lundi 12 mai 2014

Saint LÉOPOLD MANDIĆ de CASTELNOVO, prêtre capucin

San Leopoldo da Castelnuovo

Leopold Mandić (1866 – 1942). Archivio San Leopoldo Mandic (Padova).


Saint Léopold de Castelnuovo

Prêtre capucin (+ 1942)

Capucin croate, Léopold Mandic vécut son ministère sacerdotal à Padoue, confessant jusqu'au milieu de la nuit et remerciant tous ceux qui venaient ainsi le déranger. 

Né en Dalmatie, frêle de nature, il désirait être missionnaire en Orient pour réconcilier les Églises séparées. C'est en confessant qu'il remplit ce désir: "ce qui attirait les pénitents, c'étaient sa bonté et sa douceur, sa compréhension si délicate de la faiblesse humaine. Ils étaient véritablement ses amis, il les aimait en vérité: voilà peut-être tout le secret de son rayonnement." (Capucins - province de France - saint Léopold Mandic, 1866-1942)

Béatifié le 2 mai 1976 par Paul VI, canonisé le 16 octobre 1983 par Jean-Paul II. 

À Padoue en Vénétie, l’an 1943, saint Léopold de Castelnuovo (Bogdan Mandic), prêtre capucin, qui montra un zèle ardent pour l’unité des chrétiens et consacra toute sa vie au ministère de la réconciliation.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12051/Saint-Leopold-de-Castelnuovo.html

Saint Léopold MANDIC DE CASTELNOVO

Nom: MANDIC DE CASTELNOVO

Prénom: Adeodat (Adeodato)

Nom de religion: Léopold (Leopoldo)

Pays: Italie

Naissance: 12.05.1866  à Castelnovo (Yougoslavie)

Mort: 30.07.1942  à Padoue

Etat: Prêtre - Capucin

Note: Confesseur pendant plus de 40 ans dans son couvent de Padoue. Canonisé pendant le Synode des évêques sur la pénitence et la réconciliation, le jour du 5e anniversaire de l'élection du Pape.

Béatification: 02.05.1976  à Rome  par Paul VI

Canonisation: 16.10.1983  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 30 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano : 1983 n.43

Réf. dans la Documentation Catholique : 1976 p.542 - 1983 p.1018

Notice

Léopold Mandic naquit en 1866 à Castelnovo en Yougoslavie, mais exerça tout son ministère à Padoue comme prêtre capucin. C'était un homme de très petite taille, de faible santé, affligé d'un défaut d'élocution qui l'empêchait de prêcher, si bien qu'il ne put réaliser son idéal: être missionnaire et travailler à la réconciliation avec les Eglises orientales. Dès lors, tel un nouveau Curé d'Ars, il confessa pendant plus de quarante ans dans son couvent de Padoue. Il confiait, les larmes aux yeux: "Je serai missionnaire ici, dans l'obéissance et dans l'exercice de mon ministère" ou encore "Chaque âme qui recourt à mon ministère sera mon Orient". Il mourut à 76 ans, le 30 juillet 1942.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0005.htm

Saint Léopold MANDIC

Un soir de novembre 1882, arrive à Udine (Italie), un adolescent accompagné de son père. Ils se rendent au couvent des Capucins; et comme ils sont attendus, la porte s'ouvre aussitôt pour les laisser entrer. Le Père Gardien se hâte au devant de ses hôtes. Son regard se porte sur ce jeune de seize ans, trop petit pour son âge, maigre et pâle. Vraiment, il ne paie pas de mine, avec son air gauche qu'augmentent encore sa timidité et sa démarche lourde. Et voici qu'il parle mal: il bégaye. Mais l'expression du visage aux traits réguliers, qu'éclairent un regard vif et un franc sourire, compense heureusement ces défauts. Les quelques mots qu'il a prononcés ont au surplus révélé un jeune homme décidé: il veut devenir prêtre dans l'Ordre des Frères Mineurs Capucins.

Un apôtre d'un mètre trente-cinq

Il vient de fort loin, de Castelnovo en Dalmatie (aujourd'hui Hercegnovi, au Monténégro). Né le 12 mai 1866, il a reçu au baptême le nom de Dieudonné. À la suite d'un revers de fortune, sa famille, autrefois noble et riche, est réduite à une condition plus modeste; mais ce changement n'a entamé en rien la foi ni la fidélité des Mandic à l'Église romaine.

Fier par nature et d'un tempérament vif, le petit Dieudonné ne fait pas mentir le sang dalmate qui coule dans ses veines. L'ambiance du séminaire "séraphique" où il entre est bonne. Mais ses camarades sont des garçons robustes et bien bâtis, et les allusions à la petite taille du nouveau venu - il ne dépassera pas un mètre trente-cinq -, ou à sa prononciation défectueuse, le blessent au cœur. De même, il se cabre douloureusement lorsqu'il surprend le regard trop compatissant des Pères qui s'occupent de l'école. Quelques éclats d'humeur, sans grande importance, l'engagent à une lutte courageuse et persévérante pour dompter sa susceptibilité, modérer son tempérament trop fougueux et acquérir une patience habituelle, une douceur conquérante. Depuis sa première communion, Dieudonné puise fréquemment dans l'Eucharistie la force nécessaire pour corriger ses défauts.

En se donnant à Dieu dans la vie religieuse, il a un but précis: travailler au retour à l'unité catholique des Orientaux séparés de l'Église Romaine. Cette idée lui est venue durant sa jeunesse à Castelnovo. Ce port sur l'Adriatique, est un important centre de commerce, le point de rencontre d'hommes de races et de religions diverses. Dans cette pluralité religieuse, l'Église catholique se maintient à un rang honorable, mais son influence ne suffit pas à contrecarrer et à dominer les débordements de la cupidité, du luxe et de la sensualité. Le spectacle affligeant de cette misère spirituelle a frappé Dieudonné. Au fil des ans, Dieu lui a fait comprendre de mieux en mieux combien la vraie foi manquait à ces populations déracinées. Dans son cœur est né un désir, un projet qui, sous l'impulsion de la grâce, est devenu une résolution précise et ferme: sauver ces âmes délaissées en les faisant entrer dans l'Église catholique. Avec la réflexion, son horizon s'est étendu, et derrière ses rencontres de Castelnovo, il a découvert tous ces pays d'Orient gagnés par le schisme et vivant en dehors du vrai bercail du Christ. Lui, le petit Mandic, sera leur apôtre.

Semer le bon grain

Le séjour de formation de Dieudonné à Udine dure à peine dix-huit mois. Admis au noviciat du couvent de Bassano del Grappa, le 20 avril 1884, il y revêt l'habit religieux et reçoit le nom de Frère Léopold. Le noviciat terminé, il étudie la philosophie à Padoue puis la théologie à Venise où, le 20 septembre 1890, il est ordonné prêtre. Son désir de partir bientôt en mission s'intensifie. Mais sa santé a souffert du travail fourni durant les années d'étude, et on l'envoie d'abord dans différents couvents de l'Ordre pour y refaire ses forces. C'est une grande déception. Il accepte cependant avec un profond esprit de foi, n'entendant pas régler sa vie sur des inspirations personnelles, mais sur l'obéissance. En vue des missions futures, il perfectionne ses connaissances des sciences sacrées et des langues orientales comme le grec moderne, le croate, le slovène et le serbe. Il s'occupe aussi à différents travaux manuels pour l'entretien des maisons où il réside.

En 1897, il est nommé supérieur du couvent des capucins de Zara. Il s'en réjouit, car Zara le rapproche de l'Orient. Beaucoup de marins et de commerçants de tous les pays balkaniques et du Proche-Orient fréquentent ce port dalmate. À peine installé, le Père Léopold se met à l'apostolat. Dès que l'arrivée d'un bateau est signalée, il court souhaiter la bienvenue aux arrivants et lier connaissance avec eux. Le prétexte est facile: un étranger qui débarque est heureux de rencontrer en touchant terre un visage ami qui lui fournit des renseignements utiles et le guide, s'il le faut, à travers la ville. Chemin faisant, on cause de choses et d'autres. Le Père s'informe du pays d'origine de ses amis de rencontre, de leur métier, de leur famille, de leur religion. Et quand il le juge opportun, il aborde avec délicatesse et discrétion le sujet qui lui tient tant au cœur: la connaissance de la vraie religion et l'adhésion à la foi catholique. Le bon grain est semé; il lèvera lorsqu'il plaira à Dieu.

Cet apostolat discret commence à produire quelques fruits, lorsque, deux ans après son arrivée à Zara, ses supérieurs envoient le Père Léopold à Thiene où les Capucins ont la garde d'un sanctuaire dédié à la Sainte Vierge. Se mettre au service de la Bienheureuse Vierge adoucit la peine ressentie par le Père Léopold au départ de Zara. Les années passent. En 1906, nouveau changement, le Père se retrouve à Padoue. Il y restera désormais presque toute sa vie. En 1922, cependant, il part pour Fiume afin d'y entendre les confessions des slaves. Son départ suscite tant de regrets à Padoue que l'évêque intervient auprès du provincial des Capucins. Le Père Léopold est rappelé: «Visiblement saint Antoine de Padoue vous veut près de lui», écrit son Supérieur.

Ce que Dieu veut; comme Il veut

Ces divers événements, en particulier ces transferts successifs de couvent en couvent, semblent démentir les intuitions de jeunesse du Père Léopold: l'apostolat auprès des Orientaux ne serait pas l'œuvre à laquelle Dieu l'appelle. Cependant le Père Léopold est convaincu que telle est sa mission spéciale. On a retrouvé, après sa mort, une image de la Sainte Vierge, sur laquelle il a écrit, en date du 18 juillet 1937: «Souvenir solennel du fait de 1887. Cette année se trouve le cinquantième anniversaire de l'appel que j'ai entendu pour la première fois de la voix de Dieu, qui me demandait de prier et de promouvoir le retour des dissidents orientaux à l'unité catholique». Avec l'accord de son confesseur, il s'est engagé par vœu à remplir cette mission auprès des Orientaux. Il renouvellera souvent cette promesse, et quelques mois avant sa mort, il écrira encore: «Il ne me reste aucun doute devant Dieu  que je suis choisi pour le salut du peuple oriental, c'est-à-dire des dissidents orientaux. À cause de cela, je dois répondre à la divine bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui a daigné me choisir, afin que, par mon ministère aussi se réalise enfin la divine promesse: Il n'y aura qu'un seul troupeau et un seul Pasteur».

Il faudra bien des années au Père Léopold pour comprendre les modalités de sa mission. Mais ce ne sont pas ses vues personnelles qui vont lui permettre de les découvrir. En homme de foi, il est persuadé que la révélation du dessein divin se fera à travers l'obéissance. Les moyens choisis par Dieu lui seront signifiés peu à peu par la voix de ses supérieurs. Il sait, d'autre part, que la pratique de l'obéissance a plus d'efficacité que toutes les prédications. Pour s'y encourager, il copie de sa propre main la fameuse lettre de saint Ignace sur cette vertu, et il la garde toujours près de lui. Il sera l'apôtre de la réconciliation des Orientaux séparés de l'unité catholique par la prière et le sacrifice, à la manière de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face proclamée patronne des missions alors qu'elle n'est jamais sortie de son carmel.

Un défi

Éclairé par cette vue de foi, il écrit sur un billet: «Sache que plus saintement tu t'acquitteras de tes devoirs, plus efficace sera ta coopération au salut des peuples orientaux». Cette recommandation vaut pour tout chrétien. Dans son Encyclique Ut unum sint, du 25 mai 1995, le Pape Jean-Paul II écrit: «Le Christ appelle tous ses disciples à l'unité. Le désir ardent qui m'anime est de renouveler aujourd'hui cette invitation et de la reprendre résolument  Ceux qui croient au Christ, unis sur la voie tracée par les martyrs, ne peuvent pas rester divisés. S'ils veulent combattre vraiment et efficacement la tendance du monde à rendre vain le mystère de la Rédemption, ils doivent professer ensemble la vérité de la Croix. La Croix! Le courant antichrétien se propose d'en nier la valeur et de la vider de son sens; il refuse que l'homme y trouve les racines de sa vie nouvelle et prétend que la Croix ne peut ouvrir ni perspectives ni espérances: l'homme, dit-on, n'est qu'un être terrestre qui doit vivre comme si Dieu n'existait pas. Il n'échappe à personne que tout cela constitue un défi pour les croyants. Ceux-ci ne peuvent pas ne pas le relever» (1-2).

Aussi le Pape exhorte-t-il les chrétiens à travailler à rétablir la communion afin que le monde croie (Jn. 17, 21). Concrètement, l'apostolat accessible à tous en vue de l'unité est celui de la sanctification personnelle. «Il n'y a pas d'œcuménisme au sens authentique du terme sans conversion intérieure, dit le Saint-Père  Chacun doit donc se convertir plus radicalement à l'Évangile  Cette conversion du cœur et cette sainteté de vie, en même temps que les prières privées et publiques pour l'unité des chrétiens, sont à regarder comme l'âme de tout le mouvement œcuménique et peuvent être à bon droit appelées "œcuménisme spirituel"» (id. 15; 21).

Le Père Léopold est persuadé que le retour des dissidents à l'Unité se fera un jour. Il écrit à son directeur de conscience: «Lorsque nous, prêtres, nous célébrons les saints mystères dans cette intention, c'est le Christ lui-même qui prie pour nos frères séparés. Or, nous savons par ailleurs la puissance de cette prière du Christ, qui est toujours exaucée». Il découvre un autre gage de ce retour dans la dévotion profonde des Orientaux pour la Vierge Marie. Cette Mère si bonne ne peut les abandonner. «Ô Bienheureuse Vierge, écrit-il, je crois que vous avez la plus grande sollicitude pour les dissidents orientaux. Et moi, je désire coopérer de tout mon cœur à votre affection maternelle». Tous les fidèles sont également appelés à s'unir au saint Sacrifice de la Messe et à prier la Très Sainte Vierge en vue de la réunification des chrétiens.

«Ici et non pas aux missions!»

Un Frère capucin rappelle un jour au Père Léopold que, dans le passé, il parlait sans cesse d'aller dans les pays d'Orient, «et maintenant, ajoute-t-il, vous n'en parlez plus. - Tout juste, réplique le Père. Il y a peu de temps, je donnai la communion à une bien bonne personne. Après avoir fait son action de grâces, elle vint me faire cette commission: "Père, Jésus m'a ordonné de vous dire ceci: Votre Orient, c'est chacune des âmes que vous assistez ici par la confession". Vous voyez donc bien, mon cher ami, que Dieu me veut ici et non pas aux missions». Une autre fois, il confie à un confrère: «Puisque Dieu ne m'a pas accordé le don de la parole pour prêcher, je veux me consacrer à lui ramener les âmes par le sacrement de pénitence».

Dès le début de son sacerdoce, le Père Léopold s'est adonné au ministère de la confession; mais une fois à Padoue, c'est une foule qui l'assiège. Cet apostolat répond à un de ses désirs d'enfant. À l'âge de huit ans, une de ses sœurs l'avait réprimandé pour une faute sans gravité, et conduit à son curé qui l'avait mis à genoux au milieu de l'église: «Je restai, dira-t-il plus tard, profondément attristé et pensai en moi-même: Pourquoi traiter si durement un enfant pour une faute si légère? Quand je serai grand, je veux me faire religieux, devenir confesseur et traiter les âmes des pécheurs avec beaucoup de bonté et de miséricorde». Ce désir se réalise pleinement à Padoue.

Dix à quinze heures par jour

Le ministère du sacrement de la Réconciliation lui est une rude pénitence. Il l'exerce dans une petite chambre de quelques mètres carrés, manquant d'air et de lumière, une étuve l'été, une glacière en hiver. Il s'y tient enfermé de dix à quinze heures par jour. «Comment faites-vous pour tenir si longtemps au confessionnal?» lui demande un jour un confrère. «Voyez-vous, c'est ma vie», répond-il en souriant. L'amour des âmes le rend prisonnier volontaire du confessionnal, car il sait que «mourir en péché mortel sans s'en être repenti et sans accueillir l'amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre», et que «les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l'enfer, "le feu éternel"» (Catéchisme de l'Église Catholique, CEC, 1033; 1035).

Pour procurer l'immense bienfait du pardon de Dieu à tous ceux qui s'adressent à lui, le Père Léopold se montre disponible et souriant, prudent et modeste, conseiller spirituel compréhensif et patient. L'expérience lui apprend combien il est important de mettre le pénitent à l'aise et en confiance. L'un d'eux a rapporté un fait significatif: «Il y avait bien des années que je ne m'étais pas confessé. Finalement je me décidai et je vins trouver le Père Léopold. J'étais très inquiet, gêné. A peine étais-je entré, qu'il quitta son siège et m'aborda, tout content, comme un ami attendu: "Je vous en prie, prenez place". J'allai, dans mon trouble, m'asseoir dans son fauteuil. Lui, sans un mot, s'agenouilla par terre et entendit ma confession. Quand elle fut terminée, et alors seulement, je pris conscience de ma balourdise et voulus m'excuser; mais lui, souriant: "De rien, de rien, dit-il. Allez en paix". Ce trait de bonté resta gravé dans ma mémoire. Ce faisant, il m'avait entièrement conquis».

Le ferme propos

Le Père Léopold a soin de susciter chez ses pénitents les dispositions requises pour la réception fructueuse du sacrement. Celui-ci comprend «d'une part, les actes de l'homme qui se convertit sous l'action de l'Esprit-Saint: à savoir la contrition, l'aveu et la satisfaction; d'autre part, l'action de Dieu par l'intervention de l'Église» (CEC, 1448). Parmi les actes du pénitent, la contrition vient en premier lieu. Elle est une douleur de l'âme et une détestation du péché commis, avec la résolution de ne plus pécher à l'avenir. La contrition comporte la haine des désordres de la vie passée et une intense horreur du péché, selon cette parole: Rejetez loin de vous toutes les iniquités par lesquelles vous avez violé la loi de Dieu, et faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau (Ez 18, 31). Elle inclut également «le propos sérieux de ne plus commettre de péché à l'avenir. Si cette disposition de l'âme faisait défaut, en réalité il n'y aurait pas de repentir... Le ferme propos de ne plus pécher doit se fonder sur la grâce divine que le Seigneur ne manque jamais de donner à celui qui fait son possible pour agir honnêtement» (Jean-Paul II, 22 mars 1996). Pour recevoir l'absolution, il ne suffit donc pas d'une intention de moins pécher, mais il est indispensable d'être décidé à ne plus commettre de péché grave.

Quand elle provient de l'amour de Dieu aimé plus que tout, la contrition est appelée "parfaite". Une telle contrition remet les fautes vénielles; elle obtient aussi le pardon des péchés mortels, si elle comporte la ferme résolution de recourir dès que possible à la confession sacramentelle. La contrition dite "imparfaite", ou "attrition", vient, elle aussi, de Dieu, sous l'impulsion de l'Esprit-Saint. Elle naît de la considération de la laideur du péché ou de la crainte de la damnation éternelle et des autres peines dont est menacé le pécheur. Par elle-même, cependant, la contrition imparfaite n'obtient pas le pardon des péchés graves, mais elle dispose à l'obtenir dans le sacrement de Pénitence.

L'aveu de ses fautes au prêtre constitue le deuxième acte essentiel du sacrement de Pénitence. Les pénitents doivent, dans la confession, énumérer tous les péchés mortels dont ils ont conscience après s'être examinés sérieusement, même si ces péchés sont très secrets et s'ils ont été commis seulement contre les deux derniers préceptes du Décalogue (désirs mauvais volontaires), car parfois ces péchés blessent plus gravement l'âme et sont plus dangereux que ceux qui ont été commis au su de tous. Sans être strictement nécessaire, la confession des fautes quotidiennes (péchés véniels) est néanmoins vivement recommandée par l'Église. En effet, la confession régulière de nos péchés véniels nous aide à former notre conscience, à lutter contre nos penchants mauvais, à nous laisser guérir par le Christ, à progresser dans la vie de la grâce. En recevant plus fréquemment, par ce sacrement, le don de la miséricorde du Père, nous sommes poussés à être miséricordieux comme Lui, et nous recevons un «accroissement de forces spirituelles pour le combat chrétien» (cf. CEC, 1496).

Pleine santé spirituelle

La satisfaction sacramentelle est le troisième des actes du pénitent. Relevé du péché, le pécheur a besoin de recouvrer la pleine santé spirituelle. Il doit donc faire quelque chose pour réparer ses péchés, c'est-à-dire "satisfaire" de manière appropriée. Cette satisfaction s'appelle aussi "pénitence". Elle peut consister dans la prière, l'aumône, les œuvres de miséricorde, les privations volontaires, et surtout l'acceptation patiente de la croix quotidienne. De plus, bien des péchés causent du tort au prochain et exigent une réparation chaque fois que cela est possible: par exemple restituer les choses volées, rétablir la réputation de celui qui a été calomnié, etc. (cf. CEC, 1451-1460).

Ces "pénitences" contribuent à nous configurer au Christ qui, seul, a expié pour nos péchés, une fois pour toutes. Elles nous permettent de devenir les cohéritiers de sa résurrection, puisque nous souffrons avec lui (Rm 8, 17). Mais notre union à la Passion du Christ par la pénitence se réalise aussi en-dehors du cadre sacramentel. On demandait un jour au Père Léopold: «Mon Père, comment comprenez-vous ces paroles du Seigneur: Celui qui veut venir à ma suite, qu'il prenne sa croix tous les jours? Devons-nous pour cela faire des pénitences extraordinaires? - Il n'est pas question de pénitences extraordinaires, répondit-il. Il suffit que nous supportions avec patience les tribulations communes de notre misérable vie: les incompréhensions, les ingratitudes, les humiliations, les souffrances occasionnées par les changements de saison et de l'atmosphère dans laquelle nous vivons   Dieu a voulu tout cela comme moyen d'opérer notre Rédemption. Mais pour que ces tribulations soient efficaces et fassent du bien à notre âme, il ne faut pas les fuir par tous les moyens  Le souci excessif du confort, la recherche constante de ses aises, n'a rien à voir avec l'esprit chrétien. Ce n'est certainement pas cela prendre sa croix et suivre Jésus. C'est plutôt la fuir. Et celui qui ne souffre que ce qu'il n'a pas pu éviter n'aura guère de mérites». «L'amour de Jésus, aime-t-il à dire, est un feu qui s'alimente avec le bois du sacrifice et l'amour de la croix; s'il ne se nourrit pas de cette façon, il s'éteint».

Durant l'hiver de 1941, les douleurs d'estomac dont le Père Léopold souffre depuis longtemps se font plus aiguës. Il lui faut s'aliter. Le 30 juillet 1942, selon son habitude, il se lève de grand matin et passe une heure en oraison dans la chapelle de l'infirmerie. À six heures et demie, il revêt les ornements sacerdotaux, mais il est pris d'un violent malaise et s'évanouit. Revenu à lui, il reçoit l'Extrême-onction, puis répète les invocations pieuses que lui suggère son Père Supérieur. Aux paroles du Salve Regina: «Ô clémente, ô pieuse, ô douce Vierge Marie», son âme s'envole au Ciel, où elle est accueillie dans la joie infinie de toute la Cour céleste. Léopold Mandic a été béatifié le 2 mai 1976 par le Pape Paul VI et canonisé le 14 octobre 1983 par notre Saint-Père le Pape Jean-Paul II.

Puisse-t-il, du haut du Ciel, nous aider à mettre en pratique, par la réception fréquente du Sacrement de Pénitence, cette exhortation de l'épître aux Hébreux: Approchons-nous avec confiance de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver la grâce d'un secours opportun (4, 16). Nous confions à sa puissante intercession, ainsi qu'à celle de saint Joseph, tous ceux qui vous sont chers, vivants et défunts.

Dom Antoine Marie osb, abbé

SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/leopold_mandic.htm


Prière à Saint Léopold Mandic

O Saint Léopold,

docile instrument de l’infinie

Miséricorde de Dieu

dans le sacrement de la pénitence,

obtiens-nous la grâce de nous confesser

souvent et bien

pour pouvoir avoir toujours le cœur libre

du poids du péché.


Toi qui as été l’image

de la bonté du cœur de Dieu

pour les pécheurs, fais que ma vie

puisse témoigner

que Dieu est un Père bon,

riche de Miséricorde.


Toi, qui durant ta vie,

as nourri un très tendre amour

pour la Sainte Vierge, notre douce Mère,

et en fus récompensé

avec de nombreuses faveurs,

maintenant que tu es heureux

auprès d’Elle,

prie-la pour nous afin

qu’Elle regarde nos misères

et se montre toujours

notre Mère miséricordieuse.


O Saint Léopold,

qui as toujours eu une grande compassion

pour les souffrances humaines,

viens à notre aide,

n’abandonne pas ceux

qui sont dans le désespoir du péché, 

mais conduis les au cœur de Dieu.


Saint Léopold Mandic

Priez pour nous !

SOURCE : http://www.comunitacenacolo.it/viewpagina.asp?keypagina=2776

San Leopoldo da Castelnuovo

Ženski samostan svete obitelji u Dubrovniku

Holy family convent in Dubrovnik


Saint Léopold de Castelnuovo

Connu sous le nom de San Leopoldo Mandić en 1983, il a été proclamé saint par le pape Jean-Paul II en 1983. Un saint qui a touché le cœur de ceux qui l'ont rencontré et a donné un aperçu de la profondeur de sa vie de prière et de son union avec Dieu.

"A Padoue, saint Léopold de Castronuovo Mandic, prêtre de l'Ordre des Frères Mineurs Capucins, qui brûla de zèle pour l'unité des chrétiens et consacra toute sa vie au ministère de la réconciliation".

Dans le Martyrologe romain n. 13.

Saint Léopold de Castelnuovo

Notes biographiques

Bogdan Ivan Mandić, qui deviendra plus tard Saint Léopold, est né le 12 mai 1866 dans la ville côtière de Herceg Novi (italien : Castelnuovo), dans la baie de Kotor, alors sous la monarchie des Habsbourg mais qui fait maintenant partie du Monténégro. Il était le douzième fils de Dragica Zarević et Petar Antun Mandić, son père était propriétaire d'une flotte de pêche de l'Adriatique, originaire de Zakučac (dans l'arrière-pays de la ville d'Omiš, à 28 km de Split), qui faisait alors partie de l'Empire austro-hongrois, situé dans la province de Dalmatie du Sud.

Bogdan avait reçu une éducation catholique dès les premières années de sa vie, il fréquentait l'ordre des frères franciscains capucins, se sentant appelé à suivre ce style de vie, en novembre 1882, à l'âge de 16 ans, il se rendit à Udine pour entrer dans la mineure, séminaire de la Province des Capucins de Vénétie. Deux ans plus tard, il fut admis au noviciat des frères de Bassano del Grappa, et ici, le 2 mai 1884, il fut revêtu de l'habit capucin et reçut le nom religieux de Fra Leopoldo di Castelnuovo.

Le 3 mai 1885, il fit sa première profession de vœux religieux, après quoi il fut envoyé poursuivre ses études théologiques à la Basilique de la Salute de Venise. En septembre 1890, il reçut l'ordination sacerdotale. Il resta au couvent de Venise comme confesseur puis en septembre 1897 il fut envoyé à Zara, où il devint président de l'hospice, et ensuite en septembre 1990 il fut envoyé au couvent de Bassano comme confesseur. En avril 1905, il devint Vicaire au couvent de Capodistria, et en septembre 1906 il fut envoyé au couvent de Thiene comme confesseur, enfin en octobre 1909 il fut envoyé définitivement à Padoue comme confesseur et où il se consacrera également à l'enseignement.

Leopoldo était de petite taille, à peine un mètre quarante, physiquement malformé, courbé, arthritique dans les mains, de santé délicate, avec une démarche maladroite, il bégayait également, mais l'expression de son visage aux traits réguliers, illuminé par un ton vif regard et par un sourire sincère, il compensait avantageusement ces défauts. Il était de peu de mots mais qui révélait une forte personnalité. Son désir ardent était de collaborer à la réunification avec l'Église orthodoxe, mais ce désir ne s'est pas réalisé, car il a été affecté à d'autres tâches.

À partir de 1906, à Padoue, il se consacre spécialement au ministère de la Confession, il est apprécié pour son extraordinaire douceur. Au fil du temps, sa santé se détériorait de plus en plus, mais aussi longtemps qu'il le pouvait, il avait des mots d'encouragement à tous ceux qui affluaient vers lui.

Il mourut le 30 juillet 1942. Lorsque sa tombe fut ouverte après vingt-quatre ans, ils découvrirent de manière incroyable que son corps était complètement intact. Paul VI l'a béatifié en 1976. Jean-Paul II l'a finalement canonisé en 1983.

Léopold, malgré ses handicaps, réussit à développer une énorme force spirituelle et devint très populaire dans son ministère de confesseur, passant douze à quinze heures au confessionnal, devenant ainsi un géant de la confession. Sa bonté d'esprit était considérée comme excessive, même en contraste frappant avec les exigences strictes de l'Ordre, à tel point qu'il souffrit beaucoup dans la tâche qui lui était confiée d'absoudre les pécheurs dans la confession des pénitents.

Il était aidé par sa grande humilité et son esprit de sacrifice, il a dépensé toutes ses énergies en compassion pour tant de personnes qui ont appris de lui pour se retrouver et retrouver leur confiance. De nature, il était belliqueux et capable de s'enflammer de colères inattendues et dures. Si fragile qu'il semble impossible qu'elle ait pu résister à ce genre de vie rendue encore plus difficile par le jeûne, la pénitence et la prière constants.

Au cours de l'hiver 1941, les douleurs d'estomac qui faisaient souffrir le Père Leopoldo depuis longtemps s'accentuèrent et il dut se coucher. Et lorsqu’ils l’emmenèrent à l’hôpital en 1942, il trouva là aussi le moyen de se confesser. Les médecins trouvent une tumeur à son œsophage, il retourne au couvent.

Le 30 juillet 1942, comme toujours, il se lève tôt le matin et passe une heure en prière dans la chapelle de l'infirmerie. A six heures et demie, il revêt ses vêtements liturgiques, mais est atteint d'une violente maladie et s'évanouit. Lorsqu'il reprend ses esprits, il reçoit l'Extrême-Onction, puis répète les pieuses invocations suggérées par le Père Supérieur. Aux paroles du Salve Regina: "Ô clémente, ou compatissante, ou douce Vierge Marie", son âme s'envole vers le Ciel, où elle est accueillie dans la joie infinie de toute la Cour céleste.

Leopoldo Mandic a été béatifié le 2 mai 1976 par le pape Paul VI et proclamé saint le 14 octobre 1983 par le Saint-Père Jean-Paul II. L'anniversaire liturgique est célébré le 30 juillet, patron des malades du cancer.

Sa tombe a été ouverte 24 ans après sa mort, révélant de manière surprenante l'intégrité de son corps malgré la longue période d'inhumation.

Une invitation spéciale

Si tu veux atteindre la joie et acquérir les vertus, écoute l'invitation de Jésus.: "Tout ce que vous demandez dans la prière avec foi, vous l'obtiendrez." (Mt 18,20). En effet, sans la prière, aucun cheminement spirituel n'est possible, et on ne peut suivre les traces de Jésus, notre Sauveur.

