dimanche 28 février 2016

Bienheureuse ANTONIA (ANTOINETTE) de FLORENCE, religieuse clarisse et fondatrice


Fresque représentant la bienheureuse Antoinette de Florence 

dans le cloître du couvent des frères à Ocre (L'Aquila), Italie

Bienheureuse Antoinette de Florence

Clarisse à Florence ( 1472)

Elle se maria à quinze ans et devint veuve très jeune encore. Elle se remaria et mais elle connut à nouveau le veuvage. Alors elle décida d'entrer chez les clarisses de sa ville natale, Florence. Elle eut beaucoup à souffrir à cause de l'un de ses fils qui ne cessa de la tourmenter. Mais son père spirituel, saint Jean de Capistran, la réconfortait et elle reçut de Dieu de grandes consolations. 

À L’Aquila dans les Abruzzes, en 1472, la bienheureuse Antonie de Florence, veuve, qui entra chez les Clarisses et fut ensuite la fondatrice et la première abbesse du monastère du Corpus Christi, sous la Règle primitive de sainte Claire. (éloge omis le 28 février les années bissextiles)

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5896/Bienheureuse-Antoinette-de-Florence.html

ANTONIA DE FLORENCE

Religieuse Clarisse, Bienheureuse

1400-1472

Antonia naquit à Florence en 1400. Jeune veuve avec un enfant, elle s’opposa à sa famille qui lui proposait de secondes noces. De son côté, elle considérait les adversités de la vie comme un dessein particulier du Seigneur.

A cette époque, saint Bernardin de Sienne, avec ses compagnons, répandait en maintes villes d’Italie le mouvement de l’Observance, avec un retour au “francescanisme” des origines. La plupart des homélies se faisaient sur la place publique, car les églises étaient trop petites pour contenir toutes les foules qui accouraient. C’est ainsi que frère Bernardino se fit entendre à Sainte Croix de Florence du 8 mars au 3 mai 1425. Après l’avoir entendu, Antonia répondit “oui” sans conditions à l’appel de Dieu. Elle avait connu la vie matrimoniale, elle était mère, mais le Seigneur apportait un tournant à sa vie. Quatre ans plus tard, après avoir réglé les affaires familiales, elle entra parmi les tertiaires franciscaines fondées par la bienheureuse Angiolina de Marsciano, elle aussi jeune veuve.

Le couvent florentin de saint Onofrio était déjà le cinquième qui se fondait. Peu après sa profession, Antonia fut envoyée, au vu de son charisme, dans le monastère le plus ancien de l’Ordre, érigé à Foligno en 1397. La fondatrice la transféra successivement à Assise, puis à Todi, enfin à L’Aquila en vue de fonder une nouvelle communauté. C’était le 2 février 1433, fête de la Présentation de Jésus au Temple. Ce couvent de L’Aquila, mis sous la protection de sainte Elisabeth, fut guidé par Antonia pendant quatorze années, durant lesquelles elle se voua corps et âme à la croissance de la communauté dans les préceptes de l’Evangile.

Toutefois, dans le cœur d’Antonia mûrissait le désir d’une vie davantage contemplative. Il faut signaler aussi que pendant plusieurs années elle subit une pénible épreuve à cause des désordres de Battista, son fils, qui dilapidait tout le patrimoine familial, engendrant aussi des litiges entre parents.

Concernant la réforme de l’Observance, plusieurs communautés de Clarisses y adhérèrent, et ce fut saint Giovanni de Capistran qui guida la réforme à L’Aquila. Antonia fut parmi les premières de ce groupe. Le Saint trouva l’édifice adéquat pour abriter le monastère, et présida à la solennelle fondation le 16 juillet 1447. Partant de Collemaggio, le cortège accompagna Antonia, nouvellement élue abbesse par volonté de Jean de Capistran, avec ses treize compagnes, pour rejoindre le monastère de l’Eucharistie (appelé aussi du “Corpus Domini”). Les débuts furent marqués par une extrême pauvreté, on manquait du plus nécessaire et Antonia n’hésita pas à aller mendier. Les religieuses vivaient la pauvreté avec une joie évangélique, leur Mère leur en donnait un exemple courageux et maternel, tout cela dans un climat authentiquement fraternel. Il en résulta des fruits abondants et de nombreuses vocations.

Même le fils d’Antonia bénéficia de l’influence de saint Jean de Capistran : Battista vêtit en effet l’habit franciscain au couvent de Campli où sa conduite fut exemplaire.

