Martre de Saint Antipas
de Pergame, fresque, monastère de Roussanou en Grèce.
Священномученик Антипа Пергамский (фреска монастыря Русану)
Saint Antipas de Pergame
Martyr (Ier siècle)
Saint Jean, dans l'Apocalypse
témoigne de son martyre: "Écris à l'ange de l'Église de Pergame: je sais
où tu habites, là où se trouve le trône de Satan. Mais tu es fermement attaché
à mon nom et tu n'as point renié ma foi, même en ces jours où Antipas, mon
témoin fidèle, a été mis à mort, chez vous où Satan habite." (Apoc. 2. 12 et 13)
Commémoraison de saint Antipas, le témoin fidèle, qui fut mis à mort à Pergame en Asie, pour le nom de Jésus, comme le dit saint Jean dans l'Apocalypse.
Martyrologe romain
Saint Antipas roasted
alive in a copper steer, AD 95.
Mennonite Library and Archives. "Book 1, page 34.
Etching by en:Jan Luyken (1649-1712).
ANTIPAS DE PERGAME, LE TÉMOIN FIDÈLE DE JÉSUS-CHRIST
Je sais où tu demeures, je sais
que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi,
même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là
où Satan a sa demeure.
APOCALYPSE
2: 13
Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si
elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le
ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la
grâce de Dieu.
Actes 20 :
24
Pergame : Autrefois
Pergumum, ou Pergamos fut la ville la plus importante de la Mysie, à 5 km au
nord de la rivière Caïque, à environ 24 km de la mer Égée et à 96 kilomètres au
nord de Smyrne.
Les Romains s’en emparèrent,
et érigèrent le royaume en province d’Asie (129-126 av. J.-C), dont la capitale
devint Pergame. Construite sur une hauteur de 335 mètres, cette citadelle
devint, non seulement le centre de quatre cultes païens
(Zeus, Athéna, Dionysos et Asclépios), mais surtout le siège du culte
blasphématoire de l’empereur. Le Seigneur l’a nommé et reconnu comme étant le trône de Satan, l’endroit où demeure Satan. Antipas, chrétien fidèle, subit le martyre dans
cette citadelle du paganisme (Apocalypse 1.11;2.12-17)
où se trouvait la troisième des 7 Églises d’Asie à laquelle Jean s’adresse dans
le livre d’Apocalypse (Apocalypse 2.13).
Le parchemin (grec
ancien : pergamênê qui veut dire : peau de Pergame,
devenu en français « parchemin ») tire son nom de cette ville, où il
fut inventé. Pergame est la troisième des 7 Églises d’Asie. L’ Apocalypse dit
que là se retrouve le « trône de Satan ». Pergame s’appelle, à
l’heure actuelle, Bergama (Turquie, province d’Izmir).
Selon le document vidéo sur
l’Église de Pergame, intitulé Pergame, le mot trône a d’abord
été utilisé pour désigner un fauteuil d’une résidence personnelle privée,
c’était le sens à l’origine du mot trône. Le fauteuil du maitre de lieu, maitre
de maison.
Satan se sentait chez lui à
Pergame, il y était assis sur un trône, c’était son territoire. Il était le
maitre de cette maison. La ville possédait également un centre thérapeutique
appelé l’Asclépiéion bâti
à l’honneur du dieu serpent Asclépios. L’empereur faisait de voyages depuis
Rome pour venir recevoir des soins à Pergame. Il ne s’agissait pas d’une visite
médicale ordinaire.
Les habitants de Pergame
adoraient une myriade de dieux grecs et romains. Lorsque le christianisme
arriva avec sa croyance en un Dieu unique,
les prêtres de temples devinrent très agressifs, et leur plus célèbre victime
fut un homme du nom d’Antipas. Dans le livre d’Apocalypse, le Seigneur Jésus appela Antipas mon témoin fidèle.
