Robert le Pieux. Codex allemand du XIIe.
Saint Fulbert
Évêque de Chartres
(960-1029)
Saint Fulbert, l’un des
plus grands et des plus saints évêques de Chartres, fut aussi le premier savant
de son époque ; l’un de ses biographes dit, en effet, qu’il surpassait
facilement tous ses contemporains, tant dans la connaissance des Saintes
Écritures que dans les sciences profanes.
Son humilité, qui brille
à chaque page de ses lettres, ne fait qu’ajouter à son rare mérite : "Je
suis, écrivait-il, le très petit évêque d’une très grande Église." —
"Je suis un homme rempli de misères, incapable de me conduire moi-même et
néanmoins chargé de conduire les autres dans les voies du salut."
Il fut le modèle des
pasteurs, par son zèle à défendre les intérêts de l’Église. Sans négliger le
gouvernement de son peuple, il trouvait du temps pour composer de pieux
ouvrages. Ses sermons en l’honneur de la Sainte Vierge, pour Laquelle il avait
une dévotion particulière, sont très remarquables ; jamais il n’était plus
éloquent en chaire que quand il exhortait son peuple au culte et à l’amour de
Marie.
L’auguste Mère de Dieu Se
plut à récompenser sa piété par des faveurs extraordinaires. Dans une maladie
très grave, Marie fit couler sur ses lèvres un baume céleste, et le mal
disparut.
Une des gloires de
Fulbert, c’est la construction de la cathédrale de Chartres, qui subsiste
encore. L’ancienne ayant été détruite par un effroyable incendie, il employa au
temple magnifique qu’il fit construire tout ce qu’il possédait ; les largesses
royales affluèrent de toutes parts. Il s’appliqua ensuite à faire honorer Dieu
dans ce temple par des chants harmonieux et des cérémonies majestueuses.
C’est dans la crypte de
cette cathédrale insigne qu’est honorée Notre-Dame-de-sous-terre, dont
l’histoire merveilleuse remonterait au temps des Druides, et dont l’image était
dédiée à la Vierge qui devait enfanter : Virgini pariturae.
SOURCE : http://viechretienne.catholique.org/saints/1046-saint-fulbert
André
de Micy. Fulbert de Chartres dans la cathédrale de Chartres nouvellement
construite. Miniature extraite de l'Obituaire de Notre-Dame de Chartres,
martyrologe et nécrologe du chapitre de Notre-Dame, XIe siècle, Bibliothèque
municipale de Chartres, nouv. acq. 004, f.34 recto
Évêque de Chartres
(mort en 1028 ou 1030)
Saint Fulbert, l'un des plus grands et des plus saints évêques de Chartres, fut
aussi le premier savant de son époque; l'un de ses biographes dit, en effet,
qu'il surpassait facilement tous ses contemporains, tant dans la connaissance
des Saintes Écritures que dans les sciences profanes.
Son humilité, qui brille à chaque page de ses lettres, ne fait qu'ajouter à son
rare mérite: "Je suis, écrivait-il, le très petit évêque d'une très grande
Église." -- "Je suis un homme rempli de misères, incapable de me
conduire moi-même et néanmoins chargé de conduire les autres dans les voies du
salut."
Il fut le modèle des pasteurs, par son zèle à défendre les intérêts de
l'Église. Sans négliger le gouvernement de son peuple, il trouvait du temps
pour composer de pieux ouvrages. Ses sermons en l'honneur de la Sainte Vierge,
pour Laquelle il avait une dévotion particulière, sont très remarquables;
jamais il n'était plus éloquent en chaire que quand il exhortait son peuple au
culte et à l'amour de Marie.
L'auguste Mère de Dieu Se plut à récompenser sa piété par des faveurs
extraordinaires. Dans une maladie très grave, Marie fit couler sur ses lèvres
un baume céleste, et le mal disparut.
Une des gloires de Fulbert, c'est la construction de la cathédrale de Chartres,
qui subsiste encore. L'ancienne ayant été détruite par un effroyable incendie,
il employa au temple magnifique qu'il fit construire tout ce qu'il possédait;
les largesses royales affluèrent de toutes parts. Il s'appliqua ensuite à faire
honorer Dieu dans ce temple par des chants harmonieux et des cérémonies
majestueuses.
C'est dans la crypte de cette cathédrale insigne qu'est honorée
Notre-Dame-de-sous-terre, dont l'histoire merveilleuse remonterait au temps des
Druides, et dont l'image était dédiée à la Vierge qui devait enfanter: Virgini
pariturae.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame,
1950.
