Sainte Lidwine de Schiedam
Vierge (+ 1433)
Lydwine ou Ludwine, mystique hollandaise.
Originaire de Schiedam en Hollande, elle naquit dans une famille modeste. Jusqu'à quinze ans, elle fut bien portante. En patinant sur la glace, elle se blessa et dut s'aliter. A partir de ce jour, elle dut rester couchée et les abcès, les névralgies, la gangrène furent désormais son lot.
Elle connut cette vie de souffrance durant 30 ans. En contrepartie, Dieu lui accordait ses faveurs célestes, extases et ravissements. Tant était grand le bonheur qui en découlait pour elle, qu'elle se tenait pour être une femme vraiment heureuse.
Fêtée le 14 avril au martyrologe romain: sainte Lidwine, vierge, qui supporta avec patience pendant presque toute sa vie les infirmités corporelles pour la conversion des pécheurs et la libération des âmes.
Les reliques de Sainte Ludwine sont conservées au Carmel Saints Joseph et Anne, rue de Lausanne 22 - 1060 Bruxelles.
Le relevé des reliques à la Cathédrale n'est pas terminé mais le principal des reliques de Sainte Ludwine se trouve au carmel.
(source: Secrétariat de la Cathédrale des Saints Michel et Gudule, Bruxelles).
Des internautes nous signalent:
- "Il existe une biographie écrite par Joris-Karl Huysmans 'Sainte Lydwine de Schiedam', éditions A Rebours rééditée en novembre 2002.
Ste Lydwine est née en Hollande en 1380; elle vécut 37 ans de souffrances."
- "La fête locale de cette sainte hollandaise Lidwina de Schiedam aux Pays-Bas est le 14 juin, et j'ai cru comprendre que la majeure partie de ses reliques sont rendues à son lieu natal Schiedam!"
- Le prénom original est Liduina, toutes les reliques sont bien dans la basilique St. Liduina de Schiedam
- Sainte Liduina van Schiedam est aussi la patronne des maladies rares.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/974/Sainte-Lidwine-de-Schiedam.html
Ludwig
Seitz (1844–1908). Hl. Lidwina von Schiedam, 1890, Sendbote des Göttlichen
Herzens Jesu, Jahrgang 1910, Seite 71
SAINTE LYDWINE de SCHIEDAM
Vierge
(1380-1433)
Issus d'ancêtres nobles,
mais tombés dans la pauvreté, les parents de Lydwine n'avaient pas pour cela
hésité à élever neuf enfants, huit garçons et une fille. Celle-ci, venue au
monde la cinquième, le 18 mars 1380, était une enfant gracieuse et forte, d'une
avenante beauté.
Quand, à quinze ans, ses
charmes et ses qualités lui attirèrent de nombreuses demandes de mariage, elle
dit à ses parents: "Je demanderais plutôt à Dieu de me rendre laide pour
repousser les regards des hommes." Dieu la prit au mot.
À la suite d'une chute où
elle eut une côte brisée, on la transporta sur son lit; elle ne le quitta plus
jusqu'à sa mort. Malgré tous les soins prodigués, le mal ne fit qu'empirer. Un
abcès se forma qui ne lui permettait plus de rester ni couchée, ni assise, ni
levée; perdant l'usage de ses jambes, elle se traînait sur les genoux, sur les
coudes, se cramponnant aux meubles.
Ses pleurs, ses cris, ses
gémissements effrayaient et éloignaient tout le monde, sauf ses admirables
parents, qui ne cessèrent de la soigner avec amour. Peu à peu il lui devint
même impossible de ramper ainsi. Trois plaies profondes s'ouvrirent dans son
pauvre corps, dont l'une se remplit de vers, qui y grouillaient en telle
quantité qu'on en retirait jusqu'à deux cents en vingt-quatre heures. Comme on
soulageait les ulcères, une tumeur lui vint à l'épaule, à laquelle s'ajouta
bientôt le "mal des ardents" qui dévora ses chairs jusqu'aux os.
À cette nomenclature
incomplète de ses maux, il faut ajouter la torture des remèdes inventés par
l'ignorante bonne volonté des médecins, qui ne réussirent guère qu'à remplacer
une maladie par une autre.
Ainsi Lydwine était
couchée sur le dos, impuissante à se remuer, n'ayant que l'usage de la tête et
du bras gauche, torturée sans cesse, perdant son sang, dévorée des vers, et
pourtant vivant et gardant assez de forces pour ne pas mourir. Et au milieu de
tout cela elle était heureuse, et se disait prête à souffrir ainsi pendant de
longues années.
À partir de 1414, jusqu'à
sa mort, c'est à dire pendant dix-neuf ans, elle ne se nourrit que de la Sainte
Eucharistie. Jusqu'à la fin, ses maux s'aggravèrent; mais ses plaies, ses
vomissements n'exhalaient plus que des odeurs suaves et parfumées. Aussi on
venait plus volontiers la voir, entretenir et écouter ses pieuses exhortations.
Rien de plus ardent que sa charité, toujours au service des malheureux qu'elle
secourait malgré son indigente pauvreté, et des affligés qui trouvaient auprès
d'elle consolation.
Ce fut le mardi de Pâques
1433 que Lydwine acheva la montée de son Calvaire, qui avait duré trente-sept
ans. Aussitôt son pauvre corps exténué, défiguré, reprit ses couleurs, son
embonpoint et sa beauté; il exhalait un parfum plus suave que jamais.
J.M. Planchet, Vies
des Saints, édition 1946, p. 152-153
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_lydwine_de_schiedam.html
Sainte Lidwine de
Schiedam
Mystique Hollandaise
1380-1433
Fête le 14 avril
Issus d’ancêtres nobles, mais tombés dans la pauvreté, les parents de Lydwine
n’avaient pas pour cela hésité à élever neuf enfants, huit garçons et une
fille. Celle-ci, venue au monde la cinquième, le 18 mars 1380, était une enfant
gracieuse et forte, d’une avenante beauté. Quand, à quinze ans, ses charmes et
ses qualités lui attirèrent de nombreuses demandes de mariage, elle dit à ses
parents : "Je demanderais plutôt à Dieu de me rendre laide pour repousser
les regards des hommes." Dieu la prit au mot. À la suite d’une chute où
elle eut une côte brisée, on la transporta sur son lit ; elle ne le quitta plus
jusqu’à sa mort. Malgré tous les soins prodigués, le mal ne fit qu’empirer. Un
abcès se forma qui ne lui permettait plus de rester ni couchée, ni assise, ni
levée ; perdant l’usage de ses jambes, elle se traînait sur les genoux, sur les
coudes, se cramponnant aux meubles. Ses pleurs, ses cris, ses gémissements
effrayaient et éloignaient tout le monde, sauf ses admirables parents, qui ne
cessèrent de la soigner avec amour. Peu à peu il lui devint même impossible de
ramper ainsi. Trois plaies profondes s’ouvrirent dans son pauvre corps, dont
l’une se remplit de vers, qui y grouillaient en telle quantité qu’on en
retirait jusqu’à deux cents en vingt-quatre heures. Comme on soulageait les
ulcères, une tumeur lui vint à l’épaule, à laquelle s’ajouta bientôt le
"mal des ardents" qui dévora ses chairs jusqu’aux os. À cette
nomenclature incomplète de ses maux, il faut ajouter la torture des remèdes
inventés par l’ignorante bonne volonté des médecins, qui ne réussirent guère
qu’à remplacer une maladie par une autre. Ainsi Lydwine était couchée sur le
dos, impuissante à se remuer, n’ayant que l’usage de la tête et du bras gauche,
torturée sans cesse, perdant son sang, dévorée des vers, et pourtant vivant et
gardant assez de forces pour ne pas mourir. Et au milieu de tout cela elle
était heureuse, et se disait prête à souffrir ainsi pendant de longues années.
À partir de 1414, jusqu’à sa mort, c’est à dire pendant dix-neuf ans, elle ne
se nourrit que de la Sainte Eucharistie. Jusqu’à la fin, ses maux s’aggravèrent
; mais ses plaies, ses vomissements n’exhalaient plus que des odeurs suaves et
parfumées. Aussi on venait plus volontiers la voir, entretenir et écouter ses pieuses
exhortations. Rien de plus ardent que sa charité, toujours au service des
malheureux qu’elle secourait malgré son indigente pauvreté, et des affligés qui
trouvaient auprès d’elle consolation. Ce fut le mardi de Pâques 1433 que
Lydwine acheva la montée de son Calvaire, qui avait duré trente-sept ans.
Aussitôt son pauvre corps exténué, défiguré, reprit ses couleurs, son
embonpoint et sa beauté ; il exhalait un parfum plus suave que jamais.
Sainte Lidwine et son Ange gardien
Sainte Lidwine, vierge de Hollande, si célèbre par la patience admirable avec
laquelle elle supporta de douloureuses infirmités pendant trente-huit ans,
vivait dans une fraternelle et douce intimité avec son saint Ange gardien. Il
lui apparaissait souvent accompagné de plusieurs autres Anges, sous la figure
de jeunes enfants ayant sur le front une croix resplendissante de lumière ;
leur visage était d'une ravissante beauté et plus éclatant que le soleil. Tout
le temps que ces esprits célestes restaient auprès de la sainte, ses souffrances
cessaient, elle n'éprouvait plus qu'une indicible joie et se croyait
transportée au ciel. Aussi pour jouir plus souvent et plus longtemps de ces
chastes délices, s'efforçait-elle de conserver et d'augmenter la pureté de son
âme et de la préserver des plus légères souillures. Elle s'efforçait aussi
d'inspirer à toutes les personnes qui la visitaient une tendre dévotion envers
leurs saints Anges gardiens. Les grâces et les faveurs qu'elle recevait par
l'entremise de son bon Ange étaient prodigieuses. Souvent il la transportait
dans le Purgatoire, afin que, touchée des souffrances des saintes âmes qui y
étaient détenues, elles les délivrât par la ferveur de ses prières et en
s'engageant à satisfaire pour elles à la Justice divine. Une fois, il lui fit
contempler la gloire dont jouissent les heureux habitants du ciel. Remercions
Dieu du bienfait qu'il nous a accordé en nous donnant un de ses Anges pour nous
garder et nous conduire, et ayons une grande dévotion à notre saint Ange
gardien.
L'Ange Gardien n°11 - Mars 1903 (p. 366)
Un jour, son bon Ange transporta sainte Lidwine à Jérusalem et lui fit visiter
tous les lieux sanctifiés par les souffrances de notre divin Rédempteur. Là,
par un privilège spécial, elle ressentit les mêmes douleurs que notre adorable
Sauveur éprouva dans les diverses circonstances de sa passion, et se trouva
comme toute transformée en lui. Il la conduisit de même dans plusieurs autres
lieux où sa piété pouvait recevoir des consolations. Lorsque ce céleste guide
devait la transporter quelque part, il la prenait par la main et la conduisait
d'abord dans l'église de Saint-Jean-Baptiste, sa paroisse, la menait devant
l'autel de la sainte Vierge et, après avoir révéré avec elle l'image de
l'auguste Reine des Anges et des hommes, il la transportait au lieu de
pèlerinage que le Seigneur voulait qu'elle fît.
Ce divin Messager rendit à cette âme si pure et si éprouvée toutes sortes de
bons offices. En voici un exemple : Un mercredi des Cendres, le prêtre qui
devait lui en apporter se faisant attendre, son céleste gardien se chargea de
le remplacer et marqua lui-même son front de la sainte poussière bénite que
l'Église répand en ce jour sur la tête de ses enfants. Les bienfaits de son bon
Ange gardien durèrent jusqu'à sa mort qui arriva le 14 avril 1433. Il l'assista
à ses derniers moments ; il se tint auprès d'elle, accompagné d'un grand nombre
d'autres Anges qui, par de ravissants concerts, semblaient la convier à aller
chanter au ciel les louanges de son Bien-Aimé. Ils conduisirent son âme au pied
du trône du divin époux des vierges.
L'Ange Gardien n°01 - Mai 1903 (pp. 4-5)
Litanies de sainte Lydwine
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Notre-Dame de Liesse, Source et Cause de notre joie, priez pour nous
Notre-Dame de Liesse, fidèle protectrice de sainte Lydwine, priez pour nous.
Sainte Lydwine, dont le nom signifie "grande souffrance", priez pour
nous.
Sainte Lydwine, admirable dès l'enfance, priez pour nous.
Sainte Lydwine, à qui la Sainte Vierge a souri, priez pour nous.
Sainte Lydwine, désireuse de la solitude, priez pour nous.
Sainte Lydwine, épouse de Jésus, priez pour nous.
Sainte Lydwine, modèle des vierges, priez pour nous.
Sainte Lydwine, exemple d'amabilité, priez pour nous.
Sainte Lydwine, miroir d'obéissance, priez pour nous.
Sainte Lydwine, invincible dans la patience, priez pour nous.
Sainte Lydwine, temple de l'humilité la plus parfaite, priez pour nous
Sainte Lydwine, victime pour l'amour de Jésus, priez pour nous
Sainte Lydwine, héroïque dans le sacrifice, priez pour nous.
Sainte Lydwine, généreuse dans le pardon, priez pour nous.
Sainte Lydwine, martyre de pénitence, priez pour nous.
Sainte Lydwine, recours contre les incendies, priez pour nous.
Sainte Lydwine, adoratrice de la Sainte Trinité, priez pour nous.
Sainte Lydwine, imitatrice de Job, priez pour nous.
Sainte Lydwine, magnifique pour les pauvres, priez pour nous.
Sainte Lydwine, discrète auxiliaire du Clergé, priez pour nous.
Sainte Lydwine, miracle de mortification, priez pour nous.
Sainte Lydwine, jardin choisi de toutes les vertus, priez pour nous.
Sainte Lydwine, pleine d'amour pour le Crucifié, priez pour nous.
