samedi 20 janvier 2018

Bienheureux ANGELO (FRANCESCO) PAOLI, prêtre carme


Prêtre carme italien (+ 1720)

Angelo Paoli, prêtre carme italien, (1642-1720). Béatification approuvée par le Pape Benoît XVI en 2010, célébration le dimanche 25 avril en la Basilique St. Jean de Latran (Rome), par le cardinal José Saraiva Martins.

Né en 1642 dans une famille nombreuse, il entre au couvent de Sienne, il est ordonné prêtre en 1667, il essaye d'atténuer la souffrance physique et spirituelle de tous ceux qu'il rencontre. Il se distingue par son amour envers les pauvres et son intense et profonde vie de prière... Il se dévoue auprès des malades spécialement à l'hôpital et aux hospices pour les convalescents. Il puise sa force dans l'eucharistie et dans sa dévotion envers Notre-Dame du Carmel ainsi que dans une grande ascèse. Appelé le 'père des pauvres', il meurt à Rome le 20 janvier 1720.

Bienheureux Angiolo Paoli (1642-1720), site des Grands Carmes, France

En italien:

Beato Angelo Paoli 

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12926/Bienheureux-Angelo-Paoli.html

Angiolo Paoli proposé comme modèle aux prêtres

Religieux carme et « père des pauvres »

26 AVRIL 2010REDACTIONÉGLISE CATHOLIQUE

ROME, Lundi 26 avril 2010 (ZENIT.org) – Benoît XVI présente aux prêtres et aux religieux apostolique l’exemple du nouveau bienheureux Angiolo Paoli (1642-1720), carme italien, béatifié ce dimanche lors de la messe présidée à Saint-Jean-du-Latran par le vicaire du pape pour Rome, le cardinal Agostino Vallini. 

Après la prière du Regina caeli, dimanche, place Saint-Pierre, Benoît XVI a présenté à l’Eglise ce nouveau bienheureux, apôtre de la charité, et « Père des pauvres » : pour les nourrir, il disait s’approvisionner « à la boulangerie de la Providence ». 

Le pape a souligné cet aspect du bienheureux Angiolo : « Il a été apôtre de la charité à Rome » et il a été appelé pour cela « père des pauvres ». 

« Il s’est dévoué spécialement, a souligné le pape, aux malades de l’hôpital Saint-Jean, en prenant également soin des convalescents ». 

Mais la source de cet apostolat, a fait observer le pape c’était « l’Eucharistie » et « la dévotion à la Vierge du Carmel », ainsi que son « intense vie de pénitence ». 

« En cette année sacerdotale, je propose volontiers son exemple à tous les prêtres, de façon particulière à ceux qui appartiennent à des instituts religieux de vie active », a recommandé le pape. 

Le site Internet des Grands Carmes de France ou Carmes de l’Antique Observance (O. Carm.) propose une biographie en français du nouveau bienheureux et une vidéo de la béatification. 

Né en 1642, Angiolo Paoli fut baptisé sous le nom de François. Guidé par son amour filial pour la Vierge Marie, il entra au Carmel avec son frère Thomas. Tous deux revêtirent à Sienne l’habit de l’Ordre, le 1er décembre 1660, et François changea son nom pour celui d’Angiolo. La suite de sa formation se déroula dans les couvents de Pise et de Florence. Le 7 janvier 1667, il célébra sa première messe à Florence. 

Il devint maître des novices à  Florence, et conduisit ses jeunes frères à se priver d’une partie de leurs repas pour les pauvres, à visiter l’hôpital Santa Maria Nuova pour découvrir le visage du Christ chez les souffrants et les indigents.  

Chargé ensuite d’une paroisse à Empoli, il distribua en aumônes tout ce qu’il avait. Contemplatif, il aimait à se retirer dans une grotte, se nourrissant de pain et d’un peu de légumes. 

Après différentes charges à Sienne, Montecatini, Pise et Fivizzano, il fut appelé à Rome en 1687, à la communauté de Saint Martin aux Monts. Le père Angiolo y reçut son obédience, salua ses frères, prit son manteau et son bréviaire et, la nuit même, partit pour Rome à pied et sans ressources : il lui fallut plusieurs jours de voyage. 

A Saint-Martin – « San Martino ai Monti », entre Sainte-Marie-Majeure et Saint-Jean-du-Latran, et donc du sanctuaire de la « Scala Santa » –  il devint maître des novices. Son amour de Jésus Crucifié le poussait à prier au sanctuaire de la Scala Santa, escalier que Jésus aurait monté pendant son Chemin de Croix. 

Un jour, en sortant de ce sanctuaire, il s’attarda à regarder l’Hôpital Saint Jean – qui existe encore aujourd’hui – et une idée germa en lui : se dévouer à ces malades. Il en reçut la permission et il ne se passa alors plus de jour sans que le frère Angiolo ne se rende aux deux hôpitaux – pour les hommes et pour les femmes. 

Pour égayer les malades, en 1727, « pendant le carnaval, il quitta le couvent de Saint Martin avec différents instruments de musique, dont jouaient doucement ses compagnons dévoués ; il portait pour ainsi dire triomphalement les plats qu’il destinait aux malades; c’est dans cet équipage qu’il pénétra dans l’Hôpital (…). Le Jeudi gras et le dernier jour du Carnaval, il avait l’habitude, pour la plus grande joie des malades, de faire danser au son de quelques instruments ceux qui étaient de service en ces lieux : et lui-même, masqué, n’hésitait pas à entrer avec eux dans la danse, mais avec décence; en pratiquant de la sorte, l’homme de Dieu supprimait les côtés profanes et nocifs des fêtes du monde. » 

Il aimait dire : « Celui qui maltraite les pauvres blesse Dieu ». Sa charité s’étendait aussi aux pauvres qui se pressaient à l’entrée du couvent Saint-Martin: il distribuait à tous de la soupe, du pain, du vin, des fruits…  

Un jour, les pauvres étant très nombreux, il ne disposait que d’un peu de « minestrone » et d’une cinquantaine de pains. Il s’en remit à la Providence et commença à les distribuer. A la stupeur générale, tous reçurent une abondante ration. Un autre jour, il sortit du couvent portant seulement deux pains dans la manche de sa bure. Il put cependant distribuer du pain à tous les pauvres qu’il rencontra. Le Père Angiolo, disait lui-même s’approvisionner « à la boulangerie de la Providence ». 

Pour les convalescents, Frère Angiolo fit construire un hospice entre le Colisée et la basilique Saint-Jean-de-Latran. A l’intérieur, se trouvait une chapelle avec un petit orgue. A l’inauguration du nouvel hospice, le Père Angiolo se mit à l’orgue. Le pain et de vin y arrivait si abondamment que frère Angiolo les distribuait aussi aux pauvres du couvent. </p>

Il refusa la pourpre cardinalice que lui destinaient pourtant les papes Innocent XII puis Clément XI, car, dit-il, « cela pourrait faire du tort aux pauvres que je ne pourrais plus aider ». 

Pour sauver le Colisée, voisin du couvent et à l’abandon, avec le soutien de Clément XI, Frère Angiolo se fit maçon : avec quelques volontaires, il fit soutenir les arches par des murs épais, et les portes par de traves de fer. A l’intérieur, il érigea trois grandes croix de bois. 

Dans ses moments « libres », il confectionnait des scapulaires de Notre-Dame du Mont Carmel qu’il distribuait ensuite. Et à ceux qui l’exhortaient à se reposer : « Un carme goûte le même repos que saint Jean sur la poitrine de Jésus, en méditant ses paroles ! » 

Il s’éteignit après une courte maladie, le 20 janvier 1720. Il repose depuis lors en la basilique Saint-Martin-aux-Monts qu’il avait desservie comme sacristain et organiste. On peut lire sur sa tombe : « Père Angiolo Paoli, père des pauvres ».

Anita S. Bourdin

SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/angiolo-paoli-propose-comme-modele-aux-pretres/

Bienheureux Angelo Paoli

Père des pauvres

Angelo Paoli (1642-1720) entre, en 1660, au carmel de Sienne. Nommé maître des novices, il convainc les postulants de donner une partie de leur repas aux pauvres, et les exhorte à visiter fréquemment les malades. Pour lui, « c’est dans la pauvreté et l’infirmité qu’on rencontre Dieu ». En 1687, il est appelé au couvent Saint-Martin-aux-Monts de Rome. D’abord maître des novices là encore, on lui accorde de se dévouer entièrement à la visite des malades de l’hôpital Saint-Jean. Il y vient tous les jours, parfois avec des musiciens et des chanteurs, pour remonter le moral des malades. Son attachement aux plus défavorisés est tel qu’il refuse de devenir cardinal pour mieux se consacrer à sa mission. Angelo fait construire un hospice pour convalescents, et œuvre ardemment à la restauration du Colisée, « imprégné du sang des martyrs ».

« À chaque fois que vous avez pris soin des plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait », a dit Jésus, et Angelo a répondu à cet appel.

Temps de silence

À la prière et à l’exemple du bienheureux Angelo Paoli, demandons au Seigneur la grâce de donner à pleines mains à ceux qui sont dans le besoin.

Ce mois-ci, à l’écoute d’Elizabeth Ann Seton

C’est ici l’heure de l’épreuve. Que le Seigneur, qui la permet, nous soutienne et nous fortifie.

SOURCE : https://francais.magnificat.net/magnificat_content/bienheureux-angelo-paoli/

Bienheureux Angiolo Paoli (1642-1720)

Né en 1642, à Argigliano, il fut baptisé sous le nom de François. Guidé par son amour filial pour la Vierge Marie, il entra au Carmel avec son frère Thomas. Tous deux revêtirent à Sienne l'habit de l'Ordre, le 1er décembre 1660, et François changea son nom pour celui d'Angiolo. La suite de sa formation se déroula dans les couvents de Pise et de Florence. Le 7 janvier 1667, il célébra sa première messe à Florence

Nommé maître des novices à Florence, il réussit à convaincre bon nombre d'entre eux de se priver d'une partie de leurs repas pour l'apporter aux pauvres. Il avait inscrit au programme du noviciat des visites fréquentes à l'hôpital Santa Maria Nuova : c'est ainsi que les novices pouvaient découvrir le visage du Christ en tout être souffrant et indigent. A Empoli, il assuma la charge d'une paroisse. II distribua en aumônes tout ce qu'il avait. Quand son activité pastorale lui laissait un peu de temps, il se retirait dans une grotte ; du pain et un peu de verdure constituaient le « support » de sa prière toujours plus passionnée.

Après de nombreux déplacements à Sienne, Montecatini, Pise et Fivizzano, en 1687, le père Angiolo fut appelé à Rome. Le Prieur Général, ayant entendu parler de sa vie, voulut le faire venir dans la communauté de Saint Martin aux Monts. Le père Angiolo, reçue l'obéissance, salua ses frères, prit son manteau et son bréviaire et, la nuit même, il partit à pieds et sans ressources. Après plusieurs jours de voyage, il arriva finalement à Rome, accueilli avec une grande joie par le prieur Général et par les autres frères.

