jeudi 21 mars 2013

Saint NICOLAS de FLÜE, ermite


Saint Nicolas de Flue

Cet herbager du canton d'Unterwald, en Suisse, eut une grande influence dans les cantons de langue germanique qui ont été à la naissance de la Confédération helvétique. Malgré son penchant pour la méditation solitaire, il épousa Dorothée Wiss qui lui donna cinq filles et cinq fils. Il tenait sa place dans la vie politique du canton comme conseiller, mais aussi comme officier dans l'armée. Mais ce bon père de famille, cet homme d'un grand civisme, se retirait dans un lieu solitaire pour prier chaque fois qu'il le peut. A cinquante ans, il demande à sa femme et à ses grands enfants l'autorisation de se consacrer entièrement à Dieu. Permission accordée qui devrait mériter à Dorothée aussi la reconnaissance de l'Eglise pour l'héroïcité de ses vertus. Les visions mystiques deviennent de plus en plus nombreuses chez Nicolas. Son jeûne est absolu, scrupuleusement vérifié par des espions de l'évêque du lieu. Curieusement, plus il s'isole, plus il influence la politique de son pays. On vient lui demander conseil, il dicte ses recommandations, toujours en faveur de la paix et de la concorde. Et c'est ainsi qu'il sauva sa patrie en 1471, lors de l'invasion de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne qui voulait l'annexer et, en 1481, quand il rédigea en une nuit une constitution qui empêcha Unterwald de quitter les autres cantons, au risque de la désagrégation de la confédération. Il mourut en 1487. Il est le saint patron de la Suisse.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/21/14021/-/saint-nicolas-de-flue



Saint Nicolas de Flüe

Ermite en Suisse

(1417-1487)

Saint Nicolas de Flüe naquit en Suisse, de parents pieux. Un jour, à la vue d'une flèche élancée, sur une montagne voisine, il fut épris du désir du Ciel et de l'amour de la solitude. Il se maria pour obéir à la volonté formelle de ses parents et eut dix enfants. Son mérite et sa vertu le firent choisir par ses concitoyens pour exercer des fonctions publiques fort honorables.

Sa prière habituelle était celle-ci: "Mon Seigneur et mon Dieu, enlevez de moi tout ce qui m'empêche d'aller à Vous. Mon Seigneur et mon Dieu, donnez-moi tout ce qui peut m'attirer à Vous."

Il avait cinquante ans, quand une voix intérieure lui dit: "Quitte tout ce que tu aimes, et Dieu prendra soin de toi." Il eut à soutenir un pénible combat, mais se décida en effet à tout quitter, femme, enfants, maison, domaine, pour servir Dieu. Il s'éloigna, pieds nus, vêtu d'une longue robe de bure, un chapelet à la main, sans argent, sans provision, en jetant un dernier regard tendre et prolongé vers les siens.

Une nuit, Dieu le pénétra d'une lumière éclatante, et depuis ce temps, il n'éprouva jamais ni la faim, ni la soif, ni le froid. Ayant trouvé un lieu sauvage et solitaire, il s'y logea dans une hutte de feuillage, puis dans une cabane de pierre. La nouvelle de sa présence s'était répandue bientôt, et il se fit près de lui une grande affluence. Chose incroyable, le saint ermite ne vécut, pendant dix-neuf ans, que de la Sainte Eucharistie; les autorités civiles et ecclésiastiques, saisies du fait, firent surveiller sa cabane et constatèrent la merveille d'une manière indubitable.

La Suisse, un moment divisée, était menacée dans son indépendance par l'Allemagne. Nicolas de Flüe, vénéré de tous, fut choisi pour arbitre et parla si sagement, que l'union se fit, à la joie commune, et la Suisse fut sauvée. On mit les cloches en branle dans tout le pays, et le concert de jubilation se répercuta à travers les lacs, les montagnes et les vallées, depuis le plus humble hameau jusqu'aux plus grandes villes.

Nicolas fut atteint, à l'âge de soixante-dix ans, d'une maladie très aiguë qui le tourmenta huit jours et huit nuits sans vaincre sa patience.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950



Illustration de l'Amtliche Luzerner Chronik of 1513 de Diebold Schilling the Younger , illustrant les événements de la Diète de Stans en 1481. en haut: Un prêtre nommé Heini am Grund visite Nicolas de Flüe pour lui demander ses conseils pour sauver la Diète de Stans des menaces de guerre civile, car les délégués des cantons ruraux et urbains de la Confédération suisse n'ont pas pu s'entendre. En bas: Grund retourne à la Diète et expose les conseils de Nicolas, après quoi les délégués établissent un compromis. Grund est représenté retenant un huissier qui veut aller répandre les bonnes nouvelles : les conseils Nicolas restent encore secrets jusqu'à ce jour.

Saint Nicolas de Flüe

Ermite en Suisse (✝ 1487)

Cet herbager du centre de la Suisse, du canton d'Unterwald, eut une grande influence dans les cantons de langue germanique qui ont été à la naissance de la Confédération helvétique. Malgré son penchant pour la méditation solitaire, il ne suivit pas immédiatement ce qui était sa vocation première. Il épousa une femme courageuse, Dorothée Wiss, qui lui donna cinq filles et cinq fils. Il tenait sa place dans la vie politique du canton comme conseiller, mais aussi comme officier dans l'armée. Mais ce bon père de famille, cet homme d'un grand civisme, se retire dans un lieu solitaire pour prier chaque fois qu'il le peut. A cinquante ans, n'y tenant plus, il se laisse happer par la contemplation. Il demande à sa femme et à ses grands enfants l'autorisation de se consacrer entièrement à Dieu. Permission accordée qui devrait mériter à Dorothée aussi la reconnaissance de l'Église pour l'héroïcité de ses vertus. Nicolas s'enfonce dans la prière. Les visions mystiques deviennent de plus en plus nombreuses. Son jeûne est absolu, scrupuleusement vérifié par des espions de l'évêque du lieu. Curieusement, plus il s'isole, plus il influence la politique de son pays. On vient lui demander conseil, il dicte ses recommandations, toujours en faveur de la paix et de la concorde. Et c'est ainsi qu'il sauva sa patrie en 1471, lors de l'invasion de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne qui voulait l'annexer et, en 1481, quand il rédigea en une nuit une constitution qui empêcha Unterwald de quitter les autres cantons, au risque de la désagrégation de la confédération.

Canonisé le 15 mai 1947, il est patron principal de la Confédération helvétique.

En Suisse, le 25 septembre, Solennité de saint Nicolas de Flüe, célébrée le 21 mars dans l'Église universelle.

À Ranft, près de Sachsen en Suisse, l’an 1487, saint Nicolas de Flüe, qui, vers l’âge de quarante ans, se sépara de sa femme et de ses dix enfants pour répondre à un appel d’en-haut à une vie plus parfaite et, s’écartant dans la montagne, vécut en ermite sur un escarpement, dans une pénitence très âpre et un mépris du monde qui le rendirent célèbre. Il ne sortit qu’une seule fois de sa cellule, quand menaçait la guerre civile, pour mettre la paix entre les adversaires par une brève exhortation.

