vendredi 20 mars 2015

Bienheureux AMBROGIO (AMBROISE) SANSEDONI de SIENNE, religieux dominicain

Giovanni di Paolo  (1403–1482). Le bienheureux Ambrogio Sansedoni (1220–1286), vers 1460, 48.9 X 12.4, Metropolitan Museum of Art  


Bienheureux Ambroise Sansedoni

Dominicain, théologien et prédicateur ( 1286)

Originaire de Sienne en Italie, il rejoignit l'Ordre dominicain en 1237. Après avoir suivi à Paris puis à Cologne, les cours de saint Albert le Grand, avec, pour condisciple, saint Thomas d'Aquin dans le même couvent de Saint Jacques de Paris, il parcourut l'Allemagne et l'Italie en prêchant la doctrine chrétienne. Epuisé par la véhémence de sa prédication et le rythme de vie qu'il s'imposait, il meurt à Sienne en Toscane. Son culte fut confirmé en 1622.

À Sienne en Toscane, l’an 1287, le bienheureux Ambroise Sansedoni, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, disciple de saint Albert le Grand, savant en doctrine et en prédication, et néanmoins simple envers tous.

Martyrologe romain


Ambroise Sansedoni de Sienne

Dominicain, Bienheureux

1220-1286
Ambroise Sansedoni, naquit dans le majestueux palais de sa noble famille, en 1220, dans la ville de Sienne, en Italie. Selon la tradition il semblerait qu’il soit né difforme, avec quelques imperfections dans les jambes et dans les bras, raison pour laquelle il aurait été confié à une nourrice qui le gardait hors du palais, car la famille en aurait honte. Mais cette dame, une chrétienne fervente, l’éleva avec beaucoup d’affe-ction et de tendresse. Tous les jours, elle portait l’en-fant à l’église, bien couvert et à l’abri des regards et là, elle priait avec ferveur pour obtenir la guérison de l’enfant.
Un jour, un pèlerin dit à cette nourrice : “Femme, ne cache pas le visage de cet enfant, car un jour il sera la lumière et la gloire de cette ville”. Peu de temps après Ambroise fut miraculeusement guéri. Il avait alors environ trois ans, quand il retourna au palais, au sein de sa famille. Plus tard, âgé de dix-sept ans, il abandonna tout et entra chez les Pères Prêcheurs, les Dominicains.
Il fit son noviciat et ses premières études à Sienne, puis, en 1245 il les poursuivit à Paris, puis en Allemagne, dans le diocèse de Cologne. Il eut comme professeur Albert le Grand et comme compagnons d’étude Pierre de Tarentaise — plus tard élu pape sous le nom d’Innocent V — et Thomas d’Aquin deve-nu par la suite Docteur de l’Église.
Par la suite, Ambroise fut envoyé à Paris pour y en-seigner. Il devint alors très connu, principalement par l’efficacité de ses sermons tant à l’église que sur les places publiques. Certains peintres le représentent portant le Saint-Esprit, en forme de colombe, posée sur son épaule et lui parlant à l’oreille.
Ses dons exceptionnels de convaincre et de réconcilier, marquèrent l’histoire de l’Église et de l’humanité. Il fut envoyé en Allemagne comme médiateur de paix au milieu de plusieurs familles en conflit. Il revint à Sienne et obtînt du Pape Grégoire X la suppression d’un interdit dont la ville avait été frappée. Après cela, ce même Pontife lui confia encore d’autres missions de paix en Italie, en Hongrie, en France et de nouveau en Allemagne.
Accusé d’être un imposteur et un ambitieux par un puissant seigneur, Ambroise lui répondit : “Dieu s’appelle Roi de la Paix, c’est pourquoi chacun doit souhaiter la paix avec le prochain. Dieu ne l’accorde qu’à ceux qui de bon cœur l’accorde aux autres. Ce que je fais, je ne le fais pas pour moi-même, mais par la volonté de Celui qui a pouvoir sur moi. Toutefois, si c’est à cause de moi, si c’est parce que je vous perturbe, je vous en demande pardon…”
En 1270, il fut appelé à Rome par le Pape, afin d’y aider à la restauration des études ecclésiastiques. Il mourut victime de son zèle, le 20 mars 1286, à Sienne, pendant qu’il prêchait. Il y parla avec une telle intensité contre les usuraires que plusieurs veines de sa poitrine se rompirent, lui causant une mort instantanée.
Le Pape Clément VIII, en 1597, le fit inclure dans le Calendrier de l’Église en tant que bienheureux. Il sera dès lors vénéré le jour même de sa mort.
Saint Ambroise de Sienne (1220-1286)