Après sept années, Antonia obtint enfin de pouvoir s’adonner exclusivement à la contemplation et au silence. Sainte Claire d’Assise disait d’elle : “Elle se taisait, mais sa renommée hurlait”. Modeste et obéissante, elle se mettait à la dernière place aussi bien à table qu’au chœur, et se mettait les habits les plus usés, que ses consœurs ne pouvaient plus mettre. Certaines moniales la virent ravie en extase, avec une auréole lumineuse au-dessus de sa tête. Dans les dernières années de sa vie, elle dissimula une plaie qu’elle avait contractée à la jambe. Elle mourut à vingt-et-une heures le 29 février 1472, entourée de ses chères consœurs.

Des miracles eurent lieu avant même sa sépulture. Une des moniales s’étendit près d’elle et guérit de plusieurs plaies. Les magistrats de la ville voulurent assumer les frais des obsèques. Quinze jours après la sépulture, les consœurs l’exhumèrent pour en revoir encore une fois les traits, et la trouvèrent comme si elle venait de s’éteindre. Le bruit s’en répandit dans la ville et l’évêque Agnifili ordonna qu’on l’ensevelît dans un endroit choisi. Cinq ans plus tard en 1477, l’évêque Borgio ordonna une nouvelle reconnaissance de la dépouille, constata la parfaite conservation du corps de Mère Antonia et, connaissant bien sa renommée de sainteté, en autorisa le culte. Le culte fut à nouveau confirmé en 1848.

Récemment, les reliques de la Bienheureuse ont été transférées du monastère de l’Eucharistie à celui des Clarisses de Paganica, non sans quelques manifestations de mécontentement des habitants de l’Aquila.

La Bienheureuse est donc inscrite au Martyrologe le 29 février.

Bruno Kiefer, Prêtre

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/antonia_de_florence.htm

Blessed Antonia (Antoinette) of Florence

OFM Widow (AC)

February 28

Born in Florence, Italy, in 1400; died 1472; cultus confirmed in 1847. Twice widowed, twice prioress, Antonia joined the Franciscan tertiaries when she was widowed while still very young. She was chosen as superioress of Aquila and adopted the original rule of the Poor Clares. She contracted a painful disease, which afflicted her for 15 years, but this and other trials she bore bravely under the guidance of Saint John of Capistrano (Benedictines, Encyclopedia).


Blessed Antonia of Florence

(Beata Antonia de Firenze)

Feast Day – February 26

Blessed Antonia of Florence was born of a noble family at Florence, Italy, in 1401. She entered the married state at a very early age, in compliance with the wish of her parents. When her husband died in 1428, she allowed nothing to induce her to contract a second marriage, but resolved to withdraw from the world and live only for God and the salvation of her soul.

In the following year she entered the convent of Tertiaries which Blessed Angelina had recently founded at Florence. Here she so distinguished herself by virtue and wisdom, that after a few years the superiors called her to Foligno to preside as superior of the convent there.

Although in her humility she found it difficult to accept the advancement, she was happy to carry out the appointment under the guidance of Blessed Angelina, who, as superior general of the several convents she had founded, dwelt at Foligno. Antonia so availed herself of the opportunity to profit by the holy example and the good counsel of the foundress, that she could be held up as a model superior.

In consequence, after a few years, Blessed Antonia of Florence was sent to establish a convent in Aquila. There, under her maternal direction, a veritable sanctuary of holiness budded forth, the fame of which brought joy to that city and the entire vicinity.

Although the religious community zealously served God according to the rule of the Third Order, it did not satisfy Blessed Antonia in her yearning for personal perfection. She felt strongly drawn to a stricter life, to more perfect poverty, and to more complete renunciation of the world, as practiced in the Order of St Clare.

At a visitation she communicated her desire to her spiritual director, St John Capistran. He approved it, and at his suggestion and with the sanction of the Holy Father, a new convent of the Poor Clares was founded at Aquila, which Antonia with twelve consecrated virgins entered in 1447. She was appointed superior and abbess; but, while she occupied the highest place, she always strove to find the last. The lowliest tasks, worn clothes, the most disagreeable occupations she assigned to herself, while she shunned all honor and distinction. In all she did and said there shone forth the most sincere humility.

Just as pronounced was the patience with which she bore the burdens of her position, the weakness of all her subjects, the many importunities of her relatives, and finally the sufferings of a lingering illness.

While she was extraordinarily severe with herself, she possessed truly motherly concern for her sisters. They in turn clung to her with filial love, and when after seven years of administration she was relieved of the burden, she was still considered by the sisters as their mother and model.