Si vous voulez répondre à l'invitation, ou simplement prier depuis chez vous, cliquez ici et vous trouverez un groupe de prière extraordinaire. Vous pourrez vous unir spirituellement à de nombreux frères sur tous les continents, et votre vie changera.

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Vous pouvez visiter le groupe de prière après avoir lu et médité les pages intéressantes suivantes.

SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/index.htm

Saint de la Réconciliation

Le pape Pie XII a dit que le plus grand péché de notre temps était "d’avoir perdu tout sens du péché", Léopold Mandic avait, au contraire, un sens profond du péché et un sens encore plus solide de la grâce de Dieu.

Il fut un confesseur à la prière continuelle, un confesseur qui vivait habituellement absorbé en Dieu, dans une atmosphère surnaturelle.

Sacrement de réconciliation

Le ministère du sacrement de Réconciliation est pour lui une dure pénitence. Il l'exerce dans une petite pièce de quelques mètres carrés, sans air ni lumière, un four l'été, une glacière l'hiver. Il y reste fermé dix à quinze heures par jour. "Comment peux-tu tenir si longtemps au confessionnal ?" lui demande un jour un frère.

"C'est ma vie, tu sais", répond-il avec un sourire. L'amour des âmes fait de lui un prisonnier volontaire du confessionnal, car il sait que "mourir en état de péché mortel sans se repentir et sans accepter l'amour miséricordieux de Dieu signifie rester séparé de Lui pour toujours, par notre libre choix" et que "les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort en enfer, où elles souffrent des douleurs de l'enfer, du feu éternel".

Afin de procurer l'immense bénéfice du pardon de Dieu à tous ceux qui se tournent vers lui, le Père Leopoldo se montre ouvert et souriant, prudent et modeste, conseiller spirituel compréhensif et patient. L'expérience lui apprend combien il est important de mettre le pénitent à l'aise et de lui inspirer confiance.

L'un d'eux rapporte un fait révélateur : « Cela faisait des années que je ne m'étais pas confessé. Finalement, je me suis décidé et je suis allé voir le Père Leopoldo. J'étais très agité, embarrassé. Dès mon entrée, il s'est levé et s'est approché de moi, ravi, comme si j'étais un ami attendu : « S'il vous plaît, asseyez-vous.

Dans ma stupéfaction, je suis allé m'asseoir sur sa chaise. Sans rien dire, il s'est agenouillé par terre et a écouté ma confession. Quand ce fut fini, et alors seulement, je pris conscience de ma stupeur et voulus m'en excuser ; mais lui, souriant : « Rien, rien, dit-il. Va en paix. Ce trait de bonté est resté gravé dans mon esprit. Ce faisant, il m'a totalement conquis".

Le Père Leopoldo avait le souci d'inculquer aux pénitents les dispositions désirées pour recevoir fructueusement le sacrement. Il s'agit « d'une part des actes de l'homme qui se convertit sous l'action du Saint-Esprit : c'est-à-dire la contrition, la confession et la satisfaction ; d'autre part, l'action de Dieu à travers l'intervention de l'Église ». Parmi les actes du pénitent, la contrition vient en premier.

C'est une douleur de l'âme et la réprobation du péché commis, accompagnée de la résolution de ne plus pécher à l'avenir. La contrition implique la haine des désordres de la vie passée et une horreur intense du péché, selon les paroles suivantes : Libérez-vous de toutes les fautes que vous avez commises contre Moi, formez-vous un cœur et un esprit nouveaux.
(Ez. 18, 31).

Cela inclut également « la ferme intention de ne plus commettre de péchés à l'avenir. Si cette disposition de l'âme faisait défaut, en réalité il n'y aurait pas de repentance... La ferme intention de ne plus pécher doit être basée sur la grâce divine, que le Seigneur ne manque jamais de donner à celui qui fait de son mieux pour agir honnêtement » (Jean-Paul II, 22 mars 1996). Pour recevoir l’absolution, il ne suffit donc pas d’avoir l’intention de pécher moins, mais il est indispensable d’être déterminé à ne pas commettre de péchés plus graves.

Leopoldo : « Père, comment comprends-tu les paroles du Seigneur : Que celui qui veut me suivre prenne sa croix chaque jour ? Devons-nous faire une pénitence extraordinaire pour cela ? - Ce n'est pas le cas de faire une pénitence extraordinaire, dit-il. " répondit. Il suffit que nous supportions avec patience les tribulations ordinaires de notre vie misérable : les malentendus, les ingratitudes, les humiliations, les souffrances causées par les changements de saison et l'atmosphère dans laquelle nous vivons...

Dieu a voulu tout cela comme moyen d’opérer notre Rédemption. Mais pour que de telles tribulations soient efficaces et fassent du bien à notre âme, il ne faut pas y échapper par tous les moyens possibles... Le souci excessif du confort, la recherche constante de l'aisance n'ont rien à voir avec l'esprit chrétien.

Il ne s'agit certainement pas de prendre sa croix et de suivre Jésus, mais plutôt de l'éviter. Et celui qui ne souffre que ce qu'il ne peut éviter n'aura pas beaucoup de mérites". "L'amour de Jésus, ne se lasse pas de le répéter, est un feu qui s'alimente du bois du sacrifice et de l'amour de la croix; s'il n'est pas nourri ainsi, il s'éteint".

SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/leopoldo.htm

San Leopoldo da Castelnuovo

Saint Leopoldo Church in San Borja District, Lima-Peru.

Iglesia de la Parroquia de San Leopoldo del Distrito de San Borja, Lima-Perú

San Leopoldo da Castelnuovo

Main altar in Church of San Leopoldo in San Borja District, Lima-Peru.

Altar mayor de la Iglesia de la Parroquia de San Leopoldo en el Distrito de San Borja, Lima-Perú.

San Leopoldo da Castelnuovo

Relief of Saint Leopold Mandic in Church of San Leopoldo in San Borja District, Lima-Peru.

Relieve de San Leopoldo Mandic en la Iglesia de la Parroquia de San Leopoldo en el Distrito de San Borja, Lima-Perú.


Miracles et guérisons

Le saint capucin est connu pour ses apparitions après la mort qui ont sauvé la vie de nombreuses personnes.

Il existe de nombreuses guérisons instantanées documentées de maladies suite aux apparitions.

Trois grands miracles de San Leopoldo

Quatre ans après sa mort, la main de San Leopoldo caresse Elsa Raimondi de Rovigo qui, à la suite d'une très grave péritonite tuberculeuse, avait très peu d'espoir de vivre. Elsa se rend chez le Père Leopoldo avec sa famille et ils commencent la neuvaine. A la fin de la neuvaine, la malade dit avoir vu le frère et lui avoir demandé si elle pouvait avoir un espoir de guérison, le frère la rassura. Pendant ce temps, la maladie s'aggrave, Raimondi est sous traitement depuis maintenant deux ans et souffre énormément, malgré la pression de la maladie, elle veut être emmenée, le 12 septembre, au sanctuaire de Pilastrello où se trouvent les restes de Mandic. Cependant, le voyage l'affaiblit encore davantage et les médecins craignent que sa vie ne soit désormais en danger imminent et la font ramener à la maison. Arrive à la maison épuisé. Vers le soir, il s'écrie: Avez-vous vu le Père Leopoldo?. Elle se lève, s'habille, va à la cuisine, se sent pleine d'énergie, en parfaite santé "elle est miraculeusement guérie", il n'y a plus aucune trace de péritonite tuberculeuse chez elle. Ses prières ont été exaucées par le Père Leopoldo.

Le paysan Paolo Castelli de Vizzago (Côme), le matin du dimanche 4 mars 1962, après la messe, fut atteint de terribles douleurs à l'estomac, il fut hospitalisé dans des conditions très graves à l'hôpital où on lui diagnostiqua un ulcère perforant. Il est opéré d'urgence le même après-midi, à l'hôpital de Merate, au cours de l'opération on découvre qu'il souffre d'une tumeur qui a atteint un point tel qu'il ne laisse aucun espoir. Paolo Castelli est recousu et placé dans une pièce séparée. Secoué par une douleur atroce, il ne lui reste plus qu'à attendre la fin. Mais l'épouse dévouée au Père Leopoldo n'abandonne pas et commence la neuvaine. Après quatre jours de souffrance, l'état de l'homme empire. La nuit de jeudi à vendredi semble se rapprocher du moment de la mort. Dans un océan de sueur et de souffrance, il dit: Je meurs... je meurs.... La femme se débat: "Tu ne peux pas mourir." Mais tout cela semble inutile. La tête de l'homme tombe haletant sur sa poitrine. La femme abandonne le corps qu'elle tient dans ses bras et celui-ci retombe ; Il dit: Que ta volonté soit faite, Seigneur. Incroyable à ce même instant, il est deux heures du matin vendredi, l'homme s'exclame avec jubilation: Je suis guéri. L’intestin a recommencé à fonctionner et, le lendemain, les médecins ne peuvent que confirmer la prodigieuse guérison.

Affaires officiellement promulguées par décret papal du pape Paul VI.

Elisa Ponzolotto aurait dû être amputée d'une jambe, mais sa confiance dans le père franciscain l'a amenée à refuser l'opération, même si sa vie était en danger. La prière lui a donné la présence de saint Léopold à côté de son lit à l'hôpital: Elisa l'a vu et raconte que dès que le frère a quitté sa chambre, sa jambe a bougé à la stupéfaction générale et a été complètement guérie, même de l'avis des médecins

. Père Sebastiano da Carrè, 56 ans, capucin, au couvent de Bassano del Grappa. Il souffrait depuis 15 ans d'une forme chronique suppurée de l'oreille droite, accompagnée de douleurs aux oreilles, de maux de tête, d'hypoacousie (c'est-à-dire de surdité) et de vertiges récurrents. En 1929, il avait déjà été opéré par le prof. Rodighero d'un polype dans l'oreille, mais la sécrétion purulente n'avait jamais cessé, les chances de guérison étaient faibles, voire inexistantes, c'est pourquoi le Père Sebastiano décida le 13 janvier 1946 de commencer une neuvaine avec les frères du Père Leopoldo pour obtenir la guérison, au en même temps, il appliquait une relique du Saint sur l'oreille souffrante. Le troisième jour de la neuvaine, peu après minuit, le Père Sebastiano a vu sortir de l'oreille malade un écoulement purulent très abondant qui a duré quelques heures, au point de tacher sensiblement l'oreiller et le linge. Le matin, la fièvre avait cessé ainsi que les écoulements purulents et les maux de tête. Il avait été prodigieusement guéri, non seulement il ne ressentait plus aucune douleur mais il avait en plus parfaitement récupéré son audition suite à la visite spécialiste du prof. Enrico Rubatelli, spécialiste oto-rhino-laryngologiste et chef de l'hôpital civil de Rovigo.

Teresa Pezzo di Valdiporro, aujourd'hui missionnaire du Sacré-Cœur de Vérone; c'est la nuit du mardi 10 au mercredi 11 décembre 1946. La jeune fille est gravement malade du foie; opérée, se retrouvant à Bovolone chez son oncle archiprêtre, elle se remet de très fortes douleurs, d'une fièvre de quarante degrés, de vomissements. Le médecin certifie la gravité du cas. Elle commence la neuvaine à Léopold et applique une relique sur le foie. Entre mardi et mercredi, la pièce, déjà complètement sombre, semble s'éclairer comme le jour. La jeune fille se réveille et voit le Père Leopoldo, le frère lui donne la bénédiction, la jeune fille est immédiatement guérie: elle n'a plus de douleur au foie, le gonflement a disparu, la douleur dans la jambe et le bras, la fièvre a disparu.

Stefano Sguotti de Terrassa Padovana était encore un enfant lorsque, le 2 octobre 1949, il tomba du chariot transportant une lourde charge de betteraves et fut écrasé. Au grand étonnement des personnes présentes, il s'en sort indemne mais son histoire est extraordinaire. Il raconte: Je suis passé sous la charrette avec le Père Leopoldo. Ni lui ni moi n'avons été blessés. Les roues sont d'abord passées sur lui, puis sur moi. Le chariot pesait une dizaine de quintaux. Quel prodige.

Giancarlo Rampado di Loreggia, un garçon de six ans, a le ventre à moitié écrasé par une roue d'un tracteur agricole. Transportés à l'hôpital très sérieux, les médecins, vu la gravité, ne peuvent que soutenir son cœur. Giancarlo passe la nuit dans le coma, ses parents recommandent leur fils à San Leopoldo, incroyablement le matin il raconte qu'un petit frère est venu vers lui et lui a dit: Lève-toi, parce que tu n'as rien. En fait, il est parfaitement guéri. Plus tard, emmené au couvent padouen de Santa Croce, après avoir vu l'image de Leopoldo, il s'exclame: C'est le petit frère de cette nuit-là. L'attestation a été donnée par son père, Arcangelo Rampado, le 20 mars 1969.

Luciano Carli de Puos d'Alpago, un garçon de dix ans, souffre depuis trois ans d'une synovite noire qui le contraint à l'immobilité. L'enfant a appris la dévotion au Père Leopoldo, dont l'image est près de son lit. Le petit dit souvent en s'adressant à l'image: Grand-père, laisse-moi guérir. Le 20 juin 1959, l'enfant s'exclame: "Maman, mon grand-père a dit qu'il me guérira", et fait référence à une guérison très élémentaire que lui a suggérée son "grand-père", qu'il affirme avoir vu. Après huit jours de ce traitement, la synovite disparaît.

Bertilla Morini de Vérone est née avec une malformation mandibulaire, en effet il lui manque l'os de la mâchoire droite. Son visage se déforme, il faudra attendre plusieurs années avant de pouvoir réaliser une greffe. La mère au cœur brisé se tourne vers le père Leopoldo. Un soir, en récitant la neuvaine, elle croit apercevoir le frère. Au contraire, il lui prend doucement les mains et lui dit: Ne t'inquiète pas. Ne faites pas attention aux médecins. Je m'occuperai de Bertilla. Étonnamment, la petite fille repousse rapidement l’os manquant et son visage redevient normal.

En février 1982, Fiorella, 21 ans, était allongée sur un lit en attendant la transfusion sanguine à laquelle elle était périodiquement soumise. Elle souffre d'une anémie plastique congénitale qui la condamne à l'inexorable transfusion sanguine toutes les trois semaines. En ce triste jour, Fiorella pleure, le médecin ne parvient pas à localiser la veine, la vie de la jeune fille est en danger et elle vit dans le cauchemar du rendez-vous à l'hôpital et dans l'incertitude de sa propre survie. Pendant que le médecin continue de chercher la veine avec l'aiguille, Fiorella voit le fond de la pièce s'éclairer d'une lumière chaude et ensoleillée d'été et aperçoit à la tête du cabinet un petit frère à barbe blanche vêtu d'un habit de capucin. Le frère regarde la jeune fille avec un regard affectueux. A ce moment le médecin identifie la veine et opère la transfusion: Fiorella est saine et sauve.

Avoir un patron auprès de Dieu signifie que l'homme, dans sa fragilité, a encore une grande possibilité de se sentir soutenu, même par une intervention qui vient de Dieu, cela signifie ouvrir une fenêtre d'espérance où nous et nos forces ne pouvons pas atteindre. Là où nous devons reconnaître nos limites, il y a encore une possibilité pour Dieu et c'est une expérience qui enrichit notre humanité.

Se confier au saint confesseur, c'est en quelque sorte saisir la proximité de Dieu avec l'homme dans cet espace de mystère et savoir qu'il existe quelqu'un à qui on peut confier ses pensées, ses peurs et ses douleurs et c'est le signe que la sainteté parle encore à l'homme. c'est avoir la perception de la proximité de Dieu, d'une proximité avec les plus fragiles.

SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/miracolim.htm

San Leopoldo da Castelnuovo

Misa na Carevom Polju u Jajcu ,na blagdan sv. Leopolda Bogdana Mandića

Messe à Carevo Polje à Jajce, en la fête de Saint Léopold Bogdan Mandić


Prières

Nous prions pour que ce grand Saint Léopold Mandic intercède auprès de Dieu pour nous et qu'il nous aide à lutter contre toute douleur qui nous afflige.

Il est le protecteur des patients atteints de cancer, dont il a également souffert de la maladie, supportant tout avec patience et foi.

Prières d'intercession à Saint Léopoldo Mandic

Ô Dieu notre Père, qui dans le Christ ton Fils, mort et ressuscité, as racheté toutes nos douleurs et qui as voulu que saint Léopold soit une présence paternelle de consolation, insuffle dans nos âmes la certitude de ta présence et de ton aide. Par le Christ notre Seigneur. Amen. Gloire au Père. Saint Léopold, priez pour nous!

Ô Dieu, qui par la grâce du Saint-Esprit déverse sur les croyants les dons de ton amour, par l'intercession de saint Léopold, accorde à nos parents et amis la santé du corps et de l'esprit, afin qu'ils t'aiment de tout leur cœur et faites avec amour ce qui plaît à votre volonté. Par le Christ notre Seigneur. Amen. Saint Léopold, priez pour nous!

Ô Dieu, qui manifestes votre toute-puissance avant tout dans la miséricorde et le pardon, et qui avez voulu que saint Léopold soit votre fidèle témoin, par ses mérites, accordez-nous de célébrer, dans le sacrement de la réconciliation, la grandeur de votre amour.

Par le Christ notre Seigneur. 

Amen. 

Gloire au Père.

Saint Léopold, priez pour nous!

Neuvaine a San Leopoldo Mandic

Ô Saint Léopoldo, enrichi par le Père Divin Éternel de nombreux trésors de grâce en faveur de ceux qui se tournent vers vous, nous vous prions de nous obtenir une foi vivante et une charité ardente, par lesquelles nous nous maintenons toujours unis à Dieu dans son sainte grâce. Gloire au Père... Ô Saint Léopold, fait par le divin Sauveur l'instrument parfait de son infinie miséricorde dans le sacrement de pénitence, nous te demandons de nous obtenir la grâce de nous confesser souvent et bien, afin que nous puissions toujours avoir notre âme purifiée de toute culpabilité et atteindre en nous la perfection à laquelle Il nous appelle. Gloire au Père...

Ô Saint Léopold, vase choisi des dons du Saint-Esprit, abondamment transfusés par vous dans de nombreuses âmes, obtenez-nous d'être libérés de tant de douleurs et d'afflictions qui nous oppriment, ou d'avoir la force de tout endurer avec patience pour achever en nous ce qui manque à la passion du Christ. Gloire au Père...

Ô Saint Léopold, qui pendant votre vie mortelle avez nourri un amour très tendre pour la Madone, notre douce Mère, et qui avez reçu en retour de nombreuses faveurs, maintenant que vous êtes heureux près d'Elle, priez-la pour nous afin qu'elle regarde nos misères. et se montre toujours notre mère miséricordieuse. Ave Maria....

Ô Saint Léopold, qui avez toujours eu tant de compassion pour la souffrance humaine et qui avez consolé tant de personnes affligées, venez à notre secours ; dans ta bonté, ne nous abandonne pas, mais console-nous aussi en obtenant la grâce que nous demandons. Ainsi soit-il. Prière pour faire face à la souffrance et à la maladie.

Ô cher Saint Léopold, tu as toujours aidé et consolé ceux qui se tournaient vers toi dans leurs besoins spirituels et matériels. Animé d'une grande confiance, je me tourne moi aussi vers vous, si riche de bienveillance et de générosité.

Dans votre vie, vous avez vécu le bouleversement et la difficulté de vivre avec le cancer : restez près de moi.
Vous connaissez mon angoisse et mon appréhension : venez à mon aide. Soutenez ma foi, fortifiez mon espérance, obtenez-moi la grâce d'affronter la souffrance et le traitement de ma maladie, en surmontant positivement cette épreuve.

Intercède auprès du Père pour que mon cœur trouve la vraie paix et la sérénité. Accorde-moi de pouvoir, d'un cœur reconnaissant, remercier ce Dieu miséricordieux que tu as toi-même proclamé "médecin et médecine".

3 Gloire au Père

Prière des malades

Ô cher Saint Léopold, tu as toujours aidé et consolé ceux qui se tournaient vers toi dans leurs besoins spirituels et matériels. Animé d'une grande confiance, je me tourne moi aussi vers vous, si riche de bienveillance et de générosité. Dans votre vie, vous avez vécu le bouleversement et la difficulté de vivre avec le cancer : restez près de moi. Vous connaissez mon angoisse et mon appréhension : venez à mon aide. Soutenez ma foi, fortifiez mon espérance, obtenez-moi la grâce d'affronter la souffrance et le traitement de ma maladie, en surmontant positivement cette épreuve. Intercède auprès du Père pour que mon cœur trouve la vraie paix et la sérénité. Accorde-moi de pouvoir, d'un cœur reconnaissant, remercier ce Dieu miséricordieux que tu as toi-même proclamé "médecin et médecine".

- Gloire soit au Père

Prière en famille

O Seigneur, notre créateur et sauveur, dans ta vie terrestre et en saint Léopold tu es devenu proche des malades et des découragés. Regardez avec bienveillance les hommes, les femmes et les enfants de toutes langues, peuples et nations qui souffrent du cancer. Écoutez notre prière et la supplication de leurs proches : que Saint Léopoldo et la Bienheureuse Vierge Marie leur rendent visite spirituellement et s'assoient à leurs côtés pendant les longues heures d'hôpital et les nuits blanches.

Ô Saint Léopoldo, nous t'adressons également notre supplication avec un cœur plein de tristesse et d'inquiétude pour notre bien-aimé (...). Vous qui avez consolé tous ceux qui se sont approchés de votre confessionnal et les avez confiés à la Vierge Marie, « Bienheureux patron », veillez à ce que dans la grande sollicitude pour cette maladie fleurisse la gratitude pour la vie et l'espoir du retour de la santé.

- Gloire soit au Père

Prière pour les travailleurs de la santé

Cher Saint Léopold, dans votre service de prêtre, confesseur et conseiller spirituel, vous avez cultivé une estime sincère et une amitié authentique avec les professionnels de la santé : médecins, chirurgiens, cliniciens spécialistes, professeurs d'université, infirmières. Tels de bons Samaritains, ils assistaient et réconfortaient les malades dans les salles d’hôpital.

Nous prions pour que ceux qui sont au service de la santé et de la vie humaines sachent toujours allier compétence professionnelle et disponibilité réfléchie. Faire du patient toujours une personne à respecter dans ses sensibilités, ses peurs et ses attentes.

Nous vous demandons d'éclairer le chercheur dans la recherche de nouveaux traitements, de guider la main du chirurgien, d'assister le médecin dans la lecture des rapports, dans le bon diagnostic et la thérapie adéquate.

Ô Saint Léopoldo, que la présence des personnels soignants et des bénévoles hospitaliers soit semblable à la vôtre : discrète, toujours sereine et souriante, comme lorsque vous accueilliez des personnes affligées de souffrances physiques ou angoissées d'esprit. Puissent-ils savoir comment inculquer les médicaments spirituels du courage et de l'espoir.

- Gloire au Père, 

Bonjour Reine

Prière à Saint Léopoldo Mandic pour demander une grâce particulière

Ô Dieu notre Père, qui dans le Christ ton Fils, mort et ressuscité, as racheté toutes nos douleurs et qui as voulu que saint Léopoldo soit une présence paternelle de consolation, insuffle dans nos âmes la certitude de ta présence et de ton aide. Par le Christ notre Seigneur, 

Amen.

Gloire au Père.

Saint Léopold, priez pour nous!

Ô Dieu, qui par la grâce du Saint-Esprit déverse sur les croyants les dons de ton amour, par l'intercession de saint Léopoldo, accorde à nos parents et amis la santé du corps et de l'esprit, afin qu'ils t'aiment de tout leur cœur et faites avec amour ce qui plaît à votre volonté. Par le Christ notre Seigneur,

Amen 

Saint Léopoldo, priez pour nous!

Ô Dieu, qui manifestez votre toute-puissance avant tout dans la miséricorde et le pardon, et qui avez voulu que saint Léopoldo soit votre fidèle témoin, par ses mérites, accordez-nous de célébrer, dans le sacrement de la réconciliation, la grandeur de votre amour. Par le Christ notre Seigneur, 

Amen. 

Gloire au Père. 

Saint Léopoldo, priez pour nous!

SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/preghierem.htm

Patriarche de Venise

Chers frères et sœurs, se retrouver là où pendant des années saint Léopold Mandic a administré la grâce du pardon à des milliers et des milliers d'hommes et de femmes procure une grande joie et une forte émotion. Le dicton «Gratia supponit naturam»

"La grâce présuppose la nature" – exprime bien la vision chrétienne de l'homme; l'idée sous-jacente est que la grâce de Dieu, dans laquelle nous sommes sauvés, ne peut être confondue avec la force et les ressources des hommes.

Homélie Du Patriarche De Venise

Mgr Francesco Moraglia

En même temps, le dicton « Gratia supponit naturam » signifie que la grâce utilise la nature, s'appuie sur la nature et cela se produit de manière habituelle. Oui, la grâce utilise généralement la nature mais ce n’est pas la seule voie possible. En effet, dans certains cas, Dieu, pour montrer que c'est la grâce qui sauve - et non les ressources de l'homme - met en évidence au maximum la différence entre la grâce et la nature, entre les ressources de la grâce et celles de la nature. Et c'est exactement ce qui s'est passé à Saint-Léopoldo Mandic.

Ce «déséquilibre» était très évident chez lui, comme si Dieu voulait réitérer en lui que le salut est un don exclusif de Dieu et non seulement un chemin purement humain. Chez le Père Leopoldo, nous trouvons des dons de grâce impressionnants. La petite cellule confessionnelle, dans laquelle il exerça son ministère de confesseur pendant près de trente ans, fut le témoin de conversions grandioses, d'innombrables dons spirituels, de grâces très particulières qui changeèrent la vie de milliers et de milliers d'hommes et de femmes. Parfois, il s'agissait de remerciements matériels, comme par exemple la découverte - de manière tout à fait inattendue - d'un travail par quelqu'un qui avait déjà projeté de se suicider par désespoir. Et tout cela selon les modalités et les délais annoncés par le Père Leopoldo.

Sur un plan purement extérieur – je parle de la figure physique – le Père Leopoldo pouvait apparaître non seulement « insignifiant », mais aussi «disgracieux», au point de ne pas passer inaperçu. Ce que les frères capucins de la Province de Venise ont écrit en 1923 est éloquent. La description - que l'on retrouve dans les Annales des Capucins vénitiens - est impitoyable: "... dans l'enseignement et la prédication, il échoue, étant un fort bègue, de constitution faible et nain...". Ensuite, il faut cependant l'admettre: "Dans la confession, cependant, il exerce une fascination extraordinaire et cela en raison de sa forte culture, de sa fine intuition et surtout de son caractère sacré de vie...".
(Annales des Capucins vénitiens, année 1923, p. 650)

Une personne donc qui non seulement ne pouvait pas passer inaperçue mais qui suscitait l’hilarité, la moquerie et le ridicule. Les étudiants universitaires, clients réguliers du Caffè Pedrotti, ont été les premiers à se faire remarquer dans cet indigne tumulte. Tout contribuait à cette dérision : sa petite taille - seulement un mètre trente-cinq -, le fort bégaiement qui créait de l'embarras en lui et chez ceux qui l'écoutaient... A un certain moment il y eut aussi l'arthrite déformante qui rendait la marche difficile, pénible pour lui.

Or, justement ce déséquilibre existant entre le physique - objet de dérision - et le ministère de confesseur - lié à une abondance sans précédent de la grâce divine - nous dit combien Dieu aime utiliser ceux qui sont jugés inutiles voire ridicules aux yeux du monde, pour accomplir la plus grande œuvre, le salut des hommes. Pourtant, l'humble frère avait une âme ardente et avait l'habitude de se tourner vers le Seigneur, demandant pardon pour ses péchés, avec les mêmes paroles de saint Jérôme: «Aie pitié de moi Seigneur, je suis Dalmate».

Ce n’est que lorsqu’il s’est fait connaître pour son ministère d’accueil des pécheurs que la dérision, le ridicule et la moquerie ont cédé la place au respect, à la déférence et, bien sûr, à une véritable vénération. De son côté, le petit frère disait de lui-même: «Je suis vraiment un homme sans valeur, même ridicule».

Dieu utilise réellement des gens insignifiants et méprisés pour confondre les instruits et les puissants. Nous avons ici une claire manifestation des paroles du prophète Isaïe: « . . . mes pensées ne sont pas vos pensées, vos voies ne sont pas mes voies. Oracle du Seigneur. Autant le ciel est au-dessus de la terre, autant mes voies sont au-dessus de vos voies, et mes pensées sont au-dessus de vos pensées. En effet, tout comme la pluie et la neige descendent du ciel et n'y retournent pas sans avoir irrigué la terre, sans l'avoir fertilisée et fait germer, pour qu'elle donne de la semence à ceux qui sèment et du pain à ceux qui mangent, il en sera de même de ma parole qui sort de ma bouche».

(Is 55, 8-11). D’un autre côté, le pardon est quelque chose que seul Dieu peut accorder ; en fait, Lui seul peut pardonner les péchés. C'est pourquoi Jésus a voulu placer dans sa prière, le Notre Père, la demande de pardon entendue comme un don qui vient du Père qui est aux cieux et que l'homme ne peut jamais donner s'il ne l'a pas d'abord reçu comme, précisément, la grâce.

Si - comme c'est habituellement vrai - gratia supponit naturam, il est également vrai que, parfois, Dieu - comme dans la vie de l'apôtre Paul - décide de renverser cette relation pour manifester, sans aucun doute, la pleine gratuité du pardon et sa tendresse envers l'homme pécheur, quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve.

Ainsi, le Père Leopoldo - avec son physique maladroit et son discours maladroit - montre avec éloquence une fécondité et une puissance qui nous racontent comment Dieu - et lui seul - s'est rendu présent et a agi dans les paroles et les gestes de l'humble frère capucin. Saint Léopold, en cette Année jubilaire de la Miséricorde, nous a été indiqué par le Pape François comme un merveilleux exemple de confesseur; en lui nous voyons comment la grâce vient directement de la Croix du Christ, de son sang, et non des hommes et de leurs ressources.

SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/omeliam.htm

Béatification

En mars 1974 est publié le Décret sur les vertus héroïques du Serviteur de Dieu, suivi en février 1976 par le Décret sur les miracles attribués à son intercession.

Au mois de mai, il fut proclamé "Bienheureux" par Paul VI.

Homélie de Paul VI

Rome, Place Saint-Pierre, 2 mai 1976

Qui est-il, qui est-il qui nous rassemble ici aujourd'hui pour célébrer en son nom béni une irradiation de l'Évangile du Christ, un phénomène inexprimable, mais clair et évident, celui d'une transparence enchanteresse, qui nous laisse entrevoir dans le profil de un humble frère, un personnage à la fois exaltant et presque déconcertant: regardez, regardez, c'est saint François ! tu le vois? Regardez comme il est pauvre, regardez comme il est simple, regardez comme il est humain! c'est lui-même, saint François, si humble, si serein, si absorbé qu'il paraît presque extatique dans sa propre vision intérieure de la présence invisible de Dieu, et pourtant à nous, si présent pour nous, si accessible, si disponible, que on dirait presque qu'il nous connaît, qu'il nous attend, qu'il connaît nos affaires et qu'il peut lire en nous. . . Regardez bien: c'est un pauvre petit capucin, il semble souffrant et vacillant, mais si étrangement sûr qu'on se sent attiré et enchanté par lui. Regardez attentivement, avec la lentille franciscaine.

