Leopold Mandić (1866 – 1942). Archivio San Leopoldo Mandic (Padova).
Saint Léopold de
Castelnuovo
Prêtre capucin (+ 1942)
Capucin croate, Léopold
Mandic vécut son ministère sacerdotal à Padoue, confessant jusqu'au milieu de
la nuit et remerciant tous ceux qui venaient ainsi le déranger.
Né en Dalmatie, frêle de
nature, il désirait être missionnaire en Orient pour réconcilier les Églises
séparées. C'est en confessant qu'il remplit ce désir: "ce qui attirait les
pénitents, c'étaient sa bonté et sa douceur, sa compréhension si délicate de la
faiblesse humaine. Ils étaient véritablement ses amis, il les aimait en vérité:
voilà peut-être tout le secret de son rayonnement." (Capucins - province
de France - saint Léopold Mandic, 1866-1942)
Béatifié le 2 mai 1976
par Paul VI, canonisé le 16 octobre 1983 par Jean-Paul II.
À Padoue en Vénétie, l’an
1943, saint Léopold de Castelnuovo (Bogdan Mandic), prêtre capucin, qui montra
un zèle ardent pour l’unité des chrétiens et consacra toute sa vie au ministère
de la réconciliation.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12051/Saint-Leopold-de-Castelnuovo.html
Saint Léopold MANDIC DE
CASTELNOVO
Nom: MANDIC DE CASTELNOVO
Prénom: Adeodat
(Adeodato)
Nom de religion: Léopold
(Leopoldo)
Pays: Italie
Naissance:
12.05.1866 à Castelnovo (Yougoslavie)
Mort: 30.07.1942 à
Padoue
Etat: Prêtre - Capucin
Note: Confesseur pendant
plus de 40 ans dans son couvent de Padoue. Canonisé pendant le Synode des
évêques sur la pénitence et la réconciliation, le jour du 5e anniversaire de
l'élection du Pape.
Béatification:
02.05.1976 à Rome par Paul VI
Canonisation:
16.10.1983 à Rome par Jean Paul II
Fête: 30 juillet
Réf. dans l’Osservatore
Romano : 1983 n.43
Réf. dans
la Documentation Catholique : 1976 p.542 - 1983 p.1018
Notice
Léopold Mandic naquit en
1866 à Castelnovo en Yougoslavie, mais exerça tout son ministère à Padoue comme
prêtre capucin. C'était un homme de très petite taille, de faible santé,
affligé d'un défaut d'élocution qui l'empêchait de prêcher, si bien qu'il ne
put réaliser son idéal: être missionnaire et travailler à la réconciliation
avec les Eglises orientales. Dès lors, tel un nouveau Curé d'Ars, il confessa pendant
plus de quarante ans dans son couvent de Padoue. Il confiait, les larmes aux
yeux: "Je serai missionnaire ici, dans l'obéissance et dans l'exercice de
mon ministère" ou encore "Chaque âme qui recourt à mon ministère sera
mon Orient". Il mourut à 76 ans, le 30 juillet 1942.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0005.htm
Saint Léopold MANDIC
Un soir de novembre 1882,
arrive à Udine (Italie), un adolescent accompagné de son père. Ils se rendent
au couvent des Capucins; et comme ils sont attendus, la porte s'ouvre aussitôt
pour les laisser entrer. Le Père Gardien se hâte au devant de ses hôtes. Son
regard se porte sur ce jeune de seize ans, trop petit pour son âge, maigre et
pâle. Vraiment, il ne paie pas de mine, avec son air gauche qu'augmentent
encore sa timidité et sa démarche lourde. Et voici qu'il parle mal: il bégaye.
Mais l'expression du visage aux traits réguliers, qu'éclairent un regard vif et
un franc sourire, compense heureusement ces défauts. Les quelques mots qu'il a
prononcés ont au surplus révélé un jeune homme décidé: il veut devenir prêtre
dans l'Ordre des Frères Mineurs Capucins.
Un apôtre d'un mètre
trente-cinq
Il vient de fort loin, de
Castelnovo en Dalmatie (aujourd'hui Hercegnovi, au Monténégro). Né le 12 mai
1866, il a reçu au baptême le nom de Dieudonné. À la suite d'un revers de
fortune, sa famille, autrefois noble et riche, est réduite à une condition plus
modeste; mais ce changement n'a entamé en rien la foi ni la fidélité des Mandic
à l'Église romaine.
Fier par nature et d'un
tempérament vif, le petit Dieudonné ne fait pas mentir le sang dalmate qui
coule dans ses veines. L'ambiance du séminaire "séraphique" où il entre
est bonne. Mais ses camarades sont des garçons robustes et bien bâtis, et les
allusions à la petite taille du nouveau venu - il ne dépassera pas un mètre
trente-cinq -, ou à sa prononciation défectueuse, le blessent au cœur. De même,
il se cabre douloureusement lorsqu'il surprend le regard trop compatissant des
Pères qui s'occupent de l'école. Quelques éclats d'humeur, sans grande
importance, l'engagent à une lutte courageuse et persévérante pour dompter sa
susceptibilité, modérer son tempérament trop fougueux et acquérir une patience
habituelle, une douceur conquérante. Depuis sa première communion, Dieudonné
puise fréquemment dans l'Eucharistie la force nécessaire pour corriger ses
défauts.
En se donnant à Dieu dans
la vie religieuse, il a un but précis: travailler au retour à l'unité
catholique des Orientaux séparés de l'Église Romaine. Cette idée lui est venue
durant sa jeunesse à Castelnovo. Ce port sur l'Adriatique, est un important
centre de commerce, le point de rencontre d'hommes de races et de religions
diverses. Dans cette pluralité religieuse, l'Église catholique se maintient à
un rang honorable, mais son influence ne suffit pas à contrecarrer et à dominer
les débordements de la cupidité, du luxe et de la sensualité. Le spectacle
affligeant de cette misère spirituelle a frappé Dieudonné. Au fil des ans, Dieu
lui a fait comprendre de mieux en mieux combien la vraie foi manquait à ces
populations déracinées. Dans son cœur est né un désir, un projet qui, sous
l'impulsion de la grâce, est devenu une résolution précise et ferme: sauver ces
âmes délaissées en les faisant entrer dans l'Église catholique. Avec la
réflexion, son horizon s'est étendu, et derrière ses rencontres de Castelnovo,
il a découvert tous ces pays d'Orient gagnés par le schisme et vivant en dehors
du vrai bercail du Christ. Lui, le petit Mandic, sera leur apôtre.
Semer le bon grain
Le séjour de formation de
Dieudonné à Udine dure à peine dix-huit mois. Admis au noviciat du couvent de
Bassano del Grappa, le 20 avril 1884, il y revêt l'habit religieux et reçoit le
nom de Frère Léopold. Le noviciat terminé, il étudie la philosophie à Padoue
puis la théologie à Venise où, le 20 septembre 1890, il est ordonné prêtre. Son
désir de partir bientôt en mission s'intensifie. Mais sa santé a souffert du
travail fourni durant les années d'étude, et on l'envoie d'abord dans
différents couvents de l'Ordre pour y refaire ses forces. C'est une grande
déception. Il accepte cependant avec un profond esprit de foi, n'entendant pas
régler sa vie sur des inspirations personnelles, mais sur l'obéissance. En vue
des missions futures, il perfectionne ses connaissances des sciences sacrées et
des langues orientales comme le grec moderne, le croate, le slovène et le
serbe. Il s'occupe aussi à différents travaux manuels pour l'entretien des
maisons où il réside.
En 1897, il est nommé
supérieur du couvent des capucins de Zara. Il s'en réjouit, car Zara le
rapproche de l'Orient. Beaucoup de marins et de commerçants de tous les pays
balkaniques et du Proche-Orient fréquentent ce port dalmate. À peine installé,
le Père Léopold se met à l'apostolat. Dès que l'arrivée d'un bateau est
signalée, il court souhaiter la bienvenue aux arrivants et lier connaissance
avec eux. Le prétexte est facile: un étranger qui débarque est heureux de
rencontrer en touchant terre un visage ami qui lui fournit des renseignements
utiles et le guide, s'il le faut, à travers la ville. Chemin faisant, on cause
de choses et d'autres. Le Père s'informe du pays d'origine de ses amis de
rencontre, de leur métier, de leur famille, de leur religion. Et quand il le
juge opportun, il aborde avec délicatesse et discrétion le sujet qui lui tient
tant au cœur: la connaissance de la vraie religion et l'adhésion à la foi
catholique. Le bon grain est semé; il lèvera lorsqu'il plaira à Dieu.
Cet apostolat discret
commence à produire quelques fruits, lorsque, deux ans après son arrivée à
Zara, ses supérieurs envoient le Père Léopold à Thiene où les Capucins ont la
garde d'un sanctuaire dédié à la Sainte Vierge. Se mettre au service de la
Bienheureuse Vierge adoucit la peine ressentie par le Père Léopold au départ de
Zara. Les années passent. En 1906, nouveau changement, le Père se retrouve à
Padoue. Il y restera désormais presque toute sa vie. En 1922, cependant, il
part pour Fiume afin d'y entendre les confessions des slaves. Son départ
suscite tant de regrets à Padoue que l'évêque intervient auprès du provincial
des Capucins. Le Père Léopold est rappelé: «Visiblement saint Antoine de Padoue
vous veut près de lui», écrit son Supérieur.
Ce que Dieu veut; comme
Il veut
Ces divers événements, en
particulier ces transferts successifs de couvent en couvent, semblent démentir
les intuitions de jeunesse du Père Léopold: l'apostolat auprès des Orientaux ne
serait pas l'œuvre à laquelle Dieu l'appelle. Cependant le Père Léopold est
convaincu que telle est sa mission spéciale. On a retrouvé, après sa mort, une
image de la Sainte Vierge, sur laquelle il a écrit, en date du 18 juillet 1937:
«Souvenir solennel du fait de 1887. Cette année se trouve le cinquantième
anniversaire de l'appel que j'ai entendu pour la première fois de la voix de
Dieu, qui me demandait de prier et de promouvoir le retour des dissidents
orientaux à l'unité catholique». Avec l'accord de son confesseur, il s'est
engagé par vœu à remplir cette mission auprès des Orientaux. Il renouvellera
souvent cette promesse, et quelques mois avant sa mort, il écrira encore: «Il
ne me reste aucun doute devant Dieu que je suis choisi pour le salut du
peuple oriental, c'est-à-dire des dissidents orientaux. À cause de cela, je
dois répondre à la divine bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui a daigné me
choisir, afin que, par mon ministère aussi se réalise enfin la divine
promesse: Il n'y aura qu'un seul troupeau et un seul Pasteur».
Il faudra bien des années
au Père Léopold pour comprendre les modalités de sa mission. Mais ce ne sont
pas ses vues personnelles qui vont lui permettre de les découvrir. En homme de
foi, il est persuadé que la révélation du dessein divin se fera à travers l'obéissance.
Les moyens choisis par Dieu lui seront signifiés peu à peu par la voix de ses
supérieurs. Il sait, d'autre part, que la pratique de l'obéissance a plus
d'efficacité que toutes les prédications. Pour s'y encourager, il copie de sa
propre main la fameuse lettre de saint Ignace sur cette vertu, et il la garde
toujours près de lui. Il sera l'apôtre de la réconciliation des Orientaux
séparés de l'unité catholique par la prière et le sacrifice, à la manière de
sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face proclamée patronne des
missions alors qu'elle n'est jamais sortie de son carmel.
Un défi
Éclairé par cette vue de
foi, il écrit sur un billet: «Sache que plus saintement tu t'acquitteras de tes
devoirs, plus efficace sera ta coopération au salut des peuples orientaux».
Cette recommandation vaut pour tout chrétien. Dans son Encyclique Ut unum
sint, du 25 mai 1995, le Pape Jean-Paul II écrit: «Le Christ appelle tous ses
disciples à l'unité. Le désir ardent qui m'anime est de renouveler aujourd'hui
cette invitation et de la reprendre résolument Ceux qui croient au
Christ, unis sur la voie tracée par les martyrs, ne peuvent pas rester divisés.
S'ils veulent combattre vraiment et efficacement la tendance du monde à rendre
vain le mystère de la Rédemption, ils doivent professer ensemble la vérité de
la Croix. La Croix! Le courant antichrétien se propose d'en nier la valeur et
de la vider de son sens; il refuse que l'homme y trouve les racines de sa vie
nouvelle et prétend que la Croix ne peut ouvrir ni perspectives ni espérances:
l'homme, dit-on, n'est qu'un être terrestre qui doit vivre comme si Dieu
n'existait pas. Il n'échappe à personne que tout cela constitue un défi pour
les croyants. Ceux-ci ne peuvent pas ne pas le relever» (1-2).
Aussi le Pape
exhorte-t-il les chrétiens à travailler à rétablir la communion afin que
le monde croie (Jn. 17, 21). Concrètement, l'apostolat accessible à tous
en vue de l'unité est celui de la sanctification personnelle. «Il n'y a pas
d'œcuménisme au sens authentique du terme sans conversion intérieure, dit le
Saint-Père Chacun doit donc se convertir plus radicalement à
l'Évangile Cette conversion du cœur et cette sainteté de vie, en même
temps que les prières privées et publiques pour l'unité des chrétiens, sont à
regarder comme l'âme de tout le mouvement œcuménique et peuvent être à bon
droit appelées "œcuménisme spirituel"» (id. 15; 21).
Le Père Léopold est
persuadé que le retour des dissidents à l'Unité se fera un jour. Il écrit à son
directeur de conscience: «Lorsque nous, prêtres, nous célébrons les saints
mystères dans cette intention, c'est le Christ lui-même qui prie pour nos
frères séparés. Or, nous savons par ailleurs la puissance de cette prière du
Christ, qui est toujours exaucée». Il découvre un autre gage de ce retour dans
la dévotion profonde des Orientaux pour la Vierge Marie. Cette Mère si bonne ne
peut les abandonner. «Ô Bienheureuse Vierge, écrit-il, je crois que vous avez
la plus grande sollicitude pour les dissidents orientaux. Et moi, je désire coopérer
de tout mon cœur à votre affection maternelle». Tous les fidèles sont également
appelés à s'unir au saint Sacrifice de la Messe et à prier la Très Sainte
Vierge en vue de la réunification des chrétiens.
«Ici et non pas aux
missions!»
Un Frère capucin rappelle
un jour au Père Léopold que, dans le passé, il parlait sans cesse d'aller dans
les pays d'Orient, «et maintenant, ajoute-t-il, vous n'en parlez plus. - Tout
juste, réplique le Père. Il y a peu de temps, je donnai la communion à une bien
bonne personne. Après avoir fait son action de grâces, elle vint me faire cette
commission: "Père, Jésus m'a ordonné de vous dire ceci: Votre Orient,
c'est chacune des âmes que vous assistez ici par la confession". Vous
voyez donc bien, mon cher ami, que Dieu me veut ici et non pas aux missions».
Une autre fois, il confie à un confrère: «Puisque Dieu ne m'a pas accordé le
don de la parole pour prêcher, je veux me consacrer à lui ramener les âmes par
le sacrement de pénitence».
Dès le début de son
sacerdoce, le Père Léopold s'est adonné au ministère de la confession; mais une
fois à Padoue, c'est une foule qui l'assiège. Cet apostolat répond à un de ses
désirs d'enfant. À l'âge de huit ans, une de ses sœurs l'avait réprimandé pour
une faute sans gravité, et conduit à son curé qui l'avait mis à genoux au
milieu de l'église: «Je restai, dira-t-il plus tard, profondément attristé et
pensai en moi-même: Pourquoi traiter si durement un enfant pour une faute si
légère? Quand je serai grand, je veux me faire religieux, devenir confesseur et
traiter les âmes des pécheurs avec beaucoup de bonté et de miséricorde». Ce
désir se réalise pleinement à Padoue.
Dix à quinze heures par
jour
Le ministère du sacrement
de la Réconciliation lui est une rude pénitence. Il l'exerce dans une petite
chambre de quelques mètres carrés, manquant d'air et de lumière, une étuve
l'été, une glacière en hiver. Il s'y tient enfermé de dix à quinze heures par
jour. «Comment faites-vous pour tenir si longtemps au confessionnal?» lui
demande un jour un confrère. «Voyez-vous, c'est ma vie», répond-il en souriant.
L'amour des âmes le rend prisonnier volontaire du confessionnal, car il sait
que «mourir en péché mortel sans s'en être repenti et sans accueillir l'amour
miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre
propre choix libre», et que «les âmes de ceux qui meurent en état de péché
mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles
souffrent les peines de l'enfer, "le feu éternel"» (Catéchisme de
l'Église Catholique, CEC, 1033; 1035).
Pour procurer l'immense
bienfait du pardon de Dieu à tous ceux qui s'adressent à lui, le Père Léopold
se montre disponible et souriant, prudent et modeste, conseiller spirituel
compréhensif et patient. L'expérience lui apprend combien il est important de
mettre le pénitent à l'aise et en confiance. L'un d'eux a rapporté un fait
significatif: «Il y avait bien des années que je ne m'étais pas confessé.
Finalement je me décidai et je vins trouver le Père Léopold. J'étais très
inquiet, gêné. A peine étais-je entré, qu'il quitta son siège et m'aborda, tout
content, comme un ami attendu: "Je vous en prie, prenez place".
J'allai, dans mon trouble, m'asseoir dans son fauteuil. Lui, sans un mot,
s'agenouilla par terre et entendit ma confession. Quand elle fut terminée, et
alors seulement, je pris conscience de ma balourdise et voulus m'excuser; mais
lui, souriant: "De rien, de rien, dit-il. Allez en paix". Ce trait de
bonté resta gravé dans ma mémoire. Ce faisant, il m'avait entièrement conquis».
Le ferme propos
Le Père Léopold a soin de
susciter chez ses pénitents les dispositions requises pour la réception
fructueuse du sacrement. Celui-ci comprend «d'une part, les actes de l'homme
qui se convertit sous l'action de l'Esprit-Saint: à savoir la contrition,
l'aveu et la satisfaction; d'autre part, l'action de Dieu par l'intervention de
l'Église» (CEC, 1448). Parmi les actes du pénitent, la contrition vient
en premier lieu. Elle est une douleur de l'âme et une détestation du péché
commis, avec la résolution de ne plus pécher à l'avenir. La contrition comporte
la haine des désordres de la vie passée et une intense horreur du péché, selon
cette parole: Rejetez loin de vous toutes les iniquités par lesquelles
vous avez violé la loi de Dieu, et faites-vous un cœur nouveau et un esprit
nouveau (Ez 18, 31). Elle inclut également «le propos sérieux de ne plus
commettre de péché à l'avenir. Si cette disposition de l'âme faisait défaut, en
réalité il n'y aurait pas de repentir... Le ferme propos de ne plus pécher doit
se fonder sur la grâce divine que le Seigneur ne manque jamais de donner à
celui qui fait son possible pour agir honnêtement» (Jean-Paul II, 22 mars
1996). Pour recevoir l'absolution, il ne suffit donc pas d'une intention de
moins pécher, mais il est indispensable d'être décidé à ne plus commettre de
péché grave.
Quand elle provient de
l'amour de Dieu aimé plus que tout, la contrition est appelée
"parfaite". Une telle contrition remet les fautes vénielles; elle
obtient aussi le pardon des péchés mortels, si elle comporte la ferme
résolution de recourir dès que possible à la confession sacramentelle. La
contrition dite "imparfaite", ou "attrition", vient, elle
aussi, de Dieu, sous l'impulsion de l'Esprit-Saint. Elle naît de la considération
de la laideur du péché ou de la crainte de la damnation éternelle et des autres
peines dont est menacé le pécheur. Par elle-même, cependant, la contrition
imparfaite n'obtient pas le pardon des péchés graves, mais elle dispose à
l'obtenir dans le sacrement de Pénitence.
L'aveu de ses fautes au
prêtre constitue le deuxième acte essentiel du sacrement de Pénitence. Les
pénitents doivent, dans la confession, énumérer tous les péchés mortels dont
ils ont conscience après s'être examinés sérieusement, même si ces péchés sont
très secrets et s'ils ont été commis seulement contre les deux derniers
préceptes du Décalogue (désirs mauvais volontaires), car parfois ces péchés
blessent plus gravement l'âme et sont plus dangereux que ceux qui ont été
commis au su de tous. Sans être strictement nécessaire, la confession des
fautes quotidiennes (péchés véniels) est néanmoins vivement recommandée par
l'Église. En effet, la confession régulière de nos péchés véniels nous aide à
former notre conscience, à lutter contre nos penchants mauvais, à nous laisser
guérir par le Christ, à progresser dans la vie de la grâce. En recevant plus
fréquemment, par ce sacrement, le don de la miséricorde du Père, nous sommes
poussés à être miséricordieux comme Lui, et nous recevons un «accroissement de
forces spirituelles pour le combat chrétien» (cf. CEC, 1496).
Pleine santé spirituelle
La satisfaction
sacramentelle est le troisième des actes du pénitent. Relevé du péché, le
pécheur a besoin de recouvrer la pleine santé spirituelle. Il doit donc faire
quelque chose pour réparer ses péchés, c'est-à-dire "satisfaire" de
manière appropriée. Cette satisfaction s'appelle aussi "pénitence".
Elle peut consister dans la prière, l'aumône, les œuvres de miséricorde, les
privations volontaires, et surtout l'acceptation patiente de la croix
quotidienne. De plus, bien des péchés causent du tort au prochain et exigent
une réparation chaque fois que cela est possible: par exemple restituer les
choses volées, rétablir la réputation de celui qui a été calomnié, etc.
(cf. CEC, 1451-1460).
Ces
"pénitences" contribuent à nous configurer au Christ qui, seul, a
expié pour nos péchés, une fois pour toutes. Elles nous permettent de devenir
les cohéritiers de sa résurrection, puisque nous souffrons avec lui (Rm
8, 17). Mais notre union à la Passion du Christ par la pénitence se réalise
aussi en-dehors du cadre sacramentel. On demandait un jour au Père Léopold:
«Mon Père, comment comprenez-vous ces paroles du Seigneur: Celui qui veut
venir à ma suite, qu'il prenne sa croix tous les jours? Devons-nous pour cela
faire des pénitences extraordinaires? - Il n'est pas question de pénitences
extraordinaires, répondit-il. Il suffit que nous supportions avec patience les
tribulations communes de notre misérable vie: les incompréhensions, les
ingratitudes, les humiliations, les souffrances occasionnées par les
changements de saison et de l'atmosphère dans laquelle nous vivons Dieu
a voulu tout cela comme moyen d'opérer notre Rédemption. Mais pour que ces
tribulations soient efficaces et fassent du bien à notre âme, il ne faut pas
les fuir par tous les moyens Le souci excessif du confort, la recherche
constante de ses aises, n'a rien à voir avec l'esprit chrétien. Ce n'est
certainement pas cela prendre sa croix et suivre Jésus. C'est plutôt la fuir.
Et celui qui ne souffre que ce qu'il n'a pas pu éviter n'aura guère de
mérites». «L'amour de Jésus, aime-t-il à dire, est un feu qui s'alimente avec
le bois du sacrifice et l'amour de la croix; s'il ne se nourrit pas de cette
façon, il s'éteint».
Durant l'hiver de 1941,
les douleurs d'estomac dont le Père Léopold souffre depuis longtemps se font
plus aiguës. Il lui faut s'aliter. Le 30 juillet 1942, selon son habitude, il
se lève de grand matin et passe une heure en oraison dans la chapelle de
l'infirmerie. À six heures et demie, il revêt les ornements sacerdotaux, mais
il est pris d'un violent malaise et s'évanouit. Revenu à lui, il reçoit
l'Extrême-onction, puis répète les invocations pieuses que lui suggère son Père
Supérieur. Aux paroles du Salve Regina: «Ô clémente, ô pieuse, ô douce
Vierge Marie», son âme s'envole au Ciel, où elle est accueillie dans la joie
infinie de toute la Cour céleste. Léopold Mandic a été béatifié le 2 mai 1976
par le Pape Paul VI et canonisé le 14 octobre 1983 par notre Saint-Père le Pape
Jean-Paul II.
Puisse-t-il, du haut du
Ciel, nous aider à mettre en pratique, par la réception fréquente du Sacrement
de Pénitence, cette exhortation de l'épître aux Hébreux: Approchons-nous
avec confiance de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver la grâce
d'un secours opportun (4, 16). Nous confions à sa puissante intercession,
ainsi qu'à celle de saint Joseph, tous ceux qui vous sont chers, vivants et
défunts.
Dom Antoine Marie osb,
abbé
SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/leopold_mandic.htm
Prière
à Saint Léopold Mandic
O
Saint Léopold,
docile
instrument de l’infinie
Miséricorde
de Dieu
dans
le sacrement de la pénitence,
obtiens-nous
la grâce de nous confesser
souvent
et bien
pour
pouvoir avoir toujours le cœur libre
du
poids du péché.
Toi
qui as été l’image
de
la bonté du cœur de Dieu
pour
les pécheurs, fais que ma vie
puisse
témoigner
que
Dieu est un Père bon,
riche
de Miséricorde.
Toi,
qui durant ta vie,
as
nourri un très tendre amour
pour
la Sainte Vierge, notre douce Mère,
et
en fus récompensé
avec
de nombreuses faveurs,
maintenant
que tu es heureux
auprès
d’Elle,
prie-la
pour nous afin
qu’Elle
regarde nos misères
et
se montre toujours
notre
Mère miséricordieuse.
O
Saint Léopold,
qui
as toujours eu une grande compassion
pour
les souffrances humaines,
viens
à notre aide,
n’abandonne
pas ceux
qui sont dans le désespoir du péché,
mais conduis les au cœur de Dieu.
Saint Léopold Mandic
Priez
pour nous !
SOURCE : http://www.comunitacenacolo.it/viewpagina.asp?keypagina=2776
Ženski
samostan svete obitelji u Dubrovniku
Holy
family convent in Dubrovnik
Saint Léopold de
Castelnuovo
Connu sous le nom de San
Leopoldo Mandić en 1983, il a été proclamé saint par le pape Jean-Paul II en
1983. Un saint qui a touché le cœur de ceux qui l'ont rencontré et a donné un
aperçu de la profondeur de sa vie de prière et de son union avec Dieu.
"A Padoue, saint Léopold de Castronuovo Mandic, prêtre de l'Ordre des
Frères Mineurs Capucins, qui brûla de zèle pour l'unité des chrétiens et
consacra toute sa vie au ministère de la réconciliation".
Dans le Martyrologe romain n. 13.
Saint Léopold de
Castelnuovo
Notes biographiques
Bogdan Ivan Mandić, qui
deviendra plus tard Saint Léopold, est né le 12 mai 1866 dans la ville côtière
de Herceg Novi (italien : Castelnuovo), dans la baie de Kotor, alors sous la
monarchie des Habsbourg mais qui fait maintenant partie du Monténégro. Il était
le douzième fils de Dragica Zarević et Petar Antun Mandić, son père était
propriétaire d'une flotte de pêche de l'Adriatique, originaire de Zakučac (dans
l'arrière-pays de la ville d'Omiš, à 28 km de Split), qui faisait alors partie
de l'Empire austro-hongrois, situé dans la province de Dalmatie du Sud.
Bogdan avait reçu une éducation catholique dès les premières années de sa vie,
il fréquentait l'ordre des frères franciscains capucins, se sentant appelé à
suivre ce style de vie, en novembre 1882, à l'âge de 16 ans, il se rendit à
Udine pour entrer dans la mineure, séminaire de la Province des Capucins de
Vénétie. Deux ans plus tard, il fut admis au noviciat des frères de Bassano del
Grappa, et ici, le 2 mai 1884, il fut revêtu de l'habit capucin et reçut le nom
religieux de Fra Leopoldo di Castelnuovo.
Le 3 mai 1885, il fit sa première profession de vœux religieux, après quoi il
fut envoyé poursuivre ses études théologiques à la Basilique de la Salute de
Venise. En septembre 1890, il reçut l'ordination sacerdotale. Il resta au
couvent de Venise comme confesseur puis en septembre 1897 il fut envoyé à Zara,
où il devint président de l'hospice, et ensuite en septembre 1990 il fut envoyé
au couvent de Bassano comme confesseur. En avril 1905, il devint Vicaire au
couvent de Capodistria, et en septembre 1906 il fut envoyé au couvent de Thiene
comme confesseur, enfin en octobre 1909 il fut envoyé définitivement à Padoue
comme confesseur et où il se consacrera également à l'enseignement.
Leopoldo était de petite taille, à peine un mètre quarante, physiquement
malformé, courbé, arthritique dans les mains, de santé délicate, avec une
démarche maladroite, il bégayait également, mais l'expression de son visage aux
traits réguliers, illuminé par un ton vif regard et par un sourire sincère, il
compensait avantageusement ces défauts. Il était de peu de mots mais qui
révélait une forte personnalité. Son désir ardent était de collaborer à la
réunification avec l'Église orthodoxe, mais ce désir ne s'est pas réalisé, car
il a été affecté à d'autres tâches.
À partir de 1906, à Padoue, il se consacre spécialement au ministère de la
Confession, il est apprécié pour son extraordinaire douceur. Au fil du temps,
sa santé se détériorait de plus en plus, mais aussi longtemps qu'il le pouvait,
il avait des mots d'encouragement à tous ceux qui affluaient vers lui.
Il mourut le 30 juillet 1942. Lorsque sa tombe fut ouverte après vingt-quatre
ans, ils découvrirent de manière incroyable que son corps était complètement
intact. Paul VI l'a béatifié en 1976. Jean-Paul II l'a finalement canonisé en
1983.
Léopold, malgré ses handicaps, réussit à développer une énorme force
spirituelle et devint très populaire dans son ministère de confesseur, passant
douze à quinze heures au confessionnal, devenant ainsi un géant de la
confession. Sa bonté d'esprit était considérée comme excessive, même en
contraste frappant avec les exigences strictes de l'Ordre, à tel point qu'il
souffrit beaucoup dans la tâche qui lui était confiée d'absoudre les pécheurs
dans la confession des pénitents.
Il était aidé par sa grande humilité et son esprit de sacrifice, il a dépensé
toutes ses énergies en compassion pour tant de personnes qui ont appris de lui
pour se retrouver et retrouver leur confiance. De nature, il était belliqueux
et capable de s'enflammer de colères inattendues et dures. Si fragile qu'il
semble impossible qu'elle ait pu résister à ce genre de vie rendue encore plus
difficile par le jeûne, la pénitence et la prière constants.
Au cours de l'hiver 1941, les douleurs d'estomac qui faisaient souffrir le Père
Leopoldo depuis longtemps s'accentuèrent et il dut se coucher. Et lorsqu’ils
l’emmenèrent à l’hôpital en 1942, il trouva là aussi le moyen de se confesser.
Les médecins trouvent une tumeur à son œsophage, il retourne au couvent.
Le 30 juillet 1942, comme toujours, il se lève tôt le matin et passe une heure
en prière dans la chapelle de l'infirmerie. A six heures et demie, il revêt ses
vêtements liturgiques, mais est atteint d'une violente maladie et s'évanouit.
Lorsqu'il reprend ses esprits, il reçoit l'Extrême-Onction, puis répète les
pieuses invocations suggérées par le Père Supérieur. Aux paroles du Salve
Regina: "Ô clémente, ou compatissante, ou douce Vierge Marie", son
âme s'envole vers le Ciel, où elle est accueillie dans la joie infinie de toute
la Cour céleste.
Leopoldo Mandic a été béatifié le 2 mai 1976 par le pape Paul VI et proclamé
saint le 14 octobre 1983 par le Saint-Père Jean-Paul II. L'anniversaire
liturgique est célébré le 30 juillet, patron des malades du cancer.
Sa tombe a été ouverte 24 ans après sa mort, révélant de manière surprenante
l'intégrité de son corps malgré la longue période d'inhumation.
