mercredi 27 décembre 2017

Bienheureuse SARA SALKAHAZI, vierge religieuse et martyre


Bienheureuse Sára Salkaházi

Religieuse martyre à Budapest ( 1944)

Sara, professeur talentueuse, écrivain et journaliste, entra dans la congrégation des Sœurs de l'assistance en 1929, y découvrant les problèmes sociaux avec une attention particulière envers les pauvres, les marginaux et les persécutés. Elle donna sa vie pour les juifs persécutés durant la seconde guerre mondiale. Les sœurs sauvèrent plus de 1000 vies pendant cette période.

...Sœur Sára était directrice des Collèges des Filles Ouvrières. Consciente du danger menaçant, le 14 septembre 1943 elle demande à ses supérieurs l’autorisation de pouvoir offrir sa vie en sacrifice, écrit le journal catholique hongrois 'Magyar Kurír'. L’offrande de sa vie se réalise le 27 décembre 1944: sœur Sára cachait des persécutés au collège des ouvrières dans la maison, au n.3 de la rue Bokréta, à Budapest. C’est là que, ayant été dénoncée, sœur Sára sera arrêtée et emmenée par les hommes armés du pouvoir fasciste, avec la catéchiste Vilma Bernovits et quelques persécutés. Ils seront fusillés le soir même près du Danube gelé, au pied du Pont de la Liberté, à Budapest. 

Béatifiée à Budapest en Hongrie (1ère béatification en Hongrie depuis 900 ans) par le cardinal Beter Erdö, primat de Hongrie, sous Benoît XVI, le 17 septembre 2006.

(Église catholique en Guyane française - saint de la semaine du 27 décembre 2010 écrit par Line Alcide dit Claudel)

Sára Salkaházi (1899-1944) - biographie (site du Vatican - en anglais)

Site des 'Sisters of Social Service' (en anglais)

Bienheureuse Sára Salkaházi

Religieuse et martyre

Sára Salkaházi naît le 11 mai 1899 à Kassa (Kosice, Haute-Hongrie, actuellement en Slovaquie).

Elle lutte contre l’idéologie fasciste avec ses capacités d’écrivain. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l’Institut des Sœurs de l’Assistance, dont elle fait partie, accueille les persécutés dans ses maisons, sauvant environ mille personnes, dont environ cent personnes doivent la vie à Sœur Sára qui était directrice des Collèges des Filles Ouvrières.

Consciente du danger menaçant, le 14 septembre 1943 elle demande à ses supérieurs l’autorisation de « pouvoir offrir sa vie en sacrifice », écrit le journal catholique hongrois Magyar Kurír.

L’offrande de sa vie se réalise le 27 décembre 1944 : sœur Sára cachait des persécutés au collège des ouvrières dans la maison, au n. 3 de la rue Bokréta, à Budapest. C’est là que, ayant été dénoncée, sœur Sára sera arrêtée et emmenée par les hommes armés du pouvoir fasciste, avec la catéchiste Vilma Bernovits et quelques persécutés. Ils seront fusillés le soir même près du Danube gelé, au pied du Pont de la Liberté, à Budapest.

Béatifiée à Budapest (1ère béatification en Hongrie depuis 900 ans) par le cardinal Beter Erdő, primat de Hongrie, sous Benoît XVI, le 17 septembre 2006.

Pour un approfondissement biographique, lire :



©Evangelizo.org

©Evangelizo.org 2001-2017



Une religieuse dans la tourmente nazie – sauver les Juifs, un devoir chrétien.

Un exemple à suivre, partout où des gens sont injustement traités.

27 décembre       

Bse Sára Salkaházi, religieuse slovaque et martyre. Sára Salkaházi, de l’institut des sœurs de l’Assistance, est née le 11 mai 1899 à Kassa (Kosice, Haute-Hongrie, actuellement en Slovaquie).

 Elle étudia pour devenir professeur. Dans la salle de classe, elle apprit les problèmes sociaux grâce à ses élèves, elle se mit à les publier dans des articles de journaux.

 Pour élargir son horizon et faire l’apprentissage de ce que veut dire la discrimination,  Elle devint apprentie relieur, et on lui donna le travail le plus dur et le plus sale. Elle apprit ce métier, puis s’en alla travailler dans une boutique de mode, tout en continuant à écrire des articles de journaux.

 Elle devient membre du Parti socialiste chrétien et travailla comme éditrice dans le journal de ce parti, se focalisant sur les problèmes sociaux des femmes.

 Après être entrée en contact avec les Sœur du Service Social, elle ressenti un fort appel à les rejoindre en tant que société religieuse active aujourd’hui aux Etats-Unis, Canada, Mexico, Taiwan et aux Philippines. Les sœurs de cette nouvelle congrégation, fondée en 1923 par Margit Slachta, dévouée aux causes de charité, de société et des femmes, étaient réticentes à accueillir cette femme, journaliste à succès et fumant comme un pompier. Elle ne fut pas acceptée par leur maison mère de Budapest. Sara décida alors, à contre cœur, d’arrêter de fumer – avec beaucoup de difficultés.

Et fut finalement acceptée à l’âge de 30 ans, en 1929. Elle choisit comme devise la réplique d’Isaïe : « Me voici, envoie-moi ! » Son premier poste fut dans sa ville natale de Kassa (incorporée à la Tchécoslovaquie à la fin de la guerre) pour organiser le travail de charité catholique. Puis elle fut envoyée à Komarom, pour le même travail. De plus, elle écrivait, éditait et publiait un journal catholique des femmes, dirigeait une librairie, supervisait un foyer pour les pauvres et enseignait.

 Les évêques de Slovaquie lui confièrent l’organisation d’un mouvement national des filles. Elle commença alors à donner des cours de responsables et à publier des manuels. En une seule année, elle reçut 15 missions différentes, allant de la cuisine à l’enseignement dans un Centre de formation sociale, ce qui l’épuisa physiquement et spirituellement. Quand plusieurs novices quittèrent la société, Sára aussi pensa s’en aller, particulièrement parce que ses supérieurs ne voulaient pas qu’elle renouvelle ses vœux temporaires (Elle était estimée « indigne ») ni qu’elle porte l’habit pendant un an. Ces décisions la heurtèrent profondément.

