Maestranze
romane, Ritratto di papa Celestino I (1850 ca.),
mosaico; Roma, Basilica di San Paolo fuori le Mura
Round Portraits of Caelestinus I in Saint Paul Outside the Walls
Saint Célestin Ier
Pape (43 ème) de 422 à
432 (+ 432)
Il avait grand souci des responsabilités de sa charge et nous le voyons intervenir auprès des Églises de Gaule, d'Afrique et de Provence. Il soutint Cyrille d'Alexandrie dans son opposition à Nestorius et condamna le patriarche de Constantinople. Le concile d'Ephèse marquera l'affaiblissement de Rome devant Alexandrie. Mais le pape saint Célestin fera toujours rappel de l'autorité romaine en matière doctrinale.
(27 juillet au martyrologe romain) À Rome, au cimetière de Priscille, sur la
voie Salarienne, en 432, saint Célestin Ier, pape. Désireux de défendre la foi
de l’Église et d’étendre ses frontières, il institua, le premier, l’épiscopat
en Grande Bretagne et en Irlande et, avec son accord, le Concile d’Éphèse
salua, contre Nestorius, la bienheureuse Marie du titre de Mère de Dieu.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1570/Saint-Celestin-Ier.html
Saint Célestin I (422-432)
Il fut l'ami de saint Augustin.
Il démontra un grand intérêt pour les missions en Écosse et en Irlande, d'après
l'œuvre de Paladius et de saint Patrick.
SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_03.htm
SAINT CÉLESTIN
Pape
(mort en 432)
À la mort du Pape saint Boniface, on élut à l'unanimité Célestin, romain de
naissance et proche parent de l'empereur Valentinien. Le nouveau Pontife
gouverna l'Église pendant dix ans avec une sollicitude et une prudence
admirables.
"Ma vigilance pastorale, écrivait-il, n'est point bornée par les lieux;
elle s'étend à tous les pays où l'on adore Jésus-Christ." En exerçant
cette vigilance, il avait surtout à coeur le salut des âmes: "Accordez
l'absolution, écrivait-il à quelques évêques, à tous ceux qui la demanderont
sincèrement à l'article de la mort: la contrition dépend moins du temps que du
coeur."
Mais ce qui mit en relief le zèle et l'autorité du grand Pontife, ce fut la
manière dont il combattit l'hérésie de Nestorius, patriarche de Constantinople.
Ce malheureux, voyant sa doctrine condamnée par les orientaux, se tourna vers
l'Occident, et il écrivit à Rome deux lettres où il déguisait ses sentiments
sous des expressions captieuses.
Célestin, prévenu en même temps par saint Cyrille d'Alexandrie, assembla un
concile à Rome; on y examina les écrits de Nestorius, et on condamna ses
blasphèmes contre l'unité de personne en Jésus-Christ. Le Pape nomma Cyrille
son commissaire en Orient, et il le revêtit de toute son autorité pour agir en
son nom. L'hérésiarque refusant de se soumettre, on convoqua le concile
d'Éphèse. Cette assemblée, présidée par les légats de Célestin, à la tête
desquels se trouvait Cyrille, excommunia Nestorius et le déposa.
Une autre question s'éleva dans les Gaules: quelques-uns y attaquaient la
doctrine de saint Augustin sur la nécessité de la grâce. Le Pape prit la
défense du grand évêque d'Hippone, dans une lettre écrite aux évêques de ce
pays.
"Nos prédécesseurs, disait-il, l'ont toujours regardé comme un des plus
grands Docteurs de l'Église; sa mémoire ne pourra plus être flétrie par les
clameurs de quelques-uns. Il suffit de savoir et de croire que l'enseignement
traditionnel des Apôtres attribue à la grâce de Jésus-Christ aussi bien le
commencement que la fin de nos oeuvres. Nul catholique ne peut s'écarter de
cette règle."
Pour étouffer dans la Grande-Bretagne les semences du pélagianisme, il chargea
saint Germain, évêque d'Auxerre, et saint Loup, évêque de Troyes, de préserver
ce pays du danger qui le menaçait. Ce fut aussi Célestin qui envoya saint
Pallade prêcher l'Évangile aux Scots, et saint Patrice, aux Irlandais. Après un
règne de dix ans, ce grand Pape mourut le 1er août 432. L'église Sainte-Praxède
possède une partie de ses reliques.
Frères des Écoles Chrétiennes 1932, Vie des Saints, p. 151-152
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_celestin.html
St Célestin, Pape de Rome
Saint Célestin, pape de Rome de 422 à 432, un zélé champion de l'Orthodoxie, vécut durant le règne du saint empereur Théodose le Jeune (408-450). Il reçut une excellente éducation, et connaissait bien la philosophie, mais par dessus tout, il étudia la Sainte Ecriture et réfléchit sur des questions théologiques.
La vertueuse vie du saint et son autorité comme théologien lui valut l'estime générale et l'amour du clergé et du peuple. A la mort de saint Boniface (418-422), Saint Célestin fut choisit comme évêque de Rome.
Durant cette époque, l'hérésie de Nestorius apparut. Lors d'un Concile local à
Rome en 430, saint Célestin dénonça cette hérésie et condamna Nestorius comme
hérétique. Après le Concile, saint Célestin écrivit une lettre à saint Cyril,
archevêque et pape d'Alexandrie (18 janvier), expliquant que si Nestorius ne
renonçait pas à ses enseignements erronés endéans les 10 jours, il devrait être
déposé et excommunié.
Saint Célestin envoya aussi une série de lettre aux autres Eglises,
Constantinople et Antioche, dans lesquelles il démasqua et dénonça l'hérésie
Nestorienne.
Durant 2 ans après le Concile, saint Célestin proclama le vrai enseignement à
propos du Christ l'Homme-Dieu, et il mourut en paix le 6 avril 432.
SOURCE : https://www.crkvenikalendar.com/zitije_fr.php?pok=0&id=VEE
Lá
Fhéile Pádraig Sona Duit - Happy Saint Patrick's Day / Pope Celestine
commissions Saint Patrick. The last official act of Pope Celestine I, the
sending of St. Patrick to Ireland, perhaps surpasses all the rest in its
far-reaching consequences for good. St. Patrick, who had previously been
refused, now received the long-coveted commission only a few days before the
death of Celestine, who thus becomes a sharer in the conversion of the race
that in the next few centuries was to accomplish such vast works by its
countless missionaries and scholars in the conversion and civilization of the
barbarian world.
Saint Célestin
Saint Célestin, Romain de naissance, fut élu pape l’an 422. C’est lui qui condamna l’hérésie de Nestorius et confia à saint Patrick (ou Patrice) la mission de conquérir l’Irlande à Jésus-Christ. Il affirma hautement l’autorité suprême du Pape : « Ma vigilance pastorale, écrivait-il, n’est point bornée par les lieux ; elle s’étend partout où l’on adore Jésus-Christ ». Après un saint et fécond pontificat, saint Célestin alla recevoir au Ciel la récompense de son zèle, l’an 432.
À Rome, saint Célestin Ier Pape,
qui condamna Nestorius, évêque de Constantinople, chassa Pélage et, par son
autorité, fit assembler contre le même Nestorius le saint Concile général
d’Éphèse.
Successeur de Boniface Ier sur
le siège de saint Pierre, il fut élu tout d’une voix (10 septembre 422). Il
était fils du romain Priscus, et avait, dit-on, des liens de parenté avec
l’empereur Valentinien. Dans sa jeunesse, il avait visité Milan, sous
l’épiscopat de saint Ambroise ; le Pape Innocent l’avait nommé Diacre.
L’hérésie de Nestorius et le concile d’Éphèse ont rendu son pontificat célèbre.
Mis en garde par le
patriarche Cyrille contre les artifices de Nestorius, il convoqua à Rome un
synode, où l’on condamna ses écrits sur l’incarnation du Verbe et la maternité
de Marie (430). L’année suivante, il envoya trois légats au concile réuni à
Éphèse, et par leurs soins l’anathème fut prononcé contre l’hérésiarque.
Saint
Célestin déploya beaucoup de fermeté pour maintenir la pureté des doctrines
ainsi que l’autorité du Saint-Siège ; les lettres qu’on possède de lui
témoignent de sa droiture et de son activité.
La mission de son Diacre
Pallade n’ayant pas réussi chez les Bretons, il manda, en 429, à saint Germain
d’Auxerre d’aller leur prêcher la Foi.
À propos de certaines
opinions dangereuses, il écrivait : « Il faut instruire la multitude,
non la suivre. Nous devons avertir nos peuples de leurs devoirs, jamais prêter
les mains à leurs manquements. Toute nouveauté n’intéresse pas seulement une
Église en particulier, mais l’Église entière ». Saint Célestin mourut le 6
avril 432, Valentinien III étant empereur romain, Théodose II empereur romain
d’Orient, Clodion le Chevelu roi des Francs.
SOURCE : http://www.cassicia.com/FR/S-Celestin-Ier-le-pape-du-Concile-d-Ephese-No_1557.htm
This illustration is from The Lives and Times of the Popes by Chevalier Artaud de Montor (1772–1849), New York: The Catholic Publication Society of America, 1911. It was originally published in 1842.
formerly 6 April
sometimes kept on 1 August
8 April in
the Greek Church
feast confined
to local calendars since 1969
Profile
Son of Priscus. May have
been related to Emperor Valentinian. May have worked with Saint Ambrose
of Milan. Deacon in Rome, Italy in 416.
Almost nothing else is known about Celestine before his unanimous election as
43rd pope.
Ordered the bishops of Vienne and Narbonne in Gaul to
correct doctrinal errors and abuses. He sent Saint Germanus
of Auxerre to Britain to oppose Pelagianism in 429,
and later wrote a
treatise himself against semi-Pelagianism.
Opposed the Manichaeans, Donatists, Noviatians whose heresies were
spreading. Convened a council in Rome in 430,
sent legates to
the General Council of Ephesus in 431 to
condemn Nestorianism, excommunicated Nestorius and
deposed him. Dispatched Palladius to evangelize Ireland in 431.
Friend of and
correspondent with Saint Augustine
of Hippo; their letters indicate that Rome was the final authority
for theology in
the 5th
century. Restored the basilica of
Saint Mary Travestere after it had been damaged in Alaric’s sack of Rome.
He worked to reform the clergy of Gaul,
and ordered that absolution should
never be denied to the dying who
were sincere in their repentance.
Born
Campania, Italy
Papal Ascension
27 July 432 in Rome, Italy of
natural causes
buried in
the cemetery of Priscilla in Rome
his tomb is decorated
with painted scenes of the Council of Ephesus
relics translated
to the church of Saint Praxedes on 820
pope with
a dove, dragon,
and flame
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
—
by Pope Celestine
I
Letter
to the Synod of Ephesus
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
notitia
in latin
MLA
Citation
“Pope Saint Celestine
I“. CatholicSaints.Info. 2 April 2023. Web. 8 May 2025.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-celestine-i/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-celestine-i/
Article
(Saint) Pope (April 6)
(5th
century) A Roman priest who
succeeded Saint Boniface I in Saint Peter’s Chair (A.D. 422). His zeal was
remarkable. He deposed a Bishop in Africa, sternly repressed abuses elsewhere,
sent Saints Palladius and Patrick as missionaries to the Scots and Irish, and
Saint Germanus against the Pelagian heretics in Britain, and developed the
Roman Liturgy. Above all, he (A.D. 430) condemned the heresy of Nestorius, and
by his Legates presided over the great Council of Ephesus (A.D. 431). He died in
the following year, and was buried in the cemetery or catacomb of Saint
Priscilla, whence his relics were afterwards removed to the church of Saint
Praxedes.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Celestine I”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 2
October 2012.
Web. 8 May 2025. <http://catholicsaints.info/book-of-saints-celestine-i/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-celestine-i/
St. Celestine I
Feastday: April 6
Celestine I The founder
of the papal diplomatic service, Pope/St. Celestine I was born in the Campania
and served as a deacon under Innocent I. Elected pope in 422, Celestine
confiscated the property of
Novationite churches and restored a basilica in St. Mary Travestere
after it had been damaged in Alaric's sack of Rome. Although Celestine
confirmed the appointment of Nestorius to the see of Constantinople, the pope
opposed Nestorius' teachings and supported Cyril of Alexandria in
the conflict between the two patriarchs. Celestine also combatted Pelagianism
and semi-Pelagianism in southern Gaul and in England. He is supposed to have
sent Palladius to
evangelize Ireland in
431. Celestine died in the following year and was buried in the cemetary of
Priscilla.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=903
Saint
Patrick's Pro-Cathedral, Dundalk, County Louth, Ireland. Lower lights of the
sixth stained glass window in the west aisle, counting from north to south,
depicting St. Patrick's mission, titled “St. Patrick receives his mission to
Ireland from St. Celestine".
SAINT CELESTIN
Nothing is known of
his early history except that he was a Roman and that his father's name
was Priscus. He is said to have lived for a time at Milan with St.
