Place Saint-Pierre
IIe Dimanche après Pâques (ou de la Divine Miséricorde), 27 avril 2014
Au centre de ce dimanche qui conclut l’Octave de Pâques, et que saint Jean Paul II a voulu dédier à la Divine Miséricorde, il y a les plaies glorieuses de Jésus ressuscité.
Il les montre dès la première fois qu’il apparaît aux Apôtres, le soir même du jour qui suit le sabbat, le jour de la résurrection. Mais ce soir là, nous l’avons entendu, Thomas n’est pas là ; et quand les autres lui disent qu’ils ont vu le Seigneur, il répond que s’il ne voyait pas et ne touchait pas les blessures, il ne croirait pas. Huit jours après, Jésus apparut de nouveau au Cénacle, parmi les disciples, Thomas aussi était là ; il s’adresse à lui et l’invite à toucher ses plaies. Et alors cet homme sincère, cet homme habitué à vérifier en personne, s’agenouille devant Jésus et lui dit « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20,28).
Les plaies de Jésus sont un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi. C’est pourquoi dans le corps du Christ ressuscité les plaies ne disparaissent pas, elles demeurent, parce qu’elles sont le signe permanent de l’amour de Dieu pour nous, et elles sont indispensables pour croire en Dieu. Non pour croire que Dieu existe, mais pour croire que Dieu est amour, miséricorde, fidélité. Saint Pierre, reprenant Isaïe, écrit aux chrétiens : « Par ses plaies vous avez été guéris » (1P 2,24 ; Cf. Is 53,5).
Saint Jean XXIII et saint Jean Paul II ont eu le courage de regarder les plaies de Jésus, de toucher ses mains blessées et son côté transpercé. Ils n’ont pas eu honte de la chair du Christ, ils ne se sont pas scandalisés de lui, de sa croix ; ils n’ont pas eu honte de la chair du frère (Cf. Is 58,7), parce qu’en toute personne souffrante ils voyaient Jésus. Ils ont été deux hommes courageux, remplis de la liberté et du courage (parresia) du Saint Esprit, et ils ont rendu témoignage à l’Église et au monde de la bonté de Dieu, de sa miséricorde.
Il ont été des prêtres, des évêques, des papes du XXème siècle. Ils en ont connu les tragédies, mais n’en ont pas été écrasés. En eux, Dieu était plus fort ; plus forte était la foi en Jésus Christ rédempteur de l’homme et Seigneur de l’histoire ; plus forte était en eux la miséricorde de Dieu manifestée par les cinq plaies ; plus forte était la proximité maternelle de Marie.
En ces deux hommes, contemplatifs des plaies du Christ et témoins de sa miséricorde, demeurait une « vivante espérance », avec une « joie indicible et glorieuse» (1P 1,3.8). L’espérance et la joie que le Christ ressuscité donne à ses disciples, et dont rien ni personne ne peut les priver. L’espérance et la joie pascales, passées à travers le creuset du dépouillement, du fait de se vider de tout, de la proximité avec les pécheurs jusqu’à l’extrême, jusqu’à l’écœurement pour l’amertume de ce calice. Ce sont l’espérance et la joie que les deux saints Papes ont reçues en don du Seigneur ressuscité, qui à leur tour les ont données au peuple de Dieu, recevant en retour une éternelle reconnaissance.
Cette espérance et cette joie se respiraient dans la première communauté des croyants, à Jérusalem, dont parlent les Actes des Apôtres (Cf. 2, 42-47), que nous avons entendus en seconde lecture. C’est une communauté dans laquelle se vit l’essentiel de l’Évangile, c'est-à-dire l’amour, la miséricorde, dans la simplicité et la fraternité.
C’est l’image de l’Église que le Concile Vatican II a eu devant lui. Jean XXIII et Jean Paul II ont collaboré avec le Saint Esprit pour restaurer et actualiser l’Église selon sa physionomie d’origine, la physionomie que lui ont donnée les saints au cours des siècles. N’oublions pas que ce sont, justement, les saints qui vont de l’avant et font grandir l’Église. Dans la convocation du Concile, saint Jean XXIII a montré une délicate docilité à l’Esprit Saint, il s’est laissé conduire et a été pour l’Église un pasteur, un guide-guidé, guidé par l’Esprit. Cela a été le grand service qu’il a rendu à l’Église. C’est pourquoi j’aime penser à lui comme le Pape de la docilité à l’Esprit Saint.
Dans ce service du Peuple de Dieu, saint Jean Paul II a été le Pape de la famille. Lui-même a dit un jour qu’il aurait voulu qu’on se souvienne de lui comme du Pape de la famille. Cela me plaît de le souligner alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille et avec les familles, un chemin que, du Ciel, certainement, il accompagne et soutient.
Que ces deux nouveaux saints Pasteurs du Peuple de Dieu intercèdent pour l’Église, afin que, durant ces deux années de chemin synodal, elle soit docile au Saint Esprit dans son service pastoral de la famille. Qu’ils nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu’elle aime toujours.
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Saint Jean XXIII
Pape (261e) de 1958 à 1963
Surnom affectueux : « Le Bon Pape »
« Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] »
De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur.
Jean XXIII (au siècle : Angelo Giuseppe Roncalli) est né le 25 novembre 1881, à Sotto il Monte près de Bergame, dans une famille nombreuse de milieu modeste. Il entre au séminaire à l'âge de douze ans. Il y suit le cursus ecclésiastique classique.
En 1904, il est ordonné prêtre. Peu après, il est nommé secrétaire de Mgr Giacomo Radini Tedeschi, nouvel évêque de Bergame, et reste à son service jusqu'à la mort de ce dernier en 1914. Pendant cette période, il s'occupe aussi de l'enseignement auprès du séminaire de Bergame.
En 1915, il est incorporé dans le service des santés des armées, avant de devenir aumônier militaire. Après la guerre, il devient directeur spirituel du séminaire de Bergame.
En 1921, il entre dans la Curie romaine, dans la Congrégation pour la propagation de la foi (plus connue sous le nom de Propaganda Fide).
En 1925, Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le promut évêque et l'envoie en Bulgarie, terre orthodoxe, en tant que visiteur, puis délégué apostolique. Il occupe ensuite le même poste à Istanbul entre 1935 et 1944, ce qui lui permet de sauver, pendant l'occupation, des victimes du nazisme.
En 1945, il succède comme nonce apostolique de Paris à
Mgr Valeri, compromis avec le régime de Vichy. Il règle avec succès le problème
des autres évêques compromis avec le régime de Vichy, dont le gouvernement
français demandait la substitution. Pie XII (Eugenio Pacelli,
1939-1958) devra accepter seulement les démissions de trois prélats : les
évêques de Mende, Aix-en-Provence et Arras.
En 1953, sa carrière diplomatique s'achève, et il retourne à sa première vocation pastorale : il est nommé patriarche de Venise, puis cardinal.
Le 9 octobre 1958 le pape Pie XII vient de mourir. Le cardinal Angelo Roncalli, patriarche de Venise, âgé et malade, se rend à la Cité du Vatican pour participer au conclave qui élira un nouveau pontife. À mesure que le conclave se déroule Roncalli revoit très clairement des images de son passé, comme lorsque, jeune prêtre, il soutenait des ouvriers en grève ; ou bien cette fois où, délégué apostolique en Turquie, il a négocié secrètement avec un ambassadeur nazi afin de sauver des juifs arrivant dans les trains bondés; ou encore en France, devant un de Gaulle autoritaire, qu'il a convaincu de ne pas expulser plusieurs évêques contestés.
Au douzième tour du scrutin, le 28 octobre 1958, Angelo Giuseppe Roncalli est élu pape et prend le nom de Jean XXIII : il est couronné le 4 novembre. On s'attendait à ce qu'il soit un pape de transition sans grand éclat. Mais il surprend le monde entier en convoquant, le 25 janvier 1959, le Concile Vatican II. Cette démarche audacieuse vers une importante modernisation de l'église vise à assurer que cette institution, l'une des plus vielle au monde, continuera de s'épanouir jusqu'à la fin du 20e siècle et bien au-delà. Il se préoccupe aussi du conflit entre les États-Unis et l'Union soviétique, qui devient de plus en plus pressant.
Le 11 octobre 1962, le concile, couramment désigné depuis lors sous le nom de « Vatican II », est ouvert. Jean XXIII y prononce un important >>> Discours. À la fin de la journée d’ouverture du Concile, était organisée une procession aux flambeaux entre le château Saint-Ange et la place Saint-Pierre. Le pape Jean XXIII, attiré par la prière de la foule, était apparu à sa fenêtre, improvisant une allocution connue aujourd’hui comme le >>> Discours à la lune. Le passage qui a fait éclater les applaudissements est celui de la larme d’un enfant : « En rentrant chez vous, vous trouverez vos enfants. Donnez une caresse à vos enfants, et dites-leur : c’est la caresse du pape. Vous trouverez peut-être quelque larme à essuyer. Ayez une bonne parole pour celui qui souffre : Le pape est avec nous, spécialement aux heures de tristesse et d’amertume ».
Vers la fin de 1962, un cancer de l’estomac est diagnostiqué. Jean XXIII s’efforce cependant de permettre au concile de continuer son travail. Le 11 avril 1963, il promulgue une encyclique qui est perçue comme étant son testament spirituel : >>> Pacem in Terris. Au-delà du monde catholique elle est adressée à tous les hommes de bonne volonté, fait l’apologie de la démocratie, affirme que la guerre ne peut être un instrument de justice et préconise que ce soit désormais la « loi morale » qui régisse la relation entre les états, prônant la solidarité, la justice et la liberté. Le 11 mai il reçoit le prix Balzan pour son engagement en faveur de la paix : c’est là sa dernière apparition publique.
Le 28 mai 1963 il est victime d'une hémorragie. À ce moment Radio Vatican transmet chaque jour l'état de santé du Pape en indiquant sa température et son pouls défaillants. Jean XXIII, entre lucidité et inconscience, continue toutefois de tenir son rôle jusqu'aux derniers moments. À l'issu d'une longue agonie il meurt le 3 juin 1963, jour de la fête de la Pentecôte. Il voulait être un prêtre ordinaire, mais il a changé la face du monde à jamais.
Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli) a été béatifié le 3 septembre 2000 par saint Jean-Paul II.
Le 27 avril 2014 sa Sainteté le pape
Francesco a proclamé saints ses prédécesseurs Jean XXIII et Jean-Paul II. Un
moment de joie et de prière pour les 800.000 et plus fidèles qui du monde
entier ont conflué dans la place Saint-Pierre, mais aussi le début d'un voyage
éternel dans la gloire de l'Église catholique.
Sources principales : paroissejeanxxiii.org/; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).
SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&id=4489&fd=0
Saint Jean XXIII
Pape (261 ème) de 1958 à 1963 (+ 1963)
Ioannes PP. XXIII - Angelo Giuseppe Roncalli pape du 28.X.1958 au 3.VI.1963
Béatifié le 3 septembre 2000, canonisé le 27 avril 2014 en même temps que Jean-Paul II.
'Jean XXIII a été le Pape de la docilité à l’Esprit Saint!' (le pape François) - texte complet de l'homélie.
'Le Pape Jean a laissé dans le souvenir de tous l'image d'un visage souriant et de deux bras ouverts pour embrasser le monde entier.' (Jean-Paul II)
'Il convoqua le Concile Vatican II qui marqua le début de la rénovation de l'Église, la réforme de ses structures et la révision de sa liturgie. Puissent ces réformes porter des fruits pour nous tous et l'Église du troisième millénaire' (Benoît XVI)
Audience de Jean-Paul II aux pèlerins réunis pour la béatification de 5 serviteurs de Dieu.
À Rome, près de saint Pierre, en 1963, Jean XXIII, pape. D’une humanité singulière, il mit tout en œuvre pour répandre en abondance la charité chrétienne, rechercher l’union fraternelle des peuples et, dans son souci principal de l’efficacité pastorale de l’Église du Christ dans le monde entier, il convoqua le second Concile œcuménique du Vatican.
Martyrologe romain
'Nous ne sommes pas sur terre dans le but de monter la garde sur les tombes des apôtres, des saints et des héros, mais pour marcher sur leurs traces.'
Jean XXIII
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1265/Saint-Jean-XXIII.html
Sa Sainteté Jean XXIII
Le bon pape Jean
Statue Papst Johannes XXIII. am Johannes-Stift in
Aachen, Trautnerstraße
Prière de Saint Jean XXIII (1881-1963),
initiateur du Concile Vatican II
Esprit Saint, notre conseiller,
achève en nous l’œuvre commencée par Jésus.
Rends intense et continuelle la prière que nous
faisons
au nom du monde entier.
Accélère en chacun de nous l’avènement
d’une profonde vie intérieure.
Donne l’élan à notre effort pour atteindre tous les
hommes
et tous les peuples, tous rachetés par le Sang du
Christ,
tous associés à son héritage.
Étouffe en nous la suffisance naturelle et élève-nous
jusqu’au niveau de l’humilité,
de la vraie crainte de Dieu, du courage généreux.
Que nulle attache terrestre ne nous empêche de faire
honneur à notre vocation,
Que nul intérêt ne puisse ; par lâcheté de notre part,
étouffer les exigences de la justice.
Que les calculs ne réduisent pas aux étroitesses
de nos égoïsmes les espaces immenses de la charité.
