Saints Zacharie et
Elisabeth
parents de saint Jean-Baptiste (1er s.)
Quand
Élisabeth reçut chez elle Marie, sa cousine, elle fut remplie de l’Esprit Saint
et salua la mère du Seigneur, bénie entre toutes les femmes. Le prêtre
Zacharie, rempli de l’Esprit des prophètes à la naissance de son fils, proclama
la louange du Dieu rédempteur et annonça la venue prochaine du Christ, Soleil
levant.
Fêtés par les Eglises d'Orient le 5 novembre.
Fêtés par les Eglises d'Orient le 5 novembre.
Le 23 septembre, au martyrologe romain, commémoraison des saints Zacharie et Élisabeth, les parents de saint Jean Baptiste, précurseur du Seigneur. Quand Élisabeth reçut chez elle Marie, sa cousine, elle fut remplie de l’Esprit Saint et salua la mère du Seigneur bénie entre toutes les femmes. Le prêtre Zacharie, rempli de l’Esprit des prophètes à la naissance de son fils, proclama la louange du Dieu rédempteur et annonça la venue prochaine du Christ, Soleil levant.
Martyrologe
romain
SAINT ZACHARIE ET SAINTE ÉLISABETH
fêtés le 5 novembre
Zacharie et son épouse Élisabeth, parents de
Jean le Baptiste, sont des personnages bibliques de transition : ils appartiennent
à la fois à l'Ancien et au Nouveau Testament. C'est par l'évangéliste Luc que
nous les connaissons. Luc nous a rapporté la vision que le prêtre Zacharie eut
dans la partie intérieure du temple appelée « le saint », où il offrait
l'encens. Élisabeth était stérile, et un envoyé de Dieu, l'ange Gabriel,
apparaît dans ce lieu au prêtre qui officiait, et il lui annonce la naissance
d'un fils. Ce sera le futur Précurseur de Jésus-Christ. "J'ai été
envoyé pour te faire connaître cette bonne nouvelle", dit-il.
A la suite de cette vision, Zacharie était devenu muet, et sourd, semble-t-il. Il le restera jusqu'au moment où l'on circoncira l'enfant. Punition pour n'avoir pas eu assez foi en la parole de l'ange, comme celui-ci le laisse entendre. Mais n'y a-t-il pas aussi, comme il en sera plus tard pour Paul qui devint aveugle sur le chemin de Damas, une sorte de retrait des sens s'effaçant pour que Zacharie puisse plus facilement intérioriser le message reçu d'en Haut? Lorsqu'il retrouvera l'usage de la parole, ce qui jaillira de son coeur plein, sera le cantique appelé Bénédictus, car il bénit Dieu pour son intervention dans la vie de son peuple, où commence à se réaliser le plan du salut pour tous les hommes.
Quant à Élisabeth, son chant d'action de grâce et sa joie, elle les avait exprimés lorsqu'elle était encore enceinte, lors de la visite de Marie, sa cousine (voir La Visitation ci-après). En attendant son enfant, comme la Vierge Marie, comme Zacharie, elle avait médité dans son coeur les merveilles accomplies par le Très-Haut. On nous dit, en en effet, qu'elle avait gardé le silence et la solitude durant cinq mois. N'est-ce pas ainsi que l'on peut interpréter ce retrait?
Que sont devenus ensuite Zacharie et Élisabeth ? Ils disparaissent totalement des textes sacrés. La légende a pris le relais, mais au-delà de ce qu'elle peut nous raconter, c'est encore le récit évangélique qui nous parle le mieux d'eux; Luc nous dit qu'ils étaient justes devant Dieu, et qu'ils suivaient irréprochablement tous les commandements du Seigneur. C'est le 5 septembre qu'ils sont fêtés dans l'Église orthodoxe.
LA VISITATION (fêtée le 31 mai)
Lors de l'Annonciation, Marie avait appris que
celleci était enceinte. Voici, lui avait dit l'envoyé de Dieu, que ta
parente Élisabeth vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse,
et elle en est à son sixième mois, elle que l'on appelait la stérile.
Aussitôt Marie se rend en hâte dans la ville où se trouvait la maison de
Zacharie et de sa femme, parents du futur Jean-Baptiste.
Dans la tradition chrétienne on parle du "mystère" de la Visitation. En quoi ce récit très simple de la visite de Marie à sa cousine Élisabeth constitue-t-il un mystère de foi ? Pour comprendre, il faut élargir le sens habituel de ce mot. Tout, dans cette scène apparemment banale, baigne en fait dans une atmosphère surnaturelle, mystérieuse. C'est la présence de l'Esprit Saint que Luc mentionne avec insistance, qui "débanalise" tous les thèmes sur lesquels on peut méditer à partir de ce texte.
