vendredi 30 janvier 2015

Saint MUTIEN MARIE WIAUX, frère des Écoles chrétiennes

Saint Mutien Marie Wiaux, religieux

Il était originaire de Mellet en Belgique où son père était forgeron. Devenu frère des Ecoles Chrétiennes, il fut un grand éducateur pendant cinquante ans, avec patience, humilité et respect de la personnalité spirituelle de ses élèves. Il mourut au collège Saint Berthuin de Malonne en 1917.
SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/01/30/2265/-/saint-mutien-marie-wiaux-religieux

Saint Mutien Marie Wiaux

Frère des Ecoles Chrétiennes (+ 1917)

Il était originaire de Mellet en Belgique où son père était forgeron. Devenu frère des Ecoles Chrétiennes, il fut un grand éducateur pendant cinquante ans, avec patience, humilité et respect de la personnalité spirituelle de ses élèves. Il mourut au collège Saint Berthuin de Malonne et fut béatifié en octobre 1977 puis canonisé en 1989 par Jean-Paul II. 

Site Internet du Vatican: Canonisation le 10 décembre 1989 de Mutien Marie Wiaux, F.S.C. (1841-1917)

Portrait - Biographie

À Malonne en Belgique, l’an 1917, saint Mucien-Marie (Louis Wiaux), frère des Écoles chrétiennes, qui consacra presque toute sa vie à l’éducation des jeunes avec une extrême persévérance et une ardeur continuelle.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5429/Saint-Mutien-Marie-Wiaux.html

Saint Mutien-Marie WIAUX

Nom: WIAUX

Prénom: Louis - Joseph

Nom de religion: Mutien-Marie

Pays: Belgique

Naissance: 20.03.1841  à Mellet prs de Gosselies (Belgique)

Mort: 30.01.1917  à Malonne

Etat: Frère des Ecoles chrétiennes

Note: 58 ans au collège de Malonne comme surveillant et enseignant dans des charges secondaires et un humble dévouement.

Béatification: 30.10.1977  à Rome  par Paul VI

Canonisation: 10.12.1989  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 30 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1989 n.51

Réf. dans la Documentation Catholique: 1977 p.954 - 1990 p.59-60

Notice

Louis-Joseph Wiaux naît en 1841 à Mellet près de Grosselies, dans le Hainaut belge. En 1856, à 15 ans, il entre chez les Frères des Écoles chrétiennes (de Saint Jean-Baptiste de la Salle). Vu son inaptitude à l'enseignement, il manque de se faire renvoyer. Néanmoins en 1859, il est assigné au collège de Malonne (Hainaut). Son nom de religion est Mutien-Marie. Et ce jeune frère, peu doué pour les arts, grâce à sa persévérance, arrive à jouer correctement de un ou deux instrument de musique dans la fanfare du collège. Il tient honorablement sa modeste place d'adjoint aux maîtres de musique et de dessein. Il accomplit dans l'ombre d'autres tâches subalternes nécessitées par la vie d'un pensionnat. Dans ce collège, pendant plus d'un demi-siècle, il fera l'édification des Frères de l'Institut et des élèves, par sa régularité, sa piété et son humilité.

Régularité, car il pratique les observances avec une entière générosité. Pour lui, rien de plus important que l'obéissance. Piété, piété mariale notamment. C'est une silhouette familière pour les élèves que celle de ce Frère toujours avec son chapelet. On l'a appelé "l'apôtre de l'Ave Maria". Il écrit par exemple dans une lettre: "Pour arriver à une intime union avec le Seigneur, prenez le chemin de Marie." (1914). Humilité, il se considère comme faible et pauvre, et cela le rend naturellement proche de tous ceux qui se confient à lui. Bref, "une sainteté au quotidien" (Jean Paul II). Après 58 années passées au collège, il y meurt le 30 janvier 1917.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0146.htm

Le Frère Mutien Marie (Louis Joseph Wiaux) que l'Église élève aujourd'hui au rang des Saints, naquit le 20 mars 1841 à Mellet, en Belgique, et fut baptisé le jour même. Ayant reçu de ses parents une éducation profondément chrétienne, appuyée d'exemples, il devint vite lui-même un modèle pour ses compagnons, particulièrement par sa dévotion à la Vierge.

