lundi 25 juin 2012

Saint PROSPER D'AQUITAINE, théologien laïc, moine, confesseur et Docteur de l'Église


Saint Prosper d'Aquitaine

Théologien laïc (+ v. 460)

Tout ce qu'on sait de sa vie c'est qu'il naquit en Aquitaine, qu'en 428, il est à Marseille et à partir de 440, qu'il fut rédacteur à la chancellerie pontificale de saint Léon le Grand. Il écrivait très bien et pour faciliter la paix de son ménage heureux, il correspondait en vers avec sa femme: "Relève-moi si je tombe, reprends-toi quand je te signale quelque faute. Qu'il ne nous suffise point d'être un seul corps, soyons aussi une seule âme." Il écrivit une 'Histoire universelle' qui est un résumé de celles d'Eusèbe et de saint Jérôme. Il consacre toute son oeuvre à défendre saint Augustin et, pour ce faire, il composa la doctrine augustinienne de la grâce en 1002 hexamètres. Il imposa silence aux évêques des Gaules qui déblatéraient contre l'évêque d'Hippone et c'est sans doute grâce à saint Prosper qu'Augustin fut reconnu très tôt comme le grand docteur de l’Église d'Occident.

Commémoraison de saint Prosper d’Aquitaine. Après une éducation littéraire et philosophique soignée, il mena avec son épouse une vie simple et modeste. Devenu moine à Marseille, il défendit avec force contre les pélagiens la doctrine de saint Augustin sur la grâce de Dieu et le don de persévérance, et servit de secrétaire au pape saint Léon le Grand. Il mourut vers 463.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1390/Saint-Prosper-d-Aquitaine.html

SAINT PROSPER D'AQUITAINE

Docteur de l'Église

(+ 466)

Saint Prosper naquit dans l'Aquitaine, au commencement du Ve siècle; nous le connaissons surtout par ses excellents ouvrages, car ce savant homme semble avoir passé sa vie la plume à la main, dans les controverses contre les hérétiques. Il s'était évidemment appliqué à l'étude des belles-lettres et surtout à l'intelligence de la Sainte Écriture. Chez Prosper, à la science se joignait la vertu, et un auteur contemporain, faisant de lui les plus grands éloges, l'appelle homme saint et vénérable. Les semi-pélagiens, en particulier, eurent en lui l'un de leurs plus redoutables adversaires.

Son érudition et sa sainteté le rendirent célèbre dans toute l'Église, et saint Léon le Grand qui se connaissait en mérite, ne fut pas plutôt élevé au suprême pontificat, qu'il attira Prosper à Rome pour faire de lui son secrétaire et se servir de lui, comme saint Damase avait fait de saint Jérôme, pour répondre aux questions qui lui étaient adressées de tout l'univers chrétien. Plusieurs historiens croient même que le fond de l'admirable lettre de saint Léon sur l'Incarnation du Verbe est de la composition de saint Prosper, et que le grand Pape n'a fait qu'y mettre son style.

Le Saint n'était pas moins habile dans les sciences humaines que dans les sciences ecclésiastiques, surtout dans les mathématiques, l'astronomie et chronologie. Tout porte à croire que Prosper n'était ni évêque, ni même prêtre; mais comme il a passé sa vie à combattre les hérésies, à soutenir les vérités de la religion et éclaircir le grand et difficile mystère de la grâce, l'Église lui a donné place parmi ses Pères et ses Docteurs.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_prosper_d_aquitaine.html

Prosper : voilà un beau nom à retrouver, qui signifie en latin : celui qui est florissant !

Bien qu'il naquit en l'époque lointaine du IVe siècle, on connaît bien ce saint d'Aquitaine grâce à ses écrits. Né à Limoges vers 390, il fera de solides études dans la célèbre abbaye Saint-Victor de Marseille. C'était un théologien et un laïc, référence importante pour notre temps ! Son exemple n'est pourtant peut-être pas totalement à suivre : on rapporte que, étant marié (et on pense, sans enfants ?), il incita son épouse à entrer dans la vie religieuse, pendant que lui-même entrait au monastère.

Prosper se trouve à Marseille quand éclate ce qu'on appelle la "controverse semi-pélagienne", affirmant que le commencement du salut est l'oeuvre de l'homme et non pas d'abord celle de la grâce de Dieu. Dans cette querelle théologique, Prosper est amené à prendre la défense de saint Augustin. Il entre en relation de correspondance avec l'évêque d'Hippone, lequel, de fait, lui répond par plusieurs de ses traités tels que "De la prédestination des saints" et "Du don de persévérance". Prosper, par ses propres écrits, réussit à imposer silence à plusieurs évêques de Gaule qui s'élevaient contre la pensée vigoureuse et parfois trop abrupte de saint Augustin !

Par la suite, Prosper, qui porte le titre mérité de "écrivain ecclésiastique", se fixera à Rome. Il y devient le secrétaire du Pape Léon 1er et y termine sa vie laborieuse d'intellectuel chrétien vers 455. Parmi ses oeuvres, on trouve une "Histoire universelle" où il condense des écrits de saint Eusèbe et de saint Jérôme, un "Commentaire des Psaumes" et un ouvrage sur "La vocation de tous les païens".

Rédacteur : Frère Bernard Pineau, OP

SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Prosper

Saint Prosper d’Aquitaine

Confesseur au diocèse de Bordeaux

Fête le 25 juin

Église de France

près de Bordeaux, en Aquitaine, v. 390 – † v. 455

Théologien gaulois, disciple et défenseur de saint Augustin, l’évêque d’Hippone, en Numidie.

Écrivain ecclésiastique et secrétaire du pape saint Léon Ier le Grand, après 440, il polémiqua contre les semi-pélagiens et écrivit d’importants traités théologiques. Il ne semble pas que Prosper ait jamais reçu les ordres. Adversaire du pélagianisme, il fut en relation avec saint Augustin dont il résuma la pensée. Auteur d’un « carmen », pièce en vers destinée aux ingrats, poète, il écrivit à sa femme pour célébrer leur union et lui rappeler ensuite qu’ils devaient faire à eux deux « un seul corps… mais aussi une seule âme ».

SOURCE : http://www.martyretsaint.com/prosper-daquitaine/

Saint Prosper d'Aquitaine

Théologien laïc (+ v. 460)

Tout ce qu’on sait de sa vie c’est qu’il naquit en Aquitaine, qu’en 428, il est à Marseille et à partir de 440, qu’il fut rédacteur à la chancellerie pontificale de saint Léon le Grand. Il écrivait très bien et pour faciliter la paix de son ménage heureux, il correspondait en vers avec sa femme: « Relève-moi si je tombe, reprends-toi quand je te signale quelque faute. Qu’il ne nous suffise point d’être un seul corps, soyons aussi une seule âme. » Il écrivit une ‘Histoire universelle’ qui est un résumé de celles d’Eusèbe et de saint Jérôme. Il consacre toute son œuvre à défendre saint Augustin et, pour ce faire, il composa la doctrine augustinienne de la grâce en 1002 hexamètres. Il imposa silence aux évêques des Gaules qui déblatéraient contre l’évêque d’Hippone et c’est sans doute grâce à saint Prosper qu’Augustin fut reconnu très tôt comme le grand docteur de l’Église d’Occident.

SOURCE : https://fr.aleteia.org/daily-prayer/samedi-25-juin/

Saint Prosper d'Aquitaine, docteur de l'Église

Fête saint : 25 Juin

Date : Ve siècle

Pensée

Rappelons-nous sans cesse que nous appartenant à Dieu par une infinité de titres, et que nous tenons de lui tout ce que-nous avons et tout ce que nous sommes. Après avoir fait tout ce qui est en notre pouvoir, regardons-nous comme des serviteurs inutiles.

Pratique

Aimez à obliger sans intérêt.

Priez

Pour les esclaves de l’avarice.

Hagiographie

Saint Prosper naquit dans l’Aquitaine au commencement du Ve siècle. Il faut le distinguer de saint Prosper, évêque d’Orléans. Ses écrits sont une preuve qu’il ne s’était pas moins appliqué à l’étude des belles lettres qu’à l’intelligence de l’Écriture sainte ; et la pureté de ses mœurs l’a fait appeler, par un auteur contemporain, homme saint et vénérable. Son attachement à la foi commença à se montrer dans la vive apologie qu’il entreprit des ouvrages de saint Augustin contre les semi-pélagiens de Provence. Le bruit que fit cette affaire l’obligea d’aller trouver le pape saint Célestin Ier qui, après avoir bien pris connaissance de l’état de la question, adressa à ce sujet une lettre dogmatique aux évêques des lieux où circulait l’erreur. Prosper lui-même prit la plume, et composa le poème des Ingrats, qui a toujours été regardé comme un chef-d’œuvre. Saint Léon le Grand, qui se connaissait en mérite, ne fut pas plutôt élevé au pontificat, qu’il attira saint Prosper à Rome pour en faire son secrétaire. Il l’employa avec succès dans les plus importantes affaires de l’Église, et ce fut, dit Photius, au zèle de Prosper, à son savoir et à ses travaux infatigables, que l’on doit l’entière extirpation de l’hérésie des pélagiens. On ne sait point précisément l’année de sa mort ; mais il parait qu’il vivait encore en 463.

Que nous sommes inconséquents ! 1° Nous détestons l’erreur des pélagiens, et nous croyons fermement avec l’Église que, sans la grâce, il nous est absolument impossible de rien faire d’utile au salut, 2° Mais, si nous négligeons de demander ce secours divin, ou si nous n’avons pas soin de conserver et d’en profiter, ne sommes-nous pas des pélagiens d’action et de conduite ?

Quelles sont les reliques de saint Prosper d'Aquitaine ?

Plusieurs siècles après, c’est-à-dire au temps de Luitprand, roi des Lombards, il apparut en songe à Thomas, évêque de Reggio, l’un de ses successeurs, et lui ordonna de lui faire bâtir une église plus magnifique avec un tombeau plus honorable, pour y transférer ses ossements. L’évêque, qui était un très-saint personnage, obéit à son ordre, et, lorsqu’il ouvrit son sépulcre, il en sortit une odeur si merveilleuse, qu’il n’y a point de baume ni de parfum sur la terre qui en puisse produire de semblable. La translation fut faite avec une joie et une solennité extraordinaires, et les miracles qui se firent à ce nouveau tombeau n’y furent pas moindres que ceux qui avaient été faits à la mort du Saint.

Voilà ce que le docte Flaminius, et après lui Surius, disent de saint Prosper, évêque de Reggio. Ceux qui ont écrit sur l’évêque de Riez lui appliquent aussi les mêmes choses : ce qui vient de ce que Riez et Reggio n’ayant qu’un même nom en latin, on a aisément confondu l’un avec l’autre. Ils y insèrent aussi une partie de ce que nous avons dit de saint Prosper d’Aquitaine, et surtout sa fonction de secrétaire du pape Léon Ier, faute de distinguer ce saint ecclésiastique des évêques de même nom. Nous ajouterons encore qu’il y a eu un saint Prosper, évêque d’Orléans, et confesseur, dont nous donnerons la vie au vingt-neuvième jour de juillet, et qu’il ne faut pas confondre avec ceux dont il a été parlé. Au reste, s’il s’agit de l’évêque de Riez, on le peut mettre au IVe siècle ; mais pour le célèbre adversaire des semi-Pélagiens, il appartient au Ve.