Ambroise naquit dans une noble et ancienne famille. Hélas, ce fut un enfant mal formé : ses bras semblaient soudés à sont tronc et ses jambe était tordues et recroquevillées. En plus il avait un visage très laid. Cependant, un jour qu'Ambroise était promené par sa nourrice, un pèlerin remarqua quelque chose, une certaine lueur dans sont regard. Le saint homme examina tranquillement Ambroise. La nourrice, surprise, voulut recouvrir le visage de l'enfant pensant que le pèlerin était ahuri par sa laideur. Il l'en dissuada annonçant qu'Ambroise serait un jour un personnage illustre et que la ville se Sienne le vénérerait. La nourrice, incrédule, hausa les épaules. Plus tard, le bébé est amené dans l'une des chapelles de l'église Santa Magdalena. Et, se dressant soudain, il se défait de ses vêtements qu'il tend vers le ciel en clamant haut et fort le saint nom du Christ. Soudain, ses bras se décollent de ses côtes, ses jambes s'allongent et sont visage devient d'une grande beauté et l'assistance médusée s'agenouille. Après ce miracle, Ambroise se consacra au service du Seigneur. Il deviendra Frère Prêcheur à dix-sept ans, montrant une rare précocité. Franchissant les étapes il devient en peu de temps un expert en théologie, étonnant les plus érudits parmi les docteurs. Il fut le condisciple, à l'université, de saint Thomas d'Aquin et l'élève de saint Albert le Grand. Chaste et vierge, il mourut à Sienne à quarante ans, après avoir prêché sans arrêt et accompli de nombreux miracles. On le représente tenant une fleur de lys, symbole de sa virginité.


Blessed Ambrose Sansedoni, OP (RM)

(also known as Ambrose of Siena or Ambrose Sassedoni)

Born in Siena, Italy, in 1220; died 1287; cultus confirmed in 1622. Although his birth was attended by the prodigies also associated with Blessed James of Bevagna (of Mevania)--that of three brilliant stars bearing the image of a friar preacher--Ambrose Sansedoni got off to a very bad start by the world's account. He was so badly deformed and so ugly that his own mother could hardly bear to look at him.

He was given into the care of a nurse, who daily took him with her to the Dominican church where she attended Mass. Here it was remarked that the baby, who fretted most of the time, was quiet and content when the nurse would hold him near the altar of relics, and that he cried violently when taken away.

One day, as the nurse was kneeling there with the baby's face covered with a scarf, a pilgrim approached and said to her, "Do not cover that child's face. He will one day be the glory of this city." A few days later, at this same altar, a miracle occurred. The unfortunate child suddenly reached out his twisted limbs and quite distinctly pronounced the sacred name of Jesus. At once, all deformity left him, and he became a normal child.

So early marked with the favor of God, it was only natural that Ambrose would be pious. As a child of seven he would rise at night to pray and meditate, and he daily recited the Little Office of the Blessed Virgin. While still a child, he was charitable to a heroic degree, and busied himself with the poor, the abandoned, and the sick. When he was only two or three years old, his father, who was an illuminator of books, made two little books for him. One was on secular subjects, the other on the saints. Ambrose made no hesitation about choosing the latter as his favorite, and throughout his life he was to exhibit this same choice of the things of God.

Being a handsome and talented young man, Ambrose was beset with difficulties when he expressed his intention of becoming a member of the preaching friars. Parents and friends tried to change his mind, and the devil appeared in several different forms to counsel him against such a step. Ambrose courageously overcame all the obstacles in his path and joined the friars on his 17th birthday.

After his profession in 1237, Ambrose was sent to Paris to study under Saint Albert the Great. With his fellow pupil, Saint Thomas Aquinas, he returned to Cologne with Saint Albert, and thus was associated for some years with the two finest minds of the century. It is said that the humility of Ambrose, and his recognition of the true greatness of Saint Thomas's writings, led him to devote his time to preaching rather than writing. He was sent on many peace-making missions during his 30 years of preaching, and was highly regarded by both popes and Dominicans.

Despite a very active apostolate of preaching in Germany, France, and Italy, Ambrose lived a life of almost uninterrupted prayer. He was often in ecstasy, and, shortly before his death, he was favored with several visions of great beauty. It is said that his death was hastened by the vehemence of his preaching. Sometimes when he preached he levitated and a circle of glory, in which birds of brilliant plumage flitted, surrounded him. Many miracles were reported at his tomb, and he has been popularly called "Saint Ambrose of Siena" since the time of his death (Benedictines, Dorcy).

In art, Blessed Ambrose is a Dominican with a dove at his ear (Roeder). He may also be represented as (1) holding in his hand a model of his native Siena (Benedictines), (2) holding a book, or (3) preaching (Roeder).

Ambrose is the patron of betrothed couples and especially venerated in Siena (Roeder).


 Bl. Ambrose of Sienna
Born at Sienna, 16 April, 1220, of the noble family of Sansedoni; d. at Sienna, in 1286. When about one year old, Ambrose was cured of a congenital deformity, in the Dominican church of St. Mary Magdalene. As a child and youth he was noted for his love of charity, exercised especially towards pilgrims, the sick in hospitals, and prisoners. He entered the novitiate of the Dominican convent in his native city at the age of seventeen, was sent to Paris to continue his philosophical and theological studies under Albert the Great, and had for a fellow-student there St. Thomas Aquinas. In 1248 he was sent with St. Thomas to Cologne where he taught in the Dominican schools. In 1260 he was one of the band of missionaries who evangelized Hungary. In 1266 Sienna was put under an interdict for having espoused the cause of the Emperor Frederick II, then at enmity with the Holy See. The Siennese petitioned Ambrose to plead their cause before the Sovereign Pontiff, and so successfully did he do this that he obtained for his native city full pardon and a renewal of all her privileges. The Siennese soon cast off their allegiance; a second time Ambrose obtained pardon for them. He brought about a reconciliation between Emperor Conrad of Germany and Pope Clement IV. About his time he was chosen bishop of his native city, but he declined the office. For a time, he devoted himself to preaching the Crusade; and later, at the request of Pope Gregory X, caused the studies which the late wars had practically suspended to be resumed in the Dominican convent at Rome. After the death of Pope Gregory X he retired to one of the convents of his order, whence he was summoned by Innocent V and sent as papal legate to Tuscany. He restored peace between Venice and Genoa and also between Florence and Pisa. His name was inserted in the Roman Martyrology in 1577. His biographers exhibit his life as one of perfect humility. He loved poetry, and many legends are told of victories over carnal temptations. He was renowned as an apostolic preacher. His oratory, simple rather than elegant, was most convincing and effective. His sermons, although once collected, are not now extant.
Sources