Sa première charge fut celle de maître des novices ; c'était la raison principale pour laquelle il avait été appelé à Rome. Pendant les moments de liberté que lui laissaient ses devoirs de maître de novices, son amour de Jésus Crucifié le poussait à prier au sanctuaire de la Scala Santa. Un jour, en sortant de ce sanctuaire, il s'attarda à regarder l'Hôpital Saint Jean et une idée germa dans sa tête. Il revint immédiatement au couvent et demanda la permission au prieur de se dévouer pour ces malades. Il ne se passa alors plus un jour sans que le frère Angiolo ne se rende aux deux hôpitaux Saint Jean (l'un pour les hommes et l'autre pour les femmes).

Parfois, il arrivait à l'hôpital accompagné de musiciens et de chanteurs pour remonter un peu le moral aux malades. Son premier biographe raconte qu'en 1727: « Pendant le Carnaval, il quitta le couvent de Saint Martin avec divers instruments de musique, dont jouaient doucement ses compagnons dévoués ; il portait pour ainsi dire triomphalement les viandes qu'il destinait aux malades; c'est dans cet équipage qu'il pénétra dans l'Hôpital, et il est incroyable de constater quelle consolation il leur apporta en apparaissant de la sorte et en leur donnant ce concert. Le Jeudi gras et le dernier jour du Carnaval, il avait l'habitude, pour la plus grande joie des malades, de faire danser au son de quelques instruments ceux qui étaient de service en ces lieux : et lui-même, masqué, n'hésitait pas à entrer avec eux dans la danse, mais avec décence; en pratiquant de la sorte, l'homme de Dieu supprimait les côtés profanes et nocifs des fêtes du monde. »

Ainsi, Frère Charité, le Père des pauvres, comme désormais tout le monde l'appelait, se donnait lui même aux autres. Sa charité s'étendait aussi aux pauvres qui se pressaient à l'entrée du couvent Saint Martin. Il distribuait à tous du minestrone, du pain, du vin, des fruits... Un jour les pauvres étaient très nombreux et il disposait seulement d'un peu de minestrone et d'une cinquantaine de pains. Faisant confiance à la Divine Providence, il commença à distribuer les vivres. Et, à la stupeur générale, tous eurent une abondante ration. Un autre jour, il sortit du couvent avec seulement deux pains dans la manche de sa tunique. Il put cependant distribuer du pain à tous les pauvres qu'il rencontra. Le Père Angiolo, en fait, comme il le disait lui-même, s'approvisionnait « à la boulangerie de la Providence ».

Le pape Clément XI lui offrit la pourpre cardinalice comme l'avait déjà fait Innocent XII ; mais il refusa énergiquement parce que « cela pourrait faire du tort aux pauvres que je ne pourrais plus aider » ; ce fut sa réponse.

Frère Angiolo ne pouvait supporter que le Colisée, qui avait été imprégné du sang des martyrs, fût si abandonné et profané. Il insista auprès du pape Clément XI qui approuva le projet du frère. Et c'est ainsi que le Carme se transforma en maçon ; avec l'aide de quelques volontaires, il fit fermer les arcs avec des murs épais, et les portes avec de grosses traverses en fer. A l'intérieur, il érigea trois grosses croix de bois.

Au cours de ses visites à l'hôpital, il avait constaté que les malades, surtout les plus pauvres, à la fin de leur convalescence erraient dans la ville encore faibles et sans être complètement guéris. Et, comme il fallait s'y attendre, ils retombaient malades. Frère Angiolo les aidait en les mettant en pension dans des familles, mais les malades étaient très nombreux.

Alors il lui vint l'idée de construire un « hospice » pour convalescents où ils pourraient rester jusqu'à ce qu'ils soient tout à fait rétablis. Ainsi, malgré de multiples difficultés et l'incrédulité d'un grand nombre de personnes, l'hospice fut bâti entre le Colisée et la basilique Saint Jean du Latran. A l'intérieur, se trouvait une chapelle avec un petit orgue. A l'inauguration du nouvel hospice, le Père Angiolo se mit à l'orgue et en joua en signe de fête. La Providence ne le laissait pas manquer de bienfaiteurs. Il arrivait à l'hospice tellement de pain et de vin que frère Angiolo en distribuait aussi aux pauvres qui se pressaient à la porte du couvent Saint Martin.

Le père Angiolo utilisait « ses moments de liberté » pour confectionner des scapulaires de Notre Dame du Mont Carmel qu'il distribuait aimablement. Il répondait avec gentillesse à ceux qui l'exhortaient à se reposer : « Un Carme goûte le même repos que saint Jean sur la poitrine de Jésus, en méditant ses paroles ! »

A propos des pauvres, il aimait dire : « Celui qui maltraite les pauvres blesse Dieu; en effet, nous devons reconnaître dans les pauvres notre Seigneur bien-aimé et, de même que nous ne devons ni menacer ni frapper les grands de la terre mais au contraire les réprimander avec respect, de même nous ne devons pas mépriser les pauvres ou les malmener et les injurier ; il faut, au contraire, les corriger avec respect et charité. » Il disait aussi : « Nous sommes tous égaux devant Dieu. Dans ce monde nous faisons des différences, mais, dans l'autre vie, c'est celui qui aura fait le plus de bien qui aura le plus de mérite pour Dieu. C'est parce que nous sommes tous les enfants d'un Père qui nous aime tellement que, réciproquement, nous devons l'aimer. Là où sont les pauvres, là aussi est Dieu. Celui qui cherche Dieu doit aller le trouver chez les pauvres. C'est dans la pauvreté et l'infirmité qu'on rencontre Dieu. »

Après une courte maladie, le père Angiolo rendit son âme à Dieu, le 20 janvier 1720, entouré de toute la communauté. Il fut enseveli dans la basilique Saint Martin aux Monts qu'il avait desservie comme sacristain et organiste. Sur la pierre tombale de son sépulcre, on écrivit : « Père Angiolo Paoli, père des pauvres ».

Le père Angiolo Paoli, « Frère Charité », « Père des pauvres », a été béatifié dans la basilique du Latran à Rome, le 25 avril 2010.

SOURCE : https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.carm-fr.org%2Fapprofondir%2Fsaints-du-carmel%2F106-bienheureux-angiolo-paoli-1642-1720#federation=archive.wikiwix.com&tab=url

Père Angiolo Paoli, Huile sur toile, 18e Couvent de carmélites de Straubing


Blessed Francesco Paoli

Also known as

Angelo Paoli

Father of the Poor (nickname given him by parishioners in Rome)

Memorial

20 January

Profile

The son of Angelo Paoli and Santa Morelli. As a young man he spent his spare time teaching catechism to poor children in Argigliano, Casola in LunigianaItalyCalced Carmelite novice in SienaItaly at age 18. Professed priest in the Carmelites of the Ancient Observance. Assigned to the Carmelites in PisaItaly, then Cupoli, Italy, then in Poggio CatinoItaly, and then FivizzanoItaly. Noted for his charity to the poor and his personal devotion to the Passion. Erected wooden crosses on the hills around Fivizzano and then in the Coliseum in RomeItaly in hopes of causing people to think about the Crucifixion. Assigned to the Convent of Saint Martin in Rome in 1687 where he served as novice master and ministered to the sick poor in the hospitals of RomeMiracle worker.

Born

1 September 1642 in Argigliano, Casola in Lunigiana, Massa Carrara, Italy

Died

20 January 1720 in RomeItaly of natural causes

Venerated

21 January 1781 by Pope Pius VI (decree of heroic virtues)

Beatified

18 April 2010 by Pope Benedict XVI

recognition Mass scheduled to be celebrated at the Basilica of Saint John Lateran, RomeItaly by Cardinal Agostino Vallini

Additional Information

Catholic Encyclopedia

other sites in english

Hagiography Circle

Wikipedia

images

Wikimedia Commons

fonti in italiano

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Blessed Francesco Paoli“. CatholicSaints.Info. 10 July 2023. Web. 6 May 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-francesco-paoli/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-francesco-paoli/

Venerable Angelo Paoli

Born at Argigliano, Tuscany, 1 Sept., 1642; died at Rome, 17 January, 1720. The son of Angelo Paoli and Santa Morelli, he was particularly distinguished for his charity towards the poor. As a young man he spent the greater part of his leisure time in teaching Catholic doctrine to the poor children of Argigliano. At eighteen, he was admitted to the novitiate of the Calced Carmelites at Siena. After making his vows he spent six years at his studies, was ordained priest, and appointed to the community at Pisa, where he made rapid progress in perfection. He was subsequently transferred to Cupoli, Monte Catino, and Fivizzano. Specially devoted to the Passion, he caused wooden crosses to be erected on the hills around Fivizzano (and afterwards in the Coliseum at Rome) to bring the sacred tragedy more vividly before the minds of the inhabitants. In 1687, he was called to Rome and stationed at the Convent of St. Martin. The remaining years of his life were divided between the care of the sick poor in the city hospitals and the office of Master of Novices. He was called by the citizens "the father of the poor". Many miracles were wrought by him both before and after his death. His virtues were declared by Pius VI in 1781 to be heroic, and the general chapter of the order held at Rome, 1908, included his name among those Carmelite servants of God, the cause of whose beatification was to be at once introduced.

Sources

Analecta ordinis Carmelitarum, fasc. I-XII.

Lappin, Henry. "Venerable Angelo Paoli." The Catholic Encyclopedia. Vol. 11. New York: Robert Appleton Company,1911. 20 Jan. 2018 <http://www.newadvent.org/cathen/11451a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Marcia L. Bellafiore.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. February 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/11451a.htm

Angelo Paoli, Priest, (m)

Liturgy: 

Thursday, January 20, 2011

Angelus was born on September 1, 1642, at Argigliano, then a section of the commune of Fivizzano, now of Casolà in Lunigiana (Massa, Italy); at Baptism he received the name Francis. In 1660 he received the tonsure and the first two minor orders. After some months spent with his family, he took the habit of the Carmelites at Fivizzano and was sent to Siena for his novitiate. There he pronounced his vows on Dec. 18, 1661. He studied philosophy and theology at Pisa and Florence; and here, on Jan. 7, 1667, he celebrated his first Mass. 

His life can be divided into two periods: the years spent in his religious province of Tuscany, and those spent in Rome. The first period is characterized by frequent transfers: in 1674 to Argigliano and to Pistoia; in 1675, again to Florence, as master of novices; after eighteen months, to Carniola as pastor; and after another ten months, in 1677, he was transferred to Siena. Then, in 1680, he was sent to Montecatini, where, two years later, he was charged with teaching grammar to his young confreres. But in the same year he was transferred to Pisa and, after a few months, to Fivizzano, to act as organist and sacristan. In 1687 the general of the Order called him to Rome, where, in the convent of St. Martin of the Mountains, he spent the thirty-two years of life that remained to him, first, as novice-master, then as bursar, sacristan and organist, and also as director of the conservatory for girls founded by Livia Viperaschi. 

