Saint Mutien Marie
Wiaux, religieux
Il était originaire de Mellet en Belgique où son père était forgeron. Devenu frère des Ecoles Chrétiennes, il fut un grand éducateur pendant cinquante ans, avec patience, humilité et respect de la personnalité spirituelle de ses élèves. Il mourut au collège Saint Berthuin de Malonne en 1917.
Saint Mutien Marie Wiaux
Frère des Ecoles
Chrétiennes (+ 1917)
Il était originaire de
Mellet en Belgique où son père était forgeron. Devenu frère des Ecoles
Chrétiennes, il fut un grand éducateur pendant cinquante ans, avec patience,
humilité et respect de la personnalité spirituelle de ses élèves. Il mourut au
collège Saint Berthuin de Malonne et fut béatifié en octobre 1977 puis canonisé
en 1989 par Jean-Paul II.
Site Internet du Vatican:
Canonisation le 10 décembre 1989 de Mutien Marie Wiaux, F.S.C. (1841-1917)
À Malonne en Belgique,
l’an 1917, saint Mucien-Marie (Louis Wiaux), frère des Écoles chrétiennes, qui
consacra presque toute sa vie à l’éducation des jeunes avec une extrême
persévérance et une ardeur continuelle.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5429/Saint-Mutien-Marie-Wiaux.html
Saint Mutien-Marie WIAUX
Nom: WIAUX
Prénom: Louis - Joseph
Nom de religion:
Mutien-Marie
Pays: Belgique
Naissance:
20.03.1841 à Mellet prs de Gosselies (Belgique)
Mort: 30.01.1917 à
Malonne
Etat: Frère des Ecoles
chrétiennes
Note: 58 ans au collège
de Malonne comme surveillant et enseignant dans des charges secondaires et un
humble dévouement.
Béatification:
30.10.1977 à Rome par Paul VI
Canonisation:
10.12.1989 à Rome par Jean Paul II
Fête: 30 janvier
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1989 n.51
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1977 p.954 - 1990 p.59-60
Notice
Louis-Joseph Wiaux naît
en 1841 à Mellet près de Grosselies, dans le Hainaut belge. En 1856, à 15 ans,
il entre chez les Frères des Écoles chrétiennes (de Saint Jean-Baptiste de la
Salle). Vu son inaptitude à l'enseignement, il manque de se faire renvoyer.
Néanmoins en 1859, il est assigné au collège de Malonne (Hainaut). Son nom de
religion est Mutien-Marie. Et ce jeune frère, peu doué pour les arts, grâce à
sa persévérance, arrive à jouer correctement de un ou deux instrument de
musique dans la fanfare du collège. Il tient honorablement sa modeste place
d'adjoint aux maîtres de musique et de dessein. Il accomplit dans l'ombre
d'autres tâches subalternes nécessitées par la vie d'un pensionnat. Dans ce
collège, pendant plus d'un demi-siècle, il fera l'édification des Frères de
l'Institut et des élèves, par sa régularité, sa piété et son humilité.
Régularité, car il
pratique les observances avec une entière générosité. Pour lui, rien de plus
important que l'obéissance. Piété, piété mariale notamment. C'est une
silhouette familière pour les élèves que celle de ce Frère toujours avec son
chapelet. On l'a appelé "l'apôtre de l'Ave Maria". Il écrit par
exemple dans une lettre: "Pour arriver à une intime union avec le
Seigneur, prenez le chemin de Marie." (1914). Humilité, il se considère
comme faible et pauvre, et cela le rend naturellement proche de tous ceux qui
se confient à lui. Bref, "une sainteté au quotidien" (Jean Paul II).
Après 58 années passées au collège, il y meurt le 30 janvier 1917.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0146.htm
Saint Mutien Marie (Louis
Joseph Wiaux)
Le Frère Mutien
Marie (Louis Joseph Wiaux) que l'Église élève aujourd'hui au rang des
Saints, naquit le 20 mars 1841 à Mellet, en Belgique, et fut baptisé le jour
même. Ayant reçu de ses parents une éducation profondément chrétienne, appuyée
d'exemples, il devint vite lui-même un modèle pour ses compagnons,
particulièrement par sa dévotion à la Vierge.
Après ses études
primaires, il alla travailler à l'atelier de son père, forgeron de Mellet. Peu
de mois après, le Seigneur l'appela à une vie toute consacrée à son service.
A quinze ans, le 7 avril
1856, il entre au noviciat des Frères des Ecoles Chrétiennes. Le jour de la
fête de la Visitation, il revêt l'habit religieux et reçoit le nom de Frère
Mutien Marie.
Le champ de son premier
apostolat catéchétique et pédagogique fut une classe d'enfants à Chimay.
Pendant un an, il enseigne à Bruxelles. En 1859, il est transféré au Collège de
Malonne: il y restera jusqu'à sa mort survenue en 1917.
Ayant trouvé des
difficultés d'ordre professionnel, attribuables à son jeune âge et à son
inexpérience, il court le risque d'être écarté de la Congrégation comme inapte
à l'apostolat de l'école. Après cette dure épreuve, il est affecté à des
activités humbles et cachées dans des fonctions plutôt modestes: surveillances,
leçons élémentaires de dessin et de musique, sans être particulièrement doué
pour ces deux disciplines.
Toujours obéissant et
serviable, il s'applique à l'étude du piano, de l'harmonium et des autres
instruments, et il puise dans l'amour de Dieu, la force d'une constante
assiduité au travail, et cela pendant plus de cinquante ans! Se rappelant que
sa Congrégation a été fondée pour l'"éducation chrétienne des
pauvres", il demande aux Supérieurs la faveur de se rendre à l'école
gratuite, annexée au Collège, pour enseigner le catéchisme aux enfants de la
classe populaire, dont il se sent très proche: pendant de longues années, il se
consacra avec une ardeur extraordinaire à leur faire découvrir les richesses de
la Foi.
Pour tous ses élèves,
riches ou pauvres, grands ou petits, le Frère Mutien est un modèle, un signe de
la présence de Dieu et de sa bonté. Le bien qu'il réalise est incalculable: les
jeunes dont il s'est occupé en témoignent.
Le trait caractéristique
du Frère Mutien est une obéissance, poussée jusqu'à l'héroïsme, à toutes les
prescriptions de la Règle. Un des Frères qui vécut de longues années avec lui
en communauté donne de lui ce témoignage: "Prenez la Règle, du premier
Chapitre jusqu'au dernier, et, sous chaque article, écrivez: le Frère Mutien
l'a observé à la lettre! Ce sera sa biographie la plus fidèle!". Dans une
sereine et confiante adhésion à la volonté des Supérieurs, pendant plus de
cinquante ans, il exécute fidèlement les tâches qui lui sont confiées. le Frère
Mutien s'est fixé un choix précis: faire en tout et avec la plus grande
perfection, la volonté de Dieu.
Conformément aux
enseignements de son Fondateur, il se laisse guider par la Foi, qui lui fait
voir Dieu en toutes ses actions. le nouveau Saint vit constamment avec le
Seigneur sans jamais perdre le sentiment de sa présence. A quatre heures et
demie du matin, il est déjà à genoux devant le Tabernacle. Puis, il se rend à
l'autel de Marie. Pendant la journée, il égrène son chapelet: le mouvement de
ses lèvres révèle sa prière continuelle. Ses visites au Saint Sacrement sont
fréquentes pendant la journée; il y ajoute les pèlerinages à la grotte de la
Vierge de lourdes et à d'autres lieux de dévotion.
Les élèves, témoins de
son admirable piété, l'appellent "le Frère qui prie toujours". Il
leur recommande avec insistance la dévotion à l'Eucharistie et à la Très Sainte
Vierge, et tous savent que l'invitation résulte d'une pratique personnelle
journalière et persévérante. En toute humilité et avec une extrême gratitude,
il dira, à la fin de sa vie: "Qu'on est heureux quand on est, comme moi,
sur le bord de la tombe, d'avoir toujours eu une grande dévotion à la Très
Sainte Vierge!". Ce fut le dernier message de sa vie, alors qu'il entrait
en agonie.
Au matin du 30 janvier
1917, il rendit sa belle âme à Dieu. Le jour même de sa mort, on signalait des
faveurs, attribuées à son intercession. Et, bientôt, se fut un défilé de
pèlerins venant prier sur sa tombe. les miracles se multiplient.
Six ans plus tard, un
tribunal ecclésiastique est établi pour la procédure canonique en vue de la
Béatification et de la Canonisation. le Pape Paul VI en 1977 proclame Bienheureux,
cet humble religieux dont la vie fut toute de prière, d'humilité, de travail et
d'obéissance. Aujourd'hui —10 décembre 1989 — Jean Paul II le
présente comme modèle à tous les chrétiens et, tout particulièrement, à ses
confrères et aux éducateurs, auxquels est confiée la tâche délicate de former
des citoyens honnêtes pour les réalités terrestres et des élus pour le ciel.
SOURCE : www.vatican.va
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/mutien_marie_wiaux.htm
Frère Mutien-Marie, le
saint des petits riens
Anne
Bernet - publié le 29/01/24
Il était bon à rien, et
les Frères des écoles chrétiennes de sa communauté de Namur ne savaient pas
quoi faire de lui. Mais sa prière était d’une efficacité redoutable : on venait
de partout pour lui confier ses intentions ! Canonisé en 1989, l'Église le fête
le 30 janvier.
