dimanche 11 mai 2014

Saint MAYEUL de CLUNY (MAIEUL, MAJOLUS), abbé bénédictin et confesseur


Saint Mayeul

D'origine provençale, Saint Mayeul naquit vers 910 à Valensole. Il fut chanoine à Mâcon où il enseigna la théologie et la philosophie aux clercs. Entré à Cluny vers 942, il en fut élu abbé en 948, du vivant même de son prédécesseur, Aymard, qui était impotent. Il exerça une énorme influence à son époque, refusa la tiare, et mourut à Souvigny le 11 mai 994 en allant, sur la demande du roi Hugues Capet, réformer le monastère de Saint-Denis.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/05/11/705/-/saint-mayeul

Saint Maïeul de Cluny

Quatrième abbé de Cluny (+ 994)

Saint Maïeul (ou Mayeul) était né dans les Alpes de Haute-Provence, fit ses études à Lyon et à Mâcon où il fut également professeur. Cluny était en pleine réforme du monachisme occidental. Il fut ainsi requis en Souabe, à Ravenne, à Marmoutiers, à Rome. C'est d'ailleurs au cours d'un de ces voyages qu'il fut fait prisonnier par les Arabes retranchés en Provence et ne dut sa libération qu'au prix d'une lourde rançon. Grand était son rayonnement dans tout l'Occident. Ami des rois et des papes, il refusa même de devenir Pape. Il mourut à Souvigny (Allier).

Né en 906 à Valensoles en Provence, diacre à Mâcon (Saône-et-Loire), puis moine et 4ème abbé de Cluny (Saône-et-Loire) en 965, son influence s'étend à l'Europe entière. Il meurt le 11 mai 994 et est enterré à Souvigny (Allier) 

Sur le site de la ville de Souvigny: "Le 11 mai 994, St Mayeul IVe abbé de Cluny en visite à Souvigny, meurt à 87 ans. Devant l'insistance des moines et des gens du pays à garder sa dépouille, il y est inhumé sur place; Souvigny devient terre de pèlerinage pour des millions de femmes et d'hommes de l'occident chrétien".

À Souvigny-en-Bourbonnais, l’an 994, le trépas de saint Mayeul, abbé de Cluny. Ferme dans la foi, résolu en espérance, riche en charité pour Dieu et son prochain, il rénova un grand nombre de monastères en France et en Italie.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1138/Saint-Maieul-de-Cluny.html


Bernardino Lanzani, San Maiolo catturatto dai saraceni, PaviaBasilica del Santissimo Salvatore.


Mayeul de Cluny naît à Valensole en Provence en 910 et il est issu d'une riche famille de cette région. Ses parents meurent très tôt dans les guerres féodales qui ravagent le pays, si bien que Mayeul vient habiter en Bourgogne chez un seigneur de ses parents. Il étudie la théologie à Lyon et devient chanoine de Saint-Vincent de Mâcon. Ses mérites sont déjà si grands qu'il se voit proposer à vingt ans l'archevêché de Besançon, qu'il refuse.

Vers 940 il entre comme moine à l'abbaye de Cluny, où il obtient la charge de la bibliothèque. Dès 948, l'abbé de Cluny, Aymard, l'élève au rang de coadjuteur avant de lui laisser la charge d'abbé en 954. Sous son abbatiat, Cluny acquiert le prestige immense qui restera le sien pendant des siècles. Mayeul doit gérer les donations très importantes qui affluent de toute part, il impose la règle bénédictine à de nombreuses abbayes filles de Cluny et entame dès 955 la reconstruction de l'église abbatiale (Cluny II) qui fut dédicacé en 981. Enfin il encourage les travaux intellectuels et les études au sein du scriptorium, contribuant à faire de Cluny l'un des plus importants centre de savoir de son époque.

En 972, alors qu'il voyage dans les Alpes, il est capturé par les Sarrasins qui tiennent la Provence. Mayeul est si aimé que l'aristocratie provençale toute entière se lève après sa libération pour repousser les Sarrasins hors de Provence, ce qui sera chose faite en 973 grâce au comte Guillaume de Provence après la bataille de Tourtour.

Les excellentes relations dont bénéficiait l'abbé avec l'empereur Otton Ier lui permettent de pacifier la famille impériale et d'étendre le monachisme au sein de l'empire. L'empereur possède alors une influence décisive sur le choix des papes, et il apprécie tant le saint moine qu'il veut l'imposer à la tête de l’Église. Se sentant indigne de cette charge, Mayeul refuse. Au contraire dès 991, il choisit pour coadjuteur le futur saint Odilon, abbé de Cluny, et consacre désormais son existence à la contemplation.

Le 11 mai 994, saint Mayeul de Cluny décède à Souvigny (département actuel de l'Allier, ancienne province du Bourbonnais) alors qu'il voyage vers l'abbaye de Saint-Denis afin de la réformer à la demande personnelle du roi Hugues Capet. Celui-ci prend lui-même en charge ses funérailles et se rend sur son tombeau en 996, puis dès 998 le pape Grégoire V ratifie son culte tandis que Robert le Pieux, roi de France, vient comme son père en pèlerinage à Souvigny. Très aimé de son vivant en raison de ses immenses qualités humaines et de sa piété, saint Mayeul fut après sa mort un saint éminemment populaire en France jusqu'à la Révolution, et Souvigny resta pendant tout le Moyen-Age un centre de pèlerinage considérable, d'autant plus qu'y fut déposé le corps de saint Odilon après sa mort. Le village de Saint-Mahieux en Bretagne (Côtes d'Armor) porte le nom du quatrième abbé de Cluny.

SOURCE : http://france-terre-de-saints.over-blog.com/11-mai-saint-mayeul-de-cluny

Statue de St Mayeul dans la galerie du cloître du prieuré Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Souvigny (Allier). Source : ville-souvigny.com.

Statue of St Mayeul at Souvigny Monastery


Saint Mayeul et le prieuré de la forêt de Tronçais

Conférence de Madame Sylvie Vilatte présidente de la Société d'Emulation du Bourbonnais

le 19 Septembre 2010

(Journées européennes du patrimoine)Saint Mayeul est un des hommes prépondérants de son temps, époque qu’il convient d’aborder en premier lieu.

I. Le 10e siècle :

La vie de Mayeul se situe au cours du 10e siècle, moment de déclin de la dynastie des Carolingiens. En effet, au 9e siècle, en 843, au traité de Verdun, les petits-fils de Charlemagne (donc les fils de Louis le Pieux) se partagent l’empire :

à Charles le Chauve la Francie occidentale,

à Lothaire la partie médiane de la Mer du Nord au sud de l’Italie, la Lotharingie,

à Louis le Germanique la Francie orientale.

Les successeurs de Charles le Chauve furent le plus souvent des rois faibles contestés par les ducs et comtes de leur royaume. En effet, Robert le Fort, comte d’Anjou, a deux fils Eudes et Robert qui réussissent à régner, à la fin du 9e siècle et au début du 10e siècle, à la place de la dynastie carolingienne.

Les rois carolingiens eurent aussi à affronter les invasions normandes dans la seconde moitié du 9e siècle.

Au sud, les musulmans venus d’Afrique du Nord et d’Espagne ravagent les côtes de la Provence et poussent des incursions jusque dans le Dauphiné et la Savoie.

À l’est, la Francie orientale ou Germanie est attaquée par un peuple asiatique les Magyars ou Hongrois. C’est le duc de Saxe, devenu roi de Germanie, Otton, qui les arrête dans leur progression par une victoire militaire vers 950. Ce succès l’amène à défendre l’Italie et à en devenir roi.

En 962, Otton reconstitue l’Empire romain sous le nom d’Otton 1er le Grand. Il est le premier d’une longue suite d’empereurs du Saint-Empire romain germanique. C’est Napoléon qui mettra fin à cet Empire, le premier Reich pour les Allemands. Otton 1er est couronné par le Pape et il reste empereur jusqu’à sa mort en 973 ; sa cour se situe à Aix-la-Chapelle. C’est le seul pouvoir organisé en Europe, en dehors du pouvoir religieux.

