Bienheureuse Cecilia Eusepi
laïque italienne (+ 1928)
Cecilia Eusepi (1910-1928) déclarée vénérable le 1er juin 1987 par Jean-Paul II, béatifiée le 17 juin 2012 à Nepi, dans la province de Viterbe.
A lire:
- 'Comme un mauvais clown' par Stefania Falasca: L'histoire de Cecilia Eusepi, une jeune fille qui a vécu au début du siècle, dans une bourgade aux portes de Rome, et qui est morte de tuberculose, âgée de dix-huit ans seulement.
- La petite sœur de sainte Thérèse, comme un mauvais clown un
peu stupide... En 1919 - elle n'a pas encore 10 ans - Cecilia Eusepi lit
l'Histoire d'une âme.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12761/Bienheureuse-Cecilia-Eusepi.html
Béatification
de Cecilia Eusepi, « clown » de l'Enfant Jésus
Dix-huit
ans, en union avec le Christ
JUIN 17, 2012 00:00ZENIT STAFFEGLISES
LOCALES
Anne Kurian
ROME, dimanche 17 juin 2012 (ZENIT.org) – Cécile Eusepi (1910-1928) a vécu
sa maladie avec « une foi inébranlable » et en « profonde union » avec le
Christ, affirme Benoît XVI.
Une maladie qui n’a pas altéré le sens de l’humour de
la jeune fille, puisqu’elle se surnommait elle-même « le clown de l’Enfant
Jésus ».
Après la prière de l’angélus, qu’il a présidée sur la
place Saint-Pierre, au Vatican, ce dimanche 17 juin 2012, le pape a évoqué la
béatification de Cecilia Eusepi, célébrée aujourd’hui à Nepi, dans le diocèse
de Civita Castellana.
Morte à seulement 18 ans, Cecilia Eusepi était
tertiaire de l’Ordre des Servites de Marie. Alors qu’elle souhaitait devenir «
religieuse missionnaire », rappelle le pape, elle fut « forcée d’abandonner le
couvent à cause de la maladie », notamment une affection des poumons.
Mais elle vécut sa maladie, précise-t-il, « avec une
foi inébranlable », montrant une « grande capacité de sacrifice pour le salut
des âmes » et vivant « en profonde union avec le Christ crucifié ».
Elle répétait, conclut-il : «Il est beau de se donner
à Jésus, qui s’est donné tout entier pour nous».
Cecilia Eusepi, est surnommée le “Lys parfumé” de
Nepi, ville de la région du Latium, au Nord de Rome. Dans les dernières années
de sa vie, de nombreuses personnes, dont des prêtres et séminaristes, venaient
lui rendre visite, obtenant d’elle conseil et soutien. Une rue de la ville
porte déjà le nom de la jeune fille.
C’est le cardinal Angelo Amato, préfet de la
Congrégation pour les causes des saints, qui représentait le pape pour la
cérémonie de béatification.
Dans le cadre de cette béatification, la famille des
Servites a organisé, dans la nuit du 5 au 6 mai dernier, sa XXVIIe Marche
nationale. A la fin de cette Marche, les participants se sont vu remettre le «
symbole du clown », en mémoire de l’autobiographie de Cecilia, qu’elle a voulu
intituler «Histoire d’un clown», se voyant comme un «clown» entre les mains de
l’Enfant Jésus.
Frère Angel, prieur général de la famille des
Servites, déclare dans le bulletin d’information
de l’Ordre, de ce mois de juin 2012, que Cecilia « sut faire preuve d’une vie
consacrée au Seigneur ».
La jeune fille, poursuit-il, « invite à mettre notre
confiance en Dieu, à grandir dans notre amour pour Marie, à être humbles et
simples ». Elle invite « à proclamer avec elle, suivant ses propres paroles:
«ma passion, c’est de chanter l’amour».
Jean-Paul II avait déclaré Cecilia Eusepi « vénérable
» en 1987. Le décret reconnaissant un miracle et ouvrant la voie pour sa
béatification avait été promulgué par Benoît XVI le 1er juillet 2010.
SOURCE : https://fr.zenit.org/2012/06/17/beatification-de-cecilia-eusepi-clown-de-l-enfant-jesus/
Comme
un mauvais clown
L’histoire de Cecilia Eusepi, une jeune fille qui a vécu au début du siècle, dans une bourgade aux portes de Rome, et qui est morte de tuberculose, âgée de dix-huit ans seulement. Elle est en voie de béatification et est considérée comme la sœur spirituelle de Thérèse de Lisieux
par Stefania Falasca
Nova
et vetera,
no10-11, 2009
SOURCE : http://www.30giorni.it/articoli_id_21903_l4.htm
La
petite sœur de sainte Thérèse, comme un mauvais clown un peu stupide…
En 1919 – elle n’a pas encore 10 ans – Cecilia Eusepi lit l’Histoire
d’une âme.
