Sainte Marie-Christine de
l'Immaculée
Fondatrice des Soeurs
victimes expiatrices de Jésus-Sacrement (+ 1906)
Canonisée le 17 mai 2015.
Née à Naples (Italie) le 1er mai 1856, Maria Christina Brando manifesta très
tôt une inclination à la prière et à la chasteté. Elle entra en 1876 chez les
Sœurs Sacramentines sous le nom de Sœur Maria Cristina de l'Immaculée
Conception. En 1878, elle fonda la Congrégation des Sœurs victimes expiatrices
de Jésus-Sacrement, qui connut une croissance rapide malgré les difficultés et
la santé fragile de la Fondatrice.
L'amour de Dieu et l'amour pour son prochain, que la bienheureuse définissait comme "les deux branches qui partent du même tronc", sont les deux orientations sur lesquelles se fonde le charisme que Mère Brando a transmis aux Sœurs victimes expiatrices.
Le désir de prendre part à la passion du Christ est comme "transvasé" dans ses œuvres éducatives, qui ont pour objectif de rendre les personnes conscientes de leur dignité et de leur permettre de s'ouvrir à l'amour miséricordieux du Seigneur.
Béatifiée le 27 avril 2003 - biographie Maria Cristina Brando (1856-1906) - homélie du dimanche de Pâques 2003 pour la béatification de six serviteurs de Dieu - site du Vatican.
- le 17 septembre 2014, le Pape a ordonné la promulgation du décret relatif au miracle de la bienheureuse Marie-Christine de l'Immaculée (Adelaide Brando), religieuse italienne (1856 - 1906), fondatrice des Sœurs expiatoires de Jésus Sacrement.
- le 17 septembre 2014, le Pape François a décidé de convoquer un consistoire pour la canonisation de la bienheureuse Marie-Christine de l'Immaculée (Adelaide Brando)
- Bientôt trois nouvelles saintes (Radio Vatican) Le Pape a décidé que les trois nouvelles saintes, Jeanne-Emilie de Villeneuve, Marie-Alphonsine (Maryam Sultanah Danil Ghattas), Marie de Jésus Crucifié (Maryam Baouardy) ainsi que sainte Marie Christine de l'Immaculée, seront inscrites dès cette année à la date liturgique du 17 mai. (VIS du 14 février 2015)
- Lors de son homélie pour la canonisation de quatre religieuses le 17 mai 2015, le Pape a invité à suivre 'l'exemple lumineux' des quatre nouvelles saintes, et à devenir 'des témoins de la résurrection de Jésus', 'demeurer en Dieu et en son amour, pour annoncer avec les paroles et avec la vie la résurrection de Jésus, en témoignant l'unité entre nous et l'amour envers tous'. (Demeurer dans le Christ est le secret des saints)
À Casoria près de Naples, en 1906, la bienheureuse Marie-Christine de
l'Immaculée (Adélaïde Brando), vierge, qui consacra sa vie à la formation
chrétienne des enfants et fonda la Congrégation des Sœurs Victimes expiatrices
de Jésus Eucharistie, pour développer l'adoration du Saint-Sacrement.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11378/Sainte-Marie-Christine-de-l-Immaculee.html
Sainte Maria Cristina dell’Immacolata Concezione
Religieuse et fondatrice des
“Sœurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement”
Marie-Christine, dans le siècle Adelaide Brando, naît à Naples le 1er mai 1856 de Giovanni Giuseppe et de Maria Concetta Marrazzo, qui meurt quelques jours après l’accouchement.
Elle manifesta très tôt une inclination à la prière et à la chasteté et, en
1876, entra chez les Sœurs Sacramentines sous le nom de Sœur Maria
Cristina de l'Immaculée Conception.
En 1878, elle fonda la
Congrégation des “Sœurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement”, qui connut
une croissance rapide malgré les difficultés et la santé fragile de la
Fondatrice. Marie Christine Brando émit ses vœux temporaires en 1897. La
Congrégation s'installa à Casoria, dans les environs de Naples, et reçut
l'approbation canonique du Saint-Siège le 20 juillet 1903. Le 2 novembre, la
Fondatrice et d'autres consœurs émirent leur profession perpétuelle.
Elle vécut sa consécration avec générosité, joie et persévérance et remplit ses responsabilités de Supérieure générale avec humilité et prudence. Elle cultiva une dévotion particulière pour l'Incarnation, la Passion et la Mort du Christ et l'Eucharistie. Pour se rapprocher davantage par le corps et l'esprit du tabernacle, elle se fit faire une cellule contiguë à l'Église qu'elle avait fait construire à Casoria. "Le but principal de l'œuvre est la réparation des outrages que reçut le Sacré-Cœur de Jésus dans le Très Saint Sacrement". Les œuvres qui en sont le fruit sont nombreuses: couvents féminins, pensionnats de jeunes filles, orphelinats, écoles.
L'amour de Dieu et l'amour pour son prochain, que Marie-Christine définissait
comme « les deux branches qui partent du même tronc », sont les deux
orientations sur lesquelles se fondent le charisme que Mère Brando a transmis aux Sœurs
victimes expiatrices.
Elle meurt le 20 janvier 1906.
Maria Cristina dell’Immacolata Concezione a été reconnue Vénérable le 2 juillet 1994 et béatifiée le 27 avril 2003à Rome par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Le Saint Père François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-) l’a proclamée
sainte le 17 mai 2015.
Source principale :
vatican.va/news_services/liturgy/saints/ (« Rév. x gpm
»). ©Evangelizo.org 2001-2018
CHAPELLE PAPALE POUR LA
BÉATIFICATION DE SIX SERVITEURS DE DIEU
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
II Dimanche de Pâques, 27 avril 2003
1. "Rendez
grâce à Yahvé, car il est bon, car éternel est son amour!" (Ps 117,
1). Voici ce que chante l'Eglise aujourd'hui, en ce deuxième dimanche de
Pâques, Dimanche de la "Divine Miséricorde". Dans le Mystère pascal,
se révèle pleinement le dessein salvifique réconfortant de l'amour
miséricordieux de Dieu, dont les saints et les bienheureux du Paradis sont les
témoins privilégiés.
Par une coïncidence
providentielle, j'ai la joie d'élever aux honneurs des autels six nouveaux
bienheureux précisément en ceDimanche où nous célébrons la "Divine
Miséricorde". En chacun d'eux, de manière différente, s'est manifestée la
tendre et surprenante miséricorde du Seigneur: Jacques
Alberione, prêtre, Fondateur de la Famille paulinienne; Marco
d'Aviano, prêtre, de l'Ordre des Frères mineurs capucins; Maria
Cristina Brando, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Soeurs victimes
expiatrices de Jésus-Sacrement; Eugenia
Ravasco, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Filles des Sacrés-Coeurs
de Jésus et de Marie;Maria
Domenica Mantovani, vierge, Co-fondatrice de l'Institut des Petites Soeurs
de la Sainte-Famille; Giulia
Salzano, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Soeurs catéchistes du
Sacré-Coeur.
2. "Ceux-là
(ces signes) ont été mis par écrit... pour qu'en croyant vous ayez la vie en
son nom" (Jn 20, 31). La Bonne Nouvelle est un message universel
destiné aux hommes de tous les temps. Il est personnellement adressé à chacun
et demande à être traduit concrètement dans la vie. Lorsque les chrétiens
deviennent des "évangiles vivants", ils se transforment en
"signes" éloquents de la miséricorde du Seigneur et leur témoignage
atteint plus facilement le cæur des personnes. En tant qu'instruments dociles
entre les mains de la Divine Providence, ils marquent profondément l'histoire.
C'est ce qui s'est produit pour ces six nouveaux bienheureux, qui proviennent
de la chère Italie, une terre féconde en saints.
3. Le
bienheureux Jacques
Alberione comprit la nécessité de faire connaître Jésus-Christ, Chemin,
Vérité et Vie, "aux hommes de notre temps, par les moyens de notre
temps" - comme il aimait à dire -, et il s'inspira de l'Apôtre Paul, qu'il
définissait "le théologien et l'architecte de l'Eglise", demeurant
toujours docile et fidèle au Magistère du Successeur de Pierre,
"phare" de vérité dans un monde souvent privé de solides références à
des idéaux. "Que ce soit un groupe de saints qui utilise ces moyens",
aimait à répéter cet apôtre des temps nouveaux.
Quel formidable héritage
laisse-t-il à sa Famille religieuse! Puissent ses fils et ses filles
spirituelles conserver intact l'esprit des origines, pour répondre de façon
adaptée aux exigences de l'évangélisation du monde d'aujourd'hui.
4. C'est à une
époque et dans un contexte différents que resplendit la sainteté du
bienheureux Marco
d'Aviano, dans l'âme duquel brûlait le désir de prière, de silence,
d'adoration du mystère de Dieu. Ce contemplatif itinérant sur les routes
d'Europe fut au centre d'un vaste renouvellement spirituel, grâce à une
courageuse prédication accompagnée de nombreux prodiges. Prophète désarmé de la
miséricorde divine, il fut poussé par les circonstances à s'engager activement
pour défendre la liberté et l'unité de l'Europe chrétienne. Le bienheureux
Marco d'Aviano rappelle au continent européen, qui s'ouvre en ces années à de
nouvelles perspectives de coopération, que son unité sera plus solide si elle
se fonde sur les racines chrétiennes communes.
5. Ce que Dieu a
accompli à travers Maria
Cristina Brando est surprenant. Elle possède une spiritualité
eucharistique et expiatrice, qui se partage en deux voies, comme "deux
branches qui partent du même tronc": l'amour de Dieu et l'amour pour
le prochain. Le désir de prendre part à la passion du Christ est comme
"transvasé" dans ses oeuvres éducatives, qui ont pour objectif de
rendre les personnes conscientes de leur dignité et de leur permettre de
s'ouvrir à l'amour miséricordieux du Seigneur.
