dimanche 24 novembre 2013

Saint ANDRÉ DUNG-LAC et ses Compagnons, martyrs

Saints Martyrs du Vietnam

André Dung Lac, prêtre et ses compagnons martyrs entre 1745 et 1862

La persécution déclenchée par le roi Tu-Duc dans le Tonkin central fut particulièrement cruelle.

Ce sont des milliers de martyrs qui témoignèrent de leur foi et parmi eux de très nombreux pères dominicains.

Ils ont été béatifiés pour les uns en 1906, pour d'autres en 1951. Ils furent canonisés en 1988.


- Sang des martyrs, semence de la foi au Vietnam, vidéo. L'Eglise du Vietnam est marquée par l'histoire des martyrs. Du XVIIe au XIXe siècle, 130 000 chrétiens sont morts au nom de leur foi sous le règne des Empereurs. Beaucoup d'autres ont été tués ou emprisonnés au XXe siècle sous le régime communiste.

Mémoire des saints André Dung Lac, prêtre, et ses compagnons, martyrs. Une célébration commune honore cent-dix-sept martyrs mis à mort entre 1745 et 1862 dans diverses régions du Viet Nam: le Tonkin, l'Annam et la Cochinchine. Parmi eux, huit évêques, un grand nombre de prêtres et une foule considérable de laïcs chrétiens des deux sexes, de toute condition, de tout âge, qui ont tous préféré souffrir l'exil, la prison, les tortures et enfin les derniers supplices plutôt que de fouler aux pieds la croix et faillir à la foi chrétienne.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9338/Saints-Martyrs-du-Vietnam.html

André Dung-Lac et ses Compagnons

Martyrs (de 1840 à 1920)

André Dung-Lac était prêtre au Viêt-Nam. Avec ses compagnons, il eut à souffri le martyre. Parmi eux, 10 missionnaires français, 2 missionnaires espagnols, 96 Vietnamiens dont 37 prêtres et 59 laïcs, hommes et femmes.Ils furent tous canonisés en même temps par Jean-Paul II le 19 juin 1988, lors d’un de ses voyages en Asie.

L’ÉGLISE AU VIETNAM FÉCONDÉE PAR LE SANG DES MARTYRS

L’oeuvre de l’évangélisation, entreprise dès le début, du XVIème siècle, puis établie dans les deux premiers Vicariats Apostoliques du Nord (Dâng-Ngoâi) et du Sud (Dâng-Trong) en 1659, a connu au cours des siècles un admirable développement. A l’heure actuelle, les Diocèses sont au nombre de 25 (10 au Nord, 6 au Centre et 9 au Sud). Les catholiques sont environ 6 millions (presque 10% de la population). La hiérarchie catholique vietnamienne a été érigée par le Pape Jean XXIII le 24 novembre 1960.

Ce résultat est dû aussi au fait que, dès les premières années de l’évangélisation, la semence de la Foi a été mêlée sur la terre vietnamienne au sang abondamment versé des Martyrs, tant du clergé missionnaire que du clergé local et du peuple chrétien du Viêt-Nam. Tous ont supporté ensemble les fatigues de l’œuvre apostolique et ont d’un même cœur affronté aussi la mort pour rendre témoignage à la vérité évangélique. L’histoire religieuse de l’Eglise du Viêt-Nam enregistre qu’il y a eu en tout 53 Décrets, signés par les Seigneurs TRINH et NGUYEN et par les Empereurs qui, pendant trois siècles XVIIème, XVIIIème, XIXème : exactement 261 ans (16251886), ont promulgué contre les chrétiens des persécutions l’une plus violente que l’autre. On compte environ 130.000 victimes tombées un peu partout sur le territoire du Viêt-Nam.

Au cours des siècles, ces Martyrs de la Foi ont été ensevelis d’une manière anonyme, mais leur mémoire est restée toujours vivante dans l’esprit de la communauté catholique.

Dès le début du XX siècle, dans cette foule de héros, 117 personnes - dont les épreuves sont apparues les plus cruelles - ont été choisies et élevées aux honneurs des autels par le Saint-Siège en 4 séries de Béatifications :

en 1900, par le Pape LÉON XIII, 64 personnes

en 1906, par le Pape S. PIE X, 8 personnes

en 1909, par le Pape S. PIE X, 20 personnes

en 1951, par le Pape PIE XII, 25 personnes.

Ces Bienheureux peuvent être classés comme suit :

11 Espagnols : tous de l’Ordre des Frères Prêcheurs (Dominicains) : 6 Evêques et 5 Prêtres.

10 Français : tous de la Société des Missions Etrangères de Paris : 2 Evêques et 8 Prêtres.

96 Viêtnamiens : 37 Prêtres (dont 11 Dominicains), 59 Laïcs (parmi eux 1 Séminariste, 16 Catéchistes, 10 du Tiers Ordre Dominicain et 1 femme).

" Tous ceux-là viennent de la grande épreuve : ils ont lavé leurs vêtements, ils les ont purifiés dans le sang de l’Agneau " (Apoc 7, 13-14), et leur martyre a eu lieu aux différentes périodes :

2 ont subi le martyre au temps de TRINH-DOANH (1740-1767)

2 ont subi le martyre au temps de TRINH-SAM (1767-1782)

2 ont subi le martyre au temps de CANH-TRINH (1782-1802)

58 ont subi le martyre au temps de l’Empereur MINH-MANG (1820-1840)

3 ont subi le martyre au temps de l’Empereur THIEU-TRI (1840-1847)

50 ont subi le martyre au temps de l’Empereur TU-DUC (1847-1883)

Sur le lieu de supplice l’Edit royal, placé à coté de chaque martyr, a précisé le mode de sentence :

75 condamnés à la décapitation,

22 condamnés à l’étranglement,

6 condamnés à être brûlés vifs,

5 condamnés à être écartelés,

9 sont morts en prison des suites des tortures.

ANNUAIRE DES 117 MARTYRS DU VIETNAM

(N., Nom, Qualification, Martyr) selon la date du martyre

1 Andrea DUNG-LAC, Prêtre 21-12-1839

2 Domenico HENARES, Evêque O.P. 25-06-1838

3 Clemente Ignazio DELGADO CEBRIAN, Evêque O.P. 12-07-1838

4 Pietro Rosa Ursula BORIE, Evêque M.E.P. 24-11-1838

5 Giuseppe Maria DIAZ SANJURJO, Evêque O.P. 20-07-1857

6 Melchior GARCIA SAMPEDRO SUAREZ, Evêque O.P. 28-07-1858

7 Girolamo HERMOSILLA, Evêque O.P. O1-11-1861

8 Valentino BERRIO OCHOA, Evêque O.P. 01-11-1861

9 Stefano Teodoro CUENOT, Evêque M.E.P. 14-11-1861

10 Francesco GIL DE FEDERICH, Prêtre O.P. 22-O1-1745

11 Matteo ALONso LECINIANA, Prêtre O.P. 22-O1-1745

12 Giacinto CASTANEDA, Prêtre O.P. 07-11-1773

13 Vincenzo LE OUANG LIEM, Prêtre O.P. 07-11-1773

14 Emanuele NGUYEN VAN TRIEU, Prêtre 17-09-1798

15 Giovanni DAT, Prêtre 28-10-1798

16 Pietro LE TuY, Prêtre 11-10-1833

17 Francesco Isidoro GAGELIN, Prêtre M.E.P. 17-10-1833

18 Giuseppe MARCHAND, Prêtre M.E.P. 30-11-1835

19 Giovanni Carlo CORNAY, Prêtre M.E.P. 20-09-1837

20 Vincenzo Do YEN, Prêtre O.P. 30-06-1838

21 Pietro NGUYEN BA TUAN, Prêtre 15-07-1838

22 Giuseppe FERNANDEZ, Prêtre O.P. 24-07-1838

23 Bernardo VU VAN DUE, Prêtre 01-08-1838

24 Domenico NGUYEN VAN HANH (DIEU), Prêtre O.P. 01-08-1838

25 Giacomo Do MAI NAM, Prêtre 12-08-1838

26 Giuseppe DANG DINH (NIEN) VIEN, Prêtre 21-08-1838

27 Pietro NGUYEN VAN Tu, Prêtre O.P. 05-09-1838

28 Francesco JACCARD, Prêtre M.E.P. 21-09-1838

29 Vincenzo NGUYEN THE DIEM, Prêtre 24-11-1838

30 Pietro Vo BANG KHOA, Prêtre 24-11-1838

31 Domenico Tuoc, Prêtre O.P. 02-04-1839

32 Tommaso DINH VIET Du, Prêtre O.P. 26-11-1839

33 Domenico NGUYEN VAN (DOAN) XUYEN, Prêtre O.P. 26-11-1839

34 Pietro PHAM VAN TIZI, Prêtre 21-12-1839

35 Paolo PHAN KHAc KHOAN, Prêtre 28-04-1840

36 Giuseppe Do QUANG HIEN, Prêtre O.P. 09-05-1840

37 Luca Vu BA LOAN, Prêtre 05-06-1840

38 Domenico TRACH (DOAI), Prêtre O.P. 18-09-1840

39 Paolo NGUYEN NGAN, Prêtre 08-11-1840

40 Giuseppe NGUYEN DINH NGHI, Prêtre 08-11-1840

41 Martino TA Duc THINH, Prêtre 08-11-1840

42 Pietro KHANH, Prêtre 12-07-1842

43 Agostino SCHOEFFLER, Prêtre M.E.P. 01-05-1851

44 Giovanni Luigi BONNARD, Prêtre M.E.P. 01-05-1852

45 Filippo PHAN VAN MINH, Prêtre 03-07-1853

46 Lorenzo NGUYEN VAN HUONG, Prêtre 27-04-1856

47 Paolo LE BAo TINH, Prêtre 06-04-1857

48 Domenico MAU, Prêtre O.P. 05-11-1858

49 Paolo LE VAN Loc, Prêtre 13-02-1859

50 Domenico CAM, Prêtre T.O.P. 11-03-1859

51 Pietro DOAN LONG QUY, Prêtre 31-07-1859

52 Pietro Francesco NERON, Prêtre M.E.P. 03-11-1860

53 Tommaso KHUONG, Prêtre T.O.P. 30-01-1861

54 Giovanni Teofano VENARD, Prêtre M.E.P. 02-02-1861

55 Pietro NGUYEN VAN Luu, Prêtre 07-04-1861

56 Giuseppe TUAN, Prêtre O.P. 30-04-1861

57 Giovanni DOAN TRINH HOAN, Prêtre 26-05-1861

58 Pietro ALMATO RIBERA, Prêtre O.P. 01-11-1861

59 Paolo TONG VIET BUONG, Laïc 23-10-1833

60 Andrea TRAN VAN THONG, Laïc 28-11-1835

61 Francesco Saverio CAN, Catéchiste 20-11-1837

62 Francesco Do VAN (HIEN) CHIEU, Catéchiste 25-06-1838

63 Giuseppe NGUYEN DINH UPEN, Catéchiste T.O.P. 03-07-1838

64 Pietro NGUYEN DicH, Laïc 12-08-1838

65 Michele NGUYEN HUY MY, Laïc 12-08-1838

66 Giuseppe HOANG LUONG CANH, Laïc T.O.P. 05-09-1838

67 Tommaso TRAN VAN THIEN, Séminariste 21-09-1838

68 Pietro TRUONG VAN DUONG, Catéchiste 18-12-1838

69 Paolo NGUYEN VAN MY, Catéchiste 18-12-1838

70 Pietro VU VAN TRUAT, Catéchiste 18-12-1838

71 Agostino PHAN VIET Huy, Laïc 13-06-1839

72 Nicola Bui Duc THE, Laïc 13-06-1839

73 Domenico (Nicola) DINH DAT, Laïc 18-07-1839

74 Tommaso NGUYEN VAN DE, Laïc T.O.P. 19-12-1839

75 Francesco Saverio HA THONG MAU, Catéchiste T.O.P. 19-12-1839

76 Agostino NGUYEN VAN MOI, Laïc T.O.P. 19-12-1839

77 Domenico Bui VAN UY, Catéchiste T.O.P. 19-12-1839

78 Stefano NGUYEN VAN VINTI, Laïc T.O.P. 19-12-1839

79 Pietro NGUYEN VAN HIEU, Catéchiste 28-04-1840

80 Giovanni Battista DINH VAN THANH, Catéchiste 28-04-1840

81 Antonio NGUYEN HUU (NAM) QUYNH, Laïc 10-07-1840

82 Pietro NGUYEN KHAC Tu, Catéchiste 10-07-1840

83 Tommaso TOAN, Catéchiste T.O.P. 21-07-1840

84 Giovanni Battista CON, Laïc 08-11-1840

85 Martino THO, Laïc 08-11-1840

86 Simone PHAN DAc HOA, Laïc 12-12-1840

87 Agnese LE THi THANH (DE), Laïc 12-07-1841

88 Matteo LE VAN GAM, Laïc 11-05-1847

89 Giuseppe NGUYEN VAN Luu, Catéchiste 02-05-1854

90 Andrea NGUYEN Kim THONG (NAM THUONG), Catéchiste 15-07-1855

91 Michele Ho DINH HY, Laïc 22-05-1857

92 Pietro DOAN VAN VAN, Catéchiste 25-05-1857

93 Francesco PHAN VAN TRUNG, Laïc 06-10-1858

94 Domenico PHAM THONG (AN) KHAM, Laïc T.O.P. 13-01-1859

95 Luca PHAM THONG (CAI) THIN, Laïc 13-01-1859

96 Giuseppe PHAM THONG (CAI) TA, Laïc 13-01-1859

97 Paolo HANH, Laïc 28-05-1859

98 Emanuele LE VAN PHUNG, Laïc 31-07-1859

99 Giuseppe LE DANG THI, Laïc 24-10-1860

100 Matteo NGUYEN VAN (NGUYEN) PHUONG, Laïc 26-05-1861

101 Giuseppe NGUYEN DUY KHANG, Catéchiste T.O.P. 06-11-1861

102 Giuseppe TUAN, Laïc 07-01-1862

103 Giuseppe TUC, Laïc 01-06-1862

104 Domenico NINH, Laïc 02-06-1862

105 Domenico TORI, Laïc 05-06-1862

106 Lorenzo NGON, Laïc 22-05-1862

107 Paolo (DONG) DUONG, Laïc 03-06-1862

108 Domenico HUYEN, Laïc 05-06-1862

109 Pietro DUNG, Laïc 06-06-1862

110 Vincenzo DUONG, Laïc 06-06-1862

111 Pietro THUAN, Laïc 06-06-1862

112 Domenico MAO, Laïc 16-06-1862

113 Domenico NGUYEN, Laïc 16-06-1862

114 Domenico NHI, Laïc 16-06-1862

115 Andrea TUONG, Laïc 16-06-1862

116 Vincenzo TUONG, Laïc 16-06-1862

117 Pietro DA, Laïc 17-06-1862

 

O.P. : Ordine dei Predicatori - Ordre des Frères Prêcheurs (Dominicains)

T.O.P. : Terziario dell’Ordine dei Predicatori - Tiers Ordre Dominicain

M.E.P. : Società delle Missioni Estere di Parigi - Société des Missions Etrangères de Paris

Site officiel du Vatican

SOURCE : http://viechretienne.catholique.org/saints/309-andre-dung-lac-et-ses-compagnons

St André Dung-Lac et ses compagnons

« Ils ont purifiés dans le sang de l'Agneau »

+ entre 1745 et 1862

Fête le 24 novembre

André Dung-Lac était prêtre au Viêt-Nam. Avec ses compagnons, il eut à souffrir le martyre. Parmi eux, 10 missionnaires français, 2 missionnaires espagnols, 96 Vietnamiens dont 37 prêtres et 59 laïcs, hommes et femmes. Ils furent tous canonisés en même temps par Jean-Paul II le 19 juin 1988, lors d'un de ses voyages en Asie. L'oeuvre de l'évangélisation, entreprise dès le début, du XVIème siècle, puis établie dans les deux premiers Vicariats Apostoliques du Nord (Dâng-Ngoâi) et du Sud (Dâng-Trong) en 1659, a connu au cours des siècles un admirable développement. A l'heure actuelle, les Diocèses sont au nombre de 25 (10 au Nord, 6 au Centre et 9 au Sud). Les catholiques sont environ 6 millions (presque 10% de la population). La hiérarchie catholique vietnamienne a été érigée par le Pape Jean XXIII le 24 novembre 1960. Ce résultat est dû aussi au fait que, dès les premières années de l'évangélisation, la semence de la Foi a été mêlée sur la terre vietnamienne au sang abondamment versé des Martyrs, tant du clergé missionnaire que du clergé local et du peuple chrétien du Viêt-Nam. Tous ont supporté ensemble les fatigues de l'œuvre apostolique et ont d'un même cœur affronté aussi la mort pour rendre témoignage à la vérité évangélique. L'histoire religieuse de l'Eglise du Viêt-Nam enregistre qu'il y a eu en tout 53 Décrets, signés par les Seigneurs Trinh et Nguyen et par les Empereurs qui, pendant trois siècles XVIIème, XVIIIème, XIXème: exactement 261 ans (16251886), ont promulgué contre les chrétiens des persécutions l'une plus violente que l'autre. On compte environ 130.000 victimes tombées un peu partout sur le territoire du Viêt-Nam. Au cours des siècles, ces Martyrs de la Foi ont été ensevelis d'une manière anonyme, mais leur mémoire est restée toujours vivante dans l'esprit de la communauté catholique. Dès le début du XX siècle, dans cette foule de héros, 117 personnes - dont les épreuves sont apparues les plus cruelles - ont été choisies et élevées aux honneurs des autels par le Saint-Siège en 4 séries de Béatifications: en 1900, par le Pape Léon XIII, 64 personnes, en 1906, par le Pape Saint Pie X, 8 personnes;; en 1909, par le Pape Saint Pie X, 20 personnes; en 1951, par le Pape Vénérable Pie XII, 25 personnes. Ces Bienheureux peuvent être classés comme suit: 11 Espagnols: tous de l'Ordre des Frères Prêcheurs (Dominicains): 6 Evêques et 5 Prêtres. 10 Français: tous de la Société des Missions Etrangères de Paris: 2 Evêques et 8 Prêtres. 96 Viêtnamiens: 37 Prêtres (dont 11 Dominicains), 59 Laïcs (parmi eux 1 Séminariste, 16 Catéchistes, 10 du Tiers Ordre Dominicain et 1 femme). « Tous ceux-là viennent de la grande épreuve: ils ont lavé leurs vêtements, ils les ont purifiés dans le sang de l'Agneau » (Apoc 7, 13-14), et leur martyre a eu lieu aux différentes périodes: 2 ont subi le martyre au temps de Trinh-Doanh (1740-1767); 2 ont subi le martyre au temps de Trinh-Sam (1767-1782); 2 ont subi le martyre au temps de Canh-Trinh (1782-1802); 58 ont subi le martyre au temps de l'Empereur Minh-Mang (1820-1840); 3 ont subi le martyre au temps de l'Empereur Thieu-Tri (1840-1847); 50 ont subi le martyre au temps de l'Empereur Tu-Duc (1847-1883); Sur le lieu de supplice l'Edit royal, placé à coté de chaque martyr, a précisé le mode de sentence: 75 condamnés à la décapitation, 22 condamnés à l'étranglement, 6 condamnés à être brûlés vifs, 5 condamnés à être écartelés, 9 sont morts en prison des suites des tortures.


Litanies des Saints Martyrs du Vietnam


Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, Reine des Martyrs, pour nous.

Sainte Marie, Reine de tous les Saints, priez pour nous.

Saint Matthieu Alonso Leciniana, priez pour nous.

Saint François Gil de Federich, priez pour nous.

Saint Hyacinthe Castaneda, priez pour nous.

Saint Vincent Le Quang Liem, priez pour nous.

Saint Emmanuel Nguyen Van Trieu, priez pour nous.

Saint Jean Dat, priez pour nous.

Saint Pierre Le Tuy, priez pour nous.

Saint François Isidore Gagelin, priez pour nous.

Saint Paul Tong Viet Buong, priez pour nous.

Saint André Tran Van Trong, priez pour nous.

Saint Joseph Marchand, priez pour nous.

Saint Jean Charles Cornay, priez pour nous.

Saint François Xavier Can, priez pour nous.

Saint François Do Van Chieu, priez pour nous.

Saint Dominique Henares, priez pour nous.

Saint Vincent Do Yen, priez pour nous.

Saint Joseph Nguyen Dinh Uyen, priez pour nous.

Saint Pierre Nguyen Ba Tuan, priez pour nous.

Saint Clement Ignace Delgado, priez pour nous.

Saint Joseph Fernandez, priez pour nous.

Saint Bernard Vu Van Due, priez pour nous.

Saint Dominique Nguyen Van Hanh, priez pour nous.

Saint Antoine Nguyen Dich, priez.

Saint Michel Nguyen Huy My, priez pour nous.

Saint Jacques Do Mai Nam, priez pour nous.

Saint Joseph Dang Dinh Vien, priez pour nous.

Saint Joseph Hoang Luong Canh, priez pour nous.

Saint Pierre Nguyen Van Tu, priez pour nous.

Saint François Jaccard, priez pour nous.

Saint Thomas Tran Van Thien, priez pour nous.

Saint Vincent Nguyen The Diem, priez pour nous.

Saint Pierre Dumoulin Borie, priez pour nous.

Saint Pierre Vo Dang Khoa, priez pour nous.

Saint Pierre Truong Van Duong, priez pour nous.

Saint Paul Nguyen Van My, priez pour nous.

Saint Pierre Vu Van Truat, priez pour nous.

Saint Dominique Vu Dinh Tuoc, priez pour nous.

Saint Augustin Phan Viet Huy, priez pour nous.

Saint Nicolas Bui Duc The, priez pour nous.

Saint Dominique Dinh Dat, priez pour nous.

Saint Thomas Dinh Viet Du, priez pour nous.

Saint Dominique Nguyen Van Xuyen, priez pour nous.

Saint Thomas Nguyen Van De, priez pour nous.

Saint François-Xavier Ha Trong Mau, priez pour nous.

Saint Augustin Nguyen Van Moi, priez pour nous.

Saint Etienne Nguyen Van Vinh, priez pour nous.

Saint Dominique Bui Van Uy, priez pour nous.

Saint André Tran An Dung Lac, priez pour nous.

Saint Pierre Truong Van Ti, priez pour nous.

Saint Pierre Nguyen Van Hieu, priez pour nous.

Saint Paul Pham Khac Khoan, priez pour nous.

Saint Jean-Baptiste Dinh Van Thanh, priez pour nous.

Saint Joseph Do Quang Hien, priez pour nous.

Saint Luc Vu Ba Loan, priez pour nous.

Saint Thomas Toan, priez pour nous.

Saint Antoine Nguyen Huu Quynh, priez pour nous.

Saint Pierre Nguyen Khac Tu, priez pour nous.

Saint Dominique Trach, priez pour nous.

Saint Jean-Baptiste Con, priez pour nous.

Saint Paul Nguyen Ngan, priez pour nous.

Saint Joseph Nguyen Dinh Nghi, priez pour nous.

Saint Martin Ta Duc Thinh, priez pour nous.

Saint Martin Tho, priez pour nous.

Saint Simon Phan Dac Hoa, priez pour nous.

Saint Agnès Le Thi Thanh, priez pour nous.

Saint Pierre Khanh, priez pour nous.

Saint Matthieu Le Van Gam, priez pour nous.

Saint Augustin Schoeffler, priez pour nous.

Saint Jean-Louis Bonnard, priez pour nous.

Saint Philippe Phan Van Minh, priez pour nous.

Saint Joseph Nguyen Van Luu, priez pour nous.

Saint André Nguyen Kim Thong, priez pour nous.

Saint Laurent Nguyen Van Huong, priez pour nous.

Saint Paul Le Bao Tinh, priez pour nous.

Saint Michel Ho Dinh Hy, priez pour nous.

Saint Pierre Doan Van Van, priez pour nous.

Saint Joseph-Marie Diaz Sanjurjo, priez pour nous.

Saint Melchior Garcia Sampedro, priez pour nous.

Saint François Tran Van Trung, priez pour nous.

Saint Dominique Ha Trong Mau, priez pour nous.

Saint Dominique Pham Trong Kham, priez pour nous.

Saint Luc Pham Trong Thin, priez pour nous.

Saint Joseph Pham Trong Ta, priez pour nous.

Saint Paul Le Van Loc, priez pour nous.

Saint Dominique Dinh Cam, priez pour nous.

Saint Paul Hanh, priez pour nous.

Saint Emmanuel Le Van Phung, priez pour nous.

Saint Pierre Doan Cong Quy, priez pour nous.

Saint Thomas Khuong, priez pour nous.

Saint Joseph Le Dang Thi priez pour nous.

Saint Pierre-François Néron, priez pour nous.

Saint Jean-Théophane Venard, priez pour nous.

Saint Pierre Nguyen Van Luu, priez pour nous.

Saint Joseph Tuan, O.P., priez pour nous.

Saint Jean Doan Trinh Hoan, priez pour nous.

Saint Matthieu Nguyen Van Phuong, priez pour nous.

Saint Pierre Almato Ribera, priez pour nous.

Saint Valentin Berrio Ochoa, priez pour nous.

Saint Jérôme Hermosilla, priez pour nous.

Saint Etienne-Théodore Cuenot, priez pour nous.

Saint Joseph Nguyen Duy Khang, priez pour nous.

Saint Joseph Tuan, priez pour nous.

Saint Laurent Ngon, priez pour nous.

Saint Joseph Tuc, priez pour nous.

Saint Dominique Ninh, priez pour nous.

Saint Paul Duong, priez pour nous.

Saint Dominique Huyen, priez pour nous.

Saint Dominique Toai, priez pour nous.

Saint Pierre Dinh Van Dung, priez pour nous.

Saint Vincent Duong, priez pour nous.

Saint Pierre Thuan, priez pour nous.

Saint Dominique Mao, priez pour nous.

Saint Dominique Nguyen, priez pour nous.

Saint Dominique Nhi, priez pour nous.

Saint André Tuong, priez pour nous.

Saint Vincent Tuong, priez pour nous.

Saint Pierre Da, priez pour nous.

Tous les Saints hommes et femmes, intercédez pour nous.

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du  monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

Priez pour nous, Saints Martyrs du Vietnam, 

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions

Seigneur noter Dieu, Source et Origine de toute paternité, Vous qui avez donné aux Saints Martyrs André et ses Compagnons la grâce d'être fidèles à la Croix de Votre Fils jusqu'à l'effusion de leur sang, accordez-nous, par leur intercession, de savoir annoncer aux autres Votre Amour afin de pouvoir être appelés fils de Dieu et de l'être vraiment. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

SOURCE : http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2010/02/25/17040854.html

Saint Joseph Nguyen Dinh Uyen

Catéchiste et martyr au Tonkin (+ 1838)

Joseph Nguyen Ðình Uyen (1775-1838) canonisé le 19 juin 1988 par Jean-Paul II avec André Dung-Lac lors d'un de ses voyages en Asie.

