jeudi 12 juillet 2012

SAINT PIE Ier, Pape et martyr (11 juillet)

Saint Pie Ier

Pape (10 ème) de 140 à 155 (+ 155)

Il connut bien des difficultés doctrinales durant ses quinze années de pontificat, en particulier la gnose répandue par Marcion. Il connut et rencontra le philosophe chrétien et l'apologiste saint Justin. On lui attribue la fixation de Pâques, non pas au jour du calendrier mais au dimanche. 

À Rome, commémoraison de saint Pie Ier, pape, que l’on dit frère d’Hermas, l’auteur d’un ouvrage intitulé “le Pasteur”. Lui-même, en bon pasteur, a gardé l’Église durant quinze ans, au temps de l’empereur Antonin le Pieux, et mourut sans doute en 155.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1487/Saint-Pie-Ier.html

SAINT PIE Ier

Pape et martyr

(142-157)

Le premier pape qui porta le nom glorieux de Pie était un Italien de la ville d'Aquilée, dans l'état de Venise. Encore tout jeune, il vint habiter Rome où il fut admis au nombre des diacres. Le futur élu au souverain pontificat exerçait le sacerdoce lorsque le pape Hygin mourut martyr, en l'an 142. Il adopta le nom de Pie Ier, nom qui devait devenir si cher à l'Eglise.

Avec l'aide des lumières de saint Justin le Philosophe, il combattit l'hérésie de Valentin et refusa de communiquer avec Marcion qui tentait d'introduire dans l'Eglise la doctrine fataliste des deux principes, l'un auteur du bien, dont l'âme serait une émanation, l'autre auteur du mal, dont le corps serait l'ouvrage. Le saint pape Pie Ier eut surtout à combattre l'hérésie des Gnostiques implantée par Simon le Magicien qui avait essayé de tromper les fidèles de Rome par ses prestiges et ses artifices diaboliques.

Saint Pie Ier établit que la fête de Pâques se célébrerait le dimanche, en mémoire de la glorieuse Résurrection du Sauveur qui eut lieu ce jour de la semaine. Il fixa cette loi inviolable afin de continuer la pieuse coutume qui s'observait déjà par la tradition des Apôtres, et parce qu'il désirait abolir les superstitions de certaines Eglises qui voulaient imiter les Juifs en cette sainte solennité.

Saint Pie Ier venait souvent célébrer le Saint Sacrifice de la messe dans l'illustre maison de saint Pudens, sénateur qui voulut consacrer sa maison afin de la convertir en église ouverte à tous les chrétiens. Comme une multitude de païens accouraient en ces lieux bénis pour demander leur admission au sein de l'Eglise naissante, cette affluence ne tarda pas à être remarquée par les idolâtres jaloux et hostiles qui s'empressèrent d'adresser leurs plaintes à l'empereur Marc-Aurèle Antonin.

Ce prince ralluma la persécution à cause du grand nombre de conversions qui ne cessaient de se multiplier dans son empire. Il défendit aux chrétiens de se mêler au reste du peuple et de paraître dans les marchés, ainsi qu'aux thermes publics.

Saint Pie Ier gouverna la chrétienté pendant plus de quinze ans. L'histoire conteste que ce pontife ait donné son sang pour la foi, mais l'Église l'honore comme martyr. Il fut enseveli dans la catacombe du Vatican, auprès du corps de saint Pierre.

Tiré des Petits Bollandistes, Paris, 1874, tome VIII, p. 242-243 -- L'abbé Daras, édition 1869, tome III, p. 72-75 -- l'Abbé Pradier, éd. 1889, p. 314-315.

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_pie_ier.html

Papa Pio I

Francesco Fanelli (fl. 1608–1665), Illustration from Atene Attica Descritta da suoi Principii sino all’acquisto fatto dall’Armi Venete nel 1687…, Venice, Antonio Bortoli, 1695 edition - http://eng.travelogues.gr/collection.php?view=157


Saint Pie Ier, pape et Martyr

Selon le Liber Pontificalis, St Pie Ier fut inhumé le 11 juillet. Le titre de martyr lui fut attribué par les calendriers à partir du XIIe siècle.

Leçon des Matines avant 1960.

Pie, premier du nom, natif d’Aquilée, était fils de Rufin ; Cardinal Prêtre de la sainte Église romaine, il fut élu souverain Pontife, sous les empereurs Antonin le Pieux et Marc-Aurèle. Dans cinq ordinations, au mois de décembre, il sacra douze Évêques et ordonna dix-huit Prêtres. Divers décrets très utiles portés par lui nous sont parvenus, celui, entre autres, qui ordonnait que la Résurrection du Seigneur ne fût célébrée que le Dimanche. Il transforma en église la maison de Pudens, et à cause de sa prééminence sur les autres Titres, comme demeure du souverain Pontife, il la dédia sous le titre du Pasteur. Il y célébra souvent les saints Mystères et y baptisa beaucoup de convertis à la foi, qu’il inscrivit au nombre des fidèles. Pendant qu’il remplissait l’office de bon pasteur, il répandit son sang pour ses brebis et pour le Christ, Pasteur suprême. Il reçut la couronne du martyre le cinq des ides de juillet et fut enseveli au Vatican.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Un saint Pape du second siècle, le premier de cette série de Pontifes que le nom de Pie a illustrés jusqu’à nos jours, projette sur nous sa douce et sereine lumière. Malgré la situation toujours précaire de la société chrétienne, en face d’édits de persécution que les meilleurs des princes païens n’abrogèrent jamais, il mit à profit la paix relative que valait à l’Église la modération personnelle d’Antonin le Pieux, pour affermir les assises de la tour mystérieuse élevée par le Pasteur céleste à la gloire du Seigneur Dieu [1]. Exerçant ses droits de suprême hiérarque, il établit que, nonobstant la pratique contraire suivie encore en divers lieux, la fête de Pâques serait désormais célébrée au dimanche par toutes les Églises. Bientôt la glorieuse mémoire de Victor, successeur de Pie à la fin de ce siècle, viendra nous rappeler l’importance de la mesure qu’il crut ainsi devoir prendre et le retentissement qu’elle eut dans l’Église entière.

L’ancienne Légende de saint Pie Ier, modifiée récemment, rappelait le décret attribué dans le Corps du droit à notre Pontife [2], touchant celui dont la négligence aurait laissé tomber quelque chose du Sang du Seigneur. Ces prescriptions traduisent bien le respect profond que le sain : Pape voulait voir témoigner au Mystère de l’autel : la pénitence, y est-il ordonné, sera de quarante jours, si l’effusion du Sang précieux a lieu jusqu’à terre ; où que ce soit qu’il tombe, on devra le recueillir avec les lèvres s’il se peut, brûler la poussière et déposer la cendre en un lieu non profane.

Glorieux Pontife, nous nous souvenons de ces paroles écrites sous vos yeux, et qu’on dirait le commentaire du décret porté sous votre nom au sujet des Mystères sacrés : « C’est qu’en effet, » proclamait dès le milieu du second siècle à la face du monde Justin le Philosophe, « nous ne recevons pas comme un pain commun, comme un breuvage commun, cet aliment nommé chez nous Eucharistie ; mais de même que, fait chair par la parole de Dieu, Jésus-Christ notre Sauveur a eu et chair et sang pour notre salut, de même il nous a été appris que l’aliment fait Eucharistie par la prière formée de sa propre parole est et la chair et le sang de ce Jésus fait chair » [3]. A cette doctrine, aux mesures qu’elle justifie si amplement, d’autres témoins autorisés faisaient écho, sur la fin du même siècle, en des termes qu’on croirait eux aussi empruntés à la lettre même des prescriptions qui vous sont attribuées : « Nous souffrons anxieusement, si quoi que ce soit du calice ou du pain même qui est nôtre vient à tomber à terre, » disait Tertullien [4] ; et Origène en appelait aux habitués des Mystères divins pour dire « quels soins, quelle vénération, entouraient les dons sacrés de peur que ne s’en échappât la moindre parcelle, ce qui, provenu de négligence, eût été regardé comme un crime » [5]. Et maintenant l’hérésie, pauvre de science comme de foi, prétend de nos jours que l’Église a dévié des antiques traditions, en exagérant ses hommages au Sacrement divin ! Faites en effet, ô Pie, que nous revenions aux dispositions de nos pères : non dans leur foi, qui est toujours la nôtre ; mais dans la vénération et l’amour qu’ils puisaient en cette foi pour le calice enivrant [6], trésor de la terre. Puisse l’Agneau réunir dans la célébration d’une même Pâque, selon vos volontés, tous ceux qu’honore le nom de chrétiens !

