mercredi 18 mars 2015

Bienheureuse MARTHE AIMÉE LE BOUTEILLER, religieuse


Bienheureuse Marthe Aimée le Bouteiller

Née en 1816, religieuse dans la congrégation sainte Marie-Madeleine Postel à l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte, sœur Marthe y accomplit les tâches les plus humbles pendant 40 ans, avant de s’éteindre en 1883.


Bienheureuse Marthe Aimée le Bouteiller

sœur des Écoles chrétiennes de la Miséricorde ( 1883)

Née en 1816, religieuse dans la congrégation sainte Marie-Madeleine Postel à l'abbaye de Saint-Sauveur le Vicomte, sœur Marthe y accomplit les tâches les plus humbles pendant 40 ans. Béatifiée le 4 novembre 1990.

Domestique, elle entra à vingt-six ans chez les Sœurs de la Miséricorde. Envoyée à la Chapelle-sur-Vire, elle tomba dans les eaux glacées du Marquerand en faisant la lessive. Elle échappa à la noyade mais resta paralysée des genoux: plus question de la garder au couvent. Désespérée, elle se confia à sœur Marie-Madeleine Postel qui décida de la garder ... et la guérit d'un signe de croix. Dès lors, elle ne quitta plus Saint-Sauveur, accomplissant, durant cinquante ans, les plus humbles tâches, le jardinage et le soin du cellier: il fallait chaque jour nourrir en légumes et en cidre frais les tables du couvent qui comptait alors cent cinquante personnes. Mais sœur Marthe, apparemment vouée à la vie matérielle du couvent, n'en avait pas moins une vie spirituelle intense, et de grandes grâces. La mère Placide le savait bien, qui envoyait prier la petite sœur au tombeau de la fondatrice chaque fois que l'abbaye connaissait des difficultés. Et l'on dit, du côté de Saint-Sauveur, que jamais, tant que sœur Marthe s'occupa du cellier, le cidre ne vint à manquer: il semblait toujours miraculeusement réapprovisionné... Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.

Au couvent de Saint-Sauveur-le-Vicomte en Normandie, l’an 1883, la bienheureuse Marthe (Aimée Le Bouteiller), vierge, des Sœurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde, qui, comptant entièrement sur Dieu, occupa pendant quarante ans humblement les tâches de cuisinière et de jardinière.

Martyrologe romain

"Faisons le plus de bien possible en nous cachant le plus possible..." (maxime de Marie-Madeleine Postel)


Bienheureuse Marthe LE BOUTEILLER
Nom: LE BOUTEILLER
Prénom: Aimée Adèle
Nom de religion: Marthe
Pays: France
Naissance: 02.12.1816  à La Henrière (Près de Percyé Manche)
Mort: 18.03.1883  à l'Abbaye de Saint-Sauveur le Vicomte

Etat: Religieuse
Note: Sœur de la Congrégation des Sœurs de Sainte Madeleine Postel (1842). Toute sa vie au service de la communauté de l'abbaye de S.-Sauveur le Vicomte. Cuisine, Champs, Buanderie, Economat. "Sœur Cidre".

Béatification: 04.11.1990  à Rome  par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 18 mars

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.45
Réf. dans la Documentation Catholique: 1990 p.1091

Bienheureuse Marthe LE BOUTEILLER

Aimée–Adèle LE BOUTEILLER est née le 2 décembre 1816, dans un petit village du sud-ouest de la Manche, à Percy, en Normandie. Fillette pauvre, comme beaucoup d’enfants de son milieu rural, aimée de ses parents, bien orientée par une religieuse, Aimée-Adèle a su très tôt que le secret du bonheur est de tenir son cœur ouvert à Dieu. Le reste nous est caché. Sœur Marthe ne s’est jamais répandue en paroles. Elle fait connaissance de la Congrégation des Sœurs de la Miséricorde lors des pèlerinages annuels, à La Chapelle-sur-Vire.

Le 19 mars 1841, elle entre dans la communauté à Saint Sauveur-le-Vicomte et reçoit le nom de Sœur Marthe.

Pendant son noviciat, dans les années 1842-1843, elle est à La Chapelle-sur-Vire, où un jour d’hiver, elle tombe dans la rivière en rinçant des draps. Elle est paralysée et a peur d’être renvoyée. Elle revient à l’Abbaye où Mère Marie-Madeleine la reçoit, la console, l’aide, l’encourage et quelques semaines plus tard, Sœur Marthe retrouve l’usage de ses jambes. Cette guérison unit ces deux femmes par des liens spirituels et humains très forts.
Guérie, Sœur Marthe devient la « cellérière » de l’Abbaye. Elle est aussi responsable des employés.

Jusqu’à sa mort, le 18 mars 1883, sa vie simple s’écrit d’humilité, d’obscurité et de don aux autres, mettant ainsi en pratique une des maximes de Sainte Marie-Madeleine : « ne faites rien par crainte, faites tout par amour ».

