Bienheureuse Marie
d'Oignies
Recluse (+ 1213)
Marie appartenait à une
famille aisée de Nivelles en Belgique. Elle ressent très jeune l'appel à une
vie consacrée, mais ses parents la marient à 14 ans. A cette époque, c'était
difficile d'en discuter. Pour son bonheur, son époux, Jean, partage sa soif d'absolu.
Tous deux vivront comme frère et sœur. Ce n'est pas suffisant: ils distribuent
leurs richesses et se dévouent auprès des lépreux. Ce n'est pas encore assez:
Jean et Marie se séparent, à grand chagrin sans doute mais pour eux c'est la
volonté de Dieu. Ils mèneront chacun de leur côté la vie contemplative et
apostolique.
Marie se retire dans un
ermitage du prieuré Saint Nicolas d'Oignies, près de Namur. Des disciples se
rassemblent autour d'elle. Parmi eux, Jacques de Viry, son futur biographe, qui
deviendra un ardent prédicateur et l'évêque de Saint Jean d'Acre. Tout en
pratiquant une ascèse digne des Pères du Désert, elle éprouve des extases
mystiques et des visions évangéliques. Marie sert ses compagnons et continue de
soigner les lépreux.
Elle fait partie de ces
béguines, nombreuses dans le Nord, mais aussi en Provence, en Catalogne, en
Sicile, qui vivent dans le monde, y menant une vie de consacrées.
À Oignies, dans le
Hainaut belge, l’an 1213, la bienheureuse Marie. Dotée de dons mystiques, elle
vécut, avec le consentement de son époux, en recluse dans une cellule, et fut
ainsi à l’origine et à l’organisation du mouvement des béguines.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1377/Bienheureuse-Marie-d-Oignies.html
Oignies (Aiseau-Presles-Belgique)
- Église Sainte-Marie-d'Oignies. Coffret-reliquaire de Marie d'Oignies réalisé en 1926 par l'école
de Maredsous.
Bois, laiton, métal argenté et pâte de verre. 52 x 58 x 21 cm.
Bse Marie d’Oignies (+1213)
Fêté le 23 juin
Marie d’Oignies appartenait à une famille aisée de Nivelles, en Belgique. Elle ressent très jeune l’appel à une vie consacrée, mais ses parents la marient à 14 ans. A cette époque, c’était difficile d’en discuter. Pour son bonheur, son époux, Jean, partage sa soif d’absolu. Tous deux vivront comme frère et soeur.
Ce n’est pas suffisant : ils distribuent leurs richesses et se dévouent auprès des lépreux. Ce n’est pas encore assez : Jean et Marie se séparent, à grand chagrin sans doute, mais pour eux, c’est la volonté de Dieu. Ils mèneront chacun de leur côté une vie contemplative et apostolique.
Marie se retire dans un ermitage du prieuré Saint Nicolas d’Oignies, près de Namur. Des disciples se rassemblent autour d’elle. Parmi eux, Jacques de Vitry, son futur biographe, qui deviendra un ardent prédicateur et l’évêque de Saint Jean d’Acre.
Tout en pratiquant une ascèse digne des Pères du désert, elle éprouve des
extases mystiques et des visions évangéliques. Marie sert ses compagnons et
continue de soigner les lépreux. Elle fait partie de ces béguines, nombreuses
dans le Nord, mais aussi en Provence, en Catalogne, en Sicile, qui vivent dans
le monde, y menant une vie de consacrée.
Elle se mit à désirer à
tel point la pauvreté qu’elle prit avec elle un simple sac pour y mettre les
aumônes qu’on lui donnait, un gobelet pour boire de l’eau, et se contenta de
haillons pour vêtements.
(Jacques de Vitry)
SOURCE : https://eglise.catholique.fr/saint-du-jour/23/06/bienheureuse-marie-doignies/
SAINTE MARIE D'OIGNIES
Recluse
(1213)
Sainte Marie d'Oignies
naquit à Nivelle, en Belgique. Mariée malgré elle, ses exemples convertirent
son mari, qui vécut avec elle dans la continence et distribua ses richesses aux
pauvres pour se consacrer entièrement aux oeuvres de la piété. Elle fut comblée
des grâces les plus extraordinaires, récompense de ses jeûnes prolongés et de
ses prières continuelles. Elle reçut particulièrement le don des larmes dans la
méditation de la Passion de Jésus-Christ, la connaissance de l'état des
consciences, les visions et les extases. Les cinquante-trois derniers jours de
sa vie, elle ne prit point d'autre nourriture que l'Eucharistie.