Tu le vois? Est-ce que tu trembles ? qui as-tu vu? Oui, avouons-le: c'est une image faible, populaire, mais authentique de Jésus ; oui, de ce Jésus, qui parle simultanément au Dieu ineffable, au Père, Seigneur du ciel et de la terre ; et il nous parle, à nous, petits auditeurs, enfermés dans les proportions de vérité, c'est-à-dire de notre petite et souffrante humanité. . . Et que dit Jésus dans son pauvre oracle ? Oh! grands mystères, ceux de la transcendance divine infinie, qui nous laisse enchantés, et qui prend immédiatement un langage émouvant et passionnant : l'Évangile résonne: "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et opprimés, et je vous rafraîchirai".
(Matt. 11, 28).

Alors qui est-il? c'est le Père Léopoldo; oui, le serviteur de Dieu le Père Leopoldo da Castelnovo, qui avant de devenir frère s'appelait Adeodato Mandić, un Dalmate, comme saint Jérôme, qui devait certainement avoir dans son tempérament et sa mémoire la douceur de cette charmante terre adriatique, et dans son cœur, et dans l'éducation domestique la bonté, honnête et pieuse, de cette forte population vénitienne-illyrienne. Il est né le 12 mai 1866 et est mort à Padoue, où, devenu capucin, il a vécu la majeure partie de sa vie terrestre, qui s'est terminée à l'âge de 76 ans, le 30 juillet 1942, il y a un peu plus de trente ans.

Ici, dans ce cas, le droit canonique est devenu indulgent, dérogeant à la norme qui reporte la discussion des vertus d'un Serviteur de Dieu à cinquante ans après sa mort ; mais comment reporter cet acte procédural alors que la vox populi en faveur des vertus du Père Leopoldo, au lieu de s'apaiser avec le temps, est devenue plus insistante, plus documentée et plus sûre de son témoignage? Le jugement de l'Église devait s'abandonner au chœur spontané de ceux qui ont connu l'humble capucin, ou ont expérimenté son intercession thaumaturgique (Cf. Codex Iuris Canonici, can. 2101), en anticipant ses conclusions favorables, pour que proclamer l'exception morale et la valeur spirituelle du Père Leopoldo ne sont pas seulement ceux qui collectent l'héritage posthume, mais il y en a encore un certain nombre qui peuvent soutenir sa célébration en disant: je l'ai connu ; oui, c'était un saint religieux, un homme de Dieu, un de ces hommes singuliers qui donnent immédiatement l'impression de leur vertu surnaturelle.

Et immédiatement dans la mémoire de ceux qui connaissent un peu l'histoire de la famille religieuse des Capucins, surgissent les grandes figures de ces Frères, fidèles à la tradition franciscaine la plus rigoureuse, qui en personnifiaient la sainteté ; et parmi ceux-ci, limitons-nous à un personnage littéraire typique, bien connu de tous, Fra' Cristoforo del Manzoni. Mais non: Fra' Leopoldo était plus petit, en stature, en capacités naturelles (il n'était même pas un prédicateur, comme le sont beaucoup de capucins talentueux), il n'avait même pas une bonne santé physique, c'était vraiment un pauvre petit frère. Cependant, no

us ne pouvons ignorer une note particulière; il était originaire de la rive levantine de l'Adriatique, de Castelnovo, à l'embouchure de Kotor, sur le territoire de Croatie - Monténégro - Herzégovine - Bosnie ; et il garda toujours un amour fidèle pour sa terre, même si, ayant vécu à Padoue, il n'en était pas moins attaché à sa nouvelle patrie hospitalière et surtout à la population parmi laquelle il exerçait son ministère silencieux et infatigable. La figure du bienheureux Léopold résume donc cette bivalence ethnique, presque comme si elle la fondait dans un emblème d'amitié et de fraternité, que chacun de ses fervents disciples devra s'approprier.

Ce fait biographique particulier du bienheureux Léopold est le premier accomplissement d'une pensée, d'un objectif dominant dans sa vie. Comme nous le savons tous, le Père Leopoldo était « œcuménique » ante litteram, c'est-à-dire qu'il rêvait, prévoyait, promouvait, même sans agir, la recomposition de l'Église dans une parfaite unité, même si elle est jalousement respectueuse des multiples particularités de son appartenance ethnique, composition; unité voulue par les origines historiques et plus encore par la volonté sacrée et mystérieuse du Christ, fondateur d'une Église, le tout pénétré des exigences essentielles du vœu suprême de Jésus: ut unum sint, qu'ils soient tous un et aient la même foi, le même baptême, le même Seigneur s'unissent en un seul Esprit, lien de paix.
(Cf. Eph. 4, 3 ss.; Io. 17, 11-21).

Oh! que le bienheureux Léopold soit un prophète et un intercesseur de grande grâce pour l'Église de Dieu !

Mais la note particulière de l'héroïsme et de la vertu charismatique du bienheureux Léopold en était une autre ; qui ne sait pas ? c'était son ministère d'entendre les confessions. Le regretté cardinal Larraona, alors préfet de la Sacrée Congrégation des Rites, écrivait, dans le décret de béatification du père Leopoldo de 1962: "sa manière de vivre était la suivante : célébrant le sacrifice de la messe tôt le matin, il s'asseyait dans la cellule confessionnelle, et là il resta toute la journée à la disposition des pénitents. Ce niveau de vie, il le maintint pendant une quarantaine d'années, sans la moindre plainte. . . ".

Et c’est, croyons-nous, le titre premier qui a valu à cet humble capucin la béatification que nous célébrons aujourd’hui. Il se sanctifiait principalement dans l'exercice du sacrement de Pénitence. Heureusement, de copieux et splendides témoignages ont déjà été écrits et diffusés sur cet aspect de la sainteté du nouveau bienheureux. Il suffit d'admirer et de remercier le Seigneur qui offre aujourd'hui à l'Église une figure si singulière de ministre de la grâce sacramentelle de la Pénitence; qui d'une part appelle les prêtres à un ministère d'une importance si capitale, d'une pédagogie si actuelle, d'une spiritualité si incomparable; et qui rappelle aux fidèles, qu'ils soient fervents ou tièdes et indifférents, quel service providentiel et ineffable aujourd'hui encore, ou plutôt aujourd'hui plus que jamais, la confession individuelle et auditive est pour eux, source de grâce et de paix, école de vie chrétienne, un confort incomparable dans le pèlerinage terrestre vers le bonheur éternel.

Puisse le bienheureux Léopold réconforter les âmes amoureuses de croissance spirituelle dans la fréquentation assidue du confessionnal, que certains courants critiques, certainement pas inspirés par la sagesse chrétienne et mûre, voudraient reléguer aux formes dépassées de spiritualité vivante, personnelle et évangélique. Que nos bienheureux puissent appeler à ce tribunal sévère, certes, de pénitence, mais non moins aimable refuge de réconfort, de vérité intérieure, de résurrection à la grâce et de formation à la thérapie de l'authenticité chrétienne, de très nombreuses âmes engourdies par le profanes fallacieuses de l'usage moderne, pour leur faire éprouver les consolations secrètes et renaissantes de l'Évangile, de la conversation avec le Père, de la rencontre avec le Christ, de l'ivresse du Saint-Esprit, et pour rajeunir en eux l'inquiétude du bien des autres, de la justice et de la dignité du costume.

A vous, frères franciscains de l'Ordre capucin, merci d'avoir donné à l'Église et au monde un "type" de votre école austère, amicale et pieuse d'un christianisme aussi fidèle à lui-même que capable de raviver dans les cœurs des au peuple la joie de la prière et de la bonté.

Et honneur à vous, Enfants de Croatie, du Monténégro, de Bosnie-Herzégovine et de toute la Yougoslavie, pour avoir généré à notre époque un exemple si élevé et si humain de votre tradition catholique.

Et toi, Padoue, tu sais honorer près de ton saint Antoine ce frère non dissemblable de la généalogie franciscaine, et tu sais inculquer aux nouvelles générations les vertus chrétiennes et humaines déjà si illustres dans ton histoire.

SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/beatom.htm

San Leopoldo da Castelnuovo

Saint Leopold. Si trova a Concordia Sagittaria in particolare nella frazione di Cavanella.


Homélie

Mémoire de Saint Léopold Mandic 12 mai 2014

Frères et sœurs, ne perdons plus de temps, nous en avons si peu, suivons l'exemple des saints!

Cardinal Angelo Comastri.

Homélie du Cardinal Angelo Comastri

Le 16 octobre 1983, dans l'homélie de canonisation, Jean-Paul II s'exprimait ainsi: Saint Léopold n'a laissé aucune œuvre théologique ou littéraire, il n'a pas fasciné par sa culture, il n'a pas fondé d'œuvres sociales, et tous ceux qui l'ont connu a dit qu'il était un frère pauvre, fragile, malade, sa grandeur est ailleurs, dans le sacrifice, le don de soi jour après jour, tout au long de sa vie, dans le silence, dans l'intimité, dans l'humilité d'une cellule confessionnelle, que j'ai visité il y a peu et j'ai été ému, des merveilles extraordinaires se sont produites dans ces quelques mètres carrés. La stature de saint Léopold, comme chacun le sait, ne dépassait pas un mètre et 35 centimètres, mais devant Dieu la véritable stature d'une personne est celle de la charité. Dans la charité, le Père Leopoldo était un géant, et c'est pour cela que nous nous souvenons de lui avec tant d'admiration.

Que faire des gens égoïstes? Que laissent derrière eux les gens égoïstes? Quels signes laissent-ils ? Un homme plein d'amour comme San Leopoldo a laissé une profonde marque. On raconte qu'un jour, un Padouen qui ne s'était pas confessé depuis plusieurs années, décida de se confesser au Père Leopoldo, attiré par la renommée du Père Capucin. L'homme était craintif et confus et nous pouvons imaginer la scène, et il a été tenté de repartir.

Dès que le Père Leopoldo l'a vu, il s'est levé de sa chaise et s'est dirigé vers lui avec un visage souriant et lui a dit comme d'habitude: assieds-toi, assieds-toi. L'homme ému et embarrassé alla s'asseoir sur la chaise du confesseur, le Père Leopoldo alors, sans la moindre hésitation, s'agenouilla par terre et dans cette position écouta la confession du pénitent. Lorsque l'homme comprit enfin ce qui s'était passé, il fut profondément ému et le souvenir de la bonté et de l'humilité de cet extraordinaire confesseur resta indélébile dans son âme.

Les âmes se gagnent ainsi par l'attraction, a déclaré à juste titre le Pape François: "La confession est l'émerveillement de rencontrer quelqu'un qui vous attend". Dieu est celui qui vous anticipe, vous le cherchez mais Il vous cherche d'abord, dans l'église et surtout chez les prêtres. Cet amour débordant de Dieu doit devenir visible, qui recherche inlassablement la brebis perdue, au-delà des sacrifices et des inconvénients. Le pape François, dans l'observation apostolique Evangelii Guadium, a récemment rappelé une déclaration dense et lucide du pape Benoît XVI qui dit ceci: "L'Église ne grandit pas par le prosélytisme mais par l'attraction" et qu'est-ce qui attire ? Seul l'amour, l'amour pleinement vécu, la bonté presque visible et palpable, après tout Jésus a clairement déclaré: "Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie."

Le professeur Ezio Franceschini, qui fut recteur de l'Université catholique du Sacré-Cœur et qui fut également pénitent du Père Leopoldo, se souvient de lui ainsi: il confessait dix à douze heures par jour, regardez, c'est un effort énorme, fermé dans un cellule de quelques mètres carrés, indépendamment de la maladie, du froid de la chaleur, de la fatigue de cette interminable succession d'âmes qui se levaient avec le fardeau de leurs péchés, de leurs douleurs, de leurs besoins.

Il s'avança d'un pas fatigué mais toujours prudent, le long de l'étroit couloir qui menait à la cellule, il embrassa avec dévotion l'étole du curé, il s'enfonça dans une sorte de fauteuil jusqu'à y disparaître presque, si petit qu'il fût et il écouta, il a écouté patiemment. Il faisait des observations presque avec l'air de demander pardon, comme s'il était le pécheur et non le pénitent et en prononçant la formule d'absolution, ses paroles perdaient soudain tous leurs défauts et s'exprimaient en syllabes précises et claires comme cela se produisait lorsque dans le saint la messe prononçait la formule de consécration.

Le Père Leopoldo était bien conscient que le péché est le malheur de l'humanité, en effet lorsque l'homme coupe le lien avec Dieu, il coupe aussi le lien avec joie et paix, et expérimente le vide et l'auto-punition de l'égoïsme et de l'orgueil. Le pape Jean XXIII a dit un jour: "il n’y a pas besoin de punir l’égoïste, il se punit lui-même, il n’y a pas besoin de punir l’orgueilleux, il se punit lui-même, il ne sera jamais heureux. Le prophète Jérémie décrit ainsi avec des paroles impressionnantes le dynamisme punitif du péché, il dit: "ils suivront ce qui est vide parce que le péché est vide et eux aussi deviendront vides" et ajoute avec un évident sentiment de souffrance: "votre propre méchanceté qu'il vous punit, vos rébellions vous punissent, reconnaissez et voyez combien il est mauvais et amer d'avoir abandonné le Seigneur votre Dieu.

Le Père Leopoldo savait tout cela et pour cette raison il voulait emmener tout le monde au ciel selon l'expression heureuse de Saint François d'Assise et sa main tendue vers les pécheurs, il ne s'est pas fatigué même quelques minutes avant sa mort en fait à celui qui l'a assisté dans la dernière nuit du 29 au 30 juillet 1942 et qui a eu le courage de lui demander de le confesser, le Père Leopoldo a immédiatement répondu "me voici" à l'imitation de Jésus, il s'est dépensé pour les autres jusqu'à la dernière miette de son force. Malheureusement, cette charité héroïque s'est raréfiée aujourd'hui, Mère Teresa disait un jour: "le plus grand malheur du monde contemporain est celui-ci: l'amour disparaît et on ne peut pas bien vivre dans ce monde si l'amour disparaît".

Mais la question se pose spontanément: qu’est devenue la vocation œcuménique de saint Léopold ? Alors qu'il répondait à la voix de Dieu qui, selon ses paroles exactes, l'appelait à prier et à promouvoir le retour des dissidents orientaux à l'unité catholique, il faut souligner que le Père Leopoldo a toujours senti dans son cœur le désir ardent de revenir à l'unité catholique son Orient de vivre parmi ses disciples la passion et l'immolation pour l'unité de tous les disciples de Jésus. Ce désir le mit en parfaite harmonie avec le cœur de Jésus, qui, lors de la dernière Cène, avec des paroles sincères, demanda au Père l'unité de tous ses disciples. Tout chrétien, dans la mesure où il est un vrai chrétien, ne peut manquer d'être à l'écoute de ce désir de Jésus.

Le Père Leopoldo, traversé par l'écho vivant de la prière de Jésus le 18 juin 1887, alors qu'il avait 21 ans et était étudiant à Padoue, se sentit personnellement appelé à implorer de Dieu le retour de son peuple à l'unité de la foi catholique. Mais comment? Son cœur rêvait de pouvoir se dépenser parmi son peuple en terre d'Orient, en faisant la charité, la bonté et la prière comme graine d'unité. Mais les circonstances, les conditions de santé et par conséquent l’obéissance ouvrent une voie inattendue vers l’accomplissement du vœu.

Le grand penseur juif Martin Buber a dit un jour: "tout est là où vous êtes". Le Père Leopoldo a compris cela avec la lumière de l'humilité et son orientation s'est faite vers le confessionnal et l'autel et à travers la réunion de confession et à travers la célébration eucharistique. Le feu de l'amour tomba dans le cœur, préparant le terrain pour l'adhésion future de son peuple en un seul peuple de Dieu et ainsi le vœu prononcé en 1887 fut pleinement réalisé. Mais comment les choses se sont-elles passées ? Dans les annales des Capucins vénitiens de l'année 1923, nous lisons: "le Révérend Père Leopoldo da Castelnuovo ne réussit pas dans l'enseignement et la prédication, étant un fort bègue, de constitution faible, mais dans la confession il exerce un charme extraordinaire, et c'est en raison de sa forte culture et de sa fine intuition, notamment pour le caractère sacré de la vie.

Et c'est ainsi que les supérieurs l'ont définitivement affecté à Padoue, cela a dû être un véritable tremblement de terre interne pour le Père Leopoldo. Mais les saints font exploser l'obéissance et la transforment en un amour plus fort, en effet le Père Leopoldo a déclaré à plusieurs reprises: "toute âme qui demande mon ministère sera mon orientation".

Tout est là où vous êtes, il vous suffit de savoir comment le voir. Sainte Thérèse de Lisieux, qui a vécu comme le Père Léopold dans l'espace étroit du Carmel, a raconté comment elle a réussi, par une prière empreinte d'amour, à quitter le Carmel et à réaliser l'idéal missionnaire qui bouillonnait dans son cœur au point que sans l'avoir jamais quitté Carmel, aujourd'hui elle est proclamée Patronne des missions.

Comment est-ce arrivé? Dans le manuscrit qu'il écrivit quelques mois avant sa mort, il disait: "Les âmes simples n'ont pas besoin de moyens compliqués parce que je suis parmi elles. Un matin, pendant l'action de grâces, Jésus m'a donné un moyen simple de comprendre ma mission.

Il m'a fait comprendre ces paroles du Cantique des Cantiques: attire-moi et nous courrons. Et sainte Thérèse de conclure: comme un torrent qui se précipite dans l'océan et emporte derrière lui tout ce qu'il trouve sur son passage, ainsi oh mon Jésus, l'âme qui s'enfonce dans l'océan de ton amour attire avec elle tous les trésors qu'elle possède, c’est-à-dire les âmes". C'est ce qui est arrivé à Sainte Thérèse, c'est ce qui est arrivé au Père Léopoldo. Permettez-moi une exclamation: si nous pouvions avoir une miette de leur foi, si nous pouvions avoir une miette du feu d'amour qu'ils avaient dans leur cœur, de nombreuses situations autour de nous fondraient comme neige au soleil et de nombreuses âmes seraient attirées vers le Seigneur avec nous.

Frères et sœurs, ne perdons plus de temps, nous en avons si peu, suivons l'exemple des saints!
(Homélie du Cardinal Angelo Comastri célébrée le jour de la mémoire de San Leopoldo Mandic, le 12 mai 2014).

SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/memoriam.htm

San Leopoldo da Castelnuovo

Church of St. Leopold Mandić, Dubrava, Zagreb

San Leopoldo da Castelnuovo

Church of St. Leopold Mandić, Dubrava, Zagreb

San Leopoldo da Castelnuovo

Church of St. Leopold Mandić, Dubrava, Zagreb


Saint Léopold Mandic comme Saint Pio

Sa manière de se confesser ressemblait à celle de Padre Pio car, parfois, sa compréhension était confondue avec du laxisme.

 Saint Pio de Pietrelcina et Saint Léopold Mandić étaient les deux « Saints de la Miséricorde.

Prophétie de Saint Léopold

Le saint révéla que cette nuit-là il avait eu une horrible vision : le Seigneur lui avait montré l'Italie plongée dans une mer de feu et de sang. En mai 1944, le couvent de Padoue fut touché directement par cinq grosses bombes aériennes ennemies. Le couvent des Capucins a été partiellement détruit, tant la cellule du Saint que la statue de l'Immaculée sont restées intactes, qui sont restées indemnes dans sa autel.

La chapelle de la Madone a été partiellement détruite mais la statue de l'Immaculée est restée indemne dans sa autel. Saint Léopold, un saint inoubliable.

Tous se souviennent de saint Léopold comme de l’apôtre de la miséricorde. Des milliers de personnes affluèrent à son confessionnal : beaucoup d'entre eux reçurent des grâces ou du moins furent réconfortés par une amitié et des conseils qui laissèrent de profondes traces. Avec sa foi et son humilité exceptionnelles, il a su rapprocher de nombreuses âmes de Dieu. L'histoire véritable de cet homme, mort et pourtant présent, est écrite chaque jour par les foules de pèlerins qui se rassemblent au couvent de Santa Croce, près de son tombeau.

Le Père Leopoldo était convaincu que le retour des dissidents à l'Unité aura lieu un jour ou l'autre. Il écrit à son directeur spirituel: "Lorsque nous, prêtres, célébrons dans cette intention les mystères sacrés, c'est le Christ lui-même qui prie pour nos frères séparés. Maintenant, d'un autre côté, nous connaissons l'efficacité de cette prière du Christ, qui est toujours exaucée". Il découvrit une autre garantie de ce retour, dans la profonde dévotion des Orientaux pour la Vierge Marie. Une si bonne Mère ne peut pas les abandonner. "Ô Sainte Vierge, écrit-il, je crois que vous avez le plus grand souci pour les dissidents orientaux. Et je souhaite collaborer de tout cœur avec votre affection maternelle." Tous les fidèles sont également appelés à se joindre au saint sacrifice de la messe et à prier la Sainte Vierge en vue de la réunification des chrétiens.

De nombreux aspects de la vie de San Leopoldo Mandic constituent encore aujourd’hui un phare pour éclairer l’existence humaine. Le premier est le discernement de sa propre mission : Léopold était un homme passionné par les lectures patristiques, attiré par l'étude des Saintes Écritures, un érudit de ces aspects doctrinaux et une profonde connaissance de l'âme humaine. Il s'agit d'un ensemble de facteurs qui constituent la bonne préparation pour affronter avec succès le dialogue œcuménique, le principe d'une authentique réunification ecclésiale.

Ses infirmités orientèrent providentiellement sa mission vers un dévouement total au mystère de la confession, lui faisant affirmer que son "orient" était la ville de Padoue et que sa vocation était d'apporter la miséricorde de Dieu à de nombreuses âmes, un apostolat confiné dans l'espace d'un confessionnal, où il a donné confiance aux incertains, espoir aux pécheurs et consolation aux affligés.

De nombreux fidèles recourent rarement à ce sacrement pour diverses raisons: la honte de confesser leurs péchés, la peur d'être jugés pour le mal qu'ils ont commis, la paresse spirituelle qui les pousse à reporter la rencontre avec la miséricorde de Dieu jusqu'à un "rendez-vous pour être déterminé", combien l'Église a besoin de prêtres qui injectent le sérum de miséricorde pour arrêter le flux de ce poison mortel par lequel l'ancien serpent veut détruire sa proie!

Aujourd'hui encore on peut parler de la pertinence de son message, Léopold voulait que les gens s'aiment, ne se maltraitent pas, ne violentent pas la conscience des autres, ne commettent pas d'injustices; il voulait qu'ils se nourrissent de la foi, qu'ils s'approchent régulièrement des sacrements, que les fidèles reconnaissent dans l'Eucharistie le plus grand don accordé par Dieu aux hommes, que les faibles, les pécheurs, les angoissés renaissent et se fortifient en s'approchant de la confession.

Le Père Leopoldo était affectueux, indulgent, attentif aux besoins des autres, il s'oubliait lui-même, au point de se négliger à cause de la faim, du sommeil, de la souffrance. Il dormait très peu, il ne mangeait presque même pas, avec le temps, l'arthrite et les douleurs au ventre l'affaiblissaient, il s'adonnait à de longues prières sur le sol froid et humide, il accueillait la souffrance. Pourtant, l'humble frère était doté d'une âme ardente et avait l'habitude de se tourner vers le Seigneur, demandant pardon pour ses péchés, et s'offrait à souffrir pour expier les péchés des autres - le mystère de l'homme de Dieu.

Saint Léopold était un homme plein d'amour qui nous a laissé une trace profonde, un exemple brillant, il a dépensé toutes ses forces pour les autres. Dans notre fragilité et notre besoin, avoir un patron devant Dieu comme saint Léopold signifie ouvrir une fenêtre d’espérance là où nos seules forces ne peuvent atteindre.

SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/mandic.htm

San Leopoldo da Castelnuovo

vitraj svetog Leopolda Mandića u crkvi Gospe Lurdske, Rijeka


Saint Leopold Bogdan Mandic

Also known as

Adeodato Bogdan Mandic

Apostle of the Confession

Apostle of Unity

Bogdan Ivan Mandic

Brother Leopold

Leopoldo of Castelnuovo

Memorial

30 July

Profile

Saint Leopold was a contrast between physical frailty and spiritual strength. Four foot five inches tall, and physically weak, his health became worse with age. He had a stammer, suffered abdominal pains, and was gradually deformed by chronic arthritis, making his frame stooped, his hands gnarled, and his life one of endless pain. Spiritually, Leopold Mandic was a giant, full of Christian strength. His humility and faith in God enabled him to accept his poor physical condition, and realize God‘s power – for without God he could do nothing.

Twelfth child born to Peter and Caroline Mandic. Physically malformed and delicate of health, Bogdan early showed signs of great spiritual strength and integrity. At age 16, Bogdan left Dalmatia for Italy where he became a student at the Capuchin Seraphic School at Udine, and an aspirant to the Capuchins. He applied himself to his studies, and entered the Capuchin Order as a novice on 20 April 1884 at Bassano del Grappa, taking the religious name Brother Leopold. After his Profession of Vows in May 1885, Leopold began clerical studies at Padua and VeniceOrdained in Venice on 20 September 1890.

He wanted to be a missionary in Eastern Europe, an area torn apart by religious strife, but he was denied by his superiors because of his frailty and general ill-health. Stationed at various Friaries in the Venetian Province from 1890 to 1906, including his homeland of Dalmatia, where the Italian friars had a mission. Posted to PaduaItaly in 1906 where, except for a year spent in a prison camp in World War I because he would not renounce his Croat nationality, he remained for the rest of his life. In Padua he became a Confessor and Spiritual Director for almost forty years. Father Leopold encouraged many, especially the hopeless in enslavement to sin. Though he did not go to the missions, his long service in the confessional proved it to be his own apostolate. For nearly forty years, twelve hours a day, he absolved and councelled thousands of penitents, always weak but always available.

Born

12 May 1866 at Herceg Novi, Dubrovacko-Neretvanska Croatia as Adeodato

Died

30 July 1942 at the Friary in PaduaItaly of oesophageal cancer

Venerated

1 March 1974 by Pope Paul VI (decree of heroic virtues)

Beatified

2 May 1976 by Pope Paul VI

Canonized

16 October 1983 by Pope John Paul II

Patronage

cancer patients (chosen by the Italian Bishops‘ Conference in 2018)

Prayers

O God, source of life and love, you gave Saint Leopold a tremendous compassion for sinners and a desire for church unity. Through his prayers, grant that we may acknowledge our need of forgiveness, show love to others, and strive to bring about a living unity among Christians. Through Our Lord Jesus Christ, who lives and reigns for ever and ever. Amen.

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Readings

Have faith! Everything will be alright. Faith, Faith! – advice from Saint Leopold Mandic

I am like a bird in a cage, but my heart is beyond the seas. – Saint Leopold Mandic when he realized that he would never be a missionary

We have in heaven the heart of a mother, The Virgin, our Mother, who at the foot of the Cross suffered as much as possible for a human creature, understands our troubles and consoles us. – Saint Leopold Mandic

Who is it, who is the one who brings us together today to celebrate in his blessed name a manifestation of Christ’s Gospel, an event inexpressible, yet clear and evident, that marvelous appearance which allows us to glimpse in the outline of a humble friar an uplifting and at the same time almost disconcerting figure?

Look! Look! Saint Francis! Do you see him? Look how poor he is, how human. It is indeed Saint Francis himself, so humble, so serene, so absorbed as to appear carried away in his own inner vision of the invisible presence of God. And yet to us and for us he remains so present, so accessible, so available that he appears to know us, to await us, to know all about us and to be able to read our hearts. Look well: he is a poor little Capuchin, he looks ill and frail and yet so strangely strong that we seem to be drawn to him spellbound. Look at him through Franciscan eyes. Do you see him? Are you astonished? Who is he? Yes, let us admit it, he is frail, popular yet true image of Jesus, of that very Jesus who speaks at once to the ineffable God, to the Father who is Lord of heaven and earth, and also to us, bound up as we are in the littleness of our suffering humanity. And what is Jesus saying through this poor little spokesman of his? Great mysteries of the infinite transcendence of God, enchanting us and being clothed in moving and enthralling language, echoing the Gospel words: “Come to me, all you that labour and are burdened; I will give you rest.” (Matthew 11:28)

But who is it, then? It is Father Leopold. Yes, the Servant of God, Father Leopold of Castelnovo, who was called Adeodato Mandic before he became a friar. Born in Dalmatia, like Saint Jerome, he surely had in his character and in his memory the sweetness of that charming land on the Adriatic coast, and in his heart, in his homelife, the goodness and piety of that sturdy nation. Born on 12 May 1866, he died in Padua, where, having become a Capuchin, he had lived most of his life, until he concluded it, on 30 July 1942, aged 76, just over thirty years ago. Here, in this case, Canon Law has been indulgent, departing from the rule which does not permit the discussion of the virtues of a Servant of God until fifty years after his death. Yet, how could his case be delayed when the voice of the people in favour of his holiness, instead of fading with the passing of time, grew ever more insistent, more well-documented and more certainly authenticated? The judgement of the Church (cfr. can. 2101), in anticipation a favourable conclusion, had to give way to the spontaneous chorus of all who had known this humble Capuchin or had experienced his marvelous intercession. So it is not only those who have benefited from his prayers who proclaim Father Leopold’s exceptional moral and spiritual worth. There are a few still living who can testify to this, saying: “I knew him. Yes, he was a holy religious, a man of God, one of those exceptional souls who at once impress their sanctity upon us.” And in the memory of those who know something of the history of the Capuchin Order there appears again the remembrance of those great friars of the past, faithful to the most strict Franciscan traditions personifying his holiness. Let us just recall one typical literary figure, well-known to all: Manzoni’s Father Cristoforo.

But no: Father Leopold was smaller in stature and perhaps also in natural talent. He was not a preacher (as a good many capable Capuchins are), he did not enjoy good health being, indeed, a very frail man. All the same we must not forget one particular point. Coming from the Levantine shore of the Adriatic, from Castelnovo on the Mouth of Cattaro, in the territory of Croatia-Montenegro-Herzegovina-Bosnia, he ever kept a faithful love for his native land event though, living in Padua, he became equally attached to the new country which welcomed him and above all to the people among whom he carried on his silent and unwearying ministry. Blessed Leopold, therefore, unites in himself this two-fold loyalty, fusing it into a symbol of friendship and brotherhood which every one of his followers must adopt. It was in this way that he fulfilled a dominant thought and theme of his life. As we all know, Blessed Leopold was “ecumenical” before his time, that is to say he dreamed and looked forward and worked without fuss for the restoration of the perfect unity of the Church which yet jealously respects the manifold ethnic differences within her fold. Such unity is dictated by her own and still more by the sacred and mysterious will of Christ who founded a Church totally imbued with the essential demand of that supreme prayer of Jesus: “Ut unum sint”, may all be one those whom the same faith, the same baptism, the same Lord, in one Spirit, a bond of peace (cf. Ephesians 4:3 fol. John 17:11-21). Oh, that Blessed Leopold may be the prophet and the intercessor of such a great grace for the Church of God!

