Messe illégale célébrée par le bienheureux Guillaume Repin, vitrail, Chapelle Saint-Louis du Champ des Martyrs d'Avrillé
Bienheureux Guillaume
Repin
et ses compagnons martyrs
durant la Révolution française (+ 1794)
Les uns furent guillotinés à Angers, d'autres, religieuses, hommes, femmes, jeunes filles, furent la plupart fusillés à Avrillé en Anjou. Nous les nommons dans ce calendrier à la date de leur martyre, même s'ils furent béatifiés ensemble. Ils sont fêtés ce même jour.
Béatifiés le 19 février 1984, "les très nombreux martyrs qui, au diocèse d'Angers, au temps de la Révolution française, ont accepté la mort parce qu'ils voulaient, selon le mot de Guillaume Repin, "conserver leur foi et leur religion", fermement attachés à l'Église catholique et romaine; prêtres, ils refusaient de prêter un serment jugé schismatique, ils ne voulaient pas abandonner leur charge pastorale; laïcs, ils restaient fidèles à ces prêtres, à la messe célébrée par eux, aux signes de leur culte pour Marie et les saints."
"Aujourd'hui ces quatre-vingt-dix-neuf martyrs d'Angers sont associés, dans la gloire de la béatification, au premier des leurs, l'Abbé Noël Pinot, béatifié depuis presque 60 ans."
À Angers, les bienheureux Guillaume Repin et Laurent Bâtard, prêtres et
martyrs, qui, pendant la Révolution française, furent guillotinés pour leur
fidélité envers l'Église.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5516/Bienheureux-Guillaume-Repin.html
CÉRÉMONIE
DE BÉATIFICATION DES MARTYRS
D'ANGERS ET DE
PÈRE GIOVANNI MAZZUCCONI
HOMÉLIE DU PAPE
JEAN-PAUL II
Basilique Vaticane
Dimanche 19 février 1984
Chers Frères et Sœurs,
1. « Qui pourra nous
séparer de l’amour du Christ? » (Rom 8, 35).
Telle est la question que
posait autrefois l’apôtre Paul dans sa lettre aux Romains. Il avait alors
devant les yeux les souffrances et les persécutions de la première génération
des disciples, témoins du Christ. Les mots de détresse, d’angoisse, de faim, de
dénuement, de danger, de persécution, de supplice, de massacre « comme des
moutons d’abattoir » décrivaient des réalités très précises, qui étaient – ou
allaient être – l’expérience de beaucoup de ceux qui s’étaient attachés au
Christ, ou plutôt qui avaient accueilli dans la foi l’amour du Christ. Lui-même
aurait pu énumérer les épreuves qu’il avait déjà subies (2 Cor 6, 4-10),
en attendant son propre martyre ici, à Rome. Et l’Eglise aujourd’hui, avec les
martyrs du XVIIIème et du XIXème siècle, se demande à son tour: « Qui
pourra nous séparer de l’amour du Christ? ».
Saint Paul s’empresse de
donner une réponse certaine a cette question: « Rien ne pourra nous séparer de
l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ Notre Seigneur », rien, ni la mort, ni
les forces mystérieuses du monde, ni l’avenir, ni aucune créature (Rom 8,
38-39).
Puisque Dieu a livré son
Fils unique pour le monde, puisque ce Fils a donné sa vie pour nous, un tel
amour ne se démentira pas. Il est plus fort que tout. Il garde dans la vie éternelle
ceux qui ont aimé Dieu au point de donner leur vie pour lui. Les régimes qui
persécutent passent. Mais cette gloire des martyrs demeure. « Nous sommes
les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés » (Ibid. 8, 37).
2. C’est la victoire qu’ont
remportée les martyrs élevés aujourd’hui à la gloire des autels par la
béatification.
a) Ce sont d’abord les
très nombreux martyrs qui, au diocèse d’Angers, au temps de la Révolution
française, ont accepté la mort parce qu’ils voulaient, selon le mot de
Guillaume Repin, « conserver leur foi et leur religion », fermement attachés à
l’Eglise catholique et romaine; prêtres, ils refusaient de prêter un serment
jugé schismatique, ils ne voulaient pas abandonner leur charge pastorale;
laïcs, ils restaient fidèles à ces prêtres, à la messe célébrée par eux, aux
signes de leur culte pour Marie et les saints. Sans doute, dans un contexte de
grandes tensions idéologiques, politiques et militaires, on a pu faire peser
sur eux des soupçons d’infidélité à la patrie, on les a, dans les « attendus »
des sentences, accusés de compromission avec « les forces anti-révolutionnaires
»; il en est d’ailleurs ainsi dans presque toutes les persécutions, d’hier et
d’aujourd’hui. Mais pour les hommes et les femmes dont les noms ont été retenus
– parmi beaucoup d’autres sans doute également méritants –, ce qu’ils ont
répondu aux interrogatoires des tribunaux, ne laisse aucun doute sur leur
détermination à rester fidèles – au péril de leur vie – à ce que leur foi
exigeait, ni sur le motif profond de leur condamnation, la haine de cette foi
que leurs juges méprisaient comme « dévotion insoutenable » et « fanatisme ».
