samedi 5 janvier 2019

Saint CHARLES de SAINT-ANDRÉ (JOHANNES ANDREAS HOUBEN), prêtre passionniste


Father Charles of St Andrew wearing the Passionist habit (1851)

Saint Charles de Saint André Houben

Prêtre passionniste (+ 1893)

"Ce fut un prêtre d'une piété extraordinaire, se distinguant particulièrement dans l'exercice de l'obéissance, dans la pratique de la pauvreté, de l'humilité et de la simplicité, et encore plus dans la dévotion pour la Passion du Seigneur."

le 16 octobre 1988, le Pape Jean-Paul II le béatifia.

(Charles de Saint-André Houben, 1821 - 1893 , site du Vatican)

Canonisé le 3 juin 2007 par Benoît XVI.

"'L'amour de Dieu a été déversé dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné'. Dans le cas du prêtre passionniste Charles de Saint André Houben, nous voyons véritablement la façon dont cet amour a débordé dans une vie entièrement consacrée au soin des âmes. Au cours de ses nombreuses années de ministère sacerdotal en Angleterre et en Irlande, les personnes accouraient vers lui pour rechercher ses sages conseils, sa sollicitude pleine de compassion et son pouvoir de guérison. Chez les personnes malades et les personnes souffrantes, il reconnaissait le visage du Christ crucifié, pour lequel il a nourri une dévotion tout au long de sa vie. Il puisait abondamment aux fleuves d'eau vive qui se déversaient du côté du Transpercé, et à travers la puissance de l'Esprit, il témoigna au monde de l'amour du Père. Aux funérailles de ce prêtre tant aimé, surnommé de façon affectueuse Père Charles de 'Mount Argus', son supérieur observa avec émotion: 'Le peuple l'a déjà déclaré saint'."

(Homélie du pape , site du Vatican)

À Dublin en Irlande, l'an 1893, Saint Charles de Saint-André, prêtre de la Congrégation de la Passion, ministre assidu du sacrement de pénitence.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11331/Saint-Charles-de-Saint-Andre-Houben.html

Charles de Saint-André Houben (1821 - 1893)

Le bienheureux Charles de Saint-André Houben (dans le siècle Jean André Houben), naquit le 11 décembre 1821 à Munstergeleen (diocèse de Roermond, Hollande), dans la famille d'un meunier aisé. Dès l'enfance, il manifesta le désir de devenir prêtre. Il commença ses études, qu'il interrompit en 1840 pour effectuer son service militaire. C'est précisément dans la caserne de Bergent-op-Zoom, en 1841, qu'il connut la Congrégation de la Passion grâce à l'un de ses camarades dont le frère était religieux passionniste. Après son service militaire, il demanda à être admis chez les Passionnistes. Sa requête fut accueillie par le bienheureux Domenico Barberi et il entra au noviciat d'Ere, près de Tournai, le 5 novembre 1845, prenant le nom religieux de Charles de Saint-André. Après une année de noviciat, il prononça ses vœux le 10 décembre de l'année suivante. Après avoir terminé ses études de philosophie et de théologie, il fut ordonné prêtre le 21 décembre 1850, par l'Évêque de Tournai. Il fut alors envoyé en Angleterre, où les Passionnistes avaient fondé trois couvents, en tant que vice-maître des novices à Broadway, puis dans le nouveau couvent de Mount Argus, près de Dublin. Il vécut presque tout le reste de sa vie dans cette retraite et fut profondément aimé par les Irlandais, qui l'appelaient Père Charles de Mount Argus. Ce fut un prêtre d'une piété extraordinaire, se distinguant particulièrement dans l'exercice de l'obéissance, dans la pratique de la pauvreté, de l'humilité et de la simplicité, et encore plus dans la dévotion pour la Passion du Seigneur. Il se consacra en particulier à la direction spirituelle des âmes à travers la confession. Sa réputation de vertu attira rapidement un grand nombre de fidèles au couvent, qui demandaient sa bénédiction. Fréquemment appelé pour bénir les malades, de nombreux témoignages attestent de guérisons surprenantes, au point de lui avoir créé une réputation de thaumaturge. C'est précisément à cause de cette réputation qu'il fut transféré, en 1866, en Angleterre pour pouvoir trouver un peu de tranquillité, dans les couvents de Broadway, de Sutton et de Londres. Il revint à Dublin en 1874, où il demeura jusqu'à sa mort. Vers 1880, sa santé commença à décliner en raison de sa vie austère. En outre, il ne se remit jamais complètement des blessures d'un accident survenu en 1881 et mourut le 5 janvier 1893. Au cours de ses funérailles, en présence de personnes venues de toute l'Irlande, la dévotion populaire qui l'avait entouré au cours de sa vie apparut clairement.

Sa cause de canonisation fut introduite le 13 novembre 1935 et, le 16 octobre 1988, le Pape Jean-Paul II le béatifia.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20070603_carlo-andrea_fr.html


CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DES BIENHEUREUX:

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Place Saint-Pierre

Solennité de la Très Sainte Trinité

Dimanche 3 juin 2007

Chers frères et sœurs,

Nous célébrons aujourd'hui la solennité de la Très Sainte Trinité. Après le temps pascal, après avoir revécu l'événement de la Pentecôte, qui renouvelle le Baptême de l'Eglise dans l'Esprit Saint, nous tournons pour ainsi dire le regard vers "les cieux ouverts", pour entrer avec les yeux de la foi dans les profondeurs du mystère de Dieu, Un dans la substance et Trine dans les personnes: le Père, le Fils et l'Esprit Saint. Alors que nous nous laissons envelopper par ce mystère suprême, nous admirons la gloire de Dieu, qui se reflète dans la vie des saints; nous la contemplons en particulier chez ceux que je viens de proposer à la vénération de l'Eglise universelle: Georges Preca, Simon de Lipnica, Charles de Saint-André Houben et Marie-Eugénie de Jésus Milleret. J'adresse mon salut cordial à tous les pèlerins, rassemblés ici pour rendre hommage à ces témoins exemplaires de l'Evangile. Je salue, en particulier, Messieurs les Cardinaux, Messieurs les Présidents des Philippines, d'Irlande, de Malte et de Pologne, mes vénérés frères dans l'épiscopat, les délégations gouvernementales et les autres Autorités civiles, qui prennent part à cette célébration.

Dans la première Lecture, tirée du Livre des Proverbes, entre en scène la Sagesse, qui se trouve aux côtés de Dieu comme assistante, comme "maître d'œuvre" (8, 30). La "vision panoramique" sur l'univers observé à travers ses yeux est merveilleuse. La Sagesse elle-même confesse: "M'ébattant sur la surface de sa terre / et trouvant mes délices parmi les enfants des hommes" (8, 31). C'est au milieu des êtres humains que celle-ci aime demeurer, car elle reconnaît en eux l'image et la ressemblance du Créateur. Cette relation préférentielle de la Sagesse avec les hommes fait penser à un célèbre passage d'un autre livre sapientiel, le Livre de la Sagesse: "La sagesse - peut-on lire - est en effet un effluve de la puissance de Dieu / ... Bien qu'étant seule, elle peut tout, demeurant en elle-même, elle renouvelle l'univers / et, d'âge en âge passant en des âmes saintes, / elle en fait des amis de Dieu et des prophètes" (Sg 7, 25-27). Cette dernière expression suggestive invite à considérer la manifestation de la sainteté, multiforme et intarissable, au sein du peuple de Dieu au cours des siècles. La Sagesse de Dieu se manifeste dans l'univers, dans la variété et la beauté de ses éléments, mais ses chefs-d'œuvre, dans lesquels apparaissent beaucoup plus sa beauté et sa grandeur, ce sont les saints.

Dans le passage de la Lettre de l'Apôtre Paul aux Romains, nous trouvons une image semblable: celle de l'amour de Dieu "répandu dans les cœurs des saints", c'est-à-dire des baptisés, "par le Saint Esprit" qui leur a été donné (cf. Rm 5, 5). C'est à travers le Christ que passe le don de l'Esprit, "Personne-amour, Personne-don", comme l'a défini le Serviteur de Dieu Jean-Paul II (Encyc. Dominum et vivificantem, n. 10). A travers le Christ, l'Esprit de Dieu nous parvient comme principe de vie nouvelle, "sainte". L'Esprit place l'amour de Dieu dans le cœur des croyants sous la forme concrète qui était la sienne dans l'homme Jésus de Nazareth. C'est ainsi que se réalise ce que saint Paul dit dans la Lettre aux Colossiens: "Christ parmi vous! L'espérance de la gloire!" (1, 27). Les "tribulations" ne sont pas en opposition avec cette espérance, elles concourent même à la réaliser, à travers la "constance" et la "vertu éprouvée" (Rm 5, 3-4): c'est le chemin de Jésus, le chemin de la Croix.