Il était évêque de Pergame et
y avait été ordonné par l’apôtre Jean. Sa foi en Jésus-Christ attira
l’attention des prêtres d’Asclépiéion qui portèrent plainte auprès du
gouverneur romain de Pergame. Les prêtres témoignèrent que les démons leur
étaient apparus en rêve, leur disant que les prières d’Antipas les chassaient de la ville. Antipas avait chassé
tant des démons que les démons et les esprits s’étaient plaints auprès des
païens leur demandant de trouver une solution au sujet de cet Antipas. Il fut
ordonné à Antipas d’offrir un sacrifice de vin et d’encens à une statue de
l’empereur romain en déclarant que l’empereur était Seigneur et Dieu. Il refusa. Le rejet de la divinité de l’empereur
signifiait le rejet la ville de Rome. Les croyants étaient mis à mort pour
cette raison. Antipas fut condamné à mort sur l’autel de Zeus.
Quelques années plus tard, l’apôtre Jean écrivit le livre de l’Apocalypse qui
mentionne la mort d’Antipas à cet endroit.
L’Antipas de Pergame
est, au fait, le modèle d’un témoin de Jésus qui n’a pas renoncé à sa foi, devant
les persécutions féroces, même au prix de sa vie. Il a été, à l’image de son
sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, fidèle jusqu’à la mort. Antipas de
Pergame, l’apôtre Paul et les autres martyrs de premiers siècles de l’Église
constituent, sans nul doute, des exemples de témoins fidèles de Christ pour les
générations actuelles de chrétiens qui font face au postmodernisme. Leur
existence sur la terre, après leur conversion, avait un seul but :
annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu en ne faisant aucun cas de leur
vie. Ils se sont offerts sincèrement et entièrement à Dieu comme de
sacrifices vivants, saints et agréables (Actes 20 :24, Romains 12 :
1-2).
La foi du peuple de Dieu, dans
ces derniers jours, de manière individuelle ou collective ballotera toujours
d’un côté ou de l’autre aussi longtemps que nous ne serions capables de
renoncer sincèrement à nous-mêmes en vue de sauver nos âmes. « Mais ces
choses qui étaient pour moi de gains, je les ai regardées comme une perte à
cause de Christ », a confessé l’apôtre Paul dans son épitre aux
Philippiens.
Ne perdons donc pas notre
dignité comme les anges déchus, en désertant notre précieuse demeure
spirituelle en Jésus à cause de choses périssables qui ne donnent pas la vie.
La fidélité à Dieu exige le reniement total de soi pour gagner Christ.
Demeurons fermes dans le Seigneur de gloire, car notre récompense sera
grande.
Le Seigneur Jésus revient
bientôt.
SOURCE : https://tkm-edu.net/2019/08/06/antipas-de-pergame-le-temoin-fidele-de-jesus-christ/
Évêque de Pergame
Saint Hiéromartyr Antipas
Évêque de Pergame
24/04 - 11/04
Le Saint et glorieux Martyr Antipas était
contemporain des Apôtres et avait été placé par eux à la tête de l'Eglise de
Pergame. Au temps de la persécution de Dométien (vers 83), alors qu'il était
très âgé, le Saint Evêque fut arrêté par les païens, auxquels les démons
avaient révélé qu'il ne leur était plus possible d'accepter leurs sacrifices,
car la prière d'Antipas les repoussait de la ville. Le Saint fut donc traîné
devant le gouverneur qui tenta de lui faire renier le Christ, sous prétexte que
le culte des idoles était plus ancien et plus respectable que cette religion
nouvelle prêchée par des pêcheurs et des gens de rien. Pour toute réponse Saint
Antipas rappela au magistrat l'histoire de Caïn qui, bien qu'il fût l'ancêtre
du genre humain, n'en reste pas moins abominable et méprisable à cause du
meurtre de son frère. De même, les croyances et les cultes helléniques, bien
qu'antérieurs dans le temps, n'en sont pas moins méprisables pour ceux qui ont
reçu, en ces derniers temps, la révélation de la plénitude de la Vérité.