« Je la lus d’un trait et je fus émue jusqu’aux larmes... en
réalité je ne compris pas grand chose... il y a quelque chose pourtant que je
compris tout de suite : c’est que la sainteté ne réside pas dans la grandeur
des mortifications, dans la grandeur et dans le caractère extraordinaire des
œuvres et des actions... [...] et je sentis dans mon cœur que c’était là la
voie que je devais parcourir. »
A 12 ans à peine, elle demande à entrer comme tertiaire dans
l’ordre des Servites de Marie. Et l’année suivante, malgré les efforts de sa
famille pour l’en dissuader, elle obtient de l’évêque la dispense pour entrer
comme postulante dans ce même ordre, pour devenir missionnaire.
Mais à 16 ans elle est atteinte de tuberculose. Elle en mourra
deux ans plus tard. Entre temps, le cardinal Lepicier, de l’ordre des Servites,
avait demandé au confesseur de la jeune fille de lui demander d’écrire un
journal. Journal auquel elle donna le titre de « Histoire d’un
clown ». Car elle se voyait « comme un mauvais clown un peu
stupide » dans les bras de Jésus.
Dans son journal, elle apparaît clairement comme la petite sœur de
sainte Thérèse (« Je rejoindrai Jésus par un petit sentier, bref, très
bref, qui m’a été tracé par la petite Thérèse de l’Enfant-Jésus »). Elle
raconte même que Thérèse lui apparut en songe, en 1927 (année où Pie XI la
proclame patronne des missions), pour lui dire qu’elle mourrait le 1er octobre
de l’année suivante. Ce qui arriva. Thérèse était morte un 30 septembre.
Son corps est resté intact.
Elle a été béatifiée hier. Après l’Angélus, Benoît XVI a
déclaré :
« Je désire rappeler avec joie que cet après-midi, Cecilia
Eusepi, morte à seulement 18 ans, sera proclamée bienheureuse, à Nepi, dans le
diocèse de Civita Castellana. Cette jeune qui aspirait à devenir religieuse missionnaire,
fut forcée de quitter son couvent à cause d'une maladie, qu’elle vécut avec une
foi inébranlable, démontrant une grande capacité de sacrifice pour le salut des
âmes dans les derniers jours de son existence. En profonde union avec le Christ
crucifié, elle répétait: “Il est beau de se donner à Jésus, qui s’est donné
tout entier pour nous.” »
Elle avait écrit aussi :
« Oui, je l’aime beaucoup Jésus... mais les œuvres où sont-elles ?
Les œuvres qui puissent prouver cet amour ? Je n’en ai pas... et pourtant je ne
m’effraie pas, je volerai à Lui avec les ailes de mes grands désirs, ou, mieux,
je chercherai à être une toute petite fille pour être toujours dans Ses bras,
et quelles œuvres peut-on prétendre des enfants ? Ceux-ci pour montrer leur
affection ne se servent que de caresses, de baisers, n’offrent que de petites
et humbles fleurs des champs car ils peuvent en avoir autant qu’ils veulent. »
Blessed Cecilia Eusepi
Also
known as
- Maria
Angela
Profile
Youngest of eleven children, Cecilia was baptized at the age of 9
days, and her father died when she was 2
months old. On 6 January 1915 the family moved
to a small farm near Nepi, Italy, and came under the
care of a maternal uncle. Cecilia received Confirmation on 27 May 1917, and made her
First Communion on 2 October 1917. She was educated in a Cistercian convent school. In 1922 she joined
the Servants of Mary (Servites) as a secular tertiary, receiving the scapular at the San Tolomeo
ai Servi church, and taking the name Maria Angela. Member
of Catholic Action.
Cecilia was drawn
to religious life, and against her
family’s wishes, she became a Servite postulant in 1923. She studied in Rome, Pistoia and Zara from 1923 to 1926, hoping to become
a missionary, but contracted tuberculosis and on 23 October 1926 returned to the
family farm. Though her
health deteriorated, she became known for
her spiritual insights, and was a counselor to seminarians and members
of Catholic Action; local priests would ask her
opinion on homilies they were
planning. Her spiritual director, the Servite priest Gabriele Roschini,
instructed her to keep a journal of her life and relationship with Christ. It
covered the period 29 May 1927 to 12 September 1928 and was published as “Storia di un
Pagliaccio” (“Story of a Clown”).