Dans la ville de Hung Yen au Tonkin, en 1838, saint Joseph Nguyen Dinh Uyen, catéchiste et martyr. En haine de la foi chrétienne, il fut mis en prison et y mourut, sous l'empereur Minh Mang.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11885/Saint-Joseph-Nguyen-Dinh-Uyen.html

Saint Clément-Ignace Delgado Cebrian

Évêque et martyr au Tonkin (+ 1838)

Canonisé en 1988 avec les Saints Martyrs du Vietnam.

À Nam Dinh au Tonkin, en 1838, saint Clément-Ignace Delgado Cebrian, évêque et martyr. Après cinquante ans passés à annoncer l'Évangile, il fut arrêté, sur l'ordre de l'empereur Minh Mang, enfermé dans une cage et soumis aux railleries de la foule. Il tint bon dans sa fidélité au Christ et mourut.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11845/Saint-Cl%C3%A9ment-Ignace-Delgado-Cebrian.html

Saint Pierre Nguyên Ba Tuan

Prêtre martyr du Vietnam (+ 1838)

Canonisé en 1988 avec les Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican

À Nam Dinh au Tonkin, en 1838, saint Pierre Nguyên Ba Tuan, prêtre et martyr, qui fut détenu en prison pour le Christ sous l'empereur Minh Mang et y mourut de faim.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11971/Saint-Pierre-Nguy%C3%AAn-Ba-Tuan.html

Saints Dominique Nguyên Van Hanh et Bernard Vû Van Duê

Prêtres et martyrs au Vietnam (+ 1838)

Ils furent canonisés en 1988.

Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican

À Nam Dinh au Tonkin, en 1838, les saints Dominique Nguyên Van Hanh (Diêu), dominicain, et Bernard Vû Van Duê, prêtres et martyrs, qui furent, pour le Christ, décapités par l'épée, sous l'empereur Minh Mang.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12069/Saints-Dominique-Nguy%C3%AAn-Van-Hanh-et-Bernard-V%C3%BB-Van-Du%C3%AA.html

Saints Jacques, Antoine et Michel

Martyrs au Vietnam (+ 1838)

Canonisés le 19 juin 1988 avec les Martyrs du Vietnam (+1745-1862) - L'Église au Vietnam fécondée par le sang des martyrs, site du Vatican.

À Nam Dinh au Tonkin, en 1838, les saints martyrs Jacques Do Mai Nam, prêtre, Antoine Nguyên Dich, paysan, et Michel Nguyên Huy My, médecin, décapités en haine du nom chrétien, après de cruels tourments, sous l'empereur Minh Mang.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12134/Saints-Jacques--Antoine-et-Michel.html

Saint Joseph Nguyen Dinh Uyen

Catéchiste et martyr au Tonkin (+ 1838)

Joseph Nguyen Ðình Uyen (1775-1838) canonisé le 19 juin 1988 par Jean-Paul II avec André Dung-Lac lors d'un de ses voyages en Asie.

Dans la ville de Hung Yen au Tonkin, en 1838, saint Joseph Nguyen Dinh Uyen, catéchiste et martyr. En haine de la foi chrétienne, il fut mis en prison et y mourut, sous l'empereur Minh Mang.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11885/Saint-Joseph-Nguyen-Dinh-Uyen.html

Saint Dominique-Nicolas Dinh Dat

Martyr au Vietnam (+ 1839)

Canonisé le 19 juin 1988 avec les Martyrs du Vietnam (+1745-1862)

À Nam Dinh au Tonkin, en 1839, saint Dominique-Nicolas Dinh Dat, martyr. Étant soldat, il fut contraint d'abjurer la foi chrétienne; après de terribles supplices, il foula aux pieds la croix. Mais se repentant aussitôt, il restitua le prix de son apostasie, écrivit à l'empereur Minh Mang pour être jugé de nouveau comme chrétien, et enfin mourut étranglé.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11982/Saint-Dominique-Nicolas-Dinh-Dat.html

Saint Joseph Do-quang Hien

Martyr dominicain à Nam-Dinh au Vietnam (+ 1840)

Religieux dominicain, il fut décapité dans cette persécution qui décima la communauté chrétienne de ce pays, évangélisée par les Pères dominicains.

À Nam Dinh au Tonkin, en 1840, saint Joseph Do Quang Hien, prêtre de l'Ordre des Prêcheurs et martyr. Détenu en prison, il s'appliqua à convertir les païens et à conforter les chrétiens dans la foi et, à la fin, par décret de l'empereur Tu Duc, il fut décapité.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6869/Saint-Joseph-Do-quang-Hien.html

Saints Antoine Nguyen Hun Quynh et Pierre Nguyen Khac Tu

Catéchistes martyrs au Vietnam (+ 1840)

Martyrs au Vietnam canonisés le 19 juin 1988.

Dans la ville de Dong Hoi en Annam, l'an 1840, les saints martyrs Antoine Nguyen Hun (Nam) Quynh et Pierre Nguyen Khac Tu, catéchistes, qui furent étranglés à cause de la foi du Christ, sous l'empereur Minh Mang.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11933/Saints-Antoine-Nguyen-Hun-Quynh-et-Pierre-Nguyen-Khac-Tu.html

Sainte Agnès Lê Thi Than (Dê)

Martyre au Tonkin (+ 1842)

Canonisée le 19 juin 1988 par Jean-Paul II

"Les persécutions et les souffrances ne les ont pas ébranlés: seule comptait pour eux la pureté de leur engagement baptismal" (Jean-Paul II le 20 juin 1988 aux pèlerins français et espagnols venus pour la canonisation de 117 martyrs du Vietnam)

"Vous pouvez compter sur l'appui de vos saints devanciers pour développer la vie chrétienne dont ils ont donné des exemples si généreux et si purs." (Jean-Paul II le 19 juin 1988 à un groupe de pèlerins vietnamiens venus pour la canonisation)

Au Tonkin, dans la province de Ninh Binh, en 1842, sainte Agnès Lê Thi Than (Dê), martyre. Mère de famille, elle avait caché un prêtre sous son toit, ce qui lui valut, sous l'empereur Thieu Tri, d'être traînée violemment pour fouler la croix, et frappée de tant de coup de verge qu'elle mourut peu après en prison.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11947/Sainte-Agn%C3%A8s-L%C3%AA-Thi-Than-%28D%C3%AA%29.html

Saint Pierre Khanh

Prêtre et martyr en Annam (+ 1842)

Canonisé le 19 juin 1988 par Jean-Paul II

"Les persécutions et les souffrances ne les ont pas ébranlés: seule comptait pour eux la pureté de leur engagement baptismal" (Jean-Paul II le 20 juin 1988 aux pèlerins français et espagnols venus pour la canonisation de 117 martyrs du Vietnam)

"Vous pouvez compter sur l'appui de vos saints devanciers pour développer la vie chrétienne dont ils ont donné des exemples si généreux et si purs." (Jean-Paul II le 19 juin 1988 à un groupe de pèlerins vietnamiens venus pour la canonisation)

En Annam, dans la province de Nghé An, en 1842, saint Pierre Khanh, prêtre et martyr. Reconnu comme chrétien dans un bureau de douane, il fut retenu six mois en prison, poussé en vain à abjurer, et enfin, sur l'ordre de l'empereur Thieu Tri, décapité.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11948/Saint-Pierre-Khanh.html

Saint Matthieu Lê Van Gam

Laïc martyr au Vietnam (+ 1847)

marchand vietnamien martyrisé en 1847 canonisé le 19 juin 1988 avec les saints martyrs du Vietnam 1745-1862.

À Saïgon en Cochinchine (sud du Vietnam), l'an 1847, saint Matthieu Lê Van Gam, martyr. Il fut arrêté pour avoir introduit dans la région, grâce à son bateau, des missionnaires venant d'Europe et, après un an de prison, il fut décapité en vertu d'un décret de l'empereur Thieu Tri.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11672/Saint-Matthieu-L%C3%AA-Van-Gam.html#:~:text=La%C3%AFc%20martyr%20au%20Vietnam%20(%2B%201847)&text=%C3%80%20Sa%C3%AFgon%20en%20Cochinchine%20(sud,de%20l'empereur%20Thieu%20Tri.

Saint Augustin Schoeffler

Martyr au Tonkin (+ 1851)

Augustin Schoeffler, né le 22 novembre 1822 à Mittelbronn, fit ses études à Pont-à-Mousson, puis à Nancy. Il entra dans la congrégation des prêtres des Missions étrangères de Paris. En 1847, il partit pour la mission du Tonkin occidental, travailla plusieurs années et fut décapité pour la foi à Son Tay, le 1er mai 1851. Il a été béatifié le 27 mai 1900 et canonisé le 19 juin 1988.

Saint Augustin Schoeffler est le saint patron du Grand Séminaire de Lorraine: jeune prêtre missionnaire originaire de Mittelbronn, dans l'Est lorrain, martyrisé au Tonkin en 1851, c'est une belle figure dans l'histoire de notre Église, qui représente certainement un exemple pour les séminaristes.

diocèse de Nancy

Des internautes nous signalent:

- au diocèse de Metz, depuis quelques années, Saint Augustin Schoeffler et ses compagnons sont fêtés le 25 novembre.

- missionnaire, né 22-11-1822 Mittelbronn (57) décédé 01-05-1851 Son-Tay (tête tranchée pour la foi Catholique) déclaré Vénérable 24-09-1857 par Pie IX déclaré Bienheureux 07-05-1900 par Léon XII déclaré Saint 19-06-1988 par Jean-Paul II.

Au 1er mai au martyrologe romain:

À Son-Tay au Tonkin, en 1851, saint Augustin Schoeffler, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris et martyr. Né à Mittelbronn en Lorraine, il fut envoyé dans la mission du Tonkin occidental, et, après trois ans de ministère, il fut fait prisonnier, puis, sur l'ordre de l'empereur Tu Duc, il fut décapité au champ dit des Cinq arpents, recevant ainsi la grâce du martyre qu'il avait demandé à Dieu.

Martyrologe romain

«Les chrétiens ne détrônent pas les rois, même dans les temps de persécution. Vous apprendrez ce qu'est leur fidélité si vous régnez un jour»

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1077/Saint-Augustin-Schoeffler.html#:~:text=Saint%20Augustin%20Schoeffler%20est%20le,un%20exemple%20pour%20les%20s%C3%A9minaristes.

Saint Jean-Louis Bonnard

Martyr au Tonkin (+ 1852)

Jean-Louis entra en quatrième au petit séminaire de Saint-Jodard, et il commença à se passionner pour les Annales de la Propagation de la Foi, avec ses visions de territoires inconnus, et de dangereuses missions religieuses... Il fut ordonné prêtre le 23 décembre 1848, et partit de Nantes le 8 février 1849 à destination de la procure des missions basée à Hong Kong où il arriva le 5 juillet 1849. De là, il embarqua en direction du Tonkin où il arriva en pleine épidémie de choléra... Jean-Louis Bonnard fut dénoncé et emprisonné à Nam-Dinh. Il refusa de profaner la croix comme on l'exigeait, et de donner les noms de ses sympathisants...

'Demain, samedi 1er mai, fête des saints Apôtres Philippe et Jacques, voilà, je crois, le jour fixé pour mon sacrifice. Je meurs content. Que le Seigneur soit béni! La veille de ma mort, 30 avril 1852'. (source: diocèse de Lyon)

Canonisé le 19 juin 1988 avec les Martyrs du Vietnam (+1745-1862)

A lire: Evangélisation de l'Indochine et Jean-Louis Bonnard, martyr - Missions étrangères de Paris.

...Le dynamisme de l'engagement missionnaire du XIXe siècle a donné le premier saint de notre jeune diocèse: saint Jean-Louis Bonnard, canonisé en 1988. (diocèse de Saint-Etienne)

En souvenir de Saint Jean Louis Bonnard et du pays où il a vécu, nous avons appelé notre paroisse Saint Jean-Louis du Levant - 42570 Saint-Héand - diocèse de Saint-Etienne .

Près de la ville de Nam-Dinh, au Tonkin, en 1852, saint Jean-Louis Bonnard, prêtre de la société des Missions étrangères de Paris et martyr. Né à Saint-Christo-en-Jarez (42320 près de Saint-Etienne), alors du diocèse de Lyon, envoyé lui aussi dans la même mission, il fut condamné à mort pour avoir baptisé vingt-cinq enfants, et décapité, obtenant ainsi la couronne du martyre.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1080/Saint-Jean-Louis-Bonnard.html#:~:text=Martyr%20au%20Tonkin%20(%2B%201852)&text=Il%20fut%20ordonn%C3%A9%20pr%C3%AAtre%20le,pleine%20%C3%A9pid%C3%A9mie%20de%20chol%C3%A9ra...

Saint Philippe Phan Van Minh

Prêtre et martyr vietnamien (+ 1853)

Prêtre vietnamien canonisé le 19 juin 1988 par Jean-Paul II avec André Dung-Lac lors d'un de ses voyages en Asie.

Dans la ville de Vinh Long en Cochinchine, l'an 1853, saint Philippe Phan Van Minh, prêtre et martyr, décapité pour le Christ sous l'empereur Tu Duc.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11886/Saint-Philippe-Phan-Van-Minh.html#:~:text=Pr%C3%AAtre%20et%20martyr%20vietnamien%20(%2B%201853)&text=Dans%20la%20ville%20de%20Vinh,sous%20l'empereur%20Tu%20Duc.

Saint Joseph Nguyen Van Luu

Martyr au Viet Nam (+ 1854)

Catéchiste au Nord-Vietnam, durant la persécution de l'empereur Tu Duc, il prit la place d'un prêtre pour le sauver. Pierre Luu était recherché par les soldats et l'homonymie permet à Joseph d'éviter son arrestation. Joseph mourut en prison des suite des mauvais traitements, à Vinh Long.

À Vinh Long en Cochinchine, l'an 1854, saint Joseph Nguyen Van Luu, martyr. Paysan et catéchiste, il se livra spontanément à la place du prêtre Luu qui était recherché, et il mourut en prison, sous l'empereur Tu Duc.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6772/Saint-Joseph-Nguyen-Van-Luu.html

Saint André Nguyên Kim Thong Nam

Catéchiste vietnamien martyr (+ 1855)

canonisé en 1988 avec les Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican

Dans la province de My Tho en Cochinchine, l'an 1855, saint André Nguyên Kim Thong Nam (Nam Thuông) martyr. Catéchiste, il fut, après un emprisonnement, condamné à l'exil sous l'empereur Tu Duc. Entravé par des chaînes et écrasé sous le poids d'une poutre, il acheva son martyre en cours de route.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11972/Saint-Andr%C3%A9-Nguy%C3%AAn-Kim-Thong-Nam.html

Saint Michel Ho Dinh Hy

Laïc vietnamien martyr (+ 1857)

Vietnamien né dans une famille chrétienne il était un riche commerçant de la soie et supervisait les moulins à soie royaux. Il ne se mit à pratiquer sa religion qu'assez tardivement dans sa vie et devint protecteur de la communauté chrétienne. Il fut arrêté pour ses activités religieuses et décapité.

Il fait partie des Martyrs du Vietnam (+1745-1862) - site du Vatican - canonisés le 19 juin 1988.

En Annam, l'an 1857, saint Michel Ho Dinh Hy, martyr. Mandarin, compagnon de l'empereur Tu Duc et catéchiste, il fut dénoncé comme chrétien par un autre mandarin, subit d'atroces tortures et mourut décapité.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11717/Saint-Michel-Ho-Dinh-Hy.html#:~:text=La%C3%AFc%20vietnamien%20martyr%20(%2B%201857)&text=Il%20ne%20se%20mit%20%C3%A0,canonis%C3%A9s%20le%2019%20juin%201988.

Saint Pierre Doan Van Vân

Catéchiste vietnamien martyr (+ 1857)

Canonisé en 1988 avec les saints martyrs du Vietnam.

Au Tonkin, en 1865, saint Pierre Doan Van Vân, martyr. Catéchiste et responsable de la paroisse de Bau No, à l'âge de quatre-vingts ans, sous l'empereur Tu Duc, il confirma par son sang la fermeté de sa foi.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11729/Saint-Pierre-Doan-Van-V%C3%A2n.html

Saint Joseph-Marie Diaz Sanjurjo

Évêque et martyr au Vietnam (+ 1857)

Jose Diaz Sanjurjo (1818 - 1857) dominicain, évêque à Nam Dinh au Tonkin, canonisé avec les martyrs du Vietnam (+1745-1862) le 19 juin 1988.

À Nam Dinh au Tonkin, en 1857, saint Joseph-Marie Diaz Sanjurjo, évêque, dominicain et martyr. Condamné à mort en haine de la foi, dans la persécution de l'empereur Tu Duc.

Martyrologe romain

"Les persécutions et les souffrances ne les ont pas ébranlés: seule comptait pour eux la pureté de leur engagement baptismal à conformer tout leur être à la personne du Christ rédempteur. Dans leur droite simplicité, dans leur ardeur passionnée, les évêques et les prêtres martyrs que nous admirons en ces jours nous rappellent la grandeur du don de la foi que nous avons nous-mêmes reçu, le sérieux de l'adhésion que le Seigneur nous demande, la nécessité d'être, nous aussi, des témoins pour le monde qui nous entoure." Jean-Paul II aux pèlerins français venus à l'occasion de la canonisation des 117 martyrs du Vietnam.

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11991/Saint-Joseph-Marie-Diaz-Sanjurjo.html#:~:text=%C3%A9v%C3%AAque%20et%20martyr%20au%20Vietnam%20(%2B%201857)&text=%C3%80%20Nam%20Dinh%20au%20Tonkin,de%20l'empereur%20Tu%20Duc.

Saint Melchior Garcia Sanpedro

Évêque dominicain martyr au Vietnam (+ 1858)

Canonisé le 19 juin 1988 avec les Martyrs du Vietnam (+1745-1862)

Melchior est né en Espagne le 26 avril 1821. Étudiant en théologie à l'université d'Oviedo où il est remarqué pour sa piété et son assiduité. Ordonné prêtre dominicain en 1847 au monastère d'Ocana; il arrive à Manille l'année suivante et enseigne à l'université. Il se sent appelé à être missionnaire au Vietnam et y arrive en 1849. Infatigable il promeut les hôpitaux et son élection en 1855 comme évêque de Tricomia est bien accueillie par les prêtres et les fidèles. Le 8 juillet 1858 il tombe aux mains de ses ennemis, de nombreux soldats saccagent la ville de Kien-Lao et il ne peut s'enfuir. Il est emprisonné à Nam-Dinh avec deux de ses aides. C'est le 28 juillet qu'ils sont conduits au martyre. Il fut torturé, découpé en morceaux. (page 240 - en anglais - saints dominicains du Vietnam)

À Nam Dinh au Tonkin, en 1858, saint Melchior Garcia Sanpedro, évêque, dominicain et martyr. Il fut mené, pour le Christ, dans un cachot très exigu et, sur l'ordre de l'empereur Tu Duc, on lui coupa les membres.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12039/Saint-Melchior-Garcia-Sanpedro.html#:~:text=%C3%A9v%C3%AAque%20dominicain%20martyr%20au%20Vietnam%20(%2B%201858)&text=%C3%80%20Nam%20Dinh%20au%20Tonkin,on%20lui%20coupa%20les%20membres.

Saint Paul Hanh

Martyr vietnamien (+ 1859)

Converti au catholicisme, Paul plus tard abandonna la foi et devint membre d'une bande de hors-la-loi. Capturé par le gouvernement, il proclama sa foi et fut ainsi torturé très cruellement. Il fut ensuite décapité près de Saïgon.

Il fut canonisé en 1988 avec les Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican

À Cho Quan en Cochinchine, l'an 1859, saint Paul Hanh, martyr. Oublieux des mœurs chrétiennes, il était à la tête d'une bande de brigands, mais arrêté sous l'empereur Tu Duc, il déclara qu'il était chrétien, et ni la flatterie, ni la flagellation, ni les tenailles qui lui déchiraient le corps, rien ne le fit fléchir dans sa foi, et il fut décapité, achevant son témoignage par la gloire du martyre.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11745/Saint-Paul-Hanh.html

Saints Pierre Doan Công Quy et Emmanuel Le Van Phung

Martyrs au Vietnam (+ 1859)

Pierre Doan Công Quy, prêtre, et Emmanuel Le Van Phung, laïc, furent canonisés en 1988.
Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican

À Cay Met, près de Saïgon en Cochinchine, l'an 1859, les saints martyrs Pierre Doan Công Quy, prêtre, et Emmanuel Phung. Après environ sept mois passés en prison, ils furent décapités pour le Christ sous l'empereur Tu Duc.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12061/Saints-Pierre-Doan-C%C3%B4ng-Quy-et-Emmanuel-Le-Van-Phung.html

Saints Jean Doan Trinh Hoan et Matthieu Nguyen Van Phuong

Martyrs au Vietnam (+ 1861)

Canonisés le 19 juin 1988 avec les Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican

À Dong Hoi en Annam, l'an 1861, les saints martyrs Jean Doan Trinh Hoan, prêtre, et Matthieu Nguyen Van Phuong, médecin, père de famille et catéchiste, qui lui avait donné l'hospitalité. Tous deux furent torturés pour la foi, sous l'empereur Tu Duc, et sauvagement décapités.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11736/Saints-Jean-Doan-Trinh-Hoan-et-Matthieu-Nguyen-Van-Phuong.html

Saint Joseph Tuan

Prêtre dominicain martyr (+ 1861)

Né en 1821, martyrisé en 1861, il fut canonisé le 19 juin 1988.

Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican

À An Bai au Tonkin, en 1861, saint Joseph Tuan, prêtre de l'Ordre des Prêcheurs et martyr. Dénoncé par le fils d'une mourante à qui il avait administré les derniers sacrements, il fut condamné à mort sous l'empereur Tu Duc.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11564/Saint-Joseph-Tuan.html

Saint Laurent Ngon

Martyr à An-Xa au Tonkin. (+ 1862)

Ce bon père de famille était paysan et refusa d'apostasier, voulant rester fidèle à Jésus-Christ.

À An-Xa au Tonkin, en 1862, saint Laurent Ngôn, martyr. Paysan et père de famille, quand des soldats lui demandèrent de fouler la croix aux pieds, il se prosterna et l'adora; puis devant le juge, il s'affirma chrétien sans crainte, et fut décapité sur le champ.

Voir aussi saint Domenico Ngon (en italien), sur le martyrologe du Vatican.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7053/Saint-Laurent-Ngon.html

Saint Joseph Tuc

Laïc martyr au Tonkin (+ 1862)

Il fut canonisé le 19 juin 1988.

Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican

À Hung Yén au Tonkin, en 1862, saint Joseph Tuc, martyr. Jeune paysan, il refusa de fouler aux pieds la croix et, pour cela, fut emprisonné plusieurs fois, maltraité et enfin décapité sous l'empereur Tu Duc.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11768/Saint-Joseph-Tuc.html

Saints Dominique Tori et Dominique Huyen

Martyrs au Tonkin (+ 1862)

À Tang Gia, au Tonkin, en 1862, les saints martyrs Dominique Toai et Dominique Huyen. Pères de famille et pêcheurs, sous l'empereur Tu Duc, malgré un emprisonnement prolongé et divers mauvais traitements, ils exhortèrent de tout leur cœur leurs compagnons de captivité à garder la foi et finalement furent jetés au feu.

Ils furent canonisés en 1988.

Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10935/Saints-Dominique-Tori-et-Dominique-Huyen.html

Saints Pierre Dung, Pierre Thuan et Vincent Duong

Laïcs martyrs au Vietnam (+ 1862)

Ils font partie des martyrs du Vietnam canonisés en 1988.

Dans la ville de Luong My au Tonkin, en 1862, les saints martyrs Pierre Dung et Pierre Thuan, pêcheurs, et Vincent Duong, paysan. Pour avoir refusé constamment de fouler la croix aux pieds, ils furent condamnés au bûcher sous l'empereur Tu Duc.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11792/Saints-Pierre-Dung--Pierre-Thuan-et-Vincent-Duong.html

Saints Dominique Nguyen et ses compagnons

Martyrs au Tonkin (+ 1862)

Canonisés par Jean-Paul II le 19 juin 1988.

Dans la ville de Lang Coc au Tonkin, en 1862, les saints martyrs Dominique Nguyen, médecin, Dominique Nhi, Dominique Mao, Vincent et André Tuong, paysans. Capturés ensemble à cause de la foi chrétienne, ils subirent en prison toute sortes de tourments et furent enfin décapités, sous l'empereur Tu Duc.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11830/Saints-Dominique-Nguyen-et-ses-compagnons.html

Saint Pierre Da

Martyr au Vietnam (+ 1862)

Laïc canonisé en 1988.

Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican

À Qua Linh au Tonkin, en 1862, saint Pierre Da, martyr. Menuisier et sacristain, il subit toutes sortes de tourments terribles, demeurant ferme dans la profession de foi, et fut enfin jeté dans les flammes, sous l'empereur Tu Duc.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11835/Saint-Pierre-Da.html


Une église catholique dans la province de Hà Nam.

L’Église du Vietnam animée d’une vitalité exceptionnelle

 Marzena Devoud | 23 novembre 2018

Jean-Marie Dufour

Nous fêtons ce 24 novembre les 117 martyrs du Vietnam. Canonisés par le pape Jean Paul II, il y a trente ans, leur sacrifice a marqué très profondément l’histoire de l’Église catholique du Vietnam. Riche de 500 ans d'existence, celle-ci est animée aujourd’hui d’une vitalité exceptionnelle.

À n’en pas douter, le sang de ses martyrs, les violences, les persécutions et l’hostilité du pouvoir communiste actuel portent leurs fruits : l’Église du Vietnam affiche aujourd’hui une incroyable vitalité, particulièrement dans le nord du pays. C’est ce que souligne Frédéric Mounier, commissaire de l’exposition « Vietnam : Une fille ainée de l’Église en Asie » dont l’inauguration aura lieu ce samedi 24 novembre aux Missions étrangères de Paris : « C’est une Église réellement ressuscitée ». 

Lire aussi :

Il y a 500 ans, on plantait la première croix au Vietnam

Autour de Hanoï, la capitale peuplée de près de dix millions d’habitants, les paroisses égrenées au fil des rizières de la vallée du Fleuve rouge tissent un réseau catholique exceptionnel. Les séminaires sont restés fermés de 1954 jusqu’au milieu des années 2000. Les élites intellectuelles ont été décimées. Des centaines de milliers de catholiques ont fui vers le sud. Pourtant, les églises sont pleines du matin au soir, ainsi que les salles de catéchismes et les séminaires. De nombreuses églises sont construites chaque année. Un jeune prêtre le constate : « Ce qui nous a sauvés, c’est le communisme. En nous persécutant, il a maintenu la foi des martyrs.»