Martyrologe romain

Seigneur Dieu, enlevez-moi tout ce qui m’éloigne de vous. Seigneur Dieu, donnez-moi tout ce qui me rapproche de vous. Prenez-moi à moi et donnez-moi tout à vous

Prière de saint Nicolas de Flue




Prière de Saint Nicolas de Flüe


Voici la Prière « Seigneur Dieu, enlevez-moi tout ce qui m’éloigne de Vous » de Saint Nicolas de Flüe (1417-1487), Saint Patron de la Suisse, Époux, Père de 10 enfants et Ermite à 50 ans. 
La Prière de Saint Nicolas de Flüe « Seigneur Dieu, enlevez-moi tout ce qui m’éloigne de Vous » : 

« Seigneur Dieu, enlevez-moi tout ce qui m’éloigne de Vous. Seigneur Dieu, donnez-moi tout ce qui me rapproche de Vous. Prenez-moi à moi et donnez-moi tout à Vous. Ainsi soit-il ! » 

Autre traduction avec le tutoiement : « Mon Seigneur et mon Dieu, enlève-moi tout ce qui m'empêche d'aller à Toi ; donne-moi tout ce qui me conduira jusqu'à Toi ; prends-moi à moi et donne-moi tout à Toi pour que je T'appartienne totalement. Ainsi soit-il. » 

Saint Nicolas de Flüe (1417-1487)

« Il y a un temps pour tout » énonce Qohélet l’Écclésiaste.

- « Tout ! Vraiment ? »

Un temps pour être époux et un temps pour être ermite ? Cela, le sage ne le dit pas, mais le saint patron de la Suisse l'a vécu. Répondant à l'appel de Dieu : « Quitte tout ce que tu aimes, et Dieu prendra soin de toi », le conseiller et juge du canton d'Obwalden laisse, avec son accord, Dorothée, sa femme – future sainte - et ses dix enfants, pour mener une vie de solitude. Saint Nicolas de Flüe s’éloigna, pieds nus, vêtu d’une longue robe de bure, un chapelet à la main, sans argent, sans provision, en jetant un dernier regard tendre et prolongé vers les siens. Une nuit, Dieu le pénétra d’une lumière éclatante, et depuis 1467 à l’age de 50 ans, il n’éprouva jamais ni la faim, ni la soif, ni le froid. Ayant trouvé un lieu sauvage et solitaire, Saint Nicolas de Flüe s’y logea dans une hutte de feuillage, puis dans une cabane de pierre. Le Saint ermite ne vécut, pendant dix-neuf ans, que de la Sainte Eucharistie ; les autorités civiles et ecclésiastiques, saisies du fait, firent surveiller sa cabane et constatèrent la merveille d’une manière indubitable. Saint Nicolas de Flüe ne quittera son ermitage que le jour de sa mort. 

Voir également de Saint Nicolas de Flüe :

La « Prière pour la Suisse » à Saint Nicolas de Flüe de Mgr Marius Besson


NICOLAS DE FLUE

Patron de la Suisse, Saint

(1417-1487)
Nicolas de Flue est né à Flüeli, près de Sachseln, au bord du lac de Sarnen, au pays d’Obwald en Suisse. C'est un saint de l'Église catholique, patron de la Suisse. 
Remarque préliminaire. D'une manière générale on connaît peu saint Nicolas de Flue, et souvent, lorsqu'on entend parler de lui et de sa vie dont on ignore à peu près tout, on pense immédiatement à son épouse: Dorothée Wyss. Et l'on se dit: "Voyons! Qui est le plus saint: Nicolas ou son épouse Dorothée qu'il abandonna alors qu'elle venait de mettre au monde son dernier enfant? Pourtant, dès que l'on pénètre un peu dans le cœur de Nicolas, on comprend que c'est à Dieu qu'il obéissait. Et l'on découvre encore mieux la sainteté de son épouse qui, actuellement, est proposée à l'Église en vue d'une béatification puis d'une canonisation.  
L'éducation de Nicolas se fit à la maison à travers des entretiens dans famille et avec les voisins qui lui inculquèrent d'abord l’amour de la patrie. Dès sa jeunesse, il se montra un jeune homme chaste, bon et vertueux, cherchant à vivre en paix avec tous. Souvent il se retirait dans la solitude des champs pour s’entretenir avec Dieu. Illettré mais doté d'une grande  sagesse, il était très apprécié par le peuple; malgré son illettrisme, il devint juge et conseiller cantonal, missions qu'il accomplit avec un grand sens de la justice, et beaucoup de charité. 
Quand il eut trente ans, en 1447, Nicolas de Flue se maria avec Dorothée Wyss, âgée de 16 ans. De cette union, dix enfants naquirent: 5 garçons et 5 filles. Avec amour, Dorothée accompagnait Nicolas dans sa quête spirituelle, et c'est elle qui le soutint dans la mise en œuvre de sa vocation très particulière. En effet, en 1467, Nicolas "doit" quitter sa famille et devenir ermite. Que se passe-t-il? Nicolas n’est pas un exalté, il s'entend très bien avec sa femme et il aime beaucoup ses enfants. Nicolas est un rude campagnard doublé d'un solide montagnard, rompu aux dures tâches de cultivateur et d'éleveur. Il a un sens aigu de ses responsabilités. Alors, que se passe-t-il? Qu'est-ce qui motive son départ précipité ? 
Nous savons que Nicolas avait toujours été très pieux. Très jeune encore, il  avait été  attiré par la solitude et la prière. Pendant des années, il avait  veillé, prié et jeûné, mais toujours dans la plus grande discrétion. Alors qu'est-ce qui soudain motive une telle décision, apparemment bien déroutante? Nous savons que lorsqu'il eut atteint l'âge de 50 ans, Nicolas entendit une voix intérieure lui dire: "Quitte tout ce que tu aimes, et Dieu prendra soin de toi." Nicolas soutint alors un terrible combat, mais enfin il se décida effet à tout quitter, femme, enfants, maison, domaine, pour servir Dieu…  mais après avoir demandé la permission à sa femme et à ses grands enfants. Puis, il s’éloigna, pieds nus, vêtu d’une longue robe de bure, un chapelet à la main, sans argent, sans provision, en jetant un dernier regard tendre et prolongé vers les siens. Mais pour aller où? Incontestablement sa douleur dut être atroce, mais Dieu le voulait. 
Comme tous les citoyens suisses très patriotes, Nicolas avait été à trois reprises, appelé à participer à des guerres. Chez lui il vivait près de Dieu et un peu comme un ascète, mais c'était un père très attentif. Et voici qu'à l’âge de cinquante ans, après la naissance de son dixième enfant, âgé seulement de treize semaines et "avec le consentement de son épouse, il quitte sa famille, laissant à son fils aîné, qui y consent avec ses frères et ses sœurs, le soin de subvenir à tous les besoins." Ici, nous ne pouvons pas ne pas remarquer la grandeur de la foi qui anime Nicolas et son épouse, ainsi que ses enfants. 
Nicolas erra pendant plusieurs jours. Craignant, en effet de devenir un de scandale pour ses compatriotes, Nicolas ne voulait pas rester dans son pays et s'était dirigé vers l'Alsace. Mais une nuit, alors qu'il s'était endormi dans un champ, il entrevit une vive clarté partant du Hauenstein et se dirigeant vers les montagnes d’Unterwald; une secrète impulsion le ramena vers sa patrie."Cette clarté surnaturelle pénétra tout son intérieur … et le fit souffrir comme s’il avait senti le tranchant d’un glaive dans ses entrailles. Depuis ce jour jusqu’à sa mort, il ne prit plus aucune nourriture." Il se retira enfin dans un endroit proche de chez lui, le Ranft. Seule sa femme connut ce lieu, et Nicolas lui permit, ainsi qu'à ses enfants, de venir le voir de temps en temps pour recevoir ses conseils. Son départ avait causé une grande souffrance, mais la famille resta unie. 
Les habitants du village de Flue furent d'abord très divisés sur le choix de Nicolas. Pourtant, ils lui construisirent un ermitage au Ranft, et Nicolas s’adonna à un jeûne très strict. Sa réputation de sainteté se répandit rapidement; aussi l’évêque de Constance envoya-t-il son auxiliaire, Mgr Thomas, visiter l’ermite et s’enquérir discrètement sur l’authenticité de sa démarche spirituelle. L’évêque fut rapidement convaincu de l’obéissance à l’Église et de l’humilité de Nicolas, signes manifestes de l’authenticité de toute vie sainte et mystique. Nicolas ne savait ni lire ni écrire: d'où lui venait donc sa compétence? De ses nombreuses visions, car Dieu lui parlait en songes et le conseillait. Voici un exemple: 
Le soir du 21 décembre 1481, une guerre civile menaçait la Suisse. Un grave conflit s'était installé entre les zones rurales et urbaines, entre les villes de Lucerne, Zurich et Berne, et les cantons d'Uri, de Schwyz, Unterwald,  et Glaris. Toutes les négociations avaient échoué, et ce conflit menaçait gravement l'unité de la Confédération. Aussi, dans la nuit du 22 Décembre, le curé de Stans, Heimo Amgrund partit-il consulter Nicolas de Flue dans son Ranft; il revint avec un inconnu, Bruder Klaus. Le lendemain matin, le pieux curé parvint à rassembler tous les délégués leur apportant le message, non divulgué, de Nicolas et que portait Bruder Klaus. Après la lecture de ce message la guerre civile fut évitée. Un nouveau pacte, le "Covenant de Stans" fut signé, qui renouvelait l'alliance grâce à l'inclusion des cantons de Fribourg et de Soleure dans la Confédération.  Ce fut la première charte constitutionnelle de la Suisse, dont frère Nicolas devint le fondateur au moyen de la paix.  
Les Suisses sont toujours très étonnés quand ils découvrent l’influence sociale qu’exerça cet ermite ayant renoncé au monde. Veilleur, mystique il s’exposait aux mystères divins pour en rayonner. Beaucoup de personnes recherchèrent auprès de lui des conseils pour leur vie. Nicolas n’était pas homme de science mais tout simplement un homme de prière dont le  cœur brûlant attirait les âmes pour les  conduire vers notre Maître et Seigneur. 
Dieu avait prédit à Frère Nicolas qu’il mourrait à soixante dix ans. Le 21 mars 1487, après une longue et douloureuse maladie, il demanda le saint viatique que le curé de Stans lui apporta. Après avoir communié et rendu grâces, Frère Nicolas prit les mains de sa femme et de ses enfants et s’endormit. Nicolas de Flue fut déclaré bienheureux en 1672. Le pape Pie XII le canonisa le 15 mai 1947. Tous les Suisses vénèrent en lui le père de leur patrie. Saint Nicolas de flue est fêté le 25 septembre et non pas le 21 mars, jour de sa mort. Son épouse, femme d’une foi ferme et inébranlable, est actuellement proposée pour rejoindre le calendrier des saints. 
Conclusion 
Les principales caractéristiques de la pensée de Nicolas de Flue résident dans son esprit de paix, et son désir de non-intervention dans les affaires étrangères; cette modération a, aujourd'hui encore, des répercussions sur la manière dont certains Suisses perçoivent leur pays et entendent faire de la politique.  
Saint Nicolas de Flue est le saint-patron mondial de la paix. Il est également, de même que Saint Martin et Saint Sébastien, le saint-patron de la Garde Suisse Pontificale au Vatican.
Paulette Leblanc

