SAINT HERMÉNÉGILDE
Alonso Vázquez pinta, óleo sobre
lienzo, el Tránsito de San Hermenegildo (492 X 340 cm), para el
retablo mayor de la iglesia del Hospital de San Hermenegildo o del Cardenal,
conocido popularmente como de los heridos, fundado por el Cardenal Cervantes (1455). Como
era habitual en esas fechas, su composición, dividida en dos, la superior la
espiritual y la inferior la terrenal. Por ausencia del autor, Juan
de Uceda termina la obra (1603-1604) con algunas figuras de los
ángeles, parte superior. Museo de Bellas Artes de Sevilla
Hermenégilde,
le prince martyr qui fit l’Espagne catholique
Anne Bernet - Publié le 17/04/21
À quoi tient parfois le destin d’une nation ? À une
histoire d’amour… Celle de la princesse franque Ingonde et du prince wisigoth
Hermenégilde a sombré dans l’oubli. Tragique à souhait puisqu’elle condamna ses
protagonistes à un sort funeste, elle a pourtant ramené l’Espagne au catholicisme.
Le roi martyr est fêté le 13 avril.
Tout commence comme un conte de fées. En 580, une
arrière-petite-fille de Clotilde et Clovis, la princesse Ingonde d’Austrasie,
partie du royaume franc à cheval sur le Rhin, épouse le prince Hermenégilde de
Tolède. Elle a 13 ans, lui 25. En réalité, il s’agit d’un calcul politique. Par
sa mère, Brunehaut, Ingonde est elle-même issue de la famille royale wisigothe
d’Espagne et sa grand-mère, Goïswinthe, à la mort du roi son époux, s’est
maintenue au pouvoir en épousant Léovigild, son successeur. Marier sa petite-fille
franque au fils de son second époux, c’est ramener la couronne dans son
lignage.
Cette stratégie familiale implique que la princesse
Ingonde renonce à la foi catholique pour se convertir à l’hérésie arienne,
niant la divinité du Christ, qui prévaut dans le monde wisigoth. Dans l’idée de
sa mère et de sa grand-mère, deux têtes politiques froidement opportunistes et
dénuées de toute conviction religieuse, il s’agit d’une formalité sans
importance. Pas pour Ingonde. Élevée dans le souvenir de son aïeule, la grande
Clotilde, de ses tantes, Clotilde la Jeune, Berthe, Clodoswinthe, ces
« nouvelles Esther » mariées à des souverains païens ou hérétiques
afin de les convertir au catholicisme, et qui l’ont parfois payé très cher,
Ingonde n’est pas décidée à abjurer. Avec un courage et une détermination
au-dessus de son âge, malgré son isolement à la cour de Tolède, la princesse
tient bon et, arguant des clauses de son contrat de mariage, qui prévoient le
respect de ses convictions, elle refuse obstinément le baptême arien.
Une parodie de baptême
Par chance pour elle, Hermenégilde, son mari, la
soutient. Ce prince, et son frère cadet, Reccared, sont nés de la première
union du roi Léovigild avec une aristocrate hispano-romaine ; Théodosia, issue
d’une grande famille catholique, était la sœur de trois futurs saints prélats,
Léandre, Isidore et Fulgence et c’est dans le catholicisme que leur mère les
avait d’abord élevés. Après sa mort, on les avait contraints à devenir ariens.
Hermenégilde en souffrait sans le dire.
Le courage de sa toute jeune femme lui fait honte de
sa propre faiblesse. En ce printemps 582, Ingonde attend leur premier enfant et
cette grossesse est cause de querelles familiales. Dans l’arianisme, l’on ne
baptise qu’à Pâques. Si Ingonde n’abjure pas avant la fête, l’héritier du trône
naîtra d’une mère catholique, ce que la reine Goïswinthe ne saurait tolérer.
Alors, elle en vient aux voies de fait et, poussant sa petite-fille dans le
bassin de l’atrium, avec l’aide de complices, elle lui maintient la tête sous
l’eau, dans une parodie de baptême, la sommant d’abjurer le catholicisme ou de
mourir. Et elle la noierait tout de bon si Hermenégilde et son père, attirés
par les hurlements de la jeune femme, n’arrivaient à temps pour l’arracher aux
mains de ses tortionnaires.
Il meurt en pardonnant
Convaincu que l’on en veut à la vie de sa femme, qu’il
aime éperdument, Hermenégilde, la nuit suivante, prend une décision radicale :
quitter Tolède et se réfugier avec elle à Séville, ville dont son oncle Léandre
est évêque. À peine en sécurité là-bas, le prince annonce son retour au
catholicisme, à la fureur de Goïswinthe qui pousse son mari à partir en guerre
contre le fils « rebelle ». Du coup, Hermenégilde est obligé de lever
des troupes contre son propre père… Il s’en désole et, lorsque son jeune frère,
Reccared, se présente en ambassadeur dans une tentative de réconciliation
familiale, il a la faiblesse d’y croire et le suit à Tolède, où il est aussitôt
arrêté et emprisonné. Pendant plus d’un an, l’on va, par tous les moyens,
tenter de lui faire abjurer la foi de Rome. Il tient bon, content de savoir, du
moins le croit-il, Ingonde et leur fils en sécurité sous la protection de
l’empereur byzantin. Un peu avant Pâques 586, le 13 avril, exaspéré, le roi Léovigild,
sous la coupe de la terrible Goïswinthe, fait finalement décapiter son aîné qui
meurt en pardonnant à ses bourreaux et à ses persécuteurs, toujours fidèle au
catholicisme malgré toutes les promesses de grâces multipliées s’il abjurait.
Son frère se convertit
Ingonde, restée veuve à 18 ans, mourra quelques mois plus tard à Palerme, hôte forcée d’un pouvoir byzantin toujours désireux de s’assurer des pions dans son jeu de stratégie compliqué de reconquête de l’Europe. Son fils, le petit prince Athanagild, conduit à Constantinople, y sera élevé en vue d’une éventuelle déstabilisation des puissances franque et wisigothe aux couronnes desquelles il pourrait prétendre ; il y mourra, seul, au seuil de l’adolescence.
L’histoire semble donc bien mal se terminer. Sauf que, en 586, le vieux roi Léovigild, père persécuteur et assassin, meurt et laisse la couronne à Reccared. Ce prince, complice involontaire de l’arrestation et de la mort de son frère, ne se l’est pas pardonné. Le martyre de son aîné a réveillé sa foi catholique. À peine sur le trône, il annonce sa conversion officielle, entraînant du même coup, selon l’usage germanique, celle de la noblesse wisigothique et du peuple. Le sang d’Hermenégilde n’a pas coulé en vain. L’Espagne est revenue à la foi de Rome.
Lire aussi :Galgano, l’incroyable histoire d’une Excalibur et d’une
conversion
Apoteosis de San Hermenegildo. Museo de Bellas Artes de Sevilla. Pintura, óleo sobre lienzo, de Francisco de Herrera, el Viejo (ca. 1620-1624) para el altar mayor de la iglesia del Colegio de San Hermenegildo, Compañía de Jesús (Sevilla). En la mitad superior, la celestial, San Hermenegildo, entre querubines y serafines, es coronado con rosas. En la inferior, San Isidoro y San Leandro contemplan la escena.
Ilustración de "La corte de Carlos IV" de Galdós. Ilustraciones de Enrique y Arturo Mélida, edición de La Guirnalda y Episodios Nacionales, 1882.
Francisco Aznar (–1911). San
Hermenegildo en la prisión, circa 1860, 226 x 277, Museo del Prado, Depositado en la Universidad Central de Barcelona :
Según algunos autores esta obra, que muestra al príncipe visigodo San
Hermenegildo en la prisión por negarse a abandonar el catolicismo y no
retornar al arrianismo, acusa unas grandes deficiencias en su dibujo, en su
esquema compositivo y en la actitud de los personajes. San Hermenegildo
(564-585) era hijo del rey visigodo Leovigildo,
y en el año 585 fue ejecutado en Tarragona por orden de su padre.
Saint Hermenegild
Martyr à Tarragone en Espagne (+ 586)
Héritier du roi des Wisigoths, il refusa d'embrasser l'arianisme à la différence de son père qui n'accepta pas cette conversion de son fils. Arrété, Hermenegild refusa la communion eucharistique d'un prêtre arien: «ce ne sont que vulgaires pain et vin.» Il fut assassiné par les soldats de son père et consomma ainsi son martyre pour sa foi en la vérité de l'Eglise orthodoxe. Trois ans après sa décapitation, la nation wisigothique revenait elle aussi à la foi de l'Eglise romaine.
À Tarragone en Espagne, l’an 586, saint Herménégilde, martyr. Fils du roi arien des Visigoths Léovigild, il fut converti à la foi catholique par l’évêque saint Léandre, et ne se laissa fléchir ni par les faveurs ni par les menaces de son père, qui, irrité, le priva du règne et le fit enfermer dans une étroite prison. Au moment des fêtes pascales, ayant refusé de recevoir la communion des mains d’un évêque arien, il fut frappé à mort d’un coup de hache, sur l’ordre de son père.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8795/Hermenegild.htmlSaint HERMÉNÉGILDE
Fils du roi des Visigoths d’Espagne, saint
Herménégilde épousa la fille du roi des Francs d’Austrasie, et se convertit à
la Foi catholique, car sa famille était arienne. Son père irrité le fit mettre
dans un cachot et la nuit de Pâques lui fit porter la Communion part un évêque
arien.
