mercredi 11 juillet 2012

Saint JACQUES de NISIBE (NISIBIS), évêque

Vitrail de Saint-Jacques de Nisibe, église arménienne de Lyon


SAINT JACQUES. Évêque de Nisibe

(+ 350)

Saint Jacques naquit en Mésopotamie, à Nisibe. Après quelques années d'études, il se retira dans un désert, où il passait le beau temps en plein air, dans les bois, et l'hiver dans une caverne qui lui servait d'oratoire. Il n'avait là, pour nourriture, que des herbes et des fruits sauvages; ses habits de poils de chèvre lui servaient de cilice; il élevait sans cesse son âme vers Dieu par la prière.

L'évêché de Nisibe étant devenu vacant, le clergé et le peuple, frappés de ses grandes vertus et de ses miracles, l'élurent d'une commune voix pour leur évêque. Le nouveau pontife ne changea rien à sa vie de moine; sa table fut toujours pauvre, ses habits furent humbles et grossiers, son lit était la terre nue. Consoler les affligés, secourir les veuves et les orphelins, mettre la paix dans les familles, soulager les misérables, telles étaient ses plus chères occupations.

Jacques endura divers supplices, dans la persécution de Maximien Galère. Au concile de Nicée, où fut condamné l'hérétique Arius, il se fit admirer par sa doctrine, par sa piété et par son courage, et contribua de toutes ses forces à confondre l'impiété d'un si dangereux ennemi de la foi.

Le grand évêque fut le sauveur de sa ville épiscopale, assiégée par Sapor II, roi de Perse, l'an 350, et ce fait l'a surtout rendu célèbre dans la postérité. Après des efforts inutiles pour pénétrer dans la place, le prince fit arrêter le fleuve qui traversait la ville; puis, rompant les digues, lâcha les eaux contre les murailles, qui s'écroulèrent en plusieurs endroits. Le lendemain devait avoir lieu un assaut général; mais l'ennemi ne se doutait pas que l'évêque, à lui seul, valait plus qu'une armée. Jacques passa toute la nuit en oraison, et le lendemain, à l'étonnement des assiégeants et des assiégés, les brèches des murailles se trouvèrent parfaitement réparées. Sapor, à cette vue, lança une flèche contre le ciel pour se venger. Saint Éphrem, qui était alors à Nisibe, pria l'évêque de monter sur les murailles et de maudire l'armée ennemie. Étant monté sur le haut d'une tour, Jacques prononça ces paroles:

"Seigneur, qui pouvez par les plus faibles moyens humilier l'orgueil de vos ennemis, défaites cette multitude par une armée de moucherons." La prière de ce nouveau Moïse fut aussitôt exaucée, car un essaim innombrable de moucherons s'attacha aux oreilles et aux narines des chevaux et des éléphants, et bientôt l'armée persane fut dans une déroute complète.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_jacques_de_nisibe.html

Reliquaire de la tête de saint Jacques de Nisibe conservé au musée de la cathédrale de Hildesheim (après 1367)


Saint Jacques de Nisibe

Evêque de Nisibe, en Mésopotamie (+ 350)

Ascète célèbre, il fut le maître spirituel de saint Ephrem. Devenu évêque, il fonda l'Église de Nisibe (Nusaybin, au sud-est de la Turquie). Saint Athanase d'Alexandrie loua son zèle ardent à combattre l'arianisme.

D'abord ermite, il connut une telle réputation qu'il fut choisi comme premier évêque de Nisibe. Il siégea au premier concile œcuménique de Nicée. A son retour dans sa ville, il fonda une école exégétique qui fut bientôt célèbre par l'enseignement de saint Ephrem.

À Nisibe en Mésopotamie, l’an 338, saint Jacques, premier évêque de cette ville. Présent au Concile de Nicée, il dirigea son peuple dans la paix, l’enseigna et le défendit contre l’assaut des ennemis de la foi.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1515/Saint-Jacques-de-Nisibe.html


Tombe de Jacques de Nisibe dans la crypte de la basilique qui porte son nom à Nisibe.



Mor Yacoub d'Nisibin - Saint Jacques de Nisibe (+350)

Introduction

Jacques de Nisibe fut anachorète avant de devenir le premier évêque de sa ville natale de Nisibe, en Mésopotamie, où il mourut en 338. Théodoret de Cyr nous rapporte que Jacques habitait les sommets des plus hautes montagnes. Il passait dans les forêts le printemps, l’été et l’automne, n’ayant pour couverture que le ciel; pendant l’hiver il se réfugiait dans une caverne. Il ne se nourrissait que de ce que la terre produit d’elle-même, sans être semée ni cultivée, et cueillait les fruits de quelques arbres sauvages. Il n’allumait jamais de feu. L’usage de la laine lui paraissait superflu et il n’avait qu’une tunique et un manteau fort simple fait de poils de chèvres très rudes.