Ambrose; the first notice, however, concerning him that is known is in a
document of St. Innocent I, in the year 416, where he is spoken of as Celestine
the Deacon. In 418 St.
Augustine wrote to him (Epist., lxii) in very reverential language. He
succeeded St. Boniface I as pope,
10 Sept., 422 (according to Tillemont,
though the Bollandists say
3 Nov.), and died 26 July, 432, having reigned nine years, ten months, and
sixteen days. In spite of the troublous times at Rome,
he was elected without any opposition, as is learned from a letter of St.
Augustine (Epist., cclxi), written to him shortly after his elevation, in which
the great doctor begs his assistance in composing his difficulties with
Antonius, Bishop of
Fessula in Africa.
A strong friendship seems to have existed between Celestine and Augustine, and
after the death of the latter in 430, Celestine wrote a long letter to
the bishops of
Gaul on the sanctity,
learning and zeal of
the holy doctor, and forbade all attacks upon his memory on the part of the
Semipelagians, who under the leadership of the famous ascetic, John Cassian,
were then beginning to gain influence. Though his lot was cast in stormy times,
for the Manichæans, Donatists,
Noviatians, and Pelagians were
troubling the peace of the Church,
while the barbarian hordes were beginning their inroads into the heart of the
empire, Celestine's firm but gentle character enabled him to meet successfully
all the exigencies of his position. We see him everywhere upholding the rights of
the Church and
the dignity of his office. In this he was aided by Placidia, who, in the name
of her youthful son, Valentinian
III, banished from Rome the Manichæans and
other heretics who
were disturbing the peace. Celestine not only excluded Coelestius, the
companion and chief disciple of Pelagius,
from Italy,
but procured the further condemnation of the sect from
the Council of Ephesus, while through his instrumentality St.
Germanus of Auxerre and St. Lupus of Troyes,
who had been sent to Britain in 429, the native land of Pelagius,
by the Gallic bishops,
succeeded in extirpating the error from
its native soil.
A firm upholder of the
ancient canons, we find Celestine writing to the bishops of Illyria,
bidding them observe the canons and their old allegiance to the Bishop of Thessalonica,
the papal vicar,
without whom they are not to consecrate any bishop or
hold any council. He also writes to the Bishops of Vienne and Narbonne, whom he
warns to keep the ancient canons, and, in accordance with the warning of his
predecessor, to resist the pretensions of the See of Arles. Moreover they must
not refuse to admit to penance those who desire it at the moment of
death; bishops,
too, must not dress as monks,
and severe action is to be taken against a certain Daniel, a monk from
the Orient who had been the cause of serious disorders in the Church
of Gaul. To the Bishops of Apulia and Calabria he writes that the clergy must
not remain ignorant of
the canons, neither are the laity to
be advanced to the episcopate over the heads of the clergy,
nor is the popular will, no matter how strong, to be humoured in this matter —
populus docendus non sequendus. Moreover he threatens severe penalties for
future transgressors. In upholding the rights of
the Roman
Church to hear and decide appeals from all quarters, he came for a
time into conflict with the great Church of Africa (see Apiarius). The African bishops,
however, through manifesting some warmth, never called into question the Divine
supremacy of the Holy
See, their very language and actions expressed its fullest recognition;
their complaints were directed rather against the sometimes indiscreet use of
the papal prerogative.
The last years of the pontificate of Celestine were taken up with the struggle
in the East over the heresy of
Nestorius (see Nestorius; Cyril
of Alexandria; Ephesus, Council of). Nestorius who had become Bishop of
Constantinople in 428 at first gave great satisfaction, as we learn from a
letter addressed to him by Celestine. He soon aroused suspicions of his orthodoxy by
receiving kindly the Pelagians banished
from Rome by
the pope,
and shortly after, rumours of his heretical teaching
concerning the twofold personality of
Christ reaching Rome,
Celestine commissioned Cyril, Bishop of Alexandria,
to investigate and make a report. Cyril having found Nestorius openly
professing his heresy sent
a full account to Celestine, who in a Roman synod (430), having solemnly
condemned the errors of
Nestorius, now ordered Cyril in his name to proceed against Nestorius, who was
to be excommunicated and
deposed unless within ten days he should have made in writing a solemn
retractation of his errors.
In letters written the same day to Nestorius, to the clergy and
people of Constantinople, and to John
of Antioch, Juvenal of Jerusalem,
Rufus of Thessalonica,
and Flavian of Philippi,
Celestine announces the sentence passed upon Nestorius and the commission given
to Cyril to execute it. At the same time he restored all who had been excommunicated or
deprived by Nestorius. Cyril forwarded the papal sentence
and his own anathema to
Nestorius. The emperor now summoned a general
council to meet at Ephesus. To this council Celestine sent as legates,
Arcadius, and Projectus, bishops,
and Philippus, a priest,
who were to act in conjunction with Cyril. However, they were not to mix in
discussion but were to judge the opinions of the others. Celestine in all his
letters assumes his own decision as final, Cyril and the council,
"compelled by the sacred canons and the letters of Our Most Holy Father,
Celestine, Bishop of
the Roman
Church."
The last official act of
Celestine, the sending of St.
Patrick to Ireland,
perhaps surpasses all the rest in its far-reaching consequences for good. He
had already sent (431) Palladius as bishop to
the "Scots [i.e. Irish] believing in
Christ." But Palladius son
abandoned Ireland and
died the year following in Britain. St.
Patrick, who had previously been refused, now received the long-coveted
commission only a few days before the death of Celestine, who thus becomes a
sharer in the conversion of the race that in the next few centuries was to
accomplish such vast works by its countless missionaries and scholars in the
conversion and civilization of the barbarian world. In the local affairs of
the Roman
Church, Celestine manifested great zeal.
He restored and embellished the church of Santa
Maria in Trastevere, which had suffered from the Gothic pillage
of Rome,
also the church of St.
Sabina, besides decorating the Cemetery of St. Priscilla with paintings of
the Council Ephesus. The precise date of
his death is uncertain. His feast is
kept in the Latin
Church on 6 April, the day on which his body was placed in the Catacombs of
St. Priscilla whence it was transferred in 820 by Pope St. Paschal I to the
church of Sta Prassede, though the cathedral of Mantua likewise
claims his relics.
In the Greek
Church where he is highly honoured for
his condemnation of Nestorius, his feast falls on 8 April.
The extant writings of
St. Celestine consist of sixteen letters, the contents of many of which have
been indicated above, and a fragment of a discourse on Nestorianism delivered
in the Roman Synod of 430. The "Capitula Coelestini", the ten
decisions on the subject of grace which have played such a part in the history
of Augustinianism,
are no longer attributed to his authorship. For centuries they were affixed as
an integral part to his letter to the Bishops of Gaul, but at present are
considered as most probably the work of St.
Prosper of Aquitaine. Anastasius Bibliothecarius attributes to him several
other constitutions but with little authority. Doubtful also is the statement
of the "Liber
Pontificalis" that Celestine added the Introit to
the Mass.
Sources
Sancti Celestini
Epistolae et Decreta, P.L., L; Acta ss., X; Hefele, History of the
Councils, II, III; Duchesne, Liber Pontificalis, I; Grisar, Geschichte
Roms und der Papste im Mittelalter (Freiburg im Br., 1898), I ; Cardinal
de Noris, Historia Pelagiana; Tillemont, Mémoires pour servir à l'
histoire ecclésiastique, XIV; Natalis Alexander, Historia Ecclesiastica,
ed. Roncaglia-Mansi, IX; Mansi, Sacrorum Conciliorum Amplissima Collectio,
IV; Rivington, The Roman Primacy.
Murphy, John
F.X. "Pope St. Celestine I." The Catholic Encyclopedia. Vol.
3. New York: Robert Appleton Company, 1908. 5 Apr.
2016 <http://www.newadvent.org/cathen/03477c.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by William D. Neville.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. November 1, 1908. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/03477c.htm
Letter
to the Synod of Ephesus, by Pope Celestine I
Celestine the bishop to
the holy Synod assembled at Ephesus, brethren beloved and most longed for,
greeting in the Lord.
A Synod of priests gives
witness to the presence of the Holy Spirit. For true is that which we read,
since the Truth cannot lie, to wit, the promise of the Gospel; “Where two or
three are gathered together in my name, there am I in the midst of them.” And
since this is so, if the Holy Spirit is not absent from so small a number how
much more may we believe he is present when so great a multitude of holy ones
are assembled together! Every council is holy on account of a peculiar
veneration which is its due; for in every such council the reverence which
should be paid to that most famous council of the Apostles of which we read is
to be had regard to. Never was the Master, whom they had received to preach,
lacking to this, but ever was present as Lord and Master; and never were those
who taught deserted by their teacher. For he that had sent them was their
teacher; he who had commanded what was to be taught, was their teacher; he who
affirms that he himself is heard in his Apostles, was their teacher. This duty
of preaching has been entrusted to all the Lord’s priests in common, for by
right of inheritance we are bound to undertake this solicitude, whoever of us
preach the name of the Lord in divers lands in their stead for he said to them,
“Go, teach all nations.” You, dear brethren, should observe that we have received
a general command: for he wills that all of us should perform that office,
which he has entrusted in common to all the Apostles. We must needs follow our
predecessors. Let us all, then, undertake their labours, since we are the
successors in their honour. And we show forth our diligence in preaching the
same doctrines that they taught, beside which, according to the admonition of
the Apostle, we are forbidden to add aught. For the office of keeping what is
committed to our trust is no less dignified than that of handing it down.
They sowed the seed of
the faith. This shall be our care that the coming of our great father of the
family, to whom alone assuredly this fulness of the Apostles is assigned, may
find fruit uncorrupt and many fold. For the vase of election tells us that it
is not sufficient to plant and to water unless God gives the increase. We must
strive therefore in common to keep the faith which has come down to us today,
through the Apostolic Succession. For we are expected to walk according to the
Apostle. For now not our appearance but our faith is called in question.
Spiritual weapons are those we must take, because the war is one of minds, and
the weapons are words; so shall we be strong in the faith of our King. Now
the Blessed Apostle Paul admonishes that all should remain
in that place in which he bid Timothy remain. The same place therefore, the
same cause, lays upon us the same duty. Let us now also do and study that which
he then commanded him to do. And let no one think otherwise, and let no one pay
heed to over strange fables, as he himself ordered. Let us be unanimous
thinking the same thing, for this is expedient: let us do nothing out of
contention, nothing out of vain glory: let us be in all things of one mind, of
one heart, when the faith which is one, is attacked. Let the whole body grieve
and mourn in common with us. He who is to judge the world is called into judgment;
he who is to criticise all, is himself made the object of criticism, he who
redeemed us is made to suffer calumny. Dear Brethren, gird ye with the armour
of God. You know what helmet must protect our head, what breast-plate our
breast. For this is not the first time the ecclesiastical camps have received
you as their rulers. Let no one doubt that by the favour of the Lord who maketh
twain to be one, there will be peace, and that arms will be laid aside since
the very cause defends itself.
Let us look once again at
these words of our Doctor, which he uses with express reference to bishops,
saying, “Take heed to yourselves and to the whole flock, over which the Holy
Ghost has placed you as bishop,
that ye rule the church of God, which he hath purchased with his blood.”
We read that they who
heard this at Ephesus, the same place at which your holiness is come together,
were called thence. To them therefore to whom this preaching of the faith was
known, to them also let your defence of the same faith also be known. Let us
shew them the constancy of our mind with that reverence which is due to matters
of great importance; which things peace has guarded for a long time with pious
understanding.
Let there be announced by
you what things have been preserved intact from the Apostles; for the words of tyrannical opposition are never
admitted against the King of Kings, nor can the business of truth be oppressed
by falsehood.I exhort you, most blessed brethren, that love alone be regarded
in which we ought to remain, according to the voice of John the Apostle whose
reliques we venerate in this city. Let common prayer be offered to the Lord.
For we can form some idea of what will be the power of the divine presence at
the united intercession of such a multitude of priests, by considering how the
very place was moved where, as we read, the Twelve made together their
supplication. And what was the purport of that prayer of the Apostles? It was
that they might receive grace to speak the word of God with confidence, and to
act through its power, both of which they received bythe favour of Christ our
God. And now what else is to be asked for by your holy council, except that you
may speak the Word of the Lord with confidence? What else than that he would
give you grace to preserve that which he has given you to preach? that being
filled with the Holy Ghost, as it is written, you may set forth that one truth
which the Spirit himself has taught you, although with divers voices.
Animated, in brief, by
all these considerations (for, as the Apostle says: “I speak to them that know
the law, and I speak wisdom among them that are perfect”), stand fast by the
Catholic faith, and defend the peace of the Churches, for so it is said, both
to those past, present, and future, asking and preserving “those things which
belong to the peace of Jerusalem.”
Out of our solicitude, we
have sent our holy brethren and fellow priests, who are at one with us and are
most approved men, Arcedius, and Projectus, the bishops,
and our presbyter, Philip, that they may be present at what is done and may
carry out what things have been already decreed be us (quoe a nobis anted
statuta sunt, exequa tur).