« Mais Dieu ne le délaissa point dans les chaînes ». « Saint Herménégilde sacrifia à l’amour de Dieu l’amour de son père et de sa propre vie », et repoussa l’évêque hérétique avec indignation.
[ On n’a pas dit que le sacrement ait été invalide ou
même l’épiscopat, et saint Herménégilde a refusé de faire ses Pâques des mains
d’un évêque-hérétique-quoique-valide et non à cause de l’invalidité…
]
Mis à mort le 13 avril 586, il participa au triomphe du Christ qui « dans le royaume de Dieu lui donna le sceptre royal ». Son père en effet mourut en demandant à Récarède, frère du Martyr, de ramener toute sa nation à la vraie Foi. Et l’Espagne se fit chrétienne.
À l’exemple de saint Herménégilde, qui préféra la
royauté du Ciel à celle de la terre, méprisons les biens périssables pour ne
chercher que les biens éternels ».
Saint Herménégilde honoré à Nice : 1644 [ date
inscrite sur la fontaine du village à Moriez… ] (Histoire des Diocèses de
France (17) : Nice et Monaco, p. 109)
Extrait :
CHAPITRE V
Le diocèse de Nice du XVIe au XVIIIe siècle
Cérémonies, dévotions, pratiques pieuses
Les grandes cérémonies sont la manifestation la plus spectaculaire de la religiosité. Les processions accompagnent toutes les fêtes ou ont lieu en des circonstances exceptionnelles lorsque la protection divine est particulièrement nécessaire : périodes de sécheresse, d’inondations, d’épidémie : en 1608, on organise une procession pour demander que cesse le ravage des récoltes par les vers ; en 1650, l’évêque se rend en procession sur la plage et s’embarque pour maudire les dauphins qui gênent les pêcheurs ; en 1782, lors d’un furieux orage de grêle, il n’est pas question de procession, mais la foule se masse dans la cathédrale autour du Saint-Sacrement qu’a exposé le Chapitre. Parmi les cérémonies assez solennelles pour avoir été notées par les chroniqueurs, on trouve les arrivées de reliques : corps du martyr saint Agapit déposé chez les Clarisses en 1616, relique de sainte Rosalie à la suite du vœu de la ville lors de la peste de 1631, relique de saint Vincent en 1642, bras de saint Herménégilde en 1644… La canonisation des saints Ignace et François-Xavier donne aussi lieu à de grandes cérémonies : feux de joie pendant trois nuits, procession générale, etc.
DIALOGUES de SAINT GRÉGOIRE - LE GRAND
Écrit de 594
INCIPIUNT CAPITULA LIBRI TERTII
Table des chapitres du Livre III
XXXI. Le roi Herménégilde, fils du roi wisigoth
Léovigilde, mis à mort par son père pour la Foi catholique
GRÉGOIRE. De nombreux visiteurs venus des Espagnes nous ont appris que récemment le roi Herménégilde, fils de Léovigilde, roi des Wisigoths, se convertit de l’hérésie arienne à la Foi catholique, instruit par le très révérend Léandre, Évêque de Séville, avec qui je suis lié depuis longtemps en intime amitié.
2. Son père arien entreprit de le faire revenir à cette hérésie, avec des avantages pour le persuader et des menaces pour l’effrayer. Comme il répondit très fermement qu’il n’abandonnerait jamais la vraie Foi maintenant qu’il la connaissait, son père, irrité, le destitua de la royauté et le dépouilla de tous ses biens. Même après cela, comme il n’arrivait pas à ébranler sa force d’âme, il l’enferma dans un cachot étroit avec des fers au cou et aux poignets. Le jeune roi Herménégilde méprisait le royaume terrestre, cherchant le Céleste d’un puissant désir. Il gisait, enchaîné, vêtu d’un cilice, à prier avec effusion le Dieu tout-puissant de lui donner du cœur. Il dédaignait avec d’autant plus de grandeur la gloire de ce monde transitoire, que, chargé de chaînes, il connaissait le néant des biens susceptibles d’être confisqués.
3. Quand vint la fête de Pâques, dans le silence au cœur de la nuit, son mécréant de père lui envoya un évêque arien pour recevoir de sa main une communion consacrée de façon sacrilège. De cette manière, il mériterait de rentrer en grâce auprès de son père. Mais l’homme tout donné à Dieu fit à l’évêque arien venu à lui les remontrances qu’il lui devait. Il repoussa sa mécréance avec les reproches qui convenaient, car si extérieurement il gisait enchaîné, en son for intérieur, à la haute altitude de son âme, il se dressait en sécurité.
4. Au retour de l’évêque, le père arien frémit de rage, et aussitôt il dépêcha ses appariteurs avec ordre de mettre à mort l’inébranlable confesseur de Dieu là où il gisait. Ce qu’ils firent. À peine entrés, ils lui fichèrent une hache dans le crâne, lui ôtant ainsi la vie corporelle. Ils réussirent à massacrer en lui ce que cet homme mourant avait lui-même, de toute évidence, méprisé.
5. Mais pour révéler sa véritable gloire, les signes d’en-haut ne manquèrent pas. On entendit dans le silence nocturne le chant d’une psalmodie auprès du corps de ce roi et martyr : oui, il fut vraiment roi parce qu’il fut aussi martyr. Certains rapportent aussi que là, pendant la nuit, des lampes allumées apparaissaient. Il s’ensuivit que son corps fut à juste titre, comme celui d’un Martyr, vénéré par tous les fidèles.
6. Son père hérétique et parricide (1) fut secoué d’un
sentiment de pénitence. Il se repentit de son action, mais n’alla pas jusqu’à
obtenir le salut, car il reconnut que la Foi catholique est la vraie, mais
arrêté par la crainte des réactions de son peuple, il ne mérita pas d’y
accéder. Tombé malade, arrivé à toute extrémité, il eut soin de recommander à
l’Évêque Léandre, que naguère il avait vivement persécuté, son fils le roi
Récarède, qu’il laissait dans son hérésie : que l’Évêque fît avec lui, par
ses instructions, comme pour son frère Herménégilde. Cette recommandation
faite, il mourut.
(1) C’est le mot latin. En français, le sens par extension, vieilli, est celui d’une personne qui attente à la vie de très proches parents.
7. Après sa mort, le roi Récarède ne suivit pas son père hérétique mais son frère Martyr. Il se convertit de la mauvaise hérésie arienne et conduisit à la vraie Foi toute la nation des Wisigoths : il ne permit à personne d’être employé au service de son royaume, s’il osait être hostile au royaume de Dieu par la mécréance hérétique.
8. Ne nous étonnons pas qu’il soit devenu héraut de la vraie Foi, ce frère d’un Martyr. Celui-ci, par ses mérites, aide Récarède à ramener tant d’hommes dans le sein de Dieu tout-puissant. Dans ce retournement, il nous faut bien voir que tout cela n’aurait pas pu se produire si le roi Herménégilde n’était pas mort pour la vérité. Car comme il est écrit : « Si le grain de froment tombant en terre ne meurt, il demeure seul ; s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn, XII, 24), nous voyons s’accomplir dans les membres ce qui s’est accompli, nous le savons, dans la tête. En effet, dans la nation des Wisigoths, un seul est mort pour que beaucoup aient la vie, et quand un seul grain est tombé dans sa fidélité pour garder la Foi, une grande moisson d’âmes s’est levée.
SOURCE : http://www.cassicia.com/FR/Vie-de-saint-Hermenegilde-roi-et-martyr-Fete-le-13-avril-No_381.htm
Catedral de Palencia, Palencia
ACTUALITÉ DE SAINT HERMÉNÉGILDE
Cette actualité tient d’abord à ce que les Saints sont toujours d’actualité, raison pour laquelle notre sainte Mère l’Église les a canonisés afin de nous servir de modèles, d’exemples, de références à cette illustration de la vie catholique qu’ils ont manifestée.
Ensuite parce que notre Saint a sa fête en une période habituellement occupée par un calendrier du temporal mobile qui empêche très souvent la fête d’être célébrée (les Saints de cette période sont à ce même régime), mais cette année la Saint-Herménégilde peut être célébrée normalement. Profitons-en !
Ce qui n’est plus d’actualité, ce sont les belles familles princières catholiques de l’Europe qui tentent de s’allier, et y arrivent fréquemment et avec une certaine facilité, car elles sont catholiques. Pour ce qui regarde notre Saint, nous avons deux familles royales, l’une chez les Goths d’Espagne (les Wisigoths dans la presque totalité de la péninsule ibérique et le Languedoc, un véritable empire avec Tolède comme capitale), l’autre en Austrasie (Nord-Est de la France, la Belgique et jusqu’au Rhin, avec Reims puis Metz comme capitale). Léovigilde est roi des Wisigoths et Sigebert, petit-fils de Clovis, roi d’Austrasie. Pour assurer une dynastie, Léovigilde place ses deux fils, chacun comme roi d’une partie de l’Espagne et saint Herménégilde s’installe à Séville pour la partie méridionale.