Une invitation spéciale
Si tu veux atteindre la
joie et acquérir les vertus, écoute l'invitation de Jésus.: "Tout ce que
vous demandez dans la prière avec foi, vous l'obtiendrez." (Mt
18,20). En effet, sans la prière, aucun cheminement spirituel n'est possible,
et on ne peut suivre les traces de Jésus, notre Sauveur.
Si vous voulez répondre à l'invitation, ou simplement prier depuis chez
vous, cliquez
ici et vous trouverez un groupe de prière extraordinaire. Vous pourrez
vous unir spirituellement à de nombreux frères sur tous les continents, et
votre vie changera.
Si vous souhaitez recevoir le livret de prières, veuillez remplir le Formulaire et
vous le recevrez gratuitement à votre adresse.
Vous pouvez visiter le groupe de prière après avoir lu et médité les pages
intéressantes suivantes.
SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/index.htm
Saint de la
Réconciliation
Le pape Pie XII a dit que le plus grand péché de notre temps était
"d’avoir perdu tout sens du péché", Léopold Mandic avait, au
contraire, un sens profond du péché et un sens encore plus solide de la grâce
de Dieu.
Il fut un confesseur à la prière continuelle, un confesseur qui vivait
habituellement absorbé en Dieu, dans une atmosphère surnaturelle.
Sacrement de réconciliation
Le ministère du sacrement
de Réconciliation est pour lui une dure pénitence. Il l'exerce dans une petite
pièce de quelques mètres carrés, sans air ni lumière, un four l'été, une
glacière l'hiver. Il y reste fermé dix à quinze heures par jour. "Comment
peux-tu tenir si longtemps au confessionnal ?" lui demande un jour un
frère.
"C'est ma vie, tu sais", répond-il avec un sourire. L'amour des âmes
fait de lui un prisonnier volontaire du confessionnal, car il sait que
"mourir en état de péché mortel sans se repentir et sans accepter l'amour
miséricordieux de Dieu signifie rester séparé de Lui pour toujours, par notre
libre choix" et que "les âmes de ceux qui meurent en état de péché
mortel descendent immédiatement après la mort en enfer, où elles souffrent des
douleurs de l'enfer, du feu éternel".
Afin de procurer l'immense bénéfice du pardon de Dieu à tous ceux qui se
tournent vers lui, le Père Leopoldo se montre ouvert et souriant, prudent et
modeste, conseiller spirituel compréhensif et patient. L'expérience lui apprend
combien il est important de mettre le pénitent à l'aise et de lui inspirer
confiance.
L'un d'eux rapporte un fait révélateur : « Cela faisait des années que je ne
m'étais pas confessé. Finalement, je me suis décidé et je suis allé voir le
Père Leopoldo. J'étais très agité, embarrassé. Dès mon entrée, il s'est levé et
s'est approché de moi, ravi, comme si j'étais un ami attendu : « S'il vous
plaît, asseyez-vous.
Dans ma stupéfaction, je suis allé m'asseoir sur sa chaise. Sans rien dire, il
s'est agenouillé par terre et a écouté ma confession. Quand ce fut fini, et
alors seulement, je pris conscience de ma stupeur et voulus m'en excuser ; mais
lui, souriant : « Rien, rien, dit-il. Va en paix. Ce trait de bonté est resté
gravé dans mon esprit. Ce faisant, il m'a totalement conquis".
Le Père Leopoldo avait le souci d'inculquer aux pénitents les dispositions
désirées pour recevoir fructueusement le sacrement. Il s'agit « d'une part des
actes de l'homme qui se convertit sous l'action du Saint-Esprit : c'est-à-dire
la contrition, la confession et la satisfaction ; d'autre part, l'action de
Dieu à travers l'intervention de l'Église ». Parmi les actes du pénitent, la
contrition vient en premier.
C'est une douleur de l'âme et la réprobation du péché commis, accompagnée de la
résolution de ne plus pécher à l'avenir. La contrition implique la haine des
désordres de la vie passée et une horreur intense du péché, selon les paroles
suivantes : Libérez-vous de toutes les fautes que vous avez commises contre
Moi, formez-vous un cœur et un esprit nouveaux.
(Ez. 18, 31).
Cela inclut également « la ferme intention de ne plus commettre de péchés à
l'avenir. Si cette disposition de l'âme faisait défaut, en réalité il n'y
aurait pas de repentance... La ferme intention de ne plus pécher doit être
basée sur la grâce divine, que le Seigneur ne manque jamais de donner à celui
qui fait de son mieux pour agir honnêtement » (Jean-Paul II, 22 mars 1996).
Pour recevoir l’absolution, il ne suffit donc pas d’avoir l’intention de pécher
moins, mais il est indispensable d’être déterminé à ne pas commettre de péchés
plus graves.
Leopoldo : « Père, comment comprends-tu les paroles du Seigneur : Que celui qui
veut me suivre prenne sa croix chaque jour ? Devons-nous faire une pénitence
extraordinaire pour cela ? - Ce n'est pas le cas de faire une pénitence
extraordinaire, dit-il. " répondit. Il suffit que nous supportions avec
patience les tribulations ordinaires de notre vie misérable : les malentendus,
les ingratitudes, les humiliations, les souffrances causées par les changements
de saison et l'atmosphère dans laquelle nous vivons...
Dieu a voulu tout cela comme moyen d’opérer notre Rédemption. Mais pour que de
telles tribulations soient efficaces et fassent du bien à notre âme, il ne faut
pas y échapper par tous les moyens possibles... Le souci excessif du confort,
la recherche constante de l'aisance n'ont rien à voir avec l'esprit chrétien.
Il ne s'agit certainement pas de prendre sa croix et de suivre Jésus, mais
plutôt de l'éviter. Et celui qui ne souffre que ce qu'il ne peut éviter n'aura
pas beaucoup de mérites". "L'amour de Jésus, ne se lasse pas de le
répéter, est un feu qui s'alimente du bois du sacrifice et de l'amour de la
croix; s'il n'est pas nourri ainsi, il s'éteint".
SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/leopoldo.htm
Saint
Leopoldo Church in San Borja District, Lima-Peru.
Iglesia de la Parroquia de San Leopoldo del Distrito de San Borja, Lima-Perú
Main
altar in Church of San Leopoldo in San Borja District, Lima-Peru.
Altar mayor de la Iglesia de la Parroquia de San Leopoldo en el Distrito de San Borja, Lima-Perú.
Relief
of Saint Leopold Mandic in Church of San Leopoldo in San Borja District,
Lima-Peru.
Relieve de San Leopoldo Mandic en la Iglesia de la Parroquia de San Leopoldo en el Distrito de San Borja, Lima-Perú.
Miracles et guérisons
Le saint capucin est
connu pour ses apparitions après la mort qui ont sauvé la vie de nombreuses
personnes.
Il existe de nombreuses guérisons instantanées documentées de maladies suite
aux apparitions.
Trois grands miracles de
San Leopoldo
Quatre ans après sa mort,
la main de San Leopoldo caresse Elsa Raimondi de Rovigo qui, à la suite d'une
très grave péritonite tuberculeuse, avait très peu d'espoir de vivre. Elsa se
rend chez le Père Leopoldo avec sa famille et ils commencent la neuvaine. A la
fin de la neuvaine, la malade dit avoir vu le frère et lui avoir demandé si
elle pouvait avoir un espoir de guérison, le frère la rassura. Pendant ce
temps, la maladie s'aggrave, Raimondi est sous traitement depuis maintenant
deux ans et souffre énormément, malgré la pression de la maladie, elle veut
être emmenée, le 12 septembre, au sanctuaire de Pilastrello où se trouvent les
restes de Mandic. Cependant, le voyage l'affaiblit encore davantage et les
médecins craignent que sa vie ne soit désormais en danger imminent et la font ramener
à la maison. Arrive à la maison épuisé. Vers le soir, il s'écrie: Avez-vous vu
le Père Leopoldo?. Elle se lève, s'habille, va à la cuisine, se sent pleine
d'énergie, en parfaite santé "elle est miraculeusement guérie", il
n'y a plus aucune trace de péritonite tuberculeuse chez elle. Ses prières ont
été exaucées par le Père Leopoldo.
Le paysan Paolo Castelli de Vizzago (Côme), le matin du dimanche 4 mars 1962,
après la messe, fut atteint de terribles douleurs à l'estomac, il fut
hospitalisé dans des conditions très graves à l'hôpital où on lui diagnostiqua
un ulcère perforant. Il est opéré d'urgence le même après-midi, à l'hôpital de
Merate, au cours de l'opération on découvre qu'il souffre d'une tumeur qui a
atteint un point tel qu'il ne laisse aucun espoir. Paolo Castelli est recousu
et placé dans une pièce séparée. Secoué par une douleur atroce, il ne lui reste
plus qu'à attendre la fin. Mais l'épouse dévouée au Père Leopoldo n'abandonne
pas et commence la neuvaine. Après quatre jours de souffrance, l'état de
l'homme empire. La nuit de jeudi à vendredi semble se rapprocher du moment de
la mort. Dans un océan de sueur et de souffrance, il dit: Je meurs... je
meurs.... La femme se débat: "Tu ne peux pas mourir." Mais tout cela
semble inutile. La tête de l'homme tombe haletant sur sa poitrine. La femme
abandonne le corps qu'elle tient dans ses bras et celui-ci retombe ; Il dit:
Que ta volonté soit faite, Seigneur. Incroyable à ce même instant, il est deux
heures du matin vendredi, l'homme s'exclame avec jubilation: Je suis guéri.
L’intestin a recommencé à fonctionner et, le lendemain, les médecins ne peuvent
que confirmer la prodigieuse guérison.
Affaires officiellement
promulguées par décret papal du pape Paul VI.
Elisa Ponzolotto aurait
dû être amputée d'une jambe, mais sa confiance dans le père franciscain l'a
amenée à refuser l'opération, même si sa vie était en danger. La prière lui a
donné la présence de saint Léopold à côté de son lit à l'hôpital: Elisa l'a vu
et raconte que dès que le frère a quitté sa chambre, sa jambe a bougé à la
stupéfaction générale et a été complètement guérie, même de l'avis des médecins
. Père Sebastiano da Carrè, 56 ans, capucin, au couvent de Bassano del Grappa.
Il souffrait depuis 15 ans d'une forme chronique suppurée de l'oreille droite,
accompagnée de douleurs aux oreilles, de maux de tête, d'hypoacousie
(c'est-à-dire de surdité) et de vertiges récurrents. En 1929, il avait déjà été
opéré par le prof. Rodighero d'un polype dans l'oreille, mais la sécrétion
purulente n'avait jamais cessé, les chances de guérison étaient faibles, voire
inexistantes, c'est pourquoi le Père Sebastiano décida le 13 janvier 1946 de
commencer une neuvaine avec les frères du Père Leopoldo pour obtenir la
guérison, au en même temps, il appliquait une relique du Saint sur l'oreille
souffrante. Le troisième jour de la neuvaine, peu après minuit, le Père
Sebastiano a vu sortir de l'oreille malade un écoulement purulent très abondant
qui a duré quelques heures, au point de tacher sensiblement l'oreiller et le
linge. Le matin, la fièvre avait cessé ainsi que les écoulements purulents et
les maux de tête. Il avait été prodigieusement guéri, non seulement il ne
ressentait plus aucune douleur mais il avait en plus parfaitement récupéré son
audition suite à la visite spécialiste du prof. Enrico Rubatelli, spécialiste
oto-rhino-laryngologiste et chef de l'hôpital civil de Rovigo.
Teresa Pezzo di Valdiporro, aujourd'hui missionnaire du Sacré-Cœur de Vérone;
c'est la nuit du mardi 10 au mercredi 11 décembre 1946. La jeune fille est
gravement malade du foie; opérée, se retrouvant à Bovolone chez son oncle
archiprêtre, elle se remet de très fortes douleurs, d'une fièvre de quarante
degrés, de vomissements. Le médecin certifie la gravité du cas. Elle commence la
neuvaine à Léopold et applique une relique sur le foie. Entre mardi et
mercredi, la pièce, déjà complètement sombre, semble s'éclairer comme le jour.
La jeune fille se réveille et voit le Père Leopoldo, le frère lui donne la
bénédiction, la jeune fille est immédiatement guérie: elle n'a plus de douleur
au foie, le gonflement a disparu, la douleur dans la jambe et le bras, la
fièvre a disparu.
Stefano Sguotti de Terrassa Padovana était encore un enfant lorsque, le 2
octobre 1949, il tomba du chariot transportant une lourde charge de betteraves
et fut écrasé. Au grand étonnement des personnes présentes, il s'en sort
indemne mais son histoire est extraordinaire. Il raconte: Je suis passé sous la
charrette avec le Père Leopoldo. Ni lui ni moi n'avons été blessés. Les roues
sont d'abord passées sur lui, puis sur moi. Le chariot pesait une dizaine de
quintaux. Quel prodige.
Giancarlo Rampado di Loreggia, un garçon de six ans, a le ventre à moitié
écrasé par une roue d'un tracteur agricole. Transportés à l'hôpital très
sérieux, les médecins, vu la gravité, ne peuvent que soutenir son cœur.
Giancarlo passe la nuit dans le coma, ses parents recommandent leur fils à San
Leopoldo, incroyablement le matin il raconte qu'un petit frère est venu vers
lui et lui a dit: Lève-toi, parce que tu n'as rien. En fait, il est
parfaitement guéri. Plus tard, emmené au couvent padouen de Santa Croce, après
avoir vu l'image de Leopoldo, il s'exclame: C'est le petit frère de cette
nuit-là. L'attestation a été donnée par son père, Arcangelo Rampado, le 20 mars
1969.
Luciano Carli de Puos d'Alpago, un garçon de dix ans, souffre depuis trois ans
d'une synovite noire qui le contraint à l'immobilité. L'enfant a appris la
dévotion au Père Leopoldo, dont l'image est près de son lit. Le petit dit
souvent en s'adressant à l'image: Grand-père, laisse-moi guérir. Le 20 juin
1959, l'enfant s'exclame: "Maman, mon grand-père a dit qu'il me
guérira", et fait référence à une guérison très élémentaire que lui a
suggérée son "grand-père", qu'il affirme avoir vu. Après huit jours
de ce traitement, la synovite disparaît.
Bertilla Morini de Vérone est née avec une malformation mandibulaire, en effet
il lui manque l'os de la mâchoire droite. Son visage se déforme, il faudra
attendre plusieurs années avant de pouvoir réaliser une greffe. La mère au cœur
brisé se tourne vers le père Leopoldo. Un soir, en récitant la neuvaine, elle
croit apercevoir le frère. Au contraire, il lui prend doucement les mains et
lui dit: Ne t'inquiète pas. Ne faites pas attention aux médecins. Je
m'occuperai de Bertilla. Étonnamment, la petite fille repousse rapidement l’os
manquant et son visage redevient normal.
En février 1982, Fiorella, 21 ans, était allongée sur un lit en attendant la
transfusion sanguine à laquelle elle était périodiquement soumise. Elle souffre
d'une anémie plastique congénitale qui la condamne à l'inexorable transfusion
sanguine toutes les trois semaines. En ce triste jour, Fiorella pleure, le
médecin ne parvient pas à localiser la veine, la vie de la jeune fille est en
danger et elle vit dans le cauchemar du rendez-vous à l'hôpital et dans
l'incertitude de sa propre survie. Pendant que le médecin continue de chercher
la veine avec l'aiguille, Fiorella voit le fond de la pièce s'éclairer d'une
lumière chaude et ensoleillée d'été et aperçoit à la tête du cabinet un petit
frère à barbe blanche vêtu d'un habit de capucin. Le frère regarde la jeune
fille avec un regard affectueux. A ce moment le médecin identifie la veine et
opère la transfusion: Fiorella est saine et sauve.
Avoir un patron auprès de Dieu signifie que l'homme, dans sa fragilité, a
encore une grande possibilité de se sentir soutenu, même par une intervention
qui vient de Dieu, cela signifie ouvrir une fenêtre d'espérance où nous et nos
forces ne pouvons pas atteindre. Là où nous devons reconnaître nos limites, il
y a encore une possibilité pour Dieu et c'est une expérience qui enrichit notre
humanité.
Se confier au saint confesseur, c'est en quelque sorte saisir la proximité de
Dieu avec l'homme dans cet espace de mystère et savoir qu'il existe quelqu'un à
qui on peut confier ses pensées, ses peurs et ses douleurs et c'est le signe
que la sainteté parle encore à l'homme. c'est avoir la perception de la
proximité de Dieu, d'une proximité avec les plus fragiles.
SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/miracolim.htm
Misa
na Carevom Polju u Jajcu ,na blagdan sv. Leopolda Bogdana Mandića
Messe à Carevo Polje à Jajce, en la fête de Saint Léopold Bogdan Mandić
Prières
Nous prions pour que ce
grand Saint Léopold Mandic intercède auprès de Dieu pour nous et qu'il nous
aide à lutter contre toute douleur qui nous afflige.
Il est le protecteur des patients atteints de cancer, dont il a également
souffert de la maladie, supportant tout avec patience et foi.
Prières d'intercession à
Saint Léopoldo Mandic
Ô Dieu notre Père, qui
dans le Christ ton Fils, mort et ressuscité, as racheté toutes nos douleurs et
qui as voulu que saint Léopold soit une présence paternelle de consolation,
insuffle dans nos âmes la certitude de ta présence et de ton aide. Par le
Christ notre Seigneur. Amen. Gloire au Père. Saint Léopold, priez pour nous!
Ô Dieu, qui par la grâce du Saint-Esprit déverse sur les croyants les dons de
ton amour, par l'intercession de saint Léopold, accorde à nos parents et amis
la santé du corps et de l'esprit, afin qu'ils t'aiment de tout leur cœur et
faites avec amour ce qui plaît à votre volonté. Par le Christ notre Seigneur.
Amen. Saint Léopold, priez pour nous!
Ô Dieu, qui manifestes votre toute-puissance avant tout dans la miséricorde et
le pardon, et qui avez voulu que saint Léopold soit votre fidèle témoin, par
ses mérites, accordez-nous de célébrer, dans le sacrement de la réconciliation,
la grandeur de votre amour.
Par le Christ notre Seigneur.
Amen.
Gloire au Père.
Saint Léopold, priez pour nous!
Neuvaine a San Leopoldo
Mandic
Ô Saint Léopoldo, enrichi
par le Père Divin Éternel de nombreux trésors de grâce en faveur de ceux qui se
tournent vers vous, nous vous prions de nous obtenir une foi vivante et une
charité ardente, par lesquelles nous nous maintenons toujours unis à Dieu dans
son sainte grâce. Gloire au Père... Ô Saint Léopold, fait par le divin Sauveur
l'instrument parfait de son infinie miséricorde dans le sacrement de pénitence,
nous te demandons de nous obtenir la grâce de nous confesser souvent et bien,
afin que nous puissions toujours avoir notre âme purifiée de toute culpabilité
et atteindre en nous la perfection à laquelle Il nous appelle. Gloire au
Père...
Ô Saint Léopold, vase choisi des dons du Saint-Esprit, abondamment transfusés
par vous dans de nombreuses âmes, obtenez-nous d'être libérés de tant de
douleurs et d'afflictions qui nous oppriment, ou d'avoir la force de tout
endurer avec patience pour achever en nous ce qui manque à la passion du
Christ. Gloire au Père...
Ô Saint Léopold, qui pendant votre vie mortelle avez nourri un amour très
tendre pour la Madone, notre douce Mère, et qui avez reçu en retour de
nombreuses faveurs, maintenant que vous êtes heureux près d'Elle, priez-la pour
nous afin qu'elle regarde nos misères. et se montre toujours notre mère
miséricordieuse. Ave Maria....
Ô Saint Léopold, qui avez toujours eu tant de compassion pour la souffrance
humaine et qui avez consolé tant de personnes affligées, venez à notre secours
; dans ta bonté, ne nous abandonne pas, mais console-nous aussi en obtenant la
grâce que nous demandons. Ainsi soit-il. Prière pour faire face à la souffrance
et à la maladie.
Ô cher Saint Léopold, tu as toujours aidé et consolé ceux qui se tournaient
vers toi dans leurs besoins spirituels et matériels. Animé d'une grande
confiance, je me tourne moi aussi vers vous, si riche de bienveillance et de
générosité.
Dans votre vie, vous avez vécu le bouleversement et la difficulté de vivre avec
le cancer : restez près de moi.
Vous connaissez mon angoisse et mon appréhension : venez à mon aide. Soutenez
ma foi, fortifiez mon espérance, obtenez-moi la grâce d'affronter la souffrance
et le traitement de ma maladie, en surmontant positivement cette épreuve.
Intercède auprès du Père pour que mon cœur trouve la vraie paix et la sérénité. Accorde-moi de pouvoir, d'un cœur reconnaissant, remercier ce Dieu miséricordieux que tu as toi-même proclamé "médecin et médecine".
3 Gloire au Père
Prière des malades
Ô cher Saint Léopold, tu
as toujours aidé et consolé ceux qui se tournaient vers toi dans leurs besoins
spirituels et matériels. Animé d'une grande confiance, je me tourne moi aussi
vers vous, si riche de bienveillance et de générosité. Dans votre vie, vous
avez vécu le bouleversement et la difficulté de vivre avec le cancer : restez
près de moi. Vous connaissez mon angoisse et mon appréhension : venez à mon
aide. Soutenez ma foi, fortifiez mon espérance, obtenez-moi la grâce d'affronter
la souffrance et le traitement de ma maladie, en surmontant positivement cette
épreuve. Intercède auprès du Père pour que mon cœur trouve la vraie paix et la
sérénité. Accorde-moi de pouvoir, d'un cœur reconnaissant, remercier ce Dieu
miséricordieux que tu as toi-même proclamé "médecin et médecine".
- Gloire soit au Père
Prière en famille
O Seigneur, notre
créateur et sauveur, dans ta vie terrestre et en saint Léopold tu es devenu
proche des malades et des découragés. Regardez avec bienveillance les hommes,
les femmes et les enfants de toutes langues, peuples et nations qui souffrent
du cancer. Écoutez notre prière et la supplication de leurs proches : que Saint
Léopoldo et la Bienheureuse Vierge Marie leur rendent visite spirituellement et
s'assoient à leurs côtés pendant les longues heures d'hôpital et les nuits
blanches.
Ô Saint Léopoldo, nous t'adressons également notre supplication avec un cœur
plein de tristesse et d'inquiétude pour notre bien-aimé (...). Vous qui avez
consolé tous ceux qui se sont approchés de votre confessionnal et les avez
confiés à la Vierge Marie, « Bienheureux patron », veillez à ce que dans la
grande sollicitude pour cette maladie fleurisse la gratitude pour la vie et
l'espoir du retour de la santé.
- Gloire soit au Père
Prière pour les
travailleurs de la santé
Cher Saint Léopold, dans
votre service de prêtre, confesseur et conseiller spirituel, vous avez cultivé
une estime sincère et une amitié authentique avec les professionnels de la
santé : médecins, chirurgiens, cliniciens spécialistes, professeurs
d'université, infirmières. Tels de bons Samaritains, ils assistaient et
réconfortaient les malades dans les salles d’hôpital.
Nous prions pour que ceux qui sont au service de la santé et de la vie humaines
sachent toujours allier compétence professionnelle et disponibilité réfléchie.
Faire du patient toujours une personne à respecter dans ses sensibilités, ses
peurs et ses attentes.
Nous vous demandons d'éclairer le chercheur dans la recherche de nouveaux
traitements, de guider la main du chirurgien, d'assister le médecin dans la
lecture des rapports, dans le bon diagnostic et la thérapie adéquate.
Ô Saint Léopoldo, que la présence des personnels soignants et des bénévoles
hospitaliers soit semblable à la vôtre : discrète, toujours sereine et
souriante, comme lorsque vous accueilliez des personnes affligées de
souffrances physiques ou angoissées d'esprit. Puissent-ils savoir comment
inculquer les médicaments spirituels du courage et de l'espoir.
- Gloire au Père,
Bonjour Reine
Prière à Saint Léopoldo
Mandic pour demander une grâce particulière
Ô Dieu notre Père, qui dans le Christ ton Fils, mort et ressuscité, as racheté toutes nos douleurs et qui as voulu que saint Léopoldo soit une présence paternelle de consolation, insuffle dans nos âmes la certitude de ta présence et de ton aide. Par le Christ notre Seigneur,
Amen.
Gloire au Père.
Saint Léopold, priez pour
nous!
Ô Dieu, qui par la grâce du Saint-Esprit déverse sur les croyants les dons de ton amour, par l'intercession de saint Léopoldo, accorde à nos parents et amis la santé du corps et de l'esprit, afin qu'ils t'aiment de tout leur cœur et faites avec amour ce qui plaît à votre volonté. Par le Christ notre Seigneur,
Amen
Saint
Léopoldo, priez pour nous!
Ô Dieu, qui manifestez votre toute-puissance avant tout dans la miséricorde et
le pardon, et qui avez voulu que saint Léopoldo soit votre fidèle témoin, par
ses mérites, accordez-nous de célébrer, dans le sacrement de la réconciliation,
la grandeur de votre amour. Par le Christ notre Seigneur,
Amen.
Gloire au Père.
Saint Léopoldo, priez pour nous!
SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/preghierem.htm
Patriarche de Venise
Chers frères et sœurs, se
retrouver là où pendant des années saint Léopold Mandic a administré la grâce
du pardon à des milliers et des milliers d'hommes et de femmes procure une
grande joie et une forte émotion. Le dicton «Gratia supponit naturam»
"La grâce présuppose la nature" – exprime bien la vision chrétienne
de l'homme; l'idée sous-jacente est que la grâce de Dieu, dans laquelle nous
sommes sauvés, ne peut être confondue avec la force et les ressources des
hommes.
Homélie Du Patriarche De
Venise
Mgr Francesco Moraglia
En même temps, le dicton « Gratia supponit naturam » signifie que la grâce
utilise la nature, s'appuie sur la nature et cela se produit de manière
habituelle. Oui, la grâce utilise généralement la nature mais ce n’est pas la
seule voie possible. En effet, dans certains cas, Dieu, pour montrer que c'est
la grâce qui sauve - et non les ressources de l'homme - met en évidence au
maximum la différence entre la grâce et la nature, entre les ressources de la
grâce et celles de la nature. Et c'est exactement ce qui s'est passé à
Saint-Léopoldo Mandic.
Ce «déséquilibre» était très évident chez lui, comme si Dieu voulait réitérer
en lui que le salut est un don exclusif de Dieu et non seulement un chemin
purement humain. Chez le Père Leopoldo, nous trouvons des dons de grâce
impressionnants. La petite cellule confessionnelle, dans laquelle il exerça son
ministère de confesseur pendant près de trente ans, fut le témoin de
conversions grandioses, d'innombrables dons spirituels, de grâces très
particulières qui changeèrent la vie de milliers et de milliers d'hommes et de
femmes. Parfois, il s'agissait de remerciements matériels, comme par exemple la
découverte - de manière tout à fait inattendue - d'un travail par quelqu'un qui
avait déjà projeté de se suicider par désespoir. Et tout cela selon les
modalités et les délais annoncés par le Père Leopoldo.
Sur un plan purement extérieur – je parle de la figure physique – le Père
Leopoldo pouvait apparaître non seulement « insignifiant », mais aussi
«disgracieux», au point de ne pas passer inaperçu. Ce que les frères capucins
de la Province de Venise ont écrit en 1923 est éloquent. La description - que
l'on retrouve dans les Annales des Capucins vénitiens - est impitoyable:
"... dans l'enseignement et la prédication, il échoue, étant un fort
bègue, de constitution faible et nain...". Ensuite, il faut cependant
l'admettre: "Dans la confession, cependant, il exerce une fascination extraordinaire
et cela en raison de sa forte culture, de sa fine intuition et surtout de son
caractère sacré de vie...".
(Annales des Capucins vénitiens, année 1923, p. 650)
Une personne donc qui non seulement ne pouvait pas passer inaperçue mais qui
suscitait l’hilarité, la moquerie et le ridicule. Les étudiants universitaires,
clients réguliers du Caffè Pedrotti, ont été les premiers à se faire remarquer
dans cet indigne tumulte. Tout contribuait à cette dérision : sa petite taille
- seulement un mètre trente-cinq -, le fort bégaiement qui créait de l'embarras
en lui et chez ceux qui l'écoutaient... A un certain moment il y eut aussi
l'arthrite déformante qui rendait la marche difficile, pénible pour lui.
Or, justement ce déséquilibre existant entre le physique - objet de dérision -
et le ministère de confesseur - lié à une abondance sans précédent de la grâce
divine - nous dit combien Dieu aime utiliser ceux qui sont jugés inutiles voire
ridicules aux yeux du monde, pour accomplir la plus grande œuvre, le salut des
hommes. Pourtant, l'humble frère avait une âme ardente et avait l'habitude de
se tourner vers le Seigneur, demandant pardon pour ses péchés, avec les mêmes
paroles de saint Jérôme: «Aie pitié de moi Seigneur, je suis Dalmate».
Ce n’est que lorsqu’il s’est fait connaître pour son ministère d’accueil des
pécheurs que la dérision, le ridicule et la moquerie ont cédé la place au
respect, à la déférence et, bien sûr, à une véritable vénération. De son côté,
le petit frère disait de lui-même: «Je suis vraiment un homme sans valeur, même
ridicule».
Dieu utilise réellement des gens insignifiants et méprisés pour confondre les
instruits et les puissants. Nous avons ici une claire manifestation des paroles
du prophète Isaïe: « . . . mes pensées ne sont pas vos pensées, vos voies ne
sont pas mes voies. Oracle du Seigneur. Autant le ciel est au-dessus de la
terre, autant mes voies sont au-dessus de vos voies, et mes pensées sont
au-dessus de vos pensées. En effet, tout comme la pluie et la neige descendent
du ciel et n'y retournent pas sans avoir irrigué la terre, sans l'avoir
fertilisée et fait germer, pour qu'elle donne de la semence à ceux qui sèment
et du pain à ceux qui mangent, il en sera de même de ma parole qui sort de ma
bouche».
(Is 55, 8-11). D’un autre côté, le pardon est quelque chose que seul Dieu peut
accorder ; en fait, Lui seul peut pardonner les péchés. C'est pourquoi Jésus a
voulu placer dans sa prière, le Notre Père, la demande de pardon entendue comme
un don qui vient du Père qui est aux cieux et que l'homme ne peut jamais donner
s'il ne l'a pas d'abord reçu comme, précisément, la grâce.
Si - comme c'est habituellement vrai - gratia supponit naturam, il est
également vrai que, parfois, Dieu - comme dans la vie de l'apôtre Paul - décide
de renverser cette relation pour manifester, sans aucun doute, la pleine
gratuité du pardon et sa tendresse envers l'homme pécheur, quelle que soit la
situation dans laquelle il se trouve.
Ainsi, le Père Leopoldo - avec son physique maladroit et son discours maladroit
- montre avec éloquence une fécondité et une puissance qui nous racontent
comment Dieu - et lui seul - s'est rendu présent et a agi dans les paroles et
les gestes de l'humble frère capucin. Saint Léopold, en cette Année jubilaire
de la Miséricorde, nous a été indiqué par le Pape François comme un merveilleux
exemple de confesseur; en lui nous voyons comment la grâce vient directement de
la Croix du Christ, de son sang, et non des hommes et de leurs ressources.
SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/omeliam.htm
Béatification
En mars 1974 est publié
le Décret sur les vertus héroïques du Serviteur de Dieu, suivi en février 1976
par le Décret sur les miracles attribués à son intercession.
Au mois de mai, il fut proclamé "Bienheureux" par Paul VI.
Homélie de Paul VI
Rome, Place Saint-Pierre, 2 mai 1976
Qui est-il, qui est-il qui nous rassemble ici aujourd'hui pour célébrer en son
nom béni une irradiation de l'Évangile du Christ, un phénomène inexprimable,
mais clair et évident, celui d'une transparence enchanteresse, qui nous laisse
entrevoir dans le profil de un humble frère, un personnage à la fois exaltant
et presque déconcertant: regardez, regardez, c'est saint François ! tu le vois?
