samedi 11 avril 2020

Saint ANTIPAS de PERGAME, évêque et martyr



Martre de Saint Antipas de Pergame, fresque,  monastère de Roussanou en Grèce. 
Священномученик Антипа Пергамский (фреска монастыря Русану)

Saint Antipas de Pergame

Martyr (Ier siècle)
Saint Jean, dans l'Apocalypse témoigne de son martyre: "Écris à l'ange de l'Église de Pergame: je sais où tu habites, là où se trouve le trône de Satan. Mais tu es fermement attaché à mon nom et tu n'as point renié ma foi, même en ces jours où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort, chez vous où Satan habite." (Apoc. 2. 12 et 13)

Commémoraison de saint Antipas, le témoin fidèle, qui fut mis à mort à Pergame en Asie, pour le nom de Jésus, comme le dit saint Jean dans l'Apocalypse.
Martyrologe romain


Saint Antipas roasted alive in a copper steer, AD 95
Mennonite Library and Archives. "Book 1, page 34
Etching by en:Jan Luyken (1649-1712).



ANTIPAS DE PERGAME, LE TÉMOIN FIDÈLE DE JÉSUS-CHRIST


Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure.

APOCALYPSE 2: 13

Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.

Actes 20 : 24
Pergame : Autrefois Pergumum, ou Pergamos fut la ville la plus importante de la Mysie, à 5 km au nord de la rivière Caïque, à environ 24 km de la mer Égée et à 96 kilomètres au nord de Smyrne.
Les Romains s’en emparèrent, et érigèrent le royaume en province d’Asie (129-126 av. J.-C), dont la capitale devint Pergame.  Construite sur une hauteur de 335 mètres, cette citadelle devint, non seulement le centre de quatre cultes païens (Zeus, Athéna, Dionysos et Asclépios), mais surtout le siège du culte blasphématoire de l’empereur. Le Seigneur l’a nommé et reconnu comme étant le trône de Satan, l’endroit où demeure Satan.  Antipas, chrétien fidèle, subit le martyre dans cette citadelle du paganisme (Apocalypse 1.11;2.12-17) où se trouvait la troisième des 7 Églises d’Asie à laquelle Jean s’adresse dans le livre d’Apocalypse (Apocalypse 2.13).
Le parchemin (grec ancien : pergamênê qui veut dire : peau de Pergame, devenu en français « parchemin ») tire son nom de cette ville, où il fut inventé. Pergame est la troisième des 7 Églises d’Asie. L’ Apocalypse dit que là se retrouve le « trône de Satan ». Pergame s’appelle, à l’heure actuelle, Bergama (Turquie, province d’Izmir). 
Selon le document vidéo sur l’Église de Pergame, intitulé Pergame, le mot trône a d’abord été utilisé pour désigner un fauteuil d’une résidence personnelle privée, c’était le sens à l’origine du mot trône. Le fauteuil du maitre de lieu, maitre de maison.
Satan se sentait chez lui à Pergame, il y était assis sur un trône, c’était son territoire. Il était le maitre de cette maison. La ville possédait également un centre thérapeutique appelé l’Asclépiéion bâti à l’honneur du dieu serpent Asclépios. L’empereur faisait de voyages depuis Rome pour venir recevoir des soins à Pergame. Il ne s’agissait pas d’une visite médicale ordinaire.
Les habitants de Pergame adoraient une myriade de dieux grecs et romains. Lorsque le christianisme arriva avec sa croyance en un Dieu unique, les prêtres de temples devinrent très agressifs, et leur plus célèbre victime fut un homme du nom d’Antipas. Dans le livre d’Apocalypse, le Seigneur Jésus appela Antipas mon témoin fidèle.
Il était évêque de Pergame et y avait été ordonné par l’apôtre Jean. Sa foi en Jésus-Christ attira l’attention des prêtres d’Asclépiéion qui portèrent plainte auprès du gouverneur romain de Pergame. Les prêtres témoignèrent que les démons leur étaient apparus en rêve, leur disant que les prières d’Antipas les chassaient de la ville. Antipas avait chassé tant des démons que les démons et les esprits s’étaient plaints auprès des païens leur demandant de trouver une solution au sujet de cet Antipas. Il fut ordonné à Antipas d’offrir un sacrifice de vin et d’encens à une statue de l’empereur romain en déclarant que l’empereur était Seigneur et Dieu. Il refusa. Le rejet de la divinité de l’empereur signifiait le rejet la ville de Rome. Les croyants étaient mis à mort pour cette raison. Antipas fut condamné à mort sur l’autel de Zeus. Quelques années plus tard, l’apôtre Jean écrivit le livre de l’Apocalypse qui mentionne la mort d’Antipas à cet endroit.
 L’Antipas de Pergame est, au fait, le modèle d’un témoin de Jésus qui n’a pas renoncé à sa foi, devant les persécutions féroces, même au prix de sa vie. Il a été, à l’image de son sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, fidèle jusqu’à la mort. Antipas de Pergame, l’apôtre Paul et les autres martyrs de premiers siècles de l’Église constituent, sans nul doute, des exemples de témoins fidèles de Christ pour les générations actuelles de chrétiens qui font face au postmodernisme. Leur existence sur la terre, après leur conversion, avait un seul but : annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu en ne faisant aucun cas de leur vie.  Ils se sont offerts sincèrement et entièrement à Dieu comme de sacrifices vivants, saints et agréables (Actes 20 :24, Romains 12 : 1-2).  
La foi du peuple de Dieu, dans ces derniers jours, de manière individuelle ou collective ballotera toujours d’un côté ou de l’autre aussi longtemps que nous ne serions capables de renoncer sincèrement à nous-mêmes en vue de sauver nos âmes. « Mais ces choses qui étaient pour moi de gains, je les ai regardées comme une perte à cause de Christ », a confessé l’apôtre Paul dans son épitre aux Philippiens.
Ne perdons donc pas notre dignité comme les anges déchus, en désertant notre précieuse demeure spirituelle en Jésus à cause de choses périssables qui ne donnent pas la vie. La fidélité à Dieu exige le reniement total de soi pour gagner Christ.   Demeurons fermes dans le Seigneur de gloire, car notre récompense sera grande.
Le Seigneur Jésus revient bientôt.
SOURCE : https://tkm-edu.net/2019/08/06/antipas-de-pergame-le-temoin-fidele-de-jesus-christ/