Saint Éphrem, notre meilleure source, nomme plusieurs fois saint Jacques dans ses hymnes. Il dit que l'Eglise de Nisibe est «fille de Jacques». C'est Jacques qui a défriché, fécondé ce sol. Lorsque Constantin procura la paix aux chrétiens, Jacques entreprit la construction d'un vaste temple qui fut achevé en 7 ans.
Il vint au concile de Nicée, et saint Athanase le cite comme un des meilleurs adversaires de l'arianisme. Sur toutes les listes de signataires du concile, son nom se trouve. Peut-être fonda-t-il peu après une école à Nisibe où il installa saint Éphrern.

En 338, le roi perse Sapor attaqua Nisibe. Jacques prit une part active à la défense de la ville, et mourut cette année pendant l'été. Il fut enseveli à l'intérieur des murs.

En 363, lorsque Nisibe fut cédée aux Perses, le corps de saint Jacques fut porté par les chrétiens à Amida. L'empereur Jean Tzimiscès (969-976) amena ces reliques à Constantinople.

Sa vie

Nisibe, aujourd'hui Nisibin, est une grande ville de la province de Mésopotamie, en Asie. Elle était autrefois sur les confins de l'empire romain et du royaume de Perse, ce qui la rendait très-célèbre et était le sujet ordinaire des guerres entre ces 2 grands Etats. Ce fut là que naquit Saint.

II semblait, dans son enfance, que la piété fût née avec lui, tant il avait d'aversion pour tout ce qui est contraire à la vertu et d'inclination pour le service de Dieu et les exercices de la perfection chrétienne. Ayant passé ses premières années dans l'étude, il se retira dans un désert, qui était sur une montagne voisine, pour y passer sa vie dans le silence, la prière et la contemplation des vérités éternelles.

Dans les beaux jours de l'année, c'est-à-dire au printemps, en été et en automne, il demeurait dans les bois, où il n'avait point d'autre toit que le ciel; mais, pendant l'hiver, il se retirait dans une caverne qui lui servait de maison et d'oratoire. Il n'avait pour nourriture, en cette solitude, que des fruits sauvages et des herbes que la terre produit d'elle-même. Ses habits n'étaient point de laine, mais seulement de poil de chèvre; en le couvrant, ils le piquaient continuellement et lui servaient de cilice. En affligeant son corps, il fortifiait son âme de l'aliment spirituel de la parole de Dieu, qu'il méditait sans cesse, et dont il faisait son mets le plus délicieux.

A mesure qu'il avançait en âge, il avançait aussi en vertu et en zèle pour la gloire de Dieu, Ainsi, sachant que le paganisme régnait encore dans toute la Perse, et qu'à côté d'un petit nombre de personnes qui s'y maintenaient dans la Foi, la multitude des idolâtres y était presque infinie, il résolut d'y faire un voyage, pour voir s'il ne pourrait pas apporter quelque remède à un mal si digne de larmes, et, par la force de sa parole, changer le culte des démons en celui du vrai Dieu tout-puissant.

Passant auprès d'une ville, il aperçut des jeunes filles qui lavaient des draps dans un ruisseau, et qui, pour les rendre plus nets, les foulaient dans l'eau avec leurs pieds. Bien loin d'avoir quelque honte à la vue d'un homme aussi vénérable, ces jeunes filles se mirent au contraire à le regarder avec impudence sans couvrir leur tète, ni devenir plus modestes. Le Saint, transporté d'une juste colère, et touché en même temps du désir de la conversion de ces pauvres aveugles, donna sa malédiction à la fontaine qui servait à leur lessive ce qui la fit tarir sur-le-champ. Il prononça aussi contre elles une exécration qui fut si efficace que leurs cheveux blanchirent à l'heure même, et devinrent semblables à des feuilles d'arbres qui ont essuyé toute la rigueur de l'hiver. Un châtiment si surprenant les ayant remplies de confusion, elles coururent promptement à la ville pour apprendre leur malheur à leurs parents.

Tous les habitants, étonnés de cet accident, et surtout touchés de la perte de leur fontaine, vinrent en foule au-devant du Saint, et, se jetant à ses pieds, ils le prièrent avec instance de révoquer la sentence qu'il avait fulminée, promettant que leurs filles seraient plus modestes à l'avenir. Il se laissa vaincre par leurs larmes, et, avec la même facilité qu'il avait tari cette source et blanchi les cheveux, il fit couler l'eau comme auparavant et reprendre aux cheveux blancs leur première couleur.