C’est une erreur de
s’imaginer qu’il faut faire de grandes choses pour devenir
un grand saint. La très simple histoire du petit frère Mutien-Marie
démontre le contraire. Heureusement car, sans cela, l’excuse serait trop facile
pour ne rien essayer afin de devenir saint sous prétexte que le Ciel ne nous en
a pas fourni l’occasion.
Louis-Joseph Wiaux est né
à Mellet, dans le Hainaut, le 20 mars 1841. Cette région de Belgique est
catholique, ancrée dans la foi et la pratique religieuse. Chez les Wiaux — lui
est forgeron, elle tient l’unique boutique du village, mercerie, épicerie et
estaminet — on élève six enfants, on assiste à la messe tous les jours, on a
une profonde dévotion eucharistique, on dit le chapelet au moindre instant
libre. Loin d’apparaître une corvée à Louis-Joseph, ces usages sont pour lui
source de joie et d’équilibre, ce qui explique pourquoi le petit garçon,
scolarisé, se révèle ardent zélateur du Sacré
Cœur et du culte marial.
Trop aux yeux de certains
camarades de classe qui le surnomment « saint Louis de Gonzague »,
allusion au
jeune saint jésuite donné en exemple par les éducateurs catholiques.
Est-ce cela, ou plus sûrement le fait qu’un de ses frères aînés soit entré au
juvénat de la Compagnie, mais, à la fin de ses études primaires, le garçon
pense aux Fils de saint Ignace, vocation que son curé balaie d’un revers de
main, ne le croyant pas capable de répondre à leurs exigences. Certain,
cependant, que Louis-Joseph a entendu l’appel divin, ce prêtre l’oriente vers
les Frères des écoles chrétiennes, éducateurs, eux aussi, mais dont les
ambitions intellectuelles correspondent mieux aux capacités de
l’adolescent.
Que faire d’un tel
incapable ?
En 1856, Louis-Joseph est
admis au noviciat lasallien de Chimay, puis poursuit sa formation au collège
Saint-Georges de Bruxelles. Le 11 septembre 1859, il est envoyé de Malonnes
près de Saint-Berthuin, établissement scolaire qu’il ne quittera plus jusqu’à
sa mort. Pourtant, bien qu’il ait prononcé ses vœux temporaires dès le 14
septembre, ce jeune homme de 17 ans qui prend en religion le nom de Frère
Mutien-Marie se révèle aussitôt inapte à la vocation vers laquelle on l’a
orienté. Les Frères des écoles chrétiennes, dit
familièrement « frères quatre bras » à cause des manches de leur
habit qu’ils laissent flotter, sont des enseignants et, même s’ils se dévouent
essentiellement à la formation primaire d’enfants de milieux modestes qui seront
tôt déscolarisés, il faut cependant des capacités d’enseignant et frère
Mutien-Marie n’en a pas… Est-il trop jeune, sa formation a-t-elle été
insuffisante ? Les supérieurs, découragés, envisagent de le renvoyer, ne voyant
quoi faire d’un tel incapable… La décision de le chasser, qui le bouleverse,
est quasiment prise lorsque l’un des professeurs, touché de sa détresse,
convainc les responsables de le garder en le cantonnant à des tâches à la
mesure de son manque de talents. Il est incapable d’enseigner, certes, et c’est
fâcheux, mais il peut assurer la surveillance des études. Certaines matières
secondaires comme l’apprentissage de la musique ou du dessin dans les petites
classes seraient dans ses cordes. On ne tardera pas à constater que Mutien-Marie
n’a pas de dispositions artistiques mais déborde de bonne volonté.
J’ai demandé à la
bienheureuse Vierge Marie de m’accompagner toujours et partout, de sorte que je
reste toujours à ses côtés. Elle m’a fait cette grâce.
On lui dit d’étudier la
musique : il s’y attelle, apprend à jouer de l’harmonium, de l’orgue, du
bombardon, et d’autres instruments, ce qui lui permet de tenir un rôle
important dans la chorale et l’orchestre du collège. Il obtient car, en ce
domaine, il est doué, la permission d’enseigner le catéchisme, ce qu’il fait
deux fois par semaine au village mais aussi pour les enfants pauvres qui
bénéficient au collège d’une scolarité gratuite, charisme de l’Institut que
certains dédaignent. On lui confie aussi la tâche de réveiller la communauté chaque
matin à 4h30, tâche ingrate qui l’oblige à se lever plus tôt que les autres
mais qu’il remplit tant que sa santé le lui permet.
« Le frère qui prie
tout le temps »
Ce qui frappe ses
supérieurs, c’est sa totale obéissance à
leurs exigences, même quand elles ne correspondent pas à ses aspirations. Plus
tard, l’un de ses compagnons dira que l’on pouvait prendre un à un tous les
articles de la Règle : il ne s’en trouverait pas un que le frère Mutien-Marie
n’ait observé à la lettre tout au long de sa vie. C’est déjà en soi admirable.
Qu’on est heureux quand
on est comme moi sur le bord de la tombe, d’avoir toujours eu une grande
dévotion à la Très Sainte Vierge Marie.
L’autre fait remarquable
est qu’estimant avoir des loisirs puisqu’il n’enseigne pas, Mutien-Marie se
voue à la prière. Les enfants ne s’y trompent pas qui le surnomment « le
frère qui prie tout le temps » ! Il passe des heures devant le Saint
Sacrement, défile interminablement les dizaines du rosaire, appartient à la Garde
d’honneur qui vénère le Sacré Cœur, construit jusqu’à la réplique de la
Grotte de Lourdes installée
près du collège. Sa prière constante frappe ceux qui en sont témoins et bientôt
des gens viennent lui confier leurs intentions et se recommander à ses prières.
Le bruit court qu’elles sont très souvent exaucées. À la fin de ses jours,
Mutien-Marie dira : « J’ai demandé à la bienheureuse Vierge
Marie de m’accompagner toujours et partout, de sorte que je reste
toujours à ses côtés. Elle m’a fait cette grâce. » Tel est le secret de
cette prière constante dont cet humble est le seul à ne pas mesurer les fruits
de grâce.
Le temps de la gloire
En 1912, ses forces
déclinent, obligeant à le décharger de ses occupations, hormis la prière.
L’hiver 1917, en Belgique occupée, est très froid, les privations immenses.
Mutien-Marie tombe malade. Fin janvier, il est perdu. La veille de sa mort, il
dit à son confesseur : « Qu’on est heureux quand on est comme moi sur le
bord de la tombe, d’avoir toujours eu une grande dévotion à la Très Sainte
Vierge Marie… » Il s’éteint dans la matinée du 30 janvier. On l’enterre
humblement mais, en 1926, il faut déplacer sa tombe tant l’afflux des pèlerins
y est ahurissant, au point de nuire à leur sécurité. On parle des guérisons, de
miracles. La gloire du frère qui prie tout le temps se répand à travers le
monde. Il est canonisé en 1989 sans avoir jamais rien fait de ces merveilles
extraordinaires que l’on imagine nécessaires à la sainteté.
Lire aussi :Guillaume-Joseph
Chaminade, le prêtre qui s’allia avec la Vierge Marie pour rechristianiser la
France
Lire aussi :Les
recettes courtes et efficaces des grands saints… pour devenir saint
Lire aussi :Remi
de Reims a-t-il sauvé le catholicisme ?
Saint Mutien-Marie : le
Frère qui ne cessait de prier
Par La
rédaction
Publié le 30 janvier
2014 - Modifié le 08 janvier 2024
Aujourd’hui, nous
commémorons saint Mutien-Marie. Un Belge qui rejoignit les Frères des Écoles
Chrétiennes en 1856. Septuagénaire, ses forces commencèrent à le trahir et il
décéda le 30 janvier 1917. En 1977, il fut béatifié par le pape Paul VI. C’est
en 1989 qu’il fut canonisé par le pape Jean-Paul II.
Louis Jospeh Wiaux, futur
saint Mutien-Marie, naquit à Mellet, dans le Hainaut le 20 mars 1841. Après
l’école primaire, il travailla en tant qu’apprenti à la forge paternelle. A
l’âge de 15 ans, il se sentit assez mûr pour suivre les pas de son frère et
entrer chez les Pères Jésuites.
Le curé de Mellet, l’abbé
Sallié, ne vit pas les choses de la même façon. Il fit découvrir à Louis
l’existence des Frères des Ecoles Chrétiennes, qui, de leur côté, venaient
d’inaugurer une école à Gosselies. Finalement, Louis entra au Noviciat des
Frères à Namur en avril 1856, et reçut l’habit religieux trois mois plus tard.
Il devint Frère Mutien-Marie.
Sa personnalité, gaie et
agréable, était très appréciée de ses Frères. En septembre 1857, il partit
enseigner auprès de la jeunesse de Chimay. Son apostolat le mènera ensuite à
l’Institut Saint-Georges de Bruxelles. En 1859, il arriva finalement
à Malonne où il passera 58 ans, jusqu’à sa mort le 30 janvier 1917.
Un modèle d’éducateur
chrétien
Durant ces années, il
enseigna essentiellement le catéchisme et assura bon nombre de surveillances.