Nous demeurons en admiration devant les réponses décisives, calmes, brèves,
franches, humbles, qui n’ont rien de provocateur, mais qui sont nettes et
fermes sur l’essentiel: la fidélité à l’Eglise. Ainsi parlent les prêtres, tous
guillotinés comme leur vénérable doyen Guillaume Repin, les religieuses qui
refusent même de laisser croire qu’elles ont prêté serment, les quatre hommes
laïcs: il suffit de citer le témoignage de l’un d’eux (Antoine Fournier): «
Vous souffririez donc la mort pour la défense de votre religion? » – « Oui ».
Ainsi parlent ces quatre-vingts femmes, qu’on ne peut accuser de rébellion
armée! Certaines avaient déjà exprimé auparavant le désir de mourir pour le nom
de Jésus plutôt que de renoncer à la religion (Renée Feillatreau).
Véritables chrétiens, ils
témoignent aussi par leur refus de haïr leurs bourreaux, par leur pardon leur
désir de paix pour tous: « Je n’ai prié le Bon Dieu que pour la paix et l’union
de tout le monde » (Marie Cassin). Enfin, leurs derniers moments manifestent la
profondeur de leur foi. Certains chantent des hymnes et des psaumes jusqu’au
lieu du supplice; « ils demandent quelques minutes pour faire à Dieu le
sacrifice de leur vie, qu’ils faisaient avec tant de ferveur que leurs
bourreaux eux-mêmes en étaient étonnés ». Sœur Marie-Anne, Fille de la Charité,
réconforte ainsi sa Sœur: « Nous allons avoir le bonheur de voir Dieu, et de le
posséder pour toute l’éternité... et nous en serons possédées sans crainte d’en
être séparées » (Tèmoignage de l'Abbé Gruget).
Aujourd’hui ces
quatre-vingt-dix-neuf martyrs d’Angers sont associés, dans la gloire de la
béatification, au premier des leurs, l’Abbé Noël Pinot, béatifié depuis presque
60 ans.
Oui, les paroles de
l’Apôtre Paul se vérifient ici avec éclat: « Nous sommes les grands vainqueurs
grâce à celui qui nous a aimés ».
b) Analoga testimonianza
di fede adamantina e di carità ardente è stata data alla Chiesa e al mondo dal
padre Giovanni Mazzucconi, che consumò nel martirio la sua giovane esistenza di
sacerdote e di missionario. Membro, tra i primi, del Pontificio Istituto
Missioni Estere di Milano, sentiva che le missioni erano « il segreto desiderio
» del suo cuore. All’orizzonte della sua vita egli intravedeva un’unione ancora
più profonda con il Cristo, unione che lo avrebbe accomunato alle sofferenze e
alla croce del suo Signore e Maestro, proprio a motivo del suo impegno instancabile
per l’evangelizzazione: « Beato quel giorno in cui mi sarà dato di soffrire
molto per una causa sì santa e sì pietosa, ma più beato quello in cui fossi
trovato degno di spargere per essa il mio sangue e incontrare fra i tormenti la
morte ».
Sennonché il messaggio
cristiano, che il Mazzucconi proclamava agli indigeni di Woodlark, era
un’aperta condanna della loro condotta che giungeva fino agli orrori
dell’infanticidio. E nonostante l’immensa carità e l’indefessa dedizione dal
beato, la sua predicazione provocava irritazione e odio. Ma egli era
soprannaturalmente sereno, in mezzo ai disagi, alle febbri, alle opposizioni,
perché viveva intimamente unito a Dio. Parafrasando le parole di san Paolo,
poteva scrivere: « So che Dio è buono e mi ama immensamente. Tutto il resto: la
calma e la tempesta, il pericolo e la sicurezza, la vita e la morte, non sono
che espressioni mutevoli e momentanee del caro Amore immutabile, eterno ».
3. Per tutti questi
martiri, di epoche diverse, si sono adempiute le parole del Cristo agli
apostoli: « Guardatevi dagli uomini, perché vi consegneranno ai loro tribunali
. . . Sarete condotti davanti ai governanti . . . per causa mia . . . Il
fratello darà morte al fratello . . . E sarete odiati da tutti a causa del mio
nome » (Mt 10, 17-22). Difatti molti tra i martiri d’Angers sono stati
arrestati nella loro casa o nel loro nascondiglio, perché altri li avevano
denunciati. Ci si è accaniti contro di loro, uomini e donne senza difesa, con
un disprezzo difficilmente comprensibile. Hanno conosciuto l’umiliazione della
rappresaglia e delle prigioni insalubri; hanno affrontato tribunali ed
esecuzioni sommarie.
Il Padre Mazzucconi, poi,
ricevette il colpo mortale di scure da un indigeno, che, salito sulla nave e
avvicinatosi, facendo finta di salutarlo amichevolmente gli porgeva la mano da
stringere.