A ce propos le savant Théodoret remarque que, s'il avait imité le zèle du prophète Elisée, en châtiant sévèrement ces filles coupables, il montra par son indulgence envers elles qu'il n'agissait pas par l'esprit de la loi ancienne, qui était un esprit de rigueur; mais par celui de la loi nouvelle, qui n'est autre que la charité et la mansuétude de Jésus-Christ.

Une autre fois, se trouvant devant un juge qui rendait un jugement inique, il lui fit voir, par une action étonnante, le châtiment que méritait son crime : il donna sa malédiction à une grosse pierre qui était proche, la cassa par sa seule parole, et la partagea en mille morceaux; le juge, surpris, changea aussitôt sa sentence, et donna le droit à celui à qui il appartenait.

Cependant, l'évêché de Nisibe étant devenu vacant, le clergé et le peuple élurent unanimement notre Saint pour leur évêque. L'éminence de cette dignité, qu'il n'accepta qu'à regret et par une pure soumission aux ordres de la divine Providence, ne lui fit point changer de conduite; il ne diminua rien de ses jeûnes ni de ses veilles : sa table fut toujours pauvre, ses habits humbles et abjects ; et il n'eut jamais d'autre lit que la terre couverte d'un sac.

A toutes ces rigueurs, il ajouta un soin tout particulier du troupeau que Dieu lui avait confié. Ses plus chères occupations étaient de consoler les affligés, de secourir les veuves et les orphelins, de mettre la paix dans les familles oùil trouvait quelque altération, de soulager les misérables; en un mot, de faire du bien à tout le monde.

Une si grande bonté suggéra à quelques pauvres l'idée de tirer de lui de l'argent par fraude. S'étant présentés à lui sur le chemin, ils lui firent croire qu'un de leurs compagnons venait de mourir, et que, n'ayant pas de quoi le faire enterrer, ils avaient besoin d'une aumône pour lui pouvoir rendre cet office de la charité Chrétienne.

Le saint évêque, qui jugeait des autres par lui-même, prit cette imposture pour une vérité sincère, et après avoir prié Notre-Seigneur de pardonner au défunt les offenses qu'il avait commises durant sa vie, et de le recevoir dans le sein de sa gloire, il donna aux autres ce qui était nécessaire pour faire mettre son corps en terre et continua ensuite son chemin. Il n'était pas encore à 10 pas, que ces fourbes, étant retournés à leur compagnon, pour le réveiller de son faux sommeil et partager avec lui le fruit de leur mensonge, trouvèrent qu'il était effectivement mort. Un accident si imprévu les saisit d'horreur; ils reconnurent la grandeur de leur faute, et la pleurèrent amèrement; et, n'y trouvant point d'autre remède que d'avoir recours au Saint même qu'ils avaient trompé, ils coururent vers lui, se jetèrent à ses pieds, lui découvrant leur stratagème et le mauvais effet qu'il avait produit; puis, lui en ayant demandé pardon, protestant que la seule nécessité les avait contraints d'en user ainsi, ils le supplièrent de ressusciter leur mort. L'admirable saint Jacques, qui était une colombe sans fiel, se rendit favorable à leurs voeux, et, imitant encore la bonté ineffable du Sauveur, il ressuscita le coupable.

On ne sait pas ce qu'il souffrit dans la persécution de Maximien-Galère, héritier de la cruauté de Dioclétien et de Maximien-Hercule, et gendre du premier; mais le martyrologe romain nous apprend qu'il est l'un des confesseurs qui furent l'objet de sa fureur, et qu'il endura quelques tourments durant son empire, pour la profession du Christianisme.

Quelque temps après, l'impie Arius, faisant d'étranges ravages dans l'Eglise, par ses blasphèmes contre la divinité du Fils de Dieu, l'empereur Constantin, qui avait établi le Christianisme dans tout l'empire romain, se vit obligé de faire convoquer un Concile général dans la fameuse ville de Nicée, en Bithynie; il s'y trouva des évêques de toutes les parties du monde, même de Perse, de Scythie et de Gothie, jusqu'au nombre de 318, pour déterminer du point fondamental de notre religion; et saint Jacques de Nisibe, comme un des plus zélés pour la défense de la vérité, ne manqua pas d'y assister.

Aussi il s'y fit admirer par sa doctrine, par sa piété et par son courage, et contribua de toutes ses forces à confondre les impiétés d'un si dangereux ennemi de la Foi. Mais ce qu'il y a de plus glorieux sur ce point pour notre saint Prélat, c'est que, 11 ans après, se trouvant à Constantinople, au temps que le même Constantin, trompé par une fausse confession de foi d'Arius, avait résolu de le faire recevoir à la communion des fidèles dans la grande église de cette ville royale, il servit beaucoup, avec saint Alexandre qui en était évêque, à empêcher un si grand scandale; car, voyant qu'on ne pouvait aborder l'empereur, pour le dissuader d'un dessein si pernicieux, il conseilla à Alexandre de passer le reste du jour, qui était un samedi, et toute la nuit suivante, en jeune, en prières et en larmes, avec tout le peuple catholique, aux pieds des autels, pour détourner ce malheur. Le lendemain, l'hérésiarque se mit en chemin avec une grande troupe de ses partisans et une compagnie de soldats, pour entrer en triomphe dans Constantinople : lorsqu'il fut arrivé sur la place publique, il y mourut honteusement.