To the performing of
which we have no doubt that your holiness will assent when it is seen that what
has been decreed is for the security of the whole church.
Given on the Ides of May,
in the consulate of Bassus and Antiochus.
SOURCE : https://catholicsaints.info/letter-to-the-synod-of-ephesus-by-pope-celestine-i/
Celestine I, Pope (RM)
Born in Campania, Italy; died at Rome, July 27, 432; feast day formerly on July
27 and/or August 1. Saint Celestine was a deacon in Rome when he was elected
pope on September 20, 422, to succeed Saint Boniface. He was a staunch
supporter of Saint Germanus of Auxerre in the fight against Pelagianism, and a
friend of Saint Augustine with whom he corresponded, and which demonstrates
that the bishop of Rome was the central authority even at that early date.
Augustine exhorts Celestine not to fall under the spell of Bishop Antony of
Fussala, who had been convicted by a council at Numidia of tyranny and violence
against his flock. Augustine was particularly concerned because he had
originally nominated Antony for episcopal consecration. Antony appealed to
Celestine's predecessor, who, unaware of the decision of the synod, pressed for
Antony's reinstatement. The matter was not fully settled at Boniface's death,
but at Augustine's urging, Celestine deposed the unseemly prelate.
Celestine also wrote to the bishops of Vienne and Narbonne in Gaul to correct
several abuses, and ordered, among other things, that absolution should never
be refused to the dying who sincerely asked for it. He stated that repentance
does not depend on timing but rather on the heart. In the beginning of this
letter he says: "By no limits of place is my pastoral vigilance confined:
it extends itself to all places where Christ is adored."
After receiving two artful letters from Patriarch Nestorius of Constantinople,
and further information from Patriarch Saint Cyril of Alexandria regarding the
errors proposed by the first, Celestine convened a council in Rome, in 430, to
condemn Nestorianism. He threatened Nestorius with excommunication if he did
not desist from his heretical teaching. In 431, Celestine sent three legates to
and appointed Cyril president of the General Council of Ephesus, which formally
condemned the heresy.
Saint Prosper of Aquitaine recorded that, acting on Saint Palladius's
suggestion, Celestine sent Saint Germanus of Auxerre to Britain in 429 to deal
with Pelagianism there. He also wrote a treatise against semi-Pelagianism and,
in 431, sent Palladius to Ireland to evangelize that people. Some scholars
think that Celestine may also have sent Patrick there, but this is unlikely.
Saint Celestine was buried in the cemetery of Priscilla in a tomb decorated
with paintings representing the Council of Ephesus. Later his relics were
translated into the church of Saint Praxedes. His ancient original epitaph
testifies that he was an excellent bishop, honored and beloved of every one,
who for the sanctity of his life now enjoys the sight of Jesus Christ, and the
eternal honors of the saints; however, very little is known of person named
Celestine (Attwater, Benedictines, Delaney, Husenbeth).
In art, Saint Celestine is a pope with a dove, dragon, and flame (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0406.shtml
Pictorial
Lives of the Saints – Pope Saint Celestine
Article
Saint Celestine was a
native of Rome, and upon the demise of Pope Boniface, he was chosen to succeed
him, in September, 422, by the wonderful consent of the whole city. His first
official act was to confirm the condemnation of an African Bishop, who had been
convicted of grave crimes. He wrote also to the Bishops of the provinces of
Vienne and Tarbonne in Gaul, to correct several abuses, and ordered, among
other things, that absolution or reconciliation should never be refused to any
dying sinner who sincerely asked it; for repentance depends not so much on time
as on the heart. He assembled a synod at Rome, in 430, in which the writings of
Nestoritis were examined, and his blasphemies in maintaining in Christ a divine
and a human person were condemned. The Pope pronounced sentence of
excommunication against Nestorius, and deposed him. Being informed that
Agricola, the son . of a British Bishop called Severianus, who had been married
before he was raised to the priesthood, had spread the seeds of the Pelagian
heresy in Britain, Saint Celestine sent thither Saint Germanus of Auxerre,
whose zeal and conduct happily prevented the threatening danger. He also sent
Saint Palladius, a Roman, to preach the faith to the Scots, both in North
Britain and in Ireland, and many authors of the life of Saint Patrick say that
Apostle likewise received his commission to preach to the Irish from Saint
Celestine, in 431. This holy Pope died on the 1st of August, in 432, having
reigned almost ten years.
Reflection – Vigilance is
truly needful to those for whom the care of souls has been confided. ” Blessed
are the servants whom the Lord at His coming shall find watching.”
MLA
Citation
John Dawson Gilmary Shea.
“Pope Saint Celestine”. Pictorial Lives of the
Saints, 1889. CatholicSaints.Info.
6 March 2014. Web. 8 May 2025.
<https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-pope-saint-celestine/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-pope-saint-celestine/
St. Celestine, Pope and
Confessor
HE was a native of Rome,
and held a distinguished place among the clergy of that city, when, upon the
demise of Pope Boniface, he was chosen to succeed him, in September, 422, by
the wonderful consent of the whole city, as St. Austin writes. That father
congratulated him upon his exaltation, and conjured him, by the memory of St.
Peter, who abhorred all violence and tyranny, not to patronize Antony, bishop
of Fussala, who had been convicted of those crimes, and on that account
condemned in a council of Numidia, to make satisfaction to those whom he had
oppressed by rapine and extortion. This Antony was a young man, and was
formerly a disciple of St. Austin, by whom he had been recommended to the
episcopal dignity. This promotion made him soon forget himself, and lay aside
his virtuous dispositions: and falling, first by pride, he abandoned himself to
covetousness and other passions. St. Austin, fearing lest by the share he had
in his promotion his crimes would be laid to his own charge, was of all others
the most zealous and active to see them checked. Antony had gained his primate,
the metropolitan of Numidia, who presided in the council by which he was
condemned. Hoping also to surprise the pope by his artful pretences, he
appealed to Rome. Boniface seeing the recommendation of his primate, wrote to
the bishops of Numidia, requiring them to reinstate him in his see, provided he
had represented matters as they truly were. Antony returning to Fussala,
threatened the inhabitants that, unless they consented to receive him as their
lawful bishop, in compliance with the orders of the apostolic see, he would
call in the imperial troops and commissaries to compel them. Pope Boniface
dying, St. Austin informed St. Celestine of these proceedings, who finding
Antony fully convicted of the crimes with which he was charged, confirmed the
sentence of the council of Numidia, and deposed him. “From these letters, that
were written by the Africans on this occasion,” says Mr. Bower, 1 “it
appears, that the bishops of Rome used in those days to send some of their
ecclesiastics into Africa, to see the sentences which they had given executed
there; and that those ecclesiastics came with orders from the court for the
civil magistrates to assist them, where assistance should be required.” St.
Celestine wrote to the bishops of Illyricum, confirming the archbishop of
Thessalonica, vicar of the apostolic see in those parts. To the bishops of the
provinces of Vienne and Narbonne in Gaul, he wrote, to correct several abuses,
and ordered, among other things, that absolution or reconciliation should never
be refused to any dying sinner, who sincerely asked it; for repentance depends
not so much on time, as on the heart. In the beginning of this letter he says:
“By no limits of place, is my pastoral vigilance confined: it extendeth itself
to all places where Christ is adored.” He received two letters from Nestorius,
bishop of Constantinople, in which his heresy was artfully couched; also an
information from St. Cyril, patriarch of Alexandria, concerning his errors.
Wherefore he assembled a synod at Rome, in 430, in which the writings of that
heresiarch were examined, and his blasphemies in maintaining in Christ a divine
and a human person were condemned. The pope denounced an excommunication against
him, if he did not repent of his errors within ten days after the sentence
should be notified to him, and wrote to St. Cyril, commissioning him, in his
name, and by the authority of his see, to execute the same. 2 Nestorius
remaining obstinate, a general council was convened at Ephesus, to which St.
Celestine sent three legates from Rome, Arcadius and Projectus, bishops, and
Philip, priest, with instructions to join themselves to St. Cyril. He also sent
a letter to the council, in which he said that he had commissioned his legates
to see executed what had been already decreed by him in his council at Rome. He
exhorts the fathers to charity, so much recommended by the apostle St. John,
“whose relics,” as he writes, “were there the object of their veneration.” 3 This
letter was read in the council with great acclamations. The synod was held in
the great church of the Blessed Virgin, on the 22nd of June, 431: in the first
session one hundred and ninety-eight bishops were present. St. Cyril sat first
as president, 4 in
the name of St. Celestine. 5 Nestorius
refused to appear, though in the city; and showing an excess of madness and
obstinacy, was excommunicated and deposed. It cost the zeal of the good pope
much more pains to reconcile the Oriental bishops with St. Cyril; which,
however, was at length effected. Certain priests in Gaul continued still to
cavil at the doctrine of St. Austin, concerning the necessity of divine grace.
St. Celestine therefore wrote to the bishops of Gaul, ordering such scandalous
novelties to be repressed; highly extolling the piety and learning of St.
Austin, whom his predecessors had honoured among the most deserving and eminent
doctors of the church, and whose character rumour could never asperse nor
suspicion tarnish. 6 Being
informed that one Agricola, the son of a British bishop called Severianus, who had
been married before he was raised to the priesthood, had spread the seeds of
the Pelagian heresy in Britain, he sent thither, in quality of his vicar, St.
Germanus of Auxerre, whose zeal and conduct happily prevented the threatening
danger. 7 He
also sent St. Palladius, a Roman, to preach the faith to the Scots, both in
North-Britain and in Ireland. Many authors of the life of St. Patrick say, that
apostle likewise received his commission to preach to the Irish from St.
Celestine, in 431. This holy pope died on the 1st of August, in 432, having sat
almost ten years. He was buried in the cemetery of Priscilla, which, to testify
his respect for the council of Ephesus, he had ornamented with paintings, in
which that synod was represented. His remains were afterward translated into
the church of St. Praxedes. His ancient original epitaph testifies that he was
an excellent bishop, honoured and beloved of every one, who for the sanctity of
his life now enjoys the sight of Jesus Christ, and the eternal honours of the
saints. The same is the testimony of the Roman Martyrology on this
day. See Tillemont, t. 14. p. 148. Ceillier, t. 13. p. 1.
Note
1. Lives of the Popes, t. 1. p. 369. Lond. edit.
Note
2. Authoritate tecum nostræ sedis adscitâ, nostrâ vice usus hanc
exequêris sententiam.
Note
3. Cujus reliquias præsentes veneramini, ep. ad Conc. 1159.
Note
4. Conc. t. 3. p. 656. and 980. St. Leo, ep. 72. can. 3.
Note
5. Ib. t. 4. p. 562. in Conc. Chalced.
Note
6. Ep. 21. ad Gallos.
Note
7. Vice suà, S. Prosp. in Chron.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives of the
Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/063.html
Saint of the Day – St Pope Celestine I (died 432)
Saint of the Day – St
Pope Celestine I (died 432), called “the Heresy Fighter.”
Much is unknown about Celestine, including his birthday. But
his reign as Pope – from 422 to his death in 432 – is credited with many achievements.
Celestine I was a Roman
from the region of Campania. Nothing is known of his early history
except that his father’s name was Priscus. According to John
Gilmary Shea, Celestine was a relative of the emperor Valentinian. He
appears to have spent some time in Milan, living with the city’s bishop, St
Ambrose (340-397). St Augustine (354-430) (a protégé of Ambrose)
seems to have been good friends with Celestine. Certainly,
Celestine sided with St Augustine against the Donatists and Semipelagians.
The first known record of him is in a document of Pope Innocent I from the year
416, where he is spoken of as “Celestine the Deacon”.
Various portions of the
liturgy are attributed to him but without any certainty on the subject.
In 430, he held a synod in Rome, at which the teachings of Nestorius were
condemned. The following year, he sent delegates to the First
Council of Ephesus, which addressed the same issue. Four letters
written by him on that occasion, all dated 15 March 431, together with a few
others, to the African bishops, to those of Illyria, of Thessalonica and of
Narbonne, are extant in re-translations from the Greek; the Latin
originals having been lost.
St Celestine actively
condemned the Pelagians and was zealous for Roman orthodoxy. To
this end he was involved in the initiative of the Gallic bishops to send
Germanus of Auxerre and Lupus of Troyes travelling to Britain in 429 to
confront bishops reportedly holding Pelagian views.
He sent Palladius to
Ireland to serve as a bishop in 431. Bishop Patricius (Saint Patrick) continued
this missionary work. Pope Celestine strongly opposed the Novatians in Rome; as
Socrates Scholasticus writes, “this Celestinus took away the churches from the
Novatians at Rome also and obliged Rusticula their bishop to hold his meetings
secretly in private houses.” He was zealous in refusing to tolerate
the smallest innovation on the constitutions of his predecessors. As St Vincent
of Lerins reported in 434:
Holy Pope Celestine also expresses himself in like manner and to the same effect. For in the Epistle which he wrote to the priests of Gaul, charging them with connivance with error, in that by their silence they failed in their duty to the ancient faith, and allowed profane novelties to spring up, he says: “We are deservedly to blame if we encourage error by silence. Therefore rebuke these people. Restrain their liberty of preaching.”