SAINT LÉANDRE ET L’HÉRÉSIE GALOPANTE
Goswinde, belle-mère de Sigebert est la seconde épouse de Léovigilde. Indegonde, fille de Sigebert va épouser saint Herménégilde fils de Léovigilde. Mais depuis de nombreuses années, Léovigilde s’était laissé aller par cette femme à l’arianisme, l’hérésie galopante de l’époque, entraînant son royaume et ses fils. Quant à Indegonde, pieuse et fervente catholique, elle sut gagner son jeune époux : « Si je voyais le moindre rayon de vérité en la secte que vous professez, et quelque espérance de salut, je m’y rangerais de bon cœur pour me lier davantage à votre personne, que j’aime après Dieu plus que toutes les choses du monde ; mais il est certain que vous êtes dans l’erreur, que vous suivez un fantôme au lieu de la vérité, et que, mourant en cet état, vous perdez votre âme, que je voudrais racheter au prix de tout mon sang ».
HERETICUM HOMINEM DEVITA
Saint Herménégilde se place alors sous la direction de l’archevêque catholique de Séville, saint Léandre (dont la sœur fut la première femme de Léovigilde), qui le catéchise puis le baptise et le confirme. À cette dernière occasion d’ailleurs, saint Herménégilde fait frapper des pièces d’or avec son image, et comme inscription « Hereticum hominem devita, Évitez l’homme hérétique ». Plus tard, après le martyre de saint Herménégilde en 586, saint Léandre sera éxilé et se liera d’amitié à Constantinople avec un saint personnage qui deviendra le Pape saint Grégoire-le Grand qui rapportera en 594 les événements concernant saint Herménégilde dans ses Dialogues.
SOTTISES ET CONTRE-VÉRITÉS
D’anciennes contre-vérités, extrapolées de saint Isidore de Séville — frère de saint Léandre auquel il succéda sur le siège épiscopal de Séville — qui ignore la conversion de saint Herménégilde, ont été reproduites, comme le fait que notre jeune roi se serait rebellé contre son père. Le témoignage de l’archevêque de Séville, saint Léandre, reproduit par saint Grégoire-le Grand, indique bien la provocation du père voulant faire renoncer son fils au Catholicisme. Témoignage aussi de saint Grégoire de Tours concernant les horreurs commises par Goswinde à l’égard de sa belle-fille dans le même but de la faire apostasier. Léovigilde déjà mis en fureur par la résistance de son fils, poussé par sa femme vexée de ne rien obtenir de sa belle-fille, entreprit une guerre contre son fils qu’il fit prisonnier par une grande traîtrise et mettre aux fers, et c’est là que, Pâques de l’an 586 étant arrivé, l’évêque hérétique-quoique-valide, s’est vu refuser ses actes religieux qui n’étaient pas d’Église. L’ayant appris, Léovigilde fit décapiter son fils.
Certains ont pu faire de saint Herménégilde un « martyr de l’Eucharistie », ce qui est un raccourci. Certes notre saint roi a concrètement refusé l’hostie présentée dans sa prison par l’évêque arien venu sur l’ordre du roi Léovigilde. Mais c’était pour l’obliger à « faire ses Pâques », c’est-à-dire certes communier, mais aussi ce qui va avec, la confession dans le sacrement de pénitence qui précède et prédispose à la communion. Nous dirions plutôt : un Martyr de la foi en l’Église.
Certain a prétendu récemment s’appuyer sur les Petits
Bollandistes pour affirmer que saint Herménégilde avait refusé les
sacrements de l’évêque arien parce qu’il aurait été un évêque invalide. Cela
parce qu’il est dit que saint Herménégilde a reçu un baptême arien invalide.
Mais quel rapport avec l’évêque arien qui intervient peut-être vingt ans plus
tard ?
Le sang des Martyrs étant de la semence de Chrétiens (Tertullien), après la mort de saint Herménégilde, son frère Récarède, devenu roi des Wisigoths à la mort de son père, se convertit et entraîna derrière lui toute l’Espagne.
Saint HERMÉNÉGILDE
Le roi prisonnier saint Herménégilde refuse les services d’un évêque-hérétique-quoique-valide, comme nous devons le faire nous-mêmes pour tous ces « évêques » multi-formes (ou sans forme…) et leurs produits, qu’ils soient carrément invalides comme les officiels, ou des « cercles-carrés-quoique-valides » autrement appelés « évêques-diminués » qui se multiplient à la façon des lapins australiens (voyez sous la soutane).
Pour nous aider à méditer
Le tentateur se conduit à la façon des hérétiques. Il cite l’Écriture. Tous les Pères observent que c’est le propre des hérétiques de citer les bonnes paroles dans un mauvais sens. Voir saint Vincent de Lérins, Tertullien et tous les autres. “La science des Écritures consiste non pas à les lire mais à les comprendre” (S. Jérôme). (S. François de Sales, Sermons, CXXI)
Notes tirées du sermon
Demain nous fêterons saint Herménégilde. Dans le calendrier liturgique, sa fête, le 13 avril, se situe autour de Pâques car il a été martyrisé ce jour-là après avoir refusé de faire ses Pâques par le moyen de « la communion d’une consécration sacrilège » dit le Pape saint Grégoire-le Grand. Il faut noter qu’il n’y aurait pas de consécration sacrilège si l’évêque arien avait été invalide, puisqu’il n’y aurait pas eu de consécration du tout.
« Faire ses Pâques » c’est communier (et donc se confesser préalablement) au moins une fois l’an, et dans cette période qui généralement commence le dimanche des Rameaux et se termine le dimanche in Albis, avec des élargissements dans certains diocèses. Comme ce devoir est doux à ceux qui, en ce dimanche, ont déposé l’habit blanc de leur Baptême en la nuit pascale ! Et tout autant pour ceux qui ont simplement (!) renouvelé les promesses de leur Baptême. C’est, dans la joie pascale, plus qu’un complément, la plénitude. Dans ce sommet de l’année liturgique, comment rester à l’écart quand Dieu nous donne de vraies possibilités d’utiliser les Sacrements d’Église.
Il y a le cas, pénible humainement, de ceux qui sont
obligés, comme saint Herménégilde, de se priver (ou d’être privés) de ces
Sacrements pour rester totalement fidèles à l’Église et de témoigner ainsi de
leur Foi. Mais peut-on mesurer la grâce que Dieu peut accorder à ceux qui, si
entièrement, se soumettent à cette dure restriction ? Saint Grégoire ne
dit-il pas que « bien qu’il fut couché extérieurement lié, il se tenait
assuré en lui-même dans une grande élévation d’esprit (…) ce très constant
confesseur de Dieu ». Et d’ajouter : ce que les assassins
« purent faire périr en lui [ce n’était pas la Foi], c’était une chose que
celui-là même qui périt se trouvait avoir méprisée en lui-même ». Et la
gloire qui s’ensuivit : « Cependant il ne manqua pas de miracles
célestes pour manifester sa vraie gloire. En effet, on commença d’entendre, dans
le silence de la nuit, le chant d’une psalmodie auprès du corps de ce même roi
et Martyr, qui fut véritablement roi parce qu’il fut aussi Martyr ».
Recommandation spirituelle de la semaine
Le premier des Sacrements, autour duquel gravitent tous les autres, se confectionne au cours du Sacrifice de la Messe dans l’oblation PURE.
Estatua de de la Iglesia de San José en Madrid,
España. Es patrón de los conversos, de la monarquía española (junto con San
Fernando), de los veteranos de las Fuerzas Armadas y de la Guardia Civil de
España.
Also known as
Ermengild
Ermengildo
Hermenegild
Profile
Son of the Spanish Visigoth Arian king Levigild,
and raised in Arianism.
In 579 he married the Catholic princess Indgund,
who, with Saint Leander, bishop of Seville, Spain, converted him
back to orthodox Christianity.
Immediately disinherited by his father.
Publicly renounced and fought against Arianism; he
expected support from outside anti–Arian groups,
but it never materialized, and he was defeated by his father‘s
forces. King of Seville.
At one point he reconciled with his father,
but his step-mother, Goswintha, caused friction between them because of her
staunch Arian views. Arrested, tortured,
and martyred on
orders of his father for
refusing to denounce Catholicism and
refusing to accept communion from a heretic bishop.
tortured and axed to
death 13
April 585
—
young prince in armor being
borne to heaven while contemplating the crucifix while
around him angels carry
an axe, chains,
royal regalia, a palm, and a rose wreath
and heretical bishops and king stand
below him
Additional Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
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webseiten auf deutsch
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder i norsk
MLA Citation
“Saint Hermengild“. CatholicSaints.Info. 13 April
2021. Web. 18 April 2021. <https://catholicsaints.info/saint-hermengild/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-hermengild/
San Hermenegildo en la portada del Palacio de San
Telmo
ST. HERMENEGILD, Martyr.
Leovigild, King of the Visigoths, had two sons, Hermenegild and Recared, who reigned conjointly with him. All three were Arians, but Hermenegild married a zealous Catholic, the daughter of Sigebert, King of France, and by her holy example was converted to the faith. His father, on hearing the news, denounced him as a traitor and marched to seize his person. Hermenegild tried to rally the Catholics of Spain in his defence, but they were too weak to make any stand, and, after a two years' fruitless struggle, he surrendered on the assurance of a free pardon. When safely in the royal camp, the king had him loaded with fetters and cast into a foul dungeon at Seville. Tortures and bribes were in turn employed to shake his faith, but Hermenegild wrote to his father that he held the crown as nothing, and preferred to lose sceptre and life rather than betray the truth of God. At length, on Easter night, an Arian bishop entered his cell, and promised him his father's pardon if he would but receive Communion at his hands. Hermenegild indignantly rejected the offer, and knelt with joy for his death-stroke. The same night a light streaming from his cell told the Christians who were watching near that the martyr had won his crown, and was keeping his Easter with the Saints in glory. He died in 586 A.D. .