La visite de Marie n'est pas une simple visite de courtoisie. Elle relève d'une charité particulière, inséparable de la foi, animée d'un élan incomparable. Un Père de l'Église, saint Ambroise, a écrit : "L'aspérité des montagnes n'arrête pas le zèle de la Vierge, ni la longueur du chemin, tellement elle est désireuse de rendre service." La démarche de Marie dit aussi tout le mystère rédempteur et son incroyable humilité. "Il faut remarquer, ajoute le même auteur, que c'est le supérieur qui vient à l'inférieur pour que l'inférieur soit secouru: Marie vient à Élisabeth et le Christ à Jean".
Les textes choisis pour cette fête nous rappellent aussi que le christianisme est la religion de la joie, du bonheur parfait, même si actuellement nous ne sommes que des "apprentis joyeux et heureux". Marie et Élisabeth, ces deux femmes inspirées par l'Esprit, montrent que cette joie est essentiellement suscitée par l'accomplissement des promesses divines. Elles nous donnent également une image parfaite de la joie chrétienne. Élisabeth est heureuse de la joie de Marie. Marie est heureuse de la joie d'Élisabeth. La joie véritable est inséparable de la charité. Si on la cherche aux dépens du bonheur des autres, elle relève de la caricature. Elle est encore bien imparfaite si l'on ne cherche pas à la partager.
(D'aprés Marcel Driot, le Saint du jour -
MEDIASPAUL)
SOURCE :
http://apotres.amour.free.fr/page4/zacharie.htm
Le 5
septembre, le Saint et glorieux Prophète ZACHARIE, père de Saint Jean Baptiste
et Précurseur
Zacharie était lévite, descendant d'Abiathar le
Grand-Prêtre, et vivait à Jérusalem avec sa femme Elisabeth, de la classe
d'Aaron. Tous deux étaient justes. Ils observaient tous les commandements du
Seigneur avec amour, mais ils étaient restés sans enfant jusqu'à leur grand
âge.
Or, comme Zacharie occupait la charge de Grand-Prêtre,
le jour de la grande fête de l'Expiation (début du mois de septembre cf. Lev.
16), alors qu'il était entré seul dans le Sanctuaire pour y fair brûler
l'encens, il vit lui apparaître, à droite de l'Autel de l'encens, l'Archange
Gabriel. Rayonnant de lumière Divine, celui-ci annonça au vieillard que Dieu
avait entendu ses prières et celles de son épouse Elisabeth, et qu'il accordait
à leur vieillesse un fils, qui leur faudrait appeler Jean. L'envoyé de Dieu
ajouta: «Il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère et marchera au
devant du Seigneur pour lui préparer un peuple bien disposé» (Luc 1:16).
Zacharie, frappé de stupeur à cette vue, marqua quelques hésitations pour
croire à l'annonce de l'Ange, aussi celui-ci le frappa-t-il de mutisme jusqu'à
la naissance du Précurseur, afin de lui apprendre à ne pas douter des promesses
divines qui défient l'ordre de la nature.
Le jour de la naissance de l'enfant, Zacharie retrouva la parole en écrivant le nom de Jean sur une tablette et, rempli de l'Esprit-Saint, il entonna alors le cantique prophétique: «Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, parce qu'Il a visité Son peuple et opéré Sa délivrance. Il a suscité pour nous une puissance de salut dans la maison de David Son serviteur, - ainsi qu'Il L'avait dit par la bouche de Ses Saints Prophètes de jadis - (...) Et toi petit enfant, tu seras tenu pour un Prophète du Très-Haut, car tu précéderas le Seigneur pour Lui préparer la voie, pour faire connaître à Son peuple le salut par la rémission de ses péchés, grâce à la bonté miséricordieuse de notre Dieu, avec laquelle Il va nous visiter, Astre d'en-haut à Son lever, pour éclairer ceux qui se tiennent dans les ténèbres et l'ombre de la mort, et guider nos pas sur le chemin de la paix» (Luc 1:68 sv.).
Après la naissance du Christ, Zacharie ne craignit pas de déclarer ouvertement la virginité de Marie et de montrer qu'elle est vraiment Mère de Dieu, lorsqu'il lui demanda de se placer dans l'endroit du temple où se tiennent les vierges. C'est pour cette raison qu'il s'attira la haine des Juifs. De plus, lorsque le roi Hérode - ayant appris la naissance du «roi d'Israël» et craignant de voir en celui-ci un concurrent de son pouvoir terrestre - envoya ses soldats assassiner les enfants de Bethléem, Zacharie cacha Jean, alors âgé de six mois, avec sa mère Elisabeth dans une grotte de l'autre côté du Jourdain. Les Juifs saisirent l'occasion pour le dénoncer à Hérode, lequel donna l'ordre de le poursuivre jusque dans l'intérieur du Temple. Il fut assassiné à l'endroit même qu'il avait désigné à la Mère de Dieu pour qu'elle se tienne en témoignage de sa virginité, et son sang coula jusqu'à l'intérieur du Sanctuaire, manifestant ainsi leur forfait devant Dieu. Des Prêtres vinrent prendre son corps et l'enterrèrent avec ses pères. A partir de ce moment eurent lieu dans le temple de Jérusalem des prodiges et des signes, qui révélaient l'abolition prochaine du culte et de la Loi. Les Prêtres n'eurent plus de vision d'Anges envoyés par Dieu. La grâce de la prophétie se retira d'eux: ils ne purent plus prononcer d'oracles, ni donner comme auparavant au peuple des éclaircissements sur les points difficiles de la Sainte Ecriture1.
