Agnes of Montepulciano, Dominican-Order-church in Friesach, Main altar
Agnes von Montepulciano, Dominikanerkirche Friesach in Friesach, Hochaltar
Sainte Agnès de
Montepulciano
Moniale italienne (+
1317)
Dominicaine de
Montepulciano en Italie dont sainte Catherine de Sienne louait les vertus
lorsqu'elle s'entretenait avec le Seigneur (Dialogue 149 de sainte Catherine)
et qu'elle vénérait après la mort de l'humble dominicaine.
À Montepulciano, en
Toscane, l’an 1317, sainte Agnès, vierge, qui prit à neuf ans l’habit des
vierges consacrées, à quinze ans devint, malgré elle, la première supérieure du
monastère de Procena, et bientôt fonda dans sa patrie un autre monastère, sous
le Règle de saint Dominique, où elle donna un admirable exemple de véritable humilité.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1007/Sainte-Agnes-de-Montepulciano.html
Pietro Bracci, Sant'Agnese di Montepulciano,
nella chiesa di Santa Caterina a
Magnanapoli in Roma
SAINTE AGNÈS de
MONTEPULCIANO
Vierge
(1268-1317)
Sainte Agnès naquit à
Graciano-Vecchio, en Italie, en 1268, de parents suffisamment fortunés et très
bons chrétiens. Dès l'âge de 9 ans elle entre chez les Religieuses du Sac à
Montepulciano, où on lui confiera bientôt la charge d'économe; à 17 ans elle
dirige la construction du couvent à Procéna, où par le bref pontifical elle
devient abbesse; à 32 ans elle revient à Montepulciano pour y fonder un couvent
de Soeurs Dominicaines, où elle sera prieure. Elle meurt le 20 avril 1317, à
l'âge de 49 ans. Son corps, miraculeusement préservé de la corruption du
tombeau, repose au Couvent des Dominicaines de Montepulciano. Elle fut
béatifiée par Clément VIII en 1608 et canonisée par Benoît XIII en 1726.
Sainte Agnès est avant
tout une âme contemplative. Pour elle, Dieu c'est le Bien-Aimé: elle Lui
manifeste une amitié sans réserve, une tendresse sans limite, une confiance
sans borne; Il la comble de faveurs extraordinaires, répond empressement à ses
désirs et satisfait même ses moindres caprices. Aussi la représente-t-on
caressant l'Agneau de Dieu qu'elle tient dans ses bras et dont elle porte le
nom.
À 4 ans, à l'âge où les
enfants ne savent que jouer, sainte Agnès cherchait la solitude pour mieux
prier; à 9 ans, à l'âge où déjà les parents fiançaient leur fille, elle obtient
de ses parents d'entrer en religion pour être, elle aussi, à son Bien-Aimé.
Désormais, sa vie ne sera plus qu'une continuelle oraison.
Un jour qu'elle fut
longtemps ravie en extase, l'heure de la Messe passa sans qu'elle ne s'en
aperçut. Revenue à elle-même, elle se mit à pleurer de ne pouvoir ce matin-là
recevoir son Bien-Aimé. Jésus lui envoie alors porter la Sainte Communion par
l'Ange qui L'avait assisté dans Son agonie. C'est encore cet Ange qui viendra
lui annoncer les souffrances et la mort qu'elle aura à endurer: "Prends ce
calice, ô bien-aimée du Christ, lui dira-t-il, bois comme Lui jusqu'à la
lie". Elle prendra la coupe, et la videra, lui semble-t-il, toute entière.
La vie s'en allait, et
les religieuses, la voyant mourir, la suppliaient de demander sa guérison.
"Si vous m'aimiez vraiment, leur répondit-elle, vous vous réjouiriez de ma
mort, puisque je m'en vais à mon Bien-Aimé. Je vous serai plus utile au Paradis
qu'ici; ayez confiance, je serai toujours avec vous". Quelques instants
après, levant les yeux et les mains vers le Ciel, elle dit avec un sourire
ravissant cette dernière parole: "Mon Bien-Aimé est à moi, je ne Le
quitterai plus".
René-M. Groleau,
O.P., Saints Dominicains, p. 17-18.
SOURCE : http://viechretienne.catholique.org/saints/1063-sainte-agnes-de-montepulciano
La Vie d'Agnès
Agnès est née en 1277 à
Gracciano Vecchio, au centre de l’Italie, de parents pauvres, mais riches
intérieurement.
A l’âge de 4 ans, elle
quittait souvent ses jeux d’enfant pour se retirer dans un endroit solitaire.
Là, elle se mettait à genoux, élevait vers le ciel son cœur, ses yeux et ses
petites mains, offrait à Jésus ses prières et sa personne, et lui demandait de
bénir ses parents.
A 9 ans, Agnès, dont le
nom signifie épouse, demanda à se vouer à Dieu dans un monastère. Ses parents
crurent sage de s’opposer pour le moment à ce dessein : elle était si jeune !
Mais Agnès pria et Dieu
fléchit toutes les résistances. Elle entra chez les religieuses del Sachho, à
côté de Monte Pulciano, qui vivaient sous la règle de st Augustin.
Dès ses premières années
de vie religieuse, elle fut très appréciée de sa maîtresse des novices et de
ses compagnes de noviciat.
Lorsqu'elle fut arrivée à
l'âge de quatorze ans, on la nomma procuratrice de son monastère. Cette charge
devait l'arracher aux douceurs de l'oraison - mais elle savait que l'oraison
n'est plus agréable à Dieu, quand l'obéissance appelle à d'autres emplois.:
Elle obéit donc avec joie, et jamais on n'eut à lui adresser le moindre
reproche. Elle veillait avec diligence à ce qu'aucune religieuse ne manquât de
quoi que ce fût, et quand il s'agissait de rendre un service à ses soeurs, elle
était toujours pleine de grâce et de charité. Auparavant, elle avait résolu de
garder pendant le carême un silence inviolable pour ne converser qu'avec le
ciel ; mais, comme ses soeurs seraient devenues les victimes de ce sacrifice,
elle se contenta de retrancher toutes les paroles qui n'étaient pas nécessaires
à l'exercice de sa charge.
Dieu témoigna alors
combien il est loin de désapprouver qu'on le quitte pour le bien du prochain ;
car, durant ce temps même, sainte Agnès reçut une grâce des plus éclatantes. La
Mère du Sauveur, qui après Dieu possédait son âme, lui apparut , et
l'entretenant doucement, elle lui donna trois petites pierres merveilleusement
belles. Puis elle lui dit : « Ma fille, avant ta mort tu bâtiras un monastère
en mon honneur : prends ces trois petites pierres pour te rappeler que ton
édifice doit être fondé sur la foi constante et la confession de la très-haute
et indivisible Trinité… »
Déjà Agnès jouissait dans
le monde même, où le bruit de ses miracles s'était répandu , d'une réputation
extraordinaire de sainteté. On en vit bientôt la preuve. Les habitants de
Procena, près d'Acqua Pendente, avaient décidé de bâtir un monastère pour leurs
filles. Bien qu'Agnès n'eût que quinze ans, ils vinrent la demander pour en
être la fondatrice et la première supérieure. A la pensée du commandement,
l'humilité d'Agnès s'effraya : elle mit en avant son incapacité et son âge.
D'ailleurs, elle savait que ce n'était pas là le monastère que la Sainte Vierge
lui avait ordonné de bâtir. Cependant le Vicaire de Jésus-Christ, eu vertu de
son autorité suprême, lui ordonna d'entreprendre la fondation proposée ; elle
le fit. Mais, toujours convaincue de son indignité, elle redoubla ses oraisons
et ses pénitences.
En retour de ces
sacrifices, elle fut comblée, même visiblement, des grâces célestes. Une nuit
de l'Assomption, la sainte Vierge lui apparut de nouveau ; et, déposant
l'enfant Jésus dans ses bras, elle l'abandonna à ses plus affectueuses
caresses. Agnès ne put se séparer de son bien-aimé qu'en versant des larmes, et
pour consolation, elle détacha une petite croix du riche collier de perles du
divin enfant. - Un autre jour, priant dans la partie la plus solitaire du
jardin, elle fut ravie en Dieu et oublia l'heure de la messe. Son extase ayant
cessé, elle se mit à pleurer de n'avoir pu recevoir son Sauveur. Alors un ange
lui apporta la sainte Eucharistie et lui donna la communion.
Or, les religieuses del
Saccho ne formaient qu'une de ces congrégations éphémères qu'un jour de
générosité fait naître, mais que, au siècle suivant, on retrouve seulement dans
le passé de l'histoire. Un jour donc, - dans une de ses visions mystérieuses,
la servante de Dieu se trouva en pleine mer, en face de trois vaisseaux
magnifiquement pavoisés conduits par saint Augustin, saint François d'Assise et
saint Dominique. Une sainte dispute s'était élevée entre eux à qui posséderait
Agnès. Mais le glorieux patriarche Dominique , alléguant l'arrêt du ciel qui
lui donnait Agnès pour fille, tendit la main à son enfant et l'introduisit dans
sa barque.