Acta SS., March, III, 180-251; CROISSANT, Synopsis vit et miraculorum B. Ambrosii Senensis (Brussels, 1623); QUÉTIF ET ECHARD, SS. Ord. Proed. (Paris, 1719); RAYNALDUS, Annales (1648), ad ann. 1286; TOURON, Histoire des hommes illustres de l'ordre de S. Dominique (Paris, 1743).

Fitzgerald, Edward. "Bl. Ambrose of Sienna." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 20 Mar. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/01388b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Vivek Gilbert John Fernandez. Dedicated to Nat (GAP student) at St Ignatius' College Riverview, Sydney Australia.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01388b.htm

Blessed Ambrose Sansedoni of Siena

Also known as
  • Ambrogio Sansedoni
  • Ambrose Sansedone
Profile

The son of a book illuminator, he was born so badly deformed that his mother gave him off to the care of a nurse. The nurse claimed that the only time the child was peaceful was in the local Dominican church, especially when near the altar of relics. Legend says that one day in church, the nurse covered the baby‘s face with a scarf; an unknown pilgrim told her, “Do not cover that child‘s face. He will one day be the glory of this city.” A few days later the child suddenly stretch out his twisted limbs, pronounced the name “Jesus”, and all deformity left him.

A pious child, getting up during the nights to pray and meditate. At age two he was given the choice of two of his father‘s books – and chose the one about saints. From age seven he daily recited the Little Office of the Blessed Virgin. He was always charitable, and even when young he worked with the poor, the abandoned, and the sick.

When he announced he wanted to join the preaching friars, his parents and friends tried to talk him out of it. But Ambrose had heard the call, and he joined the Dominicans in Siena, Italy in 1237 on his 17th birthday.

He studied in Paris, France, and Cologne, Germany with Saint Thomas Aquinas and Pope Blessed Innocent V under Saint Albert the Great. Taught in Cologne. Ambrose wanted to write, but saw the greatness of Saint Thomas, decided he could not match it, and devoted himself to preaching.

Worked on diplomatic missions for popes and secular rulers. Evangelized in Germany, France, and Italy; his preaching helped lead Blessed Franco of Siena to the solitary life. Mystic with a deep contemplative prayer life. He received ecstacies and visions, was known to levitate when preaching, and was seen circled in a mystic light in which flew bright birds
Born

Merciful God, may this feast of Blessed Ambrose bring joy to the Church, that she may be strengthened with spiritual help and be made worthy to enjoy everlasting happiness. We ask this through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you and the Holy Spirit, one God, for ever and ever. - General Calendar of the Order of Preachers

Blessed Ambrose of Siena

Memorial Day: March 20th

Profile

Although his birth was attended by the prodigies also associated with Blessed James of Bevagna (of Mevania)--that of three brilliant stars bearing the image of a friar preacher--Ambrose Sansedoni got off to a very bad start by the world's account. He was so badly deformed and so ugly that his own mother could hardly bear to look at him.

    He was given into the care of a nurse, who daily took him with her to the Dominican church where she attended Mass. Here it was remarked that the baby, who fretted most of the time, was quiet and content when the nurse would hold him near the altar of relics, and that he cried violently when taken away.

    One day, as the nurse was kneeling there with the baby's face covered with a scarf, a pilgrim approached and said to her, "Do not cover that child's face. He will one day be the glory of this city." A few days later, at this same altar, a miracle occurred. The unfortunate child suddenly reached out his twisted limbs and quite distinctly pronounced the sacred name of Jesus. At once, all deformity left him, and he became a normal child.

    So early marked with the favor of God, it was only natural that Ambrose would be pious. As a child of seven he would rise at night to pray and meditate, and he daily recited the Little Office of the Blessed Virgin. While still a child, he was charitable to a heroic degree, and busied himself with the poor, the abandoned, and the sick. When he was only two or three years old, his father, who was an illuminator of books, made two little books for him. One was on secular subjects, the other on the saints. Ambrose made no hesitation about choosing the latter as his favorite, and throughout his life he was to exhibit this same choice of the things of God.

    Being a handsome and talented young man, Ambrose was beset with difficulties when he expressed his intention of becoming a member of the preaching friars. Parents and friends tried to change his mind, and the devil appeared in several different forms to counsel him against such a step. Ambrose courageously overcame all the obstacles in his path and joined the friars on his 17th birthday.

    After his profession in 1237, Ambrose was sent to Paris to study under Saint Albert the Great. With his fellow pupil, Saint Thomas Aquinas, he returned to Cologne with Saint Albert, and thus was associated for some years with the two finest minds of the century. It is said that the humility of Ambrose, and his recognition of the true greatness of Saint Thomas's writings, led him to devote his time to preaching rather than writing. He was sent on many peace-making missions during his 30 years of preaching, and was highly regarded by both popes and Dominicans.