[1] Herm. Past.

[2] Cap. Si per negligentiam, 27. Dist. II de Consecratione.

[3] Apolog. I, 66.

[4] De corona, III.

[5] In Ex. Homil. XIII.

[6] Psalm. XXII, 5.

Bhx cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Le nom de ce Pontife est en relation avec la fondation du titulus de Pudentiana, ou du Pastor, que les Pudens, jadis hôtes charitables de l’apôtre Pierre en ce lieu (à la prière de Pie et de son frère), auraient définitivement destiné au culte chrétien. Malheureusement, les documents qui se rapportent à cette fondation sont apocryphes ; néanmoins la tradition monumentale demeure : elle rapporte l’érection du titre à la première moitié du IIe siècle.

Nous en avons une confirmation dans le fragment connu sous le nom de Muratori, à propos de l’auteur de l’opuscule relatif à la pénitence, intitulé : Ποιμήν, Pastor : Pastorem vero nuperrime temporibus nostris in urbe Roma Hermas conscripsit, sedente in cathedra urbis Romæ Ecclesiæ Pio episcopo fratre eius. [7]L’auteur de cette instruction apocalyptique, que l’on a pu à bon droit appeler un vaste examen de conscience de l’Église romaine à la fin de la première moitié du IIe siècle, n’est autre que Hermas, ou Pastor, frère du pape Pie Ier, lequel a donné son nom au nouveau titre de Pudentiana.

Saint Pie fut enseveli au Vatican, près de ses prédécesseurs. La messe est la même que le 18 février, pour la fête de saint Siméon, évêque et martyr.

[7] Récemment, en nos temps, Hermas écrivit à Rome le ‘Pasteur’, son frère Pie, évêque, siégeant alors sur la cathèdre de l’Église de la ville de Rome

Dom Pius Parsch, Le guide dans l’année liturgique

Le bon pasteur verse son sang pour ses brebis.

1. Saint Pie 1er. — Jour de mort : 11 juillet 155 environ. Tombeau : à Rome, au Vatican. Vie : Le pape Pie 1er régna de 140 à 155 ; la prière des Heures rappelle qu’il décréta que la fête de Pâques ne pourrait être célébrée qu’un dimanche (contrairement à l’avis des quartodécimans qui voulaient la faire célébrer le 14 nisan). Il aurait également transformé la maison du sénateur Pudens en une église et aurait donné à celle-ci le titre « du Pasteur » pour désigner par là l’église titulaire du Souverain Pontife. Il y célébra fréquemment le Saint Sacrifice et y administra aussi de nombreux baptêmes. (Son nom est donc en relation avec l’église Sainte-Pudentienne). « C’est pendant qu’il exerçait sa charge de bon pasteur qu’il versa son sang pour ses brebis et pour le « Bon Pasteur » divin, en un glorieux martyre, le 11 juillet. Il fut enterré au Vatican ». Sous son pontificat, son frère Hermas écrivit le livre intitulé « le Pasteur », qui est l’un des plus anciens écrits des Pères, et que nous possédons encore aujourd’hui.

Pratique : nous avons devant nous un souverain pontife de l’église et en même temps « un bon pasteur suprême il est le premier des papes à porter le nom de « Pie ». Il a versé son sang pour ses brebis « en un glorieux martyre ». Pendant son pontificat, on avait sous les yeux une image particulièrement vivante du prêtre bon pasteur de l’Église ; son propre frère l’a bien montré dans un livre, « Pastor, le Pasteur », et l’église titulaire du pape reçut aussi le nom de « Pastoris, église du Pasteur ». Comme la liturgie et la fonction pastorale, la charge des âmes, sont de bonne heure étroitement unies !

2. La messe (Si diligis). — Au commun des Souverains Pontifes. — J’essaie de célébrer la messe avec le saint et dans son esprit.

La messe comprend quatre parties : d’abord une instruction, ensuite l’oblation, puis la consécration et la communion.

J’emprunte la bouche du martyr pour réciter le Kyrie ; avec quelle ardeur il dut s’écrier avant son martyre : Seigneur, ayez pitié de nous.

Ensuite le Gloria : son chant de louange et d’action de grâces.

Dès l’Épître, il nous apparaît comme le confesseur du Christ, qui n’a pas préféré l’intérêt sordide de sa vie au bien des brebis qui lui étaient confiées ; il a poussé le dévouement jusqu’à mourir plutôt que de trahir sa mission. Dans son dur sacrifice, il a été affermi et fortifié par le Dieu de toute grâce. Son exemple est une instruction, qui, en nous rappelant la promesse d’assistance divine, nous engage à la constance et à la fidélité dans l’épreuve.

L’Évangile est aussi une leçon pour nous : le martyr nous apprend à ne pas écouter la voix de la chair et du sang, c’est-à-dire les suggestions mauvaises de la nature viciée par le péché originel, mais à suivre les inspirations de la grâce pour confesser nous aussi notre foi au Christ.

Maintenant l’Offertoire : Saint Pie 1er fait de sa mort sa dernière oblation : combien de sacrifices, d’immolations ! — J’essaierai de l’imiter.

La consécration : tout sacrifice humain n’est agréable à Dieu que s’il participe au sacrifice du Christ. La mort du martyr, c’est la mort du Christ dans son corps mystique.

La communion n’est pas seulement une union au Christ ; nous participons aussi à la glorification de notre saint.

SOURCE : https://www.introibo.fr/11-07-St-Pie-Ier-pape-et-Martyr

Papa Pio I

Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879, Biblioteca comunale di Trento


Saint Pie 1er

Pape et martyr (142-157)

Le premier pape qui porta le nom glorieux de Pie était un Italien de la ville d’Aquilée, dans l’état de Venise. Encore tout jeune, il vint habiter Rome où il fut admis au nombre des diacres. Le futur élu au souverain pontificat exerçait le sacerdoce lorsque le pape Hygin mourut martyr, en l’an 142. Il adopta le nom de Pie Ier, nom qui devait devenir si cher à l’Eglise.

Avec l’aide des lumières de saint Justin le Philosophe, il combattit l’hérésie de Valentin et refusa de communiquer avec Marcion qui tentait d’introduire dans l’Eglise la doctrine fataliste des deux principes, l’un auteur du bien, dont l’âme serait une émanation, l’autre auteur du mal, dont le corps serait l’ouvrage. Le saint pape Pie Ier eut surtout à combattre l’hérésie des Gnostiques implantée par Simon le Magicien qui avait essayé de tromper les fidèles de Rome par ses prestiges et ses artifices diaboliques.

Saint Pie Ier établit que la fête de Pâques se célébrerait le dimanche, en mémoire de la glorieuse Résurrection du Sauveur qui eut lieu ce jour de la semaine. Il fixa cette loi inviolable afin de continuer la pieuse coutume qui s’observait déjà par la tradition des Apôtres, et parce qu’il désirait abolir les superstitions de certaines Eglises qui voulaient imiter les Juifs en cette sainte solennité.

Saint Pie Ier venait souvent célébrer le Saint Sacrifice de la messe dans l’illustre maison de saint Pudens, sénateur qui voulut consacrer sa maison afin de la convertir en église ouverte à tous les chrétiens. Comme une multitude de païens accouraient en ces lieux bénis pour demander leur admission au sein de l’Eglise naissante, cette affluence ne tarda pas à être remarquée par les idolâtres jaloux et hostiles qui s’empressèrent d’adresser leurs plaintes à l’empereur Marc-Aurèle Antonin.

Ce prince ralluma la persécution à cause du grand nombre de conversions qui ne cessaient de se multiplier dans son empire. Il défendit aux chrétiens de se mêler au reste du peuple et de paraître dans les marchés, ainsi qu’aux thermes publics.