Prenant le temps pour ses élèves, il veillait à ce que chaque camarade se sente
compris et accompagné. Les jeunes pensionnaires l’avaient
surnommé "le Frère qui prie toujours". C’est vrai qu’il
vivait en présence de Dieu, de Jésus mais aussi de Marie qu’il aimait
appeler "Bonne Mère". "J'ai demandé à la Bonne Mère de
m'accorder sa présence et de m'accompagner partout et toujours, de sorte que je
me sente toujours à ses côtés, et Elle m'a fait cette
grâce", lança-t-il un jour.
Toujours disponible et
s’attelant à ses tâches avec rigueur et fidélité, Mutien-Marie était un homme
profondément bon. Son sourire illuminait son visage qui traduisait l’expression
d’un bonheur vrai.
A l’âge de 70 ans, son
corps commença à faiblir et il dut s’aliter cinq années plus tard. Dès qu’il se
sentit un rien mieux, il voulu retrouver le rythme des horaires de sa
communauté. Malgré sa faiblesse, il continuait de s’agenouiller pour la prière.
Ses dernières forces le quittèrent le 30 janvier 1917. C’est dans la paix qu’il
partit rejoindre la "Bonne Mère".
Il fut proclamé
"Bienheureux" par le pape Paul VI en 1977 à Rome. Citant sa vie
exemplaire consacrée à la prière et son humilité quotidienne, Jean-Paul
II le canonisa en 1989.
Dans la liturgie, saint
Mutien-Marie est commémoré le 30 janvier. Au sanctuaire de Malonne, par contre,
il est fêté le 11 septembre.
S.T.
SOURCE : https://www.cathobel.be/2014/01/saint-mutien-marie-le-frere-qui-ne-cessait-de-prier/
BÉATIFICATION DE
MUTIEN-MARIE WIAUX ET MIGUEL FEBRES CORDERO
HOMÉLIE DU PAPE PAUL VI
Dimanche, 30 octobre 1977
Venerati fratelli,
carissimi figli e figlie, qui convenuti per questa solenne celebrazione!
L’atto che abbiamo
testé compiuto, riempie il Nostro cuore di purissima gioia. Noi abbiamo
proclamato beati due religiosi, i fratelli delle Scuole Cristiane Mutien-Marie
Wiaux e Miguel Febres Cordero, abbiamo cioè ufficialmente autorizzato il loro
culto, additandone l’esempio all’ammirazione e all’imitazione di tutti i
credenti. Due nuovi astri si sono accesi nel firmamento della Chiesa. Come non
esultare contemplando questi nostri fratelli, che hanno già raggiunto la mèta,
alla quale ognuno di noi sospira di poter un giorno arrivare? Come non gioire
sapendo di poter contare sulla potente intercessione di chi ha condiviso le
nostre medesime tribolazioni ed è quindi in grado di comprendere la grandezza e
la miseria della nostra condizione umana?
Essi stanno dinanzi ai
nostri occhi nello splendore dell’unica gloria, che non teme l’usura del tempo:
la gloria della santità. Di continenti diversi, con caratteristiche umane decisamente
distanti, essi sono accomunati da affinità interiori profonde, che rivelano la
identica matrice spirituale Lasalliana, che ha ispirato e guidato la loro
maturazione cristiana. Per apprezzare il merito dei due nuovi Beati occorre
perciò rievocare il merito della Famiglia Religiosa, alla quale essi
appartennero, e cioè il celebre e benemerito Istituto dei Fratelli delle Scuole
Cristiane, che San Giovanni Battista de La Salle fondò a Reims (a. 1680), dando
alla Chiesa una delle istituzioni più congeniali alla missione educatrice che
le è propria: una scuola per la scuola. Lo scopo per il quale il Fondatore
concepì la nuova società religiosa era infatti quello di preparare elementi
specializzati nei compiti educativi, capaci di dedicarsi con frutto alla
formazione umana e cristiana della gioventù, specialmente della gioventù
povera, dei figli del popolo.
Le caratteristiche
dell’Istituto discendono da tale finalità: si tratta di una società religiosa,
che raccoglie persone impegnate nella pratica dei consigli evangelici in una
forma di vita povera e austera, condotta in comune e testimoniata
all’esterno anche mediante la forma dell’abito, persone aventi come missione
precipua l’insegnamento scolastico, quello elementare e quello che oggi
chiameremmo «secondario», basato su criteri didattici perfezionati, e
svolto con la coscienza dell’apostolo, il quale sa di avere nei confronti degli
alunni la responsabilità di annunziare il Vangelo con la parola e con
l’esempio, al fine di conquistare a Cristo il loro cuore.
Questo è infatti lo scopo
primario, al quale mira ogni scuola cattolica: far conoscere ed amare Gesù
Cristo. E questa è la ragione per cui, soprattutto, la scuola cattolica merita
la considerazione e la stima di ogni cristiano. È quindi giusto e doveroso
sostenere queste nostre scuole, che aprono i ragazzi alla vita, assicurano la
loro formazione umana e spirituale e costruiscono così contemporaneamente la
città terrena e la Chiesa.
Quanto all’Istituto dei
Fratelli delle Scuole Cristiane, la storia ci informa che, nonostante i
contrasti a cui dovette sottostare, esso ebbe pronta e vasta diffusione: era
già presente in quindici diocesi francesi con 22 comunità, mentre ancora viveva
il Fondatore. Oggi esso svolge la sua opera in 78 Paesi, sparsi nei cinque
Continenti.
I due Beati, che noi
oggi contempliamo nella gloria del Regno di Dio, sono una testimonianza
eloquente della vitalità dell’annosa pianta, sulla quale sono sbocciati.
Al Superiore Generale, ai
suoi Collaboratori, ai numerosi Membri di questo Istituto così benemerito
rivolgiamo il nostro sincero compiacimento e benedicente saluto.
Parimente, con
particolare cordialità e deferenza, salutiamo le Delegazioni governative che
tanto degnamente rappresentano a questa cerimonia i due Paesi di origine dei
nuovi Beati; e insieme con esse intendiamo salutare i Pastori che hanno voluto
intervenire.
La vida del Hermano
Miguel, el endeble niño Francisco nacido en los repliegues andinos de Cuenca,
discurre en un ambiente desahogado, de tradición católica y de relevantes
servicios a su Patria.
La infancia del nuevo
Beato se ve entristecida por un grave defecto físico: el niño nace con los pies
deformes. Un motivo de honda congoja para la familia, que pronto se ve
consolada con la experiencia de las dotes de inteligencia y bondad del nuevo
vástago, crecido bajo la protección especial de la Virgen María. El mismo
considerará un signo providencial haber nacido en el mismo año de la
proclamación del Dogma de la Inmaculada Concepción.
Su amor mariano, que se
hace confianza segura, crecerá sin cesar. Por ello, cuando no puede visitar los
santuarios de Loreto o Lourdes, donde quería pedir a la celestial Señora su
curación, exclamará con alegre serenidad: «En el cielo la veré».
Realizado su ideal de
entregarse, tras no pocas oposiciones, a Cristo y a la Iglesia en la Congregación
de los Hermanos de La Salle, el Hermano Miguel da prueba de un espíritu
exquisitamente religioso, de una capacidad admirable de trabajo, de una entrega
sacrificada de sí mismo en servicio de los demás. Y en él resalta sobre todo,
como no podía faltar en un hijo de la familia lasalliana, el amor y entrega
entrañables a la juventud y a su recta formación humana y moral.
En ese campo nuestro
Beato alcanza metas tales que lo hacen un verdadero modelo, cuyos logros
constituyen un auténtico timbre de gloria para la Iglesia, para su familia
religiosa, para su Patria, que lo nombrará académico de número de la «Academia
Ecuatoriana, Correspondiente de la Española».
Si nos preguntamos por el
motivo radical de tal fecundidad humana y religiosa, de aquel acierto y
eficiencia en su tarea ejemplar de catequista, lo encontramos en lo íntimo de
su rico espíritu, que lo llevó a hacerse sabiduría vestida de amor, ciencia que
ve al ser humano a la luz de Cristo, imagen divina que se proyecta -con sus
deberes y derechos sagrados- hacia horizontes eternos. Ese es el gran secreto,
la clave del éxito obtenido por el Hermano Miguel, realización sublime de un
gran ideal y por ello figura señera para nuestro tiempo.
En efecto, cuando pocos
días antes de morir en tierras de España dirá: «Otros trabajarán mejor que yo»,
deja un legado a la Iglesia, sobre todo al mundo religioso y a sus hermanos en
religión: continuar una tarea estelar de formación de la juventud, haciendo que
la escuela católica, medio siempre reformable pero válido y eficaz, sea un
centro permanente de forja de juventudes recias y generosas, imbuidas de
ideales elevados, capaces de contribuir al bien general, conscientes del deber
de hacer respetar los derechos de todas las personas -ante todo de las más
desposeídas- haciéndolas cada vez más humanas y abriéndolas a la esperanza
traída por Cristo.
Un reto estupendo y
exigente, que hay que recoger con valentía y espíritu de iniciativa. Es el gran
mensaje, que el Hermano Miguel nos confía para que lo completemos hoy.