Wherever he had worked during the first period of his religious life, he had given a fine impression as a religious steeped in silence, prayer and mortification, but, above all, given to the works of charity, both spiritual and corporal, in favor of the sick and the poor — so much so that at Siena they gave him the name of "Father Charity". He never belied this name wherever he happened to be, and merited it especially in Rome, where he had the care of the two hospitals (for men and for women) of St. John and established the hospice for the convalescent poor on the street that led from the Colosseum to the basilica of St. John Lateran. His motto was: "Whoever loves God must go to find Him among the poor". He also knew how to inspire many persons to imitate him in helping the needy. This was especially apparent in times of public calamity, like those of the earthquakes and floods that afflicted Rome in the years 1702-03, at a time when the pomp of a few contrasted with the misery of the many. 

In him the wealthy found a generous counselor. They esteemed him, followed his advice and made him the intermediary of their charity. He taught the poor to be grateful and to find in their concrete circumstances incentives for moral perfection. He was the counselor and guest of princes and of other important people of Rome. Cardinals and high prelates held him in high esteem. He refused the cardinalate offered to him by Innocent XII and Clement XI, because — as he said — «it would have been hurtful to the poor, whom I would not have been able to help».

He had an outstanding trust in divine providence, which he used to call his pantry where nothing is ever wanting. It was a trust not rarely rewarded by humanly inexplicable events like the multiplication of simple things destined to be the food of the poor. In his practice of charity he took care not to infringe upon justice: he was an example in giving just retribution to his workers, and he knew how to obtain the same response from those who had forgotten it. His deep union with God was sought out in solitary prayer whether in a cave, as when he was a child at Argigliano, or in the unlimited spaces of the Alps of St. Pellegrino, in a basement of the convent of Florence or in the Roman catacombs, in his cell or in the small choir of the church of St. Martin; here the night passed like a flash for him while he reposed, like St. John — as he loved to say — «on the breast of Christ in prayer». Outstanding too was his  love of the cross, which he strove to place even materially wherever he could: between Argigliano and Minucciano, in the Alps of St. Pellegrino, near Corniola; in Rome, three in the Testaccio section and three within the Colosseum. At times the Lord granted him knowledge of distant events (like the death of Louis XIV and the victory of Prince Eugene of Savoy at Petrovaradin) or of future ones (like the time of his own death and that of others). Several persons attributed signal graces to him while he was still alive. He died on Jan. 20, 1720, and was buried in the church of St. Martin of the Mountains, where he still lies in the left nave. Three years after his death the informative diocesan process was begun at Florence, Pescia and Rome; the apostolic process was carried on from 1740 till 1753. The heroicity of his virtues was recognized by Pope Pius VI in 1781. Actually, only one miracle is lacking, in order to proceed to his beatification. 

BIBLIOGRAPHY: The documents relative to the process of beatification are in Rome, Vatican Archive, SS. Rituum Congregationis, Processus nn. 2309-2318; Rome Archive of the Postulator General of the Carmelite Servants of God, IV. 90, 92-95 97-99; IV. A. 1-8, 10, 13, 15-17, 20-24; Paris, Bibl. Nat., series H 359 A, nn. 574-601. The first biographer was P. T. Cacciari, Delia vita, virtu e doni soprannaturali del ven. servo di Dio P. Angiolo Paoli carmelitano dell'Antica Osservanza libri III... da processi ordinari ed apo-stolici com un'appendice de' miracoli Rome 1756; see also: A. Sterni, Compendio delta vita del ven. P. Angiolo Paoli, Rome 1883; G. Wessels, Vita ven. Angeli Pauli (ex processu beatifioationis), in Analecta Ordinis Carmelitarum, I (1909-10), pp. 39-44, 71-77 102-107, 135-41, 159-63, 203-207, 230-35, 259-63: A. Vian, Il ven. P. Angela Paoli, un apostolo romano di carita del Settecento, Rome 1937; G. Papasogli — G. Verrienti, Un apostolo sociale: Paidre Angiolo Paoli, Milan (1962).  Angelo Paoli will be beatified in Rome at the basilica of St. John Lateran on 25th April 2010 

Louis Saggi O.Carm., Saints of Carmel, Carmelite Institute Rome, 1972, 41-43.

Carmelites celebrate Blessed Angelo Paoli

Beatification of the Ven. Angelo Paoli, Rome, S. John Lateran, 25th April 2010 photos

Programme of the Beatification of the Ven. Angelo Paoli Rome, S. John Lateran, 25th April 2010

Change in the date of the beatification of Venerable Angelo Paoli

Letter of the Prior General “I commend my poor and my sick to you..."

SOURCE : https://web.archive.org/web/20110706014536/http://ocarm.org/en/content/liturgy/angelo-paoli-priest-m

Портрет блаженного Ангела (в миру Франческо Паоли; 1642 - 1720). Портрет написан до его беатификации, предположительно в XIX веке. Автор неизвестен. -
www.carmeliteinstitute.net

Portrait du Saint Ange (dans le monde Francesco Paoli; 1642 - 1720). Le portrait a été peint avant sa béatification, probablement au XIXe siècle. Auteur inconnu.


Beato Angelo (Francesco) Paoli Sacerdote carmelitano

20 gennaio

Casola in Lunigiana, Massa Carrara, 1 settembre 1642 - Roma, 20 gennaio 1720

Francesco Paoli nacque ad Argigliano, frazione di Casola in Lunigiana (MS), il 1° settembre 1642. Cresciuto in una famiglia cristiana, scelse di indossare l’abito carmelitano con il nome di fra’ Angelo e pronunciò i voti solenni nel 1667. Fu ordinato sacerdote nel 1671, per poi terminare gli studi filosofici e teologici. Nei conventi della Provincia Toscana in cui visse svolse con dedizione e umiltà vari servizi e più volte fu formatore dei novizi. Ovunque cercò il modo per aiutare i poveri nelle loro necessità. Nel 1687 il Priore Generale lo chiamò a Roma per affidargli anche nella città eterna la formazione dei novizi. Qui trascorse più di trent’anni, restandovi fino alla morte. La contemplazione dell’Eucaristia, del mistero della passione e della croce, unita alla devozione per la Vergine Maria nutrirono la sua spiritualità fondata sull’incontro e sul dialogo con Dio. Animatore e direttore spirituale ricercato, si dedicò senza riserve ai poveri, agli ammalati e ai carcerati, assistiti in ogni modo anche con iniziative originali e nuove. Nei poveri riconosceva il volto di Cristo, li trattava con rispetto e attenzione, li incoraggiava ad aver fiducia nella Provvidenza e riconoscenza per i benefattori. D’altra parte non si stancò di suscitare in tanti laici ed ecclesiastici un amore per i poveri e i malati simile al suo, educandoli al servizio della carità e al rispetto per le persone meno fortunate. Per i convalescenti dimessi dall’Ospedale di San Giovanni, da lui visitato ogni giorno, fondò una casa dove potessero rimettersi in forze e reinserirsi nel contesto sociale e lavorativo. La devozione per la croce lo spinse ad innalzare il segno di Cristo in vari luoghi, dalle montagne natie, alla parrocchia di Corniola presso Empoli, che resse per alcuni mesi tra il 1676 e il 1677, e infine a Roma, sul Monte Testaccio e nel Colosseo, che considerava memoria insigne dei primi martiri cristiani. Morì a Roma il 20 gennaio 1720. È stato beatificato il 25 aprile 2010.

Per chiamarlo “frate Carità” o “padre dei poveri” un motivo più che valido devono certamente averlo. Anche se, a onor del vero, non mancano anche quelli che, da laico, lo chiamano bigotto e, da prete, ipocrita o simulatore, ma questa è la sorte di chi si espone e non ha paura di andare anche controcorrente. Abbiamo pensato di proporre questo antico carmelitano, come protettore e modello, a “quelli del naso rosso”, che in fondo egli ha anticipato di tre secoli, facendo qualcosa di simile a loro, anche se per questo, più che l’ammirazione e il plauso, dovette raccogliere derisioni e critiche. 

Francesco Paoli nasce nel 1642 ad Argigliano, nell’alta Toscana. Aiutare i poveri è un “vizio di famiglia” e, per impararlo, gli basta guardare suo padre, che aiuta tutti quelli che a lui si rivolgono e, alla fine, si riduce sul lastrico per essersi fatto garante di un amico presso un creditore e gli tocca saldare il debito che quello non riesce a pagare. “Bigotto” per i compaesani malpensanti lo diventa ben presto, per la sua frequenza assidua della chiesa, la sua devozione, la sua passione di radunare i ragazzi per insegnar loro il catechismo. Per questo nessuno si stupisce quando, a 18 anni, si fa presentare al vescovo dal papà con l’intenzione di diventar prete e, ancor meno, si meraviglia quando torna a casa con l’abito talare. Perché all’epoca, in assenza dei seminari, ci si preparava al sacerdozio restando in famiglia, ma al giovanotto probabilmente mancano la vita di comunità e un maggior ascetismo, che invece trova nel convento carmelitano di Fivizzano, dove entra alcuni mesi dopo.

Riceve il saio e il nuovo nome di fra’ Angelo e viene ordinato prete a fine 1667, ma non vuole continuare gli studi e diventare maestro di Teologia, perché, dice, “sento di essere chiamato da Dio a servire il prossimo”, pur non sapendo cosa in realtà questo concretamente significhi. Gli affidano le più umili mansioni nel convento di Firenze a servizio dei confratelli, cioè curare quelli malati e confezionare le tonache degli altri, ma sembra che svolga queste attività, a dir poco usuali e neanche troppo impegnative, con così tanto entusiasmo e così tanta dedizione da diventar malato. In parole povere, esagera nel lavoro e nella penitenza e le sue condizioni di salute preoccupano talmente che il medico del convento decide di spedirlo a casa, perché si rimetta in forze. 

Peccato che, appena rincasato, il buon frate si metta subito a cercare i poveri  e poi salga per i monti a cercare pastori e contadini, per far loro catechismo. Anzi, finisce per stabilirsi da loro, costruendosi una capanna di frasche e adattandosi al loro scarso menù, il che non sarebbe propriamente il vitto e l’alloggio adatti ad un convalescente. Suo papà deve andarlo a recuperare e spedirlo a Pistoia, da un cugino farmacista, nella speranza che sia lui a rimetterlo in sesto, ma anche in questa città padre Angelo si lascia “tentare” dai poveri, arrivando perfino a mendicare agli angoli delle strade, per avere qualcosa con cui aiutarli. Rientra  in convento e per 12 anni è itinerante tra i conventi di Firenze, Siena, Pisa, Montecatini, Empoli, Fivizzano, ovunque insomma l’obbedienza lo manda, con una breve esperienza da parroco a Corniola, una comunità difficile e “fredda”, dove in pochi mesi i parrocchiani gli van dietro tanto da farlo sembrare  “una chioccia seguita dai suoi pulcini”.

In ogni città, comunque, sembra perseguitato dalla sua passione per i poveri: a Firenze, dove ha l’incarico di maestro dei novizi, porta questi ultimi all’ospedale di Santa Maria Nuova, facendo loro vedere con l’esempio come si assistono i malati e come si prestano i servizi più umili; a Siena apre quella che oggi chiameremmo una mensa per i poveri, dando ai tanti accattoni della città un piatto di minestra calda, che lui stesso prepara con quel che passa il convento e con la verdura che i contadini gli regalano; ed altrettanto fa a Montecatini, da dove, anzi, deve partire di notte, di nascosto come un ladro, per evitare le proteste della gente che non lo vorrebbe lasciar andare via. I poveri fanno in fretta a passarsi la voce e, così, il suo arrivo in ogni località è preceduto dalla fama di amico degli ultimi e di uomo dalle mani bucate, che invariabilmente si spoglia di tutto, come se i soldi gli scottassero tra le mani.

