Bernardino Bernardini. 

Pope St. Anacletus

The second successor of St. Peter. Whether he was the same as Cletus, who is also called Anencletus as well as Anacletus, has been the subject of endless discussion. Irenaeus, Eusebius, Augustine, Optatus, use both names indifferently as of one person. Tertullian omits him altogether. To add to the confusion, the order is different. Thus Irenaeus has Linus, Anacletus, Clement; whereas Augustine and Optatus put Clement before Anacletus. On the other hand, the "Catalogus Liberianus", the "Carmen contra Marcionem" and the "Liber Pontificalis", all most respectable for their antiquity, make Cletus and Anacletus distinct from each other; while the "Catalogus Felicianus" even sets the latter down as a Greek, the former as a Roman. Among the moderns, Hergenröther (Hist. de l'église, I 542, note) pronounces for their identity. So also the Bollandist De Smedt (Dissert. vii, 1). Döllinger (Christenth. u K., 315) declares that "they are, without doubt, the same person" and that "the 'Catalogue of Liberius' merits little confidence before 230." Duchesne, "Origines chretiennes", ranges himself on that side also but Jungmann (Dissert. Hist. Eccl., I, 123) leaves the question in doubt. The chronology is, of course, in consequence of all this, very undetermined, but Duchesne, in his "Origines", says "we are far from the day when the years, months, and days of the Pontifical Catalogue can be given with any guarantee of exactness. But is it necessary to be exact about popes of whom we know so little? We can accept the list of IrenaeusLinus, Anacletus, Clement, Evaristus, Alexander, Xystus, Telesphorus, Hyginus, Pius, and Anicetus. Anicetus reigned certainly in 154. That is all we can say with assurance about primitive pontifical chronology." That he ordained a certain number of priests is nearly all we have of positive record about him, but we know he died a martyr, perhaps about 91.

Campbell, Thomas. "Pope St. Anacletus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 25 Apr. 2019 <http://www.newadvent.org/cathen/01446a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Gerard Haffner.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01446a.htm

Pope Saint Anacletus (very rarely written as Anencletus), also called Pope Cletus, was the third Roman Pope (after St. Peter and St. Linus).

The 14 February 1961 Instruction of the Congregation for Rites on the application to local calendars of Pope John XXIII’s motu proprio Rubricarum instructum of 25 July 1960 decreed that “the feast of ‘Saint Anacletus’, on whatever ground and in whatever grade it is celebrated, is transferred to 26 April, under its right name, ‘Saint Cletus’. The Roman Martyrology mentions the Pope in question only under the name of “Cletus”. The Annuario Pontificio gives both forms, as alternatives. Eusebius, Saint Irenaeus, Saint Augustine and Optatus all suggest that both names refer to the same individual. On the other hand, the Liberian Catalogue and the Liber Pontificalis both state that Anacletus and Cletus are two different persons.

The name “Cletus” in Ancient Greek means “one who has been called”, and “Anacletus” means “one who has been called back”.

St Cletus/Anacletus was traditionally said to have been a Roman, and to have been pope for twelve years. The Annuario Pontificio states: “For the first two centuries, the dates of the start and the end of the pontificate are uncertain.” It gives the years 80 to 92 as the reign of Pope Cletus/Anacletus. Other sources give the years 77 to 88.

Tradition has it that this Pope divided Rome into twenty-five parishes. One of the few surviving records concerning his papacy mentions him as having ordained an uncertain number of priests.

He was buried next to his predecessor, Saint Linus, in St. Peter’s Basilica, in what is now Vatican City. His name (as Cletus) is included in the Roman Canon of the Mass.

The Tridentine Calendar had on 26 April the feast day of Saint Cletus, honoured jointly with Saint Marcellinus, and on 13 July the feast day of Saint Anacletus. In 1960, Pope John XXIII, while keeping the 26 April feast, which mentions the saint under the name given him in the Canon of the Mass, removed that of 13 July. Use of this 1960 calendar, which is included in the 1962 edition of the Roman Missal, continues to be authorized under the conditions indicated in the motu proprio Summorum Pontificum; but the feast has been removed from the General Roman Calendar since 1969. Although the day of his death is unknown, Saint Cletus continues to be listed in the Roman Martyrology among the saints of 26 April.




 Illustration de l’Atene Attica Descritta da suoi Principii sino all’acquisto fatto dall’Armi Venete nel 1687…,
 Venice, Antonio Bortoli, 1695, par Francesco Fanelli

Saint Anacletus

Pope and Martyr
(†96)

Saint Anacletus was the second successor to Saint Peter, by whom he was converted to the faith. He was also ordained a deacon and consecrated priest by Christ’s own first Vicar, as Saint Ignatius of Antioch affirms. He was Greek by origin, born in Athens; in the year 83 he was chosen to succeed Saint Cletus, who had been martyred. The emperor Domitian had begun a violent persecution which increased in fury as time passed; but the faith of the Christians did not diminish, only receiving new force from the blood of the martyrs.

This holy Pontiff omitted no solicitude which could animate the faithful to expose their lives generously for the glory of Jesus Christ. During his nine years of reign, he consecrated six bishops. The last of these bishops was Saint Evaristus, who would succeed him; Saint Anacletus consecrated him the year before his death, foreseeing he could not long escape the fate of all the first Vicars of Christ.
One of his enduring ordinances was the law that for the consecration of a bishop, three bishops must participate; that practice had been established by Saint Paul. He also required that all ordinations be accomplished in public. He built a church in honor of Saint Peter, to whom he owed his conversion, at the site of Saint Peter’s burial; the original structure was conserved by Providence amid many tempests. He reserved burial sites for future martyrs in the Christian cemeteries, because multitudes were being condemned under Domitian. He also designated and adorned sites for the interment of future Pontiffs in the Vatican. Saint Anacletus was highly praised by Saint Ignatius of Antioch in a well-known letter. He died on July 13th in the year 96, and was buried in the Vatican.
Certain authors would confound Saint Cletus and Anacletus and make of them one person. Their father’s names are known, however, as well as their place of birth — the one in Italy, the other in Greece; moreover, Saint Cletus was consecrated bishop by Saint Peter, saint Anacletus was ordained a priest by him.
Source: Les Petits Bollandistes: Vies des Saints, by Msgr. Paul Guérin (Bloud et Barral: Paris, 1882), Vol. 8.