Born
- 1 October 1928 in Nepi, Viterbo, Italy of tuberculosis
- she predicted the date of
her death following a dream about Saint Thérèse of
Lisieux
- she died singing a hymn to the Blessed Virgin
Mary
- re-interred at the church of San Tolomeo ai Servi in Nepi on 16 March 1944
- 17 June 2012 by Pope Benedict XVI
- beatification celebrated at the Piazza della Bottata
in Nepi, Italy by Cardinal Angelo Amato
- the beatification miracle involved the healing of Tommaso Ricci on 4 August 1959 from injuries received in what should have
been a fatal traffic accident
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-cecilia-eusepi/
BENEDICT XVI
ANGELUS
St. Peter's Square
Sunday, 17 June 2012
Dear Brothers and Sisters,
Today’s liturgy presents to us two short parables of Jesus: the parable
of the seed that grows of its own accord and the parable of the mustard seed
(cf. Mk 4:26-34). With images taken from the farming world the Lord presents
the mystery of the Word and of the Kingdom of God, and points out the reasons
for our hope and our dedication.
In the first parable the focus is on the dynamism of the sowing: the
seed that was scattered on the land sprouts and grows by itself, whether the
peasant is awake or asleep. The man sows with the trust that his work will not
be fruitless. What supports the farmer in his daily efforts is specifically
trust in the power of the seed and in the goodness of the soil. This parable
recalls the mysteries of the creation and of redemption, of God’s fertile work
in history. It is he who is the Lord of the Kingdom, man is his humble collaborator
who contemplates and rejoices in the divine creative action and patiently
awaits its fruits. The final harvest makes us think of God’s conclusive
intervention at the end of time, when he will fully establish his Kingdom. The
present is the time of sowing, and the growth of the seed is assured by the
Lord. Every Christian therefore knows well that he must do all he can, but that
the final result depends on God: this awareness sustains him in his daily
efforts, especially in difficult situations. St Ignatius of Loyola wrote in
this regard: “Act as though everything depended on you, but in the knowledge
that really everything depends on God” (cf. Pedro de Ribadeneira, Vita
di S. Ignazio di Loyola, Milan, 1998).
The second parable also uses the image of the seed. Here, however, it is
a specific seed, the mustard seed, considered the smallest of all seeds. Yet
even though it is so tiny, it is full of life; it breaks open to give life to a
sprout that can break through the ground, coming out into the sunlight and
growing until it becomes “the greatest of all shrubs” (Mk 4:32): the seed’s
weakness is its strength, its breaking open is its power. Thus the Kingdom of
God is like this: a humanly small reality, made up of those who are poor in
heart, of those who do not rely on their own power but on that of the love of
God, on those who are not important in the world’s eyes; and yet it is through
them that Christ’s power bursts in and transforms what is seemingly
insignificant.
The image of the seed is especially dear to Jesus, because it clearly
expresses the mystery of the Kingdom of God. In today’s two parables it
represents “growth” and “contrast”: the growth that occurs thanks to an innate
dynamism within the seed itself and the contrast that exists between the
minuscule size of the seed and the greatness of what it produces.
The message is clear: even though the Kingdom of God demands our
collaboration, it is first and foremost a gift of the Lord, a grace that
precedes man and his works. If our own small strength, apparently powerless in
the face of the world’s problems, is inserted in that of God it fears no
obstacles because the Lord’s victory is guaranteed. It is the miracle of the
love of God who causes every seed of good that is scattered on the ground to germinate.
And the experience of this miracle of love makes us optimists, in spite of the
difficulty, suffering and evil that we encounter. The seed sprouts and grows
because God’s love makes it grow. May the Virgin Mary, who, like “good soil”,
accepted the seed of the divine Word, strengthen within us this faith and this
hope
After the Angelus:
Next Wednesday, 20 June, is the World Day of Refugees, sponsored by the
United Nations. It intends to draw the attention of the international community
to the conditions of many people, especially families, who are obliged to flee
from their own countries because they are threatened by armed conflicts and by
serious forms of violence. I assure these brothers and sisters, so sorely
tried, of my prayers and of the constant concern of the Holy See, while I
express the hope that their rights may always be respected and that they will
soon be able to join their loved ones.
The final celebration of the International Eucharistic Congress will be
held today in Ireland. In the past week the Congress has made Dublin the city
of the Eucharist, where many people gathered in prayer in the presence of
Christ in the Sacrament of the Altar. In the mystery of the Eucharist Jesus
wishes to stay with us to enable us to enter into communion with him and with
each other. Let us entrust to Mary Most Holy the fruits that have ripened in
these days of reflection and prayer.