St Antipas de Pergame Antipa10

Saint Hiéromartyr Antipas

Évêque de Pergame 
 
24/04 - 11/04

Le Saint et glorieux Martyr Antipas était contemporain des Apôtres et avait été placé par eux à la tête de l'Eglise de Pergame. Au temps de la persécution de Dométien (vers 83), alors qu'il était très âgé, le Saint Evêque fut arrêté par les païens, auxquels les démons avaient révélé qu'il ne leur était plus possible d'accepter leurs sacrifices, car la prière d'Antipas les repoussait de la ville. Le Saint fut donc traîné devant le gouverneur qui tenta de lui faire renier le Christ, sous prétexte que le culte des idoles était plus ancien et plus respectable que cette religion nouvelle prêchée par des pêcheurs et des gens de rien. Pour toute réponse Saint Antipas rappela au magistrat l'histoire de Caïn qui, bien qu'il fût l'ancêtre du genre humain, n'en reste pas moins abominable et méprisable à cause du meurtre de son frère. De même, les croyances et les cultes helléniques, bien qu'antérieurs dans le temps, n'en sont pas moins méprisables pour ceux qui ont reçu, en ces derniers temps, la révélation de la plénitude de la Vérité.

En entendant ces paroles le gouverneur et les païens présents éclatèrent de fureur et jetèrent le Saint dans un boeuf d'airain rougi au feu. Au cur de cette fournaise Saint Antipas élevait une ardente prière vers le Seigneur, et lui rendait grâce de souffrir pour témoigner que l'amour de Dieu est plus fort que la mort. Il demanda aussi au Christ d'accorder à tous ceux qui invoqueront son nom la délivrance des maladies, en particulier des maux de dents, et à tous ceux qui célébreront avec dévotion sa mémoire annuelle le pardon des péchés et la faveur divine au Jour du Jugement. Ayant obtenu cette faveur, il remit son âme au Seigneur. Son corps fut enseveli dans l'église de Pergame, et un baume aux propriétés thérapeutiques se dégagea de son tombeau pendant de longues années, pour la consolation des Chrétiens de la cité et des nombreux pèlerins qui, de toutes parts, venaient le vénérer.

Quelque temps après le martyre de Saint Antipas, Saint Jean le Théologien témoigna de lui au Nom du Christ dans son Apocalypse, en disant : « Ecris à l'Ange de l'Eglise de Pergame : Voici ce que dit Celui qui a le glaive aigu à deux tranchants : Je sais où tu habites, là où se trouve le trône de Satan : mais tu es fermement attaché à mon Nom et tu n'as point renié ma foi, même en ces jours où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort chez vous, où Satan habite ».


