Ritratto
di it:Papa
Pio I nella it:Basilica di San Paolo fuori
la Mura, Roma
Portrait
of en:Pope Pius I in the en:Basilica of Saint Paul
Outside the Walls, Rome
Saint Pie Ier
Pape (10 ème) de 140 à
155 (+ 155)
Il connut bien des difficultés doctrinales durant ses quinze années de pontificat, en particulier la gnose répandue par Marcion. Il connut et rencontra le philosophe chrétien et l'apologiste saint Justin. On lui attribue la fixation de Pâques, non pas au jour du calendrier mais au dimanche.
À Rome, commémoraison de saint Pie Ier, pape, que l’on dit frère d’Hermas,
l’auteur d’un ouvrage intitulé “le Pasteur”. Lui-même, en bon pasteur, a gardé
l’Église durant quinze ans, au temps de l’empereur Antonin le Pieux, et mourut
sans doute en 155.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1487/Saint-Pie-Ier.html
SAINT PIE Ier
Pape et martyr
(142-157)
Le premier pape qui porta
le nom glorieux de Pie était un Italien de la ville d'Aquilée, dans l'état de
Venise. Encore tout jeune, il vint habiter Rome où il fut admis au nombre des
diacres. Le futur élu au souverain pontificat exerçait le sacerdoce lorsque le
pape Hygin mourut martyr, en l'an 142. Il adopta le nom de Pie Ier, nom qui
devait devenir si cher à l'Eglise.
Avec l'aide des lumières
de saint Justin le Philosophe, il combattit l'hérésie de Valentin et refusa de
communiquer avec Marcion qui tentait d'introduire dans l'Eglise la doctrine
fataliste des deux principes, l'un auteur du bien, dont l'âme serait une
émanation, l'autre auteur du mal, dont le corps serait l'ouvrage. Le saint pape
Pie Ier eut surtout à combattre l'hérésie des Gnostiques implantée par Simon le
Magicien qui avait essayé de tromper les fidèles de Rome par ses prestiges et
ses artifices diaboliques.
Saint Pie Ier établit que
la fête de Pâques se célébrerait le dimanche, en mémoire de la glorieuse
Résurrection du Sauveur qui eut lieu ce jour de la semaine. Il fixa cette loi
inviolable afin de continuer la pieuse coutume qui s'observait déjà par la
tradition des Apôtres, et parce qu'il désirait abolir les superstitions de
certaines Eglises qui voulaient imiter les Juifs en cette sainte solennité.
Saint Pie Ier venait
souvent célébrer le Saint Sacrifice de la messe dans l'illustre maison de saint
Pudens, sénateur qui voulut consacrer sa maison afin de la convertir en église
ouverte à tous les chrétiens. Comme une multitude de païens accouraient en ces
lieux bénis pour demander leur admission au sein de l'Eglise naissante, cette
affluence ne tarda pas à être remarquée par les idolâtres jaloux et hostiles
qui s'empressèrent d'adresser leurs plaintes à l'empereur Marc-Aurèle Antonin.
Ce prince ralluma la
persécution à cause du grand nombre de conversions qui ne cessaient de se
multiplier dans son empire. Il défendit aux chrétiens de se mêler au reste du
peuple et de paraître dans les marchés, ainsi qu'aux thermes publics.
Saint Pie Ier gouverna la
chrétienté pendant plus de quinze ans. L'histoire conteste que ce pontife ait
donné son sang pour la foi, mais l'Église l'honore comme martyr. Il fut
enseveli dans la catacombe du Vatican, auprès du corps de saint Pierre.
Tiré des Petits
Bollandistes, Paris, 1874, tome VIII, p. 242-243 -- L'abbé Daras, édition 1869,
tome III, p. 72-75 -- l'Abbé Pradier, éd. 1889, p. 314-315.
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_pie_ier.html
Francesco Fanelli (fl. 1608–1665),
Illustration from Atene Attica Descritta da suoi Principii sino
all’acquisto fatto dall’Armi Venete nel 1687…, Venice, Antonio Bortoli, 1695
edition - http://eng.travelogues.gr/collection.php?view=157
Saint Pie Ier, pape et
Martyr
Selon le Liber
Pontificalis, St Pie Ier fut inhumé le 11 juillet. Le titre de martyr lui fut
attribué par les calendriers à partir du XIIe siècle.
Leçon des Matines avant
1960.
Pie, premier du nom,
natif d’Aquilée, était fils de Rufin ; Cardinal Prêtre de la sainte Église
romaine, il fut élu souverain Pontife, sous les empereurs Antonin le Pieux et
Marc-Aurèle. Dans cinq ordinations, au mois de décembre, il sacra douze Évêques
et ordonna dix-huit Prêtres. Divers décrets très utiles portés par lui nous
sont parvenus, celui, entre autres, qui ordonnait que la Résurrection du
Seigneur ne fût célébrée que le Dimanche. Il transforma en église la maison de
Pudens, et à cause de sa prééminence sur les autres Titres, comme demeure du
souverain Pontife, il la dédia sous le titre du Pasteur. Il y célébra souvent
les saints Mystères et y baptisa beaucoup de convertis à la foi, qu’il
inscrivit au nombre des fidèles. Pendant qu’il remplissait l’office de bon
pasteur, il répandit son sang pour ses brebis et pour le Christ, Pasteur
suprême. Il reçut la couronne du martyre le cinq des ides de juillet et fut
enseveli au Vatican.
Dom
Guéranger, l’Année Liturgique
Un saint Pape du second
siècle, le premier de cette série de Pontifes que le nom de Pie a illustrés
jusqu’à nos jours, projette sur nous sa douce et sereine lumière. Malgré la
situation toujours précaire de la société chrétienne, en face d’édits de
persécution que les meilleurs des princes païens n’abrogèrent jamais, il mit à
profit la paix relative que valait à l’Église la modération personnelle
d’Antonin le Pieux, pour affermir les assises de la tour mystérieuse élevée par
le Pasteur céleste à la gloire du Seigneur Dieu [1].
Exerçant ses droits de suprême hiérarque, il établit que, nonobstant la
pratique contraire suivie encore en divers lieux, la fête de Pâques serait
désormais célébrée au dimanche par toutes les Églises. Bientôt la glorieuse
mémoire de Victor, successeur de Pie à la fin de ce siècle, viendra nous
rappeler l’importance de la mesure qu’il crut ainsi devoir prendre et le
retentissement qu’elle eut dans l’Église entière.
L’ancienne Légende de
saint Pie Ier, modifiée récemment, rappelait le décret attribué dans le Corps
du droit à notre Pontife [2], touchant celui dont la négligence aurait
laissé tomber quelque chose du Sang du Seigneur. Ces prescriptions traduisent
bien le respect profond que le sain : Pape voulait voir témoigner au
Mystère de l’autel : la pénitence, y est-il ordonné, sera de quarante
jours, si l’effusion du Sang précieux a lieu jusqu’à terre ; où que ce
soit qu’il tombe, on devra le recueillir avec les lèvres s’il se peut, brûler
la poussière et déposer la cendre en un lieu non profane.
Glorieux Pontife, nous
nous souvenons de ces paroles écrites sous vos yeux, et qu’on dirait le
commentaire du décret porté sous votre nom au sujet des Mystères sacrés :
« C’est qu’en effet, » proclamait dès le milieu du second siècle à la
face du monde Justin le Philosophe, « nous ne recevons pas comme un pain
commun, comme un breuvage commun, cet aliment nommé chez nous
Eucharistie ; mais de même que, fait chair par la parole de Dieu,
Jésus-Christ notre Sauveur a eu et chair et sang pour notre salut, de même il
nous a été appris que l’aliment fait Eucharistie par la prière formée de sa
propre parole est et la chair et le sang de ce Jésus fait chair » [3]. A
cette doctrine, aux mesures qu’elle justifie si amplement, d’autres témoins
autorisés faisaient écho, sur la fin du même siècle, en des termes qu’on
croirait eux aussi empruntés à la lettre même des prescriptions qui vous sont
attribuées : « Nous souffrons anxieusement, si quoi que ce soit du
calice ou du pain même qui est nôtre vient à tomber à terre, » disait
Tertullien [4] ;
et Origène en appelait aux habitués des Mystères divins pour dire « quels
soins, quelle vénération, entouraient les dons sacrés de peur que ne s’en
échappât la moindre parcelle, ce qui, provenu de négligence, eût été regardé
comme un crime » [5]. Et
maintenant l’hérésie, pauvre de science comme de foi, prétend de nos jours que
l’Église a dévié des antiques traditions, en exagérant ses hommages au
Sacrement divin ! Faites en effet, ô Pie, que nous revenions aux
dispositions de nos pères : non dans leur foi, qui est toujours la
nôtre ; mais dans la vénération et l’amour qu’ils puisaient en cette foi
pour le calice enivrant [6],
trésor de la terre. Puisse l’Agneau réunir dans la célébration d’une même
Pâque, selon vos volontés, tous ceux qu’honore le nom de chrétiens !