Le second bienheureux que
nous vénérons a passé toute sa vie en Belgique. Ce n’est pas une formule
stéréotypée de dire du Frère Mutien-Marie qu’il a vu le jour dans une famille
d’humble condition mais profondément chrétienne. C’était en mil huit cent
quarante et un, à Mellet. Dans l’amour attentif de ses parents, dans leur
exemple, dans la prière et le chapelet récités chaque jour en famille, le jeune
Louis Wiaux trouva tout ensemble une jeunesse heureuse, une foi solide et le
désir de se donner à Dieu.
Des l’âge de quinze ans,
il répondit, à la lettre, à l’appel du Seigneur, quitta tout pour le suivre,
renonçant même à son nom pour prendre celui d’un martyr très peu connu: geste
symbolique de soixante années d’une vie religieuse effacée aux yeux des hommes,
mais grande aux yeux de Dieu et exemple maintenant pour l’Église entière.
Cet exemple sera-t-il
compris et suivi? N’est-il pas trop opposé aux orientations du monde actuel?
Bien loin de chercher d’abord sa propre autonomie et son épanouissement
personnel, le Frère Mutien-Marie s’est donné totalement, du jour où il est
entré dans l’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes, à plus grand que lui,
à Dieu d’abord; et à l’œuvre de l’éducation chrétienne de la jeunesse. Et pourtant,
dans cette vie sacrifiée en apparence, quelle autonomie intérieure profonde,
quel épanouissement spirituel n’a-t-il pas trouvé, aux yeux du cœur qui voient
la sagesse? Obéissance, humilité, dévouement et sacrifice furent les
maîtres-mots de sa vie. Par là, dans le grand collège Saint-Berthuin de
Malonne, sa vocation de pédagogue prit des formes imprévues, polyvalentes,
déterminées essentiellement par le souci de servir là où il y avait à servir!
Qui dira assez la volonté et la maîtrise de soi que suppose une telle
existence? Quelle richesse humaine et spirituelle, sous des dehors si simples!
Il n’a pas eu le charisme de réaliser des œuvres scolaires aussi brillantes que
celles de Frère Miguel, mais il est devenu le «maître» de beaucoup de jeunes, en
leur dévoilant comment l’amour désintéressé peut inspirer toute une existence.
Oui, durant plus d’un demi-siècle, en communauté, dans la vie scolaire et dans
la vie religieuse, le Frère Mutien-Marie fut un exemple pour tous ceux qui
passèrent dans son école, élèves, professeurs et parents. Exemple, il le
demeure aujourd’hui, surtout pour ceux qui, répondant à l’appel du Seigneur, ne
font pas de l’enseignement une profession seulement, mais une vraie vocation
religieuse!
Comment ne pas exalter
ici de nouveau la grandeur et la signification particulières de l’école
chrétienne? Comment aussi ne pas mettre en lumière aujourd’hui la grandeur de
la vocation des Frères et des Sœurs qui se consacrent à Dieu dans l’éducation
chrétienne de la jeunesse, et particulièrement celle de cet Institut des Frères
des Écoles Chrétiennes, dans lequel nos deux bienheureux ont trouvé le chemin
de la perfection? Le service ardent de l’Évangile mérite aux Fils de saint Jean
Baptiste de La Salle l’honneur que l’Église leur rend, de façon éclatante en ce
jour, silencieuse le plus souvent, mais toujours avec fidélité et confiance.
Prions le Saint Fondateur, prions les bienheureux Miguel et Mutien-Marie, de
soutenir l’engagement religieux de tous leurs Frères, d’obtenir lumière et
force aux enseignants chrétiens dans leur patient travail d’éducation,
d’intercéder pour les chères populations d’Équateur et de Belgique, de procurer
à toute l’Église, à la veille de la fête de la Toussaint, un nouvel élan de
sainteté!
Sì, fratelli, la nostra
invocazione sale fiduciosa ai nuovi Beati dopo la conclusione del Sinodo
dedicato alla catechesi, e in particolare alla catechesi ai giovani. Essi, che
spesero la loro vita nel formare intere generazioni di giovani alla conoscenza
e all’amore di Cristo e del suo Vangelo, ci siano accanto per indicarci la
strada e per sorreggerci nell’impegno di una catechesi convincente ed incisiva.
Essi ci insegnino la
grande lezione dell’amore per i giovani e della fiducia in loro; un amore e una
fiducia, che si esprimano nel non attenuare dinanzi ai loro occhi il
radicalismo degli ideali evangelici, ma nel proporre coraggiosamente alla
freschezza ancora intatta del loro entusiasmo la Parola di Cristo senza
adattamenti di comodo. La testimonianza di quel che questa Parola ha saputo
operare in fratel Miguel e in fratel Mutien e, per loro mezzo, in tante
generazioni di giovani, è la prova inoppugnabile della forza vittoriosa del
Vangelo.
Cristo, che ha vinto in
loro, vinca anche le nostre resistenze umane e faccia di ciascuno di noi un
testimone credibile del suo amore.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/paul-vi/fr/homilies/1977/documents/hf_p-vi_hom_19771030.html
Also
known as
Louis Wiaux
Mucian Mary Wiaux
Mucian of Malonne
Mutien Marie
Muziano Maria Wiaux
The Praying Brother
Profile
Third of six children of
a blacksmith whose
family was noted for piety. Louis attended a small country school,
and then helped in his father‘s
shop. He joined the Brothers of Christian Schools on 7 April 1852 at
age 11, taking the name Mutien Marie, and beginning his novitiate in Namur, Belgium.
As a Christian Brother, he taught at
several elementary schools near Brussels, Belgium;
he was so easy on his students that
his classes were known for getting out of hand. He was re-assigned to music and art classes
so he could work with small classes, and work individually with students.
He soon became an excellent fine arts teacher,
and the one-to-one work led many young people to see and follow his excellent
example of a holy life devoted to prayer.
Born
20 March 1841 in
Mellet, Hainaut, Belgium as Louis
Wiaux
30
January 1917 at
Malonne, Namur, Belgium of
natural causes
30
October 1977 by Pope Paul
VI
10
December 1989 by Pope John
Paul II
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
websites
in nederlandse
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strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Saint Mutien Marie
Wiaux“. CatholicSaints.Info. 28 June 2023. Web. 30 January 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-mutien-marie-wiaux/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-mutien-marie-wiaux/
St. Mutien-Marie Wiaux
Feastday: January 30
Birth: 1841
Death: 1917
Canonized: Pope John Paul II
Christian Brother praised
as a model teacher. He was born the son of a blacksmith in Mellet, Belgium, in
1841. Entering the Christian Brothers,
he changed his baptismal name, Louis, to Mutien. In 1859 he was assigned to St.
Bertuin’s School in Maloone, where he taught for fifty-eight years. Mutien
specialized in art and music. He was canonized in 1989 by Pope John Paul II.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=5185
Mucian Mary Wiaux (RM)
Born at Mellet, Belgium,
on March 20, 1841; died Malonne, Belgium, on January 30, 1917; canonized by
John Paul II on December 10, 1989. Louis Joseph Wiaux was the son of a deeply
devout blacksmith and his equally fervent wife, who was an innkeeper. He became
a Christian Brother at Namur in 1856 (age 15) and took the name of an obscure
Roman martyr of unknown date, Mucian, who was killed with an unknown boy and
another named Mark. After short times at Chimay and then Brussels, in 1858,
Mucian Mary was moved to the college at Malonne, where he remained the balance
of his life.
It must have been
difficult for Brother Mucian: He found himself in a teaching order but had
little talent for it. Thus, he was given marginal subjects and assigned to
those tasks that required no special teaching skills. Although he was no
success in passing on book knowledge, Brother Mucian had that much prized skill
of "bringing even the least gifted to the limit of their abilities."
What a wonderful present God placed in the lives who knew Mucian! Here was a
man who could lead others to share the charisms with which God had endowed
them. Of course, the ability to bring out the best in those around him, made
Brother Mucian much loved. His gentleness and holiness of life also served as a
model to those who saw "the brother who is always praying."
Visits to his tomb began
immediately after his death. In Belgium he is known as a great intercessor
before God, which led to his cause being open in 1936, less than 20 years after
his death. At Mucian Mary's canonization, Pope John Paul II called him
"the light of Belgium and the glory of his congregation." The Belgian
bishops wrote that Mucian Mary "left no theological or spiritual treatise,
nothing to bring his name out of the shadows. . . . [he] accomplished nothing
out of the ordinary. . . . He was a man of prayer, an apostle among the
students and went about his daily taks with holiness. . . . hurting none and
forgiving all" (Walsh).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0130.shtml#savi
Saint Mutien-Marie
Louis Wiaux, the third of six children, was born in a small village in
French-speaking Belgium where almost everyone was a devout practicing Catholic.
His father was a blacksmith, while his mother helped to run a small cafe in
part of the family home, where no rough language was allowed and where the
evening of Belgian beer and card playing always concluded with the recitation
of the rosary. Louis proved neither physically nor emotionally suited to his
father's trade; he was convinced that the Lord was calling him to a different
kind of forge. No sooner had he met the Brothers in a nearby school than he
determined to enter the novitiate at Namur. After two years, teaching
elementary classes, Brother Mutien was assigned to the boarding school at
Malonne where he would spend the next fifty-eight years. He had difficulties at
first coping with the demands of both teaching and prefecting. He was rescued
by the Brother in charge of the courses in music and art, at the time an
important feature of the curriculum. From then on Brother Mutien was not only
an effective teacher of those subjects, a vigilant prefect in the school yard,
and a catechist in the nearby parish, but a tremendous influence on the
students by his patience and evident piety. He was known to spend whatever time
he could before the tabernacle or at the grotto of Our Lady. Among the
Brothers, it was said that he had never been seen violating even the smallest
points in their Rule. After his death at Malonne, his fame began to spread
through Belgium, where many miracles were attributed to him. His relics may be
venerated in Malonne at the shrine built in his honor after his canonization.