Flue, Nicolas de

 1417,   21.3.1487 au Ranft (comm. Sachseln), d'Unterwald. ∞ Dorothea Wyss ( -> 2). Dans les cinquante premières années de sa vie, le futur frère Nicolas (Bruder Klaus) vécut en paysan et eut cinq fils et cinq filles. Il est mentionné à trois reprises avant 1467. Il apparaît en 1462 comme représentant d'Obwald à l'occasion d'un jugement rendu par les cantons avoués du couvent d'Engelberg dans un conflit entre l'abbaye et la paroisse de Stans. Le document permet d'induire que F. était membre du Conseil et tribunal d'Obwald, mais sans fonction dirigeante. Il n'assuma un rôle politique important qu'après avoir définitivement obéi à la voix intérieure qu'il percevait comme un appel de Dieu.

Le 16 octobre 1467, F. prit congé de sa famille pour entreprendre un pèlerinage qui le conduisit à Liestal. La ville lui parut plongée dans un rouge ardent et il décida de faire demi-tour. Il ne revint pas dans son foyer, mais passa la nuit dans une étable proche de sa maison. Le lendemain, il se retira dans la forêt du Melchtal; des chasseurs l'y retrouvèrent au bout de quelques jours. Guidé par une vision, il construisit dans la gorge du Ranft, sur le domaine familial, une cabane où il passa le reste de sa vie. Il vivait, disait-on, sans prendre de nourriture: cette nouvelle se répandit rapidement, attirant des curieux et alarmant les autorités laïques et religieuses. Le Conseil d'Obwald fit surveiller l'ermite étroitement pendant un mois, mais on ne trouva rien "qui trahisse une hypocrisie religieuse inspirée par l'orgueil ou la vanité" (selon Heinrich Wölfli). Au moment de la consécration de la chapelle du Ranft, en 1469, l'évêque de Constance fit examiner l'abstinence de F. et l'on ne put constater ni tromperie ni sorcellerie.

Malgré la césure de 1467, des liens existent entre les deux périodes de l'existence de F. qui, déjà avant de devenir ermite, avait des visions et se livrait à des méditations qui le rapprochent du mouvement médiéval des "Amis de Dieu" (Gottesfreunde) et des mystiques rhénans; ses déclarations font apparaître des points de convergence avec la langue et les idées de Heinrich Seuse dit Suso. Cependant, l'ermite continua de s'intéresser aux choses du monde. Les gens simples n'étaient pas les seuls à rechercher les conseils du "saint vivant", puisque l'envoyé du duc de Milan, Bernardino Imperiali, lui rendit visite au Ranft en juin 1483; il le trouva "informato del tutto", à savoir informé au mieux des affaires qui motivaient son ambassade en Suisse centrale. On considère comme un fait établi l'influence conciliatrice que F. exerça, sans être personnellement présent, lors de la conclusion du convenant de Stans en 1481. A la fin de sa vie, il confia à Erni Anderhalden, de quatre ans son aîné, que Dieu lui avait fait "trois grandes grâces": celles d'avoir pu quitter les siens en accord avec eux, de n'avoir jamais été tenté de retourner dans sa famille et d'avoir pu vivre sans nourriture ni boisson corporelles.