Regardez comme il est pauvre, regardez comme il est simple, regardez comme il
est humain! c'est lui-même, saint François, si humble, si serein, si absorbé
qu'il paraît presque extatique dans sa propre vision intérieure de la présence
invisible de Dieu, et pourtant à nous, si présent pour nous, si accessible, si
disponible, que on dirait presque qu'il nous connaît, qu'il nous attend, qu'il
connaît nos affaires et qu'il peut lire en nous. . . Regardez bien: c'est un
pauvre petit capucin, il semble souffrant et vacillant, mais si étrangement sûr
qu'on se sent attiré et enchanté par lui. Regardez attentivement, avec la
lentille franciscaine.
Tu le vois? Est-ce que tu trembles ? qui as-tu vu? Oui, avouons-le: c'est une
image faible, populaire, mais authentique de Jésus ; oui, de ce Jésus, qui
parle simultanément au Dieu ineffable, au Père, Seigneur du ciel et de la terre
; et il nous parle, à nous, petits auditeurs, enfermés dans les proportions de
vérité, c'est-à-dire de notre petite et souffrante humanité. . . Et que dit
Jésus dans son pauvre oracle ? Oh! grands mystères, ceux de la transcendance
divine infinie, qui nous laisse enchantés, et qui prend immédiatement un langage
émouvant et passionnant : l'Évangile résonne: "Venez à moi, vous tous qui
êtes fatigués et opprimés, et je vous rafraîchirai".
(Matt. 11, 28).
Alors qui est-il? c'est le Père Léopoldo; oui, le serviteur de Dieu le Père
Leopoldo da Castelnovo, qui avant de devenir frère s'appelait Adeodato Mandić,
un Dalmate, comme saint Jérôme, qui devait certainement avoir dans son
tempérament et sa mémoire la douceur de cette charmante terre adriatique, et
dans son cœur, et dans l'éducation domestique la bonté, honnête et pieuse, de
cette forte population vénitienne-illyrienne. Il est né le 12 mai 1866 et est
mort à Padoue, où, devenu capucin, il a vécu la majeure partie de sa vie
terrestre, qui s'est terminée à l'âge de 76 ans, le 30 juillet 1942, il y a un
peu plus de trente ans.
Ici, dans ce cas, le droit canonique est devenu indulgent, dérogeant à la norme
qui reporte la discussion des vertus d'un Serviteur de Dieu à cinquante ans
après sa mort ; mais comment reporter cet acte procédural alors que la vox
populi en faveur des vertus du Père Leopoldo, au lieu de s'apaiser avec le
temps, est devenue plus insistante, plus documentée et plus sûre de son
témoignage? Le jugement de l'Église devait s'abandonner au chœur spontané de
ceux qui ont connu l'humble capucin, ou ont expérimenté son intercession
thaumaturgique (Cf. Codex Iuris Canonici, can. 2101), en anticipant ses
conclusions favorables, pour que proclamer l'exception morale et la valeur
spirituelle du Père Leopoldo ne sont pas seulement ceux qui collectent l'héritage
posthume, mais il y en a encore un certain nombre qui peuvent soutenir sa
célébration en disant: je l'ai connu ; oui, c'était un saint religieux, un
homme de Dieu, un de ces hommes singuliers qui donnent immédiatement
l'impression de leur vertu surnaturelle.
Et immédiatement dans la mémoire de ceux qui connaissent un peu l'histoire de
la famille religieuse des Capucins, surgissent les grandes figures de ces
Frères, fidèles à la tradition franciscaine la plus rigoureuse, qui en
personnifiaient la sainteté ; et parmi ceux-ci, limitons-nous à un personnage
littéraire typique, bien connu de tous, Fra' Cristoforo del Manzoni. Mais non:
Fra' Leopoldo était plus petit, en stature, en capacités naturelles (il n'était
même pas un prédicateur, comme le sont beaucoup de capucins talentueux), il
n'avait même pas une bonne santé physique, c'était vraiment un pauvre petit
frère. Cependant, no
us ne pouvons ignorer une note particulière; il était originaire de la rive
levantine de l'Adriatique, de Castelnovo, à l'embouchure de Kotor, sur le
territoire de Croatie - Monténégro - Herzégovine - Bosnie ; et il garda
toujours un amour fidèle pour sa terre, même si, ayant vécu à Padoue, il n'en
était pas moins attaché à sa nouvelle patrie hospitalière et surtout à la population
parmi laquelle il exerçait son ministère silencieux et infatigable. La figure
du bienheureux Léopold résume donc cette bivalence ethnique, presque comme si
elle la fondait dans un emblème d'amitié et de fraternité, que chacun de ses
fervents disciples devra s'approprier.
Ce fait biographique particulier du bienheureux Léopold est le premier
accomplissement d'une pensée, d'un objectif dominant dans sa vie. Comme nous le
savons tous, le Père Leopoldo était « œcuménique » ante litteram, c'est-à-dire
qu'il rêvait, prévoyait, promouvait, même sans agir, la recomposition de
l'Église dans une parfaite unité, même si elle est jalousement respectueuse des
multiples particularités de son appartenance ethnique, composition; unité
voulue par les origines historiques et plus encore par la volonté sacrée et
mystérieuse du Christ, fondateur d'une Église, le tout pénétré des exigences
essentielles du vœu suprême de Jésus: ut unum sint, qu'ils soient tous un et
aient la même foi, le même baptême, le même Seigneur s'unissent en un seul
Esprit, lien de paix.
(Cf. Eph. 4, 3 ss.; Io. 17, 11-21).
Oh! que le bienheureux Léopold soit un prophète et un intercesseur de grande
grâce pour l'Église de Dieu !
Mais la note particulière de l'héroïsme et de la vertu charismatique du bienheureux
Léopold en était une autre ; qui ne sait pas ? c'était son ministère d'entendre
les confessions. Le regretté cardinal Larraona, alors préfet de la Sacrée
Congrégation des Rites, écrivait, dans le décret de béatification du père
Leopoldo de 1962: "sa manière de vivre était la suivante : célébrant le
sacrifice de la messe tôt le matin, il s'asseyait dans la cellule
confessionnelle, et là il resta toute la journée à la disposition des
pénitents. Ce niveau de vie, il le maintint pendant une quarantaine d'années,
sans la moindre plainte. . . ".
Et c’est, croyons-nous, le titre premier qui a valu à cet humble capucin la
béatification que nous célébrons aujourd’hui. Il se sanctifiait principalement
dans l'exercice du sacrement de Pénitence. Heureusement, de copieux et
splendides témoignages ont déjà été écrits et diffusés sur cet aspect de la
sainteté du nouveau bienheureux. Il suffit d'admirer et de remercier le
Seigneur qui offre aujourd'hui à l'Église une figure si singulière de ministre
de la grâce sacramentelle de la Pénitence; qui d'une part appelle les prêtres à
un ministère d'une importance si capitale, d'une pédagogie si actuelle, d'une
spiritualité si incomparable; et qui rappelle aux fidèles, qu'ils soient
fervents ou tièdes et indifférents, quel service providentiel et ineffable
aujourd'hui encore, ou plutôt aujourd'hui plus que jamais, la confession
individuelle et auditive est pour eux, source de grâce et de paix, école de vie
chrétienne, un confort incomparable dans le pèlerinage terrestre vers le
bonheur éternel.
Puisse le bienheureux Léopold réconforter les âmes amoureuses de croissance
spirituelle dans la fréquentation assidue du confessionnal, que certains
courants critiques, certainement pas inspirés par la sagesse chrétienne et
mûre, voudraient reléguer aux formes dépassées de spiritualité vivante,
personnelle et évangélique. Que nos bienheureux puissent appeler à ce tribunal
sévère, certes, de pénitence, mais non moins aimable refuge de réconfort, de
vérité intérieure, de résurrection à la grâce et de formation à la thérapie de
l'authenticité chrétienne, de très nombreuses âmes engourdies par le profanes
fallacieuses de l'usage moderne, pour leur faire éprouver les consolations
secrètes et renaissantes de l'Évangile, de la conversation avec le Père, de la
rencontre avec le Christ, de l'ivresse du Saint-Esprit, et pour rajeunir en eux
l'inquiétude du bien des autres, de la justice et de la dignité du costume.
A vous, frères franciscains de l'Ordre capucin, merci d'avoir donné à l'Église
et au monde un "type" de votre école austère, amicale et pieuse d'un
christianisme aussi fidèle à lui-même que capable de raviver dans les cœurs des
au peuple la joie de la prière et de la bonté.
Et honneur à vous, Enfants de Croatie, du Monténégro, de Bosnie-Herzégovine et
de toute la Yougoslavie, pour avoir généré à notre époque un exemple si élevé
et si humain de votre tradition catholique.
Et toi, Padoue, tu sais honorer près de ton saint Antoine ce frère non
dissemblable de la généalogie franciscaine, et tu sais inculquer aux nouvelles
générations les vertus chrétiennes et humaines déjà si illustres dans ton
histoire.
SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/beatom.htm
Saint
Leopold. Si trova a Concordia Sagittaria in particolare nella frazione di
Cavanella.
Homélie
Mémoire de Saint Léopold
Mandic 12 mai 2014
Frères et sœurs, ne perdons plus de temps, nous en avons si peu, suivons
l'exemple des saints!
Cardinal Angelo Comastri.
Homélie du Cardinal
Angelo Comastri
Le 16 octobre 1983, dans
l'homélie de canonisation, Jean-Paul II s'exprimait ainsi: Saint Léopold n'a
laissé aucune œuvre théologique ou littéraire, il n'a pas fasciné par sa
culture, il n'a pas fondé d'œuvres sociales, et tous ceux qui l'ont connu a dit
qu'il était un frère pauvre, fragile, malade, sa grandeur est ailleurs, dans le
sacrifice, le don de soi jour après jour, tout au long de sa vie, dans le
silence, dans l'intimité, dans l'humilité d'une cellule confessionnelle, que
j'ai visité il y a peu et j'ai été ému, des merveilles extraordinaires se sont
produites dans ces quelques mètres carrés. La stature de saint Léopold, comme
chacun le sait, ne dépassait pas un mètre et 35 centimètres, mais devant Dieu
la véritable stature d'une personne est celle de la charité. Dans la charité,
le Père Leopoldo était un géant, et c'est pour cela que nous nous souvenons de
lui avec tant d'admiration.
Que faire des gens égoïstes? Que laissent derrière eux les gens égoïstes? Quels
signes laissent-ils ? Un homme plein d'amour comme San Leopoldo a laissé une
profonde marque. On raconte qu'un jour, un Padouen qui ne s'était pas confessé
depuis plusieurs années, décida de se confesser au Père Leopoldo, attiré par la
renommée du Père Capucin. L'homme était craintif et confus et nous pouvons
imaginer la scène, et il a été tenté de repartir.
Dès que le Père Leopoldo l'a vu, il s'est levé de sa chaise et s'est dirigé
vers lui avec un visage souriant et lui a dit comme d'habitude: assieds-toi,
assieds-toi. L'homme ému et embarrassé alla s'asseoir sur la chaise du
confesseur, le Père Leopoldo alors, sans la moindre hésitation, s'agenouilla
par terre et dans cette position écouta la confession du pénitent. Lorsque
l'homme comprit enfin ce qui s'était passé, il fut profondément ému et le
souvenir de la bonté et de l'humilité de cet extraordinaire confesseur resta
indélébile dans son âme.
Les âmes se gagnent ainsi par l'attraction, a déclaré à juste titre le Pape
François: "La confession est l'émerveillement de rencontrer quelqu'un qui
vous attend". Dieu est celui qui vous anticipe, vous le cherchez mais Il
vous cherche d'abord, dans l'église et surtout chez les prêtres. Cet amour
débordant de Dieu doit devenir visible, qui recherche inlassablement la brebis
perdue, au-delà des sacrifices et des inconvénients. Le pape François, dans
l'observation apostolique Evangelii Guadium, a récemment rappelé une
déclaration dense et lucide du pape Benoît XVI qui dit ceci: "L'Église ne
grandit pas par le prosélytisme mais par l'attraction" et qu'est-ce qui
attire ? Seul l'amour, l'amour pleinement vécu, la bonté presque visible et
palpable, après tout Jésus a clairement déclaré: "Comme toi, Père, tu es
en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous, afin que le monde
croie."
Le professeur Ezio Franceschini, qui fut recteur de l'Université catholique du
Sacré-Cœur et qui fut également pénitent du Père Leopoldo, se souvient de lui
ainsi: il confessait dix à douze heures par jour, regardez, c'est un effort
énorme, fermé dans un cellule de quelques mètres carrés, indépendamment de la
maladie, du froid de la chaleur, de la fatigue de cette interminable succession
d'âmes qui se levaient avec le fardeau de leurs péchés, de leurs douleurs, de
leurs besoins.
Il s'avança d'un pas fatigué mais toujours prudent, le long de l'étroit couloir
qui menait à la cellule, il embrassa avec dévotion l'étole du curé, il
s'enfonça dans une sorte de fauteuil jusqu'à y disparaître presque, si petit
qu'il fût et il écouta, il a écouté patiemment. Il faisait des observations
presque avec l'air de demander pardon, comme s'il était le pécheur et non le
pénitent et en prononçant la formule d'absolution, ses paroles perdaient
soudain tous leurs défauts et s'exprimaient en syllabes précises et claires
comme cela se produisait lorsque dans le saint la messe prononçait la formule
de consécration.
Le Père Leopoldo était bien conscient que le péché est le malheur de
l'humanité, en effet lorsque l'homme coupe le lien avec Dieu, il coupe aussi le
lien avec joie et paix, et expérimente le vide et l'auto-punition de l'égoïsme
et de l'orgueil. Le pape Jean XXIII a dit un jour: "il n’y a pas besoin de
punir l’égoïste, il se punit lui-même, il n’y a pas besoin de punir
l’orgueilleux, il se punit lui-même, il ne sera jamais heureux. Le prophète
Jérémie décrit ainsi avec des paroles impressionnantes le dynamisme punitif du
péché, il dit: "ils suivront ce qui est vide parce que le péché est vide
et eux aussi deviendront vides" et ajoute avec un évident sentiment de
souffrance: "votre propre méchanceté qu'il vous punit, vos rébellions vous
punissent, reconnaissez et voyez combien il est mauvais et amer d'avoir
abandonné le Seigneur votre Dieu.
Le Père Leopoldo savait tout cela et pour cette raison il voulait emmener tout
le monde au ciel selon l'expression heureuse de Saint François d'Assise et sa
main tendue vers les pécheurs, il ne s'est pas fatigué même quelques minutes
avant sa mort en fait à celui qui l'a assisté dans la dernière nuit du 29 au 30
juillet 1942 et qui a eu le courage de lui demander de le confesser, le Père
Leopoldo a immédiatement répondu "me voici" à l'imitation de Jésus,
il s'est dépensé pour les autres jusqu'à la dernière miette de son force.
Malheureusement, cette charité héroïque s'est raréfiée aujourd'hui, Mère Teresa
disait un jour: "le plus grand malheur du monde contemporain est celui-ci:
l'amour disparaît et on ne peut pas bien vivre dans ce monde si l'amour
disparaît".
Mais la question se pose spontanément: qu’est devenue la vocation œcuménique de
saint Léopold ? Alors qu'il répondait à la voix de Dieu qui, selon ses paroles
exactes, l'appelait à prier et à promouvoir le retour des dissidents orientaux
à l'unité catholique, il faut souligner que le Père Leopoldo a toujours senti
dans son cœur le désir ardent de revenir à l'unité catholique son Orient de
vivre parmi ses disciples la passion et l'immolation pour l'unité de tous les
disciples de Jésus. Ce désir le mit en parfaite harmonie avec le cœur de Jésus,
qui, lors de la dernière Cène, avec des paroles sincères, demanda au Père
l'unité de tous ses disciples. Tout chrétien, dans la mesure où il est un vrai
chrétien, ne peut manquer d'être à l'écoute de ce désir de Jésus.
Le Père Leopoldo, traversé par l'écho vivant de la prière de Jésus le 18 juin
1887, alors qu'il avait 21 ans et était étudiant à Padoue, se sentit
personnellement appelé à implorer de Dieu le retour de son peuple à l'unité de
la foi catholique. Mais comment? Son cœur rêvait de pouvoir se dépenser parmi
son peuple en terre d'Orient, en faisant la charité, la bonté et la prière
comme graine d'unité. Mais les circonstances, les conditions de santé et par
conséquent l’obéissance ouvrent une voie inattendue vers l’accomplissement du
vœu.
Le grand penseur juif Martin Buber a dit un jour: "tout est là où vous
êtes". Le Père Leopoldo a compris cela avec la lumière de l'humilité et
son orientation s'est faite vers le confessionnal et l'autel et à travers la
réunion de confession et à travers la célébration eucharistique. Le feu de
l'amour tomba dans le cœur, préparant le terrain pour l'adhésion future de son
peuple en un seul peuple de Dieu et ainsi le vœu prononcé en 1887 fut
pleinement réalisé. Mais comment les choses se sont-elles passées ? Dans les
annales des Capucins vénitiens de l'année 1923, nous lisons: "le Révérend
Père Leopoldo da Castelnuovo ne réussit pas dans l'enseignement et la
prédication, étant un fort bègue, de constitution faible, mais dans la
confession il exerce un charme extraordinaire, et c'est en raison de sa forte
culture et de sa fine intuition, notamment pour le caractère sacré de la vie.
Et c'est ainsi que les supérieurs l'ont définitivement affecté à Padoue, cela a
dû être un véritable tremblement de terre interne pour le Père Leopoldo. Mais
les saints font exploser l'obéissance et la transforment en un amour plus fort,
en effet le Père Leopoldo a déclaré à plusieurs reprises: "toute âme qui
demande mon ministère sera mon orientation".
Tout est là où vous êtes, il vous suffit de savoir comment le voir. Sainte
Thérèse de Lisieux, qui a vécu comme le Père Léopold dans l'espace étroit du
Carmel, a raconté comment elle a réussi, par une prière empreinte d'amour, à
quitter le Carmel et à réaliser l'idéal missionnaire qui bouillonnait dans son
cœur au point que sans l'avoir jamais quitté Carmel, aujourd'hui elle est
proclamée Patronne des missions.
Comment est-ce arrivé? Dans le manuscrit qu'il écrivit quelques mois avant sa
mort, il disait: "Les âmes simples n'ont pas besoin de moyens compliqués parce
que je suis parmi elles. Un matin, pendant l'action de grâces, Jésus m'a donné
un moyen simple de comprendre ma mission.
Il m'a fait comprendre ces paroles du Cantique des Cantiques: attire-moi et
nous courrons. Et sainte Thérèse de conclure: comme un torrent qui se précipite
dans l'océan et emporte derrière lui tout ce qu'il trouve sur son passage,
ainsi oh mon Jésus, l'âme qui s'enfonce dans l'océan de ton amour attire avec
elle tous les trésors qu'elle possède, c’est-à-dire les âmes". C'est ce
qui est arrivé à Sainte Thérèse, c'est ce qui est arrivé au Père Léopoldo.
Permettez-moi une exclamation: si nous pouvions avoir une miette de leur foi,
si nous pouvions avoir une miette du feu d'amour qu'ils avaient dans leur cœur,
de nombreuses situations autour de nous fondraient comme neige au soleil et de
nombreuses âmes seraient attirées vers le Seigneur avec nous.
Frères et sœurs, ne perdons plus de temps, nous en avons si peu, suivons
l'exemple des saints!
(Homélie du Cardinal Angelo Comastri célébrée le jour de la mémoire de San
Leopoldo Mandic, le 12 mai 2014).
SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/memoriam.htm
Church
of St. Leopold Mandić, Dubrava, Zagreb
Church of St. Leopold Mandić, Dubrava, Zagreb
Church
of St. Leopold Mandić, Dubrava, Zagreb
Saint Léopold Mandic
comme Saint Pio
Sa manière de se confesser ressemblait à celle de Padre Pio car, parfois, sa compréhension était confondue avec du laxisme.
Saint Pio de Pietrelcina et Saint Léopold Mandić étaient les deux «
Saints de la Miséricorde.
Prophétie de Saint
Léopold
Le saint révéla que cette
nuit-là il avait eu une horrible vision : le Seigneur lui avait montré l'Italie
plongée dans une mer de feu et de sang. En mai 1944, le couvent de Padoue fut
touché directement par cinq grosses bombes aériennes ennemies. Le couvent des
Capucins a été partiellement détruit, tant la cellule du Saint que la statue de
l'Immaculée sont restées intactes, qui sont restées indemnes dans sa autel.
La chapelle de la Madone a été partiellement détruite mais la statue de
l'Immaculée est restée indemne dans sa autel. Saint Léopold, un saint
inoubliable.
Tous se souviennent de saint Léopold comme de l’apôtre de la miséricorde. Des
milliers de personnes affluèrent à son confessionnal : beaucoup d'entre eux
reçurent des grâces ou du moins furent réconfortés par une amitié et des
conseils qui laissèrent de profondes traces. Avec sa foi et son humilité
exceptionnelles, il a su rapprocher de nombreuses âmes de Dieu. L'histoire
véritable de cet homme, mort et pourtant présent, est écrite chaque jour par
les foules de pèlerins qui se rassemblent au couvent de Santa Croce, près de
son tombeau.
Le Père Leopoldo était convaincu que le retour des dissidents à l'Unité aura
lieu un jour ou l'autre. Il écrit à son directeur spirituel: "Lorsque
nous, prêtres, célébrons dans cette intention les mystères sacrés, c'est le
Christ lui-même qui prie pour nos frères séparés. Maintenant, d'un autre côté,
nous connaissons l'efficacité de cette prière du Christ, qui est toujours
exaucée". Il découvrit une autre garantie de ce retour, dans la profonde
dévotion des Orientaux pour la Vierge Marie. Une si bonne Mère ne peut pas les
abandonner. "Ô Sainte Vierge, écrit-il, je crois que vous avez le plus
grand souci pour les dissidents orientaux. Et je souhaite collaborer de tout
cœur avec votre affection maternelle." Tous les fidèles sont également
appelés à se joindre au saint sacrifice de la messe et à prier la Sainte Vierge
en vue de la réunification des chrétiens.
De nombreux aspects de la vie de San Leopoldo Mandic constituent encore
aujourd’hui un phare pour éclairer l’existence humaine. Le premier est le
discernement de sa propre mission : Léopold était un homme passionné par les
lectures patristiques, attiré par l'étude des Saintes Écritures, un érudit de
ces aspects doctrinaux et une profonde connaissance de l'âme humaine. Il s'agit
d'un ensemble de facteurs qui constituent la bonne préparation pour affronter
avec succès le dialogue œcuménique, le principe d'une authentique réunification
ecclésiale.
Ses infirmités orientèrent providentiellement sa mission vers un dévouement
total au mystère de la confession, lui faisant affirmer que son
"orient" était la ville de Padoue et que sa vocation était d'apporter
la miséricorde de Dieu à de nombreuses âmes, un apostolat confiné dans l'espace
d'un confessionnal, où il a donné confiance aux incertains, espoir aux pécheurs
et consolation aux affligés.
De nombreux fidèles recourent rarement à ce sacrement pour diverses raisons: la
honte de confesser leurs péchés, la peur d'être jugés pour le mal qu'ils ont
commis, la paresse spirituelle qui les pousse à reporter la rencontre avec la
miséricorde de Dieu jusqu'à un "rendez-vous pour être déterminé",
combien l'Église a besoin de prêtres qui injectent le sérum de miséricorde pour
arrêter le flux de ce poison mortel par lequel l'ancien serpent veut détruire
sa proie!
Aujourd'hui encore on peut parler de la pertinence de son message, Léopold
voulait que les gens s'aiment, ne se maltraitent pas, ne violentent pas la
conscience des autres, ne commettent pas d'injustices; il voulait qu'ils se
nourrissent de la foi, qu'ils s'approchent régulièrement des sacrements, que
les fidèles reconnaissent dans l'Eucharistie le plus grand don accordé par Dieu
aux hommes, que les faibles, les pécheurs, les angoissés renaissent et se
fortifient en s'approchant de la confession.
Le Père Leopoldo était affectueux, indulgent, attentif aux besoins des autres,
il s'oubliait lui-même, au point de se négliger à cause de la faim, du sommeil,
de la souffrance. Il dormait très peu, il ne mangeait presque même pas, avec le
temps, l'arthrite et les douleurs au ventre l'affaiblissaient, il s'adonnait à
de longues prières sur le sol froid et humide, il accueillait la souffrance.
Pourtant, l'humble frère était doté d'une âme ardente et avait l'habitude de se
tourner vers le Seigneur, demandant pardon pour ses péchés, et s'offrait à
souffrir pour expier les péchés des autres - le mystère de l'homme de Dieu.
Saint Léopold était un homme plein d'amour qui nous a laissé une trace
profonde, un exemple brillant, il a dépensé toutes ses forces pour les autres.
Dans notre fragilité et notre besoin, avoir un patron devant Dieu comme saint
Léopold signifie ouvrir une fenêtre d’espérance là où nos seules forces ne
peuvent atteindre.
SOURCE : https://digilander.libero.it/raxdi/mandic/fra/mandic.htm
vitraj
svetog Leopolda Mandića u crkvi Gospe
Lurdske, Rijeka
Also
known as
Adeodato Bogdan Mandic
Apostle of the Confession
Apostle of Unity
Bogdan Ivan Mandic
Brother Leopold
Leopoldo of Castelnuovo
Profile
Saint Leopold
was a contrast between physical frailty and spiritual strength. Four foot five
inches tall, and physically weak, his health became worse with age. He had a
stammer, suffered abdominal pains, and was gradually deformed by chronic
arthritis, making his frame stooped, his hands gnarled, and his life one of
endless pain. Spiritually, Leopold Mandic was a giant, full of Christian strength.
His humility and faith in God enabled
him to accept his poor physical condition, and realize God‘s
power – for without God he
could do nothing.
Twelfth child born
to Peter and Caroline Mandic. Physically malformed and delicate of health,
Bogdan early showed signs of great spiritual strength and integrity. At age 16,
Bogdan left Dalmatia for Italy where
he became a student at
the Capuchin Seraphic
School at Udine,
and an aspirant to the Capuchins.
He applied himself to his studies,
and entered the Capuchin
Order as a novice on 20
April 1884 at Bassano
del Grappa, taking the religious name Brother Leopold. After his Profession
of Vows in May 1885,
Leopold began clerical studies at Padua and Venice. Ordained in Venice on 20
September 1890.
He wanted to be a missionary in
Eastern Europe,
an area torn apart by religious strife, but he was denied by his superiors
because of his frailty and general ill-health.
Stationed at various Friaries in the Venetian Province
from 1890 to 1906,
including his homeland of Dalmatia,
where the Italian friars
had a mission. Posted to Padua, Italy in 1906 where,
except for a year spent in a prison camp
in World War I because he would not renounce his Croat nationality,
he remained for the rest of his life. In Padua he
became a Confessor and
Spiritual Director for almost forty years. Father Leopold
encouraged many, especially the hopeless in enslavement to sin. Though he did
not go to the missions, his long service in the confessional proved
it to be his own apostolate. For nearly forty years, twelve hours a day, he
absolved and councelled thousands of penitents, always weak but always
available.
Born
12 May 1866 at
Herceg Novi, Dubrovacko-Neretvanska Croatia as Adeodato
Died
30 July 1942 at
the Friary in Padua, Italy of
oesophageal cancer
1 March 1974
by Pope Paul
VI (decree of heroic
virtues)
16
October 1983 by Pope John
Paul II
cancer
patients (chosen by the Italian Bishops‘
Conference in 2018)
O God, source of life and
love, you gave Saint Leopold
a tremendous compassion for sinners and a desire for church unity. Through his
prayers, grant that we may acknowledge our need of forgiveness, show love to
others, and strive to bring about a living unity among Christians. Through Our
Lord Jesus Christ, who lives and reigns for ever and ever. Amen.
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Il Santuario di San
Leopoldo Mandic
Provincia Serafica dell’ Umbria dei Frati Minori Cappuccini
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Readings
Have faith! Everything
will be alright. Faith, Faith! – advice from Saint Leopold
Mandic
I am like a bird in a
cage, but my heart is beyond the seas. – Saint Leopold
Mandic when he realized that he would never be a missionary
We have in heaven the
heart of a mother, The Virgin, our Mother, who at the foot of the Cross
suffered as much as possible for a human creature, understands our troubles and
consoles us. – Saint Leopold
Mandic
Who is it, who is the one
who brings us together today to celebrate in his blessed name a manifestation
of Christ’s Gospel, an event inexpressible, yet clear and evident, that
marvelous appearance which allows us to glimpse in the outline of a humble
friar an uplifting and at the same time almost disconcerting figure?
Look! Look! Saint Francis!
Do you see him? Look how poor he is, how human. It is indeed Saint Francis
himself, so humble, so serene, so absorbed as to appear carried away in his own
inner vision of the invisible presence of God. And yet to us and for us he
remains so present, so accessible, so available that he appears to know us, to
await us, to know all about us and to be able to read our hearts. Look well: he
is a poor little Capuchin,
he looks ill and frail and yet so strangely strong that we seem to be drawn to
him spellbound. Look at him through Franciscan eyes.
Do you see him? Are you astonished? Who is he? Yes, let us admit it, he is
frail, popular yet true image of Jesus, of that very Jesus who speaks at once
to the ineffable God, to the Father who is Lord of heaven and earth, and also
to us, bound up as we are in the littleness of our suffering humanity. And what
is Jesus saying through this poor little spokesman of his? Great mysteries of
the infinite transcendence of God, enchanting us and being clothed in moving
and enthralling language, echoing the Gospel words: “Come to me, all you that
labour and are burdened; I will give you rest.” (Matthew 11:28)
But who is it, then? It
is Father Leopold.
Yes, the Servant of God, Father Leopold
of Castelnovo, who was called Adeodato Mandic before he became a friar. Born in
Dalmatia, like Saint Jerome,
he surely had in his character and in his memory the sweetness of that charming
land on the Adriatic coast, and in his heart, in his homelife, the goodness and
piety of that sturdy nation. Born on 12 May 1866, he died in Padua,
where, having become a Capuchin,
he had lived most of his life, until he concluded it, on 30 July 1942, aged 76,
just over thirty years ago. Here, in this case, Canon Law has
been indulgent, departing from the rule which does not permit the discussion of
the virtues of a Servant of God until fifty years after his death. Yet, how
could his case be delayed when the voice of the people in favour of his
holiness, instead of fading with the passing of time, grew ever more insistent,
more well-documented and more certainly authenticated? The judgement of the Church
(cfr. can. 2101), in anticipation a favourable conclusion, had to give way to
the spontaneous chorus of all who had known this humble Capuchin or
had experienced his marvelous intercession. So it is not only those who have
benefited from his prayers who proclaim Father Leopold’s
exceptional moral and spiritual worth. There are a few still living who can
testify to this, saying: “I knew him. Yes, he was a holy religious, a man of
God, one of those exceptional souls who at once impress their sanctity upon
us.” And in the memory of those who know something of the history of the Capuchin
Order there appears again the remembrance of those great friars of the
past, faithful to the most strict Franciscan traditions
personifying his holiness. Let us just recall one typical literary figure,
well-known to all: Manzoni’s Father Cristoforo.
But no: Father Leopold
was smaller in stature and perhaps also in natural talent. He was not a
preacher (as a good many capable Capuchins are),
he did not enjoy good health being, indeed, a very frail man. All the same we
must not forget one particular point. Coming from the Levantine shore of the
Adriatic, from Castelnovo on the Mouth of Cattaro, in the territory of
Croatia-Montenegro-Herzegovina-Bosnia, he ever kept a faithful love for his
native land event though, living in Padua,
he became equally attached to the new country which welcomed him and above all
to the people among whom he carried on his silent and unwearying ministry.
