lundi 18 juin 2012

Saint MARC et Saint MARCELLIEN, martyrs


SAINT MARC et SAINT MARCELLIEN

Martyrs

(286)

Marc et Marcellien étaient frères et issus d'une des premières familles de Rome. Ils furent convertis à la foi dès leur jeunesse. Arrêtés sous l'empereur Dioclétien, on les jeta dans une prison; après quelques interrogatoires qui démontrèrent leur fermeté dans la foi, Chromace, préfet de la ville, les condamna à avoir la tête tranchée, après un délai de trente jours. Les deux frères furent alors transportés dans la maison de Nicostrate, greffier du préfet et leur gardien.

Tranquillin, leur père, Marcie, leur mère, leurs femmes et leurs jeunes enfants vinrent tour à tour se jeter à leurs pieds, les arroser de larmes, et leur adresser les paroles les plus capables de toucher leur coeur. Les généreux martyrs, attendris par ce spectacle si touchant, commençaient à joindre leurs larmes à celles de leurs parents, de leurs femmes et de leurs enfants, et il y avait à craindre que l'amour ne fît faillir ceux que les supplices avaient trouvés invincibles.

Saint Sébastien, capitaine de la première compagnie des gardes de l'empereur, toujours vigilant à soutenir le courage des martyrs, ne craignit pas de s'exposer lui-même à la mort en rappelant aux deux frères les saints enseignements de la foi, les espérances immortelles de l'autre vie, les châtiments des apostats. Ses paroles ranimèrent la générosité des deux martyrs; elle opérèrent même un changement dans le coeur de tous ceux qui étaient présents.

Sébastien ayant rendu à Zoé, femme du greffier Nicostrate, l'usage de la parole, qu'elle avait perdu depuis six ans, ce changement devint une complète conversion. Zoé, Nicostrate, Tranquillin, Marcie, les épouses et les enfants des deux martyrs, bientôt le préfet Chromace lui-même, reçurent le saint baptême et versèrent leur sang pour la foi.

Quant à Marc et Marcellien, ils comparurent devant un nouveau juge, qui, après avoir employé inutilement toutes les flatteries et toutes les menaces pour les ébranler, les fit clouer à un poteau, où ils demeurèrent vingt-quatre heures, louant et bénissant Dieu. Après un jour et une nuit, encore pleins de vie et témoignant toujours la même joie et le même courage, ils furent percés à coups de lance.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_marc_et_saint_marcellien.html

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Saints Marc et Marcellien, martyrs

Déposition des Martyrs vers 304 ; culte attesté au Vème siècle.

Les sacramentaires grégorien et gélasien, ainsi que l’évangéliaire de 645, attestent le culte au 7e siècle des martyrs Marc et Marcellien, dont les Itinéraires indiquent les tombes sur la via Ardeatina. Depuis lors leur natale a toujours été célébré à Rome [1].

Leçon des Matines avant 1960

Neuvième leçon. Les deux frères Marc et Marcellien étaient romains. Ils furent emprisonnés à cause de la foi chrétienne par le préfet Fabien, qui les fit ensuite attacher à un poteau, les pieds fixés par des clous. Le juge dit alors aux Martyrs : « Malheureux, revenez à la raison, et arrachez-vous vous-mêmes à ces tourments. » Mais eux lui répondirent : « Jamais nous n’avons goûté d’aussi grandes délices que celles que nous éprouvons à souffrir de bon cœur pour Jésus-Christ ; c’est maintenant que nous sommes fixés dans son amour, et plaise au ciel de nous laisser ici souffrir, tant que nous resterons vêtus de ce corps corruptible. » Ils passèrent un jour et une nuit dans les tourments, chantant les louanges de Dieu ; enfin ils arrivèrent à la gloire du martyre, après avoir été percés de flèches. Leurs corps furent ensevelis sur la voie Ardéatine.

[1] Cf. Pierre Jounel, Le Culte des Saints dans les Basiliques du Latran et du Vatican au douzième siècle, École Française de Rome, Palais Farnèse, 1977.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Nous connaissons déjà les athlètes généreux dont la victoire excite aujourd’hui l’allégresse de l’Église. Dans le récit qu’elle consacre le 20 janvier à son grand martyr et défenseur saint Sébastien, Marc et Marcellien apparaissent comme la plus illustre conquête du vaillant chef des cohortes prétoriennes. D’autres héros, gagnés au Christ par son zèle intrépide, remplissent de leurs noms les fastes sacrés du Martyrologe ; mais c’est à l’occasion des deux chevaliers romains dont ce jour rappelle le triomphe, que Sébastien, préparant par l’apostolat son propre martyre, engendra au Seigneur tant de valeureux chrétiens qui forment autour de lui une phalange glorieuse.