Des milliers de pèlerins chaque jeudi

La visite de la basilique de So Kiet, à deux heures de route d’Hanoï, permet de comprendre la source de ce catholicisme fervent. Fondée en 2009 par Mgr Kiet, alors archevêque d’Hanoï, la basilique mineure a transformé ce qui était à l’origine un lieu de prière dédié à la mémoire des martyrs. Chaque jeudi, plusieurs milliers de pèlerins viennent avec tambours et trompettes, vénérer les reliques des martyrs.

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Une figure de la guerre du Vietnam se convertit au catholicisme

Le recteur, le père Joseph Mai Xuan Lan, retrace l’histoire mouvementée du lieu : « En 1954, le gouvernement a confisqué tous nos terrains, soit une vingtaine d’hectares, sauf l’église. En 2002, ils ont voulu y construire une école, mais les paroissiens ont exigé que les terrains soient rendus à l’Église. Enfin, en novembre 2017, le vice-Premier ministre nous a rendu les dix derniers hectares. » Désormais, des dizaines de milliers de pèlerins viennent se recueillir chaque mois devant les nombreuses urnes reliquaires conservées au sein du musée de la basilique. Et l’église ne désemplit pas, du matin au soir.

Une ferveur palpable

L’héritage des martyrs est encore plus palpable dans le diocèse voisin de Bui Chu. L’évêque, Mgr Thomas Vu Dinh Hieu, ne se lasse pas de faire découvrir son diocèse avec enthousiasme. Il est à la fois le plus petit du Vietnam par la taille (1.350 km²) et « le plus grand du pays » : 720 églises, 175 paroisses, un tiers de catholiques (pratiquants à 90%), 209 prêtres, près de 1.000 religieuses. À tel point que Mgr Vu Dinh Hieu regrette que : « Malgré les 190 séminaristes, les six à vingt ordinations par an, nous manquons de prêtres ! ».

Les 117 martyres du Vietnam

Parmi les martyrs émerge la figure de saint Théophane Vénard. Originaire de Poitiers, ce prêtre des Missions étrangères a été exécuté à Hanoï en 1861. Plusieurs paroisses du Nord-Vietnam rappellent les lieux marquants de sa vie : ceux où il a vécu caché, celui où il a été arrêté, ou encore celui où sa tête a été retrouvée plusieurs jours après sa décapitation. Surnommé « Van », ce saint est connu et vénéré toutes générations confondues.

La force du témoignage des 117 martyrs du Vietnam ne s’est jamais affaiblie, malgré l’histoire violente du Nord Vietnam au cours des deux derniers siècles. « Les communistes ont voulu remplacer, dans les familles, l’autel des ancêtres par l’Oncle Hô (Hô Chi Minh, ndlr). Ils n’y sont pas parvenus », témoigne un jeune prêtre. Sur cet autel, cœur de la vie familiale, c’est «Van» qui figure encore aujourd’hui en bonne place.

Une canonisation inédite

Parmi ces martyrs canonisés par le pape Jean Paul II, place Saint-Pierre le 19 juin 1988, se trouvaient des missionnaires, mais aussi des fidèles vietnamiens, religieux et laïcs persécutés pour leur foi aux XVIIIe et XIXe siècles, notamment sous la dernière dynastie régnante du Vietnam, celle des Nguyen. Cette canonisation de 117 martyrs fut un évènement sans précédent : jamais autant de canonisations n’avaient été célébrées le même jour ! L’ampleur de l’événement était telle que le Parti communiste l’avait dénoncé ouvertement en la qualifiant de « mésinterprétation délibérée de l’histoire de la révolution vietnamienne ».

Trente ans plus tard, et malgré certains signes d’assouplissement, le pouvoir communiste fait encore souvent preuve d’hostilité à l’égard des communautés et des organisations religieuses chrétiennes, qu’il considère comme « des forces d’opposition ». Les cas de persécution d’intellectuels catholiques ne sont pas rares. L’expansion de l’Église reste étroitement surveillée. Elle est même régie par la Loi sur les croyances et la religion, adoptée en novembre 2016 et vivement critiquée, en juin 2017, par la Conférence des évêques du Vietnam (CECV).

Exposition « Vietnam : Une fille aînée de l’Église en Asie », Jean Marie Dufour et Frédéric Mounier : Du 24 novembre 2018 au 29 juin 2019 aux Missions étrangères de Paris ,128, rue du Bac, 75007 Paris.

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2018/11/23/leglise-du-vietnam-animee-dune-vitalite-exceptionnelle/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr


Basilique Notre-Dame de La Vang, centre du Viêt Nam 
située dans le village de La Vang (commune de Hai Phu), 
dans le district de Hai Lang, province de Quang Tri
« La » signifie feuille et « Vang », graine d'herbe.

DISCOURS DU SAINT-PÈRE JEAN-PAUL II
AUX PÈLERINS FRANÇAIS ET ESPAGNOLES VENUS À ROME
À L'OCCASION DE LA CANONISATION DE 117 MARTYRS DU VIETNAM

Lundi, 20 juin 1988

 

Chers Frères dans l’épiscopat,

Chers Frères et Sœurs,

1. Au lendemain de la canonisation des Martyrs du Vietnam, je suis heureux de vous retrouver, vous les membres de la Société des Missions étrangères de Paris et de l’Ordre dominicain, vous les pèlerins de France et d’Espagne. Vous avez gardé vivante la mémoire des missionnaires partis de vos pays au cours des siècles derniers pour porter l’Evangile dans l’Orient lointain. Aujourd’hui nous rendons grâce: nous avons le privilège de reconnaître dans de nombreux évêques et prêtres, intimement associés à d’innombrables chrétiens vietnamiens, des saints martyrs. Nous rendons grâce pour leur sacrifice héroïque; nous rendons grâce pour ces témoins irradiés par la gloire du Christ pour l’avoir suivi sur la voie de la Croix.

Oui, le vrai motif de notre joie aujourd’hui, c’est de nous savoir en communion avec ces hommes qui ont porté l’Evangile, fondé l’Eglise sur la terre du Vietnam, répondu sans réserve à l’appel du Christ. Ils avaient quitté leurs provinces sans espoir de retour. Ils sont présents maintenant à tous leurs frères du monde, à ceux du Vietnam comme à ceux de leur patrie. L’Eglise vénère en eux des serviteurs fidèles entrés dans la joie du Maître, intercesseurs et exemples pour les générations à venir.

2. Nous admirons chez ces évêques et chez ces prêtres le courage inébranlable de la foi. Les persécutions et les souffrances ne les ont pas ébranlés: seule comptait pour eux la pureté de leur engagement baptismal à conformer tout leur être à la personne du Christ rédempteur. Dans leur droite simplicité, dans leur ardeur passionnée, les évêques et les prêtres martyrs que nous admirons en ces jours nous rappellent la grandeur du don de la foi que nous avons nous-mêmes reçu, le sérieux de l’adhésion que le Seigneur nous demande, la nécessité d’être, nous aussi, des témoins pour le monde qui nous entoure.

3. Le martyre a couronné une vie apostolique remarquablement féconde des évêques et des prêtres que nous honorons. Pasteurs, ils l’ont été généreusement, dans l’obéissance et l’humilité. Leurs frères missionnaires et les fidèles du Vietnam nous ont conservé le souvenir de leur zèle et nous ont transmis souvent leurs propres paroles. Nous les voyons s’attacher avec désintéressement à l’admirable peuple du Vietnam. Il se sont initiés à sa langue et à sa culture. Ils ont respecté le meilleur de ses traditions. Ils ont aimé ses familles, éduqué ses enfants. Ils ont marqué leur déférence à ses dirigeants. A l’image de leur Maître, ils sont venus pour secourir les pauvres, pour servir, pour rassembler des frères dans la «Maison de Dieu», pour prêcher l’unité dans l’amour.

Prêtres, ils avaient hâte de voir des fils du Vietnam accéder au sacerdoce et conduire le troupeau, de voir des filles du Vietnam se consacrer au Seigneur comme «Aimantes de la Croix». Catéchistes, ils ont formé des catéchistes qui seront souvent leurs compagnons jusqu’au martyre.

Ils ont su mettre l’Eucharistie au centre de la vie de la communauté. Ils ont fait découvrir les trésors de la miséricorde dans le sacrement de pénitence. Nous en avons maints témoignages. N’est-il pas frappant de voir saint Augustin Schoeffler et saint Jean-Louis Bonnard recevoir le viatique à l’approche de leur exécution grâce à des prêtres vietnamiens intrépides? N’est-il pas frappant de voir saint André Dung-Lac, arrêté avec saint Pierre Pham Van Thi alors qu’il venait auprès de lui se confesser?

4. Chers amis, l’exemple insigne des Pères des Missions étrangères et des Frères prêcheurs nous invite à rendre grâce aussi pour l’élan missionnaire ardent et pur qui a animé tant de jeunes de vos pays, également pour la générosité de leurs familles, des diocèses, de leurs Frères qui soutenaient leur vocation. Ceux que nous célébrons à présent ne nous invitent-ils pas à nous interroger sur l’esprit missionnaire de notre temps? Les conditions ont changé, mais gardons-nous la même conviction que l’Évangile vaut la peine d’être partagé avec nos frères, autour de nous et jusqu’aux extrémités de la terre?

Il y a bien des manières d’être missionnaire, vous le savez. Je ne puis vous le dire longuement. Mais comment ne pas évoquer en cette circonstances celle qui allait devenir la patronne des missions? Car sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a vécu, pourrait-on dire, dans l’intimité de saint Théophane Vénard dont l’image ne la quittait pas au temps de son agonie. Elle avait retrouvé sa propre expérience spirituelle dans une lettre d’adieu de Théophane: «Je ne m’appuie pas sur mes propres forces, mais sur la force de celui qui a vaincu la puissance de l’enfer et du monde sur la Croix»[1]. Dans une poésie que le missionnaire lui inspire, elle l’invoque:

«Pour les pécheurs, je voudrais ici-bas
Lutter, souffrir à l’ombre de tes palmes,
Protège-moi, viens soutenir mon bras»[2].

Avec Thérèse qui aurait tant voulu rejoindre le Carmel de Hanoi, avec Thérèse qui offre sa vie pour que la Bonne Nouvelle du salut soit annoncée, nous invoquons saint Théophane et tous ses compagnons:

«O bienheureux Martyr! De ton amour aux virginales flammes viens m’embrasser...!»[3]. 

 5. Ayer, amadísimos hermanos y hermanas venidos de España, fue un día de fiesta grande para vuestro País y para la Iglesia universal. La canonización de los ciento diecisiete Mártires del Vietnam es la más numerosa que hasta ahora se ha realizado. Entre ellos hay obispos, sacerdotes, religiosos, catequistas, padres de familia.

Los once Mártires españoles, hijos de Santo Domingo, que han sido elevados al honor de los altares son un fúlgido ejemplo que ha de inspirar un renovado impulso misionero y evangelizador en la Iglesia de España. Ellos son, al mismo tiempo, motivo de sano orgullo para la Orden Dominicana, cuya provincia misionera de Nuestra Señora del Rosario abrió tantos campos nuevos de propagación del Evangelio en Filipinas, Japón, China y Vietnam.

Estos once Santos Mártires Dominicos han de ser semilla de nuevas vocaciones misioneras y modelos de santidad para todos los cristianos.

El primer mártir español en Vietnam fue San Francisco Gil de Federich, y el último, San Pedro Almató; los dos pertenecen a la amada tierra de Cataluña. Tortosa y San Feliú Saserra fueron la cuna de estos dos testigos de la fe.

En la comunidad valenciana nació el mártir San Jacinto Castañeda, natural de Játiva; él ofreció su vida junto con el primer mártir vietnamita, San Vicente Liem de la Paz.

La nobleza de la tierra aragonesa la encarna San Clemente Ignacio Delgado, de Villafeliche (Zaragoza); murió entre suplicios a los 77 años de edad, habiendo sido obispo en aquellos territorios de misión durante 44 años.

Santo Domingo Henares partió de los puertos de su Andalucía para llevar la Buena Nueva de Cristo a tierras lejanas. Baena, en la campiña cordobesa, le vio nacer y le tiene como a uno de sus preclaros hijos.

Las anchas tierras de Castilla y León cuentan con dos nuevos Santos: San Mateo Alonso Leciniaga, de Nava del Rey, y San José Fernández, de Ventosa de la Cuesta.

Santa Eulalia de Suegos, en la provincia de Lugo, es la patria chica de San José María Diaz Sanjurjo; y Asturias tiene ya su primer Santo en la persona del Obispo Melchor García Sampedro, que ya ha sido propuesto como patrono de las misiones asturianas y de la actividad misional de aquel histórico Principado.

En la ciudad de Santo Domingo de la Calzada nace San Jerónimo Hermosilla; y el País Vasco se honra con San Valentín de Berrio Ochoa, el primer santo vizcaíno, natural de Elorrio.

Queridos hermanos y hermanas: en estos nuevos Santos españoles hallaréis modelos y guías seguros en el camino de vuestra fe. Ellos nos dan la clave para entender la fuerza transformadora que significa el darlo todo por los demás. «Nadie tiene mayor amor que el que da la vida por sus amigos»[4], nos dice Jesús en el Evangelio.

Los nuevos Santos, a imitación de Cristo, entregaron su vida por amor, mientras perdonaban a quienes los maltrataban. La firmeza de su fe y su invicta esperanza en la patria definitiva los sostuvieron en su martirio. Es esta fe cristiana la que hoy necesita ser revitalizada para poder dar así una respuesta a los desafíos de nuestro tiempo.

Los nuevos Santos nacieron en el seno de familias españolas. Ellos representan el fruto maduro de una vitalidad cristiana que vuestro pueblo ha manifestado a lo largo de su historia, llevando la luz del Evangelio a nuevos pueblos y culturas. Que también hoy la familia española sepa ser portadora de aquellos valores y virtudes que la hicieron fecunda en el pasado, como transmisora de la fe y como vivero de vocaciones sacerdotales y religiosas.

Que por intercesión de los nuevos Santos dominicos los fieles católicos de España, así como los sacerdotes y las diversas familias religiosas, bajo la guía de sus Pastores, se abran con renovado entusiasmo y entrega a la acción misionera que tantas páginas gloriosas escribió a lo largo de su secular historia, pero que sigue necesitando nuevos operarios que trabajen en la mies del Señor[5]. 

A todos os bendigo de corazón.


[1] Die 3 dec. 1860.

[2] Die 2 febr. 1897.

[3] Die 2 febr. 1897.

[4] Io. 15, 13.

[5] Cfr. Luc. 10, 2.

© Copyright 1988 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1988/june/documents/hf_jp-ii_spe_19880620_martiri-vietnam.html


The Martyrs of Vietnam

Several groups of martyrs were slain for the faith in Vietnam from 1798 until 1861. Between 1798 and 1853, sixty-four were martyred, receiving beatification in 1900. Those who died in a second group, between 1859 and 1861, were beatified in 1909. There were twenty-eight courageous men and women who died for the faith during a long period of persecution.

A Portuguese missionary arrived in Vietnam, once called Annam, Indo-China, Cochin-China, and Tonkin, in 1533. An imperial edict in Vietnam forbade Christianity, and it was not until 1615 that the Jesuits were able to establish a permanent mission there, in the central region of the country.

In 1627, a Jesuit went north to establish another mission. By the time this missionary, Father Alexander de Rhodes, was expelled from the land in 1630, he had baptized 6,700 Vietnamese. In that same year the first Christian martyr was beheaded, and more were executed in 1644 and 1645 . Father Rhodes returned to Vietnam but was banished again in 1645. He then went to Paris, France, where the Paris Seminary for Foreign Missions was founded. Priests arrived in Vietnam, and the faith grew.

Between 1798 and 1853, a period of intense political rivalry and civil wars, sixty-four known Christians were executed. These were beatified in 1900. In 1833, all Christians were ordered to renounce the faith, and to trample crucifixes underfoot. That edict started a persecution of great intensity that was to last for half a century. Some twenty-eight martyrs from this era were beatified in 1909. The bishop, priests, and Europeans were given “a hundred wounds,” disemboweled, beaten, and slain in many other grisly fashions. For a brief period in 1841 the persecution abated as France threatened to intervene with warships.

However, in 1848, prices were placed on the heads of the missionaries by a new emperor. Two priests, Father Augustin Schoffier and Father Bonnard, were beheaded as a re­sult. In 1855, the persecution raged, and the following year wholesale massacres began. Thousands of Vietnamese Christians were martyred, as well as four bishops and twenty-eight Dominicans.

It is estimated that between 1857 and 1862, 115 native priests, 100 Vietnamese nuns, and more than 5,000 of the faithful were martyred. Convents, churches, and schools were razed, and as many as 40,000 Catholics were dispossessed of their lands and exiled from their own regions to starve in wilderness areas.

The martyrdoms ended with the Peace of 1862, brought about by the surrendering of Saigon and other regions to France and the payment of indemnities to France and Spain. It is now reported that the “Great Massacre,” the name given to the persecution of the Church in Vietnam, resulted in the following estimated deaths:

Eastern Vietnam – fifteen priests, 60 cathechists, 250 nuns, 24,000 Catholic lay men and women. Southern Vietnam – ten priests, 8,585 Catholic men and women. Southern Tonkin region – eight French missionaries, one native priest, 63 cathechists, and 400 more Christians slain – in all, an estimated 4,799 were martyred and 1,181 died of starvation. Some 10,000 Catholics were forced to flee the area. Pope John Paul II canonized 117 Martyrs of Vietnam on June 19,1988.

SOURCE : http://ucatholic.com/saints/martyrs-of-vietnam/


Notre-Dame de La Vang 

St. Andrew Dung-Lac and his 116 companions, (d. 1745-1862)

Minnedag: 24. november

*Those martyrs marked with an asterisk was mentioned by name in the Canonisation Mass.

These 117 saints died under persecutions of Christians that in fact lasted from 1625 to 1886 and costed about 130.000 lives. The group consists of martyrs in the three Vietnamese kingdoms of Tonkin, Annam and Cochin China. Among the 117 were 96 Vietnamese and 21 foreign missionaries. Of the Vietnamese group were 37 priests and 59 lay people, among whom were catechists and tertiaries. One of them was a woman, mother of six. Of the missionaries was 11 Spaniards; 6 bishops and 5 priests, all Dominicans, and 10 were French; 2 bishops and 8 priests from Société des Missions Etrangères in Paris. 76 were beheaded, 21 suffocated, 6 burnt alive, 5 mutilated and 9 died in prison as a result of torture. A detailed description of their sufferings is found in a letter written by Paul Le Bao Tinh to the seminary of Ke Vinh in 1843. Further beatifications are expected.

The traditional Vietnamese religion is Buddhism, together with elements of Taoism, Confucianism and local ancestors' cult. The catholic Church came with missionaries at the beginning of the 16th century. It was seen as a foreign element and subject for fanatical persecution. During the first 200 years of Christianity in these parts it is believed that about 100.000 were martyred, but of most of these all historical record has been lost. The two first apostolic vicariates were established in 1659.

The earliest martyrs of whom there is substantial documentation are the Spanish Dominicans Francisco Gil de Federich and Alonzo Lenziana, who came to the country about 1580. Gil directed during nine years in prison a fruitful apostolate, while Lenziana, a fugitive for thirteen years, ministered faithfully but furtively to the native Christians. In 1773 two more Dominicans were beheaded, Hyacint Casteneda, a Spaniard who had evangelised in the Philippines and China for several years before being deported to Vietnam, where he was imprisoned for three years. There he was joined by Vincent Liêm, the first Indo-Chinese Dominican to be martyred, who had ministered to his countrymen for fourteen years before he was beheaded. In 1798 the first Vietnamese diocesan priests, John Dat and Emmanuel Triêu, also suffered martyrdom.

During the first twenty years of the 19th century Christianity made steady progress, but this was dramatically interrupted by the persecutions under the Annamite emperors Minh-Mang (1820-40) and Tu Dúc (1847-83). From 1832 Minh-Mang excluded all foreign missionaries and ordered Vietnamese Christians to renounce Christianity by trampling on the crucifix. meanwhile churches were to be destroyed and teaching Christianity forbidden. Very many suffered death or extreme hardship.

Bishops, hardly 30 years old, got a piece of bamboo as pastoral staff and mitre of paper; older priests were exposed in cages for public mocking, which led to conversations until the end, and poor peasant were murdered because they refused to trample on an image of Christ. The persecutions are compared with those of ancient Roman emperors.

The Spanish Dominican bishops Ignatius Delgado and Dominic Henarez, each of whom had worked for 50 years there, were again arrested. Delgado (76) died of hunger, thirst, and exposure in a cage before he could be beheaded. Henarez and his Annamite catechist Francis Chiêu were both executed. Other Vietnamese priests who were martyred included Peter Tuân, Bernard Duê and James Nam. A doctor, Joseph Canh, and a tailor, Thomas Dê, suffered the same fate.

Some of the victims seem to have been induced by drugs to make temporary retractions: others endured fearsome tortures, including cutting off the limbs joint by joint, A group of French missionaries, including Joseph Marchand and Jean-Charles Cornay, also suffered: the former, who was captured at Saigon, died like St. Bartholomew while the flesh was torn from his body with red-hot tongs; the latter who was set up by weapons being buried in the plot of land he was cultivated, was imprisoned in a series of cages: being young and endowed with a fine voice, was obliged to sing to his captors. Eventually on 20 September 1837 the sentence of the supreme tribunal «that he is to be hewn in pieces and that his head, after being exposed for three days, is to be thrown into the river» was accomplished.

A Vietnamese diocesan priest who suffered martyrdom in this persecution is *Andrew Dung-Lac, who is honoured by being the representative of the 117 martyrs in the Roman Calendar. His name was originally Dung An Trân, and he was born about 1795 in a poor and pagan family in Bac-Ninh in North Vietnam. When he was twelve the family had to move to Hà-Nôi (Hanoi) where his parents could find work. There he met a catechist and got food and shelter from him. He also got education in Christian faith for three years, and was baptised in Vinh-Tri with the Christian name Andrew (Andrew Dung). After learning Chinese and Latin he became a catechist, and thereafter taught catechises in the country. He was chosen to study theology, and on 15 March 1823 he was ordained priest. As parish priest in Ke-Dâm he was tireless in his preaching. He often fasted and lived a simple and moral life, he was a good example for the people, and many were baptised. In 1835 he was imprisoned under emperor Minh-Mang's persecutions (he was called Vietnam's emperor Nero), but his freedom was purchased by donations from members of the congregation he served. To avoid persecutions he changed his name to Lac (Andrew Lac) and moved to another prefecture to continue his work. But on 10 November 1839 he was again arrested, this time with Peter Thi, another Vietnamese priest whom he was visiting so that he might go to confession.

Once again Andrew was liberated, along with Peter Thi, in exchange for money. Their freedom was brief. They were soon re-arrested and taken to Hanoi, where both suffered a dreadful torture. Finally they both were beheaded 21 December 1839. Andrew was beatified in the first group on 27 May 1900.

Persecutions were revived in 1847 when Christians were suspected of complicity in rebellion, while French and Spanish efforts to protect their nationals caused a xenophobic and anti-Christian ferocity. Once more foreign missionaries and native clergy and laity suffered death for Christianity. The most famous include *Théophane Venard of the Paris Mission. He was a schoolmaster's son, born at Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres) in 1829, he joined the Society of Foreign Missions of Paris as a young man, transferring to it from the seminary of Poitiers diocese. In 1852 he was ordained priest and in 1854 he was sent to Tonkin in a time of severe persecutions. Expelled from Nam-Dinh in 1856, he went to Hanoi, where however the renewed persecutions obliged him to hide in caves and sampans. At last he was arrested, placed in a bamboo cage, and ultimately in 1861 beheaded for the Christian faith. His letters and his example inspired the young St. Theresa of Lisieux to volunteer for the Carmelite nunnery at Hanoi. But she got tuberculosis and could not go. In 1865 Vénard's body was translated to his Congregation's church in Paris, but his head remains in Vietnam. With 19 other martyrs from this area he was beatified in 1909.

Others to suffer in the same persecution were Augustus Schoffler from Lorraine, and John Louis Bonnard, who wrote a fine letter of farewell to his family before being executed on 1 May 1852. Also should be mentioned Stephen Cuénot, a bishop who had established three vicariates during 25 years' episcopate, was hidden by a pagan during persecution until he had to emerge for water, and died of dysentery just before the edict for his execution arrived.

Christians were marked on their faces with the words ta dao (=false religion); husbands were separated from their wives, and children from their parents. Christian villages were destroyed and their possessions distributed. Among those who suffered death in this persecution were Laurence Huong, Paul Lôc and John Hoan (priests), Andrew Nam-Thuông (catechist), Michael Hy-Dinh-Hô(official) and Agnes Thành Thi Lê, mother of 6 children, who carried letters from the confessors in prison.

In the persecutions under emperor Tu-Dúc (1857-62) two more Spanish bishops were killed and a Vietnamese judge, Dominic Kham, as well as two fishermen, Peter Thuan and Dominic Toái, who along with Peter Da were burnt alive in a bamboo hut.

Others who were mentioned by name in the canonisation mass were *Thomas Tran Van Tien, a seminarian, *Emmanuel Le Van Phoung, father of a family, the Dominican bishops *Jerome Hermosilla and *Valentin Berrio Ochoa.

In June 1862 a treaty between France and Amman guaranteed religious freedom. This marked the beginning of the end of the persecutions, some of whose features recall the sufferings of the martyrs in the early ages of Christianity.

The 117 martyrs were beatified in four groups, the first of them on 27 May 1900 (Pope Leo XIII), the second (all Dominicans) on 20 May 1906, a third on 2 May 1909 (both by Pope Pius X) and the last (including two Spanish bishops) on 29 April 1951 (Pope Pius XII). They were canonised in Rome on 19 June 1988 by Pope John Paul II.

At the canonisation in Rome was no delegation from the communist regime in Vietnam. But 8000 Vietnamese in exile participated as representatives for their catholic countrymen in Vietnam, who not were allowed to leave the country. In addition came pilgrims especially from Spain, France and the Philippines, who have missioned in Vietnam for 300 years.

On 24 November 1960 Pope John XXIII established the catholic hierarchy in Vietnam. It included (1989) 1 cardinal, 35 bishops and 25 dioceses with about 6 millions Catholics, i.e. about 10 % of the population. These are the fruits from the martyrs' blood.

