mardi 6 octobre 2020

Bienheureuse MARIE-ROSE DUROCHER, vierge religieuse et fondatrice de la Congrégation des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie


Bienheureuse Marie-Rose Durocher

Fondatrice des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (+ 1849)

"Marie-Rose Durocher a agi avec simplicité, avec prudence, avec humilité, avec sérénité. Elle ne s'est pas laissée arrêter à ses problèmes personnels de santé ni aux premières difficultés de l’œuvre naissante. Son secret résidait dans la prière et l'oubli de soi-même qui atteignait, selon l'estimation de son Évêque, une véritable sainteté."

Eulalie Durocher béatifiée le 23 mai 1982 par Jean-Paul II (homélie en italien).

Elle a fondé une congrégation pour répondre aux besoins de l'instruction et de l'éducation religieuse des jeunes filles, notamment dans les milieux pauvres des campagnes auprès de Montréal: les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie.

"Par sa foi, son jugement et sa créativité apostolique, cette femme a marqué la société et l'Église du Québec. Éducatrice née, elle a su développer les dons des personnes et ouvrir sa congrégation sur l'avenir." (source: Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie)

Mère Marie-Rose (Eulalie Durocher) (1811-1849), fondatrice des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, béatifiée le 23 mai 1982.

...À Saint-Antoine, à Beloeil et à Longueuil, Marie-Rose Durocher n'a pas voulu autre chose que de libérer les personnes. Pourquoi leur apprendre à lire et à écrire? Pour qu'elles puissent se prendre en main. Pourquoi donne-t-elle une formation complète aux femmes? Pour qu'elles puissent être de bonnes épouses et de bonnes mères de famille. Pourquoi enseigne-t-elle le catéchisme? Parce que c'est, selon elle, la voie pour être heureuse...

Aujourd'hui cette libération passe par l'enseignement, bien sûr, mais aussi par la participation à des activités orientées vers plus de reconnaissance de la dignité de la personne humaine: maisons d'accueil pour siddéens, pour itinérants; participation à des « cuisines collectives »; classes d'alphabétisation pour émigrés. (diocèse d'Edmundston)

À Longueil au Canada, en 1849, la bienheureuse Marie-Rose (Eulalie Durocher), vierge, fondatrice de la Congrégation des Sœurs des saints Noms de Jésus et de Marie, pour la formation humaine et chrétienne des jeunes filles.

Martyrologe romain

Notre vocation, c'est Jésus-Christ

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10115/Bienheureuse-Marie-Rose-Durocher.html

Statue de la Bienheureuse Marie-Rose Durocher à la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue de Longueuil (Québec).


BIENHEUREUSE MARIE-ROSE DUROCHER

Dernière d’une famille de dix enfants, Eulalie Durocher est née à Saint-Antoine-sur-Richelieu, le 6 octobre 1811. À l’âge requis, elle fréquente le pensionnat de Saint-Denis-sur-Richelieu, tenu par les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. Mais des problèmes de santé l’empêchent de poursuivre ses études et son rêve discret de vie religieuse s’en trouve compromis.

À 20 ans, elle devient gouvernante au presbytère de Beloeil où son frère Théophile est curé. Elle sera l’hôtesse des lieux pendant 12 ans, jusqu’en 1843. Elle accueille les prêtres en repos, s’engage dans la paroisse, visite les démunis, soutient les familles en difficulté, enseigne le catéchisme aux enfants et organise les célébrations liturgiques, comme une agente de pastorale avant la lettre. Ce séjour à Beloeil lui ouvre cependant les yeux sur la pauvreté de l’instruction religieuse et le manque d’écoles, en particulier, pour les filles des campagnes.

Un vaste projet d’éducation

Répondant à l’appel de Dieu par la voix de son évêque, Mgr Ignace Bourget de Montréal, elle se rend fonder à Longueuil une nouvelle communauté religieuse enseignante avec deux compagnes. La communauté s'appelle les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie.

S’initier à la vie religieuse et instaurer un nouveau projet d’éducation dans les paroisses suscitent de nombreux défis. Les pionnières font face à des oppositions, des critiques, des incompréhensions. Mais  leur amour des jeunes, une foi profonde et un sens de la justice leur donnent force et courage pour mener à bien la fondation de la communauté.

Il faut recruter des candidates à la vie religieuse qui iront ensuite implanter des écoles dans les campagnes. Sous le nom de Mère Marie-Rose, Eulalie recrute des femmes de talent et voit à leur assurer une bonne préparation pédagogique avec la collaboration des Frères des écoles chrétiennes.

Les Oblats de Marie-Immaculée apportent également leur concours pour les aider à favoriser le développement des dons de chaque personne. Du vivant de la fondatrice, les couvents de Longueuil, Beloeil, Saint-Lin et Saint-Timothée verront le jour.
 
Spiritualité et mission

La spiritualité de la nouvelle communauté s’inspire de la devise des Oblats : évangéliser les pauvres. La fidélité à l’Évangile, soutenue par la méthode d’oraison de saint Ignace de Loyola et la dévotion au Saint-Sacrement, découle de l’héritage spirituel laissé par Mère Marie-Rose qui avait pour devise : « Jésus et Marie, ma force et ma gloire ». Elle décède le 6 octobre 1849, jour de son anniversaire. Elle avait 38 ans.

Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie poursuivent encore aujourd’hui cette œuvre indispensable d’éducation en ne perdant pas de vue d’abord les personnes démunies. Plusieurs services nouveaux se sont développés dans les domaines de la pastorale en paroisse, l’éducation à la foi, l’accompagnement des personnes, l’accueil des diverses cultures, les soins de santé et les services communautaires. Elles s’engagent également pour la justice et la paix en collaborant à divers organismes dont Développement et Paix.

Mère Marie-Rose a été béatifiée par le pape Jean-Paul II, le 23 mai 1982. L’Église l’a reconnue comme une femme apostolique, annonciatrice des temps nouveaux.

Liens intéressants:

Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie  

SOURCE : https://diocesemontreal.org/fr/archidiocese/histoire/bienheureuse-marie-rose-durocher

Maison Jésus-Marie (autres appellations : Couvent des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, Couvent de Longueuil), 80-86, rue Saint-Charles Est, Longueuil snjm.qc.ca grandquebec.com patrimoine-culturel.gouv.qc.ca


 BIENHEUREUSE MARIE-ROSE DUROCHER

En 1843, à la suggestion de Monseigneur Ignace Bourget, évêque du diocèse de Montréal, quatre éducatrices, Eulalie Durocher, Mélodie Dufresne, Henriette et Émélie Céré, œuvrant à Longueuil décident de fonder une communauté: Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM). 

Marie-Rose Durocher est femme de chez nous. Une femme de la terre, née à St-Antoine-sur-Richelieu, province de Québec, Canada, le 6 octobre 1811. Elle a été femme de foi, femme bien incarnée, femme de tendresse et femme d’action. Elle a beaucoup œuvré auprès des familles de son temps en vue de donner une éducation complète, surtout aux femmes et aux enfants.

Comme laïque, chrétienne engagée, elle participe à la vie de sa paroisse et visite les pauvres. Sa vie est simple. Elle fonde la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie qui, au XXIe siècle existe toujours. Eulalie Durocher en est la première supérieure sous le nom de mère Marie-Rose. Elle se consacre à l’éducation, surtout religieuse, des enfants.

Mère Marie-Rose s’éteint le 6 octobre 1849. Elle est béatifiée par le Pape Jean-Paul II le 23 mai 1982 et devient alors la Bienheureuse Marie-Rose. Nous fêtons la bienheureuse Marie-Rose le 6 octobre et le 23 mai, nous nous rappelons sa béatification qui a eu lieu en 1982.

Fondation par la bienheureuse Marie-Rose

La fondation de la communauté par la bienheureuse Marie-Rose, a eu lieu dans la maison de la Fabrique de Saint-Antoine-de-Padoue, à l’angle nord-ouest de la rue Saint-Charles et du chemin de Chambly. L’année suivante, en 1844, les religieuses emménagent dans la maison de Louis Briquet, construite en 1740; ce bâtiment est la partie centrale de l’actuel couvent.

Cette maison est plusieurs fois agrandie. Elle est d’abord haussée d’un étage l’année même, en 1844; elle est ensuite dotée d’une chapelle à l’ouest, en 1846; enfin, en 1851, l’aile des dortoirs est construite, selon les plans du célèbre architecte Victor Bourgeau. Depuis lors, le couvent a conservé cette allure générale qu’on lui connaît encore aujourd’hui.

La communauté des Saints Noms de Jésus et de Marie, que l’on a longtemps appelée les « Sœurs de Longueuil », a largement contribué au renom de la ville, car le nombre de couvents et d’écoles qu’elle dirigeait a crû très rapidement. En 1885, à peine 40 ans après sa fondation, la communauté dirigeait déjà 37 institutions, dont certaines en Floride et en Californie.

Publiés récemment

Célébrations

Les journées du patrimoine religieux

Célébrations été 2020

Musée 2020

Ouverture des lieux

Fin de la neuvaine

Communion & onction des malades

SOURCE : https://www.cocathedrale.ca/bienheureuse-marie-rose-durocher/

Plaque de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, située sur le terrain de la maison Jésus-Marie, rue Saint-Charles Est, Longueuil Texte de la plaque : « Dans le climat de ferveur suscité par le renouveau religieux des années 1840 au Québec, des femmes énergiques et zélées établirent plusieurs communautés à vocation sociale. Ainsi, Eulalie Durocher fondait à Longueuil, en 1843, la Congrégation des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, vouée à l'instruction des jeunes. Cette mission d'éducation amena ces religieuses à se disperser rapidement en Amérique du Nord et sur d'autres continents. Leurs excellentes institutions ont grandement favorisé l'essor de la culture, comme en témoigne la célèbre École de musique Vincent-D'Indy, à Montréal. » - pc.gc.ca


DUROCHER, EULALIE (baptisée Mélanie), dite mère Marie-Rose, fondatrice et première supérieure des Sœurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie au Canada, née le 6 octobre 1811 à Saint-Antoine-sur-Richelieu, Bas-Canada, fille d’Olivier Durocher et de Geneviève Durocher ; décédée le 6 octobre 1849 à Longueuil, Bas-Canada.

Eulalie Durocher était la dixième d’une famille de 11 enfants dont 3 moururent en bas âge. Son père, riche cultivateur, avait fait une partie de ses études classiques, et sa mère avait reçu une formation des plus soignées chez les ursulines de Québec. Tous les deux étaient donc en mesure d’assurer à leurs enfants une éducation de qualité. Les frères d’Eulalie, Flavien*, Théophile et Eusèbe, accédèrent à la prêtrise, et l’une de ses sœurs, Séraphine, devint religieuse chez les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame.

