Bienheureux Amédée IX
Duc de Savoie, il est né à Thonon-les-Bains. A dix-sept ans, il épousa la sœur du roi Louis XII. Ils eurent sept enfants et formèrent un ménage heureux. Atteint d'épilepsie, il accepta cette maladie comme une participation à la souffrance du Christ. Il fut grandement assisté par sa femme dans l'exercice du pouvoir. Il fut obligé d'abdiquer en sa faveur.
Fréquent pèlerin du Saint Suaire qui se trouvait alors à Chambéry, il laissa surtout le souvenir d'une grande charité envers les pauvres. "Amédée de Savoie met les pauvres à l'honneur et les riches au rencart", disait le duc de Milan, François Sforza. Il mourut en 1472.
Bienheureux Amédée IX
Duc en Savoie (+ 1472)
Duc de Savoie, il est né à Thonon-les-Bains. A dix-sept ans, il épousa la sœur du roi Louis XII. Ils eurent sept enfants et formèrent un ménage heureux. Atteint d'épilepsie, il accepta cette maladie comme une participation à la souffrance du Christ. Il fut grandement assisté par sa femme dans l'exercice du pouvoir. Il fut obligé d'abdiquer en sa faveur. Fréquent pèlerin du Saint Suaire qui se trouvait alors à Chambéry, il laissa surtout le souvenir d'une grande charité envers les pauvres. "Amédée de Savoie met les pauvres à l'honneur et les riches au rencart", disait le duc de Milan, François Sforza. Il fut béatifié en 1677. Il est fêté en Savoie le 27 avril.
Béatifié en 1677 suite à une demande faite par saint François de Sales en 1612.
Des paroisses sont sous son patronage dont la paroisse de La Trinité 06340 - diocèse de Nice
Le 30 mars au martyrologe romain: À Verceil dans le Piémont, en 1472, le bienheureux Amédée IX, duc de Savoie, qui fut plus porté à la dévotion qu’à la gestion des affaires publiques et favorisa, par son action et son zèle continu, la cause des pauvres, des veuves et des orphelins.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/888/Bienheureux-Amedee-IX.html
AMÉDÉE IX DE SAVOIE
Homme d'État, Bienheureux
1435-1472
30 mars
Fils du duc Louis et d’Anne de Lusignan, Amédée IX fut le troisième duc de Savoie, en même temps que prince de Piémont, comte d’Aoste et de Maurienne. Né à Thonon-les-Bains, il fut dès sa naissance, promis à Yolande, fille de Charles VII roi de France. Il fut élevé dans la piété par sa vertueuse mère et répondit à ses soins : on vit en lui un grand attrait pour les saintes pratiques de la religion. Il était malheureusement épileptique, et laissa volontiers la direction des affaires à son épouse.
A dix-sept ans eut lieu le mariage projeté. Yolande partagea les goûts de son époux pour la vertu, et la cour offrit alors le spectacle le plus édifiant. Cette sainte union donna naissance à dix enfants, dont sept vécurent. A la mort de son père, en 1465, Amédée prit possession du duché, reçut de ses sujets le serment de fidélité, convoqua les États des provinces pour délibérer sur le parti à prendre dans la guerre contre Louis XI. On vit alors se manifester l’influence prépondérante de Yolande, à laquelle Amédée laissa volontiers la gestion des affaires publiques. Attentif avant tout à ce que Dieu fût bien servi, le duc faisait chaque matin sa prière et une pieuse lecture, assistait à la messe avec un tel recueillement qu’il suffisait de le voir pour avoir de la dévotion. Au conseil auquel il assistait, la cause des pauvres, des veuves, des orphelins primait toutes les autres. Sa charité ne connaissait point de bornes ; chaque jour il nourrissait dans son palais un grand nombre d’indigents et les servait de ses propres mains.
Il construisit des monastères et des hôpitaux dont il visitait lui-même les malades. Il fit aussi de riches présents à diverses églises ; dans un pèlerinage au tombeau des Saints-Apôtres, il se montra généreux pour la basilique de Saint-Pierre. Il accomplit plusieurs fois à pied le voyage de Turin à Chambéry pour vénérer la relique du saint suaire. Après la perte de Constantinople, dans une diète tenue à Mantoue pour délibérer sur la guerre contre les Turcs, il parla avec une grande générosité, se déclara prêt à offrir pour la sainte expédition sa vie, sa puissance, tous ses États : mais la sainte Ligue entre les princes ne put se former.
