Sainte Christine
Martyre (+ v.
300)
Les Églises d'Orient font mémoire de sainte Christine de Tyr, martyre dont l'existence est tout aussi douteuse que celle de sainte Christine de Rome, morte martyre près du lac de Bolsena en Toscane et dont l'Église d'Occident fait mémoire aujourd'hui également. Les "Actes" de leur martyre sont légendaires. Christine de Tyr connut des tortures effrayantes dont elle sortait toujours indemne et souriante, jusqu'à ce qu'on lui perça le cœur d'un coup de lance. Christine de Rome fut transpercée de flèches. Quoi qu'il en soit, il y eut beaucoup de Christine, de chrétiennes, qui donnèrent leur vie au Christ, durant les premiers siècles de l'Église, pour qu'on délaisse deux saintes qui ont existé mais dont on ignore les épisodes de leur vie.
Au martyrologe romain: Près du lac de Bolsena en Toscane, sainte Christine,
vierge et martyre.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7677/Sainte-Christine.html
Sainte Christine
Vierge et Martyre
(† vers l'an 300)
Christine était une
enfant de dix ans; cependant il ne fallut pas moins de trois tyrans successifs
pour la faire mourir, car les deux premiers furent victimes de leur cruauté.
Elle avait pour père un gouverneur romain, nommé Urbain, très attaché au culte
des faux dieux. Christine, inspirée d'en haut, après avoir ouvert les yeux à la
vraie foi, enleva toutes les idoles d'or et d'argent que son père adorait dans
sa maison, les mit en pièces et les donna en aumône à de pauvres chrétiens. A
cette nouvelle, la colère de son père ne connut pas de bornes; elle fut
souffletée, fouettée, déchirée avec des griffes de fer.
Au milieu de ces
tortures, l'héroïque enfant conservait la paix de son âme et ramassait les
morceaux de sa chair pour les présenter à son père dénaturé. Le supplice de la
roue et celui du feu lui furent inoffensifs. Un ange vint ensuite dans la
prison de Christine guérir ses plaies. Son père tenta un dernier effort; il la
fit jeter dans le lac voisin avec une pierre au cou, mais un Ange la conduisit
saine et sauve au rivage. Ce nouveau prodige irrita tellement le père barbare,
que, le lendemain, on le trouva mort dans son lit.
Un nouveau gouverneur fut
l'héritier de sa cruauté; il fit coucher Christine dans un bassin d'huile
bouillante mêlée de poix; mais elle fit le signe de la Croix sur elle et ne
ressentit pas les atteintes de ce supplice. Après de nouvelles tortures, on la
conduisit dans le temple d'Apollon; dès qu'elle y entra, l'idole se brisa en
pièces, et le tyran tomba raide mort. Sur le coup, trois mille infidèles se
convertirent à la vraie foi.
La courageuse martyre dut
être présentée devant un troisième juge, qui eut à coeur de venger la honte et
la mort de ses deux prédécesseurs. Il fit jeter la jeune martyre dans une
fournaise ardente, où elle resta cinq jours sans en rien souffrir. Les
bourreaux, à bout d'expédiant, la laissèrent en prison au milieu d'une quantité
de vipères que ne lui firent aucun mal. On lui coupa la langue sans qu'elle
perdît l'usage de la parole. Enfin, attachée à un poteau, elle fut percée de
flèches.
Abbé L. Jaud, Vie
des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/christine_martyre.html
Martyre
de Sainte Christine, bois peint, XVIe siècle. Église Saint-Symphorien,
Nuits-Saint-George, Bourgogne
Sainte Christine, vierge
et martyre
Jusqu’en 1955 et la suppression des Vigiles des Apôtres, ce jour était consacré
à la vigile de St Jacques fêté le 25, on commémorait seulement Ste Christine. A
partir de 1955, le 24 juillet est un jour de férie avec mémoire de Ste
Christine.
Le martyrologe
hiéronymien annonce aujourd’hui à Tyr le natale de la vierge sainte Christine
(MH 393), mais on vénère le même jour à Bolsena, près d’Orvieto, en Ombrie, une
martyre du même nom. S’agit-il de deux saintes homonymes ou le culte de la
vierge syrienne s’est-il implanté en Italie ? – On ne saurait en discuter ici,
encore que l’hypothèse des deux Christine semble la plus vraisemblable. En
effet, si la Passion grecque de Christine de Tyr est attestée au Ve siècle, la
tombe de Bolsena était visitée dès le IVe et, en 1880, on y a découvert des
débris du squelette d’une jeune fille [1].
Statua marmorea raffigurante Santa Cristina di Bolsena, opera proveniente dalla
dismessa Tribuna di Antonello Gagini, oggi collocata su un pilastro della
navata nella cattedrale di Palermo.
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
Christine, dont le nom
seul embaume l’Église des parfums de l’Époux, prélude dans sa grâce à la fête
de l’aîné des fils du tonnerre. L’antique Vulsinies, assise près de son lac aux
rives de basalte, aux calmes et claires eaux, la vit à dix ans mépriser les
idoles des nations. Elle triompha du paganisme étrusque là même où Constantin
signale en ses édits [2] le lieu de la solennelle réunion qui se faisait chaque
année des faux prêtres ombriens et toscans. La découverte du tombeau de
Christine est venue confirmer dans nos temps jusqu’à cette particularité de
l’âge de la martyre donné par ses Actes, auxquels la science des derniers âges
avait voulu dénier toute valeur. Nouvelle leçon, reçue après bien d’autres, et
qui devrait amener une critique trop infatuée à reporter quelque peu sur
elle-même les défiances dont elle se fait un honneur. Lorsque du rivage qui
reçut après ses combats la dépouille de l’héroïque enfant, on contemple l’île
où périt tragiquement deux siècles plus tard la noble fille de Théodoric le Grand,
Amalasonte, le néant des grandeurs qui n’ont que cette terre pour piédestal
saisit l’âme plus éloquemment que ne ferait tout discours. Au XIIIe siècle,
l’Époux, continuant d’exalter la martyre au-dessus des plus illustres reines
[3], voulut l’associer à son triomphe au Sacrement d’amour : ce fut l’église de
Christine qu’il choisit pour théâtre du miracle fameux de Bolsena, qui précéda
de quelques mois seulement l’institution de la solennité du Corps du Seigneur.