    Despite a very active apostolate of preaching in Germany, France, and Italy, Ambrose lived a life of almost uninterrupted prayer. He was often in ecstasy, and, shortly before his death, he was favored with several visions of great beauty. It is said that his death was hastened by the vehemence of his preaching. Sometimes when he preached he levitated and a circle of glory, in which birds of brilliant plumage flitted, surrounded him. Many miracles were reported at his tomb, and he has been popularly called "Saint Ambrose of Siena" since the time of his death (Benedictines, Dorcy).

Born: 1220 at Siena, Italy

Died: 1287 of natural causes

Beatified: 1622 (cultus confirmed)

Patronage: betrothed couples, affianced couples, engaged couples, Siena Italy

Representation: Dominican with a dove at his ear, holding a model of Siena, Italy, holding a book, preaching

Prayers/Commemorations

First Vespers:

Ant. Strengthen by holy intercession, O Ambrose, confessor of the Lord, those here present, have we who are burdened with the weight of our offenses may be relieved by the glory of thy blessedness, and may by thy guidance attain eternal rewards.

V. Pray for us, Blessed Ambrose.

R. That we may be made worthy of the promises of Christ.

Lauds:

Ant. Well done, good and faithful servant, because Thou has been faithful in a few things, I will set thee over many, sayeth the Lord.

V. The just man shall blossom like the lily.

R. And shall flourish forever before the Lord.

Second Vespers:

Ant. I will liken him unto a wise man, who built his house upon a rock..

V. Pray for us. Blessed Ambrose.

R. That we may be made worthy of the promises of Christ.

Prayer:

Let us pray: may the votive festival of Blessed Ambrose, Thy Confessor, rejoice Thy Church, O God, that it may always be equipped with spiritual resources and made worthy to be blessed with everlasting joys. Through Christ our Lord. Amen.

Prayers II:

Merciful God, may this feast of Blessed Ambrose bring joy to the Church, that she may be strengthened with spiritual help and be made worthy to enjoy everlasting happiness. We ask this through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you and the Holy Ghost, one God, for ever and ever. - General Calendar of the Order of Preachers

SOURCE : http://www.willingshepherds.org/Dominican%20Saints%20II.html#Ambrose Siena

Born with a mission from God

Posted on by catherine

Today, 20 Mar 2012, is the 725th anniversary of death of Blessed Ambrose Sansedoni, (Ambrogio Sansedone) an Italian Dominican priest, priest and peace maker. Just as there are child prodigies in music, art, maths and other skills, there are children who display extraordinary sensitivity to the things of God from an early age. Blessed Ambrose was one of these.
Blessed Ambrose was born into the Sansedoni family in 1220, one of Siena’s leading aristocratic dynasties during the Middle Ages. His father was a book illuminator. Hoping for a strong and healthy boy, his parents were dismayed at the physical deformity he was born with. From his earliest days, rejection was his lot, and a nurse was assgned to take care of him. The love that was denied him at home, he found in the presence of Jesus in the Blessed Sacrament and in nearness to the relics of those who had loved Jesus with all their hearts. As you know little ones have very open spirits, and this little one drank in the loving presence of Jesus from babyhood. His nurse noted that being in church was the only place that the little one was peaceful. Ambrose’s sensitivity to all things holy now set for life, Jesus came and cured him so that he might fulfill the mission that God had for him.
Now his parents took an interest in him again, and found that hope could be renewed for all the plans that they had for this son prior to his birth. Ambrose meanwhile was drawn to prayer, to works of charity, to works of mercy and to the reading the Lives of the Saints. When he entered the Dominican Order at the age of 17, all of those parental dreams died again. The Order soon recognised his intellectual gifts and sent him off to Paris and then to Cologne to study. If one of his teacher’s hadn’t been St Albert the Great and his fellow students St Thomas Aquinas and the future Blessed Pope Innocent V, perhaps he would have been more widely known to Christians of our times. It wasn’t just a theological school, it was a school for saints; and Ambrose thrived, although overshadowed by these greater minds.
Study concluded, God’s mission for Ambrose began to unfold. Firstly he was sent to teach in Dominican schools – and the teacher always learns more than the students. This apprenticeship over, in 1260 he went with a Dominican team to assist the evangelisation of Hungary. Preaching gifts grew within him. Skills as an effective peace maker were noticed in Ambrose, so he began to be sent on missions of reconciliation ( eg between Pope Clement IV and King Conradin of Germany) and intercession (eg twice obtaining pardon from the Holy Father for the city-state of Sienna for its disloyalty and rebellion). Later on Ambrose was appointed as papal legate to Tuscany, a diffcult and delicate position requiring his peace making talents.
In between these special tasks Ambrose preached with great effectiveness. The Roman Martyrology speaks of his eloquence, sanctity and miracles. All of these missions were underpined by Ambrose’s prayer life – a strong one accompanied by ecstascies, visions and even levitation. Sadly no collections of his sermons remain extant, although if we are fortunate perhaps the good Lord will arrange for some to be discovered in a forgotten corner of a monastic library somewhere.
Preaching in the 13th century was an effort of the whole body, without the benefit of microphones. Great force was needed to project a human voice into a sizeable crowd. It is nort surprising, then, that one source has his death occuring while he preached, and another source has his death occuring as he prepared his homily on 20 March 1287 – around half-way through a Lenten series of sermons.
What Blessed Ambrose Sansedoni achieved with God’s grace wasn’t as tangible as a written book or treatise, only God knows how many lives were spared deaths in wartime due to his efforts as peace maker,and how many had the opportunity to repent from their evil ways and to produce masterpieces because of the times of peace which he negotiated. We thank God today for all of the good that came from Ambrose’s ‘yes’ to each and every mission God arranged for him to do.
Blessed Ambrose Sansedoni, please pray for us and for all those peace makers that God is raising up in our troubled times.
NB The Dominicans celebrate Blessed Ambrose’s feast day in October, on the anniversary of his beatification. It is not unusal for a feast day to be tranferred from the date of death in the Lenten season to a date of some significance to the Saint in Ordinary time (eg St Benedict, St Gregory the Great, Blessed John Paul the Great) because feast days are rarely celebrated in Lent.