Que tout soit grand en nous :
La recherche et le culte de la vérité, la promptitude
au sacrifice, jusqu’à la Croix et jusqu’à la mort.
Que ton Esprit d’amour se répande sur l’Église, sur
les
institutions, sur chacun de nous et sur tous les peuples.
Les 10 bons mots du pape le plus drôle de l’histoire
La rédaction d'Aleteia - Publié le 23/11/17
Qui a dit que les papes n’avaient pas le sens de
l’humour ? La répartie et la jovialité du pape saint Jean XXIII restent une
marque de son pontificat. Aleteia vous propose un florilège de ses bons mots.
Angelo Guiseppe Roncalli, le pape saint Jean XXIII,
est né en Italie en 1881 et a été ordonné prêtre en 1904 à 23 ans. Pendant la
Deuxième Guerre mondiale, alors délégué apostolique en Turquie, il permet le
sauvetage d’un grand nombre de juifs recherchés par le pouvoir nazi, en leur
accordant un « visa de transit » de la délégation apostolique.
En 1958, après la mort du pape Pie XII, il est élu au
trône de Saint-Pierre et grâce à son charisme, sa bonne humeur et sa générosité
légendaire, il n’aura fallu que peu de temps pour qu’il soit appelé « le
bon pape ». De par sa volonté de faire dialoguer la mission de l’Église
d’annoncer l’Évangile avec toutes les réalités humaines, il convoque le concile
Vatican II pour réfléchir à la manière dont la pastorale de l’Église peut
répondre aux nouveaux défis d’un monde en mutation.
Saint Jean XXIII a rejoint le Père le 3 juillet
1963, a été béatifié par saint Jean Paul II au cours du Jubilé de l’an 2000 et
a été canonisé par le pape François en avril 2014. Sa fête est célébrée le
11 octobre.
1. Les tailleurs
Immédiatement après son élection, saint Jean XXIII se
retire, comme le veut la tradition, pour revêtir la soutane blanche de l’évêque
de Rome. Problème, aucune des trois soutanes préparées à l’avance ne sont à sa
taille. Alors que tout le monde semble embarrassé, le tout nouveau pape répond
en souriant :
« Visiblement les tailleurs ne me voulaient pas
comme pape ! ».
2. L’autre pape
Alors qu’il recevait un évêque italien un peu plus
longuement que prévu, le secrétaire du pape rentre dans la salle d’audience
pour lui rappeler qu’une longue liste de personnes attendent pour être reçues.
Saint Jean XXIII lance alors à l’évêque :
« Parfois je me demande si le pape c’est lui ou
bien moi ».
3. Les employés du Vatican
Répondant à une personne qui lui demandait combien de
personnes travaillent au Vatican, saint Jean XXIII répond naturellement :
« Pas plus de la moitié ! ».
4. La supérieure du Saint-Esprit
Un jour, le « bon pape » sort seul du
Vatican pour aller rendre une visite discrète à un ami prêtre qui séjournait à
l’hôpital du Saint-Esprit. Quand il s’annonce à la porte, la mère supérieure
toute émue lui dit :
« Saint-Père, je suis la supérieure du
Saint-Esprit ».
Et Jean XXIII de répondre :
« Mais quelle carrière fabuleuse vous avez fait
ma sœur ! Je n’ai réussi pour ma part qu’à devenir le vicaire du
Christ ! ».
5. Je dois en parler au pape
Saint Jean XXIII avouait à ses collaborateurs :
« Parfois, je me réveille la nuit, et je commence
à penser à de graves problèmes. Je me dis alors que je dois en parler au pape.
Je me réveille alors complètement, et me rappelle que le pape, c’est
moi ! »
Il répétait souvent d’ailleurs :
« Tout le monde peut devenir pape, la preuve
c’est que je le suis ! »
6. Saint-Jean-hors-les-murs
Saint Jean XXIII est le premier pape du XXe siècle
à quitter parfois discrètement les murs du Vatican pour rendre visite aux
personnes nécessiteuses. Les Romains, avec leur sens de l’humour légendaire,
l’appelaient alors Saint-Jean-hors-les-murs, en référence à la célèbre
basilique de Saint-Paul-hors-les-murs.
7. Jean-Baptiste
À l’occasion de la réception d’un sénateur
nord-américain, ce dernier se présente en évoquant sa religion :
« Saint-Père, je suis baptiste ».
Avec son éternel humour, le pape répondit :
« Moi, c’est Jean. Nous sommes donc
complémentaires ! ».
8. Les saintes Écritures
Alors qu’il reçoit le rabbin de Rome, le pape souhaite
raccompagner son invité jusqu’à la sortie de la salle des audiences. Le rabbin
cède alors le passage au pape, mais saint Jean XXIII, cédant à son tour le
passage au rabbin, déclare d’un ton solennel :
« L’Ancien Testament d’abord ! ».
9. Les sœurs de saint Joseph
Un groupe de religieuses se présente un jour au Pape
et lui indiquent qu’elles sont les sœurs de Saint-Joseph. Le bon Pape réplique
du tac au tac :
« Mais que vous êtes bien
conservées ! ».
10. Pour conclure
Saint Jean XXIII avait l’habitude de conclure ses
rencontres avec les pèlerins avec cette petite phrase sur le fait qu’il était
tout le temps à l’intérieur du Vatican :
« Revenez, revenez, nous sommes, hélas, toujours
là ! ».
Also known as
Angelo Giuseppe Roncalli
11 October (based
on the opening of Vatican II)
formerly 3 June
Profile
Born to an Italian peasant family. Educated at Bergamo and
the Pontifical Roman Seminary. Ordained on 10 August 1904. Secretary to
the bishop of Bergamo, Italy from 1904 to 1914,
during which he wrote the
basis for his five-volume biography of Saint Charles
Borromeo. Served in World War I in the medical corps, and as a chaplain.
Worked in Rome, Italy after
the war, and reorganized the Society for the Propagation of the Faith. Titular archbishop of
Areopolis on 3 March 1925.
Vatican diplomatic representative to Bulgaria on 16 October 1931,
then to Turkey and Greece on 12 January 1935. Titular archbishop of
Mesembria on 30
November 1934. Papal nuncio to France on 23
December 1944 where
he mediated between conservative and socially radical clergy.
Created cardinal on 12 January 1953,
and patriarch of Venice, Italy on 15 January 1953.
Elected 261st pope on 28 October 1958.
As pope he
stressed his own pastoral duties as well as those of other bishops and clergy.
Promoted social reforms for workers, poor
people, orphans,
and the outcast. He advanced cooperation with other faiths and traditions
including Protestant, Greek Orthodox, Church of
England, and even Shinto. In April 1959 he
forbade Catholics to
vote for parties supporting Communism.
His encyclical, Mater et Magistra of 14 July 1961 advocated
social reform, assistance to underdeveloped countries, a living wage for
all workers,
and support for socialist measures that promised real benefit to society.
He nearly doubled the number of cardinals,
making the college the
largest in history. On 25 January 1959,
he announced his intent to call a council to consider ways to renew the Church in
the modern world, promote diversity within the unity of the Church,
and consider reforms promoted by ecumenical and liturgical movements. Convening
the council, known as Vatican II, on 11 October 1962,
was the high point of his reign.
His heartiness, his overflowing love for humanity
individually and collectively, and his freshness of approach to ecclesiastical
affairs made John one of the best-loved popes of
modern times.
Born
25
November 1881 at
Sotto il Monte, diocese of Bergamo, Italy as Angelo
Giuseppe Roncalli
Papal Ascension
elected 28 October 1958
installed on 4 November 1958
7:50pm on 3 June 1963 at Rome, Italy of
stomach cancer
buried in Saint Peter’s basilica,
Vatican City
20
December 1999 by Pope John
Paul II (decree of heroic virtue)
3
September 2000 by Pope John
Paul II at Saint Peter’s Square, Rome
on 5 July 2013, Pope Francis approved
the promulgation of a decree of canonization
Additional Infomation
other sites in english
Catholic Cuisine: Papal Polenta
Vatican Information Services: Biography
Vatican Information Services: A Witness to His Last Words
images
video
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
notitia in latin
Counsels
for Seminarians, by Pope John XXIII, 28 January 1960
Grata
Recordatio – On the Rosary, by Pope Saint John XIII, 26 September 1959
Last
Will and Testament of Pope Saint John XXIII, 29 June 1954
Mater
et Magistra – On Christianity and Social Progress, by Pope John XIII, 15 May
1961
Meditation
for the Feast of the Guardian Angels – Pope John XXIII – 2 October 1959
Meditation
for the Feast Saint Francis of Assisi, by Pope Saint John XXIII
Pacem
in Terris – Peace on Earth, by Pope John XXIII, 11 April 1963
Sacerdotii
Nostri Primordia – On Saint John Vianney, by Pope John XIII, 1 August 1959
The
Art Of Spiritual Direction, by Pope John XXIII, 9 September 1962
The Way of
Peace, by Pope John XXIII, 10 September 1961
Veterum
Sapientia – On the Promotion of the Study of Latin, by Pope John XXIII, 22
February 1962
Readings
Everyone remembers the image of Pope John’s smiling
face and two outstretched arms embracing the whole world. How many people were
won over by his simplicity of heart, combined with a broad experience of people
and things! The breath of newness he brought certainly did not concern
doctrine, but rather the way to explain it; his style of speaking and acting
was new, as was his friendly approach to ordinary people and to the powerful of
the world. It was in this spirit that he called the Second Vatican Ecumenical
Council, thereby turning a new page in the Church’s history Christians heard
themselves called to proclaim the Gospel with renewed courage and greater
attentiveness to the “signs” of the times. The Council was a truly prophetic
insight of this elderly Pontiff who, even amid many difficulties, opened a
season of hope for Christians and for humanity. In the last moments of his
earthly life, he entrusted his testament to the Church: “What counts the most
in life is blessed Jesus Christ, his holy Church, his Gospel, truth and
goodness”. – Pope John
Paul II
MLA Citation
“Pope Saint John XXIII“. CatholicSaints.Info. 14
November 2020. Web. 4 June 2021.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-john-xxiii/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-john-xxiii/
Matita su carta Autore: Luigi Oldani
POPE JOHN XXIII
1958-1963
When on October 20, 1958 the cardinals, assembled in
conclave, elected Angelo Roncalli as pope many regarded him, because of his age
and ambiguous reputation, as a transitional pope, little realizing that the
pontificate of this man of 76 years would mark a turning point in history and
initiate a new age for the Church. He took the name of John in honor of the
precursor and the beloved disciple—but also because it was the name of a long
line of popes whose pontificates had been short.
Angelo Giuseppe Roncalli, the third of thirteen children, was born on November 25, 1881 at Sotto il Monte (Bergamo) of a family of sharecroppers. He attended elementary school in the town, was tutored by a priest of Carvico, and at the age of twelve entered the seminary at Bergamo. A scholarship from the Cerasoli Foundation (1901) enabled him to go on to the Apollinaris in Rome where he studied under (among others) Umberto Benigni, the Church historian. He interrupted his studies for service in the Italian Army but returned to the seminary, completed his work for a doctorate in theology, and was ordained in 1904. Continuing his studies in canon law he was appointed secretary to the new bishop of Bergamo, Giacomo Radini-Tedeschi. Angelo served this social-minded prelate for nine years, acquiring first-hand experience and a broad understanding of the problems of the working class. He also taught apologetics, church history, and patrology.
With the entry of Italy into World War I in 1915 he was recalled to military service as a chaplain. On leaving the service in 1918 he was appointed spiritual director of the seminary, but found time to open a hostel for students in Bergamo. It was at this time also that he began the research for a multi-volume work on the episcopal visitation of Bergamo by St. Charles Borromeo, the last volume of which was published after his elevation as pope.
In 1921 he was called to Rome to reorganize the Society for the Propagation of the Faith. Nominated titular archbishop of Areopolis and apostolic visitator to Bulgaria (1925), he immediately concerned himself with the problems of the Eastern Churches. Transferred in 1934 to Turkey and Greece as apostolic delegate, he set up an office in Istanbul for locating prisoners of war. In 1944 he was appointed nuncio to Paris to assist in the Church's post-war efforts in France, and became the first permanent observer of the Holy See at UNESCO, addressing its sixth and seventh general assemblies in 1951 and 1952. In 1953 he became cardinal-patriarch of Venice, and expected to spend his last years there in pastoral work. He was correcting proofs of the synodal Acts of his first diocesan Synod (1958) when he was called to Rome to participate in the conclave that elected him pope.
In his first public address Pope John expressed his concern for reunion with separated Christians and for world peace. In his coronation address he asserted "vigorously and sincerely" that it was his intention to be a pastoral pope since "all other human gifts and accomplishments—learning, practical experience, diplomatic finesse—can broaden and enrich pastoral work but they cannot replace it." One of his first acts was to annul the regulation of Sixtus IV limiting the membership of the College of Cardinals to 70; within the next four years he enlarged it to 87 with the largest international representation in history. Less than three months after his election he announced that he would hold a diocesan synod for Rome, convoke an ecumenical council for the universal Church, and revise the Code of Canon Law. The synod, the first in the history of Rome, was held in 1960; Vatican Council II was convoked in 1962; and the Pontifical Commission for the Revision of the Code was appointed in 1963.