Tutto questo avverrà –
diceva Gesù – « per dare una testimonianza a loro e ai pagani ». Sì, i nostri
martiri hanno potuto render testimonianza di fronte ai loro giudici, ai loro
carnefici, e davanti a coloro che assistevano come spettatori al loro supplizio,
al punto che costoro « non potevano trattenersi dall’essere stupiti e dal dire,
allontanandosi, che c’era in quelle morti qualcosa di straordinario, che solo
la religione può ispirare negli ultimi istanti » (Diario del sacerdote Simon
Gruget). Gesù aveva annunciato tale mistero: « Chi persevererà sino alla fine
sarà salvato » (Mt 10, 22). E come persevererà? « Non preoccupatevi di
come o di che cosa dovrete dire, perché vi sarà suggerito in quel momento ciò
che dovrete dire . . . È lo Spirito del padre vostro che parla in voi » (Mt10,
19-20). Sì, quelli che restano fedeli allo Spirito Santo sono sicuri di poter
contare sulla sua forza, nel momento di render testimonianza in una maniera che
sconcerta gli uomini.
4. È mediante la
potenza di Dio che i martiri hanno riportato la vittoria. Essi hanno
contemplato la forza dell’amore di Dio: « Se Dio è per noi, chi sarà contro di
noi? » (Rm 8, 31). Essi hanno fissato il loro sguardo sul sacrificio di
Cristo: « Dio . . . ha dato il proprio Figlio per tutti noi; come non ci donerà
ogni cosa insieme con lui? » (Rm 8, 32).
In una parola, essi hanno
partecipato al mistero della Redenzione, che consumato dal Cristo sul
Calvario, si prolunga nel cuore degli uomini lungo il corso della loro
storia. Ho recentemente invitato tutti i fedeli della Chiesa a meditare su
questa sofferenza redentrice. Per i martiri, la croce di Cristo è stata, nello
stesso tempo, la sorgente misteriosa del loro coraggio, il senso della loro
prova, il modello per rendere testimonianza all’amore del Padre, mediante il
loro sacrificio, unito a quello del Cristo, e per giungere con lui alla
risurrezione.
5. La sicurezza dei
martiri era così espressa dall’autore ispirato del Libro della Sapienza (cf. Sap 3,
1-9): « Le anime dei giusti . . . sono nelle mani di Dio .
. . la loro fine fu ritenuta una sciagura, la loro dipartita da noi una rovina,
ma essi sono nella pace. Anche se agli occhi degli uomini subiscono castighi,
la loro speranza è piena di immortalità . . . Dio li ha provati e li ha trovati
degni di sé ». Nel 1793 e 1794, per i beati compagni di Guglielmo Repin; nel
1855, per il beato Giovanni Mazzucconi, coloro che li facevano morire, e un
certo numero dei loro compatrioti, pensavano a un castigo e a un annientamento;
si credeva che le fosse in cui erano stati ammucchiati alla rinfusa sarebbero
state dimenticate per sempre. Ma essi « sono nelle mani di Dio ». « Li ha
graditi come un olocausto. Nel giorno del loro giudizio risplenderanno;
come scintille nella stoppia correranno qua e là. Governeranno le nazioni
. . . e il Signore regnerà per sempre su di loro » (Sap 3, 6-8). La
memoria della Chiesa non li ha dimenticati: molto presto sono stati venerati,
si è ascoltato il loro messaggio, sono stati invocati, si è avuta fiducia nella
loro intercessione presso Dio. E oggi essi risplendono, scintillano ai nostri
occhi, perché la Chiesa sa che essi sono beati, e che « vivranno presso Dio
nell’amore » (cf. Sap 3, 9).
6. Cette béatification
sera une étape nouvelle pour nous tous, pour l’Eglise, et en particulier pour
les évêques, les prêtres, les religieuses et les fidèles des diocèses de
l’ouest de la France auxquels ont appartenu ces bienheureux, comme pour
l’Institut pontifical des Missions Etrangères, pour la cité de Lecco et tout
l’archidiocèse de Milan, sans oublier la Papouasie-Nouvelle Guinée. C’est pour
tous une joie profonde de savoir auprès de Dieu ceux qui leur sont proches par
le sang ou le pays, de pouvoir admirer la foi et le courage de leurs
compatriotes et de leurs confrères. Mais ces martyrs nous invitent aussi à
penser à la multitude des croyants qui souffrent la persécution aujourd’hui
même, à travers le monde, d’une façon cachée, lancinante tout aussi grave, car
elle comporte le manque de liberté religieuse, la discrimination, l’impossibilité
de se défendre, l’internement, la mort civile, comme je le disais à Lourdes au
mois d’août dernier: leur épreuve a bien des points communs avec celle de nos
bienheureux. Enfin, nous devons demander pour nous-mêmes le courage de la foi,
de la fidélité sans faille à Jésus-Christ, à son Eglise, au temps de l’épreuve
comme dans la vie quotidienne. Notre monde trop souvent indifférent ou ignorant
attend des disciples du Christ un témoignage sans équivoque, qui équivaut à lui
dire, comme les martyrs célébrés aujourd’hui: Jésus-Christ est vivant; la
prière et l’Eucharistie nous sont essentiels pour vivre de sa vie, la dévotion
à Marie nous maintient ses disciples; notre attachement à l’Eglise ne fait
qu’un avec notre foi; l’unité fraternelle est le signe par excellence des
chrétiens; la véritable justice, la pureté, l’amour, le pardon et la paix sont
les fruits de l’Esprit de Jésus; l’ardeur missionnaire fait partie de ce
témoignage; nous ne pouvons garder cachée notre lampe allumée.