In a letter to certain bishops of Gaul, dated 428, St Celestine rebukes the
adoption of special clerical garb by the clergy. He wrote: “We
[the bishops and clergy] should be distinguished from the common people [plebe]
by our learning, not by our clothes; by our conduct, not by our
dress; by cleanness of mind, not by the care we spend upon our person”.
The 5th century was
something of a boom time for heresy. Celestine also had to confront
Manicheans, Novatians and, above all, Nestorians. He commissioned
St Cyril of Alexandria to look into Nestorianism, which taught that Christ had
two persons and denied that Mary was the Mother of God. Having
determined that this was heretical, the Pope deposed Nestorius, restoring
faithful Catholics whom Nestorius had excommunicated.
St Celestine died on 26
July 432. He was buried in the cemetery of St Priscilla in the Via
Salaria but his body, subsequently moved, now lies in the Basilica di Santa
Prassede.
In art, Saint Celestine
is portrayed as a Pope with a dove, dragon, and flame.
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like
the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs combined
with the example of our lives which testify to the Light of Christ. This site,
which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate on Daily
Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in Heaven, the
Saints who went before us and the great blessings the Church provides in our
Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the Patronage of my many
favourite Saints and especially, St Paul. "For the Saints are sent to us
by God as so many sermons. We do not use them, it is they who move us and lead
us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal Journet (1891-1975)
This site adheres to the pre-Vatican II Catholic Church and all her teachings.
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my left eye and sometimes miss errors. Thank you and I pray all those who visit
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SOURCE : https://anastpaul.com/2018/07/27/saint-of-the-day-st-pope-celestine-i-died-432/
Celestine (or Coelestin)
I, Pope
Celestine (Or Coelestin)
I, Pope, a Roman by birth, was elected Pope in 422, on the death of Boniface I.
During his pontificate the Council of Ephesus, against Nestorius, was held,
upon which occasion he wrote several letters to the Eastern churches. He claimed
authority and primacy in the Roman See, and sought to exercise it over the
African Church in vain. In the Nestorian dispute above mentioned he was more
successful, as Cyril, in order to put down Nestorius, accepted the authority of
Celestine against him. He left thirteen letters; among them is a complaint as
to the dress of bishops; but it is doubtful whether it means that the clergy
should dress like the laity, or should abstain from some special garment which
some had adopted. He died March 25 (or July 26), 432. Celestine is; said to
have sent Palladius and St. Patrick as missionaries to Ireland, but the story
is very doubtful. It is not clear that either of them ever had any connection
with Rome. His letters are preserved in the Collection of Councils. He is
counted among the saints of the Church of Rome. — Biog. Univ. 7:497;
Cormenin, Lives of the Popes, 1:79.
2. Pope, originally
Guido, of Città di Castello, in Tuscany, studied under Abelard, and succeeded
Innocent II September 26th, 1143. He died in March, 1144.
3. Pope, a Roman
named Iacinto Orsini, cardinal of Santa Maria, was elected Pope March 30, 1191,
at eighty-five. He crowned Henry V and his wife Constance, and made a great
display of arrogance in doing it; entered warmly into the scheme for delivering
the Holy Land, on which account he espoused the cause of Richard I of England,
and fulminated censures against Leopold of Austria and the emperor, who
detained Richard prisoner. He died January 8, 1198. During his last illness he
proposed to transfer his papal authority to cardinal Colonna, to which, of
course, the cardinals objected.
4. Pope, originally
called Goffredo, of the family of Castiglione, of Milan. He was elected Pope
October 26, 1241, and died on the 17th of November following.
5. Pope, originally
Pietro de Murrone, was born 1215 at Isernia. With a few companions he withdrew
to a cave on Monte Majella, where he lived a life of extreme austerity. After a
time his disciples multiplied so greatly that he was induced to form them into a
new order (called first the congregation of St. Damian,: but
subsequently the order of Celestines), under the rule of St.
Benedict. This order was confirmed by Gregory X in the Synod of Lyons, 1274. On
the 5th of July, 1294, he was elected pope, and took the name of Celestine V.
He proved to be too ignorant of the world and its ways, as well as of
literature, for the office which he was so suddenly called upon to undertake.
Feeling his unfitness, and finding that many abuses were committed in his name,
he resigned Dec. 13, 1294, and retired to his solitude. He was cruelly
imprisoned by his successor Boniface, who detained him in custody until his
death, May 19, 1296. Clement V canonized him, and his day in the calendar is
May 19. — Moshelm, Ch. list. 1:349; Hoefer, Nouv. Biog.
Generale, 9:346.
SOURCE : https://www.biblicalcyclopedia.com/C/celestine-(or-coelestin)-i-pope.html
San Celestino I Papa
† 27 luglio 432
(Papa dal 10/09/422 al
27/07/432)
Fu in relazione con
Sant'Agostino fin dal 390. Fu eletto papa nel 422. Il suo pontificato fu molto
attivo. Oltre restaurare in numerose basilica, tra cui Santa Maria in
Trastevere, e costruire la basilica di Santa Sabina, difese il diritto della
Sede Apostolica di ricevere appelli da parte di tutti fedeli. Prese ferma
posizione in difesa della purezza della fede contro gli errori di Pelagio e
Nestorio. Contro quest'ultimo agì con grande energia e determinazione. Nel
Concilio di Roma del 430 lo condannò imponendogli di sconfessare i suoi errori.
Mandò, un anno dopo, alcuni suoi legati al Concilio di Efeso, indetto
dall'imperatore per risolvere definitivamente la questione, con l'ordine di
salvaguardare i diritti della Sede Apostolica e di attenersi alle decisioni di
San Cirillo. Nell’817 il suo corpo fu collocato nella basilica di Santa
Prassede e parte di esso, pare, a Mantova.
Etimologia: Celestino
= venuto dal cielo, dal latino
Martirologio
Romano: A Roma nel cimitero di Priscilla sulla via Salaria, san Celestino
I, papa, che, solerte nel difendere la Chiesa e nel dilatarne i confini, per
primo istituì l’episcopato in Inghilterra e in Irlanda e diede il suo sostegno
al Concilio di Efeso nel salutare la beata Maria come Madre di Dio in
opposizione a Nestorio.
Giustamente viene considerato come il martello del nestorianesimo. Secondo il Liber Pontificalis, preziosa raccolta delle vite dei papi dal secolo VI al secolo IX, Celestino, figlio di Prisco, nacque nella Campania, non sappiamo in quale anno. Pare che fosse parente dell'imperatore Valentiniano III (+455). Eletto diacono della Chiesa di Roma, fin dal 390 fu in relazione con S. Agostino, vescovo di Ippona (Africa). Il papa S. Innocenzo I (+417), sembra che lo abbia gratificato dell'affettuoso titolo di "figlio mio", mentre gli esponeva alcune difficoltà sorte a proposito di Decenzio, vescovo di Gubbio (Perugia).
Alla morte del papa S. Bonifacio (+442), fu concordemente chiamato a succedergli dal clero e dai fedeli benché in quel tempo fosse ancora forte il partito dell'antipapa Eulalio (1419), sostenuto dai seguaci del monaco bretone Pelagio e del suo discepolo Celestio. Appena eletto al Sommo Pontificato, Celestino I intraprese con vigore la restaurazione dottrinale e disciplinare della Chiesa. A Roma impose la chiusura delle chiese dei seguaci dell'antipapa Novaziano che, nel secolo III, si sera opposto alla riconciliazione dei lapsi con la Chiesa. Fece restaurare la basilica di Santa Maria in Trastevere, costruita da papa S. Giulio I, che era rimasta danneggiata durante l'assedio di Alarico (410), re dei Visigoti, e la consacrò dotandola di ricchi doni. Con l'aiuto di Pietro, sacerdote dell'Illirico, sul colle Aventino fece costruire, al posto di un più antico edificio sacro, la basilica di Santa Sabina (425).
Il concilio di Sardica (343), oggi Sofia (Bulgaria), convocato dagli imperatori d'oriente e d'occidente per ristabilire l'unità di fede e la pace nella Chiesa, aveva tutelato il diritto che hanno i fedeli di appellare alla Santa Sede. Celestino I lo difese energicamente a costo di incorrere talora in errori, come quando accolse gli appelli di Antonio, eletto da S. Agostino vescovo di Fussala (Numidia) e poi interdetto a causa delle sue esazioni, e di Apiario, prete di Sicca Veneria, il quale, quando era scomunicato per le sue gravi colpe, ricorreva abitualmente a Roma.
I vescovi africani non temettero di mandare una lettera al pontefice per scongiurarlo di non accogliere con soverchia condiscendenza coloro che dall'Africa facevano ricorso a lui, di tenere conto di alcuni privilegi locali in proposito, e di non autorizzare i delegati romani a chiedere l'aiuto delle autorità civili per fare eseguire le sentenze pontificie.
A parte questi inconvenienti, con le sue decretali Celestino I tracciò sapienti norme. Riconobbe la preminente dignità delle chiese di Alessandria d'Egitto e di Antiochia; sostenne i diritti del Vicariato papale di Tessalonica (Salonicco), eretto per tutto l'Illirico benché soggetto a Costantinopoli; difese Felice, vescovo diApollonia, presso i colleghi della suddetta regione; richiamò i vescovi della Gallia Narbonese e Viennese all'osservanza delle leggi riguardanti le elezioni episcopali; condannò alcuni abusi in cui taluni erano incorsi, come quello di portare il mantello e la cintura alla maniera dei monaci e di permettere che certi sacerdoti si rifiutassero di assolvere i moribondi che ne facevano richiesta; riprese i vescovi delle Puglie e della Calabria perché alcune loro comunità pretendevano di presentare alle sedi vescovili candidati provenienti dal laicato, anziché dal clero.
Con non minore zelo Celestino I tutelò la purezza della fede contro gli errori che in quel tempo serpeggiavano in occidente e in oriente. Con la sua azione vigorosa riuscì a cacciare i capi pelagiani dall'Europa e combatterli fino nella lontana Gran Bretagna, dove mandò in missione S. Germano, vescovo di Auxerre (+429), con suo nipote S. Lupo, vescovo di Troyes, e nell'Irlanda, alla quale diede il primo vescovo, S. Palladio.
A lui subentrò (342) S. Patrizio, che ne fu l'apostolo per eccellenza, fino alla morte (461). A proposito di Giuliano, erudito vescovo di Eclano (Benevento), ribellatosi alla condanna del Concilio Cartaginese XVI contro i seguaci di Pelagio, e a proposito di altri vescovi, seguaci dell'eresiarca, rifugiatisi a Costantinopoli, il papa rispose alle insistenti sollecitazioni del patriarca Nestorio ricordandogli che quella eresia era già stata condannata. Evidentemente alludeva all'accettazione delle condanne papali del pelagianesimo da parte di Attico (425), penultimo predecessore di lui nella sede costantinopolitana. S. Prospero d'Aquitania, profondo conoscitore del pensiero di S. Agostino, benché laico, informò Celestino I che nella Gallia, Giovanni Cassiano (+435) e i monaci dell'abbazia di San Vittore da lui fondata a Marsiglia, riguardo alla grazia e alla predestinazione sostenevano idee semipelagiane.
Male interpretando il pensiero di S. Agostino, i seguaci di Pelagio insegnavano che il peccato commesso da Adamo nocque a lui solo; che i bambini nascono senza il peccato originale che l'uomo può evitare il male e acquistare la visione beatifica con le sue sole forze sole naturali; che non esiste l'intrinseca grazia divina, del resto non necessaria; che la redenzione non è rigenerazione dell'uomo mediante la grazia, ma piuttosto un appello ad una vita più alta da acquistarsi con le proprie forze. I semipelagiani invece insegnavano che non si richiede la grazia ad iniziare la fede e la santificazione, ma solo a completare l'una e l'altra; che Dio concede la grazia secondo i nostri meriti e le nostre disposizioni positive a riceverla; che la perseveranza finale è frutto dei nostri meriti.
Il 15 maggio 431 Celestino I prese le difese di S. Agostino, morto l'anno precedente, scrivendo ai vescovi della Gallia: "Agostino è restato costantemente in comunione con noi e non è mai stato sfiorato dall'ombra di un sospetto. La sua scienza era così eminente che diversi miei predecessori lo computavano già tra i migliori dottori". E invitò quei vescovi a proibire che "certi preti, i quali suscitano controversie disordinate, predichino con tanta ostinazione cose contrarie alla verità".