Dans la même perspective, de la sagesse de Dieu incarnée dans le Christ et communiquée par l'Esprit Saint, l'Évangile nous a suggéré que Dieu le Père continue à manifester son dessein d'amour à travers les saints. Ici aussi, se produit ce que nous avons déjà souligné à propos de la Sagesse: l'Esprit de vérité révèle le dessein de Dieu dans la multiplicité des éléments de l'univers - nous sommes reconnaissants pour cette manifestation visuelle de la beauté et de la bonté de Dieu dans les éléments de l'univers -, et il le fait en particulier à travers les hommes et les femmes, de manière particulière à travers les saints et les saintes, où transparaissent avec une grande force sa lumière, sa vérité, son amour. En effet, "l'Image du Dieu invisible" (Col 1, 15) est Jésus Christ et lui seul, "le Saint et le Juste" (Ac 3, 14). Il est la Sagesse incarnée, le Logos créateur qui trouve sa joie en demeurant parmi les fils de l'homme, chez qui il a planté sa tente (cf. Jn 1, 14). En Lui, il a plu à Dieu de faire habiter "toute la Plénitude" (cf. Col 1, 19); ou, comme Il le dit lui-même dans le passage évangélique d'aujourd'hui: "Tout ce qui est au Père est à moi" (Jn 16, 15). Chaque saint participe de la richesse du Christ, reprise par le Père et communiquée au moment opportun. C'est toujours la même sainteté que celle de Jésus, c'est toujours Lui, le "Saint", que l'Esprit façonne dans les "âmes saintes", en formant des amis de Jésus et des témoins de sa sainteté. Et Jésus veut également faire de nous ses amis. Précisément en ce jour, ouvrons notre cœur afin que, dans notre vie également, croisse l'amitié pour Jésus, afin que nous puissions témoigner de sa sainteté, de sa bonté et de sa vérité.

Georges Preca

Un ami de Jésus et un témoin de la sainteté qui provient de Lui fut Georges Preca, né à La Vallette dans l'île de Malte. Ce fut un prêtre entièrement consacré à l'évangélisation: à travers la prédication, les écrits, la direction spirituelle et l'administration des Sacrements et, avant tout, à travers l'exemple de sa vie. L'expression de l'Evangile de Jean "Verbum caro factum est" orienta toujours son âme et son action, et, ainsi, le Seigneur a pu se servir de lui pour donner vie à une œuvre digne d'éloges, la "Société de la Doctrine chrétienne" - merci pour votre engagement! -, qui vise à assurer aux paroisses le service qualifié de catéchistes bien préparés et généreux. Ame profondément sacerdotale et mystique, il se prodiguait en élans d'amour pour Dieu, pour Jésus, pour la Vierge Marie et pour les saints. Il aimait répéter: "Seigneur mon Dieu, je suis ton obligé! Merci, Seigneur mon Dieu, et pardonne-moi, Seigneur mon Dieu!". Une prière que nous pourrions nous aussi répéter, que nous pourrions faire nôtre. Que saint Georges Preca aide l'Eglise à être toujours, à Malte et dans le monde, l'écho fidèle de la voix du Christ, Verbe incarné.

Simon de Lipnica

Le nouveau saint, Simon de Lipnica, grand fils de la terre polonaise, témoin du Christ et disciple de la spiritualité de saint François d'Assise, a vécu à une époque lointaine, mais c'est précisément aujourd'hui qu'il est proposé à l'Eglise comme modèle actuel de chrétien qui - animé par l'esprit de l'Evangile - est prêt à consacrer sa vie pour ses frères. Ainsi, rempli de la miséricorde qu'il puisait dans l'Eucharistie, il n'hésita pas à venir en aide aux malades frappés par la peste, contractant cette maladie qui le conduisit lui aussi à la mort. Nous confions aujourd'hui de manière particulière à sa protection ceux qui souffrent en raison de la pauvreté, de la maladie, de la solitude et de l'injustice sociale. Par son intercession, nous demandons pour nous la grâce de l'amour persévérant et actif, pour le Christ et pour nos frères.

Charles de Saint-André Houben

"L'amour de Dieu a été déversé dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné". Dans le cas du prêtre passionniste Charles de Saint André Houben, nous voyons véritablement la façon dont cet amour a débordé dans une vie entièrement consacrée au soin des âmes. Au cours de ses nombreuses années de ministère sacerdotal en Angleterre et en Irlande, les personnes accouraient vers lui pour rechercher ses sages conseils, sa sollicitude pleine de compassion et son pouvoir de guérison. Chez les personnes malades et les personnes souffrantes, il reconnaissait le visage du Christ crucifié, pour lequel il a nourri une dévotion tout au long de sa vie. Il puisait abondamment aux fleuves d'eau vive qui se déversaient du côté du Transpercé, et à travers la puissance de l'Esprit, il témoigna au monde de l'amour du Père. Aux funérailles de ce prêtre tant aimé, surnommé de façon affectueuse Père Charles de "Mount Argus", son supérieur observa avec émotion: "Le peuple l'a déjà déclaré saint".

Marie-Eugénie Milleret

Marie-Eugénie Milleret nous rappelle tout d'abord l'importance de l'Eucharistie dans la vie chrétienne et dans la croissance spirituelle. En effet, comme elle le souligne elle-même, sa première communion fut un temps fort, même si elle ne s'en aperçut pas complètement à ce moment-là. Le Christ, présent au plus profond de son cœur, travaillait en elle, lui laissant le temps de marcher à son rythme, de poursuivre sa quête intérieure qui la conduirait jusqu'à se donner totalement au Seigneur dans la vie religieuse, en réponse aux appels de son temps. Elle percevait notamment l'importance de transmettre aux jeunes générations, en particulier aux jeunes filles, une formation intellectuelle, morale et spirituelle, qui ferait d'elles des adultes capables de prendre en charge la vie de leur famille, sachant apporter leur contribution à l'Eglise et à la société. Tout au long de sa vie elle trouva la force pour sa mission dans la vie d'oraison, associant sans cesse contemplation et action. Puisse l'exemple de sainte Marie-Eugénie inviter les hommes et les femmes d'aujourd'hui à transmettre aux jeunes les valeurs qui les aideront à devenir des adultes forts et des témoins joyeux du Ressuscité. Que les jeunes n'aient pas peur d'accueillir ces valeurs morales et spirituelles, de les vivre dans la patience et la fidélité. C'est ainsi qu'ils construiront leur personnalité et qu'ils prépareront leur avenir.

Chers frères et sœurs, nous rendons grâce à Dieu pour les merveilles qu'il a accomplies chez les saints, dans lesquels resplendit sa gloire. Laissons-nous attirer par leurs exemples, laissons-nous guider par leurs enseignements, pour que toute notre existence devienne, comme la leur, un cantique de louange à la gloire de la Très Sainte Trinité. Que Marie, la Reine des saints, ainsi que l'intercession de ces quatre nouveaux "Frères aînés" que nous vénérons aujourd'hui avec joie, nous obtiennent cette grâce. Amen.

© Copyright 2007 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2007/documents/hf_ben-xvi_hom_20070603_canonizations.html

Joannes Andreas Houben

1821-1893

Né à Munstergeleen (Limbourg, Pays-Bas) le 11 décembre 1821, Joannes Andreas était le quatrième des onze enfants de Peter Joseph et Elisabeth Joanna Houban. 

Il fut baptisé le jour même de sa naissance, reçut la Première Communion et la Confirmation en 1835.

Il fit ses études à Sittard puis Broeksittard, où il n’était pas brillant : il apprenait avec lenteur, mais avec grand sérieux.

Après quatre ans de service militaire, il travailla un peu au moulin de son oncle, puis entra chez les pères Passionistes en 1845, à Ere (Tournai, Belgique), prenant le nom de Karel (Charles) de Saint-André. Celui qui le reçut était un certain Domenico Barberi, italien, qui ira bientôt travailler aussi en Angleterre et qui est maintenant Bienheureux (voir au 28 août).

Après avoir fait ses vœux et terminé ses études, il fut ordonné prêtre en 1850 et envoyé en Angleterre, comme vice-maître des novices à Broadway, en même temps que pour exercer le ministère sacerdotal dans la paroisse de Saint-Wilfrid, où il s’occupa activement des Irlandais immigrés.

En 1857, on l’envoya dans un monastère récemment fondé, au «Mount Argus» de Dublin (Irlande), qui sera sa patrie définitive. Très vite il fut apprécié pour ses dons de confesseur, mais aussi de réel guérisseur. Il fut tellement aimé des Irlandais, qu’ils l’appelèrent le Père Charles du Mont Argus. Il recevait chaque jour des montagnes de courrier, lui demandant des prières pour des malades. Toute la ville, même dans les rangs des non-catholiques, le reconnaissait comme «saint».

C’était un prêtre de très profonde piété, et particulièrement envers la Passion du Seigneur, Comme son divin Maître, il était extrêmement obéissant à ses supérieurs, fidèle dans les vertus de pauvreté, d’humilité, de simplicité, qui le caractérisaient. Sa mauvaise connaissance de l’anglais ne lui permit pas de prêcher, mais il fut un excellent conseiller spirituel.

On le sollicitait de toute l’Angleterre, mais aussi d’Amérique, d’Australie. Pendant une brève période, on pensa le soulager un peu de son travail en l’envoyant en Angleterre, mais il revint vite en Irlande.

Après un vilain accident qui le blessa à la jambe, l’infection gagna. Il mourut le 5 janvier 1893, et un journal écrivit qu’on n’avait jamais vu une telle explosion de sentiments religieux lors de la mort d’un homme, comme ce fut le cas pour le Père Karel.

Le père Karel de Saint-André fut béatifié en 1988 et canonisé en 2007.

Le miracle retenu pour la canonisation fut la guérison scientifiquement inexplicable d’un homme atteint d’une appendicite aggravée, comportant perforation, gangrène, péritonite généralisée touchant d’autres organes et provoquant une exténuante et longue agonie. Cet homme habite dans le village natal du Saint.