Sainte Lydwine, parfaite dans la simplicité, priez pour nous.
Sainte Lydwine, si remarquablement confiante en Dieu, priez pour nous.
Sainte Lydwine, jamais invoquée sans quelque réponse, priez pour nous.
Sainte Lydwine, assistée par votre ange gardien, priez pour nous.
Sainte Lydwine, exhalant de divins parfums, priez pour nous.
Sainte Lydwine, astre bienfaisant des égarés, priez pour nous.
Sainte Lydwine, sûr réconfort des éprouvés, priez pour nous.
Sainte Lydwine, protectrice des fugitifs, priez pour nous.
Sainte Lydwine, secours dans les dangers, priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
Comme le cinnamone et le baume aromatique, dans les places publiques, j'ai
répandu une senteur de parfum, et comme la myrrhe la plus excellente, j'ai
exhalé une odeur suave.
Priez pour nous, sainte Lydwine.
Afin que nous soyons dignes des promesses du Christ.
Prions
O Dieu, qui fîtes de la bienheureuse vierge Lydwine une victime admirable de
patience et de charité, permettez, nous Vous en prions, que par son exemple et
son intercession nous soyons trouvés dignes de parvenir aux joies éternelles
après avoir supporté pour votre Volonté les misères de cette vie et secouru
notre prochain ici-bas. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.
Neuvaine à sainte Lydwine de Schiedham
Prière de sainte Lydwine de Schiedam à son Ange gardien
Ange de Dieu et bien-aimé Frère, je me confie en votre bénéficence et vous
supplie humblement d'intercéder pour moi auprès de mon Époux, afin qu'il me
remette mes péchés, qu'il m'affermisse dans la pratique du bien, qu'il m'aide
par sa grâce à me corriger de mes défauts et qu'il me conduise au Paradis pour
y goûter la fruition de sa présence et de son amour et y posséder la vie
éternelle. Ainsi soit-il.
Dire ensuite 5 Pater, 5 Ave en l'honneur de la Sainte Trinité (demandés dans
une vision à une religieuse par la sainte comme préalable à sa guérison: un des
trois miracles reconnus par l'Église pour la canonisation).
SOURCE : http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/07/20/9985578.html
Het
hoogaltaar in de Sint-Liduinabasiliek te Schiedam, met erachter de gebeeldhouwde
Rozenkrans-mysteries, vervaardigd door de Antwerpse beeldhouwer A.F. Peeters,
eind 19e eeuw.
The
high altar in the Saint-Liduina Basilica in Schiedam. with behind it the
sculpted Rosary mysteries, made by the Antwerp sculptor A.F. Peeters, at the
end of the XIXth century.
Le
maître-autel de la basilique Saint-Liduina à Schiedam. avec derrière lui les
mystères du Rosaire, réalisés par le sculpteur anversois A.F. Peeters, à la fin
du XIXe siècle.
Zicht
op het middenaltaar en preekgestoelte in de Liduinabasiliek te Schiedam. Rechts
op de foto een kijkje in het transept.
A
view behind the middle altar and of the transept in de basilica of Saint
Lidwina (Liduina) in Schiedam, Netherlands.
Het
middenschip en het middenaltaar in de Liduinabasiliek te Schiedam.
The
main nave with the middle altar at the Liduina Basilica in Schiedam,
Netherlands.
14 avril. Sainte Lydwine
de Schiedam, vierge. 1433.
Papes : Clément VII ; Eugène
IV.
Souverains de Hollande : Le comte Albert ; la comtesse Jacqueline.
" Lorsque les flots de la tristesse submergent votre coeur, au lieu de
vous désespérer, cherchez promptement la miséricorde de Dieu, comme l'enfant
affligé cherche le sein de sa mère."
Sainte Lydwine de Schiedam aux affligés qui venait la visiter.
Issus d'ancêtres nobles, mais tombés dans la pauvreté, les parents de Lydwine
n'avaient pas pour cela hésité à élever neuf enfants, huit garçons et une
fille.
Lydwine vint au monde le 18 mars, dimanche des Rameaux, de l'année 1380, tandis
que l'on chantait à l'église la passion de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Elle reçut le nom de Lydwine, nom véritablement prophétique par les deux
syllabes qui le composent, Lyd et Wyt, qui signifient souffrir
amplement.
Elle était une enfant gracieuse et forte, mais aussi d'une avenante beauté.
A l'âge de 7 ans, elle commença à consacrer son corps et son âme à Notre Seigneur Jésus-Christ et à rejeter les divertissements de ses compagnes.
A douze ans, sa beauté était admirée de tout le monde.
Quand, à quinze ans, ses charmes et ses qualités lui attirèrent de nombreuses
demandes de mariage, elle dit à son père qui envisageait de la marier :
" Je demanderais plutôt à Dieu de me rendre laide pour repousser les regards des hommes."
Son père abandonna son projet et laissa son admirable fille se consacrer ainsi
à Notre Seigneur.
Dieu la prit au mot.
À la suite d'une chute où elle eut une côte brisée, on la transporta sur son
lit ; elle ne le quitta plus jusqu'à sa mort. Malgré tous les soins prodigués,
le mal ne fit qu'empirer. Un abcès se forma qui ne lui permettait plus de
rester ni couchée, ni assise, ni levée ; perdant l'usage de ses jambes, elle se
traînait sur les genoux, sur les coudes, se cramponnant aux meubles.
Malgré sa condition, qui n'allait qu'empirer, elle se dépouillait de tout ce
qu'elle pouvait pour subvenir au soins des pauvres. Le duc Jean de Bavière, la
princesse Marguerite de Hollande - et d'autres personnes de grandes conditions
- lui faisaient des dons pour lui permettre de subvenir à son quotidien si
douloureux et difficile : elle donnait tout à ses chers pauvres.
Ses pleurs, ses cris, ses gémissements effrayaient et éloignaient tout le
monde, sauf ses admirables parents, qui ne cessèrent de la soigner avec amour.
Peu à peu il lui devint même impossible de ramper ainsi. Trois plaies profondes
s'ouvrirent dans son pauvre corps, dont l'une se remplit de vers, qui y
grouillaient en telle quantité qu'on en retirait jusqu'à deux cents en
vingt-quatre heures. Comme on soulageait les ulcères, une tumeur lui vint à l'épaule,
à laquelle s'ajouta bientôt le " mal des ardents " qui
dévora ses chairs jusqu'aux os.
À cette nomenclature incomplète de ses maux, il faut ajouter la torture des
remèdes inventés par l'ignorante bonne volonté des médecins, qui ne réussirent
guère qu'à remplacer une maladie par une autre.
Le céleste Époux de notre Sainte voulut faire connaître par des miracles
combien son endurance, sa fidélité et ses libéralités lui étaient agréables.
Ainsi Lydwine était couchée sur le dos, impuissante à se remuer, n'ayant que
l'usage de la tête et du bras gauche, torturée sans cesse, perdant son sang,
dévorée des vers, et pourtant vivant et gardant assez de forces pour ne pas
mourir. Et au milieu de tout cela elle était heureuse, et se disait prête à
souffrir ainsi pendant de longues années.
À partir de 1414, jusqu'à sa mort, c'est à dire pendant dix-neuf ans, elle ne
se nourrit que de la Sainte Eucharistie. Jusqu'à la fin, ses maux s'aggravèrent
; mais ses plaies, ses vomissements n'exhalaient plus que des odeurs suaves et
parfumées. Aussi on venait plus volontiers la voir, entretenir et écouter ses
pieuses exhortations. Rien de plus ardent que sa charité, toujours au service
des malheureux qu'elle secourait malgré son indigente pauvreté, et des affligés
qui trouvaient auprès d'elle consolation.
Elle eut souvent la visite de son ange gardien, qui lui apparaissait souvent et
ne contribuait ainsi pas peu à son soulagement. Il la transporta en esprit à
plusieurs reprise à Jérusalem afin qu'elle pût adorer les Lieux Saints. Il lui
dévoilait les peines que souffrent les âmes en enfers et au purgatoire. Sainte
Lydwine avait d'ailleurs particulièrement à coeur le soin de la délivrance de
ces âmes.
D'autres anges lui apparaissaient en forme humaine ; elle leur parlait et
connaissait les personnes qu'ils avaient en leur garde.
Enfin, Dieu lui fit
connaître le moment de sa mort. Elle s'y prépara avec toute la dévotion
possible. La veille de Pâques, Notre Seigneur Jésus-Christ lui apparut avec sa
très sainte Mère et le choeur des Apôtres, et l'oignit d'un baume si précieux,
que le lendemain, on sentait auprès d'elle une senteur toute céleste.
Le mercredi de Pâques, 14 avril 1433, ses vomissements ayant repris, elle se
mit en oraison, et, dans l'ardeur de sa prière et de son élévation à Dieu, elle
rendit son âme à son Époux céleste, de la manière qu'elle avait désirée, seule,
sans autre témoins qu'un petit enfant - qui était son neveu - qu'elle avait
gardé auprès d'elle.
Après son trépas, on découvrit la ceinture de crin qu'elle portait en secret
depuis sa jeunesse, et qui servit depuis à chasser les démons et autres esprits
immondes des corps des possédés.
Son corps, difforme toute sa vie à la suite de ses maladies, devint
parfaitement saint, d'une grande beauté et sans plus aucune trace de toutes les
diverses et cruelles maladies qu'elle avait souffertes. Il en exhalait un
parfum plus suave que jamais.
Sainte Lydwine fut enterrée à Schiedam, en l'église paroissiale
Saint-Jean-Baptiste.
On fit de la maison de son père un monastère de soeurs grises du Tiers Ordre de
Saint-François, que même les bêtes féroces calvinistes ne profanèrent pas
jusqu'au bout puisqu'elles finirent, après expulsion violente des religieuse et
saccages variés, par le transformer en orphelinat.
Les reliques de la
bienheureuses Lydwine furent transportées à Bruxelles et enchâssées dans la
collégiale Sainte-Gudule.
Son culte a été confirmé par Léon XIII en 1890.
Rq : Sa vie a été écrite par ses contemporains Jean Gerlac (qui était
aussi son parent), Jean Gautier son confesseur et Jean Bruchmann provincial des
Franciscains. Chacun des trois l'avait connu personnellement et eurent à
admirer l'héroïcité de notre Sainte.
A ce sujet, un livre sur sainte Lydwine de Schiedam est assez connu et a pour
auteur, à la fin du XIXe siècle, l'écrivain français d'origine flamande,
Joris-Karl Huysmans. On l'évitera. Parce qu'il donne une vision très équivoque
de la sainte et que ses commentaires sont parfois du goût certain qu'avait cet
auteur pour l'ésotérisme et l'obscurité.
14
avril : Sainte Lydwine de Schiedam, vierge et mystique néerlandaise (1380-1433)
Originaire de Schiedam en
Hollande-Méridionale (Pays-Bas), elle naquit un Dimanche des Rameaux, le 18
mars 1380 dans une famille d'ancêtres nobles... mais ils étaient tombés dans la
pauvreté. Ses parents avaient neuf enfants, huit garçons et une fille. Enfant
gracieuse et forte et d'une avenante beauté, ses charmes et ses qualités lui
attirèrent de nombreuses demandes de mariage. Elle dit à ses
parents : « Je demanderais plutôt à Dieu de me rendre laide pour
repousser les regards des hommes ». Dieu la prit au mot. À la suite
d'une chute (en patinant sur la glace) où elle eut une côte brisée, on la
transporta sur son lit. Elle ne le quitta plus jusqu'à sa mort. Malgré tous les
soins prodigués, le mal ne fit qu'empirer. Un abcès se forma qui ne lui
permettait plus de rester ni couchée, ni assise, ni levée; perdant l'usage de
ses jambes, elle se traînait sur les genoux, sur les coudes, se cramponnant aux
meubles. Ses pleurs, ses cris, ses gémissements effrayaient et éloignaient tout
le monde, sauf ses admirables parents, qui ne cessèrent de la soigner avec
amour. Trois plaies profondes s'ouvrirent dans son pauvre corps, dont l'une se
remplit de vers, qui y grouillaient en telle quantité qu'on en retirait jusqu'à
deux cents en vingt-quatre heures. Comme on soulageait les ulcères, une tumeur
lui vint à l'épaule, à laquelle s'ajouta bientôt le "mal
des ardents" qui dévora ses chairs jusqu'aux os. À cela, il faut
ajouter la torture des remèdes inventés par l'ignorante bonne volonté des
médecins, qui ne réussirent guère qu'à remplacer une maladie par une autre.
Ainsi Lydwine était
couchée sur le dos, impuissante à se remuer, n'ayant que l'usage de la tête et
du bras gauche, torturée sans cesse, perdant son sang, dévorée des vers, et
pourtant vivant et gardant assez de forces pour ne pas mourir. Et au milieu de
tout cela elle était heureuse, et se disait prête à souffrir ainsi pendant de
longues années. À partir de 1414, jusqu'à sa mort, c'est à dire pendant
dix-neuf ans, elle ne se nourrit que de la Sainte Eucharistie. Jusqu'à la fin,
ses maux s'aggravèrent; mais ses plaies, ses vomissements n'exhalaient plus que
des odeurs suaves et parfumées. Aussi on venait plus volontiers la voir,
entretenir et écouter ses pieuses exhortations. Rien de plus ardent que sa
charité, toujours au service des malheureux qu'elle secourait malgré son
indigente pauvreté, et des affligés qui trouvaient auprès d'elle consolation.
On doit aussi ajouter d’incroyables grâces mystiques : bilocation, lecture
dans les âmes, réception des sacrés stigmates et participation régulière à la
Passion de Jésus, visions du Christ et de la Vierge. Elle visita des lieux
saints (Rome, Terre Sainte) mais aussi l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis.