Après ses études primaires, il alla travailler à l'atelier de son père, forgeron de Mellet. Peu de mois après, le Seigneur l'appela à une vie toute consacrée à son service.

A quinze ans, le 7 avril 1856, il entre au noviciat des Frères des Ecoles Chrétiennes. Le jour de la fête de la Visitation, il revêt l'habit religieux et reçoit le nom de Frère Mutien Marie.

Le champ de son premier apostolat catéchétique et pédagogique fut une classe d'enfants à Chimay. Pendant un an, il enseigne à Bruxelles. En 1859, il est transféré au Collège de Malonne: il y restera jusqu'à sa mort survenue en 1917.

Ayant trouvé des difficultés d'ordre professionnel, attribuables à son jeune âge et à son inexpérience, il court le risque d'être écarté de la Congrégation comme inapte à l'apostolat de l'école. Après cette dure épreuve, il est affecté à des activités humbles et cachées dans des fonctions plutôt modestes: surveillances, leçons élémentaires de dessin et de musique, sans être particulièrement doué pour ces deux disciplines.

Toujours obéissant et serviable, il s'applique à l'étude du piano, de l'harmonium et des autres instruments, et il puise dans l'amour de Dieu, la force d'une constante assiduité au travail, et cela pendant plus de cinquante ans! Se rappelant que sa Congrégation a été fondée pour l'"éducation chrétienne des pauvres", il demande aux Supérieurs la faveur de se rendre à l'école gratuite, annexée au Collège, pour enseigner le catéchisme aux enfants de la classe populaire, dont il se sent très proche: pendant de longues années, il se consacra avec une ardeur extraordinaire à leur faire découvrir les richesses de la Foi.

Pour tous ses élèves, riches ou pauvres, grands ou petits, le Frère Mutien est un modèle, un signe de la présence de Dieu et de sa bonté. Le bien qu'il réalise est incalculable: les jeunes dont il s'est occupé en témoignent.

Le trait caractéristique du Frère Mutien est une obéissance, poussée jusqu'à l'héroïsme, à toutes les prescriptions de la Règle. Un des Frères qui vécut de longues années avec lui en communauté donne de lui ce témoignage: "Prenez la Règle, du premier Chapitre jusqu'au dernier, et, sous chaque article, écrivez: le Frère Mutien l'a observé à la lettre! Ce sera sa biographie la plus fidèle!". Dans une sereine et confiante adhésion à la volonté des Supérieurs, pendant plus de cinquante ans, il exécute fidèlement les tâches qui lui sont confiées. le Frère Mutien s'est fixé un choix précis: faire en tout et avec la plus grande perfection, la volonté de Dieu.

Conformément aux enseignements de son Fondateur, il se laisse guider par la Foi, qui lui fait voir Dieu en toutes ses actions. le nouveau Saint vit constamment avec le Seigneur sans jamais perdre le sentiment de sa présence. A quatre heures et demie du matin, il est déjà à genoux devant le Tabernacle. Puis, il se rend à l'autel de Marie. Pendant la journée, il égrène son chapelet: le mouvement de ses lèvres révèle sa prière continuelle. Ses visites au Saint Sacrement sont fréquentes pendant la journée; il y ajoute les pèlerinages à la grotte de la Vierge de lourdes et à d'autres lieux de dévotion.

Les élèves, témoins de son admirable piété, l'appellent "le Frère qui prie toujours". Il leur recommande avec insistance la dévotion à l'Eucharistie et à la Très Sainte Vierge, et tous savent que l'invitation résulte d'une pratique personnelle journalière et persévérante. En toute humilité et avec une extrême gratitude, il dira, à la fin de sa vie: "Qu'on est heureux quand on est, comme moi, sur le bord de la tombe, d'avoir toujours eu une grande dévotion à la Très Sainte Vierge!". Ce fut le dernier message de sa vie, alors qu'il entrait en agonie.