6. La
bienheureuse Eugenia
Ravasco se consacra entièrement à la diffusion de l'amour pour les
Coeurs du Christ et de Marie. En contemplant ces deux Coeurs, elle se passionna
pour le service du prochain et donna sa vie avec joie pour les jeunes et les
pauvres. Elle sut s'ouvrir avec clairvoyance aux urgences missionnaires, en
consacrant une attention particulière à ceux qui étaient "loin" de
l'Eglise.
L'expression:
"faire le bien par amour du Coeur de Jésus" et "brûler du désir
du bien des autres, en particulier de la jeunesse", résume bien son
charisme, qu'elle a légué à son Institut.
7. C'est dans le
même sillage que se place la bienheureuse Maria
Domenica Mantovani. Cette digne fille de la terre véronaise, disciple
du bienheureux Giuseppe Nascimbeni, s'inspira de la sainte Famille de Nazareth
pour se faire "toute à tous", toujours attentive aux nécessités du
"pauvre peuple". Sa façon d'être fidèle en toute circonstance,
jusqu'au dernier souffle, à la volonté de Dieu, par qui elle se sentait
aimée et appelée, fut extraordinaire. Quel bel exemple de
sainteté pour chaque croyant!
8. Que dire,
ensuite, de la bienheureuse Giulia
Salzano? Anticipant l'avenir, elle fut une apôtre de la nouvelle
évangélisation, dans laquelle elle unit l'action apostolique à la prière,
offerte sans relâche en particulier pour la conversion des personnes
"indifférentes".
Cette nouvelle
bienheureuse nous encourage à persévérer dans la foi et à ne jamais perdre
confiance en Dieu, qui fait tout. Appelés à être les apôtres des temps
modernes, puissent les croyants s'inspirer également de la bienheureuse Giulia
Salzano, "afin de communiquer à toutes les créatures la charité immen-se
du Christ".
9. "Eternelle
est la miséricorde de Dieu!", qui resplendit en chacun des nouveaux
bienheureux. A travers eux, Dieu a accompli de grandes merveilles! O Seigneur,
ta miséricorde est véritablement éternelle! Tu n'abandonnes pas celui qui a
recours à Toi. En même temps que ces nouveaux bienheureux, avec une dévotion
filiale, nous te répétons: Jésus, en Toi je place ma confiance!
"Iesu, ufam Tobie!": les paroles de sainte Faustine Kowalska.
Aide-nous, Marie, Mère de
la Miséricorde, à proclamer à travers notre existence que "la miséricorde
de Dieu est éternelle". Maintenant et toujours. Amen! Alléluia!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
Maria Cristina Brando (1856-1906)
Née à Naples (Italie) le 1 mai 1856, elle manifesta très tôt une inclination à la prière et à la chasteté.
Elle entra en 1876 chez les Soeurs Sacramentines sous le nom de Soeur Maria Cristina de l'Immaculée Conception.
En 1878, elle fonda la Congrégation des Soeurs victimes expiatrices de
Jésus-Sacrement, qui connut une croissance rapide malgré les difficultés et la
santé fragile de la Fondatrice. Maria Cristina Brando émit ses voeux
temporaires en 1897. La Congrégation s'installa à Casoria, dans les environs de
Naples, et reçut l'approbation canonique du Saint-Siège le 20 juillet 1903. Le
2 novembre, la Fondatrice et d'autres consoeurs émirent leur profession
perpétuelle. Elle vécut sa consécration avec générosité, joie et persévérance
et remplit ses reponsabilités de Supérieure générale avec humilité et prudence.
Elle cultiva une dévotion particulière pour l'Incarnation, la Passion et la
Mort du Christ et l'Eucharistie. Pour se rapprocher davantage par le corps et
l'esprit du tabernacle, elle se fit faire une cellule contiguë à l'Eglise
qu'elle avait fait construire à Casoria. "Le but principal de l'oeuvre est
la réparation des outrages que reçut le Sacré-Coeur de Jésus dans le Très Saint
Sacrement". Les oeuvres qui en sont le fruit sont nombreuses:
couvents féminins, pensionnats de jeunes filles, orphelinats, ou écoles.
L'amour de Dieu et l'amour pour son prochain, que la bienheureuse définissait
comme "les deux branches qui partent du même tronc", sont les deux
orientations sur lesquelles se fondent le charisme que Mère Brando a transmis aux
Soeurs victimes expiatrices.
Elle mourut le 20 janvier
1906.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_brando_fr.html
« Demeurer dans le Christ
est le secret des saints » selon le Pape
(RV) Lors de son homélie
pour la canonisation de quatre religieuses ce dimanche matin place
Saint-Pierre, le Pape a invité à suivre « l’exemple lumineux » des
quatre nouvelles saintes, et à devenir « des témoins de la résurrection de
Jésus », « demeurer en Dieu et en son amour, pour annoncer avec les
paroles et avec la vie la résurrection de Jésus, en témoignant l’unité entre
nous et l’amour envers tous ». Comme les apôtres, il faut « comprendre
que la mission d’annoncer le Christ ressuscité n’est pas une tâche
individuelle : elle est à vivre de manière communautaire, avec le collège
apostolique et la communauté ». Ainsi, tout chrétien se situe dans la
lignée des douze apôtres, « témoins oculaires de la résurrection »,
en liant notre foi à leur témoignage « comme à une chaîne ininterrompue
déployée au cours des siècles, non seulement par les successeurs des Apôtres,
mais par des générations et générations de chrétiens ».
Pour y parvenir, « il
faut demeurer dans le Christ ressuscité et dans son amour » conseille le
Pape, rappelant la Première Lettre de Jean (4, 16). « Demeurer dans le
Christ est le secret des saints » selon lui. L’amour comme fruit, c’est le
témoignage donné par la Française Jeanne-Emilie de Villeneuve « qui a
consacré sa vie à Dieu et aux pauvres, aux malades, aux prisonniers, aux
exploités, devenant pour eux et pour tous signe concret de la miséricorde de
Dieu, a relevé François. Cette relation avec Jésus est
"l’atmosphère" dans laquelle vit le chrétien et dans laquelle il
trouve la force de rester fidèle à l’Évangile » même devant les obstacles
et les difficultés.
L'unité, aspect essentiel
du témoignage de Jésus
« Demeurer dans
l’amour » : Sœur Maria Cristina Brando l’a fait également selon le
Pape. « Elle a été complètement conquise par l’amour brûlant pour le
Seigneur ; et, de la prière, de la rencontre cœur à cœur avec Jésus
ressuscité, présent dans l’Eucharistie, elle recevait la force de supporter les
souffrances et de se donner comme pain rompu à beaucoup de personnes loin de
Dieu et affamées d’amour authentique » a-t-il dit.
De ce témoignage à rendre
à Jésus, il ne faut pas oublier un aspect essentiel selon François : « l’unité
entre nous, ses disciples, à l’image de celle qui subsiste entre Lui et le Père ».
L’amour du Père appelle également « à cultiver la prière contemplative »,
comme l’a fait Sœur Marie Baouardy. « Illettrée, elle a su donner des
conseils et des explications théologiques avec une grande clarté, fruit du
dialogue continuel avec le Saint Esprit » a estimé François. Une « docilité
à l’Esprit Saint » qui lui a également permis de devenir « un
instrument de rencontre et de communion avec le monde musulman ».
Suivre les traces de ces
quatre modèles de sainteté
Enfin, le Pape n’a pas
oublié la figure de Sœur Marie Alphonsine Danil Ghattas, qui nous a offert
« un exemple clair de l’importance de nous rendre responsables les uns des
autres, de vivre l’un au service de l’autre » car elle avait bien compris
« ce que signifie irradier l’amour de Dieu dans l’apostolat, en devenant
témoin de douceur et d’unité ».
A l’image de ces quatre
nouvelles saintes, le Pape a invité chacun à se demander concrètement comment
il est témoin du Christ ressuscité aujourd’hui : « suis-je capable de
"semer" en famille, dans le milieu de travail, dans ma communauté, la
semence de cette unité qu’il nous a donnée ? » a-t-il lancé à la
foule de fidèles place Saint-Pierre. La réponse est dans le chemin emprunté par
ces « quatre femmes, modèles de sainteté » dont le Pape nous invite à
suivre « les traces ».
Bienheureuse Marie
Christine de l'Immaculée Conception BRANDO
Nom: BRANDO
Prénom: Marie Christine (Maria Cristina)
Nom de religion: Marie
Christine (Maria Cristina) de l'Immaculée Conception
Pays: Italie
Naissance: 01.05.1856 à Naples
Mort: 20.01.1906 à Casoria
Etat: Religieuse – Fondatrice
Note: Fonde en 1878 les Sœurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement.
Approbation en 1903.
Béatification:
27.04.2003 à Rome par Saint Jean Paul II
Canonisation: 17.05.2015 par le Pape François
Fête: 20 Janvier
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2003 n.17 p.1-2
Réf. dans la Documentation Catholique: 2003 n.11 p.517-519
Notice.
Maria Cristina (Marie
Christine) Brando naît à Naples en 1856. Très tôt, elle manifeste des
dispositions pour la piété.
Elle dit : « Je dois
devenir sainte. Je veux devenir sainte! ».
En 1876, elle fait un
essai chez les Sacramentines où elle reçoit le nom de Sœur Marie Christine de
l'Immaculée Conception.
Mais après diverses
tentatives de Vie Religieuse, elle en revient à son projet primitif auquel elle
pense depuis longtemps :
Dans l'appartement
qu'elle loue, elle Fonde en 1876 avec quelques autres compagnes une Communauté
dans laquelle elles instaurent l'Adoration perpétuelle.
En effet, elle a un Amour
ardent pour le Sacré-Cœur et elle souffre des offenses qui lui sont faites dans
l'Eucharistie, Sacrement de son Amour, de la part des Chrétiens et même des
Prêtres.