Cependant la santé du duc se trouva gravement atteinte, et il dut quitter la Savoie pour aller chercher à Verceil un climat plus doux. En face de la triste mort que faisait présager sa maladie, il se montra vraiment courageux : “Pourquoi, disait-il, nous affliger de ce qui nous humilie, puisque par là nous est ouvert l’étroit passage de l’éternité ?” Sentant approcher sa fin, il appela auprès de lui ses enfants et voulut recevoir les derniers sacrements en leur présence. Et comme ceux qui l’entouraient manifestaient une profonde affliction, il leur dit : “Mes amis, faites bonne justice, aimez les pauvres, protégez les veuves et les orphelins, faites fleurir la religion, Dieu accordera la paix à nos frontières.” A Yolande, il dit : “Je vous laisse ces orphelins.” Il expira le lundi de Pâques, 30 mars 1472.
Deux de ses fils lui succédèrent, Philibert puis Charles.
Suivant son désir, Amédée IX fut inhumé dans l’église de Saint-Eusèbe de Verceil, sur les marches du maître-autel. Des miracles attestèrent sa sainteté, la piété populaire le vénéra. En moins de dix ans, son culte se répandit à Chambéry, à Seyssel, à Annecy. En 1518 l’archevêque de Turin fit exhumer son corps et préparer le procès de canonisation. Ce n’est qu’en 1677 que le pape autorisa le culte du bienheureux Amédée de Savoie.
Le Martyrologe Romain le commémore au 30 mars.
SOURCE : http://saints-et-bienheureux.blogspot.ca/2011/03/amedee-ix-de-savoie.html
Gabriel Dufour. Le Saint-Suaire, 1668,
En haut, la Vierge Marie est entourée par Amédée IX,
Sainte Anne et Sainte Agathe, ainsi qu'un moine portant une fleur de lys.
En bas, Saint Pierre, Saint Sébastien en tenue de
centurion romain, Saint François de Sales, en cape et Saint Antoine
l'Egyptien (avec le TAU sur son épaule).
Photographie de B. Brassoud
Bienheureux Amédée IX
Duc de Savoie (1465), Prince de Piémont,
Comte d'Aoste et de Maurienne
De gueules, à la croix d'argent.
Blessed Amadeus of
Savoy
- Amadeus IX
- Amedee….
- 1
February 1435
in Thonon-les-Bains, France
- duke distributing alms from a sack
- collar of the Supreme Order of the Most Holy
Annunciation
Gli sposi andarono a vivere nel bresciano ed ebbero otto figli: Anna, Carlo (Principe di Piemonte), Filippo I , Bernardo, Carlo I, Giacomo Luigi (conte di Ginevra e di Gex), Maria (contessa di Neuchàtel), Ludovica (morta in concetto di santità), Gian Claudio.
Jolanda fu un’ottima consorte per Amedeo IX, infatti alleviò molto il marito nei compiti di governo, in quanto il duce soffriva di crisi epilettiche, una patologia che accettò sempre con grande rassegnazione, in quanto la considerava un mezzo per essere più vicino alle sofferenze di Cristo. Amedeo venne più volte attaccato dai suoi stessi parenti perché considerato inadatto al governo; ma la sua magnanimità e la sua benevolenza ebbero la meglio. Nel 1459, durante il Concilio di Mantova aperto da papa Pio II, Amedeo IX fu fautore di una crociata indetta per liberare Costantinopoli dai turchi e in difesa del Peloponneso. Per tale ragione, con grande determinazione e conscio di realizzare un’impresa votata alla causa religiosa, il duca reclutò uomini, denari ed armi. Nel 1464, alla morte del padre Ludovico, Amedeo ereditò il ducato di Savoia e con esso la posizione da tenere nella guerra stabilitasi fra Luigi XI e Carlo il Temerario. L’appoggio di Amedeo e di Jolanda andò al re di Francia, il quale, come risposta dell’alleanza, diede il suo sostegno contro Guglielmo VIII di Monferrato e Giangaleazzo Sforza, nemici dei duchi di Savoia.