7. Cette béatification a
lieu au cœur de l’année jubilaire de la Rédemption. Ces martyrs illustrent
la grâce de la Rédemption qu’ils ont eux-mêmes reçue. Que toute la gloire en
soit à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit! « Dieu nous te louons . . . C’est Toi
dont témoigne la lignée des martyrs ».
Loué soit Dieu de raviver
ainsi l’élan de notre foi, de notre action de grâce, de notre vie! Aujourd’hui,
c’est avec le sang de nos bienheureux que sont écrites pour nous les paroles
inspirées de saint Paul: « Qui nous séparera de l’amour du Christ? Ni la vie,
ni la mort . . . ni le présent, ni l’avenir . . . ni aucune autre
créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en
Jésus-Christ Notre Seigneur! ». Amen.
© Copyright 1984 -
Libreria Editrice Vaticana
Bienheureux Guillaume
REPIN
Nom: REPIN
Prénom: Guillaume
Pays: France
Naissance: 26.08.1709
Mort:
02.01.1794 à Angers
Etat: Prêtre - Martyr du
Groupe des 99 martyrs de France (1793-94) 2
Note:
Béatification:
19.02.1984 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 2 janvier
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1984 n.6, 8 & 9
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1984 p.306
« 2014-17.
Le 1er février nous fêtons le Bienheureux Guillaume Repin et ses 98 compagnons
martyrs.
« 2014-19.
L’exemple des Martyrs d’Avrillé.
2014-18.
Courte biographie du Bienheureux Guillaume Repin.
1er février,
Fête du Bienheureux Guillaume Repin et de ses 98 compagnons martyrs.
Guillaume Repin est
le doyen d’âge des quatre-vingt-dix-neuf martyrs d’Angers et d’Avrillé
béatifiés le 19 février 1984 et fêtés le 1er février.
Né à Thouarcé (actuel département du Maine-et-Loire), le 26 août 1709, Guillaume Repin entra à l’âge de dix-neuf ans au séminaire d’Angers et fut ordonné prêtre pour ce diocèse.
De 1734 à 1749, il exerça son ministère sacerdotal à la paroisse de Saint-Julien d’Angers, puis fut nommé curé de Martigné-Briand, enfin il fut élevé au canonicat.
Pendant les longues années de son ministère, il fut un pasteur plein de ferveur
et de zèle, très aimé de ses paroissiens
Lorsque, le 10 février 1791, en application de la constitution civile du clergé, le maire de Martigné-Briand vint lui réclamer les clefs de l’église et lui demander la prestation de serment, le vieux chanoine Repin (il était dans sa quatre-vingt-deuxième année) refusa : il dut donc quitter sa paroisse et partit se réfugier à Angers.
Arrêté une première fois le 17 juin 1792, il fut emprisonné au séminaire, avec
un très grand nombre de prêtres, comme lui réfractaires. Etant le plus
âgé, c’est lui qui, le plus souvent, célébrait la Sainte Messe pour ses
confrères.
Le 14 août 1792, le serment dit « de liberté-égalité » fut rendu obligatoire pour les fonctionnaires puis, le 2 septembre suivant, cette obligation fut étendue à tous les citoyens. C’était le début de la grande Terreur.
Le chanoine Repin refusa évidemment ce second serment : il fut
interné avec d’autres prêtres âgés dans une ancienne école des Frères de la
Doctrine Chrétienne, surnommée la Rossignolerie.
La colère des paysans du Bas-Poitou et de l’Anjou (ce que l’on appellera plus tard la Vendée militaire) éclate à la mi-mars 1793 et bientôt se forme la « Grande Armée Catholique et Royale ».
Le 17 juin 1793, les Vendéens s’emparent d’Angers. Le chanoine Repin, libéré, mais affaibli par l’âge et par deux années de captivité, ne peut suivre les Blancs ; néanmoins il s’efforce de se cacher des Bleus : ce sont six mois de vie errante et de cachettes au milieu des troubles que l’on sait.
Il fut pris, la veille de Noël, 24 décembre 1793, à Mauges, et conduit en
prison à Chalonnes. Ensuite il fut déféré devant le comité révolutionnaire
d’Angers où il subit des interrogatoires. Le 1er janvier 1794, la commission
militaire le condamné à être guillotiné.