Oraison

Répandez dans votre Église, Seigneur, l’esprit dont était animé saint Prosper dans l’exercice du ministère sacré ; afin qu’en étant remplis, comme lui, nous nous appliquions à aimer ce qu’il a aimé, et à pratiquer ce qu’il a enseigné. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.

SOURCE : https://www.laviedessaints.com/saint-prosper/

Prière de Saint Prosper d'Aquitaine

sur la Tempérance

Voici une Prière sur la Tempérance « Seigneur, ornez-moi de la Vertu de Tempérance » de Saint Prosper d'Aquitaine (390-455), laïc chrétien et marié, disciple de Saint Augustin, avec lequel il correspondit et dont il appuya le combat contre les pélagiens
La Prière de Saint Prosper d'Aquitaine sur la Tempérance « Seigneur, ornez-moi de la Vertu de Tempérance » :

« Seigneur, ornez-moi de la Vertu de Tempérance qui retienne dans le devoir mes sens et les facultés de mon âme ; que la Tempérance me rende sobre, modéré, chaste, secret, sérieux et grave ; qu'elle soit un frein pour mes passions ; qu'elle modère mes affections et multiplie les saints désirs ; qu'elle corrige ce qui est vicieux en moi, ordonne et fortifie tout ce qui est faible ou déréglé ; qu'elle éloigne les mauvaises pensées pour en suggérer de Saintes ; qu'elle éteigne le feu de la passion, et dissipe la tiédeur par le désir des Récompenses futures ; qu'elle établisse le calme dans mon âme et la préserve de toutes les tempêtes des passions ».

Ainsi soit-il.

Saint Prosper d'Aquitaine (390-455) - « Le Fidèle au pied de la Croix » ou « Méditations en forme de Prières sur les Principaux Sujets de Piété », Prière sur la Vertu de la Tempérance, p. 222-223, Libraire Potet (1824)

Voir également sur la Vertu de Tempérance :
- La Prière sur la Tempérance d’Alexandre de Hohenlohe « Ô Dieu Tout-Puissant, accordez-nous une parfaite Tempérance »

SOURCE : http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Saint-Prosper-d-Aquitaine-sur-la-Temperance

C’est grâce à lui que saint Augustin a été reconnu docteur de l’Église

Isabelle Cousturié  - publié le 24/06/18 - mis à jour le 17/06/22

Saint Augustin n'aurait pas été proclamé si vite docteur de l’Église si saint Prosper d’Aquitaine, patron des poètes, ne lui avait pas consacré l’essentiel de sa vie et de son œuvre au Ve siècle.

On sait peu de choses de la vie de Prosper (env. 390- env. 463), si ce n’est que c’est un laïc né en Aquitaine, qu’en 428 il est à Marseille et qu’à partir de 440, il est rédacteur à la chancellerie pontificale de Léon le Grand. On sait aussi qu’il aime la vie monastique et qu’il écrit de belles œuvres poétiques. C’est d’ailleurs pourquoi il est le saint patron des poètes. « Ce savant homme semble avoir passé sa vie la plume à la main », souligne l’abbé Léon Jaud (1856-1934), prêtre du diocèse de Luçon, dans Les vies des saints pour tous les jours de l’année.

Le Pape, rapporte-t-il, « admirait tellement son érudition et sa sainteté qu’il se servait de lui, comme saint Damase avait fait de saint Jérôme, pour répondre aux questions qui lui étaient adressées de tout l’univers chrétien ». Et l’abbé lui reconnaît « une ardeur incroyable dans les controverses religieuses de son époque, pour défendre et propager la pensée d’Augustin ». Les deux hommes, contemporains quelques années, ne se sont pourtant jamais rencontrés. Ils ont en revanche beaucoup correspondu.

Don de persévérance

Cette ardeur à défendre la pensée d’Augustin, Prosper s’est fait un devoir de l’entretenir plus que jamais après sa mort (430). Il est même allé jusqu’à Rome demander au pape Célestin Ier de trancher le conflit qui opposait la pensée d’Augustin à celle des pélagiens et des donatiens. Celui-ci ne tranchera pas mais adressera à tous les évêques de Gaule une lettre contenant un vibrant hommage d’Augustin. Les théories dites semi-pélagiennes ne seront rejetées officiellement qu’en 529. En attendant Prosper continue à écrire, jetant le trouble parmi les adversaires les plus déterminés tels que Jean Cassien ou Vincent de Lérins, les fondateurs respectivement du monastère Saint-Victor de Marseille et de l’abbaye de Lérins, en Provence.

Lire aussi :La vérité sur la conversion de saint Augustin

Parallèlement à cette « théologie de combat », comme on voit souvent décrit cette détermination à faire connaître la richesse de la doctrine d’Augustin, Prosper a composé un recueil de près de 400 citations extraites de son œuvre à faire connaître au grand public. Ce Liber Sententiarum, auqel on trouve quelques imperfections, a au moins eu « le mérite d’assurer une large diffusion de la pensée augustinienne au Moyen Âge », souligne dans La Croix le biographe Xavier Lecoeur. On dit que c’est d’ailleurs sans doute grâce à saint Prosper qu’Augustin fut reconnu très tôt comme le grand docteur de l’Église d’Occident. Ce titre lui sera conféré en 1295 par Boniface VIII, au même moment qu’Ambroise de MilanJérôme de Stridon et Grégoire le Grand.

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2018/06/24/saint-prosper-le-disciple-inconditionnel-de-saint-augustin/

PROSPER D’AQUITAINE, De vocatione omnium gentium

ediderunt Roland J. Teske et Dorothea Weber, Wien, Verlag der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, (« Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum », XCVII), 2009, 206 p., 21,5 cm, 26 €, ISBN 978-3-7001-6611-5.

PROSPER D’AQUITAINE, De vocatione omnium gentium, ediderunt Roland J. Teske et Dorothea Weber, Wien, Verlag der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, (« Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum », XCVII), 2009, 206 p., 21,5 cm, 26 €, ISBN 978-3-7001-6611-5.

Déjà en 1900, L. Valentin, vantant dans sa thèse sur Prosper d’Aquitaine les travaux de l’Académie de Vienne, attendait avec impatience la publication dans le Corpus des œuvres de son cher auteur (Saint Prosper d’Aquitaine. Étude sur la littérature latine ecclésiastique au cinquième siècle en Gaule, Paris-Toulouse 1900, p. 210 et 220). Il aura donc fallu plus d’un siècle pour que paraisse enfin le premier tome des Opera, grâce aux soins conjugués de deux universitaires, l’un américain, l’autre autrichienne, tous deux grands spécialistes, entre autres domaines, de l’œuvre d’Augustin. L’œuvre choisie pour inaugurer cette entreprise est sans doute la plus décisive, mais également la plus problématique. Inutile d’insister sur l’intérêt majeur du De vocatione omnium gentium. Premier traité de l’histoire de la théologie à imaginer, jusqu’à la défendre, la possibilité du salut des infidèles, il a surtout suscité un fort engouement lorsque, au beau milieu de la crise janséniste, la traduction française qu’en avait donnée le jésuite Girard s’était attiré les foudres d’Arnauld par ses multiples erreurs aux lourdes conséquences.

L’introduction, copieuse, se développe en deux parties rigoureusement égales. Tout d’abord, une présentation circonstanciée de l’œuvre, de ses enjeux et des problèmes qu’elle soulève, constitue le premier chapitre (p. 9-44). On trouvera, pour chaque aspect, un status quaestionis suffisamment détaillé, aboutissant à la validation d’un consensus que, depuis quelque temps déjà, nul n’osait troubler et qui reconnaît dans le Prosper des alentours de 450, passablement détaché de l’emprise d’Augustin, l’auteur de cet ouvrage (voir p. 9-15). Viennent ensuite des considérations éditoriales, entièrement dues à D. Weber, appuyées sur l’ensemble du matériel philologique, décrit et exploité : le ch. 2, consacré aux témoins manuscrits et à leur tradition (p. 44-70), et le ch. 3, recensant les précédentes éditions et expliquant les principes de la nouvelle (p. 71-78).

L’apport majeur de cette édition est de fournir un texte établi, à nouveaux frais, sur un recensement quasi exhaustif des témoins ; mais le ms. Douai, BM, 533 (XIIIe s.), florilège intégré à juste titre dans l’apparat, n’est en réalité qu’un témoin du Florilegium Duacense, représenté par au moins deux autres témoins plus anciens, dont il faut donc absolument tenir compte : Douai, BM, 285 (seconde moitié du XIIe s.) et Troyes, BM, 215 (fin du XIIe s.). L’apparat, précisément, s’il est complet, est malheureusement rendu d’autant moins lisible par la diversité des sigles et la multiplication des parenthèses et crochets, par le choix curieux de n’y omettre aucun manuscrit, même tardif (p. 74-75), alors que ces derniers sont tout bonnement exclus de l’analyse stemmatique (p. 69). Il était, par exemple, inutile d’y reporter les leçons du ms. Lisboa, BN, Alc. 67, et il aurait suffi de démontrer dans l’introduction qu’il est assurément la copie directe du ms. Troyes, BM, 5.

On mesurera, enfin, l’apport philologique de cette édition en consultant (p. 75-76) la liste comparative des passages pour lesquels le nouveau texte diffère de celui de la Patrologia Latina (un tableau mentionnant directement les variantes de Migne aurait été sans doute plus lisible). Mais, si considérables qu’ils soient, ces progrès textuels ne sont toutefois pas aussi impressionnants que cette liste le laisse paraître. Car le fait est que, pour Voc.gen., nous disposions de deux textus recepti : celui des Opera de Prosper (mip = PL 51) et celui de ceux d’Ambroise (mia = PL 17) ; or, si l’on compte bien 261 variantes entre la nouvelle édition et mip, 79 d’entre elles, cependant, avaient été déjà retenues par mia, et pour 24 autres, la variante retenue contre mia ne l’est qu’avec prudence et sans assurance (voir, dans l’apparat, les astérisques précédant les leçons jugées tout aussi probables). On en retiendra donc surtout que le texte non identifié reproduit par Migne dans mia était bien meilleur que celui de Le Brun Desmarettes et Mangeant, éditeurs de Prosper en 1711. À noter aussi qu’en 1, 7, 15 et 1, 50, 4 la mention « edd. » dans l’apparat est fautive, mia donnant déjà, dans les deux cas, la bonne leçon contre toutes les autres éditions.