The group is also called Martyrs of Vietnam, of Indo-China or of Tonkin. Feasts: Formerly 2 February (the 1909 group), 11 July and 6 November. Now together on 24 November.

Sources: Attwater dk, Farmer, Lodi, Butler

Compiled and translated by p. Per Einar Odden in co-operation with Father John Vu Manh Hùng

Sist oppdatert: 1998-03-01 21:28

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/adung_en

Martyrs of Vietnam


Also known as

  • Martyrs of Tonkin
  • Martyrs of Annam
  • Martyrs of IndoChina

Memorial

Profile

Between the arrival of the first Portuguese missionary in 1533, through the Dominicans and then the Jesuit missions of the 17th century, the politically inspired persecutions of the 19th century, and the Communist-led terrors of the twentieth, there have been many thousands of Catholics and other Christians murdered for their faith in Vietnam. Some were priests, some nuns or brothers, some lay people; some were foreign missionaries, but most were native Vietnamese killed by their own government and countrymen.

Record keeping being what it was, and because the government did not care to keep track of the people it murdered, we have no information on the vast bulk of the victims. In 1988Pope John Paul II recognized over a hundred of them, including some whose Causes we do have, and in commemoration of those we do not. They are collectively known as the Martyrs of Vietnam (or Tonkin or Annam or the other older names of that country).

The following is a list of those whose stories we know, and links to those I have profiled to date.

Died

Canonized

Additional Information

MLA Citation

  • “Martyrs of Vietnam“. CatholicSaints.Info. 13 August 2020. Web. 23 November 2020. <https://catholicsaints.info/martyrs-of-vietnam/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/martyrs-of-vietnam/


Le Christ de Vũng Tàu, construit entre 1974 et 1993.


Santi Martiri Vietnamiti (Andrea Dung Lac e 116 compagni)

24 novembre

† Vietnam, dal 1745 al 1862

Il cattolicesimo giunse in Vietnam sul finire del secolo XVI, ma fu continuamente osteggiato dai regnanti locali: tra i secoli XVII e XIX, si susseguirono più di 50 editti contro i cristiani, che provocarono l’uccisione di circa 130 mila fedeli. 117 di essi, beatificati negli anni 1900, 1906, 1909 e 1951, sono stati unificati in un solo gruppo e canonizzati da san Giovanni Paolo II, che li ha anche dichiarati Patroni del Vietnam con la Lettera apostolica «Si quidem cunctis» del 14 dicembre 1990. Il gruppo comprende: 8 vescovi, 50 sacerdoti, 59 laici (tra cui medici, militari, molti padri di famiglia e una madre di famiglia). A rappresentarli tutti, il Martirologio Romano nomina Andrea Dung-Lac, prima catechista e poi sacerdote, che riscuote in Vietnam una particolare devozione. La data della memoria liturgica unitaria è il 24 novembre, giorno nel quale morirono tre di essi.

Patronato: Vietnam

Martirologio Romano: Memoria dei santi Andrea Dung Lac, sacerdote, e compagni, martiri. Con un’unica celebrazione si onorano centodiciassette martiri di varie regioni del Viet Nam, tra i quali otto vescovi, moltissimi sacerdoti e un gran numero di fedeli laici di entrambi i sessi e di ogni condizione ed età, che preferirono tutti patire l’esilio, il carcere, le torture e l’estremo supplizio piuttosto che recare oltraggio alla croce e rinnegare la fede cristiana. 

La nascita del cattolicesimo in Vietnam

La storia del cattolicesimo in Vietnam iniziò nel secolo XVI con padre Alexandre de Rhodes, gesuita francese, considerato il primo apostolo di quella giovane Chiesa asiatica, allora divisa in tre distinte regioni: Tonchino, Annam e Cocincina.

Nel 1645, padre de Rhodes fu espulso: da allora insorsero varie persecuzioni, alternate a periodi di pace. In quei momenti di tregua, i missionari di varie congregazioni si stabilivano nel territorio, rincuorando i fedeli e soprattutto istituendo le “Case di Dio” per la formazione del clero locale e dei catechisti.

Editti e persecuzioni

Dal 1645 al 1886 si ebbero ben 53 editti contro i cristiani, con la morte di circa 113.000 fedeli. Durante il regno di Minh Mang (re dal 1821), la persecuzione divenne spietata: anche chi osava solo nascondere i cristiani veniva condannato a morte. 

Anche l’imperatore Tu Duc (che regnò dal 1847 al 1883) odiava tutto ciò che fosse europeo, non distinguendo la politica dalla religione. Stabilì che chiunque avesse collaborato alla cattura di un missionario avrebbe dovuto ricevere 300 once d’argento. Il missionario, invece, dopo che gli venisse spaccato il cranio, avrebbe dovuto essere gettato nel fiume.

I sacerdoti locali e i catechisti stranieri venivano sgozzati, mentre ai catechisti locali veniva impressa sulla guancia con un ferro rovente la scritta “Ta dao”, che significa “Falsa religione”, additandoli così al pubblico disprezzo. I semplici fedeli cristiani, invece, potevano aver salva la vita se calpestavano la croce davanti al giudice.

Davanti alla fermezza nella fede dei cristiani, il sovrano ne ordinò la dispersione e la confisca dei beni: i mariti vennero dalle mogli e i figli dai genitori; molti vennero esiliati in regioni lontane, in mezzo a popolazioni non cristiane.

Beatificazioni in gruppi distinti, canonizzazione unitaria

Di questa miriade di eroi della fede, la Chiesa ha selezionato quelli di cui è stato possibile ricostruire la vita e accertare il martirio. Il 27 maggio 1900 papa Leone XIII ha beatificato un iniziale gruppo di 64 membri. 

San Pio X ha sancito il martirio di altri due gruppi, di otto appartenenti all’Ordine Domenicano, il 20 maggio 1906 (le cui cause erano state seguite da due Vicariati apostolici distinti). Lo stesso Pontefice ha elevato agli altari un quarto raggruppamento, il 2 maggio 1909, composto da 20 persone. Il Venerabile Pio XII, infine, ha beatificato un quinto e ultimo gruppo, di 25 martiri, il 29 aprile 1951.

Il 18 aprile 1986 è stato emesso il decreto con cui le cause dei 117 martiri totali confluivano in una sola. In seguito al decreto “de signis” del 5 giugno 1986, che sanciva la perdurante fama di segni e di miracoli relativi a tutti quei martiri, il Papa san Giovanni Paolo II li ha canonizzati il 19 giugno 1988.
La data della memoria liturgica unitaria è il 24 novembre, giorno nel quale morirono tre di essi. San Giovanni Paolo II li ha anche dichiarati patroni del Vietnam, con la Lettera apostolica «Si quidem cunctis» del 14 dicembre 1990.

Un gruppo quasi pari tra sacerdoti e laici

Come capo del gruppo totale è stato scelto Andrea Dung Lac, grazie al culto di cui gode nel suo Paese e all’esempio dato durante tutta la sua vita. Prima catechista e poi sacerdote, esercitò il ministero in varie comunità, spostandosi di continuo e subendo frequenti arresti. Infine fu condannato alla decapitazione: la sentenza venne eseguita il 21 dicembre 1839.

Il gruppo comprende in tutto 8 vescovi, 50 sacerdoti, 59 laici. Di questi, molti sono padri di famiglia, oppure svolgevano vari mestieri: pescatori, medici, militari. L’unica donna presente è una madre di famiglia.

Quanto alle nazionalità, 96 sono vietnamiti. 11 invece sono spagnoli, tutti appartenenti all’Ordine dei Predicatori o Domenicani. Infine, sono presenti 10 francesi, tutti della Società delle Missioni Estere di Parigi.

75 furono condannati alla decapitazione, 22 condannati allo strangolamento, 6 condannati a essere bruciati vivi, 5 condannati alla dilacerazione delle membra del corpo. Da ultimo, 9 morirono in prigione, a causa delle torture.

L’elenco totale

Nell’elenco che segue, ordinato in base alle date di martirio, i nomi di Battesimo dei singoli martiri sono tradotti in italiano, come appaiono nel Martirologio Romano. Per ragioni di semplificazione, i nomi in lingua vietnamita non sono trascritti secondo l’alfabeto locale. Sopra a ogni nome, infine, è riportato il numero della scheda biografica relativa.

90887

Francesco Gil De Federich De Sans, sacerdote Domenicano

Matteo Alonso de Leciñana y Alonso, sacerdote Domenicano

+ 22 gennaio 1745

90893

Vincenzo Le Quang Liem, sacerdote Domenicano

Giacinto Castañeda Puchasóns, sacerdote Domenicano

+7 novembre 1773

70530

Emanuele Nguyen Van Trieu, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

+17 settembre 1798

75490

Giovanni Dat, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

+ 28 ottobre 1798

74040

Pietro Le Tuy, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

+ 11 ottobre 1833

93410

Francesco Isidoro Gagelin, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere

+ 17 ottobre 1833

74905

Paolo Tong Viet Buong, laico del Vicariato Apostolico della Cocincina

+ 23 ottobre 1833

79530

Andrea Tran Van Trong, laico del Vicariato Apostolico della Cocincina

+ 28 novembre 1835

93413

Giuseppe Marchand, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere

+ 30 novembre 1835

70950

Giovanni Carlo Cornay, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere

+ 20 settembre 1837

78580

Francesco Saverio Can, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

+ 20 novembre 1837

90875

Domenico Henares de Zafra Cubero, sacerdote Domenicano e Vicario Apostolico Ausiliare del Tonchino Orientale

Francesco Do Minh Chieu, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale e catechista

+ 25 giugno 1838

91263

Vincenzo Do Yen, sacerdote domenicano, martire

+ 30 giugno 1838

60510

Giuseppe Nguyen Dinh Uyen, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale, catechista e Terziario Domenicano

+ 4 luglio 1838

619000

Clemente Ignacio Delgado Cebrián, sacerdote Domenicano e Vicario Apostolico del Tonchino Orientale

+ 12 luglio 1838

62830

Pietro Nguyen Ba Tuan, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale

+ 15 luglio 1838

65280

Domenico Nguyen Van Hanh (Dieu), sacerdote Domenicano

Bernardo Vu Van Due, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale

+ 1 agosto 1838

65970

Giacomo Do Mai Nam, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

Antonio Nguyen Dich, laico sposato

Michele Nguyen Huy My, laico

+ 12 agosto 1838

67130

Giuseppe Dang Dinh (Nien) Vien, sacerdote

+ 21 agosto 1838

90880

Pietro Nguyen Van Tu, sacerdote Domenicano

Giuseppe Hoang Luong Canh, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale, catechista e Terziario Domenicano

+ 5 settembre 1838

93409

Francesco Jaccard, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere

Tommaso Tran Van Thien, seminarista del Vicariato Apostolico della Cocincina

+ 21 settembre 1838

93414

Pietro Dumoulin Borie, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere e vicario apostolico del Tonchino Occidentale

Pietro Vo Dang Khoa, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

Vincenzo Nguyen The Diem, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

+ 24 novembre 1838

82080

Paolo Nguyen Van My, laico e catechista

Pietro Truong Van Duong, laico e catechista

Pietro Vu Van Truat, giovane laico e catechista

+ 18 dicembre 1838

48230

Domenico Tuoc, sacerdote Domenicano

+ 2 aprile 1839

57080

Agostino Phan Viet Huy, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale

Nicola Bui Duc The, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale

+ 12 giugno 1839

63330

Domenico Nicola Dinh Dat, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale

+ 18 luglio 1839

90870

Tommaso Dinh Viet Du, sacerdote Domenicano

Domenico Nguyen Van Xuyen, sacerdote Domenicano

+ 26 novembre 1839

82270

Francesco Saverio Ha Trong Mau, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale, catechista e Terziario Domenicano

Domenico Bui Van Uy, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale; catechista e Terziario Domenicano

Agostino Nguyen Van Moi, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale e Terziario Domenicano

Tommaso Nguyen Van De, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale e Terziario Domenicano

Stefano Nguyen Van Vinh, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale e Terziario Domenicano

+ 19 dicembre 1839

25400

Andrea Dung Lac, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

+ 21 dicembre 1839


97468

Pietro Truong Van Thi, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

+ 21 dicembre 1839

51140
Paolo Pham Khac Khoan, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

Giovanni Battista Dinh Van Than, laico e catechista

Pietro Nguyen Van Hieu, laico e catechista

+ 28 aprile 1840

52490

Giuseppe Do Quang Hien, sacerdote Domenicano

+ 9 maggio 1840

55985

Luca Vu Ba Loan, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

+ 5 giugno 1840

59740

Tommaso Toan, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Orientale, catechista e Terziario Domenicano

+ 27 giugno 1840

61680

Pietro Nguyen Khac Tu, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale e catechista

Antonio Nguyen Huu (Nam)Quynh, laico del Vicariato Apostolico della Cocincina

+ 10 luglio 1840

90871

Domenico Trach, sacerdote Domenicano

+ 18 settembre 1840

76780

Giuseppe Nguyen Dinh Nghi, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

Paolo Nguyen Ngan, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

Martino Ta Duc Thinh, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

Martino Tho, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

Giovanni Battista Con, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

+ 8 novembre 1840

93254

Simone Phan Dac Hoa, medico, sindaco e padre di famiglia

+ 12 dicembre 1840

93421

Agnese Le Thi Thanh (De), madre di famiglia

+ 12 luglio 1841

61990

Pietro Khanh, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

+ 12 luglio 1842

52890

Matteo Le Van Gam, laico sposato

+ 11 maggio 1847

51590

Agostino Schoeffler, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere

+ 1 maggio 1851

92871

Giovanni Ludovico Bonnard, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere

+ 1 maggio 1852

93422

Filippo Phan Van Minh, sacerdote del Vicariato Apostolico della Cocincina Occidentale

+ 3 luglio 1853

51660

Giuseppe Nguyen Van Luu, laico e catechista

+ 2 maggio 1854

62840

Andrea Nguyen Kim Thong (Nam Thuong), laico e catechista

+ 15 luglio 1855

51070

Lorenzo Nguyen Van Huong, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

+ 13 febbraio 1856

48670

Paolo Le Bao Tinh, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Occidentale

+ 6 aprile 1857

93383

Michele Ho Dinh Hy, laico sposato

+ 22 maggio 1857

54680

Pietro Doan Van Van, laico e catechista

+ 25 maggio 1857

63730

Giuseppe Maria Díaz Sanjurjo, sacerdote Domenicano e Vicario Apostolico del Tonchino Occidentale

+ 20 luglio 1857

93420

Giuseppe Melchiorre García-Sampedro Suárez, sacerdote Domenicano e Vicario Apostolico ausiliario del Tonchino Occidentale

+ 28 luglio 1858

73380

Francesco Tran Van Trung, laico

+ 6 ottobre 1858

90869

Domenico Mau, sacerdote Domenicano

+ 5 novembre 1858

37480

Domenico Phạm Trọng (An) Kham, laico sposato e Terziario Domenicano

Giuseppe Pham Trong Ta, laico sposato e Terziario Domenicano

Luca Pham Trong (Cai) Thin, laico sposato, figlio di Domenico Pham e Terziario Domenicano

+ 13 gennaio 1859

40770

Paolo Le Van Loc, sacerdote del Vicariato Apostolico della Cocincina Occidentale

+ 13 febbraio 1859

44590

Domenico Cam, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino e membro della Fraternità Sacerdotale Domenicana

+ 11 marzo 1859

55010

Paolo Hanh, laico

+ 28 maggio 1859

65140

Pietro Doan Cong Quy, sacerdote del Vicariato Apostolico della Cocincina Occidentale

Emanuele Le Van Phung, laico sposato

+ 31 luglio 1859

91473

Tommaso Khuong, sacerdote del Vicariato Apostolico del Tonchino Centrale e membro della Fraternità Sacerdotale Domenicana

+ 30 gennaio 1860

74985

Giuseppe Le Dang Thi, laico sposato del Vicariato Apostolico della Cocincina Occidentale

+ 24 ottobre 1860

93412

Pietro Francesco Néron, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere

+ 3 novembre 1860

39380

Giovanni Teofane Vénard, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere

+ 2 febbraio 1861

48780

Pietro Nguyen Van Luu, sacerdote del Vicariato Apostolico della Cocincina Occidentale

+ 7 aprile 1861

51420

Giuseppe Tuan (Hoan), sacerdote Domenicano

+ 30 aprile 1861

54820

Giovanni Doan Trinh Hoan, sacerdote del Vicariato Apostolico della Cocincina Settentrionale

Matteo Nguyen Van Dac (Phuong), laico sposato

+ 26 maggio 1861

90879

Girolamo Hermosilla Aransáez, sacerdote Domenicano e Vicario Apostolico del Tonchino Occidentale

Valentino Berrio Ochoa De Arizti, sacerdote Domenicano e Vicario Apostolico del Tonchino Centrale
Pietro Giuseppe Almató Ribera Auras, sacerdote Domenicano

+ 1 novembre 1861

90434

Stefano Teodoro Cuenot, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere e Vicario Apostolico della Cocincina

+ 14 novembre 1861

90882

Giuseppe Nguyen Duy Khang, laico, catechista e Terziario Domenicano

+ 6 dicembre 1861

36590

Giuseppe Tuan, padre di famiglia

+ 7 gennaio 1862

54380

Lorenzo Ngon, laico sposato

+ 22 maggio 1862

55546

Giuseppe Tuc, giovane laico

+ 1 giugno 1862

55560

Domenico Ninh, laico

+ 1 giugno 1862

55990

Domenico Toai, laico sposato

Domenico Huyen, laico sposato

+ 5 giugno 1862

56160

Pietro Thuan, laico sposato

Pietro Dung, laico

Vincenzo Duong, laico sposato

+ 6 giugno 1862

57470

Domenico Nguyen, laico sposato

Domenico Nhi, laico

Domenico Mao, laico sposato

Vincenzo Tuong, laico

Andrea Tuong, laico

+ 16 giugno 1862

57930

Pietro Da, laico sposato

+ 17 giugno 1862

Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flochini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/92870.html

San Giuseppe Nguyen Dinh Uyen Martire

Festa: 3 luglio

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Martirologio Romano: Nella città di Hưng Yên nel Tonchino, ora Viet Nam, san Giuseppe Nguyễn Đình Uyển, martire, che, catechista, sotto l’imperatore Minh Mạng, morì in carcere ucciso in odio alla fede cristiana.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/60510

Sant' Ignazio Clemente Delgado Vescovo e martire

Festa: 12 luglio

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Villa Felice, Spagna, 23 novembre 1761 - Nam Dinh, Vietnam, 12 luglio 1838

Nato vicino Saragozza il 23 novembre 1762, entrò nell'Ordine nel 1780. Compiuti gli studi, partì per le Filippine. Raggiunse, poi, il Vietnam dove fu prima eletto vicario provinciale e poi vescovo. In cinquant'anni di apostolato missionario, facendosi tutto a tutti, non curandosi degli editti contrari, convertì molti pagani, ordinò sacerdoti molti indigeni ed eresse molte case religiose. Quando il re del Tonchino iniziò la persecuzione dei cristiani, s. Ignazio, insieme ad altri confratelli, tentò di nascondersi in una spelonca, ma a causa di un tradimento fu arrestato il 13 maggio 1838. Dopo mesi di durissima prigionia, abbandonato alla fame, alla sete e all'ardore del sole, morì all'alba del 12 luglio, poche ore prima che venisse compiuta l'esecuzione capitale, alla quale già era stato condannato.

Etimologia: Ignazio = di fuoco, igneo, dal latino

Emblema: Palma

Martirologio Romano: Nella città di Nam Định nel Tonchino, ora Viet Nam, san Clemente Ignazio Delgado Cebrián, vescovo e martire, che, dopo cinquant’anni trascorsi a predicare il Vangelo, fu arrestato per ordine dell’imperatore Minh Mạng per la sua fede in Cristo e morì in carcere tra molte sofferenze.

Questo Vicario Apostolico del Tonchino Orientale (Vietnam) fa parte del glorioso manipolo di martiri beatificati da Leone XIII il 7-5-1900. Clemente nacque il 23-11-1761 a Villa Felice, nella diocesi di Saragozza (Spagna). Entrò giovinetto nel convento domenicano di Calatayud, nella provincia d'Aragona, e vi fece la professione religiosa nel 1781. Compì gli studi nel celebre collegio di Orihuela e, dopo l'ordinazione sacerdotale, poiché desiderava consacrare la propria vita alla conversione degl'infelici, partì per le Isole Filippine.

Il P. Delgado raggiunse il Vicariato del Tonchino orientale, affidato alla Provincia del SS. Rosario delle Filippine, il 19-10-1790 insieme con il S. Domenico Henares (125-6-1838) e altri confratelli. La quotidiana sollecitudine per l'evangelizzazione dei pagani e la formazione dei cristiani ne mise in evidenza le capacità intellettuali. I superiori, nei capitoli del 1792 e 1794, lo dessero Vicario provinciale e Pio VI l'11-2-1794 lo nominò vescovo e coadiutore di Mons. Feliciano Alonso, Vicario Apostolico, al quale successe il 2-2-1799.

In quasi cinquant'anni d'incessante apostolato il santo raddoppiò il numero dei cristiani, eresse numerosi collegi, edificò chiese e monasteri e portò un grande numero d'indigeni al sacerdozio con grande utilità dei villaggi cristiani in via di sviluppo. E impossibile enumerare tutte le opere di bene da lui avviate o incoraggiate facendosi tutto a tutti, e non curandosi degli editti di persecuzione pubblicati contro i cristiani specialmente dal re Minh-Manh, (1820-1840). Costui, poiché detestava i missionari europei, aveva dato ordine che fossero ricercati e decapitati, e che le loro chiese fossero atterrate. I cristiani, per avere salva la vita, dovevano calpestare la croce.

Il 22-4-1838, nel momento in cui più crudele e intensa infieriva la persecuzione, Mons. Delgado, con il suo coadiutore, Mons. Henares, ed il suo successore, S. Girolamo Hermosilla (+1-11-1861), si rifugiò nella casa della missione di Kièn-Lao, non ancora abbattuta. In caso di pericolo avrebbero potuto nascondersi facilmente in una vicina spelonca, ignorata da quasi tutti gli abitanti del paese e sistemata alla meglio da abitazione. Il 27-5-1838 un capitano giunse con duecento soldati in quei paraggi. I domenicani avrebbero voluto fuggire altrove, ma i due principali esponenti del villaggio vi si opposero. Secondo loro non c'era motivo di temere sorprese. La maggior parte della popolazione non era cristiana? Altrove avrebbero trovato un nascondiglio più sicuro di Kién-Lao? La comparsa dei soldati non rientrava nei piani dell'ordinaria amministrazione delle varie località della provincia?

I missionari accondiscesero alle loro insistenze stimando non essere prudente lasciare il certo per l'incerto. Le precauzioni da loro prese avrebbero avuto buon esito se non fossero state vanificate da un maestro di lettere. Avendo saputo costui, con inganno, da un fanciullo cristiano che in quel villaggio viveva un missionario europeo, per amor di lucro comunicò la notizia al mandarino, arrivato in quella zona con i soldati.

Il paese fu immediatamente circondato e, nello scompiglio generale, non fu possibile ai missionari ritirarsi nella spelonca. I catechisti, risoluti a trafugare il loro vescovo, poiché per l'età cadente non poteva camminare, lo collocarono in una lettiga, lo copersero con una stuoia e lo diedero da portare a due suoi domestici. Strada facendo costoro furono scoperti e inseguiti. Allora, per salvare la propria pelle, se la svignarono, abbandonando il vegliardo in mezzo a un campo. I soldati non tardarono a raggiungerlo, a incatenarlo, a percuoterlo con il manico di un coltellaccio e a tradurlo davanti al tribunale della regione. Invece di pensare a difendersi, il buon pastore, per stornare la tempesta dal suo gregge, disse ai giudici: "Kién-Lao non è la mia residenza ordinaria; ci sono capitato da pochi giorni; vi prego dunque di mostrarvi clementi con questa popolazione". Il mandarino rimase meravigliato di tanta serenità del prigioniero. Commosso dalla canizie di lui, credendo di usargli un grande riguardo, gli offrì un coltello e lo invitò a togliersi la vita per risparmiarsi la vergogna di una condanna infamante. Il martire ricusò dicendo: "II darsi la morte è senza dubbio un grave peccato; se tuttavia mi vorrai togliere la vita per la religione cristiana che professo e insegno, ne sarò lietissimo". A tali parole il mandarino, sdegnato, lo riconsegnò ai soldati che ne fecero oggetto di scherno e, sull'imbrunire, lo inviò a Thièn-Truòng.

Il santo il 30 maggio fu messo in una gabbia, in cui rimase fino alla morte, ma essa era così stretta che gli riusciva impossibile starvi diritto. Lo stesso giorno fu tradotto a Nam-Dinh, dove lo attendeva una fiumana di gente, di soldati e mandarini. Vi giunse genuflesso e in orazione. Davanti alla porta della città vide che erano state poste delle croci affinchè i passanti le calpestassero. Ne rimase inorridito e supplicò con tanta insistenza i mandarini che le facessero togliere al suo passaggio che nessuno osò contrariarlo. Appena la gabbia fu introdotta in città le croci furono rimesse al posto di prima. I cristiani che seguivano il loro pastore, a quella vista furono costretti a retrocedere per non oltraggiare il segno della loro fede.

La gabbia fu collocata in un luogo detto Trai-Vé, presso la porta meridionale della città, e tutti i giorni venne esposta ai cocenti raggi del sole. Nonostante che i cristiani cercassero di ottenere al prigioniero qualche sollievo a costo di denaro e di battiture, grande fu la fame e la sete da lui patite. Più di una volta fu trasportato dalla prigione al tribunale, ma è impossibile ridire le ingiurie e le umiliazioni cui fu sottoposto dai giudici e dai soldati. Gli furono rivolte domande riguardo al suo nome, alla sua età, alla sua nazione, al motivo per cui era entrato nel Tonchino, ed egli rispose in modo esauriente alle loro richieste perché riguardavano soltanto la sua persona. Fu interrogato anche sui luoghi in cui si era nascosto, sul numero dei sacerdoti europei che predicavano nel Tonchino il Vangelo, sul numero di sacerdoti da lui ordinati, ma egli si limitò a manifestare soltanto quello che era già noto ai giudici.

I carnefici di Mons. Delgado facevano finta di non capire come avesse fatto, un uomo colto come lui, ad abbandonare la patria e i genitori per recarsi a predicare e a patire in un paese lontano, e allora il vescovo rimproverò loro, con parole roventi, la persecuzione che avevano scatenato contro i cristiani. La loro cecità però lo muoveva a compassione: "Voi parlate e operate così perché non conoscete la vera religione; se la conosceste, l'abbraccereste. Del resto, poiché volete uccidermi in odio alla religione di cui sono il supremo ministro in questa provincia, fate pure e subito; io ne sono lieto. Perché trattenermi più a lungo e dare tanta molestia alle guardie costrette a vigilarmi?".