Seppe amministrare con acume lo Stato, si conquistò la stima e la simpatia dei sudditi anche per il suo amore ai poveri che si concretizzava in aiuti cospicui e generosi. Si racconta che un giorno un ambasciatore gli domando se possedesse cani da caccia, allora il beato Amedeo mostrò una tavola imbandita sul terrazzo che si trovava fuori dal suo palazzo, attorno alla quale sedevano un gran numero poveri e mendicanti, e disse: «Queste sono le mie mute ed i miei cani da caccia. È con l’aiuto di questa povera gente che inseguo la virtù e vado a caccia del regno dei cieli».
Uomo dalla vita morigerata e austera, non lesinava in penitenze e digiuni, eresse chiese e monasteri, donò beni preziosi alla cattedrale di Vercelli e, quando la sua malattia non gli permise più di governare, lasciò la mansione alla moglie, poiché i suoi figli erano ancora troppo giovani. Tuttavia la corte si ribellò alleandosi con i fratelli di Amedeo e venne imprigionato, finché Luigi XI lo liberò, ristabilendo l’ordine.
Stremato dall’epilessia, Amedeo, che visse in pienezza tutte le virtù in grado eroico, consegnò a Jolanda, ai figli e ai suoi ministri il suo testamento spirituale: «Siate retti. Amate i poveri e Dio vi garantirà la pace». Morì a Vercelli il 30 marzo 1472. Le sue spoglie riposano oggi nella cattedrale di Vercelli sopra l’altare della cappella di destra, di fronte a quella di sant’Eusebio, evangelizzatore e patrono del Piemonte.
Il processo di canonizzazione, apertosi poco dopo la sua morte, che fu seguita da un florilegio di miracoli, si chiuse soltanto il 3 marzo 1677 con papa Innocenzo XI, che fissò la festa del Beato il 30 marzo. La sua memoria si conserva a Vercelli, a Pinerolo, a Torino e precisamente nel Duomo della città, nelle chiese della Madonna del Carmine (dove è contitolare), di San Filippo, della Gran Madre, nel santuario di Maria Ausiliatrice e nella sabauda basilica di Superga.
Autore: Cristina Siccardi
Amedeo e Jolanda si sposarono nel 1452 e la coppia si ritirò nella relativamente quieta provincia di Brescia, territorio assegnatogli oltre al governatorato del Piemonte. Ciò suscitò le ire di suo fratello Filippo nei suoi confronti, che quasi si preparò ad attaccare Amedeo, se loro padre non lo avesse arrestato. Nacquero vari figli: Anna, Carlo (Principe di Piemonte), Filiberto I (Duca di Savoia), Bernardo (morto infante), Carlo I (Duca di Savoia), Giacomo Luigi (Conte di Ginevra e di Gex), Maria (contessa di Neuchàtel), Ludovica (venerata come “beata”) e Gian Claudio (morto ancora in fasce). Tutto sommato questo matrimonio combinato si rivelò dunque dei più felici, poiché Jolanda si interessava allo stesso tempo delle pratiche religiose e del governo dello stato, alleviando le fatiche del consorte, che cominciava a manifestare i sintomi dell’epilessia.
La malattia e la sua vita decisamente inclinata al trascendente procurarono ad Amedeo numerose difficoltà, poiché più volte i suoi stessi fratelli gli si ribellarono contro e più volte i nobili sabaudi meditarono di sostituirlo con un erede al trono più energico. Infine però la bontà di Amedeo riuscì pacificamente a prevalere sui suoi nemici. Questo non significa comunque che Amedeo non fosse pronto a combattere per una giusta causa: nel 1459, infatti, durante il concilio di Mantova indetto da papa Pio II, il giovane principe fu solerte e fiero fautore di una crociata volta a liberare Costantinopoli, da poco conquistata dai Turchi, e in difesa del Peloponneso. A tal fine reclutò uomini, armi e denaro.