Leovigild on his death-bed, though still an Arian, bade Recared seek out St. Leander, whom he had himself cruelly persecuted, and, following Hermenegild's example, be received by him into the Church. Recared did so, and on his father's death labored so earnestly for the extirpation of Arianism that he brought over the whole nation of the Visigoths to the Church. "Nor is it to be wondered," says St. Gregory, "that he came thus to be a preacher of the true faith, seeing that be was brother of a martyr, whose merits did help him to bring so many into the lap of God's Church."
Reflection.---St. Hermenegild teaches us that constancy and sacrifice are the best arguments for the Faith, and the surest way to win souls to God.
SOURCE : http://jesus-passion.com/saint_hermenegild__martyr.htm
San Hermenegildo, Puerta del Nacimiento de la catedral de Sevilla.
San Hermenegildo, Puerta del Nacimiento de la catedral
de Sevilla.
St. Hermengild
Date of birth unknown; d. 13 April, 585. Leovigild,
the Arian King
of the Visigoths (569-86),
had two sons, Hermengild and Reccared, by his first marriage with
the Catholic Princess
Theodosia. Hermengild married, in 576,Ingundis, a Frankish Catholic princess,
the daughter of Sigebert and Brunhilde. Led by his own
inclination, and influenced by his wife as well as by the instructions of St.
Leander of Seville, he entered the Catholic fold.Leovigild's second
wife, Goswintha, a fanatical Arian, hated her
daughter-in-law and sought by ill-treatment to force her
to abandon the Catholic Faith.
Hermengild had accordingly withdrawn, with his father's sanction,
toAndalusia,
and had taken his wife with him. But when Leovigild learned of his
son's conversion he summoned him back to Toledo, which command
Hermengild did not obey. The fanatical Arianism of
his step-mother, and hisfather's severe
treatment of Catholics in Spain,
stirred him to take up arms in protection of his oppressed co-religionists and
in defence of his own rights.
At the same time he formed an alliance with the Byzantines.
Leovigold took the field against his son in 582, prevailed on the Byzantines to
betray Hermengild for a sum of 30,000 gold solidi, besieged the latter
in Seville in 583, and captured the city after a siege of nearly two
years. Hermengild sought refuge in a church at Cordova,
whence he was enticed by the false promises
of Leovigild, who stripped him in camp of his royal raiment and banished him to Valencia (584).
His wife, Ingundis, fled with her son to Africa,
where she died, after which the boy was given, by order of Emperor
Mauritius, into the hands of his grandmother Brunhilde. We are not fully
informed as to Hermengild's subsequent fate.
Gregory the Great relates (Dialogi, III, 31, in P.L. LXVII, 289-93) that Leovigild sent an Arian bishop to him in hisprison, on Easter Eve of 585, with a promise that he would forgive him all, provided he consented to receive Holy Communion from the hands of this bishop. But Hermengild firmly refused thus to abjure his Catholic belief, and was in consequence beheaded on Easter Day. He was later venerated as a martyr, and Sixtus V (1585), acting on the suggestion of King Philip II, extended the celebration of his feast (13 April) throughout the whole of Spain.
Sources
Acta SS., April, II, 134-138; GAMS, Kirchengeschichte
Spaniens, II (Ratisbon, 1864), i, 489 sqq.; II (1874), ii, 1 sqq.; GÖRRES,
Hermengild in Zetschrift für historische Theologie, 1873, 1-109;
LECLERCQ, L'Espagne chrétienne (Paris, 1906), 254 sqq.
Kirsch, Johann Peter. "St. Hermengild." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 7. New York: Robert Appleton
Company, 1910. 13 Apr.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/07276a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Gordon and
Pat Hermes.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/07276a.htm
Puerta del Nacimiento. Catedral de Sevilla, Andalucía
España. De izquierda a derecha: Mateo, Lucas, Hermenegildo.
April 13
St. Hermenegild, Martyr
From St. Gregory the Great, Dial. b. 3, c. 31; St. Gregory of Tours; Hist. b. 5, c. 39, and b. 9, c. 16; Mariana, Hist. b. 5, c. 12; Flores, Espana Sagrada. t. 5, c. 2, p. 200; Henschenius, t. 2, Apr. p. 134.
A.D. 586
LEVIGILD, or LEOVIGILD, the Goth, 1 king of Spain, had two sons by his first wife Theodosia, namely, Hermenegild and Recared. These he educated in the Arian heresy, which he himself professed, but married Hermenegild, the eldest, to Ingondes, a zealous Catholic, and daughter to Sigebert, king of Austrasia, in France. The grandees had hitherto disposed of their crown by election, but Levigild, to secure it to his posterity, associated his two sons with him in his sovereignty, and allotted to each a portion of his dominions to inure them to government, and Seville fell to the lot of the elder. Ingondes had much to suffer from Gosvint, a bigoted Arian, whom Levigild had married after the death of Theodosia; but, in spite of all her cruel treatment, she adhered strictly to the Catholic faith. And such was the force of her example, and of the instructions and exhortations of St. Leander, bishop of Seville, that the prince became a convert; and, taking the opportunity of his father’s absence, abjured his heresy, and was received into the church by the imposition of hands, and the unction of chrism on the forehead. Levigild, who was already exasperated against his son, upon the first appearance of his change, being now informed of his open profession of the Catholic faith, in a transport of rage divested him of the title of king, and resolved to deprive him of his possessions, his princess, and even his life, unless he returned to his former sentiments. Hermenegild, looking upon himself as a sovereign prince, resolved to stand upon his defence, and was supported by all the Catholics in Spain; but they were by much too weak to defend him against the Arians. The prince therefore sent St. Leander to Constantinople, to solicit Tiberius for succours. But he dying soon after, and his successor Maurice being obliged to employ all his forces to defend his own dominions against the Persians, who had made many irruptions into the imperial territories, no succours were to be obtained. Hermenegild implored next the assistance of the Roman generals, who were with a small army in that part of Spain, on the coast of the Mediterranean, of which the empire of Constantinople still retained possession. They engaged themselves by oath to protect him, and received his wife Ingondes and infant son for hostages; but, being corrupted by Levigild’s money, they basely betrayed him. Levigild held his son besieged in Seville above a year, till Hermenegild, no longer able to defend himself in his capital, fled secretly to join the Roman camp; but, being informed of their treachery, he went to Cordova, and thence to Osseto, a very strong place, in which there was a church held in particular veneration over all Spain. He shut himself up in this fortress with three hundred chosen men; but the place was taken and burnt by Levigild. The prince sought a refuge in a church at the foot of the altar; and the Arian king not presuming to violate that sacred place, permitted his second son, Recared, then an Arian, to go to him, and to promise him pardon, in case he submitted himself and asked forgiveness. Hermenegild believed his father sincere, and going out threw himself at his feet. Levigild embraced him, and renewed his fair promises, with a thousand caresses, till he had got him into his own camp. He then ordered him to be stripped of his royal robes, loaded with chains, and conducted prisoner to the tower of Seville, in 586, when the saint had reigned two years, as F. Flores proves from one of his coins, and other monuments.
There he again employed all manner of threats and promises to draw him back to his heresy, and hoping to overcome his constancy, caused him to be confined in a most frightful dungeon, and treated with all sorts of cruelty. The martyr repeated always what he had before wrote to his father: “I confess your goodness to me has been extreme. I will preserve to my dying breath the respect, duty, and tenderness which I owe you; but is it possible that you should desire me to prefer worldly greatness to my salvation? I value the crown as nothing; I am ready to lose sceptre and life too, rather than abandon the divine truth.” The prison was to him a school of virtue. He clothed himself in sackcloth, and added other voluntary austerities to the hardships of his confinement, and with fervent prayers begged of God to vouchsafe him the strength and assistance which was necessary to support him in his combat for the truth. The solemnity of Easter being come, the perfidious father sent to him an Arian bishop in the night, offering to take him into favour, if he received the communion from the hand of that prelate; but Hermenegild rejected the proposal with indignation, reproaching the messenger with the impiety of his sect, as if he had been at full liberty. The bishop, returning to the Arian king with this account, the furious father, seeing the faith of his son proof against all his endeavours to pervert him, sent soldiers out of hand to dispatch him. They entered the prison, and found the saint fearless and ready to receive the stroke of death, which they instantly inflicted on him, cleaving his head with an axe, whereby his brains were scattered on the floor. St. Gregory the Great attributes to the merits of this martyr the conversion of his brother, King Recared, and of the whole kingdom of the Visigoths in Spain. Levigild was stung with remorse for his crime, and though by God’s secret, but just judgment, he was not himself converted, yet, on his death-bed, he recommended his son Recared to St. Leander, desiring him to instruct him in the same manner as he had done his brother Hermenegild—that is, to make him a Catholic. This saint received the crown of martyrdom on Easter-Eve, the 13th of April. His body remains at Seville. St. Gregory of Tours observes, that whatever guilt this holy king and martyr incurred by taking up arms against his father, this at least was expiated by his heroic virtue and death. Before St. Hermenegild declared himself a Catholic, the persecution was raised with great violence against the Goths, who embraced the orthodox faith of the Trinity, and many lost their goods, many were banished, and several died of hunger, or by violence. St. Gregory of Tours ascribes not only the death of St. Hermenegild, but also this whole persecution, chiefly to the instigation of Gosvint.