Agnès ne comprenait pas
comment se ferait ce changement d'institut ; mais bientôt un ange vint le lui
révéler. Il lui rappela les trois petites pierres qu'elle avait reçues
autrefois de la Sainte Vierge, avec l'ordre de lui bâtir plus tard un
monastère. « Le temps, lui dit-il, en est venu : devez fonder une maison sur la
colline même de Monte Pulciano ; vous dédierez le couvent à la très-sainte
Trinité, à l'incomparable Vierge Marie, au bienheureux Dominique, auquel vous
allez désormais appartenir. »
Elle se rendit donc à
Monte Pulciano, où elle fut reçue comme en triomphe. Redoutant ces
applaudissements, qui ôtent souvent à la vertu son prix surnaturel, elle
pressait sans relâche les travaux de construction ; et sitôt que la clôture put
être gardée , elle revêtit l'habit des soeurs de Saint-Dominique, puis fit voeu
de vivre selon les règles de son nouvel ordre. Suivant la promesse qui lui
avait été faite, elle se trouva, en peu de temps, à la tête d'une communauté de
vingt religieuses. Mais Dieu permit une fois qu'on oubliât la nouvelle famille,
et le couvent resta trois jours sans pain. Agnès, dont la confiance égalait l'humilité
se plaignit amoureusement au ciel d'une nécessité si extrême. Mais écoutons
Dieu relatant l’événement à la Vierge de Sienne (Dialogue 149) :« Cette chère
petite pauvre, dit-il, ma fidèle Agnès, éleva son cœur vers ma bonté, en me
disant : Mon bien-aimé Seigneur, mou tendre Père, mon éternel Époux, ne
m'avez-vous pas ordonné de retirer de leurs familles ces vierges? et vous, ne
les avez-vous réunies dans votre maison que pour les laisser mourir de faim ?
Bon Maître, pourvoyez à leurs besoins ! - Pour satisfaire son humble demande,
j'inspirai à quelqu'un la pensée de lui porter cinq petits pains, et je le lui
révélai. Quand celui qui venait approcha de la porte, Agnès dit à une de ses
filles : Ma fille, allez au tour, et apportez le pain que le Seigneur nous
envoie dans sa bonté.- Quand les pains furent apportés, on se mit à table, et,
pendant que ma bien-aimée faisait le partage, je mis dans ses mains une telle
puissance que les pains se multiplièrent et purent fournir abondamment à
plusieurs repas. »
Cependant le jour des
noces célestes approchait pour Agnès. Mais des heures d'infirmités et de
douleurs précédèrent cet instant si désiré. Pressentant que Dieu voulait la
retirer de cette terre d’exil, elle se disposa à la mort avec joie, et reçut
les derniers sacrements avec un cœur palpitant d’amour et un visage rayonnant
de joie. Ses sœurs pleuraient amèrement, mais elle les consola par ces paroles
: « Si vous m’aimiez comme vous devez, mes filles, vous ne pleureriez pas
ainsi. Car les amis ne s’attristent pas du bien de leurs amis : au contraire,
il s’en réjouissent. Le plus grand bien qu’il puisse m’arriver, c’est de m’en
aller à notre Époux. Soyez-lui fidèles à cet Époux si bon ! Persévérez toujours
dans l’obéissance, et je vous promets de vous être plus utile au ciel que si je
restais parmi vous. Surtout, aimez-vous les unes les autres ! »
Bientôt, levant les yeux
et les mains au ciel, elle dit avec un sourire ravissant : « Mon bien-aimé est
à moi ; je ne le quitterai plus ! » C’était le 20 Avril 1317.
D’après l’Année
Dominicaine Avril 1861
Lettre de Ste Catherine
de Sienne aux moniales de Montepulciano
CCIII (157).- Lettre de
ste Catherine de Sienne à la Prieure, et aux Religieuses de Sainte-Agnès, à
Montepulciano. - De la reconnaissance envers Dieu, qui se prouve par
l’observation de ses commandements et de ses conseils.
(Le couvent de
Sainte-Agnès était proche de Montepulciano. Sainte Catherine aimait beaucoup le
visiter pour vénérer le corps de la bienheureuse Agnès, qui y était conservé.
Plusieurs miracles s’opérèrent pour elle dans ces visites. (Vie de sainte
Catherine, Ire p., ch. XII.)
AU NOM DE JÉSUS CRUCIFIÉ ET DE LA DOUCE MARIE
1. Mes très chères Mères
et Filles dans le Christ, le doux Jésus, moi, Catherine, la servante et
l’esclave des serviteurs de Jésus-Christ, je vous écris dans son précieux sang,
avec le désir de vous voir reconnaissantes envers votre Créateur, afin que la
source de [1131] la piété ne se tarisse pas dans vos âmes, mais qu’elle
s’alimente par la reconnaissance. Faites attention que cette reconnaissance ne
doit pas consister seulement en paroles, mais encore en bonnes et saintes
œuvres. Et comment la montrerez-vous? En observant les doux commandements de
Dieu, et avec ces commandements, les conseils, mentalement et actuellement; car
vous avez choisi cette voie des conseils, il faut donc la suivre jusqu’à la
mort autrement vous pêcheriez; l’âme qui est reconnaissante les observe
toujours. Que promettez-vous dans votre profession? Vous promettez d’observer
l’obéissance, la charité, la pauvreté volontaire; et si vous ne les observez
pas, vous tarirez la source de la piété
2. O très doux feu
d’amour, qui remplit l’âme des plus suaves douceurs ! Aucune peine, aucune
amertume ne peut atteindre l’âme qui brûle de ce feu doux et glorieux. La
charité ne juge jamais en mal; elle ne voit pas la volonté de l’homme, mais
seulement la volonté de Dieu, sachant qu’il ne veut autre chose que notre
sanctification. Puisque Dieu ne veut autre chose que notre bien, que tout vient
de lui, et qu’il permet dans ce but les tribulations, les tentations, les
peines et les tourments, l’âme ne doit s’affliger de rien, si ce n’est du
péché, qui n’est pas. Puisqu’il n’est pas en Dieu, il n’est pas digne d’être
aimé; il faut, au contraire, le haïr, et préférer la mort à l’offense de son
Créateur. O douceur d’amour ! comment le cœur de votre épouse peut-il ne pas
vous aimer, en voyant que vous êtes l’Epoux qui est la vie? Dieu éternel! vous
nous avez créés à votre image et ressemblance uniquement par amour, et, lorsque
nous avons perdu la grâce par le malheureux péché, vous nous avez donné le
Verbe, votre [1126] Fils unique, et votre Fils nous a donné sa vie; il a puni
nos iniquités sur son corps, et il a payé une dette qu’il n’avait pas
contractée. Hélas! hélas ! misérables que nous sommes ! nous étions des
voleurs, et il a été supplicié pour nous!
3. Ne doit-elle pas
rougir de honte et de confusion, l’épouse ignorante, endurcie, aveugle, qui
n’aime pas lorsqu’elle se voit tant aimée, et que les liens de cet amour sont
si doux? Voici le signe de l’amour celui qui aime Dieu avec la raison suit les
traces du Verbe, son Fils unique; celui qui ne l’aime pas au contraire, suit
les traces du démon et sa propre sensualité. Il obéit aux lois du monde, qui
sont opposées à celles de Dieu; il goûte la mort et ne s’en aperçoit pas. Son
âme est plongée dans les ténèbres, car elle est privée de la lumière; elle
souffre et elle est en querelle continuelle avec son prochain, parce qu’elle
est privée des liens de la charité. Elle se trouve livrée aux mains du démon,
parce qu’au lieu d’être l’épouse fidèle de Jésus crucifié, elle a, comme une
adultère, abandonné son céleste Epoux; car l’épouse, est appelée adultère
lorsqu’elle n’a plus l’amour de l’époux, et qu’elle aime, qu’elle s’unit à
celui qui n’est pas son époux. Quel danger et quelle honte de se voir aimée, et
de ne pas aimer !
4. Aimez-vous donc,
aimez-vous les unes les autres; c’est à cela qu’on verra si vous êtes ou non,
les épouses et les filles du Christ. On ne les reconnaît qu’à l’amour qui a
Dieu pour principe, et qui s’applique au prochain. C’est ainsi qu’il faut
arriver à notre but, à notre fin, on suivent les traces de Jésus [1127]
crucifié; non le Père, mais le Fils, parce que le Père ne peut souffrir, mais
le Fils.