Lorsqu'elle se trouva au Paradis, son Ange Gardien lui montra un rosier pour
lui dire qu'elle ne trépassera pas avant que les toutes les roses soient en
fleurs.
Ce fut le mardi de Pâques
1433 (le 14 avril à 53 ans) que Lydwine acheva la montée de son Calvaire, qui
avait duré trente-sept ans. Aussitôt son pauvre corps exténué, défiguré, reprit
ses couleurs, son embonpoint et sa beauté; il exhalait un parfum plus suave que
jamais. Son corps fut conservé intact, miraculeusement, mais au XVIème siècle,
les protestants le brûlèrent et on ne conserve plus, en guise de reliques, que
les os calcinés retrouvés dans le bûcher… Ses reliques se trouvent
maintenant dans
la Basilique de Schiedam, aux Pays-Bas (Zuid-Holland). Elle est
canonisée le 14 mars 1890 par le Pape Léon XIII.
Sainte Lydwine est la
sainte patronne des maladies rares et de la ville de Schiedam.
Elle est fêtée le 14
juin dans le calendrier liturgique propre aux Pays-Bas.
Un pèlerinage en son
honneur existe le 2ème dimanche après Pâques.
LIDWINE DE SCHIEDAM
Vierge, Mystique, Sainte
1380-1433
Lidwine, vulgairement
appelée Lidwid, naquit en 138o à Schiedam ou Squidam en Hollande'. Elle
montra dès son enfance une tendre dévotion à la Mère. de. Dieu, et fit à
l'âge douze ans le vœu de virginité. Elle fut affligée d'une horrible
complication de maux, qui mit sa patience aux plus rudes épreuves. Dans cet
état, elle fut très longtemps sans pouvoir prendre de repos ni de nourriture.
Elle passa les trente dernières années de sa, vie sans jamais quitter le lit ;
et il y en eut sept durant lesquelles elle ne put remuer d’autres membres que
la tête et le bras gauche. Pendant les trois ou quatre premières années de sa
maladie, elle eut de la peine à tenir contre la sensibilité de la nature. Jean
Pot, son confesseur, touché de ses souffrances, lui conseilla de méditer
souvent sur la passion de Jésus-Christ, l'assurant qu'il lui en reviendrait de
grands avantages. Lidwine obéit avec simplicité. Elle se mit à méditer la
passion du Sauveur, qu'elle divisa en sept points, pour correspondre aux sept
heures canoniales de l'Église. Elle prit tant de goût à ce saint exercice,
qu'elle y passait les jours et les nuits. II se fit bientôt en elle un heureux
changement. Elle ne trouva plus dans ses peines que de la douceur et de la
consolation ; et loin de vouloir en être délivrée, elle priait Dieu de les
augmenter de plus en plus, pourvu qu'il lui fît la grâce de les souffrir avec
patience. Il lui arrivait même quelquefois d'y ajouter encore des
mortifications volontaires. Quand elle parlait de Dieu et de ses miséricordes,
c'était avec une onction qui attendrissait les cœurs les plus insensibles. Elle
aimait singulièrement les pauvres; elle les assistait autant qu'elle le
pouvait ; et après la mort de ses parents, elle leur distribua tous les
biens dont elle avait hérité. Tant de vertus furent récompensées du don des
miracles et de plusieurs révélations.
Lidwine fit aussi un
saint usage des épreuves intérieures que Dieu lui envoya. Dans le temps du
combat, elle se fortifiait par la prière, et surtout par la participation au
corps de Jésus-Christ. Elle trouvait dans la divine eucharistie un aliment
continuel au feu sacré qui la consumait, et à cette source de larmes qui
coulait de ses yeux presque sans interruption. Son humilité n'était pas moins
admirable que ses autres vertus : elle ne désirait rien tant que d'être
inconnue aux hommes et méprisée de toutes les créatures. Enfin, après un
martyre de trente-huit ans, elle alla recevoir la récompense promise à ceux qui
ont souffert en vrais disciples delà croix. Elle mourut le 14 avril 1433, dans
la cinquante-troisième année de son âge. Sa sainteté fut depuis attestée
publiquement par des miracles, et Thomas à Kjempis en rapporte plusieurs dont
il avait été témoin oculaire.
On lui éleva un mausolée
de marbre dans l'église paroissiale de Schiedam, qui prit son nom en 1434. On
fit de la maison de son père un monastère de sœurs grises du tiers-ordre de
Saint-François. Les Calvinistes ont démoli la chapelle, et changé le monastère
en un hôpital pour les orphelins. Les reliques de la bienheureuse Lidwine
furent portées à Bruxelles, et enchâssées dans la collégiale de Sainte-Gudule.
L'infante Isabelle en fit mettre la moitié dans l'église des Carmélitesses, dont
elle était fondatrice.
SOURCE : Alban Butler : Vie
des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction :
Jean-François Godescard.
SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/lidwine_de_schiedam.htm
La
Vie admirable tres-saincte et miracvlevse de madame Saincte Lydvvine, escrite
en langve latine par F. Jean Brugman de l'ordre de S. Francois.Reduit
en meilleur ordre, avec retranchement des mots superflue, & dstingué par
Chapitres par le V. Pere Frere LAVENT SVRIVS Chartreux. De nouveau, sans
abreger, mise du Latin en François, & distingué en trois parties , par M.
VvALRAND CAVLI, Prestre. Dieu est admirable en ses saincts. Pseaume 67. A
DOVAY, De l'Imprimerie de BALTAZAR BELLERE, au Compas d'or, l'An 1601
Franse
vertaling en bewerking, uitgegeven in Dowaai in
1601, van de hagiografische biografie van de heilige Ludwina, oorspronkelijk geschreven
door Johannes Brugman.
AVANT-PROPOS
La vie de sainte Lydwine
a été successivement écrite par trois religieux qui furent, tous les trois, ses
contemporains:
Jan Gerlac, son parent,
sacristain du monastère augustin de Windesem. Il vécut, pendant de longues
années, auprès de la sainte, dans sa maison même, et il nous raconte de visu
son existence.
Jan Brugman, frère mineur
de l'Observance. Il reprit l'histoire de Gerlac qu'il traduisit du teuton en
latin et il l'amplifia surtout avec les renseignements que lui fournit Jan
Walter de Leyde, le dernier confesseur de Lydwine.
Thomas A Kempis,
sous-prieur des chanoines augustins du Mont Sainte-Agnès, près de Zwolle; sa
relation est un abrégé de celle de Brugman, mais elle contient des détails
inédits qu'il recueillit dans l'entourage de la Bienheureuse, à Schiedam même.
Je note enfin, pour
mémoire, un résumé de ces livres, rédigé, plus tard, au seizième siècle, par
Surius, et d'anciennes traductions françaises du texte de Brugman, éditées au
dix-septième siècle par Walrand Caoult, prêtre, Douay, in-12, 1600; par Michel
d'Esne, évesque de Tournay, Douay, in-12, 1608; par le P. Thiersaut, Paris,
in-12, 1637. Quant aux biographies modernes, il en sera question plus loin.
Les monographies de
Gerlac et de Brugman ont été imprimées et annotées par Enschenius et Papebroch
dans la collection des Bollandistes, les Acta Sanctorum.
Jan Gerlac fut un
écrivain renommé dont les Soliloques sont encore, au point de vue
ascétique, recherchés; il fut, d'après le témoignage de ses contemporains, un
très fervent et un très humble moine; - Jan Brugman, un ami de Denys le
Chartreux, est cité par Wading, dans les Annales de son ordre, comme l'un des
prédicateurs célèbres de son siècle; il reste admirable et par la noblesse
de son éloquence et par l'ampleur de ses vertus; - Thomas A Kempis, un des
auteurs présumés de l'Imitation de Jésus-Christ, naquit la même année que
Lydwine et mourut, en odeur de sainteté, en 1471, après avoir écrit toute une
série d'oeuvres mystiques dont plusieurs traductions françaises furent tentées.
Ces trois hagiographes
sont donc des gens connus et dignes, par leur situation et par leur probité
d'âme, d'être crus; l'on doit ajouter encore que les détails de leurs ouvrages
peuvent se contrôler avec un procès-verbal officiel que rédigèrent, après une attentive
et minutieuse enquête, les bourgmestres de Schiedam, du temps même de la
sainte, dont ils passèrent la vie au crible.
Il n'y a donc pas de
livres historiques qui se présentent ainsi que les leurs, dans des conditions
de bonne foi et de certitude plus sûres.
Cela dit, il faut bien
avouer qu'une histoire de Lydwine est, grâce à eux, un écheveau qu'il est fort
difficile de débrouiller. Il est, en effet, impossible d'adopter l'ordre
chronologique; Brugman déclare tranquillement "qu'il jugerait inconvenant
de procéder de la sorte"; sous le prétexte d'être plus édifiant, il groupe
les scènes de la vie de la Bienheureuse, suivant la liste de ses qualités qu'il
s'apprête à faire ressortir; avec cette méthode qui est également celle de
Gerlac et d'A Kempis, il n'y a pas moyen de savoir si tel événement qu'ils nous
rapportent eut lieu ayant ou après tel autre qu'ils nous racontent.
Cette façon d'écrire
l'histoire était celle, d'ailleurs, de tous les hagiographes de cette époque.
Ils narraient, pêle-mêle, des anecdotes, ne s'occupant qu'à classer les vertus,
afin d'être à même de tirer, à propos de chacune d'elles, un tiroir de lieux-
communs qui pouvaient s'adapter, du reste, à n'importe quel saint; ils
entrelardaient ces pieuses rengaines de citations des psaumes, et c'était tout.
Il semble, à première
vue, qu'il y ait moyen de remédier à ce désordre, en extrayant et en comparant
les dates éparses, çà et là, dans les livres des trois écrivains et en les
utilisant, ainsi que des points de repère, pour ponctuer la vie de la
Bienheureuse; mais ce système n'aboutit nullement aux résultats promis. Gerlac
et Brugman nous apprennent bien parfois qu'une aventure qu'ils relatent survint
aux environs ou le jour même de la fête de tel saint; l'on peut évidemment, à
l'aide de cette indication, retrouver le quantième et le mois, mais pas l'année
qu'ils omettent de spécifier; les dates plus précises qu'ils accusent, Gerlac
surtout, n'ont trait bien souvent qu'à des épisodes de minime importance et
elles ne concordent pas toujours avec celles de Thomas A Kempis. Très
méticuleux quand il s'agit de noter les fêtes liturgiques, celui-ci nous
fournit un certain nombre de chiffres, mais comment s'y fier? Ses dates, dès
qu'on les examine de près, sont inexactes; c'est ainsi qu'il fait mourir une
nièce de Lydwine, Pétronille, en 1426; alors qu'il nous la montre assistant
chez sa tante à une scène où elle fut blessée, en 1428. L'une des deux dates
est par conséquent fausse, la seconde, très certainement, car le chiffre de
1425 donné par les deux autres écrivains parait, cette fois, certain.
Fussent-elles même
toujours d'accord entre elles, ces dates, et justes, qu'il n'en resterait pas
moins à emboîter au hasard entre tel ou tel fait datés d'autres qui ne le sont
pas; et ce classement, rien ne l'indique. Quoi que l'on fasse, il faut donc renoncer
à la précision chronologique en ce récit.
D'autre part, dans
l'oeuvre des trois biographes figurent plusieurs personnages qui sont les amis
et les garde-malades de Lydwine, et aucun renseignement ne nous est laissé sur
eux; ces comparses s'agitent, à la cantonade, viennent d'on ne sait où et
finissent on ne sait comme; enfin, pour aggraver la confusion, trois des
confesseurs de la sainte s'appelèrent Jan. Or, au lieu d'ajouter à ce prénom le
nom de famille ou de ville qui les distingue, la plupart du temps, les trois
religieux n'écrivent que le prénom, si bien que l'on ignore si le confesseur
Jan dont il est question à propos de tel ou de tel incident, est Jan Pot, Jan
Angeli ou Jan Walter.
C'est, on le voit, un
tantinet, le gâchis. Je ne me flatte nullement de l'avoir élucidé. Je me suis
servi, pour condenser cette vie, des trois textes de Gerlac, de Brugman et d'A
Kempis, complétant leurs anecdotes les unes par les autres, et j'ai rangé les
événements qu'ils retracent suivant l'ordre qui m'a semblé être, sinon le plus
rigoureux, au moins le plus intéressant et le plus commode.
En sus des histoires de
France, d'Angleterre, des Flandres, de la Hollande et autres pays et de la
chronologie universelle de Dreyss, j'ai dû consulter pour cet ouvrage une série
de volumes dont voici la liste:
***
Acta Sanctorum, aprilis,
tomus secundus, pages 270-365, édition des Bollandistes, Palmé, Paris, 1866.
Une traduction anonyme du
texte de Brugman, concernant Lydwine, a paru en un volume à Clermont-Ferrand en
1851, puis à Paris, sans date, chez Périsse. Elle est très incomplète et par
suite d'une extravagante pudibonderie, volontairement inexacte.
Quant au texte de Gerlac,
le plus alerte, le plus vivant des deux, il n'a jamais été translaté du latin
en français.
Ven. viri Thomae A Kempis
opera omnia, 1 vol. Coloniae Agrippinae, apud Joannem Busaeum, MDCLX,
pages 143- 207.
Une traduction de la vie
de Lydwine et de Gérard le Grand, extraite de ce livre par le P. Saint-Yves, a
été éditée chez Victor Sarlit, à Paris, sans date. - Elle forme le tome VII
des Oeuvres spirituelles de Thomas A Kempis.
La vie de la Très saincte
et vrayment admirable Vierge Lydwine, tirée du latin de Jean Brugman, de
l'ordre de Saint-François, et mise en abrégé par Messire Michel dEsne, évesque
de Tournay, 1 vol., à Douay, de l'imprimerie de Baltazar-Bellière, au
Compas d'Or, l'an 1608.