 Mais Sára accepta ces épreuves et décida dans son Cœur de rester fidèle à sa vocation pour l’amour de Celui qui l’avait appelée. Sa fidélité fut récompensée et elle reçut la permission de renouveler ses vœux quelque temps plus tard; Elle voulait partir en mission, en Chine ou au Brésil, mais l’arrivée de la Deuxième Guerre mondiale fit qu’il lui était impossible de quitter le pays. Au lieu de cela donc, elle travailla comme professeur social et administrateur en Haute-Hongrie et Sub-Carpates (qui avait été part également de la Hongrie jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale.

 Elle fit ses vœux solennels en 1940. Comme directrice nationale du Mouvement Catholique des Filles travailleuses, sœur Sára construisit le premier collège hongrois des femmes au travail, près du lac Balaton. A Budapest, elle ouvrit des maisons pour les jeunes travailleuses et organisa des cours de formation. Pour protester contre l’idéologie montante du nazisme, sœur Sára changea son dernier nom pour le rendre plus “hongrois” "Salkaházi". Alors que le Parti nazi hongrois se renforçait et commença à persécuter les Juifs, les Sœurs du Service Social offrirent des refuges. Sœur Sára ouvrit les Foyers de jeunes travailleuses pour eux, dans lesquels, même dans les situations les plus désespérées, elle arrivait à soulager les anxieux et les découragés.

 Comme si ses jours n’étaient pas suffisamment occupés, elle écrivit une pièce de théâtre sur la vie de Sainte Marguerite de Hongrie, canonisée le 19 novembre 1943. La première séance, en mars 1944, fut aussi la dernière parce que les troupes allemandes occupèrent la Hongrie ce jour même et supprimèrent aussitôt cette production religieuse. La vie de Sainte Marguerite a sans doute donné l’inspiration à Sœur Sára de s’offrir elle-même comme victime pour le salut et la protection des ses consœurs du Service Social. Pour cela, elle avait besoin de la permission de ses supérieures, qui lui fut finalement accordée ; à cette époque, elles seules connaissaient son offrande personnelle.

 Entre temps, elle continua de cacher de nouveaux groupes de réfugiés dans ses différents foyers, dans des conditions de plus en plus dangereuses. Leur procurer de la nourriture et les biens de première nécessité devenait plus compliqué chaque jour, en raison du système de cartes de rationnement et des raids aériens fréquents ; Cependant, on attribue à sœur Sára le salut de 100 vies juives, 1 000 en tout pour la communauté. Le siège russe de Budapest commença à Noël 1944.

 Le matin du 27 décembre, Soeur Sára donna une fois encore une méditation à ses consœurs. Son sujet : le martyre ! Pour elle, cela allait devenir réalité le jour-même. Avant midi, Soeur Sára et une autre sœurs revenaient à pied d’un des foyers de jeunes filles. Elles pouvaient déjà voir, à distance, des Nazis armés se tenant devant leur maison. Soeur Sára avait le temps de fuir. Mais elle décida que sa place était, comme directrice, dans sa maison. Au moment d’entrer dans la maison, elle fut accompagnée en bas dans le refuge antiaérien, où les Nazis étaient déjà en train de vérifier les papiers des 150 résidents.

 Environ 10 d’entre eux étaient des refugiés avec de faux papiers. Quelques uns apparurent suspects et furent emmenés dans le ghetto, tant que les personnes en responsabilités devaient donner des déclarations au quartier général nazi avant d’être relâchés. Comme elle était conduite, Soeur Sára réussit à pénétrer dans la chapelle et à s’agenouiller rapidement devant l’autel, mais ses ravisseurs la tirèrent dehors.

 Un des nazis suggéra : « pourquoi ne les finissons-nos pas directement dans le jardin ? »Mais un autre dit « Non” Cette même nuit, un groupe de gens fut conduit pas les agents du régime pro-nazi des Croix Fléchées sur le rive du Danube. Sœur Sára étaient parmi eux. Comme ils étaient alignés, elle s’agenouilla et fit le signe de la croix avant qu’une balle ne la chavire. Son corps dénudé et ceux de ses compagnons furent jetés dans la rivière. Les autres sœurs attendirent anxieusement le retour de sœur Sára. Un jeune du voisinage leur apporta la nouvelle de la fusillade le jour suivant. Il semble que le Seigneur ait accepté le sacrifice de sœur Sára, parce qu’aucune autre Soeur de la communauté ne fut inquiétée.

 Chaque année, le 27 décembre, au jour anniversaire de son martyre, les sœurs du Service Social tiennent un mémorial aux chandelles sur la rive du Danube pour sœur Sára Salkaházi. L’offrande volontaire de leur première martyre, non seulement avant de nombreux Juifs mais également la communauté religieuse. « Elle lutte contre l’idéologie fasciste avec ses capacités d’écrivain. Au cours de la deuxième guerre mondiale, l’Institut des Sœurs de l’Assistance accueille les persécutés dans ses maisons, sauvant environ mille personnes, dont environ cent personnes doivent la vie à Sœur Sára qui était directrice des Collèges des Filles Ouvrières. Consciente du danger menaçant, le 14 septembre 1943 elle demande à ses supérieurs l’autorisation de pouvoir offrir sa vie en sacrifice », écrit le journal catholique hongrois « Magyar Kurír ». « L’offrande de sa vie se réalise le 27 décembre 1944 : sœur Sára cachait des persécutés au collège des ouvrières dans la maison, au n. 3 de la rue Bokréta, à Budapest.