Sainte
Christine dans la tour avec Notre Seigneur Jésus-Christ et les douze apôtres, Vitae
Sanctorum
Bhx cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Nous devons distinguer
deux différentes Christine, bien qu’Adon, dans son Martyrologe, en ait fait une
seule personne.
L’une est de Tyr, et elle
est très vénérée par les Orientaux, qui lui donnent le titre de Χριστίνης
μεγαομάρτυρος, l’autre est de Bolsena, où l’on conserve ses reliques.
La fête de ce jour est en
l’honneur de la Mégalomartyre de Tyr, et elle est commune à tous les
calendriers grecs, maronites, arméniens et coptes. Joseph l’hymnographe, au IXe
siècle, composa en son honneur de magnifiques canons avec l’acrostiche :
Χριστοῦ σε μέλπα τὴν ἐπώνυμον
χόρην ΙΩΣΕΗΦ
Christi te puellam te
cano cognomine, Ioseph.
A Constantinople, au
moyen âge, on célébrait sa fête en trois lieux distincts [4]. Dans les mêmes
livres liturgiques byzantins, nous trouvons ces vers en l’honneur de Christine
:
Le sang qu’elle répandit
pour vous,
vous unit Christine, ô
Christ,
comme une épouse sans
tache que déjà blessent les flèches.
L’autre martyre
Christine, du lac de Bolsena, fut primitivement ensevelie dans le cimetière qui
s’étend sous sa basilique. En 1880 on retrouva son tombeau, contenant encore
une partie de ses reliques, et De Rossi en illustra la découverte dans son
Bulletin d’Archéologie chrétienne, où il voulut démontrer que les Orientaux
avaient emprunté aux Latins le culte de sainte Christine. Aujourd’hui cette
thèse est abandonnée.
De l’examen des ossements
de la Sainte de Bolsena, il résulte que celle-ci n’avait probablement pas plus
de quatorze ans.
La messe est du Commun Me
exspectavérunt.
Statua Piano della Cattedrale di Palermo. Statua di Santa Cristina di Bolsena, scultura marmorea opera di Carlo D'Aprile
Dom Pius Parsch, Le
guide dans l’année liturgique
Sainte Christine. Jour de
mort : 20 juillet, vers 300. Tombeau : à Palerme en Sicile [5]. Image : Celle
d’une jeune fille, avec divers instruments de torture. Vie : Nous devons
distinguer deux saintes de ce nom. La première était originaire de Bolsena ; la
seconde vécut à Tyr et est honorée comme grande martyre chez les Orientaux.
C’est aujourd’hui la fête commune de ces deux saintes.
Voici le texte du
Martyrologe sur la sainte d’Occident. « A Bolsena, en Toscane, mort de sainte
Christine, vierge et martyre. A l’âge de onze ans, elle brisa, en témoignage de
sa foi, les idoles d’or et d’argent de son père et les distribua aux pauvres.
Sur l’ordre de celui-ci, elle fut lacérée de coups, soumise à divers tourments
et jetée avec une lourde pierre dans la mer ; mais un ange la délivra. Plus
tard, sous un autre magistrat, successeur de son père, elle subit avec une
admirable constance de nouveaux supplices plus terribles encore. Elle acheva
enfin sa glorieuse carrière après avoir été jetée dans une fournaise ardente où
elle resta cinq jours sans en être incommodée, après avoir triomphé par la
force du Christ de tous les artifices, été transpercée de traits et eu la
langue arrachée ». Son tombeau fut découvert en 1886. De l’examen de ses restes
on peut conclure qu’elle mourut très jeune ; tout au plus avait-elle quatorze
ans.
Pratique : Il se trouve
encore aujourd’hui des enfants assez courageux pour dire à leur père et à leur
mère ; « Voilà qui est indigne d’un foyer chrétien » ; des enfants capables de
détruire sans hésitation les tableaux et les livres inconvenants qu’ils y
découvrent, et d’affronter les conséquences de leur geste.
[1] Cf. Pierre Jounel, Le
Culte des Saints dans les Basiliques du Latran et du Vatican au douzième
siècle, École Française de Rome, Palais Farnèse, 1977.
[2] Orelli-Henze. n.
5580.
[3] Cant. VI, 7.
[4] Act. SS. Ind. V, 504.
[5] Dom Parsch ici des reliques de la Christine de Tyr qui aurait été transférées en Sicile, cf. Pierre Jounel, Le Culte des Saints dans les Basiliques du Latran et du Vatican au douzième siècle, École Française de Rome, Palais Farnèse, 1977, p. 260.
SOURCE : http://www.introibo.fr/24-07-Ste-Christine-vierge-et
Gotisches Tafelbild mit der heiligen Christina von Bolsena — Süddeutschland,
15. Jh. Gemälde. Öl/Holz. 63 x 45,5. Christina mit ihrem Attribut, dem
Mühlstein, und der Märtyrerpalme in der Hand.
SAINTE CHRISTINE *
Christine, ointe du
chrême ; elle eut en effet le baume de bonne odeur dans son genre de vie,
l’huile de dévotion dans le cœur, et la bénédiction à la bouche.
Sainte Christine **
naquit de parents très nobles, à Tyr (Ville de Toscane engloutie dans le lac
Bolsène), en Italie. Son père la mit dans une tour avec douze suivantes; elle y
avait des dieux d'argent et d'or. Comme elle était fort belle et que plusieurs
la recherchaient en mariage, ses parents ne voulurent l’accorder à personne
afin qu'elle restât consacrée au culte des dieux. Mais, instruite par le
Saint-Esprit à avoir en horreur les sacrifices des idoles, elle cachait dans
une fenêtre les encens avec lesquels on devait sacrifier. Son père étant venu,
les suivantes lui dirent : « Ta fille, notre maîtresse, méprise nos divinités
et refuse de leur sacrifier ; elle dit au reste qu'elle est chrétienne. » Le
père, par ses caresses, l’exhortait à honorer les dieux, et elle lui dit : «
Ne m’appelles pas ta fille, mais bien celle de celui auquel on doit le
sacrifice de louanges ; car ce n'est pas à des dieux mortels, mais au Dieu du
ciel que j'offre des sacrifices. » Son père lui répliqua : « Ma fille, ne
sacrifie pas seulement à un Dieu, de peur d'encourir la haine des autres. »
Christine lui répondit.: « Tu as bien parlé, tout en ne connaissant pas la
vérité ; j'offre en effet des sacrifices au Père, au Fils, et au Saint-Esprit.