His progressive encyclical, Mater et Magistra, was issued in 1961 to commemorate the anniversary of Leo XIII's Rerum novarum. Pacem in terris, advocating human freedom and dignity as the basis for world order and peace, came out in 1963. He elevated the Pontifical Commission for Cinema, Radio, and Television to curial status, approved a new code of rubrics for the Breviary and Missal, made notable advances in ecumenical relations by creating a new Secretariat for Promoting Christian Unity and by appointing the first representative to the Assembly of the World Council of Churches held in New Delhi (1961). In 1960 he consecrated fourteen bishops for Asia, Africa, and Oceania. The International Balzan Foundation awarded him its Peace Prize in 1962.
Since his death on June 3, 1963, much has been written and spoken about the warmth and holiness of the beloved Pope John. Perhaps the testimony of the world was best expressed by a newspaper drawing of the earth shrouded in mourning with the simple caption, "A Death in the Family."
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Papa Giovanni XXIII Busto in bronzo opera di Franco Murer collocato alla Scuola Grande di San Rocco a Venezia
Giovanni XXIII (papa)
(al secolo Angelo Giuseppe Roncalli). Papa, santo (Sotto il Monte 1881-Roma 1963). Ordinato sacerdote (1903) e licenziato in teologia a Roma nel 1904, ritornò a Bergamo, dove fino al 1914 fu segretario del vescovo Giacomo Radini Tedeschi, insegnando contemporaneamente in seminario storia della Chiesa e apologetica non senza sospetti e denunzie da parte degli antimodernisti. Dopo la prima guerra mondiale, cui partecipò come cappellano militare, ebbe incarichi a Roma. Fu poi delegato apostolico in Bulgaria, in Turchia e in Grecia, dove rimase fino al 1944. Finita la guerra, fu nunzio apostolico a Parigi presso il governo della IV Repubblica. Qui ebbe modo di osservare i fermenti della Chiesa di Francia, dove si attuavano ardite esperienze pastorali (tra cui quella dei preti operai). Creato cardinale nel 1953 e nominato patriarca di Venezia, nel conclave tenuto nell'ottobre-novembre del 1958 venne eletto papa. Già nel suo primo discorso delineò il programma del suo pontificato ponendo in primo piano la direttiva pastorale e distanziandosi così da Pio XII. Nel governo della Chiesa ripristinò il posto di segretario di Stato, vacante dal 1944; provvide ad ampie nomine cardinalizie, andando oltre il numero di 70 stabilito da Sisto V, per assicurare adeguata rappresentanza anche alle nuove chiese d'Asia e d'Africa. In occasione delle celebrazioni ufficiali del centenario dell'Unità d'Italia (1961) parlò senza recriminazioni della fine del potere temporale, sottolineando la funzione religiosa e morale del papato. Di fronte alle tensioni politiche del mondo Giovanni XXIII intensificò la sua azione di pace ammonendo tutti in fondamentali encicliche: Ad Petri cathedram del 29 giugno 1959, Pacem in terris dell'aprile 1963 (suo testamento), mentre di fronte alle tensioni sociali e ai problemi della nuova economia, in occasione del 70º anniversario della Rerum novarum ne richiamò, con gli adattamenti necessari, principi e spirito (Mater et Magistra, 15 maggio 1961). In codesto spirito riallacciò relazioni coi Paesi comunisti, ricevette personalità di regimi antireligiosi (tra cui il genero di Chruščëv), abolì le rappresentanze dei governi polacco e lituano in esilio presso la Santa Sede (1959). Con questi atti papa Roncalli si distanziò da una concezione della Chiesa quale fortilizio staccato dal mondo, astenendosi dal pronunziare sul mondo contemporaneo i consueti giudizi di condanna, giacché vedeva in esso il maturare di una nuova realtà di rapporti umani in linea con le nuove mete spirituali e sociali della Chiesa. In questa prospettiva papa Roncalli preannunziò fin dal 1959, assieme alla riforma del codice di diritto canonico e al sinodo romano, un nuovo Concilio (Vaticano II) che convocò (bolla Humanae salutis, 25 dicembre 1961) dopo adeguati lavori preparatori e vaste consultazioni. Nell'allocuzione di apertura (11 ottobre 1962) ne fissò gli scopi, tra i quali quello di cercare un nuovo linguaggio con cui presentare a tutti gli uomini il messaggio cristiano; e questo con particolare apertura ecumenica alle Chiese cristiane. Egli poté guidarne soltanto due sessioni, poiché morì nel giugno dell'anno successivo. Il 3 settembre 2000, dopo la promulgazione da parte di Giovanni Paolo II dei decreti che ne riconoscevano “l'eroicità delle virtù”, veniva portato a compimento il processo di beatificazione di Giovanni XXIII, avviato, nel novembre 1965, dal suo successore Paolo VI. Il 24 aprile del 2014 avveniva la canonizzazione di Giovanni XXIII.
BIBLIOGRAFIA
D. Agasso, Il papa delle grandi speranze, Milano,
1967; L. Capovilla, Papa Giovanni, segno dei tempi, Roma, 1967; V.
Gorresio, La nuova missione, Milano, 1968; P. Hebbiethwaite, Giovanni
XXIII il papa del Concilio, Milano, 1989.
SOURCE : https://www.sapere.it/enciclopedia/Giovanni+XXIII+(papa).html
Relief and plaque of Pope
John XXIII at Piazzetta dei Leoncini in Venice.
Giovanni XXIII
Dizionario di Storia (2010)
Giovanni XXIII Papa (Sotto il Monte, Bergamo,
1881-Roma 1963). Angelo Giuseppe Roncalli fu eletto papa il 28 ott. 1958,
succedendo a Pio XII. Sacerdote (1904), a Bergamo fu segretario (1905) del
vescovo G. Radini Tedeschi e professore al seminario. Durante la Prima guerra
mondiale fu richiamato in servizio come sergente di sanità e poi svolse
ministero come cappellano militare. Chiamato a Roma (1921) alla Congregazione
di Propaganda fide da Benedetto XV con l’incarico di presiedere la
riorganizzazione dell’opera per la propagazione della fede in Italia, fu quindi
(1925) arcivescovo titolare di Areopoli, poi visitatore apostolico e (dal 1932)
delegato apostolico in Bulgaria. Trasferito nel 1934 alla chiesa titolare
arcivescovile di Mesembria, nel 1935 fu nominato amministratore e delegato
apostolico in Turchia e in Grecia; poi nel 1944 fu inviato a Parigi come nunzio
apostolico. Nel 1953 fu nominato cardinale e patriarca di Venezia. Eletto papa,
nella sua omelia del giorno dell’incoronazione (4 nov. 1958) si proponeva di
essere anzitutto pastore, e in questa prospettiva si collocano gli atti più
significativi del suo pontificato: la convocazione di un concilio ecumenico e
l’inizio della revisione del codice di diritto canonico. Particolare rilievo
assunse nella storia della Chiesa la convocazione e l’apertura (11 ott. 1962)
del Concilio
vaticano II, dopo la sospensione del Concilio
vaticano I nel 1870, intesa non solo a «rimettere in valore e in
splendore la sostanza del pensare e del vivere umano e cristiano» (discorso del
14 nov. 1960 ai membri delle pontificie commissioni e segretariati per il
Concilio), venendo incontro alle nuove esigenze organizzative e pastorali della
Chiesa con il previsto «aggiornamento», ma altresì come «un invito alle
comunità separate per la ricerca dell’unità». L’attuazione del Concilio,
indetto il 25 dic. 1961 con la bolla Humanae salutis, contrassegnò gli
ultimi due anni e mezzo del pontificato giovanneo. G. visitò tutte le
commissioni preparatorie per stimolarne l’attività, più volte aggiunse a esse
nuovi membri per accelerarne i lavori, prese minuziosamente visione di tutti i
documenti elaborati da esse, aprì e concluse con appropriate allocuzioni le
sette adunanze plenarie della commissione centrale, nei suoi discorsi ai fedeli
non si stancò di tenere viva l’attesa del Concilio e l’interesse per la sua
preparazione e, in seguito, per il suo svolgimento. Nell’imminenza
dell’apertura tali sollecitudini culminarono in uno speciale ritiro spirituale
praticato dal Santo Padre, nella solenne processione penitenziale da S. Maria
Maggiore al Laterano, nelle visite pontificie a diverse chiese, e soprattutto
nel pellegrinaggio a Loreto e ad Assisi (4 ott. 1962). Il Concilio venne aperto
con la partecipazione di oltre 2500 vescovi, alla presenza di 86 missioni
straordinarie e di 46 osservatori delegati non cattolici, fra cui 12 ortodossi.
Nonostante i primi attacchi del male, il papa seguì molto da vicino i lavori
delle 36 congregazioni generali di quel primo periodo, da lui solennemente
concluso l’8 dic. 1962. Nei mesi successivi, dopo aver istituita la commissione
di coordinamento, non venne meno nel suo fattivo interessamento. Notevoli
furono le aspirazioni e l’azione di G. per l’unità della Chiesa e per dare
impulso al dialogo ecumenico. Il Segretariato per l’unità dei cristiani, da lui
creato (1960), venne incluso fra gli organismi conciliari; vennero invitati
osservatori non cattolici al Concilio; ogni iniziativa unionistica fu incoraggiata;
non mancarono segni di stima verso i fratelli separati e verso le Chiese
ortodosse; all’incontro con il primate anglicano lord Fisher seguirono
numerose udienze a esponenti autorevoli di comunità ecclesiali non cattoliche e
anche a gruppi di non cristiani. Con la creazione di nuovi cardinali, G.
oltrepassò il numero tradizionale dei componenti il collegio cardinalizio,
fissato da Sisto V (1586) a 70. Altra significativa espressione del suo impegno
fu l’interesse che egli pose nella cura della diocesi di cui, come papa, era
vescovo: oltre alla celebrazione di un sinodo, numerose furono le sue visite di
carattere liturgico e pastorale a istituzioni e parrocchie romane. Quanto
all’organizzazione ecclesiastica, il papa seppe avvalersi dei dicasteri che lo
coadiuvavano nel governo generale, e innanzitutto della Segreteria di Stato,
cui tornò a preporre un cardinale segretario di Stato, carica rimasta vacante
dal 1944; precisi richiami fece all’attività apostolica dell’Azione cattolica,
invitata a proseguire il suo lavoro secondo le direttive dell’episcopato dei
singoli Paesi. Oltre ai messaggi e discorsi, si ricordano le sue
encicliche: Ad Petri cathedram, sulla verità, l’unità e la pace (29 giugno
1959); Sacerdotii nostri primordia (1° ag. 1959), per il primo
centenario della morte del Santo curato d’Ars; Grata recordatio (26
sett. 1959), per la recita del rosario secondo le intenzioni speciali suggerite
dal momento; Princeps pastorum (28 nov. 1959), sull’attività
missionaria; risonanza mondiale anche al di là degli ambienti cattolici ebbero
la Mater et magistra (15 maggio 1961), sui recenti sviluppi
della questione sociale alla luce della dottrina cristiana, e la Pacem in
terris (10 apr. 1963), indirizzata anche «a tutti gli uomini di buona
volontà», sul tema della pace e della necessaria collaborazione anche tra
uomini di fedi diverse. Dopo la morte è stato pubblicato, insieme ad altri
brevi scritti, il suo diario spirituale (Il giornale dell’anima e altri scritti
di pietà, 1964). Della sua attività di erudito e storico della Chiesa si
ricordano: Gli Atti della visita apostolica di s. Carlo Borromeo a Bergamo, 1575 (1936-58);
inoltre Il cardinale C. Baronio (1908); La Misericordia
Maggiore (1912); In memoriam di mons. Giacomo M. Radini Tedeschi
vescovo di Bergamo (1916); Gli inizi del Seminario di Bergamo (1939).
Il 3 sett. 2000 G. è stato beatificato da Giovanni Paolo II.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/giovanni-xxiii_(Dizionario-di-Storia)/
GIOVANNI XXIII, papa
di Francesco Traniello - Dizionario Biografico degli
Italiani - Volume 55 (2001)
GIOVANNI XXIII, papa. – Angelo Giuseppe Roncalli
nacque a Sotto il Monte (Bergamo) il 25 nov. 1881, quartogenito di Giovanni
Battista e di Marianna Mazzola, che ebbero dopo di lui altri nove figli, in una
famiglia mezzadrile a struttura patriarcale di modeste risorse economiche,
composta, alla sua nascita, da una trentina di persone.
Alla famiglia di origine il Roncalli restò sempre
legatissimo, soccorrendola come poteva con limitati aiuti finanziari,
intrattenendo con diversi suoi membri una continua e affettuosa corrispondenza
e ritornando nel suo seno per i brevi periodi che gli furono concessi dalle
circostanze.
Con l'aiuto anche economico del parroco F. Rebuzzini -
alla cui morte, avvenuta nel 1898, ebbe in ricordo il libretto dell'Imitazione
di Cristo, fonte centrale della sua spiritualità - nel 1892 il Roncalli entrò
nel corso ginnasiale del seminario di Bergamo, durante l'episcopato di G.C.