Abbé L. Jaud, Vie
des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_marie_d_oignies.html
Gobelet
réalisé vers 1228-1230, attribué à l'atelier d'Hugo d'Oignies. Classé parmi les
"32 pièces du trésor d’Oignies, Hugo d'Oignies et atelier" comme
trésor de la Communauté Française depuis le 26 janvier 2010.
MARIE D'OIGNIES ou de
NIVELLES,
Marie est née à Nivelles
en 1177: ses parents l'ont mariée à l' âge de 14 ans. Les jeunes époux ont vécu
en ascètes à Willambroux soignant les pauvres et les lépreux.
Le 9 mai 1207, elle entre
au béguinage du Prieuré Saint Nicolas à Oignies où elle se livre à des
mortifications dans le sommeil et la nourriture. - Elle était sujette à des
visions et passait pour douée de préscience. Elle est morte à Oignies, le 23
juin 1213, à l'âge de 36 ans.
Elle a été rapidement
vénérée comme sainte par des gens qui ont, très vite, construit une chapelle en
son honneur.
Marie n'a pas été
officiellement canonisée mais son Office a été approuvé par le Pape
Grégoire XVI à la demande de Son Eminence le Cardinal Sterckx et se
célèbre dans les diocèses belges de Tournai et Namur le 23 juin.
A Aiseau, dans la
Paroisse sainte Marie d'Oignies, une procession est organisée en son honneur le
dimanche suivant sa fête.
SOURCE : http://users.skynet.be/bs241588/index2.htm
Sainte Marie d'Oignies
Au diocèse de Liège on
célèbre la fête de sainte Marie d'Oignies, femme d'une vertu et d'une
sainteté admirables. Elle était native de Nivelle, issue de parents qui
n'étaient pas fort relevés dans le monde, bien que riches. Dès sa jeunesse,
elle eut un tel dégoût des plaisirs où s'adonnent ordinairement les personnes
qui se voient hors de la nécessité, qu'elle ne se souciait ni des parures
naturelles aux filles, ni de la douceur des compagnies. Rien ne lui plaisait
tant que la solitude, où elle s'adonnait entièrement à la méditation des choses
divines. Mais ses parents l'incommodaient grandement, et la détournaient
souvent de ses meilleurs desseins par leurs moqueries.
Il arriva donc, quand
elle eut atteint l'âge de quatorze ans, qu'ils la marièrent avec un certain
jeune homme d'assez bonne maison, qui avait aussi beaucoup de fortune et qui
s'appelait Jean.
Ce ne fut pas là une
petite affliction à cette bonne fille, car elle eût très volontiers consacré sa
virginité à son divin Époux : mais elle estima que Dieu n'agréerait pas moins
son obéissance à ses parents que le sacrifice qu'elle lui eût pu faire. Elle
prit alors la ferme résolution de ne lui pas rendre moins de service dans le
mariage que dans le célibat. D'ailleurs, elle se consolait dans l'espérance
qu'elle avait d'une plus grande liberté à servir Dieu, jugeant qu'il lui serait
assez facile de gagner les affections de son mari et de les rendre conformes
aux siennes, et qu'ainsi elle continuerait ses dévotions.
Les effets ne démentirent
point ses espérances et ses desseins : car elle s'acquit un tel pouvoir sur
l'esprit de son mari, qu'elle vaquait à ses dévotions avec beaucoup plus de
ferveur qu'auparavant. Son ordinaire était que, ne se contentant pas de ses
pieux exercices du jour, après avoir passé une partie de la nuit à quelque
travail de ses mains, elle se mettait en prières, puis se jetait sur quelques
ais qui étaient au pied de son lit pour se reposer un peu. Ainsi elle fit tant
que son mari, qui l'avait auparavant tenue pour femme, la tint toujours depuis,
ainsi qu'un autre Joseph, par un instinct divin, pour une vraie Marie,
particulièrement recommandée du Ciel. Enfin il consentit au saint désir qu'elle
avait de demeurer chaste et de quitter tout pour Jésus-Christ, si bien qu'après
avoir donné leurs biens aux pauvres, ils se mirent tous deux ensemble à servir
les lépreux dans Villembrock, à Nivelle.