Non minore energia il santo pontefice dimostrò contro l'eresia di Nestorio, convinto com'era che il popolo è da ammaestrarsi, non da seguirsi. Il patriarca di Costantinopoli affermava l'integrità della natura umana di Cristo, ma non riusciva ad immaginare una natura completa esistente che non fosse persona, vale a dire soggetto autonomo di esistenza e di attività. Quindi, come doveva ammettere una persona divina in Gesù, così Gli attribuiva anche una persona umana. Essendo le due persone naturali indipendenti l'una dall'altra, tanto nell'esistenza quanto nelle azioni, la loro unione non poteva essere ontologico-ipostatica, ma psicologico-morale, che consiste nel pieno accordo fra le due volontà in Cristo e nella comunione delle azioni, in quanto una delle persone liberamente si serve dell'azione dell'altra. Quest'armonia delle volontà e la comunione delle azioni che ne nasce, sono i costitutivi della persona composta di Cristo. Ne consegue che non c'è la mutua attribuzione delle proprietà della natura umana e della natura divina in Cristo: Dio non è nato, non è stato crocifisso e non è morto; Maria SS. non è madre di Dio se non impropriamente, perché generò non già la divinità, ma quell'uomo che venne assunto dal Verbo divino. Ammette però uno scambio delle proprietà, limitato alla persona composta di Cristo, alla quale possono riferirsi gli attributi divini e umani: non l'uomo, ma il Verbo è Figlio di Dio, come non il Verbo, ma Cristo è figlio di Maria. Nestorio, non contento di predicare simili errori, mandava un po' ovunque i suoi sermoni e scriveva lettere su lettere a Celestino I per informarlo delle lotte che fervevano nella sua chiesa bizantina. Il papa, non potendo rivolgersi per consiglio ad Agostino a causa dell'invasione dei Vandali, interpellò Cassiano il quale non tardò a rispondergli che era sfavorevole alle idee di Nestorio.
Tuttavia chi ne scoprì il punto debole fu S. Cirillo di Alessandria il quale aveva un concetto molto preciso dell'unità personale di Cristo. La polemica arse tra loro due finché Cirillo espose a Celestino I i pericoli che correva la fede in oriente e gli chiese una sentenza di condanna. Il papa radunò a Roma un sinodo (430), condannò gli errori di Nestorio e gl'impose di ritrattarsi formalmente per scritto entro dieci giorni pena la deposizione.
La sentenza fu affidata a Cirillo quale rappresentante del papa. Questi cercò di distaccare la corte di Teodosio II da Nestorio, ma non vi riuscì. Dovette anzi accettare la convocazione di un concilio ecumenico ad Efeso, se non voleva cadere in disgrazia dell'imperatore. Il vescovo di Alessandria vi comparve (431) con un bei numero di amici compatti e agguerriti contro l'eresia. I Legati romani non arrivarono in tempo all'apertura del concilio, drillo, che aveva fretta di concludere, considerandosi ancora rappresentante del papa, si credete in diritto di presiederlo. Nestorio fu invitato a prendervi parte, ma non comparve. Fu allora esaminata la lettera con cui Celestino I incaricava Cirillo di deporre Nestorio e i dodici anatematismi del sinodo tenuto ad Alessandria contro le false teorie di lui. La sua dottrina fu esaminata e giudicata in base ad alcune dichiarazioni e omelie dell'imputato.
L'eresiarca fu condannato e deposto e, in seguito, esiliato. I suoi beni furono confiscati e i suoi libri bruciati. I vescovi del concilio vennero accompagnati alle loro case con torce accese, mentre tutta la città si illuminava a festa. All'arrivo dei Legati pontifici il concilio tenne le sue ultime sessioni. Gli inviati del papa, che avevano avuto istruzione di affidarsi a Cirillo, sottoscrissero la sentenza contro Nestorio e ne informarono Celestino I. Avevano voluto che la decisione del concilio romano fosse considerata definitiva "ben sapendo che Pietro è alla testa della fede comune e di tutti gli apostoli". Il papa nelle lettere dirette nel 432 ai padri conciliari, all'imperatore, al nuovo patriarca Massimiliano, al clero e al popolo di Costantinopoli, espresse tutta la sua esultanza per il trionfo della verità sull'errore, e indicò come dovevano essere trattati Nestorio e i suoi seguaci.
Il concilio di Efeso non riportò la pace nella chiesa orientale. Le passioni umane che entrarono nella controversia nestoriana, e lo stato imperfetto della formulazione teologica del dogma dell'unione ipostatica, protrassero ancora a lungo la lotta fra gli avversar! e gli amici del deposto patriarca. Celestino I morì il 27 luglio 432 e fu sepolto a Roma nel cimitero di Priscilla. S. Pasquale (+824) ne fece trasportare le reliquie nella basilica di Santa Prassede, che lui aveva fatto ricostruire e adornare di splendidi mosaici.
Autore: Guido Pettinati
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/48700
CELESTINO I, santo
di Franco Gori -
Enciclopedia dei Papi (2000)
Fu eletto il 10 settembre
422, rapidamente e senza contestazioni. Ben poco si conosce della sua vita
precedente. Il Liber
pontificalis lo dice figlio di un certo Prisco e originario
della Campania.
In un frammento di sermone tramandato da Arnobio il Giovane (Conflictus II, 13,
9-16), C. allude ad una sua permanenza a Milano,
ove dice di avere sentito cantare in un giorno di Natale l'inno ambrosiano
Veni, redemptor gentium. A C. pare che si riferisca papa Innocenzo
I nella lettera a Decenzio di Gubbio del 19 marzo 416 (ep. 25, 11, in
P.L., XX, col. 560) e, verosimilmente, è lui il destinatario dell'ep. 192 di
Agostino, databile alla fine del 418.
C. si dedicò con grande
impegno all'affermazione dell'autorità della Sede romana, come nessun altro
papa prima di lui. Per i vescovi di Roma,
tra la fine del IV secolo e l'inizio del V, il primato della loro Sede su tutte
le Chiese d'Occidente era incontestabile e basato su un fondamento storico
specifico, che si aggiungeva alla considerazione, anch'essa storica, su cui si
voleva fondato il primato sulla Chiesa universale: la Sede di Roma - si
argomentava - non solo eredita dal principe degli apostoli, che l'ha fondata,
l'autorità su tutta la Chiesa, ma in Occidente è l'unica sede di origine
apostolica, mentre le altre Chiese sono state fondate da inviati della Chiesa
romana (Innocenzo I, ep. 25, 2, in P.L., XX, col. 252). I predecessori di C.
avevano spesso ribadito il loro diritto, e lo avevano esercitato soprattutto in
materie disciplinari delicate, quali erano, per esempio, le norme che
regolavano l'elezione dei vescovi e l'esercizio del potere giudiziario
ecclesiastico nelle province. L'affermazione del primato da parte di C. fu
vigorosa, sia in ambito disciplinare che dottrinale. La crisi nestoriana
(428-431) gli offrì l'occasione per rivendicare con forza al successore
di Pietro il
ruolo di custode supremo della fede della Chiesa universale. In verità nel
corso del 429 sia Nestorio che
il suo antagonista Cirillo di Alessandria lo
interpellarono, ciascuno per ottenerne l'appoggio per la propria causa, ma né
l'uno né l'altro intendeva con ciò riconoscergli un diritto di primazia sulla
Chiesa universale. Invece C. si sentì investito della questione nestoriana
proprio quale detentore della suprema autorità nella Chiesa, e questa funzione
intese esercitare quando nel 430 fece conoscere agli Orientali la sua sentenza
contro Nestorio, e quando nel 431 inviò tre delegati al concilio di Efeso "perché
prendano parte a quanto si tratti ed eseguano quello che da noi sia stato in
precedenza stabilito" (ep. ad synodum, in Acta Conciliorum
Oecumenicorum, I, 2, p. 24, r. 28). Successivamente C. espresse la certezza che
la sconfitta di Nestorio fosse da attribuire al suo intervento di medico che
aveva reciso con i ferri chirurgici un membro infetto: "san Pietro non
abbandonò un malato così grave" (ep. ad Constantinopolitanos, ibid., p.
94, r. 25). In realtà i legati papali giunsero a Efeso quando il concilio aveva
già sanzionato la condanna di Nestorio sotto le pressioni di Cirillo, che aveva
fatto leggere e approvare la propria lettera dogmatica a Nestorio (ibid., I, 1,
1, pp. 25-8), non quella di Celestino. Solo in una successiva sessione fu letta
la lettera di C. a Nestorio (ibid., I, 2, pp. 7-12), verosimilmente su
richiesta dei legati papali. Di fatto l'Oriente non era disposto a tributare al
vescovo di Roma niente di più dell'onore che meritava l'antica prestigiosa Sede
apostolica, e niente di più la Sede romana era in grado di ottenere. Roma
pretendeva invece di estendere in Occidente un effettivo potere giurisdizionale
anche fuori d'Italia, scontrandosi con forti resistenze in specie in Africa e
in Gallia.
Un caso di attrito fra le
Chiese di Roma e d'Africa sotto il pontificato di C. è documentato nell'ep. 209
di Agostino al medesimo papa (423). Qualche anno prima Agostino aveva deciso di
dare un vescovo alla grossa borgata di Fussala, che aveva abbandonato il
donatismo per tornare in seno alla Chiesa cattolica e che non poteva essere
agevolmente governata da Ippona a
motivo della distanza. Venuto meno il candidato prescelto, Agostino dovette
ripiegare su un giovane, Antonino, che diede prova di grande avidità, tanto che
gli abitanti del luogo lo denunciarono. Essendo stato rimosso per la sentenza
di un concilio provinciale, Antonino si appellò a Roma, riuscendo anche ad
ottenere l'appoggio del primate di Numidia,
che inviò a Roma una lettera commendatizia. Il predecessore di C.,
Bonifacio, rimandò assolto Antonino senza interpellare Agostino. Questi fu
turbato dalla decisione romana e fece ricorso a C., divenuto nel frattempo
papa, con una lettera vibrante d'emozione, ove si assumeva le proprie
responsabilità per l'accaduto, ma difendeva la legittimità della sentenza
emessa dal tribunale africano, dichiarando di volersi dimettere
dall'episcopato, se Roma non avesse riveduto la decisione sul caso. Non si sa
come la vicenda si concluse, ma è da credere che C., che era in buoni rapporti
personali con Agostino, abbia accolto la richiesta.
Un analogo episodio ebbe
per protagonista Apiario, presbitero di Sicca Veneria della provincia d'Africa
Proconsolare, che per la sua condotta fu scomunicato dal proprio vescovo. Si
appellò a Roma, contro gli statuti della Chiesa d'Africa che vietavano tali
appelli. Papa Zosimo, che invece intendeva riaffermare il
diritto della Sede romana di ricevere ricorsi da tutte le Chiese
d'Occidente, accolse l'appello e fece riaccompagnare Apiario in Africa da una
legazione capeggiata da Faustino di Potenza
Picena, che avrebbe dovuto ribadire ai vescovi d'Africa le prerogative di
Roma, secondo il papa sancite a Nicea.
I vescovi africani riuniti in concilio a Cartagine (419)
obiettarono che i documenti niceni da loro posseduti non contenevano tali
disposizioni. Tuttavia, su proposta di Agostino, il concilio accolse, per
deferenza, la richiesta del vescovo di Roma, ma si riservò di chiedere alle
sedi orientali (Costantinopoli, Antiochia e
Alessandria) copie autentiche degli atti di Nicea. Apiario fu assolto, ma
successivamente si attirò una nuova scomunica. Di nuovo si recò a Roma, ove
papa C. lo accolse con manifestazioni di gioia, e di nuovo lo fece
riaccompagnare in Africa da una legazione guidata dal medesimo Faustino di
Potenza Picena. Ma questa volta Apiario, messo alle strette dalle contestazioni
dei giudici africani, confessò le proprie malefatte. A Faustino non restò che
chiedere scusa e tornarsene a Roma. Aurelio di Cartagine e altri vescovi, a
nome del concilio di Cartagine (424-425), espressero a C. con parole pungenti
il disappunto dei vescovi africani per l'accaduto, e sottolinearono che i
documenti del concilio di Nicea, nel frattempo giunti dalle sedi orientali, e
inviati in copia anche a Roma, nulla contenevano circa il diritto della Sede
romana di ricevere i ricorsi di chierici o vescovi condannati in provincia, e
in effetti il diritto di appello alla Sede romana era stato sancito non dal
concilio di Nicea, ma dal concilio di Serdica (canoni
3 e 3b); riaffermarono poi il valore degli statuti della Chiesa d'Africa, e
dichiararono la loro opposizione alla pratica romana di inviare legati in
provincia, perché estranea agli statuti e alla tradizione della Chiesa, e
introdotta come riprovevole imitazione della prassi propria del potere politico
(lettere del concilio di Cartagine a C., in Concilia Africae, pp. 169-72).
