Saint Lucius I
Pape (22 ème) de 253 à 254 (+ 254)
Il fut le successeur du pape saint Corneille. Exilé pour sa foi au Christ durant la persécution de l'empereur Valérien (253-260), il revint à Rome où les fidèles l'accueillirent avec enthousiasme selon ce qu'en écrit saint Cyprien. Il est inhumé au cimetière romain de saint-Calixte.
À Rome, au cimetière de Calliste sur la voie Appienne, en 254, la mise au tombeau de saint Lucius, pape. Successeur de saint Corneille, il fut presque aussitôt envoyé en exil, sous l’empereur Gallus, mais ensuite, par une disposition divine, il revint indemne dans son Église, confesseur invincible de la foi. Saint Cyprien l’a célébré par de grandes louanges.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/746/Saint-Lucius-I.htmlPapa Lucio I nella Cappella Sistina
S. Lucius Ier
4 mars
RÉSUMÉ :
Saint Lucius, prêtre romain, fut élu pour succéder
à saint
Corneille martyrisé sous Gallus. Exilé pour la Foi, il fut rappelé
« avec le double honneur de confesseur et d’évêque ». Tellement que
« il sembla avoir été proscrit non pas pour priver l’Église de son
pasteur, mais seulement pour accroître son honneur et la joie des fidèles par
son heureux retour » (S.
Cyprien le félicitant).
C’est à saint Lucius que remonte le décret qui ordonne qu’au moins deux prêtres accompagnent toujours l’évêque en quelque lieu qu’il réside, afin « qu’il ait toujours des témoins de sa vie » (S. Damase). Saint Lucius eût la tête tranchée le 4 mars 253.
Saint Lucius Ier pape et martyr le 4 mars 253
Quelques auteurs disent que saint Lucius était natif de Lucques, et fils de Lucin, et d’autres, qu’il était Romain, et que son père s’appelait Porphyre. On pourrait concilier ces deux opinions, en disant qu’il est appelé Romain, à cause du long séjour qu’il a fait à Rome ; mais qu’il était de Lucques, et que son père s’appelait Porphyre Lucin. Ce qui favorise cette conjecture, c’est qu’anciennement le nom de Lucius était fort commun parmi les Lucquois.
Il fut ordonné Prêtre sous saint
Corneille, son prédécesseur, et envoyé avec lui en exil à
Civita-Vecchia ; mais il en fut délivré par la divine Providence, qui le
destinait à monter sur le siège apostolique, vacant depuis trente-cinq jours,
par le martyre de saint
Corneille, sous les empereurs Gallus et Volusien.
Aussitôt que saint Cyprien, Évêque de Carthage, apprit son élection, il l’en félicita par lettres. Mais son repos ne dura pas longtemps ; car les mêmes empereurs, continuant leur persécution contre les Chrétiens, le renvoyèrent une seconde fois en exil. Néanmoins, la même Providence, qui l’en avait délivré la première fois, l’en délivra encore celle-ci pour le bien de Son peuple : et il en revint plein d’honneur et de gloire, pour avoir constamment supporté cette peine, et donné des témoignages éclatants de son zèle et de son ardeur pour la religion chrétienne.
Saint Cyprien et les autres Évêques d’Afrique lui écrivirent des lettres de congratulation, dont voici quelques fragments : « Comme nous nous sommes réjouis depuis peu avec vous, Très-Saint Père, lorsque la divine Bonté vous a confié l’administration de Son Église, avec le double honneur de confesseur et d’Évêque, ainsi nous remercions maintenant cette même Bonté de ce qu’Elle vous a ramené avec la même gloire du lieu de votre exil, afin que le pasteur fût rendu à son troupeau, le pilote à son navire et le recteur à son peuple ; de sorte qu’il ne semble pas que vous ayiez été relégué pour priver l’Église de son Évêque, mais seulement pour accroître votre honneur et notre joie, par votre heureux retour ». Ce saint Évêque lui dit ensuite, par un esprit de prophétie, que, si son martyre était différé, la gloire de sa confession n’en serait pas diminuée, puisque Dieu ne l’avait ramené à Rome que pour lui préparer un plus beau théâtre de sa constance et de sa passion.