C’est là que, ayant été dénoncée, sœur Sára sera arrêtée et emmenée par les hommes armés du pouvoir fasciste, avec la catéchiste Vilma Bernovits et quelques persécutés. Ils seront fusillés le soir même près du Danube gelé, au pied du Pont de la Liberté, à Budapest ». Béatifiée à Budapest en Hongrie (1ère béatification en Hongrie depuis 900 ans) par le cardinal Beter Erdö, primat de Hongrie, sous Benoît XVI, le 17 septembre 2006.


Sára Salkaházi (1899-1944)

Martyr, Member of the Sisters of Social Service

Teacher, bookbinder, milliner, journalist: this was the resume of Sára Salkaházi when she applied to join the Sisters of Social Service, a Hungarian religious society that today is also active in the United States, Canada, Mexico, Taiwan and the Philippines.

The Sisters of that new congregation, founded in 1923 by Margit Slachta and devoted to charitable, social and women's causes, were reluctant to accept this chain-smoking, successful woman journalist, and she was at first turned away from their Motherhouse in Budapest. But 16 years later, she became the Society's first martyr, at the hands of the Nazis.

Fun-loving and intelligent, Sára was born into a well-to-do family at Kassa-Kosice, Upper Hungary, now Slovak territory, on 11 May 1899. She studied to become a teacher. In the classroom, she learned through her students about the social problems of the poor, which she publicized via newspaper articles.

To widen her horizon and experience first-hand what discrimination meant, Sára became a bookbinder's apprentice, where she was given the hardest and dirtiest work. She learned that trade, then went to work in a millinery shop, all the while continuing to write articles for newspapers.

She became a member of the Christian Socialist Party and then worked as editor of that party's newspaper, focusing on women's social problems.

After she had come into contact with the Sisters of Social Service, Sára felt a strong call to join them. Following her initial rebuff, she quit smoking - with great difficulty - and was admitted to the Society at age 30, in 1929. She chose as her motto Isaiah's "Here I am! Send me!" (Is 6: 8b).

Her first assignment was to her native Kassa (which at the end of World War I had been incorporated into Czechoslovakia) to organize the work of Catholic Charities; subsequently, she was sent to Komarom, for the same task.

In addition, she wrote, edited and published a Catholic women's journal, managed a religious bookstore, supervised a shelter for the poor and taught.

The Bishops of Slovakia then entrusted her with the organization of the National Girls' Movement. She thus began giving leadership courses and publishing manuals.

In one year alone, she received 15 different assignments, from cooking to teaching at the Social Training Centre, all of which exhausted her physically and spiritually. When several novices left the Society, Sára also considered leaving, especially since her superiors would not allow her to renew her temporary vows (she was deemed "unworthy"), nor permit her to wear the habit for a year. These decisions hurt her deeply.

But Sára accepted these hardships and made up her mind to remain faithful to her calling for the sake of the One who called her. Her faithfulness paid off as she received permission to renew her vows some time later.

She wanted to go to the missions, to China or Brazil, but the outbreak of World War II made it impossible to leave the country. She worked instead as a social lecturer and administrator in Upper Hungary and Sub-Carpathia (which had also been part of Hungary until the end of World War l), and took her final vows in 1940.

As national director of the Catholic Working Girls' Movement, Sister Sára built the first Hungarian college for working women, near Lake Balaton. In Budapest, she opened Homes for working girls and organized training courses.

To protest the rising Nazi ideology Sister Sára changed her last name to the more Hungarian-sounding "Salkaházi".

As the Hungarian Nazi Party gained strength and also began to persecute the Jews, the Sisters of Social Service provided safe havens. Sister Sára opened the Working Girls' Homes to them where, even in the most stressful situations, she managed to cheer up the anxious and discouraged.

As if her days were not busy enough, she managed to write a play on the life of St Margaret of Hungary, canonized on 19 November 1943. The first performance, in March 1944, was also the last, since German troops occupied Hungary that very day and immediately suppressed this religious production.

The life of St Margaret may have provided the inspiration for Sister Sára to offer herself as a victim-soul for the safety and protection of her fellow-Sisters of Social Service. For this, she needed the permission of her superiors, which was eventually granted. At the time, they alone knew about her self-offering.

Meanwhile, she kept hiding additional groups of refugees in the various Girls' Homes, under increasingly dangerous circumstances. Providing them with food and supplies became more and more complicated every day, given the system of ration cards and the frequent air raids. Nevertheless, Sister Sára herself is credited with the saving of 100 Jewish lives, and her Community, with saving 1,000.

The Russian siege of Budapest began on Christmas 1944. On the morning of 27 December, Sister Sára still delivered a meditation to her fellow-Sisters. Her topic? Martyrdom! For her, it would become a reality that very day.

Before noon, Sister Sára and another Sister were returning on foot from a visit to another Girls' Home. They could already see in the distance, armed Nazis standing in front of the house. Sister Sára had time to get away, but she decided that, being the director, her place was at this Home.

Upon entering the house, she too was accompanied down into the air raid shelter where the Nazis were already checking the papers of the 150 residents. About 10 of them were refugees with false papers. Some were declared suspicious and were to be taken to the ghetto, while those in charge would have to "give statements at Nazi headquarters before being released".

As she was led out, Sister Sára managed to step into the chapel and quickly genuflected before the altar, but her captors dragged her away. One of the Nazis suggested, "Why don't we finish them off here in the yard?". But another gestured, "No".

That night, a group of people was driven by agents of the pro-Nazi Arrow Cross regime to the Danube Embankment. Sister Sára was among them. As they were lined up, she knelt and made the Sign of the Cross before a bullet mowed her down. Her stripped corpse and those of her companions were thrown into the river.

The other Sisters anxiously awaited Sister Sára's return. A youngster from the neighbourhood brought them news of the shooting the following day. It seems that the Lord had accepted Sister Sára's sacrifice, because none of the other Sisters of her Community was harmed.