Au matin du 30 janvier 1917, il rendit sa belle âme à Dieu. Le jour même de sa mort, on signalait des faveurs, attribuées à son intercession. Et, bientôt, se fut un défilé de pèlerins venant prier sur sa tombe. les miracles se multiplient.

Six ans plus tard, un tribunal ecclésiastique est établi pour la procédure canonique en vue de la Béatification et de la Canonisation. le Pape Paul VI en 1977 proclame Bienheureux, cet humble religieux dont la vie fut toute de prière, d'humilité, de travail et d'obéissance. Aujourd'hui —10 décembre 1989 — Jean Paul II le présente comme modèle à tous les chrétiens et, tout particulièrement, à ses confrères et aux éducateurs, auxquels est confiée la tâche délicate de former des citoyens honnêtes pour les réalités terrestres et des élus pour le ciel.

SOURCE : www.vatican.va


SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/mutien_marie_wiaux.htm

Frère Mutien-Marie, le saint des petits riens

Anne Bernet - publié le 29/01/24

Il était bon à rien, et les Frères des écoles chrétiennes de sa communauté de Namur ne savaient pas quoi faire de lui. Mais sa prière était d’une efficacité redoutable : on venait de partout pour lui confier ses intentions ! Canonisé en 1989, l'Église le fête le 30 janvier.

C’est une erreur de s’imaginer qu’il faut faire de grandes choses pour devenir un grand saint. La très simple histoire du petit frère Mutien-Marie démontre le contraire. Heureusement car, sans cela, l’excuse serait trop facile pour ne rien essayer afin de devenir saint sous prétexte que le Ciel ne nous en a pas fourni l’occasion.

Louis-Joseph Wiaux est né à Mellet, dans le Hainaut, le 20 mars 1841. Cette région de Belgique est catholique, ancrée dans la foi et la pratique religieuse. Chez les Wiaux — lui est forgeron, elle tient l’unique boutique du village, mercerie, épicerie et estaminet — on élève six enfants, on assiste à la messe tous les jours, on a une profonde dévotion eucharistique, on dit le chapelet au moindre instant libre. Loin d’apparaître une corvée à Louis-Joseph, ces usages sont pour lui source de joie et d’équilibre, ce qui explique pourquoi le petit garçon, scolarisé, se révèle ardent zélateur du Sacré Cœur et du culte marial. 

Trop aux yeux de certains camarades de classe qui le surnomment « saint Louis de Gonzague », allusion au jeune saint jésuite donné en exemple par les éducateurs catholiques. Est-ce cela, ou plus sûrement le fait qu’un de ses frères aînés soit entré au juvénat de la Compagnie, mais, à la fin de ses études primaires, le garçon pense aux Fils de saint Ignace, vocation que son curé balaie d’un revers de main, ne le croyant pas capable de répondre à leurs exigences. Certain, cependant, que Louis-Joseph a entendu l’appel divin, ce prêtre l’oriente vers les Frères des écoles chrétiennes, éducateurs, eux aussi, mais dont les ambitions intellectuelles correspondent mieux aux capacités de l’adolescent. 

Que faire d’un tel incapable ?