[1] Herm. Past.
[2] Cap. Si per
negligentiam, 27. Dist. II de Consecratione.
[3] Apolog. I, 66.
[4] De corona, III.
[5] In Ex. Homil. XIII.
[6] Psalm. XXII, 5.
Bhx
cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Le nom de ce Pontife est
en relation avec la fondation du titulus de Pudentiana, ou du Pastor, que les
Pudens, jadis hôtes charitables de l’apôtre Pierre en ce lieu (à la prière de
Pie et de son frère), auraient définitivement destiné au culte chrétien. Malheureusement,
les documents qui se rapportent à cette fondation sont apocryphes ;
néanmoins la tradition monumentale demeure : elle rapporte l’érection du
titre à la première moitié du IIe siècle.
Nous en avons une
confirmation dans le fragment connu sous le nom de Muratori, à propos de
l’auteur de l’opuscule relatif à la pénitence, intitulé : Ποιμήν,
Pastor : Pastorem vero nuperrime temporibus nostris in urbe Roma Hermas
conscripsit, sedente in cathedra urbis Romæ Ecclesiæ Pio episcopo fratre eius. [7]L’auteur de cette instruction apocalyptique,
que l’on a pu à bon droit appeler un vaste examen de conscience de l’Église
romaine à la fin de la première moitié du IIe siècle, n’est autre que Hermas,
ou Pastor, frère du pape Pie Ier, lequel a donné son nom au nouveau titre de
Pudentiana.
Saint Pie fut enseveli au
Vatican, près de ses prédécesseurs. La messe est la même que le 18 février,
pour la fête de saint Siméon, évêque et martyr.
[7] Récemment, en nos
temps, Hermas écrivit à Rome le ‘Pasteur’, son frère Pie, évêque, siégeant
alors sur la cathèdre de l’Église de la ville de Rome
Dom Pius
Parsch, Le guide dans l’année liturgique
Le bon pasteur verse son
sang pour ses brebis.
1. Saint Pie 1er. —
Jour de mort : 11 juillet 155 environ. Tombeau : à Rome, au Vatican.
Vie : Le pape Pie 1er régna de 140 à 155 ; la prière des Heures
rappelle qu’il décréta que la fête de Pâques ne pourrait être célébrée qu’un
dimanche (contrairement à l’avis des quartodécimans qui voulaient la faire
célébrer le 14 nisan). Il aurait également transformé la maison du sénateur
Pudens en une église et aurait donné à celle-ci le titre « du
Pasteur » pour désigner par là l’église titulaire du Souverain Pontife. Il
y célébra fréquemment le Saint Sacrifice et y administra aussi de nombreux
baptêmes. (Son nom est donc en relation avec l’église Sainte-Pudentienne).
« C’est pendant qu’il exerçait sa charge de bon pasteur qu’il versa son
sang pour ses brebis et pour le « Bon Pasteur » divin, en un glorieux
martyre, le 11 juillet. Il fut enterré au Vatican ». Sous son pontificat,
son frère Hermas écrivit le livre intitulé « le Pasteur », qui est
l’un des plus anciens écrits des Pères, et que nous possédons encore aujourd’hui.
Pratique : nous
avons devant nous un souverain pontife de l’église et en même temps « un
bon pasteur suprême il est le premier des papes à porter le nom de
« Pie ». Il a versé son sang pour ses brebis « en un glorieux
martyre ». Pendant son pontificat, on avait sous les yeux une image
particulièrement vivante du prêtre bon pasteur de l’Église ; son propre
frère l’a bien montré dans un livre, « Pastor, le Pasteur », et
l’église titulaire du pape reçut aussi le nom de « Pastoris, église du
Pasteur ». Comme la liturgie et la fonction pastorale, la charge des âmes,
sont de bonne heure étroitement unies !
2. La messe (Si
diligis). — Au commun des
Souverains Pontifes. — J’essaie de célébrer la messe avec le saint et dans
son esprit.
La messe comprend quatre
parties : d’abord une instruction, ensuite l’oblation, puis la
consécration et la communion.
J’emprunte la bouche du
martyr pour réciter le Kyrie ; avec quelle ardeur il dut s’écrier avant
son martyre : Seigneur, ayez pitié de nous.
Ensuite le Gloria :
son chant de louange et d’action de grâces.
Dès l’Épître, il nous
apparaît comme le confesseur du Christ, qui n’a pas préféré l’intérêt sordide
de sa vie au bien des brebis qui lui étaient confiées ; il a poussé le
dévouement jusqu’à mourir plutôt que de trahir sa mission. Dans son dur
sacrifice, il a été affermi et fortifié par le Dieu de toute grâce. Son exemple
est une instruction, qui, en nous rappelant la promesse d’assistance divine,
nous engage à la constance et à la fidélité dans l’épreuve.
L’Évangile est aussi une
leçon pour nous : le martyr nous apprend à ne pas écouter la voix de la
chair et du sang, c’est-à-dire les suggestions mauvaises de la nature viciée
par le péché originel, mais à suivre les inspirations de la grâce pour
confesser nous aussi notre foi au Christ.
Maintenant
l’Offertoire : Saint Pie 1er fait de sa mort sa dernière oblation :
combien de sacrifices, d’immolations ! — J’essaierai de l’imiter.
La consécration :
tout sacrifice humain n’est agréable à Dieu que s’il participe au sacrifice du
Christ. La mort du martyr, c’est la mort du Christ dans son corps mystique.
La communion n’est pas
seulement une union au Christ ; nous participons aussi à la glorification
de notre saint.
SOURCE : https://www.introibo.fr/11-07-St-Pie-Ier-pape-et-Martyr
Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879, Biblioteca comunale di Trento
Saint Pie 1er
Pape et martyr (142-157)
Le premier pape qui porta
le nom glorieux de Pie était un Italien de la ville d’Aquilée, dans l’état de
Venise. Encore tout jeune, il vint habiter Rome où il fut admis au nombre des
diacres. Le futur élu au souverain pontificat exerçait le sacerdoce lorsque le
pape Hygin mourut martyr, en l’an 142. Il adopta le nom de Pie Ier, nom qui
devait devenir si cher à l’Eglise.
Avec l’aide des lumières
de saint Justin le Philosophe, il combattit l’hérésie de Valentin et refusa de
communiquer avec Marcion qui tentait d’introduire dans l’Eglise la doctrine
fataliste des deux principes, l’un auteur du bien, dont l’âme serait une
émanation, l’autre auteur du mal, dont le corps serait l’ouvrage. Le saint pape
Pie Ier eut surtout à combattre l’hérésie des Gnostiques implantée par Simon le
Magicien qui avait essayé de tromper les fidèles de Rome par ses prestiges et
ses artifices diaboliques.
Saint Pie Ier établit que
la fête de Pâques se célébrerait le dimanche, en mémoire de la glorieuse
Résurrection du Sauveur qui eut lieu ce jour de la semaine. Il fixa cette loi
inviolable afin de continuer la pieuse coutume qui s’observait déjà par la
tradition des Apôtres, et parce qu’il désirait abolir les superstitions de
certaines Eglises qui voulaient imiter les Juifs en cette sainte solennité.
Saint Pie Ier venait
souvent célébrer le Saint Sacrifice de la messe dans l’illustre maison de saint
Pudens, sénateur qui voulut consacrer sa maison afin de la convertir en église
ouverte à tous les chrétiens. Comme une multitude de païens accouraient en ces
lieux bénis pour demander leur admission au sein de l’Eglise naissante, cette
affluence ne tarda pas à être remarquée par les idolâtres jaloux et hostiles
qui s’empressèrent d’adresser leurs plaintes à l’empereur Marc-Aurèle Antonin.
Ce prince ralluma la
persécution à cause du grand nombre de conversions qui ne cessaient de se multiplier
dans son empire. Il défendit aux chrétiens de se mêler au reste du peuple et de
paraître dans les marchés, ainsi qu’aux thermes publics.