Pour sa part, Eulalie ne fréquenta pas l’école de son village ; c’est à la maison que son grand-père paternel, Olivier Durocher, milicien distingué et érudit, se constitua son maître. Toutefois, à la mort de ce dernier en 1821, la fillette entra comme pensionnaire au couvent de Saint-Denis, sur le Richelieu, que tenaient les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. Elle revint à la maison après sa première communion, soit à l’âge de 12 ans, et bénéficia à domicile d’un nouvel enseignement privé sous la direction de l’abbé Jean-Marie-Ignace Archambault, professeur au collège de Saint-Hyacinthe. Désireuse de se consacrer à Dieu dans la vie religieuse, elle entra en 1827 au pensionnat des sœurs de la Congrégation de Notre-Dame à Montréal dans l’intention d’y faire par la suite son noviciat, à l’instar de sa sœur Séraphine. Mais après deux années d’études, entrecoupées de longues périodes de repos, elle dut renoncer à son projet de vie religieuse à cause de sa mauvaise santé. Elle réintégra son foyer pour attendre alors l’heure de Dieu.

À la mort de sa mère en 1830, Eulalie recueillit l’héritage maternel et devint l’âme de la famille. Douée d’un tempérament ardent, facilement impérieuse, profondément pieuse, elle exerçait un ascendant particulier sur les personnes qui l’entouraient. Son frère Théophile, curé de la paroisse Saint-Mathieu, à Belœil, réussit à convaincre son père de quitter la ferme ancestrale pour venir s’installer au presbytère de Belœil, dont Eulalie sera du même coup la gouvernante de 1831 à 1843. Dans le va-et-vient de ce presbytère très fréquenté, la vocation d’Eulalie se dessina peu à peu. On y discutait aisément des problèmes de l’heure, autant politiques, éducatifs que religieux. La jeune gouvernante, intéressée, prit conscience du besoin urgent de rendre l’instruction accessible aux enfants des campagnes, les pauvres autant que les riches. En raison de la pénurie d’écoles et de maîtres, la situation était alarmante ; elle se mit alors à rêver d’une communauté religieuse qui pourrait facilement multiplier ses couvents. Aussi en 1841, quand le curé de Longueuil, Louis-Moïse Brassard*, fit appel aux Sœurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie de Marseille, en France, Eulalie s’inscrivit à l’avance, avec son amie Mélodie Dufresne, comme novice de cette congrégation. Cependant, les sœurs de France se désistèrent. L’évêque de Marseille, Mgr Charles-Joseph-Eugène de Mazenod, fondateur des oblats de Marie-Immaculée, conseilla alors à l’évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget*, d’instaurer, avec les deux femmes désireuses de faire partie du groupe attendu de France, un embryon de communauté religieuse.

Dans l’intervalle, un premier contingent d’oblats, dont faisait partie le père Adrien Telmon, arriva à Montréal. Ce dernier vint à Belœil pour y donner des missions populaires ; il ne tarda pas à reconnaître en Eulalie une éducatrice d’âmes capable de rassembler des émules et de les guider dans les voies spirituelles. Il l’encouragea sans hésiter à fonder une communauté religieuse typiquement canadienne vouée à l’éducation de la jeunesse. Sous la direction des oblats de Marie-Immaculée, les trois premières aspirantes, Eulalie Durocher, Mélodie Dufresne et Henriette Céré, commencèrent à se former à la vie religieuse en octobre 1843. Elles s’installèrent à Longueuil dans un immeuble qui servait d’école et où Henriette Céré était institutrice. Le 28 février 1844, Mgr Bourget présida la célébration de la prise d’habit des trois femmes. Eulalie devint sœur Marie-Rose dans la communauté qui adopta le nom et les constitutions des Sœurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie de Marseille. Le 8 décembre suivant, dans l’église paroissiale, Mgr Bourget reçut les vœux de religion des trois femmes. Sœur Marie-Rose devint alors supérieure, maîtresse des novices et dépositaire.

Les épreuves ne manquèrent pas à mère Marie-Rose. Les démêlés de sa communauté avec l’abbé Charles Chiniquy* ne furent pas les moindres. Celui-ci, qui était entré au noviciat des oblats en 1846, voulut prendre en main la direction pédagogique des écoles qu’avaient établies les Sœurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie. Devant les fins de non-recevoir de la clairvoyante supérieure, il discrédita publiquement la communauté. Malgré les orages, mère Marie-Rose tint bon. Femme d’une exceptionnelle vertu, très unie au Seigneur, éducatrice à nulle autre pareille, elle donna à la communauté une impulsion que le temps n’a pas arrêtée. À son décès, le 6 octobre 1849, le jour de ses 38 ans, la communauté comptait déjà 30 professes, 7 novices, 7 postulantes et 448 élèves réparties dans 4 couvents.

Au lendemain des funérailles, Mgr Bourget disait aux sœurs endeuillées : « Je vous avoue dans toute la sincérité de mon cœur, que j’ai été tout à fait ému en voyant tant de vertus réunies dans une seule âme [...] Je l’ai priée de m’obtenir la même ardeur pour gouverner mon diocèse, qu’elle avait pour vous diriger. » En 1880, Bourget affirmait : « Je l’invoque en mon particulier comme une sainte et j’espère que le Seigneur la glorifiera devant les hommes, en lui faisant décerner par l’Église les honneurs de l’autel. » Ce dernier souhait fut exaucé le dimanche 23 mai 1982, lorsqu’en la place Saint-Pierre de Rome, devant une foule immense, Jean-Paul II proclama bienheureuse Marie-Rose Durocher.