Les premiers éléments d'une vie de frère Nicolas figurent dans le Pilgertraktat publié à Augsbourg en 1487. On parle aussi de lui en 1488 dans le registre paroissial de Sachseln. Heinrich von Gundelfingen et Heinrich Wölfli rédigèrent les premières biographies en 1488 et 1501. Les sources éditées par Robert Durrer ont permis de dégager nettement la figure historique des mythes et légendes postérieurs. A Sachseln, le culte de l'homme de Dieu commença peu d'années après sa mort; dans l'église paroissiale, son image se trouvait en 1492 sur le retable et dès 1513 une sculpture ornait l'ostensoir; une statue prit place en 1510 dans l'ossuaire du cimetière. Des artistes de renom se laissèrent inspirer par la figure de l'ermite, dont la spiritualité se fondait sur la prière. Son rayonnement était tel que des manuscrits de son oraison habituelle furent diffusés jusqu'en Allemagne du Nord; le pasteur luthérien Johann Heermann, puis des écrivains comme Paul Gerhardt et Clemens Brentano en donneront des versions plus littéraires. Dès le début du XVIe s., frère Nicolas fut l'objet de textes en vers et en prose. Leurs auteurs, tant catholiques que protestants, évoquent notamment une image pieuse sur laquelle l'ermite avait médité, exemplaire de la peinture ancrée dans le symbolisme théologique, exécutée dans la région du Haut-Rhin et représentant une roue à six rayons avec, à son moyeu, une tête couronnée. Les récits de ses visions (pierre, huile, fontaine, tour, lis), dont on a proposé aussi une interprétation psychanalytique, suscitèrent un vif intérêt.

Après la mort de l'ermite, de nombreux pèlerins commencèrent à visiter les lieux où il avait vécu, à Sachseln et au Flüeli. Avant 1550, les gens de Sachseln firent vœu d'organiser une procession annuelle au Ranft. Vers la même époque, Nidwald et Obwald décidèrent d'entreprendre des pèlerinages cantonaux réguliers. Des jubilés furent célébrés à Sachseln depuis 1787. Le tombeau de l'ermite fut ouvert solennellement à plusieurs reprises (1518, 1600, 1625, 1654, 1679, 1732). Il fallut de longs efforts pour que l'Eglise place frère Nicolas sur ses autels. Sa béatification, après plusieurs tentatives entre 1587 et 1647, fut prononcée officiellement en 1669 (la béatification équipollente datant de 1649). La procédure de canonisation, relancée en 1865, aboutit finalement le 15 mai 1947, sous le pape Pie XII. Cela eut pour effet d'accroître, au-delà des frontières, le rayonnement d'un homme que les Suisses des deux confessions invoquaient déjà, notamment pendant les deux guerres mondiales, comme une figure tutélaire et un messager de paix; cela donna en outre un nouvel essor à un culte qui, encouragé aussi par la fondation de la Ligue Nicolas-de-Flue en 1927 et par l'édification d'un musée à Sachseln en 1976, attira dès lors des milliers de pèlerins, provenant même de l'étranger. Le plus célèbre des conseils politiques de l'ermite du Ranft, tel que l'a transmis le chroniqueur Hans Salat en 1537, "machet den zun nit zu wit" ("n'élargissez pas trop la barrière"), fut encore utilisé en 1986 et en 1992, lors des campagnes sur l'adhésion de la Suisse aux Nations unies et à l'Espace économique européen, comme appel à la prudence dans la politique d'ouverture de la Suisse.


Sources imprimées

– R. Durrer éd., Bruder Klaus: die ältesten Quellen über den seligen Nikolaus von Flüe, sein Leben und seinen Einfluss, 2 vol., 1917-1921

– R. Amschwand, Bruder Klaus, Ergänzungsband zum Quellenwerk von Robert Durrer, 1987

Bibliographie

– H. Stirnimann, Der Gottesgelehrte Niklaus von Flüe, 1981 (22001)

– H. Stirnimann, «Niklaus von Flüe, Identifikation und Inspiration», in NMAH, 35, 1984

 VL, 6 

– R. Gröbli, Die Sehnsucht nach dem "einig Wesen", 1990

– Ph. Baud, Nicolas de Flue (1417-1487), un silence qui fonde la Suisse, 1993

– E. Walder, Das Stanser Verkommnis, 1994

– A. Keel, Bruder Klaus und Dorothea, 1995


Auteur(e): Ernst Walder, Heinrich Stirnimann, Niklaus von Flüe / PM

SOURCE : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F10224.php

Nicholas of Flüe, Hermit (RM)
(also known as Br
der Klaus)


Born at Flüeli near Sachseln, Obwalden (Unterwalden), Switzerland, March 21, 1417; died at Ranft, Switzerland, March 21, 1487; cultus approved in 1669; canonized 1947; feast day formerly March 21; feast day in Switzerland is September 25.


"My Lord and my God, remove from me all that may keep me from you. My Lord and my God, give me all that I need to bring me to you. My Lord and my God, take me from myself and give me to yourself." --Nicholas von Flüe.

Nicholas was born into a family of prosperous farmers, who owned the Kluster Alp and the estate of Flüeli on the Sachsterberg (near Lucerne), from which their surname derives. At various times Saint Nicholas was a soldier, peasant, patriot, and judge in Switzerland. His father held a civil post; his mother was very devout and raised her sons to belong to the brotherhood of the Friends of God (Gottesfreunde). The society sought to live a strict life, to meditate on the passion of the Lord, and to seek a close relationship with God. They lived with their families in small communities or as hermits. Thus, Nicholas was pious from childhood. He was also illiterate.

In his youth Nicholas fought in defense of Swiss Confederation liberties, especially against the Hapsburgs. After the siege of Zurich in 1439, he was commissioned in the army. He defended women and children and the Church, fighting "with a sword in one hand, and a rosary in the other!"

He loved solitude and prayer, but, by 1447, he married pious and comely Dorothea Wysling, daughter of one of the chief families of Sachseln. In the 30 years of their marriage, he had 10 children: John, Rudolph, Walter, Henry, Nicholas, Dorothea, Marguerite, Katherine, Veronica, and another girl who died in infancy. John was elected Landmann of Unterwald. Nicholas (the youngest) studied at the University of Basle and became a priest; another became a governor of the province. Dorothea's piety led her to be called "the consolation of the Church."

Nicholas would rise at dawn to tend the flocks, eat at 9:00 a.m. with his family and servants at the same table, and again at the end of the day they would gather for Vesperbrod and end the evening with family prayers. While working in the fields, he was often rapt in ecstatic prayer, experiencing visions and revelations. He continued the devout practices of his youth, fasted frequently, and often spent the night in prayer.

In 1460, Thurgau was invaded by Austria and Nicholas commanded 100 men. During this campaign at Katharinental the Swiss troops were faced with a situation that anticipated in miniature that at Monte Cassino in 1944: When the Swiss succeeded in capturing the village of Diesenhofer, many Austrian soldiers sought refuge in the church of the Dominican Convent of Saint Catherine. The Swiss command was going to burn the church, but Nicholas prayed for divine guidance before the crucifix in the cloister, then he asked the command to revoke its order stressing the moral gravity of the act. The order was canceled. Nicholas was awarded a gold medal when peace was declared, in thanks for his services.