Every year, on 27 December, the anniversary of her martyrdom, the Sisters of Social Service hold a candlelight memorial service on the Danube Embankment for Sister Sára Salkaházi. The voluntary offering of their first martyr saved not only many persecuted Jews, but also her Religious Community.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20060917_salkahazi_en.html

Blessed Sára Salkaházi


Also known as
  • Sára Schalkház
Profile

Second of three children born to Leopold and Klotild Salkahaz, hotel owners. Herfather died when Sara was two. Her brother described her as “a tomboy with a strong will and a mind of her own; when it came to play she would always join the boys in their games or tug of war”. She began writing plays as a teenager, and at the same time developed a deep prayer life. She received a degree and taught elementaryschool for a year, but gave it up to work as a bookbinder. She began writing again, and was active in the Hungarian literary world. Journalist. Member of the leadership of the National Christian Socialist Party of Czechoslovakia, and editor of the Party newspaper.

Sara was engaged to be married, but broke it off when she realized a call to a different life. Joined theSisters of Social Service in 1929, making her vows in 1930. Worked at the Catholic Charities Office in Kosice,Slovakia. Supervised charity efforts, taught religion, lectured, continued to write, and she organized groups of lay women to help with the Church‘s social work. Organized a national Catholic Women’s Association. Sara worked herself to complete exhaustion; seeing this, her supervisors refused to allow her to take her final vows in the Sisters. However, Sara lived the rest of her life with self-imposed restrictions as though she had taken vows.

In 1941 she was assigned to be national director of the Hungarian Catholic Working Women’s Movementwhich had about 10,000 members across the country, and edited its magazine. Wrote against Nazism. She continued her social work with the poor and the displaced, and started hostels to provide safe housing for working single women, and as a place to hide Jews and others being sought by the Nazis. Started vocationalschools, leadership classes for working lay people, and retreat centers for them. On 27 December 1944 Nazissurround the Working Women’s Hostel, 4 Bokréta-Street, Budapest, looking for Jews. When Sára arrived, she immediately introduced herself as being in charge of the house. She and five others were taken by theNazis to the Danube, stripped naked, and murdered; the Sisters saved more than 1,000 people.

Born
  • shot on 27 December 1944 by members of the Arrow Cross Party on the banks of the River Danube in Budapest,Hungary
  • body thrown into the Danube


Beata Sara Salkahazi Vergine e martire


Kassa-Kosice, Repubblica Slovacca, 11 maggio 1899 - Budapest, Ungheria, 27 dicembre 1944

Sara Salkahazi, religiosa professa dell’Istituto delle Suore dell’Assistenza, nacque l’11 maggio 1899 a Kassa-Kosice, in terra allora ungherese ed oggi in territorio slovacco, e fu uccisa in odio alla sua opera di difesa degli ebrei il 27 dicembre 1944 a Budapest (Ungheria). La rapidissima causa di canonizzazione sul suo conto, avviata con il nulla osta della Santa Sede in data 14 dicembre 1996, ha portato in soli dieci anni al riconoscimento del suo martirio “in odium fidei” il 28 aprile 2006, passo necessario per la sua beatificazione senza la necessità di un miracolo avvenuto per sua intercessione. La cerimonia di beatificazione è stata celebrata a Budapest il 17 settembre 2006.

Mentre le truppe d’assalto sovietiche dell’Armata rossa nella loro travolgente offensiva sul Fronte orientale cingevano d’assedio Budapest in un sanguinoso combattimento senza esclusione di colpi nel tentativo di accerchiare la Wehrmacht, il 27 dicembre 1944, nella capitale ungherese avvolta da una gelida caligine invernale, un drappello del movimento crocefrecciato filonazista e antisemita capeggiato da Ferenc Szálasi, in seguito ad una spregevole delazione della diciassettenne Erzsébet Dömötör, con un blitz a sorpresa faceva improvvisamente irruzione nella casa delle Suore del Servizio Sociale – una congregazione religiosa fondata appena cinque anni prima, il 12 maggio 1923, da Margit Slachta che si proponeva di promuovere opere caritative e sociali a beneficio delle donne, dei bambini e delle famiglie bisognose – situata al civico 3 di via Bokréta e, senza tanti convenevoli, arrestarono la direttrice, sr. Sára Salkaházi, ed altre sei persone ivi rifugiate.  


Ma procediamo con ordine e facciamo un passo indietro per capire chi era, in realtà, Sára Salkaházi e quali furono i motivi che portarono al suo arresto. Secondogenita di Leopold e Klotild Stiller, venne alla luce l’11 maggio 1899 a Kassa – l’odierna cittadina slovacca di Košice – una delle più eleganti città ungheresi sulle propaggini orientali dei monti metalliferi di Gömör-Szepes, dove il nonno era proprietario di un rinomato hotel. Dopo aver conseguito il diploma di maestra presso l’istituto delle Orsoline di Kassa, visto che con l’avvento del nuovo regime in seguito alla dissoluzione dell’Impero Austro-Ungarico sancito con la firma del trattato di pace di Trianon, era praticamente impossibile ottenere un insegnamento perché si rifiutava di giurare fedeltà al governo cecoslovacco, non si tirò indietro davanti a nessun tipo di lavoro e per un anno svolse, dapprima le mansioni di impiegata presso l’ufficio del Grand Hotel Schalkhaz, e poi – considerato lo stipendio piuttosto esiguo – ai principi di gennaio del 1920, iniziò il suo apprendistato presso il laboratorio del rilegatore Pintér. Proprio in quegli anni cominciò a coltivare la passione per la scrittura e, dopo essere riuscita ad ottenere la tessera di giornalista, a partire dal 1926, divenne redattrice dell’organo ufficiale del Partito Nazionale dei Socialisti Cristiani cecoslovacchi NÉP, impegnandosi attivamente come membro della direzione del partito soprattutto nel settore che si occupava delle questioni sociali che riguardavano le donne, tanto da diventare ben presto portavoce degli operai e di tutti coloro che non potevano rivendicare i propri diritti.  