Comme il peut s’y attendre, le lecteur trouvera, à la fin du volume (p. 201-206), un Index locorum similium. Si sa première partie, celle des références scripturaires, est claire et aussi complète que possible, la seconde, intitulée « Auctores » est, comme souvent, à considérer avec beaucoup de circonspection. Y sont proposés les parallela de trente-six passages de l’œuvre, qui peuvent concerner deux mots seulement comme un texte de près de quatre pages. Mais cet index donne pêle-mêle fontes et testimonia ; en réalité, on ne compterait dans Voc.gen. qu’à peine quatre références – et toutes allusives – à des auteurs antérieurs à Prosper (Sénèque, Augustin et Jérôme), neuf autres à des œuvres de Prosper lui-même ou de ses contemporains (comme Léon ou l’auteur de l’Hypomnesticon), les entrées restantes étant réservées aux citateurs, de peu postérieurs (tel Gélase) ou, surtout, de l’époque carolingienne (Hincmar et Ratramne). On pourrait s’étonner d’une telle pauvreté des sources textuelles, mais sans doute des analyses de détail permettront d’en étoffer la liste. Concernant plus particulièrement l’œuvre de Prosper, pourquoi, par exemple, à propos de 1, 10, ne pas retenir le parallèle, proposé dans la PL 51, avec Contra collatorem 12, 4 ? Il faudrait sans doute même en ajouter un second, quelques lignes plus haut dans le même paragraphe : … ne tunc quidem perdidit quando diabolo uoluntate se dedit pourrait bien n’être que la réécriture – qui plus est palinodique ! – de C.coll. 9, 5 (… deceptori suo uendidit, perdidit boni scientiam). On ne comprend pas non plus pourquoi, parmi les nombreux échos littéraires et doctrinaux exposés par M. Cappuyns (« L’auteur du “De Vocatione omnium gentium” », Revue Bénédictine, 39, 1927, p. 198-226, surtout p. 215-219), si peu ont été retenus, alors que les rapprochements avec Léon (p. 221-222) sont tous acceptés. Une dernière remarque : en 1, 2, où est développée la conception des adversaires de Prosper qui font de la grâce un comes et non un dux de la uoluntas humana, la distinction nettement soulignée entre les deux fonctions de dux et de comes peut, bien sûr, être un héritage sénéquien (Vit. 8, 1, cf. l’index), mais est-il seulement probable que Prosper veuille faire une allusion, ou même pense au De uita beata, alors même qu’on peut en trouver une trace, certes moins littérale, dans une lettre d’Augustin (ep. 186, 3, 10), dont on est certain que Prosper la connaissait, et qui traite très précisément de la grâce ? Notons d’ailleurs que cette question avait fait l’objet de plusieurs lignes dans son Contra collatorem pour réfuter, comme il le fait encore ici, les prétendus ennemis de la grâce (Cassien, Coll. 13, 8, 3-4 et Prosper, C.coll., 2, 3 et 19, [3], toujours à propos de la bona uoluntas). L’unique renvoi à Sénèque risquerait donc bien d’être trompeur…

Mais le plus important est qu’avec l’achèvement de ce travail minutieux et l’établissement d’un texte mieux assuré vont pouvoir être entreprises à l’avenir des études moins hasardeuses. Ce volume constitue donc bien aussi un point de départ. Il a déjà produit des fruits, qu’il faudrait dès à présent ajouter à la bibliographie (d’ailleurs inexistante dans le volume). Outre la contribution que Voc.gen. a pu apporter à la résolution d’une « énigme augustinienne » (R.J. Teske, « An Augustinian Enigma », Proceedings of the Catholic American Philosophical Association, 83, 2009, p. 19-24), son attention méticuleuse au texte a même sans doute permis à l’éditrice de détecter dans la prose de Prosper un nouveau fragment de Salluste (D. Weber, « Eine spätantike Sallust-Reminiszenz? Zu Prosper, De uocatione omnium gentium 1. 4. 7 », Acta antiqua Academiae scientiarum Hungaricae, 50, 1, 2010, p. 89-96). Touchant la rédaction même de Voc.gen., mentionnons une claire analyse de F. Gori (« Varianti d’autore nel De vocatione omnium gentium attribuito a Prospero d’Aquitania », Augustinianum, 50, 1, p. 255-262), qui pense pouvoir attribuer un certain nombre de variantes textuelles à l’auteur lui-même et soutenir ainsi la thèse d’une double recension de l’œuvre, une thèse qui a ouvert un échange d’articles avec la même éditrice (toujours dans Augustinianum, 50, 2 : D. Weber, « Autorenvarianten in Prospers De vocatione omnium gentium ? Einige metodische Überlegungen », p. 567-573, puis F. Gori, « Un chiarimento », p. 575-576), dont il ne semble pourtant pas ressortir que la proposition de F. Gori soit mal fondée. À en juger, enfin, par l’intérêt qu’on lui a manifesté lors d’un « Workshop Prosper of Aquitaine » au dernier Congrès de patristique d’Oxford (été 2011, actes à paraître en 2013), cette publication ne peut être la source que de nombreuses promesses pour les études prospériennes naissantes, et avant tout pour l’indispensable entreprise d’édition critique des œuvres de l’Aquitain.

Jérémy Delmulle, « PROSPER D’AQUITAINE, De vocatione omnium gentium », Revue de l’histoire des religions [En ligne], 1

2013, mis en ligne le 12 avril 2013, consulté le 21 juin 2013. URL : http://rhr.revues.org/8084

SOURCE : http://rhr.revues.org/8084

Sommes-nous semi-pélagiens ?

Jean Lédion

Il est caractéristique que le pélagianisme soit un ensemble d’idées qui ont d’abord agité les milieux que l’on qualifierait, aujourd’hui, de “ monastiques ”. Car, chez ceux qui embrassent la vie ascétique, les divers renoncements qu’ils s’imposent, comme les jeûnes, les veilles, la dureté du travail manuel, l’abandon de la volonté propre, engagent des efforts considérables de la volonté. Et tous ces efforts, ces “ mérites ”, ils les ressentent, à juste titre, comme absolument nécessaires à leur salut ou tout au moins indispensables à la persévérance dans l’état de vie qu’ils ont choisi. Le danger est alors de minimiser le rôle de la grâce, de la gratuité du salut apporté par la Croix du Christ. Et ce pas, Pélage, et surtout ses disciples, l’ont franchi.

Le pélagianisme

C’est une confiance unilatérale et excessive en la bonté de la nature de l’homme, nature qui participe à la grâce du Créateur, qui a poussé les pélagiens à affirmer que certains hommes pouvaient, par leurs seules forces, devenir véritables images de Dieu. De là allaient en découler diverses conséquences, comme l’affirmation que certains peuvent arriver à être sans péché et se trouver dans le même état qu’Adam avant son péché, tandis que d’autres pouvaient de même être, grâce à leur ascèse, libérés du péché avant de mourir. Cette doctrine en arrivait, de fait, à nier la réalité du péché originel. Il en résultait alors l’inutilité du baptême des petits enfants. C’est sans doute d’ailleurs ce dernier aspect du pélagianisme qui a ému, au début du Vème siècle, l’épiscopat d’Afrique. Pélage et son disciple Célestius furent condamnés par le XVIème concile de Carthage (1er mai 418).

Absent de ce concile, saint Augustin n’avait pas été mêlé à cette condamnation, mais il fut rapidement appelé à s’engager dans la controverse pélagienne avec tout le poids de son expérience et de sa formation théologique. A travers ses sermons, ses lettres et de nombreux livres, il aborda toutes les questions délicates qui tournent autour des rapports entre la liberté humaine et la grâce.

Les moines d’Adrumète et de Provence

Bien que condamné par le Concile de Carthage, dont les décisions furent approuvées par Zosime évêque de Rome, le pélagianisme engendra d’autres remous. Ces remous furent provoqués par des difficultés de réception de la doctrine augustinienne de la grâce. Pour certains moines, comme ceux d’Adrumète (Sousse en Tunisie actuelle), ceux de Marseille et de Lérins, la grâce, au sens d’Augustin, revenait à éliminer le libre arbitre.

L’opposition la plus forte à la doctrine augustinienne fut celle des moines de saint Victor à Marseille. Le monastère avait été fondé par Jean Cassien, qui y vivait encore et qui avait déjà publié ses Institutions Cénobitiques et ses premières Conférences. Son autorité était considérable dans les milieux chrétiens du sud de la Gaule. Mais ces critiques contre les positions d’Augustin heurtèrent, à leur tour, un certain nombre d’esprits dans les milieux des laïcs marseillais, par ailleurs admirateurs d’Augustin. Ces laïcs, avec à leur tête Prosper d’Aquitaine (390-460), écriront à Augustin pour qu’il réfute la doctrine que l’on qualifiera, beaucoup plus tard, de semi-pélagienne. Augustin répondit par ses deux derniers livres complets publiés avant sa mort : le De Prédestinatione Sanctorum et le De Dono Perseverantiae.

Quelles étaient les erreurs des semi-pélagiens ?

Il serait hors de propos d’entrer dans le détail de la contestation courtoise qui se développe entre les moines de Provence et Augustin. En fait le problème central du débat est celui de l’antériorité de la grâce par rapport aux bonnes œuvres. Deux aspects essentiels doivent être soulignés selon Augustin. D’abord, le commencement dans la foi qui conduit l’homme à la conversion, au baptême, est déjà un effet de la grâce.

Ensuite, l’accomplissement des bonnes œuvres est le résultat de la grâce et non pas ce qui suscite la grâce divine. Ce sont là, entre autres, les erreurs que relève Prosper d’Aquitaine chez les moines marseillais :

Voici les théories qu’ils professent. Tout homme a péché en Adam ; et nul ne se sauve par ses œuvres, mais par une nouvelle naissance qui est un don de Dieu. Néanmoins c’est à tous les hommes sans exception qu’est offerte la propitiation contenue dans le sacrement du sang du Christ, de sorte que tous ceux qui veulent accéder à la foi et au baptême sont à même de se sauver. [1]

Certains même parmi eux s’éloignent très peu des sentiers pélagiens : forcés de confesser la grâce du Christ et sa priorité par rapport à tout mérite humain, car si elle était la contrepartie de mérites, elle ne pourrait être appelée grâce, ils veulent que cette grâce se réfère à l’acte de la création, où chaque homme, antérieurement à ses mérites, puisqu’il n’existait pas encore, a été constitué par la grâce du créateur libre et raisonnable, de sorte qu’il peut, ayant le discernement du bien et du mal, diriger sa volonté vers la connaissance de Dieu et l’obéissance à ses commandements, et atteindre à la grâce de la régénération dans le Christ, et cela par ses forces naturelles, en demandant, en cherchant, en frappant : ainsi, s’il reçoit, s’il trouve, s’il entre, c’est qu’ayant bien usé du bien de la nature, il a mérité, à l’aide de la grâce initiale (= sans doute la nature humaine), de parvenir à la grâce salvatrice du Christ. [2]

Le motif qui a porté ces personnages, à l’opposition desquels nous nous heurtons, à prêcher une pareille théorie de la grâce (...) c’est qu’ils redoutent d’attribuer à l’action divine les mérites des saints(...) car disent-ils, les exhortations dont on stimule les infidèles et les chrétiens négligents n’ont plus de raison d’être(...) on ne peut en définitive inviter quelqu’un à se corriger ou à devenir meilleur que s’il sait que son effort vers le bien sera efficace, et que sa liberté recevra l’aide de Dieu au cas où elle aura choisi d’obéir aux commandements divins. Ainsi donc, comme il y a, chez ceux qui ont atteint l’âge du libre vouloir, deux choses par quoi s’accomplit le salut humain : la grâce de Dieu et l’obéissance de l’homme, ils veulent que l’obéissance précède la grâce, et il faudrait dès lors croire que le commencement du salut dépend de celui qui est sauvé et non de Celui qui sauve, et que c’est la volonté de l’homme qui se procure l’aide de la grâce divine, et non la grâce qui s’assujettit la volonté humaine. [3]