Finally I would like to recall joyfully that Bl. Cecilia Eusepi will be beatified this afternoon in Nepi, in the
Diocese of Cività Castellana. This young woman who aspired to be a missionary
sister was forced to leave her convent because of sickness which she lived with
steadfast faith, showing a great capacity for sacrifice for the salvation of
souls. In the last days of her life, in profound union with the Crucified
Christ she would repeat: “It is beautiful to give oneself to Jesus who gave
himself to us without reserve”.
I greet all the English-speaking pilgrims and visitors present at
today’s Angelus. In today’s Gospel, the Lord teaches us that God’s kingdom is
like a tiny mustard seed which becomes the largest of shrubs. Let us fervently
pray that God may take our weak but sincere desires and transform them into
great works of love for him and our neighbour. Upon each of you and your loved
ones, I invoke God’s abundant blessings.
I wish you all a good Sunday. Happy Sunday, I wish everyone a good week.
© Copyright 2012 - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/angelus/2012/documents/hf_ben-xvi_ang_20120617.html
Beata Cecilia Eusepi Terziaria
servita
Monteromano, Viterbo, 17 febbraio 1910 – Nepi,
Viterbo, 1 ottobre, 1928
Una nuova beata davvero “buona a nulla”, o almeno
così si riteneva la diciottenne Cecilia Eusepi, beatificata lo scorso 17
giugno, nel viterbese. Eppure, nella storia di questo “pagliaccio, mezzo
grullo, buono a nulla”, la Chiesa ha trovato i segni di una straordinaria
santità nell’ordinario, da ritenere di poterla proporre a modello di perfezione
laicale. D’altronde, lei stessa è perfettamente convinta che “la santità
non consiste nella grandezza e straordinarietà delle opere, quella santità non
è da tutti, ma bensì nel fare tutte le nostre azioni ordinarie, anche minime,
allo scopo unico di piacere a Gesù". Il che è precisamente quanto lei ha
cercato di fare. Nasce il 17 febbraio 1910 a Monte Romano, Viterbo, undicesima
figlia di un semplice contadino che ad un mese e mezzo la lascia orfana.
Insieme alla mamma va ad abitare a Nepi, in una tenuta dei duchi Lante della
Rovere di cui è fattore uno zio e che si prende tanto a cuore l’istruzione
della nipote da metterla a studiare dalle suore cistercensi. Per lei è una
provvidenza, perché intelligente com’è e con l’inclinazione alle cose di chiesa
che si ritrova, il monastero è il posto ideale. Se ne accorgono anche le
monache, che, se lei volesse, l’accoglierebbero volentieri da loro. Ma lei non
ci pensa, o meglio pensa ad altro: si innamora della piccola Teresa di Lisieux
e della sua strada “piccola” per arrivare alla santità, si sente fraternamente
vicina a San Gabriele dell’Addolorata, soprattutto si sente attratta dalla vita
che si svolge in parrocchia, tenuta dai Servi di Maria. Dalla spiritualità di
questi ultimi si lascia, anzi, contagiare al punto da chiedere di entrare ad
appena 12 anni nel Terz’Ordine dei Serviti e, contemporaneamente, aderisce
all’Azione Cattolica, affascinata dagli ideali di “Eucaristia, purezza e
apostolato” che questa propone. E proprio nell’apostolato si distingue,
malgrado la giovane età e la salute fragile, impegnandosi nella catechesi
insieme alle sue compagne e animando la vita parrocchiale . Per lei, l’anno
successivo, il vescovo fa un’eccezione, permettendole di entrare, non ancora
quattordicenne come postulante tra le Suore Mantellate Serve di Maria: sono in
tanti ad intuire che questa ragazzina ha la stoffa di santa e sta bruciando
tutte le tappe, quasi avesse il presentimento di una vita breve. Tutti si
mettono di traverso, a cominciare dallo zio, sulla strada della sua vocazione,
per via della salute delicata e delle sue frequenti indisposizioni,
consigliandole di restare a casa. Hanno ragione loro: dopo neanche tre anni è la
malattia, precisamente la tubercolosi intestinale, a sabotare tutti i suoi
sogni ed a costringerla a fare ritorno a casa per i suoi ultimi due anni
di vita. Ed è qui, invece, che sboccia la vera Cecilia, quella che si offre
interamente a Gesù e che, prendendo coscienza di essere “il piccolo niente di
Dio”, impara a poco a poco a lasciar “agire Dio” in lei e nella sua sofferenza.