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_fulbert.html
Statue de Fulbert, parvis de la cathédrale de Chartres, Eure-et-Loir, France.
Saint Fulbert de Chartres
A la fin du Xe
siècle, Fulbert fut un astre de première grandeur : on disait de lui
qu'il était Socrate et Platon réincarnés dans la même personne ! En plus de la
théologie et de l'exégèse, il maîtrisait la physique, la médecine et
l'astronomie. Il possédait la philosophie d'Aristote que les Arabes venaient
d'introduire en Europe par l'Espagne. Après des études à Reims avec
l'archevêque Gerbert, futur Pape Sylvestre II, il le suit à Rome. Fulbert
deviendra prêtre, puis chancelier de l'Ecole et enfin évêque de Chartres. Plein
de zèle pastoral et brillant philosophe, conseiller de la royauté Capétienne,
il tenait à rester simple enseignant. Grâce à son savoir et à son influence,
Chartres devint le premier centre pensant de la Gaule. Plusieurs des disciples
de maître Fulbert seront des sommités de cette époque : ainsi Bernard
l'Angevin, Hubert de Poitiers et Hardouin de Fougères.
Les Chartrains garderont
le souvenir de cet évêque au doux visage et de ses entretiens pleins de
doctrine et de ferveur. Fulbert nous a laissé des traités, des homélies, des
proses liturgiques et plus d'une centaine de lettres. Il fut aussi "le
chantre de Notre-Dame", avant saint Bernard. Evoquer Fulbert, c'est
montrer la sublime cathédrale de Chartres. Le premier édifice venait d'être dévasté
par un incendie. Fulbert entreprit la construction d'un très vaste monument qui
sera détruit à son tour. Il en subsiste la crypte en forme de U. Ses immenses
galeries en font la crypte romane la plus vaste de France : elle servira de
base à la cathédrale actuelle. Vaisseau flottant sur les toits de la ville,
Bible de pierre et de verre, chantée par Charles Péguy, Notre-Dame de Chartres
demeure l'un des joyaux les plus précieux de notre patrimoine culturel. C'est
grâce à saint Fulbert, qui se disait le tout petit évêque d'une très grande
Eglise. Il entra dans la Vision de Dieu le 10 avril 1029.
D'étymologie germanique, Fulbert signifie "abondance" (full) et
"brillant" (berht).
Rédacteur : Frère Bernard Pineau, OP
SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Fulbert-de-Chartres
Vitrail des miracles de la Vierge à Chartres (baie 38), Eure-et-Loir, France. En bas, les deux saints évêques Yves de Chartres et Fulbert de Chartres, ce dernier tenant une maquette de sa cathédrale.
Saint Fulbert
Évêque de Chartres (+1028)
Confesseur.
Nous connaissons l'origine germanique de son nom : "Fulc" peuple et
"Bert" brillant. Tel fut bien l'évêque carnute, à la fois musicien,
savant et hagiographe. On ne sait d'où il vient, mais on sait que Gerbert fut
son maître à l'école de Reims. Gerbert devint pape sous le nom de Sylvestre II.
Celui qui est le "pape de l'an mille" le fait venir à Rome.
Précepteur du fils du roi Hugues Capet, il fonde à Chartres une école appelée à
une grande notoriété. On n'y apprend pas seulement la théologie, mais encore la
géométrie, la médecine, la philosophie. Nombreux et fidèles seront ses
disciples.
Le roi le fait nommer évêque de Chartres en 1006. Il sera un évêque
consciencieux et intègre, soucieux de l'indépendance de l'Église, mais aussi de
paix et de concorde dans le respect des personnes. C'est ainsi qu'il cherche à
réconcilier le comte de Blois avec le roi de France.
En 1020, la cathédrale de Chartres disparaît dans les flammes. Fulbert se
démène pour financer la construction d'une nouvelle basilique. La crypte en
subsiste encore. Ses dons musicaux furent mis au service de la liturgie et au
service du culte marial qu'il contribua à développer, Notre-Dame était
souveraine à Chartres.
Le diocèse de Chartres a organisé, en 2006, de grandes fêtes en l’honneur de
Fulbert, pour le millénaire de son épiscopat - Vie de Fulbert, site de la
cathédrale.