Beato Ambrogio Sansedoni Domenicano

20 marzo

Siena, 16 aprile 1220 - ivi, 20 marzo 1286

Entrò nell'Ordine Domenicano a diciassette anni ed ebbe a Parigi, come Maestro, San Albergo Magno e come condiscepolo San Tommaso d’Aquino, di cui emulò l’angelica purità. Compiuti brillantemente gli studi, fu inviato a Colonia ad insegnare Teologia, rifiutando il titolo di Maestro, cosi come ricusò l'Arcivescovado di Siena. In Germania predicò in tedesco con tanto inaspettato successo. Fu tanta la sua fama di sapienza e di santità, da essere implorato il suo intervento per comporre gli animi dei Principi Elettori ad una pacifica elezione dell’Imperatore. Estinse anche tra quei popoli la setta Boema che tanti danni causava alle anime. Predicò per ordine del Pontefice, la Crociata. All’altare, per l’interno ardore, si liquefaceva letteralmente in copiosi sudori e, dopo l’elevazione, un tremito riverenziale lo scuoteva tutto, mentre si sentivano le ossa scricchiolare ed infrangersi con Gesù eucarestia. Quando predicava si vedeva una misteriosa colomba librare sul suo capo. Nel 1270 fu chiamato a Roma dal Papa, dedicandosi alla restaurazione degli studi ecclesiastici. Morì vittima del suo zelo, il 20 marzo 1286 a Siena, durante una predica. Parlò con tale veemenza contro gli usurai, che gli si ruppe per ben due volte una vena in petto, causandone la morte repentina.

Martirologio Romano: A Siena, beato Ambrogio Sansedoni, sacerdote dell’Ordine dei Predicatori, che fu discepolo di sant’Alberto Magno e, benché uomo versato nella dottrina e nella predicazione, si mostrò nello stesso tempo semplice verso tutti.

Nasce in palazzo Sansedoni, tuttora maestoso a Siena, in Piazza del Campo: ma sembra nato deforme, per certe imperfezioni agli arti, e così l’affidano a una donna in separata sede, senza antenati né palazzi. Però lei lo tiene così bene da guarirlo. Torna allora a palazzo, ma lo lascerà poi a 17 anni per farsi domenicano. Noviziato e prime scuole probabilmente a Siena, poi il perfezionamento nel 1245 a Parigi e di lì a Colonia (1248), dove ha per professore il futuro sant’Alberto Magno e per compagni Pietro di Tarantasia (poi diventato papa Innocenzo V) e Tommaso d’Aquino. Chiamato a Parigi come insegnante, Ambrogio si fa conoscere pure – anzi, soprattutto – per l’efficacia della predicazione in chiesa e in piazza, tra i salmi e tra i tumulti. (Alcuni pittori lo raffigureranno con lo Spirito Santo in forma di colomba bianca, che gli parla all’orecchio). Ha doti eccezionali di persuasore, e si deve anche a lui se non scoppia uno scisma in Germania già nel 1245, per il dissidio tra il concilio di Lione e l’imperatore Federico II. Ma, alla morte di questi, suo figlio Manfredi tenta di recuperare i territori imperiali nel Sud d’Italia: e la Sede romana s’immischia rovinosamente in contese contro gli stranieri di Germania, chiamando in Italia stranieri di Francia, comandati da Carlo d’Angiò. Poiché Siena ghibellina sta con Manfredi, papa Clemente le infligge l’interdetto (divieto di celebrare i riti sacri). Ed ecco Ambrogio Sansedoni correre dal Papa a Orvieto per difendere i concittadini. E lo fa con tale vigore razionale che alla fine il Papa esclama: "Mai un uomo ha parlato così!". E si dicono di lui cose simili a Parigi, in Germania, in tante città d’Italia che lo ascoltano quando arriva tra i conflitti a costruire tregue, a fermare le armi, riconciliatore instancabile e persuasivo, con le sue parole lucide e appassionate insieme. Soltanto in un caso la passione prevale: quando parla degli usurai. Allora dice cose terribili. Ma non riesce a salvare Corradino di Svevia, l’ultimo principe tedesco in lotta per il Sud d’Italia, dopo la sconfitta e la morte di Manfredi. Battuto lui pure a Tagliacozzo (1268), Corradino viene consegnato da traditori a Carlo d’Angiò, che lo fa decapitare, malgrado l’intervento di Ambrogio (in quel tempo a Napoli) che mette in mezzo anche il Papa. Dopo tanti viaggi, Ambrogio ritorna a Siena. Ricomincia a predicare. E nella città toscana muore predicando, possiamo dire: il malore irreparabile lo coglie durante il quaresimale. Siena lo piange e lo onora, ne fa un patrono della città, prega presso le sue reliquie in San Domenico. Un suo busto sarà collocato sulla facciata del Duomo, e fino a metà ’500 si disputerà un Palio dedicato a lui. Nel 1597 papa Clemente VIII lo includerà nel Martirologio romano.
L'Ordine Domenicano lo ricorda l'8 ottobre.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/46120.html