5. Il faut donc suivre la
voie de la très sainte Croix, supportant les opprobres, les mépris, les
outrages, méprisant le monde avec toutes ses délices souffrant la faim, la soif
avec l’esprit de pauvreté, avec une obéissance ferme et persévérante, avec une
grande pureté d’âme et de corps, dans la société des personnes qui craignent
vraiment Dieu, et dans la solitude de la cellule, en fuyant comme le poison, le
parloir et la conversation des faux dévots et des séculiers. Car l’épouse du
Christ n’agit pas de la sorte; elle aime la société des vrais serviteurs de
Dieu, et non celle de ceux qui n’ont de religieux que l’habit. Il ne faut pas
que sous un chef couronné d’épines vivent des membres délicats, comme font les
insensés qui s’éloignent du Christ, leur maître, et qui ne recherchent que les
délices et les délicatesses du corps. Nous surtout, qui sommes séparées du
siècle et placées dans le jardin de la vie religieuse, nous, ses épouses
choisies, nous devons être des fleurs de bonne odeur. Oui, si vous observez ce
que vous avez promis pour répandre vos doux parfums, vous participerez à la
bonté de Dieu en vivant dans sa grâce, et vous le goûterez dans son éternelle
vision. Si vous ne le faites pas, vous répandrez une honteuse infection; vous
goûterez l’enfer dès cette vie, et vous aurez à la fin en partage la vue des dénions.
Pour suivre le Christ, sortez du siècle, renoncez au monde et à ses richesses
en vous attachant à la vraie pauvreté. Renoncez à la volonté propre en tous
soumettant à la véritable obéissance; éloignez [1128] vous de l’état commun en
ne voulant pas être les épouses du monde, pour conserver la vraie continence et
la virginité dont le parfum réjouit Dieu et les anges qui se plaisent à habiter
l’âme qu’embaume la pureté. Soyez unies et non pas divisées par la haine, la
jalousie et l’antipathie, les unes envers les autres; soyez unies étroitement
dans les liens de la charité, car autrement vous ne pourriez plaire à Dieu ni
avoir aucune vertu parfaite.
6. Quelle honte et quelle
confusion pour l’âme qui ne tient pas ce qu’elle a promis, et qui fait tout le
contraire ! Elle ne suit pas le Christ, et ne marche pas dans la voie de la
Croix; mais elle veut suivre la voie du plaisir. Ce n’est pas la nôtre : il
nous faut suivre l’humble Christ, l’Agneau sans tache, le pauvre Agneau; sa
pauvreté était si grande, qu’il n’avait pas une place pour reposer sa tête très
pure. La souillure du péché n’était pas en lui, et il a obéi à son Père pour
notre salut jusqu’à la mort honteuse de la Croix. Les Saints et notre glorieux
Père saint Dominique ont fondé leurs Ordres sur ces trois colonnes, la
pauvreté, l’obéissance, la chasteté, pour pouvoir mieux ressembler au Christ et
suivre sa doctrine et ses conseils ; car de ces vertus procède toute Vertu, et
de leurs contraires procèdent tous les vices. La pauvreté éloigne l’orgueil,
les conversations du monde et les amitiés dangereuses qui s’entretiennent par
des présents; car quand on n’a rien à donner, on ne trouve que l’amitié des
vrais serviteurs de Dieu, qui aiment le don de l’âme. Elle éloigne la vanité du
cœur et la légèreté d’esprit; elle fait aimer la cellule, où on goûte la sainte
oraison,[1129] qui conserve et augmente les vertus. Elle conduit à la pureté
parfaite, et fait observer ainsi le vœu de chasteté, tellement qu’on s’abstient
non seulement d’un pêché, mais de tous, en foulant aux pieds la sensualité, en
macérant son corps, et en le privant de tout plaisir. En le domptant ainsi par
le jeûne, les veilles et la prière, on devient humble, patient, charitable; on
supporte les défauts de son prochain, et on s’unit à son Créateur par l’amour,
et au prochain pour Dieu. L’âme supporte les peines du corps, parce qu’elle y
trouve un gain.
7. Lorsqu’elle a ainsi
triomphé de l’orgueil, elle y goûte le parfum de la sainte humilité; et elle
est aussi obéissante qu’elle est humble, et aussi humble qu’elle est
obéissante. Celui qui n’est pas orgueilleux suit ce qui est humble; et s’il est
humble, il est vraiment obéissant; il possède ainsi la troisième colonne qui
soutient la cité de l’âme. Le véritable obéissant observe les règles et les
usages de son Ordre; il n’élève pas la tête de la volonté propre contre son
supérieur, et ne discute jamais avec lui; mais au premier mot, il obéit et
baisse la tête sous le joug. Il ne dit pas : Pourquoi me commande-t-il, me
dit-il cela, et non pas autre chose? mais il cherche le moyen d’obéir
promptement. O douce obéissance ! tu n’as jamais de peines ; tu fais vivre et
courir les hommes morts, car tu fais mourir la volonté; et plus elle est morte,
plus on court rapidement. Car l’âme qui est morte à l’amour-propre de la
volonté sensitive, court plus légèrement pour s’unir à son Epoux céleste par
l’amour; elle s’élève à une telle hauteur, à un tel repos d’esprit, que dès
cette vie, elle commence à goûter les parfums et les fruits de la vie éternelle.
Soyez, soyez donc obéissantes jusqu’à la mort; aimez-vous, aimez-vous les unes
les autres; unissez-vous par les liens de la charité, car nous ne pouvons
autrement atteindre la fin pour laquelle nous avons été créées. C’est pourquoi
je vous ai dit que je désirais vous voir des épouses unies étroitement dans les
liens d’une véritable et ardente charité. Je termine. Demeurez dans la sainte
et douce dilection de Dieu. Doux Jésus, Jésus amour
P. Cartier 1886
SOURCE : http://moplourdes.com/sommaire/nos%20racines/moniales%20op/Agnes%20de%20Monte%20Pulciano.html
Sainte Agnès de
Montepulciano († 1317)
Sainte Agnès naquit à
Graciano-Vecchio, en Italie, en 1268, de parents suffisamment fortunés et très
bons chrétiens. Dès l'âge de 9 ans elle entre chez les Religieuses du Sac à
Montepulciano, où on lui confiera bientôt la charge d'économe; à 17 ans elle dirige
la construction du couvent à Procéna, où par le bref pontifical elle devient
abbesse; à 32 ans elle revient à Montepulciano pour y fonder un couvent de
Soeurs Dominicaines, où elle sera prieure. Elle meurt le 20 avril 1317, à l'âge
de 49 ans.
Son corps,
miraculeusement préservé de la corruption du tombeau, repose au Couvent des
Dominicaines de Montepulciano. Elle fut béatifiée par Clément VIII en 1608 et
canonisée par Benoît XIII en 1726. Sainte Agnès est avant tout une âme
contemplative. Pour elle, Dieu c'est le Bien-Aimé: elle Lui manifeste une
amitié sans réserve, une tendresse sans limite, une confiance sans borne; Il la
comble de faveurs extraordinaires, répond empressement à ses désirs et
satisfait même ses moindres caprices. Aussi la représente-t-on caressant
l'Agneau de Dieu qu'elle tient dans ses bras et dont elle porte le nom.
À 4 ans, à l'âge où les
enfants ne savent que jouer, sainte Agnès cherchait la solitude pour mieux
prier; à 9 ans, à l'âge où déjà les parents fiançaient leur fille, elle obtient
de ses parents d'entrer en religion pour être, elle aussi, à son Bien-Aimé.
Désormais, sa vie ne sera plus qu'une continuelle oraison. Un jour qu'elle fut
longtemps ravie en extase, l'heure de la Messe passa sans qu'elle ne s'en
aperçut. Revenue à elle-même, elle se mit à pleurer de ne pouvoir ce matin-là
recevoir son Bien-Aimé. Jésus lui envoie alors porter la Sainte Communion par
l'Ange qui L'avait assisté dans Son agonie. C'est encore cet Ange qui viendra
lui annoncer les souffrances et la mort qu'elle aura à endurer: "Prends ce
calice, ô bien-aimée du Christ, lui dira-t-il, bois comme Lui jusqu'à la
lie".
Elle prendra la coupe, et
la videra, lui semble-t-il, toute entière. La vie s'en allait, et les
religieuses, la voyant mourir, la suppliaient de demander sa guérison. "Si
vous m'aimiez vraiment, leur répondit-elle, vous vous réjouiriez de ma mort,
puisque je m'en vais à mon Bien-Aimé. Je vous serai plus utile au Paradis
qu'ici; ayez confiance, je serai toujours avec vous". Quelques instants
après, levant les yeux et les mains vers le Ciel, elle dit avec un sourire
ravissant cette dernière parole: "Mon Bien-Aimé est à moi, je ne Le
quitterai plus"
SOURCE : http://www.dominicains.ca/Histoire/Figures/montepulciano.htm
Profile
Born wealthy. A
pious child,
at age six she began nagging her parents to join a convent.