À Chartres, en 1029, saint Fulbert, évêque. Il nourrit de sa doctrine un grand
nombre de personnes, entreprit par sa munificence et son zèle le grand oeuvre
de la cathédrale et magnifia par ses chants la Vierge Marie.
Martyrologe romain
"un écolâtre savant, un écrivain et un poète, un évêque, un bâtisseur et
le conseiller des grands"
Claude Génin
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/948/Saint-Fulbert.html
Math. VI, 33.
Parmi tous les grands hommes qui ont paru sur le trône épiscopal de l'église de Chartres, saint Fulbert est de ceux qqui se sont rendus les plus recommandables. Ses historiens en parlent toujours en termes avantageux ; ses écrits respirent la piété et l'érudition, et ses vertus héroïques confirment tout le bien que la postérité nous a dit de ce grand Saint.
Il possédait les qualités de l'esprit les plus avantageuses ; et il fut si fidèle à faire profiter les talents naturels dont Dieu l'avait favorisé, qu'il devint l'un des plus grands hommes de son siècle. Il donna des preuves de sa grande capacité et de l'étendue de son esprit, avant même d'entrer dans les Ordres et d'être admis au nombre des clercs. Il contribua beaucoup en France à renforcer l'étude des sciences, et spécialement de la philosophie, dont l'étude s'était considérablement corrompue.
Ce qui rendait cet homme digne d'une plus grande admiration, c'était de voir qu'il n'avait pas de jugement moins solide pour les affaires qui demandaient de la conduite, que l'esprit vif et pénétrant pour exceller dans les hautes sciences. Cependant il ne se prévalut jamais de l'avantage qu'il possédait au-dessus des autres, fuyant, au contraire, la vaine gloire, et évitant les vains applaudissements dans les assemblées. Il ne se servait de ses belles connaissances que pour mieux pénétrer les devoirs de la religion, et pour inspirer aux autres de l'estima et du respect pour la majesté souveraine de Dieu et pour toutes les choses qui pouvaient contribuer à sa gloire.
Jeune, on le trouve étudiant à Reims, où il eut pour professeur de mathématiques et de philosophie, Gerbert, le futur pape, Silvestre II, et pour condisciple le futur roi Robert II le Pieux. Après son élévation sur le trône pontifical romain, Sylvestre II se souvint de son disciple et le fit venir à Rome auprès de lui et se servit de ses grands talents pour gouverner l'Église.
A la mort de Gerbert, Fulbert rentra en France pour la plus grande joie de ses nombreux amis qui avait admiré sa sagesse, son humilité et sa sagacité dans ses fonctions auprès du défunt pape.
Il devint chancelier de l'Eglise de Chartres en 1003 sous la conduite de l'évêque Odon, puis sous celle de Rodolphe son successeur, et établit dans cette ville une école de théologie qui ne tarda pas à devenir célèbre.
C'est à cette époque que des troubles s'élevèrent dans l'abbaye de Saint-Pierre de Chartres. Abbon de Fleury, pour être renseigné, s'adressa à Fulbert. Celui-ci, dans une lettre remarquable, exposa comment, à la mort de l'abbé Gislebert, un moine ambitieux, nommé Magenard, se fit installer à sa place. L'intrus, chassé du monastère, se réfugia à l'évêché : sa disgrâce contribua à le rendre plus édifiant, au point que les moines eux-mêmes le rappelèrent et lui restituèrent le bâton pastoral.
L'évêque vit le danger de l'erreur de l'hérésiarque Bérenger (dont nous avons vu dans la vie de saint Gautier de Pontoise qu'il finit sa vie repentant sur l'île Saint-Côme non loin de Tours) sur la présence réelle de Jésus dans l'Eucharistie, il se mit en devoir de réfuter celui qui avait été son élève ; il prévint en même temps Léothéric de Sens de ce que la nouvelle formule pour donner la sainte communion, présentait de dangereux au point de vue de la foi orthodoxe :
" Pilote du vaisseau du Roi, lui écrivit-il, soyez circonspect et sur vos gardes : si vous vous écartez de la route prescrite par la foi, vous ferez certainement un triste naufrage."
Fulbert, évêque, devint l'oracle de presque toute la France. Les princes, les évêques, les simples fidèles avaient recours à ses conseils et ils trouvaient en lui une source de lumière. C'est ce qui ressort du recueil de ses lettres. Peu après son élévation à l'épiscopat, en mai 1008, il se trouva au Concile que le roi Robert avait convoqué dans son palais de Chelles. On voulut qu'il souscrivît immédiatement après les métropolitains, et avant 11 évêques dont plusieurs, comme Adalbéron de Laon, étaient très anciens dans l'épiscopat ; ce qui nous montre en quelle estime le tenaient ses collègues.