Saint Pie Ier gouverna la chrétienté pendant plus de quinze ans. L’histoire conteste que ce pontife ait donné son sang pour la foi, mais l’Église l’honore comme martyr. Il fut enseveli dans la catacombe du Vatican, auprès du corps de saint Pierre.

SOURCE : https://viechretienne.catholique.org/saints/29-saint-pie-1er

Pie 1er (140-155)

10e Pape de l'Église Catholique

Dernière mise à jour : Mo. 23 Dez. 2019 - 17:10

Le premier pape qui porta le nom glorieux de Pie était un Italien de la ville d’Aquilée, dans l’état de Venise. Encore tout jeune, il vint habiter Rome où il fut admis au nombre des diacres. Le futur élu au souverain pontificat exerçait le sacerdoce lorsque le pape Hygin mourut martyr, en l’an 142. Il adopta le nom de Pie Ier, nom qui devait devenir si cher à l’Eglise.

Avec l’aide des lumières de saint Justin le Philosophe, il combattit l’hérésie de Valentin et refusa de communiquer avec Marcion qui tentait d’introduire dans l’Eglise la doctrine fataliste des deux principes, l’un auteur du bien, dont l’âme serait une émanation, l’autre auteur du mal, dont le corps serait l’ouvrage. Le saint pape Pie Ier eut surtout à combattre l’hérésie des Gnostiques implantée par Simon le Magicien qui avait essayé de tromper les fidèles de Rome par ses prestiges et ses artifices diaboliques.

Saint Pie Ier établit que la fête de Pâques se célébrerait le dimanche, en mémoire de la glorieuse Résurrection du Sauveur qui eut lieu ce jour de la semaine. Il fixa cette loi inviolable afin de continuer la pieuse coutume qui s’observait déjà par la tradition des Apôtres, et parce qu’il désirait abolir les superstitions de certaines Eglises qui voulaient imiter les Juifs en cette sainte solennité.

Saint Pie Ier venait souvent célébrer le Saint Sacrifice de la messe dans l’illustre maison de saint Pudens, sénateur qui voulut consacrer sa maison afin de la convertir en église ouverte à tous les chrétiens. Comme une multitude de païens accouraient en ces lieux bénis pour demander leur admission au sein de l’Eglise naissante, cette affluence ne tarda pas à être remarquée par les idolâtres jaloux et hostiles qui s’empressèrent d’adresser leurs plaintes à l’empereur Marc-Aurèle Antonin.

Ce prince ralluma la persécution à cause du grand nombre de conversions qui ne cessaient de se multiplier dans son empire. Il défendit aux chrétiens de se mêler au reste du peuple et de paraître dans les marchés, ainsi qu’aux thermes publics.

Saint Pie Ier gouverna la chrétienté pendant plus de quinze ans. L’histoire conteste que ce pontife ait donné son sang pour la foi, mais l’Église l’honore comme martyr. Il fut enseveli dans la catacombe du Vatican, auprès du corps de saint Pierre.

Son pontificat est marqué par le développement des idées gnostiques, propagées déjà sous le pontificat précédent par Cerdon et Valentin d'Égypte. Ceux-ci reçoivent un renfort de poids avec Marcion du Pont, qui remet en cause l’unicité de Dieu, l’Ancien Testament ainsi que la double nature humaine et divine du Christ. Pie Ier dénonce ces positions hérétiques lors d’un synode à Rome. Le marcionisme est dénoncé comme hérésie et Marcion est exclu de l’Église vers 144.

Quant à la lutte contre les idées défendues par les gnostiques, elle reçoit sur le plan intellectuel et philosophique le renfort d’un vrai dialecticien en la personne de Justin de Naplouse qui vient au secours de l'évêque de Rome moins à l’aise que son prédécesseur Hygin dans ce genre de controverses.

La tradition lui attribue la construction de la basilique Sainte-Pudentienne à Rome en l’honneur de sa sœur qui porte ce nom, hypothèse discutée.

Bien qu’il ne soit pas prouvé qu’il soit mort pour sa foi chrétienne, il est vénéré comme un saint-martyr et fêté le 11 juillet3. Sa dépouille mortelle aurait été ensevelie non loin de celle de l’apôtre Pierre sur la colline du Vatican.

SOURCE : https://www.touteslesprieres.com/de/pape.php?id=10-pie-1er

S. Pie Ier

11 juillet

RÉSUMÉ :

Le Cycle liturgique nous fait honorer aujourd’hui un saint que « Dieu oignit de Son huile sainte », et qu’Il revêtit de la plénitude de Son sacerdoce, en le faisant monter, en 142, après saint Hygin, sur le trône pontifical.

Il ordonne que la fête de la Résurrection ne se célébrerait qu’un Dimanche qui devint dès lors le centre et le roi de tous les autres dimanches, lesquels ne sont, au cours de l’année, que comme un écho de Pâques.

Ce fut lui qui établit un Baptistère dans la maison que sainte Pudentienne et sainte Praxède mirent à sa disposition, et où leur aïeul le sénateur Pudens avait déjà accueilli saint Pierre (sainte Pudentienne). Des Thermes de Novatus, adjacents à la maison de Pudens, il fit une église titulaire où a lieu la station du mardi de la 3e semaine de Carême. À cause de sa prééminence sur les autres Titres, comme demeure du Souverain Pontife, il la dédia sous le Titre de Pasteur.

Pour remplir l’office de bon pasteur, il ne craignit pas de renoncer à sa propre vie, et répandit son sang pour ses brebis et pour le Christ, Pasteur suprême. Il reçut en même temps que la couronne du martyre la couronne de Vie que Dieu a promise à ceux qui L’aiment, et fut enseveli en 157 au Vatican.

Saint Pie, né à Aquilée, vint de bonne heure à Rome et fut admis au nombre des Diacres. Sa piété lui fit donner le nom de Pie (Pius).

À la mort du Pape saint Hygin, il fut élu pour lui succéder et créé Souverain Pontife sous l’empereur Antonin le Pieux, le 9 avril 142.

Avec les lumières de saint Justin, le philosophe chrétien, il combattit l’hérésie de Valentin et refusa de communiquer avec Marcion, qui tentait d’introduire dans l’Église la doctrine fataliste des deux principes.

Sur les instances de sainte Praxède, fille du sénateur Pudens, il consentit à établir une fontaine baptismale dans son palais du Viminal, rendu si vénérable par le séjour qu’y avait fait saint Pierre.

Il établit une peine contre les prêtres par la négligence de qui quelque goutte du Sang du Seigneur tomberait du calice :

« Qu’ils fassent, dit-il, une pénitence de quarante jours si quelque goutte tombe sur le sol ; de trois, si c’est sur l’autel ; de quatre, si c’est sur le linge supérieur ; de neuf, si c’est sur le linge inférieur ; de vingt, si c’est sur le quatrième. Partout où on pourrait recueillir une goutte, et partout où elle tombe, qu’on l’enlève avec la langue ; autrement qu’on lave et qu’on racle la place, qu’on brûle ce qui sera resté du lavage ou de l’éradation et qu’on en porte les cendres dans la sacristie ».

Saint Pie Ier, ayant porté beaucoup d’autres excellents décrets, fut couronné du martyre et enseveli dans la crypte vaticane le 5 des ides de juillet. C’était l’an 157, Antonin le Pieux étant empereur. Il avait siégé neuf ans, cinq mois, vingt-sept jours, et créé en cinq ordinations, au mois de décembre, dix-huit prêtres, vingt et un diacres et douze évêques pour divers lieux.

SOURCE : http://www.cassicia.com/FR/Vie-de-saint-Pie-Ier-martyr-en-157-pape-et-successeur-de-saint-Hygin-Fete-le-11-juillet-No_577.htm

Papa Pio I

Paus Pius I Pius (titel op object) Liber Chronicarum (serietitel),  Neurenberg, 1493


Saint Pie Iᵉʳ : Œuvre et Héritage d’un Pape Défenseur de la Foi

Pape et Martyr à Rome, 157.

Date : 142-157

Fête : 11 Juillet

Pape : Saint Pie Ier

Saint Pie Iᵉʳ, né à Aquilée dans l’État de Venise, fut un pontife éminent de l’Église catholique au IIe siècle. Élu successeur de saint Hygin en 142 sous l’empire d’Antonin le Pieux, son pontificat marqua une période de zèle ardent pour la foi chrétienne et la discipline ecclésiastique. Découvrons la vie, les accomplissements et l’héritage spirituel de ce saint pape.