She was admitted to the convent at Montepulciano, Italy at
age nine. When her spiritual director was appointed abbess at
Procena, she took Agnes with her. Agnes’s reputation for holiness attracted
other sisters. Abbess at
age fifteen after receiving special permission from Pope Nicholas
IV. Agnes insisted on greater austerities in the abbey;
she lived off bread and water, slept on the ground, used a stone for a pillow.
In 1298 she
returned to Montepulciano to
work in a new Dominican convent. Prioress of
the house the last seventeen years of her life. Pilgrim to Rome, Italy.
Many stories grew up
around Agnes, including
Her birth was announced
by flying lights surrounding her family’s house.
As a child,
while walking through a field, she was attacked by a large murder of crows; she
announced that they were devils, trying to keep her away from the land; years
later, it was the site of her convent.
She was known to levitate up
to two feet in the air while praying.
She received Communion from
an angel,
and had visions of the Virgin Mary.
She held the infant Jesus
in one of these visions; when she woke from her trance she found she was
holding the small gold crucifix the
Christ child had worn.
On the day she was
chosen abbess as
a teenager, small white crosses showered
softly onto her and the congregation.
She could feed the convent with
a handful of bread, once she’d prayed over
it.
Where she knelt to pray,
violets, lilies and roses would
suddenly bloom.
While being treated for
her terminal illness,
she brought a drowned child back
from the dead.
At the site of her
treatment, a spring welled up that did not help her health, but healed many
other people.
Born
1268 at
Gracchiano-Vecchio, Tuscany, Italy
20
April 1317 at
the convent of Montepulciano, Italy of
natural causes following a lengthy illness
legend says that at the
moment of her death,
all the babies in
the region, no matter how young, began to speak of Agnes, her piety, and her
passing
miracles reported
at her tomb
body incorrupt
relics translated
to the Dominican church
at Orvieto, Italy in 1435
Dominican nun gazing
at the Cross with
a lily at
her feet
Dominican nun holding
a model of Montepulciano, Italy
Dominican nun holding
the Christ child
Dominican nun with Saint Catherine
of Siena
Dominican nun with
the Virgin and
Child appearing to her
Dominican abbess with
a lamb, lily,
and book
Dominican with
the sick who
were healed at
her tomb
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
and Their Symbols, by E A Greene
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Dictionary of Saints, by John Delaney
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Roman Martyrology, 3rd Turin edition
other
sites in english
images
audio
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Agnes of
Montepulciano“. CatholicSaints.Info. 27 March 2022. Web. 19 April 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-agnes-of-montepulciano/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-agnes-of-montepulciano/
Agnese Segni comunicata da un Angelo. Cella di Sant'Agnese di Montepulciano, con affreschi di nicola nasini, 1704, 12
St. Agnes of Montepulciano
Born in the neighbourhood of Montepulciano in Tuscany about
1268; died there 1317. At the age of nine years she entered a monastery.
Four years later she was commissioned by Pope
Nicholas IV to assist in the foundation of a monastery at
Proceno, and became its prioress at
the age of fifteen. At the entreaty of the citizens of her native town, she
established (1298) the celebrated convent of Dominican nuns at Montepulciano which
she governed until the time of her death. She was canonized by Benedict
XIII in 1726. Her feast is
celebrated on 20 April.
Fitzgerald, Edward. "St. Agnes of Montepulciano." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton
Company, 1907. 20 Apr.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/01213c.htm>.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort,
S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New
York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01213c.htmAgnese Segni riceve il calice del sangue di cristo da un Angelo. Cella di Sant'Agnese di Montepulciano, con affreschi di Nicola Nasini, 1704, 13
St. Agnes was born
in Italy in 1274, a gentle future glory of the Order of St. Dominic. Her father
was an eminent Christian who lived in the village of Gracciano Vecchio, in
central Italy. On the very day of her birth a miracle announced to those
present that this was a favored child: mysterious burning torches appeared,
shining brilliantly near her crib. Already at the age of four, the little girl
would retire in solitude to pray to Jesus, her love.
When she was nine years
old, Agnes asked her parents for permission to enter a monastery. They opposed
this wish, not certain of the will of God. After she had prayed fervently that
their opinions change, Agnes was allowed to join the Sisters of Montepulciano.
When she reached the age of fourteen, she was assigned to the duty of
stewardess of the monastery, an office in which she would provide for the
material needs of the sisters and keep accounts. The community was edified to
see her carry out her duties cheerfully, in perfect obedience, without her
piety being in any way altered. Whenever a sister needed any service, the
response of Agnes was always characterized by grace and charity.
St. Agnes already had the
reputation of sanctity; a number of persons had seen her raised in the air
nearly two feet above ground. When the residents of a neighboring town decided
to build a monastery for their daughters, they came to ask for Agnes as its
first superior. She was at that time fifteen years old. At the request of the
Holy Father, she accepted the office. This experience would prepare her for a
later important work, that of founding a large monastery in honor of the Mother
of God at Montepulciano.
Miracles surround the
prayer of this young saint. Sometimes, as Agnes knelt in prayer, flowers sprang
up—violets, lilies and roses. One year, on the feast of the Assumption, the
Mother of the Savior appeared to her and placed the Infant Jesus in her arms.
St. Agnes succeeded in founding the foretold monastery of twenty cloistered
Dominican sisters; an angel had told her to establish it under the Rule of St.
Dominic.
During her last illness,
Agnes was sent to bathe in curative waters. During her journey, she brought
back to life a child who had drowned. Her health did not improve, but a spring
welled up nearby which cured others. St. Agnes returned to her monastery and
prepared for death. She died at the age of 43 on April 20, 1317. Miracles
occurred at her tomb, as they had during her lifetime. She was beatified in
1534 and canonized in 1726.
Feast: April 20
Source: Dominican
Province of the Assumption
SOURCE :
Agnese
Segni riceve il cropcifisso di Gesù bambino da un Angelo. Cella di Sant'Agnese
di Montepulciano, con affreschi di Nicola Nasini, 1704, 14
St. Agnes of
Montepulciano
St. Agnes of Montepulciano, a holy virgin, was born in 1268 in a little village
near Montepulciano, Italy, of the wealthy family of De Segni. Her birth was
announced by great lights surrounding the house where she was born, and from
her babyhood she was one specially marked out for dedication to God.
As a child, she often spent hours reciting the Our Father and Hail Mary on her
knees in some private corner of a chamber. She was such a pious child that when
she was nine years old her parents placed her in a Franciscan convent known as
Sackins, so called because their habits or scapulars were made of sackcloth.
Agnes was a model of all virtues to this austere community. She was also
well-known for her gifts of miracles and prophecy.
At the age of fifteen, she entered the Dominican Order at Proceno, in the
county of Orvieto, and was appointed abbess by Pope Nicholas IV. She slept on
the ground, with a stone under her head, and for fifteen years fasted on bread
and water. At the age of thirty, however, because of poor health, her spiritual
director instructed her to eat other foods.
St. Agnes was noted for her visions. She held the infant Christ in her arms and
received Holy Communion from an angel. She experienced levitations and she
performed miracles for the faithful of the region.
The people of Montepulciano wanted so much for her to return to them that they
destroyed a house of ill repute and in its place built a convent for Agnes. In
her hometown, she established in this house nuns of the order of St. Dominic.
Agnes continued to be a great example of piety, humility, and charity to all
for the remainder of her life. Through a long illness she showed great patience
and grace, offering her sufferings up to God for the redemption of souls.
Agnes died at Monte Pulciano on the 20th of April 1317 at the age of 43. Her
body was removed to the Dominicans’ church of Orvieto in 1435, where it
remains. She was solemnly canonized by Benedict XIII in 1726.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-agnes-of-montepulciano/
Domenico Beccafumi, Sant'Agnese da Montepulciano, 1507, Museo civico di Montepulciano
April 20
St. Agnes of Monte
Pulciano, Virgin and Abbess
From her life, written by
F. Raymund of Capua, general of the Dominicans, thirty years after her death,
with the remarks of F. Papebroke, Apr. t. 2, p. 791. Also her life, compiled
from authentic instruments, by F. Laurence Surdini Mariani, in 1606; and in
French, by F. Roux at Paris, in 1728.
A.D. 1317.
THIS holy virgin was a
native Monte Pulciano, in Tuscany. She had scarcely attained to the use of
reason, when she conceived an extraordinary relish and ardour for prayer, and
in her infancy often spent whole hours in reciting the Our Father and Hail Mary,
on her knees, in some private corner of a chamber. At nine years of age she was
placed by her parents in a convent of Sackins, of the order of St. Francis, so
called from their habit, or at least their scapular, being made of sackcloth.