Saint Pie Ier gouverna la
chrétienté pendant plus de quinze ans. L’histoire conteste que ce pontife ait
donné son sang pour la foi, mais l’Église l’honore comme martyr. Il fut
enseveli dans la catacombe du Vatican, auprès du corps de saint Pierre.
SOURCE : https://viechretienne.catholique.org/saints/29-saint-pie-1er
Pie 1er (140-155)
10e Pape de l'Église
Catholique
Dernière mise à jour : Mo. 23 Dez. 2019 - 17:10
Le premier pape qui porta
le nom glorieux de Pie était un Italien de la ville d’Aquilée, dans l’état de
Venise. Encore tout jeune, il vint habiter Rome où il fut admis au nombre des
diacres. Le futur élu au souverain pontificat exerçait le sacerdoce lorsque le
pape Hygin mourut martyr, en l’an 142. Il adopta le nom de Pie Ier, nom qui
devait devenir si cher à l’Eglise.
Avec l’aide des lumières
de saint Justin le Philosophe, il combattit l’hérésie de Valentin et refusa de
communiquer avec Marcion qui tentait d’introduire dans l’Eglise la doctrine
fataliste des deux principes, l’un auteur du bien, dont l’âme serait une
émanation, l’autre auteur du mal, dont le corps serait l’ouvrage. Le saint pape
Pie Ier eut surtout à combattre l’hérésie des Gnostiques implantée par Simon le
Magicien qui avait essayé de tromper les fidèles de Rome par ses prestiges et
ses artifices diaboliques.
Saint Pie Ier établit que
la fête de Pâques se célébrerait le dimanche, en mémoire de la glorieuse
Résurrection du Sauveur qui eut lieu ce jour de la semaine. Il fixa cette loi
inviolable afin de continuer la pieuse coutume qui s’observait déjà par la
tradition des Apôtres, et parce qu’il désirait abolir les superstitions de
certaines Eglises qui voulaient imiter les Juifs en cette sainte solennité.
Saint Pie Ier venait
souvent célébrer le Saint Sacrifice de la messe dans l’illustre maison de saint
Pudens, sénateur qui voulut consacrer sa maison afin de la convertir en église
ouverte à tous les chrétiens. Comme une multitude de païens accouraient en ces
lieux bénis pour demander leur admission au sein de l’Eglise naissante, cette
affluence ne tarda pas à être remarquée par les idolâtres jaloux et hostiles
qui s’empressèrent d’adresser leurs plaintes à l’empereur Marc-Aurèle Antonin.
Ce prince ralluma la
persécution à cause du grand nombre de conversions qui ne cessaient de se
multiplier dans son empire. Il défendit aux chrétiens de se mêler au reste du
peuple et de paraître dans les marchés, ainsi qu’aux thermes publics.
Saint Pie Ier gouverna la chrétienté pendant plus de quinze ans. L’histoire conteste que ce pontife ait donné son sang pour la foi, mais l’Église l’honore comme martyr. Il fut enseveli dans la catacombe du Vatican, auprès du corps de saint Pierre.
Son pontificat est marqué
par le développement des idées gnostiques, propagées déjà sous le pontificat
précédent par Cerdon et Valentin d'Égypte. Ceux-ci reçoivent un renfort de
poids avec Marcion du Pont, qui remet en cause l’unicité de Dieu, l’Ancien
Testament ainsi que la double nature humaine et divine du Christ. Pie Ier
dénonce ces positions hérétiques lors d’un synode à Rome. Le marcionisme est
dénoncé comme hérésie et Marcion est exclu de l’Église vers 144.
Quant à la lutte contre
les idées défendues par les gnostiques, elle reçoit sur le plan intellectuel et
philosophique le renfort d’un vrai dialecticien en la personne de Justin de
Naplouse qui vient au secours de l'évêque de Rome moins à l’aise que son prédécesseur
Hygin dans ce genre de controverses.
La tradition lui attribue
la construction de la basilique Sainte-Pudentienne à Rome en l’honneur de sa
sœur qui porte ce nom, hypothèse discutée.
Bien qu’il ne soit pas
prouvé qu’il soit mort pour sa foi chrétienne, il est vénéré comme un
saint-martyr et fêté le 11 juillet3. Sa dépouille mortelle aurait été ensevelie
non loin de celle de l’apôtre Pierre sur la colline du Vatican.
SOURCE : https://www.touteslesprieres.com/de/pape.php?id=10-pie-1er
S. Pie Ier
11 juillet
RÉSUMÉ :
Le Cycle liturgique nous
fait honorer aujourd’hui un saint que « Dieu oignit de Son huile
sainte », et qu’Il revêtit de la plénitude de Son sacerdoce, en le faisant
monter, en 142, après saint Hygin, sur le trône pontifical.
Il ordonne que la fête de
la Résurrection ne se célébrerait qu’un Dimanche qui devint dès lors le centre
et le roi de tous les autres dimanches, lesquels ne sont, au cours de l’année,
que comme un écho de Pâques.
Ce fut lui qui établit un
Baptistère dans la maison que sainte Pudentienne et sainte Praxède mirent à sa
disposition, et où leur aïeul le sénateur Pudens avait déjà accueilli saint
Pierre (sainte Pudentienne).
Des Thermes de Novatus, adjacents à la maison de Pudens, il fit une église
titulaire où a lieu la station du mardi de la 3e semaine de Carême. À
cause de sa prééminence sur les autres Titres, comme demeure du Souverain
Pontife, il la dédia sous le Titre de Pasteur.
Pour remplir l’office de
bon pasteur, il ne craignit pas de renoncer à sa propre vie, et répandit son
sang pour ses brebis et pour le Christ, Pasteur suprême. Il reçut en même temps
que la couronne du martyre la couronne de Vie que Dieu a promise à ceux qui
L’aiment, et fut enseveli en 157 au Vatican.
Saint Pie, né à Aquilée,
vint de bonne heure à Rome et fut admis au nombre des Diacres. Sa piété
lui fit donner le nom de Pie (Pius).
À
la mort du Pape saint
Hygin, il fut élu pour lui succéder et créé Souverain Pontife sous
l’empereur Antonin le Pieux, le 9 avril 142.
Avec
les lumières de saint
Justin, le philosophe chrétien, il combattit l’hérésie de Valentin et
refusa de communiquer avec Marcion, qui tentait d’introduire dans l’Église la
doctrine fataliste des deux principes.
Sur
les instances de sainte Praxède,
fille du sénateur Pudens, il consentit à établir une fontaine baptismale dans
son palais du Viminal, rendu si vénérable par le séjour qu’y avait fait
saint Pierre.
Il
établit une peine contre les prêtres par la négligence de qui quelque goutte du
Sang du Seigneur tomberait du calice :
« Qu’ils fassent,
dit-il, une pénitence de quarante jours si quelque goutte tombe sur le
sol ; de trois, si c’est sur l’autel ; de quatre, si c’est
sur le linge supérieur ; de neuf, si c’est sur le linge
inférieur ; de vingt, si c’est sur le quatrième. Partout où on
pourrait recueillir une goutte, et partout où elle tombe, qu’on l’enlève avec
la langue ; autrement qu’on lave et qu’on racle la place, qu’on brûle ce
qui sera resté du lavage ou de l’éradation et qu’on en porte les cendres dans
la sacristie ».
Saint
Pie Ier, ayant porté beaucoup d’autres excellents décrets, fut couronné du
martyre et enseveli dans la crypte vaticane le 5 des ides
de juillet. C’était l’an 157, Antonin le Pieux étant
empereur. Il avait siégé neuf ans, cinq mois, vingt-sept jours,
et créé en cinq ordinations, au mois de décembre, dix-huit prêtres, vingt et un
diacres et douze évêques pour divers lieux.
Paus Pius I Pius (titel op object) Liber Chronicarum (serietitel), Neurenberg, 1493
Saint Pie Iᵉʳ : Œuvre et
Héritage d’un Pape Défenseur de la Foi
Pape et Martyr à Rome,
157.
Date : 142-157
Fête : 11 Juillet
Pape : Saint Pie Ier
Saint Pie Iᵉʳ, né à
Aquilée dans l’État de Venise, fut un pontife éminent de l’Église catholique au
IIe siècle. Élu successeur de saint Hygin en 142 sous l’empire d’Antonin le
Pieux, son pontificat marqua une période de zèle ardent pour la foi chrétienne
et la discipline ecclésiastique. Découvrons la vie, les accomplissements et
l’héritage spirituel de ce saint pape.