Born at Mellet, Belgium March 20, 1841
Entered the novitiate April 7, 1856
Died January 30, 1917
Beatified October 30, 1977
Canonized December 10, 1989
SOURCE : https://web.archive.org/web/20060511222714/http://www.lasalle.org/English/Heritage/mutien.php
“Per tutta la vita egli
ha compiuto la volontà del Signore senza mai tardare. Fedele alle esigenze e
alle rinunce della regola, san Muziano-Maria ha tutta la grandezza degli umili”
(Giovanni Paolo II).
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/muziano-maria-wiaux.html
San Muziano Maria Wiaux Religioso
Mellet, Belgio, 20 marzo
1841 - 30 gennaio 1917
"Prendete la regola dal
primo all'ultimo capitolo e sotto ogni articolo scrivete pure: fratel Muziano
l'ha osservato alla lettera". Così un confratello che lo aveva conosciuto
descrisse l'obbedienza del religioso belga san Muziano Maria Wiaux al carisma
dei Fratelli delle scuole cristiane. Nato come Luigi Giuseppe - nel 1841 nella
famiglia di un fabbro a Mellet - era entrato nella congregazione a 15 anni. Fu
catechista e maestro a Chimay, Bruxelles e Malonne, dove rimase fino alla
morte, avvenuta nel 1917. Giovane e inesperto, corse il rischio di essere
allontanato dall'apostolato scolastico per incapacità. Ma lui non si diede
per vinto e continuò, dando lezioni complementari di musica (suonava pianoforte
e armonium). Ricordando il carisma originario di "educazione cristiana dei
poveri" si fece assegnare dai superiori alla scuola gratuita per i meno
abbienti. Fu maestro di vita evangelica, tanto da essere chiamato dai ragazzi
"il fratello che prega sempre". (Avvenire)
Martirologio Romano: A Malonne in Belgio, san Muziano Maria (Luigi) Wiaux,
fratello delle Scuole Cristiane, che con somma costanza e assidua sollecitudine
dedicò quasi tutta la vita all’educazione dei giovani.
Una vita più umile,
semplice ed obbediente di così è difficile anche solo immaginarla. Luigi
Giuseppe Viaux nasce in Belgio nel 1841 ed il suo futuro sembra già segnato
dalla nascita: essere fabbro come papà , ma per questo mestiere non ha né il
fisico né la predisposizione. A 15 anni entra nella Congregazione dei Fratelli
delle Scuole Cristiane, inizia il Noviziato, gli affibbiano il nome di Fratel
Muziano ed a 18 anni gli affidano una classe a Malonne, in un grande collegio
in cui è proibito fallire. E lui fallisce, perché giovane e inesperto. Anzi, è
giudicato così fallimentare che i superiori pensano sia meglio per tutti,
soprattutto per il buon nome del collegio, chiedere a Fratel Muziano di
lasciare la Congregazione e tornarsene a casa. Lo salva in extremis un
confratello, che lo prende sotto la sua ala protettrice perchè forse intravede
le doti spirituali di quel “maestro fallito”. Così viene così “affidato” alle
mani esperte di Fratel Massenzio, che da un giorno all’altro lo trasforma da
insegnante in assistente di musica e disegno. Non sono materie per le quali
Muziano senta particolari predisposizioni, ma in nome di santa obbedienza
incomincia a disegnare e far disegnare, a schizzar paesaggi e a delineare
animali. E questo per 50 anni, umilmente e docilmente come gli altri hanno
deciso per lui. Ad un certo punto si decide che Muziano debba iniziare a suonare
l’armonium ed anche se entrare nel mondo della musica è l’ultima delle cose a
cui egli possa pensare, eccolo digitare sulla tastiera con tenacia e umiltà
fino a diventar capace di insegnare musica agli alunni delle Magistrali. E
questo fino alla morte. Non solo, perché gli altri così decidono, impara anche
a suonare il flauto, il pianoforte, il contrabbasso; solo nell’organo non
riesce a sfondare, perché l’uso della pedaliera continua ad essere per lui un
ostacolo insormontabile. Gli affidano il suono della campanella alle 4 e trenta
di ogni mattina e con puntualità invidiabile lo fa per 58 anni, fino a due
giorni prima della morte: e solo quel giorno i confratelli si accorgono del
servizio umile che egli ha svolto con assoluta fedeltà. Dove va tutte le
mattine Muziano, dalle 9 alle 10, anche ora che ha 75 anni suonati? Ad
esercitarsi all’armonium, secondo l’ordine ricevuto 55 anni prima:
semplicemente perché nessuno si è ricordato di modificare quell’ordine. Cosa fa
nel cortile tutto solo, ad ore fisse, anche sotto la tormenta o una tempesta di
neve? Sorveglianza agli alunni, come gli è stato ordinato , semplicemente
perché nessuno quel giorno ha modificato quell’ordine. Non è uno sprovveduto o
un “semplice”: è uno che l’obbedienza la programma ogni mattina, passando ore e
ore inginocchiato davanti al tabernacolo e poi davanti alla statua della
Madonna. Muore il 30 gennaio 1917 e già da quel giorno si segnalano miracoli
ottenuti per sua intercessione: Fratel Muziano, come al solito, continua ad
“obbedire” a chi gli chiede qualcosa. Paolo VI lo beatifica nel 1977 e Giovanni
Paolo II lo proclama santo nel 1989.
Autore: Gianpiero Pettiti
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91618
Muziano Maria Wiaux
(1841-1917)
Beatificazione:
- 30 ottobre 1977
- Papa Paolo VI
Canonizzazione:
- 10 dicembre 1989
- Papa Giovanni
Paolo II
- Basilica Vaticana
Ricorrenza:
- 30 gennaio
Religioso, della
Congregazione dei Fratelli delle Scuole Cristiane, con somma costanza
e assidua sollecitudine dedicò quasi tutta la vita all’educazione dei giovani
Il Fratello che pregava
sempre
Fratel Muziano Maria, al
secolo Louis-Joseph Wiaux, nasce il 20 marzo 1841 a Mellet in Belgio e
viene battezzato il giorno stesso. Ricevuta dai genitori una educazione
profondamente cristiana, testimoniata da esempi, diventa presto lui stesso
modello per i compagni, particolarmente per la sua devozione alla Vergine.
Compiuti gli studi di
obbligo, passa nell'officina del padre, il fabbro di Mellet, ma pochi mesi dopo
il Signore lo chiama ad una vita consacrata al suo servizio.
A quindici anni, infatti,
il 7 aprile 1856, entra nel noviziato dei Fratelli delle Scuole Cristiane.
Nella festa della Visitazione riceve, con l'abito religioso, il nome di Fratel
Muziano Maria.
Campo del suo primo
apostolato catechistico e didattico è una classe di bambini a Chimay; insegna
quindi per, un anno a Bruxelles. Nel 1859 l'obbedienza religiosa lo trasferisce
al collegio di Malonne: vi resta fino alla morte, nel 1917.
Incontrate delle
difficoltà di ordine professionale, dovute alla giovane età ed
all'inesperienza, corre il rischio di essere allontanato dalla Congregazione
come inadatto all'apostolato nella scuola. Quella dura prova segna l'inizio di
un'attività umile e nascosta con mansioni piuttosto modeste: vigilanze, lezioni
complementari di disegno e di musica, pur non avendo particolari attitudini per
queste due discipline. Sempre obbediente e servizievole, attende allo studio
del pianoforte, dell'armonium e degli altri strumenti, trovando la forza per il
suo costante impegno nell'amore di Dio. E questo per oltre cinquant'anni!
Ricordando che la sua
Congregazione è stata fondata per "l'educazione cristiana dei
poveri", chiede ai superiori di potersi recare alla scuola gratuita
annessa al collegio per insegnare il catechismo ai figli del popolo ai quali si
sente particolarmente vicino nei lunghi anni in cui con straordinario impegno e
dedizione scopre loro le ricchezze della Fede. Per tutti i suoi alunni, ricchi
o poveri, grandi o piccoli, Fratel Muziano è un modello, un segno della
presenza di Dio e della sua bontà. Il bene che realizza è incalcolabile: lo
testimonieranno i giovani di cui ha avuto cura.
Caratteristica di Fratel
Muziano è l'obbedienza, perfino eroica, a tutte le prescrizioni della regola.
Testimonierà un suo confratello che visse per lunghi anni con lui in comunità:
" Prendete la regola, dal primo all'ultimo capitolo: sotto ogni articolo
scrivete pure: Fratel Muziano l'ha osservato alla lettera! Sarà la sua
biografia più fedele ". Nella serena e più fiduciosa adesione al volere
dei superiori, per cinquanta e più anni esegue fedelmente i compiti che gli vengono
affidati. Fratel Muziano si è impegnato in una précisa scelta: fare in tutto e
con la massima perfezione la volontà di Dio.