Nel 1687 approda in Roma, al convento di San Martino ai Monti, ufficialmente per essere il maestro dei novizi, ma in realtà di nuovo talmente assediato dai poveri e assorbito dai malati, da sceglierli come suo esclusivo campo di azione. Buon per lui che anche il Priore Generale dell’Ordine vede in questo suo prodigarsi per i poveri un carisma specifico e lo lascia fare, sollevandolo dall’incarico conventuale. In men che non si dica al convento cominciano ad affluire così tanti accattoni, da dover preparare un pranzo quotidiano per trecento persone, soccorrendo poi quanti, di giorno e di notte, vengono a cercare altri aiuti. Inutile dire che la pace del convento è definitivamente compromessa e sull’umile frate, cominciano a cadere le critiche dei confratelli più suscettibili o insofferenti, che lo accusano apertamente di falsa carità, di tradimento dello spirito carmelitano, di follia e di ipocrisia: sarà una croce che lo accompagnerà per tutta la vita.

Padre Angelo, intanto, ha messo il naso (è proprio il caso di dirlo) nell’ospedale di San Giovanni al Laterano, rimanendo subito colpito dal fetore, dal disordine e dall’abbandono in cui si trovano i malati, spesso neppure sufficientemente nutriti. Annusare, vedere, sentire e provare compassione, per padre Angelo è davvero un tutt’uno, da tradurre immediatamente in pratica: da quel giorno lo vedranno quotidianamente varcare la porta dell’ospedale, prima da solo, poi con un drappello sempre più consistente di volontari, a svuotar latrine, lavar malati, pulire piaghe, imboccare inabili, con delicata premura, perché, diceva, “in questi poveri io riconosco il maggior personaggio che vi sia, cioè il nostro Signor Gesù Cristo”. Con fine intuito e dimostrando doti psicologiche non indifferenti, porta orchestrine e clown in quelle tetre corsie per sollevare lo spirito degli ospiti, con ciò diventando precursore della clownterapia. All’occorrenza, scandalizzano anche qualcuno, non si fa problemi a mettersi direttamente in gioco, truccandosi e travestendosi da buffone, oppure esibendosi alla tastiera, convinto dei benefici effetti della musica sui malati.

Un organo portatile è così il primo arredo che introduce nel convalescenziario che apre vicino alla chiesa di San Clemente: lo usa per festeggiare l’arrivo di ogni nuovo ospite, oltre che per allietare il soggiorno degli altri. Perché padre Angelo, in mezzo a quanti discutono sulle cause e sugli effetti della povertà e dell’accattonaggio, è l’unico a sperimentare un metodo per limitare il fenomeno. Il ragionamento è molto semplice, pienamente in linea con la fantasia della sua carità e con lo stile misericordioso del suo ministero: le file dei poveri si ingrossano quando un malato è dimesso dall’ospedale, clinicamente guarito, ma ancora inabile al lavoro perché bisognoso di convalescenza. 

Nel 1710 decide di aprire una specie di ostello in stile “famiglia allargata”, un ospizio “a porte aperte” in cui accogliere queste persone per accompagnarle, con il riposo e un vitto adeguato, verso il completo ristabilimento, raggiunto il quale ciascuno è indirizzato verso la propria famiglia, dotato di biancheria nuova e di un piccolo gruzzolo che gli consenta di riprendere il proprio lavoro. Inutile tentare di dissuaderlo da questo suo progetto, perché, dice, “un povero frate che ha fiducia in Dio, è più ricco di un banchiere”. E la Provvidenza gli da ragione, facendogli trovare i soldi e gli aiuti indispensabili per questa nuova realizzazione. Anzi, come per il Cottolengo, Dio stesso si impegna personalmente perché i poveri di Padre Angelo non manchino del necessario, potendo così tranquillamente affermare che “quanto più vengono i poveri tanto più la santa Provvidenza di Dio mi manda con che provvederli”, e facendo vedere ogni giorno che per i bisogni più urgenti egli si serve direttamente “al forno della divina Provvidenza”.

Muore il 20 gennaio 1720, dopo breve malattia, che gli lascia il tempo per le ultime raccomandazioni e per le istruzioni ai suoi collaboratori, ma anche gli dà modo di prepararsi al grande passo nella preghiera e nel silenzio, scegliendo di fare la sua confessione generale proprio dal confratello che più lo aveva osteggiato e criticato nella sua opera caritativa. Ci son voluti tre secoli per portarlo sull’altare, ma alla fine, il 25 aprile 2010, Padre Angelo Paoli è stato beatificato. In occasione dell’Anno Santo la diocesi di Roma ha istituito un “itinerario di misericordia”, che si sviluppa in nove tappe sulle orme del beato, partendo dalla chiesa in cui è sepolto e che termina alla mensa “San Giovanni Paolo II” della Caritas: quattro ore tra le povertà vecchie e nuove di Roma, a meditare le sette opere di misericordia corporale che l’umile frate ha così eroicamente incarnato.

Autore: Gianpiero Pettiti

Francesco Paoli nacque il 1° settembre 1642 ad Argigliano di Casola, un borgo della Lunigiana. Primogenito di tre fratelli e tre sorelle, fin da giovane si distinse per religiosità e attenzione ai poveri, amava molto le funzioni e la liturgia. Dopo aver ricevuto un po’ di istruzione dallo zio materno, vicario parrocchiale di Minacciano, non aveva ancora compiuto diciotto anni che si presentò al vescovo di Luni-Sarzana per chiedere gli ordini minori e la tonsura che ricevette nella locale cattedrale. Il 27 novembre 1660 Francesco e il fratello Tommaso si presentarono al convento di Cerignano per essere ammessi nell’Ordine Carmelitano. Quindi il padre li accompagnò a Siena, all’antichissimo convento di san Nicola, dove iniziarono il noviziato. Francesco, divenuto frate Angelo, l’anno successivo emise i voti solenni e partì per il convento di Santa Maria del Carmine di Pisa dove per cinque anni studiò filosofia. Era ancora giovane, ma la sua indole caritatevole iniziò ad emergere e diversi notabili della città portavano a lui le elemosine da distribuire ai poveri. Dopo gli studi teologici, il 7 gennaio 1667, festa di Sant’Andrea Corsini, nella Basilica fiorentina di Santa Maria del Carmine, celebrò finalmente la prima Messa. Rimase a Firenze come organista e sacrista fino al 1674, quando dovette tornare in famiglia, ad Argigliano, per motivi di salute. Il 15 agosto di quell’anno fu protagonista di un “miracolo”. La distribuzione del pane ai poveri non aveva mai fine e ancora oggi, in ricordo, annualmente, il 20 gennaio, l’illustre cittadino e il fatto prodigioso vengono ricordati. Angelo, quel giorno, volle sfuggire alla notorietà e si ritirò sulle montagne dell’alta Garfagnana per fare vita eremitica insieme ai pastori. Ogni giorno, all’alba, saliva al santuario di s. Pellegrino per celebrare la messa. Soggiornò quindi a Pistoia ma, invece di curarsi, si dedicò nuovamente ai poveri. Trascorso un anno, ristabilitosi in salute, fece ritorno a Firenze con il delicato compito di maestro dei novizi. Tra dicembre 1676 e ottobre 1677 fu parroco a Corniola di Empoli, dove c’era una comunità carmelitana, ma sovente andava a piedi a visitare i malati dell’ospedale di Pistoia. Fu nuovamente a Siena tra il 1677 e il 1680 e anche nella città di Santa Caterina si dedicò ad opere di carità. Erano anni difficili, a causa di una carestia, e il frate carmelitano, con il permesso dei superiori, organizzò nell’orto del convento una mensa alla quale accorrevano poveri provenienti anche dalle campagne. Nel 1680 fu inviato a Montecatini con il compito di insegnare grammatica ai novizi, ma puntualmente anche lì si diede da fare per i bisognosi. Nel 1682 fu destinato a Cerignano; partì di notte, come era solito fare per non ricevere ringraziamenti. Fu sacrista, organista e lettore ma, soprattutto, per indole innata, si dedicò alle persone in difficoltà. Per trovare un po’ di quiete e pregare solitario si recava in una grotta vicina. Passarono cinque anni, poi giunse l’ordine del Padre Generale di andare a Roma. Padre Angelo prese solo il breviario, la cappa bianca e una bisaccia con un po’ di pane, e si mise in viaggio nel buio della notte. Passò da Argigliano per salutare l’anziano padre e i fratelli, mentre a Siena si accomiatò dal fratello padre Tommaso. 

Fece il suo ingresso nella città eterna il 12 marzo 1687, dopo un viaggio lungo e avventuroso. Nel convento dei Ss. Silvestro e Martino ai Monti fu accolto con gioia, la sua fama l’aveva preceduto. Un giorno del mese di luglio, dopo aver fatto la Scala Santa, decise di visitare l’ospedale del Laterano. Quanta miseria umana e spirituale vide in quelle corsie. Tornato dal superiore chiese, nelle ore libere dagli incarichi che ricopriva, di dedicarsi ai malati. Gli fu accordato, a patto che non trascurasse la formazione dei novizi che era sotto la sua responsabilità. 

Nei trentatre anni romani il Beato Angelo divenne il “padre dei poveri”, il suo apostolato raggiunse livelli altissimi. Alla sua mensa venivano sfamati fino a trecento poveri al giorno. Si preoccupò inoltre dei malati che venivano dimessi dall’ospedale ma non erano abili a lavorare e aprì un convalescenziario. Organizzò, per quei tempi, servizi innovativi ed efficienti. Il suo apostolato fu anche per le carceri di Via Giulia e le famiglie dei detenuti. Nel 1689 gli fu affidata l’assistenza spirituale del conservatorio della Beatissima Vergine, presso l’Arco di s. Vito, fondato dalla nobildonna Livia Viperteschi per l’educazione delle fanciulle. La sua fama era tale che veniva chiamato anche fuori Roma per risolvere liti mentre dai certosini di Trisulti andava a parlare con i giovani che avevano dubbi sulla vocazione. Strinse vincoli di amicizia e collaborazione con nobili ed ecclesiastici, tra cui il cardinale teatino San Giuseppe Maria Tomasi.

Il Colosseo, santuario dei martiri dei primi tempi, per incuria era quasi pericolante e rifugio per gente di malaffare. Padre Angelo si rivolse a Clemente XI, con cui era in amicizia, e ricevette i fondi per alcuni lavori e per chiudere gli ingressi con le cancellate. Innalzò quindi tre croci davanti alle quali ancora oggi si celebra la Via Crucis. Anche sul Monte Testaccio fece mettere tre croci come aveva pure fatto sulle Alpi Apuane, in Lunigiana, sua terra di origine. La sua devozione per la croce era forte, per tutta la vita la tradusse in carità dedicandosi al prossimo, coinvolgendo altre persone che su suo esempio compresero il valore del Vangelo vissuto. Diceva: “chi cerca Iddio deve andarlo a trovare tra i poveri”.