St. Hermenegild began then to be truly a king, says St. Gregory the Great, when he became a martyr. From his first conversion to the true faith, it was his main study to square his life by the most holy maxims of the gospel. Yet, perhaps, whilst he lived amidst the hurry, flatteries, and pomp of a throne, his virtue was for some time imperfect, and his heart was not perfectly crucified to the world. But humiliations and sufferings for Christ, which the saint bore with the heroic courage, the fidelity, and perfect charity of the martyrs, entirely broke all secret ties of his affections to the earth, and rendered him already a martyr in the disposition of his soul, before he attained to that glorious crown. Christ founded all the glory of his humanity and that of his spiritual kingdom, the salvation of the universe, and all the other great designs of his sacred incarnation, upon the meanness of his poor and abject life, and his ignominious sufferings and death. This same conduct he held in his apostles and all his saints. Their highest exaltation in his grace and glory, was built upon their most profound humility, and the most perfect crucifixion of their hearts to the world and themselves; the foundation of which was most frequently laid by the greatest exterior as well as interior humiliations. How sweet, how glorious were the advantages of which, by this means, they became possessed, even in this life! God making their souls his kingdom, and by his grace and holy charity reigning sovereignly in all their affections. Thou hast made us a kingdom to our God, and we shall reign, say all pious souls to Christ, penetrated with gratitude for his inexpressible mercy and goodness, with esteem for his grace and love alone, and with a contempt of all earthly things. They are truly kings, depending on God alone, being in all things, with, inexpressible joy, subject to him only, and to all creatures, purely for his sake; enjoying a perfect liberty, despising equally the frowns and the flatteries of the world, ever united to God. The riches of this interior kingdom, which they possess in Christ, are incomprehensible, as St. Paul assures us. They consist in his grace, light, science of divine things, true wisdom, and sublime sentiments of his love and all virtues. In this kingdom, souls are so replenished with the fulness of God as St. Paul expresses it, that they can desire no other goods. This is to be truly rich. Joy and pleasure are possessed in this kingdom. The solid delight, sweetness, comfort, and peace, which a soul relishes in it, surpass all the heart can desire, or the understanding conceive. Lastly, all worldly splendour is less than a dream or shadow, if compared to the dignity, glory, and honour of this happy state. Thus was St. Hermenegild a great king in his chains. We also are invited to the same kingdom.
Note 1. This name in original Gothic manuscripts is constantly written Liuvigild, as Flores observes. He began his reign in the year of our Lord 568, of the Spanish æra 606, and put S. Hermenegild to death in the eighteenth year of his reign, as is clear from an old chronicle published by Flores, Espana Sagrada, t. 2, p. 199. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/131.html
San Hermenegildo, Azulejo de Santas Justa y Rufina, Hernando de Valladares (ca. 1600), Museo de Bellas Artes de Sevilla.
Hermenegild, King M (RM)
Died c. 583-586. Son of the Visigoth King Leovigild of Spain and his first
wife, Theodosia, Saint Hermenegild was raised in Arian court of Seville. He
married the Christian Inezonde (Ingunda), daughter of Sigebert of Austrasia.
His conversion to orthodox Christianity was the result of the fervent prayers
and virtuous example of his wife, as well as the teaching of Archbishop Saint
Leander of Seville. At his conversion, his father disinherited him, whereupon
he rose in arms. Hermenegild sent Saint Leander to Constantinople to garner
support. Finding no assistance there, he begged the help of the Roman generals
who still governed a strip of land along the Mediterranean coast. They took his
wife and son as hostages and made promises that they failed to fulfill. After
being besieged by his father's troops for a full year at Seville, Hermenegild
fled to the Roman camp, only to find that his father had bribed them to betray
him.
Almost without hope, Hermenegild sought refuge in a church at the altar, where
not even his father would violate the sanctuary. Instead, Leovigild sent his
son Reccared, another Arian, to offer Hermenegild forgiveness if he would
repent. Hermenegild believed his father and was reconciled for a time. Some of
his former dignities were restored until Leovigild's second wife, Gosvinda,
succeeded in estranging the two again. This time Hermenegild was arrested for
heresy, rather than treason, and imprisoned at Tarragona. He was promised
liberty if he would recant his profession of faith.
On Easter Day, his father sent the Arian bishop to him, offering to restore him
to favor if he would receive the Eucharist from the prelate. Hermenegild,
fortified by prayer and penance since his arrest, refused absolutely. Enraged,
his father sent soldiers to behead him--which was accomplished by one blow from
an axe. Saint Gregory the Great attributes the conversion of Reccared and the
whole of Visigothic Spain to the witness of Hermenegild; however, many dispute
his entitlement to be honored as a martyr (Attwater2, Benedictines, Coulson,
Encyclopedia, Walsh).
Saint Hermenegild is depicted in art as a young prince wearing armor and being
borne to heaven while contemplating the crucifix. Angels carry an axe, chains,
royal regalia, a palm, and a rose wreath. Heretical bishops and king stand
below. He might also be shown as a prince with an axe (Roeder). Venerated in
Spain (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0413.shtml
Short
Lives of the Saints – Saint Hermingild, Martyr
Entry
Saint Hermingild was the son of Leuvigild, king of the
Visigoths. Having wedded a Christian princess, Indegunda, daughter of King
Sigebert of France, his good wife was instrumental in converting Hermingild to
the true faith. When the king of the Visigoths, however, learned of that
conversion, he gave way to such fierce rage and to such terrible threats that
Hermingild and his devoted friends took to flight to escape Leuvigild’s
vengeance. They were pursued by the warriors of the latter, and the Christian
prince was captured and cast into a dungeon. There he was very cruelly treated;
and when Easter-Day came, Leuvigild sent an Arian bishop to administer
communion to the noble prisoner. Though loaded with chains, Hermingild refused
with horror to receive the heretical rite; and the rage of Leuvigild being thus
freshly excited, the unnatural father sent an executioner to the prison, who
split the martyrs skull in twain with one stroke of the axe. The date of
Hermingild’s martyrdom was a.d. 586.
We see the shining of the martyr’s crown.
His love’s red glow, his faith unbroken, clear;
The heavenly peace that crowned his day’s last strife,
While love-wrought legends veil his inner life.
– Anon
Favorite Practice – Acts of reparation to the
Blessed Sacrament of the altar.
MLA Citation
Eleanor Cecilia Donnelly. “Saint Hermingild,
Martyr”. Short
Lives of the Saints, 1910. CatholicSaints.Info.
13 April 2021. Web. 19 April 2021.
<https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saint-hermingild-martyr/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saint-hermingild-martyr/
St. Hermenegild, Iglesia del Salvador
I Visigoti, originari della Scandinavia, nel III secolo scesero sulle rive del Danubio e le coste settentrionali del Mar Nero, ove furono convertiti all’arianesimo da Ulfila (+383). Nato in Germania, nipote di prigionieri cristiani stanziati in Cappadocia, egli fu per oltre quarant’anni loro vescovo missionario, che li catechizzò con la traduzione gotica della Bibbia. Quando nel 376, incalzati dagli Unni, si stanziarono in Tracia come federati dell'impero, erano ormai completamente arianizzati. In quel tempo gli imperatori Costanzo e Valente tentavano di imporre l’erronea dottrina di Ario come religione di stato. Dai Goti di Ulfila l’arianesimo fu trasmesso come patrimonio nazionale a tutti i popoli germanici orientali che, nel V secolo, irruppero entro i confini dell’impero. Anche quando, sotto il di regno San Teodosio I il Grande, venne adottata ufficialmente per legge dall’impero la fede nicena, la chiesa dell’arianesimo germanico continuò imperterrita a ritenere che il Figlio di Dio fosse solamente simile al Padre e non ugualmente eterno come Lui, a ripudiare la speculazione trinitaria e cristologica dei teologi greci, ad usare la lingua germanica nelle funzioni liturgiche, a riconoscere al sovrano il potere di nomina dei vescovi e di convocazione dei sinodi ed infine a considerare le chiese quali proprietà di chi aveva concesso il suolo per la loro edificazione. Nei Balcani i Visigoti giunsero presto ad un aspro conflitto con i loro protettori bizantini, il maltrattamento da parte dei funzionari imperiali provocò un sommossa e nel 378 l’imperatore Valente rimase sconfitto e ucciso nella battaglia di Adrianopoli. Gli sforzi compiuti dal suo successore Teodosio il Grande, come più tardi dal patriarca di Costantinopoli San Giovanni Crisostomo, per indurre i Visigoti ad accogliere la dottrina del concilio di Nicea, ebbero purtroppo scarso successo. Presso di loro l’arianesimo si mantenne così ancora per lungo tempo, quando ormai il popolo, dopo aver percorso e devastato la Grecia e l’Italia, si conquistò una nuova patria nella Gallia meridionale e nella Spagna nel 419.
Sorse così il primo regno germanico indipendente sul suolo dell’impero romano. Leovigildo, sovrano astuto, ariano convinto, trattò i suoi sudditi cattolici ancora col massimo rigore e talvolta anche con crudeltà, perché temeva che potessero minare l’assolutezza del suo potere. Dopo la morte di Teodosia, egli sposò Gosvinda, vedova di suo fratello Atanagildo e madre di Brunechilde, andata sposa al re di Austrasia Sigiberto. La loro figlia Ingunda, cattolica assai fervente, fu sposata nel 579 da Ermenegildo, che il padre aveva accuratamente allevato nella fede ariana ed aveva poi associato con Reccaredo al governo del regno sin dal 573.