Elle veut réparer et
expier; elle veut aussi aller vers le prochain, car – pense-t-elle – si on
apprend l'Amour de Dieu à ceux qui l'ignorent, ceux-ci deviendront à leur tour
des Adorateurs et le Sacré-Cœur sera honoré.
Ainsi tout revient à un
but unique : réparer. Elle dit aussi que l'Amour de Dieu et du prochain sont
comme « deux branches qui partent du même tronc. »
La croissance de la
Communauté est rapide malgré la pauvreté, les obstacles et la santé précaire de
la Fondatrice.
Après avoir séjourné en
plusieurs endroits, les Sœurs s'établissent à Casoria, non loin de Naples,
conseillées par Michel-Ange de Marigliano et le Bienheureux Louis
de Casoria.
Elles émettent leurs vœux simples en 1897. Le 16 août 1903, elles reçoivent
l'approbation canonique du Saint-Siège.
Leur Congrégation
s'appelle : "Sœurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement". La
même année, le 2 Novembre, elles font leurs Vœux solennels.
Leur Amour de
Jésus-Sacrement se traduit concrètement en œuvres caritatives nombreuses :
Couvents, pensionnats de jeunes filles, orphelinats, écoles.
Sœur Marie-Christine fait construire une église à Casoria avec une petite
grotte contiguë pour rappeler celle de la Nativité: Elle y passe la nuit et, de
là, elle peut voir et Adorer le Saint-Sacrement.
Elle meurt en 1906.
A l'occasion de sa
Béatification, Saint Jean-Paul II déclare aux Religieuses venues fêter leur
Fondatrice : « Je me tourne avec affection vers les Filles spirituelles de
Maria Cristina Brando, qui ont reçu de leur Fondatrice un programme exigeant de
vie et de service ecclésial : celui de s'unir au Christ qui s'immole pour
l'humanité dans l'Eucharistie et de transmettre leur Amour pour Dieu dans le
service humble et quotidien à leurs frères dans le besoin. ».
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0612.htm
Deux miracles de sainte
Marie-Christine, “amoureuse de l’Eucharistie”
Voici le récit des deux
guérisons inexplicables survenues après l’invocation de sainte
Marie-Christine de l’Immaculée, et retenues pour sa béatification et pour sa
canonisation: l’une aux Philippines, l’autre en Italie.
MAI 18, 2015 16:15ANITA BOURDINCAUSES DES SAINTS
Sainte Marie-Christine de l’Immaculée Brando (1856-1906),
“amoureuse de l’Eucharistie”, a fondé les Sœurs victimes expiatrices de
Jésus-Sacrement. Deux miracles ont été retenus pour sa béatification, par saint
Jean-Paul II et sa canonisation par le pape François, ce dimanche, 17 mai.
Elle a en été béatifiée
par le pape Jean-Paul II le 27 avril en 2003, après la reconnaissance d’un
premier miracle obtenu par sa prière, en 1992 et reconnu par un décret du 20
décembre 2001.
Une guérison aux
Philippines
En 1992, une guérison a
été obtenue par sa prière, aux Philippines, à Metro, près de Manille. Une jeune
femme de 27 ans, Federica de la Fuente, mère de deux enfants, et hôtesse des
“Philippine Air Lines”, souffrait de la maladie de Wegener, une maladie respiratoire
incurable, arrivée à un stade avancé : elle avait atteint ses deux poumons
et évoluait rapidement, avec de grandes complications. Elle souffrait de crises
d’asthme qui dégénéraient en pleurésies. Les différents traitements ne la
soulageaient pas et ils furent abandonnés.
Pendant une nuit de
souffrances, Federica implora Marie-Christine Brando dont elle avait entendu
parler par une religieuse de sa congrégation, sœur Loredana, qui lui avait
remis une image de sa fondatrice. La maladie se mit à régresser. En quelques
jours, Federica était guérie, de façon inexplicable dans l’état actuel de la
science.
L’enfant du miracle
Le miracle retenu pour la
canonisation de Mère Marie-Christine a touché un couple de la province de
Bénévent ne réussissait pas à avoir d’enfant. Après deux grossesses
extra-utérine, les médecins ont dit clairement à Mariangela Di Mauro de se
résigner : n’aurait jamais pu mener à bien une grossesse. Dans sa
jeunesse, Mariangela avait été élève dans une école de la fondatrice, n’a pas
perdu l’espérance. Et elle se confia à la prière de la bienheureuse
Marie-Christine en lui demandant la grâce de devenir mère. Avec son mari,
Carmine Cacchillo, elle participé, en 2003, à une veillée de prière
organisée à l’occasion de la béatification de la fondatrice. Elle demanda à la
bienheureuse d’intercéder auprès de Jésus pour qu’elle ait un enfant.
Les époux avaient aussi
pensé à l’adoption, mais, en 2004, Mariangela mit au monde Pasqualino, en dépit
du diagnostic catégorique des médecins qui estimaient qu’elle n’aurait jamais
dû ni pu concevoir de nouveau un enfant. »
C’est donc
« l’enfant du miracle » qui a permis la canonisation de sainte
Marie-Christine de l’Immaculée, ce dimanche, 17 mai 2015.
Le charisme de la
nouvelle sainte
Née
à Naples (Italie) le 1er mai 1856, Adélaïde
Brando manifesta très tôt une inclination à la prière et à la
chasteté.
Elle entra en 1876 chez
les Soeurs Sacramentines sous le nom de Soeur Marie-Christine de l’Immaculée
Conception.
En 1878, elle fonda la
Congrégation des Soeurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement, qui connut une
croissance rapide malgré les difficultés et la santé fragile de la Fondatrice.
Marie-Christine Brando émit ses voeux temporaires en 1897. La Congrégation
s’installa à Casoria, dans les environs de Naples, et reçut l’approbation
canonique du Saint-Siège le 20 juillet 1903.
Le 2 novembre, la
Fondatrice et d’autres consoeurs émirent leur profession perpétuelle. Elle
vécut sa consécration avec générosité, joie et persévérance et remplit ses
reponsabilités de Supérieure générale avec humilité et prudence. Elle cultiva
une dévotion particulière pour l’Incarnation, la Passion et la Mort du Christ
et l’Eucharistie. Pour se rapprocher davantage par le corps et l’esprit du
tabernacle, elle se fit faire une cellule contiguë à l’Eglise qu’elle avait
fait construire à Casoria, disant : « Le but principal de l’oeuvre
est la réparation des outrages que reçut le Sacré-Coeur de Jésus dans le Très
Saint Sacrement ». Les oeuvres qui en sont le fruit sont nombreuses:
couvents féminins, pensionnats de jeunes filles, orphelinats, ou écoles.
L’amour de Dieu et
l’amour pour son prochain, que la bienheureuse définissait comme « les
deux branches qui partent du même tronc », sont les deux orientations sur
lesquelles se fondent le charisme que Mère Brando a transmis aux Soeurs
victimes expiatrices.
Elle mourut le 20 janvier
1906.
Ce qu’en disait Jean-Paul
II
Dans son homélie pour
la béatification, saint Jean-Paul II résumait ainsi son charisme :
« Ce que Dieu a accompli à travers Maria
Cristina Brando est surprenant. Elle possède une spiritualité
eucharistique et expiatrice, qui se partage en deux voies, comme « deux
branches qui partent du même tronc »: l’amour de Dieu et l’amour pour
le prochain. Le désir de prendre part à la passion du Christ est comme
« transvasé » dans ses oeuvres éducatives, qui ont pour objectif de
rendre les personnes conscientes de leur dignité et de leur permettre de s’ouvrir
à l’amour miséricordieux du Seigneur. »
MAI 18, 2015 16:15CAUSES DES SAINTS
Anita Bourdin
SOURCE https://fr.zenit.org/2015/05/18/deux-miracles-de-sainte-marie-christine-amoureuse-de-l-eucharistie/
Saint
Maria Cristina dell’Immacolata Concezione
Also
known as
Adelaide Brando
Adelaidis Brando
Maria Cristina Brando
Maria Cristina of the
Immaculata
Maria Christina ab
Immaculata Conceptione
Sister Maria Cristina of
the Immaculate Conception
Profile
Born to a wealthy family,
the daughter of Giovanni Giuseppe and Maria Concetta Marrazzo; her mother died with
Adelaide was only a few days old. The girl was educated at
home, felt an early call to religious
life, and attended Mass daily.
At age twelve she took a personal vow of chastity, and soon after tried to
enter the monastery of
the Sacramentine Nuns in Naples, Italy,
but was stopped by her father.
She eventually gained his approval to enter the Poor
Clare monastery at
Fiorentine, Italy but
twice fell severely ill,
and had to return home. Upon her recovery she returned to Naples, Italy,
and joined the Sacramentine Nuns as she had wanted originally, making
her vows in 1876,
and taking the name Sister Maria Cristina of the Immaculate Conception.
Her health broke again,
and she was forced to return home.
Seeing the constant
failure as a sign, while renting a room with the Teresiane Sisters of
Torre del Greco in 1878 she
founded the group that would become the Congregation of the Sisters,
Expiatory Victims of Jesus in the Blessed Sacrament, which returned papal approval
on 20
July 1903.
Though they had money trouble, and Maria’s health continued to suffer,
the Congregation grew quickly, received help from Venerable Michelangelo
of Marigliano and Blessed Ludovico
of Casoria, and settled in Casoria where
Maria served as superior general of the Congregation. Noted for her
strong prayer life,
devotion to the birth and Passion of Christ, and the Eucharist, she slept every
night in a chair in a small grotto where she could rest near the exposed Host.
Born
1
May 1856 in Naples, Italy as Adelaide
Brando
20
January 1906 in Casoria, Naples, Italy of
natural causes
2
July 1994 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
27
April 2003 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
notitia
in latin
Readings
Love of God and of
neighbour are two branches that are connected to the same trunk. The love of
God gives life to the love of neighbour; and this, in turn, nourishes love
towards God. – Blessed Maria Cristina
MLA
Citation
“Saint Maria Cristina
dell’Immacolata Concezione“. CatholicSaints.Info. 27 January 2019. Web. 20
January 2023. <https://catholicsaints.info/saint-maria-cristina-dellimmacolata-concezione/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maria-cristina-dellimmacolata-concezione/
Maria Cristina
Brando (1856-1906)
Mother Maria Cristina
Brando was born in Naples on May 1, 1856 of wealthy parents, Giovanni
Giuseppe and Maria Concetta Marrazzo. Her mother died several days after the
birth of the Servant of God.