Blessed Leopold, therefore, unites in himself this two-fold loyalty, fusing it
into a symbol of friendship and brotherhood which every one of his followers
must adopt. It was in this way that he fulfilled a dominant thought and theme
of his life. As we all know, Blessed Leopold was “ecumenical” before his time,
that is to say he dreamed and looked forward and worked without fuss for the
restoration of the perfect unity of the Church which yet jealously respects the
manifold ethnic differences within her fold. Such unity is dictated by her own
and still more by the sacred and mysterious will of Christ who founded a Church
totally imbued with the essential demand of that supreme prayer of Jesus: “Ut
unum sint”, may all be one those whom the same faith, the same baptism,
the same Lord, in one Spirit, a bond of peace (cf. Ephesians 4:3
fol. John 17:11-21). Oh, that Blessed Leopold may be the prophet and the
intercessor of such a great grace for the Church of God!
But the very special mark
of the heroism and charismatic virtue of Blessed Leopold was something else.
Everyone knows it, it was his ministry in hearing confessions.
The late Cardinal Larraona,
then Prefect of the Sacred Congregation of Rites, in the 1962 decree regarding
the Beatification of Father Leopold
wrote as follows: “This was his daily routine; after saying Mass early in the
morning, he used to sit in the confessional and
stay there the whole day long hearing confessions.
He kept this up for about forty years without any complaint.” This is, we
believe, the primary reason that has won for this humble Capuchin the Beatification which
we are now celebrating.
He became holy
principally in the exercise of the Sacrament of Penance. Thank God, many
splendid accounts of this aspect of the sanctity of the new Blessed have
already appeared. We have only to admire and thank the Lord for offering to the
Church in these days such a singular figure of a minister of the sacramental
grace of Penance. Thus, on the one hand, priests are reminded of the capital
importance of this ministry both as regards instruction and its incomparable
spiritual good, whilst on the other hand there is a reminder for the faithful,
whether fervent or lukewarm or indifferent, what a providential and marvelous
help this individual and auricular
Confession still is today. In fact, more than ever today here is a
source of grace and of peace, a school of Christian living, and incomparable
comfort in the earthly pilgrimage towards eternal happiness.
May Blessed Leopold
strengthen souls eager for spiritual advancement to assiduous frequenting
of Confession which
some critics, certainly not inspired by mature Christian wisdom, would like to
see relegated among the outmoded forms of living, and personal spirituality.
May our new Blessed succeed
in calling to this tribunal of Penance – severe, it is true, but not less a
sweet haven of comfort, of interior truth, of resurrection to grace and of
training in the therapy of Christian authenticity – many, many souls dulled by
the deceits of present day manners and make them feel for themselves by the
secret and inspiring vigour of the Gospel through speaking with the Father,
through meeting with Christ and being caught up in the Holy
Spirit. So may they be renewed in their concern for the good of others, for
justice and for worthiness of living.
To you Franciscan Brothers
of the Capuchin
Order: our thanks for having given to the Church and to the world a typical
example of your strict, friendly and wholesome school of Christianity as
faithful to itself as it is able to rouse up again the joy of prayer and
goodness in the hearts of the people.
To you sons of Croatia,
Montenegro, Bosnia-Herzegovina, and the whole of Yugoslavia: honour to you for
having brought forth in our time such a lofty and yet human example of your
Catholic tradition.
And to you Paduans:
we wish you to honour, beside your own Saint Anthony, this not dissimilar Franciscan brother
so that from them both you may hand on to the next generations the Christian
and human virtues already so splendidly enshrined in your history. – Pope Paul
VI‘s homily at the beatification of Father Leopold
MLA
Citation
“Saint Leopold Bogdan
Mandic“. CatholicSaints.Info. 28 June 2023. Web. 28 June 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-leopold-bogdan-mandic/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-leopold-bogdan-mandic/
Okolie
kostola svätého Jakuba. Medžugorie.Bosna a Hercegovina. Socha svätého Leopolda
B.Mandića
Abords de l'église Saint-Jacques. Medjugorje, Bosnie-Herzégovine. Statue de saint Léopold B. Mandić.
Okolie
kostola svätého Jakuba. Medžugorie.Bosna a Hercegovina. Socha svätého Leopolda
B.Mandića
Abords
de l'église Saint-Jacques. Medjugorje, Bosnie-Herzégovine. Statue de saint
Léopold B. Mandić.
Okolie
kostola svätého Jakuba. Medžugorie.Bosna a Hercegovina. Socha svätého Leopolda
B.Mandića
Abords de l'église Saint-Jacques. Medjugorje, Bosnie-Herzégovine. Statue de saint Léopold B. Mandić.
St. Leopold Mandic
Feastday: May 12
Birth: 1866
Death: 1942
Canonized: Pope John Paul II
Saint Leopold Bogdan
Mandi? was born on May 12, 1866 and died on June 30, 1942. He was an ethnic
Croat born in Herceg Novi, in Boka Kotorska (modern-day Montenegro), and died
in Padua, Italy. Physically malformed and delicate, having a height of only
1.35m, with clumsy walk and stuttering, he developed tremendous spiritual
strength. His feast is celebrated May 12.
Although he wanted to be a missionary in Eastern Europe, he spent almost all of
his adult life in
Italy, and lived in Padua from
1906 until the end of his life. He spent also one year in Italian prison during
WWI, since he did not want to renounce his Croatian nationality. He also
dreamed unceasingly about reuniting the Catholic and
Orthodox churches and going to the Orient. He became known as Apostle of Confession and Apostle of
Unity. He made a famous prayer that
is the forerunner of today's Ecumenism.
Bogdan Mandi? was the twelfth child of Dragica Carevi? and Petar Antun Mandi?,
owner of an Adriatic fishing fleet; they came from village of Zaku?ac
(hinterland of city of Omiš, 28 km from Split). The origins of his family are
noble; they came from Vrhbosna province in Bosnia.
He suffered from disabilities that would plague his speech and stature.
The family eventually
lost most of its wealth, and became more sympathetic to those who suffered in
similar situations. In November of 1882 while he was 16, Bogdan went to Udine to
enter the seminary of the Venetian Capuchins, and accepted the name
"Leopold". Two years later he was put in the Bassano del Grappa
friary, where he took the name Leopold. His first profession of vows were
made a year later in May and a profession of perpetual vows 4
years latter in 1888.
In the mid-1880s, Croatian Bishop Josip
Juraj Strossmayer began a movement which focused on unity and consecration of
the cathedral of
?akovo and Srijem, a movement in which Leopold took interest in. On September
20, 1890, Leopold was ordained to the presbyterate at Venice at
the age of 24.
Refusing to renounce his Croatian nationality during World War I,
Leopold was forced to go to southern Italy. All this time Leopold
held a hope that
he would be able to return to his homeland and preach among his people, a feat
that would be inhibited by his disabilities. On top of his physical
deformities, he also suffered from stomach ailments, poor eyesight, and
arthritis. Unsurprisingly, the Capuchin ministers declined these attempts due
to his health.
While in Italy, Leopold's main vocation was confessions, which he did for 34
years. The Capuchin brothers often criticized Leopold for his approach to
confession, calling him too lenient and compassionate. Leopold's compassion
showed that he was more understanding and sympathetic to the people that came
to him, and would treat them with great sensitivity. He was an outspoken on
issues with children, and being pro-life and especially fond of expectant
mothers and young children. He did great work in setting up orphanages
for children without
parents.
Leopold also had a deep devotion to the Virgin Mary who he
referred to as "my holy boss". He was known to pray the rosary quite often,
and celebrated the eucharist daily
at the side altar in the Little Office of the Virgin Mary. He would then visit
the sick in nursing homes, hospitals and homes all
over Padua. He visited the Capuchin infirmary to comfort the sick friars,
giving them words of advice and reminding them to have faith.
Leopold suffererd from esophagus cancer, which would ultimately lead to his
death at age 76. On July 30, 1942, while preparing for the liturgy, he
collapsed on the floor. He was then brought to his cell, where he was given the
last rites. Friars that had gathered at his bed sang "Salve Regina,"
and when they got to the words, "O clement, O loving, O sweet Virgin
Mary," Leopold died.
During the bombing of World War II
the church and part of the friary where Leopold lived were demolished, but
Leopold's cell and confessional were left unharmed. Leopold had predicted this
before his death, saying, "The church and the friary will be
hit by the bombs, but not this little cell. Here God exercised
so much mercy for people, it must remain as a monument to God's goodness."
Paul VI beatified Leopold
on May 2, 1976. He was canonized by John Paul II during
the Synod of Bishops on
October 16, 1983. Leopold is hailed as the "Apostle of Unity."
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=6983
St.
Leopold Mandic Croatian Church, London, Ontario, Canada
Saints
of the Day – Leopold Mandic of Castelnovo, Priest
Born at Castelnuovo,
Dalmatia on May 12, 1866; died in Padua, Italy, on July 31, 1942; beatified by
Pope Paul VI in 1976; canonized in 1983 by John Paul II.
The canonization of
Leopold, baptized Adeodato Mandic, was accelerated. Canon law requires that 50
years pass after candidate’s death before beatification may be considered, yet
the holiness of Leopold was so obvious that it took less than 30 years for his
beatification. It was an example of the sense of the faithful prevailing over
canon law.
Adeodato, the 12th child
of the family, was extremely small of stature (only 4’5″) and very frail of
health, but he was great in the things that matter: humility, serenity, and an
ability to place himself completely in the presence of God. He became an
aspirant to the Capuchin order at Udine, a novice in 1884, studied at Padua and
Venice, Italy, and was ordained to the priesthood in 1890 and took the name
Leopold.
Although he longed to be
a missionary in Eastern Europe, he continued to work in the Venetian province,
living at Padua for the next forty years. Having been raised in a region of
diverse ethnic and religious groups, he dreamed and worked toward the
restoration of the perfect unity of the Church.
Like Saint John Vianney,
the famous Curé d’Ars, Leopold’s special charism was the ability to read
hearts. He was so sought after as a confessor and spiritual director that he
described himself as “a bird in a cage.” Cardinal Larraona wrote in the 1962
decree regarding Leopold’s beatification: “This was his daily routine; after
saying Mass early in the morning, he used to sit in the confession room and
stay there the whole day long hearing confessions. He kept this up for about
forty years without any complaint.”
He became holy
principally in bringing other pardon and peace. His life reminds priests of the
importance of the ministry of the Sacrament of Reconciliation and its
incomparable good, and penitents of the sacrament’s powerful help and
incomparable comfort during their earthly pilgrimage (Capuchin Franciscans of
New York/New England, Farmer).
MLA
Citation
Katherine I Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info. 21 July 2020. Web. 29 June 2025. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-leopold-mandic-of-ca https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-leopold-mandic-of-castelnovo-priest/
SOURCE :
Crkva
sv.Leopolda Mandića u Maglaju
St.Leopold
Mandića church in Maglaj, Bosnia and Herzegovina
Saint Leopold Mandic
Saint Leopold Bogdan
Mandic was born on May 12, 1866 and died on June 30, 1942. He was an ethnic
Croat born in Herceg Novi, in Boka Kotorska (modern-day Montenegro), and died
in Padua, Italy. Physically malformed and delicate, having a height of only
1.35m (4’5”), with clumsy walk and stuttering, he developed tremendous
spiritual strength. His feast is celebrated May 12.
Although he wanted to be
a missionary in Eastern Europe, he spent almost all of his adult life in Italy,
and lived in Padua from 1906 until the end of his life. He spent also one year
in Italian prison during WWI, since he did not want to renounce his Croatian
nationality. He also dreamed unceasingly about reuniting the Catholic and
Orthodox churches and going to the Orient. He became known as Apostle of
Confession and Apostle of Unity. He made a famous prayer that is the forerunner
of today’s Ecumenism.
Bogdan Mandic was the
twelfth child of Dragica Carevic and Petar Antun Mandic, owner of an Adriatic
fishing fleet; they came from village of Zakucac (hinterland of city of Omiš,
28 km from Split). The origins of his family are noble; they came from Vrhbosna
province in Bosnia.
He suffered from
disabilities that would plague his speech and stature. The family eventually
lost most of its wealth, and became more sympathetic to those who suffered in
similar situations. In November of 1882 while he was 16, Bogdan went to Udine
to enter the seminary of the Venetian Capuchins, and accepted the name
“Leopold”. Two years later he was put in the Bassano del Grappa friary, where
he took the name Leopold. His first profession of vows were made a year later
in May and a profession of perpetual vows 4 years latter in 1888.
In the mid-1880s,
Croatian Bishop Josip Juraj Strossmayer began a movement which focused on unity
and consecration of the Cathedral of Akovo and Srijem, a movement in which
Leopold took interest in. On September 20, 1890, Leopold was ordained to the
presbyterate at Venice at the age of 24.
Refusing to renounce his
Croatian nationality during World War I, Leopold was forced to go to southern
Italy. All this time Leopold held a hope that he would be able to return to his
homeland and preach among his people, a feat that would be inhibited by his
disabilities. On top of his physical deformities, he also suffered from stomach
ailments, poor eyesight, and arthritis. Unsurprisingly, the Capuchin ministers
declined these attempts due to his health.
While in Italy, Leopold’s
main vocation was confessions, which he did for 34 years. The Capuchin brothers
often criticized Leopold for his approach to confession, calling him too
lenient and compassionate. Leopold’s compassion showed that he was more
understanding and sympathetic to the people that came to him, and would treat
them with great sensitivity. He was an outspoken on issues with children, and
being pro-life and especially fond of expectant mothers and young children. He
did great work in setting up orphanages for children without parents.
Leopold also had a deep
devotion to the Virgin Mary who he referred to as “my holy boss”. He was known
to pray the rosary quite often, and celebrated the eucharist daily at the side
altar in the Little Office of the Virgin Mary. He would then visit the sick in
nursing homes, hospitals and homes all over Padua. He visited the Capuchin
infirmary to comfort the sick friars, giving them words of advice and reminding
them to have faith.
Leopold suffererd from
esophagus cancer, which would ultimately lead to his death at age 76. On July
30, 1942, while preparing for the liturgy, he collapsed on the floor. He was
then brought to his cell, where he was given the last rites. Friars that had
gathered at his bed sang “Salve Regina,” and when they got to the words, “O
clement, O loving, O sweet Virgin Mary,” St. Leopold died.
During the bombing of
World War II the church and part of the friary where Leopold lived were
demolished, but Leopold’s cell and confessional were left unharmed. Leopold had
predicted this before his death, saying, “The church and the friary will be hit
by the bombs, but not this little cell. Here God exercised so much mercy for
people, it must remain as a monument to God’s goodness.” Paul VI beatified
Leopold on May 2, 1976. He was canonized by John Paul II during the Synod of
Bishops on October 16, 1983. Leopold is hailed as the “Apostle of Unity.”
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/leopold-mandic/
Rimokatolička
crkva sv. Leopolda Bogdana Mandića u Vitezu
Roman
Catholic St. Leopold Bogdan Mandić church in Vitez, Bosnia and Herzegovina
St. Leopold Mandic,
OFMCap
His feast is celebrated
May 12. Herceg Novi (Castelnovo in Italian), is located in Bosnia-Hercegovina,
near Kotor Bay on the Adriatic coast of Dalmatia. The territory once belonged
to the Austrio-Hungarian Empire. Capuchins from the Venetian Province had established
a presence in Herceg Novi in 1688, first as naval chaplains, and subsequently
as preachers. They retained a small hospice at Herceg Novi even after the fall
of the Venetian Republic. The local populace was marked by ethnic, cultural and
religious diversity. The cultural and ethnic mix included native Croats,
Greeks, Serbs, Bulgars, Russians, and Turks. Besides Roman Catholics, there
were Orthodox, Nestorians, Monophysites, and Moslems. The Venetian Capuchins
were instrumental in keeping Roman Catholicism vibrant.
It was into this
environment that Bogdan John Mandich, the twelfth and last child of Carlotta
Zarevich and Peter Mandich, was born on May 12, 1866. Peter was descended from
an ancient noble family of Bosnia. His father owned an Adriatic fishing fleet.
Carlotta's mother was the Countess Eleanor Bujovich. Caught in the web of
political upheaval, the family had lost its fortune over the years. Early on,
Bogdan learned empathy for those who had lost their dignity, either social or
moral. He understood their pain because of his own family's experience. He
always remembered his mother as the person "to whom I owe everything that
I am." At 16 years of age, on November 16, 1882, Bogdan went to Udine to
enter the seminary of the Venetian Capuchins. On May 2, 1884, he was invested
at the friary at Bassano del Grappa (Vicenza), and took the name, Leopold. He
made his first profession of vows on May 4, 1885. Profession of perpetual vows
followed at Padua on October 28, 1888.
In the mid-1880s, Bishop
Joseph Juraj Strossmayer began an ecumenical movement which focused on unity in
diversity, consecrating the cathedral of Djakovo i Srijem (Bosnia) "for
the glory of God, church ecumenism, and the peace and love of my people."
Leopold dedicated himself to the same end. At age 24, on September 20, 1890,
Leopold was ordained to the presbyterate at Venice.
Since Leopold did not
have Italian citizenship and refused to renounce his homeland, he was exiled to
southern Italy during the world war. Desirous of returning to his homeland, he
hoped to be repatriated after the war. He wanted to work for the return of his
co-patriots to the Catholic Church. Although a member of the Venetian Province,
Leopold always retained a desire to return among his own people in a ministry
of evangelization. Realistically, however, Leopold was not able to preach
because his speech was slow, jagged, and belabored, almost stuttering. His
health always posed a legitimate concern. His body was short in stature (4'
6"), curved, pallid, and extremely fragile. He suffered from poor
eyesight, stomach ailments, and crippling arthritis. Despite his enthusiastic
desire to return to his homeland to work for church unity, the Capuchin
ministers judged Leopold unfit for that ministry and assigned him instead to
the ministry of sacramental reconciliation. Nonetheless, everything Leopold did
was done for the unity of the church. He repeatedly prayed, "One flock,
one shepherd." Recognizing charity as the road paving the way to unity, he
decided to become a good shepherd in the confessional.
For 34 years he heard
confessions. He was always quick, serene, affable, available for any sacrifice
for the good and service of others. Wherever he was assigned over the years,
Leopold was greatly admired and loved by the people. Despite being hidden in
the darkness of the confessional, he was known to everyone. His fierce
Dalmation temperament notwithstanding, he always controlled himself, was
generous in forgiving, and never harbored resentment. Among his Capuchin brothers,
Leopold was the object of much misunderstanding and negative criticism. His
ministry often prevented him from being present at communal gatherings. Some
friars objected to the largesse Leopold showed to penitents. Leopold
transformed the confessional into an experience of human dignity, a personal
encounter of compassion, respect, and understanding. There every penitent
experienced the mercy of God and the kindness of a priest. Leopold once
remarked, "Some say that I am too good. But if you come and kneel before
me, isn't this a sufficient proof that you want to have God's pardon? God's
mercy is beyond all expectation." When accused of leniency in assigning
penances, Leopold would respond, "If the Lord wants to accuse me of
showing too much leniency toward sinners, I'll tell him that it was he who gave
me this example, and I haven't even died for the salvation of souls as he
did." Leopold would often remark, "Be at peace; place everything on
my shoulders. I will take care of it." He once explained, "I give my
penitents only small penances because I do the rest myself." At nighttime,
he would spend hours in prayer, explaining: "I must do penance for my
penitents."
Despite his inbred
severity and Capuchin austerity, Leopold had a big heart, full of understanding
and sensitivity. He was very vocal about pro-life issues and was instrumental
in inspiring a teacher to found "Little Homes" for orphans where they
could experience a parent's love. Perhaps his greatest personal penance was
living in an extremely small room (6'7" in width and 4'3" in length)
which was an icebox in winter and an oven in summer.
Leopold had a deep
devotion to the Virgin Mary whom he called (in Venetian dialect), "Parona
benedeta," (i.e., "my holy boss"). He celebrated daily eucharist
at the side altar of the Immaculate Conception, recited the Little Office of
the Virgin Mary, and prayed the rosary often. He had a special love for
expectant mothers and for children. He would visit the sick, in Padua and the
surrounding area, in nursing homes and private houses. He often visited the
Capuchin infirmary to comfort the sick and senior friars. His constant refrain
was, "Have faith! Have faith!" He had a special captivation with
doctors, reminding them often, "God is both the physician and the medicine."
He once said of priests, "A priest must die from apostolic hard work;
there is no other death worthy of a priest."
Cancer of the esophagus
led to Leopold's death. On July 30, 1942, he was vesting for liturgy when he
collapsed on the sacristy floor. He was brought to his cell where he was
anointed. Friars gathered at his cell and began to pray the "Salve
Regina" with Leopold. When they got to the words, "O clement, O
loving, O sweet Virgin Mary," Leopold died. He was 76 years old, 60 of
which were spent as a Capuchin, and 52 as a priest.
Leopold's cell and
confessional were spared the bombing of World War II, even though the church
and part of the friary were demolished. Leopold had predicted it, "The
church and the friary will be hit by the bombs, but not this little cell. Here
God exercised so much mercy for people, it must remain as a monument to God's
goodness." Paul VI beatified Leopold on May 2, 1976. He was canonized by
John Paul II on October 16, 1983 during the Synod of Bishops considering the
theme of reconciliation. Leopold is hailed as the "Apostle of Unity."
SOURCE : https://web.archive.org/web/20070202164450/http://www.beafriar.com/leopold.html
St.
Anastasia Church, Samobor, Zagreb
County, Croatia.
St. Leopold Mandic of
Castelnuovo, OFM Cap
(1866-1942)
On 12 May 1866, in
Castelnuovo, a small port at the southern tip of Dalmatia, a twelfth child was
born to Peter and Caroline Mandic. He was named and baptized Bogdan, 'the
God-given-one'. Although physically frail, from his youth he showed signs of
great spiritual strength and integrity. At the age of 16 years, Bogdan left
home for Italy where he put himself under the tuition of the Capuchins at Udine
as a student in the Seraphic School and an aspirant for the Order. Life was not
easy for him there, since he was physically malformed and still delicate in
health. Nevertheless, he applied himself to his studies with great enthusiasm.
On 20 April 1884, Bogdan entered the Capuchin Order as a novice at Bassano del
Grappa and took the religious name of Brother Leopold.
In spite of the
austerities of Capuchin life, he persevered with courage and drank deeply of
Franciscan Spirituality of which he was to become one of the finest models.
After his Profession of Vows in May 1885, he embarked on a course of clerical
studies first at Padua and then at Venice. Finally, he was ordained in Venice
on 20 September 1890.
Now wishing to fulfill a
childhood ambition of becoming a missionary in Eastern Europe, torn apart by
much religious strife, he was denied this by his superiors and because of his
frailty and general ill health. This was assuredly a testing-time for the new
Father Leopold, but God had other work for him to do.
From 1890 to 1906, Father
Leopold was stationed at various Friaries in the Venetian Province, including
Friaries in his homeland of Dalmatia, where the Italian friars had a mission.
In 1906, he was posted to Padua, where, except for one year, which he spent in
a prison camp during World War I, because he would not renounce his Croat
nationality, he remained for the rest of his life. It was in Padua that he took
up the apostolate of Confessor and Spiritual Director... a work which proved to
be the means through which God used his servant, Father Leopold, for almost
forty years, and for which Leopold Mandic is best known.
On 22 September 1940,
Father Leopold celebrated his Golden Jubilee of the Priesthood. After this, however,
his health deteriorated rapidly. He died in the Friary at Padua on 30 July
1942. Soon after his death, a strong veneration of his memory began to flourish
culminating in his beatification by Pope Paul VI on 2 May 1976, and, his
canonization by Pope John Paul II on 16 October 1983.
His Spirituality
The life of Saint Leopold
Mandic is characterized by the contrast between his physical frailty and his
spiritual strength. He was born physically weak, and spent the whole of his
life in that condition. He only reached 4ft 5ins in height and his general
health became worse as he grew older. He suffered from abdominal pains, and was
gradually deformed by chronic arthritis in later life, making his frame stooped
and his hands gnarled, giving him much pain. He also suffered from a stammer in
his speech.
Spiritually, Leopold
Mandic was a giant, full of Christian strength. It was his humility and faith
in God's Goodness and Providence that enabled him to recognize and accept his
poor physical condition. This in turn led him to a greater realization of his
own lowliness in relation to God's mighty power - that without God he could do
nothing. This strong faith was communicated to others when they came to Father
Leopold for spiritual advice. He would say, "Have faith! Everything will
be all right. Faith, Faith!" A compassionate man, Father Leopold gave
tremendous encouragement to many people, especially those despairing of hope
because of an enslavement to sin. He was truly an apostle. For although he did
not go to the mission territory, his long service in the Confessional proved to
be his own distinct apostolate. For nearly forty years, twelve hours a day, he
received, counseled, and absolved thousands of penitents. In this work, he was
a herald of God's love and forgiveness.
His human weakness
highlights the gift of spiritual strength which enabled him to carry out this
untiring apostolate.
Early in his Capuchin
life, Leopold Mandic was asked to surrender his missionary aspirations and
personal preference so as to be given the work of Confessor and Spiritual
Advisor. He once expressed his feelings about this when he said, "I am
like a bird in a cage, but my heart is beyond the seas." A Lesson Saint
Leopold has much to teach us. He is an inspiration for us to be humble and
strong in the Christian faith we have received from God. He is, moreover, a
living memorial of that truth preached by the Apostle Paul to the Corinthians:
"It was... to shame the strong that He chose what is weak by human
reckoning." His ministry of God's forgiveness in the Confessional can
teach us of the real value and importance of the Sacrament of Reconciliation,
whereby we rise from the death of sin to the fullness of life in Christ. Saint
Leopold is definitely a man for us and for our time.
SOURCE : http://www.beafriar.com/leopold.html
We All Know Padre Pio,
But Who Is St. Leopold Mandić?
February 9, 2016
The bodies of two saints
now lie on view in the Vatican at the request of Pope Francis for the Jubilee
of Mercy. One is Padre Pio (St. Pio of Pietrelcina) who is the
world-renowned stigmatic priest from Italy. The other is St. Leopold Mandić. Pope
Francis asked the Capuchins to bring the relics of St. Padre Pio and St.
Leopold to Rome for Ash Wednesday and for the commissioning of the
“missionaries of mercy.”
Most of us are familiar
with Padre Pio, but who was St. Leopold?
St. Leopold was also a
Capuchin priest like Padre Pio. Born the youngest of 12 children in 1866
in the Montenegro area of Croatia, he was called Bogdan as a child. Throughout
his life he suffered from severe abdominal pain as well as a severe stutter.
Along with these ailments, chronic arthritis deformed his posture and
hands. His bent spine gave him a height of just 4'5". He had
poor eyesight and was usually in pain. Despite his lifelong physical
problems, his was a life of faith and sacrifice.
At 16, Bogdan began his
studies at the Capuchin Seraphic School in Italy. He took the
religious name Brother Leopold and made his Profession of Vows at 17.
Brother Leopold was ordained a priest in Venice in 1890. He
wanted to become a missionary in Eastern Europe, which was under siege by
religious conflict, but his request was turned down because of his poor
health. He was instead stationed at several friaries around Venice.
He began to teach about the early Church Fathers at a school in Padua,
where he became well known for his devotion to his students and his hours spent
in prayer each night.
Besides one year in an
Italian prison during World War I for refusing to renounce his
Croatian nationality, Brother Leopold would spend most of the next three decades
devoted to spreading the faith in Padua. From his small cell he would
spend up to 15 hours a day hearing confessions and giving spiritual
direction. He was known for his constant prayer, fasting, and
sacrificing. His dream was to reunite the Catholic and Orthodox
churches by going to the Orient, but that never happened. He became known
as the Apostle of Confession and Apostle of Unity. He wrote a famous
prayer for ecumenism, and was known to prophesy and to levitate.
When his superiors would
say he was too lenient with the people who came to him for confession, he would
respond, “If the Lord wants to accuse me of showing too much leniency toward
sinners, I'll tell him that it was he who gave me this example, and I haven't
even died for the salvation of souls as he did.” Leopold would often
remark, “Be at peace; place everything on my shoulders. I will take care of
it.” He once explained, “I give my penitents only small penances because I
do the rest myself.” At nighttime, he would spend hours in prayer,
explaining: “I must do penance for my penitents.”
Brother Leopold was known to be especially fond of expectant mothers and young children. He set up orphanages for children without parents. He had a deep devotion to the Virgin Mary who he referred to as “my holy boss,” and he prayed the Rosary regularly. Each day he celebrated Mass at the side altar in the Little Office of the Virgin Mary. Then he would go around and visit the sick in nursing homes, hospitals and homes. He also visited sick Capuchin friars in the infirmary, encouraging them to keep the faith.
Leopold used to repeat to himself: “Remember that you have been sent for the
salvation of people, not because of your own merits, since it is the Lord Jesus
and not you who died for the salvation of souls... I must cooperate with
the divine goodness of our Lord who has deigned to choose me so that by my
ministry, the divine promise would be fulfilled: ‘There will be only one flock
and one shepherd’” (John 10:16).
Brother Leopold suffered
from esophageal cancer, which would ultimately lead to his death at age
76. On July 30, 1942, after an entire night of prayer and a previous day
hearing confessions nonstop, he collapsed while preparing for Mass. He
was brought to his cell where he was given the Last Rites. Friars gathered
at his bed sang “Salve Regina,” and when they got to the words, “O clement, O
loving, O sweet Virgin Mary,” St. Leopold died while singing the final words.
The church and part of
the friary where Brother Leopold lived were demolished by bombs during World
War II, but as he predicted, his cell and confessional were left
unharmed. He stated before his death, “The church and the friary will be
hit by the bombs, but not this little cell. Here God exercised so much mercy for
people, it must remain as a monument to God’s goodness.” Pope Paul VI
beatified Leopold on May 2, 1976, and St. John Paul II canonized him during the
Synod of Bishops on October 16, 1983. Leopold is hailed as the
“Apostle of Unity.” His feast day is July 28.
Patty Knap Patty Knap
lives on Long Island and is a mother of two adult children. She’s a certified
pregnancy counselor, a faith formation teacher and an ABA therapist. She loves
the beach, national parks, dalmatians and old churches.
SOURCE : https://www.ncregister.com/blog/we-all-know-padre-pio-but-who-is-st-leopold-mandic
Crippling disease brought
this priest to the confessional – and then sainthood
By Elise Harris
Rome, Italy, Dec 19, 2016
/ 18:01 pm
St. Leopold Mandic may
not be as recognizable as his Capuchin brother, St. Pio of Pietrelcina, but his
life is a moving testament to perseverance and faith despite lifelong physical
ailments.
St. Leopold was born
Bogdan in 1866 in Dalmatia, Croatia and he was the youngest of 12 children.
From an early age, Bogdan suffered from a severe stutter and strong adnominal
pains. Chronic arthritis gave him a stooped frame and gnarled hands. But, what
the future saint lacked in physical health, he made up for with spiritual
strength.
At 16, Bogdan left
Croatia for Italy, where he studied at the Capuchin Seraphic School at Udine.
He entered the Capuchin order as a novice in 1884 at Bassano del Grappa and
took the religious name Brother Leopold. He made his Profession of Vows one
year later and was ordained a priest in Venice in 1890.
After his ordination, St.
Leopold yearned to become a missionary in Eastern Europe. At the time, Eastern
Europe was ravaged by religious conflict. But, St. Leopold's superiors denied
his request to become a missionary because of his poor health.
Instead, he was stationed
at various friaries in the Venetian province and eventually taught about the
early Church Fathers at a school in Padua, where he became well known for his
devotion to his students and his hours spent in prayer each night.
After a brief exile to
southern Italy during World War I, St. Leopold returned to Padua and would
remain in the city for the rest of his life.
Bent and increasingly
weak with age, St. Leopold spent much of the next three decades hearing
confessions and providing spiritual direction from inside his small cell in
Padua. The friar would spend up to 15 hours a day hearing confessions from
people from every walk of life. He also adopted special sacrifices, prayers and
fasts.