Politicamente Leovigildo fu soddisfatto di tale matrimonio, che costituiva un maggiore legame con i Franchi, del cui appoggio necessitava al fine di consolidare il suo potere in Spagna. Gosvinda, invece, acerrima ariana, prese a manifestare apertamente tutto il suo odio contro la nuora cattolica.
Pretendeva ad ogni costo che ella si facesse ribattezzare secondo il rito ariano, ma Ingunda rimase ferma nelle sue convinzioni e non ne volle minimamente sapere, neppure quando la suocera la afferrò per i capelli, la spogliò delle vesti e la immerse in una piscina. “Mi basta - le rispose fiera - di essere stata purificata una volta dal peccato originale, con un salutare battesimo e di avere confessato la Santissima Trinità una e senza ineguaglianza di persone: ecco ciò che dichiaro di credere di tutto cuore. Mai rinuncerò alla mia fede”. Ingunda non solo mantenne fermamente il suo proposito, ma si adoperò con tutto il suo cuore e con tutte le sue forze per convincere suo marito ad abbracciare la retta fede nicena.
Per porre termine ai frequenti litigi a corte, causati dall’appartenenza della nuora alla religione cattolica, Leovigildo pensò di allontanare Ermenegildo e mandarlo a Siviglia in Andalusia. Quel forzato trasferimento si rivelò invece provvidenziale per suo figlio, che incontrò proprio in tale città colui che sarebbe stato il suo catechista e che avrebbe coadiuvato Ingunda nell’opera della sua conversione: il vescovo San Leandro. Questi, nato a Cartagena da una famiglia greco-romana molto religiosa, aveva abbracciato sin da giovane la vita monastica prima a San Claudio di Leon, poi a Siviglia, ove la famiglia si era trasferita. La solida formazione ricevuta lo aveva reso capace di divenire l’artefice dell’avvenire del suo paese in campo culturale e religioso. Eletto metropolita di Siviglia nel 579, aprì una scuola per studi dogmatici, artistici e scientifici, molto frequentata ai suoi tempi. Di questo apprezzatissimo centro culturale furono allievi anche i due figli di Leovigildo, ma solamente sull’erede al trono in un primo momento Leandro riuscì ad esercitare un benefico influsso, inducendolo infatti a ricevere il battesimo niceno.
Da quel momento Ermenegildo non poté che diventare il capo della fazione cattolica, con conseguente grande ira di suo padre che, mal consigliato da Gosvinda, non esitò a ricorrere ad ogni mezzo affinché l’arianesimo prevalesse, guadagnando alla sua causa persino qualche vescovo e condannando alla prigione ed all’esilio tutti coloro che, come Leandro, tennero testa alle sue violenze. Durante la lunga lotta tra padre e figlio, il santo vescovo fu mandato da Ermenegildo a Costantinopoli per implorare l’aiuto presso l’imperatore bizantino. Lo sventurato padre finì con l’assediare Siviglia dal 583 per quasi due anni finché il figlio, esaurita ogni risorsa, chiese aiuto ai bizantini in procinto di attaccare la Spagna. Il padre, credendo che suo figlio fosse fuggito, prese d’assalto la città. L’esercito imperiale, lasciatosi corrompere da Leovigildo, non gli prestò l’aiuto promesso, motivo per cui ad Ermenegildo non restò che rifugiarsi a Cordova, ove fu fatto prigioniero dal padre e quindi esiliato a Valenza. Lo fece poi trasferire in un carcere di Terragona, dove venne decapitato il 13 aprile 585 per essersi rifiutato di ricevere la comunione da un vescovo ariano.
Con la tragica scomparsa di Ermenegildo, le legazioni di Leandro a Costantinopoli mutarono in una vera e proprio condizione di esilio, durante la quale strinse amicizia con l’apocrisario della Santa Sede, San Gregorio Magno, che proprio su sua insistenza scrisse i “Moralia in Job”. L’esilio di Leandro non durò però a lungo, giacché Leovigildo morendo lo raccomandò alla benevolenza di Reccaredo, suo successore. Non appena poté fare ritorno a Siviglia, Leandro si dedicò alla conversione degli ariani, a cominciare dalla famiglia reale. Reccaredo, animato dalla gloriosa testimonianza di suo fratello, si convertì alla fede cattolica e favorì con ogni mezzo la conversione del suo popolo. Gosvinda invece non ne volle assolutamente sapere e si pose a capo di una rivolta ariana contro il sovrano, ma vedendosi presto sconfitta si tolse la vita. Reccaredo, riportate tre brillanti vittorie sui vescovi ariani sostenuti dal re burgundo Gontrano, convocò nel 589 il terzo Concilio di Toledo in cui consegnò la sua professione di fede ortodossa scritta nelle mani dei vescovi presenti e decretò il ritorno all’unità politico-religiosa dei popoli dei Goti e degli Svevi. L’anno successivo Leandro apprese che il suo amico Gregorio era stato eletto al sommo pontificato e gli mandò le sue felicitazioni, informandolo degli ultimi notevoli progressi della fede cattolica nella penisola iberica.
Figura molto controversa, il giudizio degli storici su Ermenegildo è stato a volte severo, a volte più o meno comprensivo. San Gregorio Magno, ad ogni modo, mise in rilievo il suo incontrovertibile martirio subito in odio alla fede cattolica. Su intercessione del re Filippo II, nel 1585 il pontefice Sisto V concesse alla Spagna di poter celebrare la festa del santo sovrano nella data della morte, dopodichè Urbano VIII estese tale memoria alla Chiesa Universale ed ancora oggi la nuova edizione del Martyrologium Romanum riporta al 13 aprile il martire Sant’Ermenegildo.
E’ infine degno di nota, in quanto dedicato alla memoria del santo, l’Ordine Militare di Sant’Ermenegildo istituito dal re Ferdinando VII di Spagna il 28 novembre 1814 e destinato a ricompensare il servizio reso dai militari in Spagna e nelle Indie. L’Ordine si divide in tre classi: Cavalieri di Gran Croce, Cavalieri di seconda classe e Cavalieri di terza classe. La decorazione consiste in una croce patente d’oro, smaltata di bianco, sormontata dalla corona reale. Caricato in cuore uno scudetto d’azzurro con l’immagine di Sant’Ermenegildo. Lo scudetto risulta circondato dal motto “Premio a la constancia militare”; nel retro la cifra del sovrano. Il nastro dell’Ordine è di bianco al palo di rosso.
L’iconografia è solita rappresentare il santo con tutte le insegne tipiche dei martiri e dei sovrani: palma, ascia, scettro, corona. Celebri sono due sue raffigurazioni pittoriche: “Trionfo di Sant’Ermenegildo” di Francisco de Herrera, custodita presso il Museo del Prado, e “Sant’Ermenegildo in carcere” di Francisco Goya y Lucientes, presso il Museo Lazaro Galdiano in Madrid. Non mancano però anche icone orientali, in quanto il santo è talvolta venerato anche dalle Chiese Ortodosse.
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/31850
Holzschnitt aus der Schedel'schen Weltchronik, Blatt 149 verso, 1493
Woodcut from the Nuremberg Chronicle, 1493
Hermenegild der Gote
auch: Ermengild
Gedenktag katholisch: 13. April
gebotener Gedenktag im Erzbistum Sevilla
nicht gebotener Gedenktag in Spanien
Gedenktag
III. Klasse
Gedenktag orthodox: 1. November
Gedenktag armenisch: 29. März
Name bedeutet: der Heermann der
Vergeltung (althochdt.)
Königsohn, Märtyrer (?)
* in Spanien
† 13. April 585 in Tarragona in
Spanien
Hermenegild war der Sohn des Westgotenkönigs
Leovigild. 570 wurde er mit Ingundis, der Tochter Sigiberts I. von Austrasien,
vermählt. Sein Vater betraute ihn mit einer Herrschaft in Südspanien, dort
wurde er durch seine Frau und Bischof Leander
von Sevilla bewogen, dem Arianismus zu
entsagen 1.
579 erhob er sich gegen seinen Vater, als Begründung gab er den Kampf gegen
dessen Irrglauben an. Sein Vater ließ ihn 584 in Sevilla gefangen
nehmen, ein Jahr lang in Valencia gefangen
halten und ob seiner Unbeugsamkeit 585 in Tarragona enthaupten,
als er sich weigerte, die Kommunion aus der Hand eines arianischen Bischofs zu
empfangen.
Hermenegilds Grab ist in der ihm
geweihten Kirche in Sevilla.
Die zeitgenössischen Dokumente, auch Isidor
von Sevilla in seiner Chronik, berichten von Hermenegilds Erhebung
gegen seinen Vater aus machtpolitischen Gründen. Von seiner Bekehrung berichten
nur Schriften, die nicht in Spanien entstanden, so Gregor
von Tours. Papst Gregor
I. schrieb nur von Bekehrung und Martyrium, nichts vom Aufstand.
Nach dem Amtsantritt von Hermenegilds Bruder Reccared
als König schloss sich das Westgotenreich rasch dem katholischen Glauben an,
schon Leovigild hatte das Verbot der Ehen von Westgoten und Romanen aufgehoben
und damit dem römischen Christentum
eine Tür geöffnet, was insbesondere Leander
von Sevilla zu nutzen verstand.