La sentence fut exécutée,
le 2 janvier 1794, sur la place Saint-Maurille, rebaptisée « du
ralliement » depuis 1791. Avec lui, furent guillotinés l’abbé Laurent
Batard, curé de la paroisse Notre-Dame de Chalonnes, et deux autres victimes.
Ce sont environ
cent-soixante-dix-sept condamnés qui furent guillotinés sur cette place pendant
la Terreur, tandis que, ainsi que nous avons eu l’occasion de le dire, à
Avrillé notamment, quelque deux mille victimes étaient fusillées.
Le Bienheureux Guillaume
Repin célébrant la Sainte Messe de nuit dans les bois.
Liste complète des 99 Martyrs d’Angers et d’Avrillé > ici
Discours de Mgr. le duc d’Anjou au Champ des Martyrs d’Avrillé > ici
SOURCE : http://leblogdumesnil.unblog.fr/2014/02/01/2014-18-courte-biographie-du-bienheureux-guillaume-repin/
Guillaume Repin naquit à Thouarcé ( aujourd' hui dans le Maine-et-Loire ), le 26 août 1709. ll entra à dix-neuf ans au séminaire d' Angers et fut ordonné prêtre.
De 1734 à 1749, il exerça son ministère sacerdotal à la paroisse de Saint-Julien d' Angers, puis fut nommé curé à Martigné-Briand. et devint chanoine. Il fut aimé de ses paroissiens pendant ses longues années de service.
Tout allait changer avec la révolution : au début les changements furent vécus
dans un calme relatif ; mais lorsque. la constitution civile du clergé fut
votée en 1791, la situation empira.
Certains curés - les jureurs - prêtèrent serment; d' autres - les réfractaires
- refusèrent et durent vivre dans la clandestinité. Le vieux chanoine Repin,
lorsque le maire de Martigné-Briand vint lui réclamer les clefs de l' église et
lui faire signer le document le 10 février 1791, refusa de s' exécuter. Il
partit se réfugier à Angers; mais les désordres y faisaient des ravages. Il fut
arrêté, le 17 juin 1792, et emprisonné, avec un grand nombre de prêtres
réfractaires de la région, au séminaire transformé en prison.
Etant le plus âgé, il célébrait le plus souvent la messe pour ses confrères. Le
14 août 1792, la Convention rendit le serment de la liberté et de l' égalité
obligatoire pour les fonctionnaires et, le 2 septembre suivant, l' étendit à
tous les citoyens. Ce fut le début de la grande Terreur. Le chanoine Repin
refusa évidemment ce second serment qui allait à l' encontre du sacrement de l'
Ordination. Il fut donc enfermé avec d' autres prêtres âgés dans une ancienne
école des Frères de la Doctrine Chrétienne, surnommée la Rossignolerie.
Le pays était dévasté par des luttes fratricides. La colère des paysans
vendéens contre ce nouveau régime allait soulever toute la région. Les
prêtres furent libérés par les Vendéens, le 17 juin 1793, lorsque ces derniers
prirent Angers. Mais les armées républicaines fort puissantes furent envoyées
en renfort pour mater la rébellion. Le vieux prêtre, trop âgé pour suivre les
Blancs, dut changer de lieu à plusieurs reprises, dans ce qui était devenu une
véritable guerre civile.
Il fut capturé à Mauges, le 24 décembre 1793, et conduit en prison à Chalonnes.
Ensuite il fut déféré devant le comité révolutionnaire d' Angers où il subit
des interrogatoires. Le 1er janvier 1794, il fut consigné par la commission
militaire et condamné à la guillotine.
La sentence fut exécutée, le 2 janvier 1794, sur la place d' Angers
nouvellement rebaptisée du " ralliement ".
Il fut guillotiné avec le curé de l' église ND de Chalonnes et deux autres
victimes. 177 personnes furent guillotinées sur cette place pour avoir refusé
de prêter serment pendant cette année de Terreur. Dans la région, notamment à
Avrillé, ce fut le cas pour ce même motif, de 2000 victimes en quatre mois.
La cause de 99 d' entre eux fut introduite par l' évêque d' Angers, en 1905 -
année de la loi de séparation de l' Eglise et de l' Etat. Cette cause aboutit à
leur béatification, le 2 février 1984, par Jean-Paul II. Ces martyrs d'
Angers sont fêtés le 1er février. Parmi eux ,douze prêtres - dont le
chanoine Repin - et trois religieuses sont en plus fêtés le jour de leur entrée
au Ciel.
Lien sur les lieux de la guerre de Vendée :
http://clemenceaudupetitmoulin.centerblog.net
Les martyrs d’Angers :
mourir pour la liberté de l’Église
Thérèse Puppinck - publié
le 18/02/21
Le 19 février 1984, saint
Jean Paul II a béatifié 99 catholiques angevins, morts pour leur foi pendant la
Révolution française. Avec le bienheureux Noël Pinot, béatifié lui en 1926, ils
témoignent, par leur sacrifice, de leur fidélité à l’Église romaine et de
l’importance de son unité.Les 99 martyrs d’Angers ne sont bien sûr pas les seuls à
avoir été tués pour la foi pendant la période si troublée de la Révolution.