Il governatore della città, visto che era ormai inutile ogni altro esame, condannò il presule, vecchio, infermo e sordo alla decapitazione con le identiche frasi usate due giorni prima per Mons. Henares (125-6-1838), e inviò il verdetto alla corte perché il re Minh-Manh lo ratificasse. Il prigioniero affrettava con la preghiera il giorno in cui il carnefice, con la spada, gli avrebbe aperto le porte del cielo. Invece, il suo corpo, già indebolito dalle sofferenze patite per 43 giorni nell'orribile gabbia, fu assalito da vomito e da dissenteria. Il mandarino che l'aveva in custodia chiese licenza al governatore di chiamare un medico, ma gli fu negata. La mattina seguente, 21-7-1838, privo di ogni soccorso umano, Mons. Delgado spirò.

Quando la ferale notizia fu portata al governatore, costui non nascose il suo dispiacere essendogli venuta a mancare l'occasione di dare un terrificante spettacolo al popolo. Dopo aver fatto verificare la morte del giustiziato con la prova della scottatura al pollice del piede, sentenziò: "Deldago è un uomo di diversa razza, che da molto tempo è venuto in questo regno per insegnare una falsa religione e sedurre la gente. Poiché fu pertinace nella sua perversa credenza, non può essere paragonato agli ordinari rei. Si deve quindi eseguire la sentenza, come fu emanata precedentemente, in modo che sia a tutti d'insegnamento".

L'esecuzione capitale fu eseguita perciò sul cadavere. La testa del martire fu gettata nel fiume Vi-Hoàng. Tre mesi e mezzo dopo un pescatore cristiano la ritrovò. Fu ricongiunta con il corpo che era stato seppellito a Bùi-Chu, accanto a Mons. Henares. Il martire fu canonizzato da Giovanni Paolo II con altri 116 testimoni della fede, il 19-6-1988.

Autore: Guido Pettinati

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/61900

San Pietro Nguyen Ba Tuan Martire

Festa: 15 luglio

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Martirologio Romano: Nella città di Nam Định in Tonchino, ora Viet Nam, san Pietro Nguyễn Bà Tuân, sacerdote e martire, che, detenuto in carcere per Cristo, morì oppresso dalla fame sotto l’imperatore Minh Mạng.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/62830.html

Santi Domenico Nguyen Van Hanh (Dieu) e Bernardo Vu Van Due Martiri

Festa: 1 agosto

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Sacerdoti domenicani decapitati durante la persecuzione in Vietnam.

Martirologio Romano: Nella città di Nam Định nel Tonchino, ora Viet Nam, santi Domenico Nguyễn Văn Hạnh (Diêu), dell’Ordine dei Predicatori, e Bernardo Vũ Văn Duệ, sacerdoti e martiri, decapitati per Cristo sotto l’imperatore Minh Mạng.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/65280.html

Santi Giacomo Do Mai Nam, Antonio Nguyen Dich e Michele Nguyen Huy My Martiri

Festa: 12 agosto

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Essendosi rifiutati di abbandonare il cristianesimo, furono decapitati dopo atroci sipplizi, durante la persecuzione in Vietnam.

Martirologio Romano: Nella città di Nam Định nel tonchino, ora Viet Nam, santi martiri Giacomo Đỗ Mai Năm, sacerdote, Antonio Nguyễn Đich, contadino, e Michele Nguyễn Huy Mỹ, medico, decapitati per Cristo dopo atroci supplizi sotto l’imperatore Minh Mạng.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/65970.html

San Giuseppe Dang Dình (Nien) Vien Martire

Festa: 21 agosto

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Martirologio Romano: Nella città di Hưng Yên nel Tonchino, ora Viet Nam, san Giuseppe Đặng Đình (Niên) Viên, sacerdote e martire sotto l’imperatore Minh Mạng.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/67130.html

San Domenico Nicolao Dinh Dat Martire

Festa: 18 luglio

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Martirologio Romano: Nella città di Nam Định nel Tonchino, ora Viet Nam, san Domenico Nicola Đinh Đạt, martire, che, soldato, costretto a rinnegare la fede cristiana, dopo atroci supplizi calpestò la croce; ma pentitosi subito, per espiare la colpa dell’apostasia, scrisse all’imperatore Minh Mạng di volere essere di nuovo processato come cristiano, morendo infine strangolato.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/63330.html

San Giuseppe Do Quang Hien Sacerdote domenicano, martire

Festa: 9 maggio

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† Nam-Dinh, Vietnam, 9 maggio 1840

Sacerdote domenicano vietnamita, si distinse per il suo zelo apostolico e la dedizione alla fede. Durante la persecuzione del 1839, fu catturato e imprigionato. In carcere, continuò a predicare e confortare i cristiani. Condannato a morte, subì il martirio con coraggio il 9 maggio 1840. Beatificato nel 1900 e canonizzato nel 1988, San Giuseppe Do Quang Hien è venerato come martire e modello di fede.

Martirologio Romano: Nella città di Nam-Dinh nel Tonchino, ora Viet Nam, san Giuseppe Do Quang Hien. sacerdote dell’Ordine dei Predicatori e martire, che, gettato in carcere, continuò a convertire i pagani a Cristo e a confortare i cristiani nella fede, finché per decreto dell’imperatore Thieu Tri fu decapitato.

La vita di San Giuseppe Do Quang Hien, sacerdote domenicano e martire vietnamita, è un racconto di profonda fede, coraggio e dedizione al Vangelo. Nato in un contesto di persecuzioni religiose, egli seppe distinguersi per la sua pietà e il suo zelo apostolico, diventando un esempio luminoso per la Chiesa in Vietnam.

Giuseppe Do Quang Hien nacque nel 1797 nella provincia di Nam Định, in Vietnam. Fin dalla tenera età, egli manifestò una profonda devozione verso Dio e un vivo interesse per la fede cattolica. All'età di 18 anni, entrò a far parte dell'Ordine dei Predicatori, noto anche come Ordine Domenicano, iniziando il suo percorso di formazione sacerdotale.

Dopo l'ordinazione sacerdotale, Padre Giuseppe si dedicò con zelo all'evangelizzazione del suo popolo. In un contesto di forte repressione religiosa, egli predicava il Vangelo con coraggio e perseveranza, convertendo molti pagani e rafforzando la fede dei cristiani. La sua predicazione era accompagnata da una profonda carità verso i poveri e gli emarginati, ai quali egli offriva sostegno materiale e spirituale.

Nel 1839, durante il regno dell'imperatore Thieu Tri, la persecuzione contro i cristiani in Vietnam si intensificò. Padre Giuseppe fu arrestato e incarcerato per la sua fede. In carcere, egli continuò a testimoniare il suo amore per Cristo, convertendo diverse guardie e altri prigionieri. Nonostante le torture e le pressioni subite, egli rimase saldo nella sua fede e rifiutò di abiurare il Vangelo.

Il 9 maggio 1840, Padre Giuseppe Do Quang Hien fu condannato a morte per decapitazione. Subì il martirio con coraggio e serenità, offrendo la sua vita per la fede e per la Chiesa in Vietnam.

Autore: Franco Dieghi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/52490

Santi Antonio Nguyen Hûu (Nam) Quynh e Pietro Nguyen Khac Tu Martiri

Festa: 10 luglio

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Martirologio Romano: Nella città di Đồng Hới in Annamia, ora Viet Nam, santi Antonio Nguyễn (Nam) Quỳnh e Pietro Nguyễn Khắc Tự, martiri, che, catechisti, furono strangolati per la fede in Cristo sotto l’imperatore Minh Mạng.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/61680.html

Sant' Agnese Le Thi Thanh (De) Madre di famiglia, martire

Festa: 12 luglio

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Ba Den, Vietnam, 1781 - Ninh Bình, Vietnam, 12 luglio 1841

Etimologia: Agnese = pura, casta, dal greco

Martirologio Romano: Nella provincia di Ninh Bình sempre nel Tonchino, sant’Agnese Lê Thị Thành (Đê), martire, che, madre di famiglia, sebbene sottoposta a crudeli torture per aver nascosto in casa sua un sacerdote, si rifiutò di rinnegare la fede e morì in carcere sotto l’imperatore Thiệu Trị.

Assai difficile è sempre stato reperire notizie certe sui martiri, sin dai primi secoli dell’era crstiana, e questo problema sussiste però talvolta anche per martiri dell’epoca moderna, soprattutto se vissuti in qualche angolo sperduto del pianeta, proprio come Santa Agnese Le Thi Thanh, di nazionalità vietnamita. Agnese nacque nel 1781 circa a Ba Den, nei pressi di Tranh Hoa in Vietnam. Madre di famiglia, all’età di sessant’anni anni fu imprigionato e sottoposta a crudeli torture per aver nascosto in casa sua un sacerdote. Rifiutatasi di rinnegare la fede cristiana, morì in carcere nella provincia di Ninh Binh nel Tonchino sotto l’imperatore Thieu Tri in data 12 luglio 1841. Agnese Le Thi Thanh fu canonizzata da Papa Giovanni Paolo II il 19 giugno 1988 con altri 116 martiri che avevano irrorato con il loro sangue la sua patria vietnamita. Il gruppo, noto con il nome “Santi Andrea Dung Lac e compagni”, è festeggiato comunemente dal calendario liturgico latino al 24 novembre. Sant’Agnese è invece festeggiata singolarmente al 12 luglio dal Martirologio Romano.

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/93421.html

San Pietro Khanh Martire

Festa: 12 luglio

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Martirologio Romano: Nella provincia di Nghệ An in Annamia, ora Viet Nam, san Pietro Khanh, sacerdote e martire, che, riconosciuto come cristiano al banco delle imposte, fu messo in prigione per sei mesi e, dopo vani inviti ad abiurare, fu decapitato sempre per ordine dell’imperatore Thiệu Trị.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/61990.html

San Matteo Le Van Gam Martire

Festa: 11 maggio

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Long Dai, Vietnam, 1813 - Saigon, Vietnam, 11 maggio 1847

Nato nel 1813, Matteo era un cristiano devoto che aiutò i missionari durante la persecuzione. Nel 1846, durante un viaggio in Malesia per condurre seminaristi, fu arrestato e condannato a morte per la sua fede. In prigione, Matteo diede prova di grande coraggio, confortando i suoi compagni e offrendo la sua sofferenza a Dio. Morì martire decapitato nel 1847, diventando un modello di fede per i cristiani vietnamiti.

Etimologia: Matteo = uomo di Dio, dall'ebraico

Martirologio Romano: A Saigon in Cocincina, ora Viet Nam, san Matteo Lê Văn Gẫm, martire, che, per avere introdotto nella regione con la sua barca i missionari provenienti dall’Europa, fu arrestato e, dopo un anno di carcere, decapitato per decreto dell’imperatore Thiệu Trị.

Matteo Le Van Gam nacque a Long Dai, nella provincia di Bien Hoa, nel 1813. I suoi genitori erano molto devoti e decisi a mantenere la loro fede.

A quindici anni, Matteo frequentava il seminario di Lai Thieu, ma quando aveva appena iniziato a studiare latino, dovette tornare a casa: in quanto primogenito, infatti, doveva contribuire al mantenimento dei beni di famiglia.

Quando fu in età da matrimonio, i suoi genitori gli presentarono una brava ragazza del suo stesso villaggio, dalla quale ebbe da quattro figli, due dei quali caddero martiri. Matteo non aveva incarichi di rilievo né dal punto di vista ecclesiale, né da quello politico, ma godeva di grande stima da parte dei suoi concittadini. Gli avvenne di tradire la moglie, ma subito dopo si pentì sinceramente e decise di servire attivamente la Diocesi e i padri missionari, proprio quando la persecuzione iniziò a farsi più aspra.

Precisamente, il suo aiuto fu fondamentale quando, nel 1846, fu necessario condurre i seminaristi vietnamiti in servizio presso alcune città in Malesia. I missionari sapevano che Matteo era un abile marinaio, capace di affrontare le difficoltà causate dalle tempeste in mare aperto.

Il primo viaggio fu tranquillo, ma, prima di affrontare il secondo, l’uomo mostrò una certa preoccupazione. L’economo della diocesi, però, lo obbligò a partire. Prima di lasciare il Vietnam, salutò i suoi anziani parenti: «Il mio precedente viaggio in Malesia è stato scoperto dalle nostre autorità e hanno sospettato che io abbia prelevato della merce proibita dal nostro governo; perciò, sono stato inseguito. Penso che in questo secondo viaggio la mia vita sarà messa in pericolo, ma confido in Dio, anche se venissi arrestato e torturato per la causa del Signore».

Il 6 giugno 1846, Matteo tornò con la sua barca dalla Malesia e si stava preparando ad entrare nell’estuario del fiume Can Gio. Sapendo che la situazione al suo ritorno sarebbe diventata pericolosa, prima di lasciare il Vietnam riferì al capo laico dell’area di Cho Quan di portare un piccolo “sampan” (un’imbarcazione leggera) all’estuario del fiume per prelevare il vescovo. Il capo andò, ma, dopo sei giorni, tornò indietro: la barca, infatti, non riusciva ad avanzare a causa di forti correnti verso il mare. Al settimo giorno Matteo, nonostante tutto, provò ad avanzare e decise di farlo di notte, sperando di non essere scorto dai posti di blocco. Purtroppo per lui, c’era la luna piena: le sentinelle lo videro e partirono al suo inseguimento.

Temendo che i soldati avrebbero consegnato lui e i suoi passeggeri alle autorità, diede a ciascuno di loro dei lingotti d’argento, ma rifiutarono. Solo quando ebbe dato altri lingotti, gli venne concesso di partire. I passeggeri si sentirono sollevati, ma la barca della pattuglia ritornò e Matteo dovette pagare ancora di più i soldati. Tuttavia, il pagamento non era stato diviso equamente fra di essi, così il nipote del loro capo denunciò che i militari avevano lasciato liberi i possessori di merci proibite dietro pagamento. Perciò, il capo inviò altri soldati e altre barche per catturare Matteo e i suoi.

Alcuni giorni dopo, Matteo venne condotto in tribunale per essere interrogato circa l’aver prelevato predicatori europei. Venne picchiato duramente, ma rifiutò sempre di oltraggiare la Croce e le immagini sacre. I mandarini ordinarono di sdraiarlo a pancia in giù sul terreno, poi lo fecero frustare e infine lo confinarono in prigione per venti giorni. Durante quel periodo, Matteo subì altre torture. La sentenza con cui fu condannato a morte per decapitazione l’accusava di tre crimini: contrabbando, trasporto illecito di persone e libri religiosi europei e rifiuto di calpestare la Croce.

Matteo vene messo in carcere mentre i mandarini attendevano l’approvazione del re per la sentenza proposta. Durante la sua prigionia, si mostrò di esempio per i suoi compagni. Benché fosse incatenato e dovesse portare uno strumento di tortura detto “cangue” (una sorta di gogna), diceva spesso:  «È volontà di Dio che io sopporti queste sofferenze. Sono molto lieto di accettarle e di obbedire alla volontà di Dio».

Sua madre provò a lungo a venire a trovarlo nel penitenziario di Saigon. Era profondamente commossa e versò molte lacrime nel vederlo incatenato e in gabbia. Il figlio le chiese di smettere di piangere e di essere felice, perché lui aveva abbastanza coraggio per soffrire la morte per la fede cristiana; non voleva perdere l’opportunità di ricevere la grazia del martirio.

Sette mesi dopo, la sentenza di morte venne consegnata ai mandarini. L’11 maggio 1848, Matteo venne condotto fuori dalla prigione verso il luogo dell’esecuzione. Il governatore locale provò a indurlo a rinunciare alla fede, ma lui rispose con decisione: «Non apostaterò mai, anche se venissi ucciso dalle spade e dai maltrattamenti delle prigioni; nulla mi può scoraggiare; avanti, decapitatemi». Di fronte a quel comportamento, il governatore ordinò di condurlo al terreno dell’esecuzione. Mentre Matteo camminava con gioia, rimproverava i suoi parenti e amici in lacrime di non mostrarsi deboli come i pagani.

I mandarini gli concessero alcuni istanti per prepararsi alla morte e ordinarono al boia di colpirlo quando il gong avrebbe cessato di risuonare. Dopo l’ultimo rintocco, gli inflisse il colpo finale, ma non riuscì a staccargli la testa; dovette provarci altre due volte. Quando ebbe compiuto la sentenza, tenne in alto la testa del martire, per dimostrare di aver compiuto il suo dovere, ma poi la posò e corse via.

Il Decreto sul martirio di Matteo Le Van Gam e di altri quarantanove tra sacerdoti e laici dei Vicariati Apostolici di Guizhou, Sichuan, del Tonchino Occidentale e Orientale e della Cocincina venne emanato il 2 luglio 1899. Beatificati il 27 maggio 1900, vennero poi inclusi nel più vasto gruppo comprendente tutti i martiri del Vietnam e canonizzati il 19 giugno 1988.

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/52890

Sant' Agostino Schoeffler Sacerdote e martire

Festa: 1 maggio

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Mittelbonn, Francia, 22 novembre 1822 - Sơn-Tâi, Vietnam, 1 maggio 1851

Nato in Lorena nel 1822, egli avverte fin dalla giovinezza la vocazione missionaria, anelando al martirio per la fede. Nel 1847 giunge in Tonchino, dove la persecuzione contro i cristiani infuria sotto il regno di Tu-Dùc. Dopo un iniziale periodo di apprendimento della lingua e dei costumi locali, si dedica con ardore al ministero sacerdotale, convertendo migliaia di pagani e rafforzando la fede dei cristiani. Il suo zelo missionario lo porta a sfidare apertamente le leggi del re, predicando in villaggi remoti e sfidando l'autorità dei mandarini. Nel 1851 viene catturato e condannato a morte per decapitazione. La sua serenità di fronte al martirio e la sua incrollabile fede impressionano persino i suoi carnefici. Le sue ultime parole, "Sbrigatevi a fare il vostro dovere", sono un testamento di dedizione e coraggio che risuona ancora oggi.

Etimologia: Agostino = piccolo venerabile, dal latino

Martirologio Romano: Presso la rocca di Sơn-Tâi nel Tonchino, ora Viet Nam, sant’Agostino Schoeffler, sacerdote della Società per le Missioni Estere di Parigi e martire, che, gettato in carcere dopo aver esercitato per tre anni il suo ministero, su ordine dell’imperatore Tự Đức, nel campo di Năm Mẫu ottenne con la decapitazione la grazia del martirio, che ogni giorno aveva chiesto a Dio.

Di tutti i cristiani e missionari martirizzati nel Tonchino e nella Cocincina (Vietnam), Leone XIII ne beatificò 77 il 7-5-1900; S. Pio X 8 il 15-4-1906 e 34 l'11-4-1909; Pio XII 25 il 29-4-1951. Di costoro 117 furono canonizzati da Giovanni Paolo II nel 1988. Non sappiamo con certezza quando il cristianesimo fu introdotto in quei paesi la cui evangelizzazione regolare e sistematica fu iniziata nel 1627 dal P. Alessandro de Rodhes SJ. Con l'aiuto di un confratello in 3 anni egli riuscì a battezzare circa 3.000 infedeli. Per istigazione di un bonzo fu esiliato dal re, ma nel 1631 altri gesuiti riuscirono a entrare occultamente nel regno e, con l'aiuto di alcuni missionari di altri Ordini religiosi, in meno di trent'anni a convertire alla fede 200.000 pagani.

Primo Vicario Apostolico del Tonchino (Vietnam) fu Mons. Francesco Pallu, e primo vicario Apostolico della Cocincina Mons. Pietro de La Motte Lambert. Per provvedere di missionari quelle terre pagane essi si adoperarono per fondare a Parigi il seminario delle Missioni estere. Sono molti i martiri che vi furono formati e che i papi canonizzarono. Tra loro figura anche il P. Agostino Schoefner. Egli nacque il 22-11-1822 a Mittelbonn in Lorena (Francia), e compì gli studi ecclesiastici nel seminario diocesano di Nancy durante i quali volle iscriversi al Terz'Ordine Domenicano. Non senza opposizione dei parenti, nel 1846 passò in quello delle Missioni estere di Parigi per assecondare la sua vocazione missionaria.

Per quanto fosse disposto a recarsi in qualsiasi terra di missione, non nascose la sua preferenza per il Tonchino (Vietnam) in cui infuriava la persecuzione scatenata dal re Minh-Manh (1820-1840) e continuata da suo figlio, il re Thiéu-Tri (1840-1847). Nelle lettere che di lui ancora si conservano appare manifesto con quanto ardore bramasse di dare la vita per la fede. In una di esse si legge: "II buon Dio mi accorderà la grazia del martirio; gliela domando ogni giorno". E in un'altra: "Soffro molto, ma ai piedi della croce... Che cosa può esserci di più dolce?".

Il 1-8-1847 il santo lasciò Parigi per Anversa. Raggiunse Hong-Kong dopo cinque mesi di navigazione. Il suo campo di lavoro fu la cristianità di La-Fou che raggiunse dopo essere riuscito a superare la frontiera settentrionale del Tonchino tra pericoli di ogni genere. Trascorse i primi mesi in quel paese studiando la lingua e cercando di adattarsi agli usi e costumi degli indigeni. Poté in seguito darsi con tutto l'ardore giovanile al sacro ministero. Nel 1849 fu di grande aiuto a Mons. Retord, ordinario del luogo, nella visita pastorale che fece a Ke-Bang. In seguito fu trasferito al distretto di Xu-Doai dove, disseminati per montagne e foreste, 16.000 cristiani attendevano ansiosi l'opera di un missionario.

Nonostante la malferma salute raccolse tra loro abbondanti frutti di vita spirituale, tanto che il suo nome presso quei cristiani restò in benedizione.

Il desiderio del martirio cresceva nel santo di mano in mano che, prendendosi cura delle anime, capiva che non c'è amore più grande di colui che da la vita per i fratelli. La pubblicazione dell'editto di persecuzione contro i cristiani del re Tu-Dùc (1847-1883), secondogenito di Thiéu-Tri, ravvivò le sue speranze. I mandarini erano incitati a far catturare i missionari europei perché erano ritenuti "come falsari, seduttori, barbari, tonti, sciocchi, vili..." e, per conseguire più facilmente lo scopo, venivano offerte trecento once d'argento a chi ne avesse denunciato uno. Lo stesso re il 13-2-1851 fece spedire a tutti i mandarini una circolare segreta in cui prescriveva che i missionari europei fossero annegati con una pietra al collo, e i sacerdoti annamiti segati vivi.

In quel tempo la cristianità di Bau-Nò, nel Tonchino occidentale, era infestata da bande di briganti e di ribelli. Per opporsi alle loro scorrerie, i mandarini del distretto avevano costituito una milizia di volontari i quali, facendo finta di dare la caccia ai briganti, taglieggiavano i poveri cittadini. Il 1-3-1851 la strada tortuosa che dalle colline scendeva verso il villaggio era infestata da guardie. Pareva che attendessero al varco qualche squadra di briganti, invece, ad un segnale convenuto, essi sbucarono fuori dai cespugli per arrestare prima un sacerdote indigeno che camminava discorrendo con due giovani, quindi P. Agostino, che lo seguiva a poca distanza con allievi e catechisti. Nel mettere le mani addosso al bianco che li guardava maestoso e tranquillo, le guardie furono prese da timore e riverenza. Allora il comandante gridò loro: "Che fate? Date mano alle verghe e battete". Il missionario, che era stato tradito da una delle guide, lo interruppe, dicendo: "E perché? Io non ho mosso un passo per resistere alla vostra violenza". Dopo che fu legato, mentre le guardie si disponevano alla partenza, il loro capo si rivolse ai prigionieri e disse: "Potrei consegnarvi ai mandarini; datemi una verga d'oro, cento verghe d'argento e vi lascerò tutti liberi".

Alla mente di P. Agostino balenò immediatamente un generoso disegno. Difatti gli rispose: "Ebbene, se volete una così grande somma per il nostro riscatto, lasciate che questi miei discepoli vadano a cercarla; io resterò in ostaggio".

Il pagano, accecato dalla cupidigia dell'oro, rilasciò il sacerdote indigeno con gli allievi e i catechisti, ma il denaro pattuito non riuscì ad averlo perché non fu potuto trovare. Il missionario, lieto di aver salvato gli altri con il suo sacrificio, si lasciò condurre a Son-Tay non senza aver prima assicurato i fedeli che nessuno da parte sua sarebbe stato denunciato o compromesso. A Son-Tay, dopo le solite domande, il mandarino chiese al prigioniero: "Quando eravate ancora in Europa, sapevate che la vostra religione era proibita nel regno?". "Si che lo sapevo, ma volli venirvi appunto per questo", "Ditemi i luoghi in cui siete stato affinchè possa fare il mio rapporto e rimandarvi in Europa". "Mi trovo nel regno da quattro anni; sono stato in molti luoghi di cui non ricordo il nome e vado in tutti i villaggi in cui sono desiderato dagli abitanti". I mandarini, presi da insolito rispetto per il giovane sacerdote, non insistettero. Il giorno dopo provarono a indurlo all'apostasia, ma il martire fu così risoluto nel rifiuto che i giudici, considerando inutile ogni ulteriore insistenza, chiusero gli atti e ne inviarono il rapporto alla capitale.

Tra l'altro la sentenza diceva: "Il signor Agostino è un europeo che ha avuto l'audacia di venire, malgrado il divieto che ne fanno le leggi, a percorrere le contrade di questo regno per predicarvi la religione, sedurre e ingannare il popolo: della qual cosa fu pienamente convinto nell'esame della sua causa. Secondo il decreto del re, ad Agostino si deve tagliare la testa e gettarla nelle acque del mare o dei fiumi a esempio e ritegno del popolo".

Il capitano delle guardie riuscì ad ottenere dal mandarino che, il missionario, fosse tolto dal carcere duro e detenuto nella casa del direttore delle prigioni. Il santo poté riavere anche il denaro che gli era stato sequestrato al momento dell'arresto, e con esso provvide al suo sostentamento. Così il martire trascorreva nella meditazione e nella preghiera giorni tranquilli. Pur essendo strettamente vigilato, qualche catechista poté introdursi fino a lui e consegnargli le lettere che gli scrivevano altri missionari e gli amici d'Europa. Il sacerdote Phuong riuscì ad avvicinarlo, travestito da mercante di occhiali, confessarlo e dargli la comunione. Il santo era tanto acceso di zelo che neppure in carcere tralasciò di esercitare l'apostolato, parlando della bellezza della fede ai soldati di guardia ed esortandoli ad abbracciarla. Diceva loro: "Io mi ricorderò di voi dopo la mia morte, ma se desiderate essere felici, cercate un villaggio abitato da cristiani e convertitevi".