Saint Antipas of Pergamon


Also known as
  • Antipas of Pergamum
  • Antipas of Pérgamo
  • Antipas of Pergamus
  • Antipa of….
Profile

Spiritual student of Saint John the ApostleBishop of Pergamum during the persecutions of emperor DomitianMartyr. Mentioned in the canonical Book of Revelations.


Antipas of Pergamus BM (RM)


Died c. 90. Saint John calls Antipas, bishop of Perganum, Asia Minor, "my faithful witness" in Revelation 2:13; he died under Domitian, imprisoned in a bronze bull and roasted over the fire. His tomb was the site of many miracles (Benedictines, Delaney, Encyclopedia, Husenbeth).


April 11

St. Antipas, Martyr

CALLED by Christ his faithful witness, Apoc. xi. 13. He suffered at Pergamus, where his tomb was famed for miracles in after ages. See Papebroke, p. 4; Tillemont, t. 2, p. 130.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume IV: April. The Lives of the Saints.  1866.



Église Saint Antipas (1745) et sa voisine l’Église de la Résurrection de Lazare (1667) Suzdal
 Зимняя Антипьевская (1745) и летняя Лазоревская (1667) церкви, Суздаль


St. Antipas of Pergamum, Pray For Us
The memorial of St. Antipas is April 11, and his is the patron saint of dental problems.


“I know that you live where Satan’s throne is, and yet you hold fast to my name and have not denied your faith in me, not even in the days of Antipas, my faithful witness, who was martyred among you, where Satan lives.” ―Revelation 2:13

The very last book of the Bible, the Book of Revelation, presents many dramatic symbols and passages that can be puzzling to many. A certain message seems to persist, however―to be committed and loyal to the truths of Christ, even during times of suffering.

When John the Apostle (or perhaps a disciple of his) wrote the Book of Revelation, he made an interesting reference to a person named Antipas, calling the man a “faithful witness” and one “who was martyred.” This reference can be found fairly early on in Revelation, within the section containing special messages for seven different Christian communities in Asia Minor (present-day Turkey). Antipas’s name is found in the third of the seven letters―the letter to the church in the city of Pergamum.

Pergamum was a city not far from the Aegean Sea. It was considered to be a beautiful and cultural city. Impressively, parchment was invented in Pergamum about 150 years before the birth of Christ. The modern city of Bergama, Turkey, overlaps some of the ruins of ancient Pergamum. Interestingly, the author of Revelation referred to Pergamum as the location of Satan’s throne! It has been suggested that this distressing label could be due to the multitude of pagan practices that abounded in the city, including the worshipping of the Roman emperor as a God.

The fact that Antipas could withstand living within a culture that embraced sacrilege so freely is impressive. While multitudes tend to get drawn into their surroundings, Antipas was obviously steadfast to the truths of Christ—despite his cultural backdrop.

Some claim that Antipas was the Bishop of Pergamum. Tradition asserts that during the brutal Christian persecutions ordered by Emperor Domitian (AD 81–96), Antipas was forced into a brazen ox that was set to fire, hence suffocating and roasting the saintly man. After his burial, many miracles were reported, and it has been claimed that at times, a secretion of oil from his relics has occurred.

The memorial of St. Antipas is April 11, and his is the patron saint of dental problems. St. Antipas is mentioned only once in the Bible. You can find his brief mentioning in Revelation 2:12–17.



Église Saint Antipas (1745) et sa voisine l’Église de la Résurrection de Lazare (1667) Suzdal
 Зимняя Антипьевская (1745) и летняя Лазоревская (1667) церкви, Суздаль


Hieromartyr Antipas, Bishop of Pergamum and Disciple of Saint John the Theologian