La captivité, les tourments pour la foi, la condamnation à mort, n’avaient point ébranlé le courage des deux frères. Une épreuve plus terrible leur était réservée, dans le spectacle de la désolation où cette sentence plongea tous ceux qu’ils aimaient sur la terre ; leur famille, qui n’était point chrétienne, n’avait pas assez de larmes pour déplorer un tel sort. Le père, la mère, chargés d’années, les femmes des confesseurs amenant avec elles leurs petits enfants, reprochaient aux soldats du Christ l’abandon où leur mort allait les réduire tous. Sébastien, qui profitait des libertés que lui donnait son titre pour fortifier les chrétiens dans les prisons, était présent à la scène ; son noble cœur comprit l’affreux combat livré dans ces âmes que rien de personnel n’avait pu émouvoir. Allant lui-même au-devant de la mort en se révélant chrétien dans une telle circonstance, il raffermit les martyrs. Dieu donna en outre une efficacité si grande à ses paroles, qu’elles convertirent tous les païens présents. Marc et Marcellien eurent la joie de voir ceux dont les plaintes déchirantes avaient tout à l’heure un si douloureux retentissement dans leurs âmes, applaudir maintenant à leur constance et demander le baptême. Aussi montrèrent-ils un bonheur sans mélange dans le redoutable supplice qui ouvrit devant eux le ciel, et que raconte leur courte Légende.

L’Esprit-Saint vous remplissait de sa force, glorieux martyrs ; et l’amour qu’il versait dans vos cœurs changeait en délices des tourments qui effraient notre faible courage. Mais combien peu, en effet, devaient compter pour vous les souffrances de ce corps périssable, après avoir triomphé des tortures de l’âme ! La désolation de ceux que vous aimiez plus que la vie, et qu’il vous fallait laisser dans un désespoir en apparence sans issue, fut bien le point culminant de votre martyre. Celui-là seul ne le comprendrait pas, qui mériterait le reproche fait par saint Paul aux païens de son temps d’être sans affection [2] : or, quand le monde présentera de nouveau cette note odieuse, ce sera le signe des derniers jours, dit encore l’Apôtre [3]. Et pourtant l’amour humain le plus pur doit céder à celui de Dieu : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, dit le Seigneur, n’est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi » [4]. Vous le comprîtes, ô saints martyrs ; vos proches, qui cherchaient à vous séparer du Seigneur, n’allaient plus être que des ennemis à vos yeux [5]. Et au même moment, le Seigneur, qu’on ne dépasse point en générosité, vous rendait ces êtres si chers, en les prenant, par un miracle de sa grâce, avec vous et comme vous pour lui-même. Ainsi complétez-vous les enseignements qui nous furent donnés dans ces derniers jours par sainte Julitte et saint Cyr, par saint Vite et ses glorieux compagnons. Faites, ô vainqueurs de si rudes combats, que le courage et l’amour croissent en nous dans la même mesure que la lumière et la connaissance de nos devoirs envers Dieu.

[2] Rom. I, 31.

[3] II Tim. III, 1-3.

[4] Matth. X, 37.

[5] Ibid. 36.

Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Station dans le cimetière de Callixte.

La tombe de ces deux martyrs, dont il est parlé dans les Actes de saint Sébastien, se trouvait dans le cimetière de Callixte ; elle nous est constamment indiquée par les itinéraires des pèlerins, non loin de celle du pape Marc, et à une petite distance des martyrs Nérée et Achillée : Et ibi in altera ecclesia invenies duos diaconos et martyres Marcum et Marcellianum fratres germanos, cuius corpus quiescit sursum sub magno altare. Deinde descendis per gradus ad sanctos martyres Nereum et Achilleum [6]. Les archéologues ne sont pas d’accord pour l’identification de ce tombeau sub magno altare, qui doit toutefois, selon toute probabilité, être celui qu’on retrouva, il y a quelques années, dans la basilique sub divo, attribuée par De Rossi à sainte Sotère. D’accord avec les itinéraires, le messager de Théodelinde recueillit l’huile des tombes de nos martyrs dans cette partie du cimetière de Callixte qui regarde non la voie Appienne, mais la voie Ardéatine, et il les énumère dans l’ordre suivant :

† SCA • PETRONILLA • SCS • NEREVS • SCS • ACHILLEVS

SCS • DAMASVS • S • MARCELLINVS

SCS • MARCVS †

Au IXe siècle, les corps de Marc et de Marcellien furent transférés dans la basilique des martyrs Anargyres sur la voie Sacrée. C’est là, en effet, que, sous Grégoire XIII, ils furent retrouvés à l’intérieur de l’antique heroon de Romulus Augustule, dans une sorte de confession encore visible, ornée de peintures représentant la sainte Vierge et les deux martyrs.