I rapporti di C. con le
Chiese della Gallia furono negativamente condizionati da una difficile
situazione creata da papa Zosimo, che aveva imprudentemente ceduto alle pretese
di Patroclo,
vescovo di Arles,
attribuendo alla sua sede una sorta di primato su tutta la Gallia, che avrebbe
reso travagliati non solo i rapporti di Arles con Roma, ma anche con le altre
sedi metropolitane transalpine. Patroclo esercitò con sempre maggiore invadenza
i poteri che gli erano stati conferiti da Roma. Nel 425 la sua autorità fu
anche rafforzata dall'attribuzione di privilegi politici da parte di Galla
Placidia, che cercava di acquisire l'appoggio della sede di Arles per
ristabilire il controllo imperiale sulla Gallia meridionale non ancora caduta
in mano ai Goti. Nel 426 Patroclo fu assassinato, ma non venne meno il ruolo
preminente di Arles, i cui vescovi concentrarono nelle proprie mani potere sia
politico che ecclesiastico, e accentuarono la propria indipendenza dalla Sede
romana. Di fatto C. si trovò di fronte ad uno scisma. Si aggiunga che i
successori di Patroclo, Onorato ed Ilario, diedero una propria impronta al governo
delle loro Chiese. Essi erano monaci provenienti dal monastero di Lérins, di
cui Onorato era stato fondatore. Animati da forte spirito ascetico vollero
promuovere una riforma della disciplina ecclesiastica ispirandosi al rigorismo
monastico. In conformità a tale orientamento sceglievano i vescovi non tra i
chierici formati in seno a quelle Chiese, ma tra i monaci che in genere erano
laici, oppure facevano cadere la loro scelta su persone straniere. L'intrapresa
riformatrice diede anche maggior spinta all'invadenza di Arles nelle questioni
ecclesiastiche della Gallia. Ma nel 428 accadde un fatto che offrì a C.
occasione di intervenire e di far sentire l'autorità di Roma. Un certo Daniele,
presumibilmente un monaco, che in Oriente aveva commesso misfatti particolarmente
turpi, si era rifugiato ad Arles. Contro di lui dall'Oriente pervenne a Roma
una documentata denuncia. C. inviò ad Arles un suddiacono con la richiesta che
l'accusato fosse inviato a Roma per il processo. Non solo la richiesta rimase
inascoltata, ma Daniele fu addirittura nominato vescovo. Lo sdegno di C. è
espresso nella lettera ai vescovi delle province viennese e narbonense del 28
luglio 428 (P.L., L, coll. 429-36), nella quale, tra l'altro, si dichiarano
decaduti dalla dignità episcopale coloro che avevano promosso l'illecita
ordinazione: in particolare l'indignazione del papa era rivolta contro il
vescovo di Arles, che all'epoca doveva essere Onorato. C. formula nella lettera
anche un'aspra critica delle "presuntuose novità" introdotte in
Gallia dai monaci vescovi. Essi esibivano il loro rigorismo ascetico nei modi
esteriori del vivere e anche nella foggia del vestito (erano detti
"palliati" per il mantello monastico che portavano). E volevano
imporre anche ai fedeli questo stile di vita tutto esteriore, che sostituiva le
antiche consuetudini della Chiesa fondate sulla valorizzazione delle
disposizioni interiori del cristiano. C. giudica tale riforma come
"superstizione", perché esalta il senso letterale delle Sacre
Scritture e ne ignora il significato spirituale. La lettera è la riprova della
costante diffidenza della Sede romana per le correnti rigoriste riformatrici
sostenute dall'ascetismo monastico, che soleva muoversi ai margini
dell'istituzione e della tradizione ecclesiastica.
Nella medesima lettera C.
torna sull'argomento della penitenza in punto di morte, che in Gallia, anche
per la linea rigorista sostenuta dai monaci, continuava ad essere negata. Si
adduceva la ragione che il penitente non avrebbe avuto la possibilità di
compiere le opere di penitenza che solitamente la Chiesa gli imponeva per un
certo periodo, prima di riammetterlo nella comunione. A Roma già da
qualche tempo il rifiuto della penitenza "in extremis" era stato
considerato contrario allo spirito evangelico. All'inizio del V secolo
infatti perdurava la tendenza rigorista tradizionale, ma cresceva la spinta per
un atteggiamento più indulgente. In questo conflitto era già intervenuto papa
Innocenzo, nel 405, con la lettera in cui, rispondendo ad un preciso quesito di
Esuperio di Tolosa,
spiegava perché la Chiesa aveva giustamente deciso di concedere ai morenti la
penitenza e il viatico (P.L., XX, col. 498). C. si esprime con severità
maggiore di chi disperi della misericordia di Dio (cfr. ibid., L, col. 432A), e
ricorda che Gesù ha accolto il pentimento del ladrone morente in croce. Nel 452
Leone Magno dovrà ancora insistere con i vescovi della Gallia per convincerli a
concedere la penitenza e la comunione "in extremis", riprendendo gli
stessi argomenti di C. (cfr. ep. 108, 2, in ibid., LIV, col. 1012A). Ciò
nonostante, Fausto di Riez alla fine del V secolo sarà ancora sostenitore della
linea rigorista.
In Gallia l'ordinazione
episcopale dei monaci, che erano laici, era avvenuta in violazione di una
norma, sancita dal concilio di Serdica (343, canone 8), che vietava l'accesso
dei laici all'episcopato. Il canone nel corso del IV secolo fu praticamente
ignorato (basti pensare all'elezione di Ambrogio di Milano), ma i predecessori
di C. (Siricio, Innocenzo, Zosimo) lo avevano ribadito. Il
"curriculum" ecclesiastico per C. è una prova della preparazione del
candidato al compito di vescovo e una garanzia per le Chiese contro brutte sorprese.
La regola, secondo la quale "dev'essere prima discepolo chiunque desidera
essere maestro" (P.L., L, col. 433A), vale anche, e soprattutto, per il
difficile compito dell'episcopato. Su questo punto la lettera di C. alle Chiese
delle province viennese e narbonense afferma la necessità di una specifica
formazione ecclesiastica. Di più, secondo C., il vescovo deve essere
preferibilmente scelto fra i chierici della medesima Chiesa, cosicché più
facilmente possa ottenere il necessario consenso del clero e
del popolo che dovrà governare. Riaffermando la condizione di tale consenso, il
papa intendeva erigere un ostacolo al ripetersi di ordinazioni di stranieri o
di laici e, quindi, di monaci, e ribadire la distinzione fra lo stato di vita
monastico e l'ufficio episcopale. C. respinge, poi, con fermezza la pretesa di
primato della sede di Arles, e riafferma l'autorità di ogni metropolita entro i
confini tradizionali delle province ecclesiastiche, condannando ogni tentativo
di usurpazione dei diritti altrui (ibid., col. 434B).
La lettera ai vescovi
dell'Apulia e della Calabria (21
luglio 429, ibid., col. 436) ribadisce il divieto ai laici di accedere
all'episcopato. In quelle regioni vi era l'urgenza, non di frenare l'invadenza
dei monaci, ma più semplicemente la necessità di rimarcare la distinzione nella
Chiesa tra chierici e laici, onde evitare che i secondi prevaricassero sui
primi. Il rischio infatti era che un candidato laico tentasse di accedere alla
carica di vescovo facendo leva su un favore popolare conquistato con metodi
demagogici. Il divieto di scegliere candidati estranei al
"curriculum" degli ordini ecclesiastici è esteso da C., oltre
l'episcopato, al chiericato, per impedire che un laico potesse per questa via
diventare vescovo.
Negli ultimi anni del
pontificato di C. le Chiese della Gallia meridionale erano turbate, oltre che
dalle questioni di cui si è detto, dalla disputa teologica sul tema della
grazia. Anche su questo punto esercitava la sua influenza il monachesimo, che
vedeva nella dottrina agostiniana della predestinazione la negazione
dell'ascesi cristiana, che era la ragione stessa del monachesimo. La reazione
a Marsiglia e
in Provenza era sostenuta da alcuni presbiteri che attaccavano le ultime opere
di Agostino sulla predestinazione bollandole di eresia. Due laici, Prospero
d'Aquitania e Ilario (del secondo si sa ben poco), che erano stati in
corrispondenza con Agostino e parteggiavano per lui, trovandosi in difficoltà
nel fronteggiare la reazione contro Agostino, fecero ricorso a Roma per
sollecitare un intervento di C. in difesa della memoria del vescovo di Ippona,
che doveva essere morto da poco (28 agosto 430). Il papa intervenne con la
lettera ai vescovi delle Gallie (ibid., coll. 430-36). Il tono del documento è
energico, come si conveniva ad un papa impegnato ad affermare, particolarmente
nei confronti della Gallia, il suo diritto di primazia, ma il contenuto non era
quello che Prospero e Ilario si attendevano. Nell'insieme sembra preoccuparsi
più della pace interna delle Chiese di Gallia, del rispetto della disciplina
ecclesiastica e delle prerogative dei vescovi che della questione sollevata dai
due seguaci di Agostino. C. biasima la predicazione di taluni presbiteri, ma
soprattutto biasima quei vescovi che la tollerano e lasciano che i presbiteri
svolgano il compito della predicazione per il quale non hanno adeguata
preparazione teologica. Sui contenuti della predicazione si esprime in modo che
è sorprendentemente generico in rapporto al severo tono accusatorio, e in
relazione alla denuncia certamente non generica che Prospero e Ilario avevano
fatto al vescovo di Roma, nella quale è da credere che avranno rappresentato
quella predicazione come pelagiana. Così facendo il papa evita di lasciarsi
coinvolgere nella controversia dottrinale. Precisamente i suoi ammonimenti sono
rivolti più che ai presbiteri erranti, ai vescovi, che avrebbero dovuto
vegliare sulla predicazione della retta dottrina: gli importa soprattutto di
far sentire ai vescovi della Gallia il peso della sua superiore autorità.
Quanto ai presbiteri, che predicano una dottrina erronea sulla grazia, C. si
limita ad osservare genericamente che le loro novità sono contrarie alla
verità. Ai vescovi ricorda che è loro proprio il compito del magistero e che
essi hanno, particolarmente in campo dottrinale, autorità sui presbiteri. Poi
considera l'ipotesi che i vescovi i quali non adempiono, come dovrebbero, il
compito di insegnare siano proprio quelli che sono stati eletti tra i laici in
violazione delle disposizioni canoniche, e dunque senza adeguata formazione.
Così, in un certo senso, l'intervento di C., diretto al vescovo Venerio di
Marsiglia e ad altri vescovi della regione, si riannoda con quello in
precedenza rivolto contro la politica ecclesiastica della sede di Arles. Quale
sia l'argomento specifico sotteso alla lettera lo si deduce da due elementi. C.
dice che è stato mosso a scrivere dalla denuncia portata a Roma da Prospero e
da Ilario, che, si sapeva, erano convinti assertori della dottrina agostiniana.
Poi, al termine della lettera, esprime un elogio di Agostino, che è stato
successivamente recepito come una sorta di approvazione ufficiale della sua
dottrina sulla grazia nella Chiesa. In realtà la lettera concede assai
meno di quanto Prospero ed Ilario avevano sperato di ottenere. Il loro
ricorso a Roma mirava a sollecitare un'esplicita condanna degli oppositori
della dottrina agostiniana su grazia e predestinazione. Qualsiasi lettore non
avvertito sulle taciute ragioni della lettera resterebbe disorientato, non
comprendendo quale dottrina C. vuole condannare e quale difendere. Lo stesso
Prospero più tardi nella sua opera contro Giovanni
Cassiano si vedrà costretto a difendere il vero senso della lettera
(Contra collatorem 21, 3, in P.L., LI, col. 272B). Ed è non meno sorprendente
che il papa punti il dito solo contro alcuni anonimi presbiteri su una
questione che stava arroventando il clima religioso in Provenza. Non sono
menzionati i monasteri di S.
Vittore e di Lérins, coinvolti nella disputa, e le personalità di
rilievo, come Cassiano e Vincenzo di Lérins, che prendevano posizione contro
Agostino. Si capisce che C. era pronto a difendere la memoria di Agostino, ma
non precisamente la sua dottrina sui temi della grazia e della predestinazione.
La prudenza romana sulla ormai trascorsa controversia pelagiana si replicava a
proposito della conseguente questione predestinazionista. Quanto il papa non
volle precisare in questa lettera ai vescovi delle Gallie fu aggiunto in
appendice, più tardi, probabilmente dal medesimo Prospero. Nella tradizione
manoscritta infatti il testo della lettera è seguito dai cosiddetti Capitula
Caelestini, una serie di proposizioni sul tema della grazia a favore della
dottrina agostiniana, estrapolate dagli scritti dei predecessori di C. o da
documenti conciliari. Il testo non è autentico, cioè non è di C., ma è stato
ritenuto tale fino a tempi recenti ed ha avuto un'importanza fondamentale nella
storia del dibattito teologico in tema di grazia e libero arbitrio.