Commemorated on April 11


The Hieromartyr Antipas, a disciple of the holy Apostle John the Theologian (September 26), was bishop of the Church of Pergamum during the reign of the emperor Nero (54-68).
During these times, everyone who would not offer sacrifice to the idols lived under threat of either exile or execution by order of the emperor. On the island of Patmos (in the Aegean Sea) the holy Apostle John the Theologian was imprisoned, he to whom the Lord revealed the future judgment of the world and of Holy Church.
“And to the angel of the Church of Pergamum write: the words of him who has the sharp two-edged sword. I know where you live, where the throne of Satan is, and you cleave unto My Name, and have not renounced My faith, even in those days when Antipas was My faithful martyr, who was slain among you, where Satan dwells” (Rev 2:12-13).
By his personal example, firm faith and constant preaching about Christ, Saint Antipas began to turn the people of Pergamum from offering sacrifice to idols. The pagan priests reproached the bishop for leading the people away from their ancestral gods, and they demanded that he stop preaching about Christ and offer sacrifice to the idols instead.
Saint Antipas calmly answered that he was not about to serve the demons that fled from him, a mere mortal. He said he worshiped the Lord Almighty, and he would continue to worship the Creator of all, with His Only-Begotten Son, and the Holy Spirit. The pagan priests retorted that their gods existed from of old, whereas Christ was not from of old but was crucified under Pontius Pilate as a criminal. The saint replied that the pagan gods were the work of human hands and that everything said about them was filled with iniquities and vices. He steadfastly confessed his faith in the Son of God, incarnate of the Most Holy Virgin.
The enraged pagan priests dragged the Hieromartyr Antipas to the temple of Artemis and threw him into a red-hot copper bull, where usually they put the sacrifices to the idols. In the red-hot furnace the martyr prayed loudly to God, imploring Him to receive his soul and to strengthen the faith of the Christians. He went to the Lord peacefully, as if he were going to sleep (+ ca. 68).
At night Christians took the body of the Hieromartyr Antipas, which was untouched by the fire. They buried him at Pergamum. The tomb of the hieromartyr became a font of miracles and of healings from various sicknesses.
We pray to the Hieromartyr Antipas for relief from toothache, and diseases of the teeth.

Pergamus

titular see, suffragan of Ephesus. This city was situated on the banks of the Selinus. It was at first a city of refuge, as its name indicates, for the people of the plain, and has been regarded as a colony of Arcadians. The Greek historians have reconstructed for it a complete history because they confused it with the distant Teuthrania. It is mentioned for the first time by Xenophon ("Anab.", VII, viii, 8; "Hellen.", III, i, 6). Captured by Xenophon in 399 and immediately recaptured by the Persians, it was severely punished in 362 after a revolt. It did not become important until Lysimachus, King of Thrace, took possession, 301 B.C. His lieutenant Philetairos enlarged the town, which in 281 he made the capital of the new kingdom which he founded. In 261 he bequeathed his possessions to his nephew Eumenius I (263-41 B.C.), who increased them greatly, leaving as heir his cousin Attalus I (241-197 B.C.).
Its highest prosperity was reached under his son Eumenius II (197-59 B.C.). He founded a school of sculpture, built in memory of his exploits a magnificent marble altar adorned with a battle of the giants (Ampelius, "Miracula Mundi", 14), the splendid remains of which are in the museum of Berlin, and finally founded the celebrated library. Attalus III at his death in 133 B.C. bequeathed his kingdom to Rome. Aristonicus, natural son of Eumenius II, endeavoured to restore the monarchy, but he was captured in 129 B.C. by Perpenna, and the kingdom was annexed to the Roman Empire under the name of Asia Propria. It is worthy of mention that parchment was discovered there, and that the physician Galen was a native.
The Apocalypse (2:12), mentions the martyr Antipas in connexion with Pergamus. Gaius, to whom was addressed the Third Epistle of St. John, became bishop of this city, according to the Apostolic Constitutions (vii, 46). Attalus, martyred at Lyons under Marcus Aurelius, was a native of Pergamus. Eusebius of Cæsarea (Church History IV.15, IV.48), mentions the martyrs Carpus, Papylus, and Agathonice, executed in March, 250. Out of a population of 120,000 inhabitants which Pergamus then possessed, a large number were Christians. Among its bishops may be mentioned: Theodotus who about 150 was active against the Gnostic sect of Colorbasiani; Eusebius, present at the Councils of Sardica and Philippopolis in 344; Dracontius, deposed in 360 at the Council of Constantinople; Philip, present at the Council of Ephesus in 431; Eutropius, at the Robber Synod of 449; John, died about 549; Theodore, at the Sixth Œcumenical Council in 681; Basil, at the Seventh in 787; Methodius at the Eighth in 878; George, living in 1256; Arsenius, 1303-16. Pergamus was a suffragan of Ephesus until the twelfth century, when it became a metropolitan see. Although long occupied by the Turks the town was still a metropolis in 1387, when the title was removed and it became once more a diocese (Miklosich and Müller, "Acta patriarchatus Constantinopolitani", II, 103, 397). The diocese itself soon disappeared.
In 610 the body of Emperor Phocas was burned in a brazen ox brought from Pergamus. In the seventh century an Armenian colony, much attached to Monophysitism, and from which sprang the Byzantine Emperor Philippicus Bardanes (711-13), established itself there. In 716 the Arab general Maslama captured the town. From this period dates its decline. It was rebuilt on a smaller scale and formed part of the theme of Thrakesion. Constantine Porphyrogenitus still speaks of it (De themat., I, 24, 5-13) as a brilliant city of Asia. In 1197 the French of the Second Crusade halted there. The town had already suffered from Turkish incursions. It then became the capital of the theme of Neocastra, and a stronghold against the sultans of Iconium. In 1306 the Emir of Karasi captured it from the Greeks, but thirty years later Sultan Orkhan took it from him. Save for the temporary occupation of Timur-Leng in 1402, it has since belonged to the Osmanlis. Under the name of Bergama it now forms a caza of the vilayet of Smyrna and numbers 20,000 inhabitants, of whom 10,000 are Turks, 700 Jews, and 9,300 Christians (300 Armenians and 9000 Greek schismatics). The latter have two schools for boys and girls, with about 800 pupils, and five churches. The remains of three ancient churches have been discovered, among them the magnificent basilica of St. John. The church of St. Sophia was converted into a mosque in 1398.

Sources

LE QUIEN, Oriens christianus, I, 713-16; III, 957-60; VAN CAFELLEN, De regibus et antiquitatibus pergamenis (Amsterdam, 1840); IMHOOF-BLUMER, Die Münzen der Dynastie von Pergamon (Berlin, 1884); URLICHS, Pergamon, Geschichte und Kunst (Leipzig, 1883); CONZE, HUMANN AND BONN, Die Ergebnisse der Ausgrabungen zu Pergamon (Berlin, 1880-88); PEDROLI, Il regno di Pergamo (Turin, 1896); HUMANN, Führer durch die Ruinen von Pergamon (Berlin, 1887); Allertümer von Pergamon (8 vols., Berlin); CONZE, Pro Pergamo (Berlin, 1898); Pergamon in BAUMEISTER, Denkmäler des klassischen Altertums, II, 1206-87; USSING, Pergamos, seine Geschichte und Monumenta (Berlin, 1899); COLLIGNON ET PONTREMOLI, Pergame (Paris, 1900); Acad. des Inscriptions et Belles-Lettres (Paris, 1901), 823-30; CARDINALI, Il regno di Pergamo (Rome, 1906); GELZER, Pergamon unter Byzantinern und Osmanen (Berlin, 1903); CUINET, La Turquie d'Asie, III, 472-78; LAMPAKÈS, Les sept astres de l'Apocalypse (Athens, 1909), 251-300; RAMSAY, The Seven Churches of Asia; Journal of Hellenic Studies, passim.
Vailhé, Siméon. "Pergamus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 11. New York: Robert Appleton Company, 1911. 11 Apr. 2020 <http://www.newadvent.org/cathen/11666a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. February 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.


Sant’ Antipa di Pergamo Martire


m. Pergamo, Asia Minore, I secolo

Sant’Antipa da “fedele testimone”, come narra l’evangelista Giovanni nell’Apocalisse, portò a compimento il suo martirio in nome di Cristo presso Pergamo, in Asia Minore. L’iconografia lo raffigura quale vescovo. La tradizione orientale lo annovera tra i 72 apostoli di Cristo citati nei Vangeli.

Martirologio Romano: A Pergamo nell’Asia, nell’odierna Turchia, commemorazione di sant’Antípa, che, testimone fedele, come dice san Giovanni nell’Apocalisse, subì il martirio in nome di Gesù.

Il nome di Sant’Antipa ci è stato tramandato esclusivamente dal libro dell’Apocalisse, ove è detto dall’apostolo Giovanni “testimonio mio fedele, che fu ucciso tra voi, dove abita Satana”. Se ne può dedurre che Antipa abbia subito il martirio a Pergamo in Asia Minore sotto il regno di Nerone, imperatore feroce nella persecuzione ai cristiani. Andrea di Cesarea, nel commentare l’Apocalisse all’inizio del VII secolo, attestò di aver letto il racconto del martirio del santo, ma la “passio” tramandata non sembra corrispondere a quanto citato da Andrea, ma sarebbe piuttosto ricalcata sullo schema tipico di tale genere letterario. Antipa in età ormai avanzata fu arestato in seguito ad una sommossa popolare e condotto dinnanzi al tribunale del prefetto della città. Interrogato come di consueto ed esortato ad ubbidire agli ordini imperiali e sacrificare agli dei, per il suo rifiuto fu allora trascinato al tempio di Diana e rinchiuso in un toro di bronzo arroventato. Pare che venne edificata una chiesa sul suo sepolcro ed il suo culto è antichissimo in Oriente. Sia i sinassari bizantini che il Martyrologium Romanum pongono la commemorazione di Sant’Antipa all’11 aprile. L’iconografia lo raffigura quale vescovo. La tradizione orientale lo annovera tra i 72 apostoli di Cristo citati nei Vangeli.


Autore: Fabio Arduino