Il 1-5-1851 fu condotto al luogo del supplizio scortato da un buon nerbo di soldati. Giulivo in volto, camminava con passo sicuro, salmeggiando. Appena vi giunse s'inginocchio per terra, baciò il crocifisso, si sbottonò la veste e presentò il collo al carnefice dicendo: "Sbrigatevi a fare il vostro dovere". La testa del martire fu gettata nel fiume dove non fu più possibile ripescarla. Il corpo, che era stato seppellito nel luogo stesso dell'esecuzione capitale, il giorno dopo fu trasportato di nascosto nella vicina città di Bach-Loc dove un fervente cristiano gli diede onorata sepoltura presso la propria casa. Leone XIII beatificò il martire il 7-5-1900 e Giovanni Paolo II lo canonizzò nel 1988 con altri 116 testimoni della fede nel Vietnam.

Autore: Guido Pettinati

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/51590

San Giovanni Ludovico Bonnard Sacerdote e martire

Festa: 1 maggio

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Saint-Christo-en-Jarez, Francia, 1 marzo 1824 – Nam-Dinh, Vietnam, 1 maggio 1852

Nato il 1° marzo 1824 a Saint Christo en Jarez, in Francia, quinto di sei figli, Jean Louis Bonnard entrò nel Seminario minore di Saint Jodard ad Alix dove fu considerato un buon seminarista ma studente mediocre. Cambiò diversi Seminari sino a giungere in quello di Parigi dove venne ordinato sacerdote il 28 dicembre 1848. Desiderando la missione, l'8 febbraio 1849 partì per Hong Kong per raggiungere il Tonchino, nel nord del Vietnam, dove gli furono affidate due parrocchie. Nonostante la persecuzione contro i cristiani Bonnard lavorò intensamente per la sua comunità. Nel marzo del 1852 decise di andare a visitare il villaggio di Boi-Xuyen. Il 21 marzo, mentre stava battezzando 25 bambini giunsero dei soldati. Bonnard fu fatto uscire da una porta segreta ma i militari lo raggiunsero. Imprigionato fu condannato a morte. Sentenza eseguita il 1° maggio 1852. È stato proclamato santo da Giovanni Paolo II il 19 giugno 1988.

Martirologio Romano: Vicino alla città di Nam-Định sempre nel Tonchino, san Giovanni Ludovico Bonnard, sacerdote della medesima Società e martire, che, condannato a morte per aver battezzato venticinque bambini, ricevette anch’egli con la decapitazione la corona del martirio.

Nella regione del Tonchino, Annam e Cocincina - ora Vietnam - ad opera di intrepidi missionari, risuonò per la prima volta nel secolo XVI la parola del Vangelo; il martirio fecondò la semina apostolica in questo lembo d’Oriente. Dal 1645 al 1886, salvo rari periodi di quiete, infuriò una violenta persecuzione con la quale gli imperatori e i mandarini, misero in atto ogni genere di astuzie e di perfidie, per stroncare la sorgente comunità della Chiesa.

Il totale delle vittime, nel corso dei tre secoli, ammonta a circa 113.000. La crudeltà dei carnefici, non piegò l’invitta costanza dei confessori della fede: decapitati, crocifissi, strangolati, segati, squartati, sottoposti ad inenarrabili torture nelle carceri e nelle miniere, fecero rifulgere la gloria del Signore.

Papa Giovanni Paolo II, la domenica 19 giugno 1988, accomunò nell’aureola dei santi una schiera di 117 martiri di varia nazionalità, condizione sociale ed ecclesiale, vescovi, sacerdoti, seminaristi, catechisti, semplici laici fra cui una mamma e diversi padri di famiglia, soldati, contadini, artigiani, pescatori.

I 117 martiri erano già stati beatificati a gruppi nei decenni precedenti: nel 1900 da papa Leone XIII, nel 1906 e 1909 da papa Pio X, nel 1951 da papa Pio XII.

La ricorrenza liturgica, unica per tutti i 117 martiri del Tonchino, è il 24 novembre, ma i singoli martiri vengono ricordati anche nel giorno del proprio martirio.

Uno di questi testimoni della fede nell’Estremo Oriente, fu san Jean-Louis Bonnard, nato il 1° marzo 1824 a Saint-Christo-en-Jarez (Loire, Francia), quinto dei sei figli di Gabriele Bonnard e di Anna Bonnier, fu battezzato lo stesso giorno nella chiesa parrocchiale.

La famiglia Bonnard era molto cristiana e la sera, quando si poteva solo leggere e conversare, i ragazzi facevano progetti per il futuro, chi voleva fare il muratore, chi il mugnaio, Jean-Louis diceva “io voglio farmi prete” e con questa idea, oggi si può dire frutto di incipiente vocazione, crebbe e si formò senza cambiare d’ideale.

A 12 anni fece la Prima Comunione, ma sebbene volenteroso e assiduo, gli riusciva faticoso seguire l’apprendimento del catechismo, fra i compagni era classificato di qualità intellettuali mediocri; incapace di servire la Messa perché non riusciva a dare correttamente le risposte in latino secondo la liturgia del tempo, ma nonostante tutto era ostinato a dire che si sarebbe fatto prete.

Entrato in collegio, gli inizi furono duri, ma senza scoraggiarsi mai, Jean-Louis riuscì in terza media ad entrare nel seminario minore di Saint-Jodard ad Alix, dove unanimemente era considerato un buon seminarista, ma anche uno studente mediocre.

Negli anni di seminario, poté conoscere ed appassionarsi alla rivista “Annali della Propagazione della Fede” che divulgava l’opera dei missionari cattolici, ed egli prese ad immaginare gli spazi immensi, le avventure pericolose a volte drammatiche.

La visita di un ex allievo del Seminario padre Charrier, superstite del Vietnam, dove aveva sopportato catene e ganga per parecchi anni, rafforzò i suoi progetti.

Proseguì favorevolmente gli studi, come se l’ideale missionario l’avesse galvanizzato; passando per gli studi superiori al Seminario di Lione; nel 1846 decise con l’autorizzazione dell’arcivescovo, di lasciare il Seminario diocesano per quello delle Missioni Estere di Parigi, dove giungerà il 4 novembre.

A Parigi compì gli studi teologici e il 28 dicembre 1848 fu ordinato sacerdote; prima di ricevere la destinazione in Estremo Oriente, padre Jean-Louis Bonnard dovette convincere e consolare gli angosciati genitori, che non avrebbero voluto che egli facesse tale scelta.

Sin da seminarista Jean-Louis espresse il desiderio del martirio: “Voglio essere martire e farò all’uopo tutto il possibile. Ecco la mia ambizione: cogliere la prima palma del martirio che mi si presenterà a portata di mano”.

L’8 febbraio 1849 partì per Hong Kong e da lì inviato nel Tonchino (Nord del Vietnam), dove il Vicario Apostolico mons. Retord, nell’aprile del 1851 gli affidò le due parrocchie di Ke-Bang e Ke-Trinh.

I fedeli delle parrocchie, erano perseguitati più o meno apertamente, ed erano costretti ai più grandi sacrifici per conservare la fede, a seguito dell’editto persecutorio emanato il 1° marzo 1851 dall’imperatore Tu Duc.

Ciò nonostante padre Bonnard prese a lavorare intensamente nelle due comunità e pur in mezzo a tante difficoltà cominciava a raccogliere i frutti del suo lavoro apostolico, quando nel marzo 1852, decise di andare a visitare il villaggio di Boi-Xuyen, in cui in mezzo ai pagani, fioriva una piccola comunità cristiana.

Il 21 marzo mentre stava battezzando 25 bambini, avvisarono che stava giungendo il mandarino pagano con i soldati; i cristiani fecero uscire padre Bonnard da una porticina segreta, conducendolo verso un canale per metterlo in salvo; egli si lanciò un acqua ma fu ben presto preso dai soldati, che legatogli strettamente le mani, lo chiusero nella prigione di Nam-Dinh.

Lì subì vari interrogatori, che se pure gli acquistarono il rispetto del tribunale, non gli salvarono la vita, perché l’aver predicato la fede cattolica lo rendeva passibile di morte.

Poté scrivere al suo vescovo mons. Retord: “Eccomi qui con la canga e incatenato durante la notte, me ne rallegro, dicendomi che la croce di Gesù era di gran lunga più pesante della mia canga, che i vincoli che legavano Gesù erano di gran lunga più dolorosi della mia catena… Sono ancora giovane, avrei desiderato aiutarvi occupandomi di questi cari cristiani che amo tanto… La carne e il sangue sono tristi, ma forse che Gesù nell’Orto degli Ulivi, non mi insegna a soffrire con pazienza e per amore di Lui, tutti i mali che mi manda?”.

Agli aguzzini che tormentandolo e minacciandolo con la verga, gli proponevano di calpestare la croce, egli rispose: “Non temo né le vostre verghe, né la morte. Mai commetterò una simile vigliaccheria! Non sono venuto per rinnegare la mia religione, né per dare cattivi esempi ai cristiani”.

L’8 aprile Giovedì Santo, mons. Retord inviò padre Tinh a portargli la santa Comunione nel carcere; il 30 aprile il re del Tonchino, confermò la sentenza capitale emessa dal tribunale e il 1° maggio 1852 fu decapitato a Nam-Dinh, aveva 28 anni; la testa e il corpo furono gettati in mare, e recuperati poi dai cristiani e portati al Seminario di Ken-Vinh.

Jean-Louis Bonnard fu beatificato il 27 maggio 1900 da papa Leone XIII, insieme ad altri 52 martiri tonchinesi, ammaniti e cinesi, missionari e fedeli.

Come prima detto. è stato proclamato santo il 19 giugno 1988, insieme ad altri 116 martiri di varie nazionalità. La singola ricorrenza liturgica di san Jean-Louis Bonnard è al 1° maggio, giorno della sua passione.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92871

San Filippo Phan Van Minh Sacerdote e martire

Festa: 3 luglio

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Martirologio Romano: Nella città di Vĩnh Long in Cocincina, ora Viet Nam, san Filippo Phan Văn Minh, sacerdote e martire, che patì per Cristo la decapitazione sotto l’imperatore Tự Đức.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/93422.html

San Giuseppe Nguyen Van Luu Martire

Festa: 2 maggio

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† 1854

Umile contadino del Vietnam del XIX secolo, si erge a emblema di fede incrollabile e dedizione al Vangelo. In un contesto di feroci persecuzioni sotto l'imperatore Tu Duc, egli emerge come esempio di fervore apostolico, affiancando al duro lavoro nei campi l'instancabile opera di evangelizzazione e istruzione catechistica. La sua profonda conoscenza della dottrina cristiana e la sua umiltà lo rendono modello di riferimento per la comunità. Nel 1854, la sua fede incrollabile lo spinge a un atto di eroico sacrificio: offrendosi spontaneamente al posto del sacerdote Pietro Luu, ricercato dai soldati imperiali, Giuseppe abbraccia il martirio con impavida serenità. Imprigionato e sottoposto a torture per abiurare, egli resiste con adamantina fermezza, testimoniando la forza ineluttabile del suo credo. La sua morte in prigione a soli 40 anni suggella una vita di esemplare dedizione a Cristo, consegnandolo alla storia come martire esemplare e beatificato da Giovanni Paolo II nel 1988, per poi essere elevato alla gloria degli altari nel 2018.

Martirologio Romano: Nella città di Vinh Long nella Concincina, ora Viet Nam, san Giuseppe Nguyen Van Luu, martire, che, contadino e catechista, si offrì spontaneamente in cambio del sacerdote Pietro Luu ricercato dai soldati e morì in prigione sotto l’imperatore Tu Duc.

Giuseppe Nguyen Van Luu nacque in una famiglia contadina nella Concincina, nel sud del Vietnam, all'inizio del XIX secolo. In un'epoca di feroce persecuzione dei cristiani sotto l'imperatore Tu Duc, Giuseppe si distinse per la sua fede incrollabile e il suo zelo apostolico.

Oltre al duro lavoro nei campi, egli dedicava gran parte del suo tempo all'evangelizzazione e all'istruzione catechistica dei villaggi circostanti. La sua profonda conoscenza della dottrina cristiana e la sua umiltà lo rendevano un esempio per tutti.

Nel 1854, la persecuzione contro i cristiani si intensificò. Il sacerdote Pietro Luu, ricercato dai soldati imperiali, si nascose nella casa di Giuseppe. Per proteggere il suo pastore, Giuseppe si offrì spontaneamente al loro posto, dichiarandosi cristiano e pronto a morire per la sua fede.

I soldati arrestarono Giuseppe e lo condussero in prigione, dove fu sottoposto a torture e vessazioni per indurlo ad abiurare. Ma Giuseppe rimase saldo nella sua fede, rifiutando di rinunciare a Cristo.

Dopo mesi di sofferenze, Giuseppe Nguyen Van Luu morì in prigione nel 1854. Aveva circa 40 anni.

Giuseppe Nguyen Van Luu fu beatificato da Papa Giovanni Paolo II nel 1988 e canonizzato nel 2018.

Autore: Franco Dieghi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/51660

Sant' Andrea Nguyen Kim Thong Nam Martire

Festa: 15 luglio

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Martirologio Romano: Nella provincia di Mỹ Tho in Cocincina, ora Viet Nam, sant’Andrea Nguyễn Kim Thông Nam (Nam Thuông), martire, che, catechista, condannato dopo il carcere all’esilio sotto l’imperatore Tự Đức, legato con catene e caricato di una trave, portò a compimento durante il viaggio il suo martirio.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/62840.html

San Michele Ho Dinh Hy Catechista e martire

Festa: 22 maggio

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Nhu Lam, Thua Thien, Vietnam, 1808 circa - An Hòa, Quang Nam, Vietnam, 22 maggio 1857

Il laico vietnamita Michele Ho Dinh Hy, coniugato, mandarino, ufficiale dell’imperatore e catechista, fu denunciato quale cristiano e per tale motivo fu atrocemente torturato ed infine decapitato. E’ stato Canonizzato il 19 giugno 1988 da Papa Giovanni Paolo II, insieme con altri 116 martiri suoi compatrioti.

Emblema: Palma

Martirologio Romano: In Annamia, ora Viet Nam, san Michele Hồ Đình Hy, martire, che, mandarino, ufficiale imperiale e catechista, denunciato come cristiano, morì decapitato dopo atroci supplizi.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/93383

San Pietro Doan Van Van Martire

Festa: 25 maggio

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† 25 maggio 1857

Nacque in un villaggio del Tonchino, l'odierno Vietnam. Fin da giovane, si distinse per la sua profonda fede e il suo zelo apostolico. All'età di 30 anni, entrò a far parte del catechismo e dedicò il resto della sua vita all'insegnamento della dottrina cristiana e all'assistenza ai bisognosi. Nel 1826, Doàn Văn Vân fu nominato responsabile della parrocchia di Bầu Nọ, dove si guadagnò l'affetto e la stima dei fedeli per la sua bontà, saggezza e dedizione. Nonostante le persecuzioni che imperversavano contro i cristiani sotto il regno dell'imperatore Tự Đức, Doàn Văn Vân non si lasciò intimorire e continuò a svolgere il suo ministero con coraggio e fermezza. Nel 1857, fu arrestato e sottoposto a torture per costringerlo a rinnegare la sua fede. Di fronte alle minacce e alle sofferenze, il santo catechista rimase irremovibile nella sua professione di fede. Condannato a morte, fu decapitato il 25 maggio 1857.

Martirologio Romano: Nel Tonchino, ora Viet Nam, san Pietro Doàn Vàn Vàn, martire, che, catechista e responsabile della parrocchia di Bau No, ottuagenario suggellò con il sangue la sua perseveranza nella fede sotto l’imperatore Tu Duc.

Le informazioni sulla nascita e sulla giovinezza di San Pietro Doan Van Van sono scarse. Si presume che sia nato verso la fine del XVIII secolo o all'inizio del XIX secolo in un villaggio del Tonchino, l'odierno Vietnam. Fin da giovane, si distinse per la sua profonda fede cristiana e per il suo zelo nel diffonderla tra i suoi concittadini.

Con il passare degli anni, la sua dedizione alla fede lo portò a diventare catechista nella parrocchia di Bầu Nọ. Era un insegnante instancabile, sempre pronto a condividere la sua conoscenza del Vangelo con chiunque ne avesse bisogno. La sua saggezza e la sua gentilezza lo resero una figura molto amata e rispettata nella comunità.

Durante il regno dell'imperatore Tự Đức (1848-1883), il Vietnam subì una feroce persecuzione religiosa. I cristiani erano perseguitati, le loro chiese distrutte e molti di loro furono imprigionati o martirizzati. San Pietro Doan Van Van, nonostante la sua età avanzata, non si lasciò intimidire dalle minacce e continuò a professare la sua fede apertamente.

Nel 1857, fu arrestato e sottoposto a torture per costringerlo a rinnegare il cristianesimo. Ma San Pietro rimase irremovibile nella sua fede. Di fronte al suo rifiuto di abiurare, fu condannato a morte e decapitato il 25 maggio.

Autore: Franco Dieghi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/54680

San Giuseppe Maria Diaz Sanjurjo Vescovo e martire

Festa: 20 luglio

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28 ottobre 1818 - 30 gennaio 1857

E' il primo dei venticinque martiri uccisi nel Tonchino Centrale (Vietnam) durante la persecuzione che infierì dal 1857 al 1862, e beatificati da Pio XII il 29-4-1951. Giuseppe nacque, primo di cinque fratelli, il 28-10-1818 a Vigo, in Spagna. Il santo risolvette di farsi domenicano per potere più facilmente realizzare le sue aspirazioni di vita missionaria. A tal fine i superiori lo mandarono con cinque fratelli dapprima nelle Filippine e poi fu destinato al Tonchino, dove i pericoli per i cristiani erano molto maggiori. Morì martirizzato nella città di Nam Định condannato a morte in odio alla fede durante la persecuzione dell’imperatore Tự Đức. Mons. Sanjurjo e i suoi compagni furono canonizzati il 19-6-1988 da Giovanni Paolo II con altri 112 martiri del Vietnam.

Martirologio Romano: Nella città di Nam Định nel Tonchino, ora Viet Nam, san Giuseppe Maria Díaz Sanjurjo, vescovo dell’Ordine dei Predicatori e martire, condannato a morte in odio alla fede durante la persecuzione dell’imperatore Tự Đức.

E' il primo dei venticinque martiri uccisi nel Tonchino Centrale (Vietnam) durante la persecuzione che infierì dal 1857 al 1862, e beatificati da Pio XII il 29-4-1951. Giuseppe nacque, primo di cinque fratelli, il 28-10-1818 a Vigo, villaggio della parrocchia di Santa Eulalia di Suegos, nella provincia di Lugo (Spagna), da benestanti agricoltori. Poiché fin dall'infanzia diede segni di vocazione ecclesiastica, fu mandato in seminario, dove, a dodici anni, vestì l'abito chiericale e ricevette la prima tonsura.

Quando, a motivo dei rivolgimenti politici, il seminario di Lugo fu chiuso, il santo fu costretto a ritornare in famiglia. Non se la sentiva però di lavorare la terra. Al padre che un giorno gliene muoveva lamento, egli disse con franchezza: "Io non sono fatto per questi lavori; altri me ne sono riservati in paesi lontani". Dopo tre anni, il seminario riaprì i battenti e Giuseppe poté farvi ritorno per lo studio della teologia e del diritto che andò poi a perfezionare all'università di Compostela.

Nel fiore degli anni, nonostante l'opposizione del padre, il santo risolvette di farsi domenicano per potere più facilmente realizzare le sue aspirazioni di vita missionaria. Di lui Don Giovanni Carrera, parroco di San Martin de Ferreiros, testimoniò: "Lo conosco da quando era ancora assai giovane, e ho sempre notato in lui una vita esemplare, austera e frugale, una grande inclinazione alla virtù e alla vocazione sacerdotale". I Domenicani lo ammisero alla vestizione religiosa a Ocana, in provincia di Toledo, nel 1842, alla professione solenne l'anno successivo perché si era mostrato "religioso esemplare, ubbidiente, penitente ed umile" e all'ordinazione sacerdotale nel 1844.

Poiché P. Sanjurjo sospirava la vita missionaria, i superiori lo mandarono con cinque fratelli nelle Filippine. A Manila fu nominato professore di lettere nell'università di San Tommaso, ma dopo alcuni mesi egli confidò al P. Provinciale che avrebbe preferito andare a predicare il Vangelo nelle missioni più pericolose.

Fu destinato al Tonchino dove regnava Thiéu-Tri (1840-1847), figlio del re Minh-Manh, il quale aveva pubblicato numerosi editti di persecuzione contro i cristiani per cui la vita e la morte di essi erano poste nelle mani dei mandarini. Il P. Sanjurjo, che anelava al martirio, non ne fece caso. Giunse sul campo del lavoro nella Pasqua del 1845. Suo primo compito fu quello di dirigere il seminario minore di Luc-Thuy, nella provincia di Nam-Dinh. Da poco ne era stato eletto rettore quando la squadra navale annamita fu distrutta da due navi da guerra francesi. Il re Thiéu-Tri se ne vendicò infierendo contro i cristiani anche se non avevano niente a che vedere con quel disastro. Rinnovò difatti la proibizione di appartenere alla religione cristiana, e raccomandò ai mandarini la rigorosa osservanza dei decreti emanati da suo padre.
Il santo fu costretto a disperdersi con i seminaristi nei distretti vicini perché a Luc-Thuy furono fatte perquisizioni per arrestarli. Alla morte del persecutore regnò il secondogenito di lui, Tu-Dùc (1847-1883) il quale, invece di fare rispettare l'anno di lutto regolamentare con la pace, promise un premio a coloro che fossero riusciti a catturare qualche europeo. Il seminario di Luc-Thuy fu devastato e depredato. Il rettore riuscì a mettersi in salvo con i seminaristi a Cao-Xà, dove era stato già preceduto da altri confratelli. Confidò in una lettera ad un amico: "Sono rimasto senza casa, senza libri, senza vesti, senza nulla, ma sono tranquillo e sereno, anzi, godo di poter imitare in qualche modo il nostro divin Maestro che disse di non avere una pietra su cui reclinare il capo". Delle sue peregrinazioni così scrisse a Don Carrera: "Mi trovai in molti pericoli, essendo molte le spie che percorrevano il paese alla caccia dei missionari. Ciò nonostante, con marce e contromarce, mascherato e talvolta con la pelle coperta di bitume, potei eludere la loro attiva vigilanza fino al giorno dell'Assunzione della Vergine, giorno in cui ricevetti una lettera del Vescovo domenicano di questa missione che mi ordinava di venire qui a Cao-Xà".

Il santo aveva appena riaperto il seminario indigeno quando il re Tu-Dùc pubblicò un decreto col quale incitava i sudditi a far catturare i missionari stranieri perché "falsari, seduttori, barbari, tonti, sciocchi, vili" e prometteva trecento once d'argento a chi ne scoprisse qualcuno. Per provvedere meglio al bene delle anime, il Vicario Apostolico del Tonchino Orientale, Mons. Girolamo Hermosilla OP. (+l-11-1861), ot- tenne da Pio IX il permesso di smembrare il suo territorio con l'erezione del Vicariato del Tonchino Centrale sotto la dirczione di Mons. Domenico Marti, residente a Bùi-Chu, nella provincia di Nam-Dinh, al quale fu dato come Coadiutore, con diritto di successione, il P. Sanjurjo (1849). Costui ne diede notizia a Don Carrera in questi termini: "Questo suo infelice servo per ragioni ineluttabili ha dovuto accettare la mitra episcopale con l'enorme peso di una croce tanto grande quanto è grande la cura di pascere 150.000 anime, che sono già entrate nell'ovile del Signore, senza contare gli oltre 4.000.000 di abitanti che stanno ancora fuori". A suo padre scrisse: "Qui le dignità accrescono lavoro... Devo sempre andare a piedi, sovente anche scalzo e a volte con il fango fino alle ginocchia per fuggire più speditamente nel caso che il nemico ci voglia rincorrere. Ma ciò nonostante sono allegro e contento, e mi sacrifico assai volentieri con la speranza di rivederci in cielo, dato che qui in terra sarà molto difficile".

Dopo la morte di Mons. Marti (+1852), Mons. Sanjurjo dovette fissare la sua residenza a Bùi-Chu. "Allora - attestò di lui Mons. Onate, suo successore - si dimostrò vero pastore vigilantissimo del clero, padre misericordioso della sue pecorelle, consolazione per tutti i bisognosi, e, in una parola, era tutto per tutti, uomo pieno di scienza, costante nei suoi propositi e prudente nelle sue risoluzioni... La sua urbanità e il suo tratto distinto erano tali che i mandarini della capitale lo rispettavano e apprezzavano, gradivano i suoi omaggi e accoglievano le sue domande a favore della religione".

Principale preoccupazione del vescovo fu di promuovere l'insegnamento del catechismo e di difendere il cristianesimo mediante conferenze. Nel 1854 il re Tu-Dùc pubblicò un decreto di persecuzione ancora più iniquo dei precedenti. Difatti confermava il premio di 300 once d'argento a colui che arrestava o denunciava un europeo; minacciava la pena di morte ai capi dei villaggi che nascondevano gli europei; ordinava alle autorità di distruggere le chiese e le case dei missionari; comandava ai cristiani di presentarsi entro sei mesi al loro rispettivo mandarino per abiurare la religione e calpestare il crocifisso. Appena ne ebbe notizia Mons. Sanjurjo si mise in relazione con il governatore e con i mandarini di Nam-Dinh, e ottenne la sospensione dell'iniquo decreto. In quel tempo alcuni facinorosi cercarono di sollevare il popolo contro Tu-Dùc, e promisero la libertà religiosa ai cristiani se li avessero aiutati, ma il Vicario Apostolico glielo proibì. Prevedendo il suo imprigionamento, egli ottenne da Pio IX di poter eleggere come Coadiutore, con diritto di successione, Mons. Melchiorre Garcia Sampedro, che lo avrebbe seguito tosto sulla via del martirio (28-7-1858).

Crescendo il pericolo della persecuzione il vescovo inviò alcuni catechisti nella capitale della provincia perché salutassero da parte sua il governatore. Costui non solo li accolse bene, ma promise che avrebbe prevenuto il Vicario Apostolico qualora fosse stato costretto ad adottare misure contro di lui. Difatti, avendo dovuto fare eseguire il decreto del re a causa della denuncia di un mandarino bramoso della promozione di grado e della ricompensa promessa, incaricò un messo di andarlo ad avvertire dell'arrivo dei soldati a Bùi-Chu, ma quando costui vi giunse il villaggio era già circondato. Il presule cercò rifugio prima nella casa di un soldato cristiano che era in buoni rapporti con un ufficiale del comando superiore, poi tra le piantagioni dell'orto. Arrestato, fu condotto senza croce pettorale e anello a Nam-Dinh. Nell'interrogatorio, al quale fu sottoposto dai mandarini, si mostrò fermo nella professione della propria fede, motivo per cui fu gettato in prigione, dove rimase per due mesi segregato da tutti.