Agnes, in so tender an age, was a model of all virtues to this austere
community: and she renounced the world, though of a plentiful fortune, being
sensible of its dangers, before she knew what it was to enjoy it. At fifteen
years of age she was removed to a new foundation of the Order of St. Dominic,
at Proceno, in the county of Orvieto, and appointed abbess by Pope Nicholas IV.
She slept on the ground, with a stone under her head in lieu of a pillow; and
for fifteen years she fasted always on bread and water, till she was obliged by
her directors, on account of sickness, to mitigate her austerities. Her
townsmen, earnestly desiring to be possessed of her again, demolished a lewd
house, and erected upon the spot a nunnery, which they bestowed on her. This
prevailed on her to return, and she established in this house nuns of the Order
of St. Dominic, which rule she herself professed. The gifts of miracles and
prophecy rendered her famous among men, though humility, charity, and patience
under her long sicknesses, were the graces which recommended her to God. She
died at Monte Pulciano, on the 20th of April, 1317, being forty-three years
old. Her body was removed to the Dominicans’ church of Orvieto, in 1435, where
it remains. Clement VIII. approved her office for the use of the Order of St.
Dominic, and inserted her name in the Roman Martyrology. She was solemnly
canonized by Benedict XIII. in 1726
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives
of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/201.html
Agnes
von Montepulciano, Klosterkirche Maria Medingen, Statuen (um 1750)
Agnes of Montepulciano, OP V (RM)
Born in Gracchiano-Vecchio, Tuscany, Italy, in 1268; died at Montepulciano,
Tuscany, on April 20, 1317; canonized by Benedict XIII in 1726.
Agnes was not a child martyr like her Roman patroness but she exhibited the
same simplicity, and some of her best-known legends concern her childhood. Her
birth into the wealthy de Segni family was announced by great lights
surrounding the house where she was born. From her infancy she was especially
marked for dedication to God: she would spend hours reciting Pater Nosters and
Ave Marias on her knees in the corner of some room.
By the time Agnes was six, she was already urging her parents to let her enter
the convent. When they assured her that she was much too young, she begged them
to move to nearby Montepulciano, so she could make frequent visits to the
convent. Because of the local political instability, her father was unwilling
to move from his safe haven but did allow his little girl to visit with the
sisters occasionally.
On one of these visits an event occurred that all the chroniclers record as
being prophetic. Little Agnes was traveling in Montepulciano with her mother
and the women of the household, and, as they passed a hill on which stood a
bordello, a flock of crows swooped down and attacked the girl. Screaming and
plunging, they managed to scratch and frighten her badly before the women drove
them away. Upset by the incident, but devoutly sure of themselves, the women
said that the birds must have been devils, and that they resented the purity
and goodness of little Agnes, who would one day drive them from that hilltop.
Agnes did, in fact, build a convent there in later years.
When she was nine, Agnes insisted that the time had come to enter the convent
del Sacco. She was allowed to go to a group of Franciscans in Montepulciano,
whose dress was the ultimate in primitive simplicity: they were known, from the
cut of the garment, as the Sacchine or 'sisters of the sack.' The high-born
daughter of the Segni was not at all appalled at the crude simplicity with
which they followed their Father Francis; she rejoiced in it. Her religious
formation was entrusted to an experienced older sister named Margaret, and
Agnes soon edified the whole house by her exceptional progress. For five years
she enjoyed the only complete peace she would ever have; she was appointed
bursar at the age of 14, and she never again was without some responsibility to
others.
During this time Agnes reached a high degree of contemplative prayer and was
favored with many visions. One of the loveliest is the one for which her legend
is best known: the occasion of a visit from the Blessed Virgin. Our Lady came
with the Holy Infant in her arms, and allowed Agnes to hold Him and caress Him.
Unwilling to let Him go, Agnes hung on when Our Lady reached to take Him back.
When she awakened from the ecstasy, Our Lady and her Holy Child were gone, but
Agnes was still clutching tightly the little gold cross He had worn on a chain
about His neck. She kept it as a precious treasure.
Another time, Our Lady gave her three small stones and told her that she should
use them to build a convent some day. Agnes was not at the moment even thinking
about going elsewhere, and said so, but Our Lady told her to keep the
stones--three, in honor of the Blessed Trinity--and one day she would need
them.
Some time after this, a new Franciscan convent opened in Procena, near Orvieto,
and the sisters there asked the ones of Montepulciano to send them a mother
superior. Sister Margaret was selected, but stipulated that Agnes must be
allowed to come to help her in the foundation of the new community. There Agnes
served as housekeeper--a highly responsible position for a 14-year-old! Soon
many other girls joined the convent at Procena simply became they knew that
Agnes was there.
To the distress of young Agnes, she was elected abbess. Since she was only 15,
a special dispensation was needed--and provided by Pope Nicholas IV--to allow
her to take the office. On the day when she was consecrated abbess, great
showers of tiny white crosses fluttered down on the chapel and the people in
it. It seemed to show the favor of heaven on this somewhat extraordinary situation.
For 20 years, Agnes lived in Procena, happy in her retreat and privileged to
penetrate the secrets of God in her prayer. She was a careful superior, as well
as a mystic; several times she worked miracles to increase the house food
supply when it was low. The nun's self-discipline was legendary. She lived on
bread and water for fifteen years. She slept on the floor with a stone for a
pillow. It is said that in her visions angels gave her Holy Communion.
Once her visions of Christ, the Blessed Virgin, and angels had become known,
the citizens of Montepulciano called her back for a short stay. She went
willingly enough, though she hated leaving the peace of her cloister for the
confusion of travelling. She had just settled down, on her return, with the
hope that she had made her last move and could now stay where she was, when
obedience again called her back to Montepulciano--this time to build a new
convent. A revelation had told her that she was to leave the Franciscans, among
whom she had been very happy, and that she and her future sisters should become
Dominicans.
In 1306, Agnes returned to Montepulciano to put the Lord's request into action:
she was to build a convent on the former site of the brothels. All she had for
the building of the convent were the three little stones given her by the
Blessed Virgin, and Agnes--who had been bursar and knew something about
money--realized that she was going to have to rely heavily on the support of
heaven in her building project.
After a long quarrel with the inhabitants of the hilltop she wanted for her
foundation, the land was finally secured, and the Servite prior laid the first
stone, leaving her to worry about from where the rest of the stones would come.
Agnes saw the project to its completion. The church and convent of Santa Maria
Novella were ready for dedication in record time, and a growing collection of
aspirants pleaded for admittance to the new convent.
Agnes had become convinced that the community must be anchored in an
established Rule in order to attain permanence. She explained that the rule was
to be Dominican, not Franciscan. All the necessary arrangements were made, she
was established as prioress, the Dominicans agreed to provide chaplains and
direction, and the new community settled down. They had barely established the
regular life when one of the walls of the new building collapsed. It was
discovered that the builders had cheated, and that the whole convent was in
danger of falling on top of them. Agnes met the new problem with poise. She had
many friends in Montepulciano by this time, and they rallied to rebuild the
house.
When the convent was once again completed, and had become, as hoped, a dynamo
of prayer and penance, Agnes decided to go to Rome on pilgrimage. It is
interesting to note that Second Order convents of the 14th century were so
flexible in the matter of enclosure. She made the trip to Rome and visited the
shrines of the martyrs. The pope was at Avignon, so she did not have the
happiness of talking to him. But she returned to Montepulciano full of
happiness for having seen the holy places of Rome.
At the age of 49, Agnes's health began to fail rapidly. She was taken for
treatment to the baths at Chianciano--accompanied, as it says in the rule, by
'two or three sisters'--but the baths did her no good. She did perform a
miracle while there, restoring to life a child who had fallen into the baths
and drowned.
Agnes returned to Montepulciano to die in the night. When she knew she was
dying after a long and painful illness, Agnes told her grieving nuns that they
should rejoice, for, she said, "You will discover that I have not
abandoned you. You will possess me for ever." The children of the city
wakened and cried out, "Holy Sister Agnes is dead!" She was buried in
Montepulciano, where her tomb soon became a place of pilgrimage.
One of the most famous pilgrims to visit her tomb was Saint Catherine of Siena,
who went to venerate the saint and also, probably, to visit her niece, Eugenia,
who was a nun in the convent there. As she bent over the body of Saint Agnes to
kiss the foot, she was amazed to see Agnes raise her foot so that Catherine did
not have to stoop so far!
In 1435, her incorrupt body was translated to the Dominican church at Orvieto,
where it remains today. Clement VIII approved her office for the use of the
order of St. Dominic, and inserted her name in the Roman Martyrology (Attwater,
Benedictines, Bentley, Dorcy, Encyclopedia, Farmer, Husenbeth, Walsh).