En 1856, Louis-Joseph est admis au noviciat lasallien de Chimay, puis poursuit sa formation au collège Saint-Georges de Bruxelles. Le 11 septembre 1859, il est envoyé de Malonnes près de Saint-Berthuin, établissement scolaire qu’il ne quittera plus jusqu’à sa mort. Pourtant, bien qu’il ait prononcé ses vœux temporaires dès le 14 septembre, ce jeune homme de 17 ans qui prend en religion le nom de Frère Mutien-Marie se révèle aussitôt inapte à la vocation vers laquelle on l’a orienté. Les Frères des écoles chrétiennes, dit familièrement « frères quatre bras » à cause des manches de leur habit qu’ils laissent flotter, sont des enseignants et, même s’ils se dévouent essentiellement à la formation primaire d’enfants de milieux modestes qui seront tôt déscolarisés, il faut cependant des capacités d’enseignant et frère Mutien-Marie n’en a pas… Est-il trop jeune, sa formation a-t-elle été insuffisante ? Les supérieurs, découragés, envisagent de le renvoyer, ne voyant quoi faire d’un tel incapable… La décision de le chasser, qui le bouleverse, est quasiment prise lorsque l’un des professeurs, touché de sa détresse, convainc les responsables de le garder en le cantonnant à des tâches à la mesure de son manque de talents. Il est incapable d’enseigner, certes, et c’est fâcheux, mais il peut assurer la surveillance des études. Certaines matières secondaires comme l’apprentissage de la musique ou du dessin dans les petites classes seraient dans ses cordes. On ne tardera pas à constater que Mutien-Marie n’a pas de dispositions artistiques mais déborde de bonne volonté. 

J’ai demandé à la bienheureuse Vierge Marie de m’accompagner toujours et partout, de sorte que je reste toujours à ses côtés. Elle m’a fait cette grâce.

On lui dit d’étudier la musique : il s’y attelle, apprend à jouer de l’harmonium, de l’orgue, du bombardon, et d’autres instruments, ce qui lui permet de tenir un rôle important dans la chorale et l’orchestre du collège. Il obtient car, en ce domaine, il est doué, la permission d’enseigner le catéchisme, ce qu’il fait deux fois par semaine au village mais aussi pour les enfants pauvres qui bénéficient au collège d’une scolarité gratuite, charisme de l’Institut que certains dédaignent. On lui confie aussi la tâche de réveiller la communauté chaque matin à 4h30, tâche ingrate qui l’oblige à se lever plus tôt que les autres mais qu’il remplit tant que sa santé le lui permet. 

« Le frère qui prie tout le temps »

Ce qui frappe ses supérieurs, c’est sa totale obéissance à leurs exigences, même quand elles ne correspondent pas à ses aspirations. Plus tard, l’un de ses compagnons dira que l’on pouvait prendre un à un tous les articles de la Règle : il ne s’en trouverait pas un que le frère Mutien-Marie n’ait observé à la lettre tout au long de sa vie. C’est déjà en soi admirable.

Qu’on est heureux quand on est comme moi sur le bord de la tombe, d’avoir toujours eu une grande dévotion à la Très Sainte Vierge Marie.

L’autre fait remarquable est qu’estimant avoir des loisirs puisqu’il n’enseigne pas, Mutien-Marie se voue à la prière. Les enfants ne s’y trompent pas qui le surnomment « le frère qui prie tout le temps » ! Il passe des heures devant le Saint Sacrement, défile interminablement les dizaines du rosaire, appartient à la Garde d’honneur qui vénère le Sacré Cœur, construit jusqu’à la réplique de la Grotte de Lourdes installée près du collège. Sa prière constante frappe ceux qui en sont témoins et bientôt des gens viennent lui confier leurs intentions et se recommander à ses prières. Le bruit court qu’elles sont très souvent exaucées. À la fin de ses jours, Mutien-Marie dira : « J’ai demandé à la bienheureuse Vierge Marie de m’accompagner toujours et partout, de sorte que je reste toujours à ses côtés. Elle m’a fait cette grâce. » Tel est le secret de cette prière constante dont cet humble est le seul à ne pas mesurer les fruits de grâce.