Sa correspondance dénote en sa personne l'alliance d'une fermeté vraiment épiscopale avec une noble douceur et une humilité sans bassesse. Obligé de recourir à un zèle ardent pour réprimer les désordres ou corriger les abus, il le faisait toujours sans blesser le respect dû aux autorités civiles. Il aimait tendrement son prince, le roi Robert, et lui témoigna toujours un sincère attachement : quand il eut encouru sa disgrâce, il fit tous ses efforts pour gagner de nouveau son amitié.
Tout en s'occupant beaucoup à l'extérieur, Fulbert ne négligea pas pour cela le soin de son diocèse : il prêcha la parole de Dieu à son peuple, dressa des canons pénitentiaux, composa des hymnes et des proses. L'an 1020, l'ancienne cathédrale fut consumée dans l'incendie de la ville de Chartres. Fulbert entreprit de la rebâtir avec une magnificence qui dépassait de beaucoup les ressources d'un évêque sans patrimoine. Il fut aidé dans cette oeuvre par des princes, comme saint Canut IV de Danemark, Guillaume comte de Poitiers. Il la plaça sous le vocable de Notre-Dame pour laquelle il avait une dévotion particulière ; il établit dans son église la fête de la Nativité de Marie dont l'institution était assez récente.
Saint Fulbert mourut, comblé de grâces et de mérites, le 10 avril 1028, après avoir gouverné l'Église de Chartres pendant près de 14 ans. Il fut enterré à Saint-Père-en-Vallée, monastère où, durant sa vie, il aimait à se retirer, pour se dérober au tumulte des affaires, et donner à son âme les moyens de se retremper dans la retraite spirituelle.
On trouve en deux épitaphes l'éloge de ce saint évêque. Cependant l'Église de Chartres fut longtemps sans lui décerner un culte public : on se contentait de rappeler sa mémoire par un anniversaire pour le repos de son âme. On lui a attribué plusieurs miracles après sa mort ; G. Bucelin, dans son ménologe bénédictin, lui a donné le titre de bienheureux. De nos jours on trouve sa mémoire dans les nouveaux propres de Chartres et de Poitiers.
FULBERT DE CHARTRES saint (960 env.-1028)
Tour
du chœur de la cathédrale Notre-Dame de Chartres (28). Fulbert, évêque de
Chartres.
Also known as
Fulbertus of Chartres
Profile
Grew up around Rome, Italy,
and known as a promising student. Studied the Benedictine abbey in Rheims, France.
A favourite student of
the future Pope Sylvester
II, he was brought to Rome as
an advisor to Sylvester.
Upon the pope‘s death,
Fulbert returned to France where
he served as canon and
chancellor of the diocese of Chartres,
and ran the cathedral school there,
which became known as a leading center of learning in France. Bishop of Chartres in 1007.
Advisor to French clergy and
secular leaders, including the king of France.
Noted preacher and travelling bishop who
went from parish to parish ensuring
there was proper Christian education of
his flock. Re-built the Chartres cathedral after
it burned. Wrote a number of poems and hymns,
many of them about the Virgin Mary,
to whom he was greatly devoted. Fought simony,
assigning ecclesiastical benefices to laymen,
opposed bishops who
acted as generals. Friend of Saint Odilo
of Cluny.
Born
10 April 1029 in
Chartres, France of
natural causes
in his sick bed
with the Virgin Mary nearby
Additional Information
Saint
Fulbert: On Feudal Obligations
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
images
video
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
fonti in italiano
nettsteder i norsk
strony w jezyku polskim
MLA Citation
“Saint Fulbert of Chartres“. CatholicSaints.Info.
31 May 2020. Web. 10 April 2021. <https://catholicsaints.info/saint-fulbert-of-chartres/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-fulbert-of-chartres/
Chapelle
saint Fulbert (chapelle gothique nord, baie 3 selon Dekeister), crypte de
la Cathédrale Notre-Dame de Chartres à Chartres, Eure-et-Loir (France),
vitraux de Gabriel Loire (voir Charles W. Pratt/Joan C.