Word of the friar's mercy
spread quickly and soon St. Leopold faced accusations of ignorance or excessive
leniency in the confessional. To which the holy friar responded, "Should
the Crucified blame me for being lenient, I would answer Him: Lord, you gave me
this bad example. I have not yet reached the folly of your having died for
souls."
In 1942, St. Leopold
fainted while preparing for Mass. He was reportedly weak from spending the
previous day hearing nonstop confessions and the entire night in prayer. He
died while singing the final words of the Salve Regina. The saint had suffered
from esophagus cancer, which is believed to be the cause of his death.
St. Leopold's example
seems to be close to Pope Francis' heart. The Pope requested the relics of St.
Leopold to come to Rome for the Jubilee of Mercy. Pope Francis also offered St.
Leopold as an example of a merciful priest in his interview
earlier this year with Italian journalist Andrea Tornielli.
In the interview, Pope
Francis referenced an old homily by Pope John Paul I, who was Cardinal Albino
Luciani at the time. Cardinal Luciani used the example of a destitute donkey in
order to illustrate St. Leopold's mercy.
If a donkey is walking
along the road and falls on the cobblestones, one must not "go there with
a stick to beat it, poor little thing. It's already unfortunate enough,"
then-Cardinal Luciani said.
Instead, a person should
take the donkey by the halter and help it up, saying "up, let's take to
the road again," the Cardinal continued. "Now we will get back on the
road, and we will pay more attention next time."
"This is the system,
and Father Leopold applied this system in full."
The Cardinal also
recounted the story of a friend who had gone to confession with Fr. Leopold.
After receiving absolution, the friend told the priest, "Father, you are
too generous. I am glad to have gone to confession to you, but it seems to me
that you are too generous."
In response, St. Leopold
said: "But who has been generous, my son? It was the Lord who was
generous; I wasn't the one who died for our sins, it was the Lord who died for
our sins. How could he have been more generous with the thief, with others,
than this?"
St. Leopold was beatified
in 1976 and canonized in 1983. His feast is celebrated May 12.
This article was
originally published on CNA Feb. 6, 2016.
Elise Harris was senior
Rome correspondent for CNA from 2012 to 2018.
Relics of Leopold Mandić in St. Stephen's Parish Church (Ljubljana), April 18, 2016
Relics of Leopold Mandić in St. Stephen's Parish Church (Ljubljana), April 18, 2016
Relics of Leopold Mandić in St. Stephen's Parish Church (Ljubljana), April 18, 2016
Relics of Leopold Mandić in St. Stephen's Parish Church (Ljubljana), April 18, 2016
Relics of Leopold Mandić in St. Stephen's Parish Church (Ljubljana), April 18, 2016
Relics of Leopold Mandić in St. Stephen's Parish Church (Ljubljana), April 18, 2016
Catholic Heroes . . . St. Leopold Mandic
May 10, 2016
By CAROLE BRESLIN
In February 2016, Rome excitedly awaited the arrival of the relics of St. Pio of Pietrelcina (Padre Pio lived from 1887 to 1968) in celebration of the Jubilee of Mercy. As a Capuchin, Padre Pio was recognized not only for his extraordinary celebration of the Holy Sacrifice of the Mass and his ability to read souls in the confessional, but also for his gift of the stigmata.
The relics of another Capuchin, not nearly as well-known as St. Pio but more or less a contemporary of his (both were canonized by Pope St. John Paul II), also arrived at the Basilica of St. Lawrence Outside the Walls in Rome. His name is St. Leopold Mandic. After a brief time together there, the saints’ relics were moved to St. Peter’s Basilica before returning to their normal places of rest.
St. Leopold, an ethnic Croat, was born to Dragica Zarevic and Petar Antun Mandic, the owner of an Adriatic fishing fleet. He was the youngest of their 12 children. At the time, the wealthy and large family lived in a small port city in Montenegro.
The Mandic family took the newborn to the church the day after his birth in 1866 and baptized him with the name Bogdan Ivan Mandic. That was almost 22 years before the birth of his fellow Franciscan, Padre Pio.
Bogdan was a frail and small child from his birth, but what he lacked in physical strength, he more than compensated for with his uncommon spiritual strength and moral integrity. In 1882 when he was 16, Bogdan left home and went to Udine, in northeastern Italy. Here he became a student of the Seraphic School run by the Capuchins; he hoped to become a member of their order.
Even though his physical disabilities caused him much suffering, he diligently applied himself to his studies. His frail health did not hinder his advances with the Capuchins as he entered the novitiate in April 20, 1884. He did this at Bassano del Grappa, about 100 miles west of Udine in the foothills of the Italian Alps. When he took the novice’s habit, he also took the name of Leopold.
Leopold thrived on the simple lifestyle and the spirituality of the Capuchin friary, despite the severity. Once again he overcame his frail health and physical deformity to excel in holiness. Perhaps it would be better to say that his physical limitations actually served as a gift leading him to greater holiness and sacrifices, which helped him to share intimately with the Suffering Servant Jesus Christ.
In May 1885 at the age of 19, Leopold made his profession of vows. Then he began his preparation for the priesthood, first in Padua, the home of another fellow Franciscan, St. Anthony of Padua, who had lived there about 650 years previously.
From Padua, Leopold then went to Venice to complete his studies in theology and the priestly ministry. He was finally ordained on September 29, 1890. He anticipated becoming a missionary in foreign lands, but like Therese of Lisieux, his ill health prevented him from such an undertaking.
His dream of ministering to the suffering Christians in Eastern Europe was not to be realized — God had important work for him to do in Italy. For every door that closes, God will open a new one. For the next 16 years, from 1890 to 1906, Fr. Leopold traveled throughout the province of Venice and even to the Italian friary in Dalmatia where he served Mass and heard Confessions.
Then in 1906, his superiors sent him to Padua, where he stayed for the next 36 years except for one year. It so happened that during World War I (1914-1918), the political authorities tried to persuade Leopold to renounce his Croatian citizenship, which he adamantly refused to do. That refusal was rewarded by a one-year imprisonment.
When he was released from prison, the four-foot, five-inch tall man stooped with his deformity, crippled with arthritis and suffering from a stammer, returned to the Friary of Santa Croce in Padua where he would spend the rest of his life hearing Confessions.
Still weak and suffering from severe abdominal pains, Leopold remained a tower of holiness and virtue. His stamina was proven by the long days he spent in the confessional — between and 12 and 16 hours per day. Once again he embraced his many crosses.
Leopold became a fountain of mercy to many penitents, one of whom was Pope John Paul I who had great praise for the saint. The confessional in which Leopold heard Confessions was freezing in the winter and like an oven in the summer months. Yet he never complained and spent the time between penitents reading holy books and praying.
Many penitents testified to his humble love for sinners. A man who had not been to Confession in 20 years was stunned when Fr. Leopold rushed out of the confessional and grabbed his hand. Looking up at the man, he thanked him for the honor of having been able to hear his Confession.
When one penitent told Fr. Leopold after he heard his Confession that the good Father was too indulgent, the priest replied, “But who has been indulgent, my son? It was the Lord who was indulgent; it wasn’t me who died for sins, it is the Lord who died for our sins. How could He have been more indulgent with the thief, with others, than this?”
His humble demeanor, complete trust in God, and his hours of prayer helped him to rely solely on divine Providence. He knew that without God, he could do nothing, just as St. Paul wrote to the Philippians, “I can do all things in him who strengthens me” (Phil. 4:13).
Suffering from esophageal cancer, Fr. Leopold was vesting for Mass on July 30,
1942, when he collapsed on the floor. The friars carried him to his cell where
he received the Last Rites. As they sang the Salve Regina, Fr. Leopold joined
in singing, “O clement, O loving, O sweet Virgin Mary,” and died.
Before his death he predicted the monastery would be hit by bombs during World
War II but that his cell, where our Lord had dispensed so much mercy to so many
sinners, would be left intact. And so it happened — just as he said.
A favorite quotation of this saint encourages the tireless work of every priest as he explained: “A priest must die from hard work; there is no other death worthy of a priest.”
Fr. Leopold Mandic was beatified on May 2, 1976 by Pope Paul VI and canonized by Pope St. John Paul II on October 16, 1983. His feast is celebrated on May 12.
Dear St. Leopold, thank you for your example of being a willing confessor. May
your prayers inspire many sinners to come to the confessional. May your prayers
also bring such zeal to all priests that they will eagerly, lovingly, and
mercifully hear Confessions for many hours, bringing many more Catholics ever
closer to the Sacred Heart of Jesus through their ministry. Amen.
(Carole Breslin home-schooled her four
daughters and served as treasurer of the Michigan Catholic Home Educators for
eight years. For over ten years, she was national coordinator for the Marian
Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)
SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-st-leopold-mandic/
Leopoldo Mandic
(1866-1942)
Cappuccino
Il beato Leopoldo nacque
a Castelnovo I (Herceg-Novi) alle Bocche di Cattaro (Kotor) il 12 maggio 1866,
undecimo dei dodici figli della pia e laboriosa famiglia croata di Pietro
Mandic e di Carlotta Carevic. Al battesimo ricevette il nome di Bogdan
(Adeodato) Giovanni.
Suo bisnonno paterno
Nicola Mandic era oriundo da Poljica, nell'arcidiocesi di Spalato (Split), dove
i suoi antenati - " signori bosniaci " - erano venuti dalla Bosnía,
nel lontano secolo XV.
Fin da ragazzo, Bogdan
dimostrò un carattere forte, ma si rivelò in lui anche una spiccata pietà, la
nobiltà d'animo e l'impegno nella scuola. Presto egli si sentì portato alla
vita religiosa.
A Castelnovo in quel
tempo prestavano la loro opera i PP. Cappuccini della Provincia Veneta, e
Bogdan maturò la decisione di entrare nell'Ordine dei Cappuccini. Fu accolto
prima nel seminario serafico di Udine e poi, diciottenne, il 2 maggio 1884 - a
Bassano del Grappa (Vicenza) - vestì l'abito religioso, ricevendo il nuovo nome
di fra Leopoldo e impegnandosi a vivere la regola e lo spirito di s. Francesco
d'Assisi. Continuò gli studi filosofici e teologici a Padova e a Venezia, dove
- nella basilica della Madonna della Salute - fu ordinato sacerdote, il 20
settembre 1890.
Sin dal 1887, fra
Leopoldo si era sentito chiamato, più volte e " chiaramente ", a
promuovere l'unione dei cristiani orientali separati con la Chiesa cattolica.
Ma come realizzare questa vocazione? Causa l'esile costituzione fisica e un
difetto di pronuncia, non poté dedicarsi alla predicazione. I superiori
pertanto lo destinarono a servizio delle anime, quale ministro della
riconciliazione. Fu confessore in varie città: Venezia, Zara, Bassano del
Grappa, Thiene al santuario della Madonna dell'Olmo e, dall'ottobre 1909, a
Padova. Nel 1923 fu trasferito a Fiume (Rijeka), ma dopo poche settimane, su
insistenti richieste dei Padovani, ebbe l'ordine di ritornare nella loro città,
dove rimase fino alla morte, 30 luglio 1942.
Lì, nella sua angusta
cella-confessionale continuò ad accogliere numerosissimi penitenti,
ascoltandoli con pazienza, incoraggiando e consolando, riportando la pace di
Dio nelle anime e ottenendo talvolta anche delle grazie di ordine temporale.
Durante il gelido inverno e l'afosa estate, senza vacanze, tormentato da varie
malattie, fino all'ultimo giorno rimase a servizio delle anime, divenendo un vero
martire del confessionale.
Tutto ciò però, egli lo
faceva tenendo sempre presente quella che egli stesso riteneva la missione
primaria della sua vita: cioè l'essere utile al suo popolo e all'unione delle
Chiese. Non avendo potuto darsi all'apostolato tra i fratelli separati
orientali, si impegnò con voto, più volte ripetuto, di offrire tutto -
preghiere, sofferenze, ministero, vita - a questo scopo. Pertanto, in ogni
anima che chiedesse il suo ministero, egli aveva deciso di vedere il " suo
Oriente ".
Ma non per questo in lui
venne meno il desiderio di servire il suo popolo anche con la presenza fisica.
Disse un giorno ad un amico: " Preghi la Padrona Benedetta di farmi la
grazia che, dopo aver compiuta la mia missione a Padova, possa portare le mie
povere ossa in mezzo al mio popolo per il bene di quelle anime. Da Padova, per
ora, non c'è verso di poter scappare; mi vogliono qui, ma io sono come un
uccellino in gabbia: il mio cuore è sempre di là del mare ".
Anche quest'ansia faceva
parte di quel sacrificio per cui il p. Leopoldo merita di essere considerato
uno dei più grandi precursori ed apostoli dell'ecumenismo. Mentre era in vita,
la sua missione rimase nascosta; ora essa appare grandiosa di fronte a tutta la
Chiesa. Il beato Leopoldo addita la via dell'unità di tutti i cristiani, che è
la via del sacrificio e della preghiera perché " tutti siano una cosa sola
" (Gv 17, 21).
Nel 1946 si avviarono i
processi informativi per la beatificazione. Il 1° marzo 1974 fu emanato il
Decreto sulla eroicità delle virtù del Servo di Dio, e il 12 febbraio 1976
seguì il Decreto sui miracoli attribuiti alla sua intercessione.
Finalmente è venuto il
giorno della solenne beatificazione, decretata da Paolo VI, il Papa del
Concilio Vaticano II e dell'intensa dedizione per l'ecumenismo.
Il 2 maggio 1976 venne proclamato
" Beato " da Paolo VI.
Quattro circostanze
rendono particolarmente toccante il faustissimo evento della canonizzazione:
avviene entro l'Anno Santo straordinario della Redenzione; durante lo
svolgimento del Sinodo dei Vescovi che ha per tema la " Riconciliazione
"; nel giorno - 16 ottobre 1983 - che coincide col quinto anniversario
dell'elezione al Pontificato di Giovanni Paolo II; e in cui si ricorda anche il
suo 25° di Episcopato.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19831016_mandic_it.html
Reliquia
di San Leopoldo a Cavanella
SOLENNE BEATIFICAZIONE DI
PADRE LEOPOLDO DA CASTELNOVO
OMELIA DI PAOLO VI
Domenica, 2 maggio 1976
Chi è, chi è Colui, che
oggi qua ci raccoglie per celebrare nel suo nome beato una irradiazione del
Vangelo di Cristo, un fenomeno inesprimibile, eppure chiaro ed evidente, quello
d’una trasparenza incantevole, che ci lascia intravedere nel profilo d’un umile
fraticello una figura esaltante e insieme quasi sconcertante: guarda, guarda, è
San Francesco! lo vedi? guarda come è povero, guarda com’è semplice, guarda
com’è umano! è proprio lui, San Francesco, così umile, così sereno, così
assorto da apparire quasi estatico in una sua propria interiore visione
dell’invisibile presenza di Dio, eppure a noi, per noi così presente, così
accessibile, così disponibile, che pare quasi ci conosca, e ci aspetti, e
sappia le nostre cose e possa leggere dentro di noi . . . Guarda bene: è un
povero, piccolo Cappuccino, sembra sofferente e vacillante, ma così stranamente
sicuro che ci si sente da lui attratti, incantati. Guarda bene, con la lente
francescana. Lo vedi? Tu tremi? chi hai visto? Sì, diciamolo: è una debole, popolare,
ma autentica immagine di Gesù; sì, di quel Gesù, che parla simultaneamente al
Dio ineffabile, al Padre, Signore del cielo e della terra; e parla a noi
minuscoli uditori, racchiusi nelle proporzioni della verità, cioè della nostra
piccola e sofferente umanità . . . E che dice Gesù in questo suo oracolo
poverello? Oh! grandi misteri, quelli dell’infinita trascendenza divina, che ci
lascia incantati, e che subito assume un linguaggio commovente e trascinante:
riecheggia il Vangelo: «Venite a me, voi tutti, che siete affaticati ed
oppressi, ed Io vi ristorerò» (Matth. 11, 28).
Ma dunque chi è? è Padre
Leopoldo; sì, il servo di Dio Padre Leopoldo da Castelnovo, che prima di
farsi frate si chiamava Adeodato Mandić, un Dalmata, come San Girolamo, che
doveva avere certamente nel temperamento e nella memoria la dolcezza di quella
incantevole terra adriatica, e nel cuore, e nella educazione domestica la
bontà, onesta e pia, di quella forte popolazione veneto-illirica. Era nato il
12 maggio 1866, e morì a Padova, dove fattosi Cappuccino, visse la maggior
parte della sua vita terrena, conclusa a 76 anni, il 30 luglio 1942, poco più
di trent’anni fa. Qui, in questo caso, il Diritto Canonico si è fatto
indulgente, derogando alla norma che differisce la discussione delle virtù d’un
Servo di Dio a cinquant’anni dopo la sua morte; ma come rimandare questo atto
processuale quando la vox populi in favore delle virtù di Padre
Leopoldo, invece che placarsi al passare del tempo s’è fatta più insistente,
più documentata e più sicura della propria testimonianza? Al coro spontaneo di
quanti hanno conosciuto l’umile Cappuccino, o ne hanno sperimentato la
taumaturgica intercessione, s’è dovuto arrendere il giudizio della Chiesa (Cfr.
Codex Iuris Canonici, can. 2101), anticipando le sue favorevoli conclusioni,
così che a proclamare l’eccezionale valore morale e spirituale di Padre
Leopoldo non sono soltanto quelli che raccolgono la postuma eredità, ma ancora
esistono non pochi che possono suffragare questa sua celebrazione dicendo: io l’ho
conosciuto; sì, era un santo religioso, un uomo di Dio, uno di quegli uomini
singolari, che effondono subito l’impressione della loro soprannaturale virtù.
E subito nella memoria di chi conosce un po’ la storia della Famiglia religiosa
dei Cappuccini si profilano le grandi figure di questi Frati, fedeli alla più
rigorosa tradizione francescana, che ne hanno personificato la santità; e tra
questi limitiamoci ad una tipica figura letteraria, a tutti ben nota, Fra’
Cristoforo del Manzoni. Ma no: Fra’ Leopoldo era più piccolo, di statura, di
capacità naturali (non era nemmeno un predicatore, come non pochi valenti
Cappuccini lo sono), non era neppure di forte salute fisica, era davvero un
povero fraticello.
Una nota particolare non
possiamo tuttavia trascurare; egli era oriundo della sponda levantina
dell’Adriatico, di Castelnovo, alle bocche di Cattaro, nel territorio della
Croazia - Montenegro – Erzegovina - Bosnia; e conservò sempre per la sua terra
un amore fedele, anche se poi, vissuto a Padova, non fu meno affezionato alla
nuova patria ospitale e soprattutto alla popolazione presso la quale esercitò
il suo silenzioso e indefesso ministero. La figura perciò del Beato Leopoldo
riassume in sé questa bivalenza etnica, quasi a fonderla in un emblema di amicizia
e di fratellanza, che ogni suo devoto cultore dovrà fare propria. È questo
particolare dato biografico del beato Leopoldo un primo compimento d’un
pensiero, d’un proposito dominante della sua vita. Come tutti sappiamo, Padre
Leopoldo fu «ecumenico» ante litteram, cioè sognò, presagì, promosse, pur
senza operare, la ricomposizione nella perfetta unità della Chiesa, anche se
essa è gelosamente rispettosa delle particolarità molteplici della sua
composizione etnica; unità voluta dalle origini storiche e ancor più dalla
sacra e misteriosa volontà di Cristo fondatore d’una Chiesa, tutta penetrata da
essenziali esigenze del supremo voto di Gesù: ut unum sint, siano tutti
uno quanti una medesima fede, un medesimo battesimo, un medesimo Signore
congiungono in un solo Spirito, vincolo di pace (Cfr. Eph. 4, 3 ss.; Io.
17, 11-21). Oh! che il Beato Leopoldo sia profeta e intercessore di tanta
grazia per la Chiesa di Dio!
Ma la nota peculiare
della eroicità e della virtù carismatica del Beato Leopoldo fu un’altra; chi
non lo sa? fu il suo ministero nell’ascoltare le Confessioni. Il compianto
Card. Larraona, allora Prefetto della Sacra Congregazione dei Riti, scrisse,
nel Decreto del 1962 per la beatificazione di Padre Leopoldo: « il suo
metodo di vita era questo: celebrato di buon mattino il sacrificio della Messa,
egli sedeva nella celletta-confessionale, e lì restava tutto il giorno a
disposizione dei penitenti. Tale tenore di vita egli conservò per circa
quarant’anni, senza il minimo lamento . . .».
Ed è questo, noi crediamo,
il titolo primario che ha meritato a questo umile Cappuccino la beatificazione,
che ora noi stiamo celebrando. Egli si è santificato principalmente
nell’esercizio del sacramento della Penitenza. Fortunatamente già copiose e
splendide testimonianze sono state scritte e divulgate su questo aspetto della
santità del nuovo Beato. Noi non abbiamo che da ammirare e da ringraziare il
Signore che offre oggi alla Chiesa una così singolare figura di ministro della
grazia sacramentale della Penitenza; che richiama da un lato i Sacerdoti a
ministero di così capitale importanza, di così attuale pedagogia, di così
incomparabile spiritualità; e che ricorda ai Fedeli, fervorosi o tiepidi e
indifferenti che siano, quale provvidenziale e ineffabile servizio sia ancor
oggi, anzi oggi più che mai, per loro la Confessione individuale e auricolare,
fonte di grazia e di pace, scuola di vita cristiana, conforto incomparabile nel
pellegrinaggio terreno verso l’eterna felicità.
Che il beato Leopoldo
conforti le anime amorose di spirituale incremento all’assidua frequenza al
confessionale, che certe correnti critiche, non certo ispirate da cristiana e
matura sapienza, vorrebbero fosse relegata nelle forme superate della
spiritualità viva, personale, evangelica. Che il nostro beato sappia chiamare a
questo severo, sì, tribunale di penitenza, ma non meno amabile rifugio di
conforto, di verità interiore, di risurrezione alla grazia e di allenamento
alla terapia della autenticità cristiana, molte, molte anime intorpidite dalla
fallace profanità del costume moderno, per fare loro sperimentare le segrete e
rinascenti consolazioni del Vangelo, del colloquio col Padre, dell’incontro con
Cristo, dell’ebbrezza dello Spirito Santo, e per ringiovanire in esse l’ansia
del bene altrui, della giustizia e della dignità del costume.
A voi, Fratelli
Francescani dell’Ordine Cappuccino, grazie d’aver dato alla Chiesa e al mondo
un «tipo» della vostra scuola austera, amichevole, pia d’un cristianesimo
altrettanto fedele a se stesso, quanto idoneo a risollevare nel cuore del
popolo la gioia della preghiera e della bontà.
E onore a voi, Figli
della Croazia, del Montenegro, della Bosnia-Erzegovina e della Jugoslavia
intera per aver generato al nostro tempo un esemplare così alto e così umano
della vostra tradizione cattolica.
E voi, Padovani, sappiate
onorare vicino al vostro S. Antonio questo non dissimile fratello della
genealogia francescana, e dell’uno e dell’altro sappiate trasfondere nelle
nuove generazioni le virtù cristiane ed umane già così illustri nella vostra
storia.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/paul-vi/it/homilies/1976/documents/hf_p-vi_hom_19760502.html
The
hand of saint Leopold Mandić, Santuario di San Leopoldo Mandic
CANONIZZAZIONE DI PADRE
LEOPOLDO DA CASTELNOVO
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 16 ottobre
1983
1. “Dio è amore . . . Noi
abbiamo creduto all’amore” (1 Gv 4, 8.16).
Venerabili miei fratelli
nell’episcopato e nel sacerdozio. Ecco, noi ci accostiamo oggi all’altare, per
esprimere la nostra unità nel sacerdozio di Gesù Cristo. Ci accostiamo per
confessare e proclamare, insieme con tutti i partecipanti all’Eucaristia, riuniti
in Piazza San Pietro, quello che l’evangelista Giovanni ha scritto nella sua
prima Lettera: “Dio è amore . . . In questo sta l’amore: non siamo stati noi ad
amare Dio, ma è lui che ha amato noi . . .” (Gv 4, 8. 10).
Dio è amore, e l’amore è
da Dio. Non dal mondo. E non dall’uomo. È da Dio stesso. Il mondo non può
esistere senza quest’amore. L’uomo non può esistere senza di esso. L’uomo che è
sempre più consapevole di ciò che lo minaccia da parte delle potenze di questo
mondo, che egli stesso ha sprigionate, e da parte della civiltà, che egli
stesso ha costruito, se questa civiltà non diventerà simultaneamente “la
civiltà dell’amore”.
Dio è amore. E l’amore è
da Dio. Una profonda coscienza di questa verità ci ha indotti a incontrarci al
Sinodo dei Vescovi intorno al tema: “La riconciliazione e la penitenza nella
missione della Chiesa”. La riconciliazione e la penitenza sono il frutto di
quest’amore che è da Dio. Mediante il tema del Sinodo tocchiamo le radici
stesse dei problemi che si trovano nel cuore dell’uomo, e insieme dei problemi
dai quali dipende la vita dell’intera famiglia umana.
2. L’Amore, che è Dio, si
è rivelato una volta per sempre: “. . . si è manifestato l’amore di Dio per noi
. . . è lui che ha amato noi e ha mandato il suo Figlio come vittima di
espiazione per i nostri peccati” (1 Gv 4, 9-10).
Questa missione del
Figlio sta alle basi della nostra riconciliazione con Dio. Il sacrificio di
espiazione per i peccati diventa la sorgente della nuova alleanza, che è
l’alleanza dell’amore e della verità. Questa è l’alleanza di Dio con l’uomo e
la riconciliazione dell’uomo con Dio, che si realizza contemporaneamente
nell’uomo come riconciliazione con i fratelli: “se Dio ci ha amato, anche noi
dobbiamo amarci gli uni gli altri . . . se ci amiamo gli uni gli altri, Dio
rimane in noi e l’amore di lui è perfetto in noi” (1 Gv 4, 11-12).
Era necessario,
venerabili e cari fratelli, questo Sinodo sul tema della riconciliazione e
della penitenza per toccare le questioni più profonde nella missione della
Chiesa verso l’uomo e verso il mondo dei nostri giorni. Bisognava preparare in
un certo senso il terreno per questo Sinodo mediante il Giubileo straordinario
dell’Anno della Redenzione, che celebriamo contemporaneamente a Roma e in tutta
la Chiesa. Mediante questo il tema del Sinodo si è radicato in modo particolare
in ciascuno di noi.
Siamo qui come coloro che
hanno riconosciuto e creduto all’amore, che Dio ha per noi (cf. 1 Gv 4,
16). Da tale fede nasce tutto ciò che desideriamo fare mediante i lavori del
Sinodo per la riconciliazione e per la penitenza nella missione contemporanea
della Chiesa. Lo facciamo, perché “abbiamo creduto all’amore”. Lo facciamo
fissando gli occhi su Cristo, il Buon Pastore che conosce le sue pecore e offre
la vita per le pecore (cf. Gv 10, 14-15).
3. Oggi tutto questo
trova un’espressione ancora più particolare mediante l’inscrizione nell’albo
dei santi del beato Leopoldo Mandić. Infatti egli fu, nei suoi giorni, un servo
eroico della riconciliazione e della penitenza.
Nato a Castelnovo alle
Bocche di Cattaro, a 16 anni lasciò la famiglia e la sua terra per entrare nel
seminario dei Cappuccini di Udine. La sua fu una vita senza grandi avvenimenti:
qualche trasferimento da un convento all’altro, come è consuetudine dei
Cappuccini; ma niente di più. Poi l’assegnazione al Convento di Padova, ove
rimase fino alla morte.
Ebbene, proprio in questa
povertà di una vita esteriormente irrilevante, venne lo Spirito ed accese una
nuova grandezza: quella di un’eroica fedeltà a Cristo, all’ideale francescano,
al servizio sacerdotale verso i fratelli.
San Leopoldo non ha
lasciato opere teologiche o letterarie, non ha affascinato con la sua cultura,
non ha fondato opere sociali. Per tutti quelli che lo conobbero, egli altro non
fu che un povero frate: piccolo, malaticcio. La sua grandezza è altrove:
nell’immolarsi, nel donarsi, giorno dopo giorno, per tutto il tempo della sua
vita sacerdotale, cioè per 52 anni, nel silenzio, nella riservatezza,
nell’umiltà di una celletta-confessionale: “il buon pastore offre la vita per
le pecore”. Fra Leopoldo era sempre lì, pronto e sorridente, prudente e
modesto, confidente discreto e padre fedele delle anime, maestro rispettoso e
consigliere spirituale comprensivo e paziente.
Se si volesse definirlo
con una parola sola, come durante la sua vita facevano i suoi penitenti e
confratelli, allora egli è “il confessore”; egli sapeva solo “confessare”.
Eppure proprio in questo sta la sua grandezza. In questo suo scomparire per far
posto al vero Pastore delle anime. Egli manifestava così il suo impegno:
“Nascondiamo tutto, anche quello che può avere apparenza di dono di Dio,
affinché non se ne faccia mercato. A Dio solo l’onore e la gloria! Se fosse
possibile, noi dovremmo passare sulla terra come un’ombra che non lascia
traccia di sé”. E a chi gli chiedeva come facesse a vivere così, egli
rispondeva: “È la mia vita!”.
4. “Il buon pastore offre
la vita per le sue pecore”. Ad occhio umano la vita del nostro Santo sembra un
albero, a cui una mano invisibile e crudele abbia tagliato, uno dopo l’altro,
tutti i rami. Padre Leopoldo fu un sacerdote a cui era impossibile predicare
per difetto di pronuncia. Fu un sacerdote che desiderò ardentemente di
dedicarsi alle missioni e fino alla fine attese il giorno della partenza, ma
che non partì mai perché la sua salute era fragilissima. Fu un sacerdote che
aveva uno spirito ecumenico così grande ad offrirsi vittima al Signore, con
donazione quotidiana, perché si ricostituisse la piena unità fra la Chiesa
Latina e quelle Orientali ancora separate, e si rifacesse “un solo gregge sotto
un solo pastore” (cf. Gv 10, 16); ma che visse la sua vocazione
ecumenica in un modo del tutto nascosto. Piangendo confidava: “Sarò missionario
qui, nell’ubbidienza e nell’esercizio del mio ministero”. E ancora: “Ogni anima
che chiede il mio ministero sarà frattanto il mio Oriente”.
A San Leopoldo che cosa
restò? A chi e a che cosa servì la sua vita? Gli restarono i fratelli e le
sorelle che avevano perduto Dio, l’amore, la speranza. Poveri esseri umani che
avevano bisogno di Dio lo invocavano implorando il suo perdono, la sua
consolazione, la sua pace, la sua serenità. A questi “poveri” san Leopoldo donò
la vita, per loro offrì i suoi dolori e la sua preghiera; ma soprattutto con
loro celebrò il sacramento della Riconciliazione. Qui egli visse il suo
carisma. Qui si espressero in grado eroico le sue virtù. Egli celebrò il
sacramento della Riconciliazione, svolgendo il suo ministero come all’ombra di
Cristo crocifisso. Il suo sguardo era fisso al Crocifisso, che pendeva
sull’inginocchiatoio del penitente. Il Crocifisso era sempre il protagonista. “È
lui che perdona, è lui che assolve!”. Lui, il Pastore del gregge . . .
San Leopoldo immergeva il
suo ministero nella preghiera e nella contemplazione. Fu un confessore dalla
continua preghiera, un confessore che viveva abitualmente assorto in Dio, in
un’atmosfera soprannaturale.
5. La prima lettura
dell’odierna Liturgia ci ricorda la preghiera di intercessione di Mosè nel
corso del combattimento, che Israele condusse contro Amalek. Quando le mani di
Mosè erano alzate, la bilancia della vittoria pendeva dalla parte del suo
popolo, quando le mani cadevano per la fatica, prevaleva Amalek.