Les Débuts de saint Pie Ier

Saint Pie Iᵉʳ naquit à Aquilée, de parents pieux. Son père se nommait Rufin, et il fut élevé dans un environnement imprégné de la foi chrétienne. Doté d’une profonde piété et d’une intelligence remarquable, il fut choisi pour succéder à saint Hygin à la tête de l’Église de Rome en 142, dans une période où les défis pour la foi catholique étaient nombreux.

Le Pontificat de saint Pie Iᵉʳ

Pendant son pontificat qui dura quinze ans, saint Pie Iᵉʳ se distingua par son souci constant de promouvoir la foi catholique et de renforcer la discipline ecclésiastique. Il prit des mesures rigoureuses pour protéger la sainteté des sacrements et pour réprimer les blasphémateurs au sein de l’Église. Sa décision de rendre inaliénable le bien donné à l’Église pour le soutien des offices divins et des ministres du culte témoigne de son engagement envers la sacralité et la gestion fidèle des ressources de l’Église.

La Défense de la Tradition et des Sacrements

Saint Pie Iᵉʳ fut particulièrement connu pour sa défense de la tradition apostolique contre les innovations et les pratiques erronées. Il promulgua des décrets sévères pour préserver l’intégrité des vases sacrés et des ornements ecclésiastiques, interdisant leur utilisation à des fins profanes. Son décret sur la célébration de la fête de Pâques, fixée au dimanche chaque année en mémoire de la résurrection du Christ, contribua à unifier les pratiques liturgiques dans toute l’Église et à éliminer les pratiques supersticieuses qui imitaient les Juifs.

Les Œuvres de saint Pie Iᵉʳ à Rome

Saint Pie Iᵉʳ fit ériger un titre paroissial en l’honneur de sainte Pudentienne, sur l’emplacement des Thermes de Nova, à la demande de sa sœur sainte Praxède. Il soutint cette église par des dons généreux et y célébra fréquemment la messe. Il établit des fonts baptismaux qu’il consacra lui-même, administrant le sacrement de baptême à de nombreux païens convertis à la foi chrétienne.

Son dévouement à la mission de l’Église se manifesta également par l’établissement d’un monastère de Feuillants près de Sainte-Marie-Majeure, témoignant ainsi de sa volonté de promouvoir la vie monastique et la sanctification personnelle des fidèles.

Martyre et Héritage Spirituel

Après avoir gouverné l’Église avec sainteté et fermeté pendant quinze ans, saint Pie Iᵉʳ reçut la couronne du martyre. Bien que certains historiens anciens, comme Fontani, mentionnent son martyre par l’épée, le Liber Pontificalis ne lui attribue pas le titre de martyr. Son corps fut inhumé au Vatican, et ses reliques se répandirent dans plusieurs lieux de culte à travers le monde, témoignant de la vénération et de la dévotion envers ce grand saint.

L’Impact de saint Pie Iᵉʳ sur l’Église

L’héritage de saint Pie Iᵉʳ dans l’Église catholique réside dans sa défense intransigeante de la foi orthodoxe et de la tradition apostolique. Sa contribution à l’unification des pratiques liturgiques et à la préservation de la pureté des sacrements a profondément marqué l’histoire de l’Église. Sa mémoire continue d’inspirer les fidèles à vivre leur foi avec zèle et fidélité, en témoignant de l’amour du Christ et en défendant les vérités évangéliques dans un monde souvent hostile.

Conclusion : Saint Pie Iᵉʳ, Modèle de Foi et de Sainteté

Saint Pie Iᵉʳ demeure un modèle de foi, de zèle apostolique et de dévouement à la mission de l’Église. Son pontificat, marqué par des actes courageux et des décisions pastorales éclairées, continue d’inspirer les chrétiens à travers les âges. En nous rappelant son exemple, nous sommes encouragés à persévérer dans la vérité de l’Évangile, à défendre avec force les enseignements de l’Église et à œuvrer pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Que la vie et l’œuvre de saint Pie Iᵉʳ continuent de nourrir notre foi et de guider notre chemin vers la sainteté, en nous rappelant l’importance de la prière, de la doctrine et du service désintéressé dans la mission de l’Église catholique. Prions pour que son intercession nous fortifie dans notre engagement à suivre le Christ et à répandre son amour et sa vérité dans le monde d’aujourd’hui.

À travers la prière et la dévotion envers saint Pie Iᵉʳ, que nous puissions grandir dans la grâce de Dieu et devenir des témoins lumineux de son Évangile. Amen.

Toute l’Église est intéressée au choix de ses pasteurs, 1°, mais ceux-là surtout sur qui pèse la responsabilité d’un si terrible ministère. 2°, Si les simples fidèles doivent prier avec ferveur, si les supérieurs ecclésiastiques doivent procéder avec maturité à l’examen des sujets qui se présentent pour les saints ordres ou pour telle fonction plus importante, ceux qui sont sur les rangs ne doivent-ils pas eux-mêmes examiner sérieusement et leur vocation et la manière dont ils y répondent ?

Ses Reliques

Dans la catacombe de Sainte-Priscille, sur la Via Salaria, une peinture contemporaine de Pie Ier représente ce Pontife, vêtu du Colobium, et assis sur une chaire épiscopale. La vierge sainte Praxède est debout devant lui tenant un voile déplié. Le Pape lui impose les mains. Un prêtre assiste à cette cérémonie sainte. C’est Pastor, frère de saint Pie Ier.

Il y a des reliques du Saint à Saint-Leu, aux Clarisses et aux Ursulines d’Amiens, au Saint-Sépulcre d’Abbeville, à Saint-Pierre de Roye et à Montreuil.

Oraison

Ô Dieu tout-puissant et miséricordieux, nous te rendons grâce pour la vie et le témoignage de saint Pie Iᵉʳ, pape et défenseur intrépide de la foi catholique. Accorde-nous, par son intercession, la grâce d’une foi inébranlable et d’un zèle ardent pour ton Église. Que son exemple de sainteté et de dévouement nous inspire à suivre avec fidélité le chemin du Christ. Par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

SOURCE : https://www.laviedessaints.com/saint-pie-ier-pape-et-martyr-a-rome/

Papa Pio I

Pietro Perugino (1448–1523), Pope Pius I, circa 1481


Pope Saint Pius I

Memorial

11 July

Profile

May have been born a slave. May have been the brother of Hermas, author of The Shepherd. Tenth Pope. Reportedly established the date for Easter as the first Sunday after the March full moon. Established rules for the conversion of Jews. Opposed Marcion the agnostic. May have been martyred.

The fact that Saint Justin Martyr did his Christian teaching in RomeItaly, and that the three heretics Valentinus, Cerdon, and Marcion visited there, help prove that at even this early in the Church‘s history, Rome was already the primary see and the center of its authority.

Born

at AquileiaItaly

Papal Ascension

c.142

Died

c.155

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Lives and Times of the Popes, by Alexis-François Artaud de Montor

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

New Catholic Dictionary

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“Pope Saint Pius I“. CatholicSaints.Info. 2 October 2022. Web. 24 October 2025. <https://catholicsaints.info/pope-saint-pius-i/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-pius-i/

Book of Saints – Pius I

Article

(Saint) Pope, Martyr (July 11) (2nd century) The successor in Saint Peter’s Chair of Pope Saint Hyginus. A.D. 167 is commonly given as the date of his death, but modern research tends to the fixing of it some years earlier. His appears to have been a busy Pontificate in which questions of Church discipline were energetically dealt with. It corresponds to a period of respite from official persecution by the Pagan government. Saint Pius, however, has always been reputed a Martyr, a title he has merited, if not by suffering death at the hands of the heathen, at least on account of hardships endured from them which hastened his end.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Pius I”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 11 July 2016. Web. 24 October 2025. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-pius-i/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-pius-i/

New Catholic Dictionary – Pope Saint Pius I

Derivation

Latin: devout

Article

Reigned c.142 to c.154. Born in Italy. The fact that Saint Justin expounded Christian teaching in Rome, and that the three heretics Valentinus, Cerdon, and Marcion visited there, prove the primacy of the see in this century. Feast, Roman Calendar, 11 July.