Il conféra deux fois les Ordres au mois de décembre, et créa quatre Prêtres, quatre Diacres et sept Évêques pour divers lieux. Il ordonna qu’au moins deux Prêtres et trois Diacres accompagneraient toujours l’Évêque en quelque lieu qu’il allât, afin, comme écrit saint Damase, qu’il eût des témoins de sa vie. Il fit aussi quelques autres décrets, que Gratien a recueillis. Ils se trouvent au premier tome des Conciles, et tous, comme saint Cyprien l’écrivit au Pape saint Étienne Ier, successeur de saint Lucius, sont dignes de vénération et de respect.
Enfin, ce que ce grand Évêque de Carthage lui avait
prédit arriva incontinent après ; car, l’empereur Volusien, continuant la
persécution contre l’Église, ce très saint Pape eut la tête tranchée le 4 mars,
l’an de Notre-Seigneur 253, le second de son pontificat, ainsi que le cardinal
Baronius l’a remarqué, au deuxième tome de ses Annales, où il rétracte ce
qu’il avait écrit sur le Martyrologe romain, que ce martyre arriva sous
l’empereur Valérien. Tous les Martyrologes font mémoire de saint Lucius, et
disent qu’il a été inhumé sur la voie Appienne.
Kirsch, Johann Peter. "Pope St. Lucius I." The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 4 Mar. 2017 <http://www.newadvent.org/cathen/09411a.htm>.
Pope Saint Lucius I
- Loukis
- 5
March 254 at Rome, Italy of natural causes
- buried at Saint Callistus catacomb
- relics
transferred to the church of Saint Cecilia in Trastevere, Rome in 821
- some relics
transferred to Roskilde, Denmark c.1100
- his head placed in a reliquary
bust in the Saint Ansgar cathedral
at Roskilde in 1910
LUCIO I, santo
di Francesco Scorza Barcellona - Enciclopedia dei Papi
(2000)
Lucio I, santo
L'episcopato di L. durò poco meno di otto mesi,
secondo quanto afferma Eusebio di
Cesarea: dall'estate del 253 al 5 marzo dell'anno successivo, data della
sua morte documentata dal Catalogo Liberiano e dalla Depositio episcoporum
del Cronografo
del 354: erroneamente il Catalogo Liberiano e il Liber pontificalis,
nr. 23, gli attribuiscono un pontificato di oltre tre anni.
Da una lettera indirizzatagli da Cipriano di Cartagine si
ricava che L. era stato esiliato, verosimilmente dall'imperatore Gallo, come
già il suo predecessore Cornelio, ma che in seguito poté rientrare a Roma, probabilmente dopo
l'accesso al potere di Valeriano: Cipriano vi si congratula per il suo ritorno
dall'esilio, accenna a un'altra lettera che gli avrebbe scritto in occasione
della sua elezione (Epistularium 61, 1, 1), e allude alla presenza di seguaci
di Novaziano a Roma quando afferma che nella persecuzione il Signore mostra
quale sia la sua Chiesa, l'unico vescovo da lui scelto e i suoi sacerdoti uniti
al loro vescovo, in quanto il diavolo perseguita solo gli accampamenti e i
seguaci di Cristo, mentre non degna di uno sguardo quelli che sono già stati
abbattuti e sono diventati suoi (ibid. 61, 3, 1-2). L'esilio di L. è attestato
anche nel Catalogo Liberiano e quindi dal Liber pontificalis.
In un'altra lettera Cipriano accomuna Cornelio e L.,
definiti "beati martyres", per la loro decisione di dover concedere la
pace a quanti avevano ceduto durante la persecuzione (Epistularium 68, 5, 1),
accennando a loro lettere in cui si affermava che non si dovesse negare la
comunione a chi avesse fatto penitenza. La lettera di L. a Cipriano è andata
perduta: presumibilmente anche L., come il suo predecessore Cornelio, vi doveva
assumere una posizione contraria al rigorismo di Novaziano e dei suoi seguaci.
Nonostante il fatto che Cipriano attribuisca il titolo di martire a L. come a
Cornelio, L. non morì martire, in quanto nei primi anni del suo impero
Valeriano si dimostrò favorevole ai cristiani, come afferma il contemporaneo
Dionigi di Alessandria in
una sua lettera a Ermammone (citata in Eusebio di Cesarea, Historia
ecclesiastica VII, 10, 3). Del resto la più antica tradizione della Chiesa
romana, consegnata nella Depositio episcoporum, distingue nettamente L. dai
papi martiri elencati nella Depositio martyrum.