Pratt: Gabriel Loire. Les Vitraux/Stained Glass, Centre International de
Vitrail, Chartres 1996, ISBN 2-90807704-3, p. 28).
Crypt
of the Chartres Cathedral in Chartres (France)
Cripta
della cattedrale Notre-Dame de Chartres a Chartres (Francia)
Cripta
de la Catedral de la nostra Senyora de Chartres (França)
Krypta
- Katedrála Notre-Dame v Chartres (Francie)
Krypta
- Kathedrale Notre-Dame-de-Chartres in Chartres (Frankreich)
Cripta
de la Catedral de la Asunción de Nuestra Señora de Chartres (Francia)
Fulbert
of Chartres: On Feudal Obligations, 1020
To
William most glorious duke of the Aquitanians, bishop Fulbert the favor of his
prayers.
Asked to write something
concerning the form of fealty, I have noted briefly for you on the authority of
the books the things which follow. He who swears fealty to his lord ought
always to have these six things in memory; what is harmless, safe, honorable,
useful, easy, practicable. Harmless, that is to say that he should not be
injurious to his lord in his body; safe, that he should not be injurious to him
in his secrets or in the defences through which he is able to be secure;
honorable, that he should not be injurious to him in his justice or in other
matters that pertain to his honor; useful, that he should not be injurious to
him in his possessions; easy or practicable, that that good which his lord is
able to do easily, he make not difficult, nor that which is practicable he make
impossible to him.
However, that the
faithful vassal should avoid these injuries is proper, but not for this does he
deserve his holding; for it is not sufficient to abstain from evil, unless what
is good is done also. It remains, therefore, that in the same six things
mentioned above he should faithfully counsel and aid his lord, if he wishes to
be looked upon as worthy of his benefice and to be safe concerning the fealty
which he has sworn.
The lord also ought to
act toward his faithful vassal reciprocally in all these things. And if he does
not do this he will be justly considered guilty of bad faith, just as the
former, if he should be detected in the avoidance of or the doing of or the consenting
to them, would be perfidious and perjured.
I would have written to
you at greater length, if I had not been occupied with many other things,
including the rebuilding of our city and church which was lately entirely
consumed in a great fire; from which loss though we could not for a while be
diverted, yet by the hope of the comfort of God and of you we breathe again.
– from Recueil des Hist.
des Gaules et de la France, (Loan), translated by E.P. Cheyney in University of
Pennsylvania Translations and Reprints, (Philadelphia: University of
Pennsylvania Press, 1898), Vol 4:, no, 3, pp. 23-24; text swiped from the Internet Medieval
Source Book
SOURCE : https://catholicsaints.info/fulbert-of-chartres-on-feudal-obligations-1020/
Fulbert of Chartres
Bishop, b. between 952 and 962; d. 10 April, 1028 or 1029. Mabillon and
others think that he was born in Italy,
probably at Rome;
but Pfister,
his latest biographer, designates as his birthplace the Diocese of
Laudun in the present department of Gard in France.
He was of humble parentage and
received his education at
the school ofReims,
where he had as teacher the famous Gerbert who in 999 ascended the papal throne as Sylvester
II. In 990 Fulbert opened a school at Chartres which
soon became the most famous seat of learning in France and
drew scholars not only from the remotest parts of France,
but also from Italy, Germany,
and England.
Fulbert was also chancellor of the church of Chartres and
treasurer of St. Hilary's at Poitiers.
So highly was he esteemed as a teacher that his pupils were wont to style him
"venerable Socrates".
He was a strong opponent of the rationalistictendencies
which had infected some dialecticians of his times, and often warned his pupils
against such as extol their dialectics above the teachings of the Church and
the testimony of the Bible.
Still it was one of Fulbert'spupils, Berengarius
of Tours, who went farthest in subjecting faith to reason.
In 1007 Fulbert succeeded the deceased Rudolph as Bishop of Chartres and
was consecrated by
his metropolitan,
Archbishop Leutheric of Sens.
He owed the episcopal dignity chiefly to the influence of King Robert
of France,
who had been his fellow student at Reims.
As bishop he
continued to teach in his school and
also retained the treasurership of St. Hilary. When, about 1020, the cathedral of Chartres burned
down, Fulbert at once began to rebuild it in greater splendour. In this
undertaking he was financially assisted by King Canute of England, Duke William of
Aquitaine, and otherEuropean sovereigns.
Though Fulbert was neither abbot nor monk,
as has been wrongly asserted by somehistorians, still he stood in friendly
relation with Odilo of Cluny, Richard of St.