Secondo Prospero
d'Aquitania, C. nei confronti del pelagianesimo fu davvero coerente con
l'atteggiamento dei suoi predecessori. Lo dimostrerebbe la sua condotta verso
Celestio, il maggiore degli esponenti pelagiani dopo Pelagio, allorché tentò di
approfittare della nuova situazione politica, determinata dall'usurpazione di
Giovanni (423-425), per ottenere la revoca della scomunica che lo aveva
colpito: "Caelestium, quasi non discusso negotio audientiam postulantem,
totius Italiae finibus iussit extrudi: adeo et praecessorum suorum statuta et
decreta synodalia inviolabiliter servanda censebat ut quod semel meruerat
abscindi, nequaquam admitteret rectractari" (Prospero, Contra collatorem
21, 2, in P.L., LI, col. 271B). Secondo il testo, il papa avrebbe ordinato di
espellere dall'Italia Celestio, che gli aveva chiesto udienza, in coerenza con
le decisioni dei suoi predecessori, e questa notizia è ritenuta attendibile,
anche se non vi sono conferme. Prospero informa sia nel Contra collatorem (21,
2) che nel Chronicon, ad a. 429, di un'altra iniziativa antipelagiana presa da
C., allorché avrebbe mandato in Britannia il
vescovo di Auxerre,
Germano, con lo scopo di combattere l'eresia che vi si stava diffondendo. Anche
questa notizia è credibile, sebbene la Vita Germani narri un po' diversamente
di un concilio della Gallia che avrebbe dato mandato a Germano e a Lupo
di Troyes di
occuparsi della Chiesa della Britannia. Secondo il medesimo Prospero
(Chronicon, ad a. 431, e Contra collatorem 21, 2), C. avrebbe anche inviato
in Irlanda il
primo vescovo dell'isola, Palladio. Per Prospero (Contra collatorem 21, 2)
e per Arnobio il Giovane (Praedestinatus 1, 89) fu merito dell'intervento
di C. al fianco di Cirillo di Alessandria l'eliminazione dell'eresia
nestoriana.
In effetti quest'ultima è
la vicenda più rilevante del pontificato di Celestino. Nestorio, chiamato
nell'aprile del 428 da Antiochia a reggere la sede patriarcale di
Costantinopoli per volontà di Teodosio II, un po' per il suo carattere forte,
un po' per l'estraneità all'ambiente costantinopolitano, non ebbe una buona
accoglienza nella capitale. Le difficoltà si aggravarono quando prima alcuni
suoi fedelissimi e poi lo stesso patriarca contestarono in alcune omelie il titolo
di Madre di Dio (theotókos)
che tradizionalmente la pietà popolare attribuiva a Maria. L'opposizione cercò
di organizzarsi e di mettere sotto accusa Nestorio. Questi con l'aiuto
dell'imperatore poté fronteggiare la ribellione, ma ormai lo scisma era
nell'aria ed è probabile, anche se non si dispone di documentazione, che i suoi
avversari abbiano cercato appoggio a Roma e ad Alessandria. Nestorio decise allora
di fare un passo presso la Sede romana, non tanto per chiedere sostegno, quanto
per prevenire un'eventuale presa di posizione ostile di C., che sapeva, o
supponeva, essere già stato informato dei fatti (si pensa che tra gli
informatori del papa a Costantinopoli vi fosse Mario
Mercatore). La sua prima lettera al papa (Acta Conciliorum Oecumenicorum,
I, 2, pp. 12-4) si apre sul caso di quattro vescovi occidentali scomunicati e
deposti con l'accusa di pelagianesimo, i quali si erano rifugiati a
Costantinopoli per appellarsi all'imperatore. Nestorio, la cui decisione di
dare ospitalità a questi vescovi suscitava grande irritazione a Roma, chiede
informazioni sui vescovi condannati dalla Sede romana per poter decidere il da
farsi. Alla richiesta di chiarimenti fa seguire, come una sorta di
contropartita, una relazione sulla controversia dottrinale in atto a
Costantinopoli, precisamente su quello che egli riteneva essere l'errore
cristologico dei suoi avversari, con uno scambio di informazioni e un'implicita
proposta di collaborazione alla pari fra i vescovi delle due capitali per
risolvere i problemi interni di ciascuno.
C. lasciò senza risposta
la lettera di Nestorio, che è dell'inizio del 429. Nell'autunno del medesimo
anno un messo di Nestorio portò a Roma una seconda lettera dal contenuto
analogo: medesima richiesta di informazioni sui rifugiati pelagiani, medesima
denuncia della dottrina cristologica di stampo ariano e apollinarista dei suoi
antagonisti, tra i quali ormai comprendeva, senza nominarlo, anche Cirillo di
Alessandria, intervenuto nella disputa. Anche questa seconda lettera restò
senza replica. C., per capire di che cosa esattamente si discuteva in Oriente,
avviò contatti con Alessandria. Nella primavera del 430 Cirillo di Alessandria,
dopo aver inviato a Nestorio una prima e una seconda lettera, con le quali gli
contestava la gravità dell'errore dottrinale che egli andava predicando a
Costantinopoli, e che aveva cercato di diffondere anche nei monasteri d'Egitto
facendovi circolare i suoi sermoni, decise di rompere gli indugi e inviò a C.
una denuncia dell'eresia nestoriana con relativa documentazione. Il patriarca
di Alessandria ricorda il fallimento dei suoi tentativi epistolari di far
recedere Nestorio dalle sue posizioni; dice di aver accantonato l'idea di
inviargli una lettera sinodale di scomunica per evitare una rottura definitiva,
ma che ritiene vana qualsiasi speranza di un suo ravvedimento. A prova della
radicalizzazione della posizione nestoriana Cirillo riferisce l'episodio del
vescovo Doroteo che, durante una celebrazione liturgica, alla presenza di
Nestorio, aveva gridato l'anatema contro i difensori di Maria Madre di Dio
(theotókos). Un episodio che a Roma - Cirillo lo sapeva bene - avrebbe
suscitato profonda emozione. Nestorio, secondo Cirillo, è un superbo, che
predica questa dottrina solo contro tutti, contro la tradizione dei Padri,
contro la fede professata da tutte le altre Chiese. L'eretico va fermato. Ma
Cirillo, prima di agire, attende la risposta di Roma, vuol essere sicuro del
suo appoggio. Anzi, invita C. a comunicare il suo giudizio anche ai vescovi
della Macedonia e dell'Oriente, di modo che Nestorio sia completamente isolato.
Ma Cirillo non si affida
solo alla lettera: si preoccupa di pubblicizzare nell'ambiente romano la
pericolosità dell'eresia nestoriana. Se ne dovrà occupare il diacono Posidonio,
latore della missiva. Per questo Cirillo gli consegna un biglietto con
istruzioni, una traccia per una più dettagliata e allarmata relazione orale da
fare al papa e ai personaggi influenti della Sede romana. Il biglietto si
chiude con la narrazione di un episodio, destinato ad accrescere l'irritazione
del papa: vi si dice che Celestio - il pelagiano, cacciato dall'Italia da C.
medesimo, secondo la testimonianza di Prospero - ciaa Costantinopoli dà man
forte a Nestorio contro i suoi oppositori (ibid., I, 1, 7, p. 171, rr. 31 ss.).
La lettera di denuncia di
Cirillo era corredata da un dossier di testi che dovevano documentare
al papa l'eresia di Nestorio, mentre un fascicolo di documenti era stato
mandato a Roma anche da Nestorio. Il dossier allestito da Cirillo era
composto di sermoni nestoriani e di testi ortodossi dei "Padri": il
loro confronto dava forma ai capi d'accusa contro Nestorio. Per il loro rilievo
e l'importanza della precisione terminologica tali testi furono mandati a Roma
in traduzione latina eseguita ad Alessandria per volontà di Cirillo, che
intendeva così facilitare la lettura del dossier. C. nella lettera di risposta
a Cirillo confermerà la ricezione degli allegati (ibid., I, 2, p. 5), una copia
dei quali fu consegnata da C., per il tramite del diacono Leone, a Giovanni
Cassiano, che se ne servì per redigere una relazione sulla dottrina di
Nestorio. Un confronto dettagliato fra le citazioni di testi di Nestorio nel De
incarnatione di Giovanni Cassiano e quelle nel Conflictus di Arnobio
il Giovane dà la possibilità di conoscerne meglio la composizione. Questa raccolta
di documenti è importante perché ha influenzato le opinioni di Giovanni
Cassiano e di Arnobio, i giudizi di C. e di Leone Magno, e più in generale ha
orientato l'opinione degli Occidentali su Nestorio.
Il tono allarmato della
denuncia del patriarca di Alessandria, le informazioni giunte a Roma da
Costantinopoli e il giudizio contenuto nella relazione di Cassiano sui
documenti nestoriani convinsero C. che Nestorio era veramente un eretico
bestemmiatore perché negava la divina maternità di Maria e la divinità di Cristo,
e propugnava la dottrina dei due Figli. C. dunque decise di intervenire e agli
inizi di agosto del 430 riunì un concilio romano. Nel sermone che vi pronunciò
(ne ha conservato un frammento Arnobio il Giovane, Conflictus II, 13, 9-16),
invocava contro l'eresia nestoriana l'autorità dei grandi dottori occidentali:
Ambrogio di Milano, Ilario, Damaso. Il concilio approvò una sentenza di
condanna in cui si sanciva che, se Nestorio non avesse ritrattato per iscritto
la sua dottrina entro dieci giorni dalla notifica, sarebbe stato scomunicato e
deposto. Per gli adempimenti C. si affidò a Cirillo, al quale diede mandato di
agire in sua vece. Al diacono Posidonio in partenza per tornare ad Alessandria
il papa affidò il 10 agosto 430 una lettera per Cirillo con la sentenza contro
Nestorio (Acta Conciliorum Oecumenicorum, I, 2, pp. 5-6), una lettera per il
medesimo Nestorio che Cirillo avrebbe dovuto fargli pervenire insieme alla
sentenza (ibid., pp. 7-12), e lettere a vari destinatari orientali, vescovi e
clero delle sedi più importanti (ibid., pp. 15-22), che vennero così informati
delle decisioni della Sede romana. Finalmente il 10 agosto 430 C. risponde alle
due lettere di Nestorio, per il tramite di Cirillo. Si scusa per il ritardo (la
prima lettera di Nestorio è dell'inizio del 429!), che attribuisce alla
difficoltà di reperire un traduttore. In realtà il papa attendeva di avere un
quadro preciso di quanto stava accadendo in Oriente. Dice di aver ricevuto con
grande gioia buone notizie sul conto di Nestorio al momento della sua elezione
alla cattedra di Costantinopoli, e di aver avuto la certezza che egli sarebbe
stato degno successore degli illustri suoi predecessori, ma che le speranze
iniziali erano state smentite sia dalle lettere e dagli scritti inviati a Roma
da Nestorio sia dalle informazioni giunte da Alessandria. Il quadro che il papa
fa della personalità di Nestorio è fosco, i suoi giudizi sono pesanti. Per
evitare la scomunica, Nestorio dovrà dimostrare il proprio ravvedimento al suo
avversario, il patriarca di Alessandria, al quale il papa ha delegato il
compito di eseguire la sentenza. La lettera affronta anche il caso dei
pelagiani rifugiatisi a Costantinopoli. Anche su questo punto Nestorio è
colpevole, per aver dato asilo a persone che erano state scomunicate in
Occidente, ben sapendo che i suoi predecessori avevano solidarizzato con Roma
sulla questione pelagiana. La lettera insinua che l'atteggiamento di
Nestorio verso costoro non sia dovuto a mancanza di informazioni, ma faccia
parte di una manovra antiromana. Colpisce in questa lettera, dai toni molto
aspri, la personalizzazione della questione nestoriana. Pochi e assai vaghi
sono gli accenni alla dottrina cristologica. Il dito è continuamente puntato
sulla persona di Nestorio e sulla sua funzione di corrotto e di corruttore.
Probabilmente C. era consapevole della difficoltà che gli Occidentali in genere
ed egli stesso avevano di comprendere con precisione concetti e dottrine che la
controversia orientale metteva in campo. Ma la ragione principale, che lo tiene
lontano dal merito della questione, è probabilmente di principio. Il vescovo di
Roma, in forza del suo primato, interviene nella controversia orientale come
sommo custode della fede tradizionale della Chiesa. Non è ammesso discutere di
una dottrina che è eredità apostolica, sulla quale il successore di Pietro ha
il compito di vigilare. La colpa dell'eretico è precisamente di insegnare una
dottrina nuova che sovverte la tradizione. C. ripete spesso nelle lettere agli
Orientali che Nestorio è un "disputator" che mette in discussione la
fede tradizionale della Chiesa. Per C. la fede piena, chiara e intoccabile
della tradizione è quella del simbolo apostolico, che a Roma si credeva formula
degli apostoli in senso proprio. Questa "fides", che il successore di
Pietro ha specifico mandato di custodire e che non ammette né aggiunte né
omissioni, è stata violata dall'eretico: "plene etenim et manifeste
tradita [fides] ab apostolis nobis nec augmentum nec imminutionem
requirit" (ep. ad Nestorium 7, ibid., I, 2, p. 9). La detrazione operata
da Nestorio riguardava evidentemente le parole del simbolo "natus de
spiritu sancto et Maria virgine": egli infatti rifiutava di ammettere che
del Figlio di Dio si possa dire che è nato da Maria. Ma se Cristo, Figlio di
Maria, non è il medesimo che è anche Figlio di Dio, come può essere salvatore?
C. tocca velocemente la questione cristologica, ma non è l'interesse
speculativo per la dottrina che lo muove, bensì sono le conseguenze sul piano
soteriologico che lo turbano, trattandosi del fondamento della propria
speranza: "agitur ut mihi totius spei meae causa tollatur" (ep. ad
Nestorium 12, ibid., p. 10).