Ce petit livre, très
rare, se borne, en y adjoignant quelques détails personnels, à résumer, en 80
pages, la biographie de Brugman.
Vie de la Bienheureuse
Lydwine, vierge, modèle des infirmes, par M. l'abbé Coudurier, Paris, 1
vol., Ambroise Bray, 1862.
Cette biographie, tissée
avec les vies expurgées des Acta Sanctorum et celle d'A Kempis, est
agrémentée, à la fin de chacun de ses chapitres, de pieuses réflexions et de
sages conseils. Elle vient d'être rééditée par la maison Victor Retaux, à
Paris.
***
La Flamboyante Colomne
des Pays-Bas autrement dict des XV11provinces, 1 vol., Amsterdam, chez
Jacob Colom, 1636.
Natales Sanctorum Belgii, auctore
Joanne Molano, 1 vol., Duaci, typis viduae Petri Borremans, sub signo SS.
Apostolorum Petri et Pauli, 1616.
L'Abrégé du Martyrologe
ou Hagiologe Belgic, ou recueil des Saincts et Bienheureux du Païs-Bas, par
Bauduin Villot, Binchois, S. J., 1 vol., Lille, chez Ignace et Nicolas de
Rache, au Soleil d'Or, 1658.
La Hollande Catholique, par
Dom Pitra, O.S.B., 1 vol., Paris, Bibliothèque nouvelle, 1850.
Particularités curieuses
sur Jacqueline, duchesse de Bavière, comtesse de Hainaut, de Hollande et de
Zélande, etc., par Léopold Devillers, 1 vol., Mons, Dequesne-Masquillier,
1879.
***
Principes de Théologie
mystique, par le R. P. Séraphin, 1 vol., Paris et Tournai, Casterman,
1873.
Principes de Théologie
mystique, par Mgr Chaillot, 1 vol., Paris, Hervé, 1866.
La Mystique divine,
naturelle et diabolique, par Görres, 5 vol., Paris, Poussielgue.Rusand,
1861.
La Mystique divine
distinguée des contrefaçons diaboliques et des analogies humaines, par
Ribet, 3 vol., Paris, Poussielgue, 1879.
Vie et oeuvres
spirituelles de saint Jean de la Croix, 4 vol., Paris, Oudin, 1890.
La Vie spirituelle et
l'oraison d'après la Sainte Écriture et la tradition monastique, Solesmes,
imprimerie Saint-Pierre, et Paris, Retaux, 1899.
Les Stigmatisées, par
le Dr Imbert-Gourbeyre, 2 vol., Paris, Palmé, 1873.
La Stigmatisation, par
le même, 2 vol., Clermont-Ferrand, Bellet, et Paris, Vic et Amat, 1894.
***
Essai sur le mysticisme
spéculatif en Allemagne au seizième siècle, par H. Delacroix, 1 vol.,
Paris, Félix Alcan, 1900.
Étude sur les mystiques
des Pays-Bas au moyen âge, par Auger. Collection des mémoires publiés par
l'Académie royale des sciences, lettres et beaux-arts, en Belgique, avril 1882,
tome XLVI.
Introduction aux oeuvres
choisies de Thomas A Kempis, Étude sur la mystique dans les Flandres et les
Pays-Bas, par Sigismond Ropartz, Paris, Waille, sans date.
***
Les Petits Bollandistes, de
Mgr Guérin, 17 vol., plus 3 de suppléments, par Dom Piolin, O.S.B., Paris,
Blond et Barral, sans date.
Les Fleurs de la çie des
Saints de Ribadeneira, 2 vol. in-fol., Paris, Christophe Journel, 1687.
Dictionnaire des ordres
religieux, par le R. P. Helyot, 4 vol., Paris, Migne, 1847.
Tableau historique du
monachisme occidental, par Dom Bérengier, O.S.B., 2e édition, Solesmes,
1892.
Histoire de l'Église, par
l'abbé Hemmer, 2 vol., Paris, Colin, 1895.
Dictionnaire des hérésies de
Pluquet, 2 vol., Paris, 1764.
Histoire et filiation des
hérésies, par l'abbé Morère, 1 vol., Paris, Poitiers, Oudin, 1881.
***
Essai historique sur
l'abbaye de Cluny, par Lorain, 1 vol., Dijon, Popelain, 1839.
L'Abbaye de
Mont-Olivet-Majeur, par Dom Grégoire Thomas, O.S.B., 1 vol., Florence,
1881.
Le Ménologe du Carmel, par
le R. P. Ferdinand de SainteTérèse, carme déchaussé, 3 vol., Société de Saint-
Augustin, Bruges et Paris, 1879.
Vies des Saints et
Bienheureux de l'ordre de Saint-François, par le R. P. Léon, franciscain,
1 vol., Paris, Bloud et Barral, 1887.
Vie de saint Bruno, avec
divérses remarques, par le P. de Tracy, théatin, 1 vol., Paris, 1785.
Denys le Chartreux, par
Mougel, 1 vol., Montreuil-sur-Mer, imprimerie de la Chartreuse de
Notre-Dame-des-Prés, 1896.
***
Vie de la Bienheureuse
Marie d'Oignies, traduite du latin du cardinal de Vitry, 1 vol., Nivelle,
chez l'imprimeur Plon, 1822.
Sainte Brigitte, par
la comtesse de Flavigny, 1 vol., Paris, Oudin, 1892.
Sainte Catherine de
Sienne, par le Bienheureux Raymond de Capoue, traduction Cartier, 1 vol.,
Paris, Sagnier et Bray, 1853.
Sainte Françoise Romaine, par
Dom Rabory, O.S.B., 1 vol., Paris, Librairie catholique internationale, 1886.
Sainte Françoise Romaine, traduite
des Acta Sanctorum, par un vicaire général d'Évreux, 1 vol., Paris,
Périsse, sans date.
Sainte Françoise Romaine, par
la comtesse de Rambuteau, 1 vol., Paris, Lecoffre, 1900.
Sainte Colette, par
l'abbé Douillet, curé de Corbie, 1 vol., Paris, Bray et Retaux, 1869.
La Bienheureuse Jeanne de
Maillé, par Bourassé et Janvier, 1 vol., Tours, Mame, 1873.
Saint Bernardin de
Sienne, par Thureau-Dangin, 1 vol., Paris, Plon, 1897.
Saint Vincent Ferrier, par
le P. André Pradel, de l'ordre des Frères Prêcheurs, 1 vol., Paris, Veuve
Poussielgue-Rusand, 1864.
La Vie et les oeuvres
spirituelles de Catherine d'Adorny de Gennes, 1 vol., Paris, chez Martin
Durand, rue Saint-Jacques, au roy David, 1627.
Sainte Catherine de
Gênes, Vie et oeuvres, par le vicomte de Bussière, 1 vol., Paris, Allard,
sans date.
Sainte Térèse, sa Vie
écrite par elle-même, traduite par le P. Marcel Bouix, S. J., t. I des
oeuvres, Paris, Lecoffre, 1884.
Histoire de sainte Térèse (par
une carmélite), 2 vol., Paris, Retaux-Bray, 1887.
Vie de sainte Catherine
de Ricci, par le P. Bayonne, de l'ordre des Frères prêcheurs, 2 vol.,
Paris, Poussielgue frères, 1873.
La Vie de sainte
Madeleine de Pazzi, par le P. Lézin de Sainte- Scolastique, 1 vol., Paris,
Sébastien Cramoisy, 1670.
La Vie de sainte
Madeleine de Pazzi, par Fabrizzi, 1 vol., Lyon et Paris, Pélagaud, 1873.
Vie de Marguerite du
Saint-Sacrement, par de Cissey, 1 vol., Paris, Ambroise Bray, 1856.
Vie de la soeur Marie
Ock, par le P. Albert de Saint-Germain, 1 vol., Tournai et Paris,
Casterman, 1886.
Vie de Marcelline Pauper, publiée
par le P. Marcel Bouix, S. J., 1 vol., Nevers, imprimerie Fage, 1871.
Anne-Catherine Emmerich,
Oeuvres, 9 vol., Tournai et Paris, Casterman, sans date.
Anne-Catherine Emmerich,
sa Vie, par le P. Schmoeger, de la Congrégation du T. S. Rédempteur,
traduite de l'allemand, par l'abbé Cazalès, 3 vol., Paris, Bray, 1868.
Anne-Catherine Emmerich,
Vie merveilleuse, intérieure et extérieure, par le P. Thomas Wegener, 0.
S. A., 1 vol., Tournai et Paris, Casterman, sans date.
La Vénérable Anna-Maria
Taigi et la servante de Dieu, Élisabeth Canori Mora, par le P. Calixte,
trinitaire déchaussé, 1 vol., Bruxelles, Goemare, 1871.
Vie de la servante de
Dieu, Élisabeth Canori Mora, anonyme, 1 vol., Paris, bureau des Annales de
la Sainteté, 1870.
Marie-Claire-Agnès
Steiner, Abrégé de la vie du P. de Reus, traduit de l'italien, par Mgr
Constans, 1 vol., Paris, Librairie catholique internationale, 1883.
Les Stigmatisées du
Tyrol, par Léon Boré, 1 vol., Paris. Lecoffre, 1846.
Les Voix prophétiques, par
l'abbé Curicque, 2 vol., Paris, Palmé, 1872.
Mme du Bourg, mère Marie
de Jésus, fondatrice de la Congrégation des Soeurs du Sauveur et de la Sainte
Vierge, par l'abbé Bersange, 1 vol., Paris et Lyon, Delhomme et Briguet,
sans date.
Louise Lateau (figure
dans les Stigmatisées du Dr Imbert-Gourbeyre, déjà citées).
Louise Lateau, Étude
médicale, par le Dr Lefebvre, 1 vol., Louvain, Peeters, 1873.
Vie de la soeur
Marie-Catherine Putigny (par une soeur visitandine), 1 vol., imprimerie de
Notre-Dame-des-Prés, à Neuville-sur-Montreuil, 1888.
L'on peut encore joindre
à la liste de ces ouvrages ies quelques livres que j'ai dépouillés à propos des
épidémies et de la condition des lépreux, au Moyen Age:
Notice historique sur la
maladrerie de Voley, par le Dr Ulysse Chevalier, 1 vol., Romans, 1870.
Les lépreux de Reims au
quinzième siècle (par Tarbé), Société des bibliophiles de Reims, 1857.
Les signes d'infamie au
moyen âge, par Ulysse Robert, 1 vol., Paris, Champion, 1891.
Chéruel, Dictionnaire
des institutions, moeurs et coutumes de la France, 2 vol., Paris,
Hachette, 1870 (voir articles "Ladres et léproseries" dans le tome
II).
Dr Dupouy, Le Moyen
âge médical, 1 volume, Paris, Meurillon, 1888.
Dr Louis Durey, La
Médecine occulte de Paracelse, 1 vol., Paris, Vigot frères, 1900.
***
Est-il utile d'ajouter
que dans ce volume, au cours duquel défilent les noms d'un grand nombre de
célicoles, les expressions "Saint et Sainteté", "Bienheureux et
Vénérable", ne sont parfois employées que d'une manière relative et non dans
le sens rigoureux que leur assignent les décrets du pape Urbain VIII; il n'y a
donc pas à attribuer une signification absolue à ces termes, lorsqu'ils
s'appliquent à des personnages dont la béatification ou la canonisation n'ont
pas été officiellement proclamées par les pouvoirs sans appel de Rome. Il ne
convient pas davantage de considérer ainsi que des saintes, dans l'acception
stricte du mot, les victimes expiatrices dont l'origine céleste des souffrances
n'a pas encore été certifiée par l'Église.
Joris-Karl Huysmans, « Avant-propos » à Sainte Lydwine de Schiedam, 1901
SOURCE : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/lydwine_retirer/lydwine/lyd1.htm
Jean Valdor. Saint Lydwine de Schiedam. Gravure. XVIIe.
Also
known as
Liduina
Lidwid
Lidwina
Lijdwine
Ludivine
Lydwid
Lidwyna
Lydwine
Profile
Her father was
a poor noble, and her mother a
poor commoner. Lydwina early evinced a devotion of Our Lady of
Schiedam. Injured in an ice-skating accident
at age 16, the broken rib caused gangrene to set in, and Lydwina became
paralyzed and suffered for decades. She spent her time praying,
meditating, and offering her pain to God.
She developed a devotion
to the Eucharist.
Given to ecstatic visions
in which she was shown Heaven and Purgatory,
participated in Christ’s Passion, and was visited by saints.
Legend says that she had the gift of inedia,
and that her only food for her last 19 years was the Eucharist. Miracles occurred
at her bed side. Sometimes accused of being possessed, she was tested by priests. Blind her
last seven years. Her final vision was of Christ administering last rites to
her. Biography written by
Thomas a Kempis.
Born
18 April 1380 at Schiedam, Netherlands
14 April (Easter) 1433 at Schiedam, Netherlands of
natural causes
14 March 1890 by Pope Leo
XIII (cultus
confirmed)
crippled woman holding
a crucifix
crippled woman receiving
a branch of roses from
an angel
crippled woman receiving
a lily from
the angel
crippled woman with
a cross and rosary
girl falling
on ice while skating
girl working
on embroidery
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Purgatory
Explained, part 1, chapter 7
Saint
Lydwine of Schiedam, by Thomas
a Kempis (download as EPub e-book)
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
1001 Patron Saints and Their Feast Days, Australian
Catholic Truth Society
images
video
ebooks
Saint
Lydwine of Schiedam, by Joris-Karl Huysmans
situs
di indonesia
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Lydwina of
Schiedam“. CatholicSaints.Info. 12 November 2021. Web. 14 April 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-lydwina-of-schiedam/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-lydwina-of-schiedam/
St. Lydwine
Feastday: April 14
Patron: of sickness; chronically ill, ice skaters, town of Schiedam
Birth: 1380
Death: 1433
St. Lydwine is the patroness of sickness
Lydwine of Schiedam was born at Schiedam, Holland, one of nine children of a
working man. After an injury in her youth, she became bedridden and suffered
the rest of her life from
various illnesses and diseases. She experienced mystical gifts, including supernatural visions of
heaven, hell, purgatory, apparitions of
Christ, and the stigmata. Thomas a Kempis wrote a biography of her. She was
canonized Pope Leo XIII in 1890. Lydwine suffered a fall while ice skating in
1396, when a friend collided with her and caused her to break a rib on
the right side.