MLA Citation

“Pope Saint Pius I”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 11 July 2015. Web. 24 October 2025. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-pius-i/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-pius-i/

Pius I

pope and saint of Rome, was a native of Aquileia, and succeeded Hyginus. Pius I is supposed to have commenced his pontificate, or rather bishopric, about 152 or 153, and to have died in 157. The date of his reign, however, as given by other authorities, is from 127 to 140. He was succeeded by Anicetus, but if by Hyginus, as some think, then the latter date of reign is correct. Several decretals have been attributed to Pius I by Gratian, but they are generally considered apocryphal. Hermes, the author of the Shepherd, is reputed to have been the brother of this pontiff. Pius is commemorated in the Western Church July 11. 

See Acta SS. vol. 3, July, p. 178; Pagi, 37 rev. Pontif. Rom. 1, 27; Jaffe, Regesta Pontificum Romanorum, p. 3 and 920; Tillemont, Mémoires pour servir à l'Histoire ecclésiastique (ed. 1732, fol.), p. 130 and 263; Fontanini, Historia Litteraria Aquile. lib. 2, cap. 3, p. 70. (J. H. W.)

SOURCE : https://www.biblicalcyclopedia.com/P/pius-i.html

Pope St. Pius I

Date of birth unknown; pope from about 140 to about 154. According to the earliest list of the popes, given by Irenaeus (Against Heresies II.31; cf. Eusebius, Church History V.6), Pius was the ninth successor of St. Peter. The dates given in the Liberian Catalogue for his pontificate (146-61) rest on a false calculation of earlier chroniclers, and cannot be accepted. The only chronological datum we possess is supplied by the year of St. Polycarp of Smyrna's death, which may be referred with great certainty to 155-6. On his visit to Rome in the year before his death Polycarp found Anicetus, the successor of Pius, bishop there; consequently, the death of Pius must have occurred about 154. The "Liber Pontificalis" (ed. Duchesne, I, 132) says the father of Pius was Rufinus, and makes him a native of Aquileia; this is, however, probably a conjecture of the author, who had heard of Rufinus of Aquileia (end of fourth century). From a notice in the "Liberian Catalogue" (in Duchesne, "Liber Pontificalis", I, 5), which is confirmed by the Muratorian Fragment (ed. Preuschen, "Analecta", I, Tübingen, 1910), we learn that a brother of this pope, Hermas by name, published "The Shepherd" (see HERMAS). If the information which the author gives concerning his personal conditions and station (first a slave, then a freedman) were historical, we should know more about the origin of the pope, his brother. It is very possible that the story which Hermas relates of himself is a fiction.

During the pontificate of Pius the Roman Church was visited by various heretics, who sought to propagate their false doctrine among the faithful of the capital. The Gnostic Valentinus, who had made his appearance under Pope Hyginus, continued to sow his heresy, apparently not without success. The Gnostic Cerdon was also active in Rome at this period, during which Marcion arrived in the capital (see MARCIONITES). Excluded from communion by Pius, the latter founded his heretical body (IrenaeusAgainst Heresies III.3). But Catholic teachers also visited the Roman Church, the most important being St. Justin, who expounded the Christian teachings during the pontificate of Pius and that of his successor. A great activity thus marks the Christian community in Rome, which stands clearly conspicuous as the centre of the Church. The "Liber Pontificalis" (ed. cit.) speaks of a decision of this pope to the effect that Jewish converts to Christianity should be admitted and baptized. What this means we do not know; doubtless the author of the "Liber Pontificalis", here as frequently, refers to the pope a decree valid in the Church of his own time. A later legend refers the foundation of the two churches, the titulus Pudentis (ecclesia Pudentiana) and the titulus Praxedis, to the time of this pope, who is also supposed to have built a baptistry near the former and to have exercised episcopal functions there (Acta SS., IV May, 299 sqq.; cf. de Rossi, "Musaici delle chiese di Roma: S. Pudenziana, S. Prassede"). The story, however, can lay no claim to historical credibility. These two churches came into existence in the fourth century, although it is not impossible that they replaced Christian houses, in which the faithful of Rome assembled for Divine service before the time of Constantine; the legend, however, should not be alleged as proof of this fact. In many later writings (e.g. the "Liber Pontificalis") the "Pastor" or "Shepherd" in the work of Hermas is erroneously accepted as the name of the author, and, since a Roman priest Pastor is assigned an important role in the foundation of these churches, it is quite possible that the writer of the legend was similarly misled, and consequently interwove Pope Pius into his legendary narrative (see PRAXEDES AND PUDENTIANA). Two letters written to Bishop Justus of Vienne (P.L., V, 1125 sq.; Jaffé, "Regesta", I, 2nd ed., pp. 7 sq.), ascribed to Pius, are not authentic. The feast of St. Pius I is celebrated on 11 July.

Sources

Liber Pontif., I, ed. DUCHESNE, 132 sq.; LANGEN, Gesch. der rom. Kirche, I (Bonn, 1881), 111 sq.; DUCHESNE, Hist. ancienne de l'église, I (Paris, 1906), 236 sqq. On chronological questions cf. LIGHTFOOT, The Apostolic Fathers, I, i (2nd ed., London, 1890), 201 sqq.; HARNACK, Gesch. der altchristl. Lit., II (Leipzig, 1897), i, 133 sqq.; MEYRICK, Lives of the Early Popes (London, 1880).

Kirsch, Johann Peter. "Pope St. Pius I." The Catholic Encyclopedia. Vol. 12. New York: Robert Appleton Company, 1911. <http://www.newadvent.org/cathen/12126b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. Credo et unam, sanctam, catholicam et apostolicam Ecclesiam.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/12126b.htm

Papa Pio I

St. Pius, Köln-Zollstock

Papa Pio I

St. Pius, Köln-Zollstock

Papa Pio I

St. Pius, Köln-Zollstock



July 11

St. Pius I., Pope and Martyr

ACCORDING to the pontificals, he was the son of one Rufinus, and a native of Aquileia. He had served the church among the clergy at Rome many years under Adrian and Antoninus Pius, 1 when, according to Tillemont, in the fourth year of the reign of the latter he succeeded St. Hyginus in the papacy in 142. He condemned the heresiarch Valentinus, and rejected Marcion, who came from Pontus to Rome after the death of Hyginus, as we have related elsewhere. The conflicts which St. Pius sustained obtained him the title of martyr, which is given him not only in Usuard’s Martyrology, but also in many others more ancient; though Fontanini, a most judicious and learned critic, strenuously maintains, against Tillemont, that he died by the sword. He passed to a better life in 157, and was buried at the foot of the Vatican hill on the 11th of July. See Tillemont, t. 2, p. 312, and especially Fontanini, who discusses at length all things relating to this pope, in his Historia Literaria Aquileiensis, l. 2, c. 3 and 4.

Note 1. Among the heathen emperors of Rome, Titus, the two Antonines, and Alexander deserved the best of their subjects, and the three last gained a great reputation for moral virtue. The Antonines were eminent for their learning, and devoted themselves to the Stoic philosophy. Arrius Antoninus, who had distinguished himself by his moderation and love of justice in several magistracies, was adopted by the Emperor Adrian in 138, and upon his death in the same year ascended the imperial throne. He was truly the father of his people during a reign of twenty-two years, and died in 161, being seventy-seven years old. He obtained the surname of Pius, according to some, by his gratitude to Adrian; but, according to others, by his clemency and goodness. He had often in his mouth the celebrated saying of Scipio Africanus, that he would rather save the life of one citizen than destroy one thousand enemies. He engaged in no wars, except that by his lieutenants he restrained the Daci, Alani, and Mauri, and by the conduct of Lollius Urbicus quieted the Britons, confining the Caledonians to their mountains and forests by a new wall. Yet the pagan virtues of this prince were mixed with an alloy of superstition, vice, and weakness. When the senate refused to enroll Adrian among the gods, out of a just detestation of his cruelty and other vices, Antoninus, by tears and entreaties, extorted from it a decree by which divine honours were granted that infamous prince, and he appointed priests and a temple for his worship. He likewise caused his wife Faustina to be honoured after her death as a goddess, and was reproached for the most dissolute life of his daughter Faustina the Younger, whom he gave in marriage to his adopted son, Marcus Aurelius Antoninus.