God distinguished His faithful servant with special graces. Her prayer amounted to perfect contemplation of heavenly things, the ardor of her devotion sometimes causing her to be raised aloft bodily. Once a glowing sphere was seen suspended over her head.

Blessed Antonia of Florence reached the age of seventy-one years, and died on February 18, 1472, addressing words of comfort and holy exhortation to her sorrowing fellow sisters about her.

Numerous miracles occurred at her grave, and her body is a constant miracle, for, up to the present time it is preserved wholly incorrupt and is of an extraordinary freshness which is emphasized by the open eyes. The uninterrupted veneration which began with the day of her death received the sanction of Pope Pius IX.

*from: The Franciscan Book of Saints, ed. by Marion Habig, ofm



Blessed Antonia of Florence

Profile

Married and a mother of one. Widowed twice. Franciscan tertiary. Poor Clare nun. Spiritual student of Saint John Capitran. Abbess at Aquila, Italy from 1433 to 1447. Founded a Observant-oriented house of Poor Clares in Aquila. Sick the last 15 years of her life.

Born
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-antonia-of-florence/

Beata Antonia di Firenze Badessa


† 29 febbraio 1472

Nata a Firenze, giovanissima si sposò ed ebbe un figlio. Rimasta vedova, entrò nel monastero delle terziarie di s. Francesco, fondato a Firenze nel 1429 dalla beata Angelina. Fu badessa a Foligno (1430-33) e poi a L'Aquila dove, nel 1447, confortata dal consiglio di S. Giovanni da Capistrano, fondò il monastero del Corpus Domini sotto la regola prima di s. Chiara. Allora, come era avvenuto ad Assisi ai tempi di s. Chiara, molte fanciulle aquilane, per seguire Antonia che ne rispecchiava le virtù, abbandonarono il mondo. La beata morì il 29 febbraio 1472. Il suo corpo si conserva, tuttora intatto e flessibilie, nel monastero di s. Chiara dell'eucarestia a L'Aquila. Pio IX approvò il culto il 17 settembre 1847.

Etimologia: Antonia = nata prima, o che fa fronte ai suoi avversari, dal greco

Martirologio Romano: All’Aquila, beata Antonia da Firenze, vedova, poi fondatrice e prima badessa del monastero del Corpo di Cristo sotto la prima regola di santa Chiara.

Antonia nacque a Firenze nel 1400. Giovane vedova, con un figlio, si oppose alla famiglia che era favorevole ad un nuovo matrimonio. Vedeva, nelle avversità della vita, un disegno singolare del Signore. Erano gli anni in cui san Bernardino da Siena, con alcuni compagni, diffondeva in molte città italiane il movimento dell'Osservanza e il ritorno di un "francescanesimo" delle origini. La maggior parte delle prediche erano fatte in piazza, le chiese non riuscivano a contenere le folle che puntualmente accorrevano. Frate Bernardino predicò in Santa Croce a Firenze dall'8 marzo al 3 maggio 1425. Antonia, ascoltandolo, rispose sì, senza condizioni, alla chiamata di Dio. Aveva conosciuto l´esperienza della vita matrimoniale, era madre, ma il Signore dava una svolta alla sua vita. Quattro anni dopo, sistemate le questioni familiari, entrò tra le terziarie francescane fondate dalla b. Angiolina da Marsciano, anch'essa giovane vedova. Il convento fiorentino di sant'Onofrio era il quinto che veniva fondato. Poco dopo la sua professione Antonia fu mandata, per il suo carisma, nel monastero più antico dell'Ordine, sorto a Foligno nel 1397. La fondatrice la trasferì in seguito ad Assisi, a Todi, poi definitivamente a L´Aquila, per fondare una nuova comunità. Era il 2 febbraio 1433. Il convento aquilano, posto sotto la protezione di s. Elisabetta, la ebbe come guida per quattordici anni, durante i quali diede tutta se stessa perché la comunità crescesse secondo i precetti del Vangelo. Nel cuore di Antonia maturava però il desiderio di una vita maggiormente contemplativa. Motivo di pena fu, per diversi anni, la vita disordinata del figlio, che aveva sperperato il patrimonio, causando litigi tra i parenti. Al movimento dell'Osservanza aderirono diverse comunità di clarisse e a L´Aquila fu san Giovanni da Capestrano a guidare la riforma. Antonia fu tra le prime che vi aderì. Il santo trovò l'edificio per il monastero, presenziando alla solenne fondazione del 16 luglio 1447. Il corteo, partendo da Collemaggio, accompagnò Antonia, eletta badessa per volontà del Capestrano, e le tredici compagne al monastero dell'Eucaristia (o del Corpus Domini). Si cominciò nelle ristrettezze più assolute, mancava anche lo stretto necessario, e Antonia non esitò a farsi questuante. La povertà era vissuta con letizia evangelica, l'esempio della Madre era forte e materno e il clima sinceramente fraterno. I frutti furono abbondanti e molte giovani chiesero di vestire l'abito e di consacrarsi al Signore. Anche per il figlio di Antonia, Battista, s. Giovanni ebbe un ruolo determinante. Il giovane vestì il saio francescano nel convento di Campli, conducendo una vita esemplare. Trascorsi sette anni, Antonia finalmente ottenne di potersi dedicare esclusivamente alla contemplazione e al silenzio. "Taceva ma la sua fama gridava", come si disse di S. Chiara. Era modesta ed obbediente, in mensa e in coro stava all'ultimo posto, indossava le vesti più logore, lasciate dalle consorelle. Alcune monache la videro rapita in estasi, con una aureola luminosa sul capo. Negli ultimi anni ebbe una piaga alla gamba che tenne nascosta. La Beata morì alle 21 del 29 febbraio 1472, vegliata con amore dalle sorelle. Alcuni miracoli si verificarono prima ancora che venisse sepolta. Una monaca si distese al suo fianco e guarì da alcune piaghe. I magistrati della città vollero sostenere le spese del funerale. Quindici giorni dopo la sepoltura, le consorelle, volendo ancora vedere le sue sembianze, la disseppellirono, trovandola come se fosse appena morta. Si diffuse la voce in città e il vescovo Agnifili ordinò che fosse sepolta in un luogo distinto. Nel 1477 il vescovo Borgio, dopo una nuova ricognizione, constatato lo stato di perfetta conservazione del corpo di Madre Antonia e, soprattutto, ben conoscendone la fama di santità, ne autorizzò il culto che fu poi confermato il 28 luglio 1848. Le clarisse di Paganica, custodi del suo corpo, sono oggi fedeli testimoni del suo carisma.