Vannes, Abbo of Fleury, and othermonastic celebrities of
his times. He advocated a reform of the clergy,
severely rebuked those bishops who
spent much of their time in warlike expeditions, and inveighed
against the practice of granting ecclesiastical
beneficesto laymen.
Fulbert's literary productions
include 140 epistles, 2 treatises, 27 hymns,
and parts of the ecclesiastical Office.
His epistles are of great historical value, especially on
account of the light they throw on the liturgy and discipline
of the Church in the eleventh century. His two treatises are in the
form of homilies.
The first has as its subject:Misit Herodes rex manus, ut affligeret
quosdam de ecclesia, etc. (Acts
12:50); the second is entitled "Tractatus contra Judaeos"
and proves that the prophecy of Jacob, "Non
auferetur sceptrumde Juda", etc. (Genesis
49:10), had been fulfilled in Christ. Five of his nine
extant sermons are on the Blessed
Virgin Mary towards whom he had a great devotion.
The life of St. Aubert, bishop of Cambrai (d.
667), which is sometimes ascribed to Fulbert, was probably not written by
him. Fulbert's epistles were first edited by Papire le Masson
(Paris, 1585). His complete works were edited by Charles de Villiers
(Paris, 1608), then inserted in "Bibl. magna Patrum" (Cologne, 1618)
XI, in "Bibl. maxima Patri." (Lyons, 1677), XVIII, and with
additions, in Migne,
P.L., CXLI, 189-368.
Ott,
Michael. "Fulbert of Chartres." The Catholic Encyclopedia. Vol.
6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 14 Mar.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/06312a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Joseph P.
Thomas.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06312a.htm
Fulbert of Chartres B
(AC)
Born in Italy c. 952-960; died in Chartres, France, on April 10, 1029.
"Ye choirs of new Jerusalem,
Your sweetest notes employ,
The Paschal victory to hymn
In strains of holy joy."
--Saint Fulbert of Chartres
The glory of his century was born into a humble Italian family. Because of
Fulbert's promise as a student he was sent to study at a Benedictine abbey at
Rheims, France. He was one of their finest, for when the celebrated Gerbert,
who taught him mathematics and philosophy, became Pope Sylvester II, he called
Fulbert to Rome.
When the next pope succeeded Gerbert in 1003, Fulbert returned to France, and
Bishop Odo of Chartres gave him a canonry and appointed him chancellor of the
cathedral, thus, charging Fulbert with the government of the cathedral schools.
Fulbert made them into the greatest educational center in France, attracting
students from all over Europe.
Fulbert himself was a true poet and scholar, with a great range of learning,
including all the sciences then taught. He was chosen to succeed Bishop Roger
when he died. Fulbert's influence had now become impressive, for he acted as a
counselor to the spiritual and temporal leaders of France. He became a
respected statesman, and was consulted by the duke of Aquitaine and the king of
France.
Yet he called himself 'the very tiny bishop of a very great church,' and
continued to preach regularly and see to the instruction of the territories
under his jurisdiction. He rebuilt the Chartres Cathedral when it burned down
almost immediately after his consecration. It was built with great
magnificence. All kinds of people gave him assistance, including Canute, king
of England. Although much of the current cathedral is of a later date,
Fulbert's Romanesque steeple still dominates the city.
Having a great devotion to the Virgin Mary, in whose honor he composed several
hymns, he arranged that when the new cathedral opened, the newly introduced
feast of her birthday be celebrated there, and that it be observed through the
diocese.
He vigorously opposed simony and the bestowal of ecclesiastical endowments upon
laymen. After ruling for 22 years, he died. He is the author of "Ye Choirs
of New Jerusalem" and sermons, hymns, and letters; several of his
treatises survive.
Fulbert's pupils loved him. Shortly after his death a pupil from Liége named
Adelman (who later became bishop of Brescia) wrote: "With what dignity of
spiritual interpretation, with what weight of literal sense, with what
sweetness of speech did he expound the deep secrets of philosophy"
(Benedictines, Bentley, Delaney, Encyclopedia, Gill, Walsh, White).
In art, Saint Fulbert is
a bishop receiving milk from the Virgin as he lies ill in bed (Roeder).