Les Débuts de saint Pie
Ier
Saint Pie Iᵉʳ naquit
à Aquilée, de parents pieux. Son père se nommait Rufin, et il fut élevé dans un
environnement imprégné de la foi chrétienne. Doté d’une profonde piété et d’une
intelligence remarquable, il fut choisi pour succéder à saint Hygin à la tête
de l’Église de Rome en 142, dans une période où les défis pour la foi
catholique étaient nombreux.
Le Pontificat de saint
Pie Iᵉʳ
Pendant son pontificat
qui dura quinze ans, saint Pie Iᵉʳ se distingua par son souci
constant de promouvoir la foi catholique et de renforcer la discipline
ecclésiastique. Il prit des mesures rigoureuses pour protéger la sainteté des
sacrements et pour réprimer les blasphémateurs au sein de l’Église. Sa décision
de rendre inaliénable le bien donné à l’Église pour le soutien des offices
divins et des ministres du culte témoigne de son engagement envers la sacralité
et la gestion fidèle des ressources de l’Église.
La Défense de la
Tradition et des Sacrements
Saint Pie Iᵉʳ fut
particulièrement connu pour sa défense de la tradition apostolique contre les
innovations et les pratiques erronées. Il promulgua des décrets sévères pour
préserver l’intégrité des vases sacrés et des ornements ecclésiastiques,
interdisant leur utilisation à des fins profanes. Son décret sur la célébration
de la fête de Pâques, fixée au dimanche chaque année en mémoire de la
résurrection du Christ, contribua à unifier les pratiques liturgiques dans
toute l’Église et à éliminer les pratiques supersticieuses qui imitaient les
Juifs.
Les Œuvres de saint Pie Iᵉʳ
à Rome
Saint Pie Iᵉʳ fit
ériger un titre paroissial en l’honneur de sainte Pudentienne, sur
l’emplacement des Thermes de Nova, à la demande de sa sœur sainte Praxède. Il
soutint cette église par des dons généreux et y célébra fréquemment la messe.
Il établit des fonts baptismaux qu’il consacra lui-même, administrant le
sacrement de baptême à de nombreux païens convertis à la foi chrétienne.
Son dévouement à la
mission de l’Église se manifesta également par l’établissement d’un monastère
de Feuillants près de Sainte-Marie-Majeure, témoignant ainsi de sa volonté de
promouvoir la vie monastique et la sanctification personnelle des fidèles.
Martyre et Héritage
Spirituel
Après avoir gouverné
l’Église avec sainteté et fermeté pendant quinze ans, saint Pie Iᵉʳ reçut
la couronne du martyre. Bien que certains historiens anciens, comme Fontani,
mentionnent son martyre par l’épée, le Liber Pontificalis ne lui attribue pas
le titre de martyr. Son corps fut inhumé au Vatican, et ses reliques se
répandirent dans plusieurs lieux de culte à travers le monde, témoignant de la
vénération et de la dévotion envers ce grand saint.
L’Impact de saint Pie Iᵉʳ
sur l’Église
L’héritage de saint
Pie Iᵉʳ dans l’Église catholique réside dans sa défense intransigeante de
la foi orthodoxe et de la tradition apostolique. Sa contribution à l’unification
des pratiques liturgiques et à la préservation de la pureté des sacrements a
profondément marqué l’histoire de l’Église. Sa mémoire continue d’inspirer les
fidèles à vivre leur foi avec zèle et fidélité, en témoignant de l’amour du
Christ et en défendant les vérités évangéliques dans un monde souvent hostile.
Conclusion : Saint Pie Iᵉʳ,
Modèle de Foi et de Sainteté
Saint Pie Iᵉʳ demeure
un modèle de foi, de zèle apostolique et de dévouement à la mission de
l’Église. Son pontificat, marqué par des actes courageux et des décisions
pastorales éclairées, continue d’inspirer les chrétiens à travers les âges. En
nous rappelant son exemple, nous sommes encouragés à persévérer dans la vérité
de l’Évangile, à défendre avec force les enseignements de l’Église et à œuvrer
pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.
Que la vie et l’œuvre
de saint Pie Iᵉʳ continuent de nourrir notre foi et de guider notre
chemin vers la sainteté, en nous rappelant l’importance de la prière, de la
doctrine et du service désintéressé dans la mission de l’Église catholique.
Prions pour que son intercession nous fortifie dans notre engagement à suivre
le Christ et à répandre son amour et sa vérité dans le monde d’aujourd’hui.
À travers la prière et la
dévotion envers saint Pie Iᵉʳ, que nous puissions grandir dans la grâce de
Dieu et devenir des témoins lumineux de son Évangile. Amen.
Toute l’Église est
intéressée au choix de ses pasteurs, 1°, mais ceux-là surtout sur qui
pèse la responsabilité d’un si terrible ministère. 2°, Si les simples
fidèles doivent prier avec ferveur, si les supérieurs ecclésiastiques doivent
procéder avec maturité à l’examen des sujets qui se présentent pour les saints
ordres ou pour telle fonction plus importante, ceux qui sont sur les rangs ne
doivent-ils pas eux-mêmes examiner sérieusement et leur vocation et la manière
dont ils y répondent ?
Ses Reliques
Dans la catacombe
de Sainte-Priscille, sur la Via Salaria, une peinture contemporaine de
Pie Ier représente ce Pontife, vêtu du Colobium, et assis sur une chaire
épiscopale. La vierge sainte Praxède est debout devant lui tenant un voile
déplié. Le Pape lui impose les mains. Un prêtre assiste à cette cérémonie
sainte. C’est Pastor, frère de saint Pie Ier.
Il y a des reliques du
Saint à Saint-Leu, aux Clarisses et aux Ursulines d’Amiens, au Saint-Sépulcre
d’Abbeville, à Saint-Pierre de Roye et à Montreuil.
Oraison
Ô Dieu tout-puissant et
miséricordieux, nous te rendons grâce pour la vie et le témoignage de saint
Pie Iᵉʳ, pape et défenseur intrépide de la foi catholique. Accorde-nous, par
son intercession, la grâce d’une foi inébranlable et d’un zèle ardent pour ton
Église. Que son exemple de sainteté et de dévouement nous inspire à suivre avec
fidélité le chemin du Christ. Par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.
SOURCE : https://www.laviedessaints.com/saint-pie-ier-pape-et-martyr-a-rome/
Pietro Perugino (1448–1523), Pope Pius I, circa 1481
Profile
May have been born
a slave.
May have been the brother of Hermas, author of The
Shepherd. Tenth Pope.
Reportedly established the date for Easter as
the first Sunday after the March full moon. Established rules for the conversion of
Jews. Opposed Marcion the agnostic.
May have been martyred.
The fact that Saint Justin
Martyr did his Christian teaching in Rome, Italy,
and that the three heretics Valentinus,
Cerdon, and Marcion visited
there, help prove that at even this early in the Church‘s
history, Rome was
already the primary see and the center of its authority.
Born
Papal Ascension
c.142
c.155
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
and Times of the Popes, by Alexis-François Artaud de Montor
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Pope Saint Pius
I“. CatholicSaints.Info. 2 October 2022. Web. 24 October 2025.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-pius-i/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-pius-i/
Article
(Saint)
Pope, Martyr (July 11) (2nd
century) The successor in Saint Peter’s
Chair of Pope Saint Hyginus.
A.D. 167 is
commonly given as the date of his death,
but modern research tends to the fixing of it some years earlier. His appears
to have been a busy Pontificate in which questions of Church discipline were
energetically dealt with. It corresponds to a period of respite from
official persecution by
the Pagan government. Saint Pius,
however, has always been reputed a Martyr, a title he has merited, if not by
suffering death at the hands of the heathen, at least on account of hardships
endured from them which hastened his end.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “Pius
I”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
11 July 2016. Web. 24 October 2025. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-pius-i/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-pius-i/
New
Catholic Dictionary – Pope Saint Pius I
Derivation
Latin: devout
Article
Reigned c.142 to c.154.
Born in Italy. The fact that Saint Justin expounded Christian teaching in Rome,
and that the three heretics Valentinus, Cerdon, and Marcion visited there,
prove the primacy of the see in this century. Feast, Roman Calendar, 11 July.