Il Liber pontificalis, nr. 23, riprende la tradizione
del martirio di L. che sarebbe avvenuto per ordine di Valeriano; più
precisamente, ma solo nella seconda redazione, vi si racconta che, mentre era
diretto al luogo del martirio, L. avrebbe affidato il governo della Chiesa al
suo arcidiacono Stefano. Un'analoga scena si legge nello stesso Liber
pontificalis, nr. 24, in una aggiunta del ms. Vat. lat. 3764 (sec. XI), a
proposito di papa Stefano e del suo arcidiacono Sisto, ed è propria della
tradizione agiografica relativa a Sisto II e all'arcidiacono Lorenzo:
verosimilmente si tratta di un luogo comune originatosi forse nella leggenda di
papa Sisto e dell'arcidiacono Lorenzo, poi variamente applicato a L. e Stefano,
immediati predecessori di Sisto II. Il Liber pontificalis aggiunge altri
dettagli non tutti verificabili: L. sarebbe stato romano, figlio di Porfirio
(una variante è "Tuscus, de civitate Luca, ex patre Lucino", in luogo
di "Romanus ex patre Porphyrio"), avrebbe emanato la disposizione che
il papa non fosse mai abbandonato da due presbiteri e tre diaconi "propter
testimonium ecclesiasticum", espressione che probabilmente esprime la
necessità di affidare la reputazione del vescovo a testimoni autorevoli e
vigili; L. avrebbe inoltre ordinato quattro presbiteri, quattro diaconi e sette
vescovi e la sua morte sarebbe stata seguita da trentacinque giorni di sede
vacante. La sepoltura di L. sarebbe avvenuta il 28 agosto nel cimitero di
Callisto, ove, effettivamente, nella cripta dei papi è stato ritrovato un
frammento di iscrizione con il nome "ΛΟϒΚΙC", che potrebbe a lui
riferirsi. Si ritiene che la data della sepoltura distinta da quella della
morte sia falsa, nonostante i tentativi di de Rossi di ammetterle entrambe
considerando l'eventualità di una sepoltura provvisoria e di un'altra
definitiva.
Risale alla seconda metà del sec. XI una Passio sancti Lucii papae (Bibliotheca Hagiographica Latina [...], nr. 5022), opera di Guaiferio di Montecassino, attivo nell'abbazia tra il 1084 e il 1086. Questa Passio, che ci è giunta mutila della parte finale, è quasi del tutto priva di riferimenti biografici su L., tutta intesa ad esaltare in lui la figura del papa.
A Roma le reliquie di L. furono collocate nel IX
secolo nella basilica di S. Cecilia insieme a quelle che si ritennero essere
della vergine romana e dei suoi compagni di martirio, e dove furono oggetto di
ricognizioni in età
moderna. Una tradizione medievale, attestata da un racconto di traslazione
nelle lezioni dell'Ufficio per l'apposita festa del 25 agosto, vuole che la
reliquia del suo capo si conservi a Roskilde, in Danimarca, della cui
chiesa cattedrale è attestata la titolatura a s. Lucio sin dal sec. XIII: il
racconto di traslazione non ha però riferimenti cronologici.
Non è certo, ma non è stato escluso, che la commemorazione di L. al 4 marzo figurasse già nel Martyrologium Hieronymianum. Questa data, presente nel Liber pontificalis nella sua prima redazione (la seconda, più correttamente, riporta quella del 5 marzo attestata dalla Depositio episcoporum), è passata ai martirologi medievali, a partire da quello dell'Anonimo Lionese, e da questi al Martyrologium Romanum. Nel Calendarium Romanum del 1969 la commemorazione di L. è stata espunta perché stando alla fonte più attendibile, in questo caso la Depositio episcoporum, non risulta che a L. spetti il titolo di martire.
Cipriano, Epistularium 61, 1, 1; 61, 3, 1-2; 68,
5, 1, a cura di G.F. Diercks, Turnholti 1994-96 (Corpus
Christianorum, Series Latina, 3B-C), pp. 380, 382-83, 468. Eusebio
di Cesarea, Historia ecclesiastica VII, 2; 10, 3, a cura di E. Schwartz,
Leipzig 1908 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, II,
2), pp. 636-38, 650.
Id., Chronicon, ad a. 254, a cura di R. Helm, Berlin
1956 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, VII), p.
219.
Le Liber pontificalis, a cura di L.
Duchesne, I, Paris 1886, pp. XCVI-XCVIII, CCXLVIII, 66-9, 153.