Xiphilin writes that the Christians shared in the mildness of his government. Yet though he did not raise by fresh edicts any new persecution, it is a notorious mistake of Dodwell and some others, who pretend that no Christians suffered death for the faith during his reign, at least by his order. Tertullian informs us (l. ad Scapul. c. 4,) that Arrius Antoninus, when he was only proconsul of Asia, put in execution the old unjust rescript of Trajan; and having punished some Christians with death, dismissed the rest, crying out to them: “O wretches, if you want to die, have you not halters and precipices to end your lives by?” St. Justin, in his first apology, which he addressed to Antoninus Pius, who was then emperor, testifies that Christians were tortured with the most barbarous cruelty without having been convicted of any crime. Also St. Irenæus, (l. 3, c. 3,) Eusebius, (l. 4, c. 10,) and the author of an ancient poem which is published among the works of Tertullian, are incontestable vouchers that this emperor, whom Capitolinus calls a most zealous worshipper of the gods, often shed the blood of saints. By the acts of St. Felicitas and her sons, it appears what artifices the pagan priests made use of to stir up the emperors and magistrates against the Christians. At length, however, Antoninus Pius, in the fifteenth year of his reign, of Christ 152, according to Tillemont, wrote to the states of Asia, commanding that all persons who should be impeached merely for believing in Christ, should be discharged, and their accusers punished according to the laws against informers, adding, “You do but harden them in their opinion, for you cannot oblige them more than by making them die for their religion. Thus they triumph over you by choosing rather to die than to comply with your will.” See Eusebius, l. 4, c. 26, where he also mentions a like former rescript of Adrian to Minutius Fundanus. Nevertheless, it is proved by Aringhi (Roma Subterran. l. 3, c. 22,) that some were crowned with martyrdom in this reign after the aforesaid rescript, the pusillanimous prince not having courage always to protect these innocent subjects from the fury of the populace or the malice of some governors. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73). Volume VII: July. The Lives of the Saints. 1866.

SOURCE : https://www.bartleby.com/lit-hub/lives-of-the-saints/volume-vii-july/st-pius-i-pope-and-martyr

Papa Pio I

This illustration is from The Lives and Times of the Popes by Chevalier Artaud de Montor (1772–1849), New York: The Catholic Publication Society of America, 1911. It was originally published in 1842.


The Lives and Times of the Popes – Saint Pius I – A.D. 142

Article

Saint Pius I was born at Aquileia. He was created pontiff A.D. 142. Like Saint Hyginus, he condemned the followers of Cerdon and his successor in that heresy, Marcion.

“Marcion,” says Fleury, “recognized two principles, the good and the evil, and he claimed to be justified by these words of the Scripture: ‘The tree which beareth good fruit is not evil; and the tree which beareth bad fruit is not good.'” He also availed himself of the parable which advises that we mend not an old garment with new cloth, nor put new wine into old bottles. He repudiated the Old Testament, as having been given by the evil principle, and he composed a work which he entitled Antitheses, or “the Contradictions between the Old Law and the New Testament.” His followers abstained from animal food, and used only water in holy communion. They carried their abhorrence of flesh-meat so far as to suffer death as martyrs. This heresy had a great number of believers, not only in many places, but also during many centuries.

The condemnation pronounced by Saint Pius I added weight to the excommunication pronounced against this heresy by Saint Hyginus.

Pius I had also to combat the heresy of Valentinus, whose origin is not known. “Valentinus at first preached the Catholic faith in Egypt, where he is said to have been born, and afterwards in Rome,” says Fleury, “but it was in the isle of Cyprus that he became perverted from the faith. Possessing both ability and eloquence, he hoped for a bishopric, but being disappointed, he, in his anger, undertook to combat the doctrine of the Church. He had studied the writings of the Greeks, and especially the Platonic philosophy.”

Justin Martyr composed an Apology for the Christians in the year of Christ 150, and placed the following address in the beginning of it:

“To the Emperor Titus Elian Adrian Antonius, pious and august Caesar, and to his son Verissimus, philosopher; and Lucius, philosopher, the son of Caesar by nature, and of the Emperor by adoption, lovers of science; and to the sacred Senate, and the whole Roman people; Justin, son of Priscus Bacchius, a native of Flavia or Naples of Palestine, one of the persecuted, presents this memorial.

“Reason teaches us that those who are truly pious and philosophers esteem and love only the truth, and not old opinions if they are unsound. You are everywhere called pious and philosophical; the effect shows how that really is.

“We do not intend to flatter you in this writing, but to ask you for justice, in accordance with the most sound reason, and to entreat you not to listen to prejudices, nor to adhere to superstitions, nor to passion, nor to give credence to the false reports that have long been circulated, so as to render judgments which must be injurious to yourselves. For ourselves, we are persuaded that no one can do us harm so long as no one can convict us of being evil-doers; you may have us put to death, but you cannot injure us; and in order that this discourse be not thought rash, we beg for an exact inquiry into the nature of the crimes that are imputed to us. If such crimes be proved against us, let us be punished even more severely than such crimes merit! But if we be found blameless, sound reason forbids that you should maltreat the innocent on account of false reports; or rather that you wrong yourselves in punishing in passion and not in justice. The legitimate form of justice is that subjects give a faithful account of their life and conversation, and that princes judge not by violence and tyranny, but in piety and wisdom. It is for us, therefore, to make our life and conversation known to all the world, lest we have imputed to ourselves those crimes which are charged against us in ignorance; and it is for you to show us that you are unprejudiced judges. For if, after receiving this information, you do not act justly, you will no longer have any excuse before God.”

Justin Martyr, in his first Apology, explains the doctrine of the Christians, saying that they adore, first, the eternal God, the author of all things; in the second place, his Son Jesus Christ, who was crucified under Pontius Pilate; and in the third place, they honor the prophetic Spirit. Saint Justin proceeds to say that Jesus Christ is the sovereign reason who entirely changes the heart of his worshippers.

Jesus is the supreme reason who changes his followers. The discourses of Jesus were the word of God, brief and exact. They have convinced us. The Christians are the only people who are punished for their creed and worship, while all other religions are tolerated. Some adore trees, flowers, cats, rats, and crocodiles, and generally animals. Moreover, all do not adore the same things – the worship is different, in accordance with their gods; so that each sect is impious in the estimation of all the others. “Nevertheless,” he continues, “the only complaint you make against us is that we do not adore the same gods as you do, and that we offer to the dead neither libations, nor crowns, nor sacrifices. Yet you well know that the others do not agree as to what they shall hold to be gods, or brutes, or victims.”

He goes on to complain that there is no order taken with the impostors who, after the ascension of Jesus, set themselves up as gods, as Simon the Samaritan, of the city of Gitton, who, in the time of the Emperor Claudius, performed divers magical operations, and was recognized at Rome as a god; Menander, a disciple of Simon, who seduced so many at Antioch; and Marcion, who even at that very time taught that there was another God greater than the Creator. Justin Martyr then explains all that took place in the Christian assemblies, and ends by laying before the eyes of the princes the copy of the letter of Adrian to Minutius Fundanus.

To Saint Pius I is attributed a decree ordering the celebration of Easter Sunday; but that celebration had already been ordered by the apostles.

The same pontiff directed that converts from Judaism and from the sect of Cerinthus to the Catholic faith should be received and baptized. At the solicitation of Saint Praxedes, daughter of the senator Pudens, he erected in the palace of that Christian, in which Saint Peter had lodged, the title of the Shepherd, and founded there a church, now known under the name of Saint Pudentiana, sister of Saint Praxedes.

In five ordinations Saint Pius I created twelve bishops, eighteen priests, and eleven, or, according to some, twenty-one deacons. He governed the Church about fifteen years.

MLA Citation

Alexis-François Artaud de Montor. “Saint Pius I – A.D. 142”. The Lives and Times of the Popes1911. CatholicSaints.Info. 27 July 2022. Web. 24 October 2025. <https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-pius-i-a-d-142/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-pius-i-a-d-142/

Papa Pio I

Vecchietta, Assunzione della Vergine, Duomo di Pienza. Sulla sinistra sant'Agata e san Pio (papa Pio I).