Fellow-citizens wanted him to accept the office of Landmann (governor), but he twice refused. He was appointed magistrate, served as judge for the canton, and was sent as a deputy for Obwalden to councils. When, in 1465, a powerful family appealed his fair decision and was rendered an unjust one against a humble peasant, he resigned. "Later he testified that he could see and feel flames of fire, of a disgusting odor, issuing from the mouths of the judges as they pronounced their unjust sentence; and he knew that they already had a foretaste of hell within themselves." Though the elite turned against him and spoke calumnies of him, Nicholas was still sought out by his neighbors and people from the adjoining cantons to settle disputes.

In 1467 (age 50), fourteen months after the birth of the tenth child, Nicholas heard God's command to live as a hermit and told his wife immediately. He resigned his offices and, with his devout wife's permission, left his family to live for the next 20 years as a hermit in almost perpetual prayer. Dorothea was overcome by the news but put no obstacles in his way because she recognized the call. "She wept as she made the supreme sacrifice" of allowing her husband to leave. His relatives and neighbors, however, were full of indignation, which he disregarded. Nicholas and his wife drew up an agreement and told the family and servants that Dorothea was thenceforth head of the family.

He left barefoot and bareheaded, wearing a drab habit and carrying a rosary and a staff. Thus clad as a pilgrim, Nicholas became known as Brother Klaus. He appears to have been headed for Strasbourg, France, where the headquarters of the Gottesfreunde lay, looking for a hermitage in which to spend his final years. On his way, however, he wandered toward Basle, where he was put up by a peasant who was a Friend of God, who told him that the Swiss were unpopular in Alsace and that he might not find there the life that he sought.

That night during a violent thunderstorm, Nicholas looked at a little town beyond the frontier and saw that lightning made it appear to be in flames. He took this as a divine confirmation of the peasant's advice and turned back. When Brother Klaus decided to follow the peasant's suggestion, he felt a violent pain in his intestines and was surrounded by light. Thereafter, he "never felt the need of human food or drink, and have never used them." Hunters brought back to his family the news that they had seen him living on his pastureland in a shelter of boughs. Family members went to beg him not to stay there and fall prey to exposure.

So, he finally moved to Ranft, where the people of Obwalden built him a cell and a small chapel. He lived many years in this lonely place above a narrow gorge within earshot of the mountain stream spending most of his time in prayer. He prayed and meditated from midnight to midday, attended Mass in Sachseln every Sunday, and paid an annual visit to Lucerne for the Musegger procession. He never ate or drank anything except the Blessed Sacrament.

Abbot Oswald Isner wrote:

"When Nicholas had abstained for 11 days from taking natural food, he sent for me and asked me secretly whether he should take some food or continue to fast. He had always desired to live without eating, the better to separate himself from the world. I touched the parts of his body where little flesh was left; all was dried up; his cheeks were hollow and his lips were very thin.

"When I had seen and understood that it could come only from divine love, I advised brother Nicholas to continue to this test as long as he could stand it without the danger of death. That is what brother Nicholas did; from that moment until his death, that is for about twenty-one and a half years, he continued to take no food for the body.

"Since the holy brother was more familiar with me than with anyone else, I asked him many times how he managed to do it. One day in his cell he told me, in great secrecy, that when the priest celebrated communion he received the strength which alone permitted him to live without eating or drinking."

When those seeking his counsel asked him about eating nothing, Nicholas would reply, "God knows." Cantonal magistrates had his cell watched for a month to ensure themselves of the fact that no one brought him food. Nevertheless, Nicholas held that "holy obedience is the highest virtue." When Bishop Thomas visited him and commanded him to eat bread and a little wine after 18 months of nothing, Nicholas hesitated to obey. When he did try to eat a tiny fragment of a morsel, he almost choked to death and the bishop finally believed.

Until he had a chaplain, he attended Sunday Mass and Holy Days at the parish church of Sachseln. Nicholas founded a chantry for a priest with donations and thus was enabled to assist at Mass daily. In 1470, Pope Paul II granted the first indulgence to the sanctuary at Ranft and it became a place of pilgrimage. Occasionally Klaus would make a pilgrimage to Engleburg or Einsiedeln.

He received the great (including Emperor Frederick III), the humble, and children. Many pilgrims came for counsel. He could speak with authority to married people and children. His wife and children also attended Mass in his chapel and listened to his spiritual counsel.

In 1481, the Swiss Confederation had gained its independence from Charles the Bold of Burgundy, the rulers of Europe sought its alliance, and it was on the verge of breaking apart over how to divide the spoils gained during the conquests. Internal disputes threatened its solidarity, but an agreement was reached and put forth in the Compromise of Stans. Still unresolved, however, was the issue of the inclusion of Fribourg and Soleure, and it caused such controversy that in 1481 civil war was feared. A parish priest of Stans recommended seeking a final opinion from the 64- year-old Nicholas. This was agreed to, and he went to Nicholas, whose counsel had been sought at various stages of the drafting of the edict, and it has even been said that it was drawn up in his cell. After the priest's return to Stans, the council arrived at a unanimous decision within an hour and maintained the unity of the land.

Despite his lack of education and experience with the world, his mediation led to permanent national unity for Switzerland. He could not even write; he used a special seal as a signature. Letters of thanks to him from Berne and Soleure still survive.

Six years later, he became ill for the last time. He suffered greatly for eight days, received Holy Viaticum, then died peacefully in his cell with his wife and children by his bed. Nicholas was buried at Sachseln and the Flüe family still survives in Switzerland.

His wife and children were probably none the worse for his becoming a hermit. It may be that his prayers and spiritual counsel did more for his family than his remaining with them would have. We do not blame explorers and soldiers for leaving their families, why blame a saint?

His canonization was delayed because a fire destroyed the documents relating to it. Nevertheless, he is the patron saint of Switzerland.

Several accounts survive of visitors' memories of Bruder Klaus: one described him as tall, brown, and wrinkled with then grizzled locks and a short beard, bright eyes, white teeth, and a shapely nose. This corresponds well with a Fribourg portrait of him done in 1492 (Attwater, Attwater2, Benedictines, Bentley, J. Delaney, S. Delany, Encyclopedia, Farmer, White).


Saint Nicholas is portrayed as a hermit being thrown into a thorn bush by the devil. At other times he may be shown praying in a mountainous landscape or entering a house while carrying a staff tipped with a cross. Nicholas is greatly venerated in Switzerland (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0322.shtml

Saint Nicholas of Flüe

Had Nicholas not been a saint, or had he eaten and drunk like other saints, Switzerland with all it has meant for peace and humanity would probably not exist today. For Nicholas’s entire life was ordained in view of his vocation to save his country.

Nicholas von Flue was born on March 21st, 1417 in the Canton of Unterwalden on the lake of Lucerne, a citizen of a peasant democracy and a farmer’s son. As he grew up he proved himself a capable farmer, and the ability he displayed in the local parliament, of which every male citizen was a member, led to his election at an early age as councillor and judge. He also proved himself a capable commander of troops. In the war against the duke of Tirol he persuaded his compatriots to respect a convent of nuns. Though willing to perform his military service, Nicholas condemned as immoral, wars of aggression and the slaughter of non-combatants inevitable in any major modern war. About the age of thirty he married a farmer’s daughter, Dorothy Wiss, and built a farmhouse to receive her. The couple had ten children and descendants survive to this day.