MLA
Citation
“Pope Saint Pius
I”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
11 July 2015. Web. 24 October 2025.
<https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-pius-i/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-pius-i/
Pius I
pope and saint of Rome, was a native of Aquileia, and succeeded Hyginus. Pius I is supposed to have commenced his pontificate, or rather bishopric, about 152 or 153, and to have died in 157. The date of his reign, however, as given by other authorities, is from 127 to 140. He was succeeded by Anicetus, but if by Hyginus, as some think, then the latter date of reign is correct. Several decretals have been attributed to Pius I by Gratian, but they are generally considered apocryphal. Hermes, the author of the Shepherd, is reputed to have been the brother of this pontiff. Pius is commemorated in the Western Church July 11.
See Acta SS. vol. 3, July, p. 178; Pagi, 37 rev. Pontif.
Rom. 1, 27; Jaffe, Regesta Pontificum Romanorum, p. 3 and 920;
Tillemont, Mémoires pour servir à l'Histoire ecclésiastique (ed.
1732, fol.), p. 130 and 263; Fontanini, Historia Litteraria Aquile. lib.
2, cap. 3, p. 70. (J. H. W.)
SOURCE : https://www.biblicalcyclopedia.com/P/pius-i.html
Pope St. Pius I
Date of birth
unknown; pope from
about 140 to about 154. According to the earliest list of the popes, given by Irenaeus (Against Heresies II.31;
cf. Eusebius, Church
History V.6), Pius was the ninth successor of St. Peter.
The dates given in the Liberian Catalogue for his pontificate (146-61) rest on
a false calculation
of earlier chroniclers, and cannot be accepted. The only chronological datum we
possess is supplied by the year of St. Polycarp of Smyrna's death,
which may be referred with great certainty to 155-6.
On his visit to Rome in
the year before his death Polycarp found
Anicetus, the successor of Pius, bishop there;
consequently, the death of Pius must have occurred about 154. The "Liber
Pontificalis" (ed. Duchesne, I, 132) says the father of Pius was
Rufinus, and makes him a native of Aquileia; this is,
however, probably a conjecture of the author, who had heard of Rufinus of Aquileia (end of
fourth century). From a notice in the "Liberian Catalogue" (in
Duchesne, "Liber
Pontificalis", I, 5), which is confirmed by the Muratorian Fragment (ed.
Preuschen, "Analecta", I, Tübingen, 1910), we learn that a brother of
this pope,
Hermas by name, published "The Shepherd" (see HERMAS). If the
information which the author gives concerning his personal conditions and
station (first a slave, then a freedman) were historical, we should know more about the
origin of the pope,
his brother. It is very possible that the story which Hermas relates of himself
is a fiction.
During the pontificate of
Pius the Roman
Church was visited by various heretics, who sought to
propagate their false
doctrine among the faithful of the capital. The Gnostic Valentinus,
who had made his appearance under Pope Hyginus, continued to sow his heresy, apparently not
without success. The Gnostic Cerdon
was also active in Rome at
this period, during which Marcion arrived in
the capital (see MARCIONITES).
Excluded from communion by Pius, the latter founded his heretical body (Irenaeus, Against Heresies III.3).
But Catholic teachers
also visited the Roman
Church, the most important being St. Justin, who
expounded the Christian
teachings during the pontificate of Pius and that of his successor. A
great activity thus marks the Christian community
in Rome, which
stands clearly conspicuous as the centre of the Church. The "Liber
Pontificalis" (ed. cit.) speaks of a decision of this pope to the effect
that Jewish converts to Christianity should
be admitted and baptized.
What this means we do not know; doubtless the
author of the "Liber
Pontificalis", here as frequently, refers to the pope a decree valid in
the Church of
his own time. A later legend refers the foundation of the two churches,
the titulus Pudentis (ecclesia Pudentiana) and the titulus
Praxedis, to the time of this pope, who is also supposed
to have built a baptistry near the former and to have exercised episcopal
functions there (Acta SS., IV May, 299 sqq.; cf. de Rossi, "Musaici delle
chiese di Roma: S. Pudenziana, S. Prassede"). The story, however, can lay
no claim to historical credibility. These two churches came into existence in
the fourth century, although it is not impossible that they replaced Christian houses,
in which the faithful of Rome assembled for
Divine service before the time of Constantine; the legend, however, should not
be alleged as proof of
this fact. In many later writings (e.g. the "Liber
Pontificalis") the "Pastor" or "Shepherd" in the
work of Hermas is erroneously accepted
as the name of the author, and, since a Roman priest Pastor is
assigned an important role in the foundation of these churches, it is quite
possible that the writer of the legend was similarly misled, and consequently
interwove Pope Pius into his legendary narrative (see PRAXEDES AND PUDENTIANA).
Two letters written to Bishop Justus of Vienne (P.L., V, 1125 sq.; Jaffé,
"Regesta", I, 2nd ed., pp. 7 sq.), ascribed to Pius, are not
authentic. The feast of St. Pius I is celebrated on 11 July.
Sources
Liber Pontif., I, ed.
DUCHESNE, 132 sq.; LANGEN, Gesch. der rom. Kirche, I (Bonn, 1881), 111 sq.;
DUCHESNE, Hist. ancienne de l'église, I (Paris, 1906), 236 sqq. On
chronological questions cf. LIGHTFOOT, The Apostolic Fathers, I, i (2nd ed.,
London, 1890), 201 sqq.; HARNACK, Gesch. der altchristl. Lit., II (Leipzig,
1897), i, 133 sqq.; MEYRICK, Lives of the Early Popes (London, 1880).
Kirsch, Johann
Peter. "Pope St. Pius I." The Catholic Encyclopedia. Vol.
12. New York: Robert Appleton
Company, 1911. <http://www.newadvent.org/cathen/12126b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. Credo et
unam, sanctam, catholicam et apostolicam Ecclesiam.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/12126b.htm
St. Pius, Köln-Zollstock
St. Pius, Köln-Zollstock
St.
Pius, Köln-Zollstock
St.
Pius I., Pope and Martyr
ACCORDING to
the pontificals, he was the son of one Rufinus, and a native of Aquileia. He
had served the church among the clergy at Rome many years under Adrian and
Antoninus Pius, 1 when,
according to Tillemont, in the fourth year of the reign of the latter he
succeeded St. Hyginus in the papacy in 142. He condemned the heresiarch
Valentinus, and rejected Marcion, who came from Pontus to Rome after the death
of Hyginus, as we have related elsewhere. The conflicts which St. Pius sustained
obtained him the title of martyr, which is given him not only in Usuard’s
Martyrology, but also in many others more ancient; though Fontanini, a most
judicious and learned critic, strenuously maintains, against Tillemont, that he
died by the sword. He passed to a better life in 157, and was buried at the
foot of the Vatican hill on the 11th of July. See Tillemont, t. 2, p. 312, and
especially Fontanini, who discusses at length all things relating to this pope,
in his Historia Literaria Aquileiensis, l. 2, c. 3 and 4.
Note
1. Among the heathen emperors of Rome, Titus,
the two Antonines, and Alexander deserved the best of their subjects, and the
three last gained a great reputation for moral virtue. The Antonines were
eminent for their learning, and devoted themselves to the Stoic philosophy.
Arrius Antoninus, who had distinguished himself by his moderation and love of
justice in several magistracies, was adopted by the Emperor Adrian in 138, and
upon his death in the same year ascended the imperial throne. He was truly the
father of his people during a reign of twenty-two years, and died in 161, being
seventy-seven years old. He obtained the surname of Pius, according to some, by
his gratitude to Adrian; but, according to others, by his clemency and
goodness. He had often in his mouth the celebrated saying of Scipio Africanus,
that he would rather save the life of one citizen than destroy one thousand
enemies. He engaged in no wars, except that by his lieutenants he restrained
the Daci, Alani, and Mauri, and by the conduct of Lollius Urbicus quieted the
Britons, confining the Caledonians to their mountains and forests by a new
wall. Yet the pagan virtues of this prince were mixed with an alloy of
superstition, vice, and weakness. When the senate refused to enroll Adrian
among the gods, out of a just detestation of his cruelty and other vices,
Antoninus, by tears and entreaties, extorted from it a decree by which divine
honours were granted that infamous prince, and he appointed priests and a
temple for his worship. He likewise caused his wife Faustina to be honoured
after her death as a goddess, and was reproached for the most dissolute life of
his daughter Faustina the Younger, whom he gave in marriage to his adopted son,
Marcus Aurelius Antoninus.