SANSEDONI, Ambrogio, beato

di Michele Pellegrini - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 90 (2017)

SANSEDONI, Ambrogio, beato. – Nacque a Siena attorno al 1220 (il 16 aprile di quell’anno stando agli agiografi), figlio del dominus Buonatacca, attivo protagonista del ghibellinismo senese e fidelis di Federico II.

Il nome e il casato della madre – Giustina domini Egidii a nobili stirpe Stribellinorum – ci sono trasmessi solo dalla Vita (Acta Sanctorum..., 1736, pp. 181-201), che si rivela però male informata anche quanto all’ascendenza del padre, e non hanno alcun riscontro.

Il padre Buonatacca era figlio di Tacca di Guido – esponente di un articolato gruppo di consortes documentati sin dall’inizio del secolo ma solo dal 1270 identificati come Casamentum de Anconitanis seu Sansidoniis – e di Imiglia che, rimasta vedova, fu rettrice (1215-33) dell’ospedale della Maddalena, fondato da Ranieri di Rustichino (Piccolomini), e in cui ella accolse, nel 1221, la prima comunità domenicana di Siena.

Non lontano da quell’ospizio, nell’antica casa paterna, fuori della porta di S. Maurizio sarebbe nato Ambrogio (l’acquisto della casa con torre presso il Campo da parte di Buonatacca è documentato solo nel 1243).

Dei suoi tre fratelli, solo due sopravvissero al longevo padre, morto nel 1267: India, andata sposa a Jacopo di Bencivenne, rettore dell’ospedale della Scala, e Sacco, non più documentato dopo il 1270. Si estingueva in questo modo, un quindicennio prima della sua morte, la cerchia familiare di Ambrogio: quei propinqui di cui ancora le agiografie avrebbero ricordato la solida fama di appartenenza alla fazione ghibellina. Negli anni dell’attività e della consacrazione agiografica di Ambrogio anche l’altro ramo del casamentum, rappresentato dai discendenti di Tonimpuglia di Sansedonio, fu demograficamente e politicamente debole e alla fine del secolo sopravviveva solo la linea collaterale rappresentata dai discendenti di un Gonterio di Palmieri, che già all’indomani di Montaperti (1266) aveva abbracciato la parte guelfa: furono essi ad adottare il cognomen Sansedoni che la consolidata tradizione (con certo arbitrio, si può ora dire) attribuisce ad Ambrogio.

Sulla sua prima giovinezza restano solo le notizie filtrate dalle narrazioni agiografiche: un Summarium virtutum (Acta Sanctorum..., 1736, pp. 210-240), composto dal confratello Recupero di Pietramala, e una più prolissa Vita, che si dichiara composta dallo stesso e da altri tre confratelli su mandato di Onorio IV all’indomani della morte, ma che leggiamo solo nella forma tradita da una copia cinquecentesca. Esse narrano, con maggiore o minor copia di dettagli, della deformità fisica che lo avrebbe afflitto alla nascita, del suo prodigioso risanamento nell’oratorio della Maddalena e di molti mirabili segni di santità che ne avrebbero caratterizzato la fanciullezza.

Ambrogio entrò nell’ordine dei predicatori nel 1237 (al compimento dei 17 anni, secondo gli agiografi). Dopo una formazione di base nelle arti liberali, ricevuta per un quadriennio a Siena o in un altro convento italiano, e un ulteriore triennio di studio della teologia, sarebbe stato avviato nel 1245 allo Studio di Parigi, dove fu discepolo di Alberto Magno accanto a Tommaso d’Aquino. Il fatto che, diversamente dall’illustre condiscepolo, cui la Vita tiene molto ad accomunarlo, Ambrogio non abbia conseguito il baccellierato viene imputato dagli agiografi al rifiuto che, per umiltà, egli avrebbe opposto ai gradi accademici.

Avviato dai superiori alla predicazione, in forza delle sue doti comunicative, avrebbe svolto questo compito nelle città tedesche, predicando nella lingua locale oltre che in latino, per pacificare cittadinanze e principi, combattere eresie, esortare alla mobilitazione contro gli infedeli e a sostegno del re d’Ungheria Bela IV. Mancano tuttavia riscontri precisi sulla sua permanenza Oltralpe e anche la cronologia proposta da Jacques Échard, per cui Sansedoni avrebbe, come Tommaso, seguito Alberto a Colonia nel 1248, per poi tornare a Parigi attorno al 1253, appare plasmata su quella dei due più illustri confratelli.

