vendredi 30 janvier 2015

Saint MUTIEN-MARIE WIAUX, religieux de l'Institut des Frères des Écoles chrétiennes

San Muziano Maria Wiaux


Saint Mutien Marie Wiaux, religieux

Il était originaire de Mellet en Belgique où son père était forgeron. Devenu frère des Ecoles Chrétiennes, il fut un grand éducateur pendant cinquante ans, avec patience, humilité et respect de la personnalité spirituelle de ses élèves. Il mourut au collège Saint Berthuin de Malonne en 1917.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/01/30/2265/-/saint-mutien-marie-wiaux-religieux

Saint Mutien Marie Wiaux

Frère des Ecoles Chrétiennes (+ 1917)

Il était originaire de Mellet en Belgique où son père était forgeron. Devenu frère des Ecoles Chrétiennes, il fut un grand éducateur pendant cinquante ans, avec patience, humilité et respect de la personnalité spirituelle de ses élèves. Il mourut au collège Saint Berthuin de Malonne et fut béatifié en octobre 1977 puis canonisé en 1989 par Jean-Paul II. 

Site Internet du Vatican: Canonisation le 10 décembre 1989 de Mutien Marie Wiaux, F.S.C. (1841-1917)

Portrait - Biographie

À Malonne en Belgique, l’an 1917, saint Mucien-Marie (Louis Wiaux), frère des Écoles chrétiennes, qui consacra presque toute sa vie à l’éducation des jeunes avec une extrême persévérance et une ardeur continuelle.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5429/Saint-Mutien-Marie-Wiaux.html

Saint Mutien-Marie WIAUX

Nom: WIAUX

Prénom: Louis - Joseph

Nom de religion: Mutien-Marie

Pays: Belgique

Naissance: 20.03.1841  à Mellet prs de Gosselies (Belgique)

Mort: 30.01.1917  à Malonne

Etat: Frère des Ecoles chrétiennes

Note: 58 ans au collège de Malonne comme surveillant et enseignant dans des charges secondaires et un humble dévouement.

Béatification: 30.10.1977  à Rome  par Paul VI

Canonisation: 10.12.1989  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 30 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1989 n.51

Réf. dans la Documentation Catholique: 1977 p.954 - 1990 p.59-60

Notice

Louis-Joseph Wiaux naît en 1841 à Mellet près de Grosselies, dans le Hainaut belge. En 1856, à 15 ans, il entre chez les Frères des Écoles chrétiennes (de Saint Jean-Baptiste de la Salle). Vu son inaptitude à l'enseignement, il manque de se faire renvoyer. Néanmoins en 1859, il est assigné au collège de Malonne (Hainaut). Son nom de religion est Mutien-Marie. Et ce jeune frère, peu doué pour les arts, grâce à sa persévérance, arrive à jouer correctement de un ou deux instrument de musique dans la fanfare du collège. Il tient honorablement sa modeste place d'adjoint aux maîtres de musique et de dessein. Il accomplit dans l'ombre d'autres tâches subalternes nécessitées par la vie d'un pensionnat. Dans ce collège, pendant plus d'un demi-siècle, il fera l'édification des Frères de l'Institut et des élèves, par sa régularité, sa piété et son humilité.

Régularité, car il pratique les observances avec une entière générosité. Pour lui, rien de plus important que l'obéissance. Piété, piété mariale notamment. C'est une silhouette familière pour les élèves que celle de ce Frère toujours avec son chapelet. On l'a appelé "l'apôtre de l'Ave Maria". Il écrit par exemple dans une lettre: "Pour arriver à une intime union avec le Seigneur, prenez le chemin de Marie." (1914). Humilité, il se considère comme faible et pauvre, et cela le rend naturellement proche de tous ceux qui se confient à lui. Bref, "une sainteté au quotidien" (Jean Paul II). Après 58 années passées au collège, il y meurt le 30 janvier 1917.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0146.htm

Saint Mutien Marie (Louis Joseph Wiaux) 

Le Frère Mutien Marie (Louis Joseph Wiaux) que l'Église élève aujourd'hui au rang des Saints, naquit le 20 mars 1841 à Mellet, en Belgique, et fut baptisé le jour même. Ayant reçu de ses parents une éducation profondément chrétienne, appuyée d'exemples, il devint vite lui-même un modèle pour ses compagnons, particulièrement par sa dévotion à la Vierge.

Après ses études primaires, il alla travailler à l'atelier de son père, forgeron de Mellet. Peu de mois après, le Seigneur l'appela à une vie toute consacrée à son service.

A quinze ans, le 7 avril 1856, il entre au noviciat des Frères des Ecoles Chrétiennes. Le jour de la fête de la Visitation, il revêt l'habit religieux et reçoit le nom de Frère Mutien Marie.

Le champ de son premier apostolat catéchétique et pédagogique fut une classe d'enfants à Chimay. Pendant un an, il enseigne à Bruxelles. En 1859, il est transféré au Collège de Malonne: il y restera jusqu'à sa mort survenue en 1917.

Ayant trouvé des difficultés d'ordre professionnel, attribuables à son jeune âge et à son inexpérience, il court le risque d'être écarté de la Congrégation comme inapte à l'apostolat de l'école. Après cette dure épreuve, il est affecté à des activités humbles et cachées dans des fonctions plutôt modestes: surveillances, leçons élémentaires de dessin et de musique, sans être particulièrement doué pour ces deux disciplines.

Toujours obéissant et serviable, il s'applique à l'étude du piano, de l'harmonium et des autres instruments, et il puise dans l'amour de Dieu, la force d'une constante assiduité au travail, et cela pendant plus de cinquante ans! Se rappelant que sa Congrégation a été fondée pour l'"éducation chrétienne des pauvres", il demande aux Supérieurs la faveur de se rendre à l'école gratuite, annexée au Collège, pour enseigner le catéchisme aux enfants de la classe populaire, dont il se sent très proche: pendant de longues années, il se consacra avec une ardeur extraordinaire à leur faire découvrir les richesses de la Foi.

Pour tous ses élèves, riches ou pauvres, grands ou petits, le Frère Mutien est un modèle, un signe de la présence de Dieu et de sa bonté. Le bien qu'il réalise est incalculable: les jeunes dont il s'est occupé en témoignent.

Le trait caractéristique du Frère Mutien est une obéissance, poussée jusqu'à l'héroïsme, à toutes les prescriptions de la Règle. Un des Frères qui vécut de longues années avec lui en communauté donne de lui ce témoignage: "Prenez la Règle, du premier Chapitre jusqu'au dernier, et, sous chaque article, écrivez: le Frère Mutien l'a observé à la lettre! Ce sera sa biographie la plus fidèle!". Dans une sereine et confiante adhésion à la volonté des Supérieurs, pendant plus de cinquante ans, il exécute fidèlement les tâches qui lui sont confiées. le Frère Mutien s'est fixé un choix précis: faire en tout et avec la plus grande perfection, la volonté de Dieu.

Conformément aux enseignements de son Fondateur, il se laisse guider par la Foi, qui lui fait voir Dieu en toutes ses actions. le nouveau Saint vit constamment avec le Seigneur sans jamais perdre le sentiment de sa présence. A quatre heures et demie du matin, il est déjà à genoux devant le Tabernacle. Puis, il se rend à l'autel de Marie. Pendant la journée, il égrène son chapelet: le mouvement de ses lèvres révèle sa prière continuelle. Ses visites au Saint Sacrement sont fréquentes pendant la journée; il y ajoute les pèlerinages à la grotte de la Vierge de lourdes et à d'autres lieux de dévotion.

Les élèves, témoins de son admirable piété, l'appellent "le Frère qui prie toujours". Il leur recommande avec insistance la dévotion à l'Eucharistie et à la Très Sainte Vierge, et tous savent que l'invitation résulte d'une pratique personnelle journalière et persévérante. En toute humilité et avec une extrême gratitude, il dira, à la fin de sa vie: "Qu'on est heureux quand on est, comme moi, sur le bord de la tombe, d'avoir toujours eu une grande dévotion à la Très Sainte Vierge!". Ce fut le dernier message de sa vie, alors qu'il entrait en agonie.

Au matin du 30 janvier 1917, il rendit sa belle âme à Dieu. Le jour même de sa mort, on signalait des faveurs, attribuées à son intercession. Et, bientôt, se fut un défilé de pèlerins venant prier sur sa tombe. les miracles se multiplient.

Six ans plus tard, un tribunal ecclésiastique est établi pour la procédure canonique en vue de la Béatification et de la Canonisation. le Pape Paul VI en 1977 proclame Bienheureux, cet humble religieux dont la vie fut toute de prière, d'humilité, de travail et d'obéissance. Aujourd'hui —10 décembre 1989 — Jean Paul II le présente comme modèle à tous les chrétiens et, tout particulièrement, à ses confrères et aux éducateurs, auxquels est confiée la tâche délicate de former des citoyens honnêtes pour les réalités terrestres et des élus pour le ciel.