Il faisait beau voir
ainsi ces jeunes gens dans la pratique des vertus; il n'y avait que les diables
et les mondains à qui cela faisait mal au cœur. Les diables, par une envie
enragée, suscitaient les mondains contre eux; il n'y avait personne qui ne les
regardât et n'eu parlât avec autant de mépris qu'il les avait auparavant
honorés : enfin ils se voyaient abandonnés et comme l'objet du mépris de tous
leurs parents et amis. Mais tout cela ne refroidit pas l'affection de la
servante de Jésus-Christ à lui rendre service, s'estimant trop honorée de
l'imiter et de le suivre dans les mépris de la croix. Plus elle se voyait
rebutée du monde, plus grande était sa ferveur à se recueillir avec son divin
Époux Jésus-Christ, convertissant le repos qu'elle devait prendre la nuit en
prières et en oraisons, macérant sa chair par des jeûnes et de grandes abstinences,
se revêtant de chétifs habits, et fréquentant continuellement les églises et
les lieux de dévotion.
On remarque que dans ses
grandes mortifications elle s'acquit le don des larmes en tel degré que ses
yeux paraissaient comme des sources, d'où découlaient continuellement deux
ruisseaux de larmes nuit et jour, et avec une telle abondance, qu'à peine
pouvait-elle se fournir de mouchoirs pour les recueillir et s'essuyer, ne
voulant pas que ses larmes parussent sur ses joues, ou qu'elles y laissassent des
traces. Un jour, un prêtre l'invitant de s'abstenir de pleurer de la sorte, il
arriva qu'il versa lui-même, par les prières de la bienheureuse Marie, une
telle abondance de larmes en célébrant la messe, qu'il en arrosa les nappes de
l'autel.
Elle se rendit admirable
en ses abstinences et en ses jeûnes continuels : car elle ne buvait jamais de
vin et ne mangeait point de viande : tout son vivre était quelques fruits, des
herbes et des légumes : que si elle mangeait du poisson, c'était fort rarement,
et si peu que cela ne mérite presque pas d'être mis en ligne de compte. De plus
elle mangeait du gros pain noir, et qui était si rude qu'il lui écorchait la
gorge, de sorte que souvent le sang en sortait. Elle ne faisait ordinairement
qu'un repas par jour, en été sur le soir, et en hiver à une heure de nuit, s'y
disposant comme si elle prenait quelque médecine. Depuis la fête de
l'Exaltation de la sainte Croix jusqu'à Pâques, elle jeûna continuellement au
pain et à l'eau l'espace de trois ans, sans toutefois en recevoir aucune
diminution de ses forces, et sans discontinuer en quelque façon son travail
ordinaire, paraissant aussi fraîche de visage que si elle n'eût point jeûné.
Aussi les rigueurs de ses
abstinences étaient-elles compensées par des consolations célestes; car souvent
les anges, lui apparaissant, la consolaient de divins discours. Son ange
gardien l'assistait et l'accompagnait familièrement presque tous les jours, aux
avis duquel elle obéissait ponctuellement, comme un religieux à son abbé. Elle
passait même quelquefois trente-cinq jours entiers sans boire ni manger,
demeurant en un perpétuel silence. Il se trouve aussi que saint Jean
l'Évangéliste se présentait quelquefois à elle à table et la repaissait de
viandes célestes.
Au reste, elle avait
accoutumé de faire tous les ans un voyage par dévotion à Notre-Dame d'Oignies ;
et bien qu'elle en fût éloignée d'une demi-lieue d'Allemagne, elle le faisait
pieds nus, quelque rigueur de froid qu'il fit, et à jeun : que s'il pleuvait,
elle n'en était en aucune façon incommodée. Aussi tient-on qu'elle avait cette
grâce particulière d'être assistée pendant tout ce chemin- là de deux anges,
l'un au côté droit et l'autre à gauche, qui ne l'abandonnaient point et la
conservaient contre les injures de la chaleur, de la froidure ou de la pluie.
Elle reçut de grandes
faveurs de Notre-Seigneur par l'intercession de Notre-Dame, à qui elle avait
une singulière dévotion. Entre les autres elle avait un don particulier de
donner une grande consolation et soulagement à ceux qui s'adressaient à elle,
quelque affliction qu'ils eussent. Les diables même ne fuyaient rien tant que
sa présence, étant contraints de lui obéir en tout.