Nel 1464, alla morte del padre, Amedeo IX assunse il governo del ducato di Savoia. Immediatamente radunò i tre Stati per decidere sulla posizione da tenere nella guerra tra Luigi XI e Carlo il Temerario: l’assemblea, conforme al parere di Amedeo e Jolanda, si pronunziò favorevole ad appoggiare il re di Francia, senza comunque combattere in campo aperto il duca di Borgogna. In cambio di tale atteggiamento, Luigi XI sostenne il cognato contro Guglielmo VIII di Monferrato e Giangaleazzo Sforza. Anche da quest’ultimo Amedeo venne provocato: alla morte del duca Francesco Sforza, il figlio Giangaleazzo tentò di tornare dalla Francia passando in incognito per la Savoia e venne arrestato. Nonostante Amedeo lo avesse fatto subito rilasciare, munendolo anche di una scorta, Giangaleazzo non gli fu riconoscente, ma addirittura giunse a scindere l’alleanza che suo padre aveva stipulato con il duca sabaudo. Era chiaro che Giangaleazzo puntasse solo ad arrivare allo scontro armato, ma Amedeo per riappacificare i loro rapporti gli concesse in sposa sua sorella Bona. Librò inoltre suo fratello Filippo, per il quale organizzò il matrimonio con Margherita di Borgogna, donandogli i territori brescani e conquistandosi cos’ immancabilmente il suo affetto.
Pacifista in politica estera, Amedeo fu un saggio amministratore del suo stato, benvoluto dai sudditi per la sua liberalità e per l’amore che nutriva per i poveri, concretizzato nell’elargizione di ingenti aiuti. Si narra che, quando un ambasciatore gli domandò se avesse mute di cani e delle razze differenti da quelle del suo padrone, Amedeo mostrò al legato una mensa imbandita sul terrazzo fuori del suo palazzo, alla quale sedevano i poveri e i mendicanti della città: “Queste sono le mie mute ed i miei cani da caccia. E’ con l’aiuto di questa povera gente che inseguo la virtù e vado a caccia del regno dei cieli”. L’ambasciatore gli chiese allora quanti secondo lui fossero impostori, approfittatori ed ipocriti, ma Amedeo replicò: “Non li giudico troppo severamente per non essere giudicato severamente da Dio”.
Amedeo fece edificare numerose chiese e monasteri, ad altri foce varie donazioni, tra cui preziosi paramenti per la cattedrale di Vercelli. Nonostante la sua grande generosità, non ebbe alcun problema economico, anzi grazia ad un’oculata amministrazione riuscì anche a saldare i debiti contratti dai suoi predecessori. Il suo stile di vita era estremamente austero, lontano dal concedersi qualsiasi privilegio nonostanta la sua precaria salute e proprio per tale motivo fece piuttosto credere di dover digiunare. Con l’aumento della debolezza e l’aggravarsi del male, nel 1469 Amedeo cedette il governo del ducato alla moglie, poiché il figlio maggiore Carlo, l’unico in età di regnare, era morto da poco. I nobili però si ribellarono e, alleatisi con i fratelli di Amedeo, lo imprigionarono, finché non intervenne il cognato, Luigi XI, a liberarlo e a sconfiggere definitivamente la fronda dei signori.
Gli ultimi anni della vita di Amedeo IX furono molto penosi per il frequente ripetersi delle crisi dell’epilessia, che egli tuttavia sopportò “come una grazia del Signore”. Quando si rese conto di essere ormai prossimo alla morte, affidò i figli all’amata moglie ed alla presenza loro e dei ministri pronunciò le sue ultime raccomandazioni: “Siate retti. Amate i poveri e Dio vi garantirà la pace”, nobilissimo testamento spirituale di un ottimo principe. Spirò a Vercelli il 30 marzo 1472 e le sue spogli furono inumate nell’antica basilica eusebiana, sotto i gradini dell’altare maggiore.
La pietà popolare non tardò a proclamarlo santo, soprattutto dinnanzi ai miracoli verificatisi per sua intercessione. Il processo ufficiale di canonizzazione si protrasse invece molto a lungo, sino al 3 marzo 1677, quando papa Innocenzo XI confermò il culto del Beato Amedeo IX, fissandone la festa al 30 marzo. San Francesco di Sales e San Roberto Bellarmino lo additarono come esempio ai sovrani e furono grandi assertori della sua canonizzazione, provvedimento papale ancora oggi atteso.
Oggi le reliquie del beato riposano nella Cattedrale di Vercelli, più precisamente sopra l’altare della grande cappella di destra, simmetricamente a Sant’Eusebio, patrono del Piemonte. Degna collocazione per un sovrano che meriterebbe egli stesso tale titolo, insieme al protovescovo vercellese. Bisogna invece purtroppo deplorare l’assenza quasi totale del Beato Amedeo di Savoia dal calendario della Regione Pastorale Piemontese, non fosse per la memoria facoltativa riservatagli al 28 novembre dalla Diocesi di Pinerolo: il duca soggiornò infatti a lungo a Pinerolo nela palazzo degli Acaja, ebbe come guida spirituale Bonivardo, prima abate dell’Abbadia Alpina di Santa Maria e poi vescovo di Vecelli, ed il Senato di Pinerolo lo elesse patrono della Valle Chisone.