Guindani, e vestì l'abito clericale nel 1895, anno d'inizio delle sue
"note spirituali" intitolate più tardi, nel 1902, Il giornale
dell'anima (prima ed. a cura di L.F. Capovilla, Roma 1964; ed. critica a
cura di A. Melloni, Bologna 1987). Nel 1900 fu inviato, con una borsa di
studio, a continuare gli studi teologici presso il pontificio seminario romano
dell'Apollinare, interrotti tra il 1901 e il 1902 per il servizio di leva a
Bergamo.
Al seminario romano ebbe come maestri, tra gli altri,
U. Benigni e C. Salotti, e come compagno, per un breve periodo, E. Buonaiuti.
Fu ordinato sacerdote il 10 ag. 1904 nella chiesa di
S. Maria in Monte Santo; dal 1902 la sua direzione spirituale era stata assunta
dal padre redentorista F. Pitocchi, che gli consentì di affrontare con serenità
d'animo i primi fermenti modernistici, definiti più tardi, con implicito
riferimento autobiografico, "una tentazione per tutti".
Il Roncalli non era rimasto insensibile ai problemi
posti dalle nuove tendenze critiche, pur non intendendo "azzardare
proposizioni, anche di un apice difformi dal retto sentire della Chiesa" (Giornale
dell'anima, 9-18 dic. 19o3, 1987, p. 311), in uno spirito di completa
obbedienza.
Il 13 luglio 1904 si laureò in teologia, iscrivendosi
subito dopo ai corsi di diritto dell'Apollinare; ma prima di concluderli, nel
1905, fu richiamato a Bergamo, in qualità di segretario del nuovo vescovo G.
Radini Tedeschi.
Iniziò da allora un periodo della sua esistenza,
protrattosi per nove anni, in cui la vicinanza alla persona e la diretta
partecipazione all'attività di Radini Tedeschi - figura di rilievo nazionale e
internazionale del movimento cattolico, rinnovatore, sul modello borromaico,
della Chiesa di Bergamo, propugnatore di riforme liturgiche e di un
aggiornamento della cultura dei seminari - si ripercossero profondamente sul
profilo umano e religioso del Roncalli.
Divenuto collaboratore del giornale L'Eco di
Bergamo e del settimanale della diocesi La Vita diocesana, docente di
storia ecclesiastica presso il seminario locale dal 1906 al 1914 e, per periodi
più brevi, di patrologia, di apologetica e di teologia fondamentale, il
Roncalli ebbe modo di scoprire e coltivare il suo interesse per la storia della
Chiesa.
In particolare si dedicò, con la collaborazione di don
P. Forno, allo studio dell'inedita visita pastorale di Carlo Borromeo del 1575,
pubblicata molto più tardi (Gli atti della visita apostolica di s. Carlo
Borromeo a Bergamo, I-V, Firenze 1936-57) e con altri lavori sulle istituzioni
di beneficenza e sul seminario di Bergamo. Il 4 dic. 1907, all'indomani della
promulgazione della Pascendi, tenne, per incarico del vescovo, la
celebrazione del terzo centenario di Cesare Baronio, in cui non esitò ad
accennare all'importanza degli studi positivi e all'opportuna armonizzazione
dell'irrinunciabile tomismo "colle nuove esigenze dei tempi e coi
postulati della scienza contemporanea" (Il cardinale C. Baronio, Roma
1961, p. 43; già edito in La Scuola cattolica, XXVI [1908], pp. 1-29);
approvò poi incondizionatamente i "provvedimenti pontifici intesi a
salvaguardare specialmente il clero dall'infezione degli errori moderni
(cosiddetti modernistici), che in modo subdolo e affascinante tentano di
demolire i fondamenti della dottrina cattolica", ringraziando il Signore
di averlo "mantenuto illeso in mezzo a tanto ribollire ed agitarsi di
cervelli e di lingue" (Giornale dell'anima, 2-8 ott. 1910, 1987, p. 385);
ma espresse al suo vescovo dissenso dall'esasperazione dei toni polemici, degli
attacchi personali e delle denunce, che non mancarono di riguardarlo
direttamente. Nel 1912, anno in cui entrò come "esterno" nella
congregazione diocesana dei preti del S. Cuore, ebbe parte di rilievo nella
redazione della lettera collettiva dei vescovi lombardi, che ne avevano
affidato la stesura al Radini Tedeschi, per il XVI centenario dell'editto di
Milano. Alla morte del suo vescovo, il 22 ag. 1914, il Roncalli ne scrisse una
biografia (Mons. G.M. Radini Tedeschi, vescovo di Bergamo, Bergamo 1916, poi
Roma 1963).
Chiamato alle armi nel maggio 1915, prestò servizio
nella sanità in veste di sottufficiale e, dal 28 marzo 1916, come cappellano
militare, ma non fu mai sul fronte di guerra. Non sembra, comunque, che
l'esperienza bellica, durante la quale interruppe anche le sue annotazioni
spirituali, lasciasse nel Roncalli tracce profonde, a differenza di quanto
accadde per altri cappellani.
In una lettera scritta dopo Caporetto al fratello
Giuseppe, a sua volta chiamato alle armi, manifestava i propri sentimenti patriottici
frammisti a una vena antiliberale, annotando che "molti soldati purtroppo
a sentir parlare di patria scrollano le spalle, ridono, oppure bestemmiano e
maledicono. Noi no. Noi facciamo il nostro dovere guardando in alto. Gli uomini
che ci hanno governato e ci governano non meritano i nostri sacrifici, ma la
patria oggi in pericolo li merita tutti. Gli uomini passano e la patria
resta" (Lettere alla famiglia, a cura di E. Roncalli - M. Roncalli, Milano
1988, p. 51).
Chiamato nel dopoguerra dal vescovo L. Marelli,
succeduto al Radini Tedeschi, a presiedere la Casa dello studente fondata dalla
diocesi di Bergamo, e alla direzione spirituale del seminario vescovile, posto
di fronte all'eventualità di ricevere un'onorificenza ufficiale per i meriti
acquisiti durante il conflitto, se ne schermì per il timore di essere
identificato come un liberale. Al principio del 1921, superati laceranti dubbi,
accettò di abbandonare Bergamo per assumere la carica di presidente del
consiglio romano della Pia Opera per la propagazione della fede, destinata a
occuparsi delle missioni, alle dipendenze della congregazione di Propaganda
Fide. Il ritorno a Roma, in contatto con l'apparato di governo della S. Sede e
con lo stesso pontefice Benedetto XV, che il 7 maggio 1921 lo nominò prelato
domestico, impresse un nuovo corso alla sua esistenza. Già nel 1921, in ragione
della nuova carica, intraprese un lungo viaggio in Francia, Belgio e Germania,
con lo scopo di assicurare un miglior coordinamento romano delle attività
locali a favore delle missioni, e avviò una serie di visite nelle diocesi
italiane per promuoverne l'impegno missionario. L'Opera divenne "il
respiro della sua anima e della sua vita". Scarsamente
coinvolto dalle vicende politiche del dopoguerra, adottò al riguardo un
atteggiamento di distacco, pur asserendo, in una lettera ai familiari del 24
febbr. 1924, di restare "fedele al Partito popolare" e, in altra
missiva del 4 aprile, di non sentirsela di votare per i fascisti "in
coscienza di cristiano e di sacerdote."
E proseguiva: "Padroni tutti di pensarla come
credono. Vedremo in fine chi ha ragione; voi fate come vi pare. Il mio avviso
sarebbe questo: dare il voto alla lista popolare, se c'è libertà di votazione.
Se invece c'è pericolo di noie, stare a casa propria e lasciare che il mondo
vada come vuole. Di una cosa state sicuri, cioè che la salute d'Italia non può
venire neanche da Mussolini per quanto sia un uomo d'ingegno. I suoi fini sono
forse buoni e retti, ma i mezzi sono iniqui e contrari alla legge del Vangelo"
(Lettere alla famiglia, pp. 68 ss.).
Designato alla carica di visitatore apostolico in
Bulgaria, fu ordinato vescovo il 17 marzo 1925, ponendosi sotto il patronato di
s. Giuseppe, nonché di "san Francesco Saverio, san Carlo, san Francesco di
Sales, i protettori di Roma e di Bergamo, il beato Gregorio Barbarigo" e
assumendo come motto quello del Baronio (ma con i due termini invertiti)
"Oboedientia et pax".
Improntò la sua missione a rapporti di amicizia e di
collaborazione con la Chiesa ortodossa autocefala bulgara, e all'opera di
soccorso ai profughi bulgari provenienti dalla Tracia e dalla Macedonia,
acquisite dalla Grecia; adottò grande cautela, in accordo con la S. Sede, di
fronte alle numerose richieste avanzate da seminaristi ortodossi di completare gli
studi in istituti cattolici, e si adoperò per la realizzazione del controverso
progetto di fondazione di un seminario cattolico in Bulgaria - sostenuto dai
fautori dell'"unionismo" in contrasto con la linea della
latinizzazione delle Chiese orientali - che poté inaugurare soltanto nel 1934.
Nel 1929 salutò con esultanza la firma dei Patti
lateranensi, scrivendone alle sorelle: "Tutto ciò che la massoneria cioè
il diavolo, aveva fatto in 60 e più anni contro la Chiesa e contro il Papa in
Italia, tutto è stato rovesciato […]. Non mancheranno altre pene. Ma intanto
bisogna avere il coraggio della lealtà e riconoscere che ciò che è avvenuto ha
del prodigio e può portare un bene incalcolabile all'Italia nostra e a tutto il
mondo. Ora chi aveva un po' studiato e non andava in chiesa, e non era
praticante in nome del patriottismo, ha perduto ogni scusa" (ibid., p.
113).
Coinvolto in delicate vicende diplomatiche, per
esempio in occasione del matrimonio di re Boris con la cattolica Giovanna di
Savoia, incorrendo anche in frizioni con la legazione francese da lui giudicata
esasperatamente nazionalista, il Roncalli vide ritardare oltre le attese, sino
al settembre 1931, l'elevazione della sede di Sofia a delegazione apostolica e
la propria conseguente promozione a delegato: il che confermò una sua intima
impressione di essere stato emarginato dalla S. Sede e acuì il suo senso di
solitudine.
Nominato da Pio XI delegato apostolico a Istanbul alla
fine del 1934, s'insediò con il titolo di arcivescovo di Mesembria nel gennaio
1935, in un momento di grandi tensioni tra il governo laicizzatore di Kemal
Atatürk e tutte le comunità religiose, a loro volta divise da vecchi e nuovi
antagonismi.
Costretto dalle leggi locali all'abito civile e
avviato da parte sua l'apprendimento della lingua turca, che incominciò a usare
anche nella lettura del Vangelo e nella benedizione conclusiva della
messa - sebbene la comunità cattolica locale di rito latino, di cui era
ordinario, fosse plurinazionale e prevalentemente francofona -, approfondì la
conoscenza della tradizione patristica d'Oriente, delle Chiese ortodosse e del
mondo islamico. A più riprese, non senza incontrare difficoltà e ostilità,
visitò la Grecia, alla quale si estendeva la sua funzione di delegato.
Nell'Epifania del 1939 accennò, in una predica, prendendo spunto dalle reliquie
dei magi conservate nel duomo di Colonia, alle persecuzioni razziali.
Allo scoppio della guerra, che nel marzo 1940 il
Roncalli prevedeva catastrofica per tutte le parti belligeranti, la sede di
Istanbul, in ragione della neutralità turca, divenne un nodo centrale della
diplomazia e dello spionaggio internazionali.
Il Roncalli, attenendosi a un tradizionale paradigma
ecclesiastico, scorse "nel terrore e nell'orrore che ci avvolgono, le
terribili sanzioni che la legge divina riceve anche sulla terra" (Giornale
dell'anima, 25-31 ott. 1942, 1987, p. 593), appellandosi, come rimedio,
"ai principii base dell'ordine sociale cristiano"; indicò nel
laicismo e nel nazionalismo "i due grandi malanni che attossicano oggi il
mondo", caratteristico il primo "degli uomini di governo e dei
laici", il secondo condiviso anche dagli ecclesiastici (ma con la
convinzione che "gli italiani, specialmente i sacerdoti secolari, ne fossero meno
contaminati"), assegnando a se stesso, come rappresentante della Chiesa
"madre delle nazioni, di tutte le nazioni", il dovere di tenersi al
riparo da tale contagio.
Sul piano diplomatico adottò effettivamente una regola
di equidistanza tra i rappresentanti degli Stati in conflitto, ma attivò, anche
a fini umanitari, rapporti molto cordiali con le autorità militari italiane in
Grecia dopo l'occupazione italo-germanica del paese. Nel 1939-40 aveva contato
sulla non belligeranza italiana, attribuendone il merito a Mussolini, e
salutandola come la ricompensa divina per la stipula della conciliazione; poi,
fino all'inizio del 1943, aveva creduto nel "felice esito" del
conflitto per l'Italia, accennando nei suoi dispacci a valutazioni azzardate
sull'andamento della guerra in Nordafrica e in Russia (e destando per questo
commenti non benevoli del segretario degli Affari ecclesiastici straordinari,
D. Tardini). Alla notizia della caduta del regime fascista, ne scrisse ai
familiari con tono di prudenza, giudicando favorevolmente l'evento come un passaggio
avvenuto senza scosse "da una costituzione politica all'altra" (Lettere
alla famiglia, p. 219).