Possessing a gentle and
docile nature, she received a fruitful and sound religious education within her
family and, early on, showed clear signs of an inclination toward prayer and
celibacy.
Attracted by the things
of God, she fled from worldly vanities, and in addition to a love for solitude,
she frequently celebrated the sacrament of the Penance and was a daily
communicant. She heeded the teaching of our Savior (cf. Mt 5, 48), and was
accustomed to say repeatedly: “I must become holy; I want to be a saint.”
Approximately at the age of twelve, before an image the Child Jesus, she
professed a vow of perpetual chastity.
When she perceived that
she had a vocation to religious life, she tried to enter the Monastery of the
Sacramentine Nuns in Naples, but she prevented from doing so by her father.
However she did obtain his consent to be received as a candidate for the Poor
Clare Nuns at their Monastery of the Fiorentine. Nevertheless, because of
illness she was prevented twice from entering and was forced to return her
family for medical care. Following her recuperation, she received permission to
enter the Monastery of the Sacramentine Nuns. In 1876 she was vested in the
religious habit and took the name of Sister Maria Cristina of the Immaculate
Conception. Here, too, she became ill and was forced to abandon the venture
that she had undertaken with such great fervor.
At this point she
understood that the moment had arrived for her to dedicate her life to an
Institute to which she had always felt a calling. Therefore in 1878, while
renting a room with the Teresiane Sisters of Torre del Greco, she laid the
foundation for a new religious family that currently bears the name: the
Congregation of the Sisters, Expiatory Victims of Jesus in the Blessed
Sacrament. The new congregation grew quickly despite economic constraints and
other obstacles, as well as the unstable health of the foundress herself.
After residing in various
places, the community, with the guidance of the Servant of God, Michelangelo of
Marigliano and of Blessed Ludovico of Casoria, settled in Casoria, not far from
Naples. The new Institute encountered numerous difficult situations, but in
many ways it also experienced divine Providence and it enjoyed the help of many
benefactors and clergy, most especially the priest, Domenico Maglione. The
Institute grew with members and new houses and demonstrated great devotion to
the Eucharist and diligent care for the education of young boys and
girls.
In 1897 the Servant of
God professed temporary vows, and on July 20, 1903 the Congregation received
canonical approbation from the Holy See. On November 2 of the same year, the
Foundress, together with many of her Sisters, professed perpetual vows.
She lived her
consecration with generosity, with perseverance and with spiritual joy. She
held the office of superior general with humility, prudence and amiability,
giving her sisters continual examples of fidelity to God and to one's vocation
and of zeal for the growth of the kingdom of God.
She walked the path of
holiness with exactitude and generosity, and with the help of God's grace, she
continually progressed in imitation of the Lord, in obedience to the Gospel and
in Christian perfection.
The Servant of God
entered eternal life on January 20, 1906, to which, even as a young child, she
had always aspired, and for which she had prepared herself so diligently.
Her Spirituality
The life of Mother Maria
Cristina was always characterized by a faith that was simple, consistent and
lively, and which was nourished by listening to the word of God, by fruitful
celebration of the sacraments, by assiduous contemplation of the eternal truths
and by fervent prayer. She particularly cultivated devotion to the Incarnation,
to the Passion and Death of Christ and to the Eucharist. In order to be nearer
in spirit and in body to the tabernacle, she built a cell adjacent to the
church, which she called the ‘grotticella' (the little grotto) recalling the
crèche of the Nativity. It was a source of edification for everyone in Casoria.
Here she spent every night of her life, seated in a chair, so as to accompany
Jesus in the Eucharist, while awake and while resting.
Her spirituality of
expiation was so strong, that it became the charism of the Institute. In fact,
among the remaining fragments of her autobiography, written in obedience to her
spiritual director, we read: “the principal purpose of this work is reparation
for the offenses that are received by the Sacred Heart of Jesus in the Blessed
Sacrament, especially so many acts of irreverence and carelessness,
sacrilegious communions, and sacraments poorly celebrated, Holy Masses assisted
at inattentively and, that which bitterly pierces that Sacred Heart, that so
many of his ministers and so many souls that are consecrated to him, align
themselves with these ignorant people and thus pierce his heart even more.
(...) To the Perpetual Adorers the divine Heart of Jesus wants to entrust the
sweet and sublime office of Victims of perpetual adoration and reparation to
his Divine Heart, so horribly offended and affronted in the Blessed Sacrament
of love. (...) To the Perpetual Adorers, in the active and contemplative
lifestyle, (...) the Sacred Heart of Jesus entrusts the sweet office of Victims
of Charity and of reparation; of charity because they are entrusted with the
care of children.”
In light of this second
dimension, various works would be established: collegiate schools for girls,
secondary schools for girls, orphanages, boarding and day schools: all for
reparation. In fact, bringing the knowledge of the love of God wherever it is
not known, makes Him become loved, and in doing so, helps other to avoid those
offenses that Mother Cristina lived to expiate.
This becomes very clear
in the two elements which summarize the charism that Mother Brando imparted to
her Sisters, Expiatory Victims: the love of God and the love of neighbor, which
Blessed Maria Cristina defined as “two branches that originate from the same
trunk.”
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_brando_en.html
BEATIFICATION OF SIX NEW
SERVANTS OF GOD
HOMILY OF JOHN PAUL II
II Sunday of Easter, 27
April 2003
1. "Give thanks to
the Lord for he is good, his love endures forever (Ps 117[118]: 1). This
is what the Church sings today on this Second Sunday of Easter, Divine
Mercy Sunday. In the Paschal Mystery, the comforting design of salvation,
God's merciful love whose privileged witnesses are the saints and blesseds in
Heaven, is fully revealed.
By a providential
coincidence, I have the joy of raising six new Blesseds to the honours of the
altars on this very Sunday on which we celebrate the "Divine
Mercy". Each one of them, in a different way, expressed the Lord's
tender and wonderful mercy: James
Alberione, a priest, Founder of the Pauline Family; Mark
of Aviano, a priest of the Order of Friars Minor Capuchin; Maria
Christina Brando, virgin, Foundress of the Congregation of the Sisters,
Expiatory Victims of Jesus in the Blessed Sacrament; Eugenia
Ravasco, virgin, Foundress of the Congregations of the Daughters of
the Sacred Hearts of Jesus and Mary; Maria
Domenica Mantovani, virgin, Co-Foundress of the Institute of the Little
Sisters of the Holy Family; Julia
Salzano, virgin, Foundress of the Congregation of the Catechist
Sisters of the Sacred Heart.
2. "These
(signs) are written... that believing you may have life in his Name" (Jn
20: 31). The Good News is a universal message destined for the people of all
times. It is personally addressed to each one and asks to be expressed in his
life style. When Christians become "living Gospels", they are
transformed into eloquent "signs" of the Lord's mercy and their
witness touches others' hearts more easily. As docile instruments in the hands
of divine Providence, they have a profound effect on history. This is how it
was with these six new Blesseds, who come from beloved Italy, a land rich in
saints.
3. Bl.
James Alberione felt the need to make Jesus Christ, the Way, the Truth
and the Life, known "to all people of our time with the means of our
time", as he liked to say. He was inspired by the Apostle Paul, whom he
described as a "theologian and architect of the Church", remaining
ever docile and faithful to the Magisterium of the Successor of Peter, a
"beacon" of truth in a world that is so often devoid of sound
spiritual references. "May there be a group of saints to use these
means", this apostle of the new times was in the habit of repeating.
What a formidable
heritage he left his religious family! May his spiritual sons and daughters
keep intact the spirit of their origins, to respond adequately to the needs of
evangelization in the contemporary world.
4. In a different time
and context, Bl.
Mark of Aviano shone with holiness as his soul burned with a longing
for prayer, silence and adoration of God's mystery. This contemplative who
journeyed along the highways of Europe was the centre of a wide-reaching
spiritual renewal, thanks to his courageous preaching that was accompanied by
numerous miracles. An unarmed prophet of divine mercy, he was impelled by
circumstances to be actively committed to defending the freedom and unity of
Christian Europe. Bl. Mark of Aviano reminds the European continent, opening up
in these years to new prospects of cooperation, that its unity will be
sounder if it is based on its common Christian roots.
5. All that God worked
through Maria
Christina Brando is astonishing. Her Eucharistic and expiatory
spirituality is expressed in two lines, like "two branches that stem
from the same trunk": love of God and love of neighbour. Her desire to
take part in Christ's passion, as it were, "overflowed" into
educational works, for the purpose of making people aware of their dignity and
open to the Lord's merciful love.
6. Bl.
Eugenia Ravasco was wholly concerned with spreading love for the
Hearts of Christ and Mary. Contemplating these two Hearts, she was passionately
devoted to serving her neighbour and joyfully devoted her whole life to young
people and the poor. With foresight, she was able to open herself to the
pressing needs of the mission, with special concern for those who had "fallen
away" from the Church.
The words "doing
good for love of the Heart of Jesus", and "burning with desire for
the good of others, especially young people" neatly sum up the charism she
bestowed on her institute.
7. Bl.
Maria Domenica Mantovani followed the same path. This praiseworthy
daughter of the region of Verona, a disciple of Bl. Giuseppe Nascimbeni, was
inspired by the Holy Family of Nazareth to make herself "all things to all
people", ever attentive to the needs of the "poor people". She
was extraordinarily faithful, in all circmstances and to her last breath,
to the will of God, by whom she felt loved and called. What a fine example of
holiness for every believer!