Soeur Marthe, véritable soeur de la Miséricorde, dit Jean-Paul II

La bienheureuse française Marthe Le Bouteiller

Rome, (Zenit.org) Anita Bourdin |

Le martyrologe romaiin fait aujourd’hui mémoire de la bienheureuse Marthe Le Bouteiller, religieuse française (1816-1883).

 Aimée Le Bouteiller est née à Percy, dans le diocèse de Coutances, troisième d'une famille de cultivateurs qui comptera quatre enfants. C'est à l'école voisine que se dessina sa vocation religieuse, sous l'influence de la directrice.

Et, à vingt quatre ans, elle entra chez les Sœurs des Ecoles chrétiennes de la Miséricorde, fondées par sainte Marie-Madeleine Postel (1756-1846). Elle prit alors le nom de Marthe.

Pendant quarante ans, elle occupa humblement les tâches de cuisinière ou de jardinière. En tout, elle devint un modèle de religieuse. Elle mourut, entourée de l'amour de toute sa communauté et des fidèles de leur paroisse, à Saint-Sauveur-le-Vicomte, le 18 mars 1883: elle avait 66 ans.

"Sœur Marthe, une véritable Sœur de la Miséricorde, disait Jean-Paul II, le jour de sa béatification, faisait rayonner l'amour de Deu autour d'elle. La très grande simplicité de sa vie n'empêchaient pas les autres sœurs de reconnaître sa véritable autorité spirituelle".

(18 mars 2013) © Innovative Media Inc.


Bienheureuse Marthe Le Bouteiller

Aimée-Adèle Le Bouteiller naquit à Percy, le 2 décembre 1816, dans une famille de petits propriétaires terriens, cultivateurs et tisserands.  Sa vocation fut encouragée par une tertiaire de l'Ordre du Carmel , Soeur Marie Farcy, qui fut son enseignante. Le père d'Aimée mourut en 1827, à l'âge de 39 ans, et elle dut aider sa mère, avant de devenir domestique à l'âge de 20 ans.

Avec la Soeur Farcy, elle avait l'habitude d'aller en pèlerinage à la Chapelle-sur-Vire, où elle fit la connaissance de la Congrégation des Ecoles chrétiennes de la Miséricorde, fondée en 1804 par sainte Marie-Madeleine Postel.  Elle décida donc en 1841 d'y entrer et de se consacrer à l'éducation chrétienne des fillettes. La fondatrice l'accueillit à l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Elle eut comme maîtresse des novices la bienheureuse Placide Viel (1815-1877) qui succéda à la fondatrice et donna un élan extraordinaire à la Congrégation.


Le 14 septembre 1842, la jeune femme prit l'habit sous le nom de Soeur Marthe, puis partit pour la Chapelle-sur-Vire. Ensuite la bienheureuse Marthe fut chargée de travaux à la cuisine, à la blanchisserie et à toute sorte d'humbles services. Elle accomplit tout avec esprit d'obéissance, faisant avec grandeur les petites choses. Elle lisait aussi les auteurs du courant de l'Ecole française de spiritualité et passait sa vie en méditations et humbles tâches de service.

Elle s'occupait aussi des hôtes de passage et distribuait des vivres et du vin, jusquà 500 par jour pendant la guerre de 1870. Elle se fractura la jambre pendant l'hiver 1875-1876 et sa santé déclina. Elle mourut d'une congestion cérébrale à l'âge de 67 ans, le dimanche des Rameaux, 18 mars 1883.

Elle fut béatifiée par Jean-Paul II, le 4 novembre 1990. La fête de cette bienheureuse humble et discrète, mais forte dans la Foi, est le 4 novembre.

 

Mar. 18, Bl. Martha Le Bouteiller

Aimee-Adele Le Bouteiller, who was born in 1816 in Percy, Manche, France, grew up "helping her widowed mother run the family farm and later working as a housemaid. She still found time to volunteer in her parish school, and she always joined in the parish's annual pilgrimage to the ancient shrine of Our Lady of Chappelle-sur-Vire."

--from http://www.amazon.com/Big-Book-Women-Saints/dp/006082512X/ref=sr_1_9?ie=UTF8&s=books&qid=1268872370&sr=1-9

(Click here to see some old postcards of the shrine and of processions to the shrine. At the bottom of the page, you can click on various other towns in France to see other old postcards of religious sites, street scenes, etc. The postcards of Lisieux and other medieval towns in Normandy show what they looked like before the bombing.)

While on the 1841 pilgrimage, Adele visited the ruined abbey of St. Sauveur le Vicomte, where St. Marie Madeleine Postel had founded her religious congregation, the School Sisters of Mercy. Adele Le Boutillier decided to enter the convent.