On voit, à travers ces extraits de Prosper d’Aquitaine que, sans dépendre de Pélage et des pélagiens, la doctrine des moines provençaux s’en rapprochait dangereusement. Il ne semble pas que ce soit une exagération de Prosper d’Aquitaine. Lorsqu’on lit attentivement Cassien, même en dehors de sa 13ème Conférence, considérée comme la plus semi-pélagienne, on retrouve cette doctrine sous-jacente. Ainsi dans les Institutions :

...C’est que divers sont les dons ; et la même grâce du Saint-Esprit n’est pas accordée à tous, mais celle dont chacun s’est rendu digne et capable par son zèle et ses efforts. Ainsi, tous les saints apôtres ont joui de l’intégrité parfaite ; mais le don de science a particulièrement abondé en saint Paul, parce qu’il s’y était préparé par son ardeur intelligente et son application. [4]

La mort d’Augustin ne mit pas fin à la crise. Prosper d’Aquitaine continuera la combat et publiera dans l’Indiculus (entre 435 et 442) l’ensemble des décisions du concile de Carthage et du Siège Apostolique sur la grâce. Finalement, ce sera au siècle suivant que le IIème Concile d’Orange (3 juillet 529), sous l’impulsion de Césaire d’Arles, condamnera les thèses semi-pélagiennes. Il sera dès lors considéré, malgré son caractère local, comme l’expression de la foi de l’Église sur le sujet.

Et les catholiques d’aujourd’hui ?

Le récent accord du 31 octobre 1999 entre Catholiques et Luthériens, doit nous inciter à nous interroger. Les nécessités de l’éducation, de la formation morale ont toujours porté les éducateurs à insister sur le rôle de la volonté, sur la nécessité de faire des efforts, voire sur l’intérêt d’acquérir des “ mérites ” toujours utiles pour préparer la vie future. La conséquence funeste en a souvent été d’occulter le rôle initial de la grâce dans la vie du chrétien. Et l’on a bien souvent entendu, en milieu chrétien, le fameux adage : “ aides-toi, le ciel t’aidera ” qui est typiquement pélagien.

Faut-il alors désespérer de changer ce déplorable état d’esprit ? Certainement pas. Pour cela il faut toujours se rappeler que celui qu’on appelle le Docteur de la Grâce, saint Augustin, est passé par les mêmes erreurs. Ce n’est que dans les premières années de son épiscopat, plus de dix ans après sa conversion, qu’il a découvert le rôle premier de la grâce :

Dans la solution de cette question [5] j’ai fait beaucoup d’efforts en faveur du libre arbitre de la volonté humaine ; mais la grâce de Dieu a été victorieuse et je n’ai pas pu ne pas arriver à comprendre la vérité limpide de ces paroles de l’Apôtre : “ Qui donc t’a choisi ? Que possèdes-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu que te glorifies-tu comme si tu ne l’avais pas reçu ? ”. Le bienheureux martyr Cyprien, voulant prouver la même doctrine, a placé ces textes sous ce titre définitif : “ il ne faut se glorifier en rien, puisque rien vient de nous ” [6].

A nous de suivre le même chemin.

Jean Lédion, marié, trois enfants. Diplôme d’ingénieur, docteur d’État ès Sciences Physiques. Enseignant dans une école d’ingénieurs à Paris.

[1] Lettre de Prosper d’Aquitaine à Augustin (n°1) BA. 24, p 395.

[2] Ibid. (n°4) BA24, pp 399-401.

[3] Ibid. (n°5) BA 24, pp405-407.

[4] Jean Cassien, Les Institutions Cénobitiques, Livre VI, Ch.XVIII (trad.E.Pichery).

[5] Il s’agit d’une question posée en 397 par Simplicianus, évêque de Milan, à Augustin.

[6] Augustin, Retractationes, livre II 1, 1 (BA 12 p 452 et introduction pp. 207-208).

SOURCE : http://www.revue-resurrection.org/Sommes-nous-semi-pelagiens

Vetrata raffigurante San Prospero d'Aquitania.  Cascina


Saint Prosper of Aquitaine

Memorial

7 July

Profile

Married layman who devoted himself to theology.

Born

c.390 in Aquitaine, France

Died

436

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Regina Magazine

video

YouTube PlayList

MLA Citation

“Saint Prosper of Aquitaine“. CatholicSaints.Info. 30 September 2022. Web. 25 May 2023. <https://catholicsaints.info/saint-prosper-of-aquitaine/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-prosper-of-aquitaine/

St. Prosper of Aquitaine

Feastday: June 25

Birth: 390

Death: 455

Called "the best disciple of Augustine," St. Prosper of Aquitaine (c. 370-c. 463/465) devoted his life to defending Augustine's doctrines of grace and predestination against those who opposed it. Prosper may have been born at Limoges; he may have been married. By 428, he was a layman living with monks at Marseilles, who disagreed with Augustine's theology of grace and predestination. To strengthen his arguments, Prosper wrote to Augustine, who responded with letters that are now known as "On the Predestination of the Saints" and "On the Gift of Perserverance." Prosper seems to have labelled anyone who disagrees with Augustine "semi-Pelagian," and the list includes John Cassian, Hilary of Arles, and Vincent of Lérins. In 431, the year after Augustine's death, Proper and a friend named Hilary travelled to Rome to ask Celestine I, who had praised Augustine, to proclaim the truth of his teachings. Prosper later became secretary to Leo the Great, whom he aided in the pope's correspondence against the Nestorians. Prosper wrote theological poems and authored a chronicle of world history that incoroporated the histories of Jerome, Sulpicius Severus, and Orosius. Prosper's history ends with the Vandal sack of Rome (455). The work is now a valuable source for the theological history of the V Century. Cassiodorus and Paul the Deacon edited and rewrote Prosper's work. Prosper's selections from the writings of Augustine were the basis of the decrees of the 529 Council of Orange.  

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=884

Prosper of Aquitaine

c.390-c.463. A scholar whose background is unknown save that he had a classical education, was learned in theology, was married, and was part of a monastic community in Marseilles at the outbreak of the Semi-Pelagian controversy* (426), which he opposed. Together with a friend, Hilary, he wrote to Augustine* in Africa (428) concerning the opposition to his theology of grace and predestination, especially among the disciples of John Cassian,* to which Augustine's reply was the De praedestinatione sanctorum and De dono perseverantiae. In 431 he went to Rome to gain Celestine I's* support for Augustine's doctrines, then published several works in their defense, with attacks on Vincent of Lérins* (Pro Augustino responsiones) and Cassian (Contra collatorem), including the Capitula Caelestiana which went to the bishops of Gaul as part of a papal letter. While initially in agreement, he finally rejected Augustine's position (De vocatione omnium gentium), believing God willed to save all men.

As secretary to Leo I* after 440, he aided him with correspondence and theological writings against the Nestorians.* His own writings were of various forms: De ingratis, a poem of 1,000-plus hexameters on grace; probably Poema conjugis ad uxorem in sixteen anacreontic verses and fifty-three distichs; a series of epigrams including those against Semi-Pelagians and Epitaphium Nestorianae et Pelagianae haereseos; and Psalmorum a C ad CL expositio after the Council of Ephesus.* Epitoma chronicorum, a synthesis of the chronicles of Jerome,* Sulpicius Severus,* and Orosius,* reflecting also his own time (433-55), was edited and augmented by Cassiodorus* and Paul the Deacon.*

SOURCE : http://www.biblicaltraining.org/library/prosper-aquitaine

Prosper of Aquitaine (RM)

Born in Aquitaine, France, c. 390; died in Rome, Italy, c. 463. Saint Prosper was probably a layman who may have been married. He left Aquitaine for Provence and settled at Marseilles. Prosper devoted his fine intellect to the study of theological questions. He wrote to Saint Augustine in 428, and in response, Augustine wrote his treatises on perseverance and predestination. Prosper opposed the semi-Pelagianism of Saint John Cassian (which is why he has never been canonized in the West), accompanied his friend Hilary, who had asked him to write to Augustine, on a trip to visit Pope Saint Celestine I in Rome. He is said to have become a secretary to Pope Saint Leo the Great in Rome, where Prosper died. He wrote poetry and treatises, notably his Chronicle, a universal history from creation to the Vandal capture of Rome in 455. Saint Prosper was a prolific writer and a powerful controversialist (Benedictines, Delaney, Encyclopedia).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0625.shtml

Tiro Prosper of Aquitaine

The first sure date in the life of Prosper is that of his letter to St. Augustine written under the following circumstances. In 428 or 429 a certain Hilary wrote to St. Augustine in reference to difficulties raised against his doctrine in Marseilles and the neighbourhood. Hilary distrusted his own ability to give St. Augustine a proper grasp of the situation, so he prevailed with a friend whom he described as a man distinguished tum moribus, tum eloquio et studio (for morals, eloquence and zeal) to write also. This friend was Prosper who, though he had never met St. Augustine, had corresponded with him. The two letters were despatched at the same time, and may be said to have opened the semi-Pelagian controversy. St. Augustine replied to the appeal made to him with the two treatises, "De Praedestinatione" and "De Dono Perseverantiae." It was about this time that, Prosper wrote what was really a short treatise on grace and free will, under the form of a letter to a certain Rufinus, and his great dogmatic poem of over a thousand hexameter lines, "De Ingratis", on the semi-Pelagians, who were enemies of grace and are represented as reviving the errors of Pelagianism. Two epigrams of twelve and fourteen lines respectively against an "obtrectator" of St. Augustine seem also to have been composed in the lifetime of the saint. Three opuscules belong to the time immediately after the death of St. Augustine (430):

"Responsiones ad capitula Gallorum." These capitula were a series of fifteen propositions attributed to St. Augustine by his opponents, e.g. "the Saviour was not crucified for the whole world." To each Prosper appended a brief responsio and concluded the treatise with fifteen corresponding sententiae, setting forth what he held to be the true doctrine.

"Ad capitula objectionum Vincentianarum responsiones". The Vincentian objections were like the "capitula Gallorum", but more violent, and they attacked Prosper as well as St. Augustine. Prosper replied to them one by one. The Vincent who drew them up was probably Vincent of Lérins (Bardenhewer, Hauck, Valentin), but some writers have contested this point.

"Pro Augustino responsiones ad excerpta Genuensium". This is an explanation of certain passages in St. Augustine's treatises, "De praedest" and "De dono persev.", which presented difficulties to some priests atGenoa who asked Prosper for an explanation of them. These three opuscula are placed by Bardenhewer after Prosper's visit to Rome.