Après avoir remporté cette victoire sur l'erreur, saint Jacques s'en retourna plein de joie dans son diocèse, pour y reprendre le soin de son troupeau.

Il fut le sauveur de sa ville épiscopale, ce qui l'a surtout rendu célèbre dans la postérité. Sapor II, roi de Perse, qui avait inutilement tenté de prendre cette ville en 338, l'assiégea de nouveau en 350. Après avoir mis en usage toutes sortes de machines pour y faire une brèche, il imagina de faire arrêter le cours du fleuve Migdonius, qui passe au travers, et, quand il fut bien enflé, à cause des grandes chaussées qu'on avait élevées exprès, il le fit lâcher avec impétuosité contre les murs de la ville; ceux-ci, ne pouvant soutenir un si grand effort, s'écroulèrent en plusieurs endroits, et Sapor, voyant que les brèches étaient trop grandes pour être réparées ou défendues, résolut de donner le lendemain un assaut général à la place, si on ne la lui rendait la nuit à discrétion. Mais il ne savait pas qu'elle était sous la protection d'un évêque plus puissant à lui seul que toutes ses armées.

En effet, saint Jacques passa toute cette nuit en oraison; les brèches se trouvèrent le lendemain parfaitement réparées : elles ne pouvaient être renversées ni escaladées. Le persan fut bien étonné de ce prodige; ce qui le surprit encore davantage, c'est que, regardant de loin sur les murs, il y aperçut un homme qui avait tout l'extérieur d'un roi et dont la pourpre et le diadème jetaient un éclat extraordinaire. Il crut que c'était l'empereur Constance et menaça de mort ceux qui lui avaient dit que ce prince était à Constantinople. Mais il connut bientôt qu'ils ne l'avaient pas trompé, et que le Dieu des Chrétiens lui faisait voir, par là, qu'Il entreprenait Lui-même la défense de Nisibe.

Dans un accès de rage impie, il lança un javelot contre le ciel, comme pour se venger de la divinité ennemie. Saint Ephrem, qui était pour lors à Nisibe, pria saint Jacques de monter sur les murs et de lancer contre l'armée ennemie ses justes imprécations, que Dieu ne manquerait pas d'exaucer. Le saint évêque, qui ne désirait la perte de personne, se contenta de prier Dieu de délivrer la ville des malheurs d'un si long siège.

Etant monté sur le haut d'une tour, d'où il découvrit la plaine toute couverte d'hommes et d'animaux, il dit, le visage tourné vers l'ennemi: "Seigneur, qui pouvez par les plus faibles moyens humilier l'orgueil de vos ennemis, défaites cette multitude que je vois, par une armée de moucherons". Cette prière fut exaucée, et l'on vit renouveler le prodige que Moïse avait autrefois opéré en Egypte pour la délivrance du peuple d'Israël. A peine le Saint eut-il cessé de parler, qu'un horrible essaim de mouches vint s'attacher aux trompes des éléphants ainsi qu'aux oreilles et aux narines des chevaux. L'aiguillon de ces insectes rendit ces animaux furieux; ils renversèrent par terre ceux qui les montaient et mirent en désordre toute l'armée des Perses. Une grande partie de ces peuples fut emportée par la famine et par la peste qui survint bientôt après. Sapor, outré de désespoir, mit le feu à ses machines, abandonna le siége qui durait depuis plus de 3 mois, et prit la route de Perse avec les débris de son armée.

Saint Jacques mourut peu de temps après (l'an 350). Les habitants de Nisibe rendirent toutes sortes d'honneurs à son saint corps. L'empereur Constance, quoique arien, ordonna de l'enterrer dans l'enceinte de la ville, ce qui était contraire aux lois. L'empereur Jovien ayant été obligé de céder aux Perses la ville de Nisibe, le corps de saint Jacques en fut retiré. Il fut transféré à Constantinople en 970.

Le nom de saint Jacques de Nisibe est célèbre dans les Eglises d'Orient et d'Occident. Les Latins font sa féte le 15 juillet; les Grecs le 13 janvier et le 31 octobre; les Syriens le 18 janvier, et les Arméniens, un samedi du mois de décembre. Saint Jacques est mis, comme saint Ephrem, au nombre des plus célèbres docteurs de l'Eglise de Syrie.