Catalogo Liberiano, ibid., pp. 6-7.
H. Delehaye, Commentarius
perpetuus in Martyrologium Hieronymianum [...], in Acta Sanctorum
Novembris [...], II, pars posterior, Bruxellis 1931, pp. 125-26.
H. Quentin, Les
Martyrologes historiques du Moyen Âge, Paris 1908, pp. 209-10.
Martyrologium Romanum [...] scholiis historicis
instructum, in Propylaeum ad Acta Sanctorum Decembris, Bruxellis
1940, p. 84.
Calendarium Romanum ex decreto sacrosancti oecumenici
concilii Vaticani II instauratum auctoritate Pauli PP. VI promulgatum, In
Civitate Vaticana 1969, p. 118.
Édition pratique des Martyrologes de Bède, de
l'Anonyme Lyonnais et de Florus, a cura di J. Dubois-G. Renaud, Paris 1976, p.
44.
Fonti agiografiche:
cfr. Bibliotheca Hagiographica Latina [...],
II, Bruxellis 1900-01, nrr. 5022-23.
ibid., Novum Supplementum, a cura di H. Fros, ivi
1986, p. 547.
La Passio sancti Lucii papae (Bibliotheca
Hagiographica Latina [...], nr. 5022), già pubblicata in Acta
Sanctorum [...], Martii, I, Antverpiae 1668, pp. 304-09, poi in P.L.,
CXLVII, coll. 1301-10, è ora edita a cura di O. Limone, L'opera
agiografica di Guaiferio di Montecassino, in Monastica. Scritti raccolti
in memoria del XV centenario della nascita di S. Benedetto (480-1980), III,
Montecassino 1983, pp. 77-130 (in partic. pp. 106-30).
Il racconto della traslazione della reliquia a
Roskilde (Bibliotheca Hagiographica Latina [...], nr. 5023) è in J.
Langebek, Scriptores Rerum Danicarum, III, Hafniae 1774, pp. 615-17.
Regesta Pontificum Romanorum, a cura di Ph. Jaffé-G.
Wattenbach-S. Loewenfeld-F. Kaltenbrunner-P. Ewald, I, Lipsiae 1885, pp. 19-20.
La falsa decretale attribuita a L. è in P. Hinschius,
Decretales pseudo-Isidorianae et Capitula Angilramni [...], ivi 1863, pp.
175-80.
Studi:
Ecclesiastica Historia [...] per aliquot studiosos et
pios viros in urbe Magdeburgica, Centuria III, Caput X, Basileae 1562, coll.
282-83.
C. Baronio, Annales ecclesiastici,
II, Romae 1590, pp. 475-76, 489-90.
Acta Sanctorum [...], Martii, I, Antverpiae 1668,
pp. 301-08.
[L.-S.] Lenain de Tillemont, Mémoires pour
servir à l'histoire ecclésiastique des six premiers siècles, t. IV, Venise
1732, pp. 118, 620-21.
G.B. de Rossi, Roma sotterranea cristiana, II, Roma
1867, pp. 62-70.
P. Franchi de' Cavalieri, La persecuzione di Gallo a
Roma, in Id., Note agiografiche, VI, ivi 1920, pp. 206-08.
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ersten Jahrhunderten, Tübingen 1992, pp. 310-11.
A Dictionary of Christian Biography, III, London
1882, s.v., p. 752.
Dictionnaire de théologie catholique, IX, 1, Paris
1926, s.v., coll. 1056-57.
Vies des Saints et des Bienheureux, III, ivi 1941,
s.v., pp. 69-72; E.C., VII, s.v., coll. 1632-33.
A. Amore-Cl. Mocchegiani Carpano, Lucio, in B.S.,
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New Catholic Encyclopaedia, VIII, Washington 1967,
s.v., p. 1059.
Lexikon der christlichen Ikonographie, VII, Rom 1974,
s.v., col. 421.
Catholicisme, VII, Paris 1975, s.v., coll. 1254-55.
Biographisch-bibliographisches Kirchenlexikon, V,
Herzberg 1993, s.v., coll. 301-03.
Lexikon für Theologie und Kirche, VI, Freiburg 1997³,
s.v., coll. 1085-86.
Il grande libro dei Santi. Dizionario enciclopedico,
II, Cinisello Balsamo 1998, s.v., pp. 1236-37.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-lucio-i_(Enciclopedia-dei-Papi)