Marguerite Jean

ACAM, 525.105.— ANQ-M, CE1-3, 6 oct. 1811 ; CE1-12, 8 oct. 1840.— M.-C. Daveluy, « Mère Marie-Rose, 1811–1849 », Dix fondatrices canadiennes (Montréal, 1925), 27–31.— P.[-J.-B.] Duchaussois, Rose du Canada ; mère Marie-Rose, fondatrice dé la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (Paris, 1932).— Germaine Duval, Par le chemin du roi une femme est venue ; Marie-Rose Durocher, 1811–1849 (Montréal, 1982).— Marguerite Jean, Évolution des communautés religieuses de femmes au Canada de 1639 à nos jours (Montréal, 1977).— [J.-H. Prétot], Mère Marie-Rose, fondatrice de la Congrégation des SS. Noms de Jésus et de Marie au Canada (Montréal, 1895).— Pierre Lambert, « Eulalie Durocher et les filles de Belœil », Soc. d’hist. de Belœil-Mont-Saint-Hilaire, Cahiers (Belœil, Québec), 10 (févr. 1983) : 11–30.— André Lemay, « Mère Marie Rose », Bull. eucharistique (Montréal), 8 (août 1945) : 226–256.

Bibliographie générale

© 1988–2020 Université Laval/University of Toronto

SOURCE : http://www.biographi.ca/fr/bio/durocher_eulalie_7E.html

Maison Jésus-Marie (autres appellations : Couvent des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, Couvent de Longueuil), 80-86, rue Saint-Charles Est, Longueuil snjm.qc.ca grandquebec.com patrimoine-culturel.gouv.qc.ca


Blessed Marie Rose Durocher

Also known as

Eulalie Durocher

Memorial

6 October

Profile

Tenth of eleven children. Drawn to the religious life, but turned away due to frail health. She became housekeeper to her brother Theophile, a priest at Beloeil. Because newly independent Canada still had a bit of the wild about it, its bishop (the whole country was a single diocese) had trouble getting European religious to emigrate, so he founded new communities. Eulalie helped found the Sisters of the Holy Names of Jesus and Mary who serve as teachers, taking the name Marie Rose.

Born

6 October 1811 at Saint Antoine-sur-Richelieu, Quebec, Canada as Eulalie Durocher

Died

6 October 1849 at Longueiul, Quebec, Canada of natural causes

Venerated

13 July 1979 by Pope John Paul II

Beatified

23 May 1982 by Pope John Paul II

Patronage

against bodily ills

against loss of parents

against sickness

sick people

·       Readings

         Do not imitate those persons who, after having spent a few months as a postulant or novice in a community, dress differently, even ludicrously. You are returning to the secular state. My advice is, follow the styles of the day, but from afar, as it were. – Blessed Marie-Rose Durocher, giving advice to a novice leaving the religious life

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-marie-rose-durocher/

BLESSED MARIE-ROSE DUROCHER

Life

Eulalie Durocher was born in Saint-Antoine-sur-Richelieu, Quebec on October 6, 1811. The tenth child of a prosperous farming family, she attended schools run by the Congregation of Notre Dame in Saint Denis and in Montreal. She was friendly, cheerful, straightforward, and charming, and she easily won people’s respect and trust. She had good judgment and had a solid practical sense. Although she had an emotional and strong-willed character, she succeeded in controlling it and came across to people as patient, soft, and humble.

As a teenager she wanted to become a religious, but she had to give up that plan because of her health. When she was 19, her mother died and she stayed home with her father and several of her brothers. Eventually she went to manage the household of her brother Théophile, a priest in Saint Benoît and then Longueuil, where she also helped with pastoral ministry. For 12 years, her daily life included helping to look after priests when they were tired and sick, helping the poor, and visiting the sick. She observed first-hand that a lot of people had no education and the young needed both schools and religious training. She joined the Congregation of the Children of Mary, established in Beloeil by the Oblates of Mary Immaculate. The congregation of Daughters of Mary Immaculate gave her the opportunity to exercise her gifts for teaching the young. She became president and spiritual animator.

Eulalie hoped that a teaching order of religious would become established in every parish. She envisioned small convents where poor and rich students alike would receive a good faith-based education. Such a community existed – the Religious of the Holy Names of Jesus and Mary of Marseilles, approved by the Bishop of Marseilles, the Most Rev. Eugene de Mazenod, who was founder of the Oblates of Mary Immaculate. The nuns didn’t want to come to Canada, so Eulalie went to work, at the request of the Most Rev. Ignace Bourget, Bishop of Montreal and with the support of the Oblates, to establish one.

In October 1843, Eulalie left Beloeil for Longueuil. There she founded, with two companions, a congregation which was inspired by the rule of the sisters of Marseille. She took the name in religion of Sister Marie-Rose. Many people were skeptical about the new community. It seemed to be based on a dream and to have no resources. However, in 1845 when the Hon. Louls Lacoste presented to Parliament the incorporation bill for the Institute; he said, “I wholeheartedly disagree with my friends who think I’m mad to support a community which, to all appearances, will not have a very long lifespan.” From this beginning, the Sisters of the Holy Names of Jesus and Mary became an international congregation of Catholic Women Religious, Associated and Lay Consecrated.