San Pio I Papa e martire

Festa: 11 luglio

Aquileia ? - † Roma, 155

(Papa dal 140 al 155).

Nato ad Aquileia, le fonti ci informano che era fratello di Erma, uno dei Padri apostolici, autore dell'opera "Il Pastore". Papa Pio I nei 15 anni del suo Pontificato ha a che fare con l’eresia dello gnostico Marcione che contrapponeva il Dio del Vecchio Testamento al Cristo. Vara norme per la conversione degli ebrei e stabilisce il calcolo per la data della Pasqua. Muore nel 155.  

Etimologia: Pio = devoto, religioso, pietoso (signif. intuitivo)

Martirologio Romano: A Roma, commemorazione di san Pio I, papa, che, fratello del celebre Erma, autore dell’opera intitolata “Il Pastore”, custodì come un buon pastore per quindici anni la Chiesa.

Anche per s. Pio I, come per quasi tutti i pontefici dei primi secoli della Chiesa, le notizie pervenutaci, oltre che poche sono anche incerte; non si sa praticamente nulla, salvo quanto narrato dalle tradizioni.

Il “Liber Pontificalis” riporta che nacque ad Aquileia, figlio di un certo Rufino; Eusebio nella sua ‘Storia Ecclesiastica’ considera verosimilmente la durata del suo pontificato in quindici anni, dal 140 al 155; dal “frammento Muratoriano” sappiamo che era fratello di Erma, l’autore del ‘Pastore’.

Gli si attribuisce la data della celebrazione della Pasqua nella domenica dopo il plenilunio di marzo; sono importanti le sue norme per la conversione dei giudei.

Combatté lo gnostico Marcione (85-160) filosofo eretico, che contrapponeva al Dio imperfetto e ingiusto del Vecchio Testamento, il Dio buono che aveva assunto un’apparente forma umana in Cristo.

San Pio I non ebbe culto nell’antichità e perciò il suo nome manca negli antichi Martirologi, finché Adone lo inserì per primo nel suo ‘Martirologio’ all’11 luglio come ‘confessore’, mentre il ‘Martirologio Romano’ confermando la data dell’11 luglio, lo considera ‘martire’; come del resto lo furono quasi tutti i primi 31 pontefici, che governarono la Chiesa nel triste periodo delle persecuzioni, fino all’avvento di Costantino imperatore.

Il nome Pio è un nome già in uso in età imperiale, poi divenuto fondamentalmente cristiano, con chiaro riferimento alla pietà cristiana e alla devozione a Dio.

E’ appartenuto a ben 12 papi; diffuso nel Nord e Centro Italia soprattutto nel femminile Pia; è il nome del recente santo cappuccino padre Pio da Pietrelcina; Dante nel ‘Purgatorio’ rievoca la tragica vicenda di Pia de’ Tolomei, fatta uccidere dal marito.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/61850

PIO I, santo

di Francesco Scorza Barcellona

Enciclopedia dei Papi (2000)

Il Frammento muratoriano con riferimento al Pastore, che afferma essere stato scritto recentissimamente a Roma da Erma, ricorda che in quel lasso di tempo sedeva sulla cattedra romana il vescovo P., fratello dell'autore dell'opera. È questa la più antica testimonianza che abbiamo di P., del massimo interesse per la vicinanza alla notizia riportata. Secondo Eusebio di Cesarea, P. succedette a Igino nel 142 ed esercitò l'episcopato per quindici anni fino al 157 (Historia ecclesiastica IV, 11, 6-7; Chronicon, ad aa. 142, 157). Lo stesso Eusebio riprende da Ireneo di Lione, Adversus haereses III, 4, 3, la notizia che sotto l'episcopato di P. l'eretico Valentino avrebbe raggiunto a Roma il suo apogeo (Historia ecclesiastica IV, 10; 11, 1), e riporta un passo di Ireneo in una lettera a papa Vittore in cui si afferma che P. era uno dei suoi predecessori che mantenne la pace e non impose l'uso liturgico romano a quelle comunità che celebravano la Pasqua il 14 di nis¯an secondo il calendario giudaico (ibid. V, 24, 14). Se si accetta la cronologia di Eusebio, dobbiamo ritenere che avvenne sotto P. la separazione di Marcione dalla Chiesa di Roma: Marcione era giunto a Roma pochi anni prima, segnalandosi per una cospicua donazione di denaro alla Chiesa locale, che gli fu restituita al momento della sua defezione, nel 144 (Tertulliano, Adversus Marcionem I, 19, 2; IV, 4, 3). Nella documentazione di provenienza romana si rileva una certa confusione nella serie dei papi da P. a Sotero soprattutto in relazione alla cronologia: l'unico dato che vi appare costante è l'inizio del pontificato di P. nel 146. Secondo il Catalogo Liberiano - nel quale la notizia su P. è preceduta da quella su Aniceto, lacunosa, in cui si affermava che questi sarebbe stato vescovo dal 150 al 153 - il pontificato di P. sarebbe durato venti anni, quattro mesi e ventuno giorni dal 146 al 161, cioè un periodo di circa sedici anni. La stessa inversione nell'ordine di serie tra P. e Aniceto, e le date relative di accesso dei due vescovi e di morte del solo Aniceto, si dovevano leggere nella prima redazione del Liber pontificalis, nr. 12, quale si può ricostruire dai compendi feliciano e cononiano: qui la durata del pontificato di P. doveva essere di diciannove anni, quattro mesi e tre giorni, la stessa che si ritrova nella redazione definitiva del Liber pontificalis, nr. 11, in cui si ripete la data del 146 come quella di accesso di P., che questa volta precede Aniceto nell'ordine di serie. Questa cronologia, secondo cui l'episcopato di P. sarebbe terminato nel 164-165, contraddice però i dati relativi ai suoi immediati successori, Aniceto e Sotero, che avrebbero esercitato il loro episcopato rispettivamente dal 150 al 153 e dal 162 al 170. Il Catalogo Liberiano registra nella notizia su P. che sotto il suo episcopato Erma, fratello del vescovo, scrisse il Pastore ("Sub huius episcopatus frater eius Ermes librum scripsit in quo mandatum continetur, quod ei precepit angelus, cum venit ad illum in habitu pastoris"). Questo dato è ripreso e ampliato nel Liber pontificalis, che vi aggiunge altre notizie difficilmente verificabili e talora palesemente fantasiose. Il contenuto del mandatum dell'angelo sarebbe stato l'ordine di celebrare la Pasqua nel giorno di domenica; P. sarebbe stato di origine italica, figlio di Rufino, fratello di Pastore, originario di Aquileia. Avrebbe stabilito che si accogliessero e battezzassero gli eretici giudei, avrebbe emanato un decreto sulla Chiesa ("Et constitutum de ecclesia fecit"). Avrebbe proceduto in cinque ordinazioni alla consacrazione di diciannove presbiteri, ventuno diaconi e dodici vescovi, sarebbe stato sepolto il 9 luglio presso il corpo di s. Pietro nel cimitero vaticano, e la sua morte sarebbe stata seguita da un periodo di quattro giorni di sede vacante. Il riferimento alla composizione del Pastore di Erma, già presente nel Catalogo Liberiano, corrisponde alla analoga notizia del Frammento muratoriano. Nel Liber pontificalis il titolo dell'opera di Erma diventa il nome del fratello di Pio I. Il nome del padre di P., Rufino, e il riferimento alla città di Aquileia, senza implicare l'identificazione dello scrittore del sec. IV con il padre del vescovo di Roma, indica senza dubbio il personaggio a cui l'anonimo autore si è ispirato per dare a P. una famiglia e un luogo di origine. La celebrazione della Pasqua a Roma è attestata già prima di P., stando al passo di Ireneo nella lettera a papa Vittore sopra citato. Il "constitutum de ecclesia" attribuito a P. indica un non meglio precisato decreto di natura verosimilmente disciplinare. P. compare negli Acta sanctarum Pudentianae et Praxedis in quanto coinvolto nell'ampliamento del "titulus Pastoris", in cui sarà sepolta Pudenziana figlia di Pudente, discepolo di Paolo (in realtà si tratta del "titulus Pudentis", poi chiamato "ecclesia Pudentiana" e quindi "sanctae Pudentianae"), e del "titulus Praxedis", poi chiesa di S. Prassede, sorella di Pudenziana. Negli Acta, Pastore è un presbitero che scrive a Timoteo, discepolo di s. Paolo, per informarlo della morte di Pudente e del desiderio delle sue due figlie di dedicarsi al servizio del Signore nel titulus cui è stato dato il nome dello stesso Pastore. La compresenza di Pastore e di P. in questo testo potrebbe essere messa in rapporto con la notizia del Liber pontificalis secondo cui il fratello del vescovo si chiamava Pastore: ma negli Acta non si stabilisce questo rapporto di parentela tra i due personaggi, mentre nel Liber pontificalis non si fa alcun cenno a un "titulus Pastoris". Si ricollega a questa tradizione la tardiva Vita s. Concordii, in cui il protagonista, futuro martire di Spoleto, è figlio del presbitero Gordiano del "titulus Pastoris", ed è ordinato suddiacono da Pio. I tituli "Pudentis" e "Praxedis" sono attestati il primo verso la fine del sec. IV (cfr. l'epitaffio del lettore Leopardus, datato al 384, in Inscriptiones Christianae urbis Romae. Nova series, I, a cura di G.B. de Rossi-A. Silvagni, Romae-In Civitate Vaticana 1922, nr. 3200), il secondo alla fine del sec. V (cfr. l'iscrizione funeraria di Argyrius, rinvenuta nella catacomba di S. Ippolito e datata al 489: ibid., VII, a cura di G.B. de Rossi-A. Ferrua, In Civitate Vaticana 1980, nr. 19991). Nel primo caso la testimonianza sicura di una gerarchia locale già organizzata (lector) fa retrodatare la costituzione del titulus, che deve avere utilizzato a scopo cultuale alcune strutture con funzione termale, datate alla metà del II secolo grazie a bolli doliari rinvenuti in situ, ritrovati nella chiesa attuale di S. Pudenziana. A P. sono attribuite due delle false decretali pseudoisidoriane. Altrettanto false sono due epistole di P. a Giusto di Vienne, così come una serie di decreti trasmessi nella letteratura canonistica medievale. La commemorazione di P. compare nei martirologi a partire da quello di Adone, alla data dell'11 luglio, e da qui è passata al Martyrologium Romanum, dove P. figura come martire, contro la testimonianza del Liber pontificalis e dello stesso Adone. Sono queste le ragioni per cui la commemorazione di P. è stata espunta dal Calendarium Romanum del 1969.