Sebbene fosse legato con una catena, e di giorno portasse la canga al collo e di notte avesse il ceppo ai piedi, cosi si accomiatò dai suoi missionari: "II mio spirito trabocca di gioia, e spero di versare il mio sangue perché, unito a quello di Gesù Cristo, purifichi tutte le mie iniquità. Confido nell'aiuto delle loro preghiere per conseguire il dono della fortezza e della perseveranza finale. Credo che non mi rimarranno che pochi giorni di vita, ma, tra questi leopardi-sanguisughe come sembra lungo il tempo! Voglia Iddio che questi tormenti siano il purgatorio per i miei peccati!".

Mons. Sanjurjo fu condannato alla decapitazione perché "maestro principale" della "falsa religione di Gesù". Il 20-7-1857 egli si avviò al luogo del martirio sereno, benché ridotto a pelle ed ossa, leggendo e meditando un libro. Quando vi giunse ottenne di rivolgere alcune parole ai presenti.

Poi disse al capo dei manigoldi: "Il re e i mandarini hanno decretato che io oggi sia decapitato. Ho lasciato per voi trenta monete affinchè non mi uccidiate con un colpo solo, ma con tre. Il primo colpo lo riceverò in ringraziamento a Dio che mi creò e mi fece venire nel Tonchino a predicare la religione; il secondo in riconoscenza ai miei genitori che mi dettero la vita; il terzo in testamento alle mie pecorelle, affinchè stiano ferme e costanti nell'affrontare la morte a imitazione del loro pastore, e così siano degne di godere in cielo la beatitudine senza fine in compagnia dei santi".

Mentre lo legavano ad un palo, che era stato inchiodato a forma di croce, il martire disse: "Me ne sto qui in ginocchio perché mi tronchiate la testa". Poi continuò a predicare, ma tutti piangevano così forte che non si poteva intendere tutto quello che diceva. Tuttavia furono udite distintamente queste parole: "Io me ne vado in cielo; voi, figli miei, avrete da patire molti travagli, e sarete afflitti dalla fame, dall'inondazione, dalla peste, dalla guerra". Dopo che fu decapitato, la sua testa fu gettata per aria come monito e minaccia a tutti gli altri e il suo corpo lanciato nel fiume.

Le predizioni del martire si avverarono alla lettera. Nella notte stessa di quel giorno la capitale rimase allagata per la rottura di una diga. Il corpo del giustiziato non fu più ritrovato. Dopo un mese fu ripescata la testa con il cesto pieno di pietre nel quale era stata collocata. In seguito fu trasportata a Ocana, ma nella guerra civile spagnuola del 1936 andò smarrita.

I 125 martiri beatificati da Pio XII sono tutti tonchinesi, fatta eccezione dei due Vicari Apostolici, Mons. Diaz Sanjurjo e Mons. Garcia Sampedro, di nazionalità spagnuola. I laici martirizzati furono 19. Provenivano da tutti i ceti sociali: nobili, professionisti, contadini e operai. Furono decapitati o bruciati vivi in varie località delle Missioni Domenicane del Tonchino centrale (Vietnam) perché si rifiutarono energicamente di calpestare la croce come i mandarini volevano.

Tra i martiri del Tonchino centrale figurano anche Domenico Màu e Giuseppe Tuàn, due sacerdoti domenicani. S. Domenico Màu, nacque a Phù-Nhai, nella provincia di Bùi-Chu. Diventato sacerdote, chiese e ottenne di essere ammesso nell'ordine dei frati Predicatori. Amministrò vari distretti con zelo, senza temere la persecuzione. Catturato in tarda età, fu rinchiuso nel carcere di Hung-Yén, dove rimase per due mesi portando la corona del rosario al collo ed esortando i cristiani che lo andavano a trovare alla frequenza dei sacramenti. Andò al martirio pregando con le mani giunte, come se si avviasse all'altare per celebrare la Messa. Fu decapitato il 5-11-1858 presso il fiume che da il nome alla città. Le sue reliquie sono venerate nella chiesa di Mai-Linh.

Nello stesso carcere di Hung-Yèn fu rinchiuso per diversi mesi anche S. Giuseppe Tuàn, nato nel 1821 a Tràn-Xà, nella provincia di Hung-Yèn. Fattosi sacerdote, chiese e ottenne di essere ammesso all'Ordine dei Frati Predicatori.Dopo avere esercitato il ministero con grande soddisfazione dei superiori in diversi distretti, fu tradito da un cattivo cristiano, avido di denaro. Lo fece catturare dopo che lo aveva chiamato per amministrare i sacramenti a sua madre gravemente malata. Condannato alla decapitazione, nel viaggio verso il luogo del martirio, si rifiutò di calpestare la croce che era stata posta sul suo cammino. Fu martirizzato nell'aprile del 1861.

Altri due sacerdoti martiri tonchinesi, che vollero soltanto professare la regola del Terz'Ordine di S. Domenico, furono S. Domenico Càm, nato a Càm-Chuong, nella provincia di Bàc-Ninh, tenuto chiuso per diversi mesi in una gabbia del carcere di Hung-Yèn e decapitato l'11-3-1859; e S. Tommaso Khuòng, figlio di un mandarino, ex-governatore di Hung-Yèn. Essendo di famiglia nobile, più volte fu arrestato e rimesso in libertà dopo che era diventato sacerdote e terziario domenicano al tempo del re Minh-Manh. Un giorno, per sfuggire ad ulteriori arresti, cercò rifugio nel Vicariato Orientale. Quando giunse sul ponte di Tràn-Xà, avendo visto tracciata per terra una croce grande quanto tutta la larghezza della strada, si rifiutò di passarvi sopra. Le spie poste a custodia del ponte si avvidero che era cristiano. Lo arrestarono con chi lo accompagnava, e lo condussero nel carcere di Hung-Yèn. Fu giudicato dal governatore della città in persona con altri quattro cristiani molto ragguardevoli. Il governatore gli promise che, se avesse convinto i suoi compagni a rinnegare la propria fede, lo avrebbe rimesso in libertà. Gli rispose il martire: "Ho raggiunto ormai gli 80 anni. Come sacerdote della religione cattolica ho sempre cercato di aiutare i cristiani ad osservarne fedelmente i precetti. Se ora li consigliassi di apostatare, il mio comportamento sarebbe inqualificabile e mostrerei di non essere un vero uomo. Tanto io quanto i miei compagni non desideriamo altro che spargere il sangue anche centomila volte per la religione che professiamo".

Il santo fu decapitato il 30-1-1857. Si avviò al martirio servendosi come bastone di una canna alla quale aveva conferito la forma di croce. Mons. Sanjurjo e i suoi compagni furono canonizzati il 19-6-1988 da Giovanni Paolo II con altri 112 martiri del Vietnam.

Autore: Guido Pettinati

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/63730.html

San Melchiorre Garcia Sanpedro Vescovo e martire

Festa: 28 luglio

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29 aprile 1821 - 28 luglio 1858

E' uno dei venticinque martiri uccisi nel Tonchino Centrale (Vietnam) durante la persecuzione scatenata contro i cristiani, beatificati da Pio XII il 29 aprile 1951. Melchiorre nacque a Cortes, villaggio della parrocchia di Santo Stefano di Cienfuegos, nella provincia di Oviedo, capitale delle Asturie (Spagna), da nobili, ma poveri genitori il 29 aprile 1821. Morì nella città di Nam Định dove fu fatto a pezzi per ordine dell’imperatore Tu-Dùc. Le reliquie del santo sono venerate nella cattedrale di Oviedo (Spagna). Giovanni Paolo II lo canonizzò il 19 giugno 1988 con altri 116 martiri del Vietnam.

Martirologio Romano: Nella città di Nam Định nel Tonchino, ora Viet Nam, san Melchiorre García Sanpedro, vescovo dell’Ordine dei Predicatori e martire, che, messo per Cristo sotto strettissima prigionia, fu fatto a pezzi per ordine dell’imperatore Tự Đức.

E' uno dei venticinque martiri uccisi nel Tonchino Centrale (Vietnam) durante la persecuzione scatenata contro i cristiani dal re Tu-Dùc (+1883) e beatificati da Pio XII il 29 aprile 1951. Melchiorre nacque a Cortes, villaggio della parrocchia di Santo Stefano di Cienfuegos, nella provincia di Oviedo, capitale delle Asturie (Spagna), da nobili, ma poveri genitori il 29 aprile 1821. Costoro erano tanto attaccati alle pratiche religiose da non permettere a nessuno dei familiari di andare a dormire senza che avessero prima recitato il Rosario. Quando crebbe in età il santo fu felice d'intonarlo lui, di celebrare a suo modo la Messa alla presenza dei coetanei e di porgere ai poveri l'elemosina avuta per loro dai genitori.

A dodici anni Sampedro manifestò il desiderio di farsi sacerdote. Frequentò con sacrificio il ginnasio a Bàrzana, distante tre chilometri da Arrojo, località del distretto di Quirós, dove i genitori avevano stabilito la loro dimora. In seguito andò a studiare filosofia e teologia all'università di Oviedo (1835). Nei primi due anni, pur alloggiando in una misera pensione e dando ripetizioni private, non aveva denari a sufficienza per comperare i libri di testo. Doveva farseli imprestare dai compagni più generosi. La sua condizione migliorò quando fu nominato precettore del Collegio di San Giuseppe (1842) per l'esemplarità di vita. I suoi condiscepoli dicevano che era "un uomo di orazione". Difatti si confessava tutte le settimane, faceva con frequenza la comunione, tutti i giorni prendeva parte alla Messa e recitava il rosario in ginocchio. Passava ore intere in adorazione davanti al SS. Sacramento o in preghiera davanti all'altare della Madonna.

Il santo non fu mai visto adirato con nessuno. Per le sue belle qualità e per il suo tratto gentile si cattivava la stima e l'affetto di tutti. Amante del silenzio, era piuttosto taciturno e poco espansivo. Quando lasciò il collegio di San Giuseppe per farsi domenicano, fu rimpianto perché "modesto, grave e nello stesso tempo affabile, studioso, devoto". Al padre, che lo rimproverava dell'abbandono della famiglia, rispose: "Io devo lavorare la parte della vigna che il Signore mi destina", tant'era convinto della volontà di Dio nei suoi riguardi. Egli anelava alle missioni per la probabilità del martirio. Nel collegio di San Giuseppe, salendo un giorno le scale, non aveva detto ad un suo amico: "Quando avrò la fortuna di salire i gradini di un patibolo e morire per la fede in Cristo"?

I genitori, che avevano contratto dei debiti per sottrarre il figlio al servizio militare, speravano nella sua resipiscenza. E veramente era già stato proposto come sostituto per la cattedra di logica nell'Università, e una illustre famiglia si era offerta a ottenergli un benefizio di patronato laico nello stesso distretto di Quirós, ma il santo non si lasciò smuovere né da simili lusinghe, né dalle lacrime della madre, né dalle minacce del padre. Persino alcuni zelanti sacerdoti lo biasimarono della decisione presa, ma egli, rassicurato dal proprio direttore spirituale, propose di partire per il convento domenicano di Ocana a costo di qualsiasi opposizione.

Prima di dare l'addio al mondo Melchiorre si recò in pellegrinaggio al Santuario di Nostra Signora di Alba. Al momento di separarsi dai familiari il padre gli disse: "Perché ci abbandoni? Non puoi lavorare anche qui nella vigna del Signore?". "È vero - gli ripose il figlio - dovunque si può servire il Signore, ma io devo rispondere al suo appello che mi chiama a lavorare una parte speciale della sua vigna". Rivestì l'abito dei Frati Predicatori nel 1845 a Ocana. Agli occhi del suo maestro di noviziato egli apparve come "un angelo" perché "quantunque fosse entrato in religione dopo che aveva già compiuto gli studi superiori, era mortificato, ubbidiente e sottomesso come se fosse stato educato nel chiostro fin dalla sua fanciullezza". Fu perciò ammesso alla professione solenne senza difficoltà nel 1846 e all'ordinazione sacerdotale l'anno successivo.

Nel 1848 il santo fu mandato nelle Filippine con quattro confratelli, ma quando giunse a Manila ebbe la dolorosa sorpresa di vedersi destinato dai superiori a insegnare filosofia nell'università di San Tommaso. Avrebbe dunque dovuto rinunziare alle sue aspirazioni all'apostolato e al martirio? Ne parlò al consiglio di Provincia il quale accolse il suo desiderio di andare a predicare il Vangelo nel Tonchino Orientale sotto la guida del Vicario Apostolico, Mons. Girolamo Hermosilla (+ 1 novembre 1861), futuro martire insieme con Mons. Valentino Berrio-Ochoa, il P. Pietro Almató e il catechista Giuseppe Khang. Benché non avesse che vent'otto anni e godesse di buona salute, dovette incontrare serie difficoltà nello studio del tonchinese per la mancanza di memoria. Poco tempo dopo il suo arrivo a Doung-Xuyèn fu decretata l'erezione del Vicariato Apostolico del Tonchino Centrale alle dipendenze di Mons. Domenico Marti, al quale fu dato come coadiutore, con diritto di successione, il B. Giuseppe Diaz Sanjurjo (+ 20 luglio 1857), allora rettore del seminario indigeno di Cao-Xà.

A prenderne il posto fu chiamato P. Sampedro il quale diede splendida prova delle sue qualità. Il suo direttore spirituale, Mons. Ilario Alcàzar, coadiutore di Mons. Hermosilla, nell'inviare alla Congregazione di Propaganda Fide la relazione del martirio di lui, ne mise in risalto il grande amore alla mortificazione e alla preghiera. Ai lunghi digiuni prescritti dalla regola, egli ne aggiungeva degli altri con sanguinose flagellazioni fino a tanto che il confessore glieli limitò per riguardo alla salute. Nonostante il gran caldo che faceva nel Tonchino portava il cilicio e usava sempre indumenti di lana. Benché soffrisse abitualmente d'insonnia, concedeva pochissimo tempo al riposo per attendere alla predicazione del Vangelo, alle confessioni e alla preghiera. Tutti i giorni recitava il rosario intero. Eppure, nella sua umiltà, si professava un miserabile peccatore e si meravigliava che Dio non lo castigasse per le sue ingratitudini.

I superiori nel 1852 dessero P. Sampedro Vicario Provinciale. Nel tempo che occupò questa carica egli fece stampare libri e opuscoli da diffondere anche tra gli infedeli. Si deve a questo suo zelo la conversione di un villaggio composto da cinquecento persone, che sorgeva vicino a Cao-Xà, e la predicazione della fede in altri tre o quattro villaggi circonvicini. Nell'ultimo anno di vita ebbe vomiti di sangue, dovuti forse allo sforzo fatto nella proclamazione della parola di Dio.

Per la difficoltà di provvedere al bene spirituale dei fedeli del Tonchino Centrale e per l'incombente persecuzione del re Tu-Dùc, Mons. Sanjurjo ottenne da Pio IX la facoltà di eleggersi un coadiutore, con diritto di successione. La sua scelta cadde sopra il P. Sampedro (1855), che ordinò vescovo a Bùi-Chu alla presenza di una moltitudine di fedeli e di autorità civili e religiose. Per oltre due anni il neo-eletto potè visitare le cristianità ed esercitare il ministero di notte perché era stato promesso un premio vistoso a chi lo avesse fatto imprigionare. La persecuzione per alcuni anni si susseguì tra bonaccia e tormenta finché nel 1857 si fece implacabile e continuò senza interruzione fino al 1862.

Durante i periodi di calma i cristiani vivevano con un certo sollievo, i sacerdoti lavoravano con sufficiente libertà, ma i missionari europei dovevano essere cauti se non volevano cadere nelle mani dei mandarini. A chi ne scopriva uno venivano regalate 300 once d'argento. Quando Mons. Sanjurjo cadde nelle mani dei persecutori (1857), Mons. Sampedro mandò un messo al Procuratore della Missione in Cina perché informasse gli ambasciatori della Francia e della Spagna sulle precarie condizioni dei cattolici nel Tonchino, e li supplicasse di adoperarsi perché la pace vi fosse ristabilita. In realtà furono inviate delle navi francesi e spagnuole nelle acque del Tonchino, ma quando vi giunsero Mons. Sanjurjo era già morto. Alla loro vista i mandarini s'inferocirono ancora di più, e ordinarono che fossero abbattute le chiese e le case dei missionari. Prevedendo prossima la propria fine, Mons. Sampedro ottenne da Pio IX la facoltà di eleggersi un Coadiutore, con diritto di successione, nella persona di P. Valentino Berrio-Ochoa, giunto da tre mesi nella missione. Lo ordinò vescovo nel 1858 non in chiesa, ma nella casa di un buon cristiano. Meno di un mese dopo il santo fu fatto prigioniero a Kièn-Lao, nella notte tra il 7 e l'8 luglio 1858, mentre fuggiva per fiumi e per campi.

Bramava tanto la gloria del martirio che si sarebbe consegnato spontaneamente nelle mani dei mandarini se il suo coadiutore non lo avesse dissuaso. A motivo dell'irremovibile fermezza nel professare la fede cattolica, e per averla predicata tra il popolo per 9 anni, fu condannato a morte. Il mandarino generale ordinò che, prima della decapitazione, all'imputato fossero tagliate le gambe e le braccia perché era accusato pure di avere chiamato una nave straniera e di essere stato il capo dei ribelli al re.

Il 28 luglio 1858 Mons. Sampedro fu condotto al luogo del martirio legato con una grossa catena e scortato da una ventina di carnefici che tenevano in mano la spada sguainata. Il santo vi si recò sereno, recitando il breviario, si lasciò spogliare e legare mani e piedi ai pali solidamente conficcati nel terreno in maniera da avere il corpo ben teso. L'ordine dell'esecuzione capitale fu dato dal mandarino dall'alto di un elefante. Il martire invocò continuamente il nome di Gesù mentre il carnefice gli amputava gli arti con un'ascia senza taglio. Difatti ci vollero ben 12 colpi per troncargli una gamba e 15 per mozzargli la testa.

Gli arti del giustiziato ed il suo tronco, privo di viscere, furono gettati in una fossa che fu ricoperta di terra e fatta calpestare da un elefante. La testa, dopo essere stata esposta per due giorni alla porta meridionale della città, fu frantumata e gettata nel mare.

Le reliquie del santo sono venerate nella cattedrale di Oviedo (Spagna). Giovanni Paolo II lo canonizzò il 19 giugno 1988 con altri 116 martiri del Vietnam.

Autore: Guido Pettinati

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/93420.html

San Paolo Hanh Martire

Festa: 28 maggio

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Cho Quán, Vietnam, 1826 circa - 28 maggio 1859

Nato a Cho Quan da una famiglia cristiana, Paolo si lasciò coinvolgere dai suoi due fratelli nella banda di ladri di cui erano a capo. E’ comprensibile come in tal modo non si guadagnò propriamente una buona fama, finchè un giorno si ravvedette ed intimò ai suoi compagni di scorribande di restituire il maltolto ad una donna, cui avevano svaligiato la casa. Questi però rifiutarono la sua richiesta e per vendetta lo accusarono presso l’autorità di rapine e di trattative segrete con i francesi. Paolo Hanh venne dunque arrestato, ma negò le accuse rivoltegli. Quando però gli fu chiesto se fosse cristiano, non esitò ad ammettere la sua fede. Più volte invitato a rinnegarla, anche sotto pesanti torture, nulla riuscì a rimuoverlo dalla sua fermezza: la flagellazione, gli strappi di carne con tenaglie fredde ed arroventate, infine la decapitazione sugellarono il suo martirio in odio alla fede cattolica sotto l’imperatore Tu Duc. Era il 28 maggio 1859. Le sue spoglie trovarono sepoltura nel cimitero di Cho Quan.

Martirologio Romano: In località Chợ Quán nella Cocincina, ora Viet Nam, san Paolo Hạnh, martire, che, dimentico della morale cristiana, si era posto a capo di una banda di ladri; arrestato sotto l’imperatore Tự Đức, si professò cristiano e, non potendo né lusinghe, né flagellazioni, né tenaglie farlo desistere dalla fede, andò incontro a un glorioso martirio mediante la decapitazione.

Paolo Hanh nacque a Cho Quan, in Vietnam, intorno al 1826, da una famiglia cristiana. La sua giovinezza fu segnata da un evento che avrebbe avuto un impatto profondo sulla sua vita: il coinvolgimento, insieme ai suoi due fratelli, in una banda di ladri. Questo periodo oscuro della sua esistenza lo portò lontano dai principi cristiani in cui era stato educato, macchiando la sua reputazione e allontanandolo dalla fede.

Tuttavia, la luce della fede non era destinata a spegnersi per sempre nel cuore di Paolo. Un giorno, toccato dalla sofferenza di una donna derubata dalla banda, egli ebbe un risveglio spirituale. Con coraggio, ordinò ai suoi compagni di restituire il maltolto e di abbandonare la vita criminale. Questo gesto di redenzione segnò l'inizio della sua conversione.

La scelta di Paolo di abbandonare la via del crimine e di abbracciare nuovamente la fede cristiana non fu priva di conseguenze. I suoi ex compagni, rancorosi per la sua presa di posizione, lo denunciarono alle autorità accusandolo di rapine e di presunti accordi segreti con i francesi. Arrestato, Paolo si trovò di fronte all'imperatore Tu Duc, un sovrano noto per la sua ostilità nei confronti del cristianesimo.

Di fronte alle accuse e alle pressioni, Paolo non esitò a professare la sua fede con fermezza. Rifiutò categoricamente di abiurare e, nonostante le torture inflittegli - flagellazione, strappi di carne con tenaglie roventi - la sua fede rimase incrollabile. Il 28 maggio 1859, Paolo Hanh fu condannato a morte per decapitazione.

Con la sua morte, Paolo Hanh offrì la sua vita in testimonianza della sua fede in Gesù Cristo. La sua storia rappresenta un esempio emblematico di redenzione e conversione, dimostrando che la grazia divina può illuminare anche i cuori più smarriti. La sua incrollabile fermezza di fronte alle torture e alla morte lo rese un simbolo di forza e resilienza per i cristiani perseguitati in Vietnam.

Nel 1909, Papa Pio X beatificò Paolo Hanh insieme ad altri martiri vietnamiti. Quasi un secolo dopo, nel 1988, Papa Giovanni Paolo II procedette alla canonizzazione di tutti i 117 martiri del Vietnam, stabilendo la loro festa comune il 24 novembre.

Autore: Franco Dieghi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/55010

Santi Pietro Doan Cong Quy e Emanuele Phung Martiri

Festa: 31 luglio

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Martirologio Romano: In località Cây Mét vicino a Saigon in Cocincina, ora Viet Nam, santi Pietro Đoàn Công Quỳ, sacerdote, ed Emanuele Phụng, martiri, che, dopo circa sette mesi in carcere, furono decapitati per Cristo sotto l’imperatore Tự Đức.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/65140.html

Santi Giovanni Doan Trinh Hoan e Matteo Nguyen Van Phuong Martiri

Festa: 26 maggio

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† 26 maggio 1861

Furono martirizzati per la loro fede durante la persecuzione dei cristiani in Annam sotto l'imperatore Tự Đức. Giovanni Doan Trinh Hoan era un sacerdote zelante che si dedicava alla predicazione del Vangelo e all'amministrazione dei sacramenti, nonostante i pericoli. Matteo Nguyen Van Phuong, padre di famiglia e catechista, offriva la sua casa come rifugio al sacerdote perseguitato. I due compagni furono arrestati insieme e sottoposti a torture per costringerli a rinunciare alla loro fede. Di fronte alla loro incrollabile fermezza, furono condannati a morte e decapitati il 26 maggio 1861.

Martirologio Romano: Nella città di Dong Hoi in Annamia, oggi Viet Nam, santi martiri Giovanni Đoàn Trinh Hoan, sacerdote, e Matteo Nguyen Vàn Phuong, che, padre di famiglia e catechista, offrì ospitalità al compagno di martirio; per la loro fede furono insieme sottoposti a tortura e ferocemente decapitati sotto l’imperatore Tu Đuc.

La storia dei Santi Giovanni Doan Trinh Hoan e Matteo Nguyen Van Phuong è una testimonianza commovente della forza della fede di fronte alla persecuzione. Sacerdote e catechista, rispettivamente, questi due uomini coraggiosi vissero e morirono per la loro incrollabile devozione al Cristianesimo in un periodo di grande ostilità verso la religione nel Vietnam del XIX secolo. La loro vicenda, permeata di eroismo e sacrificio, li ha resi figure iconiche nella storia della Chiesa Cattolica vietnamita e la loro memoria viene celebrata ogni anno il 26 maggio.

Giovanni Doan Trinh Hoan nacque nel 1808 nel villaggio di Ho Xá, in Annam (oggi Vietnam). Fin da giovane, mostrò una profonda inclinazione verso la vita spirituale e si dedicò con fervore agli studi teologici. Nel 1836, fu ordinato sacerdote e iniziò il suo ministero pastorale con zelo e dedizione, viaggiando per le zone rurali per diffondere il Vangelo e sostenere la comunità cattolica.

Matteo Nguyen Van Phuong, nato nel 1813 nel villaggio di Phuong Do, era un uomo di famiglia devoto e un catechista impegnato. Collaborava attivamente con il sacerdote Doan Trinh Hoan, offrendo ospitalità e supporto ai missionari e aistruendo i fedeli nella dottrina cristiana. La sua fede profonda e il suo impegno nella comunità lo resero un punto di riferimento importante per i cattolici della zona.

Nel 1861, sotto il regno dell'imperatore Tự Đức, la persecuzione contro i cristiani in Annam si intensificò. Le autorità vietarono la pratica della religione cattolica, confiscarono proprietà e arrestarono sacerdoti e fedeli. In questo clima di terrore, il sacerdote Doan Trinh Hoan e il catechista Nguyen Van Phuong continuarono la loro missione con impavida determinazione.

Il 24 maggio 1861, i due uomini furono arrestati mentre si trovavano nel villaggio di Dong Hoi. Sottoposti a torture e interrogatori, rifiutarono categoricamente di rinunciare alla loro fede. Il 26 maggio, il giorno della Pentecoste, furono condannati a morte e decapitati.