In art, Saint Agnes is a Dominican abbess (white habit, black mantle) with a
lamb, lily, and book. She might also be portrayed (1) gazing at the Cross, a
lily at her feet, (2) with the Virgin and Child appearing to her; (3) with the
sick healed at her tomb (Roeder); (4) with Saint Catherine of Siena; or (5) as
patroness of Montepulciano, of which she holds a model in her hand. Tiepolo
presents Agnes as one of the saints surrounding the Blessed Virgin in the
Jesuit church at Venice, Italy (Farmer). She is venerated at Montepulciano
(Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0420.shtml
Saint
Agnes of Montepulciano che calpesta il
leone, stucco, 1700-08 ca. Montepulciano, Convent
Saint Agnes of Montepulciano che calpesta il leone, stucco, 1700-08 ca. Montepulciano, Convent
Her birth was announced by flying lights surrounding her family's
house.
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As a child, while walking through a field, she was attacked by a large
murder of crows; she announced that they were devils, trying to keep her away
from the land; years later, it was the site of her convent.
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She was known to levitate up to two feet in the air while praying.
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She received Communion from an angel, and had visions of the Virgin
Mary.
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She held the infant Jesus in one of these visions; when she woke from
her trance she found she was holding the small gold crucifix the Christ child
had worn.
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On the day she was chosen abbess as a teenager, small white crosses
showered softly onto her and the congregation.
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She could feed the convent with a handful of bread, once she'd prayed
over it.
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Where she knelt to pray, violets, lilies and roses would suddenly
bloom.
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While being treated for her terminal illness, she brought a drowned
child back from the dead.
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At the site of her treatment, a spring welled up that did not help her
health, but healed many other people.
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SOURCE : http://www.willingshepherds.org/Dominican%20Saint%20III.html#Agnes montepulicnao
Bernardo Ripa su dis. di Andrea Pozzo, estasi di Sant'Agnese Segni tra due Angeli, 1702, Montepulciano - Tomba di S. Agnese Segni nella Chiesa di S. Agnese
Bernardo
Ripa su dis. di Andrea Pozzo, estasi di Sant'Agnese Segni tra due Angeli,
1702, Montepulciano - Tomba di S. Agnese Segni nella Chiesa di S. Agnese
Montepulciano, Sant'Agnese, interno, corpo di Sant'Agnese Segni
Montepulciano,
Sant'Agnese, interno, corpo di Sant'Agnese Segni
Alla notizia dei prodigi che Dio operava per mezzo di Agnese, gli abitanti di Proceno (Viterbo), chiesero alle religiose che anche tra loro fondassero un monastero. L'incarico fu affidato a Suor Margherita, ma ella accettò a condizione che le fosse data, come compagna, Agnese. I procenesi rimasero tanto entusiasti delle straordinarie virtù della santa che la vollero eleggere, con dispensa di Martino IV, superiora del monastero, benché non avesse che quindici anni. Alle religiose e alle giovinette che si raggrupparono attorno a lei, diede l'esempio di una straordinaria mortificazione. Era inspiegabile come potesse vivere nutrendosi abitualmente di pane e acqua e dormendo per terra, con una pietra sotto il capo. Era tanto presa dal desiderio di pregare incessantemente da levare alte grida quando qualche religiosa le si avvicinava, senza necessità, durante l'orazione. Sovente Dio cosparse di fiori il luogo in cui si soffermava a pregare in ginocchio, e le coprì il mantello di manna, divisa in molti grani a forma di croce. Il giorno stesso in cui il vescovo andò a benedirle il velo e a insediarla nel suo ufficio di badessa, la manna discese straordinariamente abbondante su di lui, sui sacerdoti che l'accompagnavano e sulla mensa dell'altare. Meravigliati, tutti ne raccolsero a piene mani e notarono con sorpresa che ogni grano aveva la forma di croce.
Agnese di quando in quando andava tutta sola a pregare nell'orto accanto ad un olivo. Il Signore, perché non interrompesse la dolcezza del colloquio che aveva con lui, le mandò per dieci domeniche consecutive un angelo a comunicarla. In altre occasioni il celeste messaggero le portò un pugno di terra presa nel luogo dove il Figlio di Dio aveva sparso il suo sangue, e un coccio del catino in cui la Madonna aveva lavato tutte le mattine il Bambino Gesù. Un giorno Agnese desiderò di vedere, il Signore. Nella notte dell'Assunzione, Maria SS. le apparve con in braccio il Figlio divino e glielo diede da baciare. Quando glielo richiese per ritornarsene in Paradiso, Agnese si rifiutò di riconsegnarglielo. Prevedendo tuttavia di non uscire vittoriosa da quella contesa, afferrò una crocettina che il Bambino Gesù portava al collo e gliela strappò. Privata di quella visione, Agnese sentì al cuore una trafitta così forte che, levando alte grida, si abbandonò in terra quasi priva di sensi. La crocettina esiste ancora e viene mostrata al popolo con le altre reliquie nell'anniversario della morte della santa.
Agnese ebbe da Dio il dono dei miracoli. Quasi tutte le cose che toccava per distribuirle alle suore, si trovavano sovente o aumentate o migliorate. Più volte moltiplicò le cibarie e i denari occorrenti per pagare i muratori. Un giorno venne a mancare il pane. All'ora del desinare Agnese volle sedersi ugualmente a tavola, con le altre religiose. Dopo aver tessuto loro l'elogio della pazienza, si raccolse in preghiera, sollevò gli occhi e le mani al cielo come per accogliere qualcosa che le veniva dall'alto, e le ritrasse alla presenza di tutte con un pane freschissimo, recante ancora sotto di sé la cenere del forno. Al diffondersi della fama di tanti prodigi, due camaldolesi discesero d'inverno dai loro romitori per farle visita. Dopo un lungo intrattenimento sulla vita spirituale, Agnese li fece sedere a tavola e li invitò a cibarsi delle elemosine fatte al monastero da pii benefattori. Mentre tra un boccone e l'altro continuavano a ragionare di Dio, d'improvviso apparve sopra un piatto una freschissima rosa. Alla sorpresa dei due eremiti, la santa esclamò: "II Signore ha voluto mandare questo fiore estivo per mostrare quanto le vostre parole hanno riscaldato il mio spirito illanguidito, con il fuoco della carità".
A Proceno Agnese rimase una ventina d'anni ma, per le penitenze che continuamente praticava, contrasse una grave malattia, da cui più non guarì. Per volere dei medici e dei superiori dovette moderare le austerità. Ne approfittarono le suddite per prepararle uno squisito piatto di carne. Provando un invincibile avversione a quel brusco cambiamento di cibo, Agnese supplicò il Signore che glielo trasformasse in pesce ed egli all'istante la esaudì. Gli abitanti di Montepulciano, entusiasmati delle meraviglia che udivano raccontare della loro concittadina, andarono a scongiurarla di ritornare tra di loro a fondare un monastero.
Memore delle pietruzze ricevute in visione, Agnese accolse l'invito e col permesso di Ildebrandino, vescovo di Arezzo (1306), rilasciato a Fra Bonaventura Buonaccorsi da Pistola, Priore dei Servi di Maria in Montepulciano, eresse tra grandi privazioni il monastero di Santa Maria Novella, prima gotto la regola di S. Agostino e quindi di S. Domenico.
A Montepulciano la salute di Agnese peggiorò. Per nove domeniche consecutive un angelo la condusse in visione sotto un olivo dell'orto e le diede da bere l'amarissimo calice della Passione di Gesù, per indicarle che sarebbe giunta alla beatitudine attraverso molte sofferenze. Per volere dei superiori Agnese si recò alle acque di Chianciano. Iddio premiò con molti miracoli quell'atto di ubbidienza. Difatti, subito dopo l'arrivo di lei, cominciò a venire giù dal cielo un fitta pioggia di manna che ricoprì lo stabilimento termale. Nel luogo in cui la santa s'immerse, sgorgò una nuova polla d'acqua calda che ridonò la salute ai malati che in essa si tuffarono. Durante il periodo di cura, essendo venuto a mancare il vino, Agnese, piena di compassione per le commensali, tramutò con un segno di croce l'acqua, attinta alla fontana, in vino molto prelibato. Una bambina, nell'affettare il pane sulle proprie ginocchia, si era ferita col coltello fino all'osso, Agnese andò ad immergerla nella polla sgorgata prodigiosamente pochi giorni prima e la ritrasse guarita. Un bambino, rimasto incustodito, era entrato nell'acqua e vi era affogato. Agnese lo portò in disparte, si prostrò in preghiera davanti a lui, gli tracciò sopra il segno di croce e lo restituì vispo come prima alla madre desolata.