8. Then, what can I say
about Blessed Julia
Salzano? In advance of her time, she was an apostle of the new
evangelization in which she combined apostolic activity with prayer, offered
ceaselessly, especially for the conversion of the "indifferent".
This new Blessed
encourages us to persevere in faith and never to lose our confidence in
God who does all things. Called to be the apostles of modern times, may
believers also be inspired by Bl. Julia Salzano "to instil in many
creatures the immense charity of Christ".
9. "Eternal is
God's mercy" which shines in each one of the new Blesseds. Through them
God has worked great marvels! Truly eternal, O Lord, is your mercy! You never
abandon those who turn to you. With these new blesseds let us repeat to you
with filial confidence:
"Jesus, I trust in
you! Iezu, ufam Tobie!", the words of St Faustina Kowalska.
Help us, Mary, Mother of
Mercy, to proclaim with our lives that "God's love endures for ever".
Now and forever. Amen!
Alleluia!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
Santa Maria Cristina
dell'Immacolata Concezione
Santa Maria Cristina
dell'Immacolata Concezione (Adelaide Brando) Religiosa e fondatrice
Napoli, 1 maggio 1856 -
Casoria, 20 gennaio 1906
Adelaide Brando,
originaria di Napoli, sentì dall’adolescenza la chiamata ad essere interamente
del Signore. Entrata inizialmente nel monastero delle Clarisse dette
Fiorentine, poi in quello delle Sacramentine di Napoli, prese il nome di suor
Maria Cristina dell’Immacolata Concezione, ma dovette lasciare la clausura per
motivi di salute. Trasferitasi a Casoria, fondò le Suore Vittime Espiatrici di
Gesù Sacramentato, dedite all’adorazione perpetua, all’insegnamento
catechistico e scolastico e a varie opere di carità. Morì a Casoria il 20
gennaio 1906, a 49 anni. Beatificata da san Giovanni Paolo II a Roma il 27
aprile 2003, è stata canonizzata da papa Francesco, ancora a Roma, il 17 maggio
2015. I suoi resti mortali riposano nella chiesa adiacente alla Casa madre
delle Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato a Casoria, in via Gioacchino
D’Anna.
Martirologio
Romano: A Casoria vicino a Napoli, beata Maria Cristina dell’Immacolata
(Adelaide) Brando, vergine, che dedicò la sua vita alla formazione cristiana
dei fanciulli e attraverso la Congregazione delle Suore Vittime Espiatrici di
Gesù Sacramento da lei fondata promosse fortemente l’adorazione della santa
Eucaristia.
Adelaide Brando nacque a
Napoli il 1° maggio 1856, ultima delle quattro figlie di Giovanni Giuseppe
Brando, cassiere del Banco di Napoli, e Concetta Marrazzo. Lo stesso giorno
venne battezzata nella chiesa di San Liborio.
Quando aveva appena 12
anni, la notte di Natale del 1868, ai piedi di Gesù Bambino, Adelaide si
consacrò a Dio con un voto di perpetua verginità. Desiderando entrare fra le
suore Sacramentine, trovò l’opposizione del padre, che però le permise di
raggiungere la sorella Maria Pia, clarissa nel monastero delle Clarisse dette Fiorentine
in via Chiaia a Napoli. Ma una grave malattia, per ben due volte, la costrinse
a lasciare il monastero.
Ristabilitasi in salute,
nel 1875 entrò tra le Adoratrici Perpetue di Gesù Sacramentato (o Sacramentine)
del monastero napoletano di San Giuseppe dei Ruffi e l’anno successivo poté
indossarne l’abito, prendendo il nome di Maria Cristina dell’Immacolata
Concezione. L’adorazione a Gesù Sacramentato, cardine della spiritualità di
quelle religiose, era il suo maggior desiderio, ma il Signore dispose
diversamente: ancora una volta la salute venne meno.
Nel 1877 si ritirò come
pensionante nel Conservatorio delle Teresiane a Torre del Greco; quando si fu
ripresa dalla malattia, ritornò a Napoli. Insieme ad alcune compagne, andò ad
abitare in un appartamento della salita Ventaglieri e poi in vico Montemiletto.
Anche sua sorella Maria Pia dovette uscire dal convento per malattia:
indirizzata a Mugnano nel 1881, vi fondò un santuario dedicato al Sacro Cuore
di Gesù.
Suor Maria Cristina ebbe
come consiglieri preziosi padre Ludovico da Casoria (canonizzato nel 2014), fra
Michelangelo Longo (Venerabile del 2008) e i sacerdoti Raffaele Ferraiolo e
Polidoro Schioppa. Il 22 novembre 1884 si trasferì definitivamente nella
cittadina di Casoria, in provincia di Napoli, ospitata con il suo gruppo dal
canonico Domenico Maglione.
Qualche anno dopo, nel
1890, vista l’affluenza di altre giovani adoratrici, acquistò la casa degli
eredi Costa in via San Rocco e vi si stabilì con la sua comunità, compiendo
quanto padre Ludovico le aveva predetto: «In mezzo a questa cittadina erigerai
una casa centrale».
Qui l’ormai fondatrice
avvertì la necessità di potere erigere un tempio dedicato a Gesù Sacramentato,
dove l’adorazione potesse continuare giorno e notte senza interruzione: il 19
febbraio 1893 viene posta la prima pietra della chiesa. Per sé riservò una
stanzetta, che chiamò “grotticella”, con un’apertura dalla quale poteva vedere
l’altare, così da poter essere ancora più unita alla Divina Vittima del
Tabernacolo.
La comunità, oltre allo
scopo principale dell’adorazione, si assunse il compito della catechesi e
dell’istruzione ai fanciulli. L’approvazione pontificia giunse il 20 luglio
1903; il 16 agosto l’Istituto prese il nome ufficiale di Suore Vittime
Espiatrici di Gesù Sacramentato, mentre il 2 novembre si svolsero le
professioni perpetue, compresa quella della Fondatrice.
Così lei spiegava alle
sue figlie il loro compito specifico nella Chiesa: «Gesù vuole essere amato
assai da noi, che portiamo il nome di Vittime. Noi dobbiamo riparare gli
oltraggi che Gesù riceve da tutto il mondo.... Abbiamo avuto l’onore
grandissimo di essere chiamate Vittime Espiatrici, e dobbiamo esserlo per
davvero ... E se non ci infochiamo di amore verso Dio, se non dimostriamo con le
opere che in noi c’è vero amore, come ci regge il cuore di prostrarci ai piedi
dell’altare e dire al Signore di riparare per gli altri?».
Madre Maria Cristina si
ammalò gravemente il 14 gennaio 1906. Ricevuti i sacramenti, morì sei giorni
dopo, il 20 gennaio; a maggio avrebbe compiuto cinquant’anni. Come visse così
morì, senza segni soprannaturali, ma con un sorriso di dolcezza che manifestava
il suo sì alla volontà di Gesù.
L’Istituto da lei fondato
a Casoria si allargò ad altre numerose case in Italia e all’estero. Le sue
figlie, impegnate oggi come allora nell’arduo cammino della virtù, sulla scia
del suo luminoso esempio, sono diventate varie centinaia.
Dato che la sua fama di
santità perdurava, venne deciso di aprire il suo processo di beatificazione. La
fase informativa durò dal 1927 al 1940, mentre il 1° marzo 1955 giunse il
decreto sugli scritti. La fase apostolica, successiva all’introduzione della causa
il 4 maggio 1972, si svolse dal 1972 al 1973; la convalida di entrambe le fasi
avvenne il 19 maggio 1978. La “positio super virtutibus” venne trasmessa alla
Congregazione vaticana per le Cause dei Santi nel 1989. A seguito della
riunione dei periti teologi, il 25 gennaio 1994, e della riunione dei cardinali
e vescovi membri della Congregazione, il 3 maggio 1994, venne promulgato il
decreto che attribuiva a madre Maria Cristina il titolo di Venerabile, reso
noto il 2 luglio 1994.
Nel 1995 si svolse il
processo diocesano su un probabile miracolo, approvato con il decreto del 20
dicembre 2001. La beatificazione si svolse a Roma, il 27 aprile 2003,
presieduta dal Papa, san Giovanni Paolo II.
Come secondo miracolo per
ottenere la canonizzazione è stato preso in esame il caso di Mariangela Di
Mauro, che nel 2004, dopo due gravidanze extrauterine, poté dare alla luce il
figlio Pasqualino dopo essersi affidata alle preghiere della Beata Maria
Cristina, essendo ex-allieva delle Vittime Espiatrici. Con il decreto del 17
settembre 2014 è stato effettivamente riconosciuto come evento inspiegabile,
aprendo il via alla canonizzazione.
Il 17 maggio 2015, in
piazza San Pietro a Roma, papa Francesco ha ufficialmente posto alla
venerazione di tutta la Chiesa cattolica madre Maria Cristina e altre tre
Beate, suor Maria Alfonsina Danil Ghattas, suor Giovanna Emilia De Villeneuve e
suor Maria di Gesù Crocifisso (Mariam Baouardy).
Autore: Antonio
Borrelli ed Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91063
Maria Cristina
Brando (1856-1906)
Madre Maria Cristina
Brando nacque a Napoli il 1° maggio 1856 dagli agiati coniugi Giovanni
Giuseppe e Maria Concetta Marrazzo, morta pochi giorni dopo la nascita della
stessa Serva di Dio.
Dall'indole mite e
docile, ebbe in famiglia una fruttuosa e soda educazione religiosa e ben presto
mostrò segni d'una chiara inclinazione alla preghiera e alla continenza.
Attratta dalle cose di
Dio, rifuggiva dalle vanità mondane, amava la solitudine, si accostava spesso
al sacramento della Penitenza e quotidianamente alla Santa Comunione. Accogliendo
l'insegnamento del Redentore (cf. Mt 5, 48), soleva ripetere: “Debbo
farmi santa, voglio farmi santa”. Dodicenne emise, davanti all'immagine di
Gesù Bambino, il voto di castità perpetua.