La bienheureuse Marie
d'Oignies, après avoir ainsi employé sa vie au service des pauvres lépreux, au
faubourg de Villembrock à Nivelle, se voyant continuellement entourée d'un
grand nombre de personnes qui venaient lui demander secours en leurs
afflictions, et ne pouvant plus supporter tant de fatigues, s'enfuit et se
retira à Oignies, où elle passa le reste de ses jours en grande sainteté de
vie. Dieu l'honora de plusieurs actions miraculeuses. Elle eut une connaissance
certaine du temps de sa mort, six ans avant qu'elle arrivât, et le prédit même
à quelques-uns.
Le cardinal Jacques de
Vitry, qui communiquait familièrement avec elle et qui le premier a écrit sa
vie, dit qu'il lui fut aussi révélé le lieu où elle devait être inhumée, et
qu'elle le lui montra en particulier.
Enfin elle fut atteinte
d'une longue et fâcheuse maladie dont elle mourut : pendant laquelle elle passa
cinquante-trois jours sans prendre aucune nourriture que la sainte Communion.
Notre bienheureuse Marie
d'Oignies avait mené une vie vraiment sainte et innocente : aussi reçut-elle de
grandes consolations pendant sa maladie. Car outre les révélations divines dont
Notre- Seigneur la consola, et que l'on sut par révélation même, les anges
l'assistaient visiblement et la consolaient de discours divins. 0 admirable
contentement ! Mais ce fut bien autre chose lorsqu'on lui donnait le sacrement
de l'extrême-onction; car Notre-Seigneur lui apparut alors, accompagné de ses
saints apôtres, et lui mit lui- même la croix sur les pieds. Ainsi cette sainte
âme, toute remplie d'une joie si sensible, s'envola au ciel, conduite par les
anges, le vingt-troisième jour de juin, l'an de Notre-Seigneur 1213. Son corps
fut honorablement inhumé en l'église de Saint-Nicolas d'Oignies, au lieu même
qu'elle avait montré au cardinal de Vitry.
Plusieurs auteurs font
mention de sainte Marie d'Oignies. Le cardinal Jacques de Vitry, grand et
savant personnage, a été le premier qui nous a laissé par écrit sa vie et ses
actions miraculeuses, qu'il a rapportées fort amplement. Aussi en a-t-il eu une
plus particulière connaissance que pas un : d'autant qu'étant envoyé par le
Pape légat en Flandre, afin d'y prêcher et défendre l'Église contre les
Albigeois, l'éclat des vertus et de la sainte vie de notre bienheureuse Marie
lui donna la curiosité de la visiter souvent, et de communiquer avec elle.
C'est de lui que tous ceux qui ont écrit sa vie ont pris ce qu'ils en ont dit :
comme le docte Molan, Surius, Pierre des Natales et Doublet.
SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/marie_oignies.htm
Couvent
des Récollets de Nivelles. Nivelles. Brabant wallon. Belgium. La châsse de
Sainte-Marie d'OIgnies, orphèvre Henri Libert (Namur),1608. Convent (Couvent des
Récollets de Nivelles). Shrine ("La châsse de Sainte-Marie d'OIgnies).
Henri Libert. 1608. . . Ref: PM_129472_B_Nivelles. Cultural heritage; Cultural
heritage|Techniques|Silversmithing/metalsmith/jewellery; Europe|Belgium. ;
Europe|Belgium. |Brabant-wallon; Europe|Belgium. |Brabant-wallon|Nivelles.
Photo: Paul M.R. Maeyaert. www.polmayer.com. © Paul M.R. Maeyaert;
pmrmaeyaert@gmail.com
Couvent
des Récollets de Nivelles. Nivelles. Brabant wallon. Belgium. La châsse de
Sainte-Marie d'OIgnies, orphèvre Henri Libert (Namur),1608, détail: scène Marie
guérissant les infirmes. Convent (Couvent des Récollets de Nivelles). Shrine
("La châsse de Sainte-Marie d'OIgnies). Henri Libert. 1608. . Detail. .
Ref: PM_129479_B_Nivelles. Cultural heritage; Cultural
heritage|Techniques|Silversmithing/metalsmith/jewellery; Europe|Belgium. ;
Europe|Belgium. |Brabant-wallon; Europe|Belgium. |Brabant-wallon|Nivelles.