Le temps de la gloire

En 1912, ses forces déclinent, obligeant à le décharger de ses occupations, hormis la prière. L’hiver 1917, en Belgique occupée, est très froid, les privations immenses. Mutien-Marie tombe malade. Fin janvier, il est perdu. La veille de sa mort, il dit à son confesseur : « Qu’on est heureux quand on est comme moi sur le bord de la tombe, d’avoir toujours eu une grande dévotion à la Très Sainte Vierge Marie… » Il s’éteint dans la matinée du 30 janvier. On l’enterre humblement mais, en 1926, il faut déplacer sa tombe tant l’afflux des pèlerins y est ahurissant, au point de nuire à leur sécurité. On parle des guérisons, de miracles. La gloire du frère qui prie tout le temps se répand à travers le monde. Il est canonisé en 1989 sans avoir jamais rien fait de ces merveilles extraordinaires que l’on imagine nécessaires à la sainteté. 

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SOURCE : https://fr.aleteia.org/2024/01/29/frere-mutien-marie-le-saint-des-petits-riens/?utm_campaign=Web_Notifications&utm_medium=notifications&utm_source=onesignal

Saint Mutien-Marie : le Frère qui ne cessait de prier

Par La rédaction

Publié le 30 janvier 2014 - Modifié le 08 janvier 2024
 3 min

Aujourd’hui, nous commémorons saint Mutien-Marie. Un Belge qui rejoignit les Frères des Ecoles Chrétiennes en 1856. Septuagénaire, ses forces commencèrent à le trahir et il décéda le 30 janvier 1917. En 1977, il fut béatifié par le pape Paul VI. C’est en 1989 qu’il fut canonisé par le pape Jean-Paul II.

Louis Jospeh Wiaux, futur saint-Mutien Marie, naquit à Mellet, dans le Hainaut le 20 mars 1841. Après l’école primaire, il travailla en tant qu’apprenti à la forge paternelle. A l’âge de 15 ans, il se sentit assez mûr pour suivre les pas de son frère et entrer chez les Pères Jésuites.

Le curé de Mellet, l’abbé Sallié, ne vit pas les choses de la même façon. Il fit découvrir à Louis l’existence des Frères des Ecoles Chrétiennes, qui, de leur côté, venaient d’inaugurer une école à Gosselies. Finalement, Louis entra au Noviciat des Frères à Namur en avril 1856, et reçut l’habit religieux trois mois plus tard. Il devint Frère Mutien-Marie.

Sa personnalité, gaie et agréable, était très appréciée de ses Frères. En septembre 1857, il partit enseigner auprès de la jeunesse de Chimay. Son apostolat le mènera ensuite à l’Institut Saint-Georges de Bruxelles.  En 1859, il arriva  finalement à Malonne où il passera 58 ans, jusqu’à sa mort le 30 janvier 1917.

Un modèle d’éducateur chrétien

Durant ces années, il enseigna essentiellement le catéchisme et assura bon nombre de surveillances. Prenant le temps pour ses élèves, il veillait à ce que chaque camarade se sente compris et accompagné. Les jeunes pensionnaires l’avaient surnommé "le Frère qui prie toujours". C’est vrai qu’il vivait en présence de Dieu, de Jésus mais aussi de Marie qu’il aimait appeler "Bonne Mère". "J'ai demandé à la Bonne Mère de m'accorder sa présence et de m'accompagner partout et toujours, de sorte que je me sente toujours à ses côtés, et Elle m'a fait cette grâce", lança-t-il un jour.

Toujours disponible et s’attelant à ses tâches avec rigueur et fidélité, Mutien-Marie était un homme profondément bon. Son sourire illuminait son visage qui traduisait l’expression d’un bonheur vrai.

A l’âge de 70 ans, son corps commença à faiblir et il dut s’aliter cinq années plus tard. Dès qu’il se sentit un rien mieux, il voulu retrouver le rythme des horaires de sa communauté. Malgré sa faiblesse, il continuait de s’agenouiller pour la prière. Ses dernières forces le quittèrent le 30 janvier 1917. C’est dans la paix qu’il partit rejoindre la "Bonne Mère".

Il fut proclamé "Bienheureux" par le pape Paul VI en 1977 à Rome. Citant sa vie exemplaire consacrée à la prière et son humilité quotidienne, Jean-Paul II le canonisa en 1989.