Quando avvertì la
vocazione alla vita consacrata espresse il desiderio di entrare tra le
Sacramentine di Napoli, ma le fu impedito dal padre. Ottenne però il consenso
d'essere ricevuta come candidata dalle Clarisse del Monastero delle Fiorentine.
Ma a causa della malattia fu costretta due volte a fare ritorno in famiglia per
curarsi. Guarita, ebbe il consenso di entrare nel monastero delle Sacramentine.
Nel 1876 vestì l'abito religioso e prese il nome di Suor Maria Cristina
dell'Immacolata Concezione. Però anche qui si ammalò; per cui fu costretta a
lasciare la strada che aveva intrapresa con tanto fervore.
A questo punto capì che
era arrivato il momento di dare vita all'Istituto cui da tempo s'era sentita
chiamata. Perciò, mentre nel 1878 era a pigione presso le Teresiane di Torre
del Greco, gettò le fondamenta della nuova famiglia religiosa, che attualmente
ha il nome di Congregazione delle Suore Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato,
che crebbe rapidamente nonostante le ristrettezze economiche e le opposizioni,
nonché la salute precaria della fondatrice.
Dopo aver migrato per
varie sedi, la comunità, dietro i consigli del Servo di Dio Michelangelo da
Marigliano e del Beato Ludovico da Casoria, prese domicilio in Casoria, non
lontano da Napoli. Il nuovo Istituto incontrò non poche e non lievi difficoltà,
ma fece in molti modi esperienza della divina Provvidenza e poté confidare
nell'aiuto di molti benefattori ed ecclesiastici, tra i quali spicca il
sacerdote Domenico Maglione. L'Istituto s'incrementò con nuovi membri e case ed
ovunque dimostrò devozione verso l'Eucaristia e solerte premura nell'educazione
di fanciulli e fanciulle.
Nel 1897 la Serva di Dio
emise i voti temporanei, il 20 luglio 1903 la Congregazione ottenne
l'approvazione canonica dalla Santa Sede e il 2 novembre dello stesso anno la
Fondatrice, insieme con molte suore, emise la professione perpetua.
Visse con generosità la
sua consacrazione, con perseveranza e gioia spirituale, e ricoprì l'ufficio di
superiora generale con umiltà, prudenza e amabilità, dando alle consorelle
continui esempi di fedeltà a Dio e alla vocazione e di zelo per la crescita del
regno di Cristo.
Percorse la via della
santità con volontà sollecita e generosa e, con l'aiuto della grazia, progredì
ininterrottamente nell'imitazione del Signore, nell'obbedienza al Vangelo e
nella cristiana perfezione. La Serva di Dio entrò il 20 gennaio 1906 nella
vita eterna, che sempre aveva desiderato, preparandovisi con molta diligenza
fin dalla giovinezza.
Spiritualità
La vita di Madre Cristina
è stata sempre illuminata da una fede semplice, ferma e viva, che alimentò con
l'ascolto della parola di Dio, con la fruttuosa partecipazione ai sacramenti,
con l'assidua meditazione delle verità eterne e con la fervida preghiera.
Coltivò particolarmente la devozione verso l'Incarnazione, verso la Passione e
Morte di Cristo e verso l'Eucaristia. Per essere più vicina con lo spirito e
con il corpo al tabernacolo fece costruire una cella, chiamata, a imitazione
del presepe, “grotticella”, contigua alla Chiesa, che aveva fatto edificare a
Casoria. In questo luogo passò poi ogni notte della sua vita, seduta su una
sedia, a tener compagnia, nella veglia e nel riposo, a Gesù Eucaristia.
Forte fu la sua
spiritualità espiatrice, tanto da divenire il carisma dell'Istituto. Tra i
frammenti autografi rimastici della sua autobiografia scritta in obbedienza al
direttore di spirito, leggiamo infatti:
“Lo scopo principale
dell'opera è la riparazione agli oltraggi che riceve il S. Cuore di Gesù nel
SS. Sacramento, specialmente tante irriverenze e noncuranze, comunioni
sacrileghe, sacramenti malamente ricevuti, SS. Messe pessimamente ascoltate, e,
quel che amaramente trafigge quel Cuore Santissimo, è che tanti suoi ministri e
tante anime consacrate a lui si uniscono a questi sconoscenti e maggiormente
trafiggono il suo cuore. (...) Alle Perpetue Adoratrici il divin Cuore di Gesù
ha voluto affidare il dolce e sublime ufficio di Vittime di perpetua adorazione
e riparazione al Suo Divin Cuore orribilmente offeso e oltraggiato nel SS.
Sacramento dell'amore. (...) Alle Perpetue Adoratrici di vita mista, (...) il
S. Cuore di Gesù affida il dolce ufficio di Vittime di Carità e di riparazione;
di carità perché viene loro affidata la cura delle bambine”.
Da questo secondo aspetto
nasceranno poi le opere come conservatori femminili, educandati, orfanotrofi,
scuole interne ed esterne: tutto per riparare. Infatti, portando la conoscenza
di Dio ove non è conosciuto, lo si fa amare, facendo evitare ai fratelli quelle
offese che Madre Cristina visse per espiare.
Si rendono così evidenti
le due linee sulle quali si imposta il carisma che Madre Brando ha trasmesso
alle Suore Vittime Espiatrici: l'amore di Dio e quello al prossimo, che la
Beata definiva come “due rami che partono dallo stesso tronco”.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_brando_it.html
CAPPELLA PAPALE PER LA
BEATIFICAZIONE DI SEI SERVI DI DIO
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
II Domenica di Pasqua, 27
aprile 2003
1. "Celebrate il
Signore perché è buono, perché eterna è la sua misericordia" (Sal 117,1).
Così canta la Chiesa oggi, in questa seconda domenica di Pasqua, Domenica
della Divina Misericordia. Nel Mistero pasquale si rivela appieno il consolante
disegno salvifico dell'amore misericordioso di Dio, del quale sono testimoni
privilegiati i Santi e i Beati del Paradiso.
Per una provvidenziale
coincidenza, ho la gioia di elevare agli onori degli altari sei nuovi Beati
proprio in questa Domenica in cui celebriamo la "Divina
misericordia". In ciascuno di essi, in maniera diversa, si è manifestata
la tenera e sorprendente misericordia del Signore: Giacomo
Alberione, presbitero, fondatore della Famiglia Paolina; Marco
d'Aviano, presbitero, dell'Ordine dei Frati Minori Cappuccini; Maria
Cristina Brando, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore
Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato; Eugenia
Ravasco, vergine, fondatrice della Congregazione delle Figlie dei Sacri
Cuori di Gesù e di Maria; Maria
Domenica Mantovani, vergine, cofondatrice dell'Istituto Piccole Suore della
Sacra Famiglia; Giulia
Salzano, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Catechiste del
Sacro Cuore.
2. "Questi (segni)
sono stati scritti... perché, credendo, abbiate la vita nel suo nome" (Gv 20,31).
La Buona Novella è un messaggio universale destinato agli uomini di tutti i
tempi. Esso è diretto personalmente a ciascuno e chiede di essere tradotto in
vita vissuta. Quando i cristiani diventano "vangeli viventi", si trasformano
in "segni" eloquenti della misericordia del Signore e la loro
testimonianza raggiunge più facilmente il cuore delle persone. Quali docili
strumenti nelle mani della Provvidenza divina, incidono profondamente nella
storia. Così è avvenuto per questi sei nuovi Beati, che provengono dalla cara
Italia, terra feconda di santi.
3. Il beato Giacomo
Alberione intuì la necessità di far conoscere Gesù Cristo, Via Verità
e Vita, "agli uomini del nostro tempo con i mezzi del nostro tempo" -
come amava dire - , e si ispirò all'apostolo Paolo, che definiva "teologo
e architetto della Chiesa", rimanendo sempre docile e fedele al Magistero del
Successore di Pietro, "faro" di verità in un mondo spesso privo di
saldi riferimenti ideali. "Ad usare questi mezzi ci sia un gruppo di
santi", soleva ripetere questo apostolo dei tempi nuovi.
Quale formidabile eredità
egli lascia alla sua Famiglia religiosa! Possano i suoi figli e le sue figlie
spirituali mantenere inalterato lo spirito delle origini, per corrispondere in
modo adeguato alle esigenze dell’evangelizzazione nel mondo di oggi.
4. In un'epoca e in un
contesto diversi rifulse per santità il beato Marco
d'Aviano, nel cui animo ardeva il desiderio di preghiera, di silenzio e di
adorazione del mistero di Dio. Questo contemplativo itinerante per le strade
dell'Europa fu al centro di un vasto rinnovamento spirituale grazie ad una
coraggiosa predicazione accompagnata da numerosi prodigi. Profeta disarmato
della misericordia divina, fu spinto dalle circostanze ad impegnarsi
attivamente per difendere la libertà e l'unità dell'Europa cristiana. Al
continente europeo, che si apre in questi anni a nuove prospettive di
cooperazione, il beato Marco d'Aviano ricorda che la sua unità sarà più
salda se basata sulle comuni radici cristiane.
5. Sorprendente è quanto
Iddio ha compiuto attraverso Maria
Cristina Brando. La sua è una spiritualità eucaristica ed espiatrice, che
si articola in due linee come "due rami che partono dallo stesso tronco":
l'amore di Dio e quello del prossimo. Il desiderio di prendere parte alla
passione di Cristo viene come "travasato" nelle opere educative,
finalizzate a rendere le persone consapevoli della loro dignità e ad aprirsi
all'amore misericordioso del Signore.
6. Protesa interamente a
diffondere l'amore ai Cuori di Cristo e di Maria fu la beata Eugenia
Ravasco. Contemplando questi due Cuori, Ella si appassionò al servizio del
prossimo e consumò la vita con letizia per i giovani e i poveri. Seppe aprirsi
con lungimiranza alle urgenze missionarie, con una speciale sollecitudine per i
"lontani" dalla Chiesa.