Nonostante la fama di tanti prodigi, un giorno, mentre entrava nei locali delle ferme, alcuni giovinastri diedero la baia ad Agnese. Ella frenò lo sdegno di coloro che l'accompagnavano, poi, tornata alla casa ospitale, fece tirare il collo a certi polli, portati dal monastero in considerazione della sua salute, e li fece portare ai giovani insolenti. Costoro, vinti dall'amabile cortesia di lei, andarono a chiederle scusa degli sberleffi, ginocchioni e con la cintola al collo. La santa li invitò cortesemente ad alzarsi e protestò di sentirsi loro molto obbligata perché, col mettere alla prova la sua pazienza, le avevano dato modo di avvantaggiarsi spiritualmente.
Nonostante le cure, Agnese ritornò a Montepulciano ancora più malata. Non per questo lasciò di spingere le sue religiose alla perfezione con l'esempio e l'esortazione. Del resto, le sue figlie spirituali si guardavano bene dal commettere qualsiasi mancanza perché sapevano per esperienza come la loro superiora avesse pure il dono della scrutazione dei cuori e della profezia. Un giorno, mentre ella pregava con loro davanti ad un'immagine della Madonna, per la pace di Montepulciano, d'un tratto vide il volto della Vergine contrarsi con spasimo, stillare gocce di sudore e trarre un respiro breve e affannoso. La santa comprese che, a causa dei peccati di molti, la città sarebbe stata sconvolta dalla guerra. Infatti, nella prima metà del secolo XIV, i fratelli Jacopo e Nicolò Della Pecora, si misero in testa di sottrarre Montepulciano al dominio dei senesi, ma inutilmente, nonostante l'aiuto ora di Perugia, ora di Firenze.
Consunta dalle fatiche, Agnese si mise a letto e si dispose alla morte. Alle religiose piangenti disse: "Se mi amaste veramente, non piangereste così; gli amici si rallegrano del bene che capita ai loro amici. Il più grande bene che mi possa capitare, è di andarmene allo sposo. Siate fedeli a uno sposo così buono! Perseverate sempre nell'ubbidienza e vi prometto di esservi più utile in ciclo che se restassi tra voi". Poco dopo sollevò gli occhi e le mani al cielo e disse sorridendo; "II mio amato mi appartiene, io non lo abbandonerò più!". Agnese morì il 20 aprile 1317, a mezzanotte, e apparve a molti in diverse località.
Il suo corpo, deposto nella chiesa del monastero, che prese il nome di Sant'Agnese, emanò una deliziosa fragranza e sanò molti malati, I poliziani invece di affidare alla terra il suo corpo, mandarono alcune persone fidate a Genova affinché, a qualunque prezzo, comprassero unguenti con cui spalmare il corpo della vergine e conservarlo incorrotto il più a lungo possibile. Appena essi partirono, le punte delle dita di Agnese cominciarono a stillare fitte e abbondanti gocce di un prezioso liquore al cui contatto ciechi, zoppi e rattrappiti riacquistarono la salute.
S. Agnese fu canonizzata il 10 dicembre 1726 da Benedetto XIII. Il suo corpo si conservò incorrotto. Nel 1374 Dio rivelò a S. Caterina da Siena che in cielo avrebbe goduto una gloria uguale a quella di Agnese da Montepulciano. Le venne quindi il desiderio di andarne a venerare le reliquie, ma mentre si chinava per baciarle i piedi, Agnese sollevò fino al labbro di lei il piede destro e rinnovò il prodigio della manna.
Autore: Guido Pettinati
AGNESE Segni da Montepulciano, santa
di Abele L. Redigonda - Dizionario Biografico degli
Italiani - Volume 1 (1960)
AGNESE Segni da Montepulciano,
santa. - Nata a Gracciano presso Montepulciano verso il 1270 (secondo
una tarda tradizione il 28 genn. 1268) da Lorenzo Segni, agiato cittadino, non
ancora decenne entrò nel monastero poliziano di suore terziarie, dette
"del sacco". Cinque anni dopo accompagnò la sua maestra suor
Margherita a Proceno presso Acquapendente (Viterbo), dove si doveva fondare
un'altra Casa, e con dispensa pontificia, a causa della sua giovane età, fu
fatta superiora. Nel 1306 fondò a Montepulciano, fuori di porta, il monastero
di S. Maria Nuova e ne divenne prima badessa e poi, quando detto monastero
passò sotto la direzione dei domenicani, priora. In questo tempo per ragioni di
salute ricorse alle acque di Chianciano: una fonte vi porta ancora il suo nome
e i "bagni" l'hanno a patrona. Per la sua vita attiva e austera, in
fama di santità, fu canonizzata il 10 dic. 1726, con bolla di Benedetto XIII
(festa il 20 aprile).
L'appartenenza di A. all'Ordine domenicano fu
lungamente contrastata da altri Ordini (come, ad esempio, dagli agostiniani);
va però notato che, se non si posseggono a tutt'oggi testimonianze coeve
irrefragabili che determinino e datino il passaggio di A. sotto la direzione
dei domenicani, è certo che il monastero in questione era diretto da un domenicano
parecchi anni avanti il 1330 (cfr. Jean Mactei Caccia, Chronique du
couvent des Prêheurs d'Orviéto, ed. A.-M. Viel, P. M. Girardin,
Roma-Viterbo 1907, p. 106) e che il beato Raimondo da Capua, pur scrivendo la
vita di A. soltanto nel 1366, la compose a Montepulciano fondandosi su
documenti e sulle testimonianze di suore formate da A. stessa, ed afferma,
appunto, che A. lasciò il nome di badessa per quello di priora quando il
monastero ebbe la direzione dei domenicani. L'abito e la tradizione avvalorano inoltre
questa tesi.
Fonti e Bibl.: Acta Sanctorum Aprilis, II,
Antverpiae 1675, pp. 791-817; Bullarium Ordinis Fratrurn
Praedicatorum, a cura di A. Bremond, IV, Romae 1732, pp. 427, 506; V,
ibid. 1733, pp. 526-527, 577 e 578; VI, ibid. 1734, pp. 305, 587,602-605,
610-611 e 694; J. Leroux, La vie de S. Agnès de Montpolitien
dominicaine, Paris 1728; D. Ponsi, Vita di S. Agnese vergine di Monte
Pulciano dell'Ordine de' Predicatori, Montefiascone 1821; J.
Taurisano, Catalogus hagiographicus Ordinis Praedicatorum, Romae
1918, p. 26 n. 38; A. Walz, Die heilige Agnes von Montepulciano, Dulmen
1922; A. Zucchi, Gli ospizi domenicani in Toscana, in Memorie
domenicane, LXII (1945), pp.10-19; T. Centi, Sant'Agnese da
Montepulciano patrona dei bagni di Chianciano, Roma 1949; U.
Boscaglia, Sant'Agnese Poliziana, Firenze 1954; Dict. d'Hist. et
de Géogr. Ecclés., I, chttps://www.treccani.it/enciclopedia/agnese-segni-da-montepulciano-santa_(Dizionario-Biografico)oll.
983-985.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/agnese-segni-da-montepulciano-santa_(Dizionario-Biografico)
Den hellige Agnes av Montepulciano (~1268-1317)
Minnedag: 20.
april
Skytshelgen for Montepulciano
Den hellige Agnes ble født rundt 1268 i den lille
landsbyen Gracchiano-Vecchio noen kilometer fra Montepulciano i regionen
Toscana i Midt-Italia. Det er en viss tvil om hennes fødeår – vanligvis angis
det til 1268, men hennes første biograf, den salige Raimund av Capua,
sier 1274. Hun kom fra en velstående familie. Da hun bare var ni år gammel,
overtalte hun foreldrene til å plassere henne i det nærmeste klosteret, «del
Sacco» i Montepulciano hos de såkalte «Sekkesøstrene» (Sacchine), som
hadde sitt navn etter de grove klærne og levde et strengt liv. Allerede var hun
en bemerkelsesverdig betagende jente.
Hennes religiøse oppdragelse ble betrodd til en
erfaren gammel søster ved navn Margareta, og hun var snart til oppbyggelse for
hele huset med sin eksepsjonelle fremgang. I tillegg var hun langt klokere enn
alderen skulle tilsi. Fire år senere åpnet et nytt kloster i Proceno, en liten
landsby ved Viterbo, og søstrene der ba nonnene i Montepulciano om å sende dem
en priorinne. Margareta ble tilbudt posten, men hun ville bare reise hvis Agnes
fikk tillatelse til å bli med for å hjelpe henne. Agnes fikk tillatelsen fra
pave Nikolas IV (1288-92). Snart sluttet mange andre jenter seg til klosteret i
Proceno bare fordi de visste at Agnes var der. Hun ble utnevnt til husholder (regnskapsfører)
da hun var bare 14 år.