SOURCE : http://www.samuelephrem.eu/article-joannes-andreas-houben-114007328.html

Saint Charles de Saint-André Houben (1821 - 1893)

Charles de Saint-André Houben (dans le siècle Jean André Houben), naquit le 11 décembre 1821 à Munstergeleen (diocèse de Roermond, Hollande), dans la famille d'un meunier aisé.

Dès l'enfance, il manifesta le désir de devenir Prêtre.

Il commença ses études, qu'il interrompit en 1840 pour effectuer son service militaire. C'est précisément dans la caserne de Bergent-op-Zoom, en 1841, qu'il connut la Congrégation de la Passion grâce à l'un de ses camarades dont le frère était Religieux Passionniste.

Après son service militaire, il demanda à être admis chez les Passionnistes. Sa requête fut accueillie par le Bienheureux Domenico Barberi et il entra au noviciat d'Ère, près de Tournai, le 5 novembre 1845, prenant le nom religieux de Charles de Saint-André.

Après une année de noviciat, il prononça ses vœux le 10 Décembre de l'année suivante.

Après avoir terminé ses études de philosophie et de théologie, il fut ordonné Prêtre le 21 Décembre 1850, par l'Évêque de Tournai.

Il fut alors envoyé en Angleterre, où les Passionnistes avaient fondé trois couvents, en tant que vice-maître des novices à Broadway, puis dans le nouveau couvent de Mount Argus, près de Dublin.

Il vécut presque tout le reste de sa vie dans cette retraite et fut profondément aimé par les Irlandais, qui l'appelaient Père Charles de Mount Argus.

Ce fut un Prêtre d'une piété extraordinaire, se distinguant particulièrement dans l'exercice de l'obéissance, dans la pratique de la pauvreté, de l'humilité et de la simplicité, et encore plus dans la dévotion pour la Passion du Seigneur.

Il se consacra en particulier à la direction spirituelle des âmes à travers la Confession. Sa réputation de vertu attira rapidement un grand nombre de fidèles au couvent, qui demandaient sa Bénédiction.

Fréquemment appelé pour Bénir les malades, de nombreux témoignages attestent de guérisons surprenantes, au point de lui avoir créé une réputation de thaumaturge.

C'est précisément à cause de cette réputation qu'il fut transféré, en 1866, en Angleterre pour pouvoir trouver un peu de tranquillité, dans les couvents de Broadway, de Sutton et de Londres.

Il revint à Dublin en 1874, où il demeura jusqu'à sa mort. Vers 1880, sa santé commença à décliner en raison de sa vie austère.

En outre, il ne se remit jamais complètement des blessures d'un accident survenu en 1881 et mourut le 5 Janvier 1893.

Au cours de ses funérailles, en présence de personnes venues de toute l'Irlande, la dévotion populaire qui l'avait entouré au cours de sa vie apparut clairement. Sa cause de Canonisation fut introduite le 13 Novembre 1935.

Charles de Saint-André Houben a été Béatifié le 16 Octobre 1988, par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) et Canonisé le 3 Juin 2007 à Rome par le Pape Benoît XVI.

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/janvier/saint-charles-de-saint-andre-houben-pretre-passionniste-1821-1893-fete-le-05-janvier.html

Charles of Mount Argus

Also known as

Charles Houban; Charles Houben; Charles of Mount Argus Houben; Charles of Saint Andrew; Joannes Andreas Houben; Karel Houben; Karel of Mount Argus; Karel of Saint Andrew; Karel van Sint Andries Houben; Karl Houben; Saint of Mount Argus

Memorial

5 January

Profile

Fourth of eleven children born to Peter Joseph and Elizabeth Jane Houban. Made his first Communion at age 13. Studied at Sittard; he was a slow learner, but a very dedicated student. Enlisted in the military in 1840, and served five years. After the military, he worked briefly in his uncle's mill. Joined the Passionists at Ere, Belgium on 5 November 1845, taking the name Charles of Saint Andrew. Ordained on 21 December 1850. Assigned to England in 1852 where he often worked with Irish immigrants fleeing the Potato Famine. Transferred on 6 July 1857 to a retreat house in an area near DublinIreland called Mount Argus. Except for a brief trip to England in 1866, he spent the rest of his remaining 36 years there. He invigorated the area faithful, and was a noted healer. When word of his holiness spread, carriages came to fetch him to the bed side of the sick, and he daily received mounds of mail with prayer requests. The whole city, including non-Catholics, recognized his holiness and mourned his passing.

Born

11 December 1821 in Munstergeleen, Limburg, Holland as Joannes Andreas Houben

Died

5 January 1893 at Mount Argus, Ireland from an infected leg wound received in a carriage accident; buried at Mount Argus, DublinIreland

Venerated

10 May 1979 by Pope John Paul II

Beatified

16 October 1988 by Pope John Paul II

Canonized

3 June 2007 by Pope Benedict XVI at Saint Peter's Basilica, Rome, Italy

Additional Information

Zenit

Vatican

Readings

Most Holy Virgin Mary Oh, my Mother! How sweet it is to come to thy feet, imploring thy perpetual help! If earthly mothers cease not to remember their children, how canst thou, the most loving of all mothers, forget me? Grant then, to me, I implore thee, thy perpetual help in all my necessities, in every sorrow, and especially in all my temptations. As we are all thy children, I ask for thy unceasing help for all who are now suffering. Help the weak, cure the sick, convert sinners, and console all earthly mothers who are now weeping over their children. Open the gates of heaven to those we loved upon earth and who are now suffering in purgatory. Obtain for us, dear Mother,that having earnestly invoked thee on earth, we may see thee, love thee, and eternally thank thee hereafter in heaven. Amen. Mother of Holy Hope, pray for us. 

- prayer of Saint Charles to Our Lady, Mother of Holy Hope

SOURCE : https://web.archive.org/web/20070624133742/http://www.catholic-forum.com/saints/saintc2p.htm

Fr. Charles of St. Andrew (1821 - 1893)

Fr. Charles of St. Andrew, known in secular life as John Andrew Houben, was born on 11 December 1821 in Munstergeleen, in the diocese of Ruremond (Holland), the fourth of eleven children. He was baptized the same day with the name John Andrew. He received his First Communion on 26 April 1835 and the sacrament of Confirmation on 28 June in the same year. He began his formal education in Sittard and then in Broeksittard. In 1840 he had to interrupt his studies to enter the military. It was during this latter period that he first heard about the Congregation of the Passion. At the end of his military service he completed his studies and requested to be admitted to the Congregation. He was received by Blessed Dominic Barberi, Passionist, and he entered the novitiate in the Belgium city of Ere, near Tournai on 5 November 1845. In December of that same year he was vested with the Passionist religious Habit and was given the name of Charles of St. Andrew. Having completed the canonical year of novitiate he professed First Vows on 10 December 1850. At the conclusion of his studies he was ordained a priest by Bishop Labis, the ordinary of Tournai.

Immediately he was sent to England where the Passionists had founded three monasteries and it was here that, for a period of time, he undertook the ministry of vice-master of novices in the monastery of Broadway. He also did parochial ministry in the parish of St. Wilfred and neighboring areas until 1856 when he was transferred to the newly established monastery of Mount Argus, on the outskirts of Dublin.

Blessed Charles Houben lived almost the remainder of his life in this retreat and was greatly loved by the Irish people to point that they referred to him ­ a native of Holland ­ as Father Charles of Mount Argus. He was a particularly pious priest. He was outstanding in exercising obedience, in the practice of poverty, humility and simplicity and to an even greater degree, to devotion to the Passion of the Lord.

Due to his poor mastery of the English language, he was never a formal preacher and he never preached missions. Rather he very successfully dedicated himself to spiritual direction, especially through the sacrament of Reconciliation (Confession).

The fame of his virtue was such that great crowds of people would gather at the monastery to seek his blessing. There are also numerous testimonies to the outstanding miraculous cures that he worked to the extent that even during his lifetime he was known as a miracle worker.

Precisely because of this fame that extended throughout all of Great Britain as well as in America and Australia that in 1866, in order to afford him some rest, he was transferred to England where he lived for a time in the communities at Broadway, Sutton and London. There he ministered as usual and there too, inside and outside the monastery, he was sought by the faithful, both Catholics and non-Catholics alike.

He returned to Dublin in 1874 where he remained until his death that took place at dawn on 5 January 1893.

During his very solemn funeral that was attended by people from all of Ireland there was definite proof of the popular devotion that had surrounded him throughout his life. In a newspaper of the time we read: "Never before has the memory of any man sparked an explosion of religious sentiment and profound veneration as that which we observed in the presence of the mortal remains of Father Charles." The Superior of the monastery wrote to his family: "The people have already declared him a saint."

The cause of his Beatification and Canonization was introduced on 13 November 1935, and on 16 October 1988, His Holiness John Paul II proceeded with the beatification of the one whom everyone called the saint of Mount Argus.

The miracle that led to his canonization was obtained through his intercession on behalf of Mr. Adolf Dormans of Munstergeleen, the birthplace of the Blessed. The diocesan inquiry super miro was also undertaken in the diocese of Roermond (Holland) from 6 November 2002 until 19 February 2003 at which time the validity of the miracle was recognized by a Decree from the Congregation for the Causes of Saints on 7 November 2003.

The medical consulta was convoked on 24 November 2005 and following the investigation of the matter, the members unanimously expressed that the cure of Mr. Dormans of "perforated, gangrenous appendicitis with generalized peritonitis that was multi-organically compromising and included extenuating and prolonged agony" was "not scientifically explainable".