In 431 Prosper and a friend went to Rome to invoke the aid of St. Celestine. The pope responded with the Letter, "Apostolici Verba", addressed to the bishops of Gaul, in which he blamed their remissness with regard to the enemies of grace, and eulogized St. Augustine. On returning to Gaul, Prosper again took up the controversy in his "De Gratia Dei et libero arbitrio; liber contra collatorem". The "Collator" was Cassian who in his "Conferences" had put forward semi-Pelagian doctrine. The date of this, the most important of Prosper's prose writings, can be fixed at about 433, for the author speaks of twenty years and more, having elapsed since the beginning of the Pelagian heresy, viz., according to his "Chronicle", A.D. 413. An ironical epitaph on the Nestorian and Pelagianheresies was probably composed shortly after the Council of Ephesus. The "Expositio psalmonum" is substantiallyan abridgment of the "Enarrationes" of St. Augustine. It probably comprised the whole psalter, but as it has come down to us it only comments on the last fifty. The "Sententiie ex Augustine delibatae" are a collection of sayings extracted from the writings of St. Augustine. In framing them Prosper as a rule dealt rather freely with the text of St. Augustine, chiefly in the interests of rhythmic prose. Canons 9, 14, 15, 16, 18 of the second Council of Orange were taken from sentences 22, 222, 226, 160, 297. The epigram are a number of the sentences turned into verse. Both these works must have been composed about the time of the Council of Chalcedon, and probably, therefore, in Rome, whither Prosper was summoned about A.D. 440 by Leo the Great. According to Gennadius (De vir. ill., 84) he was said to have drawn up the letters written by this pope against Eutyches.

The "Chronicle" of Prosper, from the creation to A.D. 378, was an abridgment of St. Jerome's, with, however, some additional matter, e.g. the consuls for each year from the date of the Passion. There seem to have been three editions: the first continued up to 433, the second to 445, the third to 455. This chronicle is sometimes called the "Consular Chronicle", to distinguish it from another ascribed to Prosper where the years are reckoned according to the regnal years of the emperors and which is accordingly called the "Imperial Chronicle". This is certainly not the work of Prosper. It was compiled by a man whose sympathies were not with St. Augustine, and who was formerly supposed to be Tiro Prosper and not Prosper of Aquitaine, but this theory has broken down, for Prosper of Aquitaine in some manuscripts of the "Consular Chronicle" is called Tiro Prosper. With regard to the writings of Prosper not yet mentioned, Valentin pronounces the poem "De providentia" to be genuine; the "Confessio S. Prosperi", and De vocatione gentium" to be probably genuine; the "Epistola ad Demetriadem", the "Praeteritorum sedis Apostolicae auctoritates de Gratia Dei, etc." appended to the Epistle of St. Celestine, and the "Poema mariti ad conjugem" to be very likely genuine. The "De vita contemplativa" and "De promissionibus etc." are not by Prosper, according to Valentin and Hauck. Hauck agrees with Valentin with regard to the "Poemamariti" and the "Confessio", but pronounces against the "De vocatione", the "De providentia", and on the other doubtful works expresses no view. The story that Prosper was Bishop of Reggio in Italy was exploded by Sirmondi and others in the seventeenth century. For the origin of this legend see Dom Morin in "Révue bénédictine", XII, 241 sqq. Prosper was neither bishop nor priest. The question whether he mitigated the severity of St. Augustine's doctrine has been much debated. The difference of opinion probably arises more from different views regarding St. Augustine's doctrine than from different interpretations of Prosper's. The general trend of opinion among Catholic writers seems to be in favour of the affirmative view, e.g. Kraus, Funk, Bardenhewer,Valentin, and others.

Bacchus, Francis Joseph. "Tiro Prosper of Aquitaine." The Catholic Encyclopedia. Vol. 12. New York: Robert Appleton Company, 1911. 30 Mar. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/12487a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Michael C. Tinkler.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/12487a.htm

PROSPER OF AQUITAINE, ST.

Lay theologian and papal secretary; b. apparently Limoges, France, c. 390; d. probably Rome, Italy, after 455. Nothing is known of Prosper's background other than that he had an excellent classical education, was married, and read deeply in theology. He spent some time with the monks at Marseilles and proved himself a strong opponent of semipelagianism. With his friend Hilary he wrote to augustine in Africa (428–429) concerning the opposition to Augustine's doctrine on grace among the monks (Aug. Epist. 225). Augustine wrote his De praedestinatione sanctorum and De dono perseverantiae in reply.

With Hilary, Prosper journeyed to Rome in 431 to obtain a favorable judgment of Augustine's doctrine from Pope celestine i. In Rome he seems to have modified the strict Augustinian doctrine by insisting on God's universal, salvific will and to have participated in the formulation of the Roman document called the Capitula Caelestiana sent to the bishops of Gaul. After 440 he was associated with Pope leo i and aided the pope with his correspondence and theological writings against the nestorians, and particularly with Leo's tome to Flavian (Gennadius, Vir. ill. 48).

Adopting the technique used by St. Augustine in his anti-Donatist hymns for popular chanting, Prosper wrote a 1,102 hexameter poem De ingratis (On Those without Grace); Poema conjugis ad uxorem (Poem of a Husband to His Wife) in 16 anacreontic verses and 53 distichs found among the works of paulinus of nola (Corpus scriptorum ecclesiasticorum latinorum 30:341–344) is probably Prosper's. The De providentia divina in 876 hexameters and 48 distichs is almost certainly not authentic, as it appears to have been written c. 417. A series of epigrams, including three against the Semipelagians and an ironic Epitaphium Nestorianae et Pelagianae haereseos, seem to be of his composition. Another series of Epigrammata ex sententiis s. Augustini represent a summa of Sententiae ex operibus s. Augustini. Prosper also wrote a defense of Augustine against vincent of lÉrins and two Genoan priests (Pro Augustino responsiones ); a Contra collatorem, against John cassian; and a Psalmorum a C ad CL expositio after the Council of Ephesus. Although the authorship of a Confessio and the Letter to Demetrias have been questioned, the second is most probably authentic.

His Epitoma chronicorum is a synthesis of the chronicles of jerome (to a.d. 378), sulpicius severus, and orosius (to 433), but appears to reflect his own experience from 433 to 455. It was reedited and added to by cassiodorus and paul the deacon.

In De vocatione omnium gentium, Prosper tried to modify Augustine's views on predestination. He considered the problem of the great mass of mankind who have no certain knowledge of salvation in Christ and asked how this fact can be reconciled with the scriptural statement that God wills the salvation of all. Augustine held that God predestined a part of mankind and simply refrained from selecting others. Since man has free will but needs specific graces to achieve salvation, the nonpredestined are damned. Prosper threw the mystery of damnation back to God's foreknowledge. He insisted on the gratuitousness of grace and of human freedom and on God's salvific will for all. Although he did not solve the problem, he softened the Augustinian rigidity and left room for later development. The Letter to Demetrias is one of several received by this Roman lady from contemporary Church leaders in reference to her vocation to an ascetic way of life.

Feast: June 25.

Bibliography: De vocatione, ed. and tr., p. de letter, Ancient Christian Writers, v. 14 (1952). Monumenta Germaniae Historica: Auctores antiquissimi (Berlin 1826–) 9.1:341–499. C. T. Huegelmeyer, ed. and tr., "Carmen de ingratis," Catholic University of America Patristic Studies 95 (1962). M. K. C. Krabbe, ed. and tr., "Epistula de Demetriadem de vera humilitate," ibid. 97 (1965). M. Cappuyns, Revue Bénédictine 39 (1927) 198–226, "De vocatione," ibid. 41 (1929) 156–170, "Capitula coelestianaRecherches de théologie ancienne et médiévale 1 (1929) 309–337. G. de Plinval, Recherches Augustiniennes 1 (1958) 339–355. G. Bardy, Dictionnaire de théologie catholique, 15 (Paris 1903–50) 13.1:846–850. L. Pelland, S. Prosperi Aquitani doctrina de praedestinatione (Montreal 1936). J. Gaidioz, Revue des sciences religieuses 23 (1949) 270–301. V. Grumel, Revue des études augustiniennes 2 (1956) 59–66. J. Plagnieux, ibid. 391–402. J. J. Young, "Studies on the Style of De vocatione omnium gentium," Catholic University of America Patristic Studies 87 (1952). R. Helm, Paulys Realenzyklopädie der klassischen Altertumswissenschaft 23.1 (1957): 80–897. R. Lorenz, Zeitschrift für Kirchengeschicte 73 (1962) 217–252. B. Altaner, Patrology (New York 1960) 535–537. S. Muhlberger, The Fifth-Century Chroniclers: Prosper, Hydatius, and the Gallic Chronicler of 452 (Leeds 1990). A. Elberti, Prospero d'Aquitania: teologo e discepolo (Rome 1999).

[F. X. Murphy]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/prosper-aquitaine-st

Saint Prosper of Aquitaine

Feast day June 25

Are human beings saved by grace or by works? Must we seek God, or does God come after us? Are some predestined to damnation or are all free to embrace salvation? Such questions that still divide Christians today embroiled St. Prosper of Aquitaine in lifelong controversies on the issue of grace versus freedom of the will.

We first meet Prosper Tiro around 425 as a participant in the Semi-Pelagian controversy that rocked the church in southern France. Semi-Pelagians minimized the role of grace in the first steps of becoming a Christian. John Cassian and others vigorously opposed Augustine’s strict views that special grace was required for salvation and thus many were predestined to damnation. Prosper, a monk and lay theologian, championed Augustine. And in 428, a letter from Prosper prompted Augustine to write a major book on predestination.

In 431, Prosper went to Rome and obtained a letter from Pope Celestine I that affirmed Augustine and his views, and urged the French bishops to quell the dispute peacefully. But it raged on. For several more years Prosper wrote extensively, defending and popularizing Augustine’s teaching.

In his book The Call to All Nations, Prosper seems to have mellowed somewhat, allowing that God mercifully made the grace of salvation available to all human beings. In the following excerpt Prosper describes the interplay of grace and free will:

When the word of God enters the ears through the ministry of preachers, the action of the divine power fuses with the sound of the human voice. The soul passes from one will to another will. Although the will that is driven out lingers on for a while, the newborn will claims for itself all that is better in human beings. Thus the law of sin and the law of God do not dwell in the same way and together in the same person. Then the tempter tries to ambush a person through external things, but the mind strong with God’s help prevails. For there are occasions for struggle, and these greatly benefit the faithful. Their weakness is buffeted so that their holiness may not yield to pride. All good things, especially those conducive to eternal life, are obtained, increased and preserved through God’s favor.

Prosper spent the last part of his life in Rome where he served as secretary to Pope St. Leo the Great. During that time he wrote the Chronicle, a universal history from Adam’s fall to the Vandal’s conquest of Rome in 455. He died in Rome around 465.

from Voices of the Saints, by Bert Ghezzi

SOURCE : https://www.loyolapress.com/catholic-resources/saints/saints-stories-for-all-ages/saint-prosper-of-aquitaine/

Saint of the Day  – 7 July  – Saint Prosper of Aquitaine (c 390-c 465)

Posted on July 7, 2022

Saint of the Day  – 7 July  – Saint Prosper of Aquitaine (c 390-c 465) Theologian, Married Layman, Writer, disciple and friend of St Augustine (354-430). St Prosper was the first continuator of St Jerome’s Universal Chronicle. Born in c 390 in Aquitaine, France and died in c 465 in Rome, Italy, of natural causes. Also known as – Tiro Prosper or Prosper Tiro.