En entendant ces paroles le gouverneur
et les païens présents éclatèrent de fureur et jetèrent le Saint dans un boeuf
d'airain rougi au feu. Au cur de cette fournaise Saint Antipas élevait une
ardente prière vers le Seigneur, et lui rendait grâce de souffrir pour
témoigner que l'amour de Dieu est plus fort que la mort. Il demanda aussi au
Christ d'accorder à tous ceux qui invoqueront son nom la délivrance des
maladies, en particulier des maux de dents, et à tous ceux qui célébreront avec
dévotion sa mémoire annuelle le pardon des péchés et la faveur divine au Jour
du Jugement. Ayant obtenu cette faveur, il remit son âme au Seigneur. Son corps
fut enseveli dans l'église de Pergame, et un baume aux propriétés
thérapeutiques se dégagea de son tombeau pendant de longues années, pour la
consolation des Chrétiens de la cité et des nombreux pèlerins qui, de toutes
parts, venaient le vénérer.
Quelque temps après le martyre de Saint
Antipas, Saint Jean le Théologien témoigna de lui au Nom du Christ dans son
Apocalypse, en disant : « Ecris à l'Ange de l'Eglise de Pergame : Voici ce que
dit Celui qui a le glaive aigu à deux tranchants : Je sais où tu habites, là où
se trouve le trône de Satan : mais tu es fermement attaché à mon Nom et tu n'as
point renié ma foi, même en ces jours où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis
à mort chez vous, où Satan habite ».
Saint Antipas of Pergamon
Also
known as
- Antipas
of Pergamum
- Antipas
of Pérgamo
- Antipas
of Pergamus
- Antipa
of….
Profile
Spiritual student
of Saint John the Apostle. Bishop of Pergamum during the persecutions of emperor Domitian. Martyr. Mentioned in
the canonical Book of Revelations.
- roasted to death in a bronze bull in c.92 at
Pergamum, Greece (an
area in modern Turkey)
- his tomb became a site
of miracles
Antipas
of Pergamus BM (RM)
Died c. 90. Saint
John calls Antipas, bishop of Perganum, Asia Minor, "my faithful
witness" in Revelation 2:13; he died under Domitian, imprisoned in a
bronze bull and roasted over the fire. His tomb was the site of many miracles
(Benedictines, Delaney, Encyclopedia, Husenbeth).
April 11
St. Antipas, Martyr
CALLED by
Christ his faithful witness, Apoc. xi. 13. He suffered at Pergamus, where his
tomb was famed for miracles in after ages. See Papebroke, p.
4; Tillemont, t. 2, p. 130.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives of the
Saints. 1866.
Зимняя Антипьевская (1745) и летняя Лазоревская (1667) церкви, Суздаль
St. Antipas of Pergamum, Pray For Us
The
memorial of St. Antipas is April 11, and his is the patron saint of dental
problems.
“I know that you live where Satan’s throne
is, and yet you hold fast to my name and have not denied your faith in me, not
even in the days of Antipas, my faithful witness, who was martyred among you,
where Satan lives.” ―Revelation 2:13
The very last book of the Bible, the Book of Revelation, presents many
dramatic symbols and passages that can be puzzling to many. A certain message
seems to persist, however―to be committed and loyal to the truths of Christ,
even during times of suffering.
When John the Apostle (or perhaps a disciple of his) wrote the Book of
Revelation, he made an interesting reference to a person named Antipas, calling
the man a “faithful witness” and one “who was martyred.” This reference can be
found fairly early on in Revelation, within the section containing special
messages for seven different Christian communities in Asia Minor (present-day
Turkey). Antipas’s name is found in the third of the seven letters―the letter
to the church in the city of Pergamum.
Pergamum was a city not far from the Aegean Sea. It was considered to be
a beautiful and cultural city. Impressively, parchment was invented in Pergamum
about 150 years before the birth of Christ. The modern city of Bergama, Turkey,
overlaps some of the ruins of ancient Pergamum. Interestingly, the author of
Revelation referred to Pergamum as the location of Satan’s throne! It has been
suggested that this distressing label could be due to the multitude of pagan
practices that abounded in the city, including the worshipping of the Roman
emperor as a God.
The fact that Antipas could withstand living within a culture that
embraced sacrilege so freely is impressive. While multitudes tend to get drawn
into their surroundings, Antipas was obviously steadfast to the truths of
Christ—despite his cultural backdrop.
Some claim that Antipas was the Bishop of Pergamum. Tradition asserts
that during the brutal Christian persecutions ordered by Emperor Domitian (AD
81–96), Antipas was forced into a brazen ox that was set to fire, hence
suffocating and roasting the saintly man. After his burial, many miracles were
reported, and it has been claimed that at times, a secretion of oil from his
relics has occurred.
The memorial of St. Antipas is April 11, and his is the patron
saint of dental problems. St. Antipas is mentioned only once in the Bible.
You can find his brief mentioning in Revelation 2:12–17.
Зимняя Антипьевская (1745) и летняя Лазоревская (1667) церкви, Суздаль
Hieromartyr Antipas, Bishop of Pergamum and Disciple of Saint John the Theologian
The Hieromartyr Antipas, a
disciple of the holy Apostle John the Theologian (September 26), was bishop of
the Church of Pergamum during the reign of the emperor Nero (54-68).
During these times,
everyone who would not offer sacrifice to the idols lived under threat of
either exile or execution by order of the emperor. On the island of Patmos (in
the Aegean Sea) the holy Apostle John the Theologian was imprisoned, he to whom
the Lord revealed the future judgment of the world and of Holy Church.
“And to the angel of the
Church of Pergamum write: the words of him who has the sharp two-edged sword. I
know where you live, where the throne of Satan is, and you cleave unto My Name,
and have not renounced My faith, even in those days when Antipas was My
faithful martyr, who was slain among you, where Satan dwells” (Rev 2:12-13).
By his personal example,
firm faith and constant preaching about Christ, Saint Antipas began to turn the
people of Pergamum from offering sacrifice to idols. The pagan priests
reproached the bishop for leading the people away from their ancestral gods,
and they demanded that he stop preaching about Christ and offer sacrifice to
the idols instead.
Saint Antipas calmly
answered that he was not about to serve the demons that fled from him, a mere
mortal. He said he worshiped the Lord Almighty, and he would continue to
worship the Creator of all, with His Only-Begotten Son, and the Holy Spirit.
The pagan priests retorted that their gods existed from of old, whereas Christ
was not from of old but was crucified under Pontius Pilate as a criminal. The
saint replied that the pagan gods were the work of human hands and that
everything said about them was filled with iniquities and vices. He steadfastly
confessed his faith in the Son of God, incarnate of the Most Holy Virgin.
The enraged pagan priests
dragged the Hieromartyr Antipas to the temple of Artemis and threw him into a
red-hot copper bull, where usually they put the sacrifices to the idols. In the
red-hot furnace the martyr prayed loudly to God, imploring Him to receive his
soul and to strengthen the faith of the Christians. He went to the Lord
peacefully, as if he were going to sleep (+ ca. 68).
At night Christians took
the body of the Hieromartyr Antipas, which was untouched by the fire. They
buried him at Pergamum. The tomb of the hieromartyr became a font of miracles
and of healings from various sicknesses.
We pray to the Hieromartyr
Antipas for relief from toothache, and diseases of the teeth.
Pergamus
A titular see, suffragan of Ephesus. This city
was situated on the banks of the Selinus. It was at first a city of refuge, as its name indicates, for the
people of the plain, and has been regarded as a colony of Arcadians. The Greek
historians have reconstructed for it a complete history because they confused
it with the distant Teuthrania. It is mentioned for the first time by Xenophon
("Anab.", VII, viii, 8; "Hellen.", III, i, 6). Captured by
Xenophon in 399 and immediately recaptured by the Persians, it was severely punished in 362
after a revolt. It did not become important until Lysimachus, King of Thrace,
took possession, 301 B.C. His lieutenant Philetairos enlarged the
town, which in 281 he made the capital of the new kingdom which he founded. In
261 he bequeathed his possessions to his nephew Eumenius I (263-41 B.C.),
who increased them greatly, leaving as heir his cousin Attalus I (241-197 B.C.).
Its highest prosperity
was reached under his son Eumenius II (197-59 B.C.). He founded a school of sculpture, built in memory of his exploits a
magnificent marble altar adorned with a battle of the giants (Ampelius,
"Miracula Mundi", 14), the splendid remains of which are in the
museum of Berlin, and finally founded the celebrated library. Attalus III at his death in
133 B.C. bequeathed his kingdom to Rome. Aristonicus, natural son of
Eumenius II, endeavoured to restore the monarchy, but he was captured in
129 B.C. by Perpenna, and the kingdom was annexed to the Roman Empire
under the name of Asia Propria. It is worthy of
mention that parchment was discovered there, and that the physician Galen was a
native.
The Apocalypse (2:12), mentions the martyr Antipas in connexion with
Pergamus. Gaius, to whom was addressed the Third Epistle of St. John, became bishop of this city, according to the
Apostolic Constitutions (vii, 46). Attalus, martyred at Lyons under Marcus Aurelius, was a native of Pergamus. Eusebius of Cæsarea (Church History IV.15, IV.48), mentions the martyrs Carpus, Papylus, and
Agathonice, executed in March, 250. Out of a population of 120,000 inhabitants
which Pergamus then possessed, a large number were Christians. Among its bishops may be mentioned: Theodotus
who about 150 was active against the Gnostic sect of Colorbasiani; Eusebius, present at the Councils of Sardica and Philippopolis in 344;
Dracontius, deposed in 360 at the Council of Constantinople; Philip, present at
the Council of Ephesus in 431; Eutropius, at the Robber Synod of 449; John,
died about 549; Theodore, at the Sixth Œcumenical Council in 681; Basil, at the
Seventh in 787; Methodius at the Eighth in 878; George, living in 1256;
Arsenius, 1303-16. Pergamus was a suffragan of Ephesus until the twelfth
century, when it became a metropolitan see. Although long occupied by the Turks the town was still a metropolis in 1387, when the title was
removed and it became once more a diocese (Miklosich and Müller,
"Acta patriarchatus Constantinopolitani", II, 103, 397). The diocese
itself soon disappeared.
In 610 the body of Emperor
Phocas was burned in a brazen ox brought from Pergamus. In the seventh century
an Armenian colony, much attached to Monophysitism, and from which sprang the
Byzantine Emperor Philippicus Bardanes (711-13), established itself there. In
716 the Arab general Maslama captured the town. From
this period dates its decline. It was rebuilt on a smaller scale and formed
part of the theme of Thrakesion. Constantine Porphyrogenitus still speaks of it
(De themat., I, 24, 5-13) as a brilliant city of Asia. In 1197 the French of the Second Crusade halted there. The town had
already suffered from Turkish incursions. It then became the
capital of the theme of Neocastra, and a stronghold against the sultans of Iconium. In 1306 the Emir of Karasi
captured it from the Greeks, but thirty years later Sultan Orkhan took it from
him. Save for the temporary occupation of Timur-Leng in 1402, it has since
belonged to the Osmanlis. Under the name of Bergama it now forms a caza of the
vilayet of Smyrna and numbers 20,000
inhabitants, of whom 10,000 are Turks, 700 Jews, and 9,300 Christians (300 Armenians and 9000 Greek schismatics). The latter have two schools for boys and girls, with about
800 pupils, and five churches. The remains of three ancient churches have been
discovered, among them the magnificent basilica of St. John. The church of St. Sophia was converted
into a mosque in 1398.