È possibile invece seguirne l’attività dopo il ritorno in Italia centrale, che va collocato attorno al 1260: per certo nel maggio di quell’anno è indicato come fidecommissario nel primo testamento del cognato, il già ricordato Jacopo di Bencivenne, alla cui stesura in Grosseto egli non è tuttavia detto presente. Era invece priore del convento di Orvieto quando, nel giugno del 1264, Urbano IV lo inviò a Genova, allora interdetta per il supporto fornito all’imperatore Michele VIII Paleologo, con il compito di favorire la riforma degli accordi di pace con Venezia e la facoltà di sospendere temporaneamente l’interdetto qualora la cosa riuscisse utile secondo la sua discretio, in cui il papa diceva di riporre piena fiducia.

Meglio documentata è la sua opera a Siena in due fasi cruciali della tormentata stagione che, dopo la catastrofe sveva, portò al definitivo allineamento della città all’ordine guelfo-angioino (1266-73). All’indomani della morte di Manfredi, nel quadro della politica di pacificazione con il Papato cui si stava orientando il Comune di Siena, fu lui insieme al vescovo Tommaso, anch’egli domenicano, a esporre (il 16 aprile 1266) al Consiglio del Popolo e ai domini delle Arti e delle Società l’opportunità di adire ad mandata Romane Ecclesie. Poche settimane dopo per mandato del legato papale fu lui a leggere al parlamentum la lettera in cui Clemente IV dettava le condizioni per la remissione delle censure, e negli atti di quella pacificazione egli figura sempre come qualificato testimone. Nel febbraio 1267 il papa lo incaricò di ricevere dal comune di San Gimignano le fideiussioni richieste dal legato.

Si colloca invece dopo i violenti tumulti popolari che segnarono il totale fallimento degli accordi di pace siglati a Viterbo il 13 maggio 1267, ma comunque prima della nuova scomunica fulminata contro i senesi (18 novembre), la notizia di un nuovo intervento di Ambrogio al Consiglio generale nell’ottobre del 1267. Si trattava stavolta di una questione puramente privata: Ambrogio chiedeva infatti di rendere le 400 lire che il defunto Buonatacca aveva indebitamente avuto dal Comune, versandole all’ospedale di S. Maria (cui per statuto andavano le restituzioni d’usura spettanti all’erario). Gli autori della Vita volevano che, nei mesi successivi, lo stesso Corradino di Svevia, dopo la sua sconfitta, chiedesse al Sansedoni di intercedere per lui presso Clemente IV, ottenendone, prima dell’esecuzione (23 ottobre 1268), l’assoluzione dalla scomunica.

L’azione di Ambrogio a Siena torna poi a essere documentata nel 1273, quando – dopo la sconfitta di Colle, la dedizione a Carlo d’Angiò e il consolidamento del governo guelfo dei Trentasei – il Comune si dispose a normalizzare le relazioni con il papato. Nel maggio di quell’anno, essendo vacante la sede vescovile, Ambrogio esortò nel consiglio segreto il capitano di Parte e i Trentasei priori a individuare un plenipotenziario che si recasse dal papa per ottenere la remissione dell’interdetto e chiedergli di passare per Siena, ormai mite e sicura, nel suo viaggio verso la sede del concilio generale. Lui e un confratello furono designati per la missione, che doveva però mantenere un profilo non pienamente ufficiale.

La remissione dell’interdetto (13 luglio), non molto documentata nelle fonti senesi coeve, viene invece celebrata con enfasi dalle fonti agiografiche più tarde, che, peraltro, diversamente dal Summarium (in cui pur confusamente si ricordano le due successive assoluzioni) riducono a un solo passaggio la vicenda della riconciliazione fra Siena e il papato. Ambrogio vi figura come regista e latore del perdono e vi si narra dell’esultanza popolare per la riapertura delle chiese culminata nella corsa di un palio, ripetuto poi ogni anno nell’anniversario dell’evento.

Già la Vita – almeno nella forma in cui la leggiamo – collega così arbitrariamente a questo passaggio l’origine del palio che, per certo già nel primo Trecento, il Comune di Siena faceva correre ogni anno per solennizzare la festa del beato, nel giorno del suo dies natalis. Secondo la stessa fonte egli avrebbe mediato anche una pace tra Pisa e Firenze nel 1276, anno in cui fu definitore al capitolo generale dei domenicani.

Ambrogio fu a lungo apprezzato lettore nelle scuole conventuali, svolgendo questo compito per oltre trent’anni nella provincia romana dell’ordine, mentre dubbia è la notizia della sua docenza nello Studium di Roma per incarico di Innocenzo IV (probabile amplificazione della notizia – cui pare accennare il Summarium – dell’attività svolta come lector nel convento domenicano della città in cui risiedeva la Curia romana).

Nell’ultima fase della sua vita Ambrogio fu sempre più stabilmente nel convento senese di Camporegio, di cui fu priore nel 1279. Le disposizioni testamentarie di membri del ceto magnatizio lo attestano a più riprese (nel 1267, 1278, 1286) anche come esecutore di legati pii o autorevole testimone. L’impegno prevalente di Ambrogio, anche in questa fase, fu quello della predicazione, di cui le fonti agiografiche celebrano il costante ed eccezionale successo.

Di questa attività ci resta – in un codice della Biblioteca comunale di Siena – parte di un ciclo di Sermones de tempore, che sarebbe stato composto tra il 1273 e il 1287 (un altro volume di suoi sermoni domenicali e quaresimali, oggi perduto, è attestato da un catalogo del 1381 della biblioteca del Sacro Convento d’Assisi). È questa la sola opera che la critica attuale attribuisce al nostro. È da respingere infatti la tarda identificazione dell’aureum tractatum sull’eucaristia di cui la Vita lo dice autore con il Trattato sopra el mistero del sacramento tradito da un altro codice della Comunale di Siena. Le fonti agiografiche che tanto lo lodano, peraltro, confermano che Sansedoni scrisse poco e di malavoglia.