Prosper was a native of Aquitaine, France and may have been educated at Bordeaux. By 417 he arrived in Marseilles as a refugee from Aquitaine, in the aftermath of the Gothic invasions of Gaul.

We first meet Prosper definitively around 425 as a participant in the Pelagian controversy which rocked the Church in southern France. Pelagian heretics minimised the role of grace in the first steps of becoming a Christian. Many vigorously opposed St Augustine’s strict views that special grace was required for salvation and thus, many were predestined to damnation. Prosper, a lay theologian, championed St Augustine. And in 428, a letter from Prosper prompted Augustine to write a major work on predestination.

Although a layman, Prosper threw himself with ardour into the religious controversies of his day, defending St Augustine and propagating orthodoxy. In his De vocatione omnium gentium – “The Call of all Nations,”, in which the issues of the call to the Gentiles is discussed, in the light of Augustine’s doctrine of Grace, Prosper appears as the first of the medieval Augustinians.

In 431, Prosper went to Rome and obtained a letter from Pope Celestine I that affirmed Augustine and his views and urged the French Bishops to quell the dispute peacefully. But it raged on. For several more years, Prosper wrote extensively, defending and popularising St Augustine’s teaching.

In The Call to All Nations, Prosper seems to have mellowed somewhat, allowing that God mercifully made the Grace of Salvation available to all human beings. In the following excerpt Prosper describes the interplay of grace and free will:

“When the Word of God enters the ears through the ministry of preachers, the action of the Divine Power fuses with the sound of the human voice. The soul passes from one will to another will. Although the will that is driven out lingers on for a while, the newborn will claims for itself, all that is better in human beings. Thus the law of sin and the law of God do not dwell in the same way and together in the same person. Then the tempter tries to ambush the person through external things but the mind, strong with God’s help, prevails. For there are occasions for struggle and these greatly benefit the faithful. Their weakness is buffeted so that their holiness may not yield to pride. All good things, especially those conducive to eternal life, are obtained, increased and preserved through God’s favour.”

Prosper spent the last part of his life in Rome where he served as secretary to St Pope Leo the Great. During that tim, he wrote the Chronicle, a universal history from Adam’s fall to the Vandal’s conquest of Rome in 455. He died in Rome around 465.

You will remember yesterday’s Saint Palladius of Ireland, knowledge of whose history, was greatly enhanced by his contemporary’s writings, St Prosper, who speaks of St Palladius, in particular in regard to the Pelagian heresy.

A reflection by St Prosper here: https://anastpaul.com/2021/10/27/one-minute-reflection-27-october-children-of-promise/

Author: AnaStpaul

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On How the Church Prays for the World

Monday, September 30, 2013 by Admin

St. Prosper of Aquitaine ca. 390-455

The Church pleads before God everywhere, not only for the saints and those regenerated in Christ, but also for all infidels and all enemies of the Cross of Christ, for all worshippers of idols, for all who persecute Christ in His members, for the Jews whose blindness does not see the light of the Gospel, for heretics and schismatics who are alien to the unity of faith and love.

But what does she beg for them, if not that they leave their errors and be converted to God, that they accept the faith, accept love, that they be freed from the shadows of ignorance and come to the knowledge of the truth? (The Call of All Nations, 1.12)

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St. Prosper on the Mysteries

Wednesday, April 4, 2012 by Admin

St. Prosper of Aquitaine ca. 390-455

Like ointment on the head, which ran down upon the beard, upon the beard of Aaron…(Ps. 133.2) By the priest Aaron, that Priest is indicated who alone fulfills the sacrament of the true High Priest, not with a victim of another kind, but in the oblation of His own body and blood: same Priest, same Victim, Propitiator and Propitiation, the One who effects all the mysteries for which He was announced. Who died, was buried, and rose again, He ascended into heaven, exalting human nature above every other name, and sending the Holy Spirit, whose unction would penetrate every Church. (Explanation of the Psalms)

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St. Prosper of Aquitaine ca. 390-455

Just as good works are to be referred to Him that inspires them, God, so too evil works are to be referred to those who are sinning. For sinners have not been abandoned by God so that they may themselves abandon God; rather, they have abandoned and have been abandoned and have been changed from good to evil by their own will; and consequently, although they may have been reborn, although they may have been justified, they are not, however, predestined by Him who foreknew what kind of persons they would be. (Responses on behalf of Augustine to the Articles of Objections Raised by his Calumniators in Gaul, 3)

Since there can be no doubt that perserverance in good even to the end is a gift of God, which, it is clear, some, from the very fact that they have not perservered, never had, it is no way a calumniation of God to say that these were not given what was given to others; rather it is to be confessed both that He gave mercifully what He did give, and He withheld justly what He did not give, so that, although the cause of man’s falling away originates in free choice, the cause of his standing firm does not likewise have its origins in himself. If falling away is done by human effort, standing firm is accomplished by means of a divine gift. (ibid., 7)

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St. Prosper of Aquitaine ca. 390-455

Again, whoever says that God does not will all men to be saved, but only the certain number of the predestined, is saying a harsher thing than ought to be said of the inscrutable depth of the grace of God, who both wills that all should be saved and come to a knowledge of the truth (1 Tim. 2:4), and fulfills the proposal of His will in those whom, when He foreknew them, He predestined, when he predestined them, He called, when He called them, He justified, and, when He justifed them, He glorified (Rom. 8:30)…And thus, those who are saved are saved because God willed them to be saved, and those who perish do perish because they deserve to perish. (Sent. super Cap. 8)

The true and powerful and only remedy against the wound of original sin, by which sin in Adam the nature of all men has been corrupted and has been given a death blow, and whence the disease of concupiscence takes firm hold, is the death of the Son of God, our Lord Jesus Christ, who, though He was free of debt and alone was without sin, died for sins and debtors to death. in view of the magnitude and potency of the price, and because it pertains to the universal condition of the human race, the blood of Christ is the redemption of the whole world. (Responses on Behalf of Augustine to the Articles of Objections Raised by the Vincentianists, 1)

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St. Prosper of Aquitaine ca. 390-455

For in that ruin of the universal fall neither the substance nor the will of human nature has been snatched away; but it has been deprived of the light and glory of its virtues by the deceit of the Envious One. But when it had lost that by which it would have been able to achieve eternity and in incorruption of body and soul that could not be lost, what did it have left except that which pertain to temporal life, the whole of which belongs to damnation and punishment? That is why those born in Adam need to be reborn in Christ, lest they be found in that generation which perishes. (The Grace of God and Free Choice: A Book Against the Conference Master, 9.3)

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St. Prosper of Aquitaine ca. 390-455

We must confess that God wills all men to be saved and to come to the knowledge of the truth. Secondly, there can be no doubt that all who actually come to the knowledge of the truth and to salvation, do so not in virtue of their own merits but of the efficacious help of divine grace. Thirdly, we must admit that human understanding is unable to fathom the depths of God’s judgements, and we ought not to inquire why He who wishes all men to be saved does not in fact save all.  (The Call of All Nations, 2.1)

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Prosper of Aquitaine and His Defense of God’s Grace

Simonetta Carr

Mar 16, 2023

The fourth-century debate between Augustine of Hippo and Pelagius left a profound mark in church history, with Pelagius’s views condemned as heresy at the ecumenical council of Ephesus in 431. In a nutshell, Augustine explained that, because of the Fall, human beings are incapable of redeeming themselves and depend totally on God’s grace. Pelagius instead believed that God has endowed human beings with the ability to choose to obey God and to resist sin.

Augustine’s position led to a belief in predestination, since if God is the only agent in redemption, he is also the only one who can determine who will be saved. Those who believed that God’s grace was preeminent in salvation but were not ready to deny the importance of human agency often adopted the belief that the original sin had only a limited effect on human abilities and that man could contribute to his salvation by cooperating with God’s grace. 

Augustine’s teachings continued to have many supporters. Among these was Prosper of Aquitaine, a poet and lay theologian who lived in Marseilles, France, in the fifth century, when these doctrines of grace were most fiercely debated. He is considered the author of the expression “semi-Pelagian” to denote anyone who tried to reach a compromise between Augustine and Pelagius.

The Development of Prosper’s Views

We know very little about Prosper’s life. He lived in Marseilles when some foreign populations such as the Vandals and the Goths were making their way into France. In fact, he was there when the Goths invaded the city and was taken prisoner for some time.

In a long poem entitled De Providentia Dei (Of God’s Providence), Prosper expressed his pain in seeing the devastation of his city. “O happy the man whom God has given such a power to live free from cares at a time like this! Who is not shaken by the heap of ruins all around him, remaining intrepid amids the flames and flood. But we, the weak ones, under such a tempest of evil, are cut down everywhere, and we fall. Each time the image of our fatherland, all in smoke, comes to our mind, and the whole range of destruction stands before our eyes, we break down, and the tears water our cheeks beyond restraint.”[1]

Prosper wrote De Providentia Dei when possibly still young in the faith, as a possible explanation of why God allowed such suffering. After a long discussion, he concluded that disasters were part of God’s punishment of evildoers, and that Christians were inevitably caught in them. At this time, his understanding of God’s grace was still limited by his emphasis on man’s free will.

Sometimes later, however, he was introduced to the writings of Augustine of Hippo (possibly by a deacon named Leontius), and became thoroughly convinced of their orthodoxy and authority. In a later letter, he described Augustine as “the first and foremost among the bishops of the Lord” and “the greatest man in the church today.”[2] He was certain that “the church of Rome and of Africa and all the sons of the promise the world over agree with the teaching of this doctor both in the faith and in particular in the doctrine of grace.”[3]

Denouncing the Semi-Pelagians

It was then only natural that, when some opposition to Augustine’s doctrines became vocal in his region, Prosper sent letters to Augustine, asking him to intervene. And he was not the only one. Another young supporter of Augustine, Hilary, did the same.

Prosper described Augustine’s opponents as Pelagianae reliquiae pravitatis (“remnants of the Pelagian perverseness”). But Augustine saw a difference between these men and the actual Pelagians, because these didn’t deny the lasting effect of the original sin on the human race and admitted that no one is sufficient to do any good without God’s grace.

Augustine knew that the views of these “semi-Pelagians” were essentially contradictory because they affirmed that human beings had to take the first step toward God, who would then supply his grace. In other words, in their view, only the increase of faith, not its beginning, was a gift of God.

He tackled this and other errors in two treatises, “On the Predestination of the Saints” and “On the Gift of Perseverance,” addressed to Prosper and Hilary.

But in spite of these errors Augustine called these semi-Pelagians “brothers.” believing they could eventually understand the incongruity of their position, especially in the light of Scriptures. 

All this happened between the years 426 and 430, and Augustine died shortly after writing these treatises, which didn’t resolve the controversy in the least. Prosper, who lived among those semi-Pelegians, was convinced that, on the issue of grace, there were only Augustinians or Pelagians, and these semi-Pelagians were only subtly hiding their Pelagian views. He then continued to defend Augustine’s doctrines of grace in a climate that became increasingly heated.