Da hun var 15, valgte søstrene henne til sin første
abbedisse. Hennes selvdisiplin ble legendarisk. Hun levde på brød og vann i
femten år og sov på gulvet med en stein som pute. Hun mildnet sin askese først
etter en alvorlig sykdom. Det ble sagt at i hennes visjoner ga engler henne Den
hellige kommunion, og en gang hadde hun en visjon hvor hun holdt Jesusbarnet i
sine armer. Hun hadde også Mariavisjoner. Hun ble også kjent for andre
overnaturlige tegn som levitasjoner (å lette fra bakken) under bønn og
mangfoldiggjøring av mat når søstrene hadde lite, og hun hadde dessuten
profetiens og helbredelsens nådegaver.
Borgerne i Montepulciano inviterte henne til å komme
tilbake, og hun bygde et nytt kloster rundt 1298 i lokaler som tidligere hadde
vært en bordell. I mellomtiden hadde Agnes blitt overbevist om at for å sikre
stabilitet måtte kommuniteten bli tilknyttet en bestående orden. Hun valgte
dominikanerne (Ordo Fratrum Praedicatorum – OP). Agnes selv ble
priorinne og dominikanerne sørget for kapellaner og åndelig veiledning.
Klosteret vokste under hennes ledelse, som varte til
hennes død, og det samme gjorde Agnes' berømmelse. Hennes siste år var preget
av en lang og smertefull sykdom, og hun ble overtalt til å drikke vann fra det
lokale kurbadet Chinciano som medisin, men det hjalp ikke. Da hun visste at hun
var døende, sa hun til sine sørgende nonner at de skulle glede seg, for: «Dere
vil oppdage at jeg ikke har forlatt dere. Dere vil eie meg for alltid».
Hun døde den 20. april 1317, 49 år gammel. Hennes grav
og ble besøkt av mange pilegrimer, blant annet keiser Karl IV og den
hellige Katarina
av Siena, som æret hennes minne spesielt høyt. I italiensk kunst avbildes
de to gjerne sammen. Hennes legeme gikk ikke i forråtnelse, og i 1435 ble det
overført til dominikanerkirken i Orvieto, hvor det fortsatt befinner seg. På
1500-tallet ble hennes legeme plassert i høyalteret i kirken. Det var dessverre
et svært fuktig sted, så det meste av legemet gikk i oppløsning. Deler av det
forble imidlertid uskadd og er fortsatt bevart, inkludert armene, hendene,
leggene, føttene og hjernen. I dag er disse relikviene oppbevart i en figur som
forestiller den hellige, mens de bevarte hendene og føttene innehar sin vanlige
plass på modellen.
Pave Klemens VIII (1592-1605) godkjente hennes
officium for bruk i dominikanerordenen og satte hennes navn inn i Martyrologium
Romanum, noe som kan tilsvare en saligkåring. Hun ble helligkåret den 10.
desember 1726 av pave Benedikt XIII (1724-30). Hennes minnedag er 20. april, og
hennes navn står i Martyrologium Romanum.
En sienesisk maler i Montepulciano fremstiller henne
med en modell av hjembyen, som hun er skytshelgen for, mens Tiépolo presenterer
henne som en av helgenene som omgir Madonnaen i jesuittkirken i Venezia. Ellers
avbildes hun som dominikanernonne med lilje, lam og bok, eller mens hun har en
visjon av Maria med barnet. Hennes biografi ble skrevet femti år etter hennes
død av Raimund av Capua, som også skrev biografien om Katarina av Siena. Han
hadde i mange år vært skriftefar i klosteret i Montepulciano, og han hadde
anledning til å studere alle dokumentene om henne i arkivet.
Kilder:
Attwater/John, Attwater/Cumming, Farmer, Bentley, Butler, Butler (IV),
Benedictines, Bunson, Cruz (1), Index99, KIR, CSO, Patron Saints SQPN,
Infocatho, Heiligenlexikon - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 2000-05-14 14:02 - - Sist oppdatert: 2005-12-26 18:04
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/amontepu
Cella di Sant'Agnese di Montepulciano, con affreschi di Nicola Nasini, 1704, Sant'Agnese (Montepulciano) - Convent
Cella
di Sant'Agnese di Montepulciano, con affreschi di Nicola Nasini, 1704, Sant'Agnese
(Montepulciano) - Convent
AGNES von
Montepulciano: hl. Dominikanerin (II. Orden), geb. 1268 in Montepulciano,
Toskana, † 20.4. 1317 in Montepulciano, Fest: 20.4. - A. stammte aus der
reichen Familie Segni. Sie trat bereits mit 9 Jahren in das Kloster der Stadt
Gracciano ein. Dieses Kloster führte den Namen »del Sacco«. Von dort wurde sie
mit der Meisterin Margarete nach Proceno (Diözese Acquapendente) erbeten. Dort
gründete sie ein Kloster und wurde, mit päpstlicher Dispens, im Alter von 15
Jahren dessen Vorsteherin. Zu ihren Zeiten bereits wurde dieses Kloster wegen
der vorbildlichen Oberservanz sehr berühmt. Nach 22 Jahren wünschten die
Einwohner von Montepulciano A. wieder zurück in ihre Stadt. A. folgte diesem
Wunsche und gründete in dieser Stadt 1306 ein neues Kloster. Dort wirkte sie
als Priorin. Sie stellte das Kloster unter die Regel des hl. Augustinus. Einige
Jahre später hatte sie den Wunsch, dass diese Gemeinschaft rechtlich ganz dem
Dominikanerorden unterstellt werde. Dieser Wunsch ging dann auch im Jahre 1311
in Erfüllung. Von nun an betreuten Dominikaner seelsorglich dieses Kloster.
Katharina von Siena verehrte A. in ganz besonderer Weise. Es ist uns ein Brief
erhalten, in dem sich Katharina an die Priorin Christophora im Kloster der hl.
Agnes von Montepulciano wendet. Hier heißt es: »Diese kennt ihr ja, da Agnes
euch ständig in der wahren Demut unterwies und auch ein Vorbild darin war. Denn
die Demut war die Haupttugend, die sich bei ihr fand. Und das wundert mich auch
nicht im geringsten, da sie das besaß, was eine Braut besitzen muß, die das
Verlangen trägt, der Demut ihres Bräutigams nachzufolgen.« Auch »glorreiche
Mutter« wurde A. von Katharina von Siena genannt. Es wird weiter berichtet,
dass sie das Jesuskind und seine Mutter Maria innig verehrte. Immer wieder
mahnte sie ihre Mitbürger, nach Frieden und Eintracht zu streben. Papst
Benedikt XIV. sprach sie am 10. Dezember 1726 heilig.
Lit.: Vita vom sel.
Raimund von Capua: Acta SS Apr. II (1783) 792-812; - A. Walz: Die hl. Agnes von
Montepulciano, Dülmen 1922; - ECatt I 475 f.; - LThK2 Bd. I, Sp. 198 (A.
Walz); - Proprium des Predigerordens, III, Feier des Stundengebetes, Proprium
der Heiligen, St. Ottilien 1991, 299-290; - V. Schauber: Pattloch
Namenstagskalender, Dokumentation H. M. Schindler, Augsburg 1994, 100; - LThK3 Bd.
I, Sp. 237 (G. Esser); - LChI Bd. 5, Sp. 57-58 (J.J. Timmers); - BiblSS I, 381
(D. Valari); - Detzel II 46-47.
Ekkart Sauser
Letzte Änderung:
25.06.2008
SOURCE : https://web.archive.org/web/20081201075604/http://www.bautz.de/bbkl/a/agnes_v_m.shtml
Agnes von Montepulciano
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Agnes von Montepulciano (*
um 1268 in Montepulciano; † 20.
April 1317 ebenda) war eine Dominikanerin und
wird als Heilige verehrt. Ihr Gedenktag ist der 20. April.
Biografie
Agnes von
Montepulciano stammt aus wohlhabendem Hause und wurde fromm erzogen. Ihre
Mutter lehrte sie im frühen Kindesalter die Grundgebete der Kirche. Im Alter
von sechs Jahren äußerte sie ihren Eltern gegenüber, dass sie später einmal
vorhabe, in einem Kloster zu leben. Die Eltern stimmten dem Wunsch ihres Kindes
zu.
Sie kam in ein
Dominikanerkloster. Dort zeichnete sich Agnes durch Gehorsam und Pünktlichkeit
aus. Mit nur 16 Jahren wurde Agnes von den Konventualinnen des neu gegründeten
Dominikanerinnenklosters in Proceno zur Oberin berufen. Papst Nikolaus IV. bestätigte diese besondere Wahl.
Agnes lehnte zunächst ab, gehorchte aber dem Papstes.
Die Vita der Hl. Agnes
wurde von Raimund von Capua 1366 verfasst, wobei dieser sich auf Aussagen ihrer
Schülerinnen berief. 1726 wurde sie von Papst Benedikt XIII. heiliggesprochen. Agnes wird in
schwarzem Dominikanerhabit abgebildet, oft mit einem Lamm und einer Lilie.
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