1. Ce récit de la mort de Zacharie rapporté par les synaxaires se fondent sur la tradition apocryphe et le témoignage de quelques Pères de l'Eglise. Il permet d'assimiler le père du Précurseur au Zacharie fils de Barach, assassiné entre le Sanctuaire et l'Autel, que le Christ donne comme exemple avec Abel des justes victimes de l'ingratitude du peuple (Mat. 23:35). Mais il est beaucoup plus probable que le Christ fait là allusion à Zacharie, fils du Prêtre Yehoyada. qui, pour avoir condamné les transgressions du peuple, fut lapidé par ordre du roi de Juda Josias (638-608 av. J.C.) dans le parvis du temple (cf. 2 Chroniques 24:20-22).
SOURCE : http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsseptembre/sept05.html
Lire le premier chapitre de Luc.
UN COUPLE PIEUX : ZACHARIE ET ELISABETH
Lire le premier chapitre de Luc.
L'évangile de Luc nous fait admirer particulièrement le Seigneur dans son humanité parfaite. Luc fait connaître avec un soin
tout particulier la manière dont Jésus a revêtu notre humanité et a fait son
entrée dans ce monde.
Ce récit, situé au premier chapitre de Luc, se déroule dans les jours d'Hérode,
surnommé le Grand, appelé roi de Judée, mais gouvernant en fait de toute
la Palestine. Il nous présente «un certain sacrificateur, Zacharie
(« l'Eternel se souvient ») de la classe d'Abia » (v. 5).
C'était la huitième des 24 classes de sacrificateurs instaurées par David (1
Chr. 24 : 10, 19) Sa femme, Elisabeth (« serment de
Dieu »), faisait partie de la maison d'Aaron ; elle portait le
même prénom que la femme d'Aaron (Ex. 6 : 23). Zacharie et Elisabeth
étaient donc l'un et l'autre de la race sacerdotale.
L'Ecriture leur rend un beau témoignage : « Ils étaient tous les deux
justes devant Dieu, marchant dans tous les commandements et dans toutes les ordonnances
du Seigneur, sans reproche » (v. 6). Or « ils n'avaient pas d'enfant,
parce qu'Elisabeth était stérile ; et ils étaient tous deux fort avancés
en âge » (v. 7). Etre privé d'enfant était considéré par les Juifs comme
un malheur et un opprobre (voir v. 25 ; Gen. 30 : 23). Toutefois, si
même tout espoir d'en avoir s'évanouit, Dieu peut intervenir pour honorer la
fidélité et la confiance des siens.
Offrir le parfum était un moment souvent longtemps attendu, très hautement
prisé : cet honneur ne survenait guère plus d'une fois dans la vie d'un
sacrificateur, vu leur nombre élevé ! Or ici le sort
échoit à Zacharie (Prov. 16 : 33) d'entrer dans le temple du Seigneur dans
ce but (Ex. 30 : 7-8). Pendant ce temps, toute la multitude priait
dehors : la fumée de l'encens était le symbole de ces prières (Luc
1 : 9-11 ; Apoc. 8 : 3 - 4).
Tandis que Zacharie officie dans ce lieu solennel, il s'aperçoit soudain qu'il
n'est plus seul ! Un ange se tient du côté droit de l'autel : depuis
Malachie, c'est-à-dire depuis 400 ans, il n'y avait pas eu de message venant du
ciel (Ps. 74 : 9) ! Or Dieu parle de nouveau, reliant le présent au
passé en se servant d'un sacrificateur. L'apparition de cet ange ouvre la série
de faits surnaturels que l'on trouve au début de cet évangile (voir 2 : 9).
Le sacrificateur est troublé, saisi de crainte. Mais aussitôt l'ange cherche à
le rassurer : « Ne crains pas, Zacharie, parce que tes supplications ont été exaucées, et ta
femme Elisabeth enfantera un fils et tu appelleras son nom Jean » (il
prescrira aussi à l'avance le nom de Jésus : v.31).
Mis à part pour Dieu dès sa naissance, Jean sera un grand prophète chargé
de préparer Israël à la venue de son Messie. « Ce sera pour toi un sujet
de joie et d'allégresse et plusieurs se réjouiront de sa naissance » (v.
14). L'Ecriture établit avec précision ce rôle de précurseur que Jean le
baptiseur est appelé à jouer à l'égard du Messie. Sa naissance avait déjà été
annoncée par Esaïe, 700 ans auparavant (Es. 40 : 3-5) et puis confirmée
par Malachie (3 : 1). Ces deux passages sont cités au début de
l'évangile de Marc (1 : 2-3).