A Torino, capitale sabauda, il Beato Amedeo è co-titolare della chiesa della Madonna del Carmine, ove è anche custodita una sua reliquia, ed è inoltre venerato in particolare nella cattedrale cittadina, nella chiesa di San Filippo, nella cripta di Maria Ausiliatrice e nelle basiliche collinari della Gran Madre e di Superga. Anche un ponte è dedicato alla sua memoria.
Nella vasta iconografia che lo ritrae, il Beato Amedeo è facilmente riconoscibile per il collare dell’Ordine dinastico della Santissima Annunziata. Ciò lo rende anche facilmente distinguibile dal Beato Umberto III, conte di Savoia, in quanto l’ordine fu fondato solo nel 1362 dal celebre “Conte Verde” Amedeo VI.
PREGHIERA AL BEATO AMEDEO
Con profonda venerazione ed umile fiducia
ci rivolgiamo a te, Beato Amedeo di Savoia,
che hai consacrato l'esistenza alla gloria di Dio,
vivendo secondo giustizia
ed esercitando una carità generosa verso i poveri.
Dalla fede profonda nell'Eucarestia
e dalla contemplazione di Gesù Crocifisso
hai attinto la forza per camminare sulle vie di Dio
e guidare con saggezza il popolo a te affidato:
con il tuo esempio e la tua intercessione
aiutaci a vivere secondo il Vangelo
per rendere testimonianza a Cristo Signore.
Amen.
ORAZIONE
O Dio, che al beato Amedeo hai dato il coraggio
di anteporre il regno dei cieli
al fascino del potere terreno,
per la sua intercessione concedi anche a noi
di vincere ogni forma di egoismo
per aderire a te con tutto il cuore.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,
e vive e regna con te, nell’unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.
Autore: Fabio Arduino
AMEDEO IX, duca di Savoia
di Francesco Cognasso - Dizionario Biografico degli
Italiani - Volume 2 (1960)
AMEDEO IX, duca di Savoia. - Figlio primogenito di
Ludovico duca di Savoia e di Anna di Lusignano, nacque a Thonon il 1 febbr.
1435; ebbe come precettore il francescano Fauzone di Mondovi. Ancora infante,
l'avo Amedeo VIII trattò con il re di Francia Carlo VII per averne la figlia
Iolanda in moglie al suo abiatico, fondando su tale matrimonio il programma di
conciliazione con la trionfante monarchia francese. La futura sposa di A. venne
quindi ancora bambina alla corte di Savoia. Nel 1452 finalmente venne celebrato
il matrimonio. Lo sposo ebbe in tale occasione come appannaggio. la signoria
della Bresse e di parte del Vaud. A. e Iolanda si stabilirono a
Bourg-en-Bresse. Piissimo e morigerato, A. impresse alla corte un carattere di
serietà e solidità quando successe al padre alla sua morte il 29 germ. 1465. Lo
stato era in difficile situazione per le finanze dissestate e le lotte tra i
baroni savoiardi che erano abituati al governo debole del duca Ludovico ed i
nobili piemontesi desiderosi di primeggiare. Disturbo grave era dato dalle
inframettenze del re di Francia, che affermava una specie di pesante
protettorato sul ducato sabaudo. Il nuovo duca di Savoia non era del resto in
condizione di reggere con energia il governo dello stato: le crisi nervose,
anzi di vera epilessia, interrompevano la sua attività ed andavano via via
aggravandosi. A. dovette abbandonare la direzione degli affari alla consorte
Iolanda, che andò rivelando doti notevoli di saggezza e di abilità politica.
Ambasciatori, consiglieri presero a rivolgersi
regolarmente alla duchessa che decideva in Consiglio a fianco o anche in
assenza del marito. La situazione politica del ducato presentò gravi pericoli
quando tra il re di Francia Luigi XI ed il duca di Borgogna il contrasto si
fece aperto. Già nel 1465la lega del Bene pubblico si rivolse al duca di Savoia
invitandolo, per le sue tradizioni e parentele borgognone, ad aderire contro la
monarchia. Sebbene tutti in Savoia fossero ostili a Luigi XI, la duchessa Iolanda,
non perché era sorella del re, ma perché comprendeva la vanità del movimento
antimonarchico, si schierò dalla parte di Luigi XI. Questi nel 1463 aveva
arrestato e chiuso a Loches il fratello più giovane di A., Filippo conte di
Bresse, detto comunemente il Senza Terra, per punirlo del suo
atteggiamento di ribellione al padre, il duca Ludovico, e dell'ostilità alla
politica francofila di Savoia.