Sources
LE QUIEN, Oriens christianus,
I, 713-16; III, 957-60; VAN CAFELLEN, De regibus et antiquitatibus
pergamenis (Amsterdam, 1840); IMHOOF-BLUMER, Die Münzen der
Dynastie von Pergamon (Berlin, 1884); URLICHS, Pergamon,
Geschichte und Kunst (Leipzig, 1883); CONZE, HUMANN AND BONN, Die
Ergebnisse der Ausgrabungen zu Pergamon (Berlin, 1880-88);
PEDROLI, Il regno di Pergamo (Turin, 1896); HUMANN, Führer
durch die Ruinen von Pergamon (Berlin, 1887); Allertümer von
Pergamon (8 vols., Berlin); CONZE, Pro Pergamo (Berlin,
1898); Pergamon in BAUMEISTER, Denkmäler des
klassischen Altertums, II, 1206-87; USSING, Pergamos, seine
Geschichte und Monumenta (Berlin, 1899); COLLIGNON ET
PONTREMOLI, Pergame (Paris, 1900); Acad. des
Inscriptions et Belles-Lettres (Paris, 1901), 823-30;
CARDINALI, Il regno di Pergamo (Rome, 1906); GELZER, Pergamon
unter Byzantinern und Osmanen (Berlin, 1903); CUINET, La
Turquie d'Asie, III, 472-78; LAMPAKÈS, Les sept astres de
l'Apocalypse (Athens, 1909), 251-300; RAMSAY, The Seven Churches of
Asia; Journal of Hellenic Studies, passim.
Vailhé, Siméon. "Pergamus." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 11. New York: Robert
Appleton Company, 1911. 11 Apr. 2020 <http://www.newadvent.org/cathen/11666a.htm>.
Transcription. This article was
transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.
Ecclesiastical approbation. Nihil
Obstat. February 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New
York.
Sant’ Antipa di Pergamo Martire
m. Pergamo, Asia Minore, I secolo
Sant’Antipa da “fedele testimone”,
come narra l’evangelista Giovanni nell’Apocalisse, portò a compimento il suo
martirio in nome di Cristo presso Pergamo, in Asia Minore. L’iconografia lo
raffigura quale vescovo. La tradizione orientale lo annovera tra i 72 apostoli
di Cristo citati nei Vangeli.
Martirologio Romano: A Pergamo
nell’Asia, nell’odierna Turchia, commemorazione di sant’Antípa, che, testimone
fedele, come dice san Giovanni nell’Apocalisse, subì il martirio in nome di
Gesù.
Il nome di Sant’Antipa ci è stato tramandato esclusivamente dal libro
dell’Apocalisse, ove è detto dall’apostolo Giovanni “testimonio mio fedele, che
fu ucciso tra voi, dove abita Satana”. Se ne può dedurre che Antipa abbia
subito il martirio a Pergamo in Asia Minore sotto il regno di Nerone,
imperatore feroce nella persecuzione ai cristiani. Andrea di Cesarea, nel
commentare l’Apocalisse all’inizio del VII secolo, attestò di aver letto il
racconto del martirio del santo, ma la “passio” tramandata non sembra
corrispondere a quanto citato da Andrea, ma sarebbe piuttosto ricalcata sullo
schema tipico di tale genere letterario. Antipa in età ormai avanzata fu
arestato in seguito ad una sommossa popolare e condotto dinnanzi al tribunale
del prefetto della città. Interrogato come di consueto ed esortato ad ubbidire
agli ordini imperiali e sacrificare agli dei, per il suo rifiuto fu allora
trascinato al tempio di Diana e rinchiuso in un toro di bronzo arroventato. Pare che venne edificata una chiesa sul suo sepolcro ed il
suo culto è antichissimo in Oriente. Sia i sinassari bizantini che il
Martyrologium Romanum pongono la commemorazione di Sant’Antipa all’11 aprile.
L’iconografia lo raffigura quale vescovo. La tradizione orientale lo annovera
tra i 72 apostoli di Cristo citati nei Vangeli.
Autore: Fabio Arduino