L’Europe est une contrée très rurale avec de grandes forêts. Les terres sont aux mains de grands propriétaires et forment des domaines importants appelés villas. Les serfs cultivent ces domaines. Rares sont les propriétaires indépendants.

Les villes ont décliné depuis l’époque romaine ; elles sont peu nombreuses et repliées sur leurs murailles, pour se défendre contre les invasions. La culture intellectuelle et artistique est très limitée : elle persiste dans les cours royales ou impériales et dans les abbayes. Les églises et les constructions défensives sont les marques les plus visibles de l’architecture.

 Il y a eu deux renaissances intellectuelles et artistiques dans ce monde. La renaissance Carolingienne sous Charlemagne et Charles le Chauve à la fin du 8e s. et dans la première moitié du 9e siècle. La renaissance ottonienne en Italie et en Allemagne sous les empereurs de cette dynastie, dans la seconde moitié du 10e siècle. C’est dans ce monde complexe et agité que naît Mayeul.

II. Les débuts de la vie de Mayeul :

Mayeul est né en 910 en Provence, à Valensole, dans une famille de grands propriétaires, membres de l’aristocratie locale. La Provence et la Bourgogne sont liées à l’époque, car elle sont placées sous l’autorité d’un seul roi : celui de Bourgogne. C’est le seigneur d’Arles, Hugues, qui exerce la régence en Provence pour le roi Louis depuis 905. L’année qui suit la naissance de Mayeul, en 911, le régent Hugues d’Arles appelle des familles bourguignonnes à s’installer en Provence pour le soutenir. Mais la mésentente s’installe entre Provençaux et Bourguignons. En 916, une guerre se déclenche entre les grandes familles provençales et les familles bourguignonnes. Les parents de Mayeul sont tués au cours du conflit qui dure deux ans. La fidélité de sa famille au roi de Bourgogne amène l’implantation de Mayeul à Mâcon.

Sa piété et son goût pour les activités intellectuelles lui font choisir, à l’âge adulte, une carrière ecclésiastique, le clergé étant le seul instruit à l’époque Il entre donc d’abord dans le clergé séculier et fait ses études à Lyon. Il apparaît rapidement comme un intellectuel brillant, ce qui lui permet d’accéder à la fonction de chanoine à la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon, puis de devienir archidiacre. Sa réputation est déjà suffisamment établie pour qu’il se voie offrir en 930 l’archevêché de Besançon. Mais, désireux d’approfondir sa piété et sa spiritualité il préfère se tourner vers la vie monastique.

En 940, il entre à Cluny, abbaye bourguignonne, comme novice. En 943 ou 944, il est apte à prononcer ses vœux. Il exerce désormais la fonction d’armarius, c’est-à-dire qu’il reçoit la charge de la conservation des manuscrits et qu’il est jugé apte à mener à bien l’exécution des solennités liturgiques. Cette fonction convient particulièrement à sa culture et son sens de l’organisation.

En 948, l’abbé Aymard devient aveugle et nomme Mayeul comme coadjuteur. En 954, ne pouvant plus assurer sa charge, Aymard démissionne et Mayeul le remplace. Quelle est la position de Cluny à cette époque ?

III. Cluny :

A. Les origines de la règle bénédictine :

 À la fin du 5e siècle, Benoît de Nursie, fils d’une famille noble de Rome, est attiré par une vie religieuse intense. Il se retire dans la solitude à Subiaco, dans le Latium, la plaine de Rome. Conscient des difficultés de la vie de solitaire, il décide de regrouper ces hommes pour les faire vivre selon une règle équilibrée dans un monastère. Il fonde ainsi, en 529, son premier monastère au Mont Cassin, en Italie du Sud. On donne le nom du fondateur à cette règle de vie, elle est dite bénédictine. La caractéristique de cette règle est son équilibre : un tiers de la journée consacrée à la vie spirituelle et aux offices, un tiers au travail pour assurer la vie matérielle du monastère, un tiers au repos. Les moines font trois vœux : pauvreté, chasteté, obéissance. Toutefois, au cours des siècles, les monastères bénédictins relâchent l’attention à leur règle.

C’est pourquoi, à la fin du 8e et au début du 9e s., la règle bénédictine fut rénovée par Benoît d’Aniane, qui fonda un monastère dans le village d’Aniane, dans le département de l’Hérault actuel. C’est dans ce monde bénédictin que Cluny acquiert son importance et sa célébrité.

B. Cluny (ou Cluniacum) :

 C’est à l’origine un grand domaine, ou villa, en Bourgogne, donné par Charlemagne en 802 à l’église de Mâcon. Puis le duc de Bourgogne achète ce domaine.

En 893, Cluny tombe dans l’héritage du duc d’Aquitaine, Guillaume le Pieux, dont les immenses possessions s’étendaient sur le Massif Central, le Lyonnais, le Mâconnais, le Centre. Cluny est pour lui un pavillon de chasse, puis, à la fin de sa vie, il décide d’en faire l’assise d’un monastère dédié à saint Pierre et saint Paul, pratiquant la règle de saint Benoît d’Aniane, les moines étant vêtus de la robe noire.

C’est Bernon, abbé de Baume-les-Messieurs puis de Gigny, qui est chargé par Guillaume en 910 de faire naître le monastère. Par privilège d’exemption voulu par le fondateur, Cluny ne dépend ni d’un évêque ni d’un seigneur, mais directement de la papauté. Le domaine  de Cluny comporte des champs cultivés, des vignes, des bois.

La fondation nouvelle acquiert rapidement de la réputation : en 915, Aimard donne sa terre de Souvigny pour la fondation d’un prieuré relié à Cluny. Bernon se démet de ses fonctions en faveur d’Odon en 927. Celui-ci consolide l’œuvre de son prédécesseur ; le monastère continue une histoire qui se révèlera très longue.

En 931, le pape Jean XI, permet à l’abbé Odon de mettre sous son autorité les monastères dont Cluny assurerait la réforme.

Deux caractéristiques de Cluny se manifestent alors : 
      - tous les moines qui en sont capables reçoivent le sacerdoce. Cluny devient une pépinière de prêtres et évêques, quand l’Église a besoin de personnes de qualité pour se réformer.

- dans la règle bénédictine de Cluny, le travail manuel fut supprimé et remplacé par l’extension de l’office divin ou par des activités intellectuelles, par exemple la copie des manuscrits. Cluny devient ainsi la référence en Occident pour la connaissance de la liturgie, et le recrutement des moines se centre sur l’aristocratique : les activités du chœur sont réservées aux moines issus de ces familles. Ce sont désormais des religieux d’origine roturière, qui ne chantent pas le service divin, les convers, qui assurent les tâches matérielles. Cluny reproduit en quelque sorte la hiérarchie sociale.

Le succès grandissant de l’abbaye, amène Charlieu, abbaye fondée en 872, à se rattacher à Cluny en 930. Le prieuré de Souvigny et l’abbaye de Charlieu constituent des têtes de pont dans la diffusion de l’influence clunisienne.

C’est dans ce monde clunisien que Mayeul est devenu abbé. Il succède en effet à trois grandes personnalités : Bernon (910-927), Odon (927 à 942) et Aymard (942 à 954). Mayeul sera suivi par Odilon (994 à 1049).

IV. L’action de l’abbé Mayeul à Cluny :

A. Le rôle diplomatique de Mayeul :

Mayeul, maître d’une importante abbaye bourguignonne, joue un rôle diplomatique, en particulier auprès d’Otton 1er. En effet, alors qu’il n’était encore que roi de Germanie, puis d’Italie, Otton a épousé Adélaïde, veuve du roi d’Italie Lothaire II, sœur du roi de Bourgogne, Conrad le Pacifique (fils de Rodolphe II). Mayeul poursuivra son action diplomatique d’abord avec le successeur de l’empereur, son fils Otton II (967 à 983), ensuite avec les deux reines régentes Théophano, mère d’Othon III, et, au décès de celle-ci, Adélaïde (991-994), et enfin avec cet empereur (996-1002), qui fait de Rome le centre de son gouvernement.