» Son père lui dit : « Si tu adores trois dieux, pourquoi n'adores-tu pas aussi
les autres ? » Elle répondit: « Ces trois ne font qu'une seule divinité. »
Après cela Christine brisa les dieux. de son père et en donna aux pauvres l’or
et l’argent. Quand le père revint pour adorer ses dieux, et qu'il ne les trouva
plus, en apprenant des suivantes ce que Christine en avait fait, il devint
furieux et commanda qu'on la dépouillât et qu'elle fût fouettée par douze
hommes jusqu'à ce qu'ils fussent épuisés eux-mêmes. Alors Christine dit à son
père : « Homme sans honneur et sans honte, abominable aux yeux de Dieu ! ceux qui
me fouettent s'épuisent ; demande pour eux à tes dieux de la vigueur, situ en
as le courage! » Et son père la fit charger de chaînes et jeter en prison.
Quand la mère apprit cela, elle déchira ses vêtements, alla trouver sa fille et
se prosternant à ses pieds, elle dit : « Ma fille Christine, lumière de mes
veux, aie pitié de moi, », Christine lui, répondit : « Que m’appelez-vous
votre, fille ? ne savez-vous pas lue je porte le nom de mon Dieu ?» Or, la
mère, n'ayant pu faire changer sa fille de résolution, revint trouver son mari
auquel elle déclara les réponses de Christine. . Alors le père la fit amener
devant son tribunal et lui dit : « Sacrifie aux dieux, sinon tu seras accablée
dans les supplices; tu ne seras plus appelée ma fille. » Elle lui répondit: «
Vous m’avez fait grande grâce de ne plus m’appeler maintenant fille
du diable. Celui qui naît de Satan est démon ; tu es le père de ce même Satan.
» Son père ordonna qu'on lui raclât les chairs avec des peignes et que ses
jeunes membres fussent disloqués. Christine prit alors de sa chair qu'elle jeta
à la figure de son père en disant: « Tiens, tyran, mange la chair que tu as
engendrée. » Alors le père la fit placer sur une roue sous laquelle il fit
allumer du feu avec de l’huile; mais la flamme qui en jaillit fit périr quinze
cents personnes. Or, son père, qui attribuait tout cela à la magie, la fit
encore une fois renfermer en prison, et quand la nuit fut venue, il commanda à
ses gens de lui lier une pierre énorme au coi et de la jeter dans la mer. Ils
le firent, mais aussitôt des anges la prennent, J -C. lui-même vient à elle et
la baptise dans la mer en disant : « Je te baptise en Dieu, mon père, et en moi
J.-C. son fils, et dans le Saint-Esprit. » Et il la confia à l’archange Michel
qui l’amena sur la terre. Le père, qui apprit cela, se frappa le front en
disant : « Par quels maléfices fais-tu cela, de pouvoir ainsi exercer ta magie
dans la mer ? » Christine lui répondit : « Malheureux insensé ! C'est de
J.-C. que j'ai reçu jette grâce. » Alors il la renvoya dans la prison avec
ordre de la décapiter le lendemain.
Or, cette nuit-là même,
son père Urbain fut trouvé mort. Il .eut pour successeur un juge inique, appelé
Elius (Alphanus le nomme Idion), qui fit préparer une chaudière dans laquelle on
mit bouillir de l’huile, de la résine et de la poix pour jeter Christine.
Quatre hommes, agitaient la cuve afin que la sainte fût consumée plus vite.
Alors elle loua Dieu de ce qu'après avoir reçu une seconde naissance, il
voulait qu'elle fût bercée comme un petit enfant. Le juge irrité ordonna qu'on
lui rasât la tête et qu'on la menât nue à travers la ville jusqu'au temple
d'Apollon. Quand, elle y fut arrivée; elle commanda à l’idole de tomber, ce qui
la réduisit en poudre. A cette nouvelle le juge s'épouvanta et rendit l’esprit.
Julien lui succéda: il fit chauffer une fournaise et y jeter Christine ;
et elle resta intacte pendant cinq jours (trois heures, d'après Alphanus)
qu'elle passa à chanter et à se promener avec des anges. Julien, qui apprit
cela et qui l’attribua à la magie, fit jeter sur elle deux aspics, deux vipères
et deux couleuvres. Les serpents lui léchèrent les pieds, les aspics ne lui
firent aucun mal et s'attachèrent à ses mamelles, et les couleuvres en se
roulant autour de son cou léchaient sa sueur. Alors Julien dit à un enchanteur
«Est-ce que tu es aussi magicien? irrite les bêtes. » Et comme il le faisait,
lés serpents se jetèrent sur lui et le tuèrent en un instant. Christine
commanda ensuite aux serpents, les envoya dans un désert et elle, ressuscita.
le mort. Julien alors ordonna de lui- enlever les mamelles, d'où il coula du
lait au lieu de sang. Ensuite il lui fit couper la langue; Christine n'en
perdit pas l’usage de la parole; elle ramassa sa langue et la jeta à la
figure de Julien, qui, atteint à l’oeil, se trouva aveuglé. Julien irrité lui
envoya deux flèches au coeur et une autre à son côté. En recevant ces coups
elle rendit son esprit a Dieu, vers l’an, du Seigneur 287, sous Dioclétien. Son
corps repose dans un château qu'on appelle Bolsene situé entre la Ville vieille
et Viterbe. La tour qui était vis-à-vis de ce château a été renversée de fond
en comble.
*Alphanus, archevêque de
Salerne en 1085, a donné les actes de cette sainte qui se trouvent ici en
abrégé.
** Cette légende est un
abrégé fidèle de la vie et du martyre de sainte Christine écrite au XI° siècle
par Alphanus, archevêque de Salerne.
LA LÉGENDE DORÉE DE
JACQUES DE VORAGINE nouvellement traduite en français avec introduction,
notices, notes et recherches sur les sources par l'Abbé J.-B. M. ROZE, Chanoine
Honoraire de la cathédrale d'Amiens . Édouard Rouveyre, Éditeur,
76, rue de Seine, 76. Paris MDCCCCII. © Numérisation Abbaye Saint Benoît de
Port-Valais en la fête de la chaire de Saint Pierre, 22 février 2004
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/099.htm
Francesco Furini (1603–1646), Saint
Christina, circa 1640, Ringling Museum of Art
Also
known as
Christina Anicii
Profile
Born to a wealthy pagan family. Converted as
a youth, she destroyed all the idols in
her father‘s
house; those of gold and silver she broke up and gave to the poor. Scourged, tortured,
and martyred for
her new faith.