Mother Marie-Rose died prematurely on October 6, 1849. The young congregation consisted of 29 professed nuns, seven novices, seven postulants and four houses of education. She was beatified by Pope (now Saint) John Paul II on May 23, 1982.

SOURCE : https://www.cccb.ca/the-catholic-church-in-canada/saints-blesseds-canada/canadian-blesseds/blessed-marie-rose-durocher-1811-1849/

Spirituality

Eulalie Durocher manifested her talents as a hostess, housekeeper and nurse when, as a laywoman, she collaborated with her brother, who was a priest. She also helped to coordinate parish activity. She could bring people together, she was a good teacher, and she organized retreats for families and directed the first Marian sodality in Quebec, a movement that would play an important role in the religious renewal of the 19th century. She had an uncomplicated and intelligent approach to life, and was known for her fidelity to prayer and her silent humility.

Her active charity and her determination were determining factors in her decision to found a religious congregation based on a spirit of sharing with, as she put it, “the most abandoned”. The Chronicles of the Institute note that a year after her death, “God wanted the founding of a new Institute to give a religious education to the poor and abandoned children.” For Mother Marie-Rose, religious education was “the indispensable foundation of all learning.”

In the summer of 1844, Mother Marie-Rose sent two of her Sisters to the Brothers of the Christian Schools in Montreal to learn advanced pedagogical methods. She added music, drawing, English, and home economics to the basic curriculum to prepare the girls for their adult lives. She established a boarding school and the fees paid by the parents of its students financed free education for poor students.

The new religious community drew inspiration from the Religious of the Holy Names of Jesus and Mary of Marseilles and from the community founded by its Bishop, the Oblates of Mary Immaculate. The motto of the OMI’s was “He has sent me to evangelize the poor.” Mother Marie-Rose’s personal motto was “Jesus and Mary, my strength and my glory.” She left her Order with a spiritual heritage characterized by fidelity to the Good News, devotion to the Blessed Sacrament and to Mary, and the method of prayer of St. Ignatius, founder of the Jesuit Order.

The life of the community was disrupted by a Catholic priest who had become a Protestant minister, Charles Chiniquy. He turned up at the Longueuil convent in 1846 and caused serious trouble, becoming the sworn enemy of Mother Marie-Rose when she perceived his destructive intentions and banished him from the convent. He spread calumny about the Sisters and sowed discord in the parish. Mother Marie-Rose wrote, “I hope that God will take pity on us. I find our situation really difficult; it seems that most of our parishioners have risen against us. We pray every day that God will transform our misery to his glory and enlighten our superiors and grant us patience and submission.”

The only time Mother Marie-Rose reprimanded her Sisters was when one of them spoke ill of others. She often said, “Let us pray, let us suffer, and let us trust.” On her deathbed, she asked forgiveness of her Sisters for lacking in gentleness, goodness and charity. But Bishop Bourget would say of her that “Charity was her favorite among the virtues.”

SOURCE : https://www.cccb.ca/the-catholic-church-in-canada/saints-blesseds-canada/canadian-blesseds/blessed-marie-rose-durocher-1811-1849/

THE LIFE AND SPIRITUALITY OF BLESSED MARIE-ROSE DUROCHER

Monday, October 5, 2015

On October 6, the Church in Canada celebrates the life and witness of Blessed Marie-Rose Durocher, founder of the Congregation of the Sisters of the Holy Names of Jesus and Mary, Longueuil. Eulalie Durocher was born in Saint-Antoine-sur-Richelieu, Quebec, on October 6, 1811. As a teenager she wanted to become a religious, but she had to give up that plan because of her health. When she was 19, her mother died and she stayed home with her father and several of her brothers. Eventually she went to manage the household of her brother Théophile, a priest in Saint Benoît and then Longueuil, Québec, where she also helped with pastoral work. In October 1843, with two companions, Eulalie founded a religious community which was inspired by the rule of the Sisters of the Holy Names of Jesus and Mary of Marseille. She took the name in religion of Sister Marie-Rose. Mother Marie-Rose died prematurely on October 6, 1849. At the time of her death, the young religious community already consisted of 29 professed Sisters, seven novices, seven postulants and four houses of education. She was beatified by Pope (now Saint) John Paul II on May 23, 1982.

The following outline of her life and spirituality is part of an initiative by the Canadian Conference of Catholic Bishops (CCCB) to celebrate the Year of Consecrated Life. The CCCB English Sector Office for Evangelization and Catechesis has developed catechetical resources on the life and spirituality of Blessed Marie-Rose Durocher.

The main text outlining her life and spirituality which has been posted on the CCCB Website is a translation from the liturgical booklets issued by the French Sector Commission for Liturgy and the Sacraments as part of its ongoing series for all Canadian Saints and Blesseds. Printed copies of the complete booklets in French are on sale from CCCB Publications.

Link to the biography of Blessed Marie-Rose Durocher (PDF)

Link to catechetical resources in English

Link to the website of the Congregation

SOURCE : https://www.cccb.ca/announcement/the-life-and-spirituality-of-blessed-marie-rose-durocher/

DUROCHER, EULALIE (baptized Mélanie), named Mother Marie-Rose, founder and first superior of the Sisters of the Holy Names of Jesus and Mary in Canada; b. 6 Oct. 1811 in Saint-Antoine-sur-Richelieu, Lower Canada, daughter of Olivier Durocher and Geneviève Durocher; d. 6 Oct. 1849 in Longueuil, Lower Canada.