En 987, sous le règne d’Otton III, roi de Germanie en 983 (empereur à partir de 996), très lié à l’archevêque de Reims, Gerbert d’Aurillac, et à Mayeul, abbé de Cluny, l’accès d’Hugues Capet, duc de France, arrière petit-fils de Robert le Fort, comte d’Anjou, à la couronne de France est soutenu par les conseillers royaux. Hugues Capet est sacré à Reims ou Noyon. De son vivant, pour assurer de manière incontestée sa succession, Hugues Capet fera sacrer son fils, Robert, à Reims.

La dynastie carolingienne est pratiquement négligée, au point de ne plus jamais remonter sur le trône de France. Une tentative eut lieu au 16e siècle, pendant les guerres de religion, pour la replacer sur le trône, celle des Guise, le duc et son frère le cardinal de Lorraine, issus de la branche cadette des ducs de Lorraine et se disant héritiers des Carolingiens. De plus, ils sont partisans de la Ligue et hostiles au roi Henri III (branche des Valois) ; mais Henri III les fait assassiner en 1588.

L’influence de Mayeul à la cour ottonienne est telle qu’il se voit, à la mort du pape Benoît VI en 974, décédé de mort violente, ou à celle de Benoît VII en 981 la cour impériale lui propose de devenir pape, ce qu’il refuse. En effet, la situation très tendue à Rome ne lui convient pas, Mayeul préfère être utile à Cluny.

B. Rôle sur l’organisation de Cluny

Son rôle fut très grand sur Cluny.

1) La puissance économique :

Le souci du salut de leur âme amène les personnes riches à faire des dons importants, par testament, surtout en domaines, aux monastères, en échange d’un service liturgique de la part des moines (prières et messes pour les âmes des défunts). Cluny, grâce à ces dons, entre en possession de très nombreuses seigneuries. L’abbaye touche les revenus ou droits attachés à celles-ci, droits seigneuriaux, dîmes, et revenus des paroisses.

Maître de la seigneurie de Cluny, le monastère entraîne le développement économique du village attenant au monastère. Dans les siècles à venir, le village va évoluer en ville, avec de beaux bâtiments dont on voit encore les restes.

2) Au plan religieux :

En 967, Mayeul poursuit l’œuvre initiée par Odon qui consiste : d’une part à étendre la règle bénédictine sous la forme clunisienne à de nombreux monastères, d’autre part à contrôler les monastères se plaçant sous l’influence de Cluny. Ainsi rayonne l’abbaye dans toutes les régions avoisinantes : en particulier le long des voies de communication que sont les grands fleuves : la Loire, la Saône et le Rhône. Grand voyageur, Mayeul visite régulièrement les abbayes qui se rallient à la règle bénédictine et il étend l’influence de celle-ci en Europe : en Allemagne, en Lombardie et en Suisse.

Moine de grande culture, Mayeul maintient et développe la tradition de copie des manuscrits dans le scriptorium de Cluny.

Sa propre réputation aidant, de nombreux moines rejoignent le monastère qui doit être agrandi. En 955, des travaux sont engagés. Une nouvelle église est édifiée, celle de Cluny II. L’archevêque de Lyon la dédicace le 14 février 981.

3)  La captivité :

En 972, au cours d’un déplacement, Mayeul a été fait prisonnier par les Sarrasins dans les Alpes de Provence. Une demande de rançon est faite par les ravisseurs. Le roi de Bourgogne et de Provence, Conrad, avait réorganisé son royaume, en créant trois comtés en Provence : celui d’Arles, celui d’Apt et celui d’Avignon. Le comte d’Arles, Guillaume 1er, mobilise l’aristocratie de Provence pour sauver Mayeul. L’abbaye de Cluny fait fondre ses objets de culte précieux pour payer la rançon. Après la libération de Mayeul, le comte Guillaume organise une guerre contre les Sarrasins qui sont vaincus en 973 à Tourtour. Plus tard, et conséquence de la réputation de Mayeul, le comte Guillaume, se sentant mourir, fait appel, en 993, à l’abbé de Cluny. Mayeul accourt à son chevet et Guillaume, pour le salut de son âme, offre à Cluny plusieurs grands domaines.

L’année suivante, en 994, le roi Hugues Capet désigne Mayeul pour réformer l’abbaye de Saint-Denis. Mais, au cours de son déplacement, Mayeul meurt au prieuré de Souvigny, le 11 mai 994, à 84 ans. Avant de partir, par prudence, il avait fait élire Odilon pour lui succéder.

V. Le culte de saint Mayeul :

La célébrité de Mayeul va permettre le développement d’un culte sur son tombeau, à la manière de ce qui se faisait déjà pour d’autres saints (en Bourbonnais, par exemple, sur le tombeau de saint Menoux). Il s’agit d’une part d’un pèlerinage, auprès du tombeau qui contient le corps du saint – culte des reliques -, d’autre part de la recherche du miracle de guérison au contact de la relique. Le très populaire saint Martin de Tours, apôtre des Gaules, était le plus vénéré en France et son culte atteignait le premier rang en ce qui concernait le nombre des miracles. Enfin, un autre aspect du culte des saints était la rédaction d’une Vie par ses compagnons. Le successeur de Mayeul, Odilon, commence à écrire une vie de l’abbé de Cluny.

En 996, deux ans seulement après la mort de Mayeul, le roi de France, Hugues Capet, se rend à Souvigny sur son tombeau. Son fils, le roi Robert le Pieux, fera de même en 1019-1020, établissant ainsi une tradition royale.

En 998, une bulle du pape Grégoire V évoque la « bienheureuse mémoire de saint Mayeul », ce qui confirme son accession à la sainteté. L’affluence des pèlerins au tombeau de Souvigny continue régulièrement au point que Mayeul passe au second rang de popularité après Martin de Tours parmi les saints vénérés et guérisseurs, car on rapporte que les miracles de guérisons sont nombreux au contact de son tombeau et de sa relique. La célébrité de ces miracles culmine avec le Livre des merveilles de Dieu (12e siècle), où l’abbé de Cluny, Pierre le Vénérable, évoque, la résurrection d’un enfant à Souvigny. Mayeul est donc le premier abbé de Cluny à devenir saint, mais d’autres suivront. À Cluny, la fête de saint Mayeul est instaurée le 11 mai ; elle comporte un office où la vie et les vertus du saint sont évoquées, une messe et une procession. Le culte de Mayeul se manifeste particulièrement bien dans l’ouest, le centre et l’est de la France ; de fait, partout où rayonne l’ordre bénédictin.

En 999, le culte de Mayeul atteint la Lombardie où l’influence de l’abbé de Cluny s’était exercée ; une chapelle du monastère Sainte-Marie de Pavie, puis le monastère tout entier sont placés sous le vocable de Saint-Mayeul. C’est le début d’un culte européen.

. Aux 11e et 12e siècles, la propagation du culte de Mayeul devient en effet européenne, appuyée sur le réseau des abbayes dépendant de Cluny. De nombreuses vies de saint Mayeul sont écrites, recopiées, elles se mettent à circuler. Dans les listes des saints évoqués pendant les offices, s’insère  le nom de Mayeul.

Dans la forêt de Tronçais un prieuré bénédictin porte son nom.

VI. Le prieuré Saint-Mayeul d’après Jacques Chevalier :

Comme le remarque Jacques Chevalier, la forêt de Tronçais semble destinée à accueillir les ermites qui cherchent la solitude, « le désert », selon l’expression du Moyen-Âge. Jacques Chevalier fait remonter à l’influence de saint Martin de Tours, au 4e s., les premiers ermitages, Ensuite, d’après lui, au 7e s., le moine irlandais saint Colomban aurait fait aussi des disciples.

Selon la tradition orale, à la fin du 10e siècle, les bénédictins auraient établi un prieuré et l’abbé Mayeul l’aurait visité peu de temps avant 994.