Her story and that
of Saint Christina
of Tyre seem to have been confused and combined in rewrites through
the ages.
Born
3rd
century, probably at Rome, Italy into
the family Anicii
c.250 near
Lake Bolsena, Tuscany, Italy
her father tied
a rock around her neck, and threw her into Lake Bolsena
when she miraculously survived,
her tongue was cut out, and she was thrown into a furnace
when she survived, she
was shot full of arrows on
the order of a magistrate persecuting Christians by order of Diocletian
relics at Palermo, Sicily,
and Torcelli
head in the cathedral at Milan, Italy
–
in Italy
woman holding
a millstone and
standing on a pagan
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
images
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Christina of
Bolsena“. CatholicSaints.Info. 23 March 2024. Web. 9 January 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-christina-of-bolsena/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-christina-of-bolsena/
Francesco Cairo (1607–1665), Santa
Cristina, circa 1638, Sforza Castle Civic Museums, Pinacoteca del Castello Sforzesco
Book of
Saints – Christina – 24 July – Rome
Article
CHRISTINA (Saint) Virgin
Martyr (July 24) (Date unknown) A Roman maiden who, believing in Christ, is
said to have broken up her father’s idols of gold and silver, and given the
proceeds of their sale to the poor, to have been on that account scourged by him,
and being brought before the magistrate, to have bravely endured unheard-of
tortures before being put to death. The place of her Passion is certainly the
Lacus Vulsinus (Lago di Bolsena) in Tuscany not Tyre in the East, as has been
conjectured; but its date is unknown. Husenbeth gives no less than eleven
emblems distinguishing Saint Christina’s pictures and statues from those of
other Saints. Arrows carried in her hand are the most usual.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Christina”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 5
October 2012.
Web. 9 January 2025.
<http://catholicsaints.info/book-of-saints-christina-24-july-rome/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-christina-24-july-rome/
Nicolas Régnier, Sainte Christine. Exposition "Nicolas Régnier l'homme
libre" au Musée d'arts de Nantes (1er décembre 2017 - 11 mars 2018).
(Collection particulière, Royaume-uni)
New
Catholic Dictionary – Saint Christina
Article
Virgin, martyr (c.250), died Bolsena,
Tuscany. The daughter of a pagan nobleman,
she embraced Christianity,
and in her zeal destroyed the gold and silver idols of her father, distributing
them as alms among the poor. She suffered torments and a cruel death
under Diocletian,
and has been venerated since the 4th century. Patroness of millers, archers,
and mariners. Emblems:
a knife, arrow, serpent. Relics at Palermo and Torcelli, head in Cathedral at
Milan. Feast,
Roman Calendar, 24
July.
MLA
Citation
“Saint Christina”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 15
September 2012.
Web. 9 January 2025.
<http://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-christina/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-christina/
Vincenzo Catena (1470–1531). Retable
de Sainte Christine, vers 1520, 225 x 150, Venise, Santa Maria Mater Domini
Saints
of the Day – Christina of Tuscany (of Bolsena)
Article
4th century(?). The story
of the Roman Saint Christina venerated at Lake Bolsena in Latium (Tuscany) is
simply that of Saint Christina of Tyre, imported from the East and adapted to
local conditions. It seems that the legend of the latter was adapted for this
probably real martyr under Diocletian, but that her name may not have been
Christina. Butler’s Lives of the Saints says that this Christina died on the
island of Tyro in Lake Bolsena, which may be the reason for the confusion. Both
legends are narratives of ordeals endured and of miraculous occurrences, but
are without any historical value. There are remains of an early Christian
cemetery at Bolsena, but the evidence for its being the burial place of a
martyred Christina is unsatisfactory. Farmer does say that there is a surviving
shrine and catacomb that bear witness to her existence. Husenbeth claims that
her relics are now at Palermo, Sicily (Attwater, Benedictines, Farmer,
Husenbeth).
In art, Saint Christina
is a maiden with a millstone. She may be shown (1) with a millstone and two
arrows; (2) holding an arrow, crowned in the company of Saint Ursula; (3)
pierced by three arrows; (4) in prison breaking idols; (5) with a knife; (6)
with tongs; or (7) with an arrow and scepter (Roeder). There is a 6th-century
mosaic at Ravenna, Italy, that purports to portray her, but it has no special
attributes and may be that of Christina of Tyre (Farmer).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
20 July 2020. Web. 9 January 2025.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-christina-of-tuscany-of-bolsena/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-christina-of-tuscany-of-bolsena/
Sebastiaen de Neve (1612–1676), St. Christina, circa 1640, marble, Sint-Carolus-Borromeuskerk (Antwerp)
July 24
St. Christina, Virgin and Martyr
SHE suffered many torments, and a cruel death, for the faith in the
persecution of Dioclesian, at Tyro, a city which stood formerly in an island in
the lake of Bolsena in Tuscany, but has been long since swallowed up by the
waters. Her relics are now at Palermo in Sicily. She is much honoured both in
the Latin and Greek church, and is named in the Martyrologies which bear the
name of St. Jerom, that of Bede augmented by Florus, and others. See Ughelli,
Italia Sacra, t. 5. and Pinius the Bollandist, t. 5. Julij, p. 495.
Rev. Alban Butler
(1711–73). Volume VII: July. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : https://www.bartleby.com/lit-hub/lives-of-the-saints/volume-vii-july/st-christina-virgin-and-martyr
Pietro
Ricchi (1606–1675), Santa Cristina di Bolsena, Ca' Rezzonico, Pinacoteca Egidio Martini, Inv.064
Saint Christina of
Bolsena - Virgin and Martyr
Saint Christina of Bolsena,
Pray for us !
Saint of the Day : July
24
Born : 3rd century,
probably at Rome, Italy
Died : c.250 near Lake
Bolsena, Tuscany, Italy
• Her father tied a rock
around her neck, and threw her into Lake Bolsena
• When she miraculously
survived, her tongue was cut out, and she was thrown into a furnace
• When she survived, she
was shot full of arrows on the order of a magistrate persecuting Christians by
order of Diocletian
• Relics at Palermo,
Sicily, and Torcelli
• Head in the cathedral
at Milan, Italy
Patronage : Archers •
Mariners • Millers
Representation : Arrows •
Knife • Millstone • Pincers • Serpent • Wheel • Woman
holding a millstone and standing on a pagan • Woman holding an
arrow • Woman pierced by an arrow
Saint Christina of
Bolsena, also known as Christina of Tyre, or in the Eastern Orthodox Church as
Christina the Great Martyr, is venerated as a Christian martyr of the 3rd
century. Archaeological excavations of an underground cemetery constructed at
her tomb have shown that she was venerated at Bolsena by the fourth century.