Il est des tableaux ou des images, où l'on voit saint Jacques de Nisibe, implorant du haut des murailles de sa ville épiscopale le secours du Ciel contre les Perses. Ces images rappellent le fait si remarquable que nous venons de raconter où Dieu montre sa toute-puissance d'une façon si visible et si éclatante et le pouvoir que les saints ont sur son coeur.

SOURCE : http://cso-france.voila.net/Vie_Saints_Mor_Jacq_Nisibe.htm

Saint Jacob Armenian-Apostolic Church, Troinex, Geneva


Our Patron Saint James of Nisibis

A beloved and prominent saint not only to the Syriac, Church but also to the Armenians. He was born, raised, worked and died in the city of Nisibis which today is known as Nusbyien a city in Southeastern Turkey. He passed his early years studying and with spiritual upbringing. In his young adulthood he withdrew to the desert to live and pray as an ascetic. When the bishop of Nisibis died two candidates emerged from two conflicting groups of the population. However, with the advice of the hermit Maroukeh, everyone focused on James the hermit and summoned him from the desert and ordained him bishop in 320 A.D. in Amida.

The life of St. James is filled with incidents of miracles, which simply witnesses the fact of the broad popularity of this spiritual leader. He had been a disciple of the hermit Maroukeh and he in turn had been a teacher of Ephraem the Syrian Priest, a great patristic writer. He was present in 325 A.D. at the Council of Nicaea where according to tradition he enjoyed great respect from the Emperor Constantine and the attendees of the council. He became one of the great champions of the orthodoxy of the Christian Church against Arius and Arianism, which were condemned at the Council of Nicaea. Two or three times he saved his city from Persian invasion with his prayers. Although subjected to persecutions and tortures prior to becoming a cleric during the persecution of Maximianos, nevertheless he died peacefully at an old age in 338 A.D.

His relics, of which there are many, were taken to Constantinople in 970 A.D. and were the object of great honor in the imperial city. Once Maroukeh (St. James’ teacher and mentor in the monastery where Maroukeh was the abbot) said to St. James that the people had strong doubts about the great flood and the story of Noah’s Ark. Maroukeh said, “The ark rested here on the nearby Cordoyenes Mountains”, known to the Armenians as “Ararat”. St. James was filled with the passion to quash these doubts [that the Ark might not be on Ararat] and hence he went to the mountain of Ararat and rested at the base of the mountain prior to his ascent up the mountain. An angel of God came to him in a dream that he should endure the struggle to ascent to the very top of the mountain, in view of the fact that a piece of the ark was near to where his head rested. James took this piece with great joy and brought it to Maroukeh, who seeing this was filled with joy and taking this put it to his eye and then kissed it. According to the tradition, a cold stream having healing and miraculous qualities appeared in the place where St. James had laid down. In the future a church bearing the saint’s name was built nearby the stream. The piece of the Ark is currently kept in the museum of the Mother See of Holy Etchmiadzin.

SOURCE : http://stjamesevanston.org/our-church/about/saint-james-of-nisibis

St. Jacob (James) Syrian bishop of Nisibin (d. 338)

Also listed as James of Nisibis (Nusaybin), and Known as "Moses of Mesopotamia". He was born in the city of Nisibis, and was brought up there. From the time of his youth he loved solitude, and chose the monastic life, James became a monk and for a long time he lived in the mountains around about the city of Nisibis (on the border of the Persian and Roman empires), where he carried out strict ascetic exploits: he lived under the open sky, fed himself with tree fruits and greens, and dressed himself in goat-skins (sackcloth) to protect himself from the heat of summer and the cold of winter. For this reason, he was very thin, but his soul was illumined and full of grace. He was worthy to receive the gift of prophecy and the performing of miracles. He also was able to foretell the future and he advised the people of what would happen to them in advance. The monk passed all this time in prayerful conversations with God.

His miracles are numerous. One day he saw some promiscuous women jesting without shame by a spring of water, and they had let their hair down to take a bath. He prayed to God, and the water of the spring dried up, and the women's hair became white. When the women apologized to him and repented for what they had done, he prayed to God, and the water came back to the spring, but their hair remained white.

Another miracle occurred when he was passing by certain people who stretched a man on the ground and covered him as though he was dead. They asked the saint for some money for his burial. When they returned to the man, they found him dead. They came back to the saint and repented for what they had done. St. James prayed to God, and the man came back to life.

During a persecution by the emperor Maximian (305-311) he was glorified by a courageous confession of faith.