Le choix du site est remarquable, comme c’est souvent le cas avec les monastères. Les constructions primitives ont disparu. Il reste la chapelle actuelle qui témoigne d’un style roman de la fin du 12e siècle avec une influence cistercienne dans le chevet plat percé de trois ouvertures symboles de la Trinité. Les peintures qui recouvraient totalement les murs ont été datées, par les restes, en partie du 12e s. en partie du 14e s. La chapelle du prieuré était placée sous le vocable de Marie-Madeleine.

L’histoire écrite du prieuré commence en 1189, à la fin du 12e siècle, par un acte de Gaucher de Salins, sire de Bourbon, et de son épouse Mathilde. Ce document écrit accorde au prieuré de la Bouteille et aux frères dudit prieuré des « droits d’usage, chauffage, bastir et réparer, pasturer et pannage, à prendre sur la forêt de Tronçais. » À cette même époque, la chapelle actuelle a été édifiée. Les moines ont défriché, établissant des zones de cultures, des prairies et un vivier, sans doute aussi à cette période.

Ensuite les documents se font rares. Mais ils attestent de la survie du prieuré.

En 1569, Nicolas de Nicolaï, dans sa Générale description du pays et duché du Bourbonnais, dit que le prieuré était en commende, qu’il valait 80 livres et que l’archevêque de Metz le portait ; c’est François de Beaucaire de Péguillon, de souche bourbonnaise. La pratique de la commende permet au titulaire laïque ou ecclésiastique de prendre les bénéfices sans avoir à se soumette aux obligations religieuses. D’après Nicolas de Nicolaï, au prieuré, le respect de la règle bénédictine était très relâché.

Mais, au 17e s. la réforme du concile de Trente est appliquée et donne des prieurs de grande valeur spirituelle. L’intendant Le Vayer signale à cette époque que le prieuré est d’un bon rapport ; en effet, il a étendu ses droits de dîmes sur les paroisses voisines.

À la Révolution, le prieuré connut le sort des biens de l’église : la mise en vente ; et l’église, désaffectée, servit, selon la tradition, de refuge au curé du Brethon pour y célébrer secrètement les baptêmes, mariages et enterrements. 

En 1850, le prieuré, qui servait de grenier à foin, était la propriété de la famille Rambourg. En 1854, il est acheté par Pierre Acolas de Vendoeuvres. Puis Mme Léonie Duchet en fait l’acquisition, ainsi que les terres avoisinantes.

La propriétaire le restaure, si bien que le 19 décembre 1930 il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

En 1932, le neveu de Mme Duchet, son héritier, M. de La Tourfondue, le vend à la Société d’Émulation du Bourbonnais pour 1 000 f. Une campagne de restauration touchant les extérieurs a été menée par Société d’Émulation, avec l’aide des pouvoirs publics, à la fin du 20e s.

SOURCE : http://clajouin.perso.neuf.fr/mayeul.html

Portrait de Mayeul de Cluny sur l'armoire à reliques de Souvigny XVe siècle. 

http://marlie.over-blog.com/article-souvigny-un-siecle-d-archeologie-88098668.html


Mayeul naquit à Avignon vers l'an 906. Sa famille, qui était noble et riche, avait fait des donations considérables au monastère de Cluny. Il était encore jeune lorsqu'il perdit son père et sa mère. Voyant sa patrie exposée aux ravages des Sarrasins, il se retira à Macon, chez un seigneur de ses parents. Bernon, évêque de cette ville, lui donna la tonsure, et le fit chanoine de sa cathédrale, afin de le fixer dans son diocèse.

Quelque temps après, le jeune Mayeul se rendit à Lyon, pour y étudier la philosophie sous le célèbre Antoine, abbé de l'île Barbe. Les progrès qu'il fi,t dans cette science lui attirèrent l'admiration de tous ceux qui le connaissaient. Mais l'étude n'absorbait pas tout son temps, il en donnait une partie considérable aux exercices de piété. De retour à Macon, il s'y appliqua avec ardeur à la théologie; l'évêque, frappé de son mérite, lui conféra, malgré sa jeunesse, la dignité d'archidiacre.

L'archevêché de Besançon étant venu à vaquer, le prince, le clergé et le peuple s'accordèrent à élire Mayeul pour le remplir ; mais il refusa d'acquiescer à son élection. Il prit même la fuite, et se retira à Cluny, où il fit profession. L'abbé Aimard, qui découvrait en lui les plus heureuses qualités, l'établit bibliothécaire et apocrisiaire de la maison. Le premier de ces emplois lui donnait l'intendance des études; il était chargé par le second de la garde du trésor de l'église, et du soin des plus importantes affaires de la communauté.

Aimard voulant, à l'exemple de ses prédécesseurs, se donner un successeur de son vivant, fit déclarer Mayeul abbé en sa place. Ceci arriva en 948, et Aimard vécut encore jusqu'en 965. Quoique le saint ne gouvernât d'abord que comme coadjuteur, il ne laissa pas de faire connaître sa vertu et sa capacité. Il s'acquit l'estime et le respect de tous les princes de son siècle. L'empereur Othon le Grand avait en lui une confiance entière, et il lui donna une inspection générale sur tous les monastères de ses États.

Mayeul n'eut pas moins de crédit auprès de l'impératrice Adélaïde et de son fils Othon II, et il vint à bout de ménager entre eux une sincère réconciliation. Ils voulaient l'un et l'autre l'élever sur la chaire de S. Pierre ; mais ils ne purent triompher de sa résistance. Lorsqu'on le pressait de se rendre, il fit cette belle réponse : « Je n'ai pas les qualités requises pour une si haute dignité ; d'ailleurs, nous sommes, les Romains et moi, autant éloignés de mœurs que de pays. »

Comme S. Mayeul était fort savant, il s'intéressait beaucoup à l'avancement des sciences utiles. De là ce zèle avec lequel il encourageait les talents, et cette attention à faire fleurir les bonnes études.

En 991, il voulut s'assurer d'une personne propre à lui succéder, et il choisit pour coadjuteur S. Odilon, le plus illustre de ses disciples. Depuis ce temps-là il ne s'occupa plus que des exercices de la pénitence et de la contemplation. Il fut cependant obligé, à la prière de Hugues Capet, roi de France, d'entreprendre un voyage à l'abbaye de Saint-Denys, près de Paris, pour y mettre la réforme. Mais il tomba malade en route, et mourut le 11 mai 994 dans le monastère de Souvigny, à deux lieues de Moulins. Il y fut enterré dans l'église de Saint-Pierre. Le roi Hugues Capet honora ses funérailles de sa présence, et fit de riches présents à son tombeau, sur lequel on éleva bientôt un autel. C'était la manière de canoniser dans ce temps-là. S. Mayeul est nommé en ce jour (11 mai) dans le Martyrologe romain.

SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… Tome III. – Traduction : Jean-François Godescard.

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/mayeul_de_cluny.htm

Reconstituted effigy of Saint Majolus and of Saint Odilo, abbots saint of Cluny, who has been buried at Souvigny

Tombs of Sts Mayeul and Odilo, Souvigny


Saint Majolus of Cluny

Also known as

Maieul

Maiolo

Maiolus

Majodus

Mayeul

Memorial

11 May

Profile

Archdeacon of Macon, FrancePriestMonk at Cluny Abbey in France, taking the cowl partly to avoid being chosen a bishop. Chosen co-adjutor abbot in 954 to assist Blessed Aimaro, who was losing his sightabbot in 965, much against his will. Mayeul was devoted to learning, and led his brothers by good example. Counselor to Emperor Otto I and Emperor Otto IIOtto II wanted to put him forth as papabile, but Mayeul would have none of it.