She was given the name Martha, perfect for one who would spend her religious life serving in the kitchen, the gardens, the laundry, and on the farm. Finally, perfect for one named Le Bouteiller, she was assigned to the cellar to take care of the wine and the cider. "Sister Cider", she was called.

The stories of Bl. Martha's life always mention the care she provided for French soldiers quartered on the convent during the Franco-Prussian war. Somehow she found provisions and wine for everyone.

There was a difficult situation in the community. The young superior, Bl. Placide Viel, was constantly away raising funds, trying to fulfill the dream of the founder, St. Marie Madeleine Postel, to restore the ruined abbey. In her absence, her older cousin, Sr. Marie Viel, ran the motherhouse. She treated Mother Placide badly when she returned for short visits, and Bl. Martha was caught in the middle of this.

"A special relationship between Mother Placide and Sr Martha was an enormous source of strength to the superior, but to Sr Martha, bearing the burden of two, it could spell much suffering. . . . Instinctively she understood Mother Placide's actions; intuitively she grasped what others did not. When Mother Placide was at the point of death, Sr Martha could not join her Sisters in giving her a final embrace. It was perhaps her only moment of weakness, if one can call it that."

--from http://www.amazon.com/Butlers-Lives-Saints-Teresa-Rodrigues/dp/0814623794/ref=pd_sim_b_1


> Butler's Lives of the Saints. (Search term: Placide.)

Bl. Martha died in 1883, "a radiant example of fidelity lived out in utter simplicity, a model of sanctity within the reach of all. She was beatified by Pope John Paul II on 4 November 1990."



Blessed Aimée-Adèle le Bouteiller


Also known as
  • Amata Adele
  • Marta
  • Martha
  • Marthe
Memorial
Profile

Third of four children of Andrea and Maria Francesca le Bouteiller Morel; the family were farmers and linen weavers, and her father died of tuberculosis when she was only 10 years old. Around age 20 she went to work as a maid. Aimee joined the Sisters of the Christian Schools of Mercy at the Abbey of Saint-Sauveur-le-Vicomte on 19 March 1841 and made her profession on 14 September 1842, taking the name Sister Martha; her novice mistress was Blessed Placide Viel. Martha worked in the kitchen, the fields, the wine cellar, caring for her sisters and guests at the house, serving 250 people a day during peace time, 500 a day during war, serving them drink and encouraging their faith. Legend says that her prayers insured that the cellars never ran dry.
Born
Died
Venerated
Beatified
Canonized
  • if you have information relevant to the canonization of Blessed Aimée-Adèle, contact
       Abbaye de Ste-Marie-Madeleine-Postel
       50390 Saint-Sauveur-le-Vicomte, FRANCE

Bl. Martha Le Bouteiller

Blessed Martha Le Bouteiller was born as Aimee-Adele Le Bouteiller, in Percy, a villiage in the Manche Department of Normandy, France, in 1816. Her mother was widowed, so she spent much of her youth helping run the family farm. As she grew she started working as a housemaid to earn extra money to give to her mother.

As a young woman, Aimee-Adele found time to volunteer at her parish school, and attended pilgrimages with the children. Her parish community made annual pilgrimages to the shrine of Our Lady of Chappelle-sur-Vire.

In 1841, during one such pilgrimage, Aimee-Adele paid a visit to a dilapidated abbey, that of St. Sauveur le Vicomte. The abbey is the same one where St. Marie Madeleine Postel founded a religious congregation, the School Sister of Mercy. After her visit, Aimee-Adele became resolved to enter the convent.

As a sister, she took the name Martha, a name associated with hard work, and she worked very hard. Her assignments included working on the abbey farm, in the gardens, and helping with the laundry. Eventually she was assigned to the cellar where cider was made. Sister Martha was so skilled at making cider that she became known as "Sister Cider" to her friends.

During the Franco-Prussian War, French troops were quartered in the Abbey. During this time she provided noteworthy care for the soldiers, particularly ensuring that every soldier was fed and had wine. Amongst the soldiers this was greatly appreciated.

Sister Martha also formed a special bond with the abbey's superior, Mother Placide Viel. The bond was strengthened amid tension between Mother Placide, who was often away from the abbey to raise funds, and the superior's elder cousin, Sister Marie Viel, who ran the abbey during Placide's absence.

Despite their professional and familial relationship, the two cousins did not get along very well and Sister Marie often treated the younger Mother Placide, poorly. As Sister Martha sympathized with Mother Placide, the two women formed a lasting friendship.

The friendship between the two women made Sister Martha a target for Sister Marie's frustration and Martha often suffered because of it. Still, Sister Martha remained strong, a steadfast and faithful friend to Mother Placide. The bond between the two was so great that when Mother Placide became ill and died, Sister Martha could not bear to say goodbye.

The friendship of the two women has come to exemplify the bond of sisterhood and friendship that commonly forms between those who live a vocation of service.

Sister Martha died in 1883. Blessed pope John Paul II beatified her on November 4, 1990.