Seguendo gli insegnamenti
del suo Fondatore, si lascia guidare dalla fede che gli fa vedere Dio in tutte
le azioni. Il nuovo Santo vive in continuo contatto con il Signore; la sua
presenza è ininterrotta. Alle quattro e mezzo del mattino è già in ginocchio
davanti al Tabernacolo; passa poi all'altare di Maria. Durante il giorno il
rosario scorre tra le sue dita; il movimento delle labbra rivela la sua
continua preghiera. Frequenti, durante il giorno le visite al SS. Sacramento,
come pure il suo pellegrinare alla grotta della Madonna di Lourdes, eretta nel
parco del collegio, e ad altri luoghi di devozione.
Gli alunni ammirati della
sua pietà, lo chiamano "il Fratello che prega sempre". Egli
raccomanda loro con insistenza la devozione all'Eucaristia e alla Santissima
Vergine, e tutti sanno che l'invito proviene da una diuturna, lunghissima
pratica.
Al termine della sua vita
può esclamare con umiltà e gratitudine: "Come si è felici quando si è,
come me, sull'orlo della tomba e si è sempre avuta una grande devozione alla
Madonna!". Questo è il suo ultimo messaggio prima di entrare in agonia.
Fratel Muziano rende
l'anima a Dio il 30 gennaio 1917. Il giorno stesso della morte vengono
segnalati dei favori, attribuiti alla sua intercessione. Presto folle di
pellegrini accorrono alla sua tomba. I miracoli si moltiplicano. Il tribunale
ecclesiastico viene eretto appena sei anni dopo la morte. Paolo VI nel 1977
proclama Beato questo umile religioso, vissuto di preghiera, di umiltà, di
lavoro e di obbedienza. Giovanni Paolo II, oggi lo canonizza e lo presenta come
modello a tutti i cristiani e particolarmente ai suoi confratelli e agli
educatori, ai quali è demandato il delicato compito di formare onesti cittadini
per le realtà terrene e anime elette per il cielo.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/muziano-maria-wiaux.html
BEATIFICAZIONE DI
MUTIEN-MARIE WIAUX E MIGUEL FEBRES CORDERO
OMELIA DI PAOLO VI
Domenica, 30 ottobre 1977
Venerati fratelli,
carissimi figli e figlie, qui convenuti per questa solenne celebrazione!
L’atto che abbiamo
testé compiuto, riempie il Nostro cuore di purissima gioia. Noi abbiamo
proclamato beati due religiosi, i fratelli delle Scuole Cristiane Mutien-Marie
Wiaux e Miguel Febres Cordero, abbiamo cioè ufficialmente autorizzato il loro
culto, additandone l’esempio all’ammirazione e all’imitazione di tutti i
credenti. Due nuovi astri si sono accesi nel firmamento della Chiesa. Come non
esultare contemplando questi nostri fratelli, che hanno già raggiunto la mèta,
alla quale ognuno di noi sospira di poter un giorno arrivare? Come non gioire
sapendo di poter contare sulla potente intercessione di chi ha condiviso le
nostre medesime tribolazioni ed è quindi in grado di comprendere la grandezza e
la miseria della nostra condizione umana?
Essi stanno dinanzi ai nostri
occhi nello splendore dell’unica gloria, che non teme l’usura del tempo: la
gloria della santità. Di continenti diversi, con caratteristiche umane
decisamente distanti, essi sono accomunati da affinità interiori profonde, che
rivelano la identica matrice spirituale Lasalliana, che ha ispirato e guidato
la loro maturazione cristiana. Per apprezzare il merito dei due nuovi Beati
occorre perciò rievocare il merito della Famiglia Religiosa, alla quale essi
appartennero, e cioè il celebre e benemerito Istituto dei Fratelli delle Scuole
Cristiane, che San Giovanni Battista de La Salle fondò a Reims (a. 1680), dando
alla Chiesa una delle istituzioni più congeniali alla missione educatrice che
le è propria: una scuola per la scuola. Lo scopo per il quale il Fondatore
concepì la nuova società religiosa era infatti quello di preparare elementi
specializzati nei compiti educativi, capaci di dedicarsi con frutto alla
formazione umana e cristiana della gioventù, specialmente della gioventù
povera, dei figli del popolo.
Le caratteristiche
dell’Istituto discendono da tale finalità: si tratta di una società religiosa,
che raccoglie persone impegnate nella pratica dei consigli evangelici in una
forma di vita povera e austera, condotta in comune e testimoniata
all’esterno anche mediante la forma dell’abito, persone aventi come missione
precipua l’insegnamento scolastico, quello elementare e quello che oggi
chiameremmo «secondario», basato su criteri didattici perfezionati, e
svolto con la coscienza dell’apostolo, il quale sa di avere nei confronti degli
alunni la responsabilità di annunziare il Vangelo con la parola e con
l’esempio, al fine di conquistare a Cristo il loro cuore.
Questo è infatti lo scopo
primario, al quale mira ogni scuola cattolica: far conoscere ed amare Gesù
Cristo. E questa è la ragione per cui, soprattutto, la scuola cattolica merita
la considerazione e la stima di ogni cristiano. È quindi giusto e doveroso
sostenere queste nostre scuole, che aprono i ragazzi alla vita, assicurano la
loro formazione umana e spirituale e costruiscono così contemporaneamente la
città terrena e la Chiesa.
Quanto all’Istituto dei
Fratelli delle Scuole Cristiane, la storia ci informa che, nonostante i
contrasti a cui dovette sottostare, esso ebbe pronta e vasta diffusione: era
già presente in quindici diocesi francesi con 22 comunità, mentre ancora viveva
il Fondatore. Oggi esso svolge la sua opera in 78 Paesi, sparsi nei cinque
Continenti.
I due Beati, che noi
oggi contempliamo nella gloria del Regno di Dio, sono una testimonianza
eloquente della vitalità dell’annosa pianta, sulla quale sono sbocciati.
Al Superiore Generale, ai
suoi Collaboratori, ai numerosi Membri di questo Istituto così benemerito
rivolgiamo il nostro sincero compiacimento e benedicente saluto.
Parimente, con
particolare cordialità e deferenza, salutiamo le Delegazioni governative che
tanto degnamente rappresentano a questa cerimonia i due Paesi di origine dei
nuovi Beati; e insieme con esse intendiamo salutare i Pastori che hanno voluto
intervenire.
La vida del Hermano
Miguel, el endeble niño Francisco nacido en los repliegues andinos de Cuenca,
discurre en un ambiente desahogado, de tradición católica y de relevantes
servicios a su Patria.
La infancia del nuevo
Beato se ve entristecida por un grave defecto físico: el niño nace con los pies
deformes. Un motivo de honda congoja para la familia, que pronto se ve
consolada con la experiencia de las dotes de inteligencia y bondad del nuevo
vástago, crecido bajo la protección especial de la Virgen María. El mismo
considerará un signo providencial haber nacido en el mismo año de la
proclamación del Dogma de la Inmaculada Concepción.
Su amor mariano, que se
hace confianza segura, crecerá sin cesar. Por ello, cuando no puede visitar los
santuarios de Loreto o Lourdes, donde quería pedir a la celestial Señora su
curación, exclamará con alegre serenidad: «En el cielo la veré».
Realizado su ideal de
entregarse, tras no pocas oposiciones, a Cristo y a la Iglesia en la
Congregación de los Hermanos de La Salle, el Hermano Miguel da prueba de un
espíritu exquisitamente religioso, de una capacidad admirable de trabajo, de
una entrega sacrificada de sí mismo en servicio de los demás. Y en él resalta
sobre todo, como no podía faltar en un hijo de la familia lasalliana, el amor y
entrega entrañables a la juventud y a su recta formación humana y moral.
En ese campo nuestro
Beato alcanza metas tales que lo hacen un verdadero modelo, cuyos logros
constituyen un auténtico timbre de gloria para la Iglesia, para su familia
religiosa, para su Patria, que lo nombrará académico de número de la «Academia
Ecuatoriana, Correspondiente de la Española».
Si nos preguntamos por el
motivo radical de tal fecundidad humana y religiosa, de aquel acierto y
eficiencia en su tarea ejemplar de catequista, lo encontramos en lo íntimo de
su rico espíritu, que lo llevó a hacerse sabiduría vestida de amor, ciencia que
ve al ser humano a la luz de Cristo, imagen divina que se proyecta -con sus
deberes y derechos sagrados- hacia horizontes eternos. Ese es el gran secreto,
la clave del éxito obtenido por el Hermano Miguel, realización sublime de un
gran ideal y por ello figura señera para nuestro tiempo.
En efecto, cuando pocos
días antes de morir en tierras de España dirá: «Otros trabajarán mejor que yo»,
deja un legado a la Iglesia, sobre todo al mundo religioso y a sus hermanos en
religión: continuar una tarea estelar de formación de la juventud, haciendo que
la escuela católica, medio siempre reformable pero válido y eficaz, sea un
centro permanente de forja de juventudes recias y generosas, imbuidas de
ideales elevados, capaces de contribuir al bien general, conscientes del deber
de hacer respetar los derechos de todas las personas -ante todo de las más
desposeídas- haciéndolas cada vez más humanas y abriéndolas a la esperanza
traída por Cristo.