Born

c.906 in AvignonFrance

Died

11 May 994 of natural causes at Souvigny, France en route to Paris

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Roman Martyrology1914 edition

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

AnaStpaul

Catholic Online

Christian Biographies, by James E Kiefer

John Dillon

New Catholic Encyclopedia

Wikipedia

images

Santi e Beati

sitios en español

Cathopedia

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Santi e Beati

notitia in latin

Documenta Catholica Omnia

MLA Citation

“Saint Majolus of Cluny“. CatholicSaints.Info. 21 April 2022. Web. 8 May 2023. <https://catholicsaints.info/saint-majolus-of-cluny/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-majolus-of-cluny/

Église Saint-Mayeul de Saint-Nolff (Morbihan)


Book of Saints – Majolus

Article

(SaintAbbot (May 11) (10th century) A French Saint born about A.D. 906. He studied at Lyons under the famous Abbot Antony, and on the completion of his course was made Archdeacon; but, when chosen to fill the vacant See of Besancon, he fled to Cluny and embraced the monastic life under the Abbot Aimard, of whom he became Coadjutor. His learning, piety and merit gained him the confidence of the Emperor Otto and other princes, and he was chosen to reform the discipline of many religious communities. During one of his journeys to Paris he fell ill at Sauvigny, and died in the arms of his brethren, May 11, A.D. 994. His tomb became a famous resort of pilgrims.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Majolus”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 15 November 2014. Web. 8 May 2023. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-majolus/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-majolus/


 Mayeul, abbé de Cluny, reçoit les dignitaires de l'Église qui le bénissent.
http://www.traditioninaction.org/SOD/j022sdSt.Mayeul.htm


St. Majolus of Cluny

Feastday: May 11

Benedictine abbot, friend of emperors and popes, also called Maieul. He was born at Avignon, France. A Saracen invasion in the region of his estate near Rietz forced him to go to Macon, Burgundy, and then to Lyons, where he received the rank of arch-deacon and then became bishop of Besancon. In order to escape from this position, Majolus entered the Benedictine abbey of Cluny. He became abbot there in 965. and he reformed monastic institutions for Emperor Otto the Great. He supposedly refused positions of honor, including the papacy. Majolus mediated a dispute between Empress St. Adelaide and her son, Otto II. In 991, Majolus named St. Odilo his coadjutor and retired to a life of prayer. He died on the way to reform St. Denis Abbey, near Paris, at the request of Hugh Capet.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=4429

Église Saint-Mayeul de Rousset-les-Vignes

Prieuré Saint-Mayeul de Rousset les Vignes (26)


MAJOLUS OF CLUNY, ST.

Fourth abbot of Cluny; b. Valensolle or Avignon, France, c. 906–15; d. Souvigny, May 11, 994. Majolus (or Mayeul) studied at Lyons and became archdeacon of Mâcon. He refused the bishopric of Besançon and was instead admitted to cluny as a benedictine monk. There Abbot Aymard made him apocrisiarius and librarian and appointed him coadjutor abbot in 954 when Aymard himself went blind. Majolus held that post until Aymard's death in 965, when he succeeded him as abbot of Cluny. Under Majolus's rule the cluniac reform spread widely. He reformed monasteries in the Kingdom of Burgundy, in Italy (at Pavia, Ravenna, and Rome), and in France (Saint-Maur-des-Fossés and Saint-Bénigne-de-Dijon, to which he sent william of saint-bÉnigne). In 974 Emperor otto ii offered Majolus the papal tiara, which he refused. In 991 Majolus appointed odilo his coadjutor abbot at Cluny so that he could devote the rest of his life to prayer. He died at the Abbey of souvigny, while traveling to Paris to reform saint-denis at the request of Hugh Capet; he was canonized by popular acclaim.

Feast: May 11.

Bibliography: Two lives, one by the monk Syrus, the other by Odilo, Acta Sanctorum May 2:653–698. Recueil des chartes de l'abbaye de Cluny, comp. A. Bernard and ed. A. Bruel, 6 v. (Paris 1876–1903). E. Sackur, Die Cluniacenser, 2 v. (Halle 1892–94) 1:205–256. L. M. Smith, The Early History of the Monastery of Cluny (Oxford 1920) 100–143. P. Schmitz, Histoire de l'Ordre de Saint-Benoît, 7 v. (Maredsous, Bel. 1942–56) v.1, 2, passim. S. Hilpisch, Lexikon für Theologie und Kirche, ed. J. Hofer and K. Rahner, 10 v. (2d, new ed. Freiburg 1957–65) 6:1307. D. Iogna-Prat, Agni immaculati: recherches sur les sources hagiographiques relatives à Saint Maieul de Cluny (Paris 1988).

[B. Hamilton]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/majolus-cluny-st

Lumignano, frazione di Longare: la chiesa parrocchiale di San Maiolo.

Lumignano, frazione di Longare: la chiesa parrocchiale di San Maiolo.


Majolus of Cluny, OSB Abbot (RM)

(also known as Maieul, Mayeule)

Born at Avignon, France, c. 906; died at Souvigny, on May 11, 994. Invading Saracens forced Saint Majolus to flee his large estates near Rietz to relatives at Mâcon. His uncle, Bishop Berno, gave him a canonry and then sent Saint Majolus to study at Lyons under Abbot Antony l'Isle Barbe. Upon his return and while still very young, he was chosen to be archdeacon of Mâcon. He was offered the bishopric of Besançon, but declined in order to join the monks of Cluny. In 954, shortly after his profession, he was named abbot-coadjutor to the blind abbot, Saint Aymard. In 965, he succeeded as head of the Cluniac congregation, which grew and spread through Western Europe during his tenure. Emperor Otto the Great entrusted the monasteries of Germany to him and Majolus reformed many of them. Majolus was a man of distinguished presence, devoted to learning and the monastic life, and a peace-maker: He settled a disagreement between Empress Saint Adelaide and her son, Emperor Otto II. Once Majolus was captured by Saracens as he crossed the Saint Bernard Pass, and ransomed by the monks of Cluny for a thousand pounds of silver. Majolus, friend of emperors and popes, was several times offered and refused to be made pope, preferring to remain a monk. In 991, he appointed Saint Odilo as his coadjutor and devoted himself to prayer and penance. He died while on his way to make a visitation of the abbey of Saint-Denis in Paris at the request of King Hugh Capet (Attwater, Benedictines, Delaney, Gill).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0511.shtml#majo

Chiesa Parrocchiale di San Maiolo Abate di Agrano di Omegna

Chiesa Parrocchiale di San Maiolo Abate di Agrano di Omegna


St. Maieul, Abbot of Cluni, Confessor

[In Latin, Majodus.]  AVIGNON, where this great personage was born, of a very rich and illustrious family, about the year 906, being exposed to the incursions of the Saracens, Maieul, after the death of his parents, retired to Macon, to a nobleman who was his relation. There he received the tonsure; and Bernon, the bishop, gave him a canonry in his cathedral, in hopes of fixing him in his diocess. Antony, abbot of L’Isle Barbe, at that time taught philosophy with great reputation at Lyons. Maieul went thither; but whilst he pursued his studies he dedicated a considerable part of his time every day to his devotions; and though by his progress in learning he raised the admiration of all who knew him, it was principally in the school of virtue that he every day outdid himself. His higher studies he completed at Macon, and was, when yet young, raised to the dignity of archdeacon. The archiepiscopal see of Besancon, soon after falling vacant, the prince, clergy, and people unanimously chose Maieul to fill it. To escape this danger he fled to Cluni, and there made his monastic profession about the year 942. The abbot Aimard appointed him library keeper and apocrisiarius, to the first of which charges was annexed the care of the studies, to the second that of the treasury, and of all important affairs out of the monastery. As St. Berno, the first abbot of Cluni, had chosen St. Odo his coadjutor, and St. Odo Aimard, so Aimard in 948 raised St. Maieul to the dignity of joint abbot with him, though he survived to the year 965. His extraordinary merit and virtue gained him the respect and esteem of all the princes of that age. The Emperor Otho the Great placed an entire confidence in him, and gave him the superintendence over all the monasteries in his dominions. The Empress St. Alice and her son Otho II. had no less regard for him; and by him, when they were at variance, a happy reconciliation was effected. They conspired to have him raised to the popedom; but could by no means overcome his opposition. To all that could be urged he replied: “He knew how far he was from being possessed of the essential qualifications for that exalted station: also how opposite his manners were to those of the Romans.” St. Maieul was very learned, and a great encourager of all useful studies. Three years before his death he appointed St. Odilo his coadjutor in 991, not in 998, as D’Acheri, who published the act of his election, imagined. It is signed by St. Maieul, by Rodolph, king of Burgundy, several archbishops, bishops, secular lords, and one hundred and seventy-seven monks. From that time, the saint gave himself up entirely to the exercises of penance and contemplation. He could not, however, decline, at the earnest request of Hugh Capet, king of France, to undertake a journey to settle a reformation in the abbey of St. Denys, near Paris.—He fell sick on the road at the monastery of Souvigni, two leagues from Moulins, and there died on the 11th of May, in 994. His remains were buried there in the church of St. Peter; King Hugh honoured the ceremony with his presence, and enriched his tomb with many presents. An altar was erected there soon after, according to the manner of canonizing saints in those days. He is named in the Roman Martyrology on this day. His life is written by Syrus, a monk of Cluni, who dedicated this work to St. Odilo. It is given genuine by Mabillon, Actor. Bened. t. 7. Aldebald, a monk of the same house, added a preface and some trifling digressions, whilst St. Odilo was still abbot. Two short lives of this saint were compiled soon after, which see in the continuators of Bollandus, with ancient relations of miracles wrought at his tomb. See Biblioth. Cluniac. p. 620, Hist. Liter. de la France, t. 6, p. 498, et t. 7, p. 409.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume V: May. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/112.html