L'espressione: "fare
il bene per amore del Cuore di Gesù" e "bruciare del desiderio del
bene degli altri, specialmente della gioventù", ben sintetizza il suo
carisma, che ha consegnato al suo Istituto.
7. Sulla medesima scia si
colloca la beata Maria
Domenica Mantovani. Questa degna figlia della terra veronese, discepola del
beato Giuseppe Nascimbeni, si ispirò alla santa Famiglia di Nazaret per farsi
"tutta a tutti", sempre attenta alle necessità del "povero
popolo". Straordinario fu il suo modo di essere fedele in ogni
circostanza sino all'ultimo respiro alla volontà di Dio, dal quale si sentiva
amata e chiamata. Che bell'esempio di santità per ogni credente!
8. Che dire, poi, della
beata Giulia
Salzano? Precorrendo i tempi, fu un’apostola della nuova evangelizzazione,
nella quale unì l'azione apostolica alla preghiera, offerta senza sosta specialmente
per la conversione delle persone "indifferenti".
Questa nuova Beata ci
incoraggia a perseverare nella fede e a non perdere mai la fiducia in Dio,
che tutto opera. Chiamati ad essere gli apostoli dei tempi moderni, possano i
credenti ispirarsi anche alla beata Giulia
Salzano "per infondere in tante creature la carità immensa di
Cristo".
9. "Eterna è la
misericordia di Dio!", che risplende in ciascuno dei nuovi Beati.
Attraverso di loro Iddio ha realizzato grandi meraviglie! Davvero eterna, o
Signore, è la tua misericordia! Tu non abbandoni chi a Te ricorre. Insieme a
questi nuovi Beati con filiale fiducia ti ripetiamo: Gesù, confido in Te!
Aiutaci, Maria, Madre
della Misericordia, a proclamare con la nostra esistenza che "eterna è la
misericordia di Dio". Ora e sempre. Amen! Alleluia!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
OMELIA DEL SANTO PADRE
FRANCESCO
Gli Atti degli Apostoli
ci hanno presentato la Chiesa nascente nel momento in cui elegge colui che Dio
ha chiamato a prendere il posto di Giuda nel collegio degli Apostoli. Non si
tratta di assumere una carica, ma un servizio. E infatti Mattia, sul quale cade
la scelta, riceve una missione che Pietro definisce così: «Bisogna che […] uno
divenga, insieme a noi, testimone della sua risurrezione» - della risurrezione
di Cristo (At 1,21-22). Con queste parole egli riassume cosa significa far
parte dei Dodici: significa essere testimone della risurrezione di Gesù. Il
fatto che dica “insieme a noi” fa capire che la missione di annunciare Cristo
risorto non è un compito individuale: è da vivere in modo comunitario, con il
collegio apostolico e con la comunità. Gli Apostoli hanno fatto l’esperienza
diretta e stupenda della Risurrezione; sono testimoni oculari di tale evento.
Grazie alla loro autorevole testimonianza, in molti hanno creduto; e dalla fede
nel Cristo risorto sono nate e nascono continuamente le comunità cristiane.
Anche noi, oggi, fondiamo la nostra fede nel Signore risorto sulla
testimonianza degli Apostoli giunta fino a noi mediante la missione della
Chiesa. La nostra fede è legata saldamente alla loro testimonianza come ad una
catena ininterrotta dispiegata nel corso dei secoli non solo dai successori
degli Apostoli, ma da generazioni e generazioni di cristiani. A imitazione
degli Apostoli, infatti, ogni discepolo di Cristo è chiamato a diventare
testimone della sua risurrezione, soprattutto in quegli ambienti umani dove più
forte è l’oblio di Dio e lo smarrimento dell’uomo.
Perché questo si
realizzi, bisogna rimanere in Cristo risorto e nel suo amore, come ci ha
ricordato la Prima Lettera di Giovanni: «Chi rimane nell’amore rimane in Dio e
Dio rimane in lui» (1 Gv 4,16). Gesù lo aveva ripetuto con insistenza ai suoi
discepoli: «Rimanete in me … Rimanete nel mio amore» (Gv 15,4.9). Questo è il
segreto dei santi: dimorare in Cristo, uniti a Lui come i tralci alla vite, per
portare molto frutto (cfr Gv 15,1-8). E questo frutto non è altro che l’amore.
Questo amore risplende nella testimonianza di suor Giovanna Emilia de
Villeneuve, che ha consacrato la sua vita a Dio e ai poveri, ai malati, ai
carcerati, agli sfruttati, diventando per essi e per tutti segno concreto
dell’amore misericordioso del Signore.
La relazione con Gesù
Risorto è – per così dire - l’“atmosfera” in cui vive il cristiano e nella
quale trova la forza di restare fedele al Vangelo, anche in mezzo agli ostacoli
e alle incomprensioni. “Rimanere nell’amore”: questo ha fatto anche suor Maria
Cristina Brando. Ella fu completamente conquistata dall’amore ardente per il
Signore; e dalla preghiera, dall’incontro cuore a cuore con Gesù risorto,
presente nell’Eucaristia, riceveva la forza per sopportare le sofferenze e
donarsi come pane spezzato a tante persone lontane da Dio e affamate di amore
autentico.
Un aspetto essenziale
della testimonianza da rendere al Signore risorto è l’unità tra di noi, suoi
discepoli, ad immagine di quella che sussiste tra Lui e il Padre. E’ risuonata
anche oggi nel Vangelo la preghiera di Gesù nella vigilia della Passione:
«Siano una sola cosa, come noi» (Gv 17,11). Da questo amore eterno tra il Padre
e il Figlio, che si effonde in noi per mezzo dello Spirito Santo (cfr Rm 5,5),
prendono forza la nostra missione e la nostra comunione fraterna; da esso
scaturisce sempre nuovamente la gioia di seguire il Signore nella via della sua
povertà, della sua verginità e della sua obbedienza; e quello stesso amore
chiama a coltivare la preghiera contemplativa. Lo ha sperimentato in modo
eminente suor Maria Baouardy che, umile e illetterata, seppe dare consigli e
spiegazioni teologiche con estrema chiarezza, frutto del dialogo continuo con
lo Spirito Santo. La docilità allo Spirito Santo l’ha resa anche strumento di
incontro e di comunione con il mondo musulmano. Così pure suor Maria Alfonsina
Danil Ghattas ha ben compreso che cosa significa irradiare l’amore di Dio
nell’apostolato, diventando testimone di mitezza e di unità. Ella ci offre un
chiaro esempio di quanto sia importante renderci gli uni responsabili degli
altri, di vivere l’uno al servizio dell’altro.
Rimanere in Dio e nel suo
amore, per annunciare con la parola e con la vita la risurrezione di Gesù,
testimoniando l’unità fra di noi e la carità verso tutti. Questo hanno fatto le
quattro Sante oggi proclamate. Il loro luminoso esempio interpella anche la
nostra vita cristiana: come io sono testimone di Cristo risorto? E’ una domanda
che dobbiamo farci. Come rimango in Lui, come dimoro nel suo amore? Sono capace
di “seminare” in famiglia, nell’ambiente di lavoro, nella mia comunità, il seme
di quella unità che Lui ci ha donato partecipandola a noi dalla vita
trinitaria?
Tornando oggi a casa,
portiamo con noi la gioia di quest’incontro con il Signore risorto; coltiviamo
nel cuore l’impegno a dimorare nell’amore di Dio, rimanendo uniti a Lui e tra
di noi, e seguendo le orme di queste quattro donne, modelli di santità, che la
Chiesa ci invita ad imitare.
SOURCE : http://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-cristina-brando.html
Maria Cristina Brando
(1856-1906)
BEATIFICAZIONE:
- 27 aprile 2003
- Papa Giovanni
Paolo II
CANONIZZAZIONE:
- 17 maggio 2015
- Papa Francesco
- Piazza San Pietro
RICORRENZA:
- 20 gennaio
Vergine, che dedicò la
sua vita alla formazione cristiana dei fanciulli e attraverso la Congregazione
delle Suore Vittime Espiatrici di Gesù Sacramento da lei fondata promosse
fortemente l’adorazione della santa Eucaristia; Conquistata dall’amore
ardente per il Signore; e dalla preghiera, dall’incontro cuore a cuore con Gesù
risorto, presente nell’Eucaristia, riceveva la forza per sopportare le
sofferenze e donarsi come pane spezzato
"L'amore di Dio e
quello per il prossimo sono due rami che partono dallo stesso tronco”
VITA E OPERE
Santa
Maria Cristina dell'Immacolata Concezione (al secolo: Adelaide
Brando), è nata a Napoli il 1° maggio 1856 da Giovanni Giuseppe e Caterina
Marrazzo; fu battezzata nella Parrocchia di San Liborio il giorno seguente.
Presto
s’incamminò per una via di mortificazione e santità, manifestando già da
bambina il suo programma di vita: “Voglio farmi santa a qualunque costo”. Le
piacevano le immagini sacre, soprattutto quelle di Gesù Bambino. Ricevette
l’Eucaristia per la prima volta l’8 dicembre 1864, a 8 anni. Da allora
l’Eucarestia fu al centro dei suoi pensieri. Aspirava a diventare una vittima
consacrata al Signore e alla riparazione.
Iniziò
così una vita di Eucaristia! “Oh!, diceva, potessi fondare un’opera diretta
a risarcire le offese, gli insulti, che Gesù riceve dalla ingratitudine degli
uomini ... Oh! se Gesù lo volesse!”. Un passo decisivo fu quello di consacrarsi
dinanzi a Gesù Bambino nella notte di Natale 1868.
Entrò
in diverse comunità religiose per realizzare l’ideale della sua vita, ma la
debolezza della salute la obbligò a tornare in famiglia. Ciononostante maturò
in lei il progetto di fondare un istituto di Suore Adoratrici. Nel 1880 con
alcune compagne iniziò a Napoli l’Adorazione Perpetua.