SOURCE : www.vatican.va

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/mutien_marie_wiaux.htm

Frère Mutien-Marie, le saint des petits riens

Anne Bernet - publié le 29/01/24

Il était bon à rien, et les Frères des écoles chrétiennes de sa communauté de Namur ne savaient pas quoi faire de lui. Mais sa prière était d’une efficacité redoutable : on venait de partout pour lui confier ses intentions ! Canonisé en 1989, l'Église le fête le 30 janvier.

C’est une erreur de s’imaginer qu’il faut faire de grandes choses pour devenir un grand saint. La très simple histoire du petit frère Mutien-Marie démontre le contraire. Heureusement car, sans cela, l’excuse serait trop facile pour ne rien essayer afin de devenir saint sous prétexte que le Ciel ne nous en a pas fourni l’occasion.

Louis-Joseph Wiaux est né à Mellet, dans le Hainaut, le 20 mars 1841. Cette région de Belgique est catholique, ancrée dans la foi et la pratique religieuse. Chez les Wiaux — lui est forgeron, elle tient l’unique boutique du village, mercerie, épicerie et estaminet — on élève six enfants, on assiste à la messe tous les jours, on a une profonde dévotion eucharistique, on dit le chapelet au moindre instant libre. Loin d’apparaître une corvée à Louis-Joseph, ces usages sont pour lui source de joie et d’équilibre, ce qui explique pourquoi le petit garçon, scolarisé, se révèle ardent zélateur du Sacré Cœur et du culte marial. 

Trop aux yeux de certains camarades de classe qui le surnomment « saint Louis de Gonzague », allusion au jeune saint jésuite donné en exemple par les éducateurs catholiques. Est-ce cela, ou plus sûrement le fait qu’un de ses frères aînés soit entré au juvénat de la Compagnie, mais, à la fin de ses études primaires, le garçon pense aux Fils de saint Ignace, vocation que son curé balaie d’un revers de main, ne le croyant pas capable de répondre à leurs exigences. Certain, cependant, que Louis-Joseph a entendu l’appel divin, ce prêtre l’oriente vers les Frères des écoles chrétiennes, éducateurs, eux aussi, mais dont les ambitions intellectuelles correspondent mieux aux capacités de l’adolescent. 

Que faire d’un tel incapable ?

En 1856, Louis-Joseph est admis au noviciat lasallien de Chimay, puis poursuit sa formation au collège Saint-Georges de Bruxelles. Le 11 septembre 1859, il est envoyé de Malonnes près de Saint-Berthuin, établissement scolaire qu’il ne quittera plus jusqu’à sa mort. Pourtant, bien qu’il ait prononcé ses vœux temporaires dès le 14 septembre, ce jeune homme de 17 ans qui prend en religion le nom de Frère Mutien-Marie se révèle aussitôt inapte à la vocation vers laquelle on l’a orienté. Les Frères des écoles chrétiennes, dit familièrement « frères quatre bras » à cause des manches de leur habit qu’ils laissent flotter, sont des enseignants et, même s’ils se dévouent essentiellement à la formation primaire d’enfants de milieux modestes qui seront tôt déscolarisés, il faut cependant des capacités d’enseignant et frère Mutien-Marie n’en a pas… Est-il trop jeune, sa formation a-t-elle été insuffisante ? Les supérieurs, découragés, envisagent de le renvoyer, ne voyant quoi faire d’un tel incapable… La décision de le chasser, qui le bouleverse, est quasiment prise lorsque l’un des professeurs, touché de sa détresse, convainc les responsables de le garder en le cantonnant à des tâches à la mesure de son manque de talents. Il est incapable d’enseigner, certes, et c’est fâcheux, mais il peut assurer la surveillance des études. Certaines matières secondaires comme l’apprentissage de la musique ou du dessin dans les petites classes seraient dans ses cordes. On ne tardera pas à constater que Mutien-Marie n’a pas de dispositions artistiques mais déborde de bonne volonté. 

J’ai demandé à la bienheureuse Vierge Marie de m’accompagner toujours et partout, de sorte que je reste toujours à ses côtés. Elle m’a fait cette grâce.

On lui dit d’étudier la musique : il s’y attelle, apprend à jouer de l’harmonium, de l’orgue, du bombardon, et d’autres instruments, ce qui lui permet de tenir un rôle important dans la chorale et l’orchestre du collège. Il obtient car, en ce domaine, il est doué, la permission d’enseigner le catéchisme, ce qu’il fait deux fois par semaine au village mais aussi pour les enfants pauvres qui bénéficient au collège d’une scolarité gratuite, charisme de l’Institut que certains dédaignent. On lui confie aussi la tâche de réveiller la communauté chaque matin à 4h30, tâche ingrate qui l’oblige à se lever plus tôt que les autres mais qu’il remplit tant que sa santé le lui permet. 

« Le frère qui prie tout le temps »

Ce qui frappe ses supérieurs, c’est sa totale obéissance à leurs exigences, même quand elles ne correspondent pas à ses aspirations. Plus tard, l’un de ses compagnons dira que l’on pouvait prendre un à un tous les articles de la Règle : il ne s’en trouverait pas un que le frère Mutien-Marie n’ait observé à la lettre tout au long de sa vie. C’est déjà en soi admirable.

Qu’on est heureux quand on est comme moi sur le bord de la tombe, d’avoir toujours eu une grande dévotion à la Très Sainte Vierge Marie.

L’autre fait remarquable est qu’estimant avoir des loisirs puisqu’il n’enseigne pas, Mutien-Marie se voue à la prière. Les enfants ne s’y trompent pas qui le surnomment « le frère qui prie tout le temps » ! Il passe des heures devant le Saint Sacrement, défile interminablement les dizaines du rosaire, appartient à la Garde d’honneur qui vénère le Sacré Cœur, construit jusqu’à la réplique de la Grotte de Lourdes installée près du collège. Sa prière constante frappe ceux qui en sont témoins et bientôt des gens viennent lui confier leurs intentions et se recommander à ses prières. Le bruit court qu’elles sont très souvent exaucées. À la fin de ses jours, Mutien-Marie dira : « J’ai demandé à la bienheureuse Vierge Marie de m’accompagner toujours et partout, de sorte que je reste toujours à ses côtés. Elle m’a fait cette grâce. » Tel est le secret de cette prière constante dont cet humble est le seul à ne pas mesurer les fruits de grâce.

Le temps de la gloire

En 1912, ses forces déclinent, obligeant à le décharger de ses occupations, hormis la prière. L’hiver 1917, en Belgique occupée, est très froid, les privations immenses. Mutien-Marie tombe malade. Fin janvier, il est perdu. La veille de sa mort, il dit à son confesseur : « Qu’on est heureux quand on est comme moi sur le bord de la tombe, d’avoir toujours eu une grande dévotion à la Très Sainte Vierge Marie… » Il s’éteint dans la matinée du 30 janvier. On l’enterre humblement mais, en 1926, il faut déplacer sa tombe tant l’afflux des pèlerins y est ahurissant, au point de nuire à leur sécurité. On parle des guérisons, de miracles. La gloire du frère qui prie tout le temps se répand à travers le monde. Il est canonisé en 1989 sans avoir jamais rien fait de ces merveilles extraordinaires que l’on imagine nécessaires à la sainteté. 

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SOURCE : https://fr.aleteia.org/2024/01/29/frere-mutien-marie-le-saint-des-petits-riens/?utm_campaign=Web_Notifications&utm_medium=notifications&utm_source=onesignal

Saint Mutien-Marie : le Frère qui ne cessait de prier

Par La rédaction

Publié le 30 janvier 2014 - Modifié le 08 janvier 2024

Aujourd’hui, nous commémorons saint Mutien-Marie. Un Belge qui rejoignit les Frères des Écoles Chrétiennes en 1856. Septuagénaire, ses forces commencèrent à le trahir et il décéda le 30 janvier 1917. En 1977, il fut béatifié par le pape Paul VI. C’est en 1989 qu’il fut canonisé par le pape Jean-Paul II.

Louis Jospeh Wiaux, futur saint Mutien-Marie, naquit à Mellet, dans le Hainaut le 20 mars 1841. Après l’école primaire, il travailla en tant qu’apprenti à la forge paternelle. A l’âge de 15 ans, il se sentit assez mûr pour suivre les pas de son frère et entrer chez les Pères Jésuites.

Le curé de Mellet, l’abbé Sallié, ne vit pas les choses de la même façon. Il fit découvrir à Louis l’existence des Frères des Ecoles Chrétiennes, qui, de leur côté, venaient d’inaugurer une école à Gosselies. Finalement, Louis entra au Noviciat des Frères à Namur en avril 1856, et reçut l’habit religieux trois mois plus tard. Il devint Frère Mutien-Marie.

Sa personnalité, gaie et agréable, était très appréciée de ses Frères. En septembre 1857, il partit enseigner auprès de la jeunesse de Chimay. Son apostolat le mènera ensuite à l’Institut Saint-Georges de Bruxelles.  En 1859, il arriva  finalement à Malonne où il passera 58 ans, jusqu’à sa mort le 30 janvier 1917.