Cirillo ottenne così da
Roma ben più del semplice appoggio che aveva sperato e cercò di approfittarne.
Ma Teodosio II prese le difese del suo patriarca e, per fronteggiare l'alleanza
tra Roma e Alessandria, convocò un concilio a Efeso per la Pentecoste dell'anno
successivo (431). Nestorio da parte sua, sapendo che a Roma soprattutto lo
accusavano di negare il titolo di Maria theotókos, scrisse a C. una terza
lettera di tenore conciliante (novembre 430, ibid., I, 5, p. 182), con la
quale, pur mantenendo una rigida posizione nei confronti di Cirillo,
manifestava la sua disponibilità ad accettare il theotókos (Madre di Dio),
spiegando che, se egli preferisce usare l'attributo christotókos (Madre di
Cristo), è solo per mantenere le distanze da arianesimo e apollinarismo. Non
era facile per Nestorio spiegare ai fedeli di Roma che egli non aveva di mira
un titolo tradizionalmente riconosciuto a Maria, bensì discuteva della
sussistenza in Cristo di due nature.
Cirillo tornò a sondare
le intenzioni di C., per conoscere se era ancora deciso a perseguire Nestorio.
La lettera non è pervenuta, ma si ha la risposta del papa (ibid., I, 2, pp.
26-7), che diplomaticamente esprime plauso per l'intervento dell'imperatore. Se
un anno prima C. aveva dato all'Alessandrino delega incondizionata per eseguire
la sentenza contro Nestorio, ora, dopo l'intervento dell'imperatore e
nell'imminenza del concilio, vuole attendere gli eventi, pur senza rinnegare
nulla del giudizio espresso. Il papa dice poi che non sarà personalmente
presente al concilio, ma assicura la sua spirituale partecipazione,
sottintendendo l'invio di delegati.
L'8 maggio 431 partirono
i delegati romani al concilio di Efeso. Ad essi C. affida una lettera per i
vescovi del concilio, un'altra per l'imperatore Teodosio II e un biglietto di
istruzioni per i delegati stessi. La lettera ai vescovi contiene una lunga
esortazione, del genere di quelle contenute nelle precedenti lettere agli
Orientali, a difendere la dottrina tramandata dagli apostoli. Di Nestorio non
parla. Solo accenna alla pretesa di sottoporre a giudizio colui che è giudice
del mondo. C., cioè, condanna il tentativo di sottoporre all'indagine del
ragionamento umano il mistero di Cristo uomo-Dio. È quanto la lettera
all'imperatore esprime in modo più esplicito: "[...] ne quid turbidae
novitati licere vestra mansuetudo permittat neve facultas aliqua his qui
divinae maiestatis potentiam in humanae disputationis rationem artare
contendunt [...] tribuatur" (ep. ad Theodosium, ibid., p. 25). C. vede
nella dottrina di Nestorio un approccio razionalistico alla fede, quasi questa
fosse un elaborato del pensiero umano, non un dato della tradizione apostolica.
Naturalmente il papa non trascura di dire all'imperatore che la pace della
Chiesa è fondamentale per la sicurezza dell'Impero, e che perciò l'eliminazione
dell'eresia nestoriana è nell'interesse di entrambe le istituzioni. La lettera
è importante perché è il primo documento ufficiale della Sede romana che
contiene chiari spunti per una teorizzazione dei rapporti fra papato e Impero,
visti, s'intende, dal punto di vista del papa. C. non contesta la decisione
dell'imperatore di convocare il concilio, ma non gli riconosce il diritto di
intervenire nel merito delle questioni, riguardo alle quali egli deve
rispettare il "divinum iudicium" che si esprime attraverso il
pontefice. Nel biglietto di istruzioni (ibid.) due sono i criteri dettati
ai legati. Primo: essi avrebbero dovuto prendere subito contatto con
Cirillo e concordare con lui la linea di condotta. Secondo: se vi fosse stata
discussione su punti della dottrina, sarebbero dovuti intervenire con la forza
dell'autorità che rappresentavano ("auctoritatem sedis apostolicae
custodiri debere mandamus"). Conclusosi il concilio il 31 ottobre 431 con
la deposizione di Nestorio, C. inviò in Oriente una serie di lettere di
congratulazione per tale esito a Teodosio II, a Massimiano nuovo patriarca di
Costantinopoli, al clero e al popolo di Costantinopoli, a Flaviano di Filippi e
al concilio medesimo (Acta Conciliorum Oecumenicorum, I, 2, pp. 88-101 e I, 1,
7, pp. 142 s.). I veri destinatari di quest'ultima si deve intendere che
fossero i nove vescovi delegati dal concilio che avevano provveduto
all'elezione, il 25 ottobre 431, del successore di Nestorio, e che subito ne
avevano dato informazione al papa. Tra l'altro, la lettera di C. contiene le
condizioni per la riammissione dei pelagiani che il concilio aveva anche
condannato, i quali, secondo C., avevano aderito alla dottrina nestoriana e
avevano riposto le loro speranze in un esito del concilio favorevole a
Nestorio.
Al pontificato di C. si
attribuisce l'introduzione della salmodia nella liturgia romana della messa,
prima della "missa fidelium", in aggiunta alle letture tratte dalle
epistole di Paolo e dal vangelo: il canto dei salmi era eseguito a cori
alternati da tutto il
popolo. Veniva così recepito un uso che in Oriente e a Milano, dal
tempo di Ambrogio, era ormai una consuetudine. Decretò la chiusura in Roma
delle chiese tenute dai novaziani, i quali furono costretti a radunarsi nelle
case private (Socrate, Historia ecclesiastica VII, 11). Il Liber
pontificalis non manca di menzionare i suoi interventi in campo disciplinare e
dottrinale, la cui documentazione, cioè le sue lettere, era conservata
nell'archivio della Sede romana.
Nella sfera dell'attività
edilizia il Liber pontificalis (p. 230) ricorda che C., "post
ignem Geticum" (all'indomani cioè del Sacco di Alarico del 410),
procedette ad una nuova dedicazione della "basilica Iulii" (S. Maria
in Trastevere) che fu anche riccamente dotata di una cospicua suppellettile in
argento (patene, coppe, calici, candelabri, cantari) per il servizio liturgico.
Ma l'iniziativa di maggior rilievo (non ricordata nel Liber pontificalis) fu
certamente la costruzione della basilica di S. Sabina con la quale si inaugura
la presenza cristiana sul colle Aventino: un'aula a tre navate decorate con un
fregio in "opus sectile" (incrostazione marmorea) nella fascia
soprastante le colonne. Una imponente iscrizione musiva di enormi dimensioni (m
13 x 3) fu collocata nella parte interna della parete d'ingresso. La superficie
iscritta, costituita da uno sfondo azzurro su cui si stagliano grandi lettere
capitali dal modulo perfettamente uniforme, è definita a sinistra e destra
dalle allegorie delle due "ecclesiae" (sotto forma di due donne
tunicate e velate), accompagnate dalle relative scritte didascaliche
("eclesia ex circumcisione - eclesia ex / gentibus"), che recano
ciascuna un grande "codex" aperto, apparentemente rivolto alla
lettura dei fedeli ma in realtà pura convenzione dal momento che i segni
grafici tracciati sui due "codices" altro non sono che una indistinta
successione di rettangolini e lineette. L'iscrizione, una delle più solenni e
funzionali esemplificazioni dell'uso ideologico e propagandistico dell'epigrafia
monumentale di apparato, celebra il primato della Sede romana e della sua
storica incarnazione nella persona di Celestino. I moduli espressivi, solenni e
magniloquenti quanto la veste grafica, mostrano ormai l'acquisita conquista di
un repertorio di immagini e di figure funzionali all'esaltazione del ruolo
sempre più emergente della Roma cristiana: la Sede romana è "culmen
apostolicum"; la figura del vescovo di Roma rifulge in tutto il
mondo; il presbitero Pietro, cui C. affida l'esecuzione dei lavori, ben
degno di recare un nome tanto illustre quale quello di Pietro ("Illyrica
de gente Petrus, vir nomine tanto / dignus, ab exortu nutritus in aula"),
è ricco per i poveri, povero con se stesso e con il disprezzo dei beni mondani
ha meritato di sperare nella vita futura: "pauperibus locuples, sibi
pauper, qui bona vitae / praesentis fugiens meruit sperare futuram".
C. morì il 27 luglio
(giorno in cui se ne celebra la memoria liturgica) 432 e fu sepolto nella
basilica di S. Silvestro sulla via
Salaria al di sopra del cimitero di Priscilla come testimoniato dal
Liber pontificalis ("qui etiam sepultus est in cymiterio Priscillae, via
Salaria, VIII id(us) april(es)", p. 230), e come descritto con dovizia di
particolari dall'itinerario Notitia ecclesiarum (10): "Postea ascendes
eadem [Salaria] via ad sancti Silvestri [...] et in dextera parte Caelestinus
papa [...]". Sulla scorta della lettera De sacris imaginibus di Adriano I
a Carlomagno ("Caelestinus papa proprium suum coemeterium picturis
decoravit") si apprende che già in vita C. aveva provveduto a farsi allestire
una degna sepoltura corredata da un apparato decorativo ad affresco che doveva
rappresentare una schiera di martiri ammessi nella "regia coeli": a
questa pittura, come esaurientemente dimostrato da G.B. de Rossi (in senso
contrario A.
Ferrua), si accompagnava un'iscrizione esametrica che riproponeva una
sintesi degli articoli di fede relativi alla persona del Cristo ("natum,
passum, ascendit in caelum;
sedet ad dexteram Patris; iterum venturus est iudicare vivos et mortuos")
e, in particolare, riprendeva la formula antinestoriana del concilio di Efeso
che ribadiva la tesi delle due nature: "natum passumque deum". Sulla
sepoltura di C. fu posto un elogio in versi (Inscriptiones Christianae urbis
Romae. Nova series, I-X, a cura di G.B. de Rossi et al., Romae-In Civitate
Vaticana 1922-92: IX, nr. 24833) tutto impostato in proiezione escatologica
che, come da prassi negli "elogia" metrici tardoantichi, trova il suo
fulcro espressivo nella ripresa del motivo dualistico del corpo destinato alla
terra e dell'anima immediatamente ammessa alla gloria divina: "Corporis
hic tumulus: requiescunt ossa cinisque / nec perit hinc aliquid Domino caro
cuncta resurgit. / Terrenum nunc terra tegit, mens nescia mortis / vivit et
aspectu fruitur bene conscia Christi" (vv. 5-8); l'unico accenno
retrospettivo sembra cogliersi nella prima parte dell'"elogium" (vv.
1-4), in cui si sottolinea implicitamente il largo seguito avuto da C. fin
dalla sua elezione alla Sede apostolica che, conseguita rapidamente e senza
contestazioni, governò con il consenso di tutti ("omni rexit
populo"): "Praesul apostolicae sedis venerabilis omni / quam rexit
populo, decimum dum conderet annum, / Caelestinus agens vitam migravit in illam
/ debita quae sanctis aeternos reddit honores".
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1, 7, pp. 124 s., 142 s., 171 s.; I, 2, pp. 5-27, 88-101; I, 5, p. 182 (lettere
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SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/santo-celestino-i_(Enciclopedia-dei-Papi)
San Celestino I. Papa
(422-432). M. 432.
Martirologio Romano: En
Roma, en el cementerio de Priscila, en la vía Salaria, san Celestino I, papa,
que se preocupó de que la Iglesia se mantuviese en la verdadera fe y ampliase
sus límites, instituyó el episcopado en Gran Bretaña e Irlanda y promovió la
celebración del Concilio de Éfeso, en el que se condenó a Nestorio y se saludó
a María como Madre de Dios.
Había nacido en la
Campania romana. Entró en el clero de Roma, y sucedió a san Bonifacio I en el
pontificado. En el tránsito de los diez años de su pontificado, desplegó una
intensa e importante acción en favor de la supremacía de la Iglesia de Roma
tanto en Occidente como en Oriente y África y se afanó para dar sólidas bases
jurídicas a la organización eclesiástica. Luchó contra los abusos cometidos por
el clero en la administración de la penitencia como en las promociones y
ordenaciones del clero y de los obispos. Su preocupación por la pureza de la
fe, ante las herejías semipelagiana, novacianista y nestoriana se igualaba con
su ideal del esplendor litúrgico, en el Introito de la Misa y en sus otras
partes variables. Para ello apoyó la campaña de san Germán de Auxerre contra
el pelagianismo; mandó a san Paladio a predicar en Irlanda un poco antes de que
llegara san Patricio y condenó el nestorianismo a través de sus legados en el
Concilio de Éfeso (431) y en el concilio de Roma del 430. Fue amigo de san
Agustín de Hipona; construyó la basílica de Santa Sabina en el Aventino.
SOURCE : https://hagiopedia.blogspot.com/2013/07/otros-santos-del-dia_27.html