Eulalie Durocher was the tenth of 11 children, 3 of whom died in infancy. Her father, a wealthy farmer, had partially completed his classical studies, and her mother had been given the most attentive schooling at the Ursuline convent in Quebec. Consequently both were in a position to ensure that their children obtained a good education. Eulalie’s brothers Flavien*, Théophile, and Eusèbe entered the priesthood, and her sister Séraphine joined the Congregation of Notre-Dame.

Eulalie did not attend the village school; her paternal grandfather Olivier Durocher, a distinguished and scholarly man who served in the militia, undertook to be her teacher at home. Upon his death in 1821, however, the little girl went as a boarding-pupil to the convent run by the Congregation of Notre-Dame in Saint-Denis on the Richelieu. After taking her first communion at the age of 12, she returned home; there she was again tutored privately by Abbé Jean-Marie-Ignace Archambault, a teacher at the Collège de Saint-Hyacinthe. Eager to dedicate herself to God in the religious life, she entered the boarding-school of the Congregation of Notre-Dame in Montreal in 1827, intending to do her noviciate there as had her sister Séraphine. But after two years of study broken by long periods of rest, she had to abandon her plans for the religious life because of poor health. She went back home, to await God’s good time.

At her mother’s death in 1830 Eulalie took over her role and became the life and soul of the family. Of an ardent temperament, easily peremptory, deeply pious, she had a special influence on those around her. Her brother Théophile, curé of Saint-Mathieu parish in Belœil, managed to persuade his father to move from the ancestral farm to the presbytery at Belœil; Eulalie assumed the housekeeping duties, which she carried out from 1831 till 1843. In the comings and goings of the busy presbytery, Eulalie’s calling gradually took shape. The serious political, educational, and religious problems of the day were freely discussed there. She took an interest in them and became aware of the urgent need to make education accessible to children in the countryside whether rich or poor. As there was an alarming shortage of schools and teachers, she began to dream of a religious community that could easily establish more convents. When in 1841 the parish priest of Longueuil, Louis-Moïse Brassard*, appealed to the Sœurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie of Marseilles, in France, Eulalie enrolled herself in advance, with her friend Mélodie Dufresne, as a novice in this congregation. But the French sisters did not proceed. The bishop of Marseilles, Charles-Joseph-Eugène de Mazenod, who had founded the Oblates of Mary Immaculate, then advised the bishop of Montreal, Ignace Bourget*, to set up a fledgling religious community with the two women who had been eager to be part of the anticipated French group.

In the mean time an initial party of Oblates, including Father Adrien Telmon, had arrived in Montreal. Telmon came to Belœil to conduct popular missions, and he quickly recognized in Eulalie a mentor able to gather kindred souls about her and guide them in the ways of the spirit. He lost no time in encouraging her to found a religious community typically Canadian in its dedication to educating the young. She, Mélodie, and Henriette Céré, the first three candidates, began to prepare themselves for the religious life under the guidance of the Oblates in October 1843. They moved into a building in Longueuil used as a school, in which Henriette Céré taught. On 28 Feb. 1844 Bishop Bourget conducted the ceremony when the three young women took the habit. Eulalie became Sister Marie-Rose in the community, which assumed the name and the institutions of the Sœurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie of Marseilles. On 8 December of that year Bourget received the religious vows of all three in the parish church. Marie-Rose was then named superior, mistress of novices, and depositary.

Mother Marie-Rose faced many difficulties, not the least being her community’s disputes with Abbé Charles Chiniquy*. Chiniquy entered the Oblates’ noviciate in 1846 and wanted to take control of the teaching in the schools established by the sisters When he met with refusals from the perspicacious superior, he publicly disparaged the community. Despite the storms Mother Marie-Rose stood firm. A woman of great virtue, in close communion with the Lord and a peerless educator, she gave the community an impetus that has not been lost with the passage of time. When she died on 6 Oct. 1849, on her 38th birthday, the community already had 30 teachers, 7 novices, 7 postulants, and 448 pupils in 4 convents.

After the funeral Bourget told the mourning sisters: “I confess to you with heartfelt sincerity that I was deeply moved to see so many virtues knit together in one soul. . . . I begged her to procure me the same zeal for governing my diocese as she had for directing you.” Thirty years later, in 1880, Bourget was to say: “I invoke her aid as a saint for myself, and I hope that the Lord will glorify her before men by having the church award her the honours of the altar.” His last wish was fulfilled on Sunday 23 May 1982 in St Peter’s Square in Rome, when before a huge crowd Pope John Paul II proclaimed Marie-Rose Durocher blessed.

Marguerite Jean

ACAM, 525.105. ANQ-M, CE1-3, 6 oct. 1811; CE1-12, 8 oct. 1840. M.-C. Daveluy, “Mère Marie-Rose, 1811–1849,” Dix fondatrices canadiennes (Montréal, 1925), 27–31. P.[-J.-B.] Duchaussois, Rose du Canada; mère Marie-Rose, fondatrice de la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (Paris, 1932). Germaine Duval, Par le chemin du roi une femme est venue; Marie-Rose Durocher, 1811–1849 (Montréal, 1982). Marguerite Jean, Évolution des communautés religieuses de femmes au Canada de 1639 à nos jours (Montréal, 1977). [J.-H. Prétot], Mère Marie-Rose, fondatrice de la Congrégation des SS. Noms de Jésus et de Marie au Canada (Montréal, 1895). Pierre Lambert, “Eulalie Durocher et les filles de Belœil,” Soc. d’hist. de Belœil–Mont-Saint-Hilaire, Cahiers (Belœil, Qué.), 10 (février 1983): 11–30. André Lemay, “Mère Marie Rose,” Bull. eucharistique (Montréal), 8 (août 1945): 226–56.