The theologian consultors, in the particular Congress of 21 February 2006 and the Ordinary Congregation of Cardinals and Bishops of 12 December 2006 also gave their unanimous approval of the supernatural aspect of the said healing.

The Decree concerning the miracle was given in the presence of the Holy Father, Benedict XVI on 21 December 2006.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20070603_carlo-andrea_en.html

Tomb of Father Charles, Mount Argus Church, Dublin.


EUCHARISTIC CONCELEBRATION
FOR THE CANONIZATION OF FOUR BLESSEDS:

HOMILY OF HIS HOLINESS BENEDICT XVI

St Peter's Square

Solemnity of the Most Holy Trinity

Sunday, 3 June 2007

Dear Brothers and Sisters,

Today, we are celebrating the Solemnity of the Most Holy Trinity. After the Easter Season, after reliving the event of Pentecost which renews the Baptism of the Church in the Holy Spirit, we turn our gaze, so to speak, towards "the open Heavens", to enter with the eyes of faith into the depths of the mystery of God, one in substance and three in Persons: Father, Son and Holy Spirit.

While we allow this supreme mystery to envelop us, let us admire God's glory which is reflected in the lives of the saints. Let us contemplate it above all in those whom I have just presented for the veneration of the universal Church: George PrecaSimon of LipnicaCharles of St Andrew Houben and Marie Eugenie of Jesus Milleret.

I address my cordial greeting to all the pilgrims gathered here to pay homage to these exemplary Gospel witnesses.

In particular, I greet the Cardinals, the Presidents of the Philippines, of Ireland, of Malta and of Poland, my venerable Brothers in the Episcopate, the Government Delegations and other Civil Authorities who are taking part in this celebration.

In the First Reading from the Book of Proverbs, Wisdom comes on the scene and stands beside God as his assistant, his "architect" (cf. 8: 30). The "panoramic view" of the cosmos, seen through the eyes of Wisdom, is stupendous.

Wisdom herself admits: "[I was] playing on the surface of his earth; and I found delight in the sons of men" (8: 31).

Wisdom likes to dwell in the midst of human beings, because in them she recognizes the image and likeness of the Creator. This preferential relationship of Wisdom with human beings calls to mind a famous passage from another of the wisdom books, the Book of Wisdom: We read: Wisdom "is a breath of the power of God.... Though she is but one, she can do all things, and while remaining in herself, she renews all things; in every generation she passes into holy souls and makes them friends of God, and prophets" (Wis 7: 25-27).

The last evocative expression is an invitation to consider the multiform and inexhaustible manifestation of holiness in the People of God down the centuries. God's Wisdom is manifest in the cosmos in the variety and beauty of its elements, but his masterpieces, where his beauty and his greatness truly appear much more, are the saints.

In the passage of the Apostle Paul's Letter to the Romans we find a similar image: that of God's love "poured out into [the] hearts" of saints, that is, of the baptized, "through the Holy Spirit" who has been given to them (cf. Rom 5: 5).

The gift of the Spirit, "Person-Love" and "Person-Gift", as the Servant of God John Paul II described him, passes through Christ (cf. Encyclical Dominum et Vivificantem, n. 10). The Spirit of God reaches us through Christ as the beginning of new and "holy" life. The Spirit instils God's love in believers' hearts in the concrete form it had in the man Jesus of Nazareth.

Thus, what St Paul said in his Letter to the Colossians came to pass: "Christ in you, the hope of glory" (1: 27). "Affliction" is not in contrast to this hope; rather, it helps bring it about through "endurance" and "proven character" (cf. Rom 5: 3-4): it is the way of Jesus, the way of the Cross. 
In the same perspective, from the Wisdom of God incarnate in Christ and communicated by the Holy Spirit, the Gospel has suggested to us that God the Father continues to manifest his plan of love through the saints.

What we have already observed about Wisdom occurs here too: the Spirit of truth reveals God's design in the multiplicity of cosmic elements - we are grateful for this visibility of God's beauty and goodness in the elements of the cosmos -, and he does so above all through human people and especially through the saints where his light, his truth, his love appear with great power.

Indeed, "the image of the invisible God" (Col 1: 15) is, properly speaking, Jesus Christ alone, "the Holy and Righteous One" (Acts 3: 14).

He is Wisdom incarnate, the Creator Logos, who finds his joy in dwelling among the sons of man and pitches his tent in their midst (cf. Jn 1: 14).

God was pleased to place in him "all fullness" (cf. Col 1: 19); that is, as he himself says in today's Gospel passage, "all that the Father has is mine" (Jn 16: 15). Every individual saint shares in the riches of Christ taken by the Father and communicated in due time.

Jesus' holiness is always the same; it is always he, the "Holy One", whom the Spirit models in "holy souls", thereby forming friends of Jesus and witnesses of his holiness. And Jesus also wants to make us his friends.

Let us open our hearts precisely on this day so that friendship with Jesus also grows in our lives, thus enabling us to witness to his holiness, goodness and truth.

George Preca, born in La Valletta on the Island of Malta, was a friend of Jesus and a witness to the holiness that derives from him. He was a priest totally dedicated to evangelization: by his preaching, his writings, his spiritual direction and the administration of the sacraments and, first and foremost, by the example of his life.

The Johannine expression, "Verbum caro factum est" always directed his soul and his work and thus the Lord could make use of him to give life to a praiseworthy institution, the "Society of Christian Doctrine", whose purpose is to guarantee parishes the qualified service of properly trained and generous catechists.

As a profoundly priestly and mystical soul, he poured himself out in effusions of love for God, Jesus, the Virgin Mary and the saints. He liked to repeat: "Lord God, how obliged to you I am! Thank you, Lord God, and forgive me, Lord God!". This is a prayer that we can also repeat and make our own.

May St George Preca help the Church, in Malta and throughout the world, to be always a faithful echo of the voice of Christ, the Incarnate Word.

The new Saint, Simon of Lipnica, a great son of Poland, a witness of Christ and a follower of the spirituality of St Francis of Assisi, lived in a distant age but precisely today is held up to the Church as a timely model of a Christian who - enlivened by the spirit of the Gospel - was ready to dedicate his life to his brethren.

Thus, filled with the mercy he drew from the Eucharist, he did not hesitate to help the sick who were struck by the plague, and he himself contracted this disease which led to his death.

Today in particular, let us entrust to his protection those who are suffering from poverty, illness, loneliness and social injustice. Let us ask through his intercession for the grace of persevering and active love, for Christ and for our brothers and sisters.

"The love of God has been poured into our hearts by the Holy Spirit which has been given us". Truly, in the case of the Passionist priest, Charles of Saint Andrew Houben, we see how that love overflowed in a life totally dedicated to the care of souls.

During his many years of priestly ministry in England and Ireland, the people flocked to him to seek out his wise counsel, his compassionate care and his healing touch.

In the sick and the suffering he recognized the face of the Crucified Christ, to whom he had a lifelong devotion. He drank deeply from the rivers of living water that poured forth from the side of the Pierced One, and in the power of the Spirit he bore witness before the world to the Father's love.

At the funeral of this much-loved priest, affectionately known as Fr Charles of Mount Argus, his superior was moved to observe: "The people have already declared him a saint".

Marie Eugenie Milleret reminds us first of all of the importance of the Eucharist in the Christian life and in spiritual growth. In fact, as she herself emphasizes, her First Holy Communion was an important moment, even if she was unaware of it at the time.

Christ, present in the depths of her heart, was working within her, giving her time to follow her own pace and to pursue her inner quest, which was to lead her to the point of giving herself totally to the Lord in the Religious life in response to the needs of her time.

In particular, she realized how important it was to pass on to the young generations, especially young girls, an intellectual, moral and spiritual training that would make them adults capable of taking charge of their family life and of making their contribution to the Church and society. Throughout her life she drew the strength for her mission from her life of prayer, ceaselessly combining contemplation and action.

May the example of St Marie Eugenie invite men and women today to pass on to young people values that will help them to become strong adults and joyful witnesses of the Risen One. May young people never be afraid to welcome these moral and spiritual values, living them patiently and faithfully. In this way, they will build their personality and prepare for their future.

Dear brothers and sisters, let us thank God for the wonders he has worked in the saints, in whom his glory shines. Let us be attracted by their example and allow ourselves to be guided by their teaching, so that the whole of our life may become, like theirs, a hymn of praise to the glory of the Most Holy Trinity.

May Mary, Queen of the Saints, and the intercession of these four new "older Brothers and Sister" whom we joyfully venerate today, obtain this for us. Amen.

© Copyright 2007 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/en/homilies/2007/documents/hf_ben-xvi_hom_20070603_canonizations.html

Short Life of Saint Charles

Saint Charles was born John Andrew Houben on the 11th December 1821 in the village of Munstergeleen, Holland. He was the fourth of a family of eleven children born to Peter and Johanna Houben. The family background was simple and Catholic with prayers morning and evening and children taught the Rosary. They worked in a flour mill owned by their uncle. 

John Andrew's childhood was nothing exceptional. He was shy, quiet, pious, friendly and "always bright and cheerful in the family circle", according to his brother. Even though he found study difficult, he walked the two miles into secondary school in Sittard for ten years. He wanted to be a priest and served Mass and visited the Church every day. 

At nineteen, Andrew was enrolled for military service from 1840 to 1845 but only saw active service for three months. He was not an outstanding soldier. He spent too much time in Church! While in the army, he first heard of the Passionists and from that moment he decided to join them. 