From this injury, she never recovered. An abscess formed inside her body which
later burst and caused Lydwine extreme suffering. Eventually, she was to suffer
a series of mysterious illnesses which in retrospect seemed to be from the
hands of God. Lydwine heroically accepted her plight as the will of God and
offered up her sufferings for the sins of humanity. Some of the illnesses which
affected Lydwine were headaches, vomiting, fever, thirst, bedsores, toothaches,
spasms of the muscles, blindness, neuritis and the stigmata. Her feast day is April 14.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=232
St. Lidwina
Born at Schiedam, Holland,
18 April 1380; died 14 April, 1433. Her father, Peter by name, came
of a noble family while
her mother Petronella, born at Kethel, Holland,
was a poor country girl. Both were poor. Very early in her
life St. Lidwina was drawn towards the Mother
of God and prayed a
great deal before the miraculous image
of Our Lady of Schiedam. During the winter of the year of 1395,
Lidwina went skating with her friends, one of whom caused her
to fall upon some ice with such violence that
she broke a rib in her right side. This was the beginning of
her martyrdom.
No medical skill availed to cure her. Gangrene appeared in the
wound caused by the fall and spread over her entire body. For years she lay
in pain which seemed to increase constantly. Some looked on her with suspicion,
as being under the influence of the evil
spirit. Her pastor,
Andries, brought her an unconsecrated host, but the saint distinguished
it at once. But God rewarded
her with a wonderful gift of prayer and
also with visions. Numerous miracles took
place at her bed-side. The celebrated preacher and seer, Wermbold
of Roskoop, visited her after previously beholding her in spirit.
The pious Arnoldof Schoonhoven
treated her as a friend. Hendrik Mande wrote for her consolation a pious tract
in Dutch.
WhenJoannes Busch brought this to her, he asked her what she thought
of Hendrik Mande's visions, and she answered that they came
from God.
In a vision she was shown a rose-bush with the words,
"When this shall be in bloom, your suffering will be at an end." In
the spring of the year 1433, she exclaimed, "I see
the rose-bush in full bloom!" From her fifteenth to her
fifty-third year, she suffered every imaginable pain; she was one
sore from head to foot and was greatly emaciated. On the morning of Easter-day,
1433, she was in deep contemplation and beheld, in
a vision, Christ coming towards her to administer
the Sacrament of Extreme Unction. She died in the odour of
great sanctity.
At once her grave became a place of pilgrimage,
and as early as 1434 a chapel was
built over it. Joannes Brugmann and Thomas
à Kempis related the history of her life,
and veneration of her on the part of the people increased
unceasingly. In 1615 her relics were
conveyed toBrussels,
but in 1871 they were returned to Schiedam. On 14 March, 1890, Leo
XIII put the official sanction of the Church upon
that veneration which had existed for centuries.
Sources
COUDURIER, Vie de la bienheureuse Lidwine (Paris, 1862);
RIBADENEIRA, La vie de s. Lidwine, vierge (Valenciennes, 1615);
THOMAS À KEMPIS, Vita Lidewigis virginis in Opera Omnia, iv (Freiburg,
1905); HUYSMANS, Sainte Lydwine de Schiedam (Paris, 1901).
Albers, Petrus
Henricus. "St. Lidwina." The Catholic Encyclopedia. Vol.
9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 13 Apr.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/09233a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to
the Poor Souls in Purgatory.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/09233a.htm
Saint Lydwine
St. Lydwine is the
patroness of sickness. She was born at Schiedam, Holland, one of nine children
of a working man. After an injury in her youth, she became bedridden and
suffered the rest of her life from various illnesses and diseases.
She experienced mystical
gifts, including supernatural visions of heaven, hell, purgatory, apparitions
of Christ, and the stigmata. Thomas a Kempis wrote a biography of her. She was
canonized by Pope Leo XIII in 1890. Lydwine suffered a fall while ice skating
in 1396, when a friend collided with her and caused her to break a rib on the
right side. From this injury, she never recovered. An abscess formed inside her
body which later burst and caused Lydwine extreme suffering.
Eventually, she was to
suffer a series of mysterious illnesses which in retrospect seemed to be from
the hands of God. Lydwine heroically accepted her plight as the will of God and
offered up her sufferings for the sins of humanity. Some of the illnesses which
affected Lydwine were headaches, vomiting, fever, thirst, bedsores, toothaches,
spasms of the muscles, blindness, neuritis and the stigmata. Her feast day is
April 14.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/lydwine/
Participants
in a historic religious procession during the
2018 Heiligdomsvaart (Relics Pilgrimage) in Maastricht, Netherlands.
The history of this seven-yearly catholic pilgrimage goes back to the Middle
Ages. The first 'modern' version took place in 1874. On both Sundays of the
10-day festival, a procession is held in which the main relics and other
devotional objects are exhibited. This photo was taken at Het Bat during the
(second) procession on Sunday 3 June 2018. This particular group represents the
Roman Catholic Basilica of Saint Liduina and Our Lady of the Rosary in
Schiedam, where Saint Liduina is venerated. Her reliquary is carried on a
processional litter.
Blessed Lidwina of Schiedam V (AC)
(also known as Lydwina, Lydwid, Lidwyna)
Born in Schiedam, the Netherlands, in 1380; died 1433; cultus approved in 1890.
Lidwina, one of nine children of a laborer, developed a devotion to the Blessed
Virgin in her childhood. When her mother would send her on any errand, Lidwina
would visit the church to greet her Lady with a Hail Mary. At the age of 12,
she pledged her virginity to Christ.
She was injured in 1396 while ice skating and became a life-long invalid. She
was cruelly wed to agonizing bodily pains, ulcers, the Black Plague and other
maladies, without counting the familial and spiritual complications. Lidwina
bore the pain patiently as reparation for the sins of others.
For 30 years she received no explanation of her incredible sufferings except
through Jesus Christ who confided in her and promised the consolation of a
heavenly life. Upon the advice of her confessor, Jan Pot, Lidwina meditated
night and day on our Lord's passion, which she divided into seven parts, to
correspond to the seven canonical hours of prayer. Through this practice
Lidwina soon found all her bitterness and affliction converted into sweetness
and consolation, and her soul so much changed, that she prayed to God to
increase her pains and patience. Beginning in 1407, Lidwina began to experience
supernatural gifts--ecstasies and visions in which she participated in the
Passion of Christ, saw purgatory and heaven and visited with saints.
Though her family was poor, Lidwina gave away the major portion of the alms
given to her by others. Upon the death of her parents, she bequeathed to the
poor all the goods that they left to her.
The last 19 years of her life she partook of no food except the Holy Eucharist,
slept little if at all during the last seven years of her life, and became
almost completely blind and was unable to move any part of her body except her
head and left arm. Her extraordinary sufferings attracted widespread attention.
When a new parish priest accused her of hypocrisy, the people of the town
threatened to drive him away. An ecclesiastical commission appointed to
investigate declared her experiences to be valid.
She died on Easter Tuesday in 1433. Thomas a Kempis, author of Imitation of
Christ and an eyewitness of some of her miracles, wrote her biography. The
chapel in which her body lay in a marble tomb was renamed for her the following
year, and her father's house was converted into a monastery of Gray Sisters of
the third order of St. Francis. The Calvinists demolished the chapel and
changed the monastery into a hospital for orphans. Her relics were translated
to Brussels, and enshrined in the collegiate church of St. Gudula. Isabella
obtained a portion of her relics and enshrined them in the church of the
Carmelite convent which she founded.
Lidwina was never formally beatified; however, a Mass was sung in her chapel at
Schiedham on her festival, with a panegyric on the holy virgin. Her vita was
compiled by John Gerlac, her cousin, and John Walter, her confessor: and by
John Brugman, provincial of the Franciscans, who were all personally acquainted
with her (Benedictines, Delaney, Encyclopedia, Husenbeth).
Lidwina is portrayed in art as a cripple holding a crucifix and receiving a
branch of roses from an angel. Sometimes she may be shown (1) receiving a lily
from the angel; (2) with a cross and rosary; (3) as a girl falling on ice while
skating; or (4) working on embroidery (Roeder). She is the patron of skaters.
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0414.shtml#bene
Sint-Liduinakerk, Rotterdam
New Catholic
Dictionary – Saint Lidwina
(Lijdwine, Lydwid)
Virgin, born Schiedam, Holland, 1380; died there,
1433. From her early youth she showed remarkable devotion to the Blessed
Virgin. When 15 years of age, she broke a rib while skating, the wound causing
gangrene to set in and to spread over her whole body. Her fortitude and
patience in the excruciating suffering which lagged for 38 years was rewarded
by an extraordinary gift of prayer, and many miracles were wrought at her
bedside. Her grave became a popular place of pilgrimage. Patroness of skaters.
Represented, receiving a branch of roses and a flowering rod from an angel.
Equipollent canonization, 1890. Relics at Schiedam. Feast, 14
April.
MLA
Citation
“Saint Lidwina”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
15 April 2013. Web. 14 April 2024.
<https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-lidwina/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-lidwina/
St.
Lidwinahuis, Zoeterwoudse Singel 34, 2313 EJ Leiden (The Netherlands).
Architects: Jan en Leo van der Laan, Hermans, Theo van der Eerde & Kirch.
Former chapel and boarding school for mentally retarded girls (1938-1973).
B. Lidwina, Called
Lydwid, Virgin
SHE was born at Schiedham, or Squidam, in Holland, near the mouth of the Meuse,
in 1380. From seven years of age, she conceived an extraordinary devotion to
the Blessed Virgin; and, when she was sent abroad by her mother on an errand,
would go to the church to salute the Mother of God, by a Hail Mary, before her
image there. At twelve years of age she made a vow of virginity. At fifteen,
amusing herself with skating with her companions, according to the custom of
that country, she fell on rough broken pieces of ice, and broke a rib. From
this hurt, accompanied with an inward bruise, and from a great imposthume,
which was formed in the womb, she suffered extremely, taking very little
nourishment, and struggling night and day under great pains. An ulcer also
consumed her lungs, and she sometimes vomited up great quantities of purulent
matter. She had also three exterior ulcers, besides a complication of other
distempers from the inward bruises, which brought on a dropsy, under which she
laboured nineteen years; for the last seven years, she was not able to stir
herself in bed nor even to move any part of her body, except her head and left
arm. When moved by others, she was bound with cloths to keep the parts of her
body together, so much was it worn and emaciated. She lived a considerable time
almost without either nourishment or sleep, and had many sores on her face,
legs, and other parts, like scorbutic inflammations and ulcers. For the thirty
last years of her life, she never quitted her bed. The three or four first
years of her sickness she was obliged to use violence, and to make continual
efforts to maintain her soul constantly in the perfect sentiments of patience
and resignation. After this term, by the advice of her confessarius, the devout
John Pot, she employed herself continually in meditating on our Saviour’s
sacred passion, which she divided into seven parts, to correspond to the seven
canonical hours of prayer; in which she occupied herself day and night. By this
practice and meditation, she soon found all her bitterness and affliction
converted into sweetness and consolation, and her soul so much changed, that
she prayed God would rather increase her pains, together with her patience,
than suffer them to abate. She was even ingenious, by private mortifications,
to add to her sufferings, in which she found a hidden manna. She lay on a poor
straw bed, like a true sister of the suffering Lazarus, yet would strive to
make it more uneasy to her under her other pains. Whatever was given her in
alms, above the little which served for her own support, she distributed among
the poor, not suffering any of her family, though indigent, to partake of it.
After the death of her pious parents, she gave to the poor all the goods they
bequeathed to her. Before she had, by constantly meditating on our Lord’s
passion, by assiduous prayer and self-denial, acquired a love and relish of the
cross, patience was more difficult to her, and less perfect: but when filled
with the Spirit of Christ, she found a comfort in her pains, and it appeared
how God had, in his tender mercy, visited her only to purify her heart to himself,
and to fill it with his graces. She spoke of God with such unction, that her
words softened and converted hardened sinners. Her patience was recompensed a
hundred fold in this world by the extraordinary spiritual consolations with
which she was often favoured, and by the grace of the Holy Ghost, accompanied
with a wonderful gift of miracles, and many divine revelations. She sometimes
had trials of spiritual dryness, but these served only more perfectly to purify
her soul, and prepare her for sweeter visits of her heavenly Comforter. The
holy sacrament of the eucharist was, above all other means, her principal
strength, comfort, and happiness on earth; it renewed in her breast the burning
flame of divine love, and nourished in her a continual source of tears and
compunction. Her humility made her desire nothing so much as obscurity, and to
be unknown and contemned by all men. After a severe martyrdom of thirty-eight
years, in painful sickness, she was called to a crown of glory on
Easter-Tuesday, the 14th of April, 1433, being fifty-three years old. God
honoured her by miracles, to some of which Thomas à Kempis was an eye-witness.
The chapel in which her body lay, in a marble tomb, in the parish church of
Schiedham, begun to bear her name in 1434; and her father’s house, in which she
died, was, after her death, converted into a monastery of Grey Sisters, of the
third order of St. Francis. The Calvinists demolished the above-mentioned
chapel; but changed the monastery into an hospital for orphans. Her relics soon
after were conveyed to Brussels, and enshrined in the collegiate church of St.