But the very special mark of the heroism and charismatic virtue of Blessed Leopold was something else. Everyone knows it, it was his ministry in hearing confessions. The late Cardinal Larraona, then Prefect of the Sacred Congregation of Rites, in the 1962 decree regarding the Beatification of Father Leopold wrote as follows: “This was his daily routine; after saying Mass early in the morning, he used to sit in the confessional and stay there the whole day long hearing confessions. He kept this up for about forty years without any complaint.” This is, we believe, the primary reason that has won for this humble Capuchin the Beatification which we are now celebrating.

He became holy principally in the exercise of the Sacrament of Penance. Thank God, many splendid accounts of this aspect of the sanctity of the new Blessed have already appeared. We have only to admire and thank the Lord for offering to the Church in these days such a singular figure of a minister of the sacramental grace of Penance. Thus, on the one hand, priests are reminded of the capital importance of this ministry both as regards instruction and its incomparable spiritual good, whilst on the other hand there is a reminder for the faithful, whether fervent or lukewarm or indifferent, what a providential and marvelous help this individual and auricular Confession still is today. In fact, more than ever today here is a source of grace and of peace, a school of Christian living, and incomparable comfort in the earthly pilgrimage towards eternal happiness.

May Blessed Leopold strengthen souls eager for spiritual advancement to assiduous frequenting of Confession which some critics, certainly not inspired by mature Christian wisdom, would like to see relegated among the outmoded forms of living, and personal spirituality. May our new Blessed succeed in calling to this tribunal of Penance – severe, it is true, but not less a sweet haven of comfort, of interior truth, of resurrection to grace and of training in the therapy of Christian authenticity – many, many souls dulled by the deceits of present day manners and make them feel for themselves by the secret and inspiring vigour of the Gospel through speaking with the Father, through meeting with Christ and being caught up in the Holy Spirit. So may they be renewed in their concern for the good of others, for justice and for worthiness of living.

To you Franciscan Brothers of the Capuchin Order: our thanks for having given to the Church and to the world a typical example of your strict, friendly and wholesome school of Christianity as faithful to itself as it is able to rouse up again the joy of prayer and goodness in the hearts of the people.

To you sons of Croatia, Montenegro, Bosnia-Herzegovina, and the whole of Yugoslavia: honour to you for having brought forth in our time such a lofty and yet human example of your Catholic tradition.

And to you Paduans: we wish you to honour, beside your own Saint Anthony, this not dissimilar Franciscan brother so that from them both you may hand on to the next generations the Christian and human virtues already so splendidly enshrined in your history. – Pope Paul VI‘s homily at the beatification of Father Leopold

MLA Citation

“Saint Leopold Bogdan Mandic“. CatholicSaints.Info. 28 June 2023. Web. 28 June 2025. <https://catholicsaints.info/saint-leopold-bogdan-mandic/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-leopold-bogdan-mandic/

San Leopoldo da Castelnuovo

Okolie kostola svätého Jakuba. Medžugorie.Bosna a Hercegovina. Socha svätého Leopolda B.Mandića

Abords de l'église Saint-Jacques. Medjugorje, Bosnie-Herzégovine. Statue de saint Léopold B. Mandić.

San Leopoldo da Castelnuovo

Okolie kostola svätého Jakuba. Medžugorie.Bosna a Hercegovina. Socha svätého Leopolda B.Mandića

Abords de l'église Saint-Jacques. Medjugorje, Bosnie-Herzégovine. Statue de saint Léopold B. Mandić.

San Leopoldo da Castelnuovo

Okolie kostola svätého Jakuba. Medžugorie.Bosna a Hercegovina. Socha svätého Leopolda B.Mandića

Abords de l'église Saint-Jacques. Medjugorje, Bosnie-Herzégovine. Statue de saint Léopold B. Mandić.


St. Leopold Mandic

Feastday: May 12

Birth: 1866

Death: 1942

Canonized: Pope John Paul II

Saint Leopold Bogdan Mandi? was born on May 12, 1866 and died on June 30, 1942. He was an ethnic Croat born in Herceg Novi, in Boka Kotorska (modern-day Montenegro), and died in Padua, Italy. Physically malformed and delicate, having a height of only 1.35m, with clumsy walk and stuttering, he developed tremendous spiritual strength. His feast is celebrated May 12.

Although he wanted to be a missionary in Eastern Europe, he spent almost all of his adult life in Italy, and lived in Padua from 1906 until the end of his life. He spent also one year in Italian prison during WWI, since he did not want to renounce his Croatian nationality. He also dreamed unceasingly about reuniting the Catholic and Orthodox churches and going to the Orient. He became known as Apostle of Confession and Apostle of Unity. He made a famous prayer that is the forerunner of today's Ecumenism.

Bogdan Mandi? was the twelfth child of Dragica Carevi? and Petar Antun Mandi?, owner of an Adriatic fishing fleet; they came from village of Zaku?ac (hinterland of city of Omiš, 28 km from Split). The origins of his family are noble; they came from Vrhbosna province in Bosnia.

He suffered from disabilities that would plague his speech and stature. The family eventually lost most of its wealth, and became more sympathetic to those who suffered in similar situations. In November of 1882 while he was 16, Bogdan went to Udine to enter the seminary of the Venetian Capuchins, and accepted the name "Leopold". Two years later he was put in the Bassano del Grappa friary, where he took the name Leopold. His first profession of vows were made a year later in May and a profession of perpetual vows 4 years latter in 1888.

In the mid-1880s, Croatian Bishop Josip Juraj Strossmayer began a movement which focused on unity and consecration of the cathedral of ?akovo and Srijem, a movement in which Leopold took interest in. On September 20, 1890, Leopold was ordained to the presbyterate at Venice at the age of 24.

Refusing to renounce his Croatian nationality during World War I, Leopold was forced to go to southern Italy. All this time Leopold held a hope that he would be able to return to his homeland and preach among his people, a feat that would be inhibited by his disabilities. On top of his physical deformities, he also suffered from stomach ailments, poor eyesight, and arthritis. Unsurprisingly, the Capuchin ministers declined these attempts due to his health.

While in Italy, Leopold's main vocation was confessions, which he did for 34 years. The Capuchin brothers often criticized Leopold for his approach to confession, calling him too lenient and compassionate. Leopold's compassion showed that he was more understanding and sympathetic to the people that came to him, and would treat them with great sensitivity. He was an outspoken on issues with children, and being pro-life and especially fond of expectant mothers and young children. He did great work in setting up orphanages for children without parents.

Leopold also had a deep devotion to the Virgin Mary who he referred to as "my holy boss". He was known to pray the rosary quite often, and celebrated the eucharist daily at the side altar in the Little Office of the Virgin Mary. He would then visit the sick in nursing homes, hospitals and homes all over Padua. He visited the Capuchin infirmary to comfort the sick friars, giving them words of advice and reminding them to have faith.

Leopold suffererd from esophagus cancer, which would ultimately lead to his death at age 76. On July 30, 1942, while preparing for the liturgy, he collapsed on the floor. He was then brought to his cell, where he was given the last rites. Friars that had gathered at his bed sang "Salve Regina," and when they got to the words, "O clement, O loving, O sweet Virgin Mary," Leopold died.

During the bombing of World War II the church and part of the friary where Leopold lived were demolished, but Leopold's cell and confessional were left unharmed. Leopold had predicted this before his death, saying, "The church and the friary will be hit by the bombs, but not this little cell. Here God exercised so much mercy for people, it must remain as a monument to God's goodness." Paul VI beatified Leopold on May 2, 1976. He was canonized by John Paul II during the Synod of Bishops on October 16, 1983. Leopold is hailed as the "Apostle of Unity."

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=6983

San Leopoldo da Castelnuovo

St. Leopold Mandic Croatian Church, London, Ontario, Canada


Saints of the Day – Leopold Mandic of Castelnovo, Priest

Article

Born at Castelnuovo, Dalmatia on May 12, 1866; died in Padua, Italy, on July 31, 1942; beatified by Pope Paul VI in 1976; canonized in 1983 by John Paul II.

The canonization of Leopold, baptized Adeodato Mandic, was accelerated. Canon law requires that 50 years pass after candidate’s death before beatification may be considered, yet the holiness of Leopold was so obvious that it took less than 30 years for his beatification. It was an example of the sense of the faithful prevailing over canon law.

Adeodato, the 12th child of the family, was extremely small of stature (only 4’5″) and very frail of health, but he was great in the things that matter: humility, serenity, and an ability to place himself completely in the presence of God. He became an aspirant to the Capuchin order at Udine, a novice in 1884, studied at Padua and Venice, Italy, and was ordained to the priesthood in 1890 and took the name Leopold.

Although he longed to be a missionary in Eastern Europe, he continued to work in the Venetian province, living at Padua for the next forty years. Having been raised in a region of diverse ethnic and religious groups, he dreamed and worked toward the restoration of the perfect unity of the Church.

Like Saint John Vianney, the famous Curé d’Ars, Leopold’s special charism was the ability to read hearts. He was so sought after as a confessor and spiritual director that he described himself as “a bird in a cage.” Cardinal Larraona wrote in the 1962 decree regarding Leopold’s beatification: “This was his daily routine; after saying Mass early in the morning, he used to sit in the confession room and stay there the whole day long hearing confessions. He kept this up for about forty years without any complaint.”

He became holy principally in bringing other pardon and peace. His life reminds priests of the importance of the ministry of the Sacrament of Reconciliation and its incomparable good, and penitents of the sacrament’s powerful help and incomparable comfort during their earthly pilgrimage (Capuchin Franciscans of New York/New England, Farmer).

MLA Citation

Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998. CatholicSaints.Info. 21 July 2020. Web. 29 June 2025. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-leopold-mandic-of-ca https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-leopold-mandic-of-castelnovo-priest/

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-leopold-mandic-of-castelnovo-priest/

San Leopoldo da Castelnuovo

Crkva sv.Leopolda Mandića u Maglaju

St.Leopold Mandića church in Maglaj, Bosnia and Herzegovina


Saint Leopold Mandic

Saint Leopold Bogdan Mandic was born on May 12, 1866 and died on June 30, 1942. He was an ethnic Croat born in Herceg Novi, in Boka Kotorska (modern-day Montenegro), and died in Padua, Italy. Physically malformed and delicate, having a height of only 1.35m (4’5”), with clumsy walk and stuttering, he developed tremendous spiritual strength. His feast is celebrated May 12.

Although he wanted to be a missionary in Eastern Europe, he spent almost all of his adult life in Italy, and lived in Padua from 1906 until the end of his life. He spent also one year in Italian prison during WWI, since he did not want to renounce his Croatian nationality. He also dreamed unceasingly about reuniting the Catholic and Orthodox churches and going to the Orient. He became known as Apostle of Confession and Apostle of Unity. He made a famous prayer that is the forerunner of today’s Ecumenism.

Bogdan Mandic was the twelfth child of Dragica Carevic and Petar Antun Mandic, owner of an Adriatic fishing fleet; they came from village of Zakucac (hinterland of city of Omiš, 28 km from Split). The origins of his family are noble; they came from Vrhbosna province in Bosnia.

He suffered from disabilities that would plague his speech and stature. The family eventually lost most of its wealth, and became more sympathetic to those who suffered in similar situations. In November of 1882 while he was 16, Bogdan went to Udine to enter the seminary of the Venetian Capuchins, and accepted the name “Leopold”. Two years later he was put in the Bassano del Grappa friary, where he took the name Leopold. His first profession of vows were made a year later in May and a profession of perpetual vows 4 years latter in 1888.

In the mid-1880s, Croatian Bishop Josip Juraj Strossmayer began a movement which focused on unity and consecration of the Cathedral of Akovo and Srijem, a movement in which Leopold took interest in. On September 20, 1890, Leopold was ordained to the presbyterate at Venice at the age of 24.

Refusing to renounce his Croatian nationality during World War I, Leopold was forced to go to southern Italy. All this time Leopold held a hope that he would be able to return to his homeland and preach among his people, a feat that would be inhibited by his disabilities. On top of his physical deformities, he also suffered from stomach ailments, poor eyesight, and arthritis. Unsurprisingly, the Capuchin ministers declined these attempts due to his health.

While in Italy, Leopold’s main vocation was confessions, which he did for 34 years. The Capuchin brothers often criticized Leopold for his approach to confession, calling him too lenient and compassionate. Leopold’s compassion showed that he was more understanding and sympathetic to the people that came to him, and would treat them with great sensitivity. He was an outspoken on issues with children, and being pro-life and especially fond of expectant mothers and young children. He did great work in setting up orphanages for children without parents.

Leopold also had a deep devotion to the Virgin Mary who he referred to as “my holy boss”. He was known to pray the rosary quite often, and celebrated the eucharist daily at the side altar in the Little Office of the Virgin Mary. He would then visit the sick in nursing homes, hospitals and homes all over Padua. He visited the Capuchin infirmary to comfort the sick friars, giving them words of advice and reminding them to have faith.

Leopold suffererd from esophagus cancer, which would ultimately lead to his death at age 76. On July 30, 1942, while preparing for the liturgy, he collapsed on the floor. He was then brought to his cell, where he was given the last rites. Friars that had gathered at his bed sang “Salve Regina,” and when they got to the words, “O clement, O loving, O sweet Virgin Mary,” St. Leopold died.

During the bombing of World War II the church and part of the friary where Leopold lived were demolished, but Leopold’s cell and confessional were left unharmed. Leopold had predicted this before his death, saying, “The church and the friary will be hit by the bombs, but not this little cell. Here God exercised so much mercy for people, it must remain as a monument to God’s goodness.” Paul VI beatified Leopold on May 2, 1976. He was canonized by John Paul II during the Synod of Bishops on October 16, 1983. Leopold is hailed as the “Apostle of Unity.”

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/leopold-mandic/

San Leopoldo da Castelnuovo

Rimokatolička crkva sv. Leopolda Bogdana Mandića u Vitezu

Roman Catholic St. Leopold Bogdan Mandić church in Vitez, Bosnia and Herzegovina


St. Leopold Mandic, 

OFMCap

His feast is celebrated May 12. Herceg Novi (Castelnovo in Italian), is located in Bosnia-Hercegovina, near Kotor Bay on the Adriatic coast of Dalmatia. The territory once belonged to the Austrio-Hungarian Empire. Capuchins from the Venetian Province had established a presence in Herceg Novi in 1688, first as naval chaplains, and subsequently as preachers. They retained a small hospice at Herceg Novi even after the fall of the Venetian Republic. The local populace was marked by ethnic, cultural and religious diversity. The cultural and ethnic mix included native Croats, Greeks, Serbs, Bulgars, Russians, and Turks. Besides Roman Catholics, there were Orthodox, Nestorians, Monophysites, and Moslems. The Venetian Capuchins were instrumental in keeping Roman Catholicism vibrant.

It was into this environment that Bogdan John Mandich, the twelfth and last child of Carlotta Zarevich and Peter Mandich, was born on May 12, 1866. Peter was descended from an ancient noble family of Bosnia. His father owned an Adriatic fishing fleet. Carlotta's mother was the Countess Eleanor Bujovich. Caught in the web of political upheaval, the family had lost its fortune over the years. Early on, Bogdan learned empathy for those who had lost their dignity, either social or moral. He understood their pain because of his own family's experience. He always remembered his mother as the person "to whom I owe everything that I am." At 16 years of age, on November 16, 1882, Bogdan went to Udine to enter the seminary of the Venetian Capuchins. On May 2, 1884, he was invested at the friary at Bassano del Grappa (Vicenza), and took the name, Leopold. He made his first profession of vows on May 4, 1885. Profession of perpetual vows followed at Padua on October 28, 1888.

In the mid-1880s, Bishop Joseph Juraj Strossmayer began an ecumenical movement which focused on unity in diversity, consecrating the cathedral of Djakovo i Srijem (Bosnia) "for the glory of God, church ecumenism, and the peace and love of my people." Leopold dedicated himself to the same end. At age 24, on September 20, 1890, Leopold was ordained to the presbyterate at Venice.

Since Leopold did not have Italian citizenship and refused to renounce his homeland, he was exiled to southern Italy during the world war. Desirous of returning to his homeland, he hoped to be repatriated after the war. He wanted to work for the return of his co-patriots to the Catholic Church. Although a member of the Venetian Province, Leopold always retained a desire to return among his own people in a ministry of evangelization. Realistically, however, Leopold was not able to preach because his speech was slow, jagged, and belabored, almost stuttering. His health always posed a legitimate concern. His body was short in stature (4' 6"), curved, pallid, and extremely fragile. He suffered from poor eyesight, stomach ailments, and crippling arthritis. Despite his enthusiastic desire to return to his homeland to work for church unity, the Capuchin ministers judged Leopold unfit for that ministry and assigned him instead to the ministry of sacramental reconciliation. Nonetheless, everything Leopold did was done for the unity of the church. He repeatedly prayed, "One flock, one shepherd." Recognizing charity as the road paving the way to unity, he decided to become a good shepherd in the confessional.

For 34 years he heard confessions. He was always quick, serene, affable, available for any sacrifice for the good and service of others. Wherever he was assigned over the years, Leopold was greatly admired and loved by the people. Despite being hidden in the darkness of the confessional, he was known to everyone. His fierce Dalmation temperament notwithstanding, he always controlled himself, was generous in forgiving, and never harbored resentment. Among his Capuchin brothers, Leopold was the object of much misunderstanding and negative criticism. His ministry often prevented him from being present at communal gatherings. Some friars objected to the largesse Leopold showed to penitents. Leopold transformed the confessional into an experience of human dignity, a personal encounter of compassion, respect, and understanding. There every penitent experienced the mercy of God and the kindness of a priest. Leopold once remarked, "Some say that I am too good. But if you come and kneel before me, isn't this a sufficient proof that you want to have God's pardon? God's mercy is beyond all expectation." When accused of leniency in assigning penances, Leopold would respond, "If the Lord wants to accuse me of showing too much leniency toward sinners, I'll tell him that it was he who gave me this example, and I haven't even died for the salvation of souls as he did." Leopold would often remark, "Be at peace; place everything on my shoulders. I will take care of it." He once explained, "I give my penitents only small penances because I do the rest myself." At nighttime, he would spend hours in prayer, explaining: "I must do penance for my penitents."

Despite his inbred severity and Capuchin austerity, Leopold had a big heart, full of understanding and sensitivity. He was very vocal about pro-life issues and was instrumental in inspiring a teacher to found "Little Homes" for orphans where they could experience a parent's love. Perhaps his greatest personal penance was living in an extremely small room (6'7" in width and 4'3" in length) which was an icebox in winter and an oven in summer.

Leopold had a deep devotion to the Virgin Mary whom he called (in Venetian dialect), "Parona benedeta," (i.e., "my holy boss"). He celebrated daily eucharist at the side altar of the Immaculate Conception, recited the Little Office of the Virgin Mary, and prayed the rosary often. He had a special love for expectant mothers and for children. He would visit the sick, in Padua and the surrounding area, in nursing homes and private houses. He often visited the Capuchin infirmary to comfort the sick and senior friars. His constant refrain was, "Have faith! Have faith!" He had a special captivation with doctors, reminding them often, "God is both the physician and the medicine." He once said of priests, "A priest must die from apostolic hard work; there is no other death worthy of a priest."

Cancer of the esophagus led to Leopold's death. On July 30, 1942, he was vesting for liturgy when he collapsed on the sacristy floor. He was brought to his cell where he was anointed. Friars gathered at his cell and began to pray the "Salve Regina" with Leopold. When they got to the words, "O clement, O loving, O sweet Virgin Mary," Leopold died. He was 76 years old, 60 of which were spent as a Capuchin, and 52 as a priest.

Leopold's cell and confessional were spared the bombing of World War II, even though the church and part of the friary were demolished. Leopold had predicted it, "The church and the friary will be hit by the bombs, but not this little cell. Here God exercised so much mercy for people, it must remain as a monument to God's goodness." Paul VI beatified Leopold on May 2, 1976. He was canonized by John Paul II on October 16, 1983 during the Synod of Bishops considering the theme of reconciliation. Leopold is hailed as the "Apostle of Unity."

SOURCE : https://web.archive.org/web/20070202164450/http://www.beafriar.com/leopold.html

San Leopoldo da Castelnuovo

St. Anastasia Church, Samobor,  Zagreb CountyCroatia.


St. Leopold Mandic of Castelnuovo, OFM Cap

(1866-1942)

On 12 May 1866, in Castelnuovo, a small port at the southern tip of Dalmatia, a twelfth child was born to Peter and Caroline Mandic. He was named and baptized Bogdan, 'the God-given-one'. Although physically frail, from his youth he showed signs of great spiritual strength and integrity. At the age of 16 years, Bogdan left home for Italy where he put himself under the tuition of the Capuchins at Udine as a student in the Seraphic School and an aspirant for the Order. Life was not easy for him there, since he was physically malformed and still delicate in health. Nevertheless, he applied himself to his studies with great enthusiasm. On 20 April 1884, Bogdan entered the Capuchin Order as a novice at Bassano del Grappa and took the religious name of Brother Leopold.

In spite of the austerities of Capuchin life, he persevered with courage and drank deeply of Franciscan Spirituality of which he was to become one of the finest models. After his Profession of Vows in May 1885, he embarked on a course of clerical studies first at Padua and then at Venice. Finally, he was ordained in Venice on 20 September 1890.

Now wishing to fulfill a childhood ambition of becoming a missionary in Eastern Europe, torn apart by much religious strife, he was denied this by his superiors and because of his frailty and general ill health. This was assuredly a testing-time for the new Father Leopold, but God had other work for him to do.

From 1890 to 1906, Father Leopold was stationed at various Friaries in the Venetian Province, including Friaries in his homeland of Dalmatia, where the Italian friars had a mission. In 1906, he was posted to Padua, where, except for one year, which he spent in a prison camp during World War I, because he would not renounce his Croat nationality, he remained for the rest of his life. It was in Padua that he took up the apostolate of Confessor and Spiritual Director... a work which proved to be the means through which God used his servant, Father Leopold, for almost forty years, and for which Leopold Mandic is best known.

On 22 September 1940, Father Leopold celebrated his Golden Jubilee of the Priesthood. After this, however, his health deteriorated rapidly. He died in the Friary at Padua on 30 July 1942. Soon after his death, a strong veneration of his memory began to flourish culminating in his beatification by Pope Paul VI on 2 May 1976, and, his canonization by Pope John Paul II on 16 October 1983.

His Spirituality

The life of Saint Leopold Mandic is characterized by the contrast between his physical frailty and his spiritual strength. He was born physically weak, and spent the whole of his life in that condition. He only reached 4ft 5ins in height and his general health became worse as he grew older. He suffered from abdominal pains, and was gradually deformed by chronic arthritis in later life, making his frame stooped and his hands gnarled, giving him much pain. He also suffered from a stammer in his speech.

Spiritually, Leopold Mandic was a giant, full of Christian strength. It was his humility and faith in God's Goodness and Providence that enabled him to recognize and accept his poor physical condition. This in turn led him to a greater realization of his own lowliness in relation to God's mighty power - that without God he could do nothing. This strong faith was communicated to others when they came to Father Leopold for spiritual advice. He would say, "Have faith! Everything will be all right. Faith, Faith!" A compassionate man, Father Leopold gave tremendous encouragement to many people, especially those despairing of hope because of an enslavement to sin. He was truly an apostle. For although he did not go to the mission territory, his long service in the Confessional proved to be his own distinct apostolate. For nearly forty years, twelve hours a day, he received, counseled, and absolved thousands of penitents. In this work, he was a herald of God's love and forgiveness.

His human weakness highlights the gift of spiritual strength which enabled him to carry out this untiring apostolate.

Early in his Capuchin life, Leopold Mandic was asked to surrender his missionary aspirations and personal preference so as to be given the work of Confessor and Spiritual Advisor. He once expressed his feelings about this when he said, "I am like a bird in a cage, but my heart is beyond the seas." A Lesson Saint Leopold has much to teach us. He is an inspiration for us to be humble and strong in the Christian faith we have received from God. He is, moreover, a living memorial of that truth preached by the Apostle Paul to the Corinthians: "It was... to shame the strong that He chose what is weak by human reckoning." His ministry of God's forgiveness in the Confessional can teach us of the real value and importance of the Sacrament of Reconciliation, whereby we rise from the death of sin to the fullness of life in Christ. Saint Leopold is definitely a man for us and for our time.

SOURCE : http://www.beafriar.com/leopold.html

We All Know Padre Pio, But Who Is St. Leopold Mandić?

Patty Knap Blogs

February 9, 2016

The bodies of two saints now lie on view in the Vatican at the request of Pope Francis for the Jubilee of Mercy.  One is Padre Pio (St. Pio of Pietrelcina) who is the world-renowned stigmatic priest from Italy. The other is St. Leopold Mandić. Pope Francis asked the Capuchins to bring the relics of St. Padre Pio and St. Leopold to Rome for Ash Wednesday and for the commissioning of the “missionaries of mercy.”

Most of us are familiar with Padre Pio, but who was St. Leopold?

St. Leopold was also a Capuchin priest like Padre Pio.  Born the youngest of 12 children in 1866 in the Montenegro area of Croatia, he was called Bogdan as a child. Throughout his life he suffered from severe abdominal pain as well as a severe stutter.  Along with these ailments, chronic arthritis deformed his posture and hands. His bent spine gave him a height of just 4'5".  He had poor eyesight and was usually in pain. Despite his lifelong physical problems, his was a life of faith and sacrifice.

At 16, Bogdan began his studies at the Capuchin Seraphic School in Italy.  He took the religious name Brother Leopold and made his Profession of Vows at 17.  Brother Leopold was ordained a priest in Venice in 1890.  He wanted to become a missionary in Eastern Europe, which was under siege by religious conflict, but his request was turned down because of his poor health.  He was instead stationed at several friaries around Venice.  He began to teach about the early Church Fathers at a school in Padua, where he became well known for his devotion to his students and his hours spent in prayer each night.

Besides one year in an Italian prison during World War I for refusing to renounce his Croatian nationality, Brother Leopold would spend most of the next three decades devoted to spreading the faith in Padua.  From his small cell he would spend up to 15 hours a day hearing confessions and giving spiritual direction.  He was known for his constant prayer, fasting, and sacrificing. His dream was to reunite the Catholic and Orthodox churches by going to the Orient, but that never happened. He became known as the Apostle of Confession and Apostle of Unity. He wrote a famous prayer for ecumenism, and was known to prophesy and to levitate.

When his superiors would say he was too lenient with the people who came to him for confession, he would respond, “If the Lord wants to accuse me of showing too much leniency toward sinners, I'll tell him that it was he who gave me this example, and I haven't even died for the salvation of souls as he did.” Leopold would often remark, “Be at peace; place everything on my shoulders. I will take care of it.” He once explained, “I give my penitents only small penances because I do the rest myself.” At nighttime, he would spend hours in prayer, explaining: “I must do penance for my penitents.”

Brother Leopold was known to be especially fond of expectant mothers and young children. He set up orphanages for children without parents.  He had a deep devotion to the Virgin Mary who he referred to as “my holy boss,” and he prayed the Rosary regularly. Each day he celebrated Mass at the side altar in the Little Office of the Virgin Mary. Then he would go around and visit the sick in nursing homes, hospitals and homes.  He also visited sick Capuchin friars in the infirmary, encouraging them to keep the faith.

Leopold used to repeat to himself: “Remember that you have been sent for the salvation of people, not because of your own merits, since it is the Lord Jesus and not you who died for the salvation of souls... I must cooperate with the divine goodness of our Lord who has deigned to choose me so that by my ministry, the divine promise would be fulfilled: ‘There will be only one flock and one shepherd’” (John 10:16).

Brother Leopold suffered from esophageal cancer, which would ultimately lead to his death at age 76. On July 30, 1942, after an entire night of prayer and a previous day hearing confessions nonstop, he collapsed while preparing for Mass.  He was brought to his cell where he was given the Last Rites. Friars gathered at his bed sang “Salve Regina,” and when they got to the words, “O clement, O loving, O sweet Virgin Mary,” St. Leopold died while singing the final words.

The church and part of the friary where Brother Leopold lived were demolished by bombs during World War II, but as he predicted, his cell and confessional were left unharmed.  He stated before his death, “The church and the friary will be hit by the bombs, but not this little cell. Here God exercised so much mercy for people, it must remain as a monument to God’s goodness.”  Pope Paul VI beatified Leopold on May 2, 1976, and St. John Paul II canonized him during the Synod of Bishops on October 16, 1983.  Leopold is hailed as the “Apostle of Unity.”  His feast day is July 28.

Patty Knap Patty Knap lives on Long Island and is a mother of two adult children. She’s a certified pregnancy counselor, a faith formation teacher and an ABA therapist. She loves the beach, national parks, dalmatians and old churches.

SOURCE : https://www.ncregister.com/blog/we-all-know-padre-pio-but-who-is-st-leopold-mandic


Crippling disease brought this priest to the confessional – and then sainthood

By Elise Harris

Rome, Italy, Dec 19, 2016 / 18:01 pm

St. Leopold Mandic may not be as recognizable as his Capuchin brother, St. Pio of Pietrelcina, but his life is a moving testament to perseverance and faith despite lifelong physical ailments.

St. Leopold was born Bogdan in 1866 in Dalmatia, Croatia and he was the youngest of 12 children. From an early age, Bogdan suffered from a severe stutter and strong adnominal pains. Chronic arthritis gave him a stooped frame and gnarled hands. But, what the future saint lacked in physical health, he made up for with spiritual strength.

At 16, Bogdan left Croatia for Italy, where he studied at the Capuchin Seraphic School at Udine. He entered the Capuchin order as a novice in 1884 at Bassano del Grappa and took the religious name Brother Leopold. He made his Profession of Vows one year later and was ordained a priest in Venice in 1890.

After his ordination, St. Leopold yearned to become a missionary in Eastern Europe. At the time, Eastern Europe was ravaged by religious conflict. But, St. Leopold's superiors denied his request to become a missionary because of his poor health.

Instead, he was stationed at various friaries in the Venetian province and eventually taught about the early Church Fathers at a school in Padua, where he became well known for his devotion to his students and his hours spent in prayer each night.

After a brief exile to southern Italy during World War I, St. Leopold returned to Padua and would remain in the city for the rest of his life.

Bent and increasingly weak with age, St. Leopold spent much of the next three decades hearing confessions and providing spiritual direction from inside his small cell in Padua. The friar would spend up to 15 hours a day hearing confessions from people from every walk of life. He also adopted special sacrifices, prayers and fasts.

Word of the friar's mercy spread quickly and soon St. Leopold faced accusations of ignorance or excessive leniency in the confessional. To which the holy friar responded, "Should the Crucified blame me for being lenient, I would answer Him: Lord, you gave me this bad example. I have not yet reached the folly of your having died for souls."

In 1942, St. Leopold fainted while preparing for Mass. He was reportedly weak from spending the previous day hearing nonstop confessions and the entire night in prayer. He died while singing the final words of the Salve Regina. The saint had suffered from esophagus cancer, which is believed to be the cause of his death.

St. Leopold's example seems to be close to Pope Francis' heart. The Pope requested the relics of St. Leopold to come to Rome for the Jubilee of Mercy. Pope Francis also offered St. Leopold as an example of a merciful priest in his interview earlier this year with Italian journalist Andrea Tornielli.

In the interview, Pope Francis referenced an old homily by Pope John Paul I, who was Cardinal Albino Luciani at the time. Cardinal Luciani used the example of a destitute donkey in order to illustrate St. Leopold's mercy.