Fu proprio in questo ambiente che incominciò a prendere coscienza dei problemi che affliggevano il mondo del lavoro tanto che, come vedremo in seguito, saranno al centro anche delle sue principali attività tra le fila della congregazione religiose nella quale entrerà a far parte. Nel corso di questi anni, in particolare tra il 1918 ed il 1928, come rileva la sua amica Elisabetta Forgách, inizia pian piano a percepire la sua vocazione. Difatti, dopo una fugace storia d’amore con suo vecchio amico, capì che la sua strada era ben altra. A schiarirle le idee ci pensarono alcune religiose della Società del Servizio Sociale che ebbe la fortuna di conoscere nel 1928, le quali la aiutarono a trovare le risposte alle domande che da alcuni anni ormai tormentavano i suoi pensieri tanto che, dopo aver resistito a lungo, il 6 febbraio 1929 decise di voltare definitivamente pagina e lasciare Kassa per trasferirsi a Budapest allo scopo di iniziare il suo periodo di noviziato presso le Suore del Servizio Sociale. Dopo aver preso i primi voti solenni, la domenica di Pentecoste del 1930, subito si fece notare per il suo carisma, dedicandosi in diverse attività: dall’insegnamento alla supervisione delle opere di carità, dall’organizzazione del lavoro della comunità all’attività giornalistica a favore delle donne cattoliche, raggruppate poi in un’associazione nazionale col beneplacito della Conferenza Episcopale Slovacca che, il 3 marzo 1933, affiderà alle Suore Sociali l’organizzazione e il controllo delle donne, nominando proprio suor Sàra Schalkházi moderatrice nazionale. Quindi, durante la Pentecoste del 1940, facendo proprio il motto del profeta Isaia: “Ecce ego, mi mitte” (Eccomi, manda me!), potrà pronunciare finalmente la sua professione perpetua dedicandosi toto corde al servizio dei bisognosi. 

Nel frattempo, il 30 agosto 1940, subito dopo la firma del secondo arbitrato di Vienna, si profilava all’orizzonte un altro grave problema con cui le religiose dovettero confrontarsi: la lotta contro l’antisemitismo. Il ritorno sotto l’amministrazione militare ungherese della Transilvania e della Terra dei Szekely aveva determinato, infatti, anche l’immediato dispiegamento dei militari nazisti in quella zona i quali, l’8 novembre 1940, indussero le autorità governative magiare a decretare l’espulsione di ben ventiquattro famiglie ebree, costrette ad abbandonare rapidamente Csíkszereda in poche ore. Due giorni dopo, visto che i Rumeni si rifiutavano di prenderli in consegna, su ordine del comandante militare i gendarmi ungheresi, a piccoli gruppi, li condussero oltre il confine russo da dove, tuttavia, poco dopo alcuni riuscirono a rientrare clandestinamente e ad avvertire i loro congiunti, i quali subito si rivolsero a suor Margit, come la signora Schultz Benőné, per rintracciare la figlia, il genero e la nipote. Ad occuparsi di questa delicata missione fu incaricata proprio suor Sára che, immediatamente, si recò da Técső a Körösmező e, dopo varie peripezie, riuscì a parlare con un agente di polizia il quale la rassicurò che li avevano presi in consegna i Russi e dopo qualche giorno sarebbero stati rimessi in libertà. Il clima politico non prometteva niente di buono, anzi, diventò sempre più difficile e pericoloso soprattutto quando, il 19 marzo 1944, di fronte al rifiuto oppostogli dal reggente Miklós Horthy di appoggiare le potenze dell’Asse accettando lo stazionamento di truppe tedesche in Ungheria e un cambiamento di governo più compiacente alla politica nazista, senza pensarci su due volte, Hitler decretò l’occupazione dell’Ungheria mediante quella che fu definita in codice Operazione Margarethe.  

Poi, dopo aver appreso delle trattative segrete per siglare l’armistizio con l’Unione Sovietica intavolate dall’Ammiraglio Horthy il 15 ottobre 1944, ordinò al colonnello Skorzeny di arrestarlo e affidare il governo magiaro nelle mani più compiacenti del leader filo-tedesco del Partito delle Croci Frecciate Ferenc Szálasi, il quale subito si fece notare per la sua crudeltà macchiandosi dei più efferati delitti e per la deportazione di massa di migliaia di cittadini di religione ebraica verso i lager nazisti. Di lì a poco, infatti, il Führer nominò l’ambasciatore Edmund Veesenmayer plenipotenziario del Reich Tedesco in Ungheria e Otto Winkelmann capo delle SS e della Polizia col preciso intento di presiedere alla soluzione finale della popolazione ebraica ancora residente in Ungheria. In questo clima arroventato dall’odio e dalla violenza, con l’incalzare degli eventi, anche sr. Sára Salkaházi, con sprezzo del pericolo e alto senso di umanità, seguendo l’esempio della consorella Roza-Katalin Peitl – che aveva salvato la vita a più di 90 persone, tra cui il dr. Szcucs Albertné, Szekely Zoltan, Sperak Jozsefné, Sandor Palné, Szekely Otto, Lukin Laszloné e Hetenyi Varga Karoly – e della fondatrice sr. Margit Slachta si prodigò con tutti i mezzi per aiutare i perseguitati, riuscendo a trarre in salvo circa un centinaio di persone, tra donne e bambini, che nascose sotto mentite spoglie nella casa madre di via Thökölyne nell’altra di via Bokréta 3 a Budapest, di cui era direttrice, che aveva preso in affitto il 31 ottobre 1944 per offrire riparo ad oltre un centinaio di donne operaie, tra cui c’era anche – travestita da suora – l’ebrea slovacca Mirjam Grosz (poi Shlomi) insieme al figlio Menachem di appena quattro anni. Dopo l’avvento al potere del partito dei Croce frecciati anche la villa sul lago Balaton che ospitava il primo istituto popolare di insegnamento superiore per operaie, si riempì di profughi offrendo asilo a più di trenta ebrei perseguitati. Qui, spesso la religiosa si recava per infondere coraggio, provvedere al loro sostentamento e interporre i suoi buoni uffici con le autorità al fine di indurle a più miti consigli. 