Dopo l'incerta battaglia di Monthléry, Luigi XI cercò
di migliorare i rapporti con la famiglia ducale di Savoia, liberando Filippo e
spingendo Galeazzo Maria Sforza a sposare una sorella più giovane di A., Bona;
già egli ne aveva sposato un'altra sorella, Carlotta. Luigi XI voleva così
rinserrare Savoia e Sforza nella sua clientela. Iolanda però, come molti attorno
a lei, sapeva quanto gli Sforza fossero ostili alla corte sabauda; ella poi
aveva fatta sua la politica sabaudo-piemontese di espansione oltre Sesia, verso
Milano. Quando morì Francesco Sforza, alla corte di A. si sperò di trascinare
anche il re all'ostilità verso Milano. La cattura di Galeazzo Maria in Val di
Susa, quando ritornava dalla spedizione in Francia in aiuto del re, fu
un'imprudente manifestazione di questo programma sabaudo antisforzesco. Luigi
XI, liberando Filippo di Bresse, volle incaricarlo di richiamare il duca A.
alla devozione alla Francia; avrebbe desiderato che il duca incaricasse del
governo in nome suo il fratello Filippo, anziché la vivace e pericolosa
Iolanda. Questa acconsentì a restituire al cognato l'appannaggio della Bresse, ma
lo convertì alla sua politica contro Milano, per la quale cercò di guadagnare,
non potendo avere il fratello Luigi XI, la Repubblica di Venezia e il duca di
Borgogna. La guerra colleonica doveva dare l'occasione per attaccare Milano. Ma
in realtà si trattava di una vasta trama contro il re di Francia, alla quale la
duchessa trascinò il marito insieme con il duca di Borgogna, il figlio suo il
conte di Charolais, Renato d'Angiò, i duchi di Bretagna e di Normandia. Anche
le leghe svizzere furono invitate. Luigi XI però comprese l'intrigo ed eccitò
Galeazzo Maria Sforza contro il duca di Savoia; così, mentre in Romagna falliva
la guerra colleonica, il duca di Milano assaliva il Vercellese; a sua volta
Filippo di Bresse occupava Romagnano oltre Sesia. Piccola guerra: il 14 nov.
1467 il trattato di Ghemme ristabilì la pace e lo status quo tra i
due duchi.
L'anno seguente, quando Carlo il Temerario cercò di
riprendere la rivincita sul re, Iolanda e Filippo concordi si schierarono dalla
parte di Borgogna. Nuovamente il re di Francia spinse Galeazzo Maria Sforza ad
attaccare il Piemonte. Allora la duchessa impegnò il consorte in una nuova
alleanza con Venezia, la quale costrinse lo Sforza ad abbandonare l'iniziato
attacco al Vercellese.
Alle vicende politiche si legavano sempre le vertenze
intime della famiglia ducale. Nel 1469 A. peggiorò tanto da non poter più
occuparsi neanche apparentemente degli affari; ne approfittarono i vari
fratelli per pretendere il governo dello stato togliendolo a Iolanda. Filippo
di Bresse assunse un atteggiamento ostile alla duchessa col pretesto di volerla
spingere ad una recisa politica borgognona. Iolanda abilmente si rivolse a
Luigi XI; si riconciliò con lui e ne ottenne la protezione. Nel 1470 essa inviò
truppe in appoggio alla spedizione regia in Borgogna. La conseguenza fu che
l'ambasciatore di Borgogna a Chambéry cercò di invadere il castello e di
imporsi con la violenza; ma la popolazione difese il duca e la duchessa.