Gudula. The infanta Isabella procured a partition of them to be made, and
placed one moiety in the church of the Carmelite nuns, of which she was the
foundress. She was never beatified; but a mass on the Blessed Trinity was sung
in her chapel at Schiedham on her festival, with a panegyric on the holy
virgin. See her life compiled by John Gerlac, her cousin, and John Walter, her
confessor; and by John Brugman, provincial of the Franciscans, who were all
personally acquainted with her. Also from her life abridged by Thomas à Kempis.
See Papebroke the Bollandist, 14th April, t. 2, p. 287; Molanus, &c
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives
of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/145.html
Heilige Ludwinakapel, Mariapark, Lommel-Werkplaatsen. In 1981 werd de Heilige Ludwinakapel, van baksteen en cementblokken met dito afwerking, gebouwd door Bert Goossens. Jef De Ceuster uit Herentals vervaardigde het beeld. Tekst onder het beeld: De H. Ludwina, V.W. Ziekenzorg 20 juni 1981
St Lidwina
of Schiedam
April 15, 2009 by Mark Armitage
Reading the lives of many
woman saints (both mediaeval and modern), one is struck by the way in which
suffering is heaped upon suffering – often in the form of distressing physical
illness – as the individual becomes progressively conformed with the suffering
Christ, giving expression at the root of her being to the vocation (repeatedly
referred to in St Paul’s letters) to share in Christ’s passion and death in
order that she might be more fully united with him in his resurrection.
St Lidwina of Schiedam
(in the Netherlands) was born in 1380 and died in 1433. From an early age she
developed a profound devotion to the Virgin Mary, and pledged her virginity to
Christ while still only 12.
Aged 16, she injured
herself while ice-skating and became an invalid. Her injury proved to be the
catalyst not just to chronic disability but to a succession of painful and
highly unpleasant illnesses, and also to the full range of emotional,
psychological and spiritual trials which inevitably accompany a lifetime of
pain and sickness.
For thirty years Lidwina
endured this unremitting suffering, offering it up in reparation for the sins
of others. By day and by night she meditated on Christ’s passion, uniting her
meditation with that of the Church in its seven canonical hours of prayer
(she divided her meditation into seven “hours”), and uniting her sufferings
with Christ’s passion, plunging deeper and deeper with the passage of time into
the mystery of the Cross.
This participation in
Christ’s passion transformed the bitterness of her condition into sweetness and
delight, so, ever faithful to her vocation to suffer in Christ and with Christ,
she implored God to increase and intensify her agony. At this point, aged about
27, she was graced with visions in which she experienced participation in
Christ’s passion – a translation into the realm of spiritual ecstasy of the
participation into which she had already entered through prayer and suffering.
The remainder of her life
consisted in an ever more intense commitment to self-abandonment and union with
Christ. She lived in voluntary poverty, giving away most of the alms on which
she lived. She was in almost constant pain, and, bizarrely, shed skin,
bones, and parts of her intestines, which her parents kept in a vase and which
gave off a sweet scent.
Although suffering
horrendously herself (she was in almost constant pain, and it has been
suggested that her symptoms were consonant with a severe form of multiple
sclerosis), she had the gift of healing others. For the last two decades of her
life she ate nothing but the Blessed Sacrament, and, as years passed, was
unable to sleep, unable to see, and, for the most part, unable to move.
After her death, Thomas à
Kempis, who was impressed by the absoluteness of her consecration to suffering
in conformity with Christ’s passion, and who had witnessed some of her
miracles, wrote her biography, and further accounts of her life were gathered
together by her cousin John Gerlac, by her confessor John Walter, and by the
provincial of the Franciscans John Brugman – all of whom had personal knowledge
of her extraordinary sufferings and of the way in which she had borne them and
offered them up in a grace-filled union with (and imitation of) the redemptive
sufferings of Christ.
The lives of the saints
frequently illustrate in an extreme and disturbing way some truth about what it
means to live the life of grace in union with the crucified and risen Lord, and
St Lidwina’s life can be seen as an icon of the dominical injunction to “take
up thy cross”.
SOURCE : https://saintsandblesseds.wordpress.com/2009/04/15/st-lidwina-of-schiedam/
Purgatory
Explained, Part 1, Chapter 7
Article
Location of Purgatory –
Saint Lidwina of Schiedam
Let us narrate a third
vision relating to the interior of Purgatory, that of Saint Lidwina of
Schiedam, who died 11 April 1433, and whose history, written by a contemporary
priest, has the most perfect authenticity. This admirable virgin, a true
prodigy of Christian patience, was a prey to all the pains of the most cruel
maladies for the period of thirty-eight years. Her sufferings rendering sleep
impossible to her, she passed long nights in prayer, and then, frequently wrapt
in spirit, she was conducted by her angel guardian into the mysterious regions
of Purgatory. There she saw dwellings, prisons, divers dungeons, one more
dismal than the other; she met, too, souls that she knew, and she was shown
their various punishments.
It may be asked, “What
was the nature of those ecstatic journeys?” and it is difficult to explain; but
we may conclude from certain other circumstances that there was more reality in
them than we might be led to believe. The holy invalid made similar journeys
and pilgrimages upon earth, to the holy places in Palestine, to the churches of
Rome, and to monasteries in the vicinity. She had an exact knowledge of the
places which she had thus traversed. A Religious of the monastery of Saint
Elizabeth, conversing one day with her, and speaking of the cells, of the
chapter room, of the refectory, etc., of his community, she gave him as exact
and detailed a description of his house as though she had passed her life
there. The Religious having expressed his surprise, “Know, Father,” said she,
“that I have been through your monastery; I have visited the cells, I have seen
the angel guardians of all those who occupy them” One of the journeys which our
saint made to Purgatory occurred as follows:
An unfortunate sinner,
entangled in the corruptions of the world, was finally converted.
Thanks to the prayers and
urgent exhortations of Lidwina, he made a sincere Confession of all his sins
and received absolution, but had little time to practice penance, for shortly
after he died of the plague.
The saint offered up many
prayers and sufferings for his soul; and some time afterwards, having been
taken by her angel guardian into Purgatory, she desired to know if he was still
there, and in what condition. “He is there,” said her angel, “and he suffers
much. Would you be willing to endure some pain in order to diminish his?”
“Certainly,” she replied, “I am ready to suffer anything to assist him.”
Instantly her angel conducted her into a place of frightful torture. “Is this,
then. Hell, my brother?” asked the holy maiden, seized with horror. “No,
sister,” answered the angel, “but this part of Purgatory is bordering upon
Hell.” Looking around on all sides, she saw what resembled an immense prison,
surrounded with walls of a prodigious height, the blackness of which, together
with the monstrous stones, inspired her with horror. Approaching this dismal
enclosure, she heard a confused noise of lamenting voices, cries of fury,
chains, instruments of torture, violent blows which the executioners discharged
upon their victims. This noise was such that all the tumult of the world, in
tempest or battle, could bear no comparison to it. “What, then, is that
horrible place?” asked Saint Lidwina of her good angel. “Do you wish me to show
it to you?” “No, I beseech you,” said she, recoiling with terror; “the noise
which I hear is so frightful that I can no longer bear it; how, then, could I
endure the sight of those horrors?”
Continuing her mysterious
route, she saw an angel seated sadly on the curb of a well. “Who is that
angel?” she asked of her guide. “It is,” he replied, “the angel guardian of the
sinner in whose lot you are interested. His soul is in this well, where it has
a special Purgatory.” At these words, Lidwina cast an inquiring glance at her
angel; she desired to see that soul which was dear to her, and endeavor to
release it from that frightful pit. Her angel, who understood her, having taken
off the cover of the well, a cloud of flames, together with the most plaintive
cries, came forth.
“Do you recognize that
voice?” said the angel to her. “Alas! yes,” answered the servant of God. “Do
you desire to see that soul?” he continued. On her replying in the affirmative,
he called him by his name; and immediately our virgin saw appear at the mouth
of the pit a spirit all on fire, resembling incandescent metal, which said to
her in a voice scarcely audible, “O Lidwina, servant of God, who will give me
to contemplate the face of the Most High?” The sight of this soul, a prey to
the most terrible torment of fire, gave our saint such a shock that the
cincture which she wore around her body was rent in twain; and, no longer able
to endure the sight, she awoke suddenly from her ecstasy.
The persons present,
perceiving her fear, asked her its cause. “Alas!” she replied, “how frightful are
the prisons of Purgatory! It was to assist the souls that I consented to
descend thither. Without this motive, if the whole world were given to me, I
would not undergo the terror which that horrible spectacle inspired.”
Some days later, the same
angel whom she had seen so dejected appeared to her with a joyful countenance;
he told her that the soul of his protege had left the pit and passed into the
ordinary Purgatory. This partial alleviation did not suffice the charity of
Lidwina; she continued to pray for the poor patient, and to apply to him the
merits of her sufferings, until she saw the gates of Heaven opened to him.
MLA
Citation
Father François Xavier
Schouppe, S.J. Purgatory
Explained by the Lives and Legends of the Saints, 1893. CatholicSaints.Info.
25 March 2018. Web. 22 December 2020.
<https://catholicsaints.info/purgatory-explained-part-1-chapter-7/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/purgatory-explained-part-1-chapter-7/
Johannes
Brugman, Lidwine tombe sur la glace, gravure sur bois, 1498
Santa
Liduina. Rappresentazione contenuta nell'agiografia di Johannes Brugman
“Lidwina's
fall on the Ice”; wood drawing from the 1498 edition of John Brugman’s “Vita of
Lidwina”.
Santa Liduina Vergine
Schiedam (Olanda), 18
marzo 1380 - ivi, 14 aprile 1433
Sta pattinando con
giovani e ragazze sulle distese ghiacciate presso il villaggio di Schiedam, in
Olanda dove è nata nel 1380, e a un tratto cade. C'è una costola fratturata,
forse con lesioni interne. Portata a casa, la mettono subito a letto. Lei ha quindici
anni: e in quel letto rimarrà per altri 38. Per sempre, fino alla morte. Dopo
l'incidente sopraggiungono altre malattie, in una disgraziata successione che
trova impotenti i medici. Non guarisce, non muore, i dolori incrudeliscono,
Liduina è a un passo dalla disperazione. Trova un senso però alle sue
sofferenze grazie alle parole di un prete, Giovanni de Pot. Liduina decide di
offrire il proprio dolore per la salvezza degli altri ma chiede un segno
dall'alto che confermi la volontà divina: sopra il suo capo appare splendente
l'Ostia eucaristica. E la vedono anche i parenti. Da quel giorno la sua casa
diventa meta di pellegrinaggi da tutto il Nord Europa. La sua opera di ascolto
e aiuto dei sofferenti che vanno da lei si conclude il martedì di Pasqua del
1433. (Avvenire)
Emblema: Giglio
Martirologio Romano: A
Schiedam in Geldria, nell’odierna Olanda, santa Liduina, vergine, che per la
conversione dei peccatori e la liberazione delle anime sopportò con pazienza
per tutta la vita le infermità del corpo, confidando solo in Dio.
Sta pattinando con giovani e ragazze sulle distese ghiacciate presso il villaggio di Schiedam, e a un tratto cade, come avviene spesso a tutti. Ma poi non si rialza. C’è una costola fratturata, forse con lesioni interne. Portata a casa, la mettono subito a letto. Lei ha quindici anni: e in quel letto rimarrà per altri 38. Per sempre, fino alla morte. Prima della disgrazia aveva rifiutato un matrimonio combinato dai parenti (secondo l’uso del tempo) quando lei era sui dodici anni. Dopo l’incidente sopraggiungono altre malattie, in una disgraziata successione che trova impotenti i medici. Non guarisce, non muore, i dolori incrudeliscono, Liduina è a un passo dalla disperazione.
Le viene in aiuto un prete, Giovanni de Pot, con discorsi sereni sulla sofferenza innocente di Gesù Cristo; ingiusta, ma salvatrice. Allo stesso modo, le dice, la frattura e gli altri suoi mali non sono una sciagura priva di senso. Al contrario, sono un’impresa che le affida il Signore: ora lei, dal suo letto, può collaborare alla Redenzione; ogni dolore suo porta salvezza ad altri. E Liduina dice di sì: se il patire ha quel senso e quella funzione, lei lo accetta. Solo, chiede qualcosa, un segno dall’alto – come hanno fatto certi personaggi dell’Antico Testamento – che confermi la volontà divina. E lo ottiene, scrivono i suoi biografi, citando le testimonianze: sopra il suo capo appare splendente l’Ostia eucaristica. E la vedono anche parenti e vicini, i quali poi rifiutano di ascoltare il parroco, accorso anche lui, che parla di “frode del demonio”. Anzi, ricorrono al vescovo, che manda a Schiedam un altro sacerdote.
Dopo il fatto, è naturale che a casa sua venga gente anche da paesi vicini: le voci di miracolo attirano. Ma, col tempo, altri arrivano da Rotterdam, da vari luoghi della Contea d’Olanda, soggetta all’epoca ai Wittelsbach di Baviera. E poi dalle Fiandre, dalla Germania, perfino dall’Inghilterra. Non vengono più per il miracolo di quel giorno. Vengono per lei, perché lei è ora il miracolo. E la sua casa è il luogo della speranza. La sua voce guida la preghiera e orienta la vita di chi l’avvicina: malati e sani, buoni cristiani e furfanti, ricchi e poveri; qualcuno si traveste o si maschera per non farsi riconoscere dagli altri, ma davanti a lei si mostra com’è. Liduina accoglie tutti: ascolta, parla, soffre, consiglia, e quelli lasciano casa sua come uscendo da una festa: la malata incurabile libera i robusti dai loro mali segreti.