On returning home he worked in the mill by day and continued to study but this time with greater ease. Troubles came, first with the death of his uncle, who had taken a special interest in the family and then in 1844 his mother died at 52 years of age. With his military service completed in 1845 Andrew, despite the initial reluctance of his father, joined the Passionists at Ere, near Tournai, Belguim. As a student he was remembered as cheerful and good-humoured and was ordained on Saturday December 21st 1850 in Tournai. His father had died in August of that year and none of the family could make the journey for the celebrations.

Saint Charles never saw Holland again. In February 1852, he was sent to England. Here Fr. Charles first came in contact with the Irish who were emigrating to England in the wake of the Famine. He was transferred to Ireland and on July 9th, 1857, he arrived in the newly-founded monastery of Mount Argus, in Harold's Cross, Dublin. Dublin had a population of less than a quarter of a million - many of whom were British soldiers. It was not a saintly place, with many official brothels, licensed public houses and shebeens. Murders were common and moral standards questionable. Religious knowledge was hopeless. 

Charles was not a good preacher. He never really mastered the language. But it was in the Confessional and in comforting the sick that he excelled. He was fond of the Irish. He called them "my people". He respected their struggle against oppression, he admired the way the Faith was preserved. But he wasn't blind to their faults. He soon became extraordinarily popular not only in Dublin but all over Ireland and collected money throughout the length and breadth of the country to pay for the new monastery of Mount Argus. 

It was his gift of healing the sick which is most clearly remembered. As many as three hundred people a day came to be blessed by him. Fr. Sebastian Keens told of a boy of 12 years old who lost the use of his leg and was brought to him. With no delay he called Fr. Charles and shortly afterwards found the boy walking up and down in front of the house completely cured. 

His fame spread and trouble came. Some medical doctors claimed, a claim which later they withdrew, that he discouraged people from going to the doctor. Then others took Holy Water blessed by Fr. Charles and began to sell it throughout Ireland. This was not Fr. Charles fault but he was transferred to England in 1866 and remained there for eight years.

aint Charles returned to Ireland on the 10th January 1874, Charles was once more among "his people" in Mount Argus. He remained there for the last nineteen years of his life. The daily pilgrimage of sick and distressed began almost immediately. He went out all over Dublin and into the country blessing people. He started on his fund-raising rounds again, but this time for the new Church at Mount Argus. John Patterson, 6 years of age and blinded by flying stones was blessed by Fr. Charles. The first thing he saw was Fr. Charles with his arms outstretched and on the way home he saw a cow in the field. 

During the last years of his life he had many trials. He was also in failing health, was anxious about death. His family in Holland were dying. Old injuries returned to plague him. Towards the end of 1892, it was obvious that the life of Fr. Charles was coming to an end. He said his last Mass on the Feast of the Immaculate Conception 1892. Word of his illness spread through the city, crowds gathered to enquire about him. Just after Christmas he couldn't eat, lost his sight and was like a living skeleton. At 5.30 in the morning of the 5th January 1893 he passed peacefully to his Maker. 

His body was brought to the Church and lay in state for five days. Despite heavy snow, thousands filed past his coffin with the police keeping order. His funeral was said to have been bigger than Parnell's two years before. Finally his remains were laid to rest in the cemetery beside Mount Argus Church. His grave became a place of pilgrimage where people came daily to pray. When in 1949 his remains were moved inside the Church the Shrine became the place of prayer. Today people come twice each day to be blest with the Relic of Blessed Charles.

SOURCE : http://homepage.eircom.net/~mountargus/charles/lifebc/lifebc2.htm


San Carlo di Sant’Andrea (Joannes Andreas Houben) Sacerdote passionista

5 gennaio

Munstergeleen, Paesi Bassi, 11 dicembre 1821 - Dublino, Irlanda, 5 gennaio 1893

Joannes Andreas Houben nacque l’11 dicembre 1821 a Munstergeleen, villaggio dei Paesi Bassi. Durante il servizio militare sentì parlare della Congregazione della Passione, fondata in Italia nel XVI secolo da san Paolo della Croce, da poco approdata nel suo Paese. Ottenuto il congedo, fu ammesso per il noviziato nel convento di Ere, in Belgio, dove assunse il nome di fratel Carlo di Sant’Andrea. Ordinato sacerdote il 21 dicembre 1850, fu inviato in Inghilterra, dove si adoperò per gli immigrati cattolici irlandesi e per l’unità tra i cristiani. Sette anni più tardi venne mandato al convento di Mount Argus, presso Dublino. La sua fama di uomo virtuoso, dedito al bene delle anime, lo seguì anche in quella destinazione: molti, specie malati, andavano da lui per un consiglio, per confessarsi o per ricevere la sua benedizione, che otteneva guarigioni singolari. Padre Carlo non lasciò quel convento che per un breve periodo: morì in quel luogo, dopo dodici anni di malattia, il 5 gennaio 1893. Famoso già in vita come “il santo di Mount Argus”, è stato beatificato il 16 ottobre 1988 da san Giovanni Paolo II e canonizzato il 3 giugno 2007 da Benedetto XVI. I suoi resti mortali sono venerati nel Ritiro passionista di Mount Argus, dedicato a San Paolo della Croce, a Dublino.

Martirologio Romano: A Dublino in Irlanda, beato Carlo di Sant’Andrea (Giovanni Andrea) Houben, sacerdote della Congregazione della Passione, zelante ministro del sacramento della Penitenza. 

I primi anni

Joannes Andreas Houben nacque l’11 dicembre 1821 a Munstergeleen, un villaggio nell’allora Provincia di Limburgo, oggi parte dei Paesi Bassi. Era il quarto degli undici figli di Peter Jozef Houben, mugnaio, e di Johanna Elisabeth Luijten. Fu battezzato lo stesso giorno della nascita, coi nomi di uno zio materno, che era anche il suo padrino; in famiglia, però, era chiamato semplicemente Andreas.

Sin da bambino manifestò il desiderio di darsi al sacerdozio. Il 26 aprile 1835 fece la Prima Comunione, mentre la Cresima gli fu amministrata due mesi e due giorni dopo, il 28 giugno. Aveva un carattere estremamente riservato e tranquillo.

Frequentò gli studi primari nella scuola parrocchiale del suo paese, con qualche difficoltà nell’apprendimento, ma per quelli secondari si dovette recare a Sittard, che distava due miglia. Continuò la scuola a Broeksittard, ma nel 1840 dovette interromperla per il servizio militare.

La vocazione tra i Passionisti

Fu arruolato nel Primo Reggimento di Fanteria del Regno Unito dei Paesi Bassi, nella caserma di Bergen-op-Zoom. Fu in quel luogo che, verso i ventidue anni, sentì parlare da un suo commilitone della Congregazione della Passione, fondata in Italia, nel XVI secolo, da san Paolo della Croce. 

Una volta congedato, Andreas chiese di essere ammesso fra i Passionisti, come sono abitualmente noti i membri della congregazione. Fu accolto da padre Domenico della Madre di Dio (al secolo Domenico Barberi, beatificato nel 1963) e iniziò il noviziato nel convento di Ere in Belgio, prendendo il nome di Carlo di Sant’Andrea; professò i voti il 10 dicembre 1846. 

Terminati gli studi superiori, venne ordinato sacerdote il 21 dicembre 1850 da monsignor Gaspar-Joseph Labis, vescovo di Tournai. I suoi familiari non poterono raggiungerlo: le spese per il funerale del padre, morto poco prima (la madre era invece deceduta nel 1844), non permisero loro di affrontare il viaggio.

In Inghilterra

Sul finire del 1851, padre Carlo fu inviato in Inghilterra, dove i Passionisti avevano fondato tre conventi o Ritiri, come lo stesso fondatore aveva denominato le loro comunità. Nel 1852 si occupò della parrocchia di San Wilfrido e nel settembre 1853 fu trasferito ad Aston Hall. Dal 1854 al 1856 fu vicemaestro dei novizi e, successivamente, parroco a Cotton Hall. Seguirono quindi due ulteriori trasferimenti, a Sutton (presso i Ritiri di Sant’Anna e Sant’Elena) e Londra.

In tutte le sue destinazioni, padre Carlo lavorò con grande entusiasmo, adoperandosi per il bene delle anime e per l’unità dei cristiani. Si occupò anche degli ex contadini, specie quelli irlandesi e cattolici, che si erano trasferiti in cerca di un’occupazione nelle fabbriche inglesi, che conoscevano l’inizio della rivoluzione industriale.

A Dublino – Mount Argus

Nel 1857 fu inviato in Irlanda, nel Ritiro di San Paolo della Croce a Dublino, precisamente nella zona periferica di Mount Argus. Il convento era stato fondato un anno prima, ma aveva bisogno di ampliamenti e restauri.

La fama delle virtù di padre Carlo attirò ben presto al convento un gran numero di fedeli che affluivano per avere una sua benedizione, in particolare gli ammalati, con guarigioni sorprendenti. Spesso benediceva l’acqua che i malati avrebbero poi bevuto usando una reliquia di san Paolo della Croce. Tuttavia, alcuni cominciarono a vendere l’acqua benedetta, provocando lo sdegno dei Passionisti.

Per questa ragione, oltre che per garantire a padre Carlo una certa tranquillità, fu disposto il suo trasferimento in Inghilterra. Tornò quindi a Sutton, Broadway e Londra, ma anche lì era sempre circondato dai fedeli, cattolici e non solo. Rientrò a Dublino nel 1877 e da allora non se ne andò più.