Filippo di Bresse a sua volta marciò su Chambéry, ma
la duchessa portò il duca a Montmélian. In tal modo si ebbe la conciliazione:
tutti decisero di tornare d'accordo a Chambéry. Filippo partì prima con il duca
A., la duchessa segui con i figli, ma ad Aspremont si arrestò e fuggi,
dirigendosi a Grenoble, sotto la protezione del re. Solo dopo lunghe trattative
tra Iolanda e Filippo, a cui presero parte il re, Galeazzo Maria Sforza e gli
Svizzeri, si venne ad una riconciliazione. Il duca ora era del tutto passivo.
Nel 1471 Iolanda scese in Piemonte conducendo con sé A., ammalatissimo e dedito
unicamente alle pratiche di pietà; a tratti aveva ancora momenti di lucidità e
desiderio di agire. Morì a Vercelli, dove la duchessa l'aveva portato, il 30
marzo 1472, improvvisamente, senza che pensasse a fare testamento ed a provvedere
alla successione.
La duchessa Iolanda aveva dato al marito già nove
figli ed alla morte di A. era ancora una volta incinta; l'ultimo figlio di A.,
Claudio Galeazzo, nacque nel settembre 1472 e morì nel novembre. A. fu sepolto
in Vercelli, nella cattedrale di S. Eusebio. La sua tomba fu oggetto assai
presto di culto popolare per le doti di santità che il duca aveva mostrato in
tutta la sua vita. Nel secolo XVII san Francesco di Sales chiese che venisse
iniziata la causa di canonizzazione (1615). Innocenzo XI lo dichiarò beato e
fissò la festa al 30 marzo.
Bibl.: C. G. Morozzo, Vita e virtù del beato
Amedeo III duca di Savoia, Torino 1686, pp. 1ss.; S. Guichenon, Histoire
généalogique de la royale Maison de Savoye, Torino 1778, II, p. 122; B.
Semeria, Storia politica e religiosa del beato Amedeo IX duca III di
Savoia e Iolanda di Francia, Torino 1830, pp. 1-108; P. Vayra, Le lettere
e le arti alla Corte di Savoia, in Miscell. di storia jtal., XXII
(1884), pp. 9 ss.; E. Gabotto, Lo stato sabaudo da Amedeo VIII ad Emanuele
Filiberto, Torino 1892, pp. 90 ss.; E. Colombo, Iolanda duchessa di Savoia,
in Miscelì. di storia ital., XXXI (1894), pp. 1 ss.; M. Zucchi, I
governatori dei principi di Savoia, ibid., s. 3, XXII (1922), pp. 438-648;
N. Gabrielli, Un ritratto quattrocentesco del b. Amedeo IX, III
duca di Savoia, in Bollett. stor. bibl. subalpino, XXXVI
(1934), pp. 11-27; M. O. Daviso di Charvensod, La ribellione di Filippo
Senza Terra, in Riv. stor. ital., LII (1935), pp. 127-200;
Id., La duchessa Iolanda, Torino 1935, pp. 1-103.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/amedeo-ix-duca-di-savoia_(Dizionario-Biografico)
Amadeus IX van Savoie (ook de Gelukkige),
Vercelli, Italië; † 1472.
Feest 30 maart & 27 april (Savoie).
Hij werd op 1 februari 1435 geboren te Thonon-les-Bains als zoon van de hertog van Savoie en Anne van Lusignan. In 1455 nam hij de regering van zijn vader over. Ondanks de toevallen waaraan hij leed, maakte hij zich zo bemind dat men hem de bijnaam ‘de Gelukkige’ gaf. Feit is dat hij bijzonder veel zorg en aandacht had voor hulpbehoevende en arme onderdanen.
Toen zijn ziekte hem niet langer toestond verantwoordelijkheid te dragen droeg hij in 1469 de regering over aan zijn vrouw Yolande, een kleindochter van koning Karel VII van Frankrijk († 1461).
Hij trok zich terug in Vercelli waar hij op zevenendertigjarige leeftijd
stierf. Onmiddellijk na zijn dood werd hij reeds als een heilige vereerd, maar
het duurde tot 1677 voor hij officieel heilig werd verklaard.
Ook zijn dochter Louise van Savoie († 1502; feest 24 juli) werd zaligverklaard.
Hij is patroon van Savoie en van het koningshuis van Savoie.
Afgebeeld
Hij wordt afgebeeld als hertog met een buidel in de hand, aalmoezen uitdelend;
soms met een vaan waarop staat: `Diligite pauperes' (= Hebt de armen lief).
SOURCE : http://heiligen-3s.nl/heiligen/03/30/03-30-1472-amadeus.php