Dal 1713 al 1716 fu delegato da Clemente XI alla consegna delle reliquie nelle diocesi, compito importante, solitamente affidato ad un vescovo. Per due volte rinunziò alla dignità cardinalizia propostagli da Innocenzo XII e Clemente XI.

La mattina del 14 gennaio 1720, mentre suonava l’organo, fu assalito da febbre e portato in cella. L’ultima malattia durò pochi giorni. Alle ore 6.45 del 20 gennaio spirava venerato come un santo, all’età di 78 anni. Al suo funerale accorse tutta Roma, cardinali, nobili e una moltitudine di popolo. Il corpo venne portato in processione, la gente per strada espose gli arazzi delle occasioni solenni. Papa Clemente XI sulla tomba in S. Martino fece scrivere il “venerabile” “padre dei poveri”. Molti miracoli gli furono attribuiti in vita e dopo la morte. Nel 1781 papa Pio VI riconobbe le sue virtù eroiche, oggi, riconosciuto il miracolo, è assunto alla gloria dei beati. 

Nel 1999 Giovanni Paolo II, per il 7° centenario della presenza dei Carmelitani nella Basilica di S. Martino ai Monti, disse: "Come non far memoria di quell’umile frate, il Ven. Angelo Paoli, "Padre dei Poveri" e "Apostolo di Roma," che possiamo definire il fondatore “ante litteram” della "caritas" nel rione Monti? Egli, per primo, collocò la croce nel Colosseo, dandovi inizio al pio esercizio della Via Crucis."

Autore: Daniele Bolognini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95034

Angelo Paoli

(1642-1720)

Beatificazione:

- 25 aprile 2010

- Papa  Benedetto XVI

 Celebrazione

Ricorrenza:
- 20 gennaio

«Padre Carità» il frate che ha trovato Dio nei poveri e nei malati

Sacerdote professo dell’Ordine dei Carmelitani; in occasione dell’Anno Santo la diocesi di Roma ha istituito un “itinerario di misericordia”, sulle orme del beato: quattro ore tra le povertà vecchie e nuove di Roma, a meditare le sette opere di misericordia corporale che l’umile frate ha incarnato

“Sento di essere chiamato da Dio a servire il prossimo”

Francesco Paoli nacque il 1° settembre 1642 ad Argigliano, frazione di Casola, diocesi di Luni-Sarzana (oggi Massa Carrara-Pontremoli).

Nella sua modesta famiglia ricevette una solida educazione cristiana e in età giovanile chiese di poter essere ammesso nel clero, ma più forte in lui era il richiamo verso la vita regolare, così che, insieme con il fratello Tommaso, orientò la sua scelta verso l’Ordine dei Carmelitani, presso il quale  assunse il nome di Angelo.

Compì gli studi in varie città della Toscana, fino a conseguire il grado di lettore, ma svolse la sua vita prevalentemente in servizi umili e nascosti, distinguendosi per obbedienza, osservanza religiosa e forte senso di carità verso i poveri.

Chiamato successivamente a Roma, P. Angelo vi rimase per quasi trentatré anni, assolvendo a diverse mansioni interni alla comunità e proseguendo fino alla piena maturazione la propria vocazione di “Padre dei poveri”, soprattutto con  l’organizzazione e il coinvolgimento di vari collaboratori nel servizio ai più indigenti.

Fu anche fervente direttore spirituale di molte persone di ogni ceto sociale. La fonte della sua spiritualità e della sua azione caritativa era l’ardente zelo eucaristico unito alla genuina devozione mariana. Morì in fama di santità il 20 gennaio 1720. 

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/angelo-paoli.html

IL MIRACOLO

In vista della sua beatificazione, la Postulazione della Causa ha sottoposto al giudizio di questa Congregazione delle Cause dei Santi la presunta guarigione miracolosa della Signora Eglina Canozzi, la quale nell’agosto del 1927 fu affetta da   un grave prolasso uterino, con perdite di sangue, che le impediva di camminare; la situazione era complicata dall’obesità della paziente.

L’inferma rifiutò ripetutamente  di farsi visitare da uno specialista; ma poi, vincendo la naturale vergogna, mentre si recava dal medico invocò l’aiuto del Venerabile Servo di Dio; non avendo trovato il dottore, impegnato in una visita, la Signora Canozzi si fermò e sentì improvvisamente di essere guarita.

Appare evidente la concomitanza cronologica e il nesso tra l’invocazione al Servo di Dio e la guarigione di Eglina Canozzi, che all’epoca aveva 67 anni e visse più di dieci anni godendo di buona salute e gestendo una normale vita relazionale.

Sulla guarigione, ritenuta miracolosa, presso la Curia vescovile di Massa Carrara dal Massa Carrara dal 18 novembre 1931 al 5 luglio 1932 fu istruita il Processo  diocesana, che tuttavia non ebbe seguito per varie ragioni. Il caso fu ripreso e presentato finalmente nel 2007 alla Congregazione, che ne avviò lo studio. La Consulta Medica del 29 maggio 2008 riconobbe l’inspiegabilità scientifica del caso in oggetto.

Il Congresso Peculiare dei Consultori Teologi si espresse anch’esso unanimemente sul caso, il 20 dicembre 2008, dichiarando che si era trattato di un miracolo e tale esito positivo è stato confermato il 26 maggio 2009 dai Padri Cardinali e Vescovi in Sessione Ordinaria, essendo Ponente della Causa l’Ecc.mo Mons. Marcello Semeraro, Vescovo di Albano.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/angelo-paoli.html


Beato Angelo Paoli carmelitano

Benvenuti nel sito del Padre dei poveri!

È con questo appellativo - insieme a quello di "Frate carità" - che i fedeli hanno da sempre invocato il Beato Angelo Paoli [Argigliano (MS) 1642 - Roma 1720].

A lui è dedicato questo sito - che nasce all'interno della Comunità carmelitana della Parrocchia di S. Maria Regina Mundi di Roma - che vuol raccogliere notizie e documenti per far conoscere e diffondere la devozione per questo straordinario figlio dell'Ordine Carmelitano, la cui vita in gran parte si svolse a Roma, tra la Basilica dei SS. Silvestro e Martino ai Monti (dove è sepolto) e i luoghi di preghiera e, spesso, di sofferenza e malattia che lo hanno visto apostolo instancabile.

La sua beatificazione (25 aprile 2010) è avvenuta in un momento particolare della vita della Chiesa e della Diocesi di Roma, nel pieno svolgimento dell'Anno Sacerdotale e p. Angelo diviene così un modello per laici e sacerdoti che vogliono vivere - come ha fatto lui - la stretta correlazione tra l'Eucarestia e la Carità.

L'immagine di sinistra è un' icona dedicata al Beato, commissionata dalla Parrocchia di S. Maria Regina Mundi di Roma e opera del maestro Ivan Polverari.

Grazie per la visita e ti chiediamo di segnalare eventuali errori riguardanti i contenuti e/o la navigazione...e non dimenticare una preghiera a p. Angelo!

- Festa del Beato a S. Maria Regina Mundi, Roma. [notizia]

Ci giungono da tante parti richieste di reliquie del Beato; vi preghiamo di rivolgervi alla Postulatrice, dott.ssa Giovanna Brizi, all’email postulazione@ocarm.org.

Hanno detto di lui

Papa Francesco, in un videomessaggio per lo spettacolo teatrale al Teatro Brancaccio degli ospiti dei centri di accoglienza della Caritas di Roma: «Se non fosse per te», 28 aprile 2015 :

Quanto vorrei che questa città costellata in ogni tempo di persone impregnate di amore di Dio - pensiamo a san Lorenzo, i suoi gioielli erano i poveri; san Pammachio, senatore romano, convertito, dedicatosi completamente al servizio degli ultimi; santa Fabiola, la prima che a “Porto” ha costruito un ostello per i poveri; san Filippo Neri; il beato Angelo Paoli; san Giuseppe Labre, uomo della strada; fino a don Luigi Di Liegro, il fondatore della nostra Caritas di Roma - dicevo, quanto vorrei che Roma potesse brillare di “pietas” per i sofferenti, di accoglienza per chi fugge da guerra e da morte, di disponibilità, di sorriso e magnanimità per chi ha perduto la speranza. Quanto vorrei che la Chiesa di Roma si manifestasse sempre più madre attenta e premurosa verso i deboli.

Papa Benedetto XVI, durante la preghiera del Regina Cæli il giorno della beatificazione di p. Angelo, 25 aprile 2010:

Del Beato Angelo Paoli, originario della Lunigiana e vissuto tra i secoli XVII e XVIII, mi piace ricordare che fu apostolo della carità a Roma, soprannominato “padre dei poveri”. Si dedicò specialmente ai malati dell’Ospedale San Giovanni, prendendosi cura anche dei convalescenti.

Il suo apostolato traeva forza dall’Eucaristia e dalla devozione alla Madonna del Carmine, come pure da un’intensa vita di penitenza. Nell’Anno Sacerdotale, propongo volentieri il suo esempio a tutti i sacerdoti, in modo particolare a quanti appartengono ad Istituti religiosi di vita attiva.

San Giovanni Paolo II, al Priore della Basilica dei SS. Silvestro e Martino ai Monti, in occasione del 7° centenario dell’affidamento della Basilica ai Carmelitani, 1° maggio 1999:

Come non far memoria, poi, di quell’umile frate, il ven. Angelo Paoli, "padre dei poveri" e "apostolo di Roma", che possiamo definire il fondatore ante litteram della Caritas nel rione Monti?

Egli per primo collocò la Croce nel Colosseo dandovi, così, inizio al pio esercizio della Via Crucis che il Venerdì Santo anch’io ogni anno ho l’onore di presiedere accanto a quel monumento ricco di storia e di antiche vestigia.

Preghiera per ottenere grazie per intercessione del Beato Angelo Paoli

O Dio Padre, Figlio e Spirito Santo, che hai concesso al tuo servo, il Beato Angelo Paoli, carmelitano, la grazia di seguirti generosamente nella via della carità e della giustizia sociale; fa’ cha anch’io sappia rispondere con fedeltà alle esigenze della vocazione cristiana, per fare di tutta la mia vita un canto di lode a te nel servizio dei fratelli.

Degnati di glorificare il Tuo servo Angelo Paoli e concedimi per la sua intercessione, la grazia…che ti chiedo.

SOURCE : http://www.angelopaoli.org/

La Beatificazione di p. Angelo Paoli

Ripercorriamo brevemente il cammino che ha portato alla Beatificazione:

Il 26 maggio 2009 la Congregazione Ordinaria dei Cardinali e Vescovi ha dato parere positivo sul miracolo ottenuto per intercessione del Venerabile Angelo Paoli. Si tratta del passo decisivo verso la beatificazione. L’Arcivescovo Mons. Angelo Amato ha presentato al Papa i risultati del processo e ha chiesto la redazione e la promulgazione del Decreto, solo dopo l’assenso e la decisione papale l’iter potrà dirsi concluso e si potrà organizzare la cerimonia di beatificazione.

Il 3 luglio 2009 il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto in udienza privata il Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, l’Arcivescovo Mons. Angelo Amato. Nel corso dell’udienza il Santo Padre ha autorizzato la Congregazione a promulgare il Decreto sul miracolo attribuito all’intercessione del Venerabile Angelo Paoli, sacerdote carmelitano.

La Santa Sede, sentito l’Ordine e i Vescovi interessati, stabilirà la data e il luogo della beatificazione.

Il 9 gennaio 2010 la Segreteria di Stato ha comunicato la data della prossima beatificazione del venerabile Angelo Paoli. La cerimonia si svolgerà a Roma, in San Giovanni in Laterano, il 25 aprile 2010.

Domenica 25 aprile 2010, IV di Pasqua alle ore 10 nell'Arcibasilica del SS. Salvatore in Laterano, si è tenuta la Celebrazione eucaristica presieduta da Sua Em. Rev.ma il Sig. Cardinale Agostino Vallini, Vicario Generale di Sua Santità per la Diocesi di Roma, per la Beatificazione del Venerabile Servo di Dio ANGELO PAOLI, presieduta da Sua Ecc. Rev.ma Mons. Angelo Amato, Arcivescovo titolare di Sila Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, rappresentante del Sommo Pontefice Benedetto XVI.

da L'OSSERVATORE ROMANO di domenica 25 aprile 2010

un articolo di p. Giuseppe Midili O. Carm., Assistente della Provincia d'Italia dei Carmelitani dell’A. O.

Padre dei poveri e dei sofferenti

"Padre dei poveri" fece scrivere Clemente XI ai carmelitani nella basilica di San Martino ai Monti a Roma sulla tomba di padre Angelo Paoli il giorno della morte, il 20 gennaio 1720. Dopo 289 anni, il 3 luglio 2009 Benedetto XVI decide che il nome di padre Angelo Paoli sia scritto nell'elenco dei beati. Tra i due episodi sono trascorsi quasi trecento anni, ricchi di intense vicende storiche, in cui la Chiesa e il mondo hanno subito tanti cambiamenti e in cui la società è profondamente mutata nei suoi valori e nelle sue caratteristiche. Eppure la realtà in cui visse padre Angelo non è tanto diversa da quella di oggi: povertà, miserie e un gran bisogno che il Vangelo sia annunciato a tutti, che i sacerdoti celebrino la riconciliazione e l'Eucaristia, annuncino il Risorto, consolino i cuori affranti, siano vicini ai poveri. Nel corso di questi tre secoli, dalla morte del Paoli a oggi, ci sarebbero state tante occasioni per proclamare beato il frate carmelitano, che ha dedicato la vita alla preghiera e ai poveri. Ma Dio spesso scrive la storia in maniera diversa da come la pensano gli uomini e solo in questo anno sacerdotale la vita di padre Angelo poteva brillare sotto la luce del magistero di Benedetto XVI.

La beatificazione di padre Angelo Paoli nella basilica del Laterano a Roma, va letta nel percorso della Chiesa, mentre volge al termine l'anno sacerdotale e il Papa propone ai sacerdoti per il loro ministero un clima di preghiera, di gioia, speranza ed entusiasmo, ma anche di penitenza.

Se si pensa al discorso rivolto ai partecipanti al ritiro sacerdotale ad Ars, il 28 settembre scorso, o ai discorsi che ci ha rivolto in questi ultimi giorni, la parola del Pontefice offre innumerevoli spunti per comprendere la missione di padre Angelo e colloca la sua figura tra i modelli attualissimi di vita religiosa e sacerdotale.

Il "padre dei poveri" nasce nel 1642 ad Argigliano, frazione di Casola in Lunigiana, in provincia di Massa Carrara. Entra nel vicino convento dei carmelitani appena diciottenne. Si distingue per una fede solida, per una spiritualità eucaristica, per un amore verso i poveri. Dopo gli studi e l'ordinazione sacerdotale la sua unica preoccupazione diventa servire Gesù nei malati, nei sofferenti. La sua vita trascorre tra la preghiera, il ministero sacerdotale e il servizio: vive autenticamente il carisma carmelitano, dedito alla contemplazione, ma sempre vicino ai fratelli.

Giunto a Roma per volontà dei superiori nel 1687, trascorreva nell'ospedale San Giovanni il tempo in cui era libero dai suoi incarichi. Si dedicava ai servizi umili, si fermava a lungo con i malati che erano soli e più gravi, si travestiva da buffone e si truccava per farli sorridere. È convinto che si guarisca più in fretta, se si applica quella clownterapia, o comicoterapia, che solo oggi è diffusa negli ospedali italiani. Quando si rese conto che molti malati venivano dimessi prima della completa guarigione e per questo morivano, attrezzò per loro un "convalescenziario", sullo stradone di San Giovanni. Qui venivano ospitati e curati tutti coloro che a Roma non avevano casa o parenti e avrebbero sofferto per strada, a causa della miseria, rischiando la morte. Oggi luoghi come questo si chiamano cliniche di lunga degenza o di riabilitazione. La Provvidenza non gli fece mai mancare l'aiuto di tanti benefattori. Al "convalescenziario" il cibo avanzava e padre Angelo lo distribuiva ai poveri che si radunavano alla porta del convento di San Martino ai Monti, dove egli viveva, e presso cui accorrevano in molti.

Benedetto XVI, alcuni giorni prima della promulgazione del decreto di beatificazione di padre Paoli, nell'udienza di mercoledì 1 luglio 2009, citando san Giovanni Crisostomo, diceva che il sacramento dell'altare e il "sacramento del fratello" o, come dice, "sacramento del povero" costituiscono due aspetti dello stesso mistero. L'amore per il prossimo, l'attenzione alla giustizia e ai poveri non sono soltanto temi di una morale sociale, quanto piuttosto espressione di una concezione sacramentale della moralità cristiana. Due giorni dopo il Papa proporrà padre Angelo come il testimone vivente di armonizzazione tra il sacramento dell'Eucaristia e il sacramento del povero.

I collaboratori più stretti narrano di aver trovato spesso padre Angelo al mattino presto sull'inginocchiatoio della sua cella, dopo una notte trascorsa in preghiera. Egli affrettava sempre il passo se si trovava per strada quando era prossima la celebrazione della Liturgia delle Ore in comunità, dicendo: "Io non voglio mancare quando tutti i frati arrivano nel coro per pregare".

Se qualcuno dei collaboratori gli ricordava il servizio ai poveri, mentre era in preghiera davanti all'Eucarestia, egli rispondeva con semplicità: "Sarebbe un grand'errore che, stando esposto Nostro Signore nella nostra Chiesa, non vi fosse qualche sacerdote ancora ad adorarlo".

Dopo aver celebrato la messa, padre Angelo si chiudeva in un particolare silenzio e non voleva essere disturbato, dicendo ai collaboratori: "Fatemi la carità di non farmi avvicinare nessuno, perché mi sono comunicato. Coloro che vogliono fare delle chiacchiere, e non fanno o non vogliono sapere cosa si diventi quando uno si è comunicato, dovrebbero considerare che in noi c'è Colui che ha creato tutto". L'Eucaristia, infatti, non è semplicemente un evento con due protagonisti, un dialogo tra Dio e me. La comunione eucaristica tende a una trasformazione totale della propria vita. Con forza spalanca l'intero io dell'uomo e crea un nuovo noi (cfr. Joseph Ratzinger, La Comunione nella Chiesa, pagina 80).

Padre Angelo dedicava tanto tempo alla confessione dei penitenti, all'ascolto e al consiglio spirituale. Molti nobili e molti ricchi mercanti si rivolgevano a lui per un consiglio e lo stesso Pontefice lo inviò più volte a sanare conflitti e risolvere delicate questioni. Diventava però molto intransigente al momento di dedicarsi alla preghiera: "Quando sono al servizio di Dio, non voglio essere disturbato da nessuno". Sembra strano che un uomo così sensibile, così attivo, sempre pronto a dare aiuto, diventi tanto determinato quando sta pregando. Scrive Benedetto XVI nell'enciclica Deus Caritas est: "Chi prega non spreca il suo tempo, anche se la situazione ha tutte le caratteristiche dell'emergenza e sembra spingere unicamente all'azione... Il tempo dedicato a Dio nella preghiera non solo non nuoce all'efficacia e all'operosità dell'amore verso il prossimo, ma ne è in realtà l'inesauribile sorgente" (numero 36). La frase più celebre di padre Angelo: "Chi cerca Iddio, deve andare a cercarlo tra i poveri", diviene così la possibile sintesi di ciò che il Papa ha più volte espresso nel suo magistero. Infatti, sempre nell'enciclica Deus Caritas est, Benedetto XVI scriveva: "Se il contatto con Dio manca del tutto nella mia vita, posso vedere nell'altro sempre soltanto l'altro e non riesco a riconoscere in lui l'immagine divina. Se però nella mia vita tralascio completamente l'attenzione per l'altro, volendo essere solamente "pio" e compiere i miei "doveri religiosi", allora s'inaridisce anche il rapporto con Dio. Solo la mia disponibilità ad andare incontro al prossimo, a mostrargli amore, mi rende sensibile anche di fronte a Dio. Solo il servizio al prossimo apre i miei occhi su quello che Dio fa per me e su come Egli mi ama. Amore di Dio e amore del prossimo sono inseparabili, sono un unico comandamento" (numero 18). Padre Paoli dice: "In questi poveri io riconosco il maggior personaggio che vi sia, cioè Nostro Signore Gesù Cristo; pertanto quando sono impegnato in servizio di questo gran Signore non devo dar udienza ad altre persone". Egli si dedica totalmente al Signore sia quando prega, sia quando serve i poveri.

Si potrebbe narrare ancora molto della vita del beato: la sua esperienza di consigliere spirituale di Innocenzo XII o di Clemente XI, che volevano crearlo cardinale (rifiutò, perché temeva di dover abbandonare i poveri). La sua devozione verso i martiri: a Clemente XI chiese con insistenza il permesso di murare personalmente le arcate del Colosseo, per impedire che i cavalli calpestassero le pietre su cui i primi testimoni della fede avevano sparso il loro sangue. La sua visita alle carceri: voleva incontrare spesso i detenuti, per predicare il perdono divino, esortarli alla conversione e portare un po' di pane.

Come spesso accade leggendo la biografia di grandi figure, viene spontaneo chiedersi: padre Angelo può essere un modello per i battezzati, per i sacerdoti, per i religiosi di oggi, di questo nostro tempo? Se la domanda è più che lecita, ripercorrendo la sua biografia, la risposta diviene ovvia esaminando la situazione attuale della nostra società e guardando i frutti della sua opera. ©

SOURCE : http://www.angelopaoli.org/beato.html

BEATIFICAZIONE DEL VENERABILE ANGELO PAOLI, SACERDOTE CARMELITANO

Come non far memoria, poi, di quell’umile frate, il ven. Angelo Paoli, "padre dei poveri" e "apostolo di Roma", che possiamo definire il fondatore ante litteram della Caritas nel rione Monti?

Egli per primo collocò la Croce nel Colosseo dandovi, così, inizio al pio esercizio della Via Crucis che il Venerdì Santo anch’io ogni anno ho l’onore di presiedere accanto a quel monumento ricco di storia e di antiche vestigia.

[dal Messaggio inviato il 1° maggio del 1999 dal Servo di Dio, Papa Giovanni Paolo II, al Priore della Basilica dei SS. Silvestro e Martino ai Monti, in occasione del 7° centenario dell’affidamento della Basilica ai Carmelitani].

Del Beato Angelo Paoli, originario della Lunigiana e vissuto tra i secoli XVII e XVIII, mi piace ricordare che fu apostolo della carità a Roma, soprannominato “padre dei poveri”. Si dedicò specialmente ai malati dell’Ospedale San Giovanni, prendendosi cura anche dei convalescenti.
Il suo apostolato traeva forza dall’Eucaristia e dalla devozione alla Madonna del Carmine, come pure da un’intensa vita di penitenza. Nell’Anno Sacerdotale, propongo volentieri il suo esempio a tutti i sacerdoti, in modo particolare a quanti appartengono ad Istituti religiosi di vita attiva.
[Benedetto XVI, Regina Cæli del 25 aprile 2010 - Testo - Video - Audio].

Dedichiamo questa sezione del sito parrochiale ad un evento molto importante per la famiglia carmelitana: la Beatificazione del Venerabile Angelo Paoli, sacerdote carmelitano (Argigliano 1642 – Roma 1720).

La beatificazione avviene in un momento particolare della vita della Chiesa e della nostra Diocesi di Roma: siamo nel pieno svolgimento dell'Anno Sacerdotale e Angelo Paoli diviene così un modello in più per noi sacerdoti e come non cogliere la correlazione tra il cuore della sua vita, cioè l'Eucarestia e la Carità e gli stessi ambiti che sono al centro del programma pastorale diocesano?
P. Lucio Maria Zappatore, parroco [marzo 2010]

Il Venerabile Angelo Paoli verso la beatificazione

Il 26 maggio 2009 la Congregazione Ordinaria dei Cardinali e Vescovi ha dato parere positivo sul miracolo ottenuto per intercessione del Venerabile Angelo Paoli. Si tratta del passo decisivo verso la beatificazione. Ora l’Arcivescovo Mons. Angelo Amato dovrà presentare al Papa i risultati del processo e chiedere la redazione e la promulgazione del decreto, solo dopo l’assenso e la decisione papale l’iter potrà dirsi concluso e si potrà organizzare la cerimonia di beatificazione.

Il 3 luglio 2009 il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto in udienza privata il Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, l’Arcivescovo Mons. Angelo Amato, SDB. Nel corso dell’udienza il Santo Padre ha autorizzato la Congregazione a promulgare il Decreto sul miracolo attribuito all’intercessione del Venerabile Angelo Paoli, sacerdote carmelitano.

La Santa Sede, sentito l’Ordine e i vescovi interessati, stabilirà la data e il luogo della beatificazione.
Il 9 gennaio 2010 la Segreteria di Stato ha comunicato la data della prossima beatificazione del venerabile Angelo Paoli. La cerimonia si svolgerà a Roma, in San Giovanni in Laterano, il 25 aprile 2010.

La Famiglia Carmelitana è invitata a partecipare a questo momento di gioia, in cui viene riconosciuta la santità di vita di un altro figlio del Carmelo, innamorato di Dio e dei poveri, che ha servito con creatività e attenzione.

Domenica 25 aprile 2010, IV di Pasqua alle ore 10,00 nell'Arcibasilica del SS. Salvatore in Laterano, si è tenuta la Celebrazione eucaristica presieduta da Sua Em. Rev.ma il Sig. Cardinale Agostino Vallini, Vicario Generale di Sua Santità per la Diocesi di Roma, per la Beatificazione del Venerabile Servo di Dio ANGELO PAOLI, presieduta da Sua Ecc. Rev.ma Mons. Angelo Amato, Arcivescovo titolare di Sila Prefetto della Congregazione delle cause dei Santi, rappresentante del Sommo Pontefice Benedetto XVI.

Collegamenti

Biografia breve. [leggi]

Biografia lunga. [pdf, 168 KB]

Filmato sulla vita di Angelo Paoli in italiano, español, english.

Ricognizione del corpo del Venerabile Angelo Paoli. [leggi]

Lettera inviata alla Famiglia Carmelitana dal Priore Generale dell’Ordine, p. Fernando Millán Romeral: “Vi raccomando i miei poveri e i miei malati…”. [leggi]

Inno "Dove sono i poveri, ivi è Dio", cantato dai Piccoli Cantori di Torre Spaccata. [scarica mp3]

Con la gentile ed amichevole collaborazione dei compositori Raffaele Paglione e Francesco Marchetti, è stata preparata una canzone su Padre Angelo dal titolo "Ti ho cercato". Le parole sono di p. Franco Granata. [scarica mp3]

Galleria fotografica della fiaccolata serale del 24 aprile e della Celebrazione del 25 aprile. [vedi]

Rassegna stampa [pdf]: Romasette del 19 aprile [scarica], Zenith del 22 aprile [scarica], Radio Vaticana del 24 aprile [scarica], Avvenire del 25 aprile [scarica], Osservatore Romano del 25 aprile [scarica], Corriere della sera del 25 aprile [scarica].

Omelia di Sua Em. Rev.ma il Sig. Cardinale Agostino Vallini, Vicario Generale di Sua Santità per la Diocesi di Roma [scarica pdf].

Benedizione del pane nella Parrocchia di S. Maria Regina Mundi. [2007] [2009] [2010]

Festa del Beato Angelo Paoli 2011. [vai]

Pellegrinaggio romano sulle orme di p. Angelo Paoli. [leggi]

La cappella di S. Maria in Monastero, o del Salvatore. [leggi]

Pellegrinaggio parrocchiale nei luoghi di nascita del Beato. [vai]

NUOVO SITO DEDICATO AL BEATO WWW.ANGELOPAOLI.ORG

Sito realizzato dal Centro Stampa Carmelitano www.beatificazioneangelopaoli.it

Preghiera per ottenere grazie per intercessione del Beato Angelo Paoli

O Dio Padre, Figlio e Spirito Santo, che hai concesso al tuo servo, il Beato Angelo Paoli, carmelitano, la grazia di seguirti generosamente nella via della carità e della giustizia sociale; fa’ cha anch’io sappia rispondere con fedeltà alle esigenze della vocazione cristiana, per fare di tutta la mia vita un canto di lode a te nel servizio dei fratelli.

Degnati di glorificare il Tuo servo Angelo Paoli e concedimi per la sua intercessione, la grazia…che ti chiedo.
Amen.

Parrocchia S. Maria Regina Mundi - Via Alessandro Barbosi, 6 - 00169 - Torre Spaccata - Roma
Tel. (39) 06 263798 - Fax (39) 06 23269025 - parrocchia@mariareginamundi.org

SOURCE : http://www.mariareginamundi.org/bap/bapindex.html

PAOLI, Francesco

di Dario Busolini

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 81 (2014)

PAOLI, Francesco (in religione Angelo). – Nacque ad Argigliano, in Lunigiana, il 1° settembre 1642 da Angiolo e da Santa Morelli, piccoli proprietari terrieri.

Desiderando avviarsi al sacerdozio, nella quaresima del 1660 ricevette gli ordini minori dal vescovo di Sarzana Prospero Spinola. Il 27 novembre dello stesso anno, però, lasciò il clero diocesano per entrare da postulante, insieme con il fratello Tommaso, nel convento carmelitano di Fivizzano. Dopo il noviziato a Siena, divenuto fra' Angelo, compì gli studi a Pisa e a Firenze, dove fu ordinato sacerdote il 7 gennaio 1667. Mentre il fratello raggiunse i gradi accademici, egli vi rinunciò per una malattia e perché desiderava dedicarsi al servizio del prossimo.

Incaricato della formazione dei novizi, inserì nel loro programma formativo la visita all'ospedale di Santa Maria Nuova e l'aiuto ai poveri, insieme con occasioni di svago animate dal suo carattere lieto ed estroverso, portato alla musica e al disegno. Dal 1676 al 1687 fu destinato in vari conventi carmelitani toscani, ricevendo per la prima volta a Siena, a causa della periodica distribuzione di cibo ai poveri, il soprannome di 'padre carità' che lo accompagnò per tutta la vita.

Il 12 marzo 1687, a Fivizzano, ricevette la lettera di obbedienza del priore generale dell'Ordine, Paolo di Sant'Ignazio, che lo destinava a Roma, nel convento di S. Martino ai Monti, dove aveva sede la Curia generalizia e dove venivano chiamati i religiosi che più si distinguevano per l'osservanza della regola carmelitana.

A Roma, dove restò fino alla morte, svolse a lungo il compito di confessore presso il conservatorio delle Viperesche e fu per tre anni maestro dei novizi, incarico dal quale ottenne di essere sollevato per poter assistere – come sacerdote, come infermiere volontario e suonando e divertendoli con il suo umorismo – i malati dell'ospedale di S.Giovanni, le cui condizioni aveva scoperto recandosi al vicino santuario della Scala Santa per meditare sulla passione di Cristo.

Nominato sacrista e organista del convento, poté disporre di una notevole libertà di movimento per un religioso, che gli permetteva di visitare l'ospedale di S. Giovanni e di organizzare ogni giorno, sul sagrato di S. Martino, la distribuzione di cibo e soccorsi a centinaia di poveri con l'aiuto del falegname laico del convento, Massimo Maestri (il suo principale collaboratore e testimone al processo di beatificazione), e di una rete sempre più fitta di sostenitori, compresi esponenti di ricche famiglie nobili, che finanziarono la sua attività. Questo comportamento diffuse in tutta Roma la fama della sua carità, ma destò una certa incomprensione tra parte dei suoi confratelli, che lo rimproveravano di essere girovago, trascurare la preghiera e perturbare la vita del convento. A tali accuse reagì sempre con umiltà e pazienza, forte della sua fede e della benevolenza di Innocenzo XII e Clemente XI, nonché dell'amicizia con stimati ecclesiastici, tra i quali il futuro santo teatino cardinale Giuseppe Tomasi di Lampedusa.

Nell'assistere i ricoverati al S. Giovanni, Paoli notò che spesso venivano dimessi ancora convalescenti senza avere un luogo dove potevano ristabilirsi completamente, finendo perciò col ricadere nella malattia o ingrossare le fila dei mendicanti. Egli cercò inizialmente di trovare famiglie disposte ad accoglierli, poi riuscì ad acquistare una casa sullo 'stradone di S. Giovanni', vicino la chiesa di S. Clemente, datagli a condizioni di favore dal cardinale Pietro Ottoboni all'inizio del '700. In questo 'convalescenziario' accolse, anche per più di 15 giorni ciascuno, i malati dimessi che ne avevano bisogno, fornendo loro cibo abbondante e allietandoli con la sua musica e il suo buonumore.

Per assicurare la continuità dell'ospizio nel tempo, Paoli ne affidò l'amministrazione a un comitato di quattro persone, due nobili e due canonici, che lo ampliarono aggiungendovi anche una piccola chiesa, opera di Giuseppe Sardi, dedicata alla Madonna di Loreto. Il convalescenziario fu attivo fin oltre la metà del XVIII secolo, poi, venuti a mancare i nobili che lo finanziavano, dovette chiudere e nel 1811 fu incamerato dal Demanio. Dal 1825 al 1870 i locali ospitarono il conservatorio femminile delle Lauretane e poi furono confiscati dal Regno d'Italia. Infine, tra il 1937 e il 1961, furono demoliti, salvo la facciata della chiesa, per costruire l'Esattoria comunale di Roma.

Alla fine del 1714 Paoli ottenne da Clemente XI, con l'appoggio del principe Girolamo Colonna, i fondi per far recintare le arcate esterne del Colosseo, monumento che egli considerava sacro per la memoria dei martiri e che vedeva abbandonato e frequentato da gente di malaffare.

Al suo interno, pieno di terra e detriti, pose tre croci, cui si aggiunsero poi le edicolette della Via Crucis che, rinnovate per il giubileo del 1750, ispireranno a san Leonardo da Porto Maurizio la pratica regolare di questo esercizio di pietà nell'Anfiteatro Flavio.

Nel dicembre del 1719 avvertì d'essere vicino alla morte e si fece confessare e assolvere in articulo mortis da Clemente XI. Il 20 gennaio 1720 morì di polmonite e in fama di santità nella sua cella in S. Martino ai Monti, chiesa che ne custodisce la tomba e molte memorie, tra cui un ritratto di Pier Leone Ghezzi.

Il suo processo di beatificazione fu avviato nel 1723, ma procedette con estrema lentezza: Pio VI gli attribuì il titolo di venerabile il 21 gennaio 1781, ma solo nel 1927 si approvò un miracolo. Poiché le norme canoniche del tempo di miracoli ne richiedevano due, per la beatificazione – avvenuta a Roma in S. Giovanni in Laterano il 25 aprile 2010 – fu necessario attendere la riforma di quelle norme e un rinnovato interesse sulla sua figura da parte dei Carmelitani.

Mistico dedito di giorno al servizio dei poveri e di notte alla preghiera e all'adorazione dell'Eucarestia, devotissimo alla Madonna, Paoli è stato riscoperto oggi, oltre che per la sua dimensione spirituale e caritativa, anche per l'attenzione al benessere dei malati con l'umorismo e la musica, che ne ha fatto un pioniere delle varie terapie psicologiche che utilizzano questi mezzi.

Fonti e Bibl.: P.T. Cacciari, Vita del Venerabile Servo di Dio p. A. P. carmelitano, Roma 1756; G. Papasogli - G. Verrienti, Un apostolo sociale, padre A. P., Milano 1962; S. Possanzini, Padre A. P. carmelitano e apostolo dei poveri e dei malati, Massa Carrara 2001; R. Russo, L'apostolato urbanistico del ven. A. P., carmelitano (1642-1720), in Quaderni dell'Istituto S. Pier Tommaso, 2002, 4, pp. 39-47; R. Russo, ad vocem in Dizionario carmelitano, Roma 2008, pp. 645 s.; A. Bartomioli, Santa Maria di Loreto, in Roma Sacra, Soprintendenza speciale per il polo museale romano. Guida alle chiese della città eterna, XI (2005), 32-33, p. 32; M.R. Del Genio, Padre Carità, Beato A. P., Milano 2010; vedi inoltre www.angelopaoli.orgwww.beatificazioneangelopaoli.it (luglio 2014).

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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/francesco-paoli_(Dizionario-Biografico)/

Fivizzano, ex-convento del Carmine, chiostro, lapide sul beato Angelo Paoli


Den salige Angelus Paoli (1642-1720)

Minnedag:

17. januar

Den salige Angelus Paoli (it: Angelo) ble født som Frans (it: Francesco) den 1. september 1642 i Argigliano, som da var en del av kommunen Fivizzano, nå en del av kommunen Casolà in Lunigiana, i provinsen Massa-Carrara i regionen Toscana i Midt-Italia. Han var sønn av Angelo Paoli og Santa Morelli. Som ung mann tilbrakte han størstedelen av sin fritid med å undervise de fattige barna i Argigliano i katolsk lære.

I 1660 mottok han tonsuren og de to første av de lavere vielser. Etter å ha tilbrakt noen måneder hos sine foreldre, mottok han ordensdrakten atten år gammel hos de tradisjonelle (ureformerte) karmelittene (Ordo Fratrum Beatae Mariae Virginis de Monte Carmelo – OCarm) i Fivizzano og ble sendt til Siena for sitt novisiat. Der avla han sine løfter den 18. desember 1661. Han fikk ordensnavnet Angelus (it: Angelo). Han studerte deretter filosofi og teologi i seks år i Pisa og Firenze og ble presteviet. Han feiret sin første messe i Firenze den 7. januar 1667. Han ble stasjonert i Pisa, hvor han gjorde raske fremskritt i perfeksjon.

Angelus' liv kan deles i to perioder: De årene han tilbrakte i sin ordensprovins Toscana og de årene han tilbrakte i Roma. Den første perioden ble karakterisert av hyppige forflytninger. I 1674 ble han flyttet til Argigliano og til Pistoia, i 1675 igjen til Firenze som novisemester, etter atten måneder til Carniola som sogneprest, og etter ti måneder, i 1677, ble han overført til Siena. I 1680 ble han sendt til Montecatini, hvor han to år senere fikk i oppgave å undervise sine unge medbrødre i grammatikk. Men allerede samme år ble forflyttet til Pisa og etter noen måneder til Fivizzano, for å tjenestegjøre som organist og sakristan. I 1687 kalte ordensgeneralen ham til Roma, hvor han tilbrakte sine siste 32 år i klosteret St. Martin av Fjellene (San Martino ai Monti), først som novisemester og deretter som regnskapsfører, sakristan og organist, og også som direktør for den jenteskolen som var grunnlagt av Livia Viperaschi.

Overalt hvor p. Angelus arbeidet i den første perioden av sitt ordensliv, hadde han gitt et godt inntrykk som en ordensmann gjennomsyret av stillhet, bønn og forsakelse, men fremfor alt hengitt til nestekjærlige handlinger, både åndelige og legemlige, mot de syke og de fattige, og det i en slik grad at han i Siena fikk tilnavnet «pater nestekjærlighet». Han skulle aldri komme til å gjøre skam på dette navnet uansett hvor han var, og gjorde seg spesielt fortjent til det i Roma, hvor han hadde ansvaret for de to hospitalene (for menn og kvinner) St. Johannes og etablerte hospitset for de rekonvalesente fattige fra den gaten som gikk fra Colosseum til Lateranbasilikaen. Hans motto var: «Den som elsker Gud, må gå for å finne Ham blant de fattige». Han hadde også evnen til å inspirere mange personer til å etterligne ham i å hjelpe de trengende. Dette var spesielt tydelig i tider med offentlige katastrofer, slik som de jordskjelvene og flommene som rammet Roma i årene 1702-03, på en tid da rikdommen til noen få sto i sterk kontrast til elendigheten til de mange.

I p. Angelus fant de velstående en sjenerøs rådgiver. De satte stor pris på ham, fulgte hans råd og gjorde ham til mellommann for sine veldedige gaver. Han lærte de fattige å være takknemlige og å finne i sine konkrete omstendigheter en motivasjon til moralsk perfeksjon. Han var rådgiver og gjest for fyrster og andre viktige menn i Roma, og kardinaler og høye prelater satte ham svært høyt. Han avslo den kardinalhatten som pavene Innocent XII (1691-1700) og Klemens XI (1700-21) tilbød ham, fordi – som han sa – «det ville ha vært skadelig for de fattige, som jeg ikke ville ha vært i stand til å hjelpe».

Han hadde en enestående tillit til Det guddommelige forsyn, som han pleide å kalle sitt spiskammer hvor det aldri var mangel på noe. Denne tilliten ble ikke sjelden belønnet med ellers uforklarlige hendelser som mangfoldiggjøringen av enkle ting som var tiltenkt som mat til de fattige. I sin nestekjærlige praksis var han omhyggelig med å ikke krenke loven: han var et eksempel i å gi rettferdig straff til sine arbeidere, og han visste å oppnå samme reaksjon fra dem som hadde glemt den. Han søkte sin dype forening med Gud gjennom ensom bønn, enten i en hule, som da han var barn i Argigliano, eller i den ubegrensede plassen i San Pellegrino-alpene, i en kjeller i klosteret i Firenze eller i de romerske katakombene, i sin celle eller i det lille koret i kirken St. Martin. Der gikk natten raskt som et lyn for ham når han hvilte som den hellige Johannes – som han elsket å si – «ved Kristi bryst i bønn».

Enestående var også hans kjærlighet til korset, som han til og med anstrengte seg for å sette opp fysisk overalt hvor han kunne for å synliggjøre den hellige lidelse mer konkret for innbyggerne. Han reiste trekors mellom Argigliano og Minucciano, i San Pellegrino-alpene, nær Carniola, i Roma, tre i distriktet Testaccio og tre inne i Colosseum. Til tider ga Herren ham kunnskap om fjerne hendelser, som kong Ludvig XIVs (1643-1715) død og prins Eugene av Savoias seier ved Petrovaradin, eller fremtidige hendelser, som tidspunktet for sin egen og andres død. Flere personer tilskrev ham bemerkelsesverdige nådegaver mens han ennå levde.

Angelus døde den 17. januar 1720 i Roma og ble gravlagt i kirken St. Martin av Fjellene, hvor han fortsatt ligger i venstre sideskip. Tre år etter hans død startet informativprosessen på bispedømmenivå i Firenze, Pescia og Roma. Den apostoliske prosessen pågikk fra 1740 til 1753. Hans første biografi ble utgitt i Roma i 1756 av P. T. Cacciari med tittelen: Delia vita, virtu e doni soprannaturali del ven. servo di Dio P. Angiolo Paoli carmelitano dell' Antica Osservanza libri III. da processi ordinari ed apostolici com un' appendice de' miracoli. Den 21. januar 1781 ble hans «heroiske dyder» anerkjent av pave Pius VI (1775-99) og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Ordenens generalkapittel i Roma i 1908 inkluderte hans navn blant de karmelittiske Guds tjenere som straks skulle få sine saligkåringsprosesser igangsatt.

Den 3. juli 2009 undertegnet pave Benedikt XVI dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på Angelos forbønn. Han ble saligkåret søndag den 25. april 2010 i Lateranbasilikaen i Roma. Som vanlig under dette pontifikatet ble seremonien ikke ledet av paven selv, men av hans personlige utsending, i dette tilfelle kardinal Agostino Vallini, pavens generalvikar for Roma og erkeprest for Lateranbasilikaen. Hans minnedag er dødsdagen 17. januar.

Kilder: CE, en.wikipedia.org, ocarm.org, carmelnet.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2010-06-18 16:21

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/angpaoli

KTO - 20 janvier - Bienheureux Angelo Paoli : https://www.youtube.com/watch?v=T3nuJrhwUiI&ab_channel=KTOTV

Voir aussi : https://carmeliteinstitute.net/angelo-paoli/