Photo: Paul M.R. Maeyaert. www.polmayer.com. © Paul M.R. Maeyaert;
pmrmaeyaert@gmail.com
Also
known as
Maria di Oignies
Marie d’Oignies
19 August on
some calendars
Profile
Born wealthy. From her
early youth Mary felt called to the religious
life, but she entered into an arranged marriage at
age 14. She convinced her husband to live chastely, and to turn their home into
a leper hospice.
Mary gave away as much of her fortune to the poor as
she could, and spent her days caring for lepers.
She had a great devotion to Saint John
the Evangelist, and a high regard for her contemporary, Christina
the Astonishing. Later in life, she moved into a hermit‘s cell near
the Augustinian house
at Oignies, France and
spent the rest of her life there, praying for
souls in Purgatory,
and giving advice to would-be spiritual students. Noted for visions,
especially of Saint John and her guardian
angel, ecstacies, prophecies, and psychic gifts; she ate no meat, dressed
exclusively in white, may have been a stigmatist, and reported cut off pieces
of her flesh to rid herself of desire for the world.
Born
1167 at
Nivelles, diocese of Liege, Belgium
23 June 1213 of
natural causes
relics transferred
to a silver reliquary in
the church of Our Lady in Oignies in 1609
relics transferred
to the church of Saint Nicholas at Nivelle, Belgium in 1817
–
praying for
souls in Purgatory
protected from rain by
the Virgin
Mary sheltering her with her mantle
woman in
white in a hermit‘s cell praying
woman in
white in a hermit‘s cell spinning
woman in
white with an angel by
her side
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Miniature
Lives of the Saints for Every Day in the Year, by Father Henry
Sebastian Bowden
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Blessed Mary of
Oignies“. CatholicSaints.Info. 8 February 2024. Web. 6 May 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-mary-of-oignies/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-mary-of-oignies/
Book of Saints –
Mary of Oignies
Article
(Saint) Widow (June
23) (13th
century) A holy woman of Nivelles in Brabant who, during a long widowhood,
led a life of supernatural prayer at Oignies, in the neighbourhood of her
birthplace, and was the means of converting many souls to God. She died A.D.
1213, and was at once popularly venerated as a Saint.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “Mary
of Oignies”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
4 December 2014. Web. 6 May 2025. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-mary-of-oignies/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-mary-of-oignies/
Miniature
Lives of the Saints – Blessed Mary of Oignies
Article
Blessed Mary was born
near Liege in 1180. She married at fourteen, after a childhood of remarkable
sanctity. Her holy example induced her husband also to devote himself to good
works, to live in chastity, and distribute his riches to the poor, and together
they served a hospital of lepers. Neither the mockery of the world nor the
artifices of the devil induced them to abandon their holy purposes ; and this
constancy drew down upon them abundant celestial benedictions. Mary was
constantly rapt in ecstasy. She worked many miracles, read the secrets of
hearts, and often saw our Lord Himself in the Sacred Host. Her spirit was so
occupied with the presence of God that nothing could distract her; and she
passed many days without speaking, except to say, ‘I desire to receive the Body
of our Lord Jesus Christ,’ and after Communion she relapsed again into total
silence. Her tender love and compassion for the sufferings of Jesus were so
great that she conceived an ardent desire for crosses. She never ate until evening,
and then only black bread ; but the angels appeared to her at table, and their
heavenly conversation overwhelmed her soul with delights. Being filled with
humility and compunction, she had an extreme horror of the smallest sin, and,
although her life was so innocent, the rigour of her penance was indescribable.
She died at the age of thirty-three, in a hermitage near Oignies.
Desire of Suffering
The example of Blessed
Mary teaches us with what tender affection we should regard the sufferings of
Jesus Christ, and reminds us that suffering for Him is the best proof we can
offer Him of our gratitude for His boundless love.
‘Write, O most loving
Saviour, Thy wounds upon my heart, that I may always read in them Thy pains and
Thy love.’ – Saint Augustine of Hippo
Blessed Mary could not
behold a crucifix without being dissolved in tears. To stop them she
contemplated the majesty and impassibility of God, but the remembrance of what
this God of Majesty had suffered for her made them flow faster than before. A
priest once begged her to moderate her tears and sighs, and pray in silence.
Unable to do this, she left the church; but she prayed God to show the priest
the impossibility of a creature resisting the operation of the Holy Ghost. The
same day at Mass this priest was so filled with tenderness that he was utterly
unable to restrain his tears, and he shed them so copiously that his vestments,
and even the altar-cloths, were bathed with them.
‘Let us go forth,
therefore, to Him without the camp, bearing His reproach.’ – Hebrews 13:13
MLA
Citation
Henry Sebastian Bowden.
“Blessed Mary of Oignies”. Miniature Lives of the
Saints for Every Day of the Year, 1877. CatholicSaints.Info.
28 November 2020. Web. 24 December 2021.
<https://catholicsaints.info/miniature-lives-of-the-saints-blessed-mary-of-oignies/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/miniature-lives-of-the-saints-blessed-mary-of-oignies/
Blessed Mary (Marie)
d'Oignies, Widow (AC)
Born at Nivelles, Belgium, c. 1177; died in Oignies, Belgium, in 1213. Marie
d'Oignies was only 14 when she married, but she persuaded her husband not to
consummate the marriage. They lived together as brother and sister. They then
turned their house into a leper hospital, and tended the sick there. Finally,
Marie became a recluse in a cell near the church of Oignies, where she was favored
by supernatural charismata. In a near contemporary biography, Marie d'Oignes,
is said to have had a similar intense contemplation of the Passion 12 years
before that of St. Francis. Wounds were detected on her body when it was washed
at her death; however, it is not possible to know whether these were self-
inflicted or of mystical origin. Marie could miraculously "see the
Blessed Sacrament"
Marie's relics were placed in a silver shrine behind the altar at Oignies, a
monastery of canons regular in the diocese of Namur. He vita was written by
Cardinal James of Vitry, once a canon regular in that monastery, afterwards
bishop of Acon in Palestine, and later of Tusculum. Her name is inserted in the
calendars of several churches in Flanders, in some of which she has been
honored with an office (Benedictines, Harrison, Martindale).
In art, Blessed Marie is pictured as a recluse visited by an angel. She may
sometimes be shown (1) with an angel by her side; (2) spinning or praying in
her cell; (3) interceding for the souls in purgatory; or (4) as the Virgin
spreads her mantle over her to protect her from rain (Roeder).
She is invoked by women
in childbirth and against fever (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0623.shtml
June 23
St. Mary of Oignies
HER parents, who were
wealthy inhabitants of Nivelle, in Brabant, gave her a virtuous education, and
married her young to a gentleman remarkable for his piety. He imitated her in
her long devotions and watchings, and in the extraordinary austerities which she
practised. This fervent couple by mutual agreement devoted themselves to serve
the lepers in a quarter of Nivelle called Villembroke. By this abject life,
they exposed themselves to the railleries and contempt of their worldly
friends; but human respects were no temptation to our sincere lovers of the
disgrace of the cross, who learned by humiliations to die more perfectly to
themselves; assiduous meditation on the sufferings of Christ was their
favourite exercise, and was to Mary a source of continual tears; which, as she
said to Cardinal Vitry, far from exhausting her were her refreshment. Black dry
bread with a few herbs, made up the slender refection which she allowed herself
only once a day. When she spun or worked, she had the psalter always open before
her, the more easily to prevent distractions, by frequently casting her eyes on
it; for she seemed in all her employments never to cease praising God in her
heart. She made every year two pilgrimages to our Lady’s church at Oignies, two
miles from the place of her abode, and her devotion to the mother of God was
most tender and remarkable. The pious cardinal who has written her life
testifies that in her prayer she was favoured with frequent raptures and
extraordinary heavenly visits; and that her conversation, which was ordinarily
on God, inflamed and comforted exceedingly all who spoke to her. I know, says
the same learned and pious author, that many will laugh at what I relate, but
those who have received of God the like favours, will believe and understand
me. A certain person of eminent piety who came from a great distance to see
her, received such comfort, and such a flame was kindled in his breast by her
words, that he ever after continued to feel the effects in his soul, and found
the bitterness which he suffered from his earthly pilgrimage exceedingly
alleviated. Another who rallied his companions for turning out of their way to
visit the servant of God, and refused to go with them, being weary of waiting
for them out of doors, at last went in to hasten them out; but was suddenly so
struck at the sight of the saint’s countenance, and on hearing her words full
of unction and ardour, that his heart was that moment entirely changed: he
melted into tears, and after staying a long time to hear her heavenly
discourses, could scarcely be drawn from her company.