Cathédrale
de Chartres, tour de chœur architecturé en pierre taillée et sculptée avec dais
au-dessus de groupes sculptés : ici Guérison de l'aveugle-né et
tout à droite Fulbert, bâtisseur de la cathédrale du XIe
siècle, seul évêque de Chartres identifiable grâce à la vue de l'édifice qu'il
tient à la main.
San Fulberto di Chartres Vescovo
m. 1029
Martirologio
Romano: A Chartres in Francia, san Fulberto, vescovo, che molti nutrì con
la sua dottrina; avviò con munificenza e operosità la costruzione della chiesa
cattedrale e promosse la pietà verso la Vergine Maria Regina della
Misericordia.
Nacque verso il 960 da umile famiglia; infatti, egli si dice pauper de sorde levatus. Non si conosce in modo certo il suo luogo di origine, non essendo probanti i documenti su questo punto. È stato supposto suo paese natale l'Aquitania, forse Poitiers; secondo altri si è creduto fosse Roma o almeno l'Italia; attualmente si penserebbe al nord della Francia.
A Reims fu allievo di Gerberto, il futuro papa Silvestro II e non fu monaco, come alcuni hanno affermato senza prove sufficienti. Giunse a Chartres verso il 990, dove il suo impulso rinnovò magnificamente la scuola della cattedrale, che divenne il centro culturale della Francia; i suoi allievi venivano anche da lontano e molti di essi furono personaggi che si distinsero nella vita. Canonico e cancelliere della Chiesa di Chartres, tesoriere di S. Ilario di Poitiers, successe a Raoul, morto nel 1006, vescovo di Chartres.
Godendo di un grande prestigio presso i re, egli contribuì al rinnovamento spirituale del suo tempo con la parola, gli scritti, la direzione delle anime, l'azione pastorale, combattendo la simonia, incitando alla riforma, sforzandosi di mantenere la pace, difendendo la libertà della Chiesa. Ricostruì la sua cattedrale dopo l'incendio del 1020 facendo del nuovo edificio una grande opera d'arte.
Morì il 10 apr. 1028 e fu inumato nella chiesa abbaziale di Saint-Père-en-Vallée, restaurata in seguito; col tempo si è perduta traccia della sua tomba.
Ancor vivo era già considerato come uomo di Dio (sanctissimus) per le sue virtù, la sua umiltà, la padronanza di sé, la sua fede, la sua carità, la sua azione pastorale, la sua dottrina sempre ricca di nutrimento spirituale, la sua devozione verso la S.ma Vergine, il suo zelo nel glorificarla, nel proclamarla Regina di misericordia, nel farne celebrare con pompa la festa della Natività. Una leggenda precoce racconta che, malato, ebbe un'apparizione della Vergine Maria che lo guarì all'istante : ciò rivela l'alta idea che si aveva della sua pietà, così ricompensata.
Un ritratto del sec. XII lo ritrae con l'aureola dei santi. Nel sec. XVII una incisione d'un messale di Chartres e delle litanie di Poitiers gli danno il titolo di santo. Il suo culto liturgico a Poitiers data dal 1855, a Ghartres dal 1861. La sua festa è fissata al 10 apr., giorno anniversario della sua morte; essa comporta una Messa speciale e qualche preghiera propria nell'Ufficio.
Autore: Paul Viard
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/49190.html
Ehemalige Benediktinerklosterkirche, heute katholische Pfarrkirche Mariä Himmelfahrt und Peter und Paul, in Irsee im Landkreis Ostallgäu in Schwaben (Bayern/Deutschland), Stuck von Joseph Schmuzer von 1702/03, Deckengemälde (Ölbilder auf Leinwand) von Frater Magnus Remy von 1702-1703
Den hellige Fulbert av Chartres (~960-1029)
Minnedag: 10.
april
Den hellige Fulbert (Fulbertus) ble født rundt 960
(mellom 952 og 962) i Italia (i Roma?), åpenbart i enkle kår. Han tilbrakte
sine guttedager der, men ellers vet vi lite om hans unge år. På grunn av hans
løfterike evner som student ble han sendt for å studere i benediktinerklosteret
i Reims i Nord-Frankrike. Der ble han favoritteleven til en berømt filosof og
matematiker ved navn Gerbert av Aurillac, som senere skulle bli pave Sylvester
II (999-1003). Fulbert ble selv en fremragende vitenskapsmann, og Gerbert tok
han med seg til Roma som rådgiver da han ble pave.