The existence of
Christina herself is poorly attested. Some versions of her legend place her in
Tyre (Phoenicia), other evidence points to Bolsena, an ancient town in central
Italy, near an Etruscan site called Volsinium, with catacombs in which
archeologists have found the remains of an early Christian church and the tomb
of a female martyr. Inscriptions found on the site confirm that this martyr had
a name like Christina and that the local community was venerating her as a
saint by the end of the fourth century. Some corroborating evidence is provided
by a sixth-century mosaic in the basilica of St. Apollinare Nuovo at Ravenna,
which includes in its procession of virgins a saint named Christina, wearing a
martyr's crown.
Christina is an early
virgin martyr with a legend some may believe to be too fanciful to have much
historical credibility. Nothing is now known about her life. But by the ninth
century, an account of her martyrdom was composed, which developed many
variants. According to these, she was born either in Tyre (Eastern stories) or
in Persia (Western stories) during the 3rd century or 5th century.
She was born into a rich
family, and her father was governor of Tyre. By the age of 11 the girl was
exceptionally beautiful, and many wanted to marry her. Christina's father,
however, envisioned that his daughter should become a pagan priestess. To this
end he placed her in a special dwelling where he had set up many gold and silver
idols, and he commanded his daughter to burn incense before them. Two servants
attended Christina.
According to accounts,
one time Christina was visited by an angel, who instructed her in the true
faith. The angel called her a bride of Christ and told her about her future
suffering. Christina smashed all the idols in her room and threw them out the
window. In visiting his daughter, Christina's father, Urbanus, asked her where
all the idols had disappeared. Christina was silent. Then, having summoned the
servants, Urbanus learned the truth from them.
Urbanus had his daughter
tortured because of her faith, but God thwarted his efforts on several
occasions. The nature of the torture varies with each telling, and can include
iron hooks, grilling by fire, placement in a furnace, torture on the wheel,
assault by snakes, assailment by arrows, and other assorted methods which she
survives. After her father's death, his successor, Dion, continued to torture
her. Christina is eventually beheaded.
Some scholars have
concluded that her legend is the result of pious fiction being mistaken for
history. The theme of her legend (a beautiful Christian maiden is tortured to
death by pagan men, who in return suffer the wrath of God) is repeated in many
ancient and medieval hagiographies, particularly that of Saint Barbara.
The entry for her in the
2004 Roman Martyrology is very brief: "At Bolsena in Tuscany, Saint
Christina, Virgin and Martyr". She was once included in the General Roman
Calendar. The Tridentine Calendar gave her a commemoration within the Mass of
the Vigil of Saint James. When in 1955 Pope Pius XII suppressed this vigil, the
celebration of Saint Christina became a "simple" and in 1960 a
"commemoration". The 1969 revision omitted her from that calendar,
"because nothing is known of this virgin and martyr apart from her name
and her burial at Bolsena", but not from the Martyrology, the official
list of recognized saints. According to the present rules in the Roman Missal,
Saint Christina may be celebrated with a "memorial" everywhere on her
feast day, unless in some locality an obligatory celebration is assigned to
that day.
Relics : Toffia in the
Province of Rieti displays her relics in a transparent urn. Palermo, of which
Christina is one of four patron saints, also claims to hold her relics.
The Eastern tradition
that connects Saint Christina with Tyre, Lebanon may be due to confusion with
the name of a locality near Bolsena.
The Cathedral of St. John
the Evangelist in Cleveland, Ohio claims "In the Resurrection Chapel,
below the altar, is the reliquary of St. Christine, including her entire
skeleton and small vial of her blood. The relics were presented to Archbishop
Schrembs in 1928 by Pope Pius XI. Tradition says that Christina was a girl of
13 or 14 who died for her faith around 300 A.D."
Miracle of Bolsena :
A second legend is
connected to St Christina. The Eucharistic miracle, depicted in Raphael's The
Mass at Bolsena, is often considered to be the catalyst for the Feast of Corpus
Christi, recalls an event in the Umbrian region of Italy in 1263. A priest
named Peter from the city of Prague nurtured doubts regarding the
transubstantiation of the Host during Mass, and during his pilgrimage toward
Rome prayed to be relieved of his questions. While saying the words of
consecration in the Basilica of Santa Cristina at Bolsena, the Host dripped
blood on his hands and on the cloth below.
Prayers to St. Christina
:
O Venerable Christina, You appeared as a shining dove, With a pair of golden wings Alighting in the Highest Heavens. Therefore we celebrate your glorious feast And bow before the place that holds your relics. Pray that we may receive grace and healing for body and soul.
Amen..
SOURCE : https://saintscatholic.blogspot.com/2018/03/saint-christina-of-bolsena-virgin-and.html
Sante Peranda (1566–1638), Martyre
de sainte Christine, 1602, Venise, Santi Giovanni e Paolo
Santa Cristina di Bolsena Vergine
e martire
+ Bolsena, IV secolo
Le varie versioni della
«Passio» di Cristina sono discordanti. Quelle greche la dicono originaria di
Tiro, le latine di Bolsena. A suffragare questa seconda ipotesi sta il fatto
che nella cittadina laziale – di cui la santa è patrona – fin dal IV secolo si
è sviluppato un cimitero sotterraneo intorno al sepolcro di una martire
Cristina. Il racconto della «Passio» è considerato favoloso e narra di una
undicenne che il padre fece rinchiudere in una torre con dodici ancelle per
preservarne la bellezza. In realtà questa misura venne adottata dal genitore,
di nome Urbano, ufficiale dell’imperatore, per costringere la figlia ad abiurare
la fede che aveva abbracciato: il cristianesimo. Alla morte del padre – che già
aveva fatto più volte torturare la figlia, pur di farla ritornare agli antichi
culti – le autorità si accanirono ancora di più su di lei, mettendola a
morte. (Avvenire)
Patronato: Mugnai
Etimologia: Cristina
= seguace di Cristo
Emblema: Palma,
Ruota
Martirologio
Romano: A Bolsena nel Lazio, santa Cristina, vergine e martire.
Cristina fa parte di quel gruppo di sante martiri, la cui morte o i supplizi subiti si imputano ai padri, talmente snaturati e privi di amore, da infliggere a queste loro figlie i più crudeli tormenti e dando loro la morte, essi che l’avevano generate alla vita.