Xiphilin writes that the
Christians shared in the mildness of his government. Yet though he did not
raise by fresh edicts any new persecution, it is a notorious mistake of Dodwell
and some others, who pretend that no Christians suffered death for the faith
during his reign, at least by his order. Tertullian informs us (l. ad Scapul.
c. 4,) that Arrius Antoninus, when he was only proconsul of Asia, put in
execution the old unjust rescript of Trajan; and having punished some
Christians with death, dismissed the rest, crying out to them: “O wretches, if
you want to die, have you not halters and precipices to end your lives by?” St.
Justin, in his first apology, which he addressed to Antoninus Pius, who was
then emperor, testifies that Christians were tortured with the most barbarous
cruelty without having been convicted of any crime. Also St. Irenæus, (l. 3, c.
3,) Eusebius, (l. 4, c. 10,) and the author of an ancient poem which is
published among the works of Tertullian, are incontestable vouchers that this
emperor, whom Capitolinus calls a most zealous worshipper of the gods, often
shed the blood of saints. By the acts of St. Felicitas and her sons, it appears
what artifices the pagan priests made use of to stir up the emperors and
magistrates against the Christians. At length, however, Antoninus Pius, in the
fifteenth year of his reign, of Christ 152, according to Tillemont, wrote to
the states of Asia, commanding that all persons who should be impeached merely
for believing in Christ, should be discharged, and their accusers punished
according to the laws against informers, adding, “You do but harden them in
their opinion, for you cannot oblige them more than by making them die for
their religion. Thus they triumph over you by choosing rather to die than to
comply with your will.” See Eusebius, l. 4, c. 26, where he also mentions a
like former rescript of Adrian to Minutius Fundanus. Nevertheless, it is proved
by Aringhi (Roma Subterran. l. 3, c. 22,) that some were crowned with martyrdom
in this reign after the aforesaid rescript, the pusillanimous prince not having
courage always to protect these innocent subjects from the fury of the populace
or the malice of some governors. [back]
Rev. Alban Butler
(1711–73). Volume VII: July. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : https://www.bartleby.com/lit-hub/lives-of-the-saints/volume-vii-july/st-pius-i-pope-and-martyr
This
illustration is from The Lives and Times of the Popes by Chevalier Artaud
de Montor (1772–1849), New York: The Catholic Publication Society of America,
1911. It was originally published in 1842.
The
Lives and Times of the Popes – Saint Pius I – A.D. 142
Article
Saint Pius I was born at
Aquileia. He was created pontiff A.D. 142. Like Saint Hyginus, he condemned the
followers of Cerdon and his successor in that heresy, Marcion.
“Marcion,” says Fleury,
“recognized two principles, the good and the evil, and he claimed to be
justified by these words of the Scripture: ‘The tree which beareth good fruit
is not evil; and the tree which beareth bad fruit is not good.'” He also
availed himself of the parable which advises that we mend not an old garment
with new cloth, nor put new wine into old bottles. He repudiated the Old
Testament, as having been given by the evil principle, and he composed a work
which he entitled Antitheses, or “the Contradictions between the Old Law and
the New Testament.” His followers abstained from animal food, and used only
water in holy communion. They carried their abhorrence of flesh-meat so far as
to suffer death as martyrs. This heresy had a great number of believers, not
only in many places, but also during many centuries.
The condemnation pronounced
by Saint Pius I added weight to the excommunication pronounced against this
heresy by Saint Hyginus.
Pius I had also to combat
the heresy of Valentinus, whose origin is not known. “Valentinus at first
preached the Catholic faith in Egypt, where he is said to have been born, and
afterwards in Rome,” says Fleury, “but it was in the isle of Cyprus that he
became perverted from the faith. Possessing both ability and eloquence, he
hoped for a bishopric, but being disappointed, he, in his anger, undertook to
combat the doctrine of the Church. He had studied the writings of the Greeks,
and especially the Platonic philosophy.”
Justin Martyr composed an
Apology for the Christians in the year of Christ 150, and placed the following
address in the beginning of it:
“To the Emperor Titus
Elian Adrian Antonius, pious and august Caesar, and to his son Verissimus,
philosopher; and Lucius, philosopher, the son of Caesar by nature, and of the
Emperor by adoption, lovers of science; and to the sacred Senate, and the whole
Roman people; Justin, son of Priscus Bacchius, a native of Flavia or Naples of
Palestine, one of the persecuted, presents this memorial.
“Reason teaches us that
those who are truly pious and philosophers esteem and love only the truth, and
not old opinions if they are unsound. You are everywhere called pious and
philosophical; the effect shows how that really is.
“We do not intend to
flatter you in this writing, but to ask you for justice, in accordance with the
most sound reason, and to entreat you not to listen to prejudices, nor to
adhere to superstitions, nor to passion, nor to give credence to the false
reports that have long been circulated, so as to render judgments which must be
injurious to yourselves. For ourselves, we are persuaded that no one can do us
harm so long as no one can convict us of being evil-doers; you may have us put
to death, but you cannot injure us; and in order that this discourse be not
thought rash, we beg for an exact inquiry into the nature of the crimes that
are imputed to us. If such crimes be proved against us, let us be punished even
more severely than such crimes merit! But if we be found blameless, sound
reason forbids that you should maltreat the innocent on account of false
reports; or rather that you wrong yourselves in punishing in passion and not in
justice. The legitimate form of justice is that subjects give a faithful
account of their life and conversation, and that princes judge not by violence
and tyranny, but in piety and wisdom. It is for us, therefore, to make our life
and conversation known to all the world, lest we have imputed to ourselves
those crimes which are charged against us in ignorance; and it is for you to
show us that you are unprejudiced judges. For if, after receiving this
information, you do not act justly, you will no longer have any excuse before
God.”
Justin Martyr, in his
first Apology, explains the doctrine of the Christians, saying that they adore,
first, the eternal God, the author of all things; in the second place, his Son
Jesus Christ, who was crucified under Pontius Pilate; and in the third place,
they honor the prophetic Spirit. Saint Justin proceeds to say that Jesus Christ
is the sovereign reason who entirely changes the heart of his worshippers.
Jesus is the supreme
reason who changes his followers. The discourses of Jesus were the word of God,
brief and exact. They have convinced us. The Christians are the only people who
are punished for their creed and worship, while all other religions are
tolerated. Some adore trees, flowers, cats, rats, and crocodiles, and generally
animals. Moreover, all do not adore the same things – the worship is different,
in accordance with their gods; so that each sect is impious in the estimation
of all the others. “Nevertheless,” he continues, “the only complaint you make
against us is that we do not adore the same gods as you do, and that we offer
to the dead neither libations, nor crowns, nor sacrifices. Yet you well know
that the others do not agree as to what they shall hold to be gods, or brutes,
or victims.”
He goes on to complain
that there is no order taken with the impostors who, after the ascension of
Jesus, set themselves up as gods, as Simon the Samaritan, of the city of
Gitton, who, in the time of the Emperor Claudius, performed divers magical
operations, and was recognized at Rome as a god; Menander, a disciple of Simon,
who seduced so many at Antioch; and Marcion, who even at that very time taught
that there was another God greater than the Creator. Justin Martyr then
explains all that took place in the Christian assemblies, and ends by laying
before the eyes of the princes the copy of the letter of Adrian to Minutius
Fundanus.
To Saint Pius I is
attributed a decree ordering the celebration of Easter Sunday; but that
celebration had already been ordered by the apostles.
The same pontiff directed
that converts from Judaism and from the sect of Cerinthus to the Catholic faith
should be received and baptized. At the solicitation of Saint Praxedes,
daughter of the senator Pudens, he erected in the palace of that Christian, in
which Saint Peter had lodged, the title of the Shepherd, and founded there a
church, now known under the name of Saint Pudentiana, sister of Saint Praxedes.
In five ordinations Saint
Pius I created twelve bishops, eighteen priests, and eleven, or, according to
some, twenty-one deacons. He governed the Church about fifteen years.
MLA
Citation
Alexis-François Artaud de
Montor. “Saint Pius I – A.D. 142”. The
Lives and Times of the Popes, 1911. CatholicSaints.Info.
27 July 2022. Web. 24 October 2025.
<https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-pius-i-a-d-142/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-pius-i-a-d-142/
Vecchietta,
Assunzione della Vergine, Duomo
di Pienza. Sulla sinistra sant'Agata e
san Pio (papa Pio I).