La vita di fede di padre Carlo

A causa della scarsa conoscenza della lingua inglese, padre Carlo non fu un grande predicatore, né fu missionario tra il popolo, ma si dedicò specialmente alla direzione spirituale e al Sacramento della confessione.

Portava sempre in mano un Crocifisso per ricordare continuamente la Passione. Celebrava con molto fervore la Messa, che si prolungava oltre il solito, anche perché spesso era visto in estasi.

La comunità di Mount Argus, intanto, stava affrontando parecchi problemi. L’ampliamento del convento e della chiesa aveva portato i confratelli ad allontanarsi per la questua. Di conseguenza, anche il loro spirito di preghiera e l’osservanza della Regola erano diventate fin troppo rilassate. Padre Carlo, invece, rimase fedele a ciò a cui era tenuto, suscitando la meraviglia dello stesso Superiore generale, padre Bernardo Silvestrelli, in visita alla Provincia anglo-irlandese.

Il dono dell’ironia

Al suo carattere riservato si era col tempo aggiunta una certa autoironia. “Il povero vecchio Carletto” (“Poor old Charlie”) era il soprannome che lui stesso si era affibbiato, riferendosi alle malattie che l’avevano colpito, sia a causa dell’età sia delle penitenze che s’imponeva.

L’ironia gli permetteva anche di avere il giusto distacco dai fenomeni eccezionali che gli capitavano. Una volta, senza scomporsi, ribatté a un confratello che lo prendeva in giro a riguardo delle guarigioni: lo stesso Dio aveva creato entrambi, affermò senza distogliere lo sguardo dal proprio caffè.

La malattia e la morte

Intorno al 1880, fu colpito da una malattia da cui non si rimise più completamente. Pur soffrendo di nevralgie ai denti, emicrania e vertigini, sopportò tutto senza lamentarsi. Il 12 aprile 1881 stava andando in carrozza a visitare un malato, come faceva spesso. All’altezza di un incrocio, i cavalli che trainavano il mezzo s’imbizzarrirono e la vettura si rovesciò. Padre Carlo si ruppe il piede destro, ma la ferita non guarì mai del tutto.

Per qualche settimana fu mandato a Belfast in convalescenza, ma anche lì continuò la richiesta delle sue benedizioni. Tornato a Mount Argus, continuò ad aggravarsi: all’infezione causata dalla frattura si aggiunse l’erisipela, mentre il piede e la gamba destri rischiavano di andare in cancrena.

Dal 9 dicembre 1892 padre Carlo non si alzò più dal letto. Spesso qualcuno lo sentiva mormorare: «Gesù mio accetto questa afflizione per amor tuo, e desidero proseguire a soffrire per piacerti». Il giorno di Natale si commosse profondamente durante la celebrazione della Messa nella sua camera. Infine, all’alba del 5 gennaio 1893, morì.

I suoi funerali videro la partecipazione di una grande folla, che le guardie stentarono ad arginare. Appariva come il segno di un onore popolare e di una fama di santità che già in vita gli veniva attribuita, non solo nella città di Dublino, ma anche nell’intera contea.

La causa di beatificazione fino al riconoscimento delle virtù eroiche

Proprio per via della crescente fama di santità di padre Carlo, i Passionisti d’Inghilterra e d’Irlanda promossero la sua causa di beatificazione, per l’accertamento delle virtù eroiche. Il 2 luglio 1927 fu aperto quindi il processo informativo diocesano a Dublino, concluso nel 1929. Di pari passo, si svolse un altro processo informativo nella diocesi di Roermond, che gli aveva dato i natali: aperto nel 1922, fu concluso nel 1926.

Il decreto sugli scritti, datato 9 maggio 1934, fu seguito da quello per l’introduzione della causa, il 13 novembre 1935. Dopo il decreto sul non culto, del 28 gennaio 1936, fu avviato il processo apostolico, durato dal 1936 al 1938 a Dublino e dal 1936 al 1937 a Roermond. Il decreto che convalidava i processi apostolici e quelli diocesani porta la data del 14 dicembre 1945.

Il 23 giugno 1964 si svolse la congregazione antepreparatoria, seguita, l’11 luglio 1978, dalla commissione degli officiali e dei consultori della Congregazione delle Cause dei Santi. Il parere positivo emesso da quelle riunioni fu confermato, il 30 gennaio 1979, dalla sessione ordinaria dei cardinali e dei vescovi membri della stessa Congregazione.

Il 10 maggio 1979, quindi, il Papa san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto con cui padre Carlo di Sant’Andrea veniva dichiarato Venerabile.

Il miracolo per la beatificazione

Tra le numerose grazie singolari ottenute per intercessione di padre Carlo fu presa in esame, per ottenere la sua beatificazione, quella avvenuta a Octavia Spaetgens Verheggen. Nel 1950, quando aveva settant’anni, si recò in pellegrinaggio a Lourdes, in perfetta salute. A Lourdes, però, ebbe una colica al fegato, seguita da un’altra a distanza di un mese, accompagnata da febbre.

I medici le consigliarono un’operazione, che ebbe luogo nell’agosto 1951, ma senza miglioramenti: alcuni giorni prima di Natale fu nuovamente ricoverata in ospedale. A causa della sua età avanzata fu deciso di non operarla e di rimandarla a casa nei primi giorni del gennaio 1952, perché vi morisse. Octavia non fu più in grado di assumere cibo e, in capo a tre giorni, si aggravò.

I suoi familiari, intanto, avevano iniziato a pregare padre Carlo, che era un suo lontano parente; lei, però, non aveva mai avuto una particolare devozione per lui. Al terzo giorno dal suo ritorno a casa, al culmine dei dolori, lei stessa l’invocò espressamente. Subito si sentì più calma, con una sensazione interiore di benessere. Nei giorni successivi riprese a mangiare normalmente e, dopo essersi sottoposta a vari controlli medici, fu dichiarata guarita. Morì ventidue anni più tardi, per cause estranee alla precedente malattia.

Il riconoscimento del miracolo e la beatificazione

Gli atti dell’inchiesta diocesana sull’asserito miracolo furono convalidati il 13 giugno 1986. La Consulta Medica della Congregazione delle Cause dei Santi, il 14 ottobre 1987, si è espressa circa l’inspiegabilità scientifica dell’accaduto.

Il 19 febbraio 1988, invece, i Consultori Teologi si pronunciarono circa l’effettivo nesso tra la guarigione della donna e l’intercessione di padre Carlo. Il 17 maggio successivo, i cardinali e i vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi confermarono quel parere positivo.

Il 1° settembre 1988, ricevendo in udienza il Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto con cui la guarigione di Octavia Spaetgens Verheggen era da ritenersi un miracolo ottenuto per l’intercessione di padre Carlo di Sant’Andrea. Lo stesso Pontefice lo beatificò il 16 ottobre 1988 a Roma, fissando la sua memoria liturgica al 5 gennaio, giorno della sua nascita al Cielo.

Nel marzo dello stesso anno, i resti mortali di padre Carlo furono sottoposti a ricognizione canonica e collocati in un’apposita cappella nel Ritiro passionista di Mount Argus.

Il miracolo per la canonizzazione

Per ottenere la canonizzazione fu invece considerato il caso di Dolf Dormans, nativo di Munstergeleen, il paese di padre Carlo. Il 29 marzo 1999 fu ricoverato nell’ospedale di Sittard per dolori addominali, causati, come si scoprì, dalla rottura dell’appendice. I suoi intestini erano talmente compromessi che dovevano essere ripuliti ogni giorno tramite anestesia totale. Il paziente fece subito ricorso all’intercessione di padre Carlo, chiedendogli anche di benedire le mani dei chirurghi che dovevano operarlo.

L’11 aprile 1999 le sue condizioni peggiorarono: neppure le operazioni di pulizia risultarono possibili, perché l’intestino tenue tendeva a rompersi e a produrre materia biliare. I parenti di Dolf furono avvisati di preparare i funerali, mentre a lui fu impartita l’Unzione degli Infermi. Continuarono comunque a pregare chiedendo a padre Carlo di guarirlo; il malato teneva sempre in mano una sua reliquia.

L’indomani, suo figlio Martin, venuto all’ospedale per prendere accordi, seppe che le condizioni del padre erano improvvisamente migliorate: venne dimesso, anche se doveva nutrirsi a casa tramite un catetere.

Il 27 ottobre dovette però tornare in ospedale per riavere le normali funzioni intestinali. I medici, però, si resero conto che dovevano solo suturare un piccolo buco e ricollegare l’intestino tenue: il resto era completamente risanato. Dolf Dormans morì nel 2017, a novant’anni.

Il riconoscimento del miracolo e la canonizzazione

L’asserito miracolo fu indagato nella relativa inchiesta diocesana, svolta nella diocesi di Roermond dal 2003 al 2004. Gli atti dell’inchiesta sono stati convalidati il 7 novembre 2005. Pochi giorni dopo, il 24 novembre 2005, la Consulta Medica dichiarò l’inspiegabilità scientifica dell’accaduto

I Consultori teologi, il 21 febbraio 2006, seguiti, il 12 dicembre 2006, dai cardinali e dai vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi, hanno confermato il legame tra l’invocazione di padre Carlo e l’avvenuta guarigione.

Il 16 dicembre 2006, ricevendo il cardinal José Saraiva Martins, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Benedetto XVI autorizzò la promulgazione del decreto con cui la guarigione, improvvisa, completa e duratura era da considerarsi miracolosa e ottenuta grazie all’intercessione di padre Carlo. Sempre Benedetto XVI lo canonizzò il 3 giugno 2007, a Roma.