If a donkey is walking along the road and falls on the cobblestones, one must not "go there with a stick to beat it, poor little thing. It's already unfortunate enough," then-Cardinal Luciani said.

Instead, a person should take the donkey by the halter and help it up, saying "up, let's take to the road again," the Cardinal continued. "Now we will get back on the road, and we will pay more attention next time."

"This is the system, and Father Leopold applied this system in full."

The Cardinal also recounted the story of a friend who had gone to confession with Fr. Leopold. After receiving absolution, the friend told the priest, "Father, you are too generous. I am glad to have gone to confession to you, but it seems to me that you are too generous."

In response, St. Leopold said: "But who has been generous, my son? It was the Lord who was generous; I wasn't the one who died for our sins, it was the Lord who died for our sins. How could he have been more generous with the thief, with others, than this?"

St. Leopold was beatified in 1976 and canonized in 1983. His feast is celebrated May 12.

This article was originally published on CNA Feb. 6, 2016.

Elise Harris was senior Rome correspondent for CNA from 2012 to 2018.

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/33375/crippling-disease-brought-this-priest-to-the-confessional-%E2%80%93-and-then-sainthood

San Leopoldo da Castelnuovo

Relics of Leopold Mandić in St. Stephen's Parish Church (Ljubljana), April 18, 2016

San Leopoldo da Castelnuovo

Relics of Leopold Mandić in St. Stephen's Parish Church (Ljubljana), April 18, 2016

San Leopoldo da Castelnuovo

Relics of Leopold Mandić in St. Stephen's Parish Church (Ljubljana), April 18, 2016

San Leopoldo da Castelnuovo

Relics of Leopold Mandić in St. Stephen's Parish Church (Ljubljana), April 18, 2016

San Leopoldo da Castelnuovo

Relics of Leopold Mandić in St. Stephen's Parish Church (Ljubljana), April 18, 2016

San Leopoldo da Castelnuovo

Relics of Leopold Mandić in St. Stephen's Parish Church (Ljubljana), April 18, 2016


Catholic Heroes . . . St. Leopold Mandic

May 10, 2016

By CAROLE BRESLIN

In February 2016, Rome excitedly awaited the arrival of the relics of St. Pio of Pietrelcina (Padre Pio lived from 1887 to 1968) in celebration of the Jubilee of Mercy. As a Capuchin, Padre Pio was recognized not only for his extraordinary celebration of the Holy Sacrifice of the Mass and his ability to read souls in the confessional, but also for his gift of the stigmata.

The relics of another Capuchin, not nearly as well-known as St. Pio but more or less a contemporary of his (both were canonized by Pope St. John Paul II), also arrived at the Basilica of St. Lawrence Outside the Walls in Rome. His name is St. Leopold Mandic. After a brief time together there, the saints’ relics were moved to St. Peter’s Basilica before returning to their normal places of rest.

St. Leopold, an ethnic Croat, was born to Dragica Zarevic and Petar Antun Mandic, the owner of an Adriatic fishing fleet. He was the youngest of their 12 children. At the time, the wealthy and large family lived in a small port city in Montenegro.

The Mandic family took the newborn to the church the day after his birth in 1866 and baptized him with the name Bogdan Ivan Mandic. That was almost 22 years before the birth of his fellow Franciscan, Padre Pio.

Bogdan was a frail and small child from his birth, but what he lacked in physical strength, he more than compensated for with his uncommon spiritual strength and moral integrity. In 1882 when he was 16, Bogdan left home and went to Udine, in northeastern Italy. Here he became a student of the Seraphic School run by the Capuchins; he hoped to become a member of their order.

Even though his physical disabilities caused him much suffering, he diligently applied himself to his studies. His frail health did not hinder his advances with the Capuchins as he entered the novitiate in April 20, 1884. He did this at Bassano del Grappa, about 100 miles west of Udine in the foothills of the Italian Alps. When he took the novice’s habit, he also took the name of Leopold.

Leopold thrived on the simple lifestyle and the spirituality of the Capuchin friary, despite the severity. Once again he overcame his frail health and physical deformity to excel in holiness. Perhaps it would be better to say that his physical limitations actually served as a gift leading him to greater holiness and sacrifices, which helped him to share intimately with the Suffering Servant Jesus Christ.

In May 1885 at the age of 19, Leopold made his profession of vows. Then he began his preparation for the priesthood, first in Padua, the home of another fellow Franciscan, St. Anthony of Padua, who had lived there about 650 years previously.

From Padua, Leopold then went to Venice to complete his studies in theology and the priestly ministry. He was finally ordained on September 29, 1890. He anticipated becoming a missionary in foreign lands, but like Therese of Lisieux, his ill health prevented him from such an undertaking.

His dream of ministering to the suffering Christians in Eastern Europe was not to be realized — God had important work for him to do in Italy. For every door that closes, God will open a new one. For the next 16 years, from 1890 to 1906, Fr. Leopold traveled throughout the province of Venice and even to the Italian friary in Dalmatia where he served Mass and heard Confessions.

Then in 1906, his superiors sent him to Padua, where he stayed for the next 36 years except for one year. It so happened that during World War I (1914-1918), the political authorities tried to persuade Leopold to renounce his Croatian citizenship, which he adamantly refused to do. That refusal was rewarded by a one-year imprisonment.

When he was released from prison, the four-foot, five-inch tall man stooped with his deformity, crippled with arthritis and suffering from a stammer, returned to the Friary of Santa Croce in Padua where he would spend the rest of his life hearing Confessions.

Still weak and suffering from severe abdominal pains, Leopold remained a tower of holiness and virtue. His stamina was proven by the long days he spent in the confessional — between and 12 and 16 hours per day. Once again he embraced his many crosses.

Leopold became a fountain of mercy to many penitents, one of whom was Pope John Paul I who had great praise for the saint. The confessional in which Leopold heard Confessions was freezing in the winter and like an oven in the summer months. Yet he never complained and spent the time between penitents reading holy books and praying.

Many penitents testified to his humble love for sinners. A man who had not been to Confession in 20 years was stunned when Fr. Leopold rushed out of the confessional and grabbed his hand. Looking up at the man, he thanked him for the honor of having been able to hear his Confession.

When one penitent told Fr. Leopold after he heard his Confession that the good Father was too indulgent, the priest replied, “But who has been indulgent, my son? It was the Lord who was indulgent; it wasn’t me who died for sins, it is the Lord who died for our sins. How could He have been more indulgent with the thief, with others, than this?”

His humble demeanor, complete trust in God, and his hours of prayer helped him to rely solely on divine Providence. He knew that without God, he could do nothing, just as St. Paul wrote to the Philippians, “I can do all things in him who strengthens me” (Phil. 4:13).

Suffering from esophageal cancer, Fr. Leopold was vesting for Mass on July 30, 1942, when he collapsed on the floor. The friars carried him to his cell where he received the Last Rites. As they sang the Salve Regina, Fr. Leopold joined in singing, “O clement, O loving, O sweet Virgin Mary,” and died.
Before his death he predicted the monastery would be hit by bombs during World War II but that his cell, where our Lord had dispensed so much mercy to so many sinners, would be left intact. And so it happened — just as he said.

A favorite quotation of this saint encourages the tireless work of every priest as he explained: “A priest must die from hard work; there is no other death worthy of a priest.”

Fr. Leopold Mandic was beatified on May 2, 1976 by Pope Paul VI and canonized by Pope St. John Paul II on October 16, 1983. His feast is celebrated on May 12.

Dear St. Leopold, thank you for your example of being a willing confessor. May your prayers inspire many sinners to come to the confessional. May your prayers also bring such zeal to all priests that they will eagerly, lovingly, and mercifully hear Confessions for many hours, bringing many more Catholics ever closer to the Sacred Heart of Jesus through their ministry. Amen.

(Carole Breslin home-schooled her four daughters and served as treasurer of the Michigan Catholic Home Educators for eight years. For over ten years, she was national coordinator for the Marian Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)

SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-st-leopold-mandic/


Leopoldo Mandic (1866-1942) 

Cappuccino 

Il beato Leopoldo nacque a Castelnovo I (Herceg-Novi) alle Bocche di Cattaro (Kotor) il 12 maggio 1866, undecimo dei dodici figli della pia e laboriosa famiglia croata di Pietro Mandic e di Carlotta Carevic. Al battesimo ricevette il nome di Bogdan (Adeodato) Giovanni.

Suo bisnonno paterno Nicola Mandic era oriundo da Poljica, nell'arcidiocesi di Spalato (Split), dove i suoi antenati - " signori bosniaci " - erano venuti dalla Bosnía, nel lontano secolo XV.

Fin da ragazzo, Bogdan dimostrò un carattere forte, ma si rivelò in lui anche una spiccata pietà, la nobiltà d'animo e l'impegno nella scuola. Presto egli si sentì portato alla vita religiosa.

A Castelnovo in quel tempo prestavano la loro opera i PP. Cappuccini della Provincia Veneta, e Bogdan maturò la decisione di entrare nell'Ordine dei Cappuccini. Fu accolto prima nel seminario serafico di Udine e poi, diciottenne, il 2 maggio 1884 - a Bassano del Grappa (Vicenza) - vestì l'abito religioso, ricevendo il nuovo nome di fra Leopoldo e impegnandosi a vivere la regola e lo spirito di s. Francesco d'Assisi. Continuò gli studi filosofici e teologici a Padova e a Venezia, dove - nella basilica della Madonna della Salute - fu ordinato sacerdote, il 20 settembre 1890.

Sin dal 1887, fra Leopoldo si era sentito chiamato, più volte e " chiaramente ", a promuovere l'unione dei cristiani orientali separati con la Chiesa cattolica. Ma come realizzare questa vocazione? Causa l'esile costituzione fisica e un difetto di pronuncia, non poté dedicarsi alla predicazione. I superiori pertanto lo destinarono a servizio delle anime, quale ministro della riconciliazione. Fu confessore in varie città: Venezia, Zara, Bassano del Grappa, Thiene al santuario della Madonna dell'Olmo e, dall'ottobre 1909, a Padova. Nel 1923 fu trasferito a Fiume (Rijeka), ma dopo poche settimane, su insistenti richieste dei Padovani, ebbe l'ordine di ritornare nella loro città, dove rimase fino alla morte, 30 luglio 1942.

Lì, nella sua angusta cella-confessionale continuò ad accogliere numerosissimi penitenti, ascoltandoli con pazienza, incoraggiando e consolando, riportando la pace di Dio nelle anime e ottenendo talvolta anche delle grazie di ordine temporale. Durante il gelido inverno e l'afosa estate, senza vacanze, tormentato da varie malattie, fino all'ultimo giorno rimase a servizio delle anime, divenendo un vero martire del confessionale.

Tutto ciò però, egli lo faceva tenendo sempre presente quella che egli stesso riteneva la missione primaria della sua vita: cioè l'essere utile al suo popolo e all'unione delle Chiese. Non avendo potuto darsi all'apostolato tra i fratelli separati orientali, si impegnò con voto, più volte ripetuto, di offrire tutto - preghiere, sofferenze, ministero, vita - a questo scopo. Pertanto, in ogni anima che chiedesse il suo ministero, egli aveva deciso di vedere il " suo Oriente ".

Ma non per questo in lui venne meno il desiderio di servire il suo popolo anche con la presenza fisica. Disse un giorno ad un amico: " Preghi la Padrona Benedetta di farmi la grazia che, dopo aver compiuta la mia missione a Padova, possa portare le mie povere ossa in mezzo al mio popolo per il bene di quelle anime. Da Padova, per ora, non c'è verso di poter scappare; mi vogliono qui, ma io sono come un uccellino in gabbia: il mio cuore è sempre di là del mare ".

Anche quest'ansia faceva parte di quel sacrificio per cui il p. Leopoldo merita di essere considerato uno dei più grandi precursori ed apostoli dell'ecumenismo. Mentre era in vita, la sua missione rimase nascosta; ora essa appare grandiosa di fronte a tutta la Chiesa. Il beato Leopoldo addita la via dell'unità di tutti i cristiani, che è la via del sacrificio e della preghiera perché " tutti siano una cosa sola " (Gv 17, 21).

Nel 1946 si avviarono i processi informativi per la beatificazione. Il 1° marzo 1974 fu emanato il Decreto sulla eroicità delle virtù del Servo di Dio, e il 12 febbraio 1976 seguì il Decreto sui miracoli attribuiti alla sua intercessione.

Finalmente è venuto il giorno della solenne beatificazione, decretata da Paolo VI, il Papa del Concilio Vaticano II e dell'intensa dedizione per l'ecumenismo.

Il 2 maggio 1976 venne proclamato " Beato " da Paolo VI.

Quattro circostanze rendono particolarmente toccante il faustissimo evento della canonizzazione: avviene entro l'Anno Santo straordinario della Redenzione; durante lo svolgimento del Sinodo dei Vescovi che ha per tema la " Riconciliazione "; nel giorno - 16 ottobre 1983 - che coincide col quinto anniversario dell'elezione al Pontificato di Giovanni Paolo II; e in cui si ricorda anche il suo 25° di Episcopato.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19831016_mandic_it.html

San Leopoldo da Castelnuovo

Reliquia di San Leopoldo a Cavanella


SOLENNE BEATIFICAZIONE DI PADRE LEOPOLDO DA CASTELNOVO

OMELIA DI PAOLO VI

Domenica, 2 maggio 1976


Chi è, chi è Colui, che oggi qua ci raccoglie per celebrare nel suo nome beato una irradiazione del Vangelo di Cristo, un fenomeno inesprimibile, eppure chiaro ed evidente, quello d’una trasparenza incantevole, che ci lascia intravedere nel profilo d’un umile fraticello una figura esaltante e insieme quasi sconcertante: guarda, guarda, è San Francesco! lo vedi? guarda come è povero, guarda com’è semplice, guarda com’è umano! è proprio lui, San Francesco, così umile, così sereno, così assorto da apparire quasi estatico in una sua propria interiore visione dell’invisibile presenza di Dio, eppure a noi, per noi così presente, così accessibile, così disponibile, che pare quasi ci conosca, e ci aspetti, e sappia le nostre cose e possa leggere dentro di noi . . . Guarda bene: è un povero, piccolo Cappuccino, sembra sofferente e vacillante, ma così stranamente sicuro che ci si sente da lui attratti, incantati. Guarda bene, con la lente francescana. Lo vedi? Tu tremi? chi hai visto? Sì, diciamolo: è una debole, popolare, ma autentica immagine di Gesù; sì, di quel Gesù, che parla simultaneamente al Dio ineffabile, al Padre, Signore del cielo e della terra; e parla a noi minuscoli uditori, racchiusi nelle proporzioni della verità, cioè della nostra piccola e sofferente umanità . . . E che dice Gesù in questo suo oracolo poverello? Oh! grandi misteri, quelli dell’infinita trascendenza divina, che ci lascia incantati, e che subito assume un linguaggio commovente e trascinante: riecheggia il Vangelo: «Venite a me, voi tutti, che siete affaticati ed oppressi, ed Io vi ristorerò» (Matth. 11, 28).

Ma dunque chi è? è Padre Leopoldo; sì, il servo di Dio Padre Leopoldo da Castelnovo, che prima di farsi frate si chiamava Adeodato Mandić, un Dalmata, come San Girolamo, che doveva avere certamente nel temperamento e nella memoria la dolcezza di quella incantevole terra adriatica, e nel cuore, e nella educazione domestica la bontà, onesta e pia, di quella forte popolazione veneto-illirica. Era nato il 12 maggio 1866, e morì a Padova, dove fattosi Cappuccino, visse la maggior parte della sua vita terrena, conclusa a 76 anni, il 30 luglio 1942, poco più di trent’anni fa. Qui, in questo caso, il Diritto Canonico si è fatto indulgente, derogando alla norma che differisce la discussione delle virtù d’un Servo di Dio a cinquant’anni dopo la sua morte; ma come rimandare questo atto processuale quando la vox populi in favore delle virtù di Padre Leopoldo, invece che placarsi al passare del tempo s’è fatta più insistente, più documentata e più sicura della propria testimonianza? Al coro spontaneo di quanti hanno conosciuto l’umile Cappuccino, o ne hanno sperimentato la taumaturgica intercessione, s’è dovuto arrendere il giudizio della Chiesa (Cfr. Codex Iuris Canonici, can. 2101), anticipando le sue favorevoli conclusioni, così che a proclamare l’eccezionale valore morale e spirituale di Padre Leopoldo non sono soltanto quelli che raccolgono la postuma eredità, ma ancora esistono non pochi che possono suffragare questa sua celebrazione dicendo: io l’ho conosciuto; sì, era un santo religioso, un uomo di Dio, uno di quegli uomini singolari, che effondono subito l’impressione della loro soprannaturale virtù. E subito nella memoria di chi conosce un po’ la storia della Famiglia religiosa dei Cappuccini si profilano le grandi figure di questi Frati, fedeli alla più rigorosa tradizione francescana, che ne hanno personificato la santità; e tra questi limitiamoci ad una tipica figura letteraria, a tutti ben nota, Fra’ Cristoforo del Manzoni. Ma no: Fra’ Leopoldo era più piccolo, di statura, di capacità naturali (non era nemmeno un predicatore, come non pochi valenti Cappuccini lo sono), non era neppure di forte salute fisica, era davvero un povero fraticello.

Una nota particolare non possiamo tuttavia trascurare; egli era oriundo della sponda levantina dell’Adriatico, di Castelnovo, alle bocche di Cattaro, nel territorio della Croazia - Montenegro – Erzegovina - Bosnia; e conservò sempre per la sua terra un amore fedele, anche se poi, vissuto a Padova, non fu meno affezionato alla nuova patria ospitale e soprattutto alla popolazione presso la quale esercitò il suo silenzioso e indefesso ministero. La figura perciò del Beato Leopoldo riassume in sé questa bivalenza etnica, quasi a fonderla in un emblema di amicizia e di fratellanza, che ogni suo devoto cultore dovrà fare propria. È questo particolare dato biografico del beato Leopoldo un primo compimento d’un pensiero, d’un proposito dominante della sua vita. Come tutti sappiamo, Padre Leopoldo fu «ecumenico» ante litteram, cioè sognò, presagì, promosse, pur senza operare, la ricomposizione nella perfetta unità della Chiesa, anche se essa è gelosamente rispettosa delle particolarità molteplici della sua composizione etnica; unità voluta dalle origini storiche e ancor più dalla sacra e misteriosa volontà di Cristo fondatore d’una Chiesa, tutta penetrata da essenziali esigenze del supremo voto di Gesù: ut unum sint, siano tutti uno quanti una medesima fede, un medesimo battesimo, un medesimo Signore congiungono in un solo Spirito, vincolo di pace (Cfr. Eph. 4, 3 ss.; Io. 17, 11-21). Oh! che il Beato Leopoldo sia profeta e intercessore di tanta grazia per la Chiesa di Dio!

Ma la nota peculiare della eroicità e della virtù carismatica del Beato Leopoldo fu un’altra; chi non lo sa? fu il suo ministero nell’ascoltare le Confessioni. Il compianto Card. Larraona, allora Prefetto della Sacra Congregazione dei Riti, scrisse, nel Decreto del 1962 per la beatificazione di Padre Leopoldo: « il suo metodo di vita era questo: celebrato di buon mattino il sacrificio della Messa, egli sedeva nella celletta-confessionale, e lì restava tutto il giorno a disposizione dei penitenti. Tale tenore di vita egli conservò per circa quarant’anni, senza il minimo lamento . . .».

Ed è questo, noi crediamo, il titolo primario che ha meritato a questo umile Cappuccino la beatificazione, che ora noi stiamo celebrando. Egli si è santificato principalmente nell’esercizio del sacramento della Penitenza. Fortunatamente già copiose e splendide testimonianze sono state scritte e divulgate su questo aspetto della santità del nuovo Beato. Noi non abbiamo che da ammirare e da ringraziare il Signore che offre oggi alla Chiesa una così singolare figura di ministro della grazia sacramentale della Penitenza; che richiama da un lato i Sacerdoti a ministero di così capitale importanza, di così attuale pedagogia, di così incomparabile spiritualità; e che ricorda ai Fedeli, fervorosi o tiepidi e indifferenti che siano, quale provvidenziale e ineffabile servizio sia ancor oggi, anzi oggi più che mai, per loro la Confessione individuale e auricolare, fonte di grazia e di pace, scuola di vita cristiana, conforto incomparabile nel pellegrinaggio terreno verso l’eterna felicità.

Che il beato Leopoldo conforti le anime amorose di spirituale incremento all’assidua frequenza al confessionale, che certe correnti critiche, non certo ispirate da cristiana e matura sapienza, vorrebbero fosse relegata nelle forme superate della spiritualità viva, personale, evangelica. Che il nostro beato sappia chiamare a questo severo, sì, tribunale di penitenza, ma non meno amabile rifugio di conforto, di verità interiore, di risurrezione alla grazia e di allenamento alla terapia della autenticità cristiana, molte, molte anime intorpidite dalla fallace profanità del costume moderno, per fare loro sperimentare le segrete e rinascenti consolazioni del Vangelo, del colloquio col Padre, dell’incontro con Cristo, dell’ebbrezza dello Spirito Santo, e per ringiovanire in esse l’ansia del bene altrui, della giustizia e della dignità del costume.

A voi, Fratelli Francescani dell’Ordine Cappuccino, grazie d’aver dato alla Chiesa e al mondo un «tipo» della vostra scuola austera, amichevole, pia d’un cristianesimo altrettanto fedele a se stesso, quanto idoneo a risollevare nel cuore del popolo la gioia della preghiera e della bontà.

E onore a voi, Figli della Croazia, del Montenegro, della Bosnia-Erzegovina e della Jugoslavia intera per aver generato al nostro tempo un esemplare così alto e così umano della vostra tradizione cattolica.

E voi, Padovani, sappiate onorare vicino al vostro S. Antonio questo non dissimile fratello della genealogia francescana, e dell’uno e dell’altro sappiate trasfondere nelle nuove generazioni le virtù cristiane ed umane già così illustri nella vostra storia.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/paul-vi/it/homilies/1976/documents/hf_p-vi_hom_19760502.html

San Leopoldo da Castelnuovo

The hand of saint Leopold Mandić, Santuario di San Leopoldo Mandic


CANONIZZAZIONE DI PADRE LEOPOLDO DA CASTELNOVO

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Domenica, 16 ottobre 1983


1. “Dio è amore . . . Noi abbiamo creduto all’amore” (1 Gv 4, 8.16).

Venerabili miei fratelli nell’episcopato e nel sacerdozio. Ecco, noi ci accostiamo oggi all’altare, per esprimere la nostra unità nel sacerdozio di Gesù Cristo. Ci accostiamo per confessare e proclamare, insieme con tutti i partecipanti all’Eucaristia, riuniti in Piazza San Pietro, quello che l’evangelista Giovanni ha scritto nella sua prima Lettera: “Dio è amore . . . In questo sta l’amore: non siamo stati noi ad amare Dio, ma è lui che ha amato noi . . .” (Gv 4, 8. 10).

Dio è amore, e l’amore è da Dio. Non dal mondo. E non dall’uomo. È da Dio stesso. Il mondo non può esistere senza quest’amore. L’uomo non può esistere senza di esso. L’uomo che è sempre più consapevole di ciò che lo minaccia da parte delle potenze di questo mondo, che egli stesso ha sprigionate, e da parte della civiltà, che egli stesso ha costruito, se questa civiltà non diventerà simultaneamente “la civiltà dell’amore”.

Dio è amore. E l’amore è da Dio. Una profonda coscienza di questa verità ci ha indotti a incontrarci al Sinodo dei Vescovi intorno al tema: “La riconciliazione e la penitenza nella missione della Chiesa”. La riconciliazione e la penitenza sono il frutto di quest’amore che è da Dio. Mediante il tema del Sinodo tocchiamo le radici stesse dei problemi che si trovano nel cuore dell’uomo, e insieme dei problemi dai quali dipende la vita dell’intera famiglia umana.

2. L’Amore, che è Dio, si è rivelato una volta per sempre: “. . . si è manifestato l’amore di Dio per noi . . . è lui che ha amato noi e ha mandato il suo Figlio come vittima di espiazione per i nostri peccati” (1 Gv 4, 9-10).

Questa missione del Figlio sta alle basi della nostra riconciliazione con Dio. Il sacrificio di espiazione per i peccati diventa la sorgente della nuova alleanza, che è l’alleanza dell’amore e della verità. Questa è l’alleanza di Dio con l’uomo e la riconciliazione dell’uomo con Dio, che si realizza contemporaneamente nell’uomo come riconciliazione con i fratelli: “se Dio ci ha amato, anche noi dobbiamo amarci gli uni gli altri . . . se ci amiamo gli uni gli altri, Dio rimane in noi e l’amore di lui è perfetto in noi” (1 Gv 4, 11-12).

Era necessario, venerabili e cari fratelli, questo Sinodo sul tema della riconciliazione e della penitenza per toccare le questioni più profonde nella missione della Chiesa verso l’uomo e verso il mondo dei nostri giorni. Bisognava preparare in un certo senso il terreno per questo Sinodo mediante il Giubileo straordinario dell’Anno della Redenzione, che celebriamo contemporaneamente a Roma e in tutta la Chiesa. Mediante questo il tema del Sinodo si è radicato in modo particolare in ciascuno di noi.

Siamo qui come coloro che hanno riconosciuto e creduto all’amore, che Dio ha per noi (cf. 1 Gv 4, 16). Da tale fede nasce tutto ciò che desideriamo fare mediante i lavori del Sinodo per la riconciliazione e per la penitenza nella missione contemporanea della Chiesa. Lo facciamo, perché “abbiamo creduto all’amore”. Lo facciamo fissando gli occhi su Cristo, il Buon Pastore che conosce le sue pecore e offre la vita per le pecore (cf. Gv 10, 14-15).

3. Oggi tutto questo trova un’espressione ancora più particolare mediante l’inscrizione nell’albo dei santi del beato Leopoldo Mandić. Infatti egli fu, nei suoi giorni, un servo eroico della riconciliazione e della penitenza.

Nato a Castelnovo alle Bocche di Cattaro, a 16 anni lasciò la famiglia e la sua terra per entrare nel seminario dei Cappuccini di Udine. La sua fu una vita senza grandi avvenimenti: qualche trasferimento da un convento all’altro, come è consuetudine dei Cappuccini; ma niente di più. Poi l’assegnazione al Convento di Padova, ove rimase fino alla morte.

Ebbene, proprio in questa povertà di una vita esteriormente irrilevante, venne lo Spirito ed accese una nuova grandezza: quella di un’eroica fedeltà a Cristo, all’ideale francescano, al servizio sacerdotale verso i fratelli.

San Leopoldo non ha lasciato opere teologiche o letterarie, non ha affascinato con la sua cultura, non ha fondato opere sociali. Per tutti quelli che lo conobbero, egli altro non fu che un povero frate: piccolo, malaticcio. La sua grandezza è altrove: nell’immolarsi, nel donarsi, giorno dopo giorno, per tutto il tempo della sua vita sacerdotale, cioè per 52 anni, nel silenzio, nella riservatezza, nell’umiltà di una celletta-confessionale: “il buon pastore offre la vita per le pecore”. Fra Leopoldo era sempre lì, pronto e sorridente, prudente e modesto, confidente discreto e padre fedele delle anime, maestro rispettoso e consigliere spirituale comprensivo e paziente.

Se si volesse definirlo con una parola sola, come durante la sua vita facevano i suoi penitenti e confratelli, allora egli è “il confessore”; egli sapeva solo “confessare”. Eppure proprio in questo sta la sua grandezza. In questo suo scomparire per far posto al vero Pastore delle anime. Egli manifestava così il suo impegno: “Nascondiamo tutto, anche quello che può avere apparenza di dono di Dio, affinché non se ne faccia mercato. A Dio solo l’onore e la gloria! Se fosse possibile, noi dovremmo passare sulla terra come un’ombra che non lascia traccia di sé”. E a chi gli chiedeva come facesse a vivere così, egli rispondeva: “È la mia vita!”.

4. “Il buon pastore offre la vita per le sue pecore”. Ad occhio umano la vita del nostro Santo sembra un albero, a cui una mano invisibile e crudele abbia tagliato, uno dopo l’altro, tutti i rami. Padre Leopoldo fu un sacerdote a cui era impossibile predicare per difetto di pronuncia. Fu un sacerdote che desiderò ardentemente di dedicarsi alle missioni e fino alla fine attese il giorno della partenza, ma che non partì mai perché la sua salute era fragilissima. Fu un sacerdote che aveva uno spirito ecumenico così grande ad offrirsi vittima al Signore, con donazione quotidiana, perché si ricostituisse la piena unità fra la Chiesa Latina e quelle Orientali ancora separate, e si rifacesse “un solo gregge sotto un solo pastore” (cf. Gv 10, 16); ma che visse la sua vocazione ecumenica in un modo del tutto nascosto. Piangendo confidava: “Sarò missionario qui, nell’ubbidienza e nell’esercizio del mio ministero”. E ancora: “Ogni anima che chiede il mio ministero sarà frattanto il mio Oriente”.

A San Leopoldo che cosa restò? A chi e a che cosa servì la sua vita? Gli restarono i fratelli e le sorelle che avevano perduto Dio, l’amore, la speranza. Poveri esseri umani che avevano bisogno di Dio lo invocavano implorando il suo perdono, la sua consolazione, la sua pace, la sua serenità. A questi “poveri” san Leopoldo donò la vita, per loro offrì i suoi dolori e la sua preghiera; ma soprattutto con loro celebrò il sacramento della Riconciliazione. Qui egli visse il suo carisma. Qui si espressero in grado eroico le sue virtù. Egli celebrò il sacramento della Riconciliazione, svolgendo il suo ministero come all’ombra di Cristo crocifisso. Il suo sguardo era fisso al Crocifisso, che pendeva sull’inginocchiatoio del penitente. Il Crocifisso era sempre il protagonista. “È lui che perdona, è lui che assolve!”. Lui, il Pastore del gregge . . .

San Leopoldo immergeva il suo ministero nella preghiera e nella contemplazione. Fu un confessore dalla continua preghiera, un confessore che viveva abitualmente assorto in Dio, in un’atmosfera soprannaturale.

5. La prima lettura dell’odierna Liturgia ci ricorda la preghiera di intercessione di Mosè nel corso del combattimento, che Israele condusse contro Amalek. Quando le mani di Mosè erano alzate, la bilancia della vittoria pendeva dalla parte del suo popolo, quando le mani cadevano per la fatica, prevaleva Amalek.

La Chiesa, mettendo oggi dinanzi a noi la figura del suo umile servo san Leopoldo, che fu una guida per tante anime, vuole anche additare queste mani che si alzano verso l’alto nel corso delle diverse lotte dell’uomo e del Popolo di Dio. Esse si alzano nella preghiera. E si alzano nell’atto dell’assoluzione dei peccati, che raggiunge sempre quell’Amore che è Dio: quell’amore che una volta per sempre si è rivelato a noi nel Cristo crocifisso e risorto. “Vi supplichiamo in nome di Cristo: lasciatevi riconciliare con Dio” (2 Cor 5, 20).