Bust-reliquary of St Majolus of Cluny, ca. 1475–1500, from the priory of St Majolus at Le Veurdre.

Buste-reliquaire de saint Maïeul de Cluny, vers 1475-1500, provenant du prieuré Saint-Maïeul du Veurdre. Musée Anne de Beaujeu, inv. 1041, 1897: donato da Mme veuve Roch

Bust-reliquary of St Majolus of Cluny, ca. 1475–1500, from the priory of St Majolus at Le Veurdre.

Buste-reliquaire de saint Maïeul de Cluny, vers 1475-1500, provenant du prieuré Saint-Maïeul du Veurdre. Musée Anne de Beaujeu, inv. 1041, 1897: donato da Mme veuve Roch


Saint of the Day – 11 May – Saint Mayeul of Cluny (c 906–994)

Posted on May 11, 2021

Saint of the Day – 11 May – Saint Mayeul of Cluny (c 906–994) Priest, Abbot, the 4th Abbot of Cluny, Reformer., miracle-worker. Born in c 906 in Avignon, France and died in 994 at Souvigny, France en route to Paris, of natural causes. He is also known as Majolus, Maieul, Mayeul, Mayeule.

Mayeul was revered in his own time as a holy man. He spent much time in prayer and solitude, he rebuked sinners, he disliked public praise and high honours but he would do much good in secret, away from the eyes of the public. Whenever he went on a journey, he would have an open book in his hand, which could be either a spiritual or philosophical work, which he would read as he rode. He had great knowledge of the Sacred Scriptures and other subjects but would never offer his knowledge unsolicited. He would only speak when asked his opinion. He always spoke very briefly. He drank a little wine. He was said to be a very gentle and kind person, although strict and unwavering when required.

Mayeul was very active in reforming individual communities of Monks and Canons; first, as a personal commission, requested and authorised by the Emperor or other nobility. Later, he found it more effective to affiliate some of the foundations to the motherhouse at Cluny to lessen the likelihood of later relapse. He travelled widely and was highly regarded as a person of influence, both in Rome and at the Imperial Court. He is buried at the Priory of Souvigny, along with St Odilo, the 5th bbot of Cluny and commemorated individually on 11 May and also on 29 April with four other early Abbots of Cluny.

Mayeul’s father, named “Fulcher,” was from a wealthy provincial family of Avignon. His mother was named Raimodis. They had two sons. Mayeul and Cynricus. It is not known for sure which was the older but traditionally, the younger sons of noble families were given to the Church and the elder sons were made the heirs to the father’s estate, hence because Mayeul became a Monk, it is sometimes assumed he is the younger. Around 916, Mayeul fled his family’s estates near Rietz to stay with relatives at Mâcon due to the feudal wars. Both his parents died during his absence, while he was still very young.

Mayeul studied the liberal arts at Lyon and became Canon and later Archdeacon of Mâcon; his Ordination to the Priesthood was in Mâcon. While there, he gave free lessons to a large body of clerks. He built a small Oratory on the opposite side of the river from the Town, where he would retire for prayer. In personal habits he was always kind, never telling lies, detraction or flattery and he was severe against sinners, if it was necessary to call them to repent. He gained a reputation among the local people as a holy person and so, when Besançon needed a new Bishop, many people, called on him to become their Bishop but he refused.

There was a famine at the time and Mayeul prayed for help for those begging for food. One day as he prayed, seven gold coins appeared in front of him. He was afraid that this was a trick of the devil or that the money was lost and he wouldn’t touch it. But when he discovered the money was real and no-one claimed it, he then used it to buy food for the starving peoples.

He decided then to enter Cluny Abbey, which he had visited previously. Aymard of Cluny was Abbot at the time. Aymard appointed Mayeul “armarius” (book-keeper and master of ceremonies). He was later made librarian. He had read the poems of Virgil and he considered that Monks should not read these works but that the Sacred Scriptures alone was enough for them. He was very strict in the discipline he applied to new monks.

He was sent with a fellow monk from Cluny to Rome, on one occasion and on the return journey his companion became sick. Mayeul waited by the suffering Monk for three days with much anxiety and on the third night, he dreamed that he saw a white-haired old man who said ‘Why art thou cast down in idle grief? Hast thou forgotten what my brother James orders for the sick?’ He awoke and realised, that the dream was referring to the Sacrament of Extreme Unction mentioned in the letter of James (5:14-15). He then anointed his brother-monk with the holy oil. The sick Monk then started to recover from his illness. This miracle was then told at Cluny and the Monks held Mayeul in veneration.

Around 948, Mayeul became co-adjutor to Abbot Aymard. Aymard became blind and he resigned his Abbacy, recommending that the Monks choose to elect a new Abbot and suggested they choose Mayeul but he refused. However, Mayeul again had a dream in which St Benedict appeared to him and told him to accept the responsibility of the office and that the Sacred book would be his guide. The next day, Mayeul addressed the Monks and said, “Now in Him who is able to smooth over rough places, to raise up heavy burdens and to overthrow the adversary, I place my hope and submit myself to your unchanged command.” Mayeul became Abbot about the year 954.

The construction of Cluny II, c 955–981, begun after the destructive Hungarian raids of 953,. The replacement Abbey Church of Cluny II was consecrated in 981. The relics of Peter and Paul were taken from Rome to Cluny during Mayeul’s Abbacy. Under him, a network of Monasteries dependent on Cluny’s leadership, began to develop and would continue under his successors Odilo and Hugh.

Mayeul was graced by God with miracles during his lifetime and after his death. He cured the sick, restored sight to the blind, healed those bitten by serpents, dogs or wolves, he also miraculously rescued people from death by drowning or fire. Among the stories of miracles attributed to him, the following are here related:

Once when Mayeul was returning from Aquitaine, he decided to visit a Monastery along the way and sent a messenger ahead of him to say he was on his way. The Monks of this Monastery were happy that he was coming but the purveyor felt concerned because they had run out of fish. However, he asked the Monks to go down to the river and call on God by the name of Mayeul and when they did, they caught an enormously large salmon.

The water that Mayeul used to wash his hands was said to have miraculous powers. Once in Vallavaense a blind beggar caught hold of Mayeul’s bridle as he was leaving the Town and begged him to bless water in a jar he had brought. Mayeul was moved by this show of faith and so he blessed the water. The beggar then washed his eyes with the water and received his sight.

After his death several pilgrims, when returning from his tomb, reached the Loire river and they could not cross it because the boat was on the other side. Tthe boatman refused to come over for them. They called on Mayeul to intercede for them and the boat crossed over by itself to them and took them, without being rowed, to the other side.