L’inscription de l’évêque Léon d’Ostie qui, en 1112, consacra à nouveau l’autel du titre de Saint-Laurent in Lucina, mentionne aussi les reliques des saints Marc et Marcellien déposées en ce saint lieu.

L’introït est semblable à celui du 15 février, pour les martyrs de Brescia, Faustin et Jovite. La première collecte (sauf les deux noms des saints) est identique à celle de saint Valentin le 14 du même mois. La première lecture (Rom., V, 1-5) est la même que pour la messe du samedi des Quatre-Temps de la Pentecôte ; elle est suivie du même répons-graduel que pour les martyrs Maris, Marthe, etc. le 19 janvier. Le verset alléluiatique, rendant hommage à la tradition qui veut que les deux martyrs de ce jour aient été unis entre eux par les liens de la fraternité, est le suivant : « C’est bien la vraie fraternité, qui ne fut jamais troublée par aucun différend. Bien plus : ayant répandu ensemble leur sang, ils s’envolèrent ensemble vers le Seigneur ».

Le Saint-Esprit rend tous les chrétiens frères de Jésus-Christ et frères entre eux. Combien toutefois est plus douce et plus glorieuse encore cette fraternité quand la grâce renforce les propres liens du sang, en sorte qu’un même amour du Christ, une vie identique, une mort semblable, consacrent cette double fraternité, sanguine, mente, fide.

La lecture évangélique, dans la liste de Würzbourg, est la même que celle de la messe vigiliale des Apôtres (Ioan., XV, 12-16). Dans le Missel actuel, elle est tirée de saint Luc (XI, 47-51). Aux juifs, constructeurs de tombeaux splendides en l’honneur des Prophètes, mais descendants des traîtres qui les avaient mis à mort, et qui se préparaient eux-mêmes à consommer l’horrible déicide, Jésus reprochera leur solidarité avec leurs pères : ceux-ci avaient massacré les envoyés de Dieu, et eux, leurs fils, prenaient soin de leurs tombeaux. Le Rédempteur veut dire ici que toutes les démonstrations extérieures de religion sont inutiles quand le cœur est incliné et résolu au mal. Ce n’est pas seulement le signe extérieur, mais l’esprit qui l’informe, qui le rend agréable ou non à Celui qui scrute l’intime du cœur.

L’antienne pour l’offrande des oblations est commune à la fête des martyrs Maris, Marthe, etc. le 19 janvier. Le persécuteur avait tendu un piège à l’âme fidèle, le Christ l’a brisé, et l’âme du martyr, libre comme un petit oiseau, a pris son vol vers le ciel.

La collecte est la suivante : « Sanctifiez, Seigneur, notre oblation, et que l’intercession de vos martyrs Marc et Marcellien nous la rende profitable ; en sorte que, par ses mérites, vous nous regardiez sans colère ».

La pensée est claire tout en étant subtile. Les fruits du Sacrifice eucharistique, toujours actif et efficace par soi, sont pour chacun plus ou moins abondants, selon les dispositions avec lesquelles on y participe. On implore donc l’intercession des martyrs, afin que, par l’œuvre de la divine grâce, notre préparation à la Communion soit telle qu’elle contribue à nous purifier de toute souillure.

Dans les anciens Sacramentaires, c’est la prière suivante qui est indiquée : Suscipe, Domine, munera tuorum populorum votiva ; et sanctorum Marci et Marcelliani tibi precibus esse grata concede, pro quorum solemnitatibus offeruntur [7].

L’antienne durant la Communion est la même que le 12 mai. Autrefois elle était tirée, conformément à la règle, de l’Évangile de saint Jean lu précédemment : Ego vos elegi de mundo, ut eatis et fructum afferatis et fructus vester maneat ! Ps. Nisi quia Dominus etc.

La prière d’action de grâces est la suivante : « Rassasiés, Seigneur, par votre don salutaire, nous vous demandons, par l’intercession de vos martyrs Marc et Marcellien, que, comme en ce moment nous goûtons sa douceur, nous obtenions aussi avec abondance son fruit de renouvellement intérieur ». Dans les Sacramentaires, nous trouvons la collecte suivante : Ad complendum. Intercessione beatorum martyrum tuorum Marci et Marcelliani, quæsumus, Domine, ut mysticis nos dapibus foveas ac reformes [8].

Selon les Actes de saint Sébastien qui, d’ailleurs, ne sont pas primitifs, Marc et Marcellien, après avoir courageusement affirmé la foi chrétienne au milieu des tourments, vaincus par les larmes de leurs parents venus les visiter dans leur prison, étaient prêts à apostasier. Comme l’a si bien fait observer saint Philippe Néri au sujet de ces martyrs, combien dangereux est pour les âmes religieuses l’amour désordonné de la famille !