Mais ils ont été choisis pour l’exemplarité de leur parcours, sur l’analyse des
documents d’archives. On a pu en effet étudier leurs interrogatoires ainsi que
le motif des condamnations à mort. Car pour décréter le martyr, il faut
connaître la cause de la condamnation, et être certain que la haine de la foi a
motivé la mise à mort. C’est bien le cas des martyrs d’Angers.
Ces martyrs ne
constituent pas un groupe homogène : ils ont été fusillés ou guillotinés entre
l’automne 1793 et le printemps 1794, à l’époque de la Terreur. La plupart
d’entre eux sont des laïcs, seuls douze prêtres et trois religieuses font
partie du groupe. Ces martyrs sont issus de toutes les catégories sociales de
l’Ancien Régime : rentiers, artisans, marchands, nobles, religieux,
cultivateurs, vignerons, fileuses, institutrice, domestiques. Sur ces 99
martyrs, 83 sont des femmes.
Condamnés à mort pour
avoir aidé un prêtre réfractaire
Quel est le chef d’accusation ? Les prêtres et les religieuses sont tous réfractaires, c’est-à-dire qu’ils ont refusé de prononcer le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé. Cette Constitution, élaborée par l’Assemblée nationale en 1790, entérine une nouvelle organisation de l’Église en France, en voulant créer une Église spécifiquement française, coupée du pape, une Église schismatique. Elle prévoit entre autres que les curés soient élus par un collège de laïcs, catholiques ou non. À partir de 1793, les prêtres non-jureurs sont proscrits et condamnés à la peine capitale s’ils sont pris. Les laïcs, quant à eux, sont condamnés à mort s’ils ont aidé ces prêtres et préféré assister à leur messe plutôt qu’à celles célébrées par des prêtres jureurs.
Lire aussi :
Bienheureux
Noël Pinot, martyr de la Révolution
Certes, même si les
prêtres avaient juré, même si les fidèles avaient accepté les sacrements
distribués par les prêtres jureurs schismatiques, ils auraient gardé leur foi
en Jésus-Christ, sauveur du monde. Mais ils auraient quitté l’Église, la barque
de Pierre. La foi catholique, c’est aussi la fidélité à l’Église, à une Église
libre de toute entrave civile et politique. Les martyrs d’Angers voulaient
simplement rester fidèles à l’Église de toujours. Ils ne pouvaient pas
concevoir la désunion de la foi en Dieu et de l’attachement à l’Eglise.
De l’assujettissement au
politique à l’accusation de trahison
Comme l’explique l’un des
martyrs, ils voulaient simplement « que la religion soit libre ». Jean Paul II
le constate lors de la béatification, le processus mis en place par l’État pour
persécuter la religion est toujours le même. On commence par vouloir
l’assujettir au politique et on accuse ensuite ceux qui protestent de trahison.
Le 1er février 1794, il y
eut 400 personnes exécutées.
Quelques-uns de ces
martyrs sont guillotinés, comme Guillaume Repin, prêtre âgé de 84 ans. La
plupart d’entre eux sont fusillés avec plusieurs centaines d’autres condamnés.
C’est le cas de onze femmes qui sont arrêtées dans le petit village de Montjean
(Maine-et-Loire) lors d’une rafle de suspects sur dénonciation. Le jour de
l’exécution, les prisonniers quittent Angers à pied, liés deux à deux, jusqu’au
lieu du supplice. Sur place, la fosse commune est déjà creusée. Quand la chaîne
de prisonniers arrive, raconte Jean de Viguerie, « on les place dans le fond du
champ, puis on détache vingt personnes et on les fait approcher de la fosse. »
Les gendarmes fusillent les victimes par derrière et elles tombent directement
dans la fosse. Cette opération continue pendant plusieurs heures, en fonction
du nombre de prisonniers. Le 1er février 1794, il y eut 400 personnes
exécutées.
L’histoire de ces martyrs révèle l’histoire de tout un peuple, dans la diversité des vocations et des états de vie, qui témoigne, avec simplicité, sobriété, constance et courage, que rien ne peut le séparer de l’amour de Dieu.
Lire aussi :
Face
au nazisme, les martyrs de l’ombre
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2021/02/18/les-martyrs-dangers-mourir-pour-la-liberte-de-leglise
SOURCE : https://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-26330994.html
Also
known as
Vilhelm Répin
William Répin
2 January (one
of the Martyrs
of Anjou)
Profile
Priest in
the diocese of Angers, France. Martyred in
the persecutions of
the French
Revolution.
Born
26 August 1709 at
Thouarcé, Maine-et-Loire, France
2 January 1794 at Angers, France
9 June 1983 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
19
February 1984 by Pope John
Paul II at Rome, Italy
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Guillaume
Répin“. CatholicSaints.Info. 1 July 2023. Web. 10 January 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-guillaume-repin/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-guillaume-repin/
Bl. Guillaume Repin
Feastday: January 2
Birth: 1709
Death: 1794
Beatified: Pope John Paul II
Guillaume Repin was born
in Thouarcé on August 26, 1709. He entered the seminary in Angers at nineteen
years of age and was ordained a priest.