Prosper in Rome

Around the year 440, however, Prosper was called to Rome to serve pope Leo I as an adviser or secretary. He continued to write about grace, and some of his works, particularly his Liber Sententiarum, became influential in the Second Council of Orange of 529, which firmly rejected the semi-Pelagian views. At the same time, he became increasingly convinced (probably because of Leo) that the Augustinian views were really the views of the church, and he addressed them as such.

His commitment to a doctrine of grace that is all or nothing is evident in a letter he wrote to Demetrias, a rich teenager who had chosen to leave all her wealth and live a modest and chaste life. In this letter, called De vera humilitate (“Of true humility”) and written at the young lady’s request, he explained how “The essence of this virtue [humility] lies in acknowledging God’s grace, which is totally rejected unless it is totally accepted. ... We must therefore acknowledge the grace of God fully and truthfully, and the first thing that comes from this gift of his is the realization of his help.”[4]

While in Rome, Prosper also compiled a survey of world history until the year 377, called the Epitoma Chronica, which included works by Eusebius and Jerome. It is through this work that we have been introduced to Pope Leo’s famous meetings with invading generals such as Attila and Geiseric.

The Call of All Nations

Some believe that, by the time Prosper wrote his last work, De vocatione omnium gentium (“The Call of All Nations”), he had softened his position on predestination. But his convictions about the absolute necessity and the gratuitous nature of God’s grace were the same. He simply claimed that both God’s will for all men to be saved (1 Timothy 2:4) and his election of some to be saved are biblical. How or “why this is so,” he said, “our human intellect can in no way find out.”[5]

“If we do not search into what we cannot know, then we shall have no difficulty in reconciling the first point with the second, but we shall be able to preach and to believe them both with the security of an undisturbed faith. God indeed in whom there is no injustice and all of whose ways are mercy and truth, is the beneficent Creator of all men and their just Ruler. He condemns no one without guilt and saves no one for his merits. When He chastises the guilty, He punishes our demerits, and when He makes us just, He bestows of His own gifts. Thus the mouth is stopped of them that speak wicked things and God is justified in His words and overcomes when He is judged. The condemned cannot complain in justice that they did not deserve punishment, nor can the justified truthfully claim that they have merited grace.”[6]

Letting God decide the future of each soul freed Prosper to preach to others without wondering whether or not they were of the elect. He was in fact one of the first Christian voices to speak of bringing Christ outside the Roman Empire, and his De vocatione omnium gentium was the first Christian book to support this idea. “Today there are in the remotest parts of the world some nations who have not yet seen the light of the grace of the Saviour,” he wrote. “But we have no doubt that in God's hidden judgment, for them also a time of calling has been appointed, when they will hear and accept the Gospel which now remains unknown to them.”[7]

Although he didn’t talk of sending missionaries to these people (we’ll have to wait for Patrick of Ireland and Gregory I to do that), he believed that it was in God’s plans to reach them, and he encouraged the church to pray to that effect.

[1] Prosper of Aquitaine, De Providentia Dei, ed. by Miroslav Marcovich, E. J. Brill 1989, 11-19

[2] Prosper of Aquitaine, “Letter to Rufinus” in Defense of St. Augustine, “Ancient Christian Writers,” transl.P. De Letter, Newman Press, 1962, 23, 36

[3] Ibid, 24

[4] Prosper of Aquitaine, Epistula ad Demetriadem: De vera humilitate, ed. by Sister M. Kathryn Clare Krabbe, Washington D. C., The Catholic University of America Press, 1965, pp. 161, 163.

[5] Prosper of Aquitaine, The Call of All Nations, The Works of the Fathers in Translation, ed. by Joseph C. Plumpe and Johannes Quasten, Washington D.C., The Catholic University of America Press, 1952, Book I, 87, https://archive.org/stream/stprosperofaquit027573mbp/stprosperofaquit027...

[6] Ibid., Book II:1, p. 88-89

[7] Ibid., Book II:17, p. 121

SOURCE : https://www.placefortruth.org/blog/prosper-of-aquitaine-and-his-defense-of-gods-grace

PROSPER OF AQUITAINE, or Prosper Tiro (c. 390–c. 465), Christian writer and disciple of St Augustine, was a native of Aquitaine, and seems to have been educated at Marseilles. In 431 he appeared in Rome to interview Pope Celestine regarding the teachings of St Augustine and then all traces of him are lost until 440, the first year of the pontificate of Leo I., who had been in Gaul and thus probably had met Prosper. In any case Prosper was soon in Rome, attached to the pope in some secretarial or notarial capacity. Gennadius (De script. eccl. 85) mentions a rumour that Prosper dictated the famous letters of Leo I. against Eutyches. The date of his death is not known, but his chronicle goes as far as 455, and the fact that Ammianus Marcellinus mentions him under the year 463 seems to indicate that his death was shortly after that date. Prosper was a layman, but he threw himself with ardour into the religious controversies of his day, defending Augustine and propagating orthodoxy. The Pelagians were attacked in a glowing polemical poem of about 1000 lines, Adversus ingratos, written about 430. The theme, dogma quod. . . pestifero vomuit coluber sermone Britannus, is relieved by a treatment not lacking in liveliness and in classical measures. After Augustine's death he wrote three series of Augustinian defences, especially against Vincent of Lerins (Pro Augustine responsiones). His chief work was against Cassian's Collatio, his De gratia dei ut libero arbitrio (432). He also induced Pope Celestine to publish an Epistola ad episcopos Gallorum against Cassian. He had earlier opened a correspondence with Augustine, along with his friends Tyro and Hilarius, and although he did not meet him personally his enthusiasm for the great theologian led him to make an abridgment of his commentary on the Psalms, as well as a collection of sentences from his works—probably the first dogmatic compilation of that class in which Peter Lombard's Liber sententiarum is the best-known example. He also put into elegiac metre, in 106 epigrams, some of Augustine's theological dicta.

Far more important historically than these is Prosper's Epitoma chronicon. It is a careless compilation from St Jerome in the earlier part, and from other writers in the later, but the lack of other sources makes it very valuable for the period from 425 to 455, which is drawn from Prosper's personal experience. There were five different editions, the last of them dating from 455, after the death of Valentinian. For a long time the Chronicon imperial was also attributed to Prosper Tiro, but without the slightest justification. It is entirely independent of the real Prosper, and in parts even shows Pelagian tendencies and sympathies.

The Chronicon has been edited by T. Mommsen in the Chronica minora of the Monumenta Germaniae historica (1892). The complete works are in Migne's Patrologia latina. Tome 51. See L. Valentine, St. Prosper d'Aquitaine (Paris, 1900), where a complete list of previous writings on Prosper is to be found; also A. Potthast, Bibliotheca historica (1896).

1911 Encyclopædia BritannicaVolume 22
Prosper of Aquitaine

SOURCE : https://en.wikisource.org/wiki/1911_Encyclop%C3%A6dia_Britannica/Prosper_of_Aquitaine

Saint Prosper of Aquitaine

Commemorated on July 7

Troparion & Kontakion

Saint Prosper (Prosper Tiro), "The Eradicator of Heresies," as Saint Photios (February 6) calls him, was born in the Aquitaine around the year 390. He was a renowned lay theologian, although few details of his life are known.

We know Saint Prosper chiefly from his writings. A contemporary writer described him as "a holy and venerable man." Many of Saint Prosper's writings echo the teaching of Saint Augustine (June 15) on grace. Like Saint Augustine, Saint Prosper was also an opponent of the Pelagian heresy. This wise man seems to have spent his life embroiled in controversies with heretics. For the semi-Pelagians in particular, Saint Prosper was one of their most fearsome adversaries.

In Saint Prosper, science was joined to virtue. It is evident that he applied himself to literature, and especially to acquiring knowledge of Holy Scripture. He was no less an expert in human sciences than he was in theology. He excelled particularly in mathematics, astronomy, and chronology. His great learning and holiness made him well known throughout the entire Church.

Saint Prosper has sometimes been identified, mistakenly, with Saint Paulinus of Reggio (June 25), who was a bishop. Everything we know about him leads us to believe that Saint Prosper was not a bishop, nor even a priest. In a poem to his wife he wrote: "Lift me up again if I fall; correct yourself if I point out some fault. Let it never be sufficient for us to be one body, let us also be one soul." By 428, Saint Prosper persuaded his wife to become a nun, and he entered a monastery at Marseilles. When Saint Leo the Great was chosen as the Bishop of Rome in 440, he sent for Prosper to become his secretary. Many historians believe that the admirable treatise "On the Incarnation of the Word," which is ascribed to Saint Leo, is actually the work of Saint Prosper. It is possible, however, that Saint Leo may have reworked it in his own style.

Saint Prosper reposed in Rome, sometime after 455.

The icon of Saint Prosper depicts him holding a scroll which reads: "The Orthodox Faith subdues the monster of heresy."

SOURCE : https://www.oca.org/saints/lives/2017/07/07/100182-saint-prosper-of-aquitaine



San Prospero d'Aquitania Monaco e teologo

25 giugno

Limoges (Francia), fine IV secolo - Roma, dopo il 455

Ha studiato nella nativa Aquitania (Gallia romana) ed è buon letterato e teologo. Ma non sarà prete. Vive per molti anni, dal 426, nei monasteri di Marsiglia e della sua regione, come monaco laico. Non è martire e non ha fatto miracoli. La Chiesa lo venera come maestro di fede. Tra i monaci marsigliesi, Prospero vede diffondersi una dottrina secondo cui l’uomo è capace di volere il bene e di salvarsi con la sola sua volontà, sicché la grazia divina è preziosa, ma non indispensabile. Diffonde queste idee il monaco Pelagio, venuto dall’Inghilterra a Roma, e poi fuggito nel 410 verso il Nordafrica con molti Romani, quando l’Urbe è stata saccheggiata dai Goti di Alarico. Poi, dall’Africa alla Palestina, ha raccolto molti seguaci (specie tra gli anacoreti, volontari della penitenza) e ha disorientato fedeli e vescovi. Al “pelagianesimo” ha reagito subito con energia Agostino vescovo di Ippona, con i trattati De peccatorum meritis, De natura et gratia e De spiritu et littera (412-415). Poi papa Innocenzo I e il concilio di Cartagine hanno respinto la dottrina di Pelagio. 