A woman who brought her dead child to Mayeul’s tomb in Souvigny where she placed the child’s body in front of the altar, where it remained the whole night. At nine o’clock in the morning, the eyes of the boy opened and the boy called for his mother.

Mayeul lived to the old age of 84. Two years before he died, he gave up the Abbacy and made Odilo his co-adjutor, just as Aymard had done with him about 50 earlier. He retired to one of the smaller Cluniac houses where he devoted time to serving the brothers there by instruction, correction and inspiration. He continued to work even into his old age and he died on his way to reform Saint-Denis in Paris. He did not get far and stopped at Souvigny Priory, where he died and was buried. After he died, the Monks at Cluny wanted to bring him to Cluny but the Monks at Sovigny protested and insisted that he remain there. The tomb of St Majolus became the focus of pilgrimages and miracles.

Author: AnaStpaul

Passionate Catholic. Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ. This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church provides in our Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the Patronage of my many favourite Saints and especially, St Paul. "For the Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal Journet (1891-1975) This site adheres to the Catholic Church and all her teachings. PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I lost 95% sight in my left eye and sometimes miss errors. Thank you and I pray all those who visit here will be abundantly blessed. Pax et bonum! 

SOURCE : https://anastpaul.com/2021/05/11/saint-of-the-day-11-may-saint-mayeul-of-cluny-c-906-994/


The Early Abbots of Cluny

30 April 909

The monastery of Cluny (in France, northwest of Lyons) was a center for the reform and spiritual renewal of Western monasticism in the tenth and eleventh centuries. It was founded in 909 under Abbot Berno, as a reformed monastery, observing the Benedictine Rule with a strictness unusual at the time. Many monasteries in Europe at that time were dominated by a nearby king or nobleman. It was intended that Cluny should be independent of all but papal jurisdiction.

Its second abbot was Odo (born 879 at Tours, monk in 909, abbot in 927, died 18 November 942--one of my sources says 944). He obtained papal and royal charters which guaranteed the monastery freedom from outside interference. Under his guidance Cluny attracted many men seeking to follow its discipline, and Abbot Odo was instrumental in introducing the Cluniac observances into many Italian monasteries as well. He insisted on silence, simplicity of diet, and strict observance of chastity for his monks, but he was not rigid of temperament: many stories survive of his generosity to the poor and to prisoners. Because he had no wordly ambitions, he was often called to mediate disputes between men in power.

The third abbot was Aylward, who held office from 942 to 965. He was blind from 954 on.

Mayeul (or Maieul or Maiolus) was born at Avignon around 906, became a clergyman, was made archdeacon of Macon, and fled to Cluny in order to avoid being made bishop of Besancon. At Cluny, he was made librarian and bursar. When Abbot Aylward became blind, he appointed Maiolus his assistant, and in 965 at the death of Aylward he became abbot. Under his guidance, Cluniac influence expanded, but by example and advice rather than by jurisdiction. Maiolus had the support and admiration of the Emperors Otto I and Otto II, and the latter wanted to make him Pope in 974, but he refused. When old, he chose Odilo as his successor, and retired to contemplation and penance. He died on 11 May 994.

Odilo, the fifth abbot, was born around 962, became a monk as a young man, was made assistant to Mayeul in 991, and became abbot in 994. He held office for 55 years, during which time thirty abbeys accepted Cluny as their mother house, and its practices were adopted by many more which did not affiliate. Thus the Cluniac reform spread through Burgundy, Provence, Auvergne, Poitou, and much of Italy and Spain. The abbot of Cluny appointed priors for the daughter houses, which were thus permanently under a central jurisdiction, making the Cluniac monasteries (or some of them) into the first monastic order in the modern sense. In Abbot Odilo's day, there was a great deal of fighting of minor wars, raids, and skirmishes between feudal lords and others. Odilo reduced the effect of this by persuading the combatants throughout most of France and some other regions to agree that churches and monastic holdings were strictly off limits in fighting, and that there was to be a truce from Fridays to Mondays, as well as throughout all of Advent and Lent, to enable all parties to worship unmolested. Odilo wrote many sermons and poems on the mystery of the Incarnation, and his references to the role of Mary as the means through whom the Incarnation took place greatly influenced Bernard of Clairvaux a century later. Odilo instituted the observance of 2 November as All Souls' Day, a day of prayer at first for the dead brothers of the Abbey and later for all who had died in the faith of Christ. In the years from 1028 to 1033, when crop failures created great hunger among the poor in the vicinity of Cluny, he melted down and sold most of the treasures of Cluny to relieve them. As an abbot, he held both himself and his monks to a strict observance of the Rule, but he said that he would rather be damned for being too merciful than for being too severe. He died in 1049 at the age of 87.

Hugh, the sixth abbot, was born in 1024, the oldest son of a Burgundian nobleman (the count of Semur), entered Cluny when about 16, and became abbot when only 25 years old. He was abbot for 60 years, during which time the number of monastic houses that recognized Cluny as their mother house grew from about 60 to about 2000. It was under his abbacy that the Cluniac reform was introduced into England (at Lewes in Sussex in 1077). He increased the control of the mother house over the daughter houses (at the cost, as some have thought, of a certain flagging in their spiritual enthusiasm). Hugh was an accomplished diplomat sent at various times by nine different popes to conduct delicate negotiotiations in Hungary, Toulouse, Spain, and all over Europe. He mediated between pope and emperor in the confrontation at Canossa, and must be reckoned as one of the most influential figures of his day. He died in 1109.

The seventh abbot, Pons (or Pontius), was a secular-minded, contentious nobleman, unsuited to be an abbot. He took office in 1109, and by 1122 had created such a turmoil and so many factions that the Pope asked him to resign.

The eighth Abbot of Cluny was Peter the Venerable, born in 1092, prior of Vezelay in 1112, and elected abbot of Cluny in 1122. In 1125, when Peter was away, Pons returned with a band of armed men and seized control of the monastery. The Pope intervened and imprisoned Pons, who died in prison the following year. Peter was then involved in a dispute with Bernard of Clairvaux (see 20 August), the spokesman of the Cistercian monasteries, and disposed to view the Cluniac monasteries as in some sense a rival organization, who accused the Cluniac houses of being insufficiently strict in their monastic observances. Peter, instead of replying indignantly, considered the complaints, made some changes where he thought that changes were needed, and ignored the complaints that he considered ill-grounded. In 1140, when Bernard had succeeded in having the views of Abelard condemned (see 21 April), Peter gave Abelard shelter at Cluny, persuaded the Pope to deal mildly with Abelard, and reconciled Abelard and Bernard. He refused to have anything to do with the preaching of the Second Crusade, saying that the moslems should be met, not with armies, but with scholars prepared for rational dialogue. He sponsored the first translation of the Koran into Latin, so that Christian missionaries could understand what the moslems they were about to meet believed. He served as papal envoy to Aquitaine, England, and various states in Italy. He wrote religious tracts, poems, hymns, and many letters, of which about 200 survive. He defended the Jews against persecution and false accusations. He was abbot for thirty-four years, during which time Cluny was the most influential abbey in Europe. He died 25 December 1156, and with his death the golden age of Cluny was over. But it had lasted for well over two centuries, and had done much to advance Western civilization, both in spiritual and in secular terms.

Prayer (traditional language)

O God, by whose grace thy servants the Holy Abbots of Cluny, enkindled with the fire of thy love, became burning and shining lights in thy Church: Grant that we also may be aflame with the spirit of love and discipline, and may ever walk before thee as children of light; through Jesus Christ our Lord, who with thee, in the unity of the Holy Spirit, liveth and reigneth, one God, now and for ever.

Prayer (contemporary language)

O God, by whose grace your servants the Holy Abbots of Cluny, kindled with the flame of your love, became burning and shining lights in your Church: Grant that we also may be aflame with the spirit of love and discipline, and walk before you as children of light; through Jesus Christ our Lord, who lives and reigns with you, in the unity of the Holy Spirit, one God, now and for ever.