During the French
Revolution, he was arrested June 17, 1792, and imprisoned in a prison workshop.
Released by the Vendee,
June 17, 1793, he was captured in Mauges, December 24, 1793, and taken to
prison to Chalonnes. Brought before the Revolutionary Committee of Angers, he
was sentenced to the guillotine and executed January 2, 1794.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7234
Beato Guglielmo
Repin Sacerdote e martire
Festa: 2 gennaio
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Scheda del Gruppo cui appartiene
Thouarcé, Francia, 26
agosto 1709 – Angers, 2 gennaio 1794
Nel giorno in cui la
Chiesa ricorda i dottori della Chiesa Basilio e Gregorio, il Martirologio
riporta anche la storia di due sacerdoti francesi ghigliottinati ad Angers nel
1794 a causa del loro rifiuto di prestare giuramento di fedeltà alla
Costituzione civile, che li voleva di fatto asservire allo Stato. Il beato
Guglielmo Repin, nato nella Regione della Loira nel 1709, era stato parroco per
più di 40 anni a Martigné-Briand ma dovette passare gli ultimi tre anni della
sua vita in fuga dalla persecuzione del governo rivoluzionario. Fu condannato e
ucciso assieme al prete beato Lorenzo Batard.
Martirologio
Romano: Ad Angers in Francia, beati Guglielmo Repin e Lorenzo Bâtard,
sacerdoti e martiri, che, mentre infuriava la rivoluzione francese, morirono
ghigliottinati per la loro fedeltà alla Chiesa.
Il beato Guglielmo Repin,
parroco e canonico di 85 anni, è il capolista dei 99 martiri, vittime della
Rivoluzione Francese, nella diocesi di Angers; beatificati il 19 febbraio 1984
da papa Giovanni Paolo II.
Egli nacque a Thouarcé (Maine-et-Loire) in Francia, il 26 agosto 1709, secondo
figlio dei coniugi Renato Repin e Renata Gourdon; a 19 anni entrò nel seminario
di Angers, dove fu poi ordinato sacerdote.
Nei primi anni dal 1734 al 1749, fu coadiutore della parrocchia di S. Giuliano di Angers e poi parroco di San Sempliciano a Martigné-Briand e nel contempo fu nominato anche canonico; espletò il suo ministero con serenità per oltre 40 anni, amato e rispettato dai suoi parrocchiani e da quanti lo conobbero per i più svariati motivi. La chiesa parrocchiale fu da lui fatta abbellire più volte, con opportuni restauri e ristrutturazioni.
Nel contempo in Francia era scoppiata la Rivoluzione Francese e il nuovo governo, nel 1791, richiese dagli ecclesiastici, che erano visti come il fumo negli occhi, di prestare giuramento di fedeltà alla Costituzione Civile del Clero, che fra l’altro considerava l’istituzione di un clero asservito al potere statale e quindi scismatico con la Chiesa di Roma; una lotta contro il Dio della Redenzione in nome della dea Ragione, frutto del pensiero rivoluzionario di quel periodo storico.
Alcuni aderirono, per paura o per opportunità, ma una buona parte del clero e dei religiosi non giurarono, venendo identificati come “preti refrattari” e subendo persecuzioni, che ben presto si tramutarono in incriminazioni ed esecuzioni.
Anche il parroco Guglielmo Repin, rifiutò il giuramento richiestogli dal sindaco di Martigné-Briand il 10 febbraio 1791, e quindi dovette purtroppo lasciare il quarantennale incarico e andò a rifugiarsi ad Angers, dove comunque fu catturato il 17 giugno 1792 e rinchiuso nel locale seminario, insieme ad un gran numero di altri sacerdoti ‘refrattari’; in questa prigionia, essendo il più anziano, venne scelto per celebrare la Messa e comunicare i suoi confratelli.
Il 14 agosto 1792 la Convenzione Nazionale votò la richiesta di giuramento “liberté - egalité”, per tutti i funzionari pubblici e il 2 settembre 1792 questo giuramento divenne obbligatorio per tutti i cittadini francesi.
Padre Repin rifiutò anche questo secondo giuramento e il 30 novembre 1792, fu trasferito insieme ad altri preti anziani o malati, alla “Rossignolerie”, come veniva chiamata comunemente la scuola dei Fratelli della Dottrina Cristiana e qui rimase fino al 17 giugno 1793, quando fu liberato con tutti gli altri, dagli insorti della Vandea, che avevano occupato Angers.
Si spostò in vari posti, ma non potendo seguire l’esercito vandeano, a causa della tarda età, tornò a nascondersi nei Mauges, dove fu di nuovo catturato il 24 dicembre 1793 e condotto in prigione a Chalonnes.