On a dit que l'évangile de Luc est celui de la grâce et de la pauvreté. Il est
aussi celui de la joie (1 : 14, 44, 47, 58 ; 2 : 10…). Les cantiques,
les actions de grâces s'y succèdent (Eph. 5 : 18-19). Avant Zacharie, il y
aura les cantiques d'Elisabeth et de Marie, Après lui, ce sera Siméon,
puis l'armée céleste, les bergers… d'autres encore et à la fin du livre, les
disciples d'Emmaüs ! Le ministère de Jean sera marqué par la joie, une
joie accomplie (Jean 3 : 29), même s'il rencontre durant
sa vie la souffrance et finalement une mort cruelle.
L'ange poursuit : Jean « sera grand devant le Seigneur, et il ne boira ni vin ni
cervoise ; et il sera rempli de l'Esprit Saint dès le ventre de sa mère
» : cette dernière chose est mystérieuse, mais consolante.
La grandeur de Jean dépendait de la Personne qu'il annonçait.
Concernant Jésus, il est simplement dit : « Il sera grand ». C'est un qualificatif absolu : sa domination est universelle (Dan. 7 : 14).
Jean vivra en nazaréen (Nom. 6 : 1-21), consacré à l'Eternel pour mener
une vie de séparation et de renoncement. La puissance du Saint Esprit peut
ainsi se déployer chez cet homme volontairement sevré des joies de la terre.
Sa mission est précisée : « Il fera retourner
plusieurs des fils d'Israël au Seigneur leur
Dieu. Et il ira dans l'esprit et la puissance d'Elie, pour faire retourner le
coeur des pères vers les enfants, et les désobéissants à la pensée des justes,
pour préparer au Seigneur un peuple bien disposé » (v. 16-17). L'essentiel
de son message est contenu dans ce simple appel : « Repentez-vous,
car le royaume des cieux s'est approché » (Matt. 3 : 2).
En entendant ces bonnes nouvelles (v. 19), Zacharie se montre incrédule. Ne
sont-elles pas pourtant un exaucement à ses supplications (v.13) ? Sa foi
n'est pas à la hauteur de ses prières, qui ont eu lieu certainement pendant des
années. Il nous arrive aussi de ne plus attendre du Seigneur ce que nous lui
avions instamment demandé !
En réponse à son : « Comment connaîtrai-je cela ? », le
messager céleste révèle à Zacharie, son nom : Gabriel,
qui signifie : « Dieu est puissant ». Cet archange se tient
habituellement devant Dieu, prêt à accomplir Sa volonté. N'a-t-il pas déjà
éclairé l'intelligence « d'un homme bien-aimé », en lui précisant
pendant combien de temps le Messie serait rejeté ? (Dan. 8 :
16 ; 9 : 21 ; Héb. 1 : 14).
Puis Gabriel annonce à Zacharie : « Tu seras muet…
jusqu'au jour où ces choses arriveront, parce que tu n'as pas cru mes
paroles qui s'accompliront en leur temps » (v.20). Le peuple qui
attend le retour de Zacharie s'étonne de ce qu'il s'attarde dans le temple
(v. 21). Leur étonnement grandit en constatant, quand il sort, qu'il est
maintenant muet ; « ils reconnurent qu'il avait eu une vision
dans le temple » (v. 22).
Chaque classe sacerdotale demeurait en fonction durant une semaine, du samedi
au samedi. Et « quand les jours de son ministère furent accomplis, le
sacrificateur s'en alla dans sa maison » (v. 23).
Un fils va donc être donné à Zacharie et Elisabeth. Celle-ci conçut
(v. 24). Consciente d'être un objet de la grâce divine, elle se cache
modestement, durant cinq mois : elle ne veut pas attirer l'attention. Elle
désire rester dans la retraite et le recueillement, tout en remerciant Dieu qui
l'a « regardée, pour ôter son opprobre parmi les hommes » (v.25).
Entre temps, au bout de six mois, l'ange Gabriel est chargé d'une mission plus
extraordinaire encore : il va annoncer à une vierge d'Israël (Es. 7 :
14), à Marie, fiancée à Joseph de la maison de David, qu'elle va devenir la
mère du Messie. C'était le désir secret de toutes les femmes pieuses en Israël.
Mais cette naissance aura lieu de façon miraculeuse, toute divine.
Quel trouble, quelle émotion envahissent la jeune fille ! Alors l'ange
l'apaise, en lui disant, à elle aussi : « Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé
grâce auprès de Dieu » (Luc 1 : 30). Cette
expression (« trouver grâce ») est fréquente dans l'Ecriture :
Gen. 6 : 8 ; 18 : 3 ; Ex. 33 : 12-13…
Elle va concevoir et enfanter un fils qu'elle doit appeler Jésus (l'Eternel
sauve). « Il sera grand et sera appelé Fils du Très-haut… Il n'y aura
pas de fin à son royaume » (v. 31-33). Marie interroge :
« Comment ceci arrivera-t-il, puisque je ne connais pas
d'homme ? » (v. 34). Il s'agit en effet ici de la consommation d'un
mariage. Alors Gabriel lui répond : «L'Esprit Saint viendra sur toi, et la
puissance du Très-haut te couvrira de son ombre ; c'est pourquoi aussi la sainte chose (le saint Etre) qui naîtra sera
appelée Fils de Dieu » (Luc 1 : 35).