La
Santa vedeva Gesù nell’Eucarestia. Sentiva che il suo posto era accanto al S.
Tabernacolo per offrirsi, con Gesù Ostia, vittima di riparazione ed espiazione
perenne.
Grande
aiuto e conforto trovò nel Beato Ludovico da Casoria e nel Ven. Servo di Dio Michelangelo
Longo da Marigliano.
Nonostante
la sua cura di nascondersi agli occhi del mondo, attratte dalle sue virtù non
comuni, alcune giovani chiesero di essere accolte nella sua comunità.
Dopo
alterne vicende, il 22 novembre 1884, su invito del preposito curato di
Casoria, il canonico Domenico Maglione (fratello del cardinal Luigi Maglione,
Segretario di Stato di Pio XII), la Santa si trasferì a Casoria, con le sue
compagne, presso la proprietà Maglione. Coadiuvata dallo stesso preposito, Maria
Cristina, in tale periodo, tracciò un programma di regola di vita religiosa.
Il
16 agosto 1903 l’istituto prese il nome ufficiale di “Vittime Espiatrici di
Gesù Sacramentato”.
Il
2 novembre dello stesso anno, assieme ad altre 19 giovani, fece la professione
dei voti perpetui.
Finalità
dell’opera fondata dalla Brando, è: a) adorazione perpetua e promozione del
culto divino, b) formazione delle giovani delle classi più umili, c) corsi di
esercizi spirituali per le adolescenti, d) insegnamento catechistico e
scolastico, e) assistenza delle orfane e varie altre opere assistenziali.
La Santa trascorreva la
notte su una sedia dalla quale si vedeva il Tabernacolo, come suo polo di
attrazione, per essere in contatto e amoroso dialogo con Gesù, il suo dolce
paradiso e affermava “Ho trovato quello che con così ardente desiderio ho
cercato: ora lo posseggo e non lo lascerò mai più… Questo è il luogo del mio
riposo… qui abiterò… Qui riposerò d’ora innanzi”.
Pur
essendo debole nel fisico, era forte nell’amore a Cristo, da cui non volle mai
separarsi: “Egli vuol essere amato assai da noi, che portiamo il nome di
Vittime. Abbiamo avuto l’onore grandissimo di essere chiamate Vittime
Espiatrici; ebbene, dobbiamo esserlo davvero!”.
Lo
stile di vita di Madre Maria Cristina è spiegabile solo alla luce dell’Eucarestia.
Ha voluto la sua comunità essenzialmente come “comunità eucaristica”. La sua
vera identità è di essere vittima di Gesù Sacramentato.
Nata
in una famiglia agiata, la povertà era la sua gloria, disprezzava ogni
comodità, per godere la beatitudine dei poveri di spirito.
Fedele
all’amore di Cristo, la Beata ha vissuto la perfetta castità fin dalla
giovinezza.
Imitava
Cristo obbediente alla volontà del Padre.
Visse,
perciò, la povertà, castità, obbedienza per esprimere la perfetta sequela di
Cristo. Insegnava alle novizie: “Fatevi sante e pregate per me che ne ho tanto
bisogno”. La Beata era maestra di umiltà e compiva il giovedì santo la lavanda
dei piedi alle consorelle e diceva: “Abbiate sempre in mente che l’umiltà,
figlie mie, è la base su cui poggia l’edificio spirituale; non vi può essere
santità in un’anima senza l’umiltà. Le anime umili formano la compiacenza di
Dio”. La Beata si mortificava con digiuni e penitenze per mantenere la
temperanza. Era prudente nel parlare e nel correggere, conservando lo spirito
di carità.
Morì
il 20 gennaio 1906 raccomandando alle suore della comunità di essere sante, e
di osservare esattamente la Regola e le virtù. Esortava, dicendo: “Figlie mie,
dovete aiutarvi, compatirvi, scusarvi le une con le altre”. E
aggiungeva: “Dobbiamo essere Vittime di fatto, fino a dare la vita per
Gesù. Dobbiamo dunque farci sante e sante per forza, perché Gesù ci vuole
sante, perché solamente così possiamo espiare e riparare le offese che Gesù
riceve dal mondo”.
Seguendo
gli esempi e gli insegnamenti della Fondatrice, la comunità delle Suore è
cresciuta non solo in Italia ma in paesi esteri, mantenendo fedeltà al carisma
di essere Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato, di promuovere l’amore
all’Eucarestia e all’adorazione, e di curare la formazione dei fanciulli e dei
giovani.
"ITER" DELLA
CAUSA
Crescendo
la fama di santità, alti dignitari della Chiesa, come il Cardinale Luigi
Maglione ed il Cardinale Alfonso Castaldo, entrambi di Casoria, il clero, le
pubbliche autorità ed il popolo tutto, supplicarono il Cardinale Arcivescovo di
Napoli, affinché iniziasse il processo canonico di beatificazione di Madre
Maria Cristina della Immacolata Concezione.
Negli
anni 1927-40 furono celebrati i Processi Ordinari sulla fama di santità, sugli
scritti e sul non culto.
Il
4 maggio 1972 fu introdotta la causa di beatificazione e canonizzazione,
istruita in Napoli alla presenza del Cardinale Corrado Ursi.
a) In vista della
beatificazione
Il
2 luglio 1994 Giovanni Paolo II promulgò il decreto sulla eroicità delle virtù.
Nel
1992 avvenne un miracolo nelle Filippine per intercessione di Madre Maria
Cristina.
L’inchiesta
diocesana fu celebrata a Manila nel 1995. La validità di tale processo fu riconosciuta
con Decreto della Congregazione delle Cause dei Santi il 29 marzo 1996.
La
Consulta Medica del 15 febbraio 2001, affermò che la guarigione era stata
rapida, completa e duratura, scientificamente inspiegabile. Il Congresso dei
Consultori Teologi del 2 ottobre 2001 e la Sessione dei Cardinali e Vescovi
riconobbero che tale guarigione miracolosa era avvenuta per intercessione della
Madre Brando.
Il
20 dicembre 2001 venne promulgato il decreto sul miracolo alla presenza del
Papa Giovanni Paolo II. Lo stesso Sommo Pontefice, il 27 aprile 2003, celebrò
la beatificazione.
b) In vista della
canonizzazione
In
vista della canonizzazione, il 14 aprile 2011 è stato costituito un tribunale a
Napoli per l’indagine canonica su un presunto miracolo riguardante
l’insperabile caso di gravidanza felicemente portata a termine.
Il
20 marzo 2013 la Consulta Medica ha riconosciuto l’inspiegabilità del caso.
Il
giorno 24 giugno del 2014 si è riunito il Congresso Peculiare dei Consultori
Teologi della Congregazione delle Cause dei Santi per discutere gli aspetti
teologici del presunto miracolo. All’unanimità è stato espresso un parere
affermativo, ravvisando, così nell’evento in esame un miracolo operato da Dio
per intercessione della Beata Maria Cristina dell’Immacolata Concezione.
I
Cardinali e i Vescovi nella Sessione Ordinaria del 16 settembre 2014 hanno
giudicato il caso in esame un vero miracolo attribuito all’intercessione della
Beata.
Il
Santo Padre Francesco ha autorizzato la Congregazione delle Cause dei Santi a
promulgare il Decreto sul miracolo.
SOURCE : http://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-cristina-brando.html
La vita di Madre Cristina
è stata sempre illuminata da una fede semplice, ferma e viva, che alimentò con
l'ascolto della parola di Dio, con la fruttuosa partecipazione ai sacramenti,
con l'assidua meditazione delle verità eterne e con la fervida preghiera.
Coltivò particolarmente la devozione verso l'Incarnazione, verso la Passione e
Morte di Cristo e verso l'Eucaristia. Per essere più vicina con lo spirito e
con il corpo al tabernacolo fece costruire una cella, chiamata, a imitazione
del presepe, “grotticella”, contigua alla Chiesa, che aveva fatto edificare a
Casoria. In questo luogo passò poi ogni notte della sua vita, seduta su una
sedia, a tener compagnia, nella veglia e nel riposo, a Gesù Eucaristia.
Forte fu la sua
spiritualità espiatrice, tanto da divenire il carisma dell'Istituto. Tra i
frammenti autografi rimastici della sua autobiografia scritta in obbedienza al
direttore di spirito, leggiamo infatti:
“Lo scopo principale
dell'opera è la riparazione agli oltraggi che riceve il S. Cuore di Gesù nel
SS. Sacramento, specialmente tante irriverenze e noncuranze, comunioni
sacrileghe, sacramenti malamente ricevuti, SS. Messe pessimamente ascoltate, e,
quel che amaramente trafigge quel Cuore Santissimo, è che tanti suoi ministri e
tante anime consacrate a lui si uniscono a questi sconoscenti e maggiormente
trafiggono il suo cuore. (...) Alle Perpetue Adoratrici il divin Cuore di Gesù
ha voluto affidare il dolce e sublime ufficio di Vittime di perpetua adorazione
e riparazione al Suo Divin Cuore orribilmente offeso e oltraggiato nel SS.
Sacramento dell'amore. (...) Alle Perpetue Adoratrici di vita mista, (...) il
S. Cuore di Gesù affida il dolce ufficio di Vittime di Carità e di riparazione;
di carità perché viene loro affidata la cura delle bambine”.
Da questo secondo aspetto
nasceranno poi le opere come conservatori femminili, educandati, orfanotrofi,
scuole interne ed esterne: tutto per riparare. Infatti, portando la conoscenza
di Dio ove non è conosciuto, lo si fa amare, facendo evitare ai fratelli quelle
offese che Madre Cristina visse per espiare.
Si rendono così evidenti
le due linee sulle quali si imposta il carisma che Madre Brando ha trasmesso
alle Suore Vittime Espiatrici: l'amore di Dio e quello al prossimo, che la
Beata definiva come “due rami che partono dallo stesso tronco”.
SOURCE : http://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-cristina-brando.html
Voir aussi : https://www.santamariacristinabrando.it/la-fondatrice/