Che cosa ci dicono, cari fratelli, queste mani di Mosè alzate nella preghiera? Che cosa ci dicono le mani di san Leopoldo, umile servo del confessionale? Esse ci dicono che la Chiesa non si può stancare mai nel dare testimonianza a Dio che è amore! Essa non si può mai scoraggiare e stancare per le contrarietà, dal momento che il culmine di questa testimonianza si alza irremovibilmente, nella Croce di Gesù Cristo, sopra l’intera storia dell’uomo e del mondo. Pure sopra la nostra difficile epoca in cui l’uomo sembra essere minacciato non soltanto dall’autodistruzione e dalla morte nucleare, ma anche dalla morte spirituale. Infatti come deve vivere lo spirito dell’uomo se “non crede all’amore” (cf. 1 Gv 4, 16)? Come si può sviluppare nel mondo l’opera della molteplice riconciliazione se - oltre la giustizia e il dialogo - non si sprigiona quella forza massima che è l’amore sociale? E l’amore, è da Dio!

6. Venerati e amati fratelli nell’episcopato e nel sacerdozio, miei fratelli e sorelle nella grazia della chiamata alla fede mediante il Battesimo, voi tutti che partecipate all’odierna Eucaristia!

Ringrazio il cardinale Decano del Sacro Collegio e il Rappresentante del Sinodo dei Vescovi per le parole che hanno indirizzato a me all’inizio di questa Celebrazione. Nel giorno in cui ricorre il quinto anniversario della mia chiamata a svolgere il servizio di Pietro in Roma, nell’anno in cui si compiono 25 anni dalla mia consacrazione episcopale, mi è particolarmente cara e preziosa questa vostra comune preghiera; questa comune Eucaristia.

Infatti tutti noi - e il Vescovo di Roma in particolare - dobbiamo perseverare con le mani alzate verso Dio nonostante tutta la nostra umana debolezza e indegnità. Non possiamo stancarci e scoraggiarci.

Tra le esperienze del nostro tempo, tra le minacce che incombono sulla grande famiglia umana, tra le lotte dei popoli e delle Nazioni, tra le sofferenze di tanti cuori e di tante coscienze umane, non possiamo mancare di dare la testimonianza: “Dio è amore . . . l’amore è da Dio . . . noi abbiamo creduto all’amore”. Amen.

© Copyright 1983 - Libreria Editrice Vaticana

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1983/documents/hf_jp-ii_hom_19831016_leopoldo-da-castelnovo.html

San Leopoldo da Castelnuovo

Santuario di San Leopoldo Mandic (Cappuccini)

San Leopoldo da Castelnuovo

Santuario di San Leopoldo Mandic (Cappuccini)

San Leopoldo da Castelnuovo

Santuario di San Leopoldo Mandic (Cappuccini)



San Leopoldo (Bogdano) da Castelnuovo Mandic Sacerdote cappuccino

Festa: 30 luglio (12 maggio)

Castelnuovo di Cattaro, Croazia, 12 maggio 1866 - Padova, 30 luglio 1942

Nato il 12 maggio 1866 a Castelnuovo, nella Dalmazia meridionale, a sedici anni entra tra i Cappuccini di Venezia. Piccolo di statura, curvo e malfermo di salute, è uno dei santi più recenti della Chiesa cattolica. Entrato tra i Cappuccini, collabora alla riunificazione con la Chiesa ortodossa. Questo suo desiderio però non si realizza, perché nei monasteri dove viene assegnato gli vengono affidati altri incarichi. Si dedica soprattutto al ministero della Confessione e in particolare a confessare altri sacerdoti. Dal 1906 svolge questo compito a Padova. È apprezzato per la sua straordinaria mitezza. La sua salute man mano si deteriora, ma fino a quando gli è possibile non cessa di assolvere in nome di Dio e di indirizzare parole di incoraggiamento a quanti lo accostano. Muore il 30 luglio 1942. La sua tomba, aperta dopo ventiquattro anni, ne rivela il corpo completamente intatto. Paolo VI lo ha beatificato nel 1976. Giovanni Paolo II, infine, lo ha canonizzato nel 1983. (Avvenire)

Patronato: Malati di cancro

Etimologia: Leopoldo = che si distingue, dal tedesco

Martirologio Romano: A Padova, san Leopoldo (Bogdano) da Castronuovo Mandic, sacerdote dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini, che arse di zelo per l’unità dei cristiani e dedicò tutta la vita al ministero della riconciliazione.

In una sera del novembre 1882, arriva a Udine (Italia), un adolescente accompagnato da suo padre. Si recano presso il convento dei Cappuccini; e siccome sono attesi, la porta si apre immediatamente per lasciarli entrare. Il Padre Guardiano va premurosamente incontro agli ospiti. Il suo sguardo si volge verso il giovane sedicenne, troppo basso per la sua età, magro e pallido. Veramente, il suo aspetto non è allettante, con quell'aria goffa che la timidezza e l'andatura pesante accentuano ancora di più. Per giunta, parla male: è balbuziente. Ma l'espressione del volto dai lineamenti regolari, illuminati da uno sguardo vivace e da un sorriso schietto, compensa vantaggiosamente tali difetti. Per di più, le poche parole che ha pronunciato hanno rivelato un giovane deciso: vuol farsi sacerdote nell'Ordine dei Frati Minori Cappuccini.

Un apostolo di un metro e trentacinque

Viene da molto lontano, da Castelnuovo d'Istria, in Dalmazia (oggi Hercegnovi, nel Montenegro). Nato il 12 maggio 1866, fu battezzato con il nome di Deodato. A seguito di un dissesto finanziario, la sua famiglia, un tempo nobile e ricca, è ridotta ad una condizione più modesta; ma tale cambiamento non ha assolutamente intaccato la fede, nè la fedeltà dei Mandic alla Chiesa romana.

Altero per natura e di temperamento vivace, il piccolo Deodato non smentisce il sangue dalmata che gli scorre nelle vene. L'atmosfera del seminario «serafico» in cui entra è buona. Ma i suoi compagni sono ragazzi robusti e ben piantati, e le allusioni alla statura bassa del nuovo arrivato – non supererà un metro e trentacinque – o alla sua pronuncia difettosa, lo feriscono profondamente. Allo stesso modo, si inalbera dolorosamente quando sorprende lo sguardo troppo compassionevole dei Padri addetti alla scuola. Qualche scatto di malumore, senza grande importanza, lo impegna in una lotta coraggiosa e perseverante per domare la propria suscettibilità, per moderare il proprio temperamento troppo focoso e per acquisire una pazienza abituale, una dolcezza conquistatrice. Da quando ha fatto la prima comunione, Deodato attinge frequentemente nell'Eucaristia la forza necessaria per correggere i propri difetti.

Consacrandosi a Dio nella vita religiosa, ha uno scopo preciso: adoperarsi per il ritorno all'unità cattolica degli Orientali separati dalla Chiesa Romana. L'idea è nata in lui nel corso della sua infanzia a Castelnovo. Questo porto sull'Adriatico è un importante centro commerciale, il punto d'incontro di uomini di razze e religioni differenti. In tale pluralità religiosa, la Chiesa cattolica conserva un posto discreto, ma la sua influenza non basta ad opporsi e a dominare gli eccessi della cupidigia, del lusso e della sensualità. Lo spettacolo penoso di tale miseria spirituale ha colpito Deodato. Col passare degli anni, Dio gli ha fatto capire sempre meglio quanto la vera fede mancasse a quelle popolazioni sradicate. Gli è nato nel cuore un desiderio, un progetto che, sotto l'impulso della grazia, è diventato una risoluzione precisa e ferma: salvare quelle anime abbandonate a se stesse, facendole entrare nella Chiesa cattolica. Con la riflessione, il suo orizzonte si è allargato, e al di là degli incontri di Castelnovo, ha scoperto tutti i paesi dell'Oriente conquistati dallo scisma e che vivono fuori dal vero ovile di Cristo. Lui, il piccolo Mandic, sarà il loro apostolo.

Seminare il buon grano

Il periodo di istruzione di Deodato a Udine dura appena diciotto mesi. Ammesso al noviziato nel convento di Bassano del Grappa, il 20 aprile 1884, prende ivi l'abito talare e riceve il nome di Fra Leopoldo. Finito il noviziato, studia filosofia a Padova, poi teologia a Venezia, dove, il 20 settembre 1890, viene ordinato sacerdote. Il suo desiderio di partire ben presto per le missioni si intensifica. Ma la sua salute si è risentita degli sforzi compiuti durante gli anni di studio, ed egli viene inizialmente mandato in vari conventi dell'Ordine perchè vi ricuperi le forze. È una grande delusione. Tuttavia, accetta con profondo spirito di fede, non intendendo regolare la propria vita secondo ispirazioni personali, ma secondo l'ubbidienza. Nella prospettiva delle future missioni, perfeziona le sue cognizioni di scienze sacre e di lingue orientali, quali il greco moderno, il croato, lo sloveno ed il serbo. Si occupa anche di vari lavori manuali per la manutenzione delle case in cui risiede.

Nel 1897, è nominato superiore del convento dei Cappuccini di Zara. Se ne rallegra, perchè Zara lo ravvicina all'Oriente. Molti marinai e commercianti di tutti i paesi balcanici e del Vicino Oriente frequentano quel porto dalmata. Subito dopo l'insediamento, Padre Leopoldo intraprende l'apostolato. Non appena è segnalato l'arrivo di un battello, corre ad augurare il benvenuto a quelli che giungono ed a far conoscenza con loro. Il pretesto è facile: uno straniero che sbarca è lieto di incontrare, quando scende a terra, un viso amico che gli dà informazioni utili e lo guida, se necessario, attraverso la città. Strada facendo, si parla di questo e di quello. Il Padre si informa sul paese d'origine dei suoi amici occasionali, sul loro mestiere, la famiglia, la religione. E quando gli pare opportuno, affronta con delicatezza e discrezione il tema che tanto gli sta a cuore: la conoscenza della vera religione e l'adesione alla fede cattolica. Il buon grano è seminato; germoglierà quando Dio vorrà.

Quest'apostolato discreto comincia a produrre qualche frutto, allorchè, due anni dopo il suo arrivo a Zara, i superiori mandano Padre Leopoldo a Thiene, dove è affidata ai Cappuccini la custodia di un santuario consacrato alla Santa Vergine. Il fatto di mettersi al servizio della Beata Vergine mitiga la pena risentita da Padre Leopoldo all'atto della partenza da Zara. Gli anni passano. Nel 1906, nuovo trasferimento, e il Padre si ritrova a Padova. Vi rimarrà ormai per quasi tutto il resto della vita. Nel 1922, tuttavia, parte per Fiume, onde confessare gli Slavi. La sua partenza suscita talmente tanto rincrescimento a Padova, che il vescovo interviene presso il provinciale dei Cappuccini. Padre Leopoldo viene richiamato: «Palesemente, Sant'Antonio di Padova ti vuole presso di sè», scrive il suo Superiore.

Quel che Dio vuole; come vuole

Questi diversi eventi, in particolare i trasferimenti successivi da un convento all'altro, sembrano smentire le intuizioni di gioventù di Padre Leopoldo: l'apostolato presso gli Orientali non sarebbe l'opera cui Dio lo chiama. Tuttavia, Padre Leopoldo è convinto che tale è la sua missione speciale. Si è ritrovata, dopo la sua morte, un'immagine della Santa Vergine, su cui egli ha scritto, in data 18 luglio 1937: «Ricordo solenne dell'evento del 1887. Quest'anno ricorre il cinquantesimo anniversario dell'appello che ho sentito per la prima volta dalla voce di Dio, che mi chiedeva di pregare e di promuovere il ritorno dei dissidenti orientali all'unità cattolica». Con il benestare del suo confessore, si è impegnato con un voto a compiere tale missione presso gli Orientali. Rinnoverà spesso tale promessa, e qualche mese prima della morte, scriverà ancora: «Non mi rimane alcun dubbio davanti a Dio... di esser stato scelto per la salvezza del popolo orientale, vale a dire dei dissidenti orientali. A causa di ciò, devo rispondere alla divina bontà di Nostro Signore Gesù Cristo che ha degnato scegliermi, affinchè, anche attraverso il mio ministero, si realizzi finalmente la divina promessa: Non vi sarà che un solo gregge ed un solo Pastore».

Ci vorranno anni ed anni a Padre Leopoldo per capire le modalità della sua missione. Ma non saranno le sue opinioni personali che gli permetteranno di scoprirle. In quanto uomo di fede, è persuaso che la rivelazione del disegno divino avrà luogo attraverso l'ubbidienza. I mezzi scelti da Dio gli saranno notificati a poco a poco dalla voce dei suoi superiori. Da un lato, sa che la pratica dell'ubbidienza è più efficace di qualsiasi predica. Per incoraggiare se stesso a ciò, copia di proprio pugno la famosa lettera di Sant'Ignazio su questa virtù, e la conserva sempre accanto a sè. Sarà l'apostolo della riconciliazione degli Orientali separati dall'unità cattolica attraverso la preghiera ed il sacrificio, come Santa Teresa di Gesù Bambino e della Sacra Sindone, proclamata patrona delle missioni, mentre non è mai uscita dal proprio convento.

Una sfida

Illuminato da tale vista di fede, scrive su un biglietto: «Sappi che più santamente adempirai ai tuoi doveri, e più efficace sarà la tua collaborazione alla salvezza dei popoli orientali». Questa raccomandazione vale per ogni cristiano. Nell'Enciclica Ut unum sint, del 25 maggio 1995, Papa Giovanni Paolo II scrive: «Cristo chiama tutti i suoi discepoli all'unità. L'ardente desiderio che mi anima è quello di rinnovare oggi quest'invito e di rinnovarlo risolutamente... Quelli che credono in Cristo, uniti sulla via tracciata dai martiri, non possono rimanere divisi. Se vogliono combattere veramente ed efficacemente la tendenza del mondo a render vano il mistero della Redenzione, devono professare insieme la verità della Croce. La Croce! La corrente anticristiana si propone di negarne il valore e di vuotarla del suo senso; rifiuta che l'uomo vi trovi le radici della sua nuova vita e pretende che la Croce non possa aprire nè prospettive nè speranze: l'uomo, si dice, non è che un essere terrestre che deve vivere come se Dio non esistesse. Non sfugge a nessuno che tutto ciò costituisce una sfida per i credenti. Essi non possono non raccoglierla» (1-2).

Così il Papa esorta i cristiani ad attivarsi per ristabilire la comunione affinchè il mondo creda (Giov. 17, 21). Concretamente, l'apostolato accessibile a tutti in vista dell'unità, è quello della santificazione personale. «Non vi è ecumenismo nel senso autentico del termine senza conversione interiore, dice il Santo Padre... Ciascuno deve dunque convertirsi più radicalmente al Vangelo... Tale conversione del cuore e tale santità di vita, del pari che le preghiere private e pubbliche per l'unità dei cristiani, sono da considerare come l'anima di tutto il movimento ecumenico e possono esser chiamate a giusto titolo «ecumenismo spirituale» (id. 15; 21).

Padre Leopoldo è convinto che il ritorno dei dissidenti all'Unità avrà pur luogo un giorno o l'altro. Scrive al proprio direttore spirituale: «Quando noi sacerdoti celebriamo i sacri misteri con quest'intento, è Cristo stesso che prega per i nostri fratelli separati. Ora, sappiamo d'altro canto l'efficacia di questa preghiera di Cristo, che è sempre esaudita». Egli scopre un'altra garanzia di detto ritorno, nella devozione profonda degli Orientali per la Vergine Maria. Una Madre tanto buona non li può abbandonare. «O Beata Vergine, scrive, credo che tu abbia le massime premure per i dissidenti orientali. Ed io desidero collaborare di tutto cuore al tuo materno affetto». Tutti i fedeli sono chiamati anch'essi ad unirsi al santo Sacrificio della Messa ed a pregare la Santissima Vergine in vista della riunificazione dei cristiani.

«Qui e non in terra di missione!»

Un frate cappuccino ricorda un giorno a Padre Leopoldo che, in passato, parlava senza posa di andare nei paesi d'Oriente, «ed ora, aggiunge, non ne parli più. – Esatto, ribatte il Padre. Qualche tempo fa, davo la comunione ad un'eccellente persona. Dopo aver compiuto l'azione de grazia, venne ad affidarmi quest'incombenza: «Padre, Gesù mi ha ordinato di dirle questo: il suo Oriente è ciascuna delle anime che assiste qui con la confessione». Dunque, vedi bene caro amico che Dio mi vuole qui e non in terra di missione». Un'altra volta, confida ad un confratello: «Poichè Dio non mi ha concesso il dono della parola per predicare, voglio consacrarmi a riportargli le anime attraverso il sacramento della penitenza».
Fin dall'inizio del sacerdozio, Padre Leopoldo si è dedicato al ministero della confessione; ma una volta a Padova, è la folla che lo assedia. Quest'apostolato corrisponde ad uno dei suoi desideri d'infanzia. All'età di otto anni, una delle sue sorelle l'aveva sgridato per una colpa non grave, e trascinato davanti al curato che l'aveva fatto inginocchiare in mezzo alla chiesa: «Ne fui, dirà più tardi, profondamente rattristato e pensai fra me e me: Perchè trattare tanto duramente un bambino per una colpa così lieve? Quando sarò grande, voglio farmi frate, diventare confessore e trattare le anime dei peccatori con molta bontà e misericordia». Questo suo desiderio si realizza pienamente a Padova.

Da dieci a quindici ore al giorno

Il ministero del sacramento della Riconciliazione è per lui una penitenza dura. Lo esercita in una stanzetta di pochi metri quadrati, senza aria nè luce, un forno d'estate, una ghiacciaia d'inverno. Vi rimane chiuso da dieci a quindici ore al giorno. «Come fai a resistere tanto a lungo nel confessionale?» gli chiede un giorno un confratello. «È la mia vita, capisci», risponde sorridendo. L'amore per le anime lo rende prigioniero volontario del confessionale, poichè sa che «morire in stato di peccato mortale senza essersene pentiti e senza accogliere l'amore misericordioso di Dio, significa rimanere separati da Lui per sempre, per una nostra libera scelta», e che «le anime di coloro che muoiono in stato di peccato mortale, dopo la morte discendono immediatamente negli inferi, dove subiscono le pene dell'inferno, «il fuoco eterno»» (Catechismo della Chiesa Cattolica, CCC, 1033; 1035).

Per procurare l'immenso beneficio del perdono di Dio a tutti coloro che si rivolgono a lui, Padre Leopoldo si mostra aperto e sorridente, prudente e modesto, consigliere spirituale comprensivo e paziente. L'esperienza gli insegna quanto sia importante mettere il penitente a proprio agio e ispirargli fiducia. Uno di essi ha riferito un fatto rivelatore: «Non mi ero confessato da anni. Finalmente, mi decisi e andai a trovare Padre Leopoldo. Ero molto inquieto, imbarazzato. Non appena entrato, egli si alzò e mi abbordò, tutto lieto, come fossi un amico atteso: «Prego, si accomodi». Nel mio smarrimento, andai a sedermi sulla sua poltrona. Senza dir nulla, egli si inginocchiò per terra ed ascoltò la mia confessione. Quando essa fu terminata, e soltanto allora, mi accorsi della mia storditaggine e me ne volli scusare; ma lui, sorridendo: «Di nulla, di nulla, disse. Vada in pace». Questo tratto di bontà rimase impresso nella mia mente. Facendo così, mi aveva totalmente conquistato».

Il fermo proposito

Padre Leopoldo si preoccupa di suscitare nei penitenti le disposizioni volute per ricevere fruttuosamente il sacramento. Esso comporta «da una parte, gli atti dell'uomo che si converte sotto l'azione dello Spirito Santo: cioè la contrizione, la confessione e la soddisfazione; dall'altra parte, l'azione di Dio attraverso l'intervento della Chiesa» (CCC, 1448). Fra gli atti del penitente, la contrizione viene in primo luogo. È un dolore dell'animo e la riprovazione del peccato commesso, accompagnati dal proposito di non peccare più in avvenire. La contrizione comporta l'odio per i disordini della vita passata ed un intenso orrore del peccato, secondo le seguenti parole: Liberatevi da tutte le colpe che avete commesso contro di me, formatevi un cuore e uno spirito nuovo (Ez. 18, 31). Essa include pure «il serio proposito di non commetter più peccati in avvenire. Se tale disposizione dell'anima mancasse, in realtà non vi sarebbe pentimento... Il fermo proposito di non peccare più deve fondarsi sulla grazia divina che il Signore non manca mai di dare a colui che fa del suo meglio per agire onestamente» (Giovanni Paolo II, 22 marzo 1996). Per ricevere l'assoluzione, non basta dunque l'intenzione di peccare meno, ma è indispensabile esser decisi a non commetter più peccati gravi.

Quando proviene dall'amore di Dio amato sopra ogni cosa, la contrizione è detta «perfetta». Tale contrizione rimette le colpe veniali; ottiene anche il perdono dei peccati mortali, qualora comporti la ferma risoluzione di ricorrere, appena possibile, alla confessione sacramentale. La contrizione detta «imperfetta», o «attrizione», è anch'essa un dono di Dio, un impulso dello Spirito Santo. Nasce dalla considerazione della bruttura del peccato o dal timore della dannazione eterna e delle altre pene la cui minaccia incombe sul peccatore. Da sola, tuttavia, la contrizione imperfetta non ottiene il perdono dei peccati gravi, ma dispone a riceverlo nel sacramento della Penitenza.

La confessione dei peccati al sacerdote costituisce il secondo atto essenziale del sacramento della Penitenza. È necessario che i penitenti enumerino, nella confessione, tutti i peccati mortali di cui hanno consapevolezza dopo un diligente esame di coscienza, anche se si tratta dei peccati più nascosti e commessi soltanto contro i due ultimi comandamenti del Decalogo (cattivi desideri volontari), perchè spesso questi peccati feriscono più gravemente l'anima e si rivelano più pericolosi di quelli commessi in faccia a tutti. Sebbene non sia strettamente necessaria, la confessione delle colpe quotidiane (peccati veniali) è tuttavia vivamente raccomandata dalla Chiesa. In effetti, la confessione regolare dei peccati veniali ci aiuta a formare la nostra coscienza, a lottare contro le cattive inclinazioni, a lasciarci guarire da Cristo, a progredire nella vita della grazia. Ricevendo più frequentemente, attraverso questo sacramento, il dono della misericordia del Padre, siamo spinti ad essere misericordiosi come Lui, e riceviamo un «accrescimento delle forze spirituali per il combattimento cristiano» (ved. CCC, 1496).

Piena salute spirituale

La soddisfazione sacramentale è il terzo degli atti del penitente. Risollevato dal peccato, il peccatore deve ancora recuperare la piena salute spirituale. Deve dunque fare qualcosa per riparare le proprie colpe, vale a dire «soddisfare» in maniera adeguata. Questa soddisfazione si chiama anche «penitenza». Può consistere nella preghiera, in un'offerta, nelle opere di misericordia, in privazioni volontarie, e soprattutto nella paziente accettazione della croce quotidiana. Inoltre, molti peccati recano offesa al prossimo ed esigono una riparazione quando ciò è possibile: per esempio, restituire le cose rubate, ristabilire la reputazione di chi è stato calunniato, ecc. (ved. CCC, 1451-1460).

Tali «penitenze» contribuiscono a configurarci a Cristo che, solo, ha espiato per i nostri peccati una volta per sempre. Esse ci permettono di diventare i coeredi della sua risurrezione, dal momento che partecipiamo alle sue sofferenze (Rom. 8, 17). Ma la nostra unione alla Passione di Cristo attraverso la penitenza si realizza anche all'infuori dell'ambito sacramentale. Venne chiesto un giorno a Padre Leopoldo: «Padre, come capisce lei le parole del Signore: Che colui che vuol seguirmi, prenda tutti i giorni la sua croce? Dobbiamo per questo fare penitenze straordinarie? – Non è il caso di fare penitenze straordinarie, rispose. Basta che sopportiamo con pazienza le tribolazioni ordinarie della nostra misera vita: le incomprensioni, le ingratitudini, le umiliazioni, le sofferenze occasionate dai cambiamenti di stagione e dell'atmosfera in cui viviamo... Dio ha voluto tutto questo come mezzo per operare la nostra Redenzione. Ma perchè tali tribolazioni siano efficaci e facciano bene alla nostra anima, non bisogna sfuggirle con tutti i mezzi possibili... La preoccupazione eccessiva delle comodità, la ricerca costante degli agi, non ha niente a che vedere con lo spirito cristiano. Non è certamente questo prendere la propria croce e seguire Gesù. È piuttosto evitarla. E colui che soffre soltanto quel che non ha potuto evitare non avrà molti meriti». «L'amore di Gesù, non si stanca di ripetere, è un fuoco che viene alimentato con la legna del sacrificio e l'amore della croce; se non viene nutrito così, si spegne».

Durante l'inverno del 1941, i dolori allo stomaco che fanno soffrire Padre Leopoldo da molto tempo si fanno più acuti. Deve mettersi a letto. Il 30 luglio 1942, come sempre, si alza di buon mattino e passa un'ora in preghiera nella cappella dell'infermeria. Alle sei e mezzo, riveste i paramenti liturgici, ma è assalito da un malessere violento e sviene. Quando riprende i sensi, riceve l'Estrema unzione, poi ripete le pie invocazioni che gli suggerisce il Padre Superiore. Alle parole della Salve Regina: «O clemente, o pietosa, o dolce Vergine Maria», la sua anima spicca il volo verso il Cielo, dove viene accolta nella letizia infinita di tutta la Corte celeste. Leopoldo Mandic è stato beatificato il 2 maggio 1976 da Papa Paolo VI e canonizzato il 14 ottobre 1983 dal Santo Padre, Papa Giovanni Paolo II.

Possa egli, dall'alto dei Cieli, aiutarci a mettere in pratica, attraverso il Sacramento della Penitenza ricevuto frequentemente, l'esortazione dell'epistola agli Ebrei: Accostiamoci con fiducia al trono della grazia, per ottenere misericordia e trovare la grazia d'un aiuto opportuno (4, 16). Affidiamo alla sua efficace intercessione, come pure a quella di San Giuseppe, tutti coloro che Le sono cari, vivi e defunti.

Autore: Dom Antoine Marie osb

Il santo è molto amato a Padova. Piccolo di statura, non arriva al metro e quaranta, San Leopoldo Mandic, diventa un “gigante” al servizio di Dio. Nasce nel 1866 in Croazia, a Castelnuovo di Cattaro, in una numerosa famiglia. I suoi genitori lo chiamano Bogdan. Undicesimo di dodici figli, già da ragazzino Bogdan decide di dedicare la sua vita al sacerdozio. All’età di sedici anni entra in seminario a Udine, nell’Ordine Francescano, e nel 1890 viene ordinato sacerdote a Venezia, cambiando il suo nome in Leopoldo. Vorrebbe partire missionario, ma la sua salute cagionevole glielo impedisce. Non può neppure fare il predicatore per un difetto di cui soffre nel parlare. Così rimane a Padova dove per tutta la vita, senza concedersi mai una vacanza, si nasconde dentro a un confessionale (una umile e vuota celletta con appeso a una parete il crocifisso), accogliendo i fedeli e ascoltando suppliche, peccati, dolori, fallimenti, difficoltà. Quante conversioni avvengono grazie al “piccolo grande” frate francescano!

Nel 1923 lo trasferiscono a Fiume per confessare i cattolici slavi. Ma Padova insorge. Il popolo rivuole il suo confessore. Tanto è il clamore che, dopo qualche settimana, il vescovo di Padova decide di richiamarlo nella città veneta. Il piccolo frate non ha una grande cultura, non scrive grandi opere, non fonda associazioni, ospedali o scuole. Eppure la sua grandezza si trova proprio nella sua umile vita, interamente dedicata agli altri, trascorsa dentro al confessionale. Tanto è vero che alla fine della sua esistenza, malato viene ricoverato in ospedale e anche in questo luogo non fa altro che confessare, con la sua proverbiale pazienza, chi si rivolge a lui con cuore sincero per avere consiglio, conforto, consolazione; per ritrovare una nuova vita (con più speranza, più gioia, più entusiasmo) e una nuova fede, grazie alle parole di Fra Leopoldo e al suo dolce sorriso.

Muore nel 1942 e ancora oggi nel santuario dove è sepolto, a Padova, tanti pellegrini si recano a fargli visita, per rivolgergli una preghiera, per chiedere una guarigione. Al santuario arrivano lettere da ogni dove, indirizzate a San Leopoldo Mandic (Piazza Santa Croce 44, 35123 Padova), proclamato protettore dei malati di tumore. E tanti sono i miracoli di guarigione di cui si ha notizia, di malati anche in fin di vita che ritrovano improvvisamente e inspiegabilmente la salute, dopo una preghiera rivolta al “gigante” del Signore.

Autore: Mariella Lentini

Note: Il Martirologio Romano pone la festa il 30 luglio. L'Ordine dei Fancescani Cappuccini lo ricorda nella data della nascita (12 maggio).

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/52950

San Leopoldo da Castelnuovo

Kościół świętego Leopolda Mandicia. Herceg Novi, Czarnogóra.

Church of St. Leopold Mandic. Herceg Novi, Montenegro.

Црква Светог Леополда Мандића. Херцег Нови, Црна Гора.

Crkva svetog Leopolda Mandića. Herceg Novi, Crna Gora.


Leopoldo da Castelnovo

(1866-1942)

Beatificazione:

- 02 maggio 1976

- Papa  Paolo VI

 Celebrazione

Canonizzazione:

- 16 ottobre 1983

- Papa  Giovanni Paolo II

- Piazza San Pietro

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 12 maggio, 30 luglio

Sacerdote dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini, arse di zelo per l’unità dei cristiani e dedicò tutta la vita al ministero della riconciliazione

 "Il mio cuore è sempre di là del mare; Ogni anima che chiede il mio ministero sarà frattanto il mio Oriente"

Leopoldo da Castelnovo, al secolo Bodgan Mandić, nacque a Castelnovo I (Herceg-Novi) alle Bocche di Cattaro (Kotor) il 12 maggio 1866, undecimo dei dodici figli della pia e laboriosa famiglia croata di Pietro Mandic e di Carlotta Carevic. Al battesimo ricevette il nome di Bogdan (Adeodato) Giovanni.

Suo bisnonno paterno Nicola Mandic era oriundo da Poljica, nell'arcidiocesi di Spalato (Split), dove i suoi antenati - " signori bosniaci " - erano venuti dalla Bosnía, nel lontano secolo XV.
Fin da ragazzo, Bogdan dimostrò un carattere forte, ma si rivelò in lui anche una spiccata pietà, la nobiltà d'animo e l'impegno nella scuola. Presto egli si sentì portato alla vita religiosa.

A Castelnovo in quel tempo prestavano la loro opera i PP. Cappuccini della Provincia Veneta, e Bogdan maturò la decisione di entrare nell'Ordine dei Cappuccini. Fu accolto prima nel seminario serafico di Udine e poi, diciottenne, il 2 maggio 1884 - a Bassano del Grappa (Vicenza) - vestì l'abito religioso, ricevendo il nuovo nome di fra Leopoldo e impegnandosi a vivere la regola e
lo spirito di s. Francesco d'Assisi. Continuò gli studi filosofici e teologici a Padova e a Venezia, dove - nella basilica della Madonna della Salute - fu ordinato sacerdote, il 20 settembre 1890.