Alla scuola di Teresa di Lisieux, che proprio in quegli anni viene beatificata
e poi canonizzata, fa il proposito di “giungere a Gesù per un piccolo sentiero,
breve, molto breve, tracciatomi dalla piccola Teresa”. Da lei impara
anche a fare della sua vita un’offerta continua, in adorazione a Dio, in
espiazione dei peccati del mondo, per il trionfo di Gesù in tutti i cuori,
soprattutto per le missioni dove sarebbe andata di corsa se soltanto avesse
avuto salute sufficiente. Mentre la malattia devasta il suo povero corpo ed è
perseguitata da calunnie e maldicenze, si sforza di restare in uno stato di
preghiera continua: “tutti i palpiti del mio cuore, i battiti del mio polso, i
miei respiri, intendo siano tanti atti d’amore”; ma intanto non le viene
risparmiata anche la “notte dello spirito”, nella quale non sente la presenza
di Gesù e tutto le sembra arido e spento. Per obbedienza al suo
confessore scrive un diario in cui racconta la sua straordinaria esperienza
della misericordia divina ed in cui lascia intravedere il grado di intimità
raggiunto con Dio: un piccolo quadernetto, che insieme ad alcune lettere è
tutto quello che oggi resta di lei. “Mi costa cara l’offerta che ho fatto, ma
sono felice di averla fatta. Se rinascessi, la farei di nuovo”, la sentono
esclamare ad inizio settembre 1928. la malattia l’ha inchiodata nel letto,
soffre terribilmente, eppure continua a ripetere: “È bello darsi a Gesù che si
è dato tutto a noi”. “Adesso, ho dato proprio tutto a Gesù!, le sentono
sussurrare un giorno: i suoi occhi si chiudono dolcemente mentre sta per
spuntare l’alba del 1° ottobre.
Autore: Gianpiero Pettiti
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91764
BENEDETTO XVI
ANGELUS
Piazza San Pietro
Domenica, 17 giugno 2012
Cari fratelli e
sorelle,
la liturgia odierna ci
propone due brevi parabole di Gesù: quella del seme che cresce da solo e quella
del granello di senape (cfr Mc 4,26–34). Attraverso immagini
tratte dal mondo dell’agricoltura, il Signore presenta il mistero della Parola
e del Regno di Dio, e indica le ragioni della nostra speranza e del nostro
impegno.
Nella prima parabola
l’attenzione è posta sul dinamismo della semina: il seme che viene gettato
nella terra, sia che il contadino dorma sia che vegli, germoglia e cresce da
solo. L’uomo semina con la fiducia che il suo lavoro non sarà infecondo. Ciò
che sostiene l’agricoltore nelle sue quotidiane fatiche è proprio la fiducia
nella forza del seme e nella bontà del terreno. Questa parabola richiama il
mistero della creazione e della redenzione, dell’opera feconda di Dio nella
storia. E’ Lui il Signore del Regno, l’uomo è suo umile collaboratore, che
contempla e gioisce dell’azione creatrice divina e ne attende con pazienza i
frutti. Il raccolto finale ci fa pensare all’intervento conclusivo di Dio alla
fine dei tempi, quando Egli realizzerà pienamente il suo Regno. Il tempo
presente è tempo di semina, e la crescita del seme è assicurata dal Signore.
Ogni cristiano, allora, sa bene di dover fare tutto quello che può, ma che il
risultato finale dipende da Dio: questa consapevolezza lo sostiene nella fatica
di ogni giorno, specialmente nelle situazioni difficili. A tale proposito
scrive Sant’ Ignazio di Loyola: «Agisci come se tutto dipendesse da te, sapendo
poi che in realtà tutto dipende da Dio» (cfr Pedro de Ribadeneira, Vita
di S. Ignazio di Loyola, Milano 1998).
Anche la seconda parabola
utilizza l’immagine della semina. Qui, però, si tratta di un seme specifico, il
granello di senape, considerato il più piccolo di tutti i semi. Pur così
minuto, però, esso è pieno di vita , ; dal
suo spezzarsi nasce un germoglio capace di rompere il terreno, di uscire alla
luce del sole e di crescere fino a diventare «più grande di tutte le piante
dell’orto» (cfr Mc 4,32): la debolezza è la forza del seme,
lo spezzarsi è la sua potenza. E così è il Regno di Dio: una realtà umanamente
piccola, composta da chi è povero nel cuore, da chi non confida nella propria
forza, ma in quella dell’amore di Dio, da chi non è importante agli occhi del
mondo; eppure proprio attraverso di loro irrompe la forza di Cristo e trasforma
ciò che è apparentemente insignificante.