La sua opera si conclude nella Settimana santa del 1433, quando le viene preannunciata in modo soprannaturale l’imminente morte, che arriva il martedì dopo la Pasqua. Leggera è la sua bara, perché Liduina passava giorni e giorni senza cibo, e si è ridotta a un’ombra e una voce. Nel 1890 papa Leone XIII autorizzerà il culto in suo onore.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/49350
La storia di un’anima
vittima che vide il Paradiso e parlò con la Madonna
Aleteia - pubblicato
il 21/12/18
Santa Lidwina di
Schiedam: “Non sono io a soffrire. È il mio Signore Gesù che soffre in me!”
Anche se siamo tutti
chiamati a portare la croce, non tutti sono chiamati ad essere un’anima vittima
come Santa Lidwina di Schiedam, nata in questa cittadina olandese nel 1380 e
vissuta in Olanda durante lo scisma occidentale, in cui due antipapi divisero la
Chiesa.
In un periodo turbolento,
Dio scelse Lidwina perché diventasse uno strumento potente di espiazione per il
bene della Sua Chiesa. La futura santa, ricorda ChurchPOP, venne invitata a condividere il grande mistero
di sofferenza e amore di Cristo fin da quando era molto giovane.
Mentre pattinava sul
ghiaccio a 15 anni, infatti, un’amica cadde su di lei, provocandole la rottura
di una costola sul lato destro. Ne derivò un grave ascesso che non guarì mai.
Da quel punto fu costretta a letto, non riusciva a mangiare o a bere senza
rigettare, soffriva di forti febbri, ulcere e tumori, e i suoi organi soffrivano
terribilmente. Si fratturò anche la fronte, la frattura si estese fino a metà
del naso e fu afflitta da una fessura dal labbro inferiore al mento che
sanguinava spesso.
Lidwina non riusciva a
vedere con l’occhio destro, mentre il sinistro era molto debole. Per 33 anni,
fino alla morte, il suo corpo non fece che deteriorarsi, e divenne un esempio
di pura sofferenza, sfidando le leggi della natura.
Dopo molti anni, Lidwina
venne privata del suo direttore spirituale, ricevendo la Santa Comunione solo a
Pasqua quando veniva portata in chiesa.
Malgrado le enormi
sofferenze, alla fine comprese il mistero dell’amore: l’amore disposto a
soffrire dà vita. Dopo aver ricevuto il dono delle lacrime riuscì a raggiungere
la vera pace, comprendendo l’amore incondizionato di Dio, che aprì le porte a
rinnovamento e consolazione. Più soffriva, più era vicina alla Croce di Cristo.
Dopo otto anni di
sofferenze disse: “Non sono io a soffrire. È il mio Signore Gesù che soffre in
me!”
Le visioni
Lidwina ottenne poi il
dono soprannaturale delle visioni estatiche. Veniva spesso visitata dal suo
angelo custode e dai santi, e vide il Purgatorio e il Paradiso.
“Vide anche i santi
martiri, confessori, profeti, vergini e altri ordini dei beati”, ha scritto
Tommaso da Kempis nel suo libro Santa Lidwina di Schiedam, che ricorda come le
apparve anche la Beata Vergine.
“Carissima figlia”, le
disse, “lascia che il tuo cuore sia rafforzato nella sopportazione dei dolori,
perché per queste cose per cui ora soffri guadagnerai grande gloria”.
In una visione, le venne
mostrato un cespuglio di rose e sentì le parole: “Quando sboccerà, la tua
sofferenza avrà fine”.
Nel 1433 disse: “Vedo il cespuglio di rose completamente fiorito!”
Quell’anno la domenica di
Pasqua vide Gesù venire verso di lei per amministrare il sacramento
dell’Unzione degli Infermi. Santa Lidwina morì poi pacificamente, completamente
avvolta nell’amore di Dio.
Dopo la sua morte, la sua
casa venne trasformata in un ospedale, e accanto alla sua tomba fu costruita
una cappella.
Tutti coloro che soffrono
per malattie croniche, abbandono e disperazione possono volgere lo sguardo a
Dio come ha fatto Santa Lidwina, unendo le proprie sofferenze a Cristo e
sapendo che un giorno potranno condividere la Sua gloria.
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PARADISOSANTI E BEATIVERGINE MARIAVISIONI
Poster
van Sint-Liduina die de stad Schiedam beschermt tegen bommenwerpers.
Affiche
de Sint-Liduina protégeant la ville de Schiedam contre les bombardiers, 14 mai
1940
Biografie van de H.
Liduina
Het begin
Liduina (ook wel
Lidewijde) van Schiedam werd op Palmzondag 18 maart 1380 geboren. Tijdens de
lezing van het lijdensevangelie volgens Matthäus in de Sint Janskerk in
Schiedam, braken de vliezen van haar moeder Pieternel. Gelukkig woonde de
familie dicht bij de kerk. De familie spoedde zich naar huis, waar Liduina een
paar uur later werd geboren werd. Liduina was het vijfde kind en het enige
meisje uit een gezin met negen kinderen; zij had vier jongere broers en na haar
volgden nog vier broers. Haar vader, Peter Janszoon verdiende de kost als
nachtwaker. De naam Lidewijde zou een voorteken zijn, omdat zij lange tijd
(wijde) zou lijden (liden) omwille van God. Liduina was zeer aantrekkelijk en
werd vanaf haar twaalfde lastig gevallen door opdringerige jongemannen die met
haar wilden trouwen. Vader Peter vond dat een goed idee, maar Liduina zelf
wilde niet trouwen en vroeg daarom aan God ervoor te zorgen, dat geen jongeman
haar als zijn vrouw zou begeren.
Val op het ijs
Haar gebed werd verhoord.
Op 2 februari 1395, de feestdag van Maria Lichtmis, brak zij een rib toen zij
met vriendinnen aan het schaatsen was. Korte tijd later ontwikkelde zich ter
plaatse een abces dat maar niet wilde genezen. Dat was het begin van een
onvoorstelbaar lijden dat duurde tot haar dood in 1433. De laatste 33 jaar van
haar leven - een tijdspanne die verwijst naar de 33 levensjaren van Jezus -
heeft zij zelfs de grond niet meer aangeraakt. De eerste negentien jaar van
haar ziekte at en dronk zij zeer weinig; nu en dan een schijfje appel of een
stukje brood, met wat bier of zoete melk (water uit de grachten was in die tijd
erg ongezond omdat diezelfde grachten ook als riool werden gebruikt). De
laatste negentien jaar van haar ziekbed at zij zelfs helemaal niets meer, met
uitzondering van de H. Communie die de priester haar bracht.
Het lijden
Aanvankelijk verzette
Liduina zich tegen het lijden maar door steun en begeleiding van haar
biechtvader, de priester Jan Pot, kon zij het uiteindelijk aanvaarden. Ondanks
haar afschuwelijk en pijnlijk ziekbed vroeg zij aan God om zelfs nog meer te
mogen lijden voor de bekering van zondaars en om daarmee zielen van gestorvenen
uit het vagevuur te bevrijden. Doordat Liduina bijna dag en nacht in meditatie
verzonken was, kon ze de enorme pijn verdragen. Daarbij vond Liduina troost in
de H. Communie en in het overdenken van het lijden van de Heer. Gelegen op haar
ziekbed troostte zij armen en noodlijdenden. De aalmoezen die Liduina van vrome
bezoekers kreeg, gaf zij aan de armen, maar wat ze ook schonk, haar beursje
raakte nooit leeg.
Eucharistisch wonder
Liduina beleefde visioenen
en geestvervoeringen. Vaak trad zij uit haar lichaam en in extase bezocht zij
Rome, het Heilig Land, hemel, hel en vagevuur. Haar engelbewaarder was haar
trouwe metgezel en was de bron van de zoete geur die om haar heen hing. In een
van haar extases komen Christus en vele heiligen bij haar op bezoek. Tijdens
die bezoeken kon men dikwijls een heldere, goddelijke lichtglans rond haar
waarnemen. 's-Nachts was het licht zo fel dat men dacht dat de kamer in
lichterlaaie stond. De belangrijkste gebeurtenis daarbij, is het eucharistisch
visioen dat Liduina in 1412 kreeg. Aan haar verscheen Christus, eerst in de
gedaante van een gekruisigd kind, daarna in de gedaante van een grote stralende
hostie, eveneens met de vijf kruiswonden. Deze miraculeuze hostie blijft enige
tijd boven haar bed zweven en werd door de inmiddels gealarmeerde pastoor
Andries aan Liduina toegediend.
Rozenstruik
Tijdens haar geestelijke
reizen naar het paradijs zag Liduina meermaals een rozenstruik. Aanvankelijk
was die klein, maar - naarmate de tijd verstreek - werd die steeds groter. Haar
engelbewaarder deelde haar mee dat de Heer die rozenstruik voor haar geplant
had en dat ze niet zou sterven voordat de struik volgroeid was en alle rozen
ontloken waren. Ongeveer vier maanden voor haar overlijden, meende ze dat de
struik tot volle wasdom gekomen was. Daarom hoopte Liduina dat ze niet lang
meer op aarde zou blijven en het einde nabij was. Wat ze hoopte kwam uit. Op
dinsdag 14 april 1433 stierf Liduina nadat ze 38 jaar bedlegerig was geweest. De
rozentak is, samen met een crucifix, het attribuut geworden waarmee Liduina
vaak wordt afgebeeld.
Begrafenis
Op de vrijdag na Pasen
werd Liduina - na een plechtige uitvaartmis - omstreeks twaalf uur aan de
zuidzijde van het kerkhof van de Sint-Janskerk in Schiedam begraven in een van
steen opgemetseld graf. De kist werd niet op de aarde gezet en evenmin met
aarde bedekt; hij stond op balken die dwars over de bodem van het graf lagen.
Liduina had uitdrukkelijk verzocht haar stoffelijk overschot niet met aarde in
contact te brengen omdat zij zelf meer dan dertig jaar geen voet op de grond
had gezet. Daarom werd ze op deze manier begraven. Het deel van het graf dat
boven de grond uitstak, werd voorzien van een zerk die aan de binnenkant
volledig beschilderd was met kruisen. Na de teraardebestelling bezochten veel
pelgrims met allerlei offeranden haar graf. Zij beweerden dat ze - dankzij hun
geloften aan de Heer en deze heilige maagd - van diverse kwalen waren genezen.
Daarom lieten de kerkmeesters samen met het stadsbestuur in het jaar daarop
boven Liduina's graf een stenen kapel bouwen, met een altaar ter ere van God en
Onze Lieve Vrouw.
Heiligverklaring
Al tijdens haar leven
trok Liduina veel vereerders aan en beschouwde men haar als heilig, maar het
duurde nog tot het eind van de 19e eeuw voordat de reeds vele eeuwen bestaande
heiligheid van Liduina werd erkend. Dat gebeurde op 14 maart 1890 door paus Leo
XIII, de zogenaamde 'Confirmatio Cultus'. Vanaf toen mocht Liduina officieel
als heilige worden vereerd. Liduina is de patrones van de zieken en
beschermheilige van de stad Schiedam en van de Basiliek.
Bedevaart
De jaarlijkse viering van
het feest van de Heilige Liduina is op de zondag voor Hemelvaartsdag.
Bijzonderheden betreffende dit feest worden ruim van te voren bekend gemaakt
bij de mededelingen en de vieringen op de home-pagina.
De dag begint altijd met een plechtige gezongen hoogmis. 's-Middags is er een
processie met de relieken van Liduina door de straten van Schiedam, langs
plaatsen uit het leven en uit de verering van Liduina, met halverwege een korte
gebedsdienst in de Grote of Sint-Janskerk. Na afloop van de processie bidt de
Broederschap van Sint Liduina de Vespers bij het Liduina-altaar.
Het is gebruikelijk om de feestdag van een heilige te vieren op diens sterfdag
want dat is zijn of haar geboortedag in de hemel. 14 april valt echter heel
vaak in de Goede Week of in de week na Pasen en dan kunnen er geen
gedachtenissen van heiligen worden gevierd. Het feest van de H. Liduina werd
daarom in 1974 verplaatst naar 14 juni, de datum waarop haar relieken vanuit
België weer naar Nederland teruggebracht werden (tijdens de Reformatie was
heiligen-verering verboden en werden de relieken van Liduina in 1615 heimelijk
naar de Zuidelijke Nederlanden, nu België, overgebracht). Lange tijd werd door
de parochie het Liduinafeest gevierd op de tweede zondag na Pasen. Sinds enige
jaren is er weer de processie met de relieken van Sint Liduina door de straten
van Schiedam. Vanwege de kans op goed weer tijdens de processie is het
Liduinafeest daarom opnieuw verplaatst en wel naar de zondag voor
Hemelvaartsdag.
Vensters op Liduina
In 2020 en 2021 kon de
processie tijdens het Lduinafeest niet doorgaan vanwege de preventiemaatregelen
tegen infectie met het corona-virus.
Om toch iets van de sfeer en van de boodschap van het Liduinafeest te delen met
parochianen en met anderen, heeft de Liduinabasiliek toen een film gemaakt
onder het motto 'Vensters op Liduina'. In deze film komen verschillende mensen
- jong en oud - aan het woord komen over de betekenis van Liduina in hun leven
en werk. Ook zijn Liduinaliederen te horen en beelden van een eerdere processie
te zien. De film 'Vensters op Liduina' kunt u hier bekijken.
SOURCE : https://www.liduinabasiliek.nl/liduina
Schiedam, Lidwina van
(1380-1433)
SCHIEDAM, Lidwina van,
ook bekend als Lidewij (geb. Schiedam 18-3-1380 – gest. Schiedam
14-4-1433), beschermheilige van zieken en verplegenden. Dochter van Peter
Janszoon (gest. 1425) en Pieternel (gest. 1403). Lidwina van Schiedam bleef
ongehuwd.