Sin dal 1887, fra Leopoldo si era sentito chiamato, più volte e " chiaramente ", a promuovere l'unione dei cristiani orientali separati con la Chiesa cattolica. Ma come realizzare questa vocazione? Causa l'esile costituzione fisica e un difetto di pronuncia, non poté dedicarsi alla predicazione. I superiori pertanto lo destinarono a servizio delle anime, quale ministro della riconciliazione.

Fu confessore in varie città: Venezia, Zara, Bassano del Grappa, Thiene al santuario della Madonna dell'Olmo e, dall'ottobre 1909, a Padova. Nel 1923 fu trasferito a Fiume (Rijeka), ma dopo poche settimane, su insistenti richieste dei Padovani, ebbe l'ordine di ritornare nella loro città, dove rimase fino alla morte, il 30 luglio 1942.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/leopoldo-da-castelnovo.html

San Leopoldo da Castelnuovo

Stoner (Enego, Veneto), chiesa del Sacro Cuore di Gesù - Mosaico di san Leopoldo Mandić

Stoner (Enego, Veneto, Italy), Sacred Heart of Jesus church - Mosaic of saint Leopold Mandić


SAN LEOPOLDO MANDIĆ

La vita

Leopoldo nacque a Castelnuovo di Cattaro (oggi Herceg-Novi in Montenegro) il 12 maggio 1866, penultimo dei sedici figli di Pietro Mandić e di Carolina Zarević, famiglia cattolica croata. Al battesimo ricevette il nome di Bogdan Ivan (Adeodato Giovanni). A Castelnuovo di Cattaro, all’epoca situato nella Provincia di Dalmazia, a sua volta parte dell’Impero Austriaco, prestavano la loro opera i frati francescani Cappuccini della Provincia Veneta (vi si trovavano fin dal 1688, epoca del dominio della Repubblica di Venezia).

La vocazione religiosa

Frequentando l’ambiente dei frati, in occasione delle funzioni religiose e del doposcuola pomeridiano, il piccolo Bogdan manifestò il desiderio di farsi frate. Per il discernimento della vocazione religiosa, fu accolto nel seminario cappuccino di Udine e poi, a 18 anni di età, il 2 maggio 1884 nel noviziato a Bassano del Grappa (Vicenza), dove vestì l’abito francescano, ricevendo il nome di “fra Leopoldo” e impegnandosi a vivere la regola e lo spirito di san Francesco d’Assisi.

Completò gli studi filosofici e teologici nei conventi di Padova (Santa Croce) e di Venezia (Santissimo Redentore). In quegli anni la formazione religiosa ricevuta dalla famiglia ricevette l’impronta definitiva nello studio e nella conoscenza della Sacra Scrittura e della letteratura patristica e nell’acquisizione della spiritualità francescana. Il 20 settembre 1890, nella basilica della Madonna della Salute a Venezia, fu ordinato sacerdote.

L’aspirazione missionaria ed ecumenica

Fin dal 1887, Leopoldo si era sentito “chiamato” a promuovere l’unione dei cristiani orientali separati con la Chiesa cattolica latina. Nella prospettiva di un ritorno nella terra natia come missionario, si dedicò all’apprendimento di diverse lingue slave, compreso un po’ di greco moderno. Fece domanda di partire per le “missioni d’Oriente”, secondo quell’ideale ecumenico, divenuto poi “voto” coltivato fino alle fine della vita, ma i superiori non accolsero la sua richiesta. Infatti, a causa dell’esile costituzione fisica e di un difetto di pronuncia, non poteva dedicarsi alla predicazione.

I primi anni passarono nel silenzio del convento di Venezia, addetto al confessionale e agli umili lavori del convento, dedicandosi anche alla questua di porta in porta. Nel 1897 ricevette l’incarico di guidare il piccolo convento di Zara in Dalmazia, ma già nell’agosto del 1900 fu richiamato a Bassano del Grappa (Vicenza) come confessore.

Si aprì un’altra breve parentesi di attività missionaria nel 1905 come vicario (vice superiore) del convento di Capodistria, ma ancora una volta dopo un solo anno, venne richiamato in Veneto, al santuario della Madonna dell’Olmo di Thiene (Vicenza) dove prestò servizio come confessore.

L’arrivo a Padova

Nella primavera del 1909 padre Leopoldo arrivò Padova. Fu nominato direttore degli studenti, cioè dei giovani frati che, in vista del ministero sacerdotale, frequentavano lo studio della Filosofia e della Teologia. A differenza di altri docenti, padre Leopoldo – che insegnava Patrologia – si distinse per benevolenza, che qualcuno riteneva eccessiva e in contrasto con la tradizione dell’Ordine. Anche per questo, probabilmente, nel 1914 fu improvvisamente sollevato dall’insegnamento. Un nuovo motivo di sofferenza.

Così, dall’autunno del 1914, a quarantott’anni di età, a padre Leopoldo venne chiesto l’impegno esclusivo nel ministero della confessione. Le sue doti di consigliere spirituale erano note da tempo, tanto che, nel giro di qualche anno, divenne confessore ricercato da persone di ogni estrazione sociale, che per incontrarlo arrivavano anche da fuori città.

Prima guerra mondiale. Confinato nel Sud d’Italia

Fortemente legato alla sua terra d’origine, padre Leopoldo aveva mantenuto la cittadinanza austro-ungarica. La scelta, motivata dalla speranza che i documenti d’identità favorissero un suo ritorno missionario in patria, diventò però un problema nel 1917, con la “rotta di Caporetto”. Come altri “stranieri” residenti in Veneto, fu sottoposto ad indagini di polizia e, visto che non intendeva rinunciare alla cittadinanza austriaca, venne mandato al confino nel Sud d’Italia. Nel corso del viaggio, a Roma incontrò anche papa Benedetto XV.

A fine settembre del 1917, raggiunse il convento dei Cappuccini di Tora (Caserta), dove doveva scontare il provvedimento di confino politico. L’anno successivo passò al convento di Nola (Napoli) e poi di Arienzo (Caserta). Al termine della Prima guerra mondiale fece ritorno a Padova. Durante il viaggio visitò i santuari di Montevergine, Pompei, Santa Rosa a Viterbo, Assisi, Camaldoli, Loreto e Santa Caterina a Bologna.

Definitivamente a Padova

Il 27 maggio 1919 giunse al convento di Cappuccini di Santa Croce in Padova, dove riprese il proprio posto nel confessionale. La sua popolarità aumentò nonostante il carattere schivo. Gli Annali della Provincia Veneta dei Cappuccini riportano: “Nella confessione esercita un fascino straordinario per la grande cultura, per il fine intuito e specialmente per la santità della vita. A lui affluiscono non solo popolani, ma specialmente persone intellettuali e aristocratiche, a lui professori e studenti dell’Università e il clero secolare e regolare”.

Nell’ottobre del 1923 i superiori religiosi lo trasferirono a Fiume (Rijeka), dopo che il convento era passato alla Provincia Veneta. Ma, soltanto una settimana dopo la sua partenza, il vescovo di Padova, mons. Elia Dalla Costa, interprete di numerosi fedeli padovani, invitò il Ministro provinciale dei Cappuccini a farlo ritornare. Così, per il Natale dello stesso anno padre Leopoldo, obbedendo ai superiori e congedando il sogno di lavorare sul campo per l’unità dei cristiani, era di nuovo a Padova.

Da Padova non si allontanerà più per il resto della vita. Qui spenderà ogni momento del suo ministero sacerdotale nell’ascolto sacramentale delle confessioni e nella direzione spirituale.

Domenica 22 settembre 1940, nella chiesa del convento di Santa Croce, festeggiò le nozze d’oro sacerdotali. Le spontanee, generali manifestazioni di simpatia e stima a padre Leopoldo fecero chiaramente conoscere quanto vasta e profonda fosse l’opera di bene da lui svolta in cinquant’anni di ministero presbiterale.

Negli ultimi mesi del 1940 la sua salute peggiorò. All’inizio di aprile 1942 fu ricoverato all’ospedale: ignorava di avere un tumore all’esofago. Rientrato in convento continuò a confessare, pur in condizioni sempre più precarie. All’alba del 30 luglio 1942, nel prepararsi alla santa messa, svenne. Riportato a letto, ricevette il sacramento dell’unzione degli infermi. Pochi minuti dopo, mentre recitava le ultime parole della preghiera Salve Regina, tendendo le mani verso l’alto, spirò. La notizia della morte di padre Leopoldo si diffuse rapidamente a Padova. Per un paio di giorni una folla ininterrotta passò al convento dei Cappuccini per rendere omaggio alla salma del confessore, già santo per molte persone. Il 1º agosto 1942 ebbero luogo i funerali, non nella chiesa dei Cappuccini, ma nella ben più capiente chiesa di Santa Maria dei Servi. Venne sepolto nel cimitero maggiore di Padova. Nel 1963 il corpo venne traslato in una cappella presso la chiesa dei Cappuccini di Padova (Piazzale Santa Croce).

Traslazione temporanea e ostensione nel Giubileo della misericordia

Nel contesto del Giubileo straordinario della misericordia (2016), per volere di papa Francesco le spoglie mortali di san Leopoldo sono state temporaneamente traslate a Roma per un’ostensione pubblica, assieme a quelle di san Pio.

Al loro arrivo a Roma il 3 febbraio 2016, le urne contenenti i corpi dei due santi sono state collocate nella chiesa di San Lorenzo fuori le Mura (al Verano). Nella tarda serata del 4 febbraio sono state trasportate al centro di Roma, a San Salvatore in Lauro. Nel pomeriggio del 5 febbraio una lunghissima processione con i due corpi si è snodata per le vie di Roma, raggiungendo la basilica di San Pietro. Sono rimaste esposte alla venerazione dei fedeli nella navata centrale, dinanzi all’altare della Confessione, fino al mattino dell’11 febbraio. “Complessivamente sono state mezzo milione le persone presenti in una settimana a Roma per questo atteso evento del Giubileo della Misericordia”, ha poi riferito il Pontificio Consiglio per la Nuova evangelizzazione.

Sulla via del rientro a Padova, le reliquie di san Leopoldo sono state esposte anche nella basilica di Loreto, nel santuario della Santa Casa, dall’11 al 14 febbraio. Poi, dal 14 al 16 febbraio, nella chiesa dei cappuccini di Bologna e, dal pomeriggio del 16 al pomeriggio del 17 all’interno della Basilica di sant’Antonio a Padova. Una solenne processione ha poi accompagnato le venerate spoglie di san Leopoldo fino al suo santuario.

In risposta alle pressanti richieste della Chiesa croata, dal 13 al 18 aprile 2016 c’è stata una traslazione e ostensione a Zagabria (Croazia), all’interno della cattedrale cittadina e nella chiesa dei frati cappuccini dedicata a san Leopoldo (distretto di Dubrava). Circa 250 mila i pellegrini provenienti da tutto il paese. Sulla via del rientro a Padova, il corpo del santo ha brevemente sostato anche nella chiesa dei cappuccini di Lubiana (Slovenia).

Dal 14 al 19 settembre 2017 si è svolta una nuova traslazione e ostensione delle spoglie mortali di san Leopoldo. Mons. Ilija Janjić, vescovo della diocesi di Kotor/Cattaro (Montenegro), aveva chiesto che san Leopoldo (nel 75º anniversario della sua morte) potesse tornare per qualche giorno nella sua terra natale. Di qui, la speciale ostensione che ha fatto tappa, oltre che a Castelnuovo di Cattaro, anche in alcune città costiere della Croazia: Zara, Dubrovnik, Spalato e Fiume. Secondo alcune stime, oltre 150 mila fedeli sono passati a venerare le spoglie del santo confessore cappuccino.

SOURCE : https://leopoldomandic.it/san-leopoldo-la-vita/

San Leopoldo da Castelnuovo

St. Monica and St. Leopold Bogdan Mandić Chapel, Zagreb

San Leopoldo da Castelnuovo

St. Monica and St. Leopold Bogdan Mandić Chapel, Zagreb

San Leopoldo da Castelnuovo

St. Monica and St. Leopold Bogdan Mandić Chapel, Zagreb

San Leopoldo da Castelnuovo

St. Monica and St. Leopold Bogdan Mandić Chapel, Zagreb


Il messaggio spirituale

Il santo della Riconciliazione e dell’ecumenismo spirituale

Quando abbracciò la vita religiosa nella famiglia francescana dei Cappuccini, il giovane frate Leopoldo da Castelnuovo coltivava due fermi propositi. Due aspirazioni maturate da esperienze risalenti già all’infanzia trascorsa al paese di origine: essere “missionario” in Oriente per riavvicinare alla Chiesa cattolica i fratelli ortodossi e contribuire all’unità della Chiesa, e diventare confessore, usando con le anime dei peccatori tanta bontà. Vari fattori, tra cui la salute precaria e l’obbedienza promessa, lo portarono a realizzare soltanto la seconda aspirazione.

Padre Leopoldo spese quasi metà della sua vita nel convento dei Cappuccini di Padova, rinchiuso nella sua stanzetta-confessionale, dedicandosi all’accoglienza dei fedeli nella celebrazione del sacramento della confessione.

Così, l’Oriente, che desiderava raggiungere da missionario, divenne ogni anima che giungeva a chiedere il suo aiuto spirituale. Egli stesso, il 31 gennaio 1941, scrisse: “Mi obbligo con voto, momento per momento, con tutta la diligenza possibile, tenendo conto della mia debolezza, di dedicare tutte le energie della mia vita per il ritorno dei fratelli separati d’Oriente alla unità cattolica. Per il momento, ogni anima che avrà bisogno del mio ministero, sarà per me un Oriente”.

In occasione della beatificazione, papa Paolo VI riconobbe in padre Leopoldo un pioniere dell’ecumenismo spirituale: “Padre Leopoldo fu ‘ecumenico’ ante litteram, cioè sognò, presagì, promosse, pur senza operare, la ricomposizione nella perfetta unità della Chiesa, anche se essa è gelosamente rispettosa delle particolarità molteplici della sua composizione etnica” (Omelia per la beatificazione, 2 maggio 1976).

Fu confessore ricercato, anche da diversi professionisti e docenti dell’Università cittadina. Si distinse pure per la vita di preghiera, l’intensa devozione alla Vergine Maria (che in veneto chiama “Parona benedeta”), la scrutazione dei cuori e, soprattutto, per la benevola accoglienza dei penitenti. “Stia tranquillo – usava dire a molti – metta tutto sulle mie spalle, ci penso io”, e si addossava preghiere, veglie notturne, digiuni e privazioni volontarie. Il prof. Ezio Franceschini, docente universitario a Padova e poi rettore all’Università Cattolica di Milano, suo penitente, ricordò il dolore provato da padre Leopoldo quando venne tacciato di lassista. Gli confidò il frate: “Dicono che do troppo facilmente l’assoluzione, anche a chi non ne ha le dovute disposizioni”. Allargando le braccia, soggiunse: “Mi guardi, signore. Le pare che se un peccatore viene a inginocchiarsi davanti a me lo possa fare per me e non per il Padrone Iddio?”.

Anche papa Giovanni Paolo II, rievocando alcune espressioni di padre Leopoldo, evidenziò il profilo esemplare del confessore: “In questo sta la sua grandezza. In questo suo scomparire per far posto al vero Pastore delle anime. Egli manifestava così il suo impegno: ‘Nascondiamo tutto, anche quello che può avere apparenza di dono di Dio, affinché non se ne faccia mercato. A Dio solo l’onore e la gloria! Se fosse possibile, noi dovremmo passare sulla terra come un’ombraa che non lascia traccia di sé’. E a chi gli chiedeva come facesse a vivere così, egli rispondeva: ‘È la mia vita!’” (Omelia per la canonizzazione, 16 ottobre 1983).

Patrono dei malati di tumore

San Leopoldo, oltre a essere testimone della riconciliazione e tenace sostenitore del cammino ecumenico, provò nella sua stessa carne l’esperienza della malattia oncologica, portandone il peso con serenità e fiducia: fu, infatti, un tumore all’esofago a portarlo alla morte.

San Leopoldo era già invocato da molti fedeli anche per la guarigione, così un comitato di medici padovani diede inizio nel 2016 a una raccolta firme (giunta a fine gennaio 2020 a circa 70mila). La “supplica” da tanti fedeli arrivava poi, sostenuta dal placet del vescovo di Padova prima, dei vescovi del Triveneto e dei vescovi italiani successivamente (fu il cardinale Gualtiero Bassetti a darne conferma nel comunicato finale della 72° assemblea generale del 2018) al Vaticano.

Così, dal 6 gennaio 2020 san Leopoldo è ufficialmente dichiarato “patrono dei malati d’Italia colpiti da tumore” da parte della Congregazione per il culto divino e la disciplina dei sacramenti. Con le seguenti parole:

«San Leopoldo Mandić da Castelnuovo, presbitero dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini, che spese tutta la sua vita nell’esercizio del ministero della Riconciliazione e, che, colpito da una malattia tumorale, ne portò il grave e prolungato peso con fede serena, è venerato con particolare devozione dai malati e dai loro famigliari. Per questo motivo, accogliendo gli unanimi voti dei fedeli, la Conferenza dei Vescovi Italiani ha approvato l’elezione di San Leopoldo quale Patrono presso Dio dei malati di tumore d’Italia e l’Eminentissimo Cardinale Gualtiero Bassetti, Presidente della medesima Conferenza episcopale, con lettera del 14 dicembre 2019, ha vivamente richiesto che una tale elezione ed approvazione fosse confermata, a tenore delle Norme canoniche concernenti la Costituzione dei Santi Patroni. Pertanto, la Congregazione del Culto Divino e la Disciplina dei Sacramenti, avvalendosi delle Facoltà concessele dal Sommo Pontefice Francesco e avuta premurosa considerazione a quanto richiesto, ha accolto una tale supplica e, nonostante qualsiasi cosa contraria, conferma San Leopoldo Mandić, presbitero, patrono presso Dio dei malati d’Italia colpiti da tumore».

Preghiere

SOURCE : https://leopoldomandic.it/messaggio-spirituale/

San Leopoldo da Castelnuovo

St. Leopold Bogdan Mandić Church, Zagreb (Ljubljanica)

San Leopoldo da Castelnuovo

St. Leopold Bogdan Mandić Church, Zagreb (Ljubljanica)

San Leopoldo da Castelnuovo

St. Leopold Bogdan Mandić Church, Zagreb (Ljubljanica)


La Santità e il culto

Le pratiche per il riconoscimento della santità di padre Leopoldo iniziarono, a livello diocesano, nel 1946. Il 1° marzo 1974 fu emanato il decreto sulla eroicità delle virtù del Servo di Dio, e il 12 febbraio 1976 seguì il decreto sui miracoli attribuiti alla sua intercessione.

Il papa san Paolo VI lo proclamò beato il 2 maggio 1976, a Roma. Il papa san Giovanni Paolo II lo canonizzò il 16 ottobre 1983, a Roma, indicandolo come modello dei confessori.

I fedeli continuano a pregarlo nella cappella accanto alla chiesa del convento dei Cappuccini di Padova che gli è stata dedicata e dove, dal 1963, riposa il suo corpo. La sua tomba, insieme alla piccola stanzetta-confessionale sopravvissuta, secondo la sua profezia, al bombardamento che il 14 maggio 1944 distrusse la chiesa, è divenuta luogo di pellegrinaggio. E pellegrino eccellente fu, il pomeriggio del 12 settembre 1982, nel contesto della visita pastorale alla città di Padova, papa Giovanni Paolo II, che visitò i luoghi del ministero sacerdotale di padre Leopoldo e sostò in preghiera davanti alla tomba del santo.

La ricorrenza liturgica di san Leopoldo (Mandić) da Castelnuovo è il 12 maggio, tradizionalmente preparata da una novena di celebrazioni presso il suo santuario di Padova. Nello stesso luogo, speciale attenzione viene riservata alla Settimana di preghiera per l’unità dei cristiani (dal 18 al 25 gennaio di ogni anno).

Nel corso degli anni, sono confluite migliaia di testimonianze di “grazie” ricevute per l’intercessione di padre Leopoldo: vicende che spesso rimangono nel segreto delle coscienze, come le conversioni e altre grandi cose che Dio opera; ma anche accadimenti che, interessando i corpi e la salute, si prestano a verifiche esterne.

È il caso di tante guarigioni prodigiose e inspiegabili. Provare e attestare l’autenticità di un fatto prodigioso – e soprattutto definirlo miracolo – è frutto di una accurata procedura d’inchiesta e di un rigoroso esame medico.

Miracoli per la beatificazione e canonizzazione

Ecco, tra le centinaia di miracoli attribuiti alla sua intercessione, i tre miracoli riconosciuti ufficialmente dalla Chiesa per la glorificazione di padre Leopoldo. Si tratta delle guarigioni prodigiose di Elsa Raimondi, Paolo Castelli ed Elisa Ponzolotto.

ELSA RAIMONDI

Elsa Raimondi (Cavazzana di Lusia, Rovigo, 1922) il 6 giugno 1944, all’età di 22 anni, fu operata di appendicite ed ernia inguinale all’ospedale di Lendinara. Persistendo la febbre e aumentando i dolori, il 16 aprile 1946, venne sottoposta a un nuovo intervento. Solamente esplorativo, però, dal momento che venne riscontrata la presenza di una grave forma di peritonite tubercolare. Fu dimessa con prognosi infausta. Insomma, vi erano poche speranze.

A casa era costretta alla totale immobilità, dal momento che sveniva al solo tentativo di alzarsi e sedere sul letto. Il parroco del paese, le parlò di padre Leopoldo (che era morto da quattro anni) esortandola a pregarlo. Il 30 luglio, assieme ad altre persone, essa cominciò a recitare la novena al cappuccino perché intercedesse presso la Madonna del Pilastrello, venerata a Lendinara. Al termine della novena, la Raimondi affermò di aver visto padre Leopoldo il quale, alla domanda se sarebbe guarita il 12 settembre (Giornata del malato, nell’ambito degli annuali festeggiamenti del santuario), rispose: «Sì, sì, sì!».

Nonostante sofferenze indicibili, arrivò fino a quel giorno e volle essere portata al santuario, con gli altri ammalati. Il medico che assisteva i malati la fece riportare subito a casa, temendo per la sua vita. Verso sera, la Raimondi sentì dentro di sé una voce che le ordinava con insistenza di scendere dal letto. Subito eseguì l’ordine: si mise in piedi e disse ai presenti: «Non ho più male, non ho più male: sono guarita! Avete visto, padre Leopoldo?» Proprio in quel momento arrivò il medico che rimase interdetto; decise di visitarla subito e, con sua grande meraviglia, ne riscontrò la guarigione clinica.

Elsa Raimondi volle andare subito in chiesa a ringraziare il Signore, la Madonna e padre Leopoldo, che le aveva ottenuto la guarigione. Non accusò più disturbo alcuno. In segno di riconoscenza consacrò la sua vita ad assistere i piccoli orfani raccolti nella “Piccola casa di padre Leopoldo”, a Rovigo. Morì nel 1997, al termine di una vita caritatevole e operosa.

PAOLO CASTELLI

Paolo Castelli di Pagnano di Merate (Lecco, 1902), la mattina della domenica 4 marzo 1962, al ritorno da messa fu assalito da forti dolori al ventre. Il medico accorso giudicò subito grave il caso e mandò il Castelli immediatamente all’ospedale di Merate dove, sospettando si trattasse di perforazione gastrica, fu deciso di operarlo d’urgenza. I medici, dr. Bonanomi e dr. Della Rocca, si accorsero che la situazione era peggiore: «trombosi nel territorio della mesenterica superiore con esteso infarto dell’intestino tenue», in altre parole gran parte dei visceri erano interessati da necrosi. Impotenti di fronte a un male tanto devastante, richiusero il ventre del paziente e spiegarono ai parenti che la sorte dell’ammalato era segnata. La sera stessa, il parroco gli amministrò il sacramento degli infermi.

La moglie Maria Brivio, da tempo devota di padre Leopoldo, prima che iniziasse l’intervento chirurgico aveva appuntato una medaglietta raffigurante padre Leopoldo sulla maglia del marito. Poi si era ritirata in cappella a pregare, continuando a farlo tutti quei giorni, sicura di venire esaudita. La quarta notte del ricovero ospedaliero, dopo aver invitato il marito a tentar di dormire (non ci era mai riuscito dopo l’operazione), essa recitò per lui dodici Padre nostro. Non li aveva ancora terminati quando suo marito, in preda a una violenta crisi, cominciò a gridare: «Sto male, sto male, muoio!».

Nel cuore della notte, accese la luce e lo vide tutto sudato e pallido a morte. Lo aiutò a mettersi con le gambe penzoloni dal letto, mentre gli asciugava il sudore. Il paziente continuava ad agitarsi: «Muoio, muoio: tu non sai quanto male ho». Con gli occhi rovesciati all’indietro, mentre emetteva un rantolo, si rovesciò sul letto. La moglie esclamò: «Signore, sia fatta la tua volontà!». Nel medesimo istante Paolo Castelli cominciò a gridare: «Sono guarito, sono guarito: non ho più niente!». Passò il resto della notte tranquillo, conversando con la moglie. Il mattino seguente i medici ne constatarono la guarigione, e il 9 marzo cessarono tutte le cure. Fu tenuto in osservazione ancora alcuni giorni e poi rimandato a casa, dove riprese la dura vita di lavoro dei campi. Oggi l’ospedale di Merate – «Ospedale san Leopoldo Mandić» – è dedicato proprio al frate cappuccino, per la cui intercessione Paolo Castelli ottenne la guarigione miracolosa.

ELISABETTA PONZOLOTTO

Nata a Ronchi di Ala (TN) il 20 agosto 1925, Elisabetta Ponzolotto aveva 52 anni quando venne ricoverata all’ospedale di Ala. Era il 15 marzo 1977 e, al suo ingresso, si parlò di influenza cardiopatica. La mattina del 24 marzo, avvertì un dolore acutissimo al piede sinistro. Non poté più muoversi e dovettero portarla a letto. I dolori continuarono ad aumentare e, in breve, la gamba divenne gonfia e bluastra sino al ginocchio. La sofferenza era così atroce che la paziente, con i lamenti, recava disturbo agli altri degenti e venne sistemata in una stanzetta da sola. I medici le diagnosticarono una «ischemia postembolica dell’arto inferiore sinistro in soggetto cardiopatico con valvulopatia mitralica fibrillante».

Il quadro clinico, nonostante cure energiche, peggiorò nei giorni seguenti, sino alla comparsa di un processo di cancrena alle dita del piede. Il 27 marzo, verso mezzogiorno, i medici curanti decisero l’immediata amputazione della gamba, molto sopra il ginocchio, per scongiurare il peggio. La Ponzolotto, però, si oppose e disse che non avrebbe accettato l’intervento sino al mattino seguente. Racconterà: «Quando i medici mi dissero che per salvarmi dovevo sottopormi all’amputazione della gamba, risposi che per il momento non accettavo l’intervento perché aspettavo la risposta di un mio “confidente”, e intendevo il beato padre Leopoldo. Intensificai la preghiera al beato tenendo sempre la sua immagine con la reliquia sulla gamba dolorante. Mi affidai completamente a padre Leopoldo con la massima fiducia, anzi con la certezza di essere esaudita. Ripetevo continuamente: “Padre Leopoldo, aiutami, aiutami”».

Il dr. Albino Kuel, di guardia in quella notte, raccontò: «Ricordo di essere stato chiamato più volte perché le condizioni della Ponzolotto continuavano a peggiorare. Verso le ore 23, visitai la paziente notando con preoccupazione l’aggravarsi della sintomatologia: il dolore si faceva sempre più acuto, tanto che la poveretta mordeva le coperte, la gamba sempre più fredda e cianotica… Verso le ore 1.30, venni chiamato di nuovo. Di fronte alla situazione sempre più grave, tentai di somministrare analgesici in infusione continua in fleboclisi, ma senza risultato. La paziente dava l’impressione di essere in uno stato preagonico, pur essendo pienamente lucida».

Cosa accadde poi lo raccontò la stessa Ponzolotto: «Mentre l’infermiera era uscita ed ero sola nella camera, seduta sul letto e appoggiata ai cuscini, vidi entrare un frate cappuccino, piccolo, con la barba bianca. Lo riconobbi subito: era padre Leopoldo. Mi guardava e sorrideva. Fece il giro del letto, guardò la gamba e disse: “So che soffri molto e che dovrai sopportare tanto male, ma la gamba sarà salva”. Io risposi: “Tutto questo lo accetto volentieri pur di aver salva la gamba”. Sorrise e camminando lentamente uscì dalla porta. Scoppiai in lacrime. Il dolore alla gamba scomparve, sentii che si riscaldava e che potevo muoverla. Mi addormentai. Erano quattro giorni che non dormivo nemmeno un momento. Arrivata l’infermiera, rimase stupefatta al trovarmi tranquilla. Guardò la gamba e la trovò rosea come l’altra e riscaldata. Le raccontai che avevo visto padre Leopoldo ed essa, commossa, mi disse di ringraziare Dio e padre Leopoldo che mi aveva ottenuto la salvezza».

Continua la testimonianza del dr. Kuel: «La mattina, alle ore 6, mi svegliai, meravigliandomi perché non ero stato più chiamato per la Ponzolotto. Mi recai subito alla sua stanza per vedere cosa era successo, disposto a sentirmi dire che era deceduta. Invece, trovai la paziente con aspetto tranquillo. Visitai l’arto ammalato e, con mia meraviglia, constatai che aveva riacquistato il colorito e la temperatura normali, non procurando più alcun dolore alla paziente, segno evidente di rivascolarizzazione spontanea e completa». Altri medici, compresi quelli che il giorno precedente avevano disposto l’amputazione, svolsero controlli e verifiche. Non fecero che accertare la guarigione inspiegabile. Dimessa, la signora Ponzolotto ritornò a casa riprendendo i lavori domestici.

SOURCE : https://leopoldomandic.it/la-santita-e-il-culto/

Preghiere

NOVENA

O Dio, Padre onnipotente, tu hai arricchito san Leopoldo con l’abbondanza della tua grazia; concedi a noi, per sua intercessione, di vivere nell’abbandono alla tua volontà, nella speranza della tua promessa, nell’amore della tua presenza.

 – Gloria al Padre

O Dio, tu manifesti la tua onnipotenza soprattutto nella misericordia e nel perdono e hai voluto che san Leopoldo ne fosse tuo fedele testimone; per i suoi meriti, concedi a noi di celebrare, nel sacramento della Riconciliazione, la grandezza del tuo amore. 

– Gloria al Padre

O Dio nostro Padre, in Cristo tuo Figlio, morto e risorto, hai redento ogni nostro dolore e hai voluto san Leopoldo paterna presenza di consolazione; infondi nelle nostre anime la certezza della tua presenza e del tuo aiuto. 

– Gloria al Padre

O Dio, fonte di comunione per tutti i tuoi figli, tu hai voluto Cristo unico pastore della tua Chiesa; per l’intercessione di san Leopoldo, silenzioso profeta dell’ecumenismo spirituale, infondi in noi il tuo Spirito, perché sappiamo pregare e donare la vita per l’unità di tutti i credenti in te. 

– Gloria al Padre

O Dio, tu hai voluto Maria madre di Cristo e della Chiesa e hai allietato la vita di san Leopoldo con una tenera devozione alla Madonna; consola la nostra vita con la grazia della sua bontà materna. 

– Gloria al Padre

O Dio, Signore glorioso e Padre della vita, affidiamo al tuo amore le nostre speranze e le nostre preghiere; per l’intercessione di san Leopoldo guarda con benevolenza ai tuoi figli ed esaudisci le nostre umili domande. Per Cristo nostro Signore. 

Amen.

PREGHIERE PER I MALATI DI TUMORE

Preghiera del malato

O caro san Leopoldo, tu hai sempre aiutato e consolato quanti ricorrevano a te nelle loro necessità spirituali e materiali. Animato da grande confidenza, anch’io ricorro a te, così ricco di benevolenza e generosità. Nella tua vita hai provato il turbamento e la fatica di vivere con il tumore: stammi vicino. Tu conosci la mia angustia e trepidazione: vieni in mio aiuto. Sorreggi la mia fede, rafforza la mia speranza, ottienimi la grazia di affrontare la sofferenza e le cure del mio male, superando positivamente questa prova. Intercedi presso il Padre affinché il mio cuore trovi la pace e la serenità vera. Fa’ che io possa, con animo riconoscente, ringraziare quel Dio misericordioso che tu stesso proclamavi “medico e medicina”. 

– Gloria al Padre

Preghiera dei familiari


O Signore, nostro creatore e salvatore, nella tua vita terrena e in san Leopoldo ti sei fatto vicino ai malati e agli sfiduciati. Guarda con bontà gli uomini, le donne e i bambini di ogni lingua, popolo e nazione che soffrono a causa del tumore. Ascolta la nostra preghiera e la supplica dei loro cari: san Leopoldo e la Beata Vergine Maria li visitino spiritualmente e seggano accanto a loro nelle lunghe ore di ospedale e nelle notti insonni.

O san Leopoldo, rivolgiamo anche a te la nostra supplica con il cuore colmo di tristezza e trepidazione per il/la nostro/a caro/a (…). Tu che hai consolato i molti che si accostavano al tuo confessionale e li affidavi alla Vergine Maria, “Parona Benedeta”, fa’ che nella grande preoccupazione per questa malattia fiorisca la gratitudine per la vita e la speranza che la salute ritorni. 

– Gloria al Padre

Preghiera per gli operatori sanitari

Caro san Leopoldo, nel tuo servizio di sacerdote, confessore e consigliere spirituale, hai coltivato sincera stima e autentica amicizia con gli operatori sanitari: medici, chirurghi, specialisti clinici, docenti universitari, infermieri. Come buoni samaritani, assistevano e confortavano i malati nelle corsie ospedaliere.

Noi ti preghiamo perché quanti sono a servizio della salute e della vita umana sappiano coniugare sempre competenza professionale con premurosa disponibilità. Fa’ che il paziente sia sempre una persona da rispettare nelle sue sensibilità, nelle sue paure e attese.

Ti chiediamo di illuminare lo studioso nella ricerca di nuove cure, di guidare la mano del chirurgo, di assistere il medico nella lettura dei referti, nella giusta diagnosi e adeguata terapia.

O san Leopoldo, la presenza degli operatori sanitari e dei volontari ospedalieri sia simile alla tua: discreta, sempre serena e sorridente, come quando accoglievi chi era afflitto da sofferenze fisiche o angosciato nello spirito. Sappiano infondere le medicine spirituali del coraggio e della speranza. – 

Gloria al Padre 

– Salve Regina

SOURCE : https://leopoldomandic.it/preghiere/

San Leopoldo da Castelnuovo

Statue of Saint Leopold Bogdan Mandic in Marija Bistrica, Croatia

Kip Sv. Leopolda Bogdana Mandića u bazilici Blažene Djevice Marije u Mariji Bistrici


Den hellige Leopold Bogdan Mandić (1866-1942)

Minnedag:

30. juli

Bogdan var ekstremt liten - bare rundt 135 cm høy, og hans helse var svært skjør. Han hadde også en svært svak stemme og problemer med stamming. Men han var en kjempe i det som virkelig teller: ydmykhet, klokskap og en evne til å være fullstendig i Guds nærvær. Allerede fra ungdommen viste han tegn på stor åndelig styrke og integritet. På den tiden arbeidet venetianske brødre fra fransiskanernes reformgren kapusinerne i Dalmatia, og Bogdan var imponert over deres ydmykhet og over hvor høyt i akt de ble holdt av folket, både katolikker og ortodokse.

I 1882 forlot 16-åringen sin familie for å bli aspirant hos kapusinerne (Ordo Fratrum Minorum Capuccinorum - OFMCap) og elev ved deres Serafiske seminar i Udine i provinsen Veneto i Italia. Til tross for sin dårlige helse ble han opptatt i ordenen som novise den 20. april 1884. Han ble ikledd drakten i Bassano del Grappa og tok ordensnavnet Fra Leopold. Etter sin løfteavleggelse i 1885 begynte han på sine prestestudier i Padova og Venezia, og i 1888 avla han sine høytidelige løfter i Padova. Etter å ha fullført sine studier i Udine, ble han presteviet den 20. september 1890 i kirken Santa Maria della Salute i Venezia.

Som nyvigslet prest ba han sin superior om å få lov til å vende tilbake til sitt hjemland for å arbeide for at «dissidentene» i den ortodokse kirke skulle bli gjenforent med Roma. Dette ønsket ble ikke oppfylt på grunn av hans svake helse, men i lydighet aksepterte han de oppgavene han fikk, oppgaver som delvis nesten slet ham ut. Mellom 1890 og 1906 tjente han i ulike klostre i den venetianske ordensprovinsen. Fra 1890 til 1897 virket han i kapusinerklosteret i Venezia som skriftefar. Fra 1897 fikk han også arbeide i sitt hjemlige Dalmatia, da han fra 1897 til 1900 ledet et kloster i Zadar (it: Zara), og han tilbrakte også en tid i Rijeka og Kopar.

Etter kortere opphold i Bassano del Grappa, i Capodistria og Thiene ved Vicenza kom han i 1909 til kapusinerklosteret i Padova i Italia, der han bodde resten av sitt liv og levde et utad sett begivenhetsløst liv. I flere år underviste han studenter i filosofi og foreleste i patrologi. I mange år dro han en gang i uken fra Padova til Venezia for å lære unge kapusinere det kroatiske språket, som de ville få bruk for i det pastorale arbeidet blant kroatiske katolikker. Men Leopold er fremfor alt kjent for en heroisk arbeidsinnsats i sitt «hovedkvarter», som han kalte sin knøttlille «celle», nemlig skriftestolen som var bygd mellom kirken og klosteret. Den var svært kald om vinteren og desto varmere og klammere om sommeren. Der satt han i en avdanket lenestol og hørte tusenvis av skriftemål.

I rundt førti år hørte han skriftemål daglig opp til 15 timer, og dette var nesten utelukkende hans virksomhet som prest. Han var en lystig, beskjeden og tålmodig skriftefar, fremfor alt for prester, og var berømt for sin mildhet. Han hadde profetiske gaver og kunne lese i hjertene, og han bar også Kristi sårmerker (stigmata). Tusenvis av legfolk og utallige prester og biskoper, blant dem den senere pave Johannes Paul II, oppsøkte Leopold i løpet av alle disse årene.

Men det er klart at hans overordnede hadde en temmelig lav vurdering av Leopolds evner, og han møtte en god del motstand fra dem og fra sine kolleger. De anklaget ham for å være uvitende om moralteologi og alt for villig til å gi absolusjon til sine skriftebarn, og de ga ham oppnavnet «broder all-absolusjon». Hans vanlige svar til slike beskyldninger var at han måtte være vennlig mot syndere på grunn av eksempelet fra all den kjærlighet Gud hadde vist dem på korset. Han ble også latterliggjort etter hvert som hans helse ble stadig dårligere. Han led av sterke magesmerter og ble gradvis deformert av kronisk leddgikt, som førte til en kraftig halting, og hans problem med stamming ble også verre og verre, noe som forhindret ham fra å preke. Men åndelig var han en kjempe hele livet.

En gang betrodde Leopold en hemmelighet til en venn: «Jeg er som en fugl i bur, men mitt hjerte er alltid på den andre siden av havet» (det vil si i hjemlandet Kroatia). I 1917, da myndighetene ville at han skulle søke om italiensk statsborgerskap, svarte han: «Blod er ikke vann». Av den grunn ble han internert i en fangeleir i Sør-Italia til krigen sluttet i 1918.

Mange mente at hans interesse for gjenforening med de ortodokse var en tåpelig besettelse, og hans overordnede avviste hans anmodninger om en utnevnelse som kunne gi ham anledning til å arbeide for denne saken, til tross for at han insisterte på at Gud kalte ham til det bestemte apostolatet. I 1923 trodde han at hans sjanse var kommet da han ble utnevnt til Fiume, en by på grensen til Dalmatia som nettopp var annektert av Italia (nå Rijeka i Kroatia). Dessverre protesterte biskopen av Padova mot å miste hans tjenester som skriftefar, og utnevnelsen ble tilbakekalt etter få uker. Leopold aksepterte dette uten innsigelser, og senere snakket han aldri mer åpent om sitt ønske om å arbeide for gjenforening, selv om temaet fortsatte å dominere hans private skrifter.

Mye senere forklarte han sin taushet med at han hadde hatt en åpenbaring en dag etter kommunionen som fortalte ham at «hver sjel han hjalp i skriftestolen, skulle være hans Østen». Etter det oppfylte han sitt løfte om å arbeide for at skismatikerne blant hans folk vendte tilbake ved å utføre så godt han kunne sin prestetjeneste ved å lese messe og høre skriftemål, og i skriftestolen behandlet han hver enkelt skriftende som om omvendelsen av hans folk var avhengig av omvendelsen av den enkelte synder.

Den 22. september 1940 feiret «pater Leopold», som han alltid ble kalt, sitt 50-årsjubileum som prest. Men etter det ble hans helsetilstand raskt verre. Men selv mot slutten av sitt liv, da han var svært syk, hørte han skriftemål. Han kollapset en dag mens han forberedte seg på å lese messen, men til og med dagen før sin død hørte han skriftemål på sykehuset. Han døde den 30. juli 1942 i Padova av kreft i spiserøret, 76 år gammel. Meldinger om mirakuløse helbredelser oppnådd gjennom hans bønner hadde lenge sirkulert, og allerede før sin død var han betraktet som hellig.

Flere år før det faktisk skjedde sa Leopold til en betrodd venn: «Også dette klosteret og kirken kommer til å bli truffet (av bombene), men denne cellen blir ikke truffet. Her har Gud vist sjelene så mye barmhjertighet, så denne cellen må bli stående som et minnesmerke over Guds godhet». Kapusinernes kirke og kloster ble da også ødelagt da Padova ble bombet den 19. mai 1944, knust av fem store bomber, men Leopolds «celle» og en statue av Guds Mor var uskadd. Senere ble et kapell bygd ved siden av cellen.

Leopolds kult startet øyeblikkelig etter hans død, og informasjonsprosessen for hans saligkåring begynte allerede i 1946. Den gangen sa kirkeretten at det måtte gå minimum 50 år etter en kandidats død før vedkommende ble saligkåret, men i Leopolds tilfelle var hans hellighet så åpenbar at pave Pius XII (1939-58) så bort fra denne bestemmelsen. Da man 24 år etter hans død åpnet hans grav på den kommunale kirkegården i 1966, var legemet like friskt. Det ble overført til det nye kapellet, og der hviler han fortsatt nær sin skriftemålscelle i Padova, som har blitt et populært valfartsmål.

Leopold Mandic, som også kalles Leopold av Castelnuovo, fikk sine heroiske dyder anerkjent den 1. mars 1974, og han fikk da tittelen Venerabilis, «Ærverdig». Den 12. februar 1976 underregnet paven dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som anerkjente et mirakel på hans forbønn. Han ble saligkåret den 2. mai 1976 av pave Paul VI (1963-78) og helligkåret den 15. oktober 1983 av pave Johannes Paul II på Petersplassen i Roma, hans femte helligkåring. Leopolds minnedag er dødsdagen 30. juli.

Kilder: Attwater/John, Attwater/Cumming, Butler (V og VII), Schauber/Schindler, Holböck (1), Index99, KIR, Patron Saints SQPN, Bautz, Heiligenlexikon, vatican.va, hbk.hr/katcrkva, pope.hr, capuchinfriars.org.au - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2003-06-12 00:38

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/lmandic

San Leopoldo da Castelnuovo

detalj sa Sv. Leopoldom Bogdanom Mandićem na crkvi Gospe Lurdske u Rijeci. Croatia


San LEOPOLDO DE CASTELNUOVO (Bogdan Mandic). (1866-1942).

Martirologio Romano: En Pavía, ciudad de Italia, san Leopoldo (Bogdan) de Castelnuovo Mandic, presbítero de la Orden de los Hermanos Menores Capuchinos, que ardió de celo por la unidad de los cristianos y gastó toda su vida trabajando para la reconciliación de los mismos.

Nació en Herzeg Novi (Castelnuovo de Catari) en Dalmacia. Ingresó en los capuchinos a los 16 años y tomó el nombre de Leopoldo. Fue ordenado sacerdote en 1890. Siendo sacerdote se preocupó ardientemente por la unión de los cristianos y dedicó toda su vida al ministerio de la reconciliación, y que en su tierra vivió con diversas confesiones cristianas. No aceptó que las diferencias etnicas y culturales, enmascaradas en sentimientos religiosos, fueran fomento de luchas fraticidas y venganzas.

Tuvo pocas oportunidades para desempeñar su misión, pero siempre que sus superiores le dieron una oportunidad, trató de cumplir con su tarea. En Zadar, a donde fue enviado entre 1897 y 1900, entabló relaciones con los ortodoxos e intentó atraerles a la unidad con la Iglesia. De igual modo se comportó en su breve permanencia en Rijeka en 1923, donde fue enviado como confesor de la población croata. Después fue llamado a Padua para que se dedicase al confesionario por la solicitud del obispo y de la población. En 1924 se dedicó semanalmente en Venecia a enseñar croata y eslavo a los estudiantes capuchinos, para que algún día pudieran ir de misión. Sensible al nacionalismo croata, en 1917, rechazó la nacionalidad italiana, con lo cual fue destinado al sur de Italia. Sus superiores le consideraron poco idóneo para las misiones en Oriente a causa de sus malas condiciones de salud. Tampoco pudo dedicarse a la predicación a causa de un grave defecto de pronunciación. Sus superiores fijaron su residencia en Padua donde vivió cuarenta años y volvió a dedicarse al confesionario donde acudían personas de toda condición y dignidad; sus funerales durante la guerra fueron aposteósicos y su confesionario se convirtió en lugar de peregrinación. 

SOURCE : https://hagiopedia.blogspot.com/2013/07/san-leopoldo-de-castelnuovo-bogdan.html


SANTA MISSA DE CANONIZAÇÃO DO PADRE LEOPOLDO MANDIC

HOMILIA DO PAPA JOÃO PAULO II

Praça São Pedro

Domingo, 16 de outubro de 1983


1. "Deus é amor... Nós cremos no amor" (1 Jo. 4, 8.16).

Meus Veneráveis Irmãos no episcopado e no sacerdócio; aproximamo-nos do altar para exprimir a nossa unidade no sacerdócio de Jesus Cristo. Aproximamo-nos para confessar e proclamar, juntamente com todos os participantes na Eucaristia, reunidos na Praça de São Pedro, aquilo que o evangelista João escreveu na sua primeira Epistola:

"Deus é amor...

Nisto consiste o amor: não fomos nós que amámos a Deus, mas foi Ele que nos amou..." (4, 8.10).

Deus é amor — e o amor vem de Deus. Não do mundo, e nem do homem. Ele vem de Deus mesmo.

O mundo não pode existir sem este amor. O homem não pode existir sem ele. O homem que está cada vez mais consciente daquilo que o ameaça —, por parte das potências deste mundo, que ele mesmo dominou, e por parte da civilização, que ele mesmo construiu —, se esta civilização não se tornar simultaneamente "a civilização do amor".

Deus é amor. E o amor vem de Deus. Uma profunda consciência desta verdade levou-nos a encontrar-nos no Sínodo dos Bispos à volta do tema: "A reconciliação e a penitência na missão da Igreja".

A reconciliação e a penitência são o fruto deste amor que vem de Deus.

Mediante o tema do Sínodo tocamos as raízes mesmas dos problemas que se encontram no coração do homem — e também dos problemas dos quais depende a vida da inteira família humana.

2. O Amor, que é Deus, revelou-se uma vez para sempre.

"... manifestou-se o amor para connosco... foi Ele que nos amou e enviou o Seu Filho como propiciação pelos nossos pecados" (2 Jo. 4, 9-10).

Esta missão do Filho está na base da nossa reconciliação com Deus. O sacrifício de expiação pelos pecados torna-se a fonte da Nova Aliança, que é a aliança do amor e da verdade.

Esta é a aliança de Deus com o homem e a reconciliação do homem com Deus. que se realiza contemporaneamente no homem como reconciliação com os irmãos.

"Se Deus nos amou assim, também nós devemos amar-nos uns aos outros... se nos amarmos uns aos outros, Deus está em nós e o Seu amor é perfeito em nós" (2 Jo. 4, 11-12).

Era necessário, veneráveis e caros Irmãos, este Sínodo sobre o tema da reconciliação e da penitência para tocar as questões mais profundas na missão da Igreja em relação ao homem e ao mundo dos nossos dias.

Era preciso preparar num certo sentido o terreno para este Sínodo mediante o Jubileu extraordinário do Ano da Redenção, que celebramos contemporaneamente em Roma e na Igreja inteira. Mediante isto o tema do Sínodo enraizou-se de modo particular em cada um de nós.

Estamos aqui como aqueles que reconheceram e acreditaram no amor que Deus tem por nós (cf. 1 Jo. 4, 16). Desta fé nasce tudo aquilo que desejamos fazer mediante os trabalhos do Sínodo para a reconciliação e para a penitência na missão contemporânea da Igreja.

Fazemo-lo, porque "acreditámos no amor".

Fazemo-lo fixando os olhares em Cristo, o Bom Pastor que conhece as suas ovelhas e oferece a vida pelas ovelhas (cf. Jo. 10, 14-15).

3. Hoje tudo isto encontra uma expressão ainda mais particular mediante a inscrição no álbum dos santos do beato Leopoldo Mandic. De facto ele foi, no seu tempo, um servo heróico da reconciliação e da penitência.

Nascido em Castelnovo nas Bocas do Cátaro, aos 16 anos deixou a família e a sua terra para entrar no seminário dos Capuchinhos de Udine. A sua vida foi sem grandes acontecimentos: alguma transferência de um a outro convento, como é habitual aos Capuchinhos; mas nada mais.

Pois bem, precisamente nesta pobreza de uma vida exteriormente insignificante, vem o Espírito e suscita uma nova grandeza: a de uma heróica fidelidade a Cristo, ao ideal franciscano, ao serviço sacerdotal aos irmãos.

São Leopoldo não deixou obras teológicas ou literárias, não deslumbrou com a sua cultura, não fundou obras sociais. Para todos os que o conheceram, ele não foi senão um pobre frade: pequeno e adoentado.

A sua grandeza encontra-se noutro lugar: no imolar-se, no doar-se, dia após dia, durante todo o tempo da sua vida sacerdotal, isto é, por 52 anos, no silêncio, na discrição, na humildade de uma pequena cela-confessionário: "o bom pastor oferece a vida pelas ovelhas". Frei Leopoldo estava sempre ali, pronto e sorridente, prudente e modesto, confidente discreto e pai fiel das almas, mestre respeitoso e conselheiro espiritual compreensivo e paciente.

Se se quisesse defini-lo com uma só palavra, como durante a sua vida faziam os seus penitentes e co-irmãos, então ele é "o confessor"; ele sabia só "confessar". E no entanto, precisamente nisto está a sua grandeza; neste seu escondimento para dar lugar ao verdadeiro Pastor das almas. Ele manifestava assim o seu empenho: "Ocultemos tudo, mesmo aquilo que pode ter aparência de dom de Deus, a fim de que não se mercantilize com ele. A Deus só a honra e a glória! Se for possível, nós deveremos passar sobre a terra como uma sombra que não deixa traços de si". E a quem lhe perguntava como fazer para viver assim, respondia ele: "É a minha vida!".

4. "O bom pastor dá a vida pelas suas ovelhas". Aos olhos do homem a vida do nosso Santo parece uma árvore, à qual uma invisível e cruel mão tenha talhado, um após outro, todos os ramos. Padre Leopoldo foi um sacerdote que estava impossibilitado de pregar devido a um defeito de pronúncia. Foi um sacerdote que desejou ardentemente dedicar-se às missões e até ao fim esperou o dia da partida, mas que jamais partiu porque a sua saúde era muito frágil. Foi um sacerdote que tinha um espírito ecuménico tão grande a ponto de se oferecer como vítima ao Senhor, com doação diária, para que se reconstituísse a plena unidade entre a Igreja Latina e aquelas Orientais ainda separadas, e se restabelecesse "um só rebanho sob um só pastor" (cf. Jo. 10, 16); e viveu a sua vocação ecuménica de um modo todo obscuro. Confidenciava em lágrimas: "serei missionário aqui, na obediência e no exercício do meu ministério". E ainda: "Toda a alma que pede o meu ministério será entretanto o meu Oriente".

A São Leopoldo que restou? A quem e a que serviu a sua vida? Restaram-lhe os irmãos e as irmãs que tinham perdido Deus, o amor, a esperança. Pobres seres humanos que necessitavam de Deus e O invocavam implorando o seu perdão, a sua consolação, a sua paz, a sua serenidade. A estes "pobres" São Leopoldo deu a vida, por eles ofereceu os seus sofrimentos e a sua oração; mas sobretudo com eles celebrou o sacramento da reconciliação. Aqui ele viveu o seu carisma. Aqui se expressaram em grau heróico as suas virtudes. Ele celebrou o sacramento da reconciliação, exercendo o seu ministério à sombra de Cristo crucificado. O seu olhar estava fixo no Crucifixo, que pendia sobre o genuflexório do penitente. Jesus Crucificado era sempre o protagonista. "É Ele que perdoa, é Ele que absolvei". Ele, o Pastor do rebanho...

São Leopoldo imergia o seu ministério na oração e na contemplação. Foi um confessor da continua oração, um confessor que vivia habitualmente absorvido em Deus, numa atmosfera sobrenatural.

5. A primeira leitura da liturgia de hoje recorda a prece de intercessão de Moisés durante o combate, que Israel travou contra Amalec. Quando as mãos de Moisés estavam levantadas, a balança da vitória pendia para a parte do seu povo, quando as mãos caíam pelo cansaço, prevalecia Amalec.

A Igreja, ao colocar hoje diante de nós a figura do seu humilde servo São Leopoldo, que foi um guia para tantas almas, quer também indicar estas mãos que se elevam para o alto ao longo das diversas lutas do homem e do Povo de Deus. Elas erguem-se no acto da absolvição dos pecados, que atinge sempre aquele Amor que é Deus: aquele amor que uma vez para sempre se revelou a nós em Cristo crucificado e ressuscitado.

"Suplicamo-vos, pois, em nome de Cristo: Reconciliai-vos com Deus" (2 Cor. 5, 20).

Que nos dizem, caros Irmãos, estas mãos de Moisés erguidas na oração? Que nos dizem as mãos de São Leopoldo, humilde servo do confessionário? Elas dizem-nos que a Igreja não pode cansar-se nunca de dar testemunho de Deus que é amor! Ela não pode nunca desalentar-se e cansar-se por causa das contrariedades, uma vez que o ápice deste testemunho se ergue firmemente, na cruz de Jesus Cristo, sobre a inteira história do homem e do mundo. Também sobre a nossa difícil época em que o homem parece estar ameaçado não só pela autodestruição e pela morte nuclear, mas também pela morte espiritual. De facto, como pode viver o espírito do homem se "não acredita no amor" (cf. 1 Jo. 10, 16)?

Como pode desenvolver-se no mundo a obra da multíplice reconciliação se — além da justiça e do diálogo — não desprende aquela força máxima que é o amor social? E o amor — vem de Deus!

6. Venerados e amados Irmãos no episcopado e no sacerdócio, meus Irmãos e Irmãs na graça do chamamento à fé mediante o Baptismo, vós todos que participais nesta Eucaristia!

Agradeço ao Cardeal Decano do Sacro Colégio e ao Representante do Sínodo dos Bispos as palavras que a mim dirigiram no início desta Celebração.

No dia em que se comemora o quinto aniversário do meu chamamento a exercer o serviço de Pedro em Roma, no ano em que se completam 25 anos da minha consagração episcopal, é-me particularmente grata e preciosa esta vossa comum oração; esta comum Eucaristia.

De facto todos nós — e o Bispo de Roma em particular — devemos perseverar com as mãos erguidas para Deus apesar de toda a nossa humana debilidade e indignidade.

Não podemos cansar-nos e desalentar-nos.

Entre as experiências do nosso tempo, entre as ameaças que pesam sobre a grande família humana, entre as lutas dos povos e das nações, entre os sofrimentos de tantos corações e de tantas consciências humanas, não podemos deixar de dar testemunho:

"Deus é amor... o amor vem de Deus... nós cremos no Amor". Amém.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/pt/homilies/1983/documents/hf_jp-ii_hom_19831016_leopoldo-da-castelnovo.html

San Leopoldo da Castelnuovo

Kip Sv. Leopolda Bogdana Mandića u crkvi Gospe Lurdske u Rijeci. Croatia


Biografije svetaca

12.05. Leopold Bogdan Mandic

Svetac Prezbiter

O. Leopold roden je 12. svibnja 1866. u Herceg-Novom, u Boki kotorskoj, od roditelja Petra Mandica i Dragice, rodene Carevic. Na krštenju je dobio ime Bogdan, a po ulasku u kapucine promijeni ga u Leopold. Bio je najmlade od dvanaestero djece. I ta cinjenica, tko zna o njoj razmišljati, vec sama od sebe mnogo govori. Bez velikodušnosti Bogdanovih roditelja da prihvate njega, dvanaesto dijete, Crkva bi ostala veoma prikracena. O. Leopold bio je jedan od njezinih najvecih i najrevnijih djelitelja sakramenta pokore. Kolike je on tisuce pokornika pomirio s Bogom?! Svi bi ti bez njega, bez susreta s njime kao ispovjednikom, ostali silno prikraceni. I naša domaca Crkva na hrvatskom jezicnom podrucju ostala bi prikracena za jednoga velikoga i slavnoga Božjega slugu, danas poznata i štovana po cijelom katolickom svijetu. Mnoge dobrotvorne ustanove ustanovljene su u njegovo ime i s njime se ponose. Dok se veselimo nad našim svecem, ocem Leopoldom, dostojno je i pravedno da odamo dužnu zahvalnost i roditeljskoj velikodušnosti njegova oca i majke.

Bogdanovi roditelji bili su duboko vjerni kršcani. O svojoj majci otac Leopold, vec poodmakao u dobi, izjavio je ovo: "Moja je majka posjedovala izvanrednu pobožnost; njoj narocito zahvaljujem sve ono što jesam." Dobri otac pratio je svako jutro malog Bogdana u crkvu na svetu misu i pricest, što je tada bilo nešto posve neobicno. U duboko kršcanskom obiteljskom ozracju Bogdan je od malena ucio mnogo moliti. Njegova dobrostojeca obitelj nije uspjela sacuvati blagostanje. Gospodarske prilike bile su sve teže i teže. I to je za buduceg velikog ispovjednika i tješitelja duša u ispovjedaonici bilo od velike važnosti. Druge ce u slicnim prilikama znati tješiti iz vlastitog iskustva.

Živeci u Herceg-Novom medu pravoslavcima, Bogdan je veoma rano upoznao i iskusio žalosnu cinjenicu rastavljenosti kršcanske brace. Zato je još kao djecak govorio: "Dobro, ja cu se posvetiti spasenju tolikih siromašnih i nesretnih ljudi. Postat cu njihov misionar." Promatrajuci nesebicno djelovanje kapucina u svom rodnom gradu, koje su cijenili i tražili ne samo katolici vec i pravoslavci, Bogdan je mislio da ce svoj misionarski naum najbolje ostvariti ako stupi u njihov red. Roditelji su se složili s njegovim izborom zvanja, premda im je rastanak s njime bio veoma težak. Možemo ih razumjeti jer je Bogdan bio veoma dobar sin.

U dobi od 16 godina on ostavlja rodnu kucu te polazi na nauke u Serafsko sjemenište u Udine, u sjevernoj Italiji. Nakon dvije godine u Bassanu zapocinje novicijat. 2. svibnja 1884. oblaci redovnicko kapucinsko odijelo i dobiva ime Leopold. Život je u novicijatu venetske kapucinske provincije bio vrlo strog pa je pravo cudo kako je sa zdravljem krhki fra Leopold mogao izdržati redovnicku stegu. 4. svibnja 1885. položio je prve jednostavne zavjete, a zatim je poslan u Padovu na filozofske nauke. G. 1888. polaže svecane zavjete i prelazi u Veneciju na studij teologije te neposrednu pripravu na sveceništvo. Sretan dan njegova svecenickoga redenja svanuo je 20. rujna 1890., kad ga je kardinal Domenico Agostini zaredio za svecenika

O. Leopold je od mladosti u srcu osjecao Božji poziv da radi medu kršcanima odijeljenim od Rima. Prve godine svoga sveceništva mišljaše da mu je poci medu njih i tamo raditi. Ali, kad je nakon kratkog boravka u Zadru, Kopru i na Rijeci, po volji svojih poglavara bio konacno odreden za Padovu, shvatio je na koji ce nacin vršiti svoj ekumenski apostolat te uskliknuo: "Odsada pa u buduce svaka duša koja bude tražila moju službu bit ce moj Istok." Kao dugogodišnji neumorni ispovjednik on ce sve svoje molitve, žrtve, napore prinositi na veliku nakanu: "Da svi budu jedno!"

Tijekom punih 40 godina o. Leopold ce od ranog jutra pa do poslijepodnevnih sati sjediti u ispovjedaonici i neumorno ispovijedati. Procesije pokornika opkoljavale su njegovu skromnu ispovjedaonicu. Njegovi su pokornici bili ljudi iz visokog društva, lijecnici, profesori i intelektualci, ali i mali priprosti svijet. On ih je sve s jednakom ljubavlju primao, tješio, duhovno vodio, s Bogom pomirivao.

Prije smrti o. Leopold je prorekao da ce kapucinski samostan u Padovi biti razrušen od bombi. Ipak, kod te strašne ratne katastrofe njegova ispovjedaonica osta poštedena da bude trajan znak njegova pomiriteljskoga apostolata. Brojni hodocasnici, koji sa svih strana dolaze na njegov grob, doticu se s poštovanjem i njegove drage ispovjedaonice u kojoj je zaslužio nebo, u kojoj je vršio svoje ekumensko poslanje Kad je otac Leopold 30. srpnja 1942. umro u Padovi, njegov pogreb bî vec njegova proslava na zemlji, predigra onoga što ce se dogoditi kasnije kad bude svecano proglašen blaženim i svetim. Leopolda iz Herceg-Novog (Leopoldo da Castelnuovo) proglasio je svetim Ivan Pavao II. 16. listopada 1983.SOURCE : https://web.archive.org/web/20070713021108/http://www.zupa-vela-luka.hr/sveci-opis.asp?svetac=144

Sito internet del santuario di S. Leopoldo Mandic a Padova : https://leopoldomandic.it/