L’immagine del seme è
particolarmente cara a Gesù, perché esprime bene il mistero del Regno di Dio.
Nelle due parabole di oggi esso rappresenta una «crescita» e un «contrasto»: la
crescita che avviene grazie a un dinamismo insito nel seme stesso e il
contrasto che esiste tra la piccolezza del seme e la grandezza di ciò che
produce. Il messaggio è chiaro: il Regno di Dio, anche se esige la nostra
collaborazione, è innanzitutto dono del Signore, grazia che precede l’uomo e le
sue opere. La nostra piccola forza, apparentemente impotente dinanzi ai
problemi del mondo, se immessa in quella di Dio non teme ostacoli, perché certa
è la vittoria del Signore. È il miracolo dell’amore di Dio, che fa germogliare
e fa crescere ogni seme di bene sparso sulla terra. E l’esperienza di questo
miracolo d’amore ci fa essere ottimisti, nonostante le difficoltà, le
sofferenze e il male che incontriamo. Il seme germoglia e cresce, perché lo fa
crescere l’amore di Dio. La Vergine Maria, che ha accolto come «terra buona» il
seme della divina Parola, rafforzi in noi questa fede e questa speranza.
Cari fratelli e
sorelle,
ricorre mercoledì
prossimo, 20 giugno, la Giornata Mondiale del Rifugiato, promossa dalle Nazioni
Unite. Essa vuole attirare l’attenzione della comunità internazionale sulle
condizioni di tante persone, specialmente famiglie, costrette a fuggire dalle
proprie terre, perché minacciate dai conflitti armati e da gravi forme di
violenza. Per questi fratelli e sorelle così provati assicuro la preghiera e la
costante sollecitudine della Santa Sede, mentre auspico che i loro diritti
siano sempre rispettati e che possano presto ricongiungersi con i propri cari.
Oggi, in Irlanda, si
terrà la celebrazione conclusiva del Congresso Eucaristico Internazionale, che
durante questa settimana ha fatto di Dublino la città dell’Eucaristia, dove
molte persone si sono raccolte in preghiera alla presenza di Cristo nel
Sacramento dell’altare. Nel mistero dell’Eucaristia Gesù ha voluto restare con
noi, per farci entrare in comunione con Lui e tra di noi. Affidiamo a Maria
Santissima i frutti maturati in questi giorni di riflessione e di preghiera.
Desidero, infine,
ricordare con gioia che questo pomeriggio, a Nepi, nella Diocesi di Civita
Castellana, verrà proclamata beata
Cecilia Eusepi, morta a soli 18 anni. Questa giovane che aspirava a
diventare suora missionaria, fu costretta ad abbandonare il convento a causa
della malattia, che visse con fede incrollabile, dimostrando grande capacità di
sacrificio per la salvezza delle anime. Negli ultimi
giorni della sua esistenza, in profonda unione con Cristo crocifisso, ripeteva:
«è bello darsi a Gesù, che si è dato tutto per noi».
Je suis heureux de saluer
les pèlerins francophones présents, ainsi que les personnes qui nous rejoignent
par la radio ou la télévision. En ce dimanche, Jésus nous invite à vivre dans
la confiance. Comme la semence qui germe et qui grandit toute seule, le don
gratuit de l’Esprit-Saint - Esprit d’amour et de force - et la Bonne Nouvelle -
annoncée avec courage - agissent dans notre monde pour nous faire grandir dans
la vie même du Père. Ensemble, n’ayons pas peur de cheminer dans la foi car le
Seigneur nous accompagne. Que la Vierge Marie nous montre le chemin qui nous
conduit vers le Père de toute tendresse! Bon dimanche et bonne semaine à
tous!
I greet all the English-speaking pilgrims and visitors present at
today’s Angelus. In today’s Gospel, the Lord teaches us that God’s kingdom
is like a tiny mustard seed which becomes the largest of shrubs. Let us
fervently pray that God may take our weak but sincere desires and transform
them into great works of love for him and our neighbour. Upon each of you and
your loved ones, I invoke God’s abundant blessings.
Ein herzliches „Grüß Gott“ sage ich den Pilgern und Besuchern deutscher
Sprache. Mit dem Gleichnis vom Senfkorn, welches das kleinste von allen
Samenkörnern ist, aus dem aber ein großer Baum entsteht, gibt
uns Christus einen Hinweis auf das Wirken der Gnade Gottes. Der Herr sät im
Stillen und gibt Zeit zum Wachsen. Die Dinge Gottes sind nicht lautstark und
äußerlich mächtig. Aber sie tragen die innere Kraft des wahren Lebens in sich. Und
wo immer der Mensch auf sein Wort hört, ihn in sich aufnimmt, entsteht Großes,
auch wenn wir es zunächst nicht sehen. Öffnen wir uns also der großen Liebe
Gottes, öffnen wir unser Herz, damit der Same des Glaubens in uns und in dieser
Welt wachsen und Frucht bringen kann. Ich wünsche euch allen einen gesegneten
Sonntag.
Saludo con afecto a los peregrinos de lengua española que participan en
esta oración mariana. En el evangelio de este
domingo, el Señor nos ha mostrado que el Reino de Dios es como una semilla que,
aunque al principio puede parecer pequeña, sin embargo está llamada a crecer y
a desarrollarse hasta convertirse en un árbol frondoso. Así también, que la
vida de gracia y amor de Dios, sembrada en nuestra alma con el bautismo, y
alimentada con la escucha de la palabra de Dios, la participación en los
sacramentos y la oración constante, crezca continuamente y llegue a madurar en
frutos abundantes de fe, esperanza y caridad. Muchas gracias y feliz domingo.
W tych dniach Kościół
obchodził uroczystość Najświętszego Serca Pana Jezusa i wspomnienie
Niepokalanego Serca Matki Bożej. Życzę wszystkim Polakom, by od Boskiego Serca
Jezusa, które jest dobroci i miłości pełne, uczyli się wrażliwości na potrzeby
drugiego człowieka, zwłaszcza człowieka słabego, dotkniętego cierpieniem. Niech
z tego Serca, które jest królem i zjednoczeniem serc wszystkich, czerpią siłę
do budowania wzajemnych więzi w rodzinie i w środowisku pracy. Z serca wam
błogosławię.
[Nei giorni scorsi la
Chiesa ha celebrato la Solennità del Sacratissimo Cuore di Gesù e la memoria
del Cuore Immacolato della B. V. Maria. A tutti i Polacchi auguro di imparare
dal Cuore Divino di Gesù, che è traboccante di bontà e d’amore, la sensibilità
alle necessità altrui, specialmente di chi è debole, provato dalla sofferenza.
Da questo cuore, che è sovrano e centro di tutti i cuori, sappiano inoltre
attingere la forza per costruire nelle famiglie e nell’ambiente di lavoro
rapporti fraterni.]
E infine saluto con affetto i pellegrini di lingua italiana, in particolare quanti hanno partecipato agli incontri promossi dal Movimento dell’Amore Familiare su “La preghiera del Padre Nostro e le radici cristiane della famiglia e della società”, i fedeli delle parrocchie Madonna del Cavatore in Carrara e Natività di Nostro Signore Gesù Cristo in Roma, come pure quelli provenienti da Giulianova, Fermo, Fossalunga, Scandicci e Napoli. A tutti auguro una buona domenica. Buona domenica, buona settimana a voi tutti.
© Copyright 2012 - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/angelus/2012/documents/hf_ben-xvi_ang_20120617.html
LA VENERABILE CECILIA EUSEPI
l nome: nome romano forse di origine etrusca, a
lungo connesso con "cieco" . Secondo l'etimologia medievale sarebbe
invece connesso con cielo e gigli, quasi "Cieli lilia".
Vita Terrena: nasce il 17 febbraio 1910 a
Monteromano (Viterbo). Muore a Nepi il 1° ottobre 1928.
Attività e caratteristiche: Sepolta e venerata nella chiesa di S. Tolomeo, officiata dai Servi di Maria, a Nepi, Cecilia Eusepi, per essre stata postulante nelle Mantellate Serve di Maria di Pistoia, poi terziaria, sin dall'età dì dodici anni, del sodalizio secolare dei Servi di Maria di Nepi, visse la sua breve esistenza pienamente all'interno dello spirito e della Famiglia servitane.
Devozioni Particolari: le sue spoglie sono
custodite nella chiesa di San Tolomeo a Nepi.
Diffusione del culto: La causa di beatificazione
della Serva di Dio ha compiuto un rapido cammino. Il 1° giugno 1987, Giovanni
Paolo II ha firmato il decreto sulla eroicità delle virtù di Cecilia.
Orazione per la glorificazione della Venerabile Serva
di Dio ( per devozione privata)
O Dio Uno e Trino, per i meriti e per la intercessione
della Vergine SS. Addolorata, vi prego di concedere alla fedele Serva di Maria,
imitatrice della sua umiltà e semplicità, Cecilia Eusepi, la glorificazione in
terra ed a me la grazia che vi domando.
Pater, Ave, Gloria.