Da scavi archeologici eseguiti fra il 1880 e il 1881 nella grotta situata sotto la Basilica di Santa Cristina a Bolsena, si è accertato che il culto per la martire era già esistente nel IV secolo; dal fondo della grotta-oratorio si apre l’ingresso alle catacombe, che contengono una sua statua giacente in terracotta dipinta e il sarcofago dove furono ritrovate le reliquie del corpo della santa.
Al tempo dell’imperatore Diocleziano (243-312) la fanciulla di nome Cristina, figlia del ‘magister militum’ di Bolsena, Urbano, era stata rinchiusa dal padre insieme con altre dodici fanciulle, in una torre affinché venerasse i simulacri degli dei come se fosse una vestale.
Ma l’undicenne Cristina in cuor suo aveva già conosciuto ed aderito alla fede cristiana, si rifiutò di venerare le statue e dopo una visione di angeli le spezzò.
Invano supplicata di tornare alla fede tradizionale, fu arrestata e flagellata dal padre magistrato, che poi la deferì al suo tribunale che la condannò ad una serie di supplizi, tra cui quello della ruota sotto la quale ardevano le fiamme.
Dopo di ciò fu ricondotta in carcere piena di lividi e piaghe; qui la giovane Cristina venne consolata e guarita miracolosamente da tre angeli scesi dal cielo.
Risultato vano anche questo tentativo, lo snaturato ed ostinato padre la condannò all’annegamento, facendola gettare nel lago di Bolsena con una mola legata al collo.
Prodigiosamente la grossa pietra si mise a galleggiare invece di andare a fondo e riportò alla riva la fanciulla, la quale calpestando la pietra una volta giunta, lasciò (altro prodigio) impresse le impronte dei suoi piedi; questa pietra fu poi trasformata in mensa d’altare.
Di fronte a questo miracolo, il padre scosso e affranto morì, ma le pene di Cristina non finirono, perché il successore di Urbano, il magistrato Dione, infierì ancora di più.
La fece flagellare ma inutilmente, poi gettare in una caldaia bollente piena di pece, resina e olio, da cui Cristina uscì incolume, la fece tagliare i capelli e trascinare nuda per le strade della cittadina lagunare, infine trascinatala nel tempio di Apollo, gli intimò di adorare il dio, ma la fanciulla con uno sguardo fulminante fece cadere l’idolo riducendolo in polvere.
Anche Dione morì e fu sostituito dal magistrato Giuliano, che seguendo i suoi predecessori continuò l’ostinata opera d’intimidazione di Cristina, gettandola in una fornace da cui uscì ancora una volta illesa; questa fornace chiamata dal bolsenesi ‘Fornacella’, si trova a circa due km a sud della città; in un appezzamento di terreno situato fra la Cassia e il lago, nel Medioevo fu inglobata in un oratorio campestre.
Cristina fu indomabile nella sua fede, allora Giuliano la espose ai morsi dei serpenti, portati da un serparo marsicano, i quali invece di morderla, presero a leccarle il sudore, la tradizione meno realistica della leggenda, vuole che i serpenti si rivoltarono contro il serparo mordendolo, ma Cristina mossa a pietà, lo guarì.
Seguendo le ‘passio’ di martiri celebri come s. Agata, la leggendaria ‘Passio’ dice che Giuliano le fece tagliare le mammelle e mozzare la lingua, che la fanciulla scagliò contro il suo persecutore accecandolo. Infine gli arcieri, come a s. Sebastiano, la trafissero mortalmente con due frecce.
Questo il racconto leggendario della ‘Passio’ redatta non anteriore al IX secolo, il cui valore storico è quasi nullo, precedenti ‘passio’ greche sostenevano che Cristina, il cui nome latino significa “consacrata a Cristo”, fosse nata a Tiro in Fenicia, ma si tratta di un errore dovuto al fatto che la prima ‘passio’ fu redatta in Egitto e che per indicare la terra degli Etruschi chiamati Tirreni dai Greci, si usava l’abbreviazione ‘Tyr’ interpretata erroneamente come Tiro.
Le reliquie ebbero anche loro un destino avventuroso, furono ritrovate nel 1880 nel sarcofago dentro le catacombe poste sotto la basilica dei Santi Giorgio e Cristina, chiesa risalente all’XI secolo e consacrata da papa Gregorio VII nel 1077.
Le reliquie del corpo, anzi di parte di esso sono conservate in una teca, parte furono trafugate nel 1098 da due pellegrini diretti in Terrasanta, ma essi giunti a Sepino, cittadina molisana in provincia di Campobasso, non riuscirono più a lasciare la città con il loro prezioso carico, per cui le donarono agli abitanti.
Questo l’inizio del culto della santa molto vivo a Sepino, le reliquie costituite oggi solo da un braccio, sono conservate nella chiesa a lei dedicata; le altre reliquie furono traslate tra il 1154 e 1166 a Palermo, che proclamò la martire sua patrona celeste, festeggiandola il 24 luglio e il 7 maggio; la devozione durò almeno fino a quando non furono “scoperte” nel secolo XVII le reliquie di santa Rosalia, diventata poi patrona principale. A Sepino, s. Cristina viene ricordata dai fedeli ben quattro giorni durante l’anno
A Bolsena, s. Cristina viene festeggiata con una grande manifestazione religiosa, la vigilia della festa il 23 luglio sera, nella oscurata piazza antistante la basilica, viene portato in processione il simulacro della santa posto su una ‘macchina’ a forma di tempietto, contemporaneamente sulla destra del sagrato si apre il sipario di un palchetto illuminato, dove un quadro vivente rappresenta in silenzio una scena del martirio e ciò si ripete in ogni piazza e su altrettanti piccoli palchi dove giunge la processione; la manifestazione è chiamata “I Misteri di s. Cristina”.
La processione cui partecipa una folla di fedeli, si svolge per strade e piazze di Bolsena, finché arriva in cima al paese nella Chiesa del Santissimo Salvatore, lì la statua si ferma tutta la notte e la mattina del 24, giorno della festa liturgica di s. Cristina, si riprende la processione di ritorno con le stesse modalità e giungendo infine di nuovo nella Basilica a lei dedicata.
I “Misteri” sono una manifestazione religiosa che sin dal Medioevo, onora alcuni santi patroni in varie città d’Italia specie del Centro.