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91576

P. Carlo di S. Andrea (1821 - 1893)

P. Carlo di S. Andrea, al secolo Giovanni Andrea Houben, nacque l'11 dicembre 1821 a Munstergeleen, nella diocesi di Ruremond (Olanda) dal benestante mugnaio della zona, Pietro Giuseppe e da Giovanna Elisabetta Luyten, quarto di dieci figli. Battezzato lo stesso giorno col nome di Giovanni Andrea, devoto e riservato per natura, sin da bambino manifestò il desiderio di darsi al sacerdozio. Si accostò alla prima comunione il 26 aprile 1835 e ricevette il sacramento della confermazione il 28 giugno dello stesso anno. Iniziò gli studi classici a Sittard, proseguendoli a Broeksittard, fino a quando dovette interromperli nel 1840 per il servizio militare. Fu proprio in caserma di Bergen-op-Zoom, nel 1841, che attraverso un commilitone, fratello di un religioso passionista, sentì parlare per la prima volta della Congregazione della Passione. Dopo il congedo, completati gli studi, attratto da quella spiritualità, chiese di essere ammesso tra i Passionisti. La sua domanda fu accolta dal Beato Domenico Barberi e, entrato in noviziato ad Ere, presso Tournai il 5 novembre 1845, in dicembre indossa l'abito della Passione, prendendo il nome religioso di Carlo di S. Andrea. Espletato l'anno canonico di noviziato, emise la professione dei voti il 10 dicembre dell'anno seguente. Dopo aver espletato gli studi filosofici e teologici, il 21 dicembre 1850, alla conclusione degli studi, fu infine ordinato presbitero da mons. Labis, Vescovo di Tournai.

Subito dopo fu inviato in Inghilterra, dove i Passionisti avevano fondato tre conventi e qui esercitò per qualche tempo l'incarico di vicemaestro dei novizi a Broadway ed il comune ministero sacerdotale, sia nella parrocchia di S. Wilfrido che nel circondario, finché nel 1856 fu trasferito nel nuovo convento di Mount Argus, presso Dublino.

San Carlo Houben, visse quasi tutto il resto della sua vita in questo ritiro e dagli irlandesi fu molto amato, così da essere chiamato dal popolo ­ egli, olandese - Padre Carlo di Mount Argus.

Fu sacerdote di particolare pietà; particolarmente si distinse nell'esercizio dell'obbedienza, nella pratica della povertà, dell'umiltà e della semplicità, e ancor più nella devozione alla Passione del Signore. Portava sempre in mano un piccolo crocifisso per non distogliersi dalla contemplazione della Passione ed era molto fervente nella celebrazione della S. Messa, che spesso prolungava oltre il solito.

Per la sua imperfetta conoscenza della lingua inglese, non fu mai un predicatore formale, né compì missioni, ma si dedicò particolarmente e con efficacia alla direzione spirituale delle anime attraverso la confessione.

La fama delle sue virtù attirò ben presto al convento un gran numero di fedeli che chiedevano la sua benedizione. In un'occasione, mentre egli visitava una parrocchia di campagna, i malati furono trasportati fuori delle case e allineati lungo la strada per essere da lui benedetti. Molte volte egli fu chiamato a benedire i malati ed esistono attendibili testimonianze di guarigioni sorprendenti, tanto da creargli una fama di taumaturgo.

Proprio a causa di tale fama, diffusa in tutto il Regno Unito e giunta anche in America ed Australia, per dargli un poco di tranquillità, fu trasferito nel 1866 in Inghilterra, dove dimorò nei conventi di Broadway, Sutton e Londra; vi condusse l'apostolato di sempre, assediato dentro e fuori il Ritiro dai fedeli sia cattolici che d'altre confessioni.

Tornò a Dublino nel 1874, per restarvi sino alla morte. Verso il 1880, la sua salute cominciò a declinare, anche a causa della vita austera e delle penitenze che seguiva, ma non lo si udì mai lamentarsi dei suoi mali. Il 12 aprile del 1881, la carrozza su cui viaggiava subisce un incidente e si frattura il piede destro e l'anca: non guarirà mai completamente; sopraggiunge la cancrena. Il 9 dicembre dell'anno seguente deve mettersi a letto, e dopo atroci sofferenze vissute in silenzio ed offerte al Crocifisso, all'alba del 5 gennaio 1893.

Durante i suoi solennissimi funerali con gente da tutta l'Irlanda, si ebbe una chiara prova della devozione popolare che lo aveva circondato in vita. Un giornale del tempo scriveva: "Mai prima d'oggi a memoria d'uomo si è verificata un'esplosione di sentimento religioso e di venerazione profonda come quella che si è potuta osservare intorno alle spoglie di padre Carlo". Il superiore del Ritiro scrisse invece ai familiari: "Il popolo lo ha già dichiarato santo".

La causa di Canonizzazione fu introdotta il 13 novembre 1935, ed il 16 ottobre 1988 il S. Padre Giovanni Paolo II procedette alla Beatificazione di colui che tutti chiamavano il santo di Mount Argus.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20070603_carlo-andrea_it.html

Foto van buste Pater Karel in Munstergeleen


CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DEI BEATI:

OMELIA DI SUA SANTITÀ BENEDETTO XVI

Piazza San Pietro

Solennità della Santissima Trinità

Domenica, 3 giugno 2007

Cari fratelli e sorelle,

celebriamo oggi la solennità della Santissima Trinità. Dopo il tempo pasquale, dopo aver rivissuto l’avvenimento della Pentecoste, che rinnova il battesimo della Chiesa nello Spirito Santo, volgiamo per così dire lo sguardo verso “i cieli aperti” per entrare con gli occhi della fede nelle profondità del mistero di Dio, Uno nella sostanza e Trino nelle persone: Padre e Figlio e Spirito Santo. Mentre ci lasciamo avvolgere da questo sommo mistero, ammiriamo la gloria di Dio, che si riflette nella vita dei Santi; la contempliamo soprattutto in quelli che poc’anzi ho proposto alla venerazione della Chiesa universale: Giorgio PrecaSzymon di LipnicaKarel van Sint Andries Houben e Marie Eugénie de Jésus Milleret. A tutti i pellegrini, qui convenuti per rendere omaggio a questi testimoni esemplari del Vangelo, rivolgo il mio cordiale saluto. Saluto, in particolare, i Signori Cardinali, i Signori Presidenti delle Filippine, di Irlanda, di Malta e di Polonia, i venerati Fratelli nell’Episcopato, le Delegazioni governative e le altre Autorità civili, che prendono parte a questa celebrazione.

Nella prima Lettura, tratta dal Libro dei Proverbi, entra in scena la Sapienza, che sta al fianco di Dio come assistente, come “architetto” (8,30). Stupenda è la “panoramica” sul cosmo osservato con i suoi occhi. La Sapienza stessa confessa: “Mi ricreavo sul globo terrestre, / ponendo le mie delizie tra i figli dell’uomo” (8,31). E’ in mezzo agli esseri umani che essa ama dimorare, perché in essi riconosce l’immagine e la somiglianza del Creatore. Questa relazione preferenziale della Sapienza con gli uomini fa pensare ad un celebre passo di un altro libro sapienziale, il Libro della Sapienza: “La sapienza – vi leggiamo – è un’emanazione della potenza di Dio /… Pur rimanendo in se stessa, tutto rinnova / e attraverso le età entrando nelle anime sante, / forma amici di Dio e profeti” (Sap 7,25-27). Quest’ultima suggestiva espressione invita a considerare la multiforme e inesauribile manifestazione della santità nel popolo di Dio lungo i secoli. La Sapienza di Dio si manifesta nel cosmo, nella varietà e bellezza dei suoi elementi, ma i suoi capolavori, dove realmente appare molto più la sua bellezza e la sua grandezza, sono i santi.

Nel brano della Lettera dell’apostolo Paolo ai Romani troviamo un’immagine simile: quella dell’amore di Dio “riversato nei cuori” dei santi, cioè dei battezzati, “per mezzo dello Spirito Santo” che è stato loro donato (cfr Rm 5,5). E’ attraverso Cristo che passa il dono dello Spirito, “Persona-amore, Persona-dono”, come l’ha definito il Servo di Dio Giovanni Paolo II (Enc. Dominum et vivificantem, 10). Per mezzo di Cristo, lo Spirito di Dio giunge a noi quale principio di vita nuova, “santa”. Lo Spirito pone l’amore di Dio nel cuore dei credenti nella forma concreta che aveva nell’uomo Gesù di Nazaret. Si realizza così quanto dice san Paolo nella Lettera ai Colossesi: “Cristo in voi, speranza della gloria” (1,27). Le “tribolazioni” non sono in contrasto con questa speranza, anzi, concorrono a realizzarla, attraverso la “pazienza” e la “virtù provata” (Rm 5,3-4): è la via di Gesù, la via della Croce.