Un modèle d’éducateur chrétien

Durant ces années, il enseigna essentiellement le catéchisme et assura bon nombre de surveillances. Prenant le temps pour ses élèves, il veillait à ce que chaque camarade se sente compris et accompagné. Les jeunes pensionnaires l’avaient surnommé "le Frère qui prie toujours". C’est vrai qu’il vivait en présence de Dieu, de Jésus mais aussi de Marie qu’il aimait appeler "Bonne Mère". "J'ai demandé à la Bonne Mère de m'accorder sa présence et de m'accompagner partout et toujours, de sorte que je me sente toujours à ses côtés, et Elle m'a fait cette grâce", lança-t-il un jour.

Toujours disponible et s’attelant à ses tâches avec rigueur et fidélité, Mutien-Marie était un homme profondément bon. Son sourire illuminait son visage qui traduisait l’expression d’un bonheur vrai.

A l’âge de 70 ans, son corps commença à faiblir et il dut s’aliter cinq années plus tard. Dès qu’il se sentit un rien mieux, il voulu retrouver le rythme des horaires de sa communauté. Malgré sa faiblesse, il continuait de s’agenouiller pour la prière. Ses dernières forces le quittèrent le 30 janvier 1917. C’est dans la paix qu’il partit rejoindre la "Bonne Mère".

Il fut proclamé "Bienheureux" par le pape Paul VI en 1977 à Rome. Citant sa vie exemplaire consacrée à la prière et son humilité quotidienne, Jean-Paul II le canonisa en 1989.

Dans la liturgie, saint Mutien-Marie est commémoré le 30 janvier. Au sanctuaire de Malonne, par contre, il est fêté le 11 septembre.

S.T.

SOURCE : https://www.cathobel.be/2014/01/saint-mutien-marie-le-frere-qui-ne-cessait-de-prier/

BÉATIFICATION DE MUTIEN-MARIE WIAUX ET MIGUEL FEBRES CORDERO

HOMÉLIE DU PAPE PAUL VI

Dimanche, 30 octobre 1977

Venerati fratelli, carissimi figli e figlie, qui convenuti per questa solenne celebrazione!

L’atto che abbiamo testé compiuto, riempie il Nostro cuore di purissima gioia. Noi abbiamo proclamato beati due religiosi, i fratelli delle Scuole Cristiane Mutien-Marie Wiaux e Miguel Febres Cordero, abbiamo cioè ufficialmente autorizzato il loro culto, additandone l’esempio all’ammirazione e all’imitazione di tutti i credenti. Due nuovi astri si sono accesi nel firmamento della Chiesa. Come non esultare contemplando questi nostri fratelli, che hanno già raggiunto la mèta, alla quale ognuno di noi sospira di poter un giorno arrivare? Come non gioire sapendo di poter contare sulla potente intercessione di chi ha condiviso le nostre medesime tribolazioni ed è quindi in grado di comprendere la grandezza e la miseria della nostra condizione umana?

Essi stanno dinanzi ai nostri occhi nello splendore dell’unica gloria, che non teme l’usura del tempo: la gloria della santità. Di continenti diversi, con caratteristiche umane decisamente distanti, essi sono accomunati da affinità interiori profonde, che rivelano la identica matrice spirituale Lasalliana, che ha ispirato e guidato la loro maturazione cristiana. Per apprezzare il merito dei due nuovi Beati occorre perciò rievocare il merito della Famiglia Religiosa, alla quale essi appartennero, e cioè il celebre e benemerito Istituto dei Fratelli delle Scuole Cristiane, che San Giovanni Battista de La Salle fondò a Reims (a. 1680), dando alla Chiesa una delle istituzioni più congeniali alla missione educatrice che le è propria: una scuola per la scuola. Lo scopo per il quale il Fondatore concepì la nuova società religiosa era infatti quello di preparare elementi specializzati nei compiti educativi, capaci di dedicarsi con frutto alla formazione umana e cristiana della gioventù, specialmente della gioventù povera, dei figli del popolo.

Le caratteristiche dell’Istituto discendono da tale finalità: si tratta di una società religiosa, che raccoglie persone impegnate nella pratica dei consigli evangelici in una forma di vita povera e austera, condotta in comune e testimoniata all’esterno anche mediante la forma dell’abito, persone aventi come missione precipua l’insegnamento scolastico, quello elementare e quello che oggi chiameremmo «secondario», basato su criteri didattici perfezionati, e svolto con la coscienza dell’apostolo, il quale sa di avere nei confronti degli alunni la responsabilità di annunziare il Vangelo con la parola e con l’esempio, al fine di conquistare a Cristo il loro cuore.

Questo è infatti lo scopo primario, al quale mira ogni scuola cattolica: far conoscere ed amare Gesù Cristo. E questa è la ragione per cui, soprattutto, la scuola cattolica merita la considerazione e la stima di ogni cristiano. È quindi giusto e doveroso sostenere queste nostre scuole, che aprono i ragazzi alla vita, assicurano la loro formazione umana e spirituale e costruiscono così contemporaneamente la città terrena e la Chiesa.

Quanto all’Istituto dei Fratelli delle Scuole Cristiane, la storia ci informa che, nonostante i contrasti a cui dovette sottostare, esso ebbe pronta e vasta diffusione: era già presente in quindici diocesi francesi con 22 comunità, mentre ancora viveva il Fondatore. Oggi esso svolge la sua opera in 78 Paesi, sparsi nei cinque Continenti.

I due Beati, che noi oggi contempliamo nella gloria del Regno di Dio, sono una testimonianza eloquente della vitalità dell’annosa pianta, sulla quale sono sbocciati.

Al Superiore Generale, ai suoi Collaboratori, ai numerosi Membri di questo Istituto così benemerito rivolgiamo il nostro sincero compiacimento e benedicente saluto.

Parimente, con particolare cordialità e deferenza, salutiamo le Delegazioni governative che tanto degnamente rappresentano a questa cerimonia i due Paesi di origine dei nuovi Beati; e insieme con esse intendiamo salutare i Pastori che hanno voluto intervenire.

La vida del Hermano Miguel, el endeble niño Francisco nacido en los repliegues andinos de Cuenca, discurre en un ambiente desahogado, de tradición católica y de relevantes servicios a su Patria.

La infancia del nuevo Beato se ve entristecida por un grave defecto físico: el niño nace con los pies deformes. Un motivo de honda congoja para la familia, que pronto se ve consolada con la experiencia de las dotes de inteligencia y bondad del nuevo vástago, crecido bajo la protección especial de la Virgen María. El mismo considerará un signo providencial haber nacido en el mismo año de la proclamación del Dogma de la Inmaculada Concepción.

Su amor mariano, que se hace confianza segura, crecerá sin cesar. Por ello, cuando no puede visitar los santuarios de Loreto o Lourdes, donde quería pedir a la celestial Señora su curación, exclamará con alegre serenidad: «En el cielo la veré».

Realizado su ideal de entregarse, tras no pocas oposiciones, a Cristo y a la Iglesia en la Congregación de los Hermanos de La Salle, el Hermano Miguel da prueba de un espíritu exquisitamente religioso, de una capacidad admirable de trabajo, de una entrega sacrificada de sí mismo en servicio de los demás. Y en él resalta sobre todo, como no podía faltar en un hijo de la familia lasalliana, el amor y entrega entrañables a la juventud y a su recta formación humana y moral.

En ese campo nuestro Beato alcanza metas tales que lo hacen un verdadero modelo, cuyos logros constituyen un auténtico timbre de gloria para la Iglesia, para su familia religiosa, para su Patria, que lo nombrará académico de número de la «Academia Ecuatoriana, Correspondiente de la Española».

Si nos preguntamos por el motivo radical de tal fecundidad humana y religiosa, de aquel acierto y eficiencia en su tarea ejemplar de catequista, lo encontramos en lo íntimo de su rico espíritu, que lo llevó a hacerse sabiduría vestida de amor, ciencia que ve al ser humano a la luz de Cristo, imagen divina que se proyecta -con sus deberes y derechos sagrados- hacia horizontes eternos. Ese es el gran secreto, la clave del éxito obtenido por el Hermano Miguel, realización sublime de un gran ideal y por ello figura señera para nuestro tiempo.

En efecto, cuando pocos días antes de morir en tierras de España dirá: «Otros trabajarán mejor que yo», deja un legado a la Iglesia, sobre todo al mundo religioso y a sus hermanos en religión: continuar una tarea estelar de formación de la juventud, haciendo que la escuela católica, medio siempre reformable pero válido y eficaz, sea un centro permanente de forja de juventudes recias y generosas, imbuidas de ideales elevados, capaces de contribuir al bien general, conscientes del deber de hacer respetar los derechos de todas las personas -ante todo de las más desposeídas- haciéndolas cada vez más humanas y abriéndolas a la esperanza traída por Cristo.

Un reto estupendo y exigente, que hay que recoger con valentía y espíritu de iniciativa. Es el gran mensaje, que el Hermano Miguel nos confía para que lo completemos hoy.