San Pio I Papa
e martire
Festa: 11 luglio
Aquileia ? - † Roma, 155
(Papa dal 140 al 155).
Nato ad Aquileia, le fonti ci informano che era fratello di Erma, uno dei Padri
apostolici, autore dell'opera "Il Pastore". Papa Pio I nei 15 anni
del suo Pontificato ha a che fare con l’eresia dello gnostico Marcione che
contrapponeva il Dio del Vecchio Testamento al Cristo. Vara norme per la
conversione degli ebrei e stabilisce il calcolo per la data della Pasqua. Muore
nel 155.
Etimologia: Pio =
devoto, religioso, pietoso (signif. intuitivo)
Martirologio
Romano: A Roma, commemorazione di san Pio I, papa, che, fratello del
celebre Erma, autore dell’opera intitolata “Il Pastore”, custodì come un buon
pastore per quindici anni la Chiesa.
Anche per s. Pio I, come per quasi tutti i pontefici dei primi secoli della Chiesa, le notizie pervenutaci, oltre che poche sono anche incerte; non si sa praticamente nulla, salvo quanto narrato dalle tradizioni.
Il “Liber Pontificalis” riporta che nacque ad Aquileia, figlio di un certo Rufino; Eusebio nella sua ‘Storia Ecclesiastica’ considera verosimilmente la durata del suo pontificato in quindici anni, dal 140 al 155; dal “frammento Muratoriano” sappiamo che era fratello di Erma, l’autore del ‘Pastore’.
Gli si attribuisce la data della celebrazione della Pasqua nella domenica dopo il plenilunio di marzo; sono importanti le sue norme per la conversione dei giudei.
Combatté lo gnostico Marcione (85-160) filosofo eretico, che contrapponeva al Dio imperfetto e ingiusto del Vecchio Testamento, il Dio buono che aveva assunto un’apparente forma umana in Cristo.
San Pio I non ebbe culto nell’antichità e perciò il suo nome manca negli
antichi Martirologi, finché Adone lo inserì per primo nel suo ‘Martirologio’
all’11 luglio come ‘confessore’, mentre il ‘Martirologio Romano’ confermando la
data dell’11 luglio, lo considera ‘martire’; come del resto lo furono quasi
tutti i primi 31 pontefici, che governarono la Chiesa nel triste periodo delle
persecuzioni, fino all’avvento di Costantino imperatore.
Il nome Pio è un nome già in uso in età imperiale, poi divenuto
fondamentalmente cristiano, con chiaro riferimento alla pietà cristiana e alla
devozione a Dio.
E’ appartenuto a ben 12 papi; diffuso nel Nord e Centro Italia soprattutto nel femminile Pia; è il nome del recente santo cappuccino padre Pio da Pietrelcina; Dante nel ‘Purgatorio’ rievoca la tragica vicenda di Pia de’ Tolomei, fatta uccidere dal marito.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/61850
PIO I, santo
di Francesco Scorza
Barcellona
Enciclopedia dei Papi
(2000)
Il Frammento muratoriano
con riferimento al Pastore, che afferma essere stato scritto recentissimamente
a Roma da Erma, ricorda che in quel lasso di tempo sedeva sulla cattedra romana
il vescovo P., fratello dell'autore dell'opera. È questa la più antica testimonianza
che abbiamo di P., del massimo interesse per la vicinanza alla notizia
riportata. Secondo Eusebio di Cesarea, P. succedette a Igino nel
142 ed esercitò l'episcopato per quindici anni fino al 157 (Historia
ecclesiastica IV, 11, 6-7; Chronicon, ad aa. 142, 157). Lo stesso Eusebio
riprende da Ireneo di Lione, Adversus haereses III, 4, 3, la notizia che sotto
l'episcopato di P. l'eretico Valentino avrebbe raggiunto a Roma il suo apogeo
(Historia ecclesiastica IV, 10; 11, 1), e riporta un passo di Ireneo in una
lettera a papa Vittore in
cui si afferma che P. era uno dei suoi predecessori che mantenne la pace e non
impose l'uso liturgico romano a quelle comunità che celebravano la Pasqua il 14
di nis¯an secondo il calendario giudaico (ibid. V, 24, 14). Se si accetta la
cronologia di Eusebio, dobbiamo ritenere che avvenne sotto P. la separazione di
Marcione dalla Chiesa di Roma: Marcione era giunto a Roma pochi anni prima,
segnalandosi per una cospicua donazione di denaro alla Chiesa locale, che gli
fu restituita al momento della sua defezione, nel 144 (Tertulliano, Adversus
Marcionem I, 19, 2; IV, 4, 3). Nella documentazione di provenienza romana si
rileva una certa confusione nella serie dei papi da P. a Sotero soprattutto in
relazione alla cronologia: l'unico dato che vi appare costante è l'inizio del
pontificato di P. nel 146. Secondo il Catalogo Liberiano - nel quale la notizia
su P. è preceduta da quella su Aniceto, lacunosa, in cui si affermava che
questi sarebbe stato vescovo dal 150 al 153 - il pontificato di P. sarebbe
durato venti anni, quattro mesi e ventuno giorni dal 146 al 161, cioè un
periodo di circa sedici anni. La stessa inversione nell'ordine di serie tra P.
e Aniceto,
e le date relative di accesso dei due vescovi e di morte del solo Aniceto, si
dovevano leggere nella prima redazione del Liber pontificalis, nr. 12, quale si
può ricostruire dai compendi feliciano e cononiano: qui la durata del
pontificato di P. doveva essere di diciannove anni, quattro mesi e tre giorni,
la stessa che si ritrova nella redazione definitiva del Liber pontificalis, nr.
11, in cui si ripete la data del 146 come quella di accesso di P., che questa
volta precede Aniceto nell'ordine di serie. Questa cronologia, secondo cui
l'episcopato di P. sarebbe terminato nel 164-165, contraddice però i dati
relativi ai suoi immediati successori, Aniceto e Sotero,
che avrebbero esercitato il loro episcopato rispettivamente dal 150 al 153 e
dal 162 al 170. Il Catalogo Liberiano registra nella notizia su P. che sotto il
suo episcopato Erma, fratello del vescovo, scrisse il Pastore ("Sub huius
episcopatus frater eius Ermes librum scripsit in quo mandatum continetur, quod
ei precepit angelus, cum venit ad illum in habitu pastoris"). Questo dato
è ripreso e ampliato nel Liber pontificalis, che vi aggiunge altre notizie
difficilmente verificabili e talora palesemente fantasiose. Il contenuto del
mandatum dell'angelo sarebbe stato l'ordine di celebrare la Pasqua nel giorno
di domenica; P. sarebbe stato di origine italica, figlio di Rufino, fratello di
Pastore, originario di Aquileia. Avrebbe stabilito che si accogliessero e
battezzassero gli eretici giudei, avrebbe emanato un decreto sulla Chiesa
("Et constitutum de ecclesia fecit"). Avrebbe proceduto in cinque
ordinazioni alla consacrazione di diciannove presbiteri, ventuno diaconi e
dodici vescovi, sarebbe stato sepolto il 9 luglio presso il corpo di s. Pietro
nel cimitero vaticano, e la sua morte sarebbe stata seguita da un periodo di
quattro giorni di sede vacante. Il riferimento alla composizione del Pastore di
Erma, già presente nel Catalogo Liberiano, corrisponde alla analoga notizia del
Frammento muratoriano. Nel Liber pontificalis il titolo dell'opera di Erma
diventa il nome del fratello di Pio I. Il nome del padre di P., Rufino, e il
riferimento alla città di Aquileia, senza implicare l'identificazione dello
scrittore del sec. IV con il padre del vescovo di Roma, indica senza dubbio il
personaggio a cui l'anonimo autore si è ispirato per dare a P. una famiglia e
un luogo di origine. La celebrazione della Pasqua a Roma è attestata già prima
di P., stando al passo di Ireneo nella lettera a papa Vittore sopra citato. Il "constitutum
de ecclesia" attribuito a P. indica un non meglio precisato decreto di
natura verosimilmente disciplinare. P. compare negli Acta sanctarum Pudentianae
et Praxedis in quanto coinvolto nell'ampliamento del "titulus
Pastoris", in cui sarà sepolta Pudenziana figlia di Pudente, discepolo di
Paolo (in realtà si tratta del "titulus Pudentis", poi chiamato
"ecclesia Pudentiana" e quindi "sanctae Pudentianae"), e
del "titulus Praxedis", poi chiesa di S. Prassede, sorella di
Pudenziana. Negli Acta, Pastore è un presbitero che scrive a Timoteo, discepolo
di s. Paolo, per informarlo della morte di Pudente e del desiderio delle sue
due figlie di dedicarsi al servizio del Signore nel titulus cui è stato dato il
nome dello stesso Pastore. La compresenza di Pastore e di P. in questo testo
potrebbe essere messa in rapporto con la notizia del Liber pontificalis secondo
cui il fratello del vescovo si chiamava Pastore: ma negli Acta non si
stabilisce questo rapporto di parentela tra i due personaggi, mentre nel Liber
pontificalis non si fa alcun cenno a un "titulus Pastoris". Si
ricollega a questa tradizione la tardiva Vita s. Concordii, in cui il
protagonista, futuro martire di Spoleto, è figlio del presbitero Gordiano del
"titulus Pastoris", ed è ordinato suddiacono da Pio. I tituli
"Pudentis" e "Praxedis" sono attestati il primo verso la
fine del sec. IV (cfr. l'epitaffio del lettore Leopardus, datato al 384, in
Inscriptiones Christianae urbis Romae. Nova series, I, a cura di G.B. de
Rossi-A. Silvagni, Romae-In Civitate Vaticana 1922, nr. 3200), il secondo alla
fine del sec. V (cfr. l'iscrizione funeraria di Argyrius, rinvenuta nella
catacomba di S. Ippolito e datata al 489: ibid., VII, a cura di G.B. de
Rossi-A. Ferrua, In Civitate Vaticana 1980, nr. 19991). Nel primo caso la
testimonianza sicura di una gerarchia locale già organizzata (lector) fa
retrodatare la costituzione del titulus, che deve avere utilizzato a scopo
cultuale alcune strutture con funzione termale, datate alla metà del II secolo
grazie a bolli doliari rinvenuti in situ, ritrovati nella chiesa attuale di S.