Autore: Franco Dieghi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/54820

San Giuseppe Tuan Padre di famiglia, martire

Festa: 7 gennaio

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Nam Dien, Vietnam, 1825 circa - An Bài, Vietnam, 7 gennaio 1862

Giuseppe Tuan, laico del Vicariato Apostolico del Tonchino Centrale, rifiutò di calpestare la croce, anzi la adorò. Per tale motivo fu decapitato sotto l’imperatore Tu Duc. Papa Giovanni Paolo II l’ha canonizzato il 19 giugno 1988.

Martirologio Romano: Nel villaggio di An Bái nel Tonchino, ora Viet Nam, san Giuseppe Tuân, martire: padre di famiglia e contadino, fu decapitato sotto l’imperatore Tư Ðưc per aver pregato in ginocchio davanti alla croce, che aveva invece avuto l’ordine di calpestare.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/36590

San Domenico Ngon Padre di famiglia, martire

Festa: 22 maggio

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1840 circa - An-Xà, Vietnam, 22 maggio 1862

Era un contadino cattolico del Vietnam. Padre di famiglia, la sua fede fu messa a dura prova durante le persecuzioni di Tu Duc. Catturato e torturato, rinnegò la sua fede per amore dei suoi cari, ma il rimorso lo spinse a tornare indietro. Imprigionato di nuovo, Domenico affrontò nuove torture con coraggio, sostenendo i suoi compagni e rifiutando di calpestare la croce. La sua fede incrollabile lo condannò a morte. Il 22 maggio 1862, Domenico fu decapitato. La sua eroica testimonianza ispirò molti. Beatificato nel 1951, fu canonizzato nel 1988 come uno dei martiri vietnamiti.

Martirologio Romano: Nella città di An-Xà nel Tonchino, ora Viet Nam, san Domenico Ngôn, martire, che, padre di famiglia e contadino, si inginocchiò e adorò la croce che i soldati gli avevano ordinato di calpestare e, avendo professato senza paura davanti al giudice la propria fede cristiana, fu immediatamente decapitato.

Lorenzo Ngon nacque all’incirca nel 1840, in una famiglia cattolica appartenente ad una delle più antiche parrocchie del Vicariato Apostolico del Tonchino del Nord. I suoi genitori si chiamavano Domenico e Maria Thao. Lavorava come contadino ed era sposato.

Venne arrestato una prima volta ed obbligato ad abiurare, ma, lacerato fra l’amore per la sua famiglia e l’impossibilità di rinnegare la sua fede, corruppe i funzionari governativi per riacquistare la libertà.

Nel frattempo, il re Tu Duc aveva intensificato la sua persecuzione contro i cristiani: il suo editto dell’8 maggio 1861 causò la quasi totale confisca e distruzione non solo delle proprietà ecclesiastiche, ma pure di case e proprietà di semplici cittadini. Anche Lorenzo ne fece le spese: arrestato il 9 agosto, venne condotto nella prefettura di Xuan Truong, nella provincia di Nam Dinh. Preoccupato per i genitori e per sua moglie, riuscì ad evadere e a raggiungerli per confortarli ed esortarli a restare saldi nella fede, poi ritornò in cella. Fu sottoposto allo strumento di tortura detto “cangue” (una sorta di gogna), col quale venne condotto alla prigione di An Xa, nel distretto di Dong Quan.

Non contento di quanto pativa, Lorenzo decise di digiunare tre giorni a settimana, per espiare le sue precedenti colpe. In più, esortava i suoi compagni di cella a sopportare con coraggio le torture per non offendere Dio: «Bisogna che siamo forti – diceva – anche sotto torture brutali. Dobbiamo aver paura al pensiero di calpestare la croce».

Quando il giudice provò ad obbligarlo a quel gesto irrispettoso, il giovane replicò: «Io credo nel Dio del Cielo e della Terra. La croce è il mezzo che Dio ha usato per redimere l’uomo. Io posso solo rispettarla, non calpestarla. Se mi lasciate vivere, vi ringrazio, altrimenti sono disposto a morire per la fede nel mio Dio». Durante un’altra tortura, costretto a porre un piede sul sacro oggetto, si prostrò subito in adorazione. Il coraggio dimostrato gli valse l’immediata condanna a morte.

Il 22 maggio 1862, otto mesi e mezzo dopo il suo secondo arresto, Lorenzo, alla presenza di sua madre e di sua moglie, si diresse con coraggio verso il luogo della sua esecuzione, dimostrando che la fede può superare la tirannia più crudele.

Il martirio di Lorenzo Ngon e di altri ventiquattro tra sacerdoti e laici del Vicariato Apostolico del Tonchino Centrale venne ufficialmente sancito l’11 febbraio 1951. Dichiarati beati il 29 aprile del medesimo anno, vennero poi inclusi nel più vasto gruppo comprendente tutti i martiri del Vietnam e canonizzati il 19 giugno 1988.

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/54380

San Giuseppe Tuc Martire

Festa: 1 giugno

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† 1 giugno 1862

Nato da una famiglia di contadini vietnamiti, dimostrò fin da piccolo una profonda devozione religiosa. In un periodo di persecuzione dei cristiani da parte dell'imperatore Tự Đức, Giuseppe, appena ventenne, si rifiutò di rinnegare la sua fede nonostante torture e minacce.Arrestato e imprigionato, Giuseppe resistette con incrollabile fermezza alle torture e alle pressioni per abiurare la sua fede. Condannato a morte, fu decapitato il 1° giugno 1862. Beatificato nel 1998 e canonizzato nel 2000 da Papa Giovanni Paolo II.

Martirologio Romano: Nella città di Hung Yen nel Tonchino, ora Viet Nam, san Giuseppe Túc, martire, che giovane contadino, fu più volte messo in carcere e torturato per essersi rifiutato di calpestare la croce e venne infine decapitato sotto l’imperatore Tu Duc.

Giuseppe Tuc nacque nel 1842 nel villaggio di Dong Cuu, vicino alla città di Hưng Yên, nel Tonchino, l'odierno Vietnam. La sua era una famiglia di umili contadini, profondamente devota alla fede cattolica. Fin da piccolo, Giuseppe si distinse per la sua pietà e il suo zelo religioso, frequentando assiduamente la catechesi e partecipando con fervore alle celebrazioni liturgiche.

All'epoca, il Vietnam era sotto il dominio dell'imperatore Tự Đức, che perseguitava duramente i cristiani. Nel 1862, la persecuzione si intensificò e molti fedeli furono arrestati, torturati e uccisi. Giuseppe, appena ventenne, non si lasciò intimorire dalle minacce e continuò a professare apertamente la sua fede.

Un giorno, mentre si recava ai campi per lavorare, fu fermato da alcuni soldati imperiali e condotto davanti al mandarino locale. Il funzionario gli ordinò di rinnegare la sua fede e di calpestare la Santa Croce. Giuseppe, con voce ferma e decisa, rifiutò categoricamente. Di fronte alla sua incrollabile fede, il mandarino lo fece arrestare e imprigionare.

In carcere, Giuseppe fu sottoposto a torture e umiliazioni, ma la sua fede non vacillò mai. Continuava a pregare e a incoraggiare i suoi compagni di prigionia. Dopo mesi di sofferenze, il 17 maggio 1862, fu condannato a morte per decapitazione.

Il 1° giugno 1862, Giuseppe Tuc fu condotto al luogo del martirio. Mentre saliva sul patibolo, pregava con fervore e rivolgeva parole di conforto ai cristiani presenti. Con un colpo di spada, la sua giovane vita fu stroncata, ma la sua testimonianza di fede divenne un faro luminoso per i cristiani perseguitati del Vietnam.

San Giuseppe Tuc è commemorato annualmente il 1° giugno, anniversario del suo martirio. Nel 1998, è stato beatificato da Papa Giovanni Paolo II durante la sua visita in Vietnam. Nel 2000, è stato canonizzato dallo stesso Pontefice. Le sue reliquie sono custodite nella Basilica di San Pietro in Vaticano.

Autore: Franco Dieghi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/55546

San Domenico Ninh Martire

Festa: 1 giugno

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† 1 giugno 1862

Giovane contadino vietnamita, Domenico Ninh si distinse per la sua profonda fede in Gesù Cristo. Durante la persecuzione anticristiana dell'imperatore Tự Đức, rifiutò di abiurare la sua fede e di calpestare la Croce, venendo condannato a morte per decapitazione il 1 giugno 1862. Proclamato martire e beatificato nel 1926, San Domenico Ninh è oggi venerato come simbolo di coraggio e resistenza di fronte alle persecuzioni.

Martirologio Romano: Nella città di Au Thi nel Tonchino, ora Viet Nam, san Domenico Ninh, martire, che, giovane contadino, per essersi rifiutato di calpestare la croce del Salvatore, patì la decapitazione sotto l’imperatore Tu Duc.

omenico Ninh nacque nel 1829 ad Âu Thi, un villaggio del Tonchino, nell'odierno Vietnam. La sua infanzia si svolse nel contesto di una società rurale profondamente legata alla terra e alle tradizioni ancestrali. Fin da giovane, Domenico si distinse per la sua indole mite e laboriosa, dedicandosi con dedizione al lavoro nei campi e mostrando un profondo rispetto per i valori familiari e comunitari.

La vita di Domenico subì una svolta radicale quando, all'età di circa vent'anni, entrò in contatto con la fede cattolica. Attratto dai principi di amore, compassione e giustizia predicati dal Vangelo, decise di abbracciare la nuova religione con fervore e devozione. La sua conversione rappresentò un atto di coraggio in un contesto sociale permeato da una forte ostilità nei confronti del cristianesimo, considerato una minaccia all'ordine costituito e alle credenze tradizionali.

Durante il regno dell'imperatore Tự Đức, il Vietnam fu teatro di una feroce persecuzione anticristiana. I cattolici venivano discriminati, arrestati e imprigionati, costretti a rinunciare alla loro fede sotto la minaccia di torture e morte. Domenico Ninh, animato da una fede incrollabile, non si lasciò intimidire dalle persecuzioni. Continuò a professare apertamente la sua religione, offrendo sostegno e conforto ai suoi compagni di fede e diffondendo il messaggio evangelico con discrezione ma tenacia.

Il 30 maggio 1862, la fede di Domenico fu messa alla prova suprema. I persecutori gli ordinarono di calpestare un'immagine della Croce, simbolo sacro della fede cristiana. Domenico, di fronte a tale richiesta blasfema, non esitò: con fermezza e compostezza, rifiutò di obbedire. Per questo gesto di incrollabile fedeltà, fu condannato a morte per decapitazione.

Il 30 maggio 1862, Domenico Ninh affrontò il martirio con eroica serenità. La sua esecuzione suscitò profonda commozione tra i cristiani vietnamiti, che lo venerarono fin da subito come un martire della fede. La sua figura divenne un simbolo di resistenza all'oppressione e di incrollabile fedeltà ai principi evangelici.

Nel 1926, Domenico Ninh fu beatificato da Papa Pio XI. Il 19 giugno 1988, Papa Giovanni Paolo II lo proclamò santo durante la sua visita pastorale in Vietnam. La sua memoria viene celebrata ogni anno il 1 giugno, anniversario del suo martirio.

Autore: Franco Dieghi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/55560

Santi Domenico Toai e Domenico Huyen Martiri

Festa: 5 giugno

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† 5 giugno 1862

Erano pescatori vietnamiti e padri di famiglia, vissuti durante la persecuzione dei cristiani sotto l'imperatore Tự Đức. Arrestati per la loro fede, affrontarono torture e carcere con coraggio, sostenendo i loro compagni e rifiutando di abiurare. Condannati al rogo, morirono da martiri il 5 giugno 1862.

Martirologio Romano: Nella città di Tang Gia sempre nel Tonchino, santi Domenico Toai e Domenico Huyèn, martiri, che, padri di famiglia e pescatori, benché sottoposti al tempo dell’imperatore Tu Duc a vari generi di tortura durante la loro lunga prigionia, con grande forza d’animo esortarono i compagni di carcere a conservare la fede, concludendo poi sul rogo il proprio martirio.

Domenico Toai e Domenico Huyen, originari del Tonchino, in Vietnam, erano due pescatori e padri di famiglia. La loro esistenza scorreva tranquilla, scandita dai ritmi della pesca e dal calore della vita familiare, fino all'avvento dell'imperatore Tự Đức, che scatenò una feroce persecuzione contro i cristiani.

Nel clima di terrore instaurato dal regime di Tự Đức, Toai e Huyen furono arrestati a causa della loro fede cristiana. Iniziò per loro un periodo di dura prigionia, durante il quale furono sottoposti a torture e umiliazioni di ogni sorta.

Nonostante le sofferenze indicibili, Toai e Huyen non vacillarono mai nella loro fede. Con incrollabile forza d'animo, non solo sopportavano i tormenti, ma esortavano anche i loro compagni di carcere a non cedere alle pressioni e a mantenere salda la loro fede. La loro testimonianza divenne un faro di speranza in un contesto di buio e disperazione.

Dopo un lungo periodo di prigionia e torture, Toai e Huyen furono condannati al rogo. Affrontarono la morte con serenità e coraggio, offrendo il loro sacrificio in nome della loro fede. Il loro martirio avvenne il 5 giugno 1862, data che li ricorda come santi nel calendario cattolico.

Autore: Franco Dieghi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/55990

Santi Pietro Dung, Pietro Thuan e Vincenzo Duong Martiri

Festa: 6 giugno

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Erano pescatori e contadini vietnamiti che vivevano durante un periodo di persecuzioni religiose. Erano cristiani devoti che non rinunciarono mai alla loro fede, anche di fronte a torture e minacce. Rifiutarono di calpestare un'immagine di Gesù, venendo condannati a morte sul rogo nel 1862. La loro eroica testimonianza di fede e coraggio li rese simboli di speranza per i cristiani perseguitati.

Martirologio Romano: Nella città di Luong My nel Tonchino, ora Viet Nam, santi martiri Pietro Dung e Pietro Thuan, pescatori, e Vincenzo Duong, contadino, che, rifiutatisi più volte di calpestare la croce, furono condannati al rogo sotto l’imperatore Tu Duc.

I Santi Pietro Dung, Pietro Thuan e Vincenzo Duong nacquero nel villaggio di Lương Mỹ, nel Tonchino (l'odierno Vietnam), in un'epoca segnata da persecuzioni religiose contro i cristiani sotto il regno dell'imperatore Tự Đức.

Pietro Dung e Pietro Thuan erano due pescatori, mentre Vincenzo Duong era un contadino. Tutti e tre erano ferventi cattolici e si distinguevano per la loro fede profonda e la loro devozione.

Nel 1862, durante una feroce ondata di persecuzioni, i tre uomini furono arrestati per la loro fede cristiana. Le autorità li accusarono di rifiutare di rinnegare la loro religione e di adorare gli idoli pagani.
Nonostante le torture e le minacce,  rimasero fedeli alla loro fede. Un atto particolarmente sprezzante che li portò al martirio fu l'ordine di calpestare un'immagine della Santa Croce. Di fronte a questa blasfema richiesta, i tre uomini si rifiutarono con fermezza, dichiarando la loro incrollabile devozione a Cristo.

Per la loro incrollabile fede e il loro rifiuto di abiurare, i Santi Pietro Dung, Pietro Thuan e Vincenzo Duong furono condannati a morte. Il 6 giugno 1862, furono condotti al luogo del martirio e bruciati vivi sul rogo.

Furono beatificati da Papa Pio X nel 1900 e canonizzati da Papa Giovanni Paolo II nel 1988. La loro festa liturgica si celebra il 6 giugno, anniversario del loro martirio.

Autore: Franco Dieghi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/56160

Santi Domenico Nguyen e compagni Martiri

Festa: 16 giugno

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Martirologio Romano: Nella città di Lăng Cốc nel Tonchino, ora Viet Nam, santi martiri Domenico Nguyên, medico, Domenico Nhi, Domenico Mạo, Vincenzo e Andrea Tường, contadini, che, arrestati per la loro fede cristiana e a lungo torturati in carcere, morirono infine decapitati sotto l’imperatore Tự Đức.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/57470

San Pietro Da Martire

Festa: 17 giugno

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Martirologio Romano: In località Qua Linh nel Tonchino, ora Viet Nam, san Pietro Đa, martire: falegname e sacrestano, sebbene sottoposto a molte e crudeli torture, rimase tuttavia fermo nella sua professione di fede, morendo alla fine sul rogo sotto l’imperatore Tự Đức.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/57930


Cathédrale Notre-Dame de Saigon (en vietnamien Vương cung thánh đường Đức Bà Sài Gòn ou Nhà thờ Đức Bà Sài Gòn), centre de Hô-Chi-Minh-Ville (ancienne Saïgon), au sud du Viêt Nam, dans l'ancienne Cochinchine
Elle fut construite par les Français de 1877 à 1880. 
Elle se trouve place de la Commune de Paris (en vietnamien: Công xã Paris), 
anciennement place Pigneau de Behaine.

DISCORSO DI GIOVANNI PAOLO II
AI PELLEGRINI FRANCESI E SPAGNOLI GIUNTI A ROMA
PER LA CANONIZZAZIONE DI 117 MARTIRI DEL VIETNAM

Lunedì, 20 giugno 1988

 

Cari fratelli nell’episcopato,

Cari fratelli e sorelle.

1. All’indomani della canonizzazione dei martiri del Vietnam sono felice di incontrare i membri della Società delle Missioni Estere di Parigi e quelli appartenenti all’ordine domenicano, così come i pellegrini provenienti dalla Francia e dalla Spagna. Voi avete conservata viva la memoria dei missionari partiti dai vostri Paesi nel corso degli ultimi secoli per portare il Vangelo nel lontano Oriente.

Oggi noi rendiamo grazie: noi abbiamo il privilegio di riconoscere come santi martiri numerosi vescovi e sacerdoti profondamente uniti con innumerevoli cristiani vietnamiti.

Noi rendiamo grazie per il loro eroico sacrificio; noi rendiamo grazie per questi testimoni illuminati dalla gloria di Cristo per averlo seguito sulla via della croce.

Sì, il vero motivo della nostra gioia oggi è quello di saperci in comunione con questi uomini che hanno portato il Vangelo, fondato la Chiesa in terra vietnamita, risposto senza riserve alla chiamata di Cristo. Avevano lasciato le loro terre senza speranza di ritornarvi. Sono presenti ora a tutti i loro fratelli del mondo, a quelli del Vietnam come a quelli della loro patria. La Chiesa venera in essi dei servitori fedeli coronati dalla gioia del Maestro, intercessori ed esempi per le generazioni future.

2. In questi vescovi e in questi preti noi ammiriamo il coraggio incrollabile della fede. Le persecuzioni e le sofferenze non li hanno piegati: solo era importante per loro l’integralità del loro impegno di battezzati a piegare tutto il loro essere alla persona di Cristo redentore. Nella loro giusta semplicità, nel loro ardore pieno di passione, i vescovi e i preti martiri che ammiriamo in questi giorni ci ricordano la grandezza del dono della fede che noi stessi abbiamo ricevuto, la serietà dell’adesione che il Signore ci chiede, la necessità d’essere, anche noi, dei testimoni per il mondo che ci circonda.

3. Il martirio ha coronato una vita apostolica eccezionalmente feconda da parte dei vescovi e dei preti che onoriamo. Pastori, essi lo sono stati con generosità, nell’obbedienza e nell’umiltà. I loro fratelli missionari e i fedeli del Vietnam ci hanno conservato il ricordo del loro zelo e ci hanno spesso trasmesso le loro parole. Noi li abbiamo visti incarnarsi con disinteresse nell’ammirevole popolo vietnamita. Hanno imparato la loro lingua e si sono immersi nella loro cultura. Hanno rispettato il fulcro delle loro tradizioni. Hanno amato le loro famiglie, educato i loro figli. Hanno mostrato deferenza verso i loro dirigenti. A immagine del loro maestro essi vennero per servire, per aiutare i poveri, per riunire i fratelli nella casa di Dio per predicare l’unità nell’amore.

Sacerdoti, avevano fretta di vedere dei figli del Vietnam accedere al sacerdozio e condurre il gregge, di vedere delle figlie del Vietnam consacrarsi al Signore come “amanti della croce”. Catechisti, hanno formato dei catechisti che diventeranno spesso loro compagni fino al martirio.

Hanno saputo mettere l’Eucaristia al centro della vita delle loro comunità. Hanno fatto scoprire i tesori della misericordia nel sacramento della Riconciliazione. Abbiamo moltissime testimonianze. Non è sorprendente vedere sant’Agostino Schoeffler e san Jean-Louis Bonnard ricevere l’estrema unzione poco prima della loro esecuzione dalle mani di coraggiosi sacerdoti vietnamiti? E non è altrettanto sorprendente vedere sant’Andrè Dung-Lac arrestato con san Pierre Pham Van Thi nel momento in cui gli si avvicinava per confessarsi?

4. Cari amici, l’insigne esempio dei padri delle Missioni straniere e dei fratelli predicatori ci invita a rendere grazie anche per lo slancio missionario ardente e integro che ha animato tanti giovani dei vostri Paesi, così anche per la generosità delle loro famiglie, delle diocesi, dei loro fratelli che hanno sostenuto le loro vocazioni. Ciò che celebriamo oggi, non ci invita forse a interrogarci sullo spirito missionario dei nostri tempi? Le condizioni sono cambiate, ma abbiamo noi la stessa convinzione che il Vangelo vale la pena di essere condiviso con i nostri fratelli, attorno a noi e fino alle estremità della terra?

Ci sono molti modi di essere missionari, voi lo sapete. Non posso intrattenervi a lungo.

Ma come non ricordare oggi chi divenne la patrona delle missioni? Infatti santa Teresa del Bambin Gesù ha vissuto, si può dire, nell’intimità di san Teofano Venard la cui immagine mai abbandonò per tutta la sua agonia. Ella aveva ritrovato la sua esperienza spirituale nella lettera d’addio di Teofano: “Non mi appoggio sulle mie forze, ma sulla forza di chi ha vinto la potenza degli inferi e della morte sulla croce (Die 3 dec. 1860). In una poesia ispirata dal missionario, ella così l’invoca:

“Per i peccatori io vorrei qui lottare, 

soffrire all’ombra delle tue palme, 

proteggimi, sostieni il mio braccio” (Die 2 febr. 1897).

Con Teresa che tanto avrebbe voluto raggiungere il Carmelo di Hanoi, con Teresa che offre la sua vita perché la buona novella della salvezza sia annunciata, noi invochiamo san Teofano e tutti i suoi compagni:

“O beato martire! vieni ad abbracciarmi con le fiamme virginali del tuo amore . . .!” (Die 2 febr. 1897).

Ieri, amatissimi, fratelli e sorelle venuti dalla Spagna, è stato un giorno di festa grande per il vostro Paese e per la Chiesa universale. La canonizzazione di centodiciassette martiri del Vietnam è la più numerosa che fino ad oggi sia mai stata realizzata. Fra di loro incontriamo vescovi, sacerdoti, catechisti, padri di famiglia.

Gli undici martiri spagnoli nativi di santo Domingo, che sono stati innalzati agli onori dell’altare, sono un fulgido esempio che deve ispirare un rinnovato impulso missionario ed evangelizzatore nella Chiesa spagnola.

Essi sono, allo stesso tempo, motivo di sano orgoglio per l’Ordine Domenicano, la cui provincia missionaria di nostra Signora del Rosario aprì tante vie nuove per la propagazione del Vangelo nelle Filippine, in Giappone, in Cina ed in Vietnam.

Questi undici santi martiri domenicani devono essere il seme per le nuove vocazioni missionarie e modelli di santità per tutti i cristiani.

Il primo martire spagnolo in Vietnam fu san Francisco Gil de Federich, e l’ultimo san Pedro Almatò; entrambi appartengono all’amata terra di Catalogna. Tortosa e san Feliù Saserra furono le città natali di questi due testimoni della fede.

All’interno della comunità valenziana nacque il martire san Jacinto Castañeda, nato a Jativa; egli offrì la sua vita insieme al primo martire vietnamita, san Vicente Liem de la Paz.

La nobiltà della terra aragonese è rappresentata da san Clemente Ignacio Delgado, di Villafeliche (Saragozza); morì fra i supplizi a 77 anni, dopo essere stato vescovo in quei territori di missione per 44 anni.

San Domingo Henares partì dalla costa della sua Andalusia per portare la buona novella di Cristo a terre lontane. Baena, nella campagna intorno a Cordova, lo vide nascere e lo considera come uno dei suoi figli più nobili.

Le vaste terre della Castiglia e Leòn hanno due nuovi santi: san Mateo Alonso Leciniaga, di Nava del Rey, e san Josè Fernandez di Ventosa de la Cuesta.

Santa Eulalia de Suegos, nella provincia di Lugo, è la piccola patria di san Josè Maria Diaz sanjurjo; e anche l’Asturia ha il suo primo santo nella persona del Vescovo Melchor Garcia Sampedro, che è già stato proposto delle missioni asturiane e delle attività missionarie di quello storico Principato.

Nella città di Santo Domingo de La Calzada, nasce san Jerònimo Hermosilla; ed i Paesi Baschi si onorano di avere il primo santo della Vizcaya, san Valentìn Ochoa, nato a Elorrio.

Cari fratelli e sorelle: in questi nuovi santi spagnoli troverete modelli e guide sicure per il cammino della vostra fede. Essi ci danno la chiave per capire la forza trasformatrice del donare tutto per gli altri. “Nessuno possiede più amore di colui che dona la vita per i suoi amici” (Gv 15, 13), ci dice Gesù nel Vangelo.

I nuovi santi, a imitazione di Cristo, donarono la loro vita per amore, mentre perdonavano coloro che li maltrattavano. La fermezza della loro fede e la loro invincibile speranza nella patria definitiva, li sostennero nel martirio. È questa fede cristiana che oggi deve essere realizzata per poter dare così una risposta alle sfide del nostro tempo.

I nuovi santi nacquero nel seno di famiglie spagnole. Essi rappresentano il frutto maturo di una vitalità cristiana che il vostro popolo ha manifestato nella sua storia, portando la luce del Vangelo a nuovi popoli e culture.

Che anche oggi la famiglia spagnola sappia portare in sè quei valori a quelle virtù che la resero feconda nel passato, come propagatrice della fede e come vivaio di vocazioni sacerdotali e religiose.

Che per intercessione dei nuovi santi domenicani, i fedeli cattolici spagnoli, come anche i sacerdoti e le diverse famiglie religiose, sotto la guida dei propri pastori, si aprano con rinnovato entusiasmo e dedizione alla azione missionaria, che scrisse tante pagine gloriose durante la sua storia secolare, ma che continua ad avere bisogno di nuovi operai che lavorino per la messe del Signore (cf. Lc 10, 2).

Vi benedico tutti di cuore.

© Copyright 1988 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/speeches/1988/june/documents/hf_jp-ii_spe_19880620_martiri-vietnam.html


https://catholicfire.blogspot.com/2015/11/st-andrew-dung-lac-and-companions.html