Bisogna infine qui ricordare che la Basilica di S. Cristina possiede l’altare che come già detto è formato dalla pietra del supplizio della martire e che proprio su quest’altare nel 1263 un sacerdote boemo, che nutriva dubbi sulla verità della presenza reale del Corpo e Sangue di Gesù nell’Eucaristia, mentre celebrava la Messa, vide delle gocce di sangue sgorgare dall’ostia consacrata, che si posarono sul corporale e sul pavimento, l’evento fu riferito al papa Urbano IV, che si trovava ad Orvieto, il quale istituì l’anno dopo la festa del Corpus Domini.
La ‘passione’ di santa Cristina ha costituito un soggetto privilegiato da parte degli artisti di ogni tempo, come Signorelli, Cranach, Veronese, Dalla Robbia, i quali non solo la rappresentarono in scene del suo martirio con i suoi simboli, la mola, i serpenti, le frecce, ma arricchirono con le loro opere di pittura, scultura e architettura, la basilica a lei dedicata, maggiormente dopo avvenuto il miracolo eucaristico.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/64100
Christina von Bolsena
orthodox: Christina von
Tyrus
Gedenktag katholisch: 24. Juli
gebotener Gedenktag im mozarabischen Ritus: 26. Juli
Übertragung von Reliquien in die Jesuitenkirche São Roque nach Lissabon: 25. Januar
Übertragung der Gebeine nach Palermo: 7. Mai, 10. Mai
Gedenktag orthodox: 24.
Juli
Gedenktag armenisch: 24. Juli
liturgische Feier am zweiten Montag nach dem Verklärungssonntag
Name bedeutet: die
Christin (griech. - latein.)
Märtyrerin
* in Volsinium, heute Ruinen bei Bolsena in Italien oder: in Tyrus, heute Sur im Libanon
† um 297 daselbst
Von Christina, Tochter
heidnischer Eltern aus edlem Geschlecht, wird in der Legende erzählt, dass sie
von einer Dienerin zum Christentum bekehrt wurde. Von ihrem Vater wurde sie
dann mit zwölf Dienerinnen in einen Turm auf einer Insel im See von Bolsena eingeschlossen,
denn Christina sollte den silbernen und goldenen Göttern, die er ihr
aufgestellt hatte, geweiht bleiben. Christina aber zerbrach die Götterbilder,
warf andere in den See und schenkte das Gold den Armen. Der wütende Vater ließ
sie von zwölf Männern schlagen, bis diese schwach wurden, dann ins Gefängnis
werfen, wo ihre weinende Mutter sie beschwor, nachzugeben; aber Christina blieb
standhaft. Der zum Richter in den Christenverfolgungen jener Zeit bestellte
Vater ließ ihr die Glieder zerbrechen und ihre Haut mit Nägeln reißen, worauf
sie ihm einen Fetzen ihres Fleisches ins Gesicht warf. Als man sie auf ein Rad
band, unter dem ein Feuer angezündet wurde, schlugen die Flammen aus und
töteten 1500 Umstehende.
Christina wurde daraufhin
der Zauberei angeklagt, wieder ins Gefängnis geworfen, dann in der Nacht auf
einer Basaltplatte in den See hinausgestoßen, damit sie ertrinke; Engel hielten
sie aber über Wasser und Christus selbst
erschien ihr, taufte sie und übergab sie dem Erzengel Michael, der
sie an Land brachte. Wieder als Zauberin angeklagt, sollte sie nun enthauptet
werden, da wurde ihr Vater tot aufgefunden. Sein Nachfolger im Richteramt
setzte die Martern fort: Er ließ in einer eisernen Wiege Öl, Pech und Harz
entzünden, Christina hineinlegen und von vier Männern schaukeln, auf dass
sie um so heftiger brenne. Sie aber lobte Gott, dass er sie als Neugeborene -
weil neu getaufte Christin - sanft wiegen lasse und entstieg unverletzt.
Christina wurde geschoren
und nackt vor eine Apollo-Statue geschleift, diese zerfiel zu Staub, der
Richter starb vor Schreck. Sein Nachfolger sperrte sie fünf Tage in einen
glühenden Ofen, sie wandelte darin und sang mit den Engeln. Schlangen
wurden gebracht - sie leckten ihren Schweiß ab und legten sich kühlend um ihren
Hals. Als ein Zauberer nun die Schlangen reizen sollte, stürzen sich diese auf
ihn und töten ihn; Christina aber gebot den Schlangen, an einen wüsten Ort zu
entweichen und erweckte den toten Zauberer. Schließlich wurden ihr die Brüste
abgeschnitten, sie verströmten Milch statt Blut. Als ihr die Zunge abgeschnitten
wurde, behielt Christina die Sprache, und sie warf die Zunge dem Richter ins
Gesicht, worauf der erblindete. Von den Pfeilen, die er nun auf sie abschoss,
trafen sie zwei und töteten sie.
Christina wurde in den
Katakomben der Christen von Volsinium außerhalb der Stadt bestattet - an der
Stelle, wo heute die ihr
geweihte Basilika steht.
Archäologische Funde bezeugen dort Christinas Verehrung schon im 4.
Jahrhundert, Notizen über eine ihr geweihte Kultstätte stammen aus dem 8.
Jahrhundert. Im 11. Jahrhundert wurde über der Katakombe eine Kirche erbaut,
1115 wurde die zuvor zum Bistum Volsinium gehörende Christina-Kirche dem
Bischof von Orvieto übertragen.
Offenbar wurde schon früh
die Verehrung der Märtyrerin Christina mit der im 5. Jahrhundert bezeugten
Legende einer sonst unbekannten orientalischen Märtyrerin verbunden. Die
byzantinische Überlieferung brachte Christina seit dem 9. Jahrhundert mit Tyrus
dem heutigen Sur -
im Libanon in Verbundung.
Christina findet sich
schon in den ältesten Martyrologien und den meisten Kalendarien des
Mittelalters. In Mittel- und Norditalien wurde sie seit dem 6. Jahrhundert
verehrt, in Gallien nennt ein Zusatz zum Martyrologium
des Hieronymus sie mit Gedenktag 24. Juli und Hinweis auf Tyrus.