Allacciò una relazione di fiduciosa amicizia con
l'ambasciatore del Reich in Turchia, F. von Papen, stimato dal Roncalli in
quanto fervente cattolico, e con il collaboratore di questo K. von Lersner,
ritenendoli entrambi desiderosi di pace e occulti oppositori del regime
nazista, in quanto eredi della vecchia Germania; pur con qualche cautela,
accreditò nella sua corrispondenza diplomatica gli inviti e le calcolate
sollecitazioni provenienti da quella fonte per l'assunzione da parte della S.
Sede di un ruolo attivo di pacificazione, nel quadro di un disegno, tanto
ambiguo quanto pretenzioso, coltivato da Papen, in senso prevalentemente
antisovietico.
Il principale campo di attività del Roncalli in epoca
bellica fu, peraltro, quello umanitario, per il quale poté avvalersi delle sue
buone relazioni con quasi tutte le parti in lotta contribuendo, direttamente o
indirettamente, alla salvezza di molti ebrei nei territori dell'Europa
balcanica occupati dai Tedeschi o alleati dei Tedeschi.
Affrontò con particolare determinazione il problema
dei profughi in fuga, tenendo contatti con la Jewish Agency, provvedendo allo
scambio di informazioni e cercando di favorire il passaggio e l'asilo degli
israeliti, "parenti e […] concittadini di Gesù", in territori
neutrali senza tralasciare d'investire della questione la segreteria di Stato,
che informò altresì circa "episodi raccapriccianti nel trattamento verso gli
ebrei". Al momento della rottura delle relazioni tra Turchia e Germania
(agosto 1944), il Roncalli rivolse le sue cure anche ai numerosi cittadini
tedeschi deportati e internati dal governo turco.
Nel dicembre 1944 fu raggiunto improvvisamente dalla
notizia della sua designazione, avvenuta per diretta volontà di Pio XII, alla
nunziatura apostolica di Parigi, donde il predecessore, V. Valeri, in quanto
accreditato presso il governo di Vichy, era stato allontanato dal generale Ch.
de Gaulle che richiedeva anche un'ampia epurazione nelle file dell'episcopato
francese accusato di collaborazionismo. Il Roncalli si sottopose a un tour
de force aereo per giungere prima della fine del '44 nella capitale
francese, passando per Ankara, Il Cairo, Bengasi, Roma, dove fu ricevuto dal
papa ed ebbe in consegna il testo dell'indirizzo di auguri che doveva
pronunciare il primo giorno del nuovo anno come decano del corpo diplomatico.
Sbalzato di colpo e inaspettatamente, quand'era
"incamminato decisamente verso la vecchiaia", in una delle più
importanti sedi diplomatiche pontificie, proiettato dall'Oriente nel cuore
dell'Occidente, in un ambiente fortemente secolarizzato e in un momento
decisivo della guerra, portò anzitutto a buon fine la questione insorta a
proposito dei membri dell'episcopato sgraditi al governo francese, sulla base
di volontarie dimissioni di tre di loro e della contemporanea nomina di nuovi
vescovi da parte della S. Sede.
Si immerse, con letture, colloqui e frequenti viaggi
per il paese, che suscitarono malumori nelle sfere governative e alla
segreteria di Stato, nella realtà multiforme e dinamica del cattolicesimo
francese incontrando di persona alcuni dei suoi esponenti più significativi,
come padre L.-J. Lebret, l'abate G. Michonneau e il filosofo J. Maritain, sul punto
di diventare ambasciatore presso la S. Sede. Concentrò la sua vita spirituale,
alimentata da ritiri in comunità conventuali come Solesmes, sulla meditazione
"del messale, del breviario, della Bibbia", dell'Imitazione di Cristo e
delle Méditations sur l'Évangile di J.-B. Bossuet, con il proposito
di coltivare, sull'esempio di s. Francesco di Sales, l'esercizio
"dell'amabilità con tutti, della indulgenza, del garbo e della
pazienza", della simplicitas evangelica contrapposta alla
furbizia e alla "cosiddetta destrezza diplomatica", inclusa quella
della diplomazia vaticana. Nel manifestare sincera ammirazione per la nobilissima
Gallorum gens e apprezzamento di "questi valorosi e cari cattolici di
Francia", avvertiva tuttavia come dovere di coscienza "di non coprire,
per puro complimento o per tema di recare dispiacere, la constatazione di
quelle che sono pure le deficienze e lo stato vero della primogenita della
Chiesa circa la pratica religiosa, il disagio per la questione scolastica
insoluta, l'insufficienza del clero, la diffusione del laicismo e del
comunismo" (Giornale dell'anima, 8-13 dic. 1947, 1987, pp. 610 s.). Dalla
documentazione disponibile non sembra che il nunzio Roncalli cogliesse appieno
le implicazioni della Mission de Paris e dell'esperimento dei preti operai
francesi, cui tuttavia, almeno agli inizi, manifestò incoraggiamento: non ebbe
comunque parte significativa negli sviluppi successivi della vicenda. Nelle
ricorrenti udienze pontificie espresse, in linea generale, un atteggiamento di
cauta fiducia verso i fermenti espressi dal cattolicesimo francese.
Interpellato dal sostituto della segreteria di Stato
G.B. Montini, nel novembre 1952, circa la propria disponibilità al
trasferimento nella sede patriarcale di Venezia, il Roncalli rispose positivamente,
citando il proprio motto episcopale. Creato cardinale nel concistoro del 12
genn. 1953 - la berretta gli fu imposta dal presidente della Repubblica
francese il 15 gennaio - fece l'ingresso a Venezia il 15 marzo dello stesso
anno, dopo una sosta a Roma per il prescritto giuramento nelle mani del
presidente italiano L. Einaudi. A 72 anni, il Roncalli iniziava il suo primo
autentico ministero pastorale, proponendosi di seguire le orme di Pio X, suo
predecessore, del cardinale A. Ferrari e di Radini Tedeschi.
Nei cinque anni di servizio patriarcale ebbe modo di
manifestare non solo le proprie doti personali, ma gli aspetti distintivi, non
consueti nel panorama italiano e maturati in mezzo secolo di meditazioni, della
propria concezione della Chiesa, dei suoi rapporti con la storia e con il mondo
presente, giudicato senza preclusioni apocalittiche o preconcette avversioni.
Sebbene all'epoca pochi mostrassero di accorgersene, le innovazioni introdotte
dal Roncalli nel governo della diocesi andarono oltre i tratti di bonomia
propri della sua indole. Si trattò principalmente di uno stile pastorale, che
nella cornice delle tradizioni e prescrizioni tridentine, assumeva come regola
quella d'agire "con affetto, con rispetto, in forma paterna", come
disse nell'inaugurare, il 28 febbr. 1954, la visita della diocesi; e come
confermò nella lettera pastorale per la Quaresima del 1955 Per un
rinnovamento pastorale: ove esprimeva ottimismo verso il presente e confidenza
nell'efficacia della fede anche "innanzi allo spettro del trionfo del
marxismo ateo e materialista" (Scritti e discorsi 1953-1958, I-IV, Roma
1959-62, II, pp. 28-42). Nel discorso dedicato all'Eucarestia fondamento di
solidarietà e di pace sociale, pronunciato al congresso eucaristico di Torino
il 1° sett. 1953, il Roncalli aveva ripreso l'esortazione agostiniana
"interficite errores, diligite errantes". In occasione delle
celebrazioni del centenario di s. Lorenzo Giustiniani, nel 1956, pubblicò una
pastorale di ampiezza inconsueta, incentrata sul tema del ritorno alla Bibbia e
del suo insegnamento al popolo: tema già affrontato nella lettera all'Azione
cattolica diocesana dell'agosto 1955, dove si parlava di un ritorno della
Chiesa alle "note caratteristiche della Chiesa primitiva e cioè: studio e
conoscenza del Cristo e del Vangelo, esposizione catechistica e non polemica
delle verità rivelate" (ibid., II, p. 165). In occasione del sinodo
diocesano, tenuto nel novembre 1957 a compimento della visita pastorale, una
speciale attenzione volle fosse dedicata all'insegnamento della religione e
alla pratica liturgica. Nell'omelia per l'Ascensione del 1958, il Roncalli
sintetizzò la propria concezione della Chiesa non "ordinata a procurare il
benessere terreno, e a dare le esatte indicazioni circa gli ordinamenti
umani", e nemmeno essenzialmente destinata "a reprimere eresie, a
battezzare neonati, e a impedire che gli uomini si perdano eternamente",
ma "istituita perché si avveri il voto contenuto nella prima pagina del
Vangelo di san Giovanni "a quanti l'hanno accolto ha dato il potere di
diventare figli di Dio"" (ibid., III, pp. 251 s.).
Nei confronti della situazione politica locale,
movimentata dalle aperture della sinistra democratico-cristiana capeggiata da
W. Dorigo verso il partito socialista, che portarono nel 1956 alla costituzione
di una giunta amministrativa di centrosinistra, il Roncalli intervenne per
moderare le reazioni ostili dell'episcopato triveneto (e del S. Uffizio), ma
prese netta posizione contro l'apertura a sinistra "ad ogni costo":
già in precedenza aveva condannato i contrasti in seno all'Azione cattolica
locale, stigmatizzando le posizioni più innovatrici della federazione
universitaria cattolica. Nel gennaio 1957, rifacendosi all'immagine delle
cinque piaghe del Crocifisso, le faceva corrispondere al liberalismo, al
marxismo, al democratismo, alla massoneria e al laicismo. Ma poco dopo inviò al
congresso nazionale dei socialisti, riunito a Venezia, un messaggio che fece
molto scalpore e suscitò interpretazioni strumentali, tanto da indurlo a una
successiva precisazione.
Partito il 12 ott. 1958 per il conclave convocato in
seguito alla morte di Pio XII, vi entrò il 25 ottobre e ne uscì il 28 dello
stesso mese eletto papa, dopo undici scrutini. Assunse il nome di Giovanni
XXIII, con l'intento di riferirsi ai due Giovanni, il Battista e l'Evangelista,
"qui propinquiores fuerunt, et sunt, Christo Domino, universi mundi
Redemptori divino et ecclesiae Fundatori" (e dando implicitamente per
accertata la discussa illegittimità di quel Giovanni XXIII elevato al soglio
pontificio nel 1410, nel pieno dello scisma d'Occidente).
L'elezione, avvenuta in un momento critico per la
Chiesa cattolica (che, al termine del drammatico pontificato di papa Pacelli,
era attraversata da molteplici fermenti teologici e disciplinari duramente
contrastati dagli ambienti curiali e dagli episcopati più tradizionalisti) e
per l'ordine internazionale (sul quale pesavano i tragici eventi del 1956, che
avevano fatto seguito al XX congresso del Partito comunista dell'Unione Sovietica
e alle prime avvisaglie di distensione), colse di sorpresa G., ormai convinto
di finire i suoi giorni a Venezia. In ragione dell'età dell'eletto, che aveva
compiuto i 77 anni, del suo profilo pastorale, di non agevole definizione
secondo gli schemi correnti, e della sua variegata carriera ecclesiastica, la
scelta del conclave, su cui aleggiò il nome di un grande assente, l'arcivescovo
di Milano G.B. Montini non insignito della porpora cardinalizia, venne
universalmente interpretata sotto il segno della mediazione tra le diverse
tendenze cardinalizie e della transitorietà. Viceversa si rivelò un pontificato
di eccezionale rilievo storico, per quanto interpretato in modi diversi e
contrastanti.
G. enunciò sin dal discorso dell'incoronazione, il 4
novembre, lo spirito che intendeva imprimere al suo nuovo servizio,
contraddicendo "chi aspetta nel pontefice l'uomo di Stato, il diplomatico,
lo scienziato, l'organizzatore della vita collettiva, ovvero colui il quale
abbia l'animo aperto a tutte le norme di progresso della vita moderna, senza
alcuna eccezione", e richiamando invece come primo suo compito quello del
"pastore di tutto il gregge" modellato sull'"immagine del buon
Gesù" (Discorsi, messaggi, colloqui, I-VI, Città del Vaticano 1960-67; I,
pp. 10-14). Con l'intento di far risaltare la radice episcopale della potestà
pontificia, dette rilievo alla cerimonia del proprio insediamento quale vescovo
di Roma, nella basilica di S. Giovanni in Laterano, il 23 novembre, e
incominciò a dedicare visite alla diocesi, privilegiando i luoghi di
sofferenza, ospedali o carceri.
Nello stesso tempo G. avviò una normalizzazione degli
organi centrali del governo ecclesiastico, dopo l'immobilismo e la paralisi
dell'ultimo scorcio del pontificato pacelliano: il 17 nov. 1958 nominò
segretario di Stato, carica rimasta vacante dalla morte del cardinale L.
Maglione nel 1944, D. Tardini, uno dei più stretti collaboratori di Pio XII; il
15 dicembre provvide alla creazione di 23 nuovi cardinali, tra i quali, oltre
allo stesso Tardini, G.B. Montini, G. Urbani, C. Confalonieri, A. Cicognani,
l'austriaco F. König, il tedesco J. Döpfner.
In seguito G. creò, a varie riprese, altri 22
cardinali, producendo un notevole ricambio e una ragguardevole estensione e
internazionalizzazione del S. Collegio. Impose infine ai cardinali di Curia
l'obbligo di ricoprire un solo incarico.