Insieme al vescovo di Győr Vilmos Apor, al cardinale József Mindszenty, al console svizzero Carl Lutz ed a molti esponenti di spicco di altre ambasciate presenti a Budapest, ispirati dall’attivismo del diplomatico svedese Raoul Wallenberg e dall’italiano Giorgio Perlasca – che, il 30 novembre 1944, dopo la partenza del capo della legazione spagnola Angel Sanz-Briz, con un’astuta messa in scena era riuscito a spacciarsi per incaricato d’affari spagnolo – fu allestita un’efficiente rete clandestina per sottrarre alla deportazione verso i lager nazisti decine di migliaia di ebrei allora residenti a Budapest, grazie ai numerosi documenti di protezione che ognuno di loro emisero su carta intestata delle rispettive ambasciate e la costituzione di varie “case protette” che, godendo del diritto di extraterritorialità, si rivelarono un rifugio sicuro per molti ebrei braccati dai nazisti e dai loro sodali ungheresi delle Croci Frecciate. In tal senso si mosse abilmente anche la nunziatura apostolica della S. Sede che, grazie all’abnegazione profusa da mons. Angelo Rotta e del suo segretario don Gennaro Verolino che, dopo aver espresso formale protesta al governo ungherese per la deportazione degli ebrei, oltre alla produzione di numerosi falsi certificati di battesimo, provvide a distribuire loro, in meno di un anno, tra le 25.000 e le 30.000 “lettere di protezione”, con le quali riuscirono a salvarsi perché sotto la protezione diretta dello Stato della Città del Vaticano. Anche la casa madre delle Suore del Servizio Sociale che sorgeva a Budapest in via Thököly godeva di questo privilegio. Difatti, un giorno appena si presentarono i nazisti, la superiora sr. Margit Slachta immediatamente contattò Raoul Wallenberg che, insieme all’ufficiale dell’ambasciata svedese Valdemar Langlet ed al segretario del nunzio apostolico don Gennaro Verolino, subito si recarono sul posto riuscendo a sventare ogni pericolo e impedire la perquisizione. 

Tuttavia, sapendo il grave rischio al quale consapevolmente si era esposta la sua superiora, ospitando, fin dal 1942, all’interno della casa madre alcuni rifugiati slovacchi, sr. Sára – che in segno di protesta contro l’influenza nazista aveva fatto magiarizzare il suo cognome Schalkhaz in Salkaházi – per impedire che i croce frecciati potessero far del male a sr. Margit e alle altre sue consorelle, il 14 settembre 1943, aveva chiesto ed ottenuto dai suoi superiori l’autorizzazione ad offrire il sacrificio della propria vita «nel caso in cui dovesse avvenire la persecuzione della Chiesa e quella della società e delle suore, […per] risparmiarle dalle minacce e dalle torture». La cerimonia si svolse solennemente, in gran segreto, nella piccola cappella della casa madre di via Thököly, dove trovarono rifugio per un certo periodo di tempo, tra gli altri, anche la scultrice Erzsébet Schaártra, Fanni Gyarmati moglie del celebre poeta ungherese di origini ebraiche Miklós Radnóti – ucciso il 9 novembre 1944 dai croci frecciati – Jenő Heltai, Istvánt Rusznyák, l’ottantaquattrenne attrice Emilia Márkus con suo marito Károly Pulszky, Oszkárt Párdányi, il socialdemocratico Tibor Vágvölgyi e lo scultore Tibor Vilt. Il pericolo, tuttavia, era sempre in agguato a causa dei numerosi delatori che per qualche vile tornaconto personale erano disposti a tutto denunciando le persone che le suore proteggevano. Difatti, i croce frecciati avendo fiutato qualcosa di strano negli atteggiamenti di sr. Sára, si misero a tallonarla per controllare ogni suo spostamento. Ma, grazie al suo savoir-faire la giovane suora per un bel po’ riuscì a schivare ogni insidia, ingannando la loro vigilanza, anche se era consapevole che in ogni momento correva il rischio di essere scoperta e uccisa. Il sinistro presagio si materializzò come accennato in precedenza, appena due giorni dopo il Natale, la mattina del 27 dicembre 1944, allorché un drappello di croce frecciati giunsero presso la casa di via Bokréta nell’intento di acciuffare la direttrice sr. Sára Salkaházi insieme agli ebrei ivi rifugiati così come era stato loro segnalato. Il turpe misfatto, in realtà, si consumò il giorno precedente, quando la religiosa aveva confidato ad una delle due cameriere, la giovane Erzsébet Dömötör, che aveva deciso di trasferirla in un’altra casa, alle stesse condizioni di servizio perché, evidentemente, la sua relazione con un soldato ungherese, che alloggiava insieme ai suoi commilitoni proprio al piano di sopra della loro casa, poteva pregiudicare l’opera di salvataggio che stava portando a termine nel più stretto riserbo. La ragazza lì per lì non rispose nulla, ma poi spifferò tutto a Magdolna Borbàs – che in precedenza aveva fatto parte della direzione di quella casa – la quale riuscì a persuaderla che a quel punto, per salvaguardare il suo posto di lavoro, doveva ad ogni costo denunciare la religiosa alle autorità magiare, rivelando l’opera di salvataggio che svolgeva a beneficio degli ebrei. Detto fatto. La ragazza non se lo fece ripetere la seconda volta e, per vendicarsi del torto subito, la mattina del 27 dicembre, si recò presso il quartier generale delle croci frecciate in Ferenc körút 41, per sporgere denuncia ai danni della consorella, proprio mentre sr. Sàra, in compagnia di Edvige Jolsvai si stava recando presso la casa di Liszt Ferenc 6 per predisporre il suo trasferimento con la direttrice. Quindi, verso l’una, mentre stava rincasando, da un angolo di via Mester, Edvige Jolsvai scorgendo da lontano una sentinella dei croce frecciati appostata proprio davanti all’uscio, allarmata rivolgendosi all’amica esclamò: «non vuoi tagliar la corda? Per poter continuare a sbrigare le cose. Entrerò io nella casa». Ma sr. Sàra replicò fermamente: «No, vengo anch’io!». In effetti era accaduto che subito dopo la denuncia presentata dalla giovane Erzsébet Dömötör, una pattuglia di 7-8 croce frecciati si era precipitata in via Bokréta allo scopo di perquisire da cima a fondo l’intero stabile al termine del quale erano riusciti a scovare le donne ebree nascoste nel rifugio antiaereo. Poi, controllando meticolosamente le carte dei 150 ospiti, erano riusciti a scoprire perfino che una decina di loro erano in possesso di documenti falsi. A quel punto la compagna cercò invano di persuadere la giovane suora a fuggire, ma lei con coraggio si avvicinò al gendarme il quale con un tono minaccioso la costrinse a scendere nel rifugio dove il comandante stava procedendo al controllo dei documenti dei rifugiati. Senza scomporsi più di tanto gli si accostò e, dissimulando una certa meraviglia, esclamò: «Io sono la responsabile della casa. Mi spiegate per favore di cosa si tratta?» 