The saint on several
occasions showed that she had received from God the spirit of prophecy, and was
endued with an eminent gift of spiritual knowledge and counsel. These graces
she obtained and preserved by her profound humility, by which she sincerely
regarded herself as the outcast of the world, and unworthy to enjoy in any
respect the rank of other creatures, and with confusion both thought and styled
herself entirely ignorant in the paths of virtue. She was most watchful over
her heart that nothing might enter it but Jesus Christ and what belonged to his
love. I never heard her let fall one word, says our author, that savoured of
the spirit of this world, and she seasoned almost every sentence she spoke with
the adorable name of Jesus. She and her devout and most affectionate husband
gave all their worldly possessions for the relief of the poor, when they first
devoted themselves to serve the lepers at Villembroke. A few years before her
death she left Villembroke, where visitants from Nivellu sometimes broke into
her solitude; and settled near the church at Oignies, in a house belonging to a
person of eminent virtue. She there sighed continually in a holy impatience to
go to God, and repeated almost without intermission rapturous aspirations of
divine love, and wonderful praises of God, the Trinity in Unity, and Unity in
Trinity; passing from the Trinity to the sacred humanity of Christ, and
intermixing frequent Alleluias. She approached most frequently the holy
eucharist, in receiving which her countenance, through the ardour of love which
inflamed her breast, seemed to dart forth rays of light. In her last sickness
she was visited by the Archbishop of Toulouse, by the widow of the Duke of Louvain,
who was then a devout Cistercian nun, and many other persons of distinction,
who were all much edified by her saint-like deportment; she calmly resigned her
soul into the hands of her Creator in 1213, being thirty-three, others say
thirty-six years old. Her relics are placed in a silver shrine behind the altar
at Oignies, which is a monastery of regular canons in the diocess of Namur. See
her Life, written by the devout cardinal, James of Vitry, once a canon regular
in that monastery, afterwards bishop of Acon in Palestine, and lastly of
Tusculum. He died at Rome in 1244, and has left us a history of the East, from
the time of Mahomet, and some other works. Her name is inserted in the
calendars of several churches in Flanders, and her relics enshrined in several
places; in some she has been honoured with an office. See Papebroke, t. 4,
Junij, p. 631.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/232.html
Beata Maria di Oignies Fondatrice
delle Beghine
Liegi, Belgio, 1177 circa
- 1213
Maria d'Oignies, beghina
e mistica, nacque a Liegi nel 1177 circa da famiglia benestante. All'età di 14
anni si sposò, ma in seguito decise con il marito di dedicarsi ad una vita
apostolica di castità e carità, lavorando in un lebbrosario. All'età di 30 anni,
nel 1207, si ritirò in una comunità di conversi, ossia di suore e fratelli
laici, coordinata da un gruppo di preti, fra cui Jacques de Vitry, futuro
Cardinale d'Acri in Palestina e protettore del movimento delle beghine. Maria
ebbe molta influenza spirituale su Jacques, che ne scrisse la biografia e che
la aiutò la fondare la sua comunità autosufficiente di beghine e begardi.
Nonostante le accuse di eresia che sarebbero state mosse al movimento negli
anni successivi, Maria fu sempre molto ortodossa nelle sue convinzioni, tant'è
che appoggiò con entusiasmo la Crociata contro i catari del 1209. Nel 1212 si
racconta che Maria avesse ricevuto le stimmate, ben 12 anni prima di San
Francesco. Morì nel 1213 all’età di 36 anni.
Martirologio Romano: A
Oignies sempre nell’Hainault, nel territorio dell’odierna Francia, beata Maria,
che, ricca di doni mistici, con il consenso del marito, visse reclusa in una
cella e poi fondò e regolamentò l’Istituto detto delle Beghine.
Le antiche biografie di Maria di Oignies sono fondamentali per comprendere e studiare il rinnovamento religioso dei Paesi Bassi nei secoli XII e XIII. La santa in particolare ispirò il movimento delle beghine: donne che vivevano in comunità, dirette spiritualmente da un sacerdote. Non erano suore, anche se nella maggior parte dei casi facevano voto privato di castità, e traevano sostentamento da attività lavorative senza chiedere la carità.
Maria nacque nel 1177 a Nivelles, nel Brabante, antico ducato compreso oggi nello stato del Belgio. Apparteneva ad una famiglia benestante, era molto religiosa e appena raggiunse i quattordici anni, per distoglierla dal pensiero di farsi monaca, i genitori combinarono il matrimonio con un pio giovane di nome Giovanni. Dopo alcuni anni di felice unione matrimoniale, tra lo sconcerto dei parenti, i due bravi coniugi decisero, di comune accordo, di dare i propri beni ai poveri per ritirarsi in un lebbrosario, a Willambroux, per servire i malati. Si formò una piccola comunità la cui fama si diffuse presto, soprattutto grazie a Maria, cui molti fedeli chiedevano preghiere e consigli. Raggiunti i trent’anni, la santa, col consenso del marito e del cognato sacerdote, suo confessore, decise di ritirarsi nel monastero agostiniano di Oignies. Visse in una cella accanto al coro della chiesa facendo la sacrestana. Nel 1207 conobbe Giacomo di Vitry, un canonico di Parigi. La donna gli chiese di stabilirsi in città e di dedicarsi alla predicazione. Erano tempi complessi, la cristianità era lacerata dalle lotte contro le eresie dei catari e degli albigesi. Maria, sebbene vivesse quasi in clausura, seguiva con trepidazione questi avvenimenti. Giacomo ne divenne il direttore spirituale e trasmetteva ai numerosi devoti i suoi insegnamenti. Maria e Giacomo, penitente e confessore, erano guide uno dell’altra. La santa trascorreva molte ore, anche notturne, davanti all’Eucaristia. Un giorno ebbe la premonizione che sarebbe stata istituita la festa del Corpus Domini. Così avvenne nel 1246, nella vicina Liegi, grazie a s. Giuliana di Cornillon che ebbe legami con le "beghine" e si fece monaca proprio nel 1207.
Nel 1212 Maria di Oignies conobbe s. Folco, vescovo di Tolosa, quando gli albigesi lo cacciarono dalla sua diocesi. Il santo si rifugiò a Liegi e rimase impressionato dalla santità di vita delle beghine. In quell’anno Maria ebbe le stimmate. L’anno successivo, dopo numerose e speciali grazie, morì, all’età di circa trentasei anni. Sul letto di morte predisse che sarebbe sorto un ordine di predicatori che, per il bene della Chiesa, avrebbe contrastato le eresie. Folco di Tolosa, insieme a s. Domenico, lottò contro i catari e assistette alla fondazione dei primi monasteri domenicani.
Nel 1216, su richiesta di Folco, Giacomo scrisse la vita di Maria con un lungo prologo in cui illustrava le vicende della nascita del movimento religioso. Per ottenere l’approvazione delle beghine e dei begardi, la corrispondente comunità maschile, andò a Perugia, sede temporanea del papato. Giacomo era un predicatore illustre, teologo e storico; divenne in seguito vescovo di S. Giovanni d’Acri, in Palestina. Nel 1228 fu nominato vescovo di Frascati e poi cardinale. Si prodigò molto perché venisse conosciuta la vita della sua penitente e la santità delle beghine. Diede il suo scritto anche all’amico cardinale Ugolino, futuro papa Gregorio IX. Nel 1230-31 Tommaso Cantimprè aggiunse all’opera un supplemento.Maria si consacrò con gioia al Signore rinunciando alla vita benestante, guardando a Colui che si era incarnato per salvare l’umanità. Maria, ancella di Cristo al servizio della Chiesa, esercitò un apostolato di preghiera e penitenza per la salvezza delle anime. Nella sua vicenda interiore sono riconoscibili i sette doni dello Spirito Santo. Il timor di Dio la spingeva alla povertà e all’umiltà. Grazie al dono della pietà curava i malati nel fisico, ma era pure madre spirituale delle loro anime. Il dono della scienza le conferiva la cautela, la fortezza le ispirò l’armonia del comportamento, il dono del consiglio le dava uno straordinario equilibrio. L’intelletto la fece un’anima contemplativa. Maria fu gratificata da visioni straordinarie, ma grazie al dono della sapienza rimase umile di cuore. Gustava la soavità della liturgia, soprattutto nelle solennità, e aveva una speciale devozione per l’evangelista Giovanni. Le beghine, non avendo regole che ne definissero le caratteristiche, ebbero un appoggio informale dalla Santa Sede. Le caratteristiche inusuali del movimento, nei periodi storici più difficili e confusi, causarono accuse di eresie. Ancora oggi in Belgio e Olanda esistono alcune comunità eredi del loro carisma.
Autore: Daniele Bolognini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/59030
Michel Lauwers . « "Noli me tangere". Marie Madeleine, Marie d'Oignies et les pénitentes du XIIIe siècle », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, 1992 Volume 104, Numéro 104-1, pp. 209-268 : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_1123-9883_1992_num_104_1_3225