Ma la decisione più significativa, che doveva
conferire un senso inatteso al suo pontificato, riconducibile alla sua
personale iniziativa e da lui stesso rivendicata come atto preminente della
propria giurisdizione, fu quella di convocare un concilio ecumenico della
Chiesa. Ne dette l'annuncio il 25 genn. 1959, nella basilica di S. Paolo fuori
le Mura, ai cardinali ivi riuniti a conclusione di una settimana di preghiere per
l'unità dei cristiani, esprimendo anche l'intenzione di convocare un sinodo
diocesano e di provvedere successivamente alla riforma del codice di diritto
canonico. Sebbene le reazioni del Collegio cardinalizio a quel disegno
risultassero alquanto fredde e preoccupate, a differenza di quelle prevalenti
nell'opinione pubblica, G. procedette sulla sua strada con determinazione.
Costituì il 16 maggio una commissione antepreparatoria
composta da esponenti di Curia e presieduta da Tardini, con il compito di realizzare
una consultazione dell'intero episcopato cattolico; e introdusse, il 14 luglio,
una cesura nei confronti dell'incompiuto concilio Vaticano I, con lo stabilire
che il futuro concilio si sarebbe denominato Vaticano II, smentendo l'opinione
di chi riteneva ormai superata al vertice della Chiesa ogni dinamica
conciliare. In altra occasione definì il progettato concilio una "novella
Pentecoste", rimarcandone il significato di evento soprannaturale e
rinnovatore affidato all'azione misteriosa dello Spirito.
Il 5 giugno 1960 pubblicò un motu proprio per
la preparazione materiale del concilio; il 14 novembre insediò le nove
commissioni preparatorie, istituite il 4 giugno e presiedute dai vertici delle
congregazioni pontificie, delineando come compito precipuo del concilio quello
"di rimettere in valore e splendore la sostanza del pensare e del vivere
umano e cristiano di cui la Chiesa è depositaria e maestra nei secoli" (Discorsi…,
III, p. 18). Con analoga decisione procedette alla convocazione del sinodo romano,
che si svolse dal 24 al 31 genn. 1960, nella cattedrale di S. Giovanni.
Era il primo sinodo locale dell'età moderna, ma i suoi
atti, approvati il 28 giugno dello stesso anno, non presentarono aspetti di
rilievo, se non come segno di un'auspicata rivitalizzazione della dimensione
diocesana.
In margine alla preparazione del concilio, ma in
diretta connessione con lo spirito e le finalità che intendeva imprimergli, G.
sviluppò un'intensa iniziativa di natura ecumenica e interreligiosa,
intervenendo altresì in molte occasioni sul tema della pace, uno degli
argomenti dominanti della sua prima enciclica Ad Petri cathedram, del 29
giugno 1958.
Intrecciò relazioni con il patriarca ortodosso di
Costantinopoli, Atenagora, e ricevette la visita del primate anglicano G.F.
Fisher (2 dic. 1960). Affidò al gesuita tedesco A. Bea, appena elevato alla
porpora ed esponente di spicco della linea di rinnovamento dell'esegesi biblica
cattolica - sottoposta nel triennio 1959-62 a virulenti attacchi da parte degli
ambienti tradizionalisti -, la costituzione e la presidenza di un organismo
interamente nuovo, indipendente dagli apparati di Curia e incaricato delle
relazioni con le Chiese e denominazioni non cattoliche, il segretariato per
l'Unità dei cristiani. Volle, infine, che fossero espunte le espressioni
offensive per gli israeliti presenti nella liturgia cattolica della settimana
santa e nelle rubriche del breviario e del messale.
Un altro aspetto della fase preparatoria del concilio,
e di grande risalto istituzionale e simbolico, fu la spinta impressa dal
pontificato di G. allo sviluppo autonomo delle Chiese extraeuropee, in
conformità e indiretto sostegno al processo di rapida, e spesso drammatica,
decolonizzazione, che stava specialmente interessando il continente africano.
Tra il 1959 e il 1961 G. dette vita alle Chiese
autoctone, rette da episcopati indigeni, del Congo, del Burundi, del Vietnam,
della Corea e dell'Indonesia, provvedendo personalmente alla consacrazione di
vescovi locali e approvando l'istituzione di nuove diocesi, che alla fine del
pontificato furono circa 300, nella quasi totalità situate in aree non europee.
Ma l'attenzione di G. al cosiddetto Terzo Mondo si
spingeva oltre il campo strettamente ecclesiastico e trovò una sua autorevole
verifica magisteriale e dottrinale il 15 maggio 1961, in occasione del 70°
anniversario dell'enciclica Rerum novarum, con la pubblicazione
dell'enciclica Mater et magistra.
Collocandosi sul tronco tradizionale del magistero
sociale della Chiesa, con richiami all'insegnamento di Leone XIII, di Pio XI e
di Pio XII, la Mater et magistra affrontava tuttavia i "nuovi e
più importanti problemi del momento" e conteneva spunti ed enunciazioni
impegnative, come quelle concernenti il doveroso collegamento del salario
all'apporto dei lavoratori alla produzione nazionale e l'opportuna assunzione,
da parte delle "classi lavoratrici" e delle loro rappresentanze, di
più ampie responsabilità nelle imprese e, più in generale, sul piano politico.
Ma il testo dell'enciclica presentava il suo punto più originale quando
individuava nel sottosviluppo e nei suoi rapporti con il mondo industrializzato
"il problema dell'epoca moderna". La proclamazione dei rischi
neocolonialistici, il senso della pari dignità di tutti i popoli, l'idea dell'interdipendenza
come connotato della storia mondiale, la denuncia dello scandalo della corsa
agli armamenti e dello scarto tra le "forze gigantesche messe a
disposizione dalla tecnica" e il loro utilizzo per fini disumani,
qualificavano l'enciclica come un documento aderente alle più scottanti
questioni planetarie, concepito, cioè, alla luce di una lettura dei "segni
dei tempi", su cui si sarebbe incardinato l'ulteriore magistero di G. e,
per sua volontà, lo spirito del concilio. Tali elementi giustificavano
l'accoglienza positiva tributata all'enciclica da molti settori dell'opinione
pubblica, e che contribuirono ad accreditare l'immagine di G. come di un papa
molto sensibile ai problemi del mondo contemporaneo.
Sebbene potesse risultare sin troppo agevole
attribuire agli atti e al magistero di G. un significato o almeno un rilievo
politico, egli era per parte sua vigile nella distinzione delle sfere e delle
responsabilità, e convinto che la propria opera dovesse collocarsi oltre la
cura degli "affari terreni" e la sua parola avere come unica guida il
Vangelo, che si leva "al di sopra di tutte le opinioni e i partiti che
agitano e travagliano la società e l'umanità intera".
La citazione era tratta da una "pagina
inattesa" di una raccolta di scritti spirituali e ascetici di A. Rosmini,
in cui G. si era imbattuto nell'agosto 1961, in ritiro spirituale a Castel
Gandolfo, e che aveva interamente riprodotto nel Giornale dell'anima, con
marginali correzioni e aggiunte, e dunque facendola propria: "Il compito
sublime, santo e divino, del Papa per tutta la Chiesa e dei vescovi per la
diocesi di ciascuno, è predicare il Vangelo, condurre gli uomini alla salute
eterna, con la cautela di adoperarsi perché nessun altro affare terreno
impedisca, o intralci, o disturbi questo primo ministero. L'intralcio può
sorgere soprattutto dalle opinioni umane in materia politica, che si dividono e
si contrariano in vario sentire e pensare" (Giornale dell'anima, 10-13 ag.
1961, p. 714).
L'11 apr. 1961, rivolgendosi al presidente del
consiglio A. Fanfani, alla guida di un governo che poteva contare sulla
benevola astensione del Partito socialista italiano e che appariva propedeutico
a una fase politica di centrosinistra fermamente osteggiata dalla maggioranza
dall'episcopato italiano e da prestigiosi esponenti di Curia, G. aveva rilevato
che "la singolare condizione della Chiesa cattolica e dello Stato Italiano
[…] suppone una distinzione ed un tal quale riserbo di rapporti, pur fatti di
garbo e di rispetto" (Discorsi…, III, p. 205); analoghi concetti avrebbe
enunciato ricevendo, l'anno successivo, in Vaticano, il presidente della
Repubblica, A. Segni. Questo stesso stile di riserbo nei confronti di
"contese interne di carattere politico-sociale tra i suoi figlioli che
rispetta ed ama in eguale misura di comprensione", G. si sarebbe poi
imposto in occasione delle controversie suscitate dai provvedimenti del primo
governo di centrosinistra, nonostante le sollecitazioni che gli furono rivolte
a influire sulla scena politica italiana.
Insediata il 12 giugno 1961 la commissione centrale
preparatoria del concilio presieduta dallo stesso pontefice - che si astenne
tuttavia dall'intervenire in maniera significativa sui testi degli
"schemi" presentati dalle singole commissioni - ne fissò l'indizione per
l'anno successivo, con la costituzione apostolica Humanae salutis del
Natale 1961.
Vi risuonava un'aperta riprovazione per le "anime
sfiduciate che non vedono altro che tenebre gravare sulla faccia della
terra" e un vibrante richiamo agli "indizi non pochi che fanno bene
sperare sulle sorti della chiesa e dell'umanità", e alla
"raccomandazione di Gesù di saper distinguere i segni dei tempi (Matteo,
16, 3)" (Discorsi…, IV, pp. 867-876).
Stabilita definitivamente, con il motu proprio del
2 febbr. 1962, l'apertura del concilio per l'11 ottobre, festa della Divina
Maternità di Maria, G. ne ribadì in molteplici circostanze le prerogative di
effettiva collegialità, di reale universalità e di libera responsabilità; e ne
approvò in agosto il regolamento.
Esso prevedeva tra l'altro l'uso esclusivo del latino
come lingua del concilio, sulla falsariga della lettera apostolica del 22
febbr. 1962, Veterum sapientia, che per il suo rigore tradizionalista
nella delicata e controversa materia linguistica suscitò qualche sorpresa.
Dopo aver ottenuto, mediante trattative riservate
condotte in prevalenza dal nunzio apostolico in Turchia - e precedute da un
inusuale scambio di auguri con il leader sovietico N.S. Chruščëv nel novembre
1961 - il nulla osta del governo di Mosca alla partecipazione all'assise
sinodale di vescovi cattolici dell'area comunista, G. rivolse, a un mese
dall'apertura del concilio, un radiomessaggio al mondo, nel quale tornava ad
affrontare, in un'ampia prospettiva cristologica, il tema dei rapporti tra la
missione della Chiesa e i problemi dell'umanità, con speciale riguardo
all'unità dei cristiani e alla questione della pace; e indicava, come natura
costitutiva della Chiesa, il suo essere "la Chiesa di tutti, e
particolarmente la Chiesa dei poveri" con riferimento esplicito al mondo
sottosviluppato.
In uno stato di salute già gravemente compromesso da
un tumore, G. intraprese, alla vigilia del concilio, una peregrinazione
apostolica, densa di richiami simbolici e dottrinali, al santuario di Loreto e
alla tomba di s. Francesco ad Assisi, accompagnato e accolto da grandi
manifestazioni popolari di affetto. Era il primo viaggio di un papa fuori dalle
mura romane dopo la caduta del potere temporale. Quindi, l'11 ottobre, alla
presenza di circa duemila vescovi e di una cinquantina di
"osservatori" appartenenti a Chiese ortodosse e protestanti, raccolti
nella navata centrale della basilica di S. Pietro - e di fronte a un apparato
di diffusione radio-televisiva che contribuì a rendere sin dall'esordio il
concilio Vaticano II un evento mondiale di straordinaria risonanza - proclamò
aperta l'assise conciliare con l'allocuzione programmatica Gaudet Mater
Ecclesiae.
Si trattò di un discorso denso di spunti, di
indicazioni e di propositi, nel quale vennero a concentrarsi, in una sintesi
efficace, i motivi ispiratori del pontificato giovanneo, e gli obiettivi
preminenti che il papa attribuiva al concilio. L'allocuzione si sviluppava
lungo due principali assi. Da un lato, con allusione agli ambienti ostili o
critici nei riguardi del concilio, esprimeva totale dissenso per i
"profeti di sventura, che annunziano eventi sempre infausti, quasi che
incombesse la fine del mondo", e "nei tempi moderni non vedono che
prevaricazione e rovina […] e si comportano come se nulla abbiano da imparare
dalla storia, che è maestra di vita", mentre nel presente momento storico,
in cui "la società degli uomini sembra entrare in un nuovo ordine di
cose", s'impone più che mai il saper riconoscere gli arcani disegni della
Provvidenza, che "tutto dispongono per il maggior bene della Chiesa".
Dall'altro lato, l'allocuzione indicava come compito primario del concilio
"non la discussione di questo o quel tema della dottrina fondamentale
della Chiesa", ma un magistero "a carattere preminentemente
pastorale", consistente nella formazione delle coscienze improntata a una
più ampia e più profonda conoscenza della "certa ed immutabile
dottrina", investigata ed esposta "nel modo richiesto dal nostro
tempo". Al concilio G. indicava come metodo non la via delle condanne e
degli ultimatum, bensì "la medicina della misericordia", e la
distinzione tra "il deposito stesso della fede, vale a dire le verità
contenute nella nostra veneranda dottrina" e "il modo in cui esse
vengono enunciate", rispettandone il senso originario. L'allocuzione si
concludeva con un richiamo all'unità rivolto ai cattolici, ai "cristiani
separati dalla Sede Apostolica" e a "coloro che seguono forme
religiose ancora non cristiane": un richiamo che, nell'originale stesura
giovannea, conteneva vibrazioni ecumeniche più marcate di quelle presenti nel
testo poi effettivamente pronunciato.