When his virtues became widely known, and because of his strict and pious life the inhabitants of Nisibis chose him as their bishop (from 308/9 A.D. till his death in 338 A.D.). Mor Jacob has always been a prominent figure in the Syriac-speaking Church tradition. He acquired a reputation for great learning, ability and holiness. A wise and educated metropolitan, constructed at Nisibis a public school, in which he himself was an instructor.  He made a strong impression on the hearts of his listeners by the high morality of his life. Sainted Gregory, bishop of great Armenia, turned to him with a request to write about the faith, and the Nizibite pastor sent to him by way of reply a detailed Discourse (18 Chapters): about the faith, about love, fasting, prayer, spiritual warfare, the resurrection of the dead, the duties of pastors, about circumcision against the Jews, about the choice of foods, about Christ as the Son of God, and so on. His composition distinguishes itself by its persuasive clear exposition and warmth. He was a teacher of Saint Ephrem but his memory is highly honored in the East, especially in Syrian churches, and legends coalesced around his name.

He took a leading role in opposing the Arian heresy at the Council of Nicaea (325) and he was one of the prominent defenders of the Orthodox faith. A fierce opponent of Arianism at the Council (according to the legend repeated in the Syriac and Roman Martyrology, the prayers of James and Alexander of Constantinople were responsible for the death of Arius and his "bowels gushing out"), he was renowned for his exceptional holiness, learning, and miracles. He is honored as a malphono (i.e., theological doctor) by both the Syrian and Armenian Churches. He shepherded the flock of Christ very well, and protected his people from the Arian wolves. 

Mor Jacob of Nisibis undertook the construction of a basilica building in Nisibis between 313 and 320, and founding the theological school of Nisibis, which became famous. It was under the bishopric of St. Jacob that St. Ephrem the Syrian flourished. St. Jacob died peacefully in Nisibis in 338. The Syriac Orthodox Church commemorate his day on May 12 and July 15. The Coptic Church on January 26, and the roman Catholic Church in July 15. His relics were saved from the a Persian invasion and were send to Constantinople for safety around the year 970.

To him St. Ephrem directed the poet which in it speaks of his bishop Jacob, By his simple words he gave milk to his infants.

The Nisibis Church was childlike with him.
As with a child, he loved her and threatened her.
The womb of him who gave birth to the flock bore her infancy.
The first priest gave milk to her infancy.
The wealthy father, laid up treasures for her childhood.
(Hymns on Nisibin 14.16-22)

His prayers be with us and Glory be to our God forever. Amen.

SOURCE : http://www.soc-wus.org/ourchurch/St.%20James%20of%20nisibis.htm

Jacobus (4) or James, bp. of Nisibis in Mesopotamia, called "the Moses of Mesopotamia," born at Nisibis or Antiochia Mygdoniae towards the end of 3rd cent. He is said to have been nearly related to Gregory the Illuminator, the apostle of Armenia. At an early age he devoted himself to the life of a solitary, and

the celebrity he acquired by his self-imposed austerities caused Theodoret to assign him the first place in his Religiosa Historia or Vitae Patrum—where he is entitled ὁ μέγας. During this period he went to Persia for intercourse with the Christians of that country and to confirm their faith under the persecutions of Sapor II. Gennadius (de Script. Eccl. c. 1) reports that James was a confessor in the Maximinian persecution. On the vacancy of the see of his native city he was compelled by the popular demand to become bishop. His episcopate, according to Theodoret, was signalized by fresh miracles.

In 325 he was summoned to the council of Nicaea (Labbe, Concil. ii. 52, 76). A leading part is ascribed to him by Theodoret in its debates (Theod. u.s. p. 1114). He is commended by Athanasius, together with Hosius, Alexander, Eustathius, and others (adv. Arian. t. i. p. 252). According to some Eastern accounts, James was one whom the emperor Constantine marked out for peculiar honour (Stanley, Eastern Church, p. 203). His name occurs among those who signed the decrees of the council of Antioch, in Encaeniis, A.D. 341, of more than doubtful orthodoxy (Labbe, Concil. ii. 559), but no mention of his being present at this council occurs elsewhere (Tillem. Mém. eccl. t. vi. note 27, les Arensi; Hefele, Councils, ii. 58, Eng. tr.). That the awfully sudden death of Arius at Constantinople, on the eve of his anticipated triumph, A.D. 336, was due to the prayers of James of Nisibis, and that on this emergency he had exhorted the faithful to devote a whole week to uninterrupted fasting and public supplication in the churches, rests only on the authority of one passage, in the Religiosa Historia of Theodoret, the spuriousness of which is acknowledged by all sound critics. The gross blunders of making the death of the heresiarch contemporaneous with the council of Nicaea, and of confounding Alexander of Alexandria with Alexander of Constantinople, prove it an ignorant forgery. In the account of the death of Arius obtained by Theodoret from Athanasius (Theod. H. E. i. 14; Soz. H. E. ii. 20) no mention is made of James, nor in that given by Athanasius in his letter to the bishops. As bp. of Nisibis James was the spiritual father of Ephrem Syrus, who was baptized by him and remained by his side as long as he lived. Milles, bp. of Susa, visiting Nisibis to attend a synod for settling the differences between the bps. of Seleucia and Ctesiphon, c. 341, found James busily erecting his cathedral, towards which, on his return, Milles sent a large quantity of silk