Agli effetti della sua predicazione viene riportato anche l’impulso che, specie a Siena, egli diede all’associazionismo devoto di uomini e donne. L’informazione – riferita dall’autore del Summarium e ripresa dalle agiografie successive – trova principale riscontro nella nascita presso il convento senese di una fraternitas laudese intitolata alla Vergine e a s. Domenico, di cui già nel settembre del 1267 il vescovo Tommaso approvò lo statuto, ma non sono mancate nel tempo compagnie che – come quella a lui intitolata attestata dal tardo Quattrocento – lo rivendicarono come fondatore e legislatore. La sua opera in questo campo si concretizzò forse anche nella scrittura di testi: a magne et magnifice letanie da lui composte fa riferimento il Summarium, e a taluni è parso possibile identificarne una traccia in alcune orazioni che nel XVI secolo Sigismondo Tizio inserì nelle sue Historie, poi riprese da Giulio Sansedoni nella sua Vita a stampa.

Ambrogio morì a Siena, il 20 marzo 1287, per l’emorragia prodotta dalla rottura di una vena che gli agiografi dicono scoppiatagli in petto a causa del fervore con cui in quei giorni predicava contro gli usurai.

La devozione al suo corpo (inumato il 21 marzo) fu immediata e immediate le guarigioni prodigiose attorno al suo sepolcro, per la cui realizzazione monumentale il Comune di Siena stanziò appositi finanziamenti già il 21 maggio (e poi ancora il 19 luglio), provvedendo poi nel marzo 1288 al pagamento della miniatura e pittura di un libro della Legenda. Immediatamente, anche prima del placet vescovile (9 maggio 1287), i frati di Camporegio avevano disposto la registrazione notarile dei miracoli attribuiti alla sua intercessione (trenta atti redatti tra il 13 aprile e il 9 luglio 1287 documentano altrettanti eventi tra il 20 mazo e il 7 luglio, ventotto a Siena e due a Bolsena): un prezioso dossier recentemente studiato da Odile Redon.

Due sole settimane dopo la morte di Ambrogio, la scomparsa di Onorio IV – che avrebbe ordinato la stesura della Vita in vista di una rapidissima canonizzazione – bloccò sul nascere l’iter del processo, in realtà mai apertosi. Oltre che dai domenicani il culto di Ambrogio fu largamente sostenuto dal Comune per tutto il Trecento, assumendo solidi connotati civici, mentre solo dal primo Cinquecento si segnala un suo recupero in chiave familiare, a opera dei Sansedoni. Gregorio XV l’avrebbe riconosciuto definitivamente nell’ottobre del 1622.

Fonti e Bibl.: Archivio di Stato di Siena, Diplomatico, Ospedale, 1260 maggio 12; 1267 ottobre 4; Archivio generale, 1278 luglio 12; 1286 aprile 9, Consiglio Generale, 11, c. 57; 12, c. 12; 13, c. 64; 16, c. 63v; 33, c. 64; 34, c. 7, Biccherna, 96, c. (54) 60; Siena, Biblioteca comunale, Ms. T.IV.7 (Sermones), T.IV.8 (Trattato del sacramento).

[B. Sansedoni] La sancta vita di beato Ambrosio da Siena, Siena 1509; G. Lombardelli, Vita di A. S., Siena 1585; G. Sansedoni, Vita del Beato A. S. da Siena, Roma 1611 (poi Venezia 1717); J. Quetif - J. Echard, Scriptores ordinis Praedicatorum, Paris 1719, pp. 401-403; Acta Sanctorum Martii, III, Venezia 1736, pp. 179-250; Les registres d’Urbain IV, par J. Guiraud, II, Paris 1901, n. 851, p. 409; F. Schneider, Regestum Volaterranum, Roma 1907, n. 772; R. Coulon, Ambroise de Sienne, in Dictionnaire d’histoire et géographie ecclésiastique, II, Paris 1914, coll. 1124-1126; I. Taurisano, Catalogus hagiographicus ordinis praedicatorum, Roma 1918; Id., Il Beato Ambrogio, in Memorie domenicane, XXXVIII (1921), p. 166-180; T. Kaeppeli, Le prediche del Beato A. S. da Siena, in Archivum Fratrum Predicatorum, XXXVIII (1968), pp. 5-12; Id. Scriptores Ordinis Predicatorum Medii Aevi, I, Roma 1970, pp. 58 s.; G. D’Urso, Beato A. S. Vita e iconografia, Siena 1986; P. Toritti, L’iconografia del beato Ambrogio da Siena, in Bullettino senese di storia patria, C (1993), pp. 212-383; S. Tizio, Historiae Senenses, vol. I, t. II, a cura di G. Tomasi Stussi, Roma 1995, pp. 11-113; O. Redon, Una famiglia, un santo, una città. A. S. e Siena, a cura di S. Boesch Gajano, Roma 2015 (raccoglie cinque saggi editi tra il 1998 e il 2008).

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/sansedoni-ambrogio-beato_(Dizionario-Biografico)/