Nella medesima prospettiva, della Sapienza di Dio incarnata in Cristo e comunicata dallo Spirito Santo, il Vangelo ci ha suggerito che Dio Padre continua a manifestare il suo disegno d’amore mediante i santi. Anche qui, accade quanto abbiamo già notato a proposito della Sapienza: lo Spirito di verità rivela il disegno di Dio nella molteplicità degli elementi del cosmo – siamo grati per questa visibilità della bellezza e della bontà di Dio negli elementi del cosmo - e lo fa soprattutto mediante le persone umane, in modo speciale mediante i santi e le sante, dove traspare con grande forza la sua luce, la sua verità, il suo amore. In effetti, “l’immagine del Dio invisibile” (Col 1,15) è propriamente solo Gesù Cristo, “il Santo e il Giusto” (At 3,14). Egli è la Sapienza incarnata, il Logos creatore che trova la sua gioia nel dimorare tra i figli dell’uomo, in mezzo ai quali ha posto la sua tenda (cfr Gv 1,14). In Lui è piaciuto a Dio riporre “ogni pienezza” (cfr Col 1,19); o, come dice Egli stesso nel brano evangelico odierno: “Tutto quello che il Padre possiede è mio” (Gv 16,15). Ogni singolo Santo partecipa della ricchezza di Cristo ripresa dal Padre e comunicata a tempo opportuno. E’ sempre la stessa santità di Gesù, è sempre Lui, il “Santo”, che lo Spirito plasma nelle “anime sante”, formando amici di Gesù e testimoni della sua santità. E Gesù vuol fare anche di noi degli amici suoi. Proprio in questo giorno apriamo il nostro cuore perché anche nella nostra vita cresca l’amicizia per Gesù, così che possiamo testimoniare la sua santità, la sua bontà e la sua verità.

Un amico di Gesù e testimone della santità che viene da Lui fu Giorgio Preca, nato a La Valletta nell’isola di Malta. Fu un sacerdote tutto dedito all’evangelizzazione: con la predicazione, con gli scritti, con la guida spirituale e l’amministrazione dei Sacramenti e prima di tutto con l’esempio della sua vita. L’espressione del Vangelo di Giovanni “Verbum caro factum est” orientò sempre la sua anima e la sua azione, e così il Signore ha potuto servirsi di lui per dar vita ad un’opera benemerita, la “Società della Dottrina Cristiana” – grazie per il vostro impegno! -, che mira ad assicurare alle parrocchie il servizio qualificato di catechisti ben preparati e generosi. Anima profondamente sacerdotale e mistica, egli si effondeva in slanci d’amore verso Dio, verso Gesù, la Vergine Maria e i Santi. Amava ripetere: “Signore Dio, quanto ti sono obbligato! Grazie, Signore Dio, e perdonami, Signore Dio!”. Una preghiera che potremmo ripetere anche noi, della quale potremmo appropriarci. San Giorgio Preca aiuti la Chiesa ad essere sempre, a Malta e nel mondo, l’eco fedele della voce del Cristo, Verbo incarnato.

Nowy święty, Szymon z Lipnicy, wielki syn ziemi polskiej i świadek Chrystusa o duchowości św. Franciszka z Asyżu, żył w odległych czasach, ale właśnie dziś jest dany Kościołowi jako aktualny wzór chrześcijanina, który – zainspirowany duchem Ewangelii – gotów jest oddać życie za braci. Tak też, przepełniony miłosierną miłością, którą czerpał z Eucharystii, nie ociągał się z niesieniem pomocy chorym dotkniętym zarazą, która i jego doprowadziła do śmierci. Dziś w sposób szczególny zawierzamy jego opiece tych, którzy cierpią z powodu ubóstwa, choroby, osamotnienia i niesprawiedliwości społecznej. Przez jego wstawiennictwo prosimy dla nas o łaskę wytrwałej, czynnej miłości do Chrystusa i do braci.

[Il novello santo, Simone da Lipnica, grande figlio della terra polacca, testimone di Cristo e seguace della spiritualità di San Francesco d’Assisi, è vissuto in epoca lontana, ma proprio oggi è proposto alla Chiesa come modello attuale di un cristiano che – animato dallo spirito del Vangelo – è pronto a dedicare la vita per i fratelli. Così, colmo della misericordia che attingeva dall’Eucaristia, non esitò a portare l’aiuto ai malati colpiti dalla peste, contraendo tale morbo che condusse alla morte anche lui. Oggi in modo particolare affidiamo alla sua protezione coloro che soffrono a causa della povertà, della malattia, della solitudine e dell’ingiustizia sociale. Tramite la sua intercessione chiediamo per noi la grazia dell’amore perseverante ed attivo, per Cristo e per i fratelli.]

“The love of God has been poured into our hearts by the Holy Spirit which has been given us.” Truly, in the case of the Passionist priest, Charles of Saint Andrew Houben, we see how that love overflowed in a life totally dedicated to the care of souls. During his many years of priestly ministry in England and Ireland, the people flocked to him to seek out his wise counsel, his compassionate care and his healing touch. In the sick and the suffering he recognized the face of the Crucified Christ, to whom he had a lifelong devotion. He drank deeply from the rivers of living water that poured forth from the side of the Pierced One, and in the power of the Spirit he bore witness before the world to the Father’s love. At the funeral of this much-loved priest, affectionately known as Father Charles of Mount Argus, his superior was moved to observe: “The people have already declared him a saint.”

["L'amore di Dio è stato riversato nei nostri cuori dallo Spirito Santo che ci è stato dato". In verità, nel caso del sacerdote passionista, Karel van Sint Andries Houben, osserviamo come quell'amore sia stato profuso in una vita totalmente dedicata alla cura delle anime. Nel corso dei numerosi anni di ministero sacerdotale in Inghilterra e Irlanda, il popolo si recò da lui alla ricerca di consigli saggi, della sua sollecitudine compassionevole e del suo tocco taumaturgico. Nella malattia e nella sofferenza egli riconobbe il volto di Cristo crocifisso, alla cui devozione aveva dedicato la sua intera vita. Attinse in abbondanza dai torrenti di acqua viva sgorgante dal fianco del Trafitto, e con la forza dello Spirito rese testimonianza di fronte al mondo dell'amore del Padre. Durante le esequie di questo sacerdote molto amato, chiamato affettuosamente Padre Charles di Mount Argus, il suo Superiore osservò: "La gente lo ha già dichiarato santo".]

Marie-Eugénie Milleret nous rappelle tout d’abord l’importance de l’Eucharistie dans la vie chrétienne et dans la croissance spirituelle. En effet, comme elle le souligne elle-même, sa première communion fut un temps fort, même si elle ne s’en aperçut pas complètement à ce moment-là. Le Christ, présent au plus profond de son cœur, travaillait en elle, lui laissant le temps de marcher à son rythme, de poursuivre sa quête intérieure qui la conduirait jusqu’à se donner totalement au Seigneur dans la vie religieuse, en réponse aux appels de son temps. Elle percevait notamment l’importance de transmettre aux jeunes générations, en particulier aux jeunes filles, une formation intellectuelle, morale et spirituelle, qui ferait d’elles des adultes capables de prendre en charge la vie de leur famille, sachant apporter leur contribution à l’Église et à la société. Tout au long de sa vie elle trouva la force pour sa mission dans la vie d’oraison, associant sans cesse contemplation et action. Puisse l’exemple de sainte Marie-Eugénie inviter les hommes et les femmes d’aujourd’hui à transmettre aux jeunes les valeurs qui les aideront à devenir des adultes forts et des témoins joyeux du Ressuscité. Que les jeunes n’aient pas peur d’accueillir ces valeurs morales et spirituelles, de les vivre dans la patience et la fidélité. C’est ainsi qu’ils construiront leur personnalité et qu’ils prépareront leur avenir.

[Marie-Eugénie Milleret ci ricorda prima di tutto l'importanza dell'Eucaristia nella vita cristiana e nella crescita spirituale. In effetti, come lei stessa sottolinea, la sua Prima Comunione fu un tempo forte, anche se non se ne rese completamente conto in quel momento. Cristo, presente nel più profondo del suo cuore, operava in lei, lasciandole il tempo di procedere a suo ritmo, di continuare la sua ricerca interiore che l'avrebbe portata a donarsi totalmente al Signore nella vita religiosa, in risposta agli appelli del suo tempo. Percepiva in particolare l'importanza di trasmettere alle giovani generazioni, soprattutto alle ragazze, una formazione intellettuale, morale e spirituale, che avrebbe fatto di esse adulte capaci di occuparsi della vita della loro famiglia, sapendo apportare il proprio contributo alla Chiesa e alla società. Nel corso della sua esistenza trovò la forza per la sua missione nella vita di preghiera, associando incessantemente contemplazione e azione. Possa l'esempio di santa Marie-Eugénie invitare gli uomini e le donne di oggi a trasmettere ai giovani i valori che li aiuteranno a divenire adulti forti e testimoni gioiosi del Risorto! Che i giovani non abbiano paura di accogliere questi valori morali e spirituali, di viverli nella pazienza e nella fedeltà! È così che edificheranno la loro personalità e prepareranno il loro futuro.]

Cari fratelli e sorelle, rendiamo grazie a Dio per le meraviglie che ha compiuto nei Santi, nei quali risplende la sua gloria. Lasciamoci attrarre dai loro esempi, lasciamoci guidare dai loro insegnamenti, perché tutta la nostra esistenza diventi, come la loro, un cantico di lode a gloria della Santissima Trinità. Ci ottenga questa grazia Maria, la Regina dei Santi, e l’intercessione di questi quattro nuovi “Fratelli maggiori” che oggi con gioia veneriamo. Amen.

© Copyright 2007 - Libreria Editrice Vaticana  

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2007/documents/hf_ben-xvi_hom_20070603_canonizations.html

Voir aussi https://www.catholicireland.net/saintoftheday/saint-charles-of-mount-argus/

http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/passionistes/saints-passionistes/saints/saint-charles-de-saint-andre-houben.html

https://web.archive.org/web/20120930194605/http://www.zenit.org/article-19771?l=english