fonti e bibliografia

Frammento muratoriano, a cura di H. Lietzmann, Bonn 1921² (Kleine Texte, 1), pp. 8, 9-10, 11.

Tertulliano, Adversus Marcionem I, 19, 2; IV, 4, 3, a cura di E. Kroymann, Turnholti 1954 (Corpus Christianorum, Series Latina, 1), pp. 459-60, 530.

Eusebio di Cesarea, Historia ecclesiastica IV, 10; 11, 1, 6-7; V, 24, 14, a cura di E. Schwartz, Leipzig 1903 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, II, 1), pp. 320, 322, 324, 494-96.

Id., Chronicon, ad aa. 142, 157, a cura di R. Helm, Berlin 1956 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, VII), pp. 202-03.

Le Liber pontificalis, a cura di L. Duchesne, I, Paris 1886, pp. 58-9, 132-33; Catalogo Liberiano, ibid., pp. 4-5.

Martyrologium Romanum [...] scholiis historicis instructum, in Propylaeum ad Acta Sanctorum Decembris, Bruxellis 1940, pp. 281-82.

Acta sanctarum Pudentianae et Praxedis, in Acta Sanctorum [...], Maii, IV, Antverpiae 1685, pp. 299-301;Vita s. Concordii, ibid., Ianuarii, ivi 1643, p. 9.

J. Dubois-G. Renaud, Le Martyrologe d'Adon. Ses deux familles. Ses trois recensions. Texte et commentaire, Paris 1984, p. 223.

Calendarium Romanum ex decreto sacrosancti oecumenici concilii Vaticani II instauratum auctoritate Pauli PP. VI promulgatum, In Civitate Vaticana 1969, p. 129.

Fonti agiografiche:

Bibliotheca Hagiographica Latina [...], I, Bruxellis 1898-99, p. 998.

Decretali attribuite a P. in P. Hinschius, Decretales pseudo-Isidorianae et Capitula Angilramni […], Lipsiae 1863, pp. 116-20.

Per la restante letteratura apocrifa attribuita a P. cfr. Regesta Pontificum Romanorum, a cura di Ph. Jaffé-G. Wattenbach-S. Loewenfeld-F. Kaltenbrunner-P. Ewald, I, ivi 1885, pp. 7-8.

Studi:

Ecclesiastica Historia [...] per aliquot studiosos et pios viros in urbe Magdeburgica, Centuria II, Caput X, Basileae 1562, col. 213.

C. Baronio, Annales ecclesiastici, II, Romae 1590, pp. 117, 125-26, 145-47.

[L.-S.] Lenain de Tillemont, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique des six premiers siècles, t. II, Venise 1732, pp. 285-87, 611-19.

Acta Sanctorum [...], Iulii, III, Antverpiae 1723, pp. 178-80.

A Dictionary of Christian Biography, IV, London 1887, s.v., pp. 416-17.

Vies des Saints et des Bienheureux, VII, Paris 1949, s.v., pp. 246-47.

E.C., X, s.v., coll. 1491-92.

Lexikon für Theologie und Kirche, VIII, Freiburg 1963², s.v., col. 528.

Iconographie de l'art chrétien, III, 3, Paris 1959, s.v., p. 1076.

New Catholic Encyclopaedia, XI, Washington 1967, s.v., p. 393.

A. Amore-Cl. Mocchegiani Carpano, Pio I, in B.S., X, coll. 881-83.

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Biographisch-bibliographisches Kirchenlexikon, VII, Herzberg 1994, s.v., coll. 658-59.

Il grande libro dei Santi. Dizionario enciclopedico, I, Cinisello Balsamo 1998, s.v., pp. 645-46.

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Papa Pio I

Giovan Battista Cavalieri (1525–1601), Calcografia in Giovanni Battista Cavalieri, Pontificum Romanorum effigies, Roma, Basa Domenico\Zanetti Francesco, 1580. Biblioteca comunale di Trento


Den hellige pave Pius I ( -~155)

Minnedag:

11. juli

Den hellige Pius I var fra i følge LP fra Aquileia og sønn av en Rufinus. I følge Den muratoriske Canon fra 100-tallet var han bror av den berømte Hermas, forfatteren av «Hyrden», et verdifullt tidlig kristent dokument. Her skriver Hermas at han tidligere var slave, men dette er muligens fiksjon fra forfatteren. I tilfelle skulle det indikere at Pius var av lavt sosialt opphav, kanskje han selv opprinnelig var slave.

Det er litt forvirring om Pius Is regjeringstid; noen plasserer ham feilaktig etter etterfølgeren Anicetus. Om Pius vet vi så lite at han kanskje er mest kjent på grunn av Michelangelos marmorstatue av ham i domkirken i Siena.

Han kjempet en hard strid med gnostikerne og spesielt den gnostiske lederen Markion, og paven ledet synoden som utelukket ham fra Kirken i juli år 144. Deretter dannet Markion sin egen kirke.

Pius fikk ca år 150 besøk av filosofen Justin, som hadde konvertert fra hedendommen og blitt kristendommens store forsvarer. Han skrev mye for å forsvare kristne doktriner, og døde som martyr.

Etter en tradisjon får Pius æren for fastsettelsen av påsken, men det skjedde senere. Hans regler for konversjon av jøder regnes som viktige. Senere legender krediterer ham for etableringen av de to romerske kirkene Sta Pudenziana og Sta Prassède, men dette mangler historisk bekreftelse.

Pius er først nevnt som martyr i Ado av Viennes martyrologium i 858, men det er ingen grunn til å feste lit til dette. Han ble gravlagt nær St. Peter i Vatikanet. Hans minnedag 11. juli sto i den romerske kalenderen til 1969.

Paverekken - Kildehenvisninger - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 1998-02-13 12:28

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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/pius1