jeudi 11 avril 2019

Saint CONSTANTIN de GAP, Évêque et confesseur


Saint Constantin

Évêque de Gap et confesseur ( 456)

- La première mention d'un évêque propre à la ville de Gap, du nom de Constantin, apparaît dans le martyrologe hiéronymien, qui date sa sépulture en 456. (Histoire du diocèse de Gap et d'Embrun)

Il vivait à l'époque de saint Césaire. Il donna une grande impulsion à la création de paroisses rurales et nous trouvons sa souscription au concile de Riez. Le Pape saint Léon, dans une de ses lettres, parle de lui comme ayant été l'évêque consécrateur du successeur de Saint Hilaire d'Arles. (archiviste diocésain de Gap)

Constantin monte sur le siège épiscopal de Gap vers l'an 430. Il participe avec un zèle ardent aux grandes luttes doctrinales de son temps et à la vie ecclésiale des Gaules. Différents documents portant son nom en témoignent. En 439 il délègue un prêtre du diocèse de Gap au concile de Riez; et en 441 il siège au premier concile d'Orange, où est examiné le statut des affranchis chrétiens. C'est à son initiative qu'a eu lieu un échange épistolaire entre les dix-neuf évêques des deux Narbonnaises et des Alpes maritimes, demandant le rétablissement des privilèges de l'Église d'Arles, et le pape saint Léon le Grand. À sa réponse (5 mai 450), le pape joignit une copie du Tome à Flavien, lettre dogmatique qu'il venait d'écrire à Flavien de Constantinople sur le mystère de l'Incarnation. L'année suivante, tous les évêques des Gaules envoyèrent une belle missive à saint Léon, déclarant adhérer au Tome à Flavien qui 'les a remplis d'allégresse' et être 'prêts, avec la grâce de Dieu, à donner leur vie pour la vérité de la foi.' Constantin meurt vers 456, peu après le concile d'Arles où il n'est pas compté parmi les évêques présents, très certainement en raison de son grand âge et de ses infirmités. (Sanctoral du diocèse de Gap et d'Embrun, page 26)

Si l'existence de saint Démetre comme premier évêque est incertaine, un évêque propre à la ville de Gap, Constantin, apparaît dans le martyrologe hiérominien, qui date sa sépulture en 456.

(Histoire et géographie du diocèse de Gap et d'Embrun - Hautes Alpes)

À Gap en Provence, saint Constantin, évêque.

Martyrologe romain


CONSTANTIN DE GAP
Évêque, Saint
† 455

Constantin, différent de Constance, pareillement évêque de Gap, brilla non moins par la sainteté de sa vie que par le zèle de la discipline ecclésiastique. Son nom est encore aujourd'hui en vénération parmi le peuple, à cause de ses mérites éminents et de ses grands bienfaits. Excellent pasteur, il aimait souverainement le troupeau confié à sa garde, il le gouvernait avec une sagesse toute céleste, et il ne se lassait pas de le nourrir de la parole de vie et de l'exemple de toutes les vertus. Les différentes réunions d'évêques,  il occupa toujours un rang distingué, témoignent assez quel soin il apporta à tenir en vigueur les saints canons. En son nom, le prêtre Vincent assista au concile de Riez, dans lequel fut déposé Armentaire, qui avait été ordonné évoque d'Embrun, contre les saints canons Ingenus fut mis à sa place.

En 441, il siégea au premier concile d'Orange. On y arrêta entre autres les décisions suivantes Celui qui devient subitement muet peut recevoir le baptême ou la pénitence si sa volonté passée peut être attestée par le témoignage des autres, ou bien, sa volonté actuelle par an signe de lui-même. On doit réprimer par les censures ecclésiastiques ceux qui tentent de réduire à une servitude quelconque les esclaves affranchis eu face de l'Église.

Il ordonna Ravennius, successeur de saint Hilare d'Arles on le sait d'une manière certaine par la lettre du pape saint Léon aux évêques de la province d'Arles, touchant l'élection de Ravennius, laquelle, à cause du mérite de l'élu, lui était très agréable. Dans cette lettre, c'est Constantin qui est salué le premier. Il devait cet honneur à sa qualité de doyen d'âge des évoques de la province.