Dopo essere stato interrogato dal locale giudice di pace e considerato sospetto, venne deferito al Comitato rivoluzionario di Angers, che a sua volta, dopo averlo di nuovo interrogato e giudicato ‘secondo la legge’, lo consegnò il 1° gennaio 1794 alla Commissione militare, che condannò padre Guglielmo Repin alla ghigliottina; la sentenza fu eseguita il giorno dopo, 2 gennaio 1794, sulla piazza “du Ralliement” insieme al parroco di S. Maria di Chalonnes, Laurent Bárard e altre due vittime della Rivoluzione.
Per essersi rifiutati di prestare il suddetto giuramento, dal 30 ottobre 1793 al 14 ottobre 1794, furono ghigliottinati 177 persone ad Angers, nella piazza detta “du Ralliement”; ma dal gennaio 1794 al 16 aprile dello stesso anno, morirono fucilati per lo stesso motivo, circa 2.000 persone al Campo dei Martiri d’Avrillé.
Fra le migliaia di vittime, sono stati identificati con certezza, da una speciale Commissione, istituita nel 1905 dal vescovo di Angers, 99 di loro, che subirono il martirio per motivi religiosi; di essi 12 sacerdoti furono ghigliottinati, insieme a tre suore e 84 laici di cui ben 80 donne, furono fucilati.
La causa per la loro beatificazione si concluse il 9 giugno 1983. La festa religiosa comune a tutti i 99 si celebra il 1° febbraio, mentre i 12 sacerdoti e le tre suore sono anche ricordati nel giorno della loro morte, che per il beato Guglielmo Repin è il 2 gennaio.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91915
GLI ALTRI MARTIRI
Lo stesso giorno fu
ghigliottinato pure con il Repin il B. Lorenzo Batard, nato nel 1744 a
Chalonnes-sur-Loire. Fu condannato a morte sotto il pretesto di intelligenza
con il nemico e di essersi sottratto alla legge della deportazione. È venerato
a Chalonnes nella parrocchia di S. Maurilio in cui nacque, e di S. Maria di cui
fu parroco. Gli altri dieci sacerdoti di Angers furono giustiziati per gli
stessi motivi; rifiuto dei giuramenti prescritti, celebrazione di Messe
“contro-rivoluzionarie”, atti di culto, violazione della legge relativa alla
deportazione, aiuto alla contro-rivoluzione e al ristabilimento della
monarchia. Nelle condanne a morte vi fu sempre, comunque, un fondo preciso e
cosciente di ostilità al cattolicesimo e all’organismo ecclesiale, considerato
dai persecutori il massimo ostacolo al trionfo delle nuove idee.
Gli altri sacerdoti martiri sono: il B. Giovanni Michele Langevin, nato il
28-9-1731 a Ingrandes-sur-Loire, ghigliottinato il 30-10-1793. È venerato a
Briollay di cui fu parroco e a Le Mesnil dove fu catturato.
I BB. Renato e Giovanni B. Lego, fratelli, nati a La Fioche rispettivamente il
5-10-1764 e il 23-5-1766 e ghigliottinati il 1-1-1794. Sono venerati a
Plessis-Grammoire dove esercitarono il loro ministero e a Cornaille, dove furono
arrestati.
Il B. Giacomo Ledoyen, nato il 3-4-1760 a Rochefort-sur-Loire e ghigliottinato
il 5-1-1794. È venerato a Contigue dove fu coadiutore e ad Argenton dove fu
arrestato. Fu condannato a morte senza interrogatorio ”come prete scellerato”
perché aveva continuato a esercitare il ministero, e aveva distolto il popolo
dal seguire i preti giurati.
Il B. Francesco Peltier, nato il 26-4-1728 a Savennières e ghigliottinato senza
nessun interrogatorio il 5-1-1794. È venerato a Sceaux d’Anjou di cui fu parroco.
Il B. Pietro Tessier, nato 1′ 11-5-1766 ad Angers e ghigliottinato senza
interrogatorio il 5-1-1794. È venerato specialmente nella parrocchia della SS.
Trinità di Angers in cui nacque e di cui fu vicario.
Il B. Francesco Luigi Chartier, nato il 6-6-1762 a Martigné (Mayenne) e
ghigliottinato il 22-3-1794. È venerato a Soeurdres, di cui fu coadiutore e nel
paese natale in cui fu arrestato. Non volle rivelare ai giudici dove aveva
nascosto il suo calice.
Il B. Giuseppe Moreaux, nato il 21-10-1763 a St-Laurent-de-la-Plaine e
ghigliottinato il 18-4-1794, Venerdì Santo. È venerato nel paese natale dove
esercitò il ministero e a Combré dove fu arrestato.
Il B. Andrea Fardeau, nato il 19-11-1761 a Suocelles e ghigliottinato il
24-8-1794. È venerato a Briollay di cui fu coadiutore e nel paese natale dove
fu arrestato.
Il B. Giacomo Laigneau de Langellerie, nato il 19-4-1747 a La Flèche, e
ghigliottinato il 14-10-1794. È venