Portrait
du frère Zukowski dans la vieille chapelle de Niepokalanow
Picture
of blessed Franciscan friar - Bonifacy Piotr Żukowski (1913-1942), "old
chapel" in Niepokalanów
Il quadro del beato frate francescano - Bonifacy Piotr Żukowski Beato Bonifacio Zukowski
(1913-1942),
Niepokalanów
Obraz
bł. Bonifacego Żukowskiego (1913-1942), franciszkanina, znajdujący się w tzw.
starej kaplicy w Niepokalanowie
Bienheureux Boniface
Zukowski
Prêtre franciscain
conventuel et martyr à Auschwitz (+1942)
Né à Baran-Rapa, dans la province de Vilnius, il fut d'abord ouvrier agricole puis, à seize ans, il entra dans l'Ordre des Frères Mineurs Conventuels, à Niepokalanów où il passa toute sa vie religieuse. Il s'y dévoua par la parole imprimée. Arrêté par la Gestapo, avec six autres frères(*), il fut déporté au camp de concentration d'Oswiecim (Auschwitz), et c'est là qu'il mourut victime, en raison de son sacerdoce, du régime nazi et des sévices de la déportation.
(*) Antoninus Bajewski, Pius Bartosik, Innocent Guz, Achille Puchala, Herman Stepien, Timothy Troianowski.
Au camp de concentration d'Auschwitz, l'an 1942, le bienheureux Boniface
Zukowski, prêtre franciscain conventuel et martyr, victime, en raison de son
sacerdoce, du régime nazi et des sévices de la déportation.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10816/Bienheureux-Boniface-Zukowski.html
Pierre
Zukoswki (prononcer Joukovski) naquit le 13 janvier 1913 à Baran Rapa un village
lithuanien de l' Empire russe près de Wilno ( aujourd' hui Vilnius ).
Cette région sera intégrée à la nouvelle Pologne indépendante après la première
guerre mondiale.
A 16 ans il entra chez
les Frères Mineurs Conventuels (Franciscains) à la Cité de l' Immaculée
(Niepokalanow) fondée par saint Maximilien Kolbe.
C'était un immense
couvent à une quarantaine de kilomètres de Varsovie regroupant plusieurs
bâtiments dédiés aux différents corps de métiers des frères qui éditaient des
journaux catholiques, dont le Chevalier de l'Immaculée qui atteignit
avant-guerre 1 million d' exemplaires ! Plus de 700 moines travaillaient et se
sanctifiaient pour la Vierge Marie.
Il émit ses premiers
voeux en 1932 prenant le nom de Boniface, et en 1935 fit sa profession
solennelle.
Lorsque les Allemands
envahirent l'Ouest de la Pologne en septembre 1939 et que le Père Kolbe et d'autres
moines furent arrêtés une première fois, il sauva le matériel typographique. A
la libération du Père Kolbe le Chevalier de l'Immaculée put paraître une fois.
Saint Maximilien Kolbe fut arrêté le 17 février 1941 et le bienheureux Boniface
Zukowski le 14 octobre 1941 avec six autres frères dont le bienheureux
Timothée Trojanowski.
Dans leur prison de
Varsovie ils récitaient le rosaire et réconfortaient spirituellement et
humainement les autres prisonniers.
Le 8 janvier 1942 ils
furent déportés au camp d'Auschwitz et forcés à des travaux de terrassement et
de démolition dans d'horribles conditions. Il mourut de pneumonie après deux
semaines de souffrances le 10 avril 1942. Il avait 29 ans.
Il fut béatifié en 1999
par Jean-Paul II.
Lien : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-5823105.html
SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-6338725.html
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL
II
13 juin 1999, Varsovie
« Heureux les miséricordieux, car ils
obtiendront miséricorde » (Mt 5, 7).
Très chers frères et
sœurs!
1. En reprenant les
paroles de cette béatitude du Christ, je m'arrête sur mon parcours de pèlerin
parmi vous, peuple fidèle de Varsovie. Je salue cordialement ceux qui sont ici
réunis, les prêtres, les religieux, les religieuses et les fidèles laïcs. J'adresse
un salut fraternel aux évêques, en particulier au Cardinal-Primat et à ses
collaborateurs, les Évêques auxiliaires de l'archidiocèse de Varsovie. Je salue
le Président de la République, le Premier ministre, le Président du Sénat et
le Président de la Diète, les représentants des Autorités de l'État, des
Autorités locales et les per- sonnes qui ont été invitées.
Je rends grâce à la
Divine Providence, car il m'est à nouveau donné de me trouver ici, où il y a
vingt ans, en la mémorable veillée de Pentecôte, nous avons vécu de façon
spéciale le mystère du Cénacle. Avec le Primat du millénaire, le Cardinal
Stefan Wyszyñski, avec les évêques et le peuple de Dieu de la capitale, présent
en grand nombre, nous avons alors invoqué avec ferveur le don de l'Esprit
Saint. A cette époque difficile, nous avons supplié sa puissance de se
déverser dans les cœurs des hommes et d'éveiller en eux l'espérance. Il
s'agissait d'un cri qui naissait de la foi que Dieu suscite et qui, avec la
puissance de l'Esprit Saint, renouvelle et sanctifie chaque chose. Il
s'agissait d'une imploration pour le renouvelle- ment du visage de la terre, de
cette ter- re. Que ton Esprit descende et qu'Il re- nouvelle le visage de la
terre, de cette terre! Comment ne pas rendre aujourd'hui grâce à Dieu, Un et
Trine, pour tout ce ce que, au cours des vingt dernières années, nous
interprétons comme une réponse à ce cri! Tout ce qui s'est accompli durant
cette période en Europe et dans le monde, à commencer par notre patrie,
n'est-il pas la réponse de Dieu? Sous nos yeux ont eu lieu les changements des
systèmes poli- tiques, sociaux et économiques, grâce auxquels les individus et
les nations ont à nouveau vu resplendir leur dignité. La vérité et la justice
sont en train de réacquérir leur valeur, devenant un défi pressant pour tous
ceux qui savent apprécier le don de la liberté. C'est pourquoi nous rendons
grâce à Dieu, en considérant l'avenir avec confiance.
Nous lui rendons en
particulier gloire pour ce que ces vingt années ont apporté dans la vie de
l'Église. En rendant grâce, nous nous unissons donc, parmi les peuples qui nous
sont proches, aux Églises de la tradition occidentale et orientale, qui sont
sorties des catacombes et qui accomplissent ouvertement leur mission. Leur vitalité
est un ma- gnifique témoignage de la puissance de la grâce du Christ, qui fait
que les hommes faibles deviennent capables d'héroïsme, qui va souvent jusqu'au
martyre. N'est-ce pas là le fruit de l'action de l'Esprit de Dieu? N'est-ce
pas grâce à ce souffle, dans l'histoire très récente, que nous avons
aujourd'hui l'occasion unique de faire l'expérience de l'universalité de
l'Église et de notre responsabilité de témoigner le Christ et d'annoncer son Évangile «jusqu'aux extrémités de la terre»?
A la lumière de l'Esprit
Saint, l'Église qui est en Pologne relit les signes des temps et assume ses
devoirs, libérée des limitations extérieures et des pressions, dont elle a fait
encore récemment l'expérience. Comment ne pas rendre grâce aujourd'hui à Dieu,
car dans l'esprit du respect et de l'amour réciproque, l'Église peut mener un
dialogue créatif avec le monde de la culture et de la science! Comment ne pas
rendre grâce du fait que les croyants peuvent s'approcher sans obstacle des
Sacrements et écouter la parole de Dieu, pour pou- voir ensuite témoigner
ouvertement de leur propre foi! Comment ne pas rendre gloire à Dieu pour cette
multitude d'églises construites dernièrement dans notre pays! Comment ne pas
rendre grâce, car les enfants et les jeunes peu- vent sans inquiétude connaître
le Christ à l'école, où la présence du prêtre, de la religieuse ou du
catéchiste est considérée comme une aide précieuse dans le travail
d'éducation des jeunes générations! Comment ne pas louer Dieu, qui à travers
son Esprit anime les communautés, les associations et les mouvements
ecclésiaux, et fait en sorte que la mission de l'évangélisation soit entreprise par un cercle de laïcs toujours plus vaste!
Lorsqu'au cours de mon
premier pèlerinage dans ma patrie, je me trouvais en ce lieu, la prière du
Psalmiste me venait avec insistance à l'esprit:
«Souviens-toi de moi,
Yahvé,
par amour de ton peuple,
visite-moi par ton salut,
que je vois le bonheur de tes élus,
joyeux de la joie de ton peuple,
glorieux avec ton héritage»
(105 [106], 4-5).
Aujourd'hui, alors que
nous tournons le regard vers ces vingt dernières années de notre siècle,
l'exhortation du même Psaume nous vient à l'Esprit:
«Rendez grâce à Yahvé,
car il est bon,
car éternel est son amour!
Qui dira les prouesses de Yahvé,
fera retentir sa louange?
Béni soit Yahvé [...]
depuis toujours jusqu'à toujours»
(105 [106], 1-2. 48).
2. «Heureux les
miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde» (Mt 5, 7). La liturgie du
dimanche d'aujourd'hui confère un caractère particulier à notre action de
grâce. Elle permet en effet de voir tout ce qui se produit dans l'histoire de
cette génération, dans la perspective de la miséricorde éternelle de Dieu, qui
s'est révélée plus pleinement dans l'œuvre salvifique du Christ. Jésus fut
«livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification» (Rm 4, 25).
Le mystère pascal de la mort et de la résurrection du Fils de Dieu a conféré un
nouveau cours à l'histoire humaine. Si nous y observons les signes douloureux
de l'action du mal, nous avons la certitude qu'en définitive, il ne peut pas
dominer le destin du monde et de l'homme, il ne peut pas vaincre. Cette
certitude naît de la foi dans la miséricorde du Père «qui a tant aimé le monde
qu'il nous a donné son Fils unique, pour que quiconque croit en lui ne se perde
pas, mais ait la vie éternelle» (Jn 3, 16). C'est pourquoi, aujourd'hui,
alors que saint Paul indique la foi d'Abraham, qui «appuyé sur la promesse de
Dieu, sans hésitation ni incrédulité, mais avec une foi puissante, rendit
gloire à Dieu» (Rm 4, 20), il nous est donné d'apercevoir la source de
cette force, grâce à laquelle même les épreuves les plus dures n'étaient pas en
mesure de nous détourner de l'amour de Dieu.
Grâce à la foi dans la
miséricorde divine, l'espérance est demeurée en nous. Elle ne concernait pas
seulement la renaissance sociale et la restitution à l'homme de la dignité dans
le cadre de ce monde. Notre espérance va beaucoup plus loin: en effet, elle se
dirige vers les promesses divines qui dépassent de beaucoup le domaine
temporel. Son objet définitif est la participation aux fruits de l'œuvre
salvifique du Christ. Elle peut nous être comptée comme justice, si «nous
croyons en celui qui ressuscita d'entre les morts Jésus notre Seigneur» (Rm 4,
24). Seule l'espérance qui naît de la foi dans la résurrection peut nous
pousser à donner, dans la vie quotidienne, une réponse digne à l'amour infini
de Dieu. Ce n'est qu'avec une telle espérance que nous pouvons aller chez ceux
qui sont «les malades» (Mt 9, 12) et être des apôtres de l'amour de Dieu
qui guérit. Si je disais, il a vingt ans, que «la Pologne est devenue, de nos
jours, la terre d'un témoignage particulièrement responsable» (Homélie sur
la Place de la Victoire, 2.6.1979), il faut aujourd'hui ajouter qu'il doit
s'agir d'un témoignage de miséricorde active, édifiée sur la foi dans la
résurrection. Seul un témoignage de ce genre est un signe d'espérance pour
l'homme d'aujourd'hui, en particulier pour les jeunes générations; et si pour
certains, il est également un «signe de contradiction», cette contradiction ne
doit jamais nous détourner de la fidélité au Christ crucifié et ressuscité.
3. «Omnipotens aeterne
Deus, qui per glorificationem Sanctorum novissima dilectionis tuae nobis
argumenta largiris, concede propitius, ut, ad Unigenitum tuum fideliter
imitandum, et ipsorum intercessione commendemur, et incitemur exemplo»: c'est
ainsi que l'Église prie, en rappelant les saints et les saintes dans
l'Eucharistie: Ô Dieu, notre Père, qui dans le témoignage glorieux des saints
donnes à ton Église des signes toujours nouveaux de ton amour miséricordieux,
fais que nous sentions à nos côtés la présence réconfortante de ces frères,
afin d'être encouragés à imiter le Christ ton Fils» (Comune sanctorum et
sanctarum, Collecte). Aujourd'hui également, nous élevons cette invocation
alors que nous admirons le témoignage qui nous est donné par les bienheureux
qui viennent d'être élevés à la gloire des autels. Une foi vive, une espérance
inébranlable et un amour généreux leur ont été attribués à juste titre, car ils
étaient profondément enracinés dans le mystère pascal du Christ. C'est donc à
raison que nous invitons à suivre fidèlement le Christ, selon leur exemple.
La bienheureuse Regina
Protmann, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Catherine,
originaire de Braniewo, se consacra de tout son cœur à l'œuvre de renouveau de
l'Église entre le XVI e et le XVII e siècle. Son activité, qui naissait de
l'amour pour le Christ par-dessus toute chose, se déroula après le Concile de
Trente. Elle s'inséra activement dans la réforme post-conciliaire de l'Église,
accomplissant avec une grande générosité une humble œuvre de miséricorde; elle
fonda une Congrégation, qui unissait la contemplation des mystères de Dieu avec
le soin des malades dans leur maison et l'instruction des enfants et de la
jeunesse féminine. Elle consacra une attention particulière à la pastorale des
femmes. Ne pensant qu'aux autres, la bienheureuse comprenait avec un regard
clairvoyant les nécessités du peuple et de l'Église. Les paroles: «Comme Dieu
le veut», devinrent la devise de sa vie. Un amour ardent l'invitait à accomplir
la volonté du Père céleste, sur l'exemple du fils de Dieu. Elle ne craignait
pas d'accepter la croix du service quotidien, en témoignant du Christ
ressuscité.
L'apostolat de la
miséricorde remplit également la vie du bienheureux Edmund Bojanowski. Ce
propriétaire terrien de Wielkopolski, doté par Dieu de nombreux talents et
d'une profondeur de vie spirituelle particulière, bien que de santé délicate,
avec persévérance, prudence et générosité de cœur, accomplit et inspira une
vaste activité en faveur de la population rurale. Guidé par un discernement
empli de sensibilité envers les besoins des autres, il donna naissance à
de nombreuses œuvres éducatives, caritatives, culturelles et religieuses, pour
soutenir matériellement et moralement les familles rurales. Tout en
restant laïc, il fonda la Congrégation des Servantes de la Bienheureuse Vierge
Immaculée, bien connue en Pologne. Chacune de ses initiatives était inspirée
par le désir que tous puissent participer à la rédemption. Il s'est inscrit
dans l'histoire humaine comme «un homme cordialement bon», qui par amour de
Dieu et des hommes, savait réunir efficacement les divers milieux autour du bien.
Sa riche activité précéda de beaucoup ce que le Concile Vatican II a formulé
sur le thème de l'apostolat des laïcs. Il donna un exemple exceptionnel de
travail généreux et sage pour l'homme, pour la patrie et pour l'Église. L'œuvre
du bienheureux Edmund Bojanowski est poursuivie par les Servantes de la
Bienheureuse Vierge Immaculée, que je salue de tout cœur et que je remercie
pour leur service silencieux et empli d'esprit de sacrifice en faveur de
l'homme et de l'Eglise.
4. «Munire digneris me,
Domine Jesu Christe [...], signo sanctissimae Crucis tuae: ac concedere
digneris mihi [...] ut, sicut hanc Crucem, Sanctorum tuorum reliquiis refertam,
ante pectus memu teneo, sic semper mente retineam et memoriam passionis, et
sanctorum victorias Martyrum: voici la prière que l'Évêque récite en endossant
la croix pectorale. Aujourd'hui, je fais de cette invocation la prière de
toute l'Église qui est en Pologne qui, portant depuis mille ans le signe de la
passion du Christ, se régénère toujours par la semence du sang des martyrs et
vit de la mémoire de la victoire qu'ils ont remportée sur cette terre.
Aujourd'hui précisément,
nous célébrons la victoire de ceux qui, à notre époque, donnèrent leur vie
temporelle pour le Christ, afin de la posséder pour les siècles des siècles
dans sa gloire. Il s'agit d'une victoire particulière, car elle est partagée
par des représentants du clergé et des laïcs, des jeunes et des personnes
âgées, des personnes de différents milieux et conditions. Parmi elles se trouve
l'Archevêque Antoni Julian Nowowiejski, pasteur du diocèse de Plock, torturé à
mort à Dzialdowo; l'Évêque Wladislaw Goral de Lublin, torturé avec une haine
particulière, uniquement parce qu'il était un Évêque catholique. Il y a des
prêtres diocésains et religieux, qui moururent parce qu'ils ne voulurent pas
abandonner leur ministère et ceux qui moururent en servant leurs compagnons
prisonniers, malades du typhus; il y a également ceux qui furent torturés à
mort pour avoir défendu des juifs. Dans le groupe des bienheureux, il y a des
frères religieux et des sœurs, qui persévérèrent dans le service de la charité
et dans l'offrande de leurs souffrances pour le prochain. Parmi ces bienheureux
martyrs se trouvent également des laïcs. Il y a cinq jeunes formés au patronage
salésien; un membre actif de l'Action catholique; un catéchiste laïc, torturé à
mort pour son service; et une femme héroïque qui donna librement sa vie en
échange de celle de sa belle-fille qui attendait un enfant. Ces bienheureux
martyrs sont aujourd'hui inscrits dans l'histoire de la sainteté du peuple de
Dieu en pèlerinage depuis plus de mille ans à travers la terre polonaise.
Si nous nous réjouissons
aujourd'hui pour la béatification de cent-huit martyrs clercs et laïcs, nous le
faisons tout d'abord parce qu'ils sont le témoignage de la victoire du Christ,
le don qui restitue l'espérance. Alors que nous accomplissons cet acte
solennel, dans un certain sens se ravive en nous la certitude que,
indépendamment des circonstances, nous pouvons remporter la pleine victoire sur
chaque chose, grâce à celui qui nous a aimés (cf. Rm 8, 37). Les
bienheureux martyrs disent à nos cœurs: Croyez que Dieu est amour! Croyez dans
le bien et dans le mal! Éveillez l'espérance en vous! Puisse-t-elle produire en
vous le fruit de la fidélité à Dieu face à chaque épreuve!
5. Réjouis-toi, Pologne,
pour les nouveaux bienheureux: Regina Protmann, Edmund Bojanowski et les
cent-huit martyrs. Il a plu à Dieu «de démontrer l'extraordinaire richesse de
sa grâce, par la bonté» de ses fils et de ses filles en Jésus-Christ (cf. Ep 2,
7). Voilà «la richesse de sa grâce», voilà le fondement de notre confiance
inébranlable dans la présence salvifique de Dieu sur les routes de l'homme au
cours du troisième millénaire! Rendons-lui gloire pour les siècles des siècles.
Amen!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Also
known as
Bonifacy Zukowski
Piotr Zukowski
prisoner #25447
12 June as
one of the 108
Martyrs of World War II
Profile
Son of Andrzej Zukowski
and Albina Walkiewicz and raised on a farm.
Entered the Order of Friars Minor Conventual in Niepokalanów in
Teresin, Poland at
age 16, taking the name Bonifacy and making his solemn profession
on 2
August 1935.
Worked at the house’s printing
presses, publishing The
Knight of the Immaculate, helping in the work of Saint Maximilian
Kolbe. Priest. Arrested by
the Gestapo on 14 October 1941 for
his publishing work
and for trying to protect the printing
presses, and imprisoned in Warsaw, Poland.
He spent his time there ministering to other prisoners.
Shipped to the Dachau concentration camp, he was put to forced labour in bad
weather, beaten for lack of work, and finally died from
the mistreatment. Martyr.
Born
13
January 1913 in
Rapa-Baran, Nemencine, Vilniaus rajonas, Lithuania as Piotr
Zukowski
10 April 1942 of pneumonia in
the camp infirmary of Dachau, Oberbayern, Germany
26 March 1999 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
13 June 1999 by Pope John
Paul II in Warsaw, Poland
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Boniface
Zukowski“. CatholicSaints.Info. 13 April 2023. Web. 5 June 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-boniface-zukowski/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-boniface-zukowski/
Blessed Boniface Zukowski
Beatified by Pope Saint
John Paul II
Conventual Franciscan
Priest and Martyr (1913-1942)
His life
+ Piotr Zukowski was born
in Rapaa-Baran, Lithuania. He became a Conventual Franciscan friar in Poland
when he was 16 years old and was known as “Boniface” in religious life.
+ Following his solemn
profession of vows in 1935, he worked as a printer, helping his community
publish The Knight of the Immaculate, assisting in the mission of Saint
Maximilian Kolbe.
+ Father Boniface was
arrested by the Gestapo on October 14, 1941, for the “crime” of his work in
publishing and his efforts to protect his community’s printing apostolate.
+ Imprisoned in Warsaw,
Poland, he spent time ministering to other prisoners before being shipped to
the concentration camp at Dachau.
+ After months of abuse
and mistreatment and being forced to work outdoors in all kinds of weather, he
died on April 10, 1942. He was beatified in 1999.
Spiritual bonus
On this day the Church
also remembers the Trinitarian friar Saint Michael of the Saints. He is
especially remembered for his work in helping to reform the Trinitarian Order
and for his devotion to the Eucharist. He died in 1625 and was canonized in
1862.
Quote
“This is the one who was
not deserted by God on the day of struggle and now wears a crown of victory for
faithfulness to the Lord’s commands, alleluia.”—Entrance Antiphon for the Mass
of the Common of One Martyr during the Easter Season
Prayer
O God, who were pleased
to give light to your Church by adorning blessed Boniface with the victory of
martyrdom, graciously grant that, as he imitated the Lord’s Passion, so we may,
by following in his footsteps, be worthy to attain eternal joys. Through our
Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the
Holy Spirit, one God, for ever and ever. Amen.
(from The Roman
Missal: Common of Martyrs—For One Martyr)
Saint profiles prepared
by Brother Silas Henderson, S.D.S.
SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/tuesday-april-10/
JOHN PAUL II
Homily at Mass
Sunday, 13 June 1999
“Blessed are the
merciful, for they shall obtain mercy” (Mt 5:7)
Dear Brothers and Sisters,
1. I stop to reflect on
the words of this beatitude of Christ as I continue my pilgrim journey among
you, faithful people of Warsaw. I warmly greet all gathered here, the priests,
men and women religious and lay faithful. I extend fraternal greetings to the
Bishops, especially to the Cardinal Primate and the auxiliary Bishops of the
Archdiocese of Warsaw. I greet the President of the Republic, the Prime
Minister, the President of the Senate and the President of the Diet, the
representatives of State and local Authorities and invited guests.
I give thinks to Divine
Providence that I am able to be present here again, where twenty years ago, at
the memorable Pentecost Vigil, we experienced in a special way the mystery of
the Upper Room. Together with the Primate of the Millennium, Cardinal Stefan
Wyszynski, with the Bishops and the People of God of the capital present in
great numbers, we made an ardent invocation on that occasion for the gift of
the Holy Spirit. In those difficult times, we asked that his power might be
poured into the hearts of men and women, and that hope might be stirred in
them. It was a cry which arose from the faith that God is active and that, with
the power of the Holy Spirit, he renews and sanctifies all things. It was a
supplication for a renewal of the face of the earth, of this land. How can we
fail to thank the Triune God today for all that in the course of the last twenty
years we see as his response to that cry! Is not all that happened at that time
in Europe and the world, beginning with our own homeland, God’s response?
Before our eyes, changes of political, social and economic systems have taken
place, enabling individuals and nations to see anew the splendour of their own
dignity. Truth and justice are recovering their proper value, becoming a
challenge for all those who are able to appreciate the gift of freedom. For
this we give thanks to God, looking towards the future with confidence.
We especially give glory
to him for what has happened in the life of the Church during these twenty
years. In thanksgiving, therefore, we join with the Churches of the Western and
Eastern tradition, with our neighbouring peoples who have emerged from the
catacombs and are openly carrying out their mission. Their vitality is a
magnificent witness to the power of Christ’s grace which enables weak men to
become capable of heroism, frequently to the point of martyrdom. Is this not
the fruit of the activity of the Holy Spirit? Is it not thanks to this breath
of the Spirit in our most recent history that today we have the unique
opportunity to experience the universality of the Church and our responsibility
to bear witness to Christ and to proclaim his Gospel “to the ends of the
earth”?
In the light of the Holy
Spirit the Church in Poland rereads the signs of the times and takes up her
duties free from the external limitations and pressures which were experienced
up to a short time ago. How can we not give thanks to God today for the fact
that the Church is now able to engage in a creative dialogue with the world of
culture and knowledge in a spirit of mutual respect and love! How can we not
give thanks for the fact that the faithful can approach the sacraments
unhindered and can listen to the word of God in order to be able to bear
witness openly to their faith! How can we not give glory to God for the many
churches recently built in our country! How can we not give thanks that
children and young people can come to know Christ in the tranquility of school,
where the presence of a priest, a nun or a catechist is seen as a precious help
in the work of educating the younger generation! How can we not give praise to
God, who with his Spirit enlivens church communities, associations and
movements, inspiring ever wider groups of laity to embark on the mission of
evangelization!
During my first
pilgrimage to our homeland, when I was in this place, I became intensely
mindful of the prayer of the Psalmist:
“O Lord, remember me out
of the love you have for your people.
Come to me, Lord, with your help
that I may see the joy of your chosen ones
and may rejoice in the gladness of your nation
and share the glory of your people” (106:4-5).
Today, as I look back
over the last twenty years of this century, I am reminded of the exhortation of
the same Psalm:
“O give thanks to the
Lord for he is good;
for his love endures for ever.
Who can tell the Lord’s mighty deeds?
Who can recount all his praises?
Blessed be the Lord . . .
For ever, from age to age” (106:1-2, 48).
2. “Blessed are the
merciful, for they shall obtain mercy” (Mt 5:7). This Sunday’s liturgy
gives our thanksgiving a particular aspect. It enables us to see all that is
going on in the history of this generation from the perspective of God’s
eternal mercy, which was revealed more fully in the saving work of Christ.
Christ “was put to death for our trespasses and raised for our justification” (Rom 4:25).
The Paschal mystery of the Death and Resurrection of the Son of God has given a
new direction to human history. Though we see in this history the painful signs
of the action of evil, we are certain that in the end evil will not prevail
over the fate of man and the world. This certainty arises from faith in the
mercy of the Father “who has so loved the world that he gave his only Son, that
whoever believes in him should not perish but have eternal life” (Jn 3:16).
Hence today, as Saint Paul points to the faith of Abraham: “No distrust made
him waver concerning the promise of God, but he grew strong in his faith as he
gave glory to God” (Rom 4:20), we are able to discern the source of this
strength, thanks to which not even the most difficult trials were able to
separate us from the love of God.
Faith in divine mercy
made it possible for hope to endure in us. This hope did not concern social
rebirth alone, or merely the restoration of dignity to man in the different
world contexts. Our hope penetrates far deeper: it is directed in fact to the
divine promises which go far beyond temporal realities. Its definitive object
is the sharing in the fruits of the saving work of Christ. This can be reckoned
to us as justice, if we “believe in him that raised from the dead Jesus our
Lord” (Rom 4:24). Only the hope which comes from faith in the Resurrection
can inspire us to give a worthy response in our daily lives to God’s infinite
love. Only with such hope can we go out to the “sick” (Mt 9:12) and be
apostles of God’s healing love. Twenty years ago I said that “Poland has become
in our time a land of particularly responsible witness” (Homily in Victory
Square, 2 June 1979). Today, it must be added that this should be a witness of
active mercy built on faith in the Resurrection. Only this kind of witness is a
sign of hope for contemporary man, especially for the younger generations; and
if for some it is also a “sign of contradiction”, this contradiction never
distracts us from fidelity to the Crucified and Risen Christ.
3. “Omnipotens
aeterne Deus, qui per glorificationem Sanctorum novissima dilectionis tuae
nobis argumenta largiris, concede propitius, ut, ad Unigenitum tuum fideliter
imitandum, et ipsorum intercessione commendemur, et incitemur exemplo”. This is
the Church’s prayer as she remembers the Saints in the Eucharist: “Ever-living
God, the signs of your love are manifest in the honour you give your Saints.
May their prayers and their example encourage us to follow your Son more
faithfully” (Common of Holy Men and Women, Opening Prayer). We raise this
invocation also today, as we admire the testimony given by the Blessed who have
just been raised to the glory of the altars. The living faith, unshakeable hope
and generous love are reckoned to them as justice, because they were profoundly
rooted in the Paschal mystery of Christ. Rightly, then, we ask to follow Christ
faithfully, according to their example.
Blessed Regina Protmann,
Foundress of the Congregation of the Sisters of Saint Catherine, a native of
Braniewo, dedicated herself with all her heart to the work of renewal of the
Church at the end of the sixteenth and beginning of the seventeenth centuries.
She engaged in this activity, which arose from her love for Christ above all
things, after the Council of Trent. She took an active part in the
post-conciliar reform of the Church, carrying out a humble work of mercy with
great generosity. She founded a Congregation, which united contemplation of the
mysteries of God with the care of the sick in their homes and the instruction
of young children and older girls. She gave particular attention to the
pastoral care of women. With no thought of herself, Blessed Regina looked to
the needs of the people and the Church, meeting them with foresight. The words
“As God wills” became the motto of her life. Ardent love urged her to fulfil
the Heavenly Father’s will, following the example of the Son of God. She did
not shrink from the cross of daily service in giving witness to the Risen
Christ.
The apostolate of mercy
also filled the life of Blessed Edmund Bojanowski. Despite delicate health,
this landowner from Wielkopolska, endowed with many talents and a particular
depth of religious life by God, undertook and inspired a vast activity on
behalf of the rural population, with perseverance, prudence and generosity of
heart. Guided by a discernment that was very sensitive to people’s needs, he
launched numerous educational, charitable, cultural and religious works aimed
at the material and moral support of the rural family. He remained in the lay
state and founded the Congregation of the Handmaids of the Holy and Immaculate
Virgin, which is well-known in Poland. He was inspired in every initiative by
the desire that everyone should have a share in the Redemption. He is
remembered as a good man with a big heart, who for love of God and neighbour
was able to bring different sectors together, effectively rallying them around
a common good. In his many-faceted activity, he anticipated much of what the
Second Vatican Council said about the apostolate of the laity. His was an
exceptional example of generous and industrious work for man, the homeland and
the Church. The work of Blessed Edmund Bojanowski is continued by the
Handmaids, whom I warmly greet and thank for their silent service, filled with
the spirit of sacrifice on behalf of their neighbour and the Church.
4. “Munire digneris
me, Domine Iesu Christe . . ., signo sacratissimae Crucis tuae: ac concedere
digneris mihi . . . ut, sicut hanc Crucem, Sanctorum tuorum reliquiis refertam,
ante pectus meum teneo, sic semper mente retineam et memoriam passionis, et
sanctorum victorias Martyrum: this is the prayer recited by the Bishop as he
puts on the pectoral cross. Today I make of this invocation the prayer of the
entire Church in Poland which, bearing for a thousand years the marks of the
Passion of Christ, is constantly regenerated by the seed of the blood of the
martyrs and draws life from the memory of their victory on earth.
Today we are celebrating
the victory of those who, in our time, gave their lives for Christ, in order to
possess life forever in his glory. This victory has a special character, since
it was shared by clergy and laity alike, by young people and old, by people
from different classes and states. Among them are Archbishop Antoni Julian
Nowowiejski, Pastor of the Diocese of Plock, tortured to death at Dzialdowo;
Bishop Wladyslaw Goral of Lublin, tortured with particular hatred simply
because he was a Catholic Bishop. There are diocesan and religious priests who
died because they chose not to abandon their ministry and because they
continued to serve their fellow prisoners who were sick with typhus; some were
tortured to death because they defended Jews. In the group of Blessed there are
religious brothers and sisters who persevered in the service of charity and in
offering their torments for their neighbour. Among the blessed martyrs there
are also lay people. There are five young people formed in the Salesian
oratory; a zealous activist of Catholic Action, a lay catechist tortured to
death for his service and an heroic woman, who give up her own life in exchange
for that of her daughter-in-law who was with child. These blessed martyrs are
today inscribed in the history of holiness of the People of God on pilgrimage
for over a thousand years in the land of Poland.
If we rejoice today for
the beatification of one hundred and eight martyrs, clergy and lay people, we
do so above all because they bear witness to the victory of Christ, the gift
which restores hope. As we carry out this solemn act, there is in a way
rekindled in us the certainty that, independently of the circumstances, we can
achieve complete victory in all things through the One who has loved us
(cf. Rom 8:37). The blessed martyrs cry to our hearts: Believe in God
who is love! Believe in him in good times and bad! Awaken hope! May it produce
in you the fruit of fidelity to God in every trial!
5. Rejoice, Poland, for
the new Blessed: Regina Protmann, Edmund Bojanowski and the 108 Martyrs. It
pleased God “to show the immeasurable riches of his grace in kindness” towards
your sons and daughters in Jesus Christ (cf. Eph 2:7). This is “the
richness of his grace”, this is the foundation of our unshakeable confidence in
the saving presence of God along the paths of man in the Third Millennium! To
him be the glory for ever and ever.
Amen!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Beato Bonifacio (Bonifacy
Piotr) Zukowski Sacerdote e martire
>>>
Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene
Baran-Rapa, Lituania, 13
gennaio 1913 - Dachau, Germania, 10 aprile 1942
Martirologio
Romano: Nel campo di prigionia di Dachau vicino a Monaco di Baviera in
Germania, beato Bonifacio Zukowski, sacerdote dell’Ordine dei Frati Minori
Conventuali e martire, che, durante la guerra, prostrato dalle torture subíte
per la sua fede, relegato in carcere, portò a compimento il suo martirio.
Piotr nacque il 13
gennaio 1913 a Baran-Rapa, villaggio lituano abitato dalla piccola
nobiltà. Figlio di Andrzej e Albina Walkiewicz. Dopo la scuola elementare,
si dedicò ad aiutare i genitori nei lavori campestri. All’età di sedici
anni entrò nell’Ordine dei Frati Minori Conventuali a Niepokalanów, ove giunse
il 9 settembre 1930. Iniziò il noviziato il 14 giugno 1931 ed emise i suoi
primi voti religiosi il 16 luglio 1932, prendendo il nome di Bonifacy. Il 2
agosto 1935 fu la volta della professione solenne. Nella relazione redatta
prima di tale occasione, l’allora guardiano del convento scrisse: “Una brava
persona sotto ogni punto di vista. Ce ne fossero altri simili!”. Fra Bonifacy
trascorse tutta la sua vita religiosa a Niepokalanów, dedicandosi
all’apostolato della buona stampa. Sempre silenzioso e sereno, seppe sempre
dimostrare un determinato equilibrio. Dopo lo scoppio della guerra restò nel
convento e mise a rischio la propria vita per salvere le macchine tipografiche.
Nelle conversazioni con gli occupanti tedeschi si rivelò talvolta come persona
alquanto coraggiosa. Il 14 ottobre 1941 fu arrestato dalla Gestapo con altri
sei frati, fra cui il beato Trojanowski, e rinchiuso in prigione a Varsavia.
Qui era solito recitare il rosario e di sera con i confratelli intonava inni
religiosi. Confortava spiritualmente gli altri prigionieri li e divideva con i
compagni i pochi alimenti che riceveva dall’esterno. L’8 gennaio 1942 sempre
con il Tymoteusz fu deportato nel campo di concentramento di Dachau, ove venne
registrato come n° 25447. Fu destinato al trasporto dei materiali da
costruzione, alla demolizione degli edifici pericolanti, alla riparazione dei
tetti ed infine alla raccolta del ravizzone. Tentava di sopportare ogni
sofferenza con fede e coraggio. Un giorno fu percosso a sangue con un bastone
di legno. Lavorare al freddo gli provocò una polmonite e morì il 10 aprile 1942
dopo sole due settimane nell’ospedale del lager. Proprio in tale aniversario
fra Bonifacy è ricordato dal martirologio: “Nel campo di prigionia di Dachau
presso Monaco di Baviera in Germania, ricordo del Beato Bonifacio Zukowski,
presbitero dell’Ordine dei Frati Minori Conventuali e martire, che, infuriando
la tempesta della guerra, consumato dai tormenti, portò a compimento in carcere
il suo martirio”.
Autore: Fabio
Arduino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92575
VIAGGIO
APOSTOLICO IN POLONIA (5-17 GIUGNO 1999)
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Piazza Jósef Piłsudski (Warszawa)
Domenica, 13 giugno 1999
« Beati i misericordiosi, perché troveranno
misericordia » (Mt 5, 7).
Carissimi Fratelli e
Sorelle!
1. Con le parole di
questa beatitudine di Cristo, faccio una sosta nel mio percorso di pellegrino
tra voi, popolo fedele di Warszawa. Saluto cordialmente quanti sono qui
riuniti, i presbiteri, i religiosi e le religiose e i fedeli laici. Rivolgo un
saluto fraterno ai Vescovi, specialmente al Cardinale Primate e ai suoi
collaboratori, i Vescovi ausiliari dell'Arcidiocesi di Warszawa. Saluto il
Signor Presidente della Repubblica, il Signor Primo Ministro, il Presidente del
Senato e il Signor Presidente della Dieta, i Rappresentanti delle Autorità
dello Stato e quelle locali e gli Ospiti invitati.
Rendo grazie alla divina
Provvidenza, perché di nuovo mi viene dato di trovarmi qui, dove vent'anni fa,
nella memorabile vigilia di Pentecoste, abbiamo vissuto in modo speciale il
mistero del Cenacolo. Insieme col Primate del millennio, il Cardinale Stefan
Wyszynski, con i Vescovi e con il Popolo di Dio della capitale, presente in
gran numero, abbiamo invocato allora con ardore il dono dello Spirito Santo. In
quei tempi difficili supplicavamo la sua potenza di riversarsi nei cuori degli
uomini e di destare in essi la speranza. Era un grido che scaturiva dalla fede
che Dio opera e che, con la potenza dello Spirito Santo, rinnova e santifica
ogni cosa. Era un'implorazione per il rinnovamento del volto della terra, di
questa terra. Scenda il tuo Spirito e rinnovi il volto della terra, di questa
terra! Come non ringraziare oggi Dio, Uno e Trino, per tutto ciò che nell'arco
degli ultimi vent'anni leggiamo come sua risposta a quel grido! Non è la
risposta di Dio quanto si è compiuto in questo tempo in Europa e nel mondo, a
cominciare dalla nostra Patria? Davanti ai nostri occhi sono avvenuti i
cambiamenti dei sistemi politici, sociali ed economici, grazie ai quali le
singole persone e le nazioni hanno visto nuovamente lo splendore della propria
dignità. La verità e la giustizia stanno riacquistando il loro valore,
divenendo una sfida impellente per tutti coloro che sanno apprezzare il dono
della libertà. Per questo rendiamo grazie a Dio, guardando con fiducia verso il
futuro.
Soprattutto gli rendiamo
gloria per quanto questo ventennio ha portato nella vita della Chiesa. Nel
rendimento di grazie, dunque, ci uniamo con le Chiese della tradizione
occidentale e orientale, tra i popoli a noi vicini, uscite dalle catacombe e
che svolgono apertamente la propria missione. La loro vitalità è una magnifica
testimonianza della potenza della grazia di Cristo, che fa sì che gli uomini
deboli diventino capaci di un eroismo, non di rado fino al martirio. Non è,
questo, frutto dell'azione dello Spirito di Dio? Non è grazie a tale soffio
dello Spirito nella storia recentissima, che oggi abbiamo la irripetibile
occasione di sperimentare l'universalità della Chiesa e la nostra
responsabilità per la testimonianza a Cristo e per l'annuncio del suo Vangelo
«fino agli estremi confini della terra»?
Alla luce dello Spirito
Santo la Chiesa in Polonia rilegge i segni dei tempi e si assume i suoi
compiti, libera da limitazioni esterne e da pressioni, che sperimentava fino a
poco tempo fa. Come non ringraziare oggi Dio perché nello spirito del reciproco
rispetto e dell'amore, la Chiesa può condurre un dialogo creativo con il mondo
della cultura e della scienza! Come non rendere grazie, per il fatto che i
credenti possono senza ostacoli accostarsi ai sacramenti e ascoltare la parola
di Dio, per poter poi testimoniare apertamente la propria fede! Come non
rendere gloria a Dio per questa moltitudine di chiese costruite ultimamente nel
nostro Paese! Come non rendere grazie perché i bambini e i giovani possono con
tranquillità conoscere Cristo a scuola, dove la presenza del sacerdote, della
religiosa o del catechista viene vista come un prezioso aiuto nel lavoro di
educazione delle giovani generazioni! Come non lodare Dio, che con il suo
Spirito anima le comunità, le associazioni e i movimenti ecclesiali, e fa sì
che la missione dell'evangelizzazione venga intrapresa da sempre più ampie
cerchie di laici!
Quando, durante il mio
primo pellegrinaggio in Patria, mi trovavo in questo luogo, mi veniva
insistentemente in mente la preghiera del Salmista:
«Ricordati di noi,
Signore, per amore del tuo popolo,
visitaci con la tua salvezza,
perché vediamo la felicità dei tuoi eletti,
godiamo della gioia del tuo popolo,
ci gloriamo con la tua eredità» (105[106], 4-5).
Oggi, mentre volgiamo lo
sguardo a quest'ultimo ventennio del nostro secolo, mi viene in mente
l'esortazione dello stesso Salmo:
«Celebrate il Signore
perché è buono,
perché eterna è la sua misericordia.
Chi può narrare i prodigi del Signore,
far risuonare tutta la sua lode?
Benedetto il Signore (. . .)
da sempre, per sempre» (105[106], 1-2. 48).
2. «Beati i
misericordiosi, perché troveranno misericordia» (Mt 5, 7). La liturgia
dell'odierna domenica conferisce un carattere particolare al nostro rendimento
di grazie. Permette infatti di vedere tutto ciò che avviene nella storia di
questa generazione, nella prospettiva dell'eterna misericordia di Dio, la quale
si è rivelata più pienamente nell'opera salvifica di Cristo. Gesù «è stato
messo a morte per i nostri peccati ed è stato risuscitato per la nostra
giustificazione» (Rm 4, 25). Il mistero pasquale della morte e della
risurrezione del Figlio di Dio ha conferito un nuovo corso alla storia umana.
Se osserviamo in essa i segni dolorosi dell'azione del male, abbiamo la
certezza che in definitiva esso non può dominare le sorti del mondo e
dell'uomo, non può vincere. Tale certezza scaturisce dalla fede nella
misericordia del Padre che «ha tanto amato il mondo da dare il suo Figlio
unigenito, perché chiunque crede in lui non muoia, ma abbia la vita eterna» (Gv 3,
16). Perciò oggi, mentre San Paolo indica la fede di Abramo, che «per la
promessa di Dio non esitò con incredulità, ma si rafforzò nella fede» (Rm 4,
20), ci è dato di scorgere la fonte di questa forza, grazie alla quale perfino
le più dure prove non erano in grado di distoglierci dall'amore di Dio.
Grazie alla fede nella
divina misericordia, è perdurata in noi la speranza. Essa non riguardava
soltanto la rinascita sociale e la restituzione all'uomo della dignità nelle
dimensioni di questo mondo. La nostra speranza arriva molto più in fondo: si
dirige, infatti, verso le divine promesse che sorpassano di molto la
temporalità. Il suo definitivo oggetto è la partecipazione ai frutti dell'opera
salvifica di Cristo. Ci può essere contata come giustizia, se «crediamo in
colui che ha risuscitato dai morti Gesù nostro Signore» (Rm 4, 24).
Soltanto la speranza che scaturisce dalla fede nella risurrezione ci può
spingere a dare nella vita quotidiana una degna risposta all'infinito amore di
Dio. Solo con una tale speranza possiamo andare da coloro che sono «i malati» (Mt 9,
12) ed essere apostoli dell'amore di Dio che guarisce. Se vent'anni fa dicevo
che «la Polonia è diventata nei nostri tempi, terra di una testimonianza
particolarmente responsabile» (Omelia in Piazza della Vittoria, 2.6.1979), oggi
bisogna aggiungere che questa deve essere una testimonianza di operosa
misericordia, edificata sulla fede nella risurrezione. Soltanto una testimonianza
di questo genere è segno di speranza per l'uomo di oggi, specialmente per le
giovani generazioni; e se per alcuni essa è anche un «segno di contraddizione»,
tale contraddizione non ci distolga mai dalla fedeltà a Cristo crocifisso e
risorto.
3. «Omnipotens aeterne
Deus, qui per glorificationem Sanctorum novissima dilectionis tuae nobis
argumenta largiris, concede propitius, ut, ad Unigenitum tuum fideliter
imitandum, et ipsorum intercessione commendemur, et incitemur exemplo»: così
prega la Chiesa, ricordando nell'Eucaristia santi e sante: «O Dio, nostro
Padre, che nella testimonianza gloriosa dei Santi doni alla tua Chiesa segni
sempre nuovi del tuo amore misericordioso, fa' che sentiamo accanto a noi la
presenza confortatrice di questi nostri fratelli, per essere stimolati
all'imitazione del Cristo tuo Figlio» (Comune sanctorum et sanctarum, Collecta).
Tale invocazione innalziamo anche oggi, mentre ammiriamo la testimonianza che
ci viene dai beati appena elevati alla gloria degli altari. La viva fede,
l'incrollabile speranza e il generoso amore sono stati attribuiti a loro come
giustizia, perché erano radicati profondamente nel mistero pasquale di Cristo.
A ragione dunque domandiamo di seguire fedelmente Cristo, sul loro esempio.
La beata Regina Protmann,
Fondatrice della Congregazione delle Suore di Santa Caterina, proveniente di
Braniewo, si dedicò con tutto il cuore all'opera del rinnovamento della Chiesa
a cavallo tra il XVI e il XVII secolo. La sua attività, che scaturiva
dall'amore di Cristo sopra ogni cosa, si svolse dopo il Concilio di Trento.
Ella si inserì attivamente nella riforma postconciliare della Chiesa, compiendo
con grande generosità un'umile opera di misericordia. Fondò una Congregazione,
che univa la contemplazione dei misteri di Dio con la cura degli infermi nelle
loro case e con l'istruzione dei bambini e della gioventù femminile.
Particolare attenzione dedicò alla pastorale delle donne. Dimentica di sé, la
beata Regina abbracciava con lo sguardo lungimirante le necessità del popolo e
della Chiesa. Le parole: «Come Dio vuole» divennero il motto della sua vita.
L'ardente amore la sollecitava a compiere la volontà del Padre celeste,
sull'esempio del Figlio di Dio. Non temeva di accettare la croce del servizio
quotidiano, testimoniando il Cristo risorto.
L'apostolato della
misericordia riempì la vita anche del beato Edmund Bojanowski. Questo
proprietario terriero di Wielkopolska, dotato da Dio di numerosi talenti e di
una particolare profondità di vita spirituale, nonostante fosse di salute
cagionevole, con perseveranza, con prudenza e con generosità di cuore svolse e
ispirò una vasta attività a favore del popolo rurale. Guidato da un
discernimento pieno di sensibilità verso le necessità, diede inizio a numerose
opere educative, caritative, culturali e religiose, di sostegno materiale e
morale della famiglia rurale. Rimanendo laico, fondò la Congregazione delle
Ancelle della Beata Vergine Immacolata, ben conosciuta in Polonia. A guidarlo
in ogni iniziativa era il desiderio che tutti diventassero partecipi della
redenzione. Si è iscritto nel ricordo umano come «un uomo cordialmente buono»,
che per amore di Dio e degli uomini sapeva efficacemente unire i vari ambienti
intorno al bene. Nella sua ricca attività precedette di molto ciò che il
Concilio Vaticano II ha detto sul tema dell'apostolato dei laici. Diede un
esempio eccezionale di generoso e sapiente lavoro per l'uomo, per la patria e
per la Chiesa. L'opera del beato Edmund Bojanowski viene continuata dalle Suore
Ancelle, che saluto di tutto cuore e che ringrazio per il servizio silenzioso e
colmo di spirito di sacrificio a favore dell'uomo e della Chiesa.
4. «Munire digneris me,
Domine Jesu Christe (. . .), signo sanctissimae Crucis tuae: ac concedere
digneris mihi (. . .) ut, sicut hanc Crucem, Sanctorum tuorum reliquiis
refertam, ante pectus memum teneo, sic semper mente retineam et memoriam
passionis, et sanctorum victorias Martyrum: ecco la preghiera che il Vescovo
recita indossando la croce pettorale. Oggi di questa invocazione faccio la
preghiera di tutta la Chiesa in Polonia che, portando da mille anni il segno
della passione di Cristo, sempre si rigenera dalla semina del sangue dei
martiri e vive della memoria della vittoria, da essi riportata su questa terra.
Proprio oggi stiamo
celebrando la vittoria di coloro che, nei nostri tempi, diedero la vita per
Cristo diedero la vita temporale, per possederla per i secoli nella sua gloria.
È una vittoria particolare, perché condivisa dai rappresentanti del clero e dei
laici, giovani e anziani, persone di vario ceto e stato. Tra di essi c'è
l'Arcivescovo Antoni Julian Nowowiejski, Pastore della diocesi di Plock,
torturato a morte a Dzialdowo; c’è il Vescovo Wladyslaw Goral di Lublin,
torturato con particolare odio solo perché Vescovo cattolico. Ci sono sacerdoti
diocesani e religiosi, che morirono perché non vollero abbandonare il loro
ministero e coloro che morirono servendo i compagni prigionieri, malati di
tifo; ci sono dei torturati a morte per la difesa degli Ebrei. Nel gruppo dei
beati ci sono fratelli religiosi e suore, che perseverarono nel servizio della
carità e nell'offrire i loro tormenti per il prossimo. Tra questi beati martiri
ci sono anche dei laici. Ci sono cinque giovani formati all'oratorio salesiano;
c'è un attivista zelante dell'Azione Cattolica, c'è un catechista laico,
torturato a morte per il suo servizio ed una donna eroica, che diede
liberamente la propria vita in cambio di quella di sua nuora in attesa di un
figlio. Questi beati martiri vengono oggi iscritti nella storia della santità
del Popolo di Dio peregrinante da oltre mille anni attraverso la terra polacca.
Se oggi ci rallegriamo
per la beatificazione di cento e otto martiri chierici e laici, lo facciamo
anzitutto perché sono la testimonianza della vittoria di Cristo, il dono che
restituisce la speranza. Mentre compiamo questo atto solenne, in un certo senso
si ravviva in noi la certezza che, indipendentemente dalle circostanze,
possiamo riportare la piena vittoria in ogni cosa, grazie a colui che ci ha
amati (cfr Rm 8, 37). I beati martiri gridano ai nostri cuori:
Credete che Dio è amore! Credetelo nel bene e nel male! Destate in voi la
speranza! Che essa produca in voi il frutto della fedeltà a Dio in ogni prova!
5. Gioisci, Polonia, per
i nuovi beati: Regina Protmann, Edmund Bojanowski ed i 108 Martiri. È piaciuto
a Dio «di mostrare la straordinaria ricchezza della sua grazia mediante la
bontà» dei tuoi figli e delle tue figlie in Cristo Gesù (cfr Ef 2,
7). Ecco «la ricchezza della sua grazia», ecco il fondamento della nostra
incrollabile fiducia nella presenza salvifica di Dio sulle strade dell'uomo nel
terzo millennio! A lui sia gloria per i secoli dei secoli.
Amen!
© Copyright 1999 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Den salige Peter
Bonifatius Zukowski (1913-1942)
Minnedag: 10.
april
Den salige Bonifatius
(pl: Bonifacy) ble født som Peter Zukowski (pl: Piotr) i 1913 og var legbror i
fransiskanernes ordensgren konventualene (minorittene) (Ordo Fratrum
Minorum Conventualium – OFMConv). Guardianen i ordenens kloster i
Niepokalanów, p. Florian Koziura, beskrev broder Piotr på følgende måte før
hans evige løfter: «Han er meget god på alle måter. Måtte det være flere som
han!»
Han ble arrestert den 14.
oktober 1941 og sendt til et fengsel i Pawiak hvor han ga sine medfanger
åndelig trøst. Derfra ble han deportert til Auschwitz, hvor han ble satt til å
gjøre tungt arbeid. Han så på alle lidelser han måtte gjennomgå med troens
øyne. Han døde av lungebetennelse den 10. april 1942.
Han ble saligkåret den
13. juni 1999 av pave Johannes Paul II (1978-2005) i Warszawa som en av
de 108
polske martyrer for nazismen. Gruppen har offisielt navnet «De salige
Antonius Julian Nowowiejski, Henrik Kaczorowski, Anicetus Koplinski og Maria
Anna Biernacka og deres 104 ledsagere». Han er nr 107 på listen. Hans minnedag er
dødsdagen 10. april, mens hele gruppens minnedag er 12. juni.
Kilder: Index99,
AAS 1999, Patron Saints SQPN, KAI - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-07-08 20:03
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/dzukowsk
Bonifacy Żukowski OFMConv
– numer obozowy 25447
13.01.2022 . kg
13 stycznia 1913 r.
urodził się Piotr Bonifacy Żukowski, brat zakonny franciszkanin z
Niepokalanowa, błogosławiony Kościoła rzymskokatolickiego, męczennik za wiarę.
Ukończył 4 klasy szkoły
powszechnej i przez kolejnych kilka lat pozostawał w domu rodzinnym, pomagając
rodzicom w pracach na roli. Jako siedemnastolatek podjął decyzję o wstąpieniu
do zakonu franciszkanów. 16 lipca 1932 r. w Niepokalanowie złożył pierwsze śluby
i przyjął zakonne imię Bonifacy. 2 sierpnia 1935 r. złożył śluby wieczyste.
Br. Bonifacy całe swoje
życie zakonne spędził w klasztorze w Niepokalanowie, pracując w klasztornej
drukarni, skąd na cały świat wysyłano miesięcznik „Rycerz Niepokalanej” i inne
pisma. Należał też do miejscowej drużyny Ochotniczej Straży Pożarnej.
Po wybuchu II wojny
światowej br. Bonifacy mimo niebezpieczeństwa pozostał w klasztorze. 14
października 1941 r. wraz z 5 współbraćmi został aresztowany przez Gestapo i
osadzony na Pawiaku.
Modlił się tam
nieustannie i podnosił na duchu innych więźniów, dzieląc się z nimi żywnością,
którą przysyłali mu bracia z Niepokalanowa. Po przewiezieniu go do niemieckiego
obozu koncentracyjnego Auschwitz-Birkenau, został zarejestrowany jako numer
25447. W obozie skierowano go do pracy przy transporcie materiałów budowlanych,
rozbiórce zniszczonych budynków, kopaniu żwiru, nakrywaniu dachów i
przebieraniu brukwi.
Wiele razy był bity i
poniżany. Trudne warunki, głód i zimno spowodowały, że zachorował na zapalenie
płuc. Po dwutygodniowym pobycie w szpitalu obozowym zmarł 10 kwietnia 1942 r.
Został beatyfikowany
przez papieża Jana Pawła II 13 czerwca 1999 r. w gronie 108 błogosławionych
męczenników za wiarę z czasów II wojny światowej. Wspominany jest w dzienną
pamiątkę śmierci, a także 12 czerwca w grupie 108 błogosławionych.
Voir aussi : https://saintscatholic.blogspot.com/2017/04/blessed-boniface-zukowski.html
https://www.franciszkanie.pl/artykuly/bonifacy-zukowski-ofmconv-numer-obozowy-25447
https://nazaret.tv/video/30/10-de-abril-beato-bonifacio-zukowski-de-nazarettv