15/06/2012
La
"piccola via" di Cecilia, la beata "buona a nulla"
CECILIA
EUSEPI
Domenica sale agli onori degli altari Cecilia Eusepi.
Una “sorella spirituale” di Teresina di Lisieux, che ha molto da dire anche
alla Chiesa di oggi
GIANNI VALENTE
ROMA
Negli ultimi giorni a Nepi, tranquillo paese della Tuscia viterbese, è stato tutto un fare. Hanno montato gli schermi nelle chiese e nella piazza del comune, hanno sparso tappeti di fiori nei vicoli, hanno allestito il palco con l’altare e migliaia di sedie nel piazzale sotto i bastioni rinascimentali. È lì che domenica sera, alle 18, il cardinale Angelo Amato celebrerà la messa per la beatificazione di Cecilia Eusepi, le cui spoglie riposano nella chiesa del della Vergine del Rosario (rimessa a nuovo per l’occasione) accanto a una statua dell’Addolorata di quelle un po’ barocche in uso ai suoi tempi, vestita di nero e con sette spade che le trafiggono il cuore.
Cecilia è una ragazza vissuta all’inizio del secolo scorso, una figlia dell’Italia contadina di allora, che diventa beata dopo che nella sua breve vita non ha fatto niente di speciale. Ultima di undici figli, cresciuta con la madre vedova e lo zio fattore, è morta a soli diciotto anni, consumata dalla tubercolosi che ha sabotato tutti i suoi sogni adolescenziali di diventare suora tra le “mantellate” serve di Maria e andare in missione. Di sé non ha lasciato che pochi quaderni con i suoi ricordi d’infanzia e un diario, scritti solo per obbedienza al suo confessore quando era già minata dalla malattia. E dove definisce se stessa come «un pagliaccio mezzo grullo, buono a nulla». Il timbro di santità che la Chiesa riconosce beatificandola ha a che fare proprio con questa sua ordinarietà: nelle pagine da lei scritte e nelle pieghe della sua vita umile s’intravvede la grazia che tocca coloro che non possono compiere niente da se stessi. E che si esprime soprattutto nel modo semplice e confidenziale con cui Cecilia parlava a Gesù.
Il grande poeta francese Charles Péguy iscriverebbe Cecilia Eusepi nella schiera dei «santi di nessun esercizio»: quelli che a esercitarsi «non vi hanno neanche pensato (non vi hanno neanche dovuto pensare), essendo stati molto esercitati da Dio». Quelli che nella propria vocazione non hanno introdotto «un’ombra d’invenzione di esercizio vero e proprio», avendo ricevuto tutto come un dono, che li ha resi umili. In questo, Cecilia segue da vicino Teresina di Gesù bambino, che per lei fu come una sorella spirituale: la santa di Lisieux diventata patrona delle missioni senza uscire dal Carmelo, che qualche anno prima di lei aveva camminato sulla “piccola via” della santità vivendo il suo abbandono a Dio come uno stato «d’infanzia spirituale». Una prospettiva molto valorizzata in questi ultimi mesi nella pastorale giovanile della locale diocesi di Civita Castellana, guidata dal vescovo Romano Rossi.
«La santità» scriveva Cecilia «non consiste
nella grandezza delle mortificazioni, nella grandezza e nella straordinarietà
delle opere e delle azioni». Se i nuovi santi e i nuovi beati esprimono a
modo loro la temperie ecclesiale del momento, anche Cecilia sembra attingere ai
filoni spirituali più intimi e fecondi del pontificato corrente. Ai
detrattori che lo rimproverano di non mostrare il polso fermo del condottiero,
così come agli ammiratori che ne esaltano l’energia di governo, Benedetto XVI
continua a suggerire col suo magistero che a guidare la Chiesa non sono le
performances, ben riuscite o inguardabili, degli uomini di Chiesa. Nel novembre
2009, in occasione della visita pastorale a Brescia, papa Ratzinger aveva
citato il suo predecessore Paolo VI per descrivere lo stato della Chiesa con
parole che sarebbero piaciute sia a Teresina che a Cecilia: «Tanti si aspettano
dal Papa gesti clamorosi, interventi energici e decisivi. Il Papa non ritiene
di dover seguire altra linea che non sia quella della confidenza in Gesù
Cristo, a cui preme la sua Chiesa più che non a qualunque altro. Non si
tratta di un’attesa sterile o inerte: bensì di attesa vigile nella preghiera. È
questa la condizione che Gesù stesso ha scelto per noi, affinché Egli possa
operare in pienezza».
Vatican
Insider. La Stampa.it,venerdi 15 giugno 2012