General Bibliography

© 1988–2020 University of Toronto/Université Laval

SOURCE : http://www.biographi.ca/en/bio/durocher_eulalie_7E.html

Sisters of the Holy Names of Jesus and Mary

A religious congregation founded at Longueuil, Quebec, 8 December, 1844, under the patronage of Bishop Bourget, of Montreal for the Christian education of young girls. The mother-house is at Hochelaga, Montreal. The institute was incorporated by Act of the Canadian Parliament 17 March, 1845. A Decree cum laude was issued by Pius IX, 27 February, 1863, and a further Decree of 4 September, 187, approved the institute; the constitutions received definite approval 26 June, 1901, and the institute was divided into seven provinces, 11 May, 1894, later increased to nine, 25 August, 1910. Under the direction of Rev. J. Allard three Canadian aspirants — Miss Eulalie Durocher, Miss Henriette Céré, and Miss Mélodie Dufresne — were trained according to the institute of the Holy Names of Jesus and Mary established by Mgr. Eugene de Mazenod of Marseilles. The took simple religious vows at Longueuil, 8 December, 1844, as Sisters Marie-Rose, Marie-Madeline, and Marie-Agnes. Bishop Bourget gave the institute diocesan approval and appointed Mother Marie-Rose, general superior for life. The community at Marseilles supplied the title of the congregation and, with modifications, the habit and the rule. Under Mother Marie-Rose, the congregation developed rapidly, and a course of study providing equally for English pupils and French was sketched on lines sufficiently broad to cover subsequent requirements. The teaching of boys was not at first contemplated, but missionary conditions rendering it imperative in certain provinces, permission from the Holy See has been temporarily obtained. The postulate lasts six months. At the end of the canonical year novices are sent for six additional months to the different houses, where they become practically acquainted with the life of the community. After five years, the young religious reconsiders her vocation during a retreat of thirty days. Final vows are perpetual. Young girls desiring of leading a hidden life in the apostolate of education, or possessing little aptitude for instruction, may enter as auxiliary sisters. Their spiritual preparation is similar to that of the choir sisters, and save for minor details in dress, no outward distinctions exist between the two classes. A general superior elected for five years, who may not be chosen for more than two consecutive terms, governs the entire congregation, assisted by four councillors. A general chapter assembles periodically to deliberate upon the major concerns of the institute.

In 1859 Archbishop Blanchet of Oregon CityOregon, secured twelve sisters for his diocese. Several years later, they were invited to Seattle, Washington. Today these two States form one province, with a novitiate (1871) and provincial headquarters at St. Mary's Academy and College, Portland. This school was empowered to confer degrees (July, 1893), also to grant a Teachers' State Certificate good for five years, and a Teachers' State Diploma qualifying the holder for life. In 1907, an Act of the Washington State Legislature, afterwards ratified by the State Board of Education, accredited the Holy Names' Academics at Seattle and Spokane, as State Normal Schools. Two other provinces are located in the United States. that of California, established at Oakland (1868) by Bishop Alemany, possesses a novitiate since 1871; the New York province includes Florida. Quebec has four provinces; Ontario, one; Manitoba, one. Attached to Ontario are parochial schools in Detroit and Chicago. St. Mary's Portland, opened (1860) a refuge for destitute and orphaned children and still conducts a Home for Orphan Girls. The congregation numbers (1910) professed sisters, 1257; novices, 110; postulants, 81. It conducts 99 schools, residential, select, and parochial, attended by 24, 208 pupils. Of these establishments, 48 are in the United States.

Madden, Marie. "Sisters of the Holy Names of Jesus and Mary." The Catholic Encyclopedia. Vol. 10. New York: Robert Appleton Company, 1911. 7 Oct. 2020 <http://www.newadvent.org/cathen/10678a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to the Sisters of the Holy Names at Marylhurst.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/10678a.htm

Maison Marie-Rose-Durocher (autres appellations : Maison de la Fabrique, 

Maison de la fondation de la Congrégation des Soeurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie, Maison Labadie), 

90, rue Saint-Charles Est, Longueuil, Québec patrimoine-culturel.gouv.qc.ca


Beata Maria Rosa (Eulalia Melania) Durocher Fondatrice

6 ottobre

Saint-Antoine-sur-Richelieu, Québec, Canada, 6 ottobre 1811 – Longueuil, Canada, 6 ottobre 1849

La beata canadese suor Maria Rosa (al secolo Eulalia Melania Durocher) fondò la Congregazione delle Suore dei Santi Nomi di Gesù e di Maria. Giovanni Paolo II la beatificò il 23 maggio 1982.

Martirologio Romano: In località Longueuil in Canada, beata Maria Rosa (Eulalia) Durochet, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore dei Santi Nomi di Gesù e Maria per la formazione umana e cristiana della gioventù femminile.

Una ragazza nata in un piccolo villaggio di campagna, dalla salute gracile, non avrebbe mai pensato di fondare un giorno una congregazione di suore insegnanti, diffusa oggi in varie parti del mondo, ma il Signore, per le sue opere, si serve anche di piccoli strumenti.