from Adiabene (Assemani, Bibl. Or. tom. i. p. 186). On the attempt, three times renewed, of Sapor II. to make himself master of Nisibis, A.D. 338, 346, 350, James maintained the faith of the inhabitants in the divine protection, kindled their enthusiasm by his words and example, and with great military genius and administrative skill thwarted the measures of the besiegers. For the tale of the final siege of 350, which lasted three months, and of the bishop's successful efforts to save his city, see Gibbon, c. xviii. vol. ii. pp. 385 ff. or De Broglie, L’Eglise et l’Empire, t. iii. pp. 180–195. See also Theod. u.s. p. 1118; H. E. ii. 26; Theophan. p. 32. Nisibis was quickly relieved by Sapor being called away to defend his kingdom against an inroad of the Massagetae. James cannot have long survived this deliverance. He was honourably interred within the city, that his hallowed remains might continue to defend it. When in 363 Nisibis yielded to Persia, the Christians carried the sacred talisman with them. (Theod. u.s. p. 1119; Soz. H. E. v. 3; Gennad. u.s. c. 1.)

Gennadius speaks of James as a copious writer, and gives the titles of 26 of his treatises. Eighteen were found by Assemani in the Armenian convent of St. Anthony at Venice, together with a request for some of his works from a Gregory and James's reply. Their titles—de Fide, de Dilectione, de Jejunio, de Oratione, de Bello, de Devotis, de Poenitentia, de Resurrectione, etc.—correspond generally with those given by Gennadius, but the order is different. In the same collection Assemani found the long letter of James to the bishops of Seleucia and Ctesiphon, on the Assyrian schism. It is in 31 sections, lamenting the divisions of the church and the pride and arrogance which caused them, and exhorting them to seek peace and concord. These were all published with a Latin translation, and a learned preface establishing their authenticity, and notes by Nicolas Maria Antonelli in 1756; also in the collection of the Armenian Fathers, pub. at Venice in 1765, and again at Constantinople in 1824. The Latin translation is found in the Patres Apostolici of Caillau, t. 25, pp. 254–543. The liturgy bearing the name of James of Nisibis, said to have been formerly in use among the Syrians (Abr. Ecchell. Not. in Catal. Ebed-Jesu, p. 134; Bona, Liturg. i. 9) is certainly not his, but should be ascribed to James of Sarug (Renaudot, Lit. Or. t. ii. p. 4). James of Nisibis is commemorated in Wright's Syrian Martyrology, and in the Roman martyrology, July 315. Assemani Bibl. Or. t. i. pp. 17 sqq., 186, 557, 652; Tillem. Mém. eccl. t. vii.; Ceillier, Ant. eccl. t. iv. pp. 478 sqq.; Fabricius, Bibl. Graec. t. ix. p. 289; Cave, Hist. Lit. t. i. p. 189.

[E.V.]

Dictionary of Christian Biography and Literature edited by Henry Wace and William Coleman Piercy
Jacobus, bp. of Nisibis by Edmund Venables

SOURCE : https://en.wikisource.org/wiki/Dictionary_of_Christian_Biography_and_Literature_to_the_End_of_the_Sixth_Century/Jacobus,_bp._of_Nisibis


Die Kirche des Jakob von Nisibis in Nusaybin.


Saint James, Bishop of Nisibis

Commemorated on January 13

Troparion & Kontakion

Saint James, Bishop of Nisibis, was the son of prince Gefal (Armenia) and received a fine upbringing. From the time of his youth he loved solitude, and for a long time he lived in the mountains around about the city of Niziba (on the border of the Persian and Roman Empires), where he carried out strict ascetic exploits: he lived under the open sky, fed himself with tree fruits and greens, and dressed himself in goat-skins. The monk passed all this time in prayerful conversations with God.

During a persecution by the emperor Maximian (284-305) he was glorified by a courageous confession of faith. Because of his strict and pious life the inhabitants of Nisibis chose him as their bishop (no later than the year 314). Saint James was glorified by his ardent zeal for the Orthodox Faith, by great miracles and by the gift of clairvoyance. By his prayers Nisibis was saved from an invasion by Sapor, the emperor of Persia.

Saint James, among the Fathers of the First Ecumenical Council, was one of the prominent defenders of the Orthodox Faith. A wise and educated pastor, he constructed a public school at Nisibis, in which he himself was an instructor. He made a strong impression on the hearts of his listeners by the high morality of his life.