Marie croit et, avec humilité et obéissance, se soumet
entièrement à la volonté divine : « Voici l'esclave du
Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole » (v. 38). Elle savait
qu'elle pouvait être accusée d'adultère mais elle présente son corps en
sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu (Rom. 12 : 1).
L'ange lui révèle alors qu'Elisabeth, sa parente, longtemps tenue pour stérile,
va, elle aussi, donner naissance à un fils « conçu dans sa
vieillesse » (v.36). C'est un encouragement pour Marie. Oui, vraiment, il
se vérifie ici encore que « rien ne sera impossible à Dieu » (Gen.
18 : 14 ; Ps. 135 : 6) !
Marie est consciente de la grandeur des révélations reçues. Mais elle éprouve
sans doute le besoin d'un soutien moral, face à l'opprobre qui l'attend (Matt.
1 : 19). Elle se rend donc en hâte « au pays des montagnes »
dans une région où se trouve en particulier Hébron, pour y rejoindre Elisabeth,
qui vient de faire des expériences analogues. Elle sait qu'elle pourra partager
son expérience spirituelle et qu'elles pourront s'encourager chacune par la foi
qui est dans l'autre (Mal. 3 : 16). Nos conversations sont-elles ainsi
bien orientées, quand nous rencontrons d'autres enfants de Dieu ?
« Et il arriva comme Elisabeth entendait la salutation de Marie, que le
petit enfant tressaillit dans son ventre » (v. 41).
C'était une réponse mystérieuse, involontaire du précurseur, encore à naître, à
l'approche du Messie, lui aussi si près de venir comme un homme parfait sur
cette terre. « Le petit enfant a tressailli de joie »,
affirme Elisabeth. Elle est remplie de l'Esprit Saint : il gouverne les paroles et
les actesde cette femme, la seule dont le Nouveau Testament relève qu'elle soit
ainsi remplie de l'Esprit.
Aussi sa salutation à Marie est-elle inspirée lorsqu'elle
s'écrie, avec humilité : « Tu es bénie entre les femmes, et bénie est
le fruit de ton ventre ! Et d'où me vient ceci que la mère de mon Seigneur
vienne vers moi » ? (v. 42-43). Elle réalise que Marie a reçu
une bénédiction toute particulière, celle de donner le jour au Sauveur du monde.
Il n'y a pas trace de jalousie chez Elisabeth, il n'y a place dans son
coeur que pour la joie et la louange ! Elle se réjouit que cet autre enfant à naître sera, comme elle l'appelle, son Seigneur. Elle déclare Marie bienheureuse
d'avoir cru : « car il y aura un accomplissement des choses qui lui
ont été dites de la part du Seigneur » (v. 45). Elisabeth a conscience de
la situation d'une façon tout à fait extraordinaire, étant donné le mystère qui
entourait tous ces événements (voir aussi 2 : 19). Elle n'accueille pas
Marie avec scepticisme, elle comprend la réaction de son propre enfant dans son
sein. Elle semble parfaitement saisir toute l'importance de cet enfant que
Marie allait avoir. Nul doute que cette compréhension profonde doit être
attribuée à l'oeuvre du Saint Esprit dont elle est remplie.
Marie lui répond : « Mon âme magnifie le Seigneur et mon esprit s'est
réjoui en Dieu mon Sauveur, car il a regardé
l'humble état de son esclave » (v. 46-48). Malgré l'honneur exceptionnel
que Dieu lui fait, Marie reste à sa place. Que penser du culte dont elle est
malheureusement devenue l'objet dans la chrétienté ?
« Le Puissant m'a fait de grandes choses et son nom est saint » (v.
49). Dans son cantique elle affirme que Dieu « a rempli de biens ceux qui
avaient faim et il a renvoyé les riches à vide » (v. 53). Il renvoie à
vide seulement ceux qui sont remplis d'eux-mêmes.
Ces deux femmes pieuses qu'unissaient une même foi, une même espérance, un même
amour restent alors trois mois ensemble.
Elisabeth met au monde celui qui deviendra le prophète du Très-haut (v. 76).
Les voisins et les parents se réjouissent avec elle à la fête qui a lieu lors
de la circoncision, le huitième jour (Gen. 17 : 12). Ils tiennent pour
acquis qu'il portera le nom de son père, car les Juifs tiennent beaucoup à
conserver de père en fils le nom de la famille et celui de la tribu. Or
Elisabeth, sa mère déclare fermement : « Non, mais il sera appelé
Jean » : elle connaît la recommandation divine faite par l'ange à
Zacharie (v. 13, 60).
Dépités, les membres de la famille demandent au père de se prononcer. Il prend
des tablettes et il écrit : « Jean est son nom » (v. 63),
ce qui signifie « faveur de l'Éternel ».
En agissant de la sorte, Zacharie montre sa foi. Aussitôt, l'usage de la parole
lui est rendu : ses premiers mots sont pour louer et bénir le Seigneur. Il
est lui aussi « rempli de l'Esprit saint et prophétise »
(v. 67). Il célèbre la grande délivrance que l'Eternel a accordée à
son peuple, considérant même qu'elle est déjà accomplie ! Il
« nous a suscité une corne (image de la force) de délivrance dans la
maison de David, son serviteur selon ce qu'il avait dit par la bouche de
ses saints prophètes » (v. 69-70 : Act. 3 : 20-21).
Combien notre cantique, en tant que rachetés du Seigneur,
devrait être plus élevé encore ! Dieu nous a délivré par la venue de
Christ sur cette terre et son oeuvre à la croix.. Il ne s'agissait pas
d'ennemis terrestres, mais de nous arracher au pouvoir de Satan, dont nous
étions « justement captifs » (Es.49 : 24). Ainsi libérés,
sauvés, notre privilège est de servir « le Seigneur sans crainte, en
sainteté et en justice devant lui, tous nos jours » (v. 74).
Zacharie annonce ensuite que le petit enfant qui vient de naître « sera
appelé prophète du Très-haut » (v. 76). Il avait déjà été instruit sur la
nature du ministère de Jean (v. 13-17) et rappelle maintenant avec foi devant
tous qu'il « ira devant la face du Seigneur pour préparer
ses voies, pour donner la connaissance du
salut à son peuple, dans la rémission des péchés » (v. 76-77 ; Matt.
11 : 9-10).
Evoquant « les entrailles de miséricorde de notre Dieu », Zacharie
affirme que si « l'Orient d'en haut nous a visités », c'est
« afin de luire à ceux qui sont assis dans les ténèbres
et dans l'ombre de la mort, pour conduire nos pieds dans le chemin de la
paix » (v. 78-79).
Au temps d'Ezéchiel, la gloire avait quitté Jérusalem à regret, en direction de
l'Orient (Ezé. 10 : 4, 18-19 ; 11 :23). Adorable mystère, cette
gloire divine revient visiter le peuple captif et misérable. Ce n'est plus
cette fois sous l'aspect d'une nuée éblouissante mais sous les traits d'un
petit enfant qui va naître (2 : 7).
Jean, retiré depuis sa jeunesse dans les déserts, se hâtera, le moment venu, de
remplir son office. Il s'écriera en particulier : « Voilà l'Agneau de Dieu
qui ôte le péché du monde » (Jean 1 : 29). Il se présente humblement
comme « la voix qui crie dans le désert » (Es.40 : 3) et se
déclare indigne de délier la courroie de la sandale de Jésus (Jean 1 :
23-30).
La Parole ne parle plus ensuite de ce couple mais on mesure un peu la grâce que
le Seigneur leur a accordée, en réponse à leur piété : à propos des trois
membres de la famille, il est précisé qu'ils étaient remplis du Saint
Esprit ! Comme David, ils ont servi au conseil de Dieu en leur
génération (Act. 13 : 36).
Avons-nous aussi le même saint désir, formé par l'amour pour Christ ?
Ph L le 01. 11. 07
Élisabeth ou la force de la confiance en la parole divine
Élisabeth est la cousine de la Vierge Marie et sera la mère de Jean le Baptiste. Sa maternité à un âge avancé perpétue la lignée des naissances miraculeuses constatées tout au long de l’Ancien Testament. Associée à Marie et à La Visitation, son témoignage discret éclaire par sa puissance la force de la confiance en la parole divine.
Cliquez ici pour ouvrir le diaporama
Nous entrons,
ici, au cœur même de la famille de Jésus. Élisabeth descend en effet d’Aaron et
est la nièce d’Anne, mère de la Vierge Marie. Cette femme âgée a pour époux le
prêtre Zacharie, mais n’a pu lui donner d’enfants, ce qui était mal perçu de
son entourage. Alors que son mari assurait le service du culte offrant de
l’encens, l’ange Gabriel lui apparut : « Sois sans crainte, Zacharie, car
ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour
toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean ». L’annonce est sans
équivoque, le fils promis sera grand devant le Seigneur et rempli d’Esprit saint
pour rallier le plus grand nombre des fils d’Israël à la foi.
Sts. Zechariah & Elizabeth
Zachary was a priest in
Jerusalem. He was told by an angel in a vision that he and his wife Elizabeth
would have a son and should name him John. When he doubted this, he was struck
dumb. After John’s birth, Zachary’s speech was restored. An unverifiable
tradition has Zachary murdered in the Temple when he refused to tell Herod
where his son John was to be found.
The name Elizabeth, which
has been borne by several saints, means in Hebrew “worshiper of God.” All that
we know of Elizabeth, wife of Zachary and mother of John the Baptist, is to be
found in the book of Luke. A descendant of the priestly line of Aaron, she was
a kinswoman—how close we are not told—of the Virgin Mary.
According to the Gospel,
Elizabeth had lived a blameless life with her husband in one of the hill-towns
of Judea. Having reached an advanced age with her prayers for a son unanswered,
she thought that her barrenness was a reproach. One day, while Zachary was
serving in the temple, the Angel Gabriel appeared at the right of the altar,
and announced that a son would be born to Elizabeth.
It was in the sixth month
of her pregnancy that the Virgin Mary came to visit her—a touching and
beautiful scene pictured by many great artists. The Angel Gabriel, having
lately announced to Mary the destiny that awaited her, also told her that her
kinswoman Elizabeth was with child.
The Virgin Mary, eager to
share in Elizabeth’s happiness and to confide that she too would bear a child,
traveled down the dusty road from Nazareth. On Mary’s arrival, she was amazed
when Elizabeth, having foreseen knowledge, greeted her as “mother of my Lord.”
Elizabeth’s salutation was
in these words: “Blessed art thou among women and blessed is the fruit of thy
womb. And how have I deserved that the mother of my Lord should come to me? For
behold, the moment that the sound of thy greeting came to my ears, the babe in
my womb leapt for joy. And blessed is she who has believed, because the things
promised her by the Lord shall be accomplished.”
The Gospel story tells us further that at
Elizabeth’s delivery her friends and neighbors rejoiced with her, and when the
child was brought to be circumcised, they were going to call him after his
father Zachary, but his mother said, “His name shall be John.”
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/sts-zechariah-elizabeth/
Elizabeth, Widow, and Zachary, Prophet (RM)
1st century. Elizabeth and Zachary were the parents of John the Baptist, forerunner of Jesus. All we know about them is found in the first chapter of Luke's Gospel. "Both were righteous in the eyes of God, observing all the commandments and ordinances of the Lord blamelessly" (Luke 1:6, NAB). Zachary was a priest of the Old Covenant and Elizabeth was of the family of Aaron. Having reached middle age without the blessing of children, Zachary, while officiating in the temple, had a vision of an angel who told him that his prayers for a son would be answered. Zachary was incredulous. Perhaps to prevent Zachary from sinning against hope, he was struck dumb until the birth of his son who was to be called John, "who shall be filled with the Holy Spirit even in his mother's womb and who should bring back many of the sons of Israel to the Lord their God."
Elizabeth, Widow, and Zachary, Prophet (RM)
1st century. Elizabeth and Zachary were the parents of John the Baptist, forerunner of Jesus. All we know about them is found in the first chapter of Luke's Gospel. "Both were righteous in the eyes of God, observing all the commandments and ordinances of the Lord blamelessly" (Luke 1:6, NAB). Zachary was a priest of the Old Covenant and Elizabeth was of the family of Aaron. Having reached middle age without the blessing of children, Zachary, while officiating in the temple, had a vision of an angel who told him that his prayers for a son would be answered. Zachary was incredulous. Perhaps to prevent Zachary from sinning against hope, he was struck dumb until the birth of his son who was to be called John, "who shall be filled with the Holy Spirit even in his mother's womb and who should bring back many of the sons of Israel to the Lord their God."
Elizabeth was
visited by Mary, the Mother of God, at which time Mary spoke the hymn of praise
now known as the Magnificat, although a few manuscripts indicated it was
Elizabeth who sang it.
Generally a child is
named after a dead relative. This is what Elizabeth and Zachary's friends and
neighbors expected. Yet his mother insisted that he was to be named John, and
his father wrote that he agreed.
The Canticle of Zachariah
or Benedictus is prayed daily by Christians in Morning Prayer. It is a song of
high praise:
Blessed be the Lord,
the God of Israel.
He has come to His people to set them free.
He has raised up for us a mighty Savior,
born of the house of His servant David.
He has come to His people to set them free.
He has raised up for us a mighty Savior,
born of the house of His servant David.
Through His holy
prophets He promised of old
that He would save us from our enemies,
from the hands of all who hate us.
that He would save us from our enemies,
from the hands of all who hate us.
He promised to show
mercy to our fathers
and to remember His holy covenant.
and to remember His holy covenant.
This was the oath
He swore to our father Abraham:
to set us free from the hands of our enemies,
free to worship Him without fear,
holy and righteous in His sight
all the days of our life.
to set us free from the hands of our enemies,
free to worship Him without fear,
holy and righteous in His sight
all the days of our life.
You, my child,
shall be called the prophet of the Most High;
for you will go before the Lord to prepare His way,
to give His people knowledge of salvation
by the forgiveness of their sins.
for you will go before the Lord to prepare His way,
to give His people knowledge of salvation
by the forgiveness of their sins.
In the tender
compassion of our God
the dawn from on high shall break upon us,
to shine on those who dwell in darkness and the shadow of death,
and to guide our feet into the way of peace
the dawn from on high shall break upon us,
to shine on those who dwell in darkness and the shadow of death,
and to guide our feet into the way of peace
(Luke 1::68- 79).
Tradition,
supported by Saint Basil and Cyril of Alexandria, asserts that Zachary died a
martyr, killed in the Temple "between the porch and the altar" by
command of Herod, because he refused to disclose the whereabouts of his son.
The Roman Martyrology does not report this incident (Attwater, Benedictines,
Bentley, Delaney, Encyclopedia, Farmer, White).
In art, Elizabeth
is shown clad as an elderly lady, holding the infant John the Baptist
(anonymous Russian icon); or pregnant and greeting the Virgin Mary (Piero di
Cosimo; Marx Reichlich). Zacharias (anonymous Russian icon) is generally
pictured as an old priest with a censer and Saint Elizabeth nearby. Sometimes
he is shown in scenes of the birth and childhood of Saint John the Baptist
(Roeder), or holding a lighted taper (White).
Elizabeth
("God is an oath" — Exodus 6:23).
Zachary's wife and John the Baptist's
mother; was "of the daughters of Aaron" (Luke 1:5), and, at the
same time, Mary's kinswoman (Luke 1:36), although
what their actual relationship was, is unknown. St. Hippolytus (in Niceph. Call., Hist. Eccles.,
II, iii) explains that Sobe and Anna, their
mothers, were sisters, and that Sobe had married a "son of
Levi". Whether this indication, probably gathered from some apocryphal writings, and later on adopted by the
compilers of the Greek Menologium, is
correct, cannot be ascertained. Elizabeth, like Zachary, was "just before God, walking in all the commandments and justifications of the Lord without blame" (Luke 1:6). She had
been deprived, however, of the blessings of motherhood until, at an advanced
age, a son was promised her by the Angel
Gabriel (Luke
1:8-20). When, five months later, Elizabeth was visited in her home by the
Virgin Mary, not only was her son sanctified in her womb, but she herself was
enlightened from on high to salute her cousin as "the mother of my Lord" (Luke 1:43). According
to some modern critics, we should even
attribute to her the canticle "Magnificat". After the birth and circumcision of John the Baptist, the Gospels do not mention Elizabeth any more. Her
feast is celebrated on 8 September by the Greeks, and 5 November in the Latin Church.
Souvay, Charles. "Elizabeth." The Catholic Encyclopedia. Vol. 5. New York: Robert Appleton Company, 1909. 5 Nov. 2015<http://www.newadvent.org/cathen/05387b.htm>.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/05387b.htm
St. Elizabeth, Mother of St. John the
Baptist
Commemorated on September 5
The
Righteous Elizabeth was the mother of the holy Prophet, Forerunner and Baptist
of the Lord, John. She was descended from the lineage of Aaron, and was the
sister of St. Anna, the mother of the Most Holy Theotokos. The righteous
spouses, “walking in all the commandments of the Lord” (Luke 1:6), suffered
barrenness, which in those days was considered a punishment from God. When
Elizabeth gave birth to a son, through the inspiration of the Holy Spirit, she
announced that his name was John, although no one in their family had this
name. When Elizabeth’s husband, Zachariah (who had been rendered mute), was
asked what the child’s name was, he wrote “John” on a tablet. Immediately, the
gift of speech returned to him, and inspired by the Holy Spirit, he began to
prophesy about his son as the Forerunner of the Lord.
When
King Herod heard from the Magi about the birth of the Messiah, he decided to
kill all the infants up to two years of age, hoping that the new-born Messiah
would be among them. Herod knew about John’s unusual birth and he wanted to
kill him, fearing that he was the foretold King of the Jews. But Elizabeth hid
herself and the infant in the hills. The murderers searched everywhere for
John. When she saw their pursuers, Elizabeth began to implore God for their
safety, and the hill opened up and concealed her and the infant from harm.
Shortly thereafter, Zachariah was serving in the Temple when soldiers entered
and tried in vain to learn from him the whereabouts of his son. Refusing to
betray this information, Zachariah was murdered. Elizabeth died forty days
after her husband, and St. John dwelt in the wilderness until he appeared to
the nation of Israel.
Troparion (Tone 2) –
The memory of Your prophets Zachariah and Elizabeth
We celebrate today, O Lord
By their prayers, we beseech You.
O Christ God, save our souls!
Kontakion (Tone 4) –
As the full moon brightly reflects the light of the sun,
you reflected the glory of the Messiah, the Light of wisdom!
With Zachariah you walked in all of the Lord¹s commandments, Elizabeth,
beloved by God.
So as we bless you with fitting songs,
we praise the Lord, the bountiful Light, Who enlightens all.
By permission of Orthodox Church in America (www.oca.org)
SOURCE : http://www.antiochian.org/node/16704
Voir aussi :
http://www.youtube.com/watch?v=q5PXKZHcLzE