Eulalia Durocher nacque a Saint Antoine sur Richelieu, un piccolo paese del Quebéc (Canada), il 6 ottobre 1811 da una famiglia molto religiosa. Era l’ultima di dieci figli, tre dei quali divennero sacerdoti e due suore. Anche i genitori, che erano contadini, avevano in giovinezza pensato di consacrarsi a Dio. Eulalia (battezzata con il nome di Melania) crebbe in un ambiente sano, tranquillo e profondamente cristiano. All’età di dieci anni fu mandata nel collegio delle Suore di Notre Dame a St. Denis in cui rimase due anni e in cui ricevette la Prima Comunione. Ritornò poi a casa per problemi di salute fino a quando, nel 1827, maturando la vocazione religiosa, entrò nella comunità di Montreal delle medesime suore. Nei tre anni successivi dovette più volte tornare a casa, sempre a causa della cagionevole salute, e infine rinunciò al suo desiderio. All’età di diciannove anni, quando morì la madre, si trasferì col padre presso il fratello sacerdote in un paese vicino. Si occupava delle faccende della canonica, aiutando nelle opere parrocchiali e facendosi apprezzare da tutti per disponibilità e gentilezza. L’anno seguente alcune ragazze iniziarono ad aiutarla ed insieme formarono l’associazione delle Figlie di Maria, la prima del Canada. Eulalia fu eletta direttrice dell’associazione ma la sua vocazione di consacrarsi tutta a Dio rimaneva forte e nel 1841 pronunciò nelle mani del confessore i voti privati di povertà, castità e ubbidienza. Il lavoro in parrocchia le dava poi modo di comprendere quanto fosse necessaria l’istruzione dei poveri che a quei tempi ne erano quasi privi. La situazione socio-politica del Quebéc era complicata. Nel secolo precedente, dopo una guerra tra Francia e Inghilterra (1763), il paese era passato sotto il controllo inglese. Fin dalla sua fondazione (1603), la cosiddetta “Novelle France” era nata grazie all’immigrazione dal vecchio continente, regolata da norme precise. Gli abitanti erano tutti cattolici francesi e spesso i rapporti con i confinanti inglesi (protestanti) non erano facili. Con la Rivoluzione Americana, in Canada si rifugiarono i coloni che non volevano separarsi dalla Corona britannica. Si stabilirono soprattutto ad ovest, nell'Ontario, lasciando ai francofoni i territori dell'est. La convivenza tra le due comunità, che implicava la scelta dei governi, la libertà di stampa e il controllo del commercio, era difficile. Ci furono rivolte sedate con la forza (1838) perché i francesi, pur essendo in maggioranza, avevano meno diritti. In queste complesse vicende si inserisce la storia della beata. Nella sua cittadina, per l’istruzione del popolo, si cercò di far giungere dalla Francia la Congregazione dei Santi Nomi di Gesù e Maria che, impossibilitata ad aprire oltreoceano una casa, mandò le proprie costituzioni cui ispirarsi. Il confessore di Eulalia, un Missionario Oblato di Maria Immacolata (fondati dal De Mazenod), consigliò quindi alla giovane di dare vita ad una nuova famiglia religiosa. La Durocher, contro ogni sua aspettativa, insieme a due amiche, formò la prima comunità prendendo dimora in una vecchia scuola. Proprio in quegli anni sant’Eugenio de Mazenod inviava dalla Francia i suoi missionari a Montreal, aprendo la strada allo sviluppo della sua congregazione. La diocesi cattolica era grande e c’era molto da lavorare. Nacquero così a Longueuil, il 28 ottobre 1843, le Suore dei Santi Nomi di Gesù e Maria. Approvate dal vescovo Ignace Bourget il 29 febbraio dell’anno successivo, l’8 dicembre 1844 ci fu la professione ed Eulalia prese il nome di Maria Rosa, venendo nominata superiora e maestra delle novizie. Nel 1845 la congregazione ebbe la personalità giuridica, con riconoscimento da parte del parlamento. Fondamentale fu la guida degli Oblati di S. Eugenio nella formazione delle suore, e l’aiuto dei fratelli di Suor Maria Rosa, in particolare di Teofilo. Si mantennero le costituzioni dell’istituto di Marsiglia, adottando il metodo di insegnamento dei Fratelli delle Scuole Cristiane. La congregazione moltiplicò il suo apostolato, alcune iniziative erano a pagamento e così si potevano finanziare le attività educative per le famiglie povere.

Madre Maria Rosa aveva ormai compiuto la sua missione terrena, gettando in seno alla Chiesa un seme fecondo. Morì a soli trentotto anni il 6 ottobre 1849. Poco prima di spirare, sorridendo, disse alle suore raccolte intorno al suo letto: “Le vostre preghiere mi trattengono qui, lasciatemi andare!”. La congregazione, che nel 1877 divenne di diritto pontificio, si dedica ancora oggi prevalentemente all'istruzione e alla catechesi, seguendo la spiritualità ignaziana. È diffusa in varie parti del mondo, oltre al Canada e agli Stati Uniti, è presente in Giappone, Lesotho, Brasile, Perù, Camerun, Haiti, Nigeria. Le spoglie mortali di Madre Maria Rosa sono venerate nella cattedrale della diocesi di St-Jean-Longueil, la cattedrale di St-Antoine. Papa Giovanni Paolo II l’ha dichiarata beata il 23 maggio 1982.

Autore: Daniele Bolognini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92544