Un reto estupendo y
exigente, que hay que recoger con valentía y espíritu de iniciativa. Es el gran
mensaje, que el Hermano Miguel nos confía para que lo completemos hoy.
Le second bienheureux que
nous vénérons a passé toute sa vie en Belgique. Ce n’est pas une formule
stéréotypée de dire du Frère Mutien-Marie qu’il a vu le jour dans une famille
d’humble condition mais profondément chrétienne. C’était en mil huit cent
quarante et un, à Mellet. Dans l’amour attentif de ses parents, dans leur
exemple, dans la prière et le chapelet récités chaque jour en famille, le jeune
Louis Wiaux trouva tout ensemble une jeunesse heureuse, une foi solide et le
désir de se donner à Dieu.
Des l’âge de quinze ans,
il répondit, à la lettre, à l’appel du Seigneur, quitta tout pour le suivre,
renonçant même à son nom pour prendre celui d’un martyr très peu connu: geste
symbolique de soixante années d’une vie religieuse effacée aux yeux des hommes,
mais grande aux yeux de Dieu et exemple maintenant pour l’Eglise entière.
Cet exemple sera-t-il
compris et suivi? N’est-il pas trop opposé aux orientations du monde actuel?
Bien loin de chercher d’abord sa propre autonomie et son épanouissement personnel,
le Frère Mutien-Marie s’est donné totalement, du jour où il est entré dans
l’Institut des Frères des Ecoles Chrétiennes, à plus grand que lui, à Dieu
d’abord; et à l’œuvre de l’éducation chrétienne de la jeunesse. Et pourtant,
dans cette vie sacrifiée en apparence, quelle autonomie intérieure profonde,
quel épanouissement spirituel n’a-t-il pas trouvé, aux yeux du cœur qui voient
la sagesse? Obéissance, humilité, dévouement et sacrifice furent les
maîtres-mots de sa vie. Par là, dans le grand collège Saint-Berthuin de
Malonne, sa vocation de pédagogue prit des formes imprévues, polyvalentes,
déterminées essentiellement par le souci de servir là où il y avait à servir!
Qui dira assez la volonté et la maîtrise de soi que suppose une telle
existence? Quelle richesse humaine et spirituelle, sous des dehors si simples!
Il n’a pas eu le charisme de réaliser des œuvres scolaires aussi brillantes que
celles de Frère Miguel, mais il est devenu le «maître» de beaucoup de jeunes,
en leur dévoilant comment l’amour désintéressé peut inspirer toute une
existence. Oui, durant plus d’un demi-siècle, en communauté, dans la vie
scolaire et dans la vie religieuse, le Frère Mutien-Marie fut un exemple pour
tous ceux qui passèrent dans son école, élèves, professeurs et parents.
Exemple, il le demeure aujourd’hui, surtout pour ceux qui, répondant à l’appel
du Seigneur, ne font pas de l’enseignement une profession seulement, mais une
vraie vocation religieuse!
Comment ne pas exalter
ici de nouveau la grandeur et la signification particulières de l’école
chrétienne? Comment aussi ne pas mettre en lumière aujourd’hui la grandeur de
la vocation des Frères et des Sœurs qui se consacrent à Dieu dans l’éducation
chrétienne de la jeunesse, et particulièrement celle de cet Institut des Frères
des Ecoles Chrétiennes, dans lequel nos deux bienheureux ont trouvé le chemin
de la perfection? Le service ardent de l’Evangile mérite aux Fils de saint Jean
Baptiste de La Salle l’honneur que l’Eglise leur rend, de façon éclatante en ce
jour, silencieuse le plus souvent, mais toujours avec fidélité et confiance.
Prions le Saint Fondateur, prions les bienheureux Miguel et Mutien-Marie, de
soutenir l’engagement religieux de tous leurs Frères, d’obtenir lumière et
force aux enseignants chrétiens dans leur patient travail d’éducation,
d’intercéder pour les chères populations d’Equateur et de Belgique, de procurer
à toute l’Eglise, à la veille de la fête de la Toussaint, un nouvel élan de
sainteté!
Sì, fratelli, la nostra
invocazione sale fiduciosa ai nuovi Beati dopo la conclusione del Sinodo
dedicato alla catechesi, e in particolare alla catechesi ai giovani. Essi, che
spesero la loro vita nel formare intere generazioni di giovani alla conoscenza
e all’amore di Cristo e del suo Vangelo, ci siano accanto per indicarci la
strada e per sorreggerci nell’impegno di una catechesi convincente ed incisiva.
Essi ci insegnino la
grande lezione dell’amore per i giovani e della fiducia in loro; un amore e una
fiducia, che si esprimano nel non attenuare dinanzi ai loro occhi il
radicalismo degli ideali evangelici, ma nel proporre coraggiosamente alla
freschezza ancora intatta del loro entusiasmo la Parola di Cristo senza
adattamenti di comodo. La testimonianza di quel che questa Parola ha saputo
operare in fratel Miguel e in fratel Mutien e, per loro mezzo, in tante
generazioni di giovani, è la prova inoppugnabile della forza vittoriosa del
Vangelo.
Cristo, che ha vinto in
loro, vinca anche le nostre resistenze umane e faccia di ciascuno di noi un
testimone credibile del suo amore.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/paul-vi/it/homilies/1977/documents/hf_p-vi_hom_19771030.html
CANONIZZAZIONE DI FRATEL
MUTIEN-MARIE WIAUX
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 10 dicembre
1989
1. “Convertitevi perché
il Regno dei cieli è vicino!” (Mt 3, 2).
In questo tempo di
Avvento la Chiesa ci rivolge di nuovo l’invito di Giovanni Battista. Essa lo
rivolge ad ognuno di noi! Giovanni, il precursore, si è appartato nel deserto,
nell’austerità. Egli non ha altro compito che quello di preparare la via del Signore.
La sua voce è ascoltata e giungono le folle. All’invito di Giovanni esse si
sottopongono al battesimo riconoscendo i propri peccati. Il loro cammino è
quello della conversione.
Con Giovanni, queste
folle preparano la via del Signore. Infatti il Regno dei cieli è ormai vicino!
Giovanni annunzia: “Colui che viene dopo di me è più potente di me” (cf. Mt 3,
11). L’ultimo e il più grande dei profeti annunzia il Messia, il virgulto
germogliato dalle radici di Jesse, che il profeta Isaia attendeva.
2. Quando oggi ascoltiamo
i profeti, quando in questo giorno ascoltiamo Giovanni Battista, che ci conduce
sulla via del Messia, noi non percepiamo soltanto l’eco di una parola antica. È
la Chiesa di Cristo che ad ogni generazione, a questa generazione della fine
del secondo millennio, ritorna a dire che il Regno dei cieli è ormai vicino nel
Messia annunziato dai profeti.
Viene in mezzo a noi
colui sul quale si posa “lo Spirito del Signore, spirito di sapienza e di
intelligenza, spirito di consiglio e di fortezza, spirito di conoscenza e di
timore del Signore . . .” (Is 11, 2).
Se ci è richiesta la
conversione, è per accogliere colui che viene, per ricevere i doni della
giustizia e della pace, per diventare artefici di pace, poiché, come dice il
profeta Isaia: “Egli giudicherà con giustizia i poveri e prenderà decisioni
eque per gli oppressi del paese” (Is 11, 4). Per preparare la sua venuta,
per divenire suoi discepoli, è necessario lasciarsi trasformare dalla sua
giustizia e guidare dalla sua sapienza. Noi comprendiamo che “per mezzo dello
spirito di sapienza e di intelligenza” (Is 11, 2), il Messia scopre il
nostro peccato e ci invita a conformarci alla legge di amore e di verità del
suo Regno.
3. Il profeta dice ancora
del Messia che “fascia dei suoi lombi sarà la giustizia” (Is 11, 5). Egli
inaugura un regno di pace: “Il lupo dimorerà insieme con l’agnello . . ., il
vitello e il leoncello pascoleranno insieme e un fanciullo li guiderà. (. . .)
Non agiranno più iniquamente né saccheggeranno in tutto il mio santo monte” (Is 11,
6. 9).
Si tratta forse di
un’illusione, dal momento che conflitti senza fine in tanti punti del mondo
sembrano renderla vana? Sarebbe così se questa parola non venisse da Dio, se
non si rivolgesse alle coscienze, se non fosse essa stessa sorgente di
giustizia, la giustizia secondo Dio, la giustizia di Dio! Il messaggio di
Isaia, l’ardente appello del precursore e poi la venuta stessa di Gesù portano
dei frutti di pace, nel cuore e nelle azioni di coloro che si lasciano
convertire.
Giovanni il Battista
proclama l’urgenza della conversione: “Già la scure è posta alla radice degli
alberi” (Mt 3, 10). Ascoltiamo bene questo avvertimento: ogni persona è
chiamata a produrre frutti buoni di giustizia e di pace; ogni momento, ogni
azione ha la sua importanza in funzione del Regno che viene e di cui non deve
tradire lo spirito. Ogni uomo, per quanto modesto, è insostituibile nella
famiglia umana; il più umile gesto ispirato dall’amore rende gloria a Dio.