La Chiesa, mettendo oggi
dinanzi a noi la figura del suo umile servo san Leopoldo, che fu una guida per
tante anime, vuole anche additare queste mani che si alzano verso l’alto nel
corso delle diverse lotte dell’uomo e del Popolo di Dio. Esse si alzano nella
preghiera. E si alzano nell’atto dell’assoluzione dei peccati, che raggiunge
sempre quell’Amore che è Dio: quell’amore che una volta per sempre si è
rivelato a noi nel Cristo crocifisso e risorto. “Vi supplichiamo in nome di
Cristo: lasciatevi riconciliare con Dio” (2 Cor 5, 20).
Che cosa ci dicono, cari
fratelli, queste mani di Mosè alzate nella preghiera? Che cosa ci dicono le
mani di san Leopoldo, umile servo del confessionale? Esse ci dicono che la
Chiesa non si può stancare mai nel dare testimonianza a Dio che è amore! Essa
non si può mai scoraggiare e stancare per le contrarietà, dal momento che il
culmine di questa testimonianza si alza irremovibilmente, nella Croce di Gesù
Cristo, sopra l’intera storia dell’uomo e del mondo. Pure sopra la nostra
difficile epoca in cui l’uomo sembra essere minacciato non soltanto
dall’autodistruzione e dalla morte nucleare, ma anche dalla morte spirituale.
Infatti come deve vivere lo spirito dell’uomo se “non crede all’amore”
(cf. 1 Gv 4, 16)? Come si può sviluppare nel mondo l’opera della
molteplice riconciliazione se - oltre la giustizia e il dialogo - non si
sprigiona quella forza massima che è l’amore sociale? E l’amore, è da Dio!
6. Venerati e amati
fratelli nell’episcopato e nel sacerdozio, miei fratelli e sorelle nella grazia
della chiamata alla fede mediante il Battesimo, voi tutti che partecipate
all’odierna Eucaristia!
Ringrazio il cardinale
Decano del Sacro Collegio e il Rappresentante del Sinodo dei Vescovi per le
parole che hanno indirizzato a me all’inizio di questa Celebrazione. Nel giorno
in cui ricorre il quinto anniversario della mia chiamata a svolgere il servizio
di Pietro in Roma, nell’anno in cui si compiono 25 anni dalla mia consacrazione
episcopale, mi è particolarmente cara e preziosa questa vostra comune
preghiera; questa comune Eucaristia.
Infatti tutti noi - e il
Vescovo di Roma in particolare - dobbiamo perseverare con le mani alzate verso
Dio nonostante tutta la nostra umana debolezza e indegnità. Non possiamo
stancarci e scoraggiarci.
Tra le esperienze del
nostro tempo, tra le minacce che incombono sulla grande famiglia umana, tra le
lotte dei popoli e delle Nazioni, tra le sofferenze di tanti cuori e di tante coscienze
umane, non possiamo mancare di dare la testimonianza: “Dio è amore . . .
l’amore è da Dio . . . noi abbiamo creduto all’amore”. Amen.
© Copyright 1983 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Santuario di San Leopoldo Mandic (Cappuccini)
Santuario di San Leopoldo Mandic (Cappuccini)
Santuario
di San Leopoldo Mandic (Cappuccini)
San Leopoldo
(Bogdano) da Castelnuovo Mandic Sacerdote cappuccino
Festa: 30 luglio (12 maggio)
Castelnuovo di Cattaro,
Croazia, 12 maggio 1866 - Padova, 30 luglio 1942
Nato il 12 maggio 1866 a
Castelnuovo, nella Dalmazia meridionale, a sedici anni entra tra i Cappuccini
di Venezia. Piccolo di statura, curvo e malfermo di salute, è uno dei santi più
recenti della Chiesa cattolica. Entrato tra i Cappuccini, collabora alla
riunificazione con la Chiesa ortodossa. Questo suo desiderio però non si
realizza, perché nei monasteri dove viene assegnato gli vengono affidati altri
incarichi. Si dedica soprattutto al ministero della Confessione e in
particolare a confessare altri sacerdoti. Dal 1906 svolge questo compito a Padova.
È apprezzato per la sua straordinaria mitezza. La sua salute man mano si
deteriora, ma fino a quando gli è possibile non cessa di assolvere in nome di
Dio e di indirizzare parole di incoraggiamento a quanti lo accostano. Muore il
30 luglio 1942. La sua tomba, aperta dopo ventiquattro anni, ne rivela il corpo
completamente intatto. Paolo VI lo ha beatificato nel 1976. Giovanni Paolo II,
infine, lo ha canonizzato nel 1983. (Avvenire)
Patronato: Malati di
cancro
Etimologia: Leopoldo
= che si distingue, dal tedesco
Martirologio
Romano: A Padova, san Leopoldo (Bogdano) da Castronuovo Mandic, sacerdote
dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini, che arse di zelo per l’unità dei
cristiani e dedicò tutta la vita al ministero della riconciliazione.
In una sera del novembre
1882, arriva a Udine (Italia), un adolescente accompagnato da suo padre. Si
recano presso il convento dei Cappuccini; e siccome sono attesi, la porta si
apre immediatamente per lasciarli entrare. Il Padre Guardiano va premurosamente
incontro agli ospiti. Il suo sguardo si volge verso il giovane sedicenne,
troppo basso per la sua età, magro e pallido. Veramente, il suo aspetto non è
allettante, con quell'aria goffa che la timidezza e l'andatura pesante
accentuano ancora di più. Per giunta, parla male: è balbuziente. Ma
l'espressione del volto dai lineamenti regolari, illuminati da uno sguardo
vivace e da un sorriso schietto, compensa vantaggiosamente tali difetti. Per di
più, le poche parole che ha pronunciato hanno rivelato un giovane deciso: vuol
farsi sacerdote nell'Ordine dei Frati Minori Cappuccini.
Un apostolo di un metro e trentacinque
Viene da molto lontano, da Castelnuovo d'Istria, in Dalmazia (oggi Hercegnovi, nel Montenegro). Nato il 12 maggio 1866, fu battezzato con il nome di Deodato. A seguito di un dissesto finanziario, la sua famiglia, un tempo nobile e ricca, è ridotta ad una condizione più modesta; ma tale cambiamento non ha assolutamente intaccato la fede, nè la fedeltà dei Mandic alla Chiesa romana.
Altero per natura e di temperamento vivace, il piccolo Deodato non smentisce il sangue dalmata che gli scorre nelle vene. L'atmosfera del seminario «serafico» in cui entra è buona. Ma i suoi compagni sono ragazzi robusti e ben piantati, e le allusioni alla statura bassa del nuovo arrivato – non supererà un metro e trentacinque – o alla sua pronuncia difettosa, lo feriscono profondamente. Allo stesso modo, si inalbera dolorosamente quando sorprende lo sguardo troppo compassionevole dei Padri addetti alla scuola. Qualche scatto di malumore, senza grande importanza, lo impegna in una lotta coraggiosa e perseverante per domare la propria suscettibilità, per moderare il proprio temperamento troppo focoso e per acquisire una pazienza abituale, una dolcezza conquistatrice. Da quando ha fatto la prima comunione, Deodato attinge frequentemente nell'Eucaristia la forza necessaria per correggere i propri difetti.
Consacrandosi a Dio nella vita religiosa, ha uno scopo preciso: adoperarsi per
il ritorno all'unità cattolica degli Orientali separati dalla Chiesa Romana.
L'idea è nata in lui nel corso della sua infanzia a Castelnovo. Questo porto
sull'Adriatico è un importante centro commerciale, il punto d'incontro di
uomini di razze e religioni differenti. In tale pluralità religiosa, la Chiesa
cattolica conserva un posto discreto, ma la sua influenza non basta ad opporsi
e a dominare gli eccessi della cupidigia, del lusso e della sensualità. Lo
spettacolo penoso di tale miseria spirituale ha colpito Deodato. Col passare degli
anni, Dio gli ha fatto capire sempre meglio quanto la vera fede mancasse a
quelle popolazioni sradicate. Gli è nato nel cuore un desiderio, un progetto
che, sotto l'impulso della grazia, è diventato una risoluzione precisa e ferma:
salvare quelle anime abbandonate a se stesse, facendole entrare nella Chiesa
cattolica. Con la riflessione, il suo orizzonte si è allargato, e al di là
degli incontri di Castelnovo, ha scoperto tutti i paesi dell'Oriente
conquistati dallo scisma e che vivono fuori dal vero ovile di Cristo. Lui, il
piccolo Mandic, sarà il loro apostolo.
Seminare il buon grano
Il periodo di istruzione di Deodato a Udine dura appena diciotto mesi. Ammesso al noviziato nel convento di Bassano del Grappa, il 20 aprile 1884, prende ivi l'abito talare e riceve il nome di Fra Leopoldo. Finito il noviziato, studia filosofia a Padova, poi teologia a Venezia, dove, il 20 settembre 1890, viene ordinato sacerdote. Il suo desiderio di partire ben presto per le missioni si intensifica. Ma la sua salute si è risentita degli sforzi compiuti durante gli anni di studio, ed egli viene inizialmente mandato in vari conventi dell'Ordine perchè vi ricuperi le forze. È una grande delusione. Tuttavia, accetta con profondo spirito di fede, non intendendo regolare la propria vita secondo ispirazioni personali, ma secondo l'ubbidienza. Nella prospettiva delle future missioni, perfeziona le sue cognizioni di scienze sacre e di lingue orientali, quali il greco moderno, il croato, lo sloveno ed il serbo. Si occupa anche di vari lavori manuali per la manutenzione delle case in cui risiede.
Nel 1897, è nominato superiore del convento dei Cappuccini di Zara. Se ne rallegra, perchè Zara lo ravvicina all'Oriente. Molti marinai e commercianti di tutti i paesi balcanici e del Vicino Oriente frequentano quel porto dalmata. Subito dopo l'insediamento, Padre Leopoldo intraprende l'apostolato. Non appena è segnalato l'arrivo di un battello, corre ad augurare il benvenuto a quelli che giungono ed a far conoscenza con loro. Il pretesto è facile: uno straniero che sbarca è lieto di incontrare, quando scende a terra, un viso amico che gli dà informazioni utili e lo guida, se necessario, attraverso la città. Strada facendo, si parla di questo e di quello. Il Padre si informa sul paese d'origine dei suoi amici occasionali, sul loro mestiere, la famiglia, la religione. E quando gli pare opportuno, affronta con delicatezza e discrezione il tema che tanto gli sta a cuore: la conoscenza della vera religione e l'adesione alla fede cattolica. Il buon grano è seminato; germoglierà quando Dio vorrà.
Quest'apostolato discreto comincia a produrre qualche frutto, allorchè, due
anni dopo il suo arrivo a Zara, i superiori mandano Padre Leopoldo a Thiene,
dove è affidata ai Cappuccini la custodia di un santuario consacrato alla Santa
Vergine. Il fatto di mettersi al servizio della Beata Vergine mitiga la pena
risentita da Padre Leopoldo all'atto della partenza da Zara. Gli anni passano.
Nel 1906, nuovo trasferimento, e il Padre si ritrova a Padova. Vi rimarrà ormai
per quasi tutto il resto della vita. Nel 1922, tuttavia, parte per Fiume, onde
confessare gli Slavi. La sua partenza suscita talmente tanto rincrescimento a
Padova, che il vescovo interviene presso il provinciale dei Cappuccini. Padre
Leopoldo viene richiamato: «Palesemente, Sant'Antonio di Padova ti vuole presso
di sè», scrive il suo Superiore.
Quel che Dio vuole; come vuole
Questi diversi eventi, in particolare i trasferimenti successivi da un convento all'altro, sembrano smentire le intuizioni di gioventù di Padre Leopoldo: l'apostolato presso gli Orientali non sarebbe l'opera cui Dio lo chiama. Tuttavia, Padre Leopoldo è convinto che tale è la sua missione speciale. Si è ritrovata, dopo la sua morte, un'immagine della Santa Vergine, su cui egli ha scritto, in data 18 luglio 1937: «Ricordo solenne dell'evento del 1887. Quest'anno ricorre il cinquantesimo anniversario dell'appello che ho sentito per la prima volta dalla voce di Dio, che mi chiedeva di pregare e di promuovere il ritorno dei dissidenti orientali all'unità cattolica». Con il benestare del suo confessore, si è impegnato con un voto a compiere tale missione presso gli Orientali. Rinnoverà spesso tale promessa, e qualche mese prima della morte, scriverà ancora: «Non mi rimane alcun dubbio davanti a Dio... di esser stato scelto per la salvezza del popolo orientale, vale a dire dei dissidenti orientali. A causa di ciò, devo rispondere alla divina bontà di Nostro Signore Gesù Cristo che ha degnato scegliermi, affinchè, anche attraverso il mio ministero, si realizzi finalmente la divina promessa: Non vi sarà che un solo gregge ed un solo Pastore».
Ci vorranno anni ed anni a Padre Leopoldo per capire le modalità della sua
missione. Ma non saranno le sue opinioni personali che gli permetteranno di scoprirle.
In quanto uomo di fede, è persuaso che la rivelazione del disegno divino avrà
luogo attraverso l'ubbidienza. I mezzi scelti da Dio gli saranno notificati a
poco a poco dalla voce dei suoi superiori. Da un lato, sa che la pratica
dell'ubbidienza è più efficace di qualsiasi predica. Per incoraggiare se stesso
a ciò, copia di proprio pugno la famosa lettera di Sant'Ignazio su questa
virtù, e la conserva sempre accanto a sè. Sarà l'apostolo della riconciliazione
degli Orientali separati dall'unità cattolica attraverso la preghiera ed il
sacrificio, come Santa Teresa di Gesù Bambino e della Sacra Sindone, proclamata
patrona delle missioni, mentre non è mai uscita dal proprio convento.
Una sfida
Illuminato da tale vista di fede, scrive su un biglietto: «Sappi che più santamente adempirai ai tuoi doveri, e più efficace sarà la tua collaborazione alla salvezza dei popoli orientali». Questa raccomandazione vale per ogni cristiano. Nell'Enciclica Ut unum sint, del 25 maggio 1995, Papa Giovanni Paolo II scrive: «Cristo chiama tutti i suoi discepoli all'unità. L'ardente desiderio che mi anima è quello di rinnovare oggi quest'invito e di rinnovarlo risolutamente... Quelli che credono in Cristo, uniti sulla via tracciata dai martiri, non possono rimanere divisi. Se vogliono combattere veramente ed efficacemente la tendenza del mondo a render vano il mistero della Redenzione, devono professare insieme la verità della Croce. La Croce! La corrente anticristiana si propone di negarne il valore e di vuotarla del suo senso; rifiuta che l'uomo vi trovi le radici della sua nuova vita e pretende che la Croce non possa aprire nè prospettive nè speranze: l'uomo, si dice, non è che un essere terrestre che deve vivere come se Dio non esistesse. Non sfugge a nessuno che tutto ciò costituisce una sfida per i credenti. Essi non possono non raccoglierla» (1-2).
Così il Papa esorta i cristiani ad attivarsi per ristabilire la comunione affinchè il mondo creda (Giov. 17, 21). Concretamente, l'apostolato accessibile a tutti in vista dell'unità, è quello della santificazione personale. «Non vi è ecumenismo nel senso autentico del termine senza conversione interiore, dice il Santo Padre... Ciascuno deve dunque convertirsi più radicalmente al Vangelo... Tale conversione del cuore e tale santità di vita, del pari che le preghiere private e pubbliche per l'unità dei cristiani, sono da considerare come l'anima di tutto il movimento ecumenico e possono esser chiamate a giusto titolo «ecumenismo spirituale» (id. 15; 21).
Padre Leopoldo è convinto che il ritorno dei dissidenti all'Unità avrà pur
luogo un giorno o l'altro. Scrive al proprio direttore spirituale: «Quando noi
sacerdoti celebriamo i sacri misteri con quest'intento, è Cristo stesso che
prega per i nostri fratelli separati. Ora, sappiamo d'altro canto l'efficacia
di questa preghiera di Cristo, che è sempre esaudita». Egli scopre un'altra
garanzia di detto ritorno, nella devozione profonda degli Orientali per la
Vergine Maria. Una Madre tanto buona non li può abbandonare. «O Beata Vergine,
scrive, credo che tu abbia le massime premure per i dissidenti orientali. Ed io
desidero collaborare di tutto cuore al tuo materno affetto». Tutti i fedeli
sono chiamati anch'essi ad unirsi al santo Sacrificio della Messa ed a pregare
la Santissima Vergine in vista della riunificazione dei cristiani.
«Qui e non in terra di missione!»
Un frate cappuccino ricorda un giorno a Padre Leopoldo che, in passato, parlava
senza posa di andare nei paesi d'Oriente, «ed ora, aggiunge, non ne parli più.
– Esatto, ribatte il Padre. Qualche tempo fa, davo la comunione ad
un'eccellente persona. Dopo aver compiuto l'azione de grazia, venne ad
affidarmi quest'incombenza: «Padre, Gesù mi ha ordinato di dirle questo: il suo
Oriente è ciascuna delle anime che assiste qui con la confessione». Dunque,
vedi bene caro amico che Dio mi vuole qui e non in terra di missione». Un'altra
volta, confida ad un confratello: «Poichè Dio non mi ha concesso il dono della
parola per predicare, voglio consacrarmi a riportargli le anime attraverso il
sacramento della penitenza».
Fin dall'inizio del sacerdozio, Padre Leopoldo si è dedicato al ministero della
confessione; ma una volta a Padova, è la folla che lo assedia. Quest'apostolato
corrisponde ad uno dei suoi desideri d'infanzia. All'età di otto anni, una
delle sue sorelle l'aveva sgridato per una colpa non grave, e trascinato
davanti al curato che l'aveva fatto inginocchiare in mezzo alla chiesa: «Ne
fui, dirà più tardi, profondamente rattristato e pensai fra me e me: Perchè
trattare tanto duramente un bambino per una colpa così lieve? Quando sarò
grande, voglio farmi frate, diventare confessore e trattare le anime dei
peccatori con molta bontà e misericordia». Questo suo desiderio si realizza
pienamente a Padova.
Da dieci a quindici ore al giorno
Il ministero del sacramento della Riconciliazione è per lui una penitenza dura. Lo esercita in una stanzetta di pochi metri quadrati, senza aria nè luce, un forno d'estate, una ghiacciaia d'inverno. Vi rimane chiuso da dieci a quindici ore al giorno. «Come fai a resistere tanto a lungo nel confessionale?» gli chiede un giorno un confratello. «È la mia vita, capisci», risponde sorridendo. L'amore per le anime lo rende prigioniero volontario del confessionale, poichè sa che «morire in stato di peccato mortale senza essersene pentiti e senza accogliere l'amore misericordioso di Dio, significa rimanere separati da Lui per sempre, per una nostra libera scelta», e che «le anime di coloro che muoiono in stato di peccato mortale, dopo la morte discendono immediatamente negli inferi, dove subiscono le pene dell'inferno, «il fuoco eterno»» (Catechismo della Chiesa Cattolica, CCC, 1033; 1035).
Per procurare l'immenso beneficio del perdono di Dio a tutti coloro che si
rivolgono a lui, Padre Leopoldo si mostra aperto e sorridente, prudente e
modesto, consigliere spirituale comprensivo e paziente. L'esperienza gli
insegna quanto sia importante mettere il penitente a proprio agio e ispirargli
fiducia. Uno di essi ha riferito un fatto rivelatore: «Non mi ero confessato da
anni. Finalmente, mi decisi e andai a trovare Padre Leopoldo. Ero molto
inquieto, imbarazzato. Non appena entrato, egli si alzò e mi abbordò, tutto
lieto, come fossi un amico atteso: «Prego, si accomodi». Nel mio smarrimento,
andai a sedermi sulla sua poltrona. Senza dir nulla, egli si inginocchiò per
terra ed ascoltò la mia confessione. Quando essa fu terminata, e soltanto
allora, mi accorsi della mia storditaggine e me ne volli scusare; ma lui,
sorridendo: «Di nulla, di nulla, disse. Vada in pace». Questo tratto di bontà
rimase impresso nella mia mente. Facendo così, mi aveva totalmente
conquistato».
Il fermo proposito
Padre Leopoldo si preoccupa di suscitare nei penitenti le disposizioni volute per ricevere fruttuosamente il sacramento. Esso comporta «da una parte, gli atti dell'uomo che si converte sotto l'azione dello Spirito Santo: cioè la contrizione, la confessione e la soddisfazione; dall'altra parte, l'azione di Dio attraverso l'intervento della Chiesa» (CCC, 1448). Fra gli atti del penitente, la contrizione viene in primo luogo. È un dolore dell'animo e la riprovazione del peccato commesso, accompagnati dal proposito di non peccare più in avvenire. La contrizione comporta l'odio per i disordini della vita passata ed un intenso orrore del peccato, secondo le seguenti parole: Liberatevi da tutte le colpe che avete commesso contro di me, formatevi un cuore e uno spirito nuovo (Ez. 18, 31). Essa include pure «il serio proposito di non commetter più peccati in avvenire. Se tale disposizione dell'anima mancasse, in realtà non vi sarebbe pentimento... Il fermo proposito di non peccare più deve fondarsi sulla grazia divina che il Signore non manca mai di dare a colui che fa del suo meglio per agire onestamente» (Giovanni Paolo II, 22 marzo 1996). Per ricevere l'assoluzione, non basta dunque l'intenzione di peccare meno, ma è indispensabile esser decisi a non commetter più peccati gravi.
Quando proviene dall'amore di Dio amato sopra ogni cosa, la contrizione è detta «perfetta». Tale contrizione rimette le colpe veniali; ottiene anche il perdono dei peccati mortali, qualora comporti la ferma risoluzione di ricorrere, appena possibile, alla confessione sacramentale. La contrizione detta «imperfetta», o «attrizione», è anch'essa un dono di Dio, un impulso dello Spirito Santo. Nasce dalla considerazione della bruttura del peccato o dal timore della dannazione eterna e delle altre pene la cui minaccia incombe sul peccatore. Da sola, tuttavia, la contrizione imperfetta non ottiene il perdono dei peccati gravi, ma dispone a riceverlo nel sacramento della Penitenza.
La confessione dei peccati al sacerdote costituisce il secondo atto essenziale
del sacramento della Penitenza. È necessario che i penitenti enumerino, nella
confessione, tutti i peccati mortali di cui hanno consapevolezza dopo un
diligente esame di coscienza, anche se si tratta dei peccati più nascosti e
commessi soltanto contro i due ultimi comandamenti del Decalogo (cattivi
desideri volontari), perchè spesso questi peccati feriscono più gravemente
l'anima e si rivelano più pericolosi di quelli commessi in faccia a tutti.
Sebbene non sia strettamente necessaria, la confessione delle colpe quotidiane
(peccati veniali) è tuttavia vivamente raccomandata dalla Chiesa. In effetti,
la confessione regolare dei peccati veniali ci aiuta a formare la nostra
coscienza, a lottare contro le cattive inclinazioni, a lasciarci guarire da
Cristo, a progredire nella vita della grazia. Ricevendo più frequentemente,
attraverso questo sacramento, il dono della misericordia del Padre, siamo
spinti ad essere misericordiosi come Lui, e riceviamo un «accrescimento delle
forze spirituali per il combattimento cristiano» (ved. CCC, 1496).
Piena salute spirituale
La soddisfazione sacramentale è il terzo degli atti del penitente. Risollevato dal peccato, il peccatore deve ancora recuperare la piena salute spirituale. Deve dunque fare qualcosa per riparare le proprie colpe, vale a dire «soddisfare» in maniera adeguata. Questa soddisfazione si chiama anche «penitenza». Può consistere nella preghiera, in un'offerta, nelle opere di misericordia, in privazioni volontarie, e soprattutto nella paziente accettazione della croce quotidiana. Inoltre, molti peccati recano offesa al prossimo ed esigono una riparazione quando ciò è possibile: per esempio, restituire le cose rubate, ristabilire la reputazione di chi è stato calunniato, ecc. (ved. CCC, 1451-1460).
Tali «penitenze» contribuiscono a configurarci a Cristo che, solo, ha espiato per i nostri peccati una volta per sempre. Esse ci permettono di diventare i coeredi della sua risurrezione, dal momento che partecipiamo alle sue sofferenze (Rom. 8, 17). Ma la nostra unione alla Passione di Cristo attraverso la penitenza si realizza anche all'infuori dell'ambito sacramentale. Venne chiesto un giorno a Padre Leopoldo: «Padre, come capisce lei le parole del Signore: Che colui che vuol seguirmi, prenda tutti i giorni la sua croce? Dobbiamo per questo fare penitenze straordinarie? – Non è il caso di fare penitenze straordinarie, rispose. Basta che sopportiamo con pazienza le tribolazioni ordinarie della nostra misera vita: le incomprensioni, le ingratitudini, le umiliazioni, le sofferenze occasionate dai cambiamenti di stagione e dell'atmosfera in cui viviamo... Dio ha voluto tutto questo come mezzo per operare la nostra Redenzione. Ma perchè tali tribolazioni siano efficaci e facciano bene alla nostra anima, non bisogna sfuggirle con tutti i mezzi possibili... La preoccupazione eccessiva delle comodità, la ricerca costante degli agi, non ha niente a che vedere con lo spirito cristiano. Non è certamente questo prendere la propria croce e seguire Gesù. È piuttosto evitarla. E colui che soffre soltanto quel che non ha potuto evitare non avrà molti meriti». «L'amore di Gesù, non si stanca di ripetere, è un fuoco che viene alimentato con la legna del sacrificio e l'amore della croce; se non viene nutrito così, si spegne».
Durante l'inverno del 1941, i dolori allo stomaco che fanno soffrire Padre Leopoldo da molto tempo si fanno più acuti. Deve mettersi a letto. Il 30 luglio 1942, come sempre, si alza di buon mattino e passa un'ora in preghiera nella cappella dell'infermeria. Alle sei e mezzo, riveste i paramenti liturgici, ma è assalito da un malessere violento e sviene. Quando riprende i sensi, riceve l'Estrema unzione, poi ripete le pie invocazioni che gli suggerisce il Padre Superiore. Alle parole della Salve Regina: «O clemente, o pietosa, o dolce Vergine Maria», la sua anima spicca il volo verso il Cielo, dove viene accolta nella letizia infinita di tutta la Corte celeste. Leopoldo Mandic è stato beatificato il 2 maggio 1976 da Papa Paolo VI e canonizzato il 14 ottobre 1983 dal Santo Padre, Papa Giovanni Paolo II.
Possa egli, dall'alto dei Cieli, aiutarci a mettere in pratica, attraverso il
Sacramento della Penitenza ricevuto frequentemente, l'esortazione dell'epistola
agli Ebrei: Accostiamoci con fiducia al trono della grazia, per ottenere
misericordia e trovare la grazia d'un aiuto opportuno (4, 16). Affidiamo alla
sua efficace intercessione, come pure a quella di San Giuseppe, tutti coloro
che Le sono cari, vivi e defunti.
Autore: Dom Antoine
Marie osb
Il santo è molto amato a Padova. Piccolo di statura, non arriva al metro e quaranta, San Leopoldo Mandic, diventa un “gigante” al servizio di Dio. Nasce nel 1866 in Croazia, a Castelnuovo di Cattaro, in una numerosa famiglia. I suoi genitori lo chiamano Bogdan. Undicesimo di dodici figli, già da ragazzino Bogdan decide di dedicare la sua vita al sacerdozio. All’età di sedici anni entra in seminario a Udine, nell’Ordine Francescano, e nel 1890 viene ordinato sacerdote a Venezia, cambiando il suo nome in Leopoldo. Vorrebbe partire missionario, ma la sua salute cagionevole glielo impedisce. Non può neppure fare il predicatore per un difetto di cui soffre nel parlare. Così rimane a Padova dove per tutta la vita, senza concedersi mai una vacanza, si nasconde dentro a un confessionale (una umile e vuota celletta con appeso a una parete il crocifisso), accogliendo i fedeli e ascoltando suppliche, peccati, dolori, fallimenti, difficoltà. Quante conversioni avvengono grazie al “piccolo grande” frate francescano!
Nel 1923 lo trasferiscono a Fiume per confessare i cattolici slavi. Ma Padova insorge. Il popolo rivuole il suo confessore. Tanto è il clamore che, dopo qualche settimana, il vescovo di Padova decide di richiamarlo nella città veneta. Il piccolo frate non ha una grande cultura, non scrive grandi opere, non fonda associazioni, ospedali o scuole. Eppure la sua grandezza si trova proprio nella sua umile vita, interamente dedicata agli altri, trascorsa dentro al confessionale. Tanto è vero che alla fine della sua esistenza, malato viene ricoverato in ospedale e anche in questo luogo non fa altro che confessare, con la sua proverbiale pazienza, chi si rivolge a lui con cuore sincero per avere consiglio, conforto, consolazione; per ritrovare una nuova vita (con più speranza, più gioia, più entusiasmo) e una nuova fede, grazie alle parole di Fra Leopoldo e al suo dolce sorriso.
Muore nel 1942 e ancora oggi nel santuario dove è sepolto, a Padova, tanti pellegrini si recano a fargli visita, per rivolgergli una preghiera, per chiedere una guarigione. Al santuario arrivano lettere da ogni dove, indirizzate a San Leopoldo Mandic (Piazza Santa Croce 44, 35123 Padova), proclamato protettore dei malati di tumore. E tanti sono i miracoli di guarigione di cui si ha notizia, di malati anche in fin di vita che ritrovano improvvisamente e inspiegabilmente la salute, dopo una preghiera rivolta al “gigante” del Signore.
Autore: Mariella Lentini
Note: Il Martirologio Romano pone la festa il 30 luglio. L'Ordine dei
Fancescani Cappuccini lo ricorda nella data della nascita (12 maggio).
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/52950
Kościół
świętego Leopolda Mandicia. Herceg Novi, Czarnogóra.
Church
of St. Leopold Mandic. Herceg Novi, Montenegro.
Црква
Светог Леополда Мандића. Херцег Нови, Црна Гора.
Crkva
svetog Leopolda Mandića. Herceg Novi, Crna
Gora.
Leopoldo da Castelnovo
(1866-1942)
Beatificazione:
- 02 maggio 1976
- Papa Paolo VI
Canonizzazione:
- 16 ottobre 1983
- Papa Giovanni
Paolo II
- Piazza San Pietro
Ricorrenza:
- 12 maggio, 30 luglio
Sacerdote dell’Ordine
dei Frati Minori Cappuccini, arse di zelo per l’unità dei cristiani e dedicò
tutta la vita al ministero della riconciliazione
"Il mio cuore è sempre di là del mare;
Ogni anima che chiede il mio ministero sarà frattanto il mio Oriente"
Leopoldo da Castelnovo,
al secolo Bodgan Mandić, nacque a Castelnovo I (Herceg-Novi) alle Bocche
di Cattaro (Kotor) il 12 maggio 1866, undecimo dei dodici figli della pia e
laboriosa famiglia croata di Pietro Mandic e di Carlotta Carevic. Al battesimo
ricevette il nome di Bogdan (Adeodato) Giovanni.
Suo bisnonno paterno
Nicola Mandic era oriundo da Poljica, nell'arcidiocesi di Spalato (Split), dove
i suoi antenati - " signori bosniaci " - erano venuti dalla Bosnía,
nel lontano secolo XV.
Fin da ragazzo, Bogdan dimostrò un carattere forte, ma si rivelò in lui anche
una spiccata pietà, la nobiltà d'animo e l'impegno nella scuola. Presto egli si
sentì portato alla vita religiosa.
A Castelnovo in quel
tempo prestavano la loro opera i PP. Cappuccini della Provincia Veneta, e
Bogdan maturò la decisione di entrare nell'Ordine dei Cappuccini. Fu accolto
prima nel seminario serafico di Udine e poi, diciottenne, il 2 maggio 1884 - a
Bassano del Grappa (Vicenza) - vestì l'abito religioso, ricevendo il nuovo nome
di fra Leopoldo e impegnandosi a vivere la regola e
lo spirito di s. Francesco d'Assisi. Continuò gli studi filosofici e teologici
a Padova e a Venezia, dove - nella basilica della Madonna della Salute - fu
ordinato sacerdote, il 20 settembre 1890.
Sin dal 1887, fra
Leopoldo si era sentito chiamato, più volte e " chiaramente ", a
promuovere l'unione dei cristiani orientali separati con la Chiesa cattolica.
Ma come realizzare questa vocazione? Causa l'esile costituzione fisica e un
difetto di pronuncia, non poté dedicarsi alla predicazione. I superiori pertanto
lo destinarono a servizio delle anime, quale ministro della riconciliazione.
Fu confessore in varie
città: Venezia, Zara, Bassano del Grappa, Thiene al santuario della Madonna
dell'Olmo e, dall'ottobre 1909, a Padova. Nel 1923 fu trasferito a Fiume (Rijeka),
ma dopo poche settimane, su insistenti richieste dei Padovani, ebbe l'ordine di
ritornare nella loro città, dove rimase fino alla morte, il 30 luglio 1942.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/leopoldo-da-castelnovo.html
Stoner
(Enego, Veneto), chiesa del Sacro Cuore di Gesù - Mosaico di san Leopoldo
Mandić
Stoner
(Enego, Veneto, Italy), Sacred Heart of Jesus church - Mosaic of saint Leopold
Mandić
SAN LEOPOLDO MANDIĆ
La vita
Leopoldo nacque a
Castelnuovo di Cattaro (oggi Herceg-Novi in Montenegro) il 12 maggio 1866,
penultimo dei sedici figli di Pietro Mandić e di Carolina Zarević, famiglia
cattolica croata. Al battesimo ricevette il nome di Bogdan Ivan (Adeodato
Giovanni). A Castelnuovo di Cattaro, all’epoca situato nella Provincia di
Dalmazia, a sua volta parte dell’Impero Austriaco, prestavano la loro opera i
frati francescani Cappuccini della Provincia Veneta (vi si trovavano fin dal
1688, epoca del dominio della Repubblica di Venezia).
La vocazione religiosa
Frequentando l’ambiente
dei frati, in occasione delle funzioni religiose e del doposcuola pomeridiano,
il piccolo Bogdan manifestò il desiderio di farsi frate. Per il discernimento
della vocazione religiosa, fu accolto nel seminario cappuccino di Udine e poi,
a 18 anni di età, il 2 maggio 1884 nel noviziato a Bassano del Grappa
(Vicenza), dove vestì l’abito francescano, ricevendo il nome di “fra Leopoldo”
e impegnandosi a vivere la regola e lo spirito di san Francesco d’Assisi.
Completò gli studi
filosofici e teologici nei conventi di Padova (Santa Croce) e di Venezia
(Santissimo Redentore). In quegli anni la formazione religiosa ricevuta dalla
famiglia ricevette l’impronta definitiva nello studio e nella conoscenza della
Sacra Scrittura e della letteratura patristica e nell’acquisizione della
spiritualità francescana. Il 20 settembre 1890, nella basilica della Madonna
della Salute a Venezia, fu ordinato sacerdote.
L’aspirazione missionaria
ed ecumenica
Fin dal 1887, Leopoldo si
era sentito “chiamato” a promuovere l’unione dei cristiani orientali separati
con la Chiesa cattolica latina. Nella prospettiva di un ritorno nella terra
natia come missionario, si dedicò all’apprendimento di diverse lingue slave,
compreso un po’ di greco moderno. Fece domanda di partire per le “missioni
d’Oriente”, secondo quell’ideale ecumenico, divenuto poi “voto” coltivato fino
alle fine della vita, ma i superiori non accolsero la sua richiesta. Infatti, a
causa dell’esile costituzione fisica e di un difetto di pronuncia, non poteva
dedicarsi alla predicazione.
I primi anni passarono
nel silenzio del convento di Venezia, addetto al confessionale e agli umili
lavori del convento, dedicandosi anche alla questua di porta in porta. Nel 1897
ricevette l’incarico di guidare il piccolo convento di Zara in Dalmazia, ma già
nell’agosto del 1900 fu richiamato a Bassano del Grappa (Vicenza) come
confessore.
Si aprì un’altra breve
parentesi di attività missionaria nel 1905 come vicario (vice superiore) del
convento di Capodistria, ma ancora una volta dopo un solo anno, venne
richiamato in Veneto, al santuario della Madonna dell’Olmo di Thiene (Vicenza)
dove prestò servizio come confessore.
L’arrivo a Padova
Nella primavera del 1909
padre Leopoldo arrivò Padova. Fu nominato direttore degli studenti, cioè dei
giovani frati che, in vista del ministero sacerdotale, frequentavano lo studio
della Filosofia e della Teologia. A differenza di altri docenti, padre Leopoldo
– che insegnava Patrologia – si distinse per benevolenza, che qualcuno riteneva
eccessiva e in contrasto con la tradizione dell’Ordine. Anche per questo,
probabilmente, nel 1914 fu improvvisamente sollevato dall’insegnamento. Un
nuovo motivo di sofferenza.
Così, dall’autunno del
1914, a quarantott’anni di età, a padre Leopoldo venne chiesto l’impegno
esclusivo nel ministero della confessione. Le sue doti di consigliere
spirituale erano note da tempo, tanto che, nel giro di qualche anno, divenne
confessore ricercato da persone di ogni estrazione sociale, che per incontrarlo
arrivavano anche da fuori città.
Prima guerra mondiale.
Confinato nel Sud d’Italia
Fortemente legato alla
sua terra d’origine, padre Leopoldo aveva mantenuto la cittadinanza
austro-ungarica. La scelta, motivata dalla speranza che i documenti d’identità
favorissero un suo ritorno missionario in patria, diventò però un problema nel
1917, con la “rotta di Caporetto”. Come altri “stranieri” residenti in Veneto,
fu sottoposto ad indagini di polizia e, visto che non intendeva rinunciare alla
cittadinanza austriaca, venne mandato al confino nel Sud d’Italia. Nel corso
del viaggio, a Roma incontrò anche papa Benedetto XV.
A fine settembre del
1917, raggiunse il convento dei Cappuccini di Tora (Caserta), dove doveva
scontare il provvedimento di confino politico. L’anno successivo passò al
convento di Nola (Napoli) e poi di Arienzo (Caserta). Al termine della Prima
guerra mondiale fece ritorno a Padova. Durante il viaggio visitò i santuari di
Montevergine, Pompei, Santa Rosa a Viterbo, Assisi, Camaldoli, Loreto e Santa
Caterina a Bologna.
Definitivamente a Padova
Il 27 maggio 1919 giunse
al convento di Cappuccini di Santa Croce in Padova, dove riprese il proprio
posto nel confessionale. La sua popolarità aumentò nonostante il carattere
schivo. Gli Annali della Provincia Veneta dei Cappuccini riportano:
“Nella confessione esercita un fascino straordinario per la grande cultura, per
il fine intuito e specialmente per la santità della vita. A lui affluiscono non
solo popolani, ma specialmente persone intellettuali e aristocratiche, a lui
professori e studenti dell’Università e il clero secolare e regolare”.
Nell’ottobre del 1923 i
superiori religiosi lo trasferirono a Fiume (Rijeka), dopo che il convento era
passato alla Provincia Veneta. Ma, soltanto una settimana dopo la sua partenza,
il vescovo di Padova, mons. Elia Dalla Costa, interprete di numerosi fedeli
padovani, invitò il Ministro provinciale dei Cappuccini a farlo ritornare.
Così, per il Natale dello stesso anno padre Leopoldo, obbedendo ai superiori e
congedando il sogno di lavorare sul campo per l’unità dei cristiani, era di
nuovo a Padova.
Da Padova non si
allontanerà più per il resto della vita. Qui spenderà ogni momento del suo
ministero sacerdotale nell’ascolto sacramentale delle confessioni e nella
direzione spirituale.
Domenica 22 settembre
1940, nella chiesa del convento di Santa Croce, festeggiò le nozze d’oro
sacerdotali. Le spontanee, generali manifestazioni di simpatia e stima a padre
Leopoldo fecero chiaramente conoscere quanto vasta e profonda fosse l’opera di
bene da lui svolta in cinquant’anni di ministero presbiterale.
Negli ultimi mesi del
1940 la sua salute peggiorò. All’inizio di aprile 1942 fu ricoverato
all’ospedale: ignorava di avere un tumore all’esofago. Rientrato in convento
continuò a confessare, pur in condizioni sempre più precarie. All’alba del 30
luglio 1942, nel prepararsi alla santa messa, svenne. Riportato a letto,
ricevette il sacramento dell’unzione degli infermi. Pochi minuti dopo, mentre
recitava le ultime parole della preghiera Salve Regina, tendendo le mani
verso l’alto, spirò. La notizia della morte di padre Leopoldo si diffuse
rapidamente a Padova. Per un paio di giorni una folla ininterrotta passò al
convento dei Cappuccini per rendere omaggio alla salma del confessore, già
santo per molte persone. Il 1º agosto 1942 ebbero luogo i funerali, non nella
chiesa dei Cappuccini, ma nella ben più capiente chiesa di Santa Maria dei
Servi. Venne sepolto nel cimitero maggiore di Padova. Nel 1963 il corpo venne
traslato in una cappella presso la chiesa dei Cappuccini di Padova (Piazzale
Santa Croce).
Traslazione temporanea e
ostensione nel Giubileo della misericordia
Nel contesto del Giubileo
straordinario della misericordia (2016), per volere di papa Francesco le
spoglie mortali di san Leopoldo sono state temporaneamente traslate a Roma per
un’ostensione pubblica, assieme a quelle di san Pio.
Al loro arrivo a Roma il
3 febbraio 2016, le urne contenenti i corpi dei due santi sono state collocate
nella chiesa di San Lorenzo fuori le Mura (al Verano). Nella tarda serata del 4
febbraio sono state trasportate al centro di Roma, a San Salvatore in Lauro.
Nel pomeriggio del 5 febbraio una lunghissima processione con i due corpi si è
snodata per le vie di Roma, raggiungendo la basilica di San Pietro. Sono
rimaste esposte alla venerazione dei fedeli nella navata centrale, dinanzi
all’altare della Confessione, fino al mattino dell’11 febbraio.
“Complessivamente sono state mezzo milione le persone presenti in una settimana
a Roma per questo atteso evento del Giubileo della Misericordia”, ha poi
riferito il Pontificio Consiglio per la Nuova evangelizzazione.
Sulla via del rientro a
Padova, le reliquie di san Leopoldo sono state esposte anche nella basilica di
Loreto, nel santuario della Santa Casa, dall’11 al 14 febbraio. Poi, dal 14 al
16 febbraio, nella chiesa dei cappuccini di Bologna e, dal pomeriggio del 16 al
pomeriggio del 17 all’interno della Basilica di sant’Antonio a Padova. Una
solenne processione ha poi accompagnato le venerate spoglie di san Leopoldo
fino al suo santuario.
In risposta alle
pressanti richieste della Chiesa croata, dal 13 al 18 aprile 2016 c’è stata una
traslazione e ostensione a Zagabria (Croazia), all’interno della cattedrale
cittadina e nella chiesa dei frati cappuccini dedicata a san Leopoldo
(distretto di Dubrava). Circa 250 mila i pellegrini provenienti da tutto il
paese. Sulla via del rientro a Padova, il corpo del santo ha brevemente sostato
anche nella chiesa dei cappuccini di Lubiana (Slovenia).
Dal 14 al 19 settembre
2017 si è svolta una nuova traslazione e ostensione delle spoglie mortali di
san Leopoldo. Mons. Ilija Janjić, vescovo della diocesi di Kotor/Cattaro
(Montenegro), aveva chiesto che san Leopoldo (nel 75º anniversario della sua
morte) potesse tornare per qualche giorno nella sua terra natale. Di qui, la
speciale ostensione che ha fatto tappa, oltre che a Castelnuovo di Cattaro,
anche in alcune città costiere della Croazia: Zara, Dubrovnik, Spalato e Fiume.
Secondo alcune stime, oltre 150 mila fedeli sono passati a venerare le spoglie
del santo confessore cappuccino.
SOURCE : https://leopoldomandic.it/san-leopoldo-la-vita/
St. Monica and St. Leopold Bogdan Mandić Chapel, Zagreb
St. Monica and St. Leopold Bogdan Mandić Chapel, Zagreb
St. Monica and St. Leopold Bogdan Mandić Chapel, Zagreb
St. Monica and St. Leopold Bogdan Mandić Chapel, Zagreb
Il messaggio spirituale
Il santo della
Riconciliazione e dell’ecumenismo spirituale
Quando abbracciò la vita
religiosa nella famiglia francescana dei Cappuccini, il giovane frate Leopoldo
da Castelnuovo coltivava due fermi propositi. Due aspirazioni maturate da
esperienze risalenti già all’infanzia trascorsa al paese di origine: essere
“missionario” in Oriente per riavvicinare alla Chiesa cattolica i fratelli
ortodossi e contribuire all’unità della Chiesa, e diventare confessore, usando
con le anime dei peccatori tanta bontà. Vari fattori, tra cui la salute
precaria e l’obbedienza promessa, lo portarono a realizzare soltanto la seconda
aspirazione.
Padre Leopoldo spese
quasi metà della sua vita nel convento dei Cappuccini di Padova, rinchiuso
nella sua stanzetta-confessionale, dedicandosi all’accoglienza dei fedeli nella
celebrazione del sacramento della confessione.
Così, l’Oriente, che
desiderava raggiungere da missionario, divenne ogni anima che giungeva a
chiedere il suo aiuto spirituale. Egli stesso, il 31 gennaio 1941, scrisse: “Mi
obbligo con voto, momento per momento, con tutta la diligenza possibile,
tenendo conto della mia debolezza, di dedicare tutte le energie della mia vita
per il ritorno dei fratelli separati d’Oriente alla unità cattolica. Per il
momento, ogni anima che avrà bisogno del mio ministero, sarà per me un
Oriente”.
In occasione della
beatificazione, papa Paolo VI riconobbe in padre Leopoldo un pioniere
dell’ecumenismo spirituale: “Padre Leopoldo fu ‘ecumenico’ ante litteram,
cioè sognò, presagì, promosse, pur senza operare, la ricomposizione nella
perfetta unità della Chiesa, anche se essa è gelosamente rispettosa delle
particolarità molteplici della sua composizione etnica” (Omelia per la
beatificazione, 2 maggio 1976).
Fu confessore ricercato,
anche da diversi professionisti e docenti dell’Università cittadina. Si
distinse pure per la vita di preghiera, l’intensa devozione alla Vergine Maria
(che in veneto chiama “Parona benedeta”), la scrutazione dei cuori e,
soprattutto, per la benevola accoglienza dei penitenti. “Stia tranquillo –
usava dire a molti – metta tutto sulle mie spalle, ci penso io”, e si addossava
preghiere, veglie notturne, digiuni e privazioni volontarie. Il prof. Ezio Franceschini,
docente universitario a Padova e poi rettore all’Università Cattolica di
Milano, suo penitente, ricordò il dolore provato da padre Leopoldo quando venne
tacciato di lassista. Gli confidò il frate: “Dicono che do troppo facilmente
l’assoluzione, anche a chi non ne ha le dovute disposizioni”. Allargando le
braccia, soggiunse: “Mi guardi, signore. Le pare che se un peccatore viene a
inginocchiarsi davanti a me lo possa fare per me e non per il Padrone Iddio?”.
Anche papa Giovanni Paolo
II, rievocando alcune espressioni di padre Leopoldo, evidenziò il profilo
esemplare del confessore: “In questo sta la sua grandezza. In questo suo
scomparire per far posto al vero Pastore delle anime. Egli manifestava così il
suo impegno: ‘Nascondiamo tutto, anche quello che può avere apparenza di dono
di Dio, affinché non se ne faccia mercato. A Dio solo l’onore e la gloria! Se
fosse possibile, noi dovremmo passare sulla terra come un’ombraa che non lascia
traccia di sé’. E a chi gli chiedeva come facesse a vivere così, egli
rispondeva: ‘È la mia vita!’” (Omelia per la canonizzazione, 16 ottobre 1983).
Patrono dei malati di
tumore
San Leopoldo, oltre a
essere testimone della riconciliazione e tenace sostenitore del cammino
ecumenico, provò nella sua stessa carne l’esperienza della malattia oncologica,
portandone il peso con serenità e fiducia: fu, infatti, un tumore all’esofago a
portarlo alla morte.
San Leopoldo era già
invocato da molti fedeli anche per la guarigione, così un comitato di medici
padovani diede inizio nel 2016 a una raccolta firme (giunta a fine gennaio 2020
a circa 70mila). La “supplica” da tanti fedeli arrivava poi, sostenuta dal
placet del vescovo di Padova prima, dei vescovi del Triveneto e dei vescovi
italiani successivamente (fu il cardinale Gualtiero Bassetti a darne conferma
nel comunicato finale della 72° assemblea generale del 2018) al Vaticano.
Così, dal 6 gennaio 2020
san Leopoldo è ufficialmente dichiarato “patrono dei malati d’Italia colpiti da
tumore” da parte della Congregazione per il culto divino e la disciplina dei
sacramenti. Con le seguenti parole:
«San Leopoldo Mandić da
Castelnuovo, presbitero dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini, che spese
tutta la sua vita nell’esercizio del ministero della Riconciliazione e, che,
colpito da una malattia tumorale, ne portò il grave e prolungato peso con fede
serena, è venerato con particolare devozione dai malati e dai loro famigliari.
Per questo motivo, accogliendo gli unanimi voti dei fedeli, la Conferenza dei
Vescovi Italiani ha approvato l’elezione di San Leopoldo quale Patrono presso
Dio dei malati di tumore d’Italia e l’Eminentissimo Cardinale Gualtiero
Bassetti, Presidente della medesima Conferenza episcopale, con lettera del 14
dicembre 2019, ha vivamente richiesto che una tale elezione ed approvazione
fosse confermata, a tenore delle Norme canoniche concernenti la Costituzione
dei Santi Patroni. Pertanto, la Congregazione del Culto Divino e la Disciplina
dei Sacramenti, avvalendosi delle Facoltà concessele dal Sommo Pontefice
Francesco e avuta premurosa considerazione a quanto richiesto, ha accolto una
tale supplica e, nonostante qualsiasi cosa contraria, conferma San Leopoldo
Mandić, presbitero, patrono presso Dio dei malati d’Italia colpiti da tumore».
SOURCE : https://leopoldomandic.it/messaggio-spirituale/
St. Leopold Bogdan Mandić Church, Zagreb (Ljubljanica)
St. Leopold Bogdan Mandić Church, Zagreb (Ljubljanica)
St. Leopold Bogdan Mandić Church, Zagreb (Ljubljanica)
La Santità e il culto
Le pratiche per il
riconoscimento della santità di padre Leopoldo iniziarono, a livello diocesano,
nel 1946. Il 1° marzo 1974 fu emanato il decreto sulla eroicità delle virtù del
Servo di Dio, e il 12 febbraio 1976 seguì il decreto sui miracoli attribuiti
alla sua intercessione.
Il papa san Paolo VI lo
proclamò beato il 2 maggio 1976, a Roma. Il papa san Giovanni Paolo II lo
canonizzò il 16 ottobre 1983, a Roma, indicandolo come modello dei confessori.
I fedeli continuano a
pregarlo nella cappella accanto alla chiesa del convento dei Cappuccini di
Padova che gli è stata dedicata e dove, dal 1963, riposa il suo corpo. La sua
tomba, insieme alla piccola stanzetta-confessionale sopravvissuta, secondo la
sua profezia, al bombardamento che il 14 maggio 1944 distrusse la chiesa, è
divenuta luogo di pellegrinaggio. E pellegrino eccellente fu, il pomeriggio del
12 settembre 1982, nel contesto della visita pastorale alla città di Padova,
papa Giovanni Paolo II, che visitò i luoghi del ministero sacerdotale di padre
Leopoldo e sostò in preghiera davanti alla tomba del santo.
La ricorrenza liturgica
di san Leopoldo (Mandić) da Castelnuovo è il 12 maggio, tradizionalmente
preparata da una novena di celebrazioni presso il suo santuario di Padova.
Nello stesso luogo, speciale attenzione viene riservata alla Settimana di
preghiera per l’unità dei cristiani (dal 18 al 25 gennaio di ogni anno).
Nel corso degli anni,
sono confluite migliaia di testimonianze di “grazie” ricevute per
l’intercessione di padre Leopoldo: vicende che spesso rimangono nel segreto
delle coscienze, come le conversioni e altre grandi cose che Dio opera; ma
anche accadimenti che, interessando i corpi e la salute, si prestano a
verifiche esterne.
È il caso di tante
guarigioni prodigiose e inspiegabili. Provare e attestare l’autenticità di un
fatto prodigioso – e soprattutto definirlo miracolo – è frutto di una accurata
procedura d’inchiesta e di un rigoroso esame medico.
Miracoli per la
beatificazione e canonizzazione
Ecco, tra le centinaia di
miracoli attribuiti alla sua intercessione, i tre miracoli riconosciuti
ufficialmente dalla Chiesa per la glorificazione di padre Leopoldo. Si tratta
delle guarigioni prodigiose di Elsa Raimondi, Paolo Castelli ed Elisa Ponzolotto.
ELSA RAIMONDI
Elsa Raimondi (Cavazzana di Lusia, Rovigo, 1922) il 6 giugno 1944, all’età di 22 anni, fu operata di appendicite ed ernia inguinale all’ospedale di Lendinara. Persistendo la febbre e aumentando i dolori, il 16 aprile 1946, venne sottoposta a un nuovo intervento. Solamente esplorativo, però, dal momento che venne riscontrata la presenza di una grave forma di peritonite tubercolare. Fu dimessa con prognosi infausta. Insomma, vi erano poche speranze.
A casa era costretta alla totale immobilità, dal momento che sveniva al solo tentativo di alzarsi e sedere sul letto. Il parroco del paese, le parlò di padre Leopoldo (che era morto da quattro anni) esortandola a pregarlo. Il 30 luglio, assieme ad altre persone, essa cominciò a recitare la novena al cappuccino perché intercedesse presso la Madonna del Pilastrello, venerata a Lendinara. Al termine della novena, la Raimondi affermò di aver visto padre Leopoldo il quale, alla domanda se sarebbe guarita il 12 settembre (Giornata del malato, nell’ambito degli annuali festeggiamenti del santuario), rispose: «Sì, sì, sì!».
Nonostante sofferenze indicibili, arrivò fino a quel giorno e volle essere portata al santuario, con gli altri ammalati. Il medico che assisteva i malati la fece riportare subito a casa, temendo per la sua vita. Verso sera, la Raimondi sentì dentro di sé una voce che le ordinava con insistenza di scendere dal letto. Subito eseguì l’ordine: si mise in piedi e disse ai presenti: «Non ho più male, non ho più male: sono guarita! Avete visto, padre Leopoldo?» Proprio in quel momento arrivò il medico che rimase interdetto; decise di visitarla subito e, con sua grande meraviglia, ne riscontrò la guarigione clinica.
Elsa Raimondi volle andare subito in chiesa a ringraziare il Signore, la
Madonna e padre Leopoldo, che le aveva ottenuto la guarigione. Non accusò più
disturbo alcuno. In segno di riconoscenza consacrò la sua vita ad assistere i
piccoli orfani raccolti nella “Piccola casa di padre Leopoldo”, a Rovigo. Morì
nel 1997, al termine di una vita caritatevole e operosa.
PAOLO CASTELLI
Paolo Castelli di Pagnano
di Merate (Lecco, 1902), la mattina della domenica 4 marzo 1962, al ritorno da
messa fu assalito da forti dolori al ventre. Il medico accorso giudicò subito
grave il caso e mandò il Castelli immediatamente all’ospedale di Merate dove,
sospettando si trattasse di perforazione gastrica, fu deciso di operarlo
d’urgenza. I medici, dr. Bonanomi e dr. Della Rocca, si accorsero che la
situazione era peggiore: «trombosi nel territorio della mesenterica superiore
con esteso infarto dell’intestino tenue», in altre parole gran parte dei
visceri erano interessati da necrosi. Impotenti di fronte a un male tanto
devastante, richiusero il ventre del paziente e spiegarono ai parenti che la
sorte dell’ammalato era segnata. La sera stessa, il parroco gli amministrò il
sacramento degli infermi.
La moglie Maria Brivio,
da tempo devota di padre Leopoldo, prima che iniziasse l’intervento chirurgico
aveva appuntato una medaglietta raffigurante padre Leopoldo sulla maglia del
marito. Poi si era ritirata in cappella a pregare, continuando a farlo tutti
quei giorni, sicura di venire esaudita. La quarta notte del ricovero
ospedaliero, dopo aver invitato il marito a tentar di dormire (non ci era mai
riuscito dopo l’operazione), essa recitò per lui dodici Padre nostro. Non li
aveva ancora terminati quando suo marito, in preda a una violenta crisi,
cominciò a gridare: «Sto male, sto male, muoio!».
Nel cuore della notte,
accese la luce e lo vide tutto sudato e pallido a morte. Lo aiutò a mettersi
con le gambe penzoloni dal letto, mentre gli asciugava il sudore. Il paziente
continuava ad agitarsi: «Muoio, muoio: tu non sai quanto male ho». Con gli
occhi rovesciati all’indietro, mentre emetteva un rantolo, si rovesciò sul
letto. La moglie esclamò: «Signore, sia fatta la tua volontà!». Nel medesimo
istante Paolo Castelli cominciò a gridare: «Sono guarito, sono guarito: non ho
più niente!». Passò il resto della notte tranquillo, conversando con la moglie.
Il mattino seguente i medici ne constatarono la guarigione, e il 9 marzo
cessarono tutte le cure. Fu tenuto in osservazione ancora alcuni giorni e poi
rimandato a casa, dove riprese la dura vita di lavoro dei campi. Oggi
l’ospedale di Merate – «Ospedale san Leopoldo Mandić» – è dedicato proprio al
frate cappuccino, per la cui intercessione Paolo Castelli ottenne la guarigione
miracolosa.
ELISABETTA PONZOLOTTO
Nata a Ronchi di Ala (TN)
il 20 agosto 1925, Elisabetta Ponzolotto aveva 52 anni quando venne ricoverata
all’ospedale di Ala. Era il 15 marzo 1977 e, al suo ingresso, si parlò di
influenza cardiopatica. La mattina del 24 marzo, avvertì un dolore acutissimo
al piede sinistro. Non poté più muoversi e dovettero portarla a letto. I dolori
continuarono ad aumentare e, in breve, la gamba divenne gonfia e bluastra sino
al ginocchio. La sofferenza era così atroce che la paziente, con i lamenti,
recava disturbo agli altri degenti e venne sistemata in una stanzetta da sola.
I medici le diagnosticarono una «ischemia postembolica dell’arto inferiore
sinistro in soggetto cardiopatico con valvulopatia mitralica fibrillante».
Il quadro clinico,
nonostante cure energiche, peggiorò nei giorni seguenti, sino alla comparsa di
un processo di cancrena alle dita del piede. Il 27 marzo, verso mezzogiorno, i
medici curanti decisero l’immediata amputazione della gamba, molto sopra il
ginocchio, per scongiurare il peggio. La Ponzolotto, però, si oppose e disse
che non avrebbe accettato l’intervento sino al mattino seguente. Racconterà:
«Quando i medici mi dissero che per salvarmi dovevo sottopormi all’amputazione
della gamba, risposi che per il momento non accettavo l’intervento perché
aspettavo la risposta di un mio “confidente”, e intendevo il beato padre
Leopoldo. Intensificai la preghiera al beato tenendo sempre la sua immagine con
la reliquia sulla gamba dolorante. Mi affidai completamente a padre Leopoldo
con la massima fiducia, anzi con la certezza di essere esaudita. Ripetevo
continuamente: “Padre Leopoldo, aiutami, aiutami”».
Il dr. Albino Kuel, di
guardia in quella notte, raccontò: «Ricordo di essere stato chiamato più volte
perché le condizioni della Ponzolotto continuavano a peggiorare. Verso le ore
23, visitai la paziente notando con preoccupazione l’aggravarsi della
sintomatologia: il dolore si faceva sempre più acuto, tanto che la poveretta
mordeva le coperte, la gamba sempre più fredda e cianotica… Verso le ore 1.30,
venni chiamato di nuovo. Di fronte alla situazione sempre più grave, tentai di
somministrare analgesici in infusione continua in fleboclisi, ma senza
risultato. La paziente dava l’impressione di essere in uno stato preagonico,
pur essendo pienamente lucida».
Cosa accadde poi lo
raccontò la stessa Ponzolotto: «Mentre l’infermiera era uscita ed ero sola
nella camera, seduta sul letto e appoggiata ai cuscini, vidi entrare un frate
cappuccino, piccolo, con la barba bianca. Lo riconobbi subito: era padre
Leopoldo. Mi guardava e sorrideva. Fece il giro del letto, guardò la gamba e
disse: “So che soffri molto e che dovrai sopportare tanto male, ma la gamba
sarà salva”. Io risposi: “Tutto questo lo accetto volentieri pur di aver salva
la gamba”. Sorrise e camminando lentamente uscì dalla porta. Scoppiai in
lacrime. Il dolore alla gamba scomparve, sentii che si riscaldava e che potevo
muoverla. Mi addormentai. Erano quattro giorni che non dormivo nemmeno un
momento. Arrivata l’infermiera, rimase stupefatta al trovarmi tranquilla.
Guardò la gamba e la trovò rosea come l’altra e riscaldata. Le raccontai che
avevo visto padre Leopoldo ed essa, commossa, mi disse di ringraziare Dio e
padre Leopoldo che mi aveva ottenuto la salvezza».
Continua la testimonianza
del dr. Kuel: «La mattina, alle ore 6, mi svegliai, meravigliandomi perché non
ero stato più chiamato per la Ponzolotto. Mi recai subito alla sua stanza per
vedere cosa era successo, disposto a sentirmi dire che era deceduta. Invece,
trovai la paziente con aspetto tranquillo. Visitai l’arto ammalato e, con mia
meraviglia, constatai che aveva riacquistato il colorito e la temperatura
normali, non procurando più alcun dolore alla paziente, segno evidente di
rivascolarizzazione spontanea e completa». Altri medici, compresi quelli che il
giorno precedente avevano disposto l’amputazione, svolsero controlli e verifiche.
Non fecero che accertare la guarigione inspiegabile. Dimessa, la signora
Ponzolotto ritornò a casa riprendendo i lavori domestici.
SOURCE : https://leopoldomandic.it/la-santita-e-il-culto/
Preghiere
NOVENA
O Dio, Padre onnipotente, tu hai arricchito san Leopoldo con l’abbondanza della tua grazia; concedi a noi, per sua intercessione, di vivere nell’abbandono alla tua volontà, nella speranza della tua promessa, nell’amore della tua presenza.
– Gloria al Padre
O Dio, tu manifesti la tua onnipotenza soprattutto nella misericordia e nel perdono e hai voluto che san Leopoldo ne fosse tuo fedele testimone; per i suoi meriti, concedi a noi di celebrare, nel sacramento della Riconciliazione, la grandezza del tuo amore.
–
Gloria al Padre
O Dio nostro Padre, in Cristo tuo Figlio, morto e risorto, hai redento ogni nostro dolore e hai voluto san Leopoldo paterna presenza di consolazione; infondi nelle nostre anime la certezza della tua presenza e del tuo aiuto.
– Gloria al Padre
O Dio, fonte di comunione per tutti i tuoi figli, tu hai voluto Cristo unico pastore della tua Chiesa; per l’intercessione di san Leopoldo, silenzioso profeta dell’ecumenismo spirituale, infondi in noi il tuo Spirito, perché sappiamo pregare e donare la vita per l’unità di tutti i credenti in te.
– Gloria al Padre
O Dio, tu hai voluto Maria madre di Cristo e della Chiesa e hai allietato la vita di san Leopoldo con una tenera devozione alla Madonna; consola la nostra vita con la grazia della sua bontà materna.
– Gloria al Padre
O Dio, Signore glorioso e Padre della vita, affidiamo al tuo amore le nostre speranze e le nostre preghiere; per l’intercessione di san Leopoldo guarda con benevolenza ai tuoi figli ed esaudisci le nostre umili domande. Per Cristo nostro Signore.
Amen.
PREGHIERE PER I MALATI DI
TUMORE
Preghiera del malato
O caro san Leopoldo, tu hai sempre aiutato e consolato quanti ricorrevano a te nelle loro necessità spirituali e materiali. Animato da grande confidenza, anch’io ricorro a te, così ricco di benevolenza e generosità. Nella tua vita hai provato il turbamento e la fatica di vivere con il tumore: stammi vicino. Tu conosci la mia angustia e trepidazione: vieni in mio aiuto. Sorreggi la mia fede, rafforza la mia speranza, ottienimi la grazia di affrontare la sofferenza e le cure del mio male, superando positivamente questa prova. Intercedi presso il Padre affinché il mio cuore trovi la pace e la serenità vera. Fa’ che io possa, con animo riconoscente, ringraziare quel Dio misericordioso che tu stesso proclamavi “medico e medicina”.
– Gloria al Padre
Preghiera dei familiari
O Signore, nostro creatore e salvatore, nella tua vita terrena e in san
Leopoldo ti sei fatto vicino ai malati e agli sfiduciati. Guarda con bontà gli
uomini, le donne e i bambini di ogni lingua, popolo e nazione che soffrono a
causa del tumore. Ascolta la nostra preghiera e la supplica dei loro cari: san
Leopoldo e la Beata Vergine Maria li visitino spiritualmente e seggano accanto
a loro nelle lunghe ore di ospedale e nelle notti insonni.
O san Leopoldo, rivolgiamo anche a te la nostra supplica con il cuore colmo di tristezza e trepidazione per il/la nostro/a caro/a (…). Tu che hai consolato i molti che si accostavano al tuo confessionale e li affidavi alla Vergine Maria, “Parona Benedeta”, fa’ che nella grande preoccupazione per questa malattia fiorisca la gratitudine per la vita e la speranza che la salute ritorni.
–
Gloria al Padre
Preghiera per gli operatori sanitari
Caro san Leopoldo, nel tuo servizio di sacerdote, confessore e consigliere spirituale, hai coltivato sincera stima e autentica amicizia con gli operatori sanitari: medici, chirurghi, specialisti clinici, docenti universitari, infermieri. Come buoni samaritani, assistevano e confortavano i malati nelle corsie ospedaliere.
Noi ti preghiamo perché quanti sono a servizio della salute e della vita umana sappiano coniugare sempre competenza professionale con premurosa disponibilità. Fa’ che il paziente sia sempre una persona da rispettare nelle sue sensibilità, nelle sue paure e attese.
Ti chiediamo di illuminare lo studioso nella ricerca di nuove cure, di guidare la mano del chirurgo, di assistere il medico nella lettura dei referti, nella giusta diagnosi e adeguata terapia.
O san Leopoldo, la presenza degli operatori sanitari e dei volontari ospedalieri sia simile alla tua: discreta, sempre serena e sorridente, come quando accoglievi chi era afflitto da sofferenze fisiche o angosciato nello spirito. Sappiano infondere le medicine spirituali del coraggio e della speranza. –
Gloria al Padre
– Salve Regina
SOURCE : https://leopoldomandic.it/preghiere/
Statue
of Saint Leopold Bogdan Mandic in Marija Bistrica, Croatia
Kip
Sv. Leopolda Bogdana Mandića u bazilici Blažene Djevice Marije u Mariji
Bistrici
Den hellige Leopold
Bogdan Mandić (1866-1942)
Minnedag:
30. juli
Bogdan var ekstremt
liten - bare rundt 135 cm høy, og hans helse var svært skjør. Han hadde
også en svært svak stemme og problemer med stamming. Men han var en kjempe i
det som virkelig teller: ydmykhet, klokskap og en evne til å være fullstendig i
Guds nærvær. Allerede fra ungdommen viste han tegn på stor åndelig styrke og
integritet. På den tiden arbeidet venetianske brødre fra fransiskanernes
reformgren kapusinerne i Dalmatia, og Bogdan var imponert over deres ydmykhet
og over hvor høyt i akt de ble holdt av folket, både katolikker og ortodokse.
I 1882 forlot 16-åringen
sin familie for å bli aspirant hos kapusinerne (Ordo Fratrum Minorum
Capuccinorum - OFMCap) og elev ved deres Serafiske seminar i Udine i
provinsen Veneto i Italia. Til tross for sin dårlige helse ble han opptatt i
ordenen som novise den 20. april 1884. Han ble ikledd drakten i Bassano del
Grappa og tok ordensnavnet Fra Leopold. Etter sin løfteavleggelse i
1885 begynte han på sine prestestudier i Padova og Venezia, og i 1888 avla han sine
høytidelige løfter i Padova. Etter å ha fullført sine studier i Udine, ble han
presteviet den 20. september 1890 i kirken Santa Maria della Salute i Venezia.
Som nyvigslet prest ba
han sin superior om å få lov til å vende tilbake til sitt hjemland for å
arbeide for at «dissidentene» i den ortodokse kirke skulle bli gjenforent med
Roma. Dette ønsket ble ikke oppfylt på grunn av hans svake helse, men i
lydighet aksepterte han de oppgavene han fikk, oppgaver som delvis nesten slet
ham ut. Mellom 1890 og 1906 tjente han i ulike klostre i den venetianske
ordensprovinsen. Fra 1890 til 1897 virket han i kapusinerklosteret i Venezia
som skriftefar. Fra 1897 fikk han også arbeide i sitt hjemlige Dalmatia, da han
fra 1897 til 1900 ledet et kloster i Zadar (it: Zara), og han tilbrakte også en
tid i Rijeka og Kopar.
Etter kortere opphold i
Bassano del Grappa, i Capodistria og Thiene ved Vicenza kom han i 1909 til
kapusinerklosteret i Padova i Italia, der han bodde resten av sitt liv og levde
et utad sett begivenhetsløst liv. I flere år underviste han studenter i
filosofi og foreleste i patrologi. I mange år dro han en gang i uken fra Padova
til Venezia for å lære unge kapusinere det kroatiske språket, som de ville få
bruk for i det pastorale arbeidet blant kroatiske katolikker. Men Leopold er
fremfor alt kjent for en heroisk arbeidsinnsats i sitt «hovedkvarter», som han
kalte sin knøttlille «celle», nemlig skriftestolen som var bygd mellom kirken
og klosteret. Den var svært kald om vinteren og desto varmere og klammere om
sommeren. Der satt han i en avdanket lenestol og hørte tusenvis av skriftemål.
I rundt førti år hørte
han skriftemål daglig opp til 15 timer, og dette var nesten utelukkende hans
virksomhet som prest. Han var en lystig, beskjeden og tålmodig skriftefar,
fremfor alt for prester, og var berømt for sin mildhet. Han hadde profetiske
gaver og kunne lese i hjertene, og han bar også Kristi sårmerker (stigmata).
Tusenvis av legfolk og utallige prester og biskoper, blant dem den senere pave
Johannes Paul II, oppsøkte Leopold i løpet av alle disse årene.
Men det er klart at hans
overordnede hadde en temmelig lav vurdering av Leopolds evner, og han møtte en
god del motstand fra dem og fra sine kolleger. De anklaget ham for å være
uvitende om moralteologi og alt for villig til å gi absolusjon til sine skriftebarn,
og de ga ham oppnavnet «broder all-absolusjon». Hans vanlige svar til slike
beskyldninger var at han måtte være vennlig mot syndere på grunn av eksempelet
fra all den kjærlighet Gud hadde vist dem på korset. Han ble også
latterliggjort etter hvert som hans helse ble stadig dårligere. Han led av
sterke magesmerter og ble gradvis deformert av kronisk leddgikt, som førte til
en kraftig halting, og hans problem med stamming ble også verre og verre, noe
som forhindret ham fra å preke. Men åndelig var han en kjempe hele livet.
En gang betrodde Leopold
en hemmelighet til en venn: «Jeg er som en fugl i bur, men mitt hjerte er
alltid på den andre siden av havet» (det vil si i hjemlandet Kroatia). I 1917,
da myndighetene ville at han skulle søke om italiensk statsborgerskap, svarte
han: «Blod er ikke vann». Av den grunn ble han internert i en fangeleir i
Sør-Italia til krigen sluttet i 1918.
Mange mente at hans
interesse for gjenforening med de ortodokse var en tåpelig besettelse, og hans
overordnede avviste hans anmodninger om en utnevnelse som kunne gi ham
anledning til å arbeide for denne saken, til tross for at han insisterte på at
Gud kalte ham til det bestemte apostolatet. I 1923 trodde han at hans sjanse
var kommet da han ble utnevnt til Fiume, en by på grensen til Dalmatia som
nettopp var annektert av Italia (nå Rijeka i Kroatia). Dessverre protesterte
biskopen av Padova mot å miste hans tjenester som skriftefar, og utnevnelsen
ble tilbakekalt etter få uker. Leopold aksepterte dette uten innsigelser, og senere
snakket han aldri mer åpent om sitt ønske om å arbeide for gjenforening, selv
om temaet fortsatte å dominere hans private skrifter.
Mye senere forklarte han
sin taushet med at han hadde hatt en åpenbaring en dag etter kommunionen som
fortalte ham at «hver sjel han hjalp i skriftestolen, skulle være hans Østen».
Etter det oppfylte han sitt løfte om å arbeide for at skismatikerne blant hans
folk vendte tilbake ved å utføre så godt han kunne sin prestetjeneste ved å
lese messe og høre skriftemål, og i skriftestolen behandlet han hver enkelt
skriftende som om omvendelsen av hans folk var avhengig av omvendelsen av den
enkelte synder.
Den 22. september 1940
feiret «pater Leopold», som han alltid ble kalt, sitt 50-årsjubileum som prest.
Men etter det ble hans helsetilstand raskt verre. Men selv mot slutten av sitt
liv, da han var svært syk, hørte han skriftemål. Han kollapset en dag mens han
forberedte seg på å lese messen, men til og med dagen før sin død hørte han
skriftemål på sykehuset. Han døde den 30. juli 1942 i Padova av kreft i
spiserøret, 76 år gammel. Meldinger om mirakuløse helbredelser oppnådd gjennom
hans bønner hadde lenge sirkulert, og allerede før sin død var han betraktet
som hellig.
Flere år før det faktisk
skjedde sa Leopold til en betrodd venn: «Også dette klosteret og kirken kommer
til å bli truffet (av bombene), men denne cellen blir ikke truffet. Her har Gud
vist sjelene så mye barmhjertighet, så denne cellen må bli stående som et
minnesmerke over Guds godhet». Kapusinernes kirke og kloster ble da også
ødelagt da Padova ble bombet den 19. mai 1944, knust av fem store bomber, men
Leopolds «celle» og en statue av Guds Mor var uskadd. Senere ble et kapell bygd
ved siden av cellen.
Leopolds kult startet
øyeblikkelig etter hans død, og informasjonsprosessen for hans saligkåring
begynte allerede i 1946. Den gangen sa kirkeretten at det måtte gå minimum 50
år etter en kandidats død før vedkommende ble saligkåret, men i Leopolds
tilfelle var hans hellighet så åpenbar at pave Pius XII (1939-58) så bort fra
denne bestemmelsen. Da man 24 år etter hans død åpnet hans grav på den
kommunale kirkegården i 1966, var legemet like friskt. Det ble overført til det
nye kapellet, og der hviler han fortsatt nær sin skriftemålscelle i Padova, som
har blitt et populært valfartsmål.
Leopold Mandic, som også
kalles Leopold av Castelnuovo, fikk sine heroiske dyder anerkjent den 1. mars
1974, og han fikk da tittelen Venerabilis, «Ærverdig». Den 12. februar
1976 underregnet paven dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som anerkjente
et mirakel på hans forbønn. Han ble saligkåret den 2. mai 1976 av pave Paul VI
(1963-78) og helligkåret den 15. oktober 1983 av pave Johannes Paul II på
Petersplassen i Roma, hans femte helligkåring. Leopolds minnedag er dødsdagen
30. juli.
Kilder:
Attwater/John, Attwater/Cumming, Butler (V og VII), Schauber/Schindler, Holböck
(1), Index99, KIR, Patron Saints SQPN, Bautz, Heiligenlexikon, vatican.va,
hbk.hr/katcrkva, pope.hr, capuchinfriars.org.au - Kompilasjon og
oversettelse: p. Per
Einar Odden - Sist oppdatert: 2003-06-12 00:38
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/lmandic
detalj sa Sv. Leopoldom Bogdanom Mandićem na
crkvi Gospe Lurdske u Rijeci. Croatia
San LEOPOLDO DE
CASTELNUOVO (Bogdan Mandic). (1866-1942).
Martirologio Romano: En
Pavía, ciudad de Italia, san Leopoldo (Bogdan) de Castelnuovo Mandic,
presbítero de la Orden de los Hermanos Menores Capuchinos, que ardió de celo
por la unidad de los cristianos y gastó toda su vida trabajando para la
reconciliación de los mismos.
Nació en Herzeg Novi
(Castelnuovo de Catari) en Dalmacia. Ingresó en los capuchinos a los 16 años y
tomó el nombre de Leopoldo. Fue ordenado sacerdote en 1890. Siendo sacerdote se
preocupó ardientemente por la unión de los cristianos y dedicó toda su vida al
ministerio de la reconciliación, y que en su tierra vivió con diversas confesiones
cristianas. No aceptó que las diferencias etnicas y culturales, enmascaradas en
sentimientos religiosos, fueran fomento de luchas fraticidas y venganzas.
Tuvo pocas oportunidades
para desempeñar su misión, pero siempre que sus superiores le dieron una
oportunidad, trató de cumplir con su tarea. En Zadar, a donde fue enviado entre
1897 y 1900, entabló relaciones con los ortodoxos e intentó atraerles a la
unidad con la Iglesia. De igual modo se comportó en su breve permanencia en
Rijeka en 1923, donde fue enviado como confesor de la población croata. Después
fue llamado a Padua para que se dedicase al confesionario por la solicitud del
obispo y de la población. En 1924 se dedicó semanalmente en Venecia a enseñar
croata y eslavo a los estudiantes capuchinos, para que algún día pudieran ir de
misión. Sensible al nacionalismo croata, en 1917, rechazó la nacionalidad
italiana, con lo cual fue destinado al sur de Italia. Sus superiores le
consideraron poco idóneo para las misiones en Oriente a causa de sus malas
condiciones de salud. Tampoco pudo dedicarse a la predicación a causa de un
grave defecto de pronunciación. Sus superiores fijaron su residencia en Padua
donde vivió cuarenta años y volvió a dedicarse al confesionario donde acudían
personas de toda condición y dignidad; sus funerales durante la guerra fueron
aposteósicos y su confesionario se convirtió en lugar de peregrinación.
SOURCE : https://hagiopedia.blogspot.com/2013/07/san-leopoldo-de-castelnuovo-bogdan.html
SANTA MISSA DE
CANONIZAÇÃO DO PADRE LEOPOLDO MANDIC
HOMILIA DO PAPA JOÃO
PAULO II
Praça São Pedro
Domingo, 16 de outubro de 1983
1. "Deus é amor...
Nós cremos no amor" (1 Jo. 4, 8.16).
Meus Veneráveis Irmãos no
episcopado e no sacerdócio; aproximamo-nos do altar para exprimir a nossa unidade
no sacerdócio de Jesus Cristo. Aproximamo-nos para confessar e proclamar,
juntamente com todos os participantes na Eucaristia, reunidos na Praça de São
Pedro, aquilo que o evangelista João escreveu na sua primeira Epistola:
"Deus é amor...
Nisto consiste o
amor: não fomos nós que amámos a Deus, mas foi Ele que nos amou..."
(4, 8.10).
Deus é amor — e o amor
vem de Deus. Não do mundo, e nem do homem. Ele vem de Deus mesmo.
O mundo não
pode existir sem este amor. O homem não pode existir sem ele. O homem
que está cada vez mais consciente daquilo que o ameaça —, por parte das
potências deste mundo, que ele mesmo dominou, e por parte da civilização, que
ele mesmo construiu —, se esta civilização não se tornar simultaneamente "a
civilização do amor".
Deus é amor. E o amor vem
de Deus. Uma profunda consciência desta verdade levou-nos a encontrar-nos no
Sínodo dos Bispos à volta do tema: "A reconciliação e a penitência na
missão da Igreja".
A reconciliação e a
penitência são o fruto deste amor que vem de Deus.
Mediante o tema do Sínodo
tocamos as raízes mesmas dos problemas que se encontram no coração do homem — e
também dos problemas dos quais depende a vida da inteira família humana.
2. O Amor, que é Deus,
revelou-se uma vez para sempre.
"... manifestou-se o
amor para connosco... foi Ele que nos amou e enviou o Seu Filho como
propiciação pelos nossos pecados" (2 Jo. 4, 9-10).
Esta missão do Filho está
na base da nossa reconciliação com Deus. O sacrifício de expiação pelos pecados
torna-se a fonte da Nova Aliança, que é a aliança do amor e da verdade.
Esta é a aliança de
Deus com o homem e a reconciliação do homem com Deus. que se
realiza contemporaneamente no homem como reconciliação com os irmãos.
"Se Deus nos amou
assim, também nós devemos amar-nos uns aos outros... se nos amarmos uns aos
outros, Deus está em nós e o Seu amor é perfeito em nós" (2 Jo. 4, 11-12).
Era necessário,
veneráveis e caros Irmãos, este Sínodo sobre o tema da reconciliação
e da penitência para tocar as questões mais profundas na missão da Igreja em
relação ao homem e ao mundo dos nossos dias.
Era preciso preparar num
certo sentido o terreno para este Sínodo mediante o Jubileu extraordinário
do Ano da Redenção, que celebramos contemporaneamente em Roma e na Igreja
inteira. Mediante isto o tema do Sínodo enraizou-se de modo particular em cada
um de nós.
Estamos aqui como aqueles
que reconheceram e acreditaram no amor que Deus tem por nós (cf. 1 Jo. 4,
16). Desta fé nasce tudo aquilo que desejamos fazer mediante os trabalhos do
Sínodo para a reconciliação e para a penitência na missão contemporânea da
Igreja.
Fazemo-lo, porque
"acreditámos no amor".
Fazemo-lo fixando os
olhares em Cristo, o Bom Pastor que conhece as suas ovelhas e oferece
a vida pelas ovelhas (cf. Jo. 10, 14-15).
3. Hoje tudo isto
encontra uma expressão ainda mais particular mediante a inscrição no álbum dos
santos do beato Leopoldo Mandic. De facto ele foi, no seu tempo, um servo
heróico da reconciliação e da penitência.
Nascido em Castelnovo nas
Bocas do Cátaro, aos 16 anos deixou a família e a sua terra para entrar no
seminário dos Capuchinhos de Udine. A sua vida foi sem grandes acontecimentos:
alguma transferência de um a outro convento, como é habitual aos Capuchinhos;
mas nada mais.
Pois bem, precisamente
nesta pobreza de uma vida exteriormente insignificante, vem o Espírito e
suscita uma nova grandeza: a de uma heróica fidelidade a Cristo, ao ideal
franciscano, ao serviço sacerdotal aos irmãos.
São Leopoldo não deixou
obras teológicas ou literárias, não deslumbrou com a sua cultura, não fundou
obras sociais. Para todos os que o conheceram, ele não foi senão um pobre
frade: pequeno e adoentado.
A sua grandeza
encontra-se noutro lugar: no imolar-se, no doar-se, dia após dia, durante
todo o tempo da sua vida sacerdotal, isto é, por 52 anos, no silêncio, na
discrição, na humildade de uma pequena cela-confessionário: "o bom
pastor oferece a vida pelas ovelhas". Frei Leopoldo estava sempre ali,
pronto e sorridente, prudente e modesto, confidente discreto e pai fiel das
almas, mestre respeitoso e conselheiro espiritual compreensivo e paciente.
Se se quisesse defini-lo
com uma só palavra, como durante a sua vida faziam os seus penitentes e
co-irmãos, então ele é "o confessor"; ele sabia só
"confessar". E no entanto, precisamente nisto está a sua grandeza;
neste seu escondimento para dar lugar ao verdadeiro Pastor das almas. Ele
manifestava assim o seu empenho: "Ocultemos tudo, mesmo aquilo que pode
ter aparência de dom de Deus, a fim de que não se mercantilize com ele. A Deus
só a honra e a glória! Se for possível, nós deveremos passar sobre a terra como
uma sombra que não deixa traços de si". E a quem lhe perguntava como fazer
para viver assim, respondia ele: "É a minha vida!".
4. "O bom pastor dá
a vida pelas suas ovelhas". Aos olhos do homem a vida do nosso Santo
parece uma árvore, à qual uma invisível e cruel mão tenha talhado, um após
outro, todos os ramos. Padre Leopoldo foi um sacerdote que estava impossibilitado
de pregar devido a um defeito de pronúncia. Foi um sacerdote que desejou
ardentemente dedicar-se às missões e até ao fim esperou o dia da partida, mas
que jamais partiu porque a sua saúde era muito frágil. Foi um sacerdote que
tinha um espírito ecuménico tão grande a ponto de se oferecer como vítima ao
Senhor, com doação diária, para que se reconstituísse a plena unidade entre a
Igreja Latina e aquelas Orientais ainda separadas, e se restabelecesse "um
só rebanho sob um só pastor" (cf. Jo. 10, 16); e viveu a sua vocação
ecuménica de um modo todo obscuro. Confidenciava em lágrimas: "serei
missionário aqui, na obediência e no exercício do meu ministério". E
ainda: "Toda a alma que pede o meu ministério será entretanto o meu
Oriente".
A São Leopoldo que
restou? A quem e a que serviu a sua vida? Restaram-lhe os irmãos e as irmãs que
tinham perdido Deus, o amor, a esperança. Pobres seres humanos que necessitavam
de Deus e O invocavam implorando o seu perdão, a sua consolação, a sua paz, a
sua serenidade. A estes "pobres" São Leopoldo deu a vida, por eles
ofereceu os seus sofrimentos e a sua oração; mas sobretudo com eles celebrou o
sacramento da reconciliação. Aqui ele viveu o seu carisma. Aqui se expressaram
em grau heróico as suas virtudes. Ele celebrou o sacramento da reconciliação,
exercendo o seu ministério à sombra de Cristo crucificado. O seu olhar estava
fixo no Crucifixo, que pendia sobre o genuflexório do penitente. Jesus
Crucificado era sempre o protagonista. "É Ele que perdoa, é Ele que absolvei".
Ele, o Pastor do rebanho...
São Leopoldo imergia o
seu ministério na oração e na contemplação. Foi um confessor da continua
oração, um confessor que vivia habitualmente absorvido em Deus, numa atmosfera
sobrenatural.
5. A primeira leitura da
liturgia de hoje recorda a prece de intercessão de Moisés durante o
combate, que Israel travou contra Amalec. Quando as mãos de Moisés estavam
levantadas, a balança da vitória pendia para a parte do seu povo, quando as
mãos caíam pelo cansaço, prevalecia Amalec.
A Igreja, ao colocar hoje
diante de nós a figura do seu humilde servo São Leopoldo, que foi um guia para
tantas almas, quer também indicar estas mãos que se elevam para o
alto ao longo das diversas lutas do homem e do Povo de Deus. Elas
erguem-se no acto da absolvição dos pecados, que atinge sempre aquele Amor
que é Deus: aquele amor que uma vez para sempre se revelou a nós em Cristo
crucificado e ressuscitado.
"Suplicamo-vos,
pois, em nome de Cristo: Reconciliai-vos com Deus" (2 Cor. 5, 20).
Que nos dizem, caros
Irmãos, estas mãos de Moisés erguidas na oração? Que nos dizem as mãos de São
Leopoldo, humilde servo do confessionário? Elas dizem-nos que a Igreja não pode
cansar-se nunca de dar testemunho de Deus que é amor! Ela não pode nunca
desalentar-se e cansar-se por causa das contrariedades, uma vez que o ápice
deste testemunho se ergue firmemente, na cruz de Jesus Cristo, sobre a inteira
história do homem e do mundo. Também sobre a nossa difícil época em que o homem
parece estar ameaçado não só pela autodestruição e pela morte nuclear, mas
também pela morte espiritual. De facto, como pode viver o espírito do homem se
"não acredita no amor" (cf. 1 Jo. 10, 16)?
Como pode desenvolver-se
no mundo a obra da multíplice reconciliação se — além da justiça e do diálogo —
não desprende aquela força máxima que é o amor social? E o amor — vem
de Deus!
6. Venerados e amados
Irmãos no episcopado e no sacerdócio, meus Irmãos e Irmãs na graça do
chamamento à fé mediante o Baptismo, vós todos que participais nesta Eucaristia!
Agradeço ao Cardeal
Decano do Sacro Colégio e ao Representante do Sínodo dos Bispos as palavras que
a mim dirigiram no início desta Celebração.
No dia em que se comemora
o quinto aniversário do meu chamamento a exercer o serviço de Pedro em Roma, no
ano em que se completam 25 anos da minha consagração episcopal, é-me
particularmente grata e preciosa esta vossa comum oração; esta comum
Eucaristia.
De facto todos nós — e o
Bispo de Roma em particular — devemos perseverar com as mãos erguidas para Deus
apesar de toda a nossa humana debilidade e indignidade.
Não podemos cansar-nos e
desalentar-nos.
Entre as experiências do
nosso tempo, entre as ameaças que pesam sobre a grande família humana, entre as
lutas dos povos e das nações, entre os sofrimentos de tantos corações e de
tantas consciências humanas, não podemos deixar de dar testemunho:
"Deus é amor... o
amor vem de Deus... nós cremos no Amor". Amém.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Kip
Sv. Leopolda Bogdana Mandića u crkvi Gospe Lurdske u Rijeci. Croatia
Biografije svetaca
12.05. Leopold Bogdan
Mandic
Svetac Prezbiter
O. Leopold roden je 12.
svibnja 1866. u Herceg-Novom, u Boki kotorskoj, od roditelja Petra Mandica i
Dragice, rodene Carevic. Na krštenju je dobio ime Bogdan, a po ulasku u
kapucine promijeni ga u Leopold. Bio je najmlade od dvanaestero djece. I ta
cinjenica, tko zna o njoj razmišljati, vec sama od sebe mnogo govori. Bez
velikodušnosti Bogdanovih roditelja da prihvate njega, dvanaesto dijete, Crkva
bi ostala veoma prikracena. O. Leopold bio je jedan od njezinih najvecih i
najrevnijih djelitelja sakramenta pokore. Kolike je on tisuce pokornika pomirio
s Bogom?! Svi bi ti bez njega, bez susreta s njime kao ispovjednikom, ostali
silno prikraceni. I naša domaca Crkva na hrvatskom jezicnom podrucju ostala bi
prikracena za jednoga velikoga i slavnoga Božjega slugu, danas poznata i
štovana po cijelom katolickom svijetu. Mnoge dobrotvorne ustanove ustanovljene
su u njegovo ime i s njime se ponose. Dok se veselimo nad našim svecem, ocem
Leopoldom, dostojno je i pravedno da odamo dužnu zahvalnost i roditeljskoj
velikodušnosti njegova oca i majke.
Bogdanovi roditelji bili su duboko vjerni kršcani. O svojoj majci otac Leopold,
vec poodmakao u dobi, izjavio je ovo: "Moja je majka posjedovala
izvanrednu pobožnost; njoj narocito zahvaljujem sve ono što jesam." Dobri
otac pratio je svako jutro malog Bogdana u crkvu na svetu misu i pricest, što
je tada bilo nešto posve neobicno. U duboko kršcanskom obiteljskom ozracju
Bogdan je od malena ucio mnogo moliti. Njegova dobrostojeca obitelj nije
uspjela sacuvati blagostanje. Gospodarske prilike bile su sve teže i teže. I to
je za buduceg velikog ispovjednika i tješitelja duša u ispovjedaonici bilo od
velike važnosti. Druge ce u slicnim prilikama znati tješiti iz vlastitog
iskustva.
Živeci u Herceg-Novom
medu pravoslavcima, Bogdan je veoma rano upoznao i iskusio žalosnu cinjenicu
rastavljenosti kršcanske brace. Zato je još kao djecak govorio: "Dobro, ja
cu se posvetiti spasenju tolikih siromašnih i nesretnih ljudi. Postat cu njihov
misionar." Promatrajuci nesebicno djelovanje kapucina u svom rodnom gradu,
koje su cijenili i tražili ne samo katolici vec i pravoslavci, Bogdan je mislio
da ce svoj misionarski naum najbolje ostvariti ako stupi u njihov red.
Roditelji su se složili s njegovim izborom zvanja, premda im je rastanak s
njime bio veoma težak. Možemo ih razumjeti jer je Bogdan bio veoma dobar sin.
U dobi od 16 godina on ostavlja rodnu kucu te polazi na nauke u Serafsko
sjemenište u Udine, u sjevernoj Italiji. Nakon dvije godine u Bassanu zapocinje
novicijat. 2. svibnja 1884. oblaci redovnicko kapucinsko odijelo i dobiva ime
Leopold. Život je u novicijatu venetske kapucinske provincije bio vrlo strog pa
je pravo cudo kako je sa zdravljem krhki fra Leopold mogao izdržati redovnicku
stegu. 4. svibnja 1885. položio je prve jednostavne zavjete, a zatim je poslan
u Padovu na filozofske nauke. G. 1888. polaže svecane zavjete i prelazi u
Veneciju na studij teologije te neposrednu pripravu na sveceništvo. Sretan dan
njegova svecenickoga redenja svanuo je 20. rujna 1890., kad ga je kardinal Domenico
Agostini zaredio za svecenika
O. Leopold je od mladosti
u srcu osjecao Božji poziv da radi medu kršcanima odijeljenim od Rima. Prve
godine svoga sveceništva mišljaše da mu je poci medu njih i tamo raditi. Ali,
kad je nakon kratkog boravka u Zadru, Kopru i na Rijeci, po volji svojih
poglavara bio konacno odreden za Padovu, shvatio je na koji ce nacin vršiti
svoj ekumenski apostolat te uskliknuo: "Odsada pa u buduce svaka duša koja
bude tražila moju službu bit ce moj Istok." Kao dugogodišnji neumorni
ispovjednik on ce sve svoje molitve, žrtve, napore prinositi na veliku nakanu:
"Da svi budu jedno!"
Tijekom punih 40 godina o. Leopold ce od ranog jutra pa do poslijepodnevnih
sati sjediti u ispovjedaonici i neumorno ispovijedati. Procesije pokornika opkoljavale
su njegovu skromnu ispovjedaonicu. Njegovi su pokornici bili ljudi iz visokog
društva, lijecnici, profesori i intelektualci, ali i mali priprosti svijet. On
ih je sve s jednakom ljubavlju primao, tješio, duhovno vodio, s Bogom
pomirivao.
Prije smrti o. Leopold je prorekao da ce kapucinski samostan u Padovi biti
razrušen od bombi. Ipak, kod te strašne ratne katastrofe njegova ispovjedaonica
osta poštedena da bude trajan znak njegova pomiriteljskoga apostolata. Brojni
hodocasnici, koji sa svih strana dolaze na njegov grob, doticu se s poštovanjem
i njegove drage ispovjedaonice u kojoj je zaslužio nebo, u kojoj je vršio svoje
ekumensko poslanje Kad je otac Leopold 30. srpnja 1942. umro u Padovi, njegov
pogreb bî vec njegova proslava na zemlji, predigra onoga što ce se dogoditi
kasnije kad bude svecano proglašen blaženim i svetim. Leopolda iz Herceg-Novog
(Leopoldo da Castelnuovo) proglasio je svetim Ivan Pavao II. 16. listopada
1983.SOURCE : https://web.archive.org/web/20070713021108/http://www.zupa-vela-luka.hr/sveci-opis.asp?svetac=144
Sito internet del santuario di S. Leopoldo Mandic a Padova : https://leopoldomandic.it/