Nicholas had thus approved himself to his countrymen as a thoroughly capable man, as farmer, military leader, member of the assembly, councillor, judge and father of a family—also a man of complete moral integrity. All the while, however, he led a life of contemplative prayer and rigorous fasting. He was the subject of symbolic visions and a diabolic assault.

After some twenty years of married life, in 1467 Nicholas received a compelling call to abandon his home and the world and become a hermit. Though she had just borne his tenth child his wife heroically consented. His neighbors, however, even his older children, regarded his action as indefensible, unbalanced, immoral and irresponsible. He set out for Alsace, where he intended to live. Had he carried out his intention his vocation would have been missed. A storm, however, symbolically interpreted, and friendly advice not to settle where the Swiss were detested made him turn back from the border. At the same time he became incapable of eating or drinking—a condition which continued for the rest of his life. As an act of obedience to a bishop he once ate with acute agony a piece of soaked bread. (The problem of prolonged fasting is more fully discussed in the account of St. Lidwina of Schiedam.)

He resumed to his native canton, passing the first night undiscovered in the cow-shed of his farm and settled in a hermitage at Ranft within a few miles of his home. It was no temptation to return home, as he never felt the least desire for his former life. Symbolic visions continued to be a feature of his contemplation, and when, after a month’s strict surveillance, his countrymen were convinced that his fast was genuine, they recognised his sanctity and vocation, and he became a spiritual guide whose advice was widely sought and followed. Pilgrims came from distant parts to consult him. He acquired influence with Duke Sigismund of the Tirol, whom he confirmed in his neutrality when the Swiss confederacy met and defeated Charles of Burgundy. Everything was ready for the climax of Nicholas’s life: the accomplishment of his unique vocation.

The victorious cantons were at loggerheads. The rural cantons opposed inflexibly the demand of Zurich and Lucerne that Freiburg and Soleure be admitted to the confederacy. A conference held at Stans, December 1481, failed to reach agreement. Next day the delegates would disperse and a civil war ensue which would presumably have destroyed the confederacy. The parish priest, once Nicholas’s confessor, hurried to Ranft and laid the matter before the hermit. During the night Nicholas dictated suggested terms of agreement. The priest resumed in time to persuade the delegates to give a hearing to the proposals of a man so widely respected for his well tried practical abilities and so widely venerated for his holiness. The terms suggested—the conditional admittance of Freiburg and Soleure—were unanimously accepted and embodied in the agreement of Stans. Switzerland had been saved.

Nicholas survived his achievement almost six years, universally revered, visited and consulted. On March 21st 1487, his seventieth birthday, he died, apparently of his first illness. One is glad to know that his wife and children attended his deathbed. After all, she had never lost her husband completely. Honored by Swiss Protestants, venerated by Swiss Catholics, Nicholas’s cult, uninterrupted since his death, was officially sanctioned by Clement IX (1667-9). In 1947 he was canonized by Pope Pius XII.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/nicholas-of-flue/


Blessed Nicholas of Flüe

(DE RUPE).

Born 21 March, 1417, on the Flüeli, a fertile plateau near Sachseln, Canton Obwalden, Switzerland; died 21 March, 1487, as a recluse in a neighboring ravine, called Ranft. He was the oldest son of pious, well-to-do peasants and from his earliest youth was fond of prayer, practiced mortification, and conscientiously performed the labor of a peasant boy. At the age of 21 he entered the army and took part in the battle of Ragaz in 1446. Probably he fought in the battles near the Etzel in 1439, near Baar in the Canton of Zug in 1443, and assisted in the capture of Zürich in 1444. He took up arms again in the so-called Thurgau war against Archduke Sigismund of Austria in 1460. It was due to his influence that the Dominican Convent St. Katharinental, whither many Austrians had fled after the capture of Diessenhofen, was not destroyed by the Swiss confederates. Heeding the advice of his parents he married, about the age of twenty-five, a pious girl from Sachseln, named Dorothy Wyssling, who bore him five sons and five daughters. His youngest son, Nicholas, born in 1467, became a priest and a doctor of theology. Though averse to worldly dignities, he was elected cantonal councillor and judge. The fact that in 1462 he was one of five arbiters appointed to settle a dispute between the parish of Stans and the monastery of Engelberg, shows the esteem in which he was held. After living about twenty-five years in wedlock he listened to an inspiration of God and with the consent of his wife left his family on 16 October, 1467, to live as a hermit. At first he intended to go to a foreign country, but when he came into the neighborhood of Basle, a divine inspiration ordered him to take up his abode in the Ranft, a valley along the Melcha, about an hour's walk from Sachseln. Here, known as "Brother Klaus", he abode over twenty years, without taking any bodily food or drink, as was established through a careful investigation, made by the civil as well as the ecclesiastical authorities of his times. He wore neither shoes nor cap, and even in winter was clad merely in a hermit's gown. In 1468 he saved the town of Sarnen from a conflagration by his prayers and the sign of the cross. God also favored him with numerous visions and the gift of prophecy. Distinguished persons from nearly every country of Europe came to him for counsel in matters of the utmost importance. At first he lived in a narrow hut, which he himself had built with branches and leaves, and came daily to Mass either at Sachseln or at Kerns. Early in 1469 the civil authorities built a cell and a chapel for him, and on 29 April of the same year the chapel was dedicated by the vicar-general of Constance, Thomas, Bishop of Ascalon. In 1479 a chaplain was put in charge of the chapel, and thenceforth Nicholas always remained in the Ranft. When in 1480 delegates of the Swiss confederates assembled at Stans to settle their differences, and civil war seemed inevitable, Henry Imgrund, the pastor of Stans, hastened to Nicholas, begging him to prevent the shedding of blood. The priest returned to the delegates with the hermit's counsels and propositions, and civil war was averted. Nicholas was beatified by Pope Clement IX in 1669. Numerous pilgrims visit the chapel near the church of Sachseln, where his relics are preserved. His feast is celebrated on 21 March.

Sources

MING, Der selige Nicolaus von Flüe, sein Leben und Wirken (4 vols., Lucerne, 1861-78); VON AH, Des seligen Einsiedlers Nikolaus von Flue wunderbares Leben (Einsiedeln, 1887); BAUMBERGER, Der sel. Nikolaus von Flüe (Kempten and Munich, 1906); Acta SS., III, March, 398-439 WETZEL, Der sel. Nikolaus von Flüe (Einsiedeln, 1887; Ravensburg, 1896) tr. into Italian, MONDADA (Turin, 1888); DE BELLOC, Le bienheureux Nicolas de Flüe et la Suisse d'autrefois (Paris, 1889); BLAKE, A hero of the Swiss Republic in The Catholic World, LXV (New York, 1897), 658-673.


Ott, Michael. "Blessed Nicholas of Flüe." The Catholic Encyclopedia. Vol. 11. New York: Robert Appleton Company, 1911.22 Mar. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/11062a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Joseph E. O'Connor.


Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. February 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/11062a.htm

San Nicola di Flue Padre di famiglia, eremita


Flueli, Svizzera, 1417 - Sachseln, Svizzera, 21 marzo 1487

S. Nicola di Flue, meglio noto col nome di Bruder Klaus (fratello Klaus), gode di larga popolarità nella Svizzera, di cui è stato proclamato patrono da Pio XII e in cui viene festeggiato il 25 settembre. Egli nacque nel 1417 a Fliieli, presso Sachseln, nel cantone di Obwalden. Benchè si sentisse chiamato alla vita eremitica (a 16 anni ebbe la cosiddetta "visione della torre"), dovette accettare alcune cariche civili (fu podestà di Sachseln, consigliere e giudice cantonale e deputato alla dieta) e militari. Nel 1445 si sposò con Dorothea Wyss: nacquero loro cinque maschi e cinque femmine: uno di essi divenne parroco di Sachseln e un nipote, Corrado Scheuber, morì in concetto di santità. Sollecitato da Mattia di Bolsheim e Aimo Amgrund, entrò in contatto con i Gottesfreunde (amici di Dio), un movimento religioso alsaziano. La moglie di Nicola però si oppose costantemente ai suoi piani di solitudine. Solo dopo aver compiuto i 50 anni, nel giugno 1467, egli potè partirsene per l'Alsazia. Ma il Signore lo voleva in una località molto più prossima alle regioni abitate fino allora. D'altronde egli si vergognava di questa specie di "fallimento" e si ritirò dapprima presso Klisterli-Alp nel Melchtal. La sua santa vita e il suo rigoroso digiuno (esistono inequivocabili testimonianze storiche che egli per un periodo di 19 anni e mezzo si alimentò unicamente dell'Eucarestia) gli procurarono ben presto la curiosità dei vicini. Egli decise allora di recarsi nel Ranft, un burrone solitario presso Flueli. Ne usciva solo per recarsi alla Messa e quando la patria ebbe bisogno di lui: nel 1473 di fronte alla minaccia austriaca, e nel 1481 e 1482 quando ci fu grave pericolo di guerra civile: i buoni risultati di questi interventi propiziarono a Bruder Klaus il titolo di "Padre della Patria". La sua preghiera più frequente era: "0 mio Signore e mio Dio, allontana da me tutto ciò che mi allontana da te. - 0 mio Signore e mio Dio, elargiscimi tutto ciò che mi porta più vicino a te. - 0 mio Signore e mio Dio, liberami da me stesso e concedimi di possedere soltanto te". Edificati dalla sua testimonianza di preghiera e di penitenza (lo spiarono per un mese intero), i suoi vicini costruirono per lui un eremitaggio e una cappella, consacrata nel 1469. S. Nicola di Flue morì il giorno del suo 70' compleanno, il 21 marzo 1487. Nel 1501 venne compilata da Enrico Wólflin una sua biografia sulla base di "fatti accertati con giuramento da testimoni oculari ed auricolari". Beatificato nel 1669, venne canonizzato da Pio XII nel 1947.

Patronato: Svizzera

Etimologia: Nicola = vincidore del popolo, dal greco

Martirologio Romano: Sul dirupo montano di Ranft presso Sachseln in Svizzera, san Nicola di Flüe: chiamato da divina ispirazione a più grandi opere, lasciati la moglie e dieci figli, si ritirò tra i monti a condurre vita eremitica; celebre per lo stretto rigore di penitenza e il disprezzo del mondo, una sola volta uscì dalla sua piccola cella, sotto la minaccia di una guerra civile, per riconciliare con una breve esortazione le parti avverse.

Nicola nacque nel marzo del 1417 nel piccolo abitato di Flùeli, sopra Sachseln, nella regione dell’Obwald. Nello stesso anno, l’11 novembre, il concilio che si svolgeva a Costanza, capoluogo della diocesi, poneva fine al grande scisma d’Occidente, suscitando speranze di riforma che sarebbero state però di breve durata. 

Nella nuova costruzione europea che lentamente andava sostituendosi alla feudalità, la piccola Confederazione elvetica era alla ricerca di una propria identità e di un proprio ruolo all’incrocio delle grandi vie commerciali d’ Europa. Le comunità montane e le borghesie cittadine erano interessate alla prosperità derivante dallo sviluppo dei traffici commerciali, ma le loro divergenti ambizioni politiche creavano antagonismi che giungevano spesso al limite della rottura. La vocazione di Nicola e il suo cammino alla ricerca di Dio si collocano dunque in un’epoca e in una terra attraversate da gravi crisi. Con la sua preghiera, l’influenza della sua presenza, la pace interiore che irradiava come risultato del suo abbandono a Dio, Nicola ottenne che comunità rivali e divise da interessi economici e politici giungessero ad accettarsi e a convivere su un piano di solidarietà. 

Il cammino di Nicola presenta qualcosa di sconcertante. Cinquantenne, laico, sposato da venti anni e padre di dieci figli, ex soldato, contadino rispettato che poteva ritenersi pago del suo stato, magistrato e giudice impegnato negli affari del suo Cantone (ma che aveva abbandonato la carica per non essere riuscito a ottenere l’abolizione di una sentenza da lui ritenuta ingiusta), Nicola si lasciò condurre dalla chiamata di Dio là dove non avrebbe mai pensato di arrivare. La decisione presa fu il risultato di una lotta interiore, circa la quale egli fu sempre molto discreto: essa dovette pero essere dura, poiché Nicola la paragonò alla «lima che purifica e al pungolo che stimola». 

Un giorno, mentre pregava per chiedere a Dio la grazia di una fervida adorazione, vide una nuvola dalla quale uscì una voce che gli ordinò di abbandonarsi interamente alla volontà divina. Comprese allora che Dio, desiderando portare a termine in lui l’opera che aveva iniziato, lo invitava ad abbandonare la sua terra, i beni e la famiglia, per poter giungere fino a Lui. Egli chiese allora tre grazie: ottenere il consenso della moglie Dorotea e dei figli più grandi (il maggiore aveva allora 20 anni e poteva diventare capofamiglia, ma l’ultimo nato era di appena 13 settimane), non provare in seguito la tentazione di tornare indietro e infine, se Dio lo avesse voluto, poter vivere senza bere e mangiare. Tutte le sue richieste furono esaudite. Il 16 ottobre 1467, nella festa di S.Gallo, dopo aver salutato definitivamente Dorotea che egli avrebbe chiamato sempre «sua carissima sposa» e i figli, si pose in cammino, pellegrino dell’assoluto, «quasi volesse andare da solo nella miseria», come osservò Heini am Grund, un parroco delle vicinanze che sarebbe diventato suo confidente e amico. Voleva forse raggiungere una delle comunità degli «Amici di Dio» (Gottesfreunde) che fiorivano allora in Alsazia? È possibile, ma di fatto non arrivò oltre la piccola città di Liestal, nel cantone di Basilea: un contadino, al quale aveva parlato dei suoi progetti, lo persuase che in nessun luogo Dio lo voleva al suo servizio che non fosse in mezzo ai suoi. Umilmente Nicola accolse quel discorso come un segno. La notte successiva, mentre stava per addormentarsi, «vennero dal cielo una luce e un raggio che gli trafissero le viscere, come se un coltello lo avesse colpito». Sconvolto, ritornò con discrezione nei luoghi da cui era venuto, e decise di vivere in solitudine sullo scosceso prato del Ranft, all’estremità della foresta, in una valletta non lontana da casa sua. Dimorò in quel luogo per venti anni, abitando in una piccola cella fatta di assi, alla quale gli abitanti del villaggio aggiunsero ben presto una cappella. 