Preghiera

Padre delle Misericordie,
Tu che hai scelto la Beata Antonia,
come figlia, sorella e sposa
del Tuo Figlio Gesù Cristo
sulla via tracciata da Francesco e
Chiara d’ Assisi e l’hai colmata
dei doni del tuo Spirito
rendendola modello di povertà
e di vita evangelica per l’ardente
desiderio del Crocifisso povero,
concedi, per sua intercessione,
la semplicità, la purezza di vita
e la grazia che ti chiediamo
perché tutto di noi sia una lode
senza fine a Te che vivi e regni
nei secoli dei secoli.
Amen

Per informazioni:
Monastero S. Chiara (Paganica – L'Aquila)
tel.: 0862.6899778
mail: clarissepaganica@libero.it

Autore: Daniele Bolognini
BEATA ANTONIA DI FIRENZE
Clarissa (1400-1472 ca) 28 febbraio
Di lei si disse: “Taceva ma la sua fama gridava.” Seppe vivere l’austera povertà con letizia evangelica e il suo trapasso fu segnato da miracoli, ma ancor prima si parla di fenomeni di levitazione e luce infuocata attorno al capo.
Nata a Firenze tra il 1400 e il 1401, trascorse la fanciullezza nell’anonimato di una famiglia ordinaria. Sposatasi in giovane età, Antonia rimase vedova dopo pochi anni di matrimonio. Senza dare ascolto ai genitori che tentavano di persuaderla a risposarsi, decise di dedicarsi alla vita religiosa. 
San Bernardino predicava nelle chiese e sulle piazze di tutta Italia, suscitando una vera primavera di vita cristiana. Predicò anche nella Chiesa di S. Croce a Firenze, dall’8 marzo al 3 maggio 1425. Antonia lo ascoltò e le nacque nel cuore la decisione di consacrarsi a Dio. Era attratta da un amore più grande, al quale seppe rispondere con una generosità piena e incondizionata, diventando una delle prime postulanti delle terziarie di S. Francesco, costituite a Firenze nel 1429 da B. Angelina di Marsciano (14 lug.).
Ebbe un figlio che curò da sola e da sola attese alla sua prima educazione. Quella fiorentina era la quinta delle fondazioni di Angelina: la prima era sorta a Foligno nel 1397 e Antonia vi fu trasferita l’anno successivo al suo ingresso in considerazione dei suoi eccezionali meriti. Qui lavorò per tre anni sotto la diretta guida della fondatrice e poi venne inviata a L’Aquila come responsabile di una nuova fondazione, dando ancora una volta prova della sua santità nelle attività caritative.
Sentendo tuttavia che la regola delle terziarie di S. Francesco non era sufficientemente austera per lei, espresse a S. Giovanni da Capestrano (23 ott.), durante una visita di quest’ultimo a L’Aquila, il suo desiderio di uno stile di vita più duro; questi allora decise che Antonia si trasferisse, insieme ad altre undici suore, nel nuovo convento del Corpus Dominidove le religiose abbracciarono l’originaria regola di S. Chiara (11 ago.) alla lettera. Il convento, rivelatosi ben presto troppo piccolo per contenere tutte le aspiranti accorse numerosissime, dovette essere allargato per ospitare oltre cento religiose. Antonia chiamò la povertà la “Regina della casa”, mostrando un’inesauribile umiltà e cortesia nei rapporti con le consorelle, di cui fu superiora per sette anni.