SOURCE : http://elvis.rowan.edu/~kilroy/JEK/04/30.html

Mayeul, vitrail de Souvigny, dans le prieuré où il est inhumé

San Maiolo


San Maiolo Abate di Cluny

11 maggio

Avignone, 906 c. - Souvigny, Francia, 994

Martirologio Romano: Presso Sauvigny in Burgundia, ora in Francia, transito di san Maiólo, abate di Cluny, che, fermo nella fede, saldo nella speranza, ricco di carità, riformò molti monasteri in Francia e in Italia.

La vita di Maiolo si racconta in poche parole; se, tuttavia, si volesse svolgere questo argomento, cosa che non è ancora stata fatta, si potrebbe scrivere una biografia in dieci capitoli. Il primo ci presenterebbe un grao santo, il cui culto fu tanto diffuso quanto vasta era la sua popolarità. Il secondo capitolo descrive rebbe un uomo elegante, ricco di preziose doti naturali e spirituali: colto, letterato, eloquente, che si era imposto per la sua carità assai piú che per la sua avvenenza, e nell'alleviare spesso la miseria aveva acquistato fama di taumaturgo. Nel terzo capitolo, il lupo di Gévaudan, strangolato dal padre di Maiolo, il conte di Forcalquier, illustrerebbe il trionfo della pecorella sulla belva, l'ascendente destinato ad accrescere con la generosità il lustro di una nobile famiglia.

Tale famiglia preferiva il domicilio di Valensole, dove Maiolo nacque tra il 906 e il 915.

Nel quarto capitolo, ci si dovrebbe muovere alla volta di Lione, madre delle arti, perché i Saraceni infestavano non soltanto la costa provenzale, ma tutta la regione alpina. Qui Maiolo perdette i genitori trovando, quindi, rifugio a Macon, presso un cugino che avrebbe fatto di lui un uomo di chiesa. Dopo aver frequentato le scuole di Lione, egli divenne infatti canonico e arcidiacono a Macon; rifiutò di diventare arcivescovo di Besancon perché ormai orientato verso una nuova strada. Nel quinto capitolo si dovrebbe narrare come, in seguito a una "conversione", egli divenne monaco a Cluny e discepolo di s. Odone. Le sue qualità lo destinavano a importanti cariche: bibliotecario, apocrisario nel 948 e infine, nel 954 coadiutore dell'abate Aimardo. Questo capitolo p otrebbe prendere il titolo dal "formaggio del cieco", perché una notissima leggenda dimostra da una parte l'autorità dell'abate divenuto cieco e dall'altra l'umiltà del coadiutore.

Il sesto capitolo si dovrebbe aprire nel 965: alla morte di Aimardo, Maiolo diventa "principe della religione" e a questo punto si dovrebbe illustrare l'attività di questo abate che moltiplicò i beni dei monastero, mantenne la disciplina nel chiostro e rese splendido l'Ordine cluniacense. Le sue relazioni con i principali personaggi del tempo, a cominciare dagli imperatori germanici e dai re di Francia e di Borgogna, l'indussero a incaricarsi della "riforma" di molti monasteri.

Si riscontra la, sua azione a S. Apollinare di Ravenna, a S. Pietro in Ciel d'Oro di Pavia nonché a S. Paolo di Roma, a Marmoutier e a Fleury, a St-Maur-des-Fossés, a St-Pierre-le-Vif di Sens, a St Germain d'Auxerre, a St-Benigne di Digione, e a Payerne, per ricordare soltanto i monasteri piú importanti.

Nel settimo capitolo si potrebbe ricordare che una tale irradiazione della sua attività comportava frequenti viaggi e spesso la necessità di valicare le Alpi. Uno di questi viaggi rischiò di riuscire fatale al santo e, tuttavia, la prigionia di Maiolo a Orsières nel 927, ad opera dei Saraceni, non è che un episodio, anche se ebbe importanti conseguenze, poiché destinata a provocare una generale commozione e fornire l'occasione di liberare il paese da quei pirati, distruggendo il loro covo di Fraxinet. Fatto che segna la fine delle invasioni e che coincide con la completa dissoluzione del diritto carolingio.

A questo punto si dovrebbe definire il ruolo di Maiolo, perché certamente il suo pensiero si orientava verso la conservazione dell'ordine antico, ma la sua attività, il suo speciale compito preludono alla comparsa di nuove strutture. Nel capitolo ottavo, la tiara ai piedi dell'abate illustrerebbe sufíicientemente il posto che gli si riconosceva nella Chiesa e quello che invece egli intendeva conservare: nel 974, l'imperatore Ottone II e sua madre Adelaide gli offrirono infatti la tiara, onde restituire al papato lo splendore perduto. Maiolo era abbastanza maturo e sufficientemente libero per rifiutare questo segno di stima e di amicizia, che avrebbe fatto di lui la vittima delle fazioni romane. Non perdette per questo, il suo ascendente, poiché, certo nel 980, riuscí a riconciliare l'imperatore e sua madre. Pur restando una potenza dell'impero Cluny conservò gelosamente la propria indipendenza, considerandosi prima di tutto una forza spirituale. Tra gli uomini di chiesa figurano come suoi migliori amici Gerardo di Tolone, Raziero di Verona, Attone di Vercelli ecc., vi si aggiungeranno poi uomini come Gerberto, dal quale apprendiamo quanto Maiolo fosse preoccupato della disciplina ecclesiastica nella Champagne e in Lorena.

Nel nono capitolo si potrebbe narrare come Maiolo, piú utile alla Chiesa nel suo chiostro che sul seggio apostolico, assicurò l'avvenire di Cluny: senza entrare nei particolari della sua amministrazione, ed evitando di fornite la lista completa dei grandi priori da lui destinati ai monasteri dipendenti, ricordiamo che egli istruí uomini come Guglielmo da Volpiano, futuro abate di S. Benigno e capo di un grande movimento di riforma, come Odilone di Cluny, che dopo il 992 divenne il suo principale appoggio, e suo coadiutore nel magg. 993. Nel decimo capitolo, per completare la descrizione dell'attività di Maiolo, bisognerebbe parlare della casa di Dio, poiché l'abate fece costruire, al termine della sua vita, quella bella chiesa, la "Cluny seconda" degli archeologi, cornice adatta a una numerosa comunità, che diede alla liturgia monastica cosí degno posto. Maiolo tuttavia, non vi doveva concludere la sua esistenza e non vi avrebbe ricevuto sepoltura: Ugo Capeto lo chiamò per risolvere alcune questioni a St-Maur-des-Fossés, ed egli si mise in cammino, ma, mancandogli le forze dovette fermarsi nel suo priorato di Souvigny, dove morí l'11 maggio 994.

CULTO. 

Nulla dimostra meglio la fama di Maiolo della diffusione del suo culto, attestato da numerosi calendari liturgici. A Cluny ci si preoccupava di possedere una Vita del santo, cosí che, già nel 994, Sirus si dedicò a questo compito, Aldebardo condusse a termine l'opera, arricchendola di brani in versi: di questa vita in tre libri circolano tre recensioni. Nel 1033, Odilone redige una nuova Vita; poco dopo il 1142 Nalgoldo riprende ancora l'argomento e precisa quanto scritto da Sirus. Ver ranno aggiunti due libri di Miracula e gli Uffici liturgici, in cui Odilone apporta nuovamente il suo contributo.

A Souvigny, il vescovo Begone di Clermont, consacrò a Maiolo un altare eretto sulla tomba, poco dopo il 994; Urbano II riesumò il corpo nel 1095. Fra le chiese e i priorati che portano il nome del santo, bisogna ricordare la sua chiesa a Cluny e il priorato di Pavia.
Nel Martirologio Romano Maiolo è iscritto all'11 maggio.

Autore: Jacques Hourlier

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/52875

Voir aussi http://www.radio-silence.org/Sons/2013/LSM/pdf/lsm20130511.pdf

http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/mai/mayeul.pdf

http://www.traditioninaction.org/SOD/j022sdSt.Mayeul.htm

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/medi_0751-2708_1990_num_9_18_1174