Qu’on se souvienne du mal causé à l’Église par ces affections déréglées pour les parents, chez plusieurs Pontifes de la Renaissance, chez des prêtres, des religieux. En général, cet attachement désordonné pour la famille est un écueil plus périlleux qu’on ne le croit, et des âmes sages et pieuses par ailleurs vont s’y heurter. Ce n’est pas ainsi que Jésus en a disposé, car il a dit, spécialement pour les personnes qui lui sont consacrées : si quis... non odit patrem suum et matrem... non potest meus esse discipulus [9].

[6] Et là, dans une seconde église, tu trouveras deux diacres et martyrs, Marc et Marcellien, frères germains, dont le corps repose sous l’autel majeur. Ensuite, tu descends par les escaliers jusqu’aux saints martyrs Néree et Achillée.

[7] Recevez, Seigneur, les offrandes votives de vos peuples ; et faites qu’elles vous soient agréables par les prières des saints Marc et Marcellien, en la solennité desquels elles sont offertes

[8] Par l’intercession de vos bienheureux Martyrs Marc et Marcellien, nous vous prions, Seigneur, de nous protéger et de nous changer par ce repas mystique.

[9] Luc., XIV, 26 : Si quelqu’un… ne hait pas son père et sa mère… il ne peut être mon disciple.

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Saint Marc et saint Marcellien. — Tombeau : Primitivement, dans la crypte de Saint-Callixte. Au IXe siècle, les reliques furent transférées dans l’église de Saint-Cosme et Saint-Damien. Vie : D’après les actes (légendaires), les saints étaient deux frères, nés à Rome. Ils furent diacres Tous les deux furent arrêtés à cause de leur foi et cloués par les pieds à un poteau. Le juge leur dit : « Changez de sentiments, malheureux, et délivrez-vous vous-mêmes de vos tortures ».Ils lui répondirent : « Nous n’avons jamais, dans un banquet, éprouvé une joie comparable à celle que nous éprouvons maintenant que nous pouvons souffrir pour le Christ ; c’est maintenant que nous commençons à être enracinés dans son amour. Qu’il nous laisse souffrir tous ces tourments aussi longtemps que nous serons revêtus de cette enveloppe périssable ». Ils chantaient nuit et jour des cantiques sacrés au milieu de leurs tortures. Ils furent enfin transpercés par des flèches.



Sts. Mark and Marcellian

 Martyred at Rome under Diocletian towards the end of the third century, most likely in 286. These martyrs, who were brothers, are mentioned in most of the ancient martyrologies on 18 June, and their martyrdom is known to us from the Acts of St. Sebastian, which, though in great part legendary, are nevertheless very ancient. Cast into prison for being Christians, they were visited by their father and mother, Tranquillinus andMartia, who, being still idolaters, implored them to return to the worship of the false gods to save their lives. But Sebastian, whose approaching martyrdom was to render him illustrious, having penetrated into their prisonat the same time, exhorted them so earnestly not to abandon the Christian Faith, that he not only rendered their fidelity immovable, but also converted their parents and several of their friends who were present. Thejudge, before whom they were at length brought, not being able to induce them to apostatize, condemned them to death. They were buried in the Via Ardeatina, near the cemetery of Domitilla. Their bodies were translated at a later date (which is not quite certain, but probably in the ninth century) to the church of Sts.Cosmas and Damian, where they were rediscovered in 1583 in the reign of Gregory XIII. They still rest there in a tomb, near which may be seen an ancient painting wherein the two martyrs are represented with a thirdperson who seems be the Blessed Virgin.


Mark and Marcellian MM (RM)

Died c. 287; second feast on July 29. These twins were both married deacons in Rome, who suffered martyrdom under Maximianus Herculeus. After they were condemned and thrown into prison, their powerful friends convinced the judge to delay their execution for thirty days, so that they might try to dissuade the twins their present course. They were released into the custody of Nicostratus, the public register. Their pagan parents, Tranquillinus and Martia, their wives, and their children all tried to entreat them to renounce their faith. Meanwhile, Saint Sebastian, visited the twins daily to encourage them to persevere. With Sebastian's help, their parents, wives, the wife of the judge Nicostratus, and Chromatius, were all converted. Chromatius set his prisoners free, resigned his position, and retired to the country. Castulus, a Christian officer, hid them in his apartments in the palace, but they were betrayed by an apostate, Torquatus, and again taken into custody. Chromatius's successor, Fabian, condemned them to be bound to two pillars with their feet nailed to them. They hanged there for a full day until they were pierced with lances. They were buried in the Arenarium two miles from Rome between the Appian and Ardeatine roads. Their basilica in the catacombs of Saint Balbina was rediscovered in 1902 (Benedictines, Encyclopedia, Husenbeth).