Era tale la povertà che s’imposero che alcuni giorni dopo l’ingresso in Monastero mancava anche lo stretto necessario per sopravvivere e lei di persona decise di uscire con una compagna per chiedere elemosina. Tuttavia seppe vivere l’austera povertà con letizia evangelica, tanto che raccontano le compagne –  era sempre tanto allegra che pareva abbondasse di ogni cosa. Sapeva trascinare tutte con la parola e l’esempio; era forte e materna con tutte, coltivando l’unità e l’armonia della vita fraterna. – Le altre sorelle della fraternità subirono il fascino del suo esempio e molte di esse offrirono alla Chiesa un genuino esempio di santità. Ne citiamo alcune: beata Ludovica Branconío dell’Aquila, beata Giacoma dell’Aquila, beata Bonaventura d’Antrodoco, beata Paola da Foligno, beata Gabriella di Pizzoli, beata Giacoma da Fossa e tante altre.
Visse sempre in obbedienza e umiltà. Il suo stile di vita era limpidamente evangelico: occupava a mensa e in coro l’ultimo posto; indossava i vestiti più logori della comunità, messi fuori uso dalle sorelle; si faceva, per amore di Dio tutta a tutte. Le sorelle inferme, deboli, tentate e scoraggiate, trovavano sempre in lei conforto e l’amore tenero di madre pur essendo lei stessa affetta da un’orribile piaga che volle mantenere nascosta.
Dovette superare molte difficoltà personali dovute alla cattiva salute, logorata anche dalle apprensioni per il figlio dissoluto che dissipò l’intera eredità e per un gruppo di parenti litigiosi; non mancarono altre pene spirituali. Quando diede infine le dimissioni dall’incarico di superiora, dedicò il resto della propria vita alla preghieraSi racconta che l’abbiano spesso vista in estasi, e che a volte abbia mostrato fenomeni fisici ancor più sorprendenti, come la levitazione o l’apparizione di un’aureola di luce infuocata attorno al capo. Morì nel 1472 e fu sepolta con una cerimonia solenne; i vescovi, i magistrati e tutta la cittadinanza vollero a ogni costo sostenere gli oneri del funerale.
Il suo trapasso fu segnato da miracoli prima ancora che fosse inumata la salma. Celebri rimasero le guarigioni istantanee del cittadino aquilano Zingarelli sofferente di idropsia e di suor Innocenza clarissa, aquilana anche lei che fu guarita dalle numerose piaghe dopo essersi distesa sul corpo di Antonia ad esequie avvenute. Dallo stesso male furono risanate una Maria aquilana e sr. Orsola clarissa anche lei. Quindici giorni dopo l’inumazione le suore disseppellirono il sacro corpo per rivederlo prima che si disfacesse completamente. Con grande meraviglia lo rinvennero fresco e incorrotto. Ripeterono più volte l’esperienza e se ne diffuse la voce in città; ma il vescovo Cardinale Agnifili, per evitare esagerazioni, ordinò che la salma fosse sepolta allo scoperto, fuori del luogo sacro.  Beatificata nel 1847, le sue reliquie si trovano a L’Aquila, dove sono conservati anche i resti di S. Bernardino da Siena (20 mag.) e del B. Vincenzo da L’Aquila (7 ago.). Ancora oggi, le sorelle povere, trascinate dal suo esempio e da quello della Madre S. Chiara, vivono una vita semplice, nel silenzio del chiostro, ponendo Dio come il “tutto” della loro vita. 
FontiIl primo grande dizionario dei Santi di Alban Butler /  www.clarissepaganica.org/