De concert avec tous ses collègues, il adressa une supplique au même souverain Pontife, pour obtenir que l'église d'Arles fût rétablie dans sa dignité de métropole. On le voit par la réponse du même Pontife, dans laquelle Constantin est encore nommé le premier. Il souscrivit à la lettre synodale, adressée à saint Léon par les Évoques de la Gaule, dans laquelle ils élèvent jusqu'au ciel l'immortelle lettre de ce Pape à Flavien sur l'incarnation du Verbe, déclarant y adhérer de tous points, et ajoutant qu'ils sont prêts, avec la grâce de Dieu, à donner leur vie avec Sa Sainteté pour la vérité de la foi. Après avoir rempli tous les devoirs d'un excellent pasteur, il s'envola dans le séjour de la félicité éternelle.

SOURCE : P. Giry : Les petits Bollandistes : vies des saints. T. IV. Source : http://gallica.bnf.fr/ Bibliothè-que nationale de France.

SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/constantin_de_gap.htm

Saint Constantine of Gap


Also known as
  • Constantius
Profile

First bishop of GapFrance. Attended the Council of Orange in 519. Fought against the Arianheresy.

  • 529 of natural causes

San Costantino di Gap Vescovo


† metà del V secolo

Etimologia: Costantino = che ha fermezza, tenace, dal latino

Emblema: Bastone pastorale, Mitra

Martirologio Romano: A Gap in Provenza, in Francia, san Costantino, vescovo. 

Il nobile nome di Costantino è portato da non pochi santi, ma i più noti sono sicuramente un re inglese e martire in Scozia, commemorato all’11 marzo dal Martyrologium Romanum, nonchè gli imperatori San Costantino il Grande, San Costantino VI e San Costantino XI Paleologo, venerati in particolar modo dalle Chiese Orientali.


Ma non vi sono solamente augusti sovrani di nome Costantino ascesi alle vete della santità: il santo di oggi è infatti un vescovo della città francese di Gap, nel cuore del Delfinato. Questa storica regione alpina, posta tra la Savoia e la Provenza, fece parte del regno di Provenza, poi di quello di Arles, del Sacro Romano Impero, per essere infine acquistato nel 1349 dal re Filippo VI di Francia a patto che venisse mantenuta l’autonomia del feudo rispetto agli altri domini della corona e che venisse assegnato al primogenito ed erede al trono francese con l’obbligo di portare il titolo di “delfino”.

Il santo vescovo Costantino visse però ben prima degli eventi appena descritti, pressochè contemporaneo del più celebre San Cesario di Arles. Secondo la cronologia della diocesi di Gap, Costantino fu il quarto vescovo ad occupare tale sede episcopale. Prima di lui vi furono il protovescovo, un leggendario San Demetrio spesso confuso con l’omonimo megalomartire assai venerato in Oriente, ed i Santi Tigrido e Remedio, festeggiati al 3 febbraio.

Costantino spese anima e corpo per rivitalizzare la diocesi affidata alle sue cure pastorali e diede un grande impulso alla creazione di nuove parocchie rurali. E’ possibile riscontrare la sua sottoscrizione dei documenti del concilio di Riez. Il papa San Leone Magno lo citò in una delle sue lettere quale officiante della consacrazione del vescovo che succedette a Sant’Ilaria d’Arles. Purtroppo non è possibile fornire una datazione sicura e dettagliata della sua vita, ma pare comunque che morì verso la metà del V secolo.

La diocesi di Gap fu accorpata a quelle di Digne nel 1801, in seguito al concordato napoleonico, per poi essere ristabilita nel 1822 acquisendo gran parte del territorio dell’antica diocesi vicina di Embrun.

San Costantino, vescovo di Gap, è ancora commemorato nell’ultima edizione del martirologio cattolico in data odierna.

Autore: Fabio Arduino