Etter at pave Sylvester døde, dro Fulbert tilbake til
Frankrike. Der gjorde biskop Odo av Chartres ham til kannik og kansler for sitt
bispedømme. Dessuten fikk han ansvaret for katedralskolen i byen. Fulberts
energi og dyktighet gjorde snart Chartres til det fremste sentret for lærdom i
hele Frankrike, og det kom også studenter fra Tyskland, Italia og England for å
studere der. På grunn av sine kunnskaper ble han beskrevet som en reinkarnasjon
av Sokrates og Platon, og det lå i kortene at Fulbert kom til å bli biskop av
byen.
Etter at biskop Roger (Rudolf?) døde i 1007, ble
Fulbert mye mot sin vilje valgt til hans etterfølger, sannsynligvis etter
påtrykk fra hans gamle medelev, kong Robert II den Fromme (996-1031). Han ble
konsekrert av sin metropolitt, erkebiskop Leutheric av Sens. Han fortsatte å
være svært ydmyk og pleide å beskrive seg selv som «en svært liten biskop av en
svært stor kirke». Hans innflytelse var nå svært stor, for ved siden av å fortsette
å lede katedralskolen, ble han også uunngåelig trukket inn i politikken og ble
en anerkjent rådgiver for Frankrikes geistlige og verdslige ledere, som kongen
av Frankrike og hertugen av Aquitania. Men dette fikk ham aldri til å forsømme
sine plikter i sitt bispedømme. Han prekte regelmessig fra sin prekestol i
katedralen og brukte mange krefter på å reise rundt til hele territoriet som
var under hans jurisdiksjon for å sikre en ordentlig opplæring av folket.
Like etter at Fulbert var konsekrert til biskop, brant
hans katedral ned. Han begynte straks å bygge den opp igjen med stor prakt. Det
meste av dagens katedral er av nyere dato og en av kristenhetens prektigste,
men Fulberts romanske kirketårn dominerer fortsatt byen. Krypten under
katedralen stammer fra hans byggverk. Mennesker av alle klasser bidro til
byggingen, inkludert kong Knut av England, som bidro med en stor sum.
Fulbert skrev et stort antall dikt og hymner,
inkludert hymnen Chorus novae Hierusalem. Han skrev også flere hymner
til Jomfru
Maria, som han hadde stor ærbødighet for. Da den nye praktfulle katedralen
ble åpnet, sørget han for at den nylig innførte festen for Marias fødsel 8.
september ble feiret med stor høytid der, og han påla festen å bli feiret i
hele bispedømmet. Richarius skrev også prekener, brev, en kort botsbok og
skriftkommentarer om Treenigheten, Inkarnasjonen og Eukaristien. Hans skrifter
var ikke spesielt originale, men han var følsom overfor den tankemåten som ble
utviklet på den tiden. Biografien om den hellige biskop Autbert av Cambrai (død
667) tilskrives noen ganger ham, men dette er ikke sannsynlig.
I likhet med de fleste fremragende kirkemenn på den
tiden var han en innbitt motstander av simoni og av å tildele kirkelige
beneficier til legmenn. Han irettesatte kraftig de biskopene som tilbrakte mye
av tiden på krigslignende ekspedisjoner. Han var også kjent for sin ydmykhet,
pastorale omsorg og praktiske velgjørenhet. Han var ikke selv abbed eller munk,
som noen historikere har hevdet, men han sto på vennskapelig fot med de
hellige Odilo
av Cluny, Richard av St. Vannes, Abbo av Fleury og
andre av tidens monastiske berømtheter.
Etter et episkopat på nesten 22 år døde Fulbert den
10. april 1029 (eller 1028) i Chartres. Han ble lenge folkelig æret som helgen,
og fra 1600-tallet omtales han som «sanctus», hellig. Gjennom et eget officium
er hans kult stadfestet for Poitiers siden 1855 og Chartres siden 1861, men han
er kanskje mer kjent for sine bidrag til vitenskapen enn for sin hellighet.
Hans minnedag er dødsdagen 10. april. Han fremstilles som munk med eller uten
glorie, ofte idet han preker, men sjelden som biskop. Han avbildes også idet han
får melk fra Jomfru Maria mens han ligger syk.
Kilder:
Attwater/Cumming, Bentley, Butler, Butler (IV), Benedictines, Delaney, Bunson,
Schauber/Schindler, KIR, CE, CSO, Infocatho, Bautz, Heiligenlexikon -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 2000-01-28 01:08 - Sist oppdatert: 2006-07-09 14:20
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/fchartre