Butler’s Lives of the Saints – Saint Anacletus, Pope and Martyr


He governed the church after Saint Clement nine years and three months, according to the Liberian pontifical, and according to another very old Vatican manuscript register; but according to some later pontificals, twelve years and three months. He perhaps sat three years as vicar to Saint Clement during his banishment, says Berti. Trajan raised the third persecution against the church whilst he was in the east in 107. In those difficult times Saint Anacletus suffered much, and is styled a martyr in very ancient martyrologies.

MLA Citation
  • Father Alban Butler. “Saint Anacletus, Pope and Martyr”. Lives of the Fathers, Martyrs, and Principal Saints1866CatholicSaints.Info. 29 April 2018. Web. 25 April 2019. <https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-anacletus-pope-and-martyr/>



San Cleto (Anacleto) Papa


† 88

Terzo papa dopo Pietro e Lino, Anacleto ebbe un singolare destino: sdoppiato in due persone distinte, Cleto e Anacleto, aveva due feste diverse nel Martirologio Romano, una quella odierna, l'altra il 13 luglio. L'errore sembra sia dovuto a un antico copista che stilando una lista dei papi inserì entrambi i nomi. Cleto in realtà è solo un abbreviativo. Studi moderni, poi, hanno chiarito l'equivoco. Sulla base degli studi del Duchesne, infatti, l'orientamento attuale è che Anacleto e Cleto siano una sola persona: perciò la Congregazione dei riti nel 1960 abolì la festa del 13 luglio, lasciando solo quella del 26 aprile. Pochi i dati biografici di questo pontefice. Di origine ateniese, fu papa dal 79 al 90, e si rese benemerito per aver edificato una «memoria», un sepolcro a san Pietro, presso il quale fu poi sepolto egli stesso. Altro personaggio con cui in passato si è confuso Anacleto è anche Marcellino, che però fu papa quasi due secoli più tardi e il cui martirio sembra fu aggiunto per motivi apologetici.

Etimologia: Anacleto = invocato, chiamato, dal greco

Martirologio Romano: A Roma, commemorazione di san Cleto, papa, che resse la Chiesa di Roma per secondo dopo l’apostolo Pietro. 

Ma sono uno o due? A lungo si è pensato a due papi distinti, nei primi secoli: Anacleto e Cleto. Poi è risultato che il secondo nome è solo un’abbreviazione familiare del primo. Ed esso, infatti, è ora registrato nella successione cronologica dei capi della Chiesa di Roma: Anacleto è il terzo, dopo Pietro e Lino (e pare che con Lino sia stato da giovane un collaboratore dell’Apostolo). Terzo, dunque, nella serie dei papi, e primo come romano, dopo il Pescatore di Galilea e il toscano Lino. Ma ci sono incertezze anche qui: forse la famiglia di Anacleto (nome chiaramente ellenico) era di origine ateniese. 

Memorie assai antiche attribuiscono a lui la costruzione di una edicola sepolcrale, detta “memoria”, sul luogo della sepoltura di Pietro negli Orti vaticani: un territorio allora appartenente al demanio imperiale e formato da horti (giardini), da campi e da terreni incolti. Ad Anacleto si attribuisce anche la disposizione che vietava agli uomini di Chiesa di andare in giro con i capelli lunghi: un primo esempio di “tonsura ecclesiastica”. 

Il suo pontificato si svolge per alcuni anni in pace, sotto l’imperatore Vespasiano (che regna dall’anno 69 al 79) e sotto il suo primo figlio Tito (7981). Al tempo di quest’ultimo, l’Italia conosce una delle più tremende sciagure della sua storia: la micidiale eruzione del Vesuvio nell’agosto 79, che distrugge Ercolano e Pompei. E poco dopo Roma vede sorgere il monumentale edificio destinato a diventare il suo emblema: l’Anfiteatro Flavio per i giochi pubblici, sede di lotte mortali tra gladiatori e di supplizi per i cristiani; il Colosseo, che dopo 19 secoli accoglierà ogni anno i successori di Pietro, di Lino e di Anacleto in preghiera nella Settimana santa. 

Finisce presto il regno di Tito, e con l’arrivo di suo fratello Domiziano giunge pure la persecuzione. Ma non solo contro i cristiani. Anzi, le sue prime vittime sono gli ebrei, forzati a versare allo Stato il tributo dovuto al Tempio di Gerusalemme (distrutto da Tito). Una persecuzione per ragioni di bilancio, perché le grandi opere pubbliche hanno dissanguato le finanze imperiali; anche gli ebreocristiani devono pagare. Poi la persecuzione va a colpire i cristiani in genere, e non solo con sequestri e confische: contro di loro si lancia l’accusa di “ateismo” (ossia rifiuto di adorare le divinità romane tradizionali, “di Stato”). E quest’accusa comporta la pena capitale. 

Non sappiamo come sia morto papa Anacleto. La persecuzione di Domiziano ha infierito sui cristiani ancora dopo la sua scomparsa. Pure il luogo della sua sepoltura ci è sconosciuto, anche se si ritiene che sia nella zona degli Orti vaticani.

Autore: 
Domenico Agasso