Dans la liturgie, saint Mutien-Marie est commémoré le 30 janvier. Au sanctuaire de Malonne, par contre, il est fêté le 11 septembre.

S.T.

SOURCE : https://www.cathobel.be/2014/01/saint-mutien-marie-le-frere-qui-ne-cessait-de-prier/

MUTIEN MARIE WIAUX

Also known as

Louis Wiaux; Mutien Marie; The Praying Brother

Memorial

30 January

Profile

One of six chidren of a blacksmith whose family was noted for piety. Attended a small country school, and then helped in his father's shop. Joined the Brothers of Christian Schools on 7 April 1852 at age 11, taking the name Muiten Marie. Taught at several elementary schools near Brussels; he was so easy on his students that his classes were known for getting out of hand. Reassigned to music and art classes so he could work with small classes, and work individually with students. He soon became an excellent fine arts teacher, and the one-to-one work led many young people to see and follow his excellent example of a holy life devoted to prayer.

Born

20 March 1841 in Belgium as Louis Wiaux

Died

30 January 1917 of natural causes

Beatified

30 October 1977 by Pope Paul VI

Canonized

10 December 1989 by Pope John Paul II

Additional Information

Catholic Online

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español | français | deutsch | italiano | português

SOURCE : https://web.archive.org/web/20051207190537/http://www.catholic-forum.com/saints/saintm0p.htm

Mucian Mary Wiaux (RM)

Born at Mellet, Belgium, on March 20, 1841; died Malonne, Belgium, on January 30, 1917; canonized by John Paul II on December 10, 1989. Louis Joseph Wiaux was the son of a deeply devout blacksmith and his equally fervent wife, who was an innkeeper. He became a Christian Brother at Namur in 1856 (age 15) and took the name of an obscure Roman martyr of unknown date, Mucian, who was killed with an unknown boy and another named Mark. After short times at Chimay and then Brussels, in 1858, Mucian Mary was moved to the college at Malonne, where he remained the balance of his life.

It must have been difficult for Brother Mucian: He found himself in a teaching order but had little talent for it. Thus, he was given marginal subjects and assigned to those tasks that required no special teaching skills. Although he was no success in passing on book knowledge, Brother Mucian had that much prized skill of "bringing even the least gifted to the limit of their abilities." What a wonderful present God placed in the lives who knew Mucian! Here was a man who could lead others to share the charisms with which God had endowed them. Of course, the ability to bring out the best in those around him, made Brother Mucian much loved. His gentleness and holiness of life also served as a model to those who saw "the brother who is always praying."

Visits to his tomb began immediately after his death. In Belgium he is known as a great intercessor before God, which led to his cause being open in 1936, less than 20 years after his death. At Mucian Mary's canonization, Pope John Paul II called him "the light of Belgium and the glory of his congregation." The Belgian bishops wrote that Mucian Mary "left no theological or spiritual treatise, nothing to bring his name out of the shadows. . . . [he] accomplished nothing out of the ordinary. . . . He was a man of prayer, an apostle among the students and went about his daily taks with holiness. . . . hurting none and forgiving all" (Walsh).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0130.shtml#savi

San Muziano Maria Wiaux Religioso

30 gennaio

Mellet, Belgio, 20 marzo 1841 - 30 gennaio 1917

"Prendete la regola dal primo all'ultimo capitolo e sotto ogni articolo scrivete pure: fratel Muziano l'ha osservato alla lettera". Così un confratello che lo aveva conosciuto descrisse l'obbedienza del religioso belga san Muziano Maria Wiaux al carisma dei Fratelli delle scuole cristiane. Nato come Luigi Giuseppe - nel 1841 nella famiglia di un fabbro a Mellet - era entrato nella congregazione a 15 anni. Fu catechista e maestro a Chimay, Bruxelles e Malonne, dove rimase fino alla morte, avvenuta nel 1917. Giovane e inesperto, corse il rischio di essere allontanato dall'apostolato scolastico per incapacità. Ma lui non si diede per vinto e continuò, dando lezioni complementari di musica (suonava pianoforte e armonium). Ricordando il carisma originario di "educazione cristiana dei poveri" si fece assegnare dai superiori alla scuola gratuita per i meno abbienti. Fu maestro di vita evangelica, tanto da essere chiamato dai ragazzi "il fratello che prega sempre". (Avvenire)

Martirologio Romano: A Malonne in Belgio, san Muziano Maria (Luigi) Wiaux, fratello delle Scuole Cristiane, che con somma costanza e assidua sollecitudine dedicò quasi tutta la vita all’educazione dei giovani.