Così, sorvegliato e protetto, Nicola si trovò a vivere nel deserto pur in mezzo ai suoi. Nulla lasciava allora immaginare il ruolo che avrebbe ben presto svolto a vantaggio del suo paese. Colpiti dalla fama della sua santità e anche dal suo digiuno assoluto (si nutriva solo dell’eucarestia, come fu verificato) ben presto molti ricorsero a lui per averlo come consigliere o arbitro. Fu grazie a questi incontri e a qualche breve lettera dettata alle autorità che lo avevano consultato, che Nicola trasmise il suo messaggio politico, che era quello di un operatore di pace secondo il vangelo. Per lui «in tutte le cose la misericordia vale più della giustizia», ed essa costituisce il miglior cemento per unire città e stati fra di loro. Nicola pone in guardia contro lo spirito di conquista, di guadagno e di possesso che genera solo risentimenti e conflitti. A lui, come ad estrema speranza, ricorse in tutta fretta Heini am Grund la notte fra il 21 e il 22 dicembre 1481 per cercare una parola di riconciliazione che potesse sia pure all’ultimo momento evitare una guerra fratricida fra i confederati. Senza l’intervento di Bruder Klaus la Confederazione elvetica non sarebbe sopravvissuta ai contrasti che allora la laceravano, e per questo Nicola è unanimemente venerato in Svizzera come «padre della patria», l’uomo che ne ha salvato le fondamenta nel momento più critico. «Sforzatevi di essere ubbidienti gli uni verso gli altri», scrisse alle autorità di Berna il 4 dicembre 1482, e aggiunse: «Custodite nel vostro cuore il ricordo della passione del Signore», rivelando così l’intima fonte della sua unione a Dio. 

A un visitatore che gli chiedeva: «Come si deve meditare sulla passione del Signore?» Nicola rispose: «È buona qualunque via tu voglia scegliere», ma subito precisò: «Dio sa rendere la preghiera così dolce per l’uomo che questi vi si immerge come se andasse a ballare. Ma Dio sa anche far si che essa sia per lui come una lotta». E ripeté davanti al suo ascoltatore allibito: «Sì! Come se andasse a ballare!» Un altro eremita, venutosi a stabilire nelle vicinanze, avrebbe detto ammirato di Nicola: «Il mio compagno ha ormai varcato il Giordano. Io, miserabile peccatore, ne sono ancora al di qua». 

Nicola è «passato in Dio». Autentico mistico, nella sua solitudine si ritrova nel cuore del mondo, testimone di quella presenza divina da cui è irradiato. Non stupisce allora che non abbia più avuto bisogno di nutrimento, che la sua mirabile sposa abbia, condividendone la fede, accettato la sua assenza come compimento di una vocazione; che i suoi compatrioti l’abbiano chiamato «fratello» e che forze politiche pronte ad affrontarsi abbiano trovato alla sua scuola un modo di vivere in comunione di intenti nel rispetto delle reciproche libertà. Quello di Nicola fu il cammino di un’avventura interiore senza ritorno. Egli non conosce spiegazioni o distinzioni erudite: la sua conoscenza di Dio è quella del cuore, intima, non trasmissibile. Egli sa tradurre la sua esperienza spirituale solo nel linguaggio dei «sogni» simbolici, i cui elementi sono tratti dalle fonti bibliche e dagli archetipi e dalle tradizioni delle sue montagne. Nicola li confida solo ad alcuni amici particolarmente discreti, che li riferiranno dopo la sua morte. 

Nel suo ritiro del Ranft, in una data che si può collocare fra il 1474 e il 1478, l’eremita ricevette da Dio una visione così intensa da restarne come annientato. Da allora, come confermano alcune testimonianze, «tutti coloro che lo avvicinavano erano presi da timore. Egli affermava di aver visto una volta una luce che lo aveva trafitto e nella quale si mostrava un volto d’uomo. Di fronte a questa visione aveva pensato che il suo cuore sarebbe scoppiato. Preso da spavento, aveva distolto lo sguardo e si era gettato a terra». 

Quando Nicola, che non sapeva leggere, voleva mostrare il suo libro di meditazione, presentava una figura disegnata al centro di una grande ruota, dalla quale partivano dei raggi che rappresentavano le vie di abbassamento e di misericordia scelte da Dio per venire fino a noi, i diversi cammini di umiltà - l’incarnazione, la passione, i sacramenti - che ci rivelano la grandezza e la tenerezza divina. «Nicola - annoterà un visitatore - deve aver appreso alla scuola dello Spirito Santo questa figura della ruota che egli fece dipingere nella sua cappella e nella quale brilla lo specchio risplendente di tutta la divinità». 

Nicola di Flùe morì nel suo eremo il 21 marzo 1487, all’età di 70 anni.

Già mentre era ancora in vita Nicola fu considerato, dentro e fuori i confini della piccola nascente Svizzera, il santo della sua terra, un «profeta in patria». Per i suoi compatrioti, che non ebbero difficoltà a riconoscere in lui un saggio, un artefice di pace e un inviato di Dio, egli fu soprattutto uno di loro, un loro fratello: Bruder Klaus. 

Nicola fu un montanaro dell’Unterwald e un attivo cittadino della giovane Confederazione degli otto Cantoni della Svizzera centrale, ma per la sua esperienza spirituale appartiene alla famiglia dei grandi mistici della Chiesa universale. I suoi contemporanei non si sbagliarono in questo e furono assai più colpiti da quanto emanava dalla sua persona che dal digiuno assoluto che egli osservò negli ultimi 20 anni della sua vita. Pur avendo conosciuto alcune delle opposizioni che inevitabilmente incontrano tutti coloro che prendono sul serio le parole del vangelo, la sua lotta fu sostanzialmente quella che tutti gli uomini alla ricerca di Dio conducono contro le oscurità, i dubbi e le contraddizioni che si manifestano dentro di loro. Così, rifiutandosi di circoscrivere la sua avventura umana nei limiti propri dell’uomo, Nicola si lasciò trascinare da Dio fino alla totale rinuncia di se stesso, con una progressione la cui originalità e austerità rimangono ancora oggi incomprensibili a molti. Un uomo che non sapeva né leggere né scrivere divenne così la più alta coscienza morale e spirituale del suo paese. Il suo radicale impegno in una vita di solitudine e di preghiera mise in evidenza come ogni alleanza umana, per essere solida, debba radicarsi nella pace che viene soltanto da Dio, poiché, come il santo amava ricordare, «Dio è la pace, e questa pace non potrà mai essere distrutta». 

Il suo culto fu approvato da Clemente IX nel 1669. Venne canonizzato nel 1947 da Pio XII, che lo proclamò patrono della Svizzera. La più antica raffigurazione di Nicola è del 1492, cinque anni solamente dopo la sua morte. Il quadro fu commissionato per l’altare della chiesa di Sachseln, dove è sepolto. Nicola è raffigurato in piedi, scalzo, vestito del panno grezzo dei pellegrini e con il rosario in mano. La statua più antica, del 1504, oggi al municipio di Stans, conferma questa immagine del santo, ormai entrata nell’iconografia tradizionale. 

La sua data di culto per la Chiesa Cattolica è il 21 marzo, mentre in Svizzera viene ricordato il 25 settembre.

Fonte:
www.abbaye-saint-benoit.ch  


Voir aussi : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/nicolas/nicolas.htm

https://viechretienne.catholique.org/saints/937-saint-nicolas-de-flue


http://www.bruderklaus.com/?id=215