Saint Gregory, bishop of great Armenia, turned to him with a request to write about the faith, and the Nisibis pastor sent to him by way of reply a detailed Discourse (18 Chapters): about the faith, about love, fasting, prayer, spiritual warfare, the resurrection of the dead, the duties of pastors, about circumcision (against the Jews), about the choice of foods, about Christ as the Son of God, and so on. His composition distinguishes itself by its persuasive clear exposition and warmth.

Saint James died peacefully in about the year 350.

SOURCE : https://www.oca.org/saints/lives/2013/01/13/100169-saint-james-bishop-of-nisibis


The Church of Saint Jacob (`Idto d-Mor Y`aqub) in Nisibis. Photograph by Gareth Hughes 


San Giacomo di Nisibi Vescovo

15 luglio

† 338

Martirologio Romano: A Nisibi in Mesopotamia, nel territorio dell’odierna Turchia, san Giacomo, primo vescovo di questa città, che partecipò al Concilio di Nicea e governò in pace il suo gregge, nutrendolo e difendendolo dall’assalto dei nemici della fede.

Nel suo magistrale studio su Giacomo, P. Peeters ha esaminato le fonti che forniscono informazioni su questo personaggio, tentando di isolare, tra gli sviluppi leggendari, gli elementi storici certi.

Da tale ricerca risulta che i particolari biografici a noi pervenuti sono assai scarsi. Come aveva già fatto notare G. Cuypers negli Acta SS., occorre leggere con una certa prudenza sia il capitolo della Historia Religiosa che Teodoreto dedica al vescovo di Nisibi, sia ciò che a riguardo narra Elias bar Sinaya nella Cronaca dei Metropolitani di Nisibi.

Il luogo e la data di nascita di Giacomo sono sconosciuti, anche se Teodoreto afferma che nacque nella stessa Nisibi. Verosimilmente intorno al 308 Giacomo fonda la sede di Nisibi e ne diviene primo vescovo. Nel 325 partecipa al concilio di Nicea in cui, secondo san Atanasio, si distingue tra gli ardenti difensori della fede ortodossa. Si sa, d’altra parte, che, secondo una certa tradizione, sant'Efrem avrebbe accompagnato il suo maestro ed amico al concilio.

Secondo quanto afferma BarhadbSabba Arbaya ne "La Causa della Fondazione delle Scuole", Giacomo, al suo ritorno da Nicea, avrebbe fondato la prima scuola di Nisibi; ciò è possibile, pur tenendo presente che la celebre scuola di questo nome fu fondata solo un secolo più tardi, nel 457, da Narsete il Lebbroso.

Allorché Sapore attaccò Nisibi, nel 338, Giacomo era ancora vescovo. Morì nello stesso anno durante l’assedio della città, come afferma il Chronicon Edessenum; e ciò spiega, sembra, perché il vescovo fu inumato entro le mura della città di cui rimase, per sua intercessione celeste, insigne difensore.

Un’altra tradizione vuole che, nel 363, quando Gioviano cedette Nisibi ai Persiani, i suoi abitanti trasportassero le reliquie del santo ad Amida; in tal caso occorrerebbe spiegare come mai, alla fine del X secolo, l’imperatore bizantino Giovanni Tzimisces, abbia ritrovato tali reliquie a Nisibi trasportandole poi a Costantinopoli.

Poiché questo particolare è riportato da alcuni martirologi, conviene aggiungere che, secondo Gennadio, Giacomo sarebbe stato confessore durante la persecuzione di Massimino. Con ancora maggiore circospezione conviene leggere l’episodio narrato nel V secolo da Fausto di Bisanzio nella sua Storia d'Armenia, secondo cui Giacomo avrebbe scoperto l’arca di Noè sul Monte Ararat!

E. Tisserant ha chiaramente fatto il punto sulla pretesa attività letteraria di Giacomo ed, in particolare, sulla attribuzione a lui delle Demonstrationes di Afraate.

Il culto di Giacomo si affermò rapidamente; il Martirologio Siriaco del IV secolo, seguito dal Geronimiano, lo menziona al 15 luglio, data conservata dai martirologi occidentali fino al Romano. Nei sinassari bizantini, invece, lo si incontra al 13 gennaio come, d’altra parte, nel Sinassario Alessandrino di Michele, vescovo di Atrib e Malìg (=18 tubali). Nella Chiesa siriaca, secondo le fonti pubblicate da F. Nau, è commemorato in più di sei date diverse. Nella Chiesa armena, in cui il culto di Giacomo è molto diffuso, soprattutto in base alla tradizione che lo pone in relazione con Gregorio l’Illuminatore, è ricordato il 7 khalots (= 15 dicembre).

Autore: Joseph-Marie Sauget

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/62760