Fissando negli occhi la religiosa, incominciando a sospettare qualcosa, il croce frecciato chiese spiegazioni sulla presenza di tutti quei documenti ritrovati in una cassa, dopodiché, con un tono intimidatorio, indicando una donna, aggiunse: «Lei è la direttrice – da quando questa donna si trova in questa casa?». Suor Sàra obiettò dicendo che avevano «assunto tutti i lavoratori alla fine di ottobre, così lei è venuta qualche giorno dopo». Ma il gendarme non abboccò tant’è che subito la interruppe gridando: «Sta mentendo, questa è una bugia! So tutto di lei!» 

Fu a quel punto che la suora capì che per lei non c’era più nulla da fare perché, ormai, la sua sorte era segnata. Difatti, dopo un pasto frugale, mentre stava per essere condotta via dalle croci frecciate insieme alle altre sei donne fermate, all’improvviso rivolta ad uno dei suoi aguzzini esclamò perentoriamente: «Lasciatemi entrare qui per un breve istante!». Rapidamente aprì la porta della cappella e prostrata davanti al tabernacolo, per qualche minuto, si raccolse in una fervida preghiera stringendo forte il rosario fra le sue mani finché il gendarme spazientito le intimò: «Basta! Vieni immediatamente! Andiamo, potrai pregare ancora durante la notte!» e afferratala brutalmente, col pretesto di farle firmare il verbale, e la condussero presso il loro ufficio in Ferenc körút 41, insieme alla catechista Vilma Bernovits, Béláné Fischer, Leontint Féderer, Róna Andornét, Jónás Magdolnát e un certo Bátorinét con il figlio, Istvánnal Bátori, che alla fine, per fortuna, riuscirono a farla franca dimostrando che non erano di origine ebraica. Da quel momento in poi Sr. Sàra Salkaházi e le altre persone arrestate svanirono nel nulla e di loro non si seppe più niente. 

Le consorelle attesero invano il suo ritorno recitando i salmi per tutta la notte, senza sapere che ormai, a loro insaputa, il sacrificio si era già consumato. Il giorno successivo, infatti, come racconta nelle sue memorie l’aspirante Leticia, al secolo Ilus Pozsegovits, appresero da un giovane croce frecciato che abitava nei dintorni che sr. Sàra Salkaházi era stata giustiziata all’imbrunire insieme agli altri prigionieri ebrei, dopo un processo sommario, senza neanche una regolare sentenza, aggiungendo che si dovevano ritenere «contente che non fosse toccato a noi». I particolari raccapriccianti del martirio di sr. Sára, tuttavia, furono rivelati soltanto alcuni anni dopo, nel corso del processo che si celebrò a Zugló nel 1967 nei confronti dei diciannove aderenti al partito dei croce frecciati responsabili della tortura e del massacro di tutte quelle persone innocenti. In tale circostanza, infatti, uno degli imputati raccontò, con dovizia di particolari, che «durante quella notte di fine dicembre, i prigionieri vennero trasportati a sera tarda davanti all’edificio della dogana centrale e costretti a togliersi i vestiti di dosso I poveri disgraziati stavano lì, sulla riva del fiume e sapevano che dovevano morire. Alcuni si lamentavano ed imploravano la grazia. In quel momento – prima che rimbombassero nell’aria gli spari del plotone d’esecuzione – una piccola donna dai capelli neri e corti si girò con un’inspiegabile tranquillità d’animo verso i suoi giustizieri, li guardò per un istante negli occhi, si inginocchiò e, alzando gli occhi al cielo, si fece un ampio segno della croce». Fu questo il suo ultimo gesto d’amore anche verso i suoi carnefici i quali, evidentemente, non ancora paghi dello scempio commesso, trascinarono i loro corpi ancora caldi sulla riva del Danubio e, senza alcun ritegno, afferrandoli per i piedi e le braccia, li scaraventarono tra le onde alte che non li avrebbe mai più restituiti. In virtù di questo esemplare gesto d’amore, nel 1969 sr. Sára Salkaházi ha ricevuto da Yad Vashem il titolo di “Giusto tra le Nazioni”, mentre il 17 settembre 2006 è stata innalzata agli onori degli altari dal Primate d’Ungheria, card. Péter Erdő, in rappresentanza di Benedetto XVI, proprio nel giorno in cui 78 anni prima aveva mosso il primo passo sulla strada della sua vocazione. 


Autore: Giovanni Preziosi



Fonte: Vatican Insider





I vari regimi totalitari del XX secolo hanno mietuto nel continente europeo una schiera innumerevole di vittime, tra le quali molti cristiani che di fronte a tante atrocità non esitarono comunque a testimoniare la loro fede.