Ma nel Marsigliese i monaci ce l’hanno con Agostino: i suoi trattati non li convincono, anzi! Si affretta Prospero a informare Agostino e a spiegargli che questi vanno orientati, c’è bisogno ancora di spiegare, di chiarire... Agostino si rimette al lavoro, scrivendo un nuovo trattato con chiarimenti: è l’ultima sua opera prima di morire (a poca distanza da Pelagio). Ma ancora invano: quelli tengono duro; e come loro nel mondo cristiano ce ne sono molti... Così, Prospero si vota alla battaglia dottrinale e alla difesa di Agostino dalle accuse scaturenti a volte da incomprensione, da partito preso, da ignoranza, da certi modi agostiniani di esprimersi, certa sua passionalità. Prospero non è un polemista. È uno che vuol far capire. È quello che assicura "l’integrazione della dottrina agostiniana su grazia e predestinazione nel patrimonio teologico della Chiesa" (G. de Plinval). Nel 440 accompagna a Roma l’arcidiacono Leone, che al suo arrivo sarà eletto Papa, succedendo a Sisto III, e si servirà di lui come estensore di testi dottrinali. Gran lavoratore, Prospero scrive anche di storia romana; fra le ultime opere teologiche si ricorda il trattato De vocatione omnium gentium, che è il primo scritto cristiano dedicato alla salvezza dei non-cristiani. Muore in data incerta dopo il 455 e non si conosce il luogo della sua sepoltura.

Etimologia: Prospero = vegeto, florido, felice, significato chiaro

Martirologio Romano: Commemorazione di san Prospero d’Aquitania, che, versato nella filosofia e nelle lettere, condusse con la moglie una vita virtuosa e temperante e, fattosi monaco a Marsiglia, difese strenuamente contro i pelagiani la dottrina di sant’Agostino sulla grazia di Dio e sul dono della perseveranza, svolgendo anche a Roma la mansione di cancelliere del papa san Leone Magno.

Fu il difensore della dottrina di s. Agostino sulla Grazia e sulla predestinazione e le sue opere sono quasi l’unica fonte da cui attingere notizie su di lui stesso e sull’attività di scrittore che occupò la maggior parte della sua vita. 

Nacque intorno al 390 a Limoges in Aquitania, dalle sue opere si arguisce che abbia percorso tutto il consueto corso di studi classici, in una Gallia fiorente nell’istruzione, al punto che già nel I secolo Plinio la chiama “un’Italia, piuttosto che una provincia”. 

Da un suo poema in 122 versi ‘Poema coniugis ad uxorem’ si capisce che da giovane doveva essere sposato. Non si sa perché dall’Aquitania si spostò a Marsiglia, dove passò gran parte della sua vita come monaco laico, senza alcuna carica e grado ecclesiastico. 

Conobbe personalmente s. Agostino e prese le sue difese, cioè del suo pensiero sulla dottrina della grazia, quando vide le reazioni suscitate da questa dottrina nei vari monasteri di Marsiglia e della Provenza e lo informò con lettera dei commenti e del suo operato; fu affiancato in ciò da un altro laico Ilario. 

Agostino rispose ai due difensori della Gallia indirizzando loro due libri: “De praedestinatione sanctorum” e “De dono perseverantiae” che allora formavano una sola opera, l’ultima scritta dal grande Dottore della Chiesa prima che morisse (28 agosto 430). 

Ma neppure dopo la sua morte si attenuarono le critiche alla sua dottrina da parte degli oppositori che allora si chiamavano ‘Marsigliesi’; Prospero ed Ilario decisero allora di andare a Roma a chiedere l’intervento del papa Celestino I (431) il quale indirizzò una lettera ai vescovi della Gallia affinché smorzassero le critiche degli oppositori, ritenendo Agostino “uomo di tanto sapere, che anche i miei predecessori lo annoverarono fra i migliori maestri”. 

Fino al 440 troviamo Prospero impegnato a comporre un gran numero di scritti teologici sempre rispondendo alle diverse calunnie e obiezioni contro s. Agostino, coinvolgendo anche i papi che si succedevano a Roma e fu proprio papa Leone I Magno, che trovandosi in Gallia, dispose che Prospero lo seguisse a Roma e lo impegnò nella cancelleria pontificia (440). 

Qui ritrovò la tranquillità dello spirito, non si occupò più delle controversie sulla Grazia, anche perché morto nel 435 Cassiano, maggiore oppositore di Marsiglia, la disputa si acquietò alquanto; poté così dedicarsi alla diffusione del pensiero agostiniano e quindi sul polemista, prevalse l’esegeta, il compilatore, il cronista. 

Autore in prosa, le sue opere si contano a centinaia, commenti, sentenze, epigramma, esposizione dottrinale in versi; compose a Roma anche l’unica opera che non parla di s. Agostino, il ‘Chronicum integrum’ cronaca universale dalle origini fino alla presa di Roma da parte di Gianserico (455). 

Per difendere la dottrina della Grazia e della predestinazione elaborata da s. Agostino, Prospero diventa lui stesso teologo di rara grandezza, accentrando il suo pensiero essenzialmente su due argomenti: l’universalità della volontà salvifica di Dio e la predestinazione. 

Dio concede a tutti gli uomini la grazia sufficiente per salvarsi; nega nel modo più assoluto la predestinazione al peccato e alla perdizione, Dio non ha colpa della dannazione, coloro che si perdono, lo fanno di loro volontà. 

Prospero spiega con chiarezza, con morbidezza e si sforza di rendere accettabili i rigidi e fermi principi agostiniani, che per questo sono stati spesso fraintesi e non solo dagli eretici. 

Prospero morì intorno all’anno 463, l’unico indizio di un culto resogli nell’antichità è un affresco nella basilica di S. Clemente a Roma, ben conservato, che lo raffigura con un aureola intorno alla testa, con i capelli tagliati a forma di corona dei monaci, con addosso una tunica a maniche larghe stretta ai fianchi da una cintura, è senz’altro l’aspetto di un monaco. 

E’ fuor di dubbio che si tratta di Prospero, perché in quella basilica papa Zosimo nel 417, condannò il pelagianesimo e i semipelagiani, di cui il grande scrittore fu fiero confutatore. 

Erroneamente confuso con s. Prospero vescovo di Reggio Emilia, che si festeggia il 25 giugno, fu inserito nel ‘Martirologio Romano’ da Cesare Baronio, alla stessa data.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/59400

PROSPERO d'Aquitania

di Mario Niccoli - Enciclopedia Italiana (1935)

PROSPERO (Tiro Prosper) d'Aquitania

Scrittore ecclesiastico nato nel sud della Gallia verso il 390, morto presumibilmente verso il 460 (certo dopo il 455). Nelle polemiche sorte durante il sec. V nella Gallia meridionale, e soprattutto nei monasteri di Marsiglia e di Lerins, circa le affermazioni estreme di S. Agostino sulla questione della predestinazione e dell'efficacia del volere umano sull'initium fidei (v. semipelagianismo; predestinazione), P. fu il paladino deciso dell'agostinismo.

Venuto a contatto delle idee pelagiane verso il 428 attraverso il De correctione et gratia di Sant'Agostino, si affrettò a scrivere a S. Agostino (la lettera, che è un documento notevole per la storia del semipelagianismo, è la CCXXV dell'epistolario agostiniano; la lettera seguente, CCXXVI, è di un amico di P., Ilario, e, scritta nella medesima circostanza e al medesimo fine della precedente, ne è la logica integrazione) per informarlo dell'opposizione dei monaci marsigliesi contro le dottrine agostiniane della grazia e della predestinazione. Agostino rispose col De predestinatione sanctorum e con il De dono perseverantiae. Morto S. Agostino (agosto 430), P. continuò la lotta da solo: sono di quel periodo la sua lettera a Rufino De Gratia et de libero arbitrio e la sua opera teologica in versi (in tutto 1002 esametri) Περὶ ἀχαρίδτων, hoc est de ingratis (dove ἀχάριστος è inteso nel doppio significato di "ingrato" e "senza grazia"). Seguono cronologicamente (la suceessione cronologica di questi scritti è solo presumibile) le Pro Augustino responsiones ad excerpta Genuensium, spiegazioni fornite a due preti di Genova, Camillo e Teodoro, su nove passaggi del De praedestinatione sanctorum e del De dono perseverantiae. E quando i monaci di Marsiglia e di Lerins coneretarono le loro accuse in 15 proposizioni, P. scrisse il Pro Augustino responsiones ad capitula obiectionum Gallorum calumniantium e partì per Roma al fine di perorare la causa dell'agostinismo presso papa Celestino I (422-432). In realtà la lettera di questo all'episcopato della Gallia meridionale, pur riconoscendo l'autorità di S. Agostino, mostra che la sede di Roma non era disposta ad accettare in pieno la responsabilità di certe affermazioni sia agostiniane sia di altri padri. Intanto in Gallia la polemica prosegue e P. non esita ad affrontare direttamente i due corifei del movimento: S. Vincenzo di Lerins (Pro Augustino responsiones ad capitula obiectionum vincentiarum) e Cassiano (De gratia Dei et libero arbitrio liber contra collatorem). P. era a Roma ancora durante il pontificato di Leone Magno e a Roma certamente (verso il 451) compose una collezione di sentenze estratte dalle opere di S. Agostino e portò a termine una Cronaca che si riattacca sostanzialmente a quella di S. Girolamo e che ha interesse soprattutto per gli anni dal 425 al 455 (una prima redazione della cronaca si arrestava al 445). Teologicamente il punto di vista di P. d'Aquitania è quello espresso da S. Agostino specialmente nelle sue opere contro Giuliano d'Eclano: assoluta incapacità della natura umana a iniziare, con le sue sole forze, l'opera della fede e a praticare anche il semplice bene morale; la grazia non deve essere pertanto considerata come una ricompensa della nostra buona volontà e dei nostri meriti umani; non tutti gli uomini ricevono ugualmente (indifferenter) la grazia (v. del resto semipelagianismo). Solo per quello che riguarda la predestinazione P., a differenza di S. Agostino, ammette la predestinazione alla dannazione post praevisa demerita. Oltre le opere già citate (ed. in Migne, Patrol. Lat., LI; ediz. della Cronaca anche in Mon. Germ. Historica, Auctores antiquissimi, IX, Hannover 1892, pagina 341 segg.) ne vanno aggiunte altre, di minore importanza, in prosa e in versi. Molti scritti (fra i quali principalmente il De promissionibus et de praedictionibus Dei, in realtà opera del diacono e poi vescovo cartaginese Quodvultdeus, scolaro di S. Agostino) sono stati attribuiti a P. senza probanti motivi

Bibl.: L. Valentin, St. Prosper d'Aquitaine, Parigi 1900; O. Bardenhewer, Geschichte der altchrist. Litteratur, IV, Friburgo in B. 1924, p. 533 segg.; vedi anche predestinazione; semipelagianismo.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/prospero-d-aquitania_(Enciclopedia-Italiana)/

Georges de Plinval, « Prosper d’Aquitaine interprète de saint Augustin » : https://www.brepolsonline.net/doi/pdf/10.1484/J.RA.5.102208

J. Gaidioz. « Saint Prosper d'Aquitaine et le tome à Flavien », Revue des sciences religieuses  Année 1949  23-3-4  pp. 270-301 : https://www.persee.fr/doc/rscir_0035-2217_1949_num_23_3_1889 : https://www.persee.fr/doc/rscir_0035-2217_1949_num_23_3_1889

Voir aussi : http://www.vortigernstudies.org.uk/artsou/prosp.htm

https://www.rdb.mg/fr/emissions/credo-fr/saint-du-jour/3516-saint-prosper-d-aquitaine.html

https://www.eglise-et-histoire.fr/Saints/saint_prosper_aquitaine.php?f=22&s=0