Op 21 juli 1421 stelde
het stadsbestuur van Schiedam een oorkonde op die op 5 augustus werd bevestigd
door Jan van Beieren, graaf van Holland. In de oorkonde wordt de toestand van
‘Lydewy Peter dochter’ gedetailleerd beschreven. Lidwina was op dat moment 23
jaar ziek. Nauwkeurig wordt opgesomd wat ze wekelijks aan drank tot zich nam,
namelijk slechts één pint wijn aangelengd met water, suiker of pijpkaneel. De
eerste drie jaar had ze nog wel eens een partje appel en een stukje brood
gegeten of zoete melk gedronken. Daarna leefde ze op de Heilige Hostie. Elke
veertien dagen diende de priester haar het Heilig Sacrament toe. Hij deed dit
heel voorzichtig, uit vrees dat ze het weer zou moeten uitspugen. De laatste
zeven jaar had ze niet meer geslapen. Ze leed verschrikkelijk veel pijn.
Historische feiten en
vrome fictie
De oorspronkelijke
oorkonde is niet overgeleverd. De franciscaan Johannes Brugman nam de Latijnse
versie op in zijn levensbeschrijving van Lidwina uit 1456. De Middelnederlandse
versie van de oorkonde werd in 1451 afgeschreven in een memoriaal van Jan van
Beieren. De twee versies geven een verschillende datering van de oorkonde: het
Latijn 1420, het Middelnederlands 1421. Hoe het ook zij, toen deze kopieën tot
stand kwamen was de naam en faam van Lidwina al over West-Europa verspreid
dankzij de eerste Latijnse levensbeschrijving, de zogenaamde Vita prior (Eerste
levensbeschrijving), vermoedelijk daterend van vóór 1436. In de proloog meldt
de auteur (een verder onbekende Hugo) over welke bronnen hij beschikte. Zo had
hij onder anderen contact gehad met Lidwina's biechtvader. De
levensbeschrijving van Lidwina is volledig volgens het hagiografische stramien
opgebouwd. Hiervoor is een ruim beroep gedaan op het reservoir aan
legendarische verhaalmotieven: op voorspraak van Lidwina laat God wonderen
plaatsvinden; Lidwina heeft mystieke ervaringen; ze is soms op twee plaatsen
tegelijk (bilocatie), en ze ziet zielen in hemel, hel en vagevuur. Pas in de
laatste Latijnse versie van haar leven door Johannes Brugman krijgt ze ook nog
Christus’ wondetekenen (stigmata).
Leven en lijden van
Lidwina
Volgens het verhaal werd
Lidwina geboren op Palmzondag 1380, op het moment dat in de kerk het
lijdensverhaal naar Mattheüs werd voorgelezen. De bevalling verliep zeer voorspoedig.
Lidwina was het vijfde kind van negen, het eerste en enige meisje. Volgens de
Middelnederlandse vertaling van de Vita prior, het Leven van Lidewij,
kreeg ze een ‘sprekende’ naam. Liedewij(de) zou betekenen dat ze langdurig
('wijd') zou lijden ('liden').
Rond haar twaalfde wilde
haar vader Lidwina uithuwelijken. Haar moeder vond haar te jong en verzette
zich tegen een huwelijk. Lidwina zelf wilde evenmin in het huwelijk treden. Ze
smeekte God haar een ongeneeslijke ziekte te zenden, zodat ze onaantrekkelijk
voor de wereld zou worden. Tijdens een schaatspartij op Maria-Lichtmis (2
februari) 1395 kwam ze ten val. Daarbij brak ze een rib in haar rechterzij.
Enkele dagen later ontstond in diezelfde zij een groot gezwel dat maar niet
wilde genezen. Op Sint-Jansavond (23 juni) van dat jaar brak het gezwel open.
Daarmee waren Lidwina’s bezoekingen allerminst voorbij. Ze bleef voortdurend
ziek, in totaal 38 jaar lang. De eerste jaren scharrelde ze nog een beetje in
en rond haar huis, maar vanaf 1398 lag ze op bed. Tot aan haar dood in 1433
zette ze geen voet meer op de grond. Lidwina leed aan allerlei kwalen die in
de Vita uitvoerig worden belicht: wormen ter grootte van een pink
kropen uit haar lichaam; haar onderbuik was volledig verrot; ze verloor
regelmatig veel bloed; door het vele huilen werd ze blind en verder leed ze aan
de ‘derdedaagse koorts’. Indien men haar wilde verleggen, moest dat met de
grootst mogelijke omzichtigheid gebeuren, anders zou ze letterlijk uit elkaar
vallen.
Aanvankelijk had Lidwina
geen vrede met haar situatie: ze was jaloers op haar vriendinnen die gezellig
buiten konden spelen. De pastoor praatte met haar over de pijnen die Christus
had geleden omwille van de zonden van de mensen. Het overdenken van Christus’
passie gaf Lidwina innerlijke rust en vrede. Ze legde zich neer bij haar
ziekte. Sterker nog, ze wilde lijden om zielen uit het vagevuur te verlossen.
Haar enige voedsel was de Heilige Hostie. Rond haar ziekbed liet God te harer
ere een aantal wonderen plaatsvinden. Zo bleek een kan plotseling gevuld te
zijn met hemelse wijn. Ook had ze beschikking over een buidel met geld dat –
hoeveel ze ook weggaf aan armen en behoeftigen – nimmer opraakte. Lidwina trad
buiten zichzelf. Ze reisde in de geest naar Rome en Jeruzalem. Tijdens een van
die visioenen kreeg ze een doorntje in haar voet. Het wondje was daadwerkelijk
te zien. In de kerstnacht van 1426 voelde ze hoe haar maagdelijke borsten zich
vulden met melk, net zoveel als de Heilige Maagd bezat om Jezus te kunnen
zogen. Ook zag ze hoe zielen naar hel, vagevuur of hemel werden gevoerd.
Op de derde dag na Pasen
1433 blies Lidwina haar laatste adem uit, en op vrijdag 17 april werd ze
volgens haar Vita onder overweldigende belangstelling begraven. Al in
1434 bouwde het stadsbestuur een kapel boven haar graf. In 1615 werden
Lidwina’s relieken overgebracht naar Brussel. Op 14 juni 1871 werden ze naar
haar geboortestad teruggebracht. In 1890 werd Lidwina door paus Leo XIII heilig
verklaard.
Naslagwerken
Van der Aa.
Archivalia
Das Leben von Lidewe von
Scheidam, een Nederduitse vertaling van de Vita prior, overgeleverd in
twee laat-15e-eeuwse handschriften [onuitgegeven].
Literatuur
Vita prior [Het
eerste leven]: wellicht geschreven vóór 1436 door een Hugo, subprior van
Sint-Elisabethklooster te Rugge bij Den Briel. Daniël Papebrochius ed.,
in: Acta sanctorum Aprilis II (Antwerpen 1675) 270-302 [Vertaald en
bewerkt door G.A. Meijer (Nijmegen, 1890)].
Vita alme virginis
Lidwine [Het leven van de goedgunstige maagd Lidwina] door Johannes
Brugman (1456), A. de Meijer ed. (Groningen 1963) (Teksten en documenten 2).
Vita Lidiwigis virginis [Het
leven van Liedewij, maagd], een bewerking van de Vita prior door
Thomas á Kempis (1448). Michael Johannes Pohl ed. (Freiburg 1905) (Opera
omnia 6) 315-453. Pohls uitgave is vertaald door C. Nuijen als Het leven
van de maagd Lidewijde (Amsterdam 1923).
Afschrift, gedateerd
1451, van de Schiedamse oorkonde van 21 juli 1421 met een vidimus van
Jan van Beieren, in: H. van Oerle, ‘Tleven van Liedwy die maghet van Scyedam’, Ons
geestelijk erf 54 (1980) 241-266.
Leven van Liedewij, een
Middelnederlandse vertaling van de Vita prior, waarschijnlijk eerst rond
1470 vervaardigd. Uitgegeven en vertaald door Ludo Jongen en Cees Schotel;
m.m.v. Josephine Franken (Schiedam 1989) [Fotomechanische herdruk: (Hilversum
1994)].
Ludo Jongen, ‘Uit het
oog, uit het hart? Over twee heilige maagden: Lutgard en Lidewij’, in:
Anneke B. Mulder-Bakker en Marijke Carasso-Kok red., Gouden legenden.
Heiligenlevens en heiligenverering in de Nederlanden (Hilversum 1997)
127-137.
Ludo Jongen, Heiligenlevens
in Nederland en Vlaanderen (Amsterdam 1998) 46-53.
Koen Goudriaan,
‘Het Leven van Liduina en de moderne devotie’, Jaarboek voor
Middeleeuwse Geschiedenis 6 (2003) 161-236.
Auteur: Ludo Jongen
Biografienummer in 1001
Vrouwen: 36
laatst
gewijzigd: 13/01/2014
De datum onder dit
biografisch lemma geeft aan wanneer er voor het laatst aanvullingen en/of
correcties in het stuk zijn doorgevoerd. Met ingang van 2023 is het project afgesloten.
SOURCE : https://resources.huygens.knaw.nl/vrouwenlexicon/lemmata/data/Lidwina%20van%20Schiedam
Santa Lidwina
Lidwina of Schiedam
Diterbitkan :
07 Agustus 2013
Diperbaharui :
31 Mei 2014
Lidwina adalah seorang
gadis Belanda yang lahir pada tahun 1380. Ayahnya adalah seorang bangsawan miskin,
dan ibunya berasal dari kalangan rakyat jelata yang juga sangat miskin. Ketika
berumur lima belas tahun, Lidwina mempersembahkan diri seutuhnya kepada
Tuhan. Mungkin saja ia akan menjadi seorang biarawati kelak. Tetapi, suatu
siang, terjadi peristiwa yang akan mengubah seluruh hidupnya.
Lidwina pergi bermain sepatu luncur bersama teman-temannya. Salah seorang dari
mereka secara tak sengaja menabraknya. Lidwina terpelanting keras ke atas es
dan tulang rusuknya patah. Ia amat kesakitan. Kecelakaan itu menimbulkan
masalah-masalah lain pula. Hari-hari selanjutnya, Lidwina mengalami sakit
kepala yang amat hebat, mual, demam, rasa sakit di sekujur tubuhnya dan rasa
haus.
Dengan menangis Lidwina mengatakan kepada ayahnya bahwa ia tidak sanggup lagi
menahan sakit. Namun demikian, rasa sakit itu malahan menghebat. Bisul-bisul
mulai bermunculan di wajah dan tubuhnya. Satu matanya menjadi buta. Dan pada
akhirnya, ia tidak lagi dapat meninggalkan pembaringan.
Lidwina sangat sedih dan putus asa. Mengapa Tuhan membiarkan semua ini terjadi
padanya? Apa yang Tuhan inginkan darinya? Lagipula, apa yang masih dapat ia
persembahkan kepada-Nya? Pastor Yohanes, imam parokinya, datang mengunjungi
serta berdoa bersamanya. Pastor membantunya merenungkan segala penderitaan yang
harus ditanggung Yesus. Lidwina mulai sadar akan hadiah indah yang akan ia
persembahkan kepada Yesus: ia akan menderita bagi-Nya. Ia akan mempersembahkan
segala penderitaannya untuk menghibur Dia, yang telah menderita begitu hebat di
salib. Penderitaannya dipersembahkannya sebagai suatu doa yang indah kepada
Tuhan. Sedikit demi sedikit Lidwina mulai mengerti.
Selama tiga puluh delapan tahun Lidwina menderita. Rasanya mustahil ia dapat
bertahan hidup dalam keadaan yang sedemikian parah. Tetapi sungguh, ia
bertahan. Tuhan memberinya penghiburan dalam berbagai cara. Lidwina memiliki
Devosi yang mendalam pada Sakramen Ekaristi. Suatu hari Ia mulai menerima
karunia penglihatan di mana Tuhan menunjukkan kepadanya Surga dan Api
pencucian (Purgatory). Ia juga dikaruniai pengalaman untuk merasakan sengsara
Yesus, dan dikunjungi oleh orang-orang kudus yang datang menghibur dan
memberkatinya. Satu-satunya makanan yang dimakannya selama 19 tahun
terakhir hidupnya adalah Ekaristi.
Otoritas Gereja setempat
pernah menuduhnya dirasuki setan hingga untuk itu ia kemudian diuji oleh
para imam yang kemudian menyatakan bahwa yang dialaminya adalah benar berasal
dari Tuhan. Pada tujuh tahun terakhir hidupnya santa Lidwina menjadi
buta. Banyak orang kemudian datang mengunjungi Lidwina di kamar
kecilnya yang sederhana. Ia berdoa kepada Tuhan dan rela menderita bagi
ujud-ujud para tamunya. Mereka tahu bahwa Tuhan mendengarkan doa-doa
Lidwina.
Santa Lidwina tutup usia
pada Hari paskah tanggal 14 April 1433. Empat abad kemudian; tanggal 14
Maret 1890 ia dinyatakan Kudus oleh Paus Leo XIII.
Arti nama
Penderitaan
Variasi Nama
Liduina, Lidwid, Lidwina,
Lijdwine, Lydwid, Lydwine, Ludvina
SOURCE : https://katakombe.org/para-kudus/item/lidwina.html
Saint Lydwine of Schiedam, Virgin, by Thomas a Kempis : https://catholicsaints.info/saint-lydwine-of-schiedam-virgin-by-thomas-a-kempis/
Joris-Karl Huysmans, Sainte Lydwine de Schiedam, 1901 :
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/lydwine/Table.html
http://huysmans.org/lydwine/lyd1.htm
Voir aussi : http://www.radio-silence.org/Sons/2013/LSM/pdf/lsm20130414.pdf
http://nobility.org/2012/04/12/lydwine/
https://www.schaatshistorie.nl/english/skating-images/articles/lidwina-on-the-ice/