Una vita più umile, semplice ed obbediente di così è difficile anche solo immaginarla. Luigi Giuseppe Viaux nasce in Belgio nel 1841 ed il suo futuro sembra già segnato dalla nascita: essere fabbro come papà , ma per questo mestiere non ha né il fisico né la predisposizione. A 15 anni entra nella Congregazione dei Fratelli delle Scuole Cristiane, inizia il Noviziato, gli affibbiano il nome di Fratel Muziano ed a 18 anni gli affidano una classe a Malonne, in un grande collegio in cui è proibito fallire. E lui fallisce, perché giovane e inesperto. Anzi, è giudicato così fallimentare che i superiori pensano sia meglio per tutti, soprattutto per il buon nome del collegio, chiedere a Fratel Muziano di lasciare la Congregazione e tornarsene a casa. Lo salva in extremis un confratello, che lo prende sotto la sua ala protettrice perchè forse intravede le doti spirituali di quel “maestro fallito”. Così viene così “affidato” alle mani esperte di Fratel Massenzio, che da un giorno all’altro lo trasforma da insegnante in assistente di musica e disegno. Non sono materie per le quali Muziano senta particolari predisposizioni, ma in nome di santa obbedienza incomincia a disegnare e far disegnare, a schizzar paesaggi e a delineare animali. E questo per 50 anni, umilmente e docilmente come gli altri hanno deciso per lui. Ad un certo punto si decide che Muziano debba iniziare a suonare l’armonium ed anche se entrare nel mondo della musica è l’ultima delle cose a cui egli possa pensare, eccolo digitare sulla tastiera con tenacia e umiltà fino a diventar capace di insegnare musica agli alunni delle Magistrali. E questo fino alla morte. Non solo, perché gli altri così decidono, impara anche a suonare il flauto, il pianoforte, il contrabbasso; solo nell’organo non riesce a sfondare, perché l’uso della pedaliera continua ad essere per lui un ostacolo insormontabile. Gli affidano il suono della campanella alle 4 e trenta di ogni mattina e con puntualità invidiabile lo fa per 58 anni, fino a due giorni prima della morte: e solo quel giorno i confratelli si accorgono del servizio umile che egli ha svolto con assoluta fedeltà. Dove va tutte le mattine Muziano, dalle 9 alle 10, anche ora che ha 75 anni suonati? Ad esercitarsi all’armonium, secondo l’ordine ricevuto 55 anni prima: semplicemente perché nessuno si è ricordato di modificare quell’ordine. Cosa fa nel cortile tutto solo, ad ore fisse, anche sotto la tormenta o una tempesta di neve? Sorveglianza agli alunni, come gli è stato ordinato , semplicemente perché nessuno quel giorno ha modificato quell’ordine. Non è uno sprovveduto o un “semplice”: è uno che l’obbedienza la programma ogni mattina, passando ore e ore inginocchiato davanti al tabernacolo e poi davanti alla statua della Madonna. Muore il 30 gennaio 1917 e già da quel giorno si segnalano miracoli ottenuti per sua intercessione: Fratel Muziano, come al solito, continua ad “obbedire” a chi gli chiede qualcosa. Paolo VI lo beatifica nel 1977 e Giovanni Paolo II lo proclama santo nel 1989.

Autore: Gianpiero Pettiti

Voir aussi : http://www.lasalle.org/fr/qui-sommes-nous/saintete-lasallienne/saint-mutien-marie-wiaux/