Auch die Orthodoxen
Kirchen feiern sie als Christina von Tyrus. Nördlich der Alpen war die
Verehrung zunächst kaum verbreitet. Aldhelm
von Sherborne nennt sie in seinen Laudibus
virginitatis, Lobreden auf die Jungfräulichkeit. Ado von
Vienne war um 850 der erste, der sie mit der Ortsangabe am See
von Volsinium in
Italien verband, was die Lokalisierung von Tyrus an diesem See zur Folge
hatte. Seit etwa 900 ist der Vorname v. a. in Sachsen und im Rheinland, seit
dem 11. Jahrhundert in Skandinavien sehr bekannt; der Name wurde wohl seines
Sinngehaltes wegen gewählt und erst Ende des Mittelalters auf die Heilige
bezogen, deren Verehrung nun durch die Namensträgerinnen gefördert wurde. Im
10. Jahrhundert erschien Christina in Heiligenlitaneien, ab dem 11. Jahrhundert
wurden ihr Messen gefeiert.
Die Basilika in
Bolsena bewahrt in einem Sarkophag die Gebeine Christinas
und die Basaltplatte mit ihren Fußabdrücken, mit der sie auf den See
hinausgestoßen worden sei. In dieser Kirche ereignete sich das Blutwunder
von Bolsena, das zur Einführung des Festes Fronleichnam Anlass
gab:
1263 feierte der
böhmische Priester Peter von Prag auf
seiner Pilgerfahrt nach Rom in
der nach
Christina benannten Kirche in Bolsena eine Messe. Er hatte Mühe mit
dem Glauben an die Transsubstantiation der
Elemente bei der Eucharistie,
aber er wurde nun überzeugt, als bei dieser Messe einige Tropfen Blut von der
Hostie auf das Corporale - also das Tuch, worauf Hostienteller und Kelch stehen
- oder nach anderer Überlieferung auf die Messgewänder und den Marmorfußboden
der Kirche fielen.
Zum Andenken daran erhob Papst Urban IV. IV. schon ein Jahr danach das 1246 in Belgien enstandene Fronleichnamfest zum allgemeinen Kirchenfest und veranlasste den Bau des prachtvollen Domes in Orvieto. Im Dom von Orvieto wird das Corporale in der danach benannten Capella del Corporale gezeigt. Noch heute findet am 18. Juni, dem Tag des Wunders, in Bolsena ein großartiges Blumenfest zum Thema der Eucharistie in den Straßen des Städtchens statt.
Der Ort Sankt
Christina in Gröden / Santa Cristina in den Südtiroler Dolomiten ist
nach Christina benannt. Sie wird auch verehrt in der um 1150 von Herzog Welf
VI. erbauten und ihr geweihten Kirche -
der ältesten der Stadt - in Ravensburg in Baden-Württemberg, nachdem Welf Reliquien aus
Italien mitgebracht hatte.
Gedenkorte sind auch
die Kirche in
Herzebrock bei Gütersloh sowie in die Kirche in Lloret
de Mar bei Barcelona in Spanien. 1325 kamen Reliquien von
Christina, die in Konstantinopel - dem heutigen Ístanbul -
gestohlen wurden, ins damalige Benediktinerinnenkloster San
Marco auf der dann nach ihr benannten Insel Santa Cristina in
Venedig 1,
von dort 1435 bei dessen Umzug ins damals neue ehemalige Kloster Sant'Antonio auf
der Insel Torcello 1 und
dann in die Kirche San
Francesco della Vigna in Venedig, wo sie bis heute verwahrt werden.
In Gallipoli bei
Lecce wird Christiana jährlich vom 23. bis 26. Juli gefeiert.
Attribute: Feuerofen,
Mühlstein, Pfeile, Rost, Schlangen
Patronin von Bolsena, Gallipoli bei
Lecce, Palermo auf
Sizilien und der Insel Torcello in
Venedig; der Müller, Bogenschützen und Seeleute
1 Vom Kloster San
Marco auf der dann nach ihr benannten Insel Santa Cristina gibt es
keine Reste. Seit 1986 ist die Insel in Privatbesitz, beherbergt ein sehr
exklusives Hotel und ist nur mit privaten Booten zu erreichen.
2 Vom ehemaligen
Kloster Sant'Antonio auf
der Insel Torcello gibt es kaum Reste, das Gelände ist heute in Privatbesitz
und eingezäunt, der Zaun ist nur über einen verwachsenen Weg zu
erreichen.
Bilder
zum Blutwunder von Bolsena
Stadlers
Vollständiges Heiligenlexikon
Die Basilika der Christina und das Eucharistische Heiligtum in Bolsena sind täglich von 7.30 bis 12:30 und von 15:30 bis 19:30 Uhr geöffnet (zwischen Oktober und Ostern nachmittags 15:00 bis 17:30 Uhr, der Eintritt ist frei. (2012)
Der Dom in
Orvieto ist werktags ab 7.30 Uhr, sonntags ab 13 Uhr zur Besichtigung geöffnet,
der Eintritt ist frei, für die Kapelle des Brictius beträgt er 3 €, in
Kombination mit den Museen 5 €. (2012)
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Christina von Bolsena
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 26.10.2024
Quellen:
• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001
• Hiltgard L. Keller: Reclams Lexikon der Heiligen und der biblischen Gestalten. Reclam, Ditzingen 1984
• Friedrich-Wilhelm Bautz. In: Friedrich-Wilhelm Bautz (Hg.): Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon, Bd. I, Hamm 1990
• Peter Reckordt, E-Mail vom 1. 11. 2004
• http://www.rositour.it/Italia/Umbria/Orvieto/Orvieto.htm - abgerufen am 20.07.2023
• Charlotte Bretscher-Gisinger, Thomas Meier (Hg.): Lexikon des Mittelalters. CD-ROM-Ausgabe. J.B. Metzler, Stuttgart / Weimar 2000
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 2. Herder, Freiburg im Breisgau 1994
• https://it.wikipedia.org/wiki/Santa_Cristina_(isola) - abgerufen am 20.07.2023
• https://www.academia.edu/7886889/Quando_Torcello_Era_Abitata - abgerufen am 20.07.2023
• http://194.243.104.176/website/img_laguna/info/info_isola.asp?id=2 nicht mehr erreichbar
• Burkhart Diehm: Kurzführer Pfarrkirche St. Christina, Ravensburg, o. J.
(2024)
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Christina von Bolsena, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienC/Christina_von_Bolsena.html, abgerufen am 9. 1. 2025
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienC/Christina_von_Bolsena.html
Voir aussi : http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/juillet/christine2.pdf
https://www.santacristinadibolsena.it/santa-cristina-bolsena-misteri-festa-culto-storia.asp