A conclusione della memorabile giornata, rivolgendosi
alla folla radunata in piazza S. Pietro e ai milioni di tele e radioascoltatori
che avevano seguito lo svolgersi delle cerimonie e dei riti conciliari, G.
pronunciò, improvvisandolo, un discorso ai "figliuoli di Roma", ma
rivolto in realtà agli uomini, alle donne e ai bambini di tutto il mondo,
rimasto celebre per la sua straordinaria carica emotiva (e pure interessante come
testimonianza indiretta della convinzione del pontefice che il concilio potesse
concludersi in tempi relativamente brevi).
Le sette settimane di durata della prima sessione del
concilio non portarono tuttavia all'approvazione di alcun documento, ma furono
decisive per la definizione di una metodologia di lavoro collegiale e per la
messa in discussione degli "schemi" preparatori, considerati dalla
maggioranza dell'assemblea come inadeguati alle finalità del concilio: ciò
vanificò sin dall'inizio il disegno accarezzato da taluni settori ecclesiastici
di attribuire al concilio un compito meramente sanzionatorio.
Per entrambi questi aspetti ebbe un peso determinante
la scelta di G. di interferire in misura marginale sullo svolgimento dei lavori
sinodali, "per lasciare ai Padri la libertà di discussione e la
possibilità di trovare la giusta via da sé", limitandosi a intervenire
sulle procedure e sull'articolazione degli organi conciliari: per esempio
equiparando il segretariato per l'Unità dei cristiani alle commissioni del
concilio; o disincagliando l'assemblea sinodale da una delicata situazione
determinata dal voto della maggioranza dei padri contrario allo schema De
fontibus revelationis, presentato dalla commissione dottrinale presieduta dal
cardinale A. Ottaviani; o a proposito della creazione di una commissione di
coordinamento, composta da membri del S. Collegio e dell'episcopato e
destinata, tra l'altro, a garantire la continuità del concilio durante la
sospensione dei lavori decretata l'8 dic. 1962, e in vista di una seconda
sessione prevista per il settembre 1963.
In coincidenza con l'evento conciliare si stagliò più
nitidamente il ruolo di G. sulla scena internazionale. L'apertura del concilio
avvenne nel pieno della gravissima crisi tra Stati Uniti e Unione Sovietica,
nota come crisi di Cuba, che aveva fatto aleggiare sul mondo la minaccia di un
conflitto atomico. In quell'occasione G. mise in gioco tutta la propria
influenza sulle due parti, il presidente americano di religione cattolica J.F.
Kennedy, e il premier sovietico Chruščëv, e sull'opinione pubblica mondiale,
per favorire una soluzione pacifica e consensuale della crisi; e salutò con
esultanza il superamento del massimo punto di tensione con il radiomessaggio
del 25 ottobre rivolto anche a "tutti gli artefici della pace, a tutti
coloro che di cuore sincero lavorano per l'autentico bene degli uomini".
Da quell'episodio prese le mosse una più intensa attività pontificia di
relazioni con l'Est europeo volta ad attenuare il persistente stato di oppressione
in cui giacevano le comunità cattoliche del mondo comunista, e sfociata
all'inizio del 1963 nella liberazione del metropolita ucraino J. Slipyj. Il 7
marzo G. ricevette in udienza particolare A.I. Adžubej, direttore del giornale
di Mosca Izvestija e genero di Chruščëv, con la moglie Rada.
Il fatto suscitò enorme sensazione, dissensi nella
stessa segreteria di Stato, e pesanti attacchi personali al pontefice; questi,
alieno da cedimenti o confusioni ideologiche, ma, convinto assertore del
dialogo come metodo, ne restò amareggiato, definendo quegli attacchi, in un
appunto personale, "giochi innominabili". Poco prima G. era stato
insignito del premio della Fondazione Balzan per la pace.
Il 9 aprile licenziò il testo dell'enciclica Pacem
in terris, pubblicata l'11 successivo, indirizzata all'episcopato, al clero e
ai fedeli di tutto il mondo, "nonché a tutti gli uomini di buona
volontà", documento cardine del suo pontificato.
Nella Pacem in terris il discorso di G. si
sviluppava su tre piani interconnessi: i rapporti tra i cittadini e le autorità
politiche, i rapporti tra le comunità politiche, e i rapporti dei cittadini e
delle comunità nazionali con la comunità mondiale. Il nocciolo dell'enciclica
era l'affermazione di un ordine giusto voluto da Dio, incentrato sulla dignità
dell'uomo, e gradualmente riflesso nella storia dall'evoluzione delle
istituzioni umane. La struttura del testo ricordava quella di una dichiarazione
dei diritti, ma di portata e dimensione sovranazionale. Definiti i diritti
fondamentali della persona, da quelli elementari (il cibo, il vestiario,
l'abitazione, il riposo, le cure mediche) fino ai "diritti a contenuto
politico", e i corrispondenti doveri, il documento delineava un sistema di
rapporti tra le comunità politiche basato sulla loro uguaglianza "per
dignità di natura", sul loro diritto a un'esistenza indipendente, sulla
tutela delle minoranze, sull'accoglienza dei profughi politici, sulla
solidarietà e sulla reciproca fiducia come unica possibile alternativa alla
corsa agli armamenti, convenzionali e nucleari. Ne discendeva il profilo di un
ordine giuridico e politico mondiale corrispondente al "bene comune
universale", e necessitante di adeguati "poteri pubblici",
istituiti consensualmente e finalizzati al riconoscimento, al rispetto, alla
tutela e alla promozione dei diritti della persona, fatto salvo il principio di
sussidiarietà.
Motivo di fondo dell'enciclica era il riferimento ad
aspetti salienti del mondo contemporaneo, mediante un continuo richiamo ai
"segni dei tempi". Venivano evocati, come segni dei tempi, l'ascesa
economico-sociale delle classi lavoratrici, l'ingresso della donna nella vita
pubblica, l'emancipazione politica dei popoli ex coloniali, la coscienza dei
diritti civili e politici espressa negli ordinamenti costituzionali, la diffusa
"persuasione che le eventuali controversie tra i popoli non dovessero essere
risolte con il ricorso alle armi, ma invece attraverso il negoziato", e,
infine, l'opera delle Nazioni Unite: la cui Dichiarazione universale dei
diritti dell'uomo era additata come una tappa importante "nel cammino
verso l'organizzazione giuridico-politica della comunità mondiale".
Nell'ultima parte dell'enciclica, dedicata ai
"richiami pastorali", si rifletteva più distintamente lo stile
personale del pontefice. Richiamati i doveri dei fedeli a "partecipare
attivamente alla vita pubblica", a elevare la propria competenza
scientifica, tecnica e professionale, a rispettare, operando nel temporale, le
leggi e i metodi propri di tale sfera in una sintesi vitale di "elementi
scientifico-tecnico-professionali e di valori spirituali", il documento
sollecitava i credenti a perlustrare un vasto campo di intese e di incontri
"tanto con i cristiani separati da questa Sede Apostolica", quanto
con i non credenti "nei quali è presente la luce della ragione ed è pure
presente ed operante l'onestà naturale". Come regola metodica di tale
atteggiamento dialogante e cooperante l'enciclica indicava - in un passo
destinato a richiamare l'attenzione degli esegeti e a sollevare acute
controversie, in quanto vi si lesse una specifica allusione al comunismo - il
principio di non identificazione tra "false dottrine filosofiche sulla
natura, l'origine e il destino dell'uomo" e "i movimenti storici a
finalità economiche, sociali, culturali e politiche" da quelle generati,
in ragione della intrinseca diversità tra la staticità delle dottrine e la
natura dinamica dei movimenti soggetti all'influsso delle mutevoli condizioni
storiche; e senza escludere che quei movimenti potessero contenere
"elementi positivi e meritevoli di approvazione", se conformi ai
dettati della retta ragione e alle giuste aspirazioni della persona umana. Sul
piano operativo, il documento riconosceva la possibilità che un
"avvicinamento o un incontro di ordine pratico", ritenuto nel passato
inammissibile, potesse divenire opportuno e fecondo, nel rispetto della norma
della prudenza e della responsabilità di "coloro che vivono ed operano nei
settori specifici della convivenza, in cui quei problemi si pongono";
fatto salvo il dovere-diritto della Chiesa di intervenire autoritativamente
anche nella sfera temporale quando si trattasse di giudicare dell'applicazione
dei principî di natura etica e religiosa in relazione a casi concreti.
Sebbene radicata nel precedente magistero pontificio,
specialmente in quello di Pio XII, a cui erano riservate nell'enciclica oltre
trenta citazioni o richiami, la Pacem in terris presentava potenti
tratti evolutivi sul piano pastorale, della mentalità, dei paradigmi culturali
e spirituali che la percorrevano. Essa fu avvertita come il segno di un
mutamento attinente, in special modo e con conseguenze imprevedibili, alla
prassi ecclesiastica, promosso e fatto proprio dal vertice papale; e come una
fuoriuscita dai rigidi steccati dell'età della "guerra fredda" in
nome di un ordine mondiale incardinato sulle ragioni della pace e della convivenza
cooperante, anziché sulla contrapposizione tra potenze e ideologie
irreparabilmente ostili. In questo senso la Pacem in terris diede
voce all'anelito di un'umanità gravata dal terrore dell'olocausto nucleare,
interpretandone i sentimenti profondi. Ma non mancò chi vi scorse un ingenuo
cedimento alle arti subdolamente aggressive del comunismo.
Nei due mesi seguenti alla pubblicazione
dell'enciclica, che videro tra l'altro una visita del papa al Quirinale (11
maggio), le condizioni di G. si aggravarono rapidamente, mentre un'ondata di
consenso e di affettuosa partecipazione alle sofferenze del pontefice spingeva
con sempre maggior frequenza masse di credenti e non credenti a riunirsi
spontaneamente in piazza S. Pietro, a condividere le ultime ore della sua
esistenza terrena, a offrire testimonianza silenziosa della straordinaria
popolarità attinta da quell'uomo morente, quasi sconosciuto ai più all'atto
della sua elezione, durante i quattro anni e mezzo del suo pontificato.
G. morì nella Città del Vaticano il 3 giugno 1963,
giorno di Pentecoste per il calendario liturgico della Chiesa cattolica. Fu
beatificato il 3 sett. 2000.
Gli autografi originali, editi e inediti, del
Roncalli, poi G., si trovano sparsi in numerosi archivi, tra cui i principali
sono: gli Archivi del seminario e della curia vescovile di Bergamo, l'Archivio
segreto Vaticano e l'Archivio corrente della segreteria di Stato, l'Archivio
della curia patriarcale di Venezia e l'Archivio storico del Vicariato di Roma,
l'Archivio Roncalli presso L.F. Capovilla a Sotto il Monte e la Postulazione
generale dei frati minori a Roma. Quasi tutta questa documentazione è
disponibile in copia microfilmata presso l'Istituto per la scienze religiose di
Bologna, dove è possibile consultare anche una Cronotassi degli scritti di
A.G. Roncalli - G. XXIII. Incipitario e regesto, Bologna 1993, che consta di
9612 titoli, e una concordanza verbale computerizzata di tutti gli scritti
italiani editi o comunque accessibili.
Le opere edite, oltre a quelle già citate nel testo,
comprendono: La Misericordia Maggiore di Bergamo e le altre istituzioni di
beneficenza amministrate dalla Congregazione di Carità, Bergamo 1912; Gli
inizi del seminario di Bergamo e s. Carlo Borromeo, ibid. 1939; La
propagazione della fede nel mondo, Roma 1958; Appunti per la storia,
in I preti del S. Cuore di Bergamo nel 50° della fondazione, Bergamo 1959,
pp. 1-22; Scritti e discorsi (1953-1958), I-IV, Roma 1959-62; Encicliche
e discorsi, I-V, ibid. 1960-63; Souvenirs d'un nonce. Cahier de France
(1944-1953), ibid. 1963; Pensieri dal Diario, Vicenza 1963; Memorie e
appunti 1919, in Humanitas, XXVIII (1973), pp. 419-473; La Sacra
Scrittura e s. Lorenzo Giustiniani, introd. di A. Melloni - F. Della Salda,
Reggio Emilia 1989; Questo è il mistero della mia vita, a cura di L.F.
Capovilla, I-III, Bergamo 1990; La predicazione a Istanbul. Omelie,
discorsi e note pastorali (1935-1944), a cura di A. Melloni, Firenze 1993.
Piuttosto cospicuo l'epistolario: Lettere ai
familiari 1901-1962, a cura di L.F. Capovilla, I-II, Roma 1968; Lettere
dall'Oriente, a cura di C. Valenziano, Brescia 1969; Lettere ai vescovi di
Bergamo 1931-1961, Bergamo 1973; Lettere 1958-1963, a cura di L.F.
Capovilla, Roma 1978; La sapienza del cuore. Giovanni XXIII.
Corrispondenza con mons. G.B. Filippucci, a cura di M. Marchiandi Pacchiola,
Pinerolo 1981; Giovanni e Paolo due papi. Saggio di corrispondenza
(1925-1962), a cura di L.F. Capovilla, Roma 1982; Il Pastore.