4. La Chiesa oggi esalta
un religioso molto semplice. Per tutta la vita egli ha compiuto la volontà del
Signore senza mai tardare. Fedele alle esigenze e alle rinunce della regola,
san Muziano-Maria ha tutta la grandezza degli umili.
Per sessant’anni di vita
religiosa trascorsa nell’ombra, ha praticato le osservanze dei fratelli delle
Scuole cristiane con una generosità totale. Per lui, nulla fu più importante
dell’obbedienza, nulla più gioioso della povertà, nulla più urgente degli
obblighi della vita comune, dell’accoglienza dei suoi alunni e di chiunque
veniva a lui. Fedele ai compiti nascosti a lui affidati, giorno dopo giorno
fratel Muziano offriva la sua vita al Signore, in una dimenticanza di sé che
per lui era diventata naturale. Già per questo è una figura esemplare: è giunto
alla santità nel quotidiano, seguendo con docilità il cammino dei figli di san
Giovanni Battista di La Salle.
Semplice assistente dei
maestri di musica e di disegno, o occupato nei numerosi servizi necessari in
una grande struttura scolastica, fratel Muziano restava sempre illuminato dalla
presenza di Dio. Il suo senso della preghiera impressionava confratelli ed
allievi, tanto da essere chiamato “il Fratello che pregava sempre”.
È un ammirevole modello
della “vita di preghiera”. Prolungava l’adorazione e la meditazione davanti al
Santissimo fino quando poteva; risplendeva di gioia nel comunicarsi ogni giorno
al Corpo di Cristo; non cominciava un lavoro senza invocare il Signore e
venerare la Croce. In ogni momento, con il rosario in mano, invocava la santa
Vergine con una giusta devozione, come dimostrano queste parole: “Per arrivare
ad un’intima unione con nostro Signore, prendete la strada di Maria dove non
c’è compito né ombra che possano fermare il vostro cammino verso Gesù” (S.
Mutien-Marie Wiaux, “Lettre du 3 janvier 1914”).
Con l’intensità della sua
vita spirituale, san Muziano-Maria “preparava la via del Signore, raddrizzava i
suoi sentieri (cf. Mt 3, 3). Quanti lo vedevano pregare si stupivano
di non trovare in lui “niente che non fosse semplicemente sincero”. C’è nell’uomo
di Dio come una trasparenza che lo rende testimone autentico del Signore
presente in lui. La Parola di Dio viveva in lui, gli autori spirituali
l’avevano nutrito; ne traeva una saggezza che sapeva comunicare con
naturalezza. Pensiamo alle parole di Isaia ascoltate oggi: “la saggezza del
Signore riempirà il paese come le acque ricoprono il mare” (Is 11, 9).
5. San Muziano ebbe a
Malonne una influenza discreta dovuta alla sorgente viva della sua pietà, della
sua preghiera. I bambini del catechismo, gli allievi che gli stavano sempre
vicino, sentivano che la forza di quest’uomo veniva dalla sua intimità con Dio
e che un’instancabile carità aveva più valore di qualsiasi altra capacità.
Il suo messaggio non si
esprime nei termini della saggezza di questo mondo. Egli mostra ai suoi
fratelli, agli educatori, ai giovani la vera fecondità di una vita umilmente
offerta. Egli poteva dire, come il Salmo di questa liturgia che Dio “avrà pietà
del debole e del povero e salverà la vita dei suoi miseri” (Sal 72, 13).
Lui stesso si considerava debole e povero, e questo lo rendeva disponibile
verso chiunque gli confidava le sue pene. Dopo la sua morte, venne riconosciuto
naturalmente come l’intercessore che la Chiesa ormai onora, un amico di Dio che
resta un fratello degli uomini.
Con l’istituto dei
fratelli delle Scuole cristiane, con i suoi connazionali del Belgio, noi siamo
meravigliati per la fama di questo umile religioso. Noi rendiamo grazie oggi
per la santità di fratel Muziano-Maria. Gli chiediamo di aiutare gli educatori
dei nostri tempi perché sappiano accompagnare i giovani sul cammino della fede,
aprirli alla bellezza del messaggio evangelico, invitarli a rinnovare
continuamente la conversione richiesta da Cristo salvatore, a prendere parte
attivamente alla vita della Chiesa.
6. Il lungo cammino di
santità percorso da fratel Muziano sembra essere una risposta fedele alle
parole di san Paolo che la Chiesa ci fa ascoltare in questa seconda domenica di
Avvento: i libri santi sono scritti “per nostra istruzione, perché in virtù
della perseveranza e della consolazione che ci vengono dalle Scritture teniamo
viva la nostra speranza” (Rm 15, 4). Il santo fratello diede prova di
perseveranza e di coraggio. Ci aiuti su questa strada ad appoggiarci alla
potenza della Parola di Dio per affrontare le sfide di ciascuna delle nostre
esistenze, le sfide di ciascuna delle nostre famiglie e delle nostre comunità.
San Paolo aggiungeva: “Il
Dio della perseveranza e della consolazione ci conceda di avere gli uni verso
gli altri gli stessi sentimenti ad esempio di Cristo Gesù” (Rm 15, 5).
Sull’esempio del santo fratello di Malonne, tutto compenetrato dello spirito di
Cristo, accoglieremo meglio il salvatore che viene tra noi se, nell’unità,
riceviamo la Parola e agiamo in comunione nello stesso Spirito e condividiamo i
medesimi doni. “Accoglietevi perciò gli uni gli altri come Cristo accolse voi,
per gloria di Dio” (Rm 15, 7-9). Vivere l’Avvento è preparare i giorni in
cui “fiorirà la giustizia”, i giorni in cui conosceremo “l’abbondanza della
pace” (cf. Sal 72, 7), i giorni in cui “saranno benedette tutte le
stirpi della terra” (Sal 72, 17).
7. Fratelli e sorelle,
l’esempio di un santo che è vissuto vicino a noi può rendere forte in noi il
coraggio della speranza. Fratel Mutieno-Marie ci precede nel cammino della
fedeltà agli inviti di Dio e all’instancabile servizio dei fratelli. Noi
chiediamo la sua intercessione, affinché ci sia dato di spianare a nostra volta
la via del Signore e la via dell’uomo, che è la via della Chiesa. Noi invochiamo
la sua intercessione affinché ci sia data la capacità di produrre i frutti che
esprimano una reale conversione, di annunziare senza sosta il Regno dei cieli
ormai vicino in colui che battezza nello Spirito Santo (cf. Mt 3,
2-11).
E così noi potremo “con
un solo animo e una voce sola rendere gloria a Dio, Padre del Signore nostro
Gesù Cristo” (cf. Rm 15, 6).
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Mutien-Marie (geboren Alois
Josèph) Viaux, Frère des Écoles Chrétiennes, Malonne, België; †
1917.
Feest 30 januari.
Hij behoorde tot de
congregatie van de Broeders van de Christelijke Scholen. Daar was hij als
15-jarige jongen uit een eenvoudig gezin ingetreden. Na zijn noviciaat werd hij naar
de in 1841 opgerichte school van Malonne gestuurd, in de provincie Namen,
Beligië. Al gauw bleek dat hij voor de klas geen succes was. Zijn oversten
lieten hem eenvoudige klusjes opknappen: huishoudelijk werk, en assistentie in
de teken- en muzieklessen. Hij speelde contrabas in het schoolorkestje. Hij
surveilleerde op de speelplaats en dat deed hij altijd met de rozenkrans in de
hand. Hij had een grote devotie voor Maria, wat tot uitdrukking kwam in de
kloosternaam die hij na zijn geloften had gekregen:
Mutien-Marie. Vijftig jaar lang behoorde broeder Mutien-Marie tot het
vertrouwde meubilair van de school. De leerlingen noemden hem de
altijd-biddende broeder. Onopvallend. Maar hij was er altijd, en wat hem werd
opgedragen, voerde hij uit met toeleg en trouw. Broeders die hem goed hebben
gekend zeiden van hem dat de leefregel van de congregatie zijn houvast was: hij
zocht nooit de grenzen op, integendeel, de regel gaf hem zekerheid en hij liet
zich daar in alle eenvoud door gezeggen op indrukwekkende wijze.
Toen paus Johannes-Paulus
II († 2005, 4 april) hem op 10 december 1989 heilig verklaarde, zei hij: “Deze
religieus was een man die zich aan zijn woord hield. Je kon van hem op aan en
wat je hem vroeg, kwam altijd voor elkaar. Wie hem opzocht, werd hartelijk
ontvangen; hij hielp zoveel als in zijn vermogen lag. Eigen voordeel zocht hij
nooit; integendeel, hij stelde zich in dienst van de anderen. Hij was klein van
stuk en men liet hem de allereenvoudigste dingen doen. Maar in hem herkennen
wij een van die kleinen die zó kostbaar zijn in de ogen van de Heer dat hij ze
in zijn Koninkrijk op de eerste plaats zet.”
[Cim.1989p:31; Lfv.1995p:67; Wi5.2006p:337; Dries van den Akker
s.j./2009.08.15]
© A. van den Akker
s.j. / A.W. Gerritsen
SOURCE : https://heiligen-3s.nl/heiligen/01/30/01-30-1917-mutien.php
Voir aussi : http://www.lasalle.org/fr/qui-sommes-nous/saintete-lasallienne/saint-mutien-marie-wiaux/