Attribute: Beil
1 Die Überlieferung in Mérida schreibt
die Bekehrung auch Bischof Masona
von Mérida zu.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienH/Hermenegild_Ermengild.html
Imagen de San Hermenegildo titular
de la Iglesia de San Hermenegildo
(Sevilla).
Den hellige Hermenegild (~550-585)
Minnedag: 13.
april
Skytshelgen for Spania
Den hellige Hermenegild (Ermengild, Ermingild,
Irmingild; sp: Ermenegildo; lat: Hermenegildus) ble født rundt 550 i Spania.
Han var sønn av den mektige arianske visigotiske («vestgotiske») kongen
Leovigild (Leuvigild, Liuvigild, Leuvigildo, Leovigildo, Leogild) (568-86) og
hans første hustru, Theodosia.
Under folkevandringene hadde germanske stammer i 409
trengt inn i Spania; vandalene ble herrer i Sør-Spania (etter dem kalt
Andalucía), sveverne slo seg ned i nordvest og alanene i sørvest (det nåværende
Portugal). Etter disse kom i 419 visigoterne som romernes forbundsfeller og
vandalene dro i 428-429 over til Nord-Afrika.
Visigoterne var opprinnelig fra Skandinavia, og på
300-tallet kom de sørover til Donau og nordkysten av Svartehavet. Der ble de
omvendt til kristendommen i dens arianske kjetterske form av Ulfila (d. 383).
Han var født i Tyskland, barnebarn av kristne fanger tatt i Kappadokia, og han
var i over førti år deres misjonsbiskop og drev katekese for dem med den
gotiske translasjonen av Bibelen. Da de i 376 ble jaget bort av Unni, ble de
henvist til Trakia som forbundsfeller av imperiet, som nå var fullstendig arianifisert.
På denne tiden prøvde keiserne Konstans I (337-50) og Valens (364-78) å tvinge
gjennom arianismen som statsreligion. Fra Ulfilas gotere ble arianismen
overført som en nasjonal arv til alle de germanske folkene i øst som på
400-tallet bodde innenfor imperiets grenser.
Under keiser Theodosios I den Store (379-95) ble den
ortodokse katolske tro gjort til offisiell statsreligion i Romerriket, men den
germanske arianske kirken fortsatte uforstyrrelig å tro at Guds Sønn bare
lignet Faderen, og ikke var den samme fra evighet. De avviste det de kalte
«trinitariske spekulasjoner og kristologien i den greske teologien», å bruke
det germanske språket i liturgien og å anerkjenne monarkens rett til å utnevne
biskoper og innkalle synoder. På Balkan kom visigoterne snart i konflikt med
sine bysantinske beskyttere, og dårlig behandling fra noen av de keiserlige
sivile tjenestemennene provoserte frem et opprør. I 378 kom visigoternes store
seier ved Hadrianopel, som skulle bety begynnelsen til slutten for det romerske
verdensherredømmet. Romerne ble tilført et sviende nederlag, og av deres hær på
60.000 mann skal bare en tredjedel ha sluppet unna. Keiser Valens (364-78) ble
selv drept, og katastrofen gjorde et dypt inntrykk på samtiden.
De forsøkene som ble gjort fra keiser Theodosios'
etterfølgere og det siste som ble gjort fra den hellige patriark Johannes Krysostomos av
Konstantinopel på å få visigoterne til å akseptere læren fra konsilet i Nikea i
325, viste seg dessverre utilstrekkelige. Hos dem ble arianismen derfor
fortsatt holdt fast ved i lang tid, etter at folket hadde lagt Italia og Hellas
øde og erobret et nytt hjemland i det sørlige Gallia og i Spania i 419. Der
oppsto det første uavhengige germanske riket innenfor det romerske imperiet.
Listen over de visigotiske kongene i Spania er noe
forskjellig i de ulike kildene. Den vanligste varianten er: Athanagild (554-68)
– Liuva I (Leuva, Leova, Liuwa) (568-72) med Leovigild (568-86), mens andre har
Athanagild (554-67) – Theodomir (567-71) – Liuva (571-72) – Leovigild (572-86).
Etter kong Athanagilds død var det en kort periode med anarki før den avdøde
kongens to brødre Liuva og Leovigild overtok tronen sammen. Liuva ble
foretrukket av de visigotiske adelsmennene og hersket over områdene nord for
Pyreneene, mens Leovigild hersket i Hispania, det vil si Den Pyreneiske halvøy.
Liuva døde i 572 (eller 573) og Leovigild overtok
makten i hele riket. Han erobret byen Cordoba i det nylig etablerte bysantinske
territoriet sørøst på Den iberiske halvøy, men i mer enn en generasjon ennå
skulle den østromerske keiseren beholde en base i det sørøstlige Hispania, som
tok tilbake sitt gamle romerske navn Hispania Baetica. I nord dro
Leovigild fordel av interne friksjoner mellom ulike fraksjoner blant de
germanske sveverne om etterfølgelse. Han drev dem bort fra deres befestninger i
Leon og Zamora, og i 584 underla han seg deres kongerike Galicia og la det til
sitt rike. På den måten utvidet han sitt kongerike også mot nord og vest. På
slutten av hans regjeringstid var det bare baskerlandene og bysantinernes to
små territorier på den iberiske halvøya som ikke tilhørte vestgoterne.
Visigoterne hadde etter erobringen av Spania innført
det arianske kjetteriet med vold, og kong Leovigild var en overbevist arianer.
Han oppdro begge sine sønner, Hermenegild og den yngre Rekkared, i Arius' lære.
Leovigild var ikke generelt en bitter fiende av katolske kristne, selv om han
var fast bestemt på å straffe dem når de konspirerte mot ham med hans eksterne
fiender. Han styrte delvis gjennom den lokale prestisjen til katolske biskoper,
noen av dem hadde fire århundrers historie bak seg. For denne arianske monarken
var katolisismen religionen til hans romerske undersåtter og arianismen var et
samlingspunkt for å møte den bysantinske fienden i sør. Å konvertere var
imidlertid ensbetydende med forræderi, og noen ganger behandlet Leovigild sine
katolske undersåtter men maksimal strenghet og også med grusomhet, for han
fryktet at de kunne minske hans absolutte makt.
Leovigild gjorde viktige forbedringer i visigotisk lov og styrket mulighetene for en fremtidig fredelig etterfølgelse ved å trekke sine to sønner med i regjeringen, og han satte i 573 noen regioner under deres styre. Leovigild utnevnte sin sønn Hermenegild til hertug av Narbonne, mens den yngre sønnen Rekkared ble hertug av Toledo.
I 579 arrangerte kong Leovigild et ekteskap mellom
sønnen Hermenegild og den tolvårige frankiske prinsessen Ingundis (Ingonde,
Indegundis, Ingunth) (dette er høyst sannsynligvis den obskure hellige Inger som står
i gamle norske kalendere). Hun var datter av kong Sigebert av Austrasia
(561-75), den østlige delen av frankerriket med hovedstad i Metz, og hans
hustru, den berømte og beryktede dronning Brynhilda. Etter sin første hustru
Theodosias død hadde Leovigild giftet seg med Gosvinda (Goiswintha, Goesintha),
enke etter hans bror og forgjenger som konge, Athanagild. Gosvinda og
Athanagild var foreldre til dronning Brynhilda og dermed besteforeldre til
Ingundis. Gosvinda var dermed både Ingundis' bestemor og hennes «stesvigermor»,
samtidig som hun var Hermenegilds tante. Ingundis og Hermenegild skal ha fått
tre sønner, men vi kjenner bare til Athanagild (f. 580).
Politisk var kong Leovigild fornøyd med dette
ekteskapet, ettersom det skapte et tettere bånd til frankerne, og han trengte
deres støtte for sitt mål om å konsolidere sin makt i Spania. Og selv om
Ingundis var katolikk, brydde kongen seg mindre om trosspørsmål enn om maktspørsmål,
så han aksepterte Ingundis. Men Gosvinda var en fanatisk arianer og krevde at
hun gikk over til arianismen. Da hun nektet, grep den rasende Gosvinda henne
etter det lange håret, slo henne umenneskelig i bakken og sparket henne til hun
var dekket av blod. Til slutt ga hun ordre om at svigerdatteren skulle kles av
og kastes i et basseng eller en fiskedam.1
For å få en slutt på de hyppige sammenstøtene ved
hoffet som skyldtes Ingundis' katolske religion, bestemte Leovigild seg for å
sende bort Hermenegild og hans hustru, så han overdro til ham en del av
provinsen Baetica med Sevilla i Andalucía som hovedstad. Men denne
forflytningen skulle vise seg å bli av avgjørende betydning for Hermenegild.
For i Sevilla hadde den hellige Leander av Sevilla (Leandro)
vært erkebiskop siden 579.
Ingundis holdt trofast fast ved sin katolisisme, og
hun ble åndelig styrket av erkebiskop Leander. Stemorens behandling av hans
brud gjorde at Hermenegild langsomt ble overbevist om at Ingundis ble forfulgt
på grunn av den guddommelige sannhet. Hun hadde så stor innflytelse på sin
ektemann at han snart erkjente sin villfarelse. Han fikk undervisning av
erkebiskop Leander og gikk over til den katolske tro. En gang faren var borte,
benyttet Hermenegild anledningen til offentlig å avsverge sin arianske vantro.
Den rasende Gosvinda satte Leovigild opp mot
Hermenegild, som fratok sønnen kongetittelen og truet med at hvis han ikke
straks vendte tilbake til den arianske tro, ville han ta fra ham hans
eiendeler, hans hustru, ja til og med livet. Men Hermenegild lot seg ikke
skremme, og han reiste opprørsfanen mot faren i 582. Han ble anerkjent som
konge av flere viktige byer og sendte erkebiskop Leander til Konstantinopel for
å få støtte og militær hjelp. Da det ikke kom noe ut av dette, henvendte
Hermenegild seg til kommandøren for den lille romerske hæren i Spania, som
fortsatt kontrollerte en landstripe ved Middelhavet.
Hermenegild overga sin hustru og sønnen Athanagild i
kommandørens varetekt, men han viste seg som en forræder og overga Ingundis og
hennes sønn til prinsens fiender. Ingundis flyktet da i retning Gallia, men hun
ble tatt av bysantinerne. Etter Hermenegilds død ble hun satt på et skip til
keiserhoffet i Konstantinopel, men underveis døde hun i Kartago senere i 585.
Sønnen Athanagild (f. 580) kom imidlertid frem til Bysants. En austrasisk
delegasjon reiste i 586 til Bosporos for å få løslatt prinsen, men keiser
Maurikios (582-602) forble hard og insisterte på at frankerne skulle oppfylle
sine forpliktelser i henhold til den allianseavtalen de tidligere hadde
forhandlet frem. Kildebert brøt da med langobardene, brøt sitt kongelige ord og
annullerte søsterens forlovelse med deres konge Authari. Ingundis sønn
Athanagild ble da overlatt til bestemoren Brynhilda. Han giftet seg senere med
Flavia Juliana, en slektning av keiser Maurikios.
Kong Leovigild dro i 584 med en stor hær mot sønnen og
beleiret ham i et helt år i Sevilla, som var hovedstaden i Hermenegilds lille
rike. Hermenegild flyktet sammen med noen menn til den romerske leiren i byen
Osseto, hvor det var en berømt valfartskirke. Men han ble advart om at romerne
var bestukket av Leovigild til å forråde ham, så han tok tilflukt i kirken.
Kongen var redd for folket og ville ikke hente sønnen i kirken med makt, så han
fikk sin andre sønn Rekkared til å gå inn og love ham at kongen ville tilgi
sønnen om han meldte seg frivillig.
Hermenegild stolte på sin far, forlot kirken og kastet
seg for hans føtter. Han ba inderlig om farens tilgivelse, selv om han erklærte
at han ikke kunne forlate sin tro. Faren omfavnet ham, og det er ingen grunn
til å tro at forsoningen ikke var ekte. Kongen synes å ha gitt sin eldste sønn
noe av hans rang tilbake. Men det lyktes Gosvinda å hisse opp kong Leovigild
mot sønnen igjen.
Leovigild lot da sønnen fratas de kongelige klær, la ham i lenker og førte ham i fengsel i Tarragona sør for Barcelona. Han var nå ikke lenger anklaget for forræderi, men for kjetteri. For å bringe ham til frafall ble prinsen mishandlet i fangehullet, men tross alle lidelser fortsatte han å være standhaftig. Han påla seg frivillige botsøvelser i tillegg til sine påtvungne pinsler, og han kledde seg i sekkestrie. Da påskefesten kom, sendte kongen en ariansk biskop til sønnen i fengselet. Denne skulle tilby benådning hvis Hermenegild mottok den hellige kommunion av hans hender. Prinsen avviste dette urimelige kravet, selv om han visste at hans liv sto på spill.
Kongen fikk da et av de voldsomme raserianfallene han
var beryktet for, og han sendte straks soldater til fengselet for å drepe
sønnen. De fant ham forberedt og resignert overfor sin skjebne. Deretter
halshogde de prinsen med en øks i full offentlighet. Dette skjedde i Tarragona
påskeaften den 13. april 585. Den hellige martyren ble bisatt i Sevilla.
Den hellige pave Gregor I den Store (590-604)
skriver at kong Leovigild snart angret det han hadde gjort, og på sitt dødeleie
i 586 tryglet han sønnen Rekkared om å slutte fred med erkebiskop Leander og
oppgi arianismen. Noen hevder at Leovigild i hemmelighet omvendte seg mot
slutten av sitt liv og døde som katolikk, men både Gregor den Store og den
hellige Gregor
av Tours fremholder at han døde som arianer.
Da Leovigild døde den 21. april 586, etterfulgte Rekkared ham på tronen (586-601). Rystet over sin brors heroiske død bekjente visigoternes nye konge seg til den katolske tro. Gosvinda stilte seg da i spissen for en ariansk revolt, men den ble slått ned og hun mistet livet.
Før han ble konge, hadde Rekkareds far Leovigild i 584
forsøkt å få Rekkared gift med Rigundis, datter av kong Kilperik av Neustria
(567-84) og hans hustru Fredegunda. Hun ble sendt sørover med rike gaver, men
så ble Kilperik myrdet, og farens fiender røvet hennes medgift og sendte henne
hjem til sin mor. I 587 sendte Rekkared utsendinger til kongene Kildebert av
Austrasia (575-95) og Guntram av Burgund (561-92). Kilderik tok imot
utsendingene og befestet alliansen med dem, mens Guntram av en eller annen
grunn nektet å møte dem. Med rike gaver (10.000 solidi) tilbød Rekkared en
passende bot for Ingundis og ba om Kildeberts og Ingundis' søster Klodosindas
hånd.
Kildebert sluttet fred med ham og bestemte seg for å
bryte sitt kongelige ord da han hadde forlovet bort søsteren med den arianske
langobardkongen Authari, og si ja til den katolske frieren, med forbehold om
tilslutning fra sin onkel Guntram. Men denne tilslutningen fikk han ikke.
Guntram avviste frieren med en erklæring om at han ikke kunne stole på goterne,
som hadde sendt Ingundis i fangenskap og død i fremmede land og prisgitt hennes
ektemann til bøddelen. Guntram skal i 588 motvillig ha gitt sin tilslutning,
uten dermed å oppgi sin egen anti-gotiske politikk. Noen kilder sier at det
ikke ble noe av ekteskapet, mens andre sier at Klodosinda ble Rekkareds hustru
og mor til hans barn.
Rekkared vant tre strålende seire over arianske
biskoper som hadde fått støtte fra kong Guntram av Burgund. I 589 gjorde
Guntram et siste forsøk på å erobre Septimania, men uten hell, og han led et
avgjørende nederlag mot visigoterne under Rekkared ved Carcassonne. På
nasjonalsynoden i Toledo i 589 lot Rekkared seg ta opp i Kirken av erkebiskop
Leander, som hadde vendt tilbake fra sitt eksil i Konstantinopel. På denne
måten vendte det gotiske folk i Spania tilbake til den sanne Kirke, og Guds
redskap hadde vært den hellige martyr Hermenegilds blod og bønner.
Men spørsmålet om Hermenegild egentlig kan regnes som
martyr, har vært mye diskutert. Den hellige Isidor av Sevilla,
som skrev bare noen år senere, nevner opprøret, men nevner ikke noe om dets
religiøse element eller om Hermenegilds henrettelse. Men det er mulig at
Isidor, som vanligvis er pålitelig, kan ha ønsket å distansere Den katolske
kirke fra enhver plett av opprør.
Hermenegilds minnedag er dødsdagen 13. april og hans
navn står i Martyrologium Romanum. Hans kult ble særlig utbredt av jesuittene. Hans
fest ble i 1586 godkjent for hele Spania av pave Sixtus V (1585-90) etter
anmodning av kong Filip II (1556-98), og i 1636 autoriserte pave Urban VIII
(1623-44) festen for hele Kirken. Men på grunn av usikkerheten rundt martyriet
anbefalte pave Benedikt XIV (1740-58) at festen skulle fjernes fra Kirkens
universalkalender. Den ble imidlertid stående til kalenderrevisjonen i 1969, da
minnedagen ble strøket og henvist til lokale og spesielle kalendere. Han feires
også som helgen i den ortodokse kirke med minnedager 1. januar og 1. november.
Hermenegild blir fremstilt i herskapelig drakt med
kongelige insignier, og han bærer øks og palme som symbol på martyriet. Et
bilde malt av Francisco de Herrera d.y. på 1600-tallet og som henger i Prado i
Madrid, viser Hermenegild i triumf over sin far og den arianske biskopen. Den
28. november 1814 opprettet kong Ferdinand VII av Spania den militære ordenen
av St. Hermenegild for fortjenstfull krigstjeneste i Spania og India.
Edward Gibbon, The Decline and Fall of The Roman
Empire, bind 3, kapittel 42
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler, Butler (IV), Benedictines, Bunson,
Schauber/Schindler, Melchers, Gorys, Dammer/Adam, KIR, CE, CSO, Patron Saints
SQPN, Infocatho, Heiligenlexikon, santiebeati.it, Ecole, kirchensite.de,
no.wikipedia.org, en.wikipedia.org, de.wikipedia.org, facstaff.oglethorpe.edu,
hermero.galeon.com, gbdioc.org, san.beck.org, worldwideschool.com -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 2005-07-17 15:55 - Sist oppdatert: 2007-06-08 10:04
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/hermeneg