Tra i pochi ungheresi morti in tali circostanze e già innalzati agli onori degli altari troviamo Sara Salkahazi, nata l’11 maggio 1899 presso la città di Kassa, oggi conosciuta come Kosice in territorio slovacco. In giovane età fu impegnata in diverse attività: rilegatore, giornalista e redattore di un giornale. Nel 1930 prese i voti nell’Istituto delle Suore dell’Assistenza. Il motto della sua vita religiosa fu: “Alleluia! Ecce ego, mitte me!”, cioè “Alleluia! Eccomi, manda me!”

Durante i mesi finali della seconda guerra mondiale si prodigò nell’aiuto agli ebrei perseguitati, offrendo loro rifugio in un edificio di proprietà dell’istituto religioso. Fu però prontamente segnalata alle autorità da alcune spie ed i membri del partito ungherese filonazista non esitarono a procedere ad un rastrellamento, fucilando a Budapest sul fiume Danubio Sara ed altre donne ebree sue protette. Pochi istanti prima Sara fece il segno della croce, testimoniando così la sua fede cristiana che l’aveva spinta alla caritatevole accoglienza dei perseguitati di un altra religione. La religiosa condivise così la medesima sorte che secoli prima era toccata a San Gerardo, primo vescovo ed apostolo dell’Ungheria. Il suo corpo non fu mai rinvenuto, forse trasportato più a valle dalle acque del grande fiume.

Suor Sára Salkaházi testimoniò sino all’estremo sacrificio “il modo in cui un vero cristiano deve comportarsi in situazioni così tragiche”, sostiene il Cardinale Péter Erdo, Arcivescovo di Esztergom-Budapest e Primate d’Ungheria, che il 17 settembre 2006 ha proceduto alla beatificazione della religiosa dinnanzi alla cattedrale di Santo Stefano nella capitale ungherese. La rapidissima causa di canonizzazione sul suo conto, avviata con il nulla osta della Santa Sede in data 14 dicembre 1996, ha portato infatti in soli dieci anni al riconoscimento del suo martirio “in odium fidei” il 28 aprile 2006, passo necessario per la sua beatificazione senza la necessità di un miracolo avvenuto per sua intercessione.

Veramente commoventi e degni di nota sono alcuni passi dell’intervista rilasciata dal primate ungherese al portale cattolico Zenit, ricchi di testimonianza sulla vita della novella beata. Se ne riportano i passi più salienti:

“Prima di tutto, Suor Sára è stata una donna molto moderna: giornalista nella città di Kosice che appartenne all’Ungheria quando ella è nata e che poi entrò a far parte della Cecoslovacchia; ha scritto per diversi giornali poi ha scritto anche diversi pezzi di teatro e i suoi scritti sono pieni di sensibilità umana ma anche pieni del pensiero cristiano. Attraverso questa sua attività intellettuale si è aperta verso la vocazione ed ha deciso di dedicare tutta la sua vita al servizio dei prossimi. E’ per questo che è entrata nella società delle Suore Sociali che era una congregazione nuova in quel tempo e che si occupava sopratutto del servizio dei poveri e dei malati.

Per quanto riguarda i poveri Suor Sára ha scoperto l’estrema necessità delle donne nella società di allora, delle donne che erano costrette a lavorare, pur avendo la famiglia da accudire, e che molto spesso vivevano in piena dipendenza e miseria. Ha organizzato anche diverse case per donne in situazione di crisi. Quindi un femminismo cristiano che caratterizzava il pensiero di questa suora e anche la casa a Budapest dove è stata Superiora alla fine della sua vita è stata una casa originalmente per le donne operaie e in questa casa hanno poi nascosto tante donne di origine ebraica. Questa non è stata un’azione isolata della Suor Sára ma anche organizzata centralmente di tutta la sua congregazione. Era un’azione molto ben organizzata e molto rischiosa e per questo Suor Sára in una dedicazione solenne, fatta nella cappella della congregazione qui a Budapest, si è offerta come sacrificio della società per salvare tutti gli altri. Infatti, dopo la sua morte nessun’altra suora è rimasta massacrata, né dai nazisti e né dai comunisti che venivano successivamente. E’ stata una storia veramente commovente già in quell’epoca, ma una storia sulla quale sotto il comunismo si parlava relativamente poco. Inoltre la causa di beatificazione è potuta cominciare soltanto dopo il cambiamento del sistema. La sua vita era inserita armonicamente nella sua congregazione quindi era un servizio sociale della persona umana perché oggi i grandi sistemi di previsione sociale anche di sanità, se funzionano, non riescono a funzionare come una volta anche nel mondo occidentale. Un’altra questione è che le prestazioni che danno questi sistemi sono generalmente prestazioni materiali e non direttamente personali, quindi i sistemi sono spersonalizzati, mentre l’aiuto che cercavano di dare queste suore era sempre un aiuto personalissimo che non calcolava soltanto la quantità degli alimenti distribuiti ma che cercava di mettersi in contatto personale con i bisognosi. Anche questo, secondo me, è un aspetto attualissimo della spiritualità cristiana. Io conosco personalmente ancora delle signore che sono state salvate da Suor Sára oppure dalle altre suore della sua congregazione. Per me la sua figura era sempre una figura dei racconti degli anziani, se vogliamo una leggenda molto realistica, una prova del fatto che i santi non sono delle persone lontane da noi, dalla vita quotidiana, dalle nostre possibilità, ma che sono persone come noi che semplicemente nelle circostanze persino banali della vita quotidiana riescono a seguire con coerenza la volontà di Dio. E questa prontezza della persona riceve poi la benedizione di Dio e in seguito alle nostre azioni semplici accadono dei miracoli, avvenimenti che poi scuotono un’intera generazione e che lasciano il loro ricordo per lunghissimo tempo, anche nella coscienza di una intera città o di un intero popolo”.



Autore: Fabio Arduino