Pudenziana. A P. sono attribuite due delle false decretali pseudoisidoriane.
Altrettanto false sono due epistole di P. a Giusto di Vienne, così come una
serie di decreti trasmessi nella letteratura canonistica medievale. La
commemorazione di P. compare nei martirologi a partire da quello di Adone, alla
data dell'11 luglio, e da qui è passata al Martyrologium Romanum, dove P.
figura come martire, contro la testimonianza del Liber pontificalis e dello
stesso Adone. Sono queste le ragioni per cui la commemorazione di P. è stata
espunta dal Calendarium Romanum del 1969.
fonti e bibliografia
Frammento muratoriano, a
cura di H. Lietzmann, Bonn 1921² (Kleine Texte, 1), pp. 8, 9-10, 11.
Tertulliano, Adversus
Marcionem I, 19, 2; IV, 4, 3, a cura di E. Kroymann, Turnholti 1954
(Corpus Christianorum, Series Latina, 1), pp. 459-60, 530.
Eusebio di Cesarea, Historia
ecclesiastica IV, 10; 11, 1, 6-7; V, 24, 14, a cura di E. Schwartz,
Leipzig 1903 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, II,
1), pp. 320, 322, 324, 494-96.
Id., Chronicon, ad
aa. 142, 157, a cura di R. Helm, Berlin 1956 (Die Griechischen Christlichen
Schriftsteller. Eusebius Werke, VII), pp. 202-03.
Le Liber pontificalis, a
cura di L. Duchesne, I, Paris 1886, pp. 58-9, 132-33; Catalogo Liberiano,
ibid., pp. 4-5.
Martyrologium
Romanum [...] scholiis historicis instructum, in Propylaeum ad
Acta Sanctorum Decembris, Bruxellis 1940, pp. 281-82.
Acta sanctarum
Pudentianae et Praxedis, in Acta Sanctorum [...], Maii, IV,
Antverpiae 1685, pp. 299-301;Vita s. Concordii, ibid., Ianuarii, ivi 1643, p.
9.
J. Dubois-G. Renaud, Le
Martyrologe d'Adon. Ses deux familles. Ses trois recensions. Texte et
commentaire, Paris 1984, p. 223.
Calendarium Romanum ex
decreto sacrosancti oecumenici concilii Vaticani II instauratum auctoritate
Pauli PP. VI promulgatum, In Civitate Vaticana 1969, p. 129.
Fonti agiografiche:
Bibliotheca Hagiographica
Latina [...], I, Bruxellis 1898-99, p. 998.
Decretali attribuite a P.
in P. Hinschius, Decretales pseudo-Isidorianae et Capitula
Angilramni […], Lipsiae 1863, pp. 116-20.
Per la restante
letteratura apocrifa attribuita a P. cfr. Regesta Pontificum Romanorum, a
cura di Ph. Jaffé-G. Wattenbach-S. Loewenfeld-F. Kaltenbrunner-P. Ewald, I, ivi
1885, pp. 7-8.
Studi:
Ecclesiastica
Historia [...] per aliquot studiosos et pios viros in urbe
Magdeburgica, Centuria II, Caput X, Basileae 1562, col. 213.
C. Baronio, Annales
ecclesiastici, II, Romae 1590, pp. 117, 125-26, 145-47.
[L.-S.] Lenain de
Tillemont, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique des six
premiers siècles, t. II, Venise 1732, pp. 285-87, 611-19.
Acta Sanctorum [...],
Iulii, III, Antverpiae 1723, pp. 178-80.
A Dictionary of Christian
Biography, IV, London 1887, s.v., pp. 416-17.
Vies des Saints et des
Bienheureux, VII, Paris 1949, s.v., pp. 246-47.
E.C., X, s.v., coll.
1491-92.
Lexikon für Theologie und
Kirche, VIII, Freiburg 1963², s.v., col. 528.
Iconographie de l'art
chrétien, III, 3, Paris 1959, s.v., p. 1076.
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A. Amore-Cl. Mocchegiani
Carpano, Pio I, in B.S., X, coll. 881-83.
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Ikonographie, VIII, Rom 1976, s.v., coll. 213-14.
Catholicisme, XI, Paris
1988, s.v., col. 251.
Biographisch-bibliographisches
Kirchenlexikon, VII, Herzberg 1994, s.v., coll. 658-59.
Il grande libro dei Santi.
Dizionario enciclopedico, I, Cinisello Balsamo 1998, s.v., pp. 645-46.
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Giovan Battista Cavalieri (1525–1601),
Calcografia in Giovanni Battista Cavalieri, Pontificum Romanorum effigies,
Roma, Basa Domenico\Zanetti Francesco, 1580. Biblioteca comunale di Trento
Den hellige pave Pius I
( -~155)
Minnedag:
11. juli
Den hellige Pius I var
fra i følge LP fra
Aquileia og sønn av en Rufinus. I følge Den muratoriske Canon fra 100-tallet
var han bror av den berømte Hermas, forfatteren av «Hyrden», et verdifullt
tidlig kristent dokument. Her skriver Hermas at han tidligere var slave, men
dette er muligens fiksjon fra forfatteren. I tilfelle skulle det indikere at
Pius var av lavt sosialt opphav, kanskje han selv opprinnelig var slave.
Det er litt forvirring om
Pius Is regjeringstid; noen plasserer ham feilaktig etter etterfølgeren Anicetus. Om
Pius vet vi så lite at han kanskje er mest kjent på grunn av Michelangelos
marmorstatue av ham i domkirken i Siena.
Han kjempet en hard strid
med gnostikerne og spesielt den gnostiske lederen Markion, og paven ledet
synoden som utelukket ham fra Kirken i juli år 144. Deretter dannet Markion sin
egen kirke.
Pius fikk ca år 150 besøk
av filosofen Justin,
som hadde konvertert fra hedendommen og blitt kristendommens store forsvarer.
Han skrev mye for å forsvare kristne doktriner, og døde som martyr.
Etter en tradisjon får
Pius æren for fastsettelsen av påsken, men det skjedde senere. Hans regler for
konversjon av jøder regnes som viktige. Senere legender krediterer ham for
etableringen av de to romerske kirkene Sta Pudenziana og Sta Prassède, men dette
mangler historisk bekreftelse.
Pius er først nevnt som
martyr i Ado
av Viennes martyrologium i 858, men det er ingen grunn til å feste lit til
dette. Han ble gravlagt nær St. Peter i Vatikanet. Hans minnedag 11. juli sto i
den romerske kalenderen til 1969.
Paverekken - Kildehenvisninger -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 1998-02-13 12:28
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