Corrispondenza dal 1911 al 1963 con i preti del Sacro Cuore di Bergamo, a cura
di G. Busetti, Padova 1982; Ottima e reverenda madre. Lettere di papa G.
alle suore, a cura di G. Busetti, Bologna 1990; Lettere familiari, a cura
di G. Farnedi, Casale Monferrato 1993; Fiducia e obbedienza. Lettere ai
rettori del seminario romano 1901-1959, a cura di C. Badalà, Cinisello Balsamo
1997.
Scritti e atti di G. si trovano nei seguenti giornali
e periodici: L'Eco di Bergamo e La Vita diocesana (Bergamo),
I-IV (1909-14); Vita catholica (Istanbul, settimanale), 1935; Boll.
diocesano del patriarcato di Venezia, XLIV-XLIX (1953-58); Boll. del clero
romano, XXXIX-XL (1958-59); Rivista diocesana di Roma, I-IV (1960-63).
Fonti e Bibl.: Tra il 1964 e il 1983 il segretario di
G., mons. L.F. Capovilla, ha curato la pubblicazione di una serie di volumetti
commemorativi contenenti memorie e documenti inediti relativi a tutti i periodi
della vita del pontefice. Oltre agli Acta Apostolicae Sedis dal 1958
al 1963, contengono fonti roncalliane: Vicariatus apostolicus
Costantinopolitanus, Additiones et variationes in kalendario Ecclesiae
universali pro anno d.ni 1936 de mandatu e.mi Roncalli, Istanbul 1935; Actes
et documents du St-Siège relatifs à la deuxième guerre mondiale, I-XI, Città
del Vaticano 1965-81; B. Bertoli, La questione romana negli scritti di
papa G., Brescia 1970; V.U. Righi, Papa G. XXIII sulle rive del Bosforo,
Padova 1971; G. Battaglia, Il papa buono nei miei ricordi di discepolo, di
collega, di amico, Faenza 1973; L. Algisi, PapaG. XXIII, Torino 1981; F.
Della Salda, Obbedienza e pace. Il vescovo A.G. Roncalli tra Sofia e Roma
(1925-1934), Genova 1989; G. XXIII nel ricordo del segretario L.F.
Capovilla. Intervista di M. Roncalli con documenti inediti, Cinisello Balsamo
1994.
L'approfondimento critico della figura e dell'opera di
G. ha conosciuto fin dall'inizio, ma soprattutto negli ultimi anni, un rapido
sviluppo e tende a intrecciarsi con le vicende del concilio Vaticano II: A.
Lazzarini, G. XXIII - A.G. Roncalli, Roma 1958; F. Olgiati, L'alba
serena di un pontificato: G. XXIII, Milano 1958; L. Bedeschi, Il papa che
piace a tutti, G. XXIII, Torino 1959; S. Beltrami, L'opera della
propagazione della fede in Italia, Roma 1961; R. Aubert, Jean XXIII. Un
"pape de transition" qui marquera dans l'histoire, in Revue
nouvelle, XXXVIII (1963), pp. 3-33; J.-Y. Calvez, Église et société
économique. L'enseignement social de Jean XXIII, Paris 1963; G. XXIII in
alcuni scritti di G. De Luca, a cura di L.F. Capovilla, Brescia 1963; N.
Fabretti, G. XXIII e il Concilio, Vicenza 1963; R. Rouquette, Le
mystère Roncalli, in Études, 1963, n. 318, pp. 4-18; X. Rynne, La
révolution de Jean XXIII, Paris 1963; E. Balducci, Papa G., Firenze
1964; E venne un uomo chiamato Giovanni. Papa G. XXIII, a cura di L.
Covatta - G. Rocchi, Milano 1964; A. Hatch, Giovanni XXIII. Un uomo
chiamato G., Milano 1964; M. de Kerdreux, Papa G. e s. Teresa, Torino
1964; D. Cugini, Papa G. nei suoi primi passi a Sotto il Monte, Bergamo
1965; R. Guariglia, Ricordi 1922-1946, Napoli 1965; G. Lercaro, G.
XXIII. Linee per una ricerca storica, con un'appendice di G. De Rosa, A.
Roncalli e Radini Tedeschi, Roma 1965; L. Chaigne, Ritratto di G. XXIII,
Modena 1966; Beatificationis et canonizationis servi Dei Ioannis XXIII
papae… articuli, seu positiones ad processum informativum construendum, Città
del Vaticano 1967; D. Aimé-Azam, L'extraordinaire ambassadeur, Paris 1967;
C. Falconi, I papi del ventesimo secolo, Milano 1967; J. Gritti, Jean
XXIII dans l'opinion publique. Son image à travers la presse et les sondages
d'opinion publique, Paris 1967; A. Martini, La fame in Grecia nel 1941
nella testimonianza dei documenti inediti vaticani, in La Civiltà
cattolica, CXVIII (1967), 1, pp. 213-227; A. Samorè, Ricordo di papa G.
XXIII, Roma 1967; M. Trevor, Pope John, New York 1967; F.M. Willam, Vom
jungen Angelo Roncalli (1903-1907) zum Papst Johannes XXIII (1958-1963),
Innsbruck 1967; G. Conetti, Monsignor Roncalli, later pope John XXIII and
Turkish neutrality in the first period of the second world war (september 1939
- june 1941), in The Turkish Yearbook, IX (1968), pp. 225-248; E.E.Y.
Hales, La rivoluzione di papa G., Milano 1968; F. Traniello, Tradizione
rosminiana e spiritualità cattolica, in Id., Cultura cattolica e vita
religiosa tra '800 e '900, Brescia 1992; J. Neuvecelle, G. XXIII. Una vita,
Milano 1970; Pro e contro papa G., a cura di R. Mezzanotte, Milano 1972;
O. Niccoli, G. XXIII e Paolo VI di fronte al diritto canonico e alla sua
riforma, in Legge e Vangelo, Brescia 1972, pp. 249-264; S. Pezzella, Che
cosa ha veramente detto G. XXIII, Roma 1972; L. Elliott, I will be called
John. A biography of pope John XXIII, New York 1973; G. Zizola, L'utopia
di papa G., Assisi 1973; Id., Risposte a papa G., Roma 1973; G.
Miccoli, Chiesa e società in Italia dal concilio Vaticano I (1870) al
pontificato di G. XXIII, in Storia d'Italia (Einaudi), V, 2, I
documenti, Torino 1973, pp. 1493-1548; M. Bergerre, Quattro papi e un
giornalista, Roma 1974; C. Falconi, I papi sul divano. L'autoanalisi dei
pontefici testimoni di se stessi, Milano 1975; F. Molinari, I peccati di
papa G., Torino 1975; A. Mosconi, Papa G. terziario francescano,
Roma-Milano 1975; H. Stehle, Die Ostpolitik des Vaticans 1917-1975,
München-Zürich 1975, ad indicem; P. Tanzella, Papa G., Roma 1975; A.
Alberigo - G. Alberigo, G. XXIII profezia nella fedeltà, Brescia 1978; W.
Hünermann, Der Pfarrer der Welt. Das Leben Johannes XXIII, Innsbruck 1978;
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1978, ad indicem; M.G. Rensi, Nella stessa costellazione. Francesco
di Sales e G. XXIII, Loreto 1978; B. Ulianich, Un papa, un itinerario,
in Bozze 78, 1978, pp. 31-76; B.R. Bannot, Pope John XXIII. An
astute, pastoral leader, New York 1979; L.F. Capovilla, A.G. Roncalli
attento lettore dell'episcopato bergomense di Adriano Bernareggi vescovo di
Bergamo, 1932-1953, Bergamo 1979, pp. 37-60; P. Dreyfus, Jean XXIII, Paris
1979; S. Magister, La politica vaticana e l'Italia (1943-1978), Roma
1979, ad indicem; G. Andreotti, A ogni morte di papa. I papi che ho
conosciuto, Milano 1980, ad indicem; V. Conzemius, Papst Johannes
XXIII, Frankfurt 1981; Papa G. prete romano, Roma 1982; G.P.
Fogarty, The Vatican and the American hierarchy from 1870 to 1965,
Stuttgart 1982, pp. 291-294; Cultura e spiritualità a Bergamo nel tempo di
papa G., Bergamo 1983; G. Alberigo, La profezia di papa G., Magnano 1983;
T. Bosco, Papa G., Torino 1983; A. Galuzzi, Le scuole del seminario
romano durante la breve docenza di A.G. Roncalli, in Lateranum, LI (1983),
pp. 102-116; A. Melloni, Le fonti di A.G. Roncalli: il Giornale dell'anima,
in Cristianesimo nella storia, IV (1983), pp. 103-172; A.G. Roncalli
dal patriarcato di Venezia alla cattedra di S. Pietro, a cura di V. Branca - S.
Rosso-Mazzinghi, Firenze 1984; Fede tradizione profezia. Studi su G. XXIII
e sul Vaticano II, a cura di G. Alberigo et alii, Brescia 1984; A.
Melloni, L'immagine di Pio XII nei discorsi di G. XXIII, in Pio XII,
a cura di A. Riccardi, Roma-Bari 1984, pp. 342-346; S. Trinchese, Roncalli
diplomatico in Grecia e Turchia, ibid., pp. 231-264; M. Silvestrini, Il
prete cattolico nell'orizzonte di papa Giovanni. Studio sulle fonti,
Andria-Napoli 1984; Papa G. per la pace nel mondo: messaggio cristiano e
impegno politico, Roma 1985; A. Alberigo - G. Alberigo, G. XXIII. Il
concilio della speranza, Padova 1985; G. Cipriani, Itinerario ecumenico de
João XXIII, São Paulo 1985; A. Mosconi, La spiritualità francescana di
papa G. XXIII, Milano 1985; G. Nicolini, Papa G. oggi. 1981: primo
centenario della nascita, Bergamo 1985; H. Nürnberger, Johann XXIII,
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negli studi di A.G. Roncalli, in Rivista di storia e letteratura religiosa,
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di Roncalli, in Cristianesimo nella storia, VIII (1987), pp. 1-217; Papa
G., a cura di G. Alberigo, Roma-Bari 1987; G. Alberigo, Il cattolicesimo
contemporaneo: G. XXIII, in L'intolleranza: uguali e diversi nella storia,
a cura di P.C. Bori, Bologna 1986, pp. 127-145; R. La Valle, Pacem in
terris. L'enciclica della liberazione, Fiesole 1987; A. Wenger, Rome et
Moscou 1900-1950, Paris 1987, ad indicem; G. XXIII. Transizione del
Papato e della Chiesa, a cura di G. Alberigo, Roma 1988; R. Allegri, Il
papa che ha cambiato il mondo. Testimonianze sulla vita privata di G. XXIII,
Gardolo di Trento 1988; G. Battelli, Un pastore tra fede e ideologia. G.M.
Radini Tedeschi (1857-1914), Genova 1988, ad indicem; S. Ferrari, I
sinodi diocesani di A.G. Roncalli, in Cristianesimo nella storia, IX
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humanidades Greco-Latinas e a civilização do Universal, Coimbra 1988, pp.
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cura di G. Alberigo, Genova 1988, pp. 129-150; A. Riccardi, Il potere del
papa. Da Pio XII a Paolo VI, Roma-Bari 1988, pp. 154-219; S. Trinchese, Roncalli
storico, 1905-1958, Chieti 1988; G.C. Zizola, G. XXIII. La fede e la
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XXIII olhar posto no amanhå, a cura di J.O. Beozzo - G. Alberigo, São Paulo
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in 1962: Vatican II commence… Approches francophones, a cura di É.
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"familiare" di G. XXIII, Milano 1994; Beatificationis et
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Biografia documentata, a cura di G. Alberigo - A. Melloni, I-IV, Roma 1995; A.
Melloni, Da G. XXIII alle Chiese italiane del Vaticano II, in Storia
dell'Italia religiosa, a cura di T. Gregory - A. Vauchez - G. De Rosa, III,
Roma-Bari 1995, pp. 361-403; J. Puyo, Jean XXIII. Le pape inattendu, Paris
1995; Storia del concilio Vaticano II, diretta da G. Alberigo, I-IV,
Bologna 1995-99; W. Bühlmann, Johannes XXIII. Der schmerzliche Weg eines
Papstes, Mainz 1996; S. Trinchese, Roncalli e von Papen. Rapporti
diplomatici e strategie d'impegno comune di due protagonisti del XX secolo,
Torino 1996; A. Melloni, La causa Roncalli: origini di un processo
canonico, in Cristianesimo nella storia, XVIII (1997), pp. 607-636; M.
Benigni, Papa G. XXIII chierico e sacerdote a Bergamo, 1892-1921, Milano
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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/papa-giovanni-xxiii_(Dizionario-Biografico)
Interior of the Cathedral of St. John the Evangelist (Milwaukee)
Hannah ARENDT. « ANGELO GIUSEPPE RONCALLI. Un chrétien sur le siège de saint Pierre de 1958 à 1963 », Vies politiques : http://palimpsestes.fr/textes_philo/arendt/roncalli.pdf
Kościół św. Marcina i pomnik papieża Jana XXIII we
Wrocławiu
St. Martin's Church and Ioannes XXIII monument in
Wrocław