Le second bienheureux que nous vénérons a passé toute sa vie en Belgique. Ce n’est pas une formule stéréotypée de dire du Frère Mutien-Marie qu’il a vu le jour dans une famille d’humble condition mais profondément chrétienne. C’était en mil huit cent quarante et un, à Mellet. Dans l’amour attentif de ses parents, dans leur exemple, dans la prière et le chapelet récités chaque jour en famille, le jeune Louis Wiaux trouva tout ensemble une jeunesse heureuse, une foi solide et le désir de se donner à Dieu.

Des l’âge de quinze ans, il répondit, à la lettre, à l’appel du Seigneur, quitta tout pour le suivre, renonçant même à son nom pour prendre celui d’un martyr très peu connu: geste symbolique de soixante années d’une vie religieuse effacée aux yeux des hommes, mais grande aux yeux de Dieu et exemple maintenant pour l’Église entière.

Cet exemple sera-t-il compris et suivi? N’est-il pas trop opposé aux orientations du monde actuel? Bien loin de chercher d’abord sa propre autonomie et son épanouissement personnel, le Frère Mutien-Marie s’est donné totalement, du jour où il est entré dans l’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes, à plus grand que lui, à Dieu d’abord; et à l’œuvre de l’éducation chrétienne de la jeunesse. Et pourtant, dans cette vie sacrifiée en apparence, quelle autonomie intérieure profonde, quel épanouissement spirituel n’a-t-il pas trouvé, aux yeux du cœur qui voient la sagesse? Obéissance, humilité, dévouement et sacrifice furent les maîtres-mots de sa vie. Par là, dans le grand collège Saint-Berthuin de Malonne, sa vocation de pédagogue prit des formes imprévues, polyvalentes, déterminées essentiellement par le souci de servir là où il y avait à servir! Qui dira assez la volonté et la maîtrise de soi que suppose une telle existence? Quelle richesse humaine et spirituelle, sous des dehors si simples! Il n’a pas eu le charisme de réaliser des œuvres scolaires aussi brillantes que celles de Frère Miguel, mais il est devenu le «maître» de beaucoup de jeunes, en leur dévoilant comment l’amour désintéressé peut inspirer toute une existence. Oui, durant plus d’un demi-siècle, en communauté, dans la vie scolaire et dans la vie religieuse, le Frère Mutien-Marie fut un exemple pour tous ceux qui passèrent dans son école, élèves, professeurs et parents. Exemple, il le demeure aujourd’hui, surtout pour ceux qui, répondant à l’appel du Seigneur, ne font pas de l’enseignement une profession seulement, mais une vraie vocation religieuse!

Comment ne pas exalter ici de nouveau la grandeur et la signification particulières de l’école chrétienne? Comment aussi ne pas mettre en lumière aujourd’hui la grandeur de la vocation des Frères et des Sœurs qui se consacrent à Dieu dans l’éducation chrétienne de la jeunesse, et particulièrement celle de cet Institut des Frères des Écoles Chrétiennes, dans lequel nos deux bienheureux ont trouvé le chemin de la perfection? Le service ardent de l’Évangile mérite aux Fils de saint Jean Baptiste de La Salle l’honneur que l’Église leur rend, de façon éclatante en ce jour, silencieuse le plus souvent, mais toujours avec fidélité et confiance. Prions le Saint Fondateur, prions les bienheureux Miguel et Mutien-Marie, de soutenir l’engagement religieux de tous leurs Frères, d’obtenir lumière et force aux enseignants chrétiens dans leur patient travail d’éducation, d’intercéder pour les chères populations d’Équateur et de Belgique, de procurer à toute l’Église, à la veille de la fête de la Toussaint, un nouvel élan de sainteté!

Sì, fratelli, la nostra invocazione sale fiduciosa ai nuovi Beati dopo la conclusione del Sinodo dedicato alla catechesi, e in particolare alla catechesi ai giovani. Essi, che spesero la loro vita nel formare intere generazioni di giovani alla conoscenza e all’amore di Cristo e del suo Vangelo, ci siano accanto per indicarci la strada e per sorreggerci nell’impegno di una catechesi convincente ed incisiva.

Essi ci insegnino la grande lezione dell’amore per i giovani e della fiducia in loro; un amore e una fiducia, che si esprimano nel non attenuare dinanzi ai loro occhi il radicalismo degli ideali evangelici, ma nel proporre coraggiosamente alla freschezza ancora intatta del loro entusiasmo la Parola di Cristo senza adattamenti di comodo. La testimonianza di quel che questa Parola ha saputo operare in fratel Miguel e in fratel Mutien e, per loro mezzo, in tante generazioni di giovani, è la prova inoppugnabile della forza vittoriosa del Vangelo.

Cristo, che ha vinto in loro, vinca anche le nostre resistenze umane e faccia di ciascuno di noi un testimone credibile del suo amore.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/paul-vi/fr/homilies/1977/documents/hf_p-vi_hom_19771030.html

Saint Mutien Marie Wiaux

Also known as

Louis Wiaux

Mucian Mary Wiaux

Mucian of Malonne

Mutien Marie

Muziano Maria Wiaux

The Praying Brother

Memorial

30 January

Profile

Third of six children of a blacksmith whose family was noted for piety. Louis attended a small country school, and then helped in his father‘s shop. He joined the Brothers of Christian Schools on 7 April 1852 at age 11, taking the name Mutien Marie, and beginning his novitiate in NamurBelgium. As a Christian Brother, he taught at several elementary schools near BrusselsBelgium; he was so easy on his students that his classes were known for getting out of hand. He was re-assigned to music and art classes so he could work with small classes, and work individually with students. He soon became an excellent fine arts teacher, and the one-to-one work led many young people to see and follow his excellent example of a holy life devoted to prayer.

Born

20 March 1841 in Mellet, Hainaut, Belgium as Louis Wiaux

Died

30 January 1917 at Malonne, NamurBelgium of natural causes

Venerated

4 May 1970 by Pope Paul VI

Beatified

30 October 1977 by Pope Paul VI

Canonized

10 December 1989 by Pope John Paul II

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

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“Saint Mutien Marie Wiaux“. CatholicSaints.Info. 28 June 2023. Web. 30 January 2025. <https://catholicsaints.info/saint-mutien-marie-wiaux/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-mutien-marie-wiaux/

St. Mutien-Marie Wiaux

Feastday: January 30

Birth: 1841

Death: 1917

Canonized: Pope John Paul II

Christian Brother praised as a model teacher. He was born the son of a blacksmith in Mellet, Belgium, in 1841. Entering the Christian Brothers, he changed his baptismal name, Louis, to Mutien. In 1859 he was assigned to St. Bertuin’s School in Maloone, where he taught for fifty-eight years. Mutien specialized in art and music. He was canonized in 1989 by Pope John Paul II.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=5185

Mucian Mary Wiaux (RM)

Born at Mellet, Belgium, on March 20, 1841; died Malonne, Belgium, on January 30, 1917; canonized by John Paul II on December 10, 1989. Louis Joseph Wiaux was the son of a deeply devout blacksmith and his equally fervent wife, who was an innkeeper. He became a Christian Brother at Namur in 1856 (age 15) and took the name of an obscure Roman martyr of unknown date, Mucian, who was killed with an unknown boy and another named Mark. After short times at Chimay and then Brussels, in 1858, Mucian Mary was moved to the college at Malonne, where he remained the balance of his life.

It must have been difficult for Brother Mucian: He found himself in a teaching order but had little talent for it. Thus, he was given marginal subjects and assigned to those tasks that required no special teaching skills. Although he was no success in passing on book knowledge, Brother Mucian had that much prized skill of "bringing even the least gifted to the limit of their abilities." What a wonderful present God placed in the lives who knew Mucian! Here was a man who could lead others to share the charisms with which God had endowed them. Of course, the ability to bring out the best in those around him, made Brother Mucian much loved. His gentleness and holiness of life also served as a model to those who saw "the brother who is always praying."

Visits to his tomb began immediately after his death. In Belgium he is known as a great intercessor before God, which led to his cause being open in 1936, less than 20 years after his death. At Mucian Mary's canonization, Pope John Paul II called him "the light of Belgium and the glory of his congregation." The Belgian bishops wrote that Mucian Mary "left no theological or spiritual treatise, nothing to bring his name out of the shadows. . . . [he] accomplished nothing out of the ordinary. . . . He was a man of prayer, an apostle among the students and went about his daily taks with holiness. . . . hurting none and forgiving all" (Walsh).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0130.shtml#savi

Saint Mutien-Marie

Louis Wiaux, the third of six children, was born in a small village in French-speaking Belgium where almost everyone was a devout practicing Catholic. His father was a blacksmith, while his mother helped to run a small cafe in part of the family home, where no rough language was allowed and where the evening of Belgian beer and card playing always concluded with the recitation of the rosary. Louis proved neither physically nor emotionally suited to his father's trade; he was convinced that the Lord was calling him to a different kind of forge. No sooner had he met the Brothers in a nearby school than he determined to enter the novitiate at Namur. After two years, teaching elementary classes, Brother Mutien was assigned to the boarding school at Malonne where he would spend the next fifty-eight years. He had difficulties at first coping with the demands of both teaching and prefecting. He was rescued by the Brother in charge of the courses in music and art, at the time an important feature of the curriculum. From then on Brother Mutien was not only an effective teacher of those subjects, a vigilant prefect in the school yard, and a catechist in the nearby parish, but a tremendous influence on the students by his patience and evident piety. He was known to spend whatever time he could before the tabernacle or at the grotto of Our Lady. Among the Brothers, it was said that he had never been seen violating even the smallest points in their Rule. After his death at Malonne, his fame began to spread through Belgium, where many miracles were attributed to him. His relics may be venerated in Malonne at the shrine built in his honor after his canonization.

Born at Mellet, Belgium March 20, 1841

Entered the novitiate April 7, 1856

Died January 30, 1917

Beatified October 30, 1977 

Canonized December 10, 1989

SOURCE : https://web.archive.org/web/20060511222714/http://www.lasalle.org/English/Heritage/mutien.php

“Per tutta la vita egli ha compiuto la volontà del Signore senza mai tardare. Fedele alle esigenze e alle rinunce della regola, san Muziano-Maria ha tutta la grandezza degli umili” (Giovanni Paolo II).

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/muziano-maria-wiaux.html

San Muziano Maria Wiaux Religioso

30 gennaio

Mellet, Belgio, 20 marzo 1841 - 30 gennaio 1917

"Prendete la regola dal primo all'ultimo capitolo e sotto ogni articolo scrivete pure: fratel Muziano l'ha osservato alla lettera". Così un confratello che lo aveva conosciuto descrisse l'obbedienza del religioso belga san Muziano Maria Wiaux al carisma dei Fratelli delle scuole cristiane. Nato come Luigi Giuseppe - nel 1841 nella famiglia di un fabbro a Mellet - era entrato nella congregazione a 15 anni. Fu catechista e maestro a Chimay, Bruxelles e Malonne, dove rimase fino alla morte, avvenuta nel 1917. Giovane e inesperto, corse il rischio di essere allontanato dall'apostolato scolastico per incapacità. Ma lui non si diede per vinto e continuò, dando lezioni complementari di musica (suonava pianoforte e armonium). Ricordando il carisma originario di "educazione cristiana dei poveri" si fece assegnare dai superiori alla scuola gratuita per i meno abbienti. Fu maestro di vita evangelica, tanto da essere chiamato dai ragazzi "il fratello che prega sempre". (Avvenire)

Martirologio Romano: A Malonne in Belgio, san Muziano Maria (Luigi) Wiaux, fratello delle Scuole Cristiane, che con somma costanza e assidua sollecitudine dedicò quasi tutta la vita all’educazione dei giovani.

Una vita più umile, semplice ed obbediente di così è difficile anche solo immaginarla. Luigi Giuseppe Viaux nasce in Belgio nel 1841 ed il suo futuro sembra già segnato dalla nascita: essere fabbro come papà , ma per questo mestiere non ha né il fisico né la predisposizione. A 15 anni entra nella Congregazione dei Fratelli delle Scuole Cristiane, inizia il Noviziato, gli affibbiano il nome di Fratel Muziano ed a 18 anni gli affidano una classe a Malonne, in un grande collegio in cui è proibito fallire. E lui fallisce, perché giovane e inesperto. Anzi, è giudicato così fallimentare che i superiori pensano sia meglio per tutti, soprattutto per il buon nome del collegio, chiedere a Fratel Muziano di lasciare la Congregazione e tornarsene a casa. Lo salva in extremis un confratello, che lo prende sotto la sua ala protettrice perchè forse intravede le doti spirituali di quel “maestro fallito”. Così viene così “affidato” alle mani esperte di Fratel Massenzio, che da un giorno all’altro lo trasforma da insegnante in assistente di musica e disegno. Non sono materie per le quali Muziano senta particolari predisposizioni, ma in nome di santa obbedienza incomincia a disegnare e far disegnare, a schizzar paesaggi e a delineare animali. E questo per 50 anni, umilmente e docilmente come gli altri hanno deciso per lui. Ad un certo punto si decide che Muziano debba iniziare a suonare l’armonium ed anche se entrare nel mondo della musica è l’ultima delle cose a cui egli possa pensare, eccolo digitare sulla tastiera con tenacia e umiltà fino a diventar capace di insegnare musica agli alunni delle Magistrali. E questo fino alla morte. Non solo, perché gli altri così decidono, impara anche a suonare il flauto, il pianoforte, il contrabbasso; solo nell’organo non riesce a sfondare, perché l’uso della pedaliera continua ad essere per lui un ostacolo insormontabile. Gli affidano il suono della campanella alle 4 e trenta di ogni mattina e con puntualità invidiabile lo fa per 58 anni, fino a due giorni prima della morte: e solo quel giorno i confratelli si accorgono del servizio umile che egli ha svolto con assoluta fedeltà. Dove va tutte le mattine Muziano, dalle 9 alle 10, anche ora che ha 75 anni suonati? Ad esercitarsi all’armonium, secondo l’ordine ricevuto 55 anni prima: semplicemente perché nessuno si è ricordato di modificare quell’ordine. Cosa fa nel cortile tutto solo, ad ore fisse, anche sotto la tormenta o una tempesta di neve? Sorveglianza agli alunni, come gli è stato ordinato , semplicemente perché nessuno quel giorno ha modificato quell’ordine. Non è uno sprovveduto o un “semplice”: è uno che l’obbedienza la programma ogni mattina, passando ore e ore inginocchiato davanti al tabernacolo e poi davanti alla statua della Madonna. Muore il 30 gennaio 1917 e già da quel giorno si segnalano miracoli ottenuti per sua intercessione: Fratel Muziano, come al solito, continua ad “obbedire” a chi gli chiede qualcosa. Paolo VI lo beatifica nel 1977 e Giovanni Paolo II lo proclama santo nel 1989.

Autore: Gianpiero Pettiti

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91618

Muziano Maria Wiaux

(1841-1917)

Beatificazione:

- 30 ottobre 1977

- Papa  Paolo VI

 Celebrazione

Canonizzazione:

- 10 dicembre 1989

- Papa  Giovanni Paolo II

- Basilica Vaticana

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 30 gennaio

Religioso, della Congregazione dei Fratelli delle Scuole Cristiane, con somma costanza e assidua sollecitudine dedicò quasi tutta la vita all’educazione dei giovani

Il Fratello che pregava sempre

Fratel Muziano Maria, al secolo Louis-Joseph Wiaux, nasce il 20 marzo 1841 a Mellet in Belgio e viene battezzato il giorno stesso. Ricevuta dai genitori una educazione profondamente cristiana, testimoniata da esempi, diventa presto lui stesso modello per i compagni, particolarmente per la sua devozione alla Vergine.

Compiuti gli studi di obbligo, passa nell'officina del padre, il fabbro di Mellet, ma pochi mesi dopo il Signore lo chiama ad una vita consacrata al suo servizio.

A quindici anni, infatti, il 7 aprile 1856, entra nel noviziato dei Fratelli delle Scuole Cristiane. Nella festa della Visitazione riceve, con l'abito religioso, il nome di Fratel Muziano Maria.

Campo del suo primo apostolato catechistico e didattico è una classe di bambini a Chimay; insegna quindi per, un anno a Bruxelles. Nel 1859 l'obbedienza religiosa lo trasferisce al collegio di Malonne: vi resta fino alla morte, nel 1917.

Incontrate delle difficoltà di ordine professionale, dovute alla giovane età ed all'inesperienza, corre il rischio di essere allontanato dalla Congregazione come inadatto all'apostolato nella scuola. Quella dura prova segna l'inizio di un'attività umile e nascosta con mansioni piuttosto modeste: vigilanze, lezioni complementari di disegno e di musica, pur non avendo particolari attitudini per queste due discipline. Sempre obbediente e servizievole, attende allo studio del pianoforte, dell'armonium e degli altri strumenti, trovando la forza per il suo costante impegno nell'amore di Dio. E questo per oltre cinquant'anni!

Ricordando che la sua Congregazione è stata fondata per "l'educazione cristiana dei poveri", chiede ai superiori di potersi recare alla scuola gratuita annessa al collegio per insegnare il catechismo ai figli del popolo ai quali si sente particolarmente vicino nei lunghi anni in cui con straordinario impegno e dedizione scopre loro le ricchezze della Fede. Per tutti i suoi alunni, ricchi o poveri, grandi o piccoli, Fratel Muziano è un modello, un segno della presenza di Dio e della sua bontà. Il bene che realizza è incalcolabile: lo testimonieranno i giovani di cui ha avuto cura.

Caratteristica di Fratel Muziano è l'obbedienza, perfino eroica, a tutte le prescrizioni della regola. Testimonierà un suo confratello che visse per lunghi anni con lui in comunità: " Prendete la regola, dal primo all'ultimo capitolo: sotto ogni articolo scrivete pure: Fratel Muziano l'ha osservato alla lettera! Sarà la sua biografia più fedele ". Nella serena e più fiduciosa adesione al volere dei superiori, per cinquanta e più anni esegue fedelmente i compiti che gli vengono affidati. Fratel Muziano si è impegnato in una précisa scelta: fare in tutto e con la massima perfezione la volontà di Dio.

Seguendo gli insegnamenti del suo Fondatore, si lascia guidare dalla fede che gli fa vedere Dio in tutte le azioni. Il nuovo Santo vive in continuo contatto con il Signore; la sua presenza è ininterrotta. Alle quattro e mezzo del mattino è già in ginocchio davanti al Tabernacolo; passa poi all'altare di Maria. Durante il giorno il rosario scorre tra le sue dita; il movimento delle labbra rivela la sua continua preghiera. Frequenti, durante il giorno le visite al SS. Sacramento, come pure il suo pellegrinare alla grotta della Madonna di Lourdes, eretta nel parco del collegio, e ad altri luoghi di devozione.

Gli alunni ammirati della sua pietà, lo chiamano "il Fratello che prega sempre". Egli raccomanda loro con insistenza la devozione all'Eucaristia e alla Santissima Vergine, e tutti sanno che l'invito proviene da una diuturna, lunghissima pratica.

Al termine della sua vita può esclamare con umiltà e gratitudine: "Come si è felici quando si è, come me, sull'orlo della tomba e si è sempre avuta una grande devozione alla Madonna!". Questo è il suo ultimo messaggio prima di entrare in agonia.

Fratel Muziano rende l'anima a Dio il 30 gennaio 1917. Il giorno stesso della morte vengono segnalati dei favori, attribuiti alla sua intercessione. Presto folle di pellegrini accorrono alla sua tomba. I miracoli si moltiplicano. Il tribunale ecclesiastico viene eretto appena sei anni dopo la morte. Paolo VI nel 1977 proclama Beato questo umile religioso, vissuto di preghiera, di umiltà, di lavoro e di obbedienza. Giovanni Paolo II, oggi lo canonizza e lo presenta come modello a tutti i cristiani e particolarmente ai suoi confratelli e agli educatori, ai quali è demandato il delicato compito di formare onesti cittadini per le realtà terrene e anime elette per il cielo.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/muziano-maria-wiaux.html

BEATIFICAZIONE DI MUTIEN-MARIE WIAUX E MIGUEL FEBRES CORDERO

OMELIA DI PAOLO VI

Domenica, 30 ottobre 1977

Venerati fratelli, carissimi figli e figlie, qui convenuti per questa solenne celebrazione!

L’atto che abbiamo testé compiuto, riempie il Nostro cuore di purissima gioia. Noi abbiamo proclamato beati due religiosi, i fratelli delle Scuole Cristiane Mutien-Marie Wiaux e Miguel Febres Cordero, abbiamo cioè ufficialmente autorizzato il loro culto, additandone l’esempio all’ammirazione e all’imitazione di tutti i credenti. Due nuovi astri si sono accesi nel firmamento della Chiesa. Come non esultare contemplando questi nostri fratelli, che hanno già raggiunto la mèta, alla quale ognuno di noi sospira di poter un giorno arrivare? Come non gioire sapendo di poter contare sulla potente intercessione di chi ha condiviso le nostre medesime tribolazioni ed è quindi in grado di comprendere la grandezza e la miseria della nostra condizione umana?

Essi stanno dinanzi ai nostri occhi nello splendore dell’unica gloria, che non teme l’usura del tempo: la gloria della santità. Di continenti diversi, con caratteristiche umane decisamente distanti, essi sono accomunati da affinità interiori profonde, che rivelano la identica matrice spirituale Lasalliana, che ha ispirato e guidato la loro maturazione cristiana. Per apprezzare il merito dei due nuovi Beati occorre perciò rievocare il merito della Famiglia Religiosa, alla quale essi appartennero, e cioè il celebre e benemerito Istituto dei Fratelli delle Scuole Cristiane, che San Giovanni Battista de La Salle fondò a Reims (a. 1680), dando alla Chiesa una delle istituzioni più congeniali alla missione educatrice che le è propria: una scuola per la scuola. Lo scopo per il quale il Fondatore concepì la nuova società religiosa era infatti quello di preparare elementi specializzati nei compiti educativi, capaci di dedicarsi con frutto alla formazione umana e cristiana della gioventù, specialmente della gioventù povera, dei figli del popolo.

Le caratteristiche dell’Istituto discendono da tale finalità: si tratta di una società religiosa, che raccoglie persone impegnate nella pratica dei consigli evangelici in una forma di vita povera e austera, condotta in comune e testimoniata all’esterno anche mediante la forma dell’abito, persone aventi come missione precipua l’insegnamento scolastico, quello elementare e quello che oggi chiameremmo «secondario», basato su criteri didattici perfezionati, e svolto con la coscienza dell’apostolo, il quale sa di avere nei confronti degli alunni la responsabilità di annunziare il Vangelo con la parola e con l’esempio, al fine di conquistare a Cristo il loro cuore.

Questo è infatti lo scopo primario, al quale mira ogni scuola cattolica: far conoscere ed amare Gesù Cristo. E questa è la ragione per cui, soprattutto, la scuola cattolica merita la considerazione e la stima di ogni cristiano. È quindi giusto e doveroso sostenere queste nostre scuole, che aprono i ragazzi alla vita, assicurano la loro formazione umana e spirituale e costruiscono così contemporaneamente la città terrena e la Chiesa.

Quanto all’Istituto dei Fratelli delle Scuole Cristiane, la storia ci informa che, nonostante i contrasti a cui dovette sottostare, esso ebbe pronta e vasta diffusione: era già presente in quindici diocesi francesi con 22 comunità, mentre ancora viveva il Fondatore. Oggi esso svolge la sua opera in 78 Paesi, sparsi nei cinque Continenti.

I due Beati, che noi oggi contempliamo nella gloria del Regno di Dio, sono una testimonianza eloquente della vitalità dell’annosa pianta, sulla quale sono sbocciati.

Al Superiore Generale, ai suoi Collaboratori, ai numerosi Membri di questo Istituto così benemerito rivolgiamo il nostro sincero compiacimento e benedicente saluto.

Parimente, con particolare cordialità e deferenza, salutiamo le Delegazioni governative che tanto degnamente rappresentano a questa cerimonia i due Paesi di origine dei nuovi Beati; e insieme con esse intendiamo salutare i Pastori che hanno voluto intervenire.

La vida del Hermano Miguel, el endeble niño Francisco nacido en los repliegues andinos de Cuenca, discurre en un ambiente desahogado, de tradición católica y de relevantes servicios a su Patria.

La infancia del nuevo Beato se ve entristecida por un grave defecto físico: el niño nace con los pies deformes. Un motivo de honda congoja para la familia, que pronto se ve consolada con la experiencia de las dotes de inteligencia y bondad del nuevo vástago, crecido bajo la protección especial de la Virgen María. El mismo considerará un signo providencial haber nacido en el mismo año de la proclamación del Dogma de la Inmaculada Concepción.

Su amor mariano, que se hace confianza segura, crecerá sin cesar. Por ello, cuando no puede visitar los santuarios de Loreto o Lourdes, donde quería pedir a la celestial Señora su curación, exclamará con alegre serenidad: «En el cielo la veré».

Realizado su ideal de entregarse, tras no pocas oposiciones, a Cristo y a la Iglesia en la Congregación de los Hermanos de La Salle, el Hermano Miguel da prueba de un espíritu exquisitamente religioso, de una capacidad admirable de trabajo, de una entrega sacrificada de sí mismo en servicio de los demás. Y en él resalta sobre todo, como no podía faltar en un hijo de la familia lasalliana, el amor y entrega entrañables a la juventud y a su recta formación humana y moral.

En ese campo nuestro Beato alcanza metas tales que lo hacen un verdadero modelo, cuyos logros constituyen un auténtico timbre de gloria para la Iglesia, para su familia religiosa, para su Patria, que lo nombrará académico de número de la «Academia Ecuatoriana, Correspondiente de la Española».

Si nos preguntamos por el motivo radical de tal fecundidad humana y religiosa, de aquel acierto y eficiencia en su tarea ejemplar de catequista, lo encontramos en lo íntimo de su rico espíritu, que lo llevó a hacerse sabiduría vestida de amor, ciencia que ve al ser humano a la luz de Cristo, imagen divina que se proyecta -con sus deberes y derechos sagrados- hacia horizontes eternos. Ese es el gran secreto, la clave del éxito obtenido por el Hermano Miguel, realización sublime de un gran ideal y por ello figura señera para nuestro tiempo.

En efecto, cuando pocos días antes de morir en tierras de España dirá: «Otros trabajarán mejor que yo», deja un legado a la Iglesia, sobre todo al mundo religioso y a sus hermanos en religión: continuar una tarea estelar de formación de la juventud, haciendo que la escuela católica, medio siempre reformable pero válido y eficaz, sea un centro permanente de forja de juventudes recias y generosas, imbuidas de ideales elevados, capaces de contribuir al bien general, conscientes del deber de hacer respetar los derechos de todas las personas -ante todo de las más desposeídas- haciéndolas cada vez más humanas y abriéndolas a la esperanza traída por Cristo.

Un reto estupendo y exigente, que hay que recoger con valentía y espíritu de iniciativa. Es el gran mensaje, que el Hermano Miguel nos confía para que lo completemos hoy.

Le second bienheureux que nous vénérons a passé toute sa vie en Belgique. Ce n’est pas une formule stéréotypée de dire du Frère Mutien-Marie qu’il a vu le jour dans une famille d’humble condition mais profondément chrétienne. C’était en mil huit cent quarante et un, à Mellet. Dans l’amour attentif de ses parents, dans leur exemple, dans la prière et le chapelet récités chaque jour en famille, le jeune Louis Wiaux trouva tout ensemble une jeunesse heureuse, une foi solide et le désir de se donner à Dieu.

Des l’âge de quinze ans, il répondit, à la lettre, à l’appel du Seigneur, quitta tout pour le suivre, renonçant même à son nom pour prendre celui d’un martyr très peu connu: geste symbolique de soixante années d’une vie religieuse effacée aux yeux des hommes, mais grande aux yeux de Dieu et exemple maintenant pour l’Eglise entière.

Cet exemple sera-t-il compris et suivi? N’est-il pas trop opposé aux orientations du monde actuel? Bien loin de chercher d’abord sa propre autonomie et son épanouissement personnel, le Frère Mutien-Marie s’est donné totalement, du jour où il est entré dans l’Institut des Frères des Ecoles Chrétiennes, à plus grand que lui, à Dieu d’abord; et à l’œuvre de l’éducation chrétienne de la jeunesse. Et pourtant, dans cette vie sacrifiée en apparence, quelle autonomie intérieure profonde, quel épanouissement spirituel n’a-t-il pas trouvé, aux yeux du cœur qui voient la sagesse? Obéissance, humilité, dévouement et sacrifice furent les maîtres-mots de sa vie. Par là, dans le grand collège Saint-Berthuin de Malonne, sa vocation de pédagogue prit des formes imprévues, polyvalentes, déterminées essentiellement par le souci de servir là où il y avait à servir! Qui dira assez la volonté et la maîtrise de soi que suppose une telle existence? Quelle richesse humaine et spirituelle, sous des dehors si simples! Il n’a pas eu le charisme de réaliser des œuvres scolaires aussi brillantes que celles de Frère Miguel, mais il est devenu le «maître» de beaucoup de jeunes, en leur dévoilant comment l’amour désintéressé peut inspirer toute une existence. Oui, durant plus d’un demi-siècle, en communauté, dans la vie scolaire et dans la vie religieuse, le Frère Mutien-Marie fut un exemple pour tous ceux qui passèrent dans son école, élèves, professeurs et parents. Exemple, il le demeure aujourd’hui, surtout pour ceux qui, répondant à l’appel du Seigneur, ne font pas de l’enseignement une profession seulement, mais une vraie vocation religieuse!

Comment ne pas exalter ici de nouveau la grandeur et la signification particulières de l’école chrétienne? Comment aussi ne pas mettre en lumière aujourd’hui la grandeur de la vocation des Frères et des Sœurs qui se consacrent à Dieu dans l’éducation chrétienne de la jeunesse, et particulièrement celle de cet Institut des Frères des Ecoles Chrétiennes, dans lequel nos deux bienheureux ont trouvé le chemin de la perfection? Le service ardent de l’Evangile mérite aux Fils de saint Jean Baptiste de La Salle l’honneur que l’Eglise leur rend, de façon éclatante en ce jour, silencieuse le plus souvent, mais toujours avec fidélité et confiance. Prions le Saint Fondateur, prions les bienheureux Miguel et Mutien-Marie, de soutenir l’engagement religieux de tous leurs Frères, d’obtenir lumière et force aux enseignants chrétiens dans leur patient travail d’éducation, d’intercéder pour les chères populations d’Equateur et de Belgique, de procurer à toute l’Eglise, à la veille de la fête de la Toussaint, un nouvel élan de sainteté!

Sì, fratelli, la nostra invocazione sale fiduciosa ai nuovi Beati dopo la conclusione del Sinodo dedicato alla catechesi, e in particolare alla catechesi ai giovani. Essi, che spesero la loro vita nel formare intere generazioni di giovani alla conoscenza e all’amore di Cristo e del suo Vangelo, ci siano accanto per indicarci la strada e per sorreggerci nell’impegno di una catechesi convincente ed incisiva.

Essi ci insegnino la grande lezione dell’amore per i giovani e della fiducia in loro; un amore e una fiducia, che si esprimano nel non attenuare dinanzi ai loro occhi il radicalismo degli ideali evangelici, ma nel proporre coraggiosamente alla freschezza ancora intatta del loro entusiasmo la Parola di Cristo senza adattamenti di comodo. La testimonianza di quel che questa Parola ha saputo operare in fratel Miguel e in fratel Mutien e, per loro mezzo, in tante generazioni di giovani, è la prova inoppugnabile della forza vittoriosa del Vangelo.

Cristo, che ha vinto in loro, vinca anche le nostre resistenze umane e faccia di ciascuno di noi un testimone credibile del suo amore.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/paul-vi/it/homilies/1977/documents/hf_p-vi_hom_19771030.html

CANONIZZAZIONE DI FRATEL MUTIEN-MARIE WIAUX

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Domenica, 10 dicembre 1989

1. “Convertitevi perché il Regno dei cieli è vicino!” (Mt 3, 2).

In questo tempo di Avvento la Chiesa ci rivolge di nuovo l’invito di Giovanni Battista. Essa lo rivolge ad ognuno di noi! Giovanni, il precursore, si è appartato nel deserto, nell’austerità. Egli non ha altro compito che quello di preparare la via del Signore. La sua voce è ascoltata e giungono le folle. All’invito di Giovanni esse si sottopongono al battesimo riconoscendo i propri peccati. Il loro cammino è quello della conversione.

Con Giovanni, queste folle preparano la via del Signore. Infatti il Regno dei cieli è ormai vicino! Giovanni annunzia: “Colui che viene dopo di me è più potente di me” (cf. Mt 3, 11). L’ultimo e il più grande dei profeti annunzia il Messia, il virgulto germogliato dalle radici di Jesse, che il profeta Isaia attendeva.

2. Quando oggi ascoltiamo i profeti, quando in questo giorno ascoltiamo Giovanni Battista, che ci conduce sulla via del Messia, noi non percepiamo soltanto l’eco di una parola antica. È la Chiesa di Cristo che ad ogni generazione, a questa generazione della fine del secondo millennio, ritorna a dire che il Regno dei cieli è ormai vicino nel Messia annunziato dai profeti.

Viene in mezzo a noi colui sul quale si posa “lo Spirito del Signore, spirito di sapienza e di intelligenza, spirito di consiglio e di fortezza, spirito di conoscenza e di timore del Signore . . .” (Is 11, 2).

Se ci è richiesta la conversione, è per accogliere colui che viene, per ricevere i doni della giustizia e della pace, per diventare artefici di pace, poiché, come dice il profeta Isaia: “Egli giudicherà con giustizia i poveri e prenderà decisioni eque per gli oppressi del paese” (Is 11, 4). Per preparare la sua venuta, per divenire suoi discepoli, è necessario lasciarsi trasformare dalla sua giustizia e guidare dalla sua sapienza. Noi comprendiamo che “per mezzo dello spirito di sapienza e di intelligenza” (Is 11, 2), il Messia scopre il nostro peccato e ci invita a conformarci alla legge di amore e di verità del suo Regno.

3. Il profeta dice ancora del Messia che “fascia dei suoi lombi sarà la giustizia” (Is 11, 5). Egli inaugura un regno di pace: “Il lupo dimorerà insieme con l’agnello . . ., il vitello e il leoncello pascoleranno insieme e un fanciullo li guiderà. (. . .) Non agiranno più iniquamente né saccheggeranno in tutto il mio santo monte” (Is 11, 6. 9).

Si tratta forse di un’illusione, dal momento che conflitti senza fine in tanti punti del mondo sembrano renderla vana? Sarebbe così se questa parola non venisse da Dio, se non si rivolgesse alle coscienze, se non fosse essa stessa sorgente di giustizia, la giustizia secondo Dio, la giustizia di Dio! Il messaggio di Isaia, l’ardente appello del precursore e poi la venuta stessa di Gesù portano dei frutti di pace, nel cuore e nelle azioni di coloro che si lasciano convertire.

Giovanni il Battista proclama l’urgenza della conversione: “Già la scure è posta alla radice degli alberi” (Mt 3, 10). Ascoltiamo bene questo avvertimento: ogni persona è chiamata a produrre frutti buoni di giustizia e di pace; ogni momento, ogni azione ha la sua importanza in funzione del Regno che viene e di cui non deve tradire lo spirito. Ogni uomo, per quanto modesto, è insostituibile nella famiglia umana; il più umile gesto ispirato dall’amore rende gloria a Dio.

4. La Chiesa oggi esalta un religioso molto semplice. Per tutta la vita egli ha compiuto la volontà del Signore senza mai tardare. Fedele alle esigenze e alle rinunce della regola, san Muziano-Maria ha tutta la grandezza degli umili.

Per sessant’anni di vita religiosa trascorsa nell’ombra, ha praticato le osservanze dei fratelli delle Scuole cristiane con una generosità totale. Per lui, nulla fu più importante dell’obbedienza, nulla più gioioso della povertà, nulla più urgente degli obblighi della vita comune, dell’accoglienza dei suoi alunni e di chiunque veniva a lui. Fedele ai compiti nascosti a lui affidati, giorno dopo giorno fratel Muziano offriva la sua vita al Signore, in una dimenticanza di sé che per lui era diventata naturale. Già per questo è una figura esemplare: è giunto alla santità nel quotidiano, seguendo con docilità il cammino dei figli di san Giovanni Battista di La Salle.

Semplice assistente dei maestri di musica e di disegno, o occupato nei numerosi servizi necessari in una grande struttura scolastica, fratel Muziano restava sempre illuminato dalla presenza di Dio. Il suo senso della preghiera impressionava confratelli ed allievi, tanto da essere chiamato “il Fratello che pregava sempre”.

È un ammirevole modello della “vita di preghiera”. Prolungava l’adorazione e la meditazione davanti al Santissimo fino quando poteva; risplendeva di gioia nel comunicarsi ogni giorno al Corpo di Cristo; non cominciava un lavoro senza invocare il Signore e venerare la Croce. In ogni momento, con il rosario in mano, invocava la santa Vergine con una giusta devozione, come dimostrano queste parole: “Per arrivare ad un’intima unione con nostro Signore, prendete la strada di Maria dove non c’è compito né ombra che possano fermare il vostro cammino verso Gesù” (S. Mutien-Marie Wiaux, “Lettre du 3 janvier 1914”).

Con l’intensità della sua vita spirituale, san Muziano-Maria “preparava la via del Signore, raddrizzava i suoi sentieri (cf. Mt 3, 3). Quanti lo vedevano pregare si stupivano di non trovare in lui “niente che non fosse semplicemente sincero”. C’è nell’uomo di Dio come una trasparenza che lo rende testimone autentico del Signore presente in lui. La Parola di Dio viveva in lui, gli autori spirituali l’avevano nutrito; ne traeva una saggezza che sapeva comunicare con naturalezza. Pensiamo alle parole di Isaia ascoltate oggi: “la saggezza del Signore riempirà il paese come le acque ricoprono il mare” (Is 11, 9).

5. San Muziano ebbe a Malonne una influenza discreta dovuta alla sorgente viva della sua pietà, della sua preghiera. I bambini del catechismo, gli allievi che gli stavano sempre vicino, sentivano che la forza di quest’uomo veniva dalla sua intimità con Dio e che un’instancabile carità aveva più valore di qualsiasi altra capacità.

Il suo messaggio non si esprime nei termini della saggezza di questo mondo. Egli mostra ai suoi fratelli, agli educatori, ai giovani la vera fecondità di una vita umilmente offerta. Egli poteva dire, come il Salmo di questa liturgia che Dio “avrà pietà del debole e del povero e salverà la vita dei suoi miseri” (Sal 72, 13). Lui stesso si considerava debole e povero, e questo lo rendeva disponibile verso chiunque gli confidava le sue pene. Dopo la sua morte, venne riconosciuto naturalmente come l’intercessore che la Chiesa ormai onora, un amico di Dio che resta un fratello degli uomini.

Con l’istituto dei fratelli delle Scuole cristiane, con i suoi connazionali del Belgio, noi siamo meravigliati per la fama di questo umile religioso. Noi rendiamo grazie oggi per la santità di fratel Muziano-Maria. Gli chiediamo di aiutare gli educatori dei nostri tempi perché sappiano accompagnare i giovani sul cammino della fede, aprirli alla bellezza del messaggio evangelico, invitarli a rinnovare continuamente la conversione richiesta da Cristo salvatore, a prendere parte attivamente alla vita della Chiesa.

6. Il lungo cammino di santità percorso da fratel Muziano sembra essere una risposta fedele alle parole di san Paolo che la Chiesa ci fa ascoltare in questa seconda domenica di Avvento: i libri santi sono scritti “per nostra istruzione, perché in virtù della perseveranza e della consolazione che ci vengono dalle Scritture teniamo viva la nostra speranza” (Rm 15, 4). Il santo fratello diede prova di perseveranza e di coraggio. Ci aiuti su questa strada ad appoggiarci alla potenza della Parola di Dio per affrontare le sfide di ciascuna delle nostre esistenze, le sfide di ciascuna delle nostre famiglie e delle nostre comunità.

San Paolo aggiungeva: “Il Dio della perseveranza e della consolazione ci conceda di avere gli uni verso gli altri gli stessi sentimenti ad esempio di Cristo Gesù” (Rm 15, 5). Sull’esempio del santo fratello di Malonne, tutto compenetrato dello spirito di Cristo, accoglieremo meglio il salvatore che viene tra noi se, nell’unità, riceviamo la Parola e agiamo in comunione nello stesso Spirito e condividiamo i medesimi doni. “Accoglietevi perciò gli uni gli altri come Cristo accolse voi, per gloria di Dio” (Rm 15, 7-9). Vivere l’Avvento è preparare i giorni in cui “fiorirà la giustizia”, i giorni in cui conosceremo “l’abbondanza della pace” (cf. Sal 72, 7), i giorni in cui “saranno benedette tutte le stirpi della terra” (Sal 72, 17).

7. Fratelli e sorelle, l’esempio di un santo che è vissuto vicino a noi può rendere forte in noi il coraggio della speranza. Fratel Mutieno-Marie ci precede nel cammino della fedeltà agli inviti di Dio e all’instancabile servizio dei fratelli. Noi chiediamo la sua intercessione, affinché ci sia dato di spianare a nostra volta la via del Signore e la via dell’uomo, che è la via della Chiesa. Noi invochiamo la sua intercessione affinché ci sia data la capacità di produrre i frutti che esprimano una reale conversione, di annunziare senza sosta il Regno dei cieli ormai vicino in colui che battezza nello Spirito Santo (cf. Mt 3, 2-11).

E così noi potremo “con un solo animo e una voce sola rendere gloria a Dio, Padre del Signore nostro Gesù Cristo” (cf. Rm 15, 6).

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1989/documents/hf_jp-ii_hom_19891210_fratel-wiaux.html

Mutien-Marie (geboren Alois Josèph) Viaux, Frère des Écoles Chrétiennes, Malonne, België; † 1917.

Feest 30 januari.

Hij behoorde tot de congregatie van de Broeders van de Christelijke Scholen. Daar was hij als 15-jarige jongen uit een eenvoudig gezin ingetreden. Na zijn noviciaat werd hij naar de in 1841 opgerichte school van Malonne gestuurd, in de provincie Namen, Beligië. Al gauw bleek dat hij voor de klas geen succes was. Zijn oversten lieten hem eenvoudige klusjes opknappen: huishoudelijk werk, en assistentie in de teken- en muzieklessen. Hij speelde contrabas in het schoolorkestje. Hij surveilleerde op de speelplaats en dat deed hij altijd met de rozenkrans in de hand. Hij had een grote devotie voor Maria, wat tot uitdrukking kwam in de kloosternaam die hij na zijn geloften had gekregen: Mutien-Marie. Vijftig jaar lang behoorde broeder Mutien-Marie tot het vertrouwde meubilair van de school. De leerlingen noemden hem de altijd-biddende broeder. Onopvallend. Maar hij was er altijd, en wat hem werd opgedragen, voerde hij uit met toeleg en trouw. Broeders die hem goed hebben gekend zeiden van hem dat de leefregel van de congregatie zijn houvast was: hij zocht nooit de grenzen op, integendeel, de regel gaf hem zekerheid en hij liet zich daar in alle eenvoud door gezeggen op indrukwekkende wijze.

Toen paus Johannes-Paulus II († 2005, 4 april) hem op 10 december 1989 heilig verklaarde, zei hij: “Deze religieus was een man die zich aan zijn woord hield. Je kon van hem op aan en wat je hem vroeg, kwam altijd voor elkaar. Wie hem opzocht, werd hartelijk ontvangen; hij hielp zoveel als in zijn vermogen lag. Eigen voordeel zocht hij nooit; integendeel, hij stelde zich in dienst van de anderen. Hij was klein van stuk en men liet hem de allereenvoudigste dingen doen. Maar in hem herkennen wij een van die kleinen die zó kostbaar zijn in de ogen van de Heer dat hij ze in zijn Koninkrijk op de eerste plaats zet.”

Bronnen

[Cim.1989p:31; Lfv.1995p:67; Wi5.2006p:337; Dries van den Akker s.j./2009.08.15]

© A. van den Akker s.j. / A.W. Gerritsen

SOURCE : https://heiligen-3s.nl/heiligen/01/30/01-30-1917-mutien.php


Voir aussi http://www.lasalle.org/fr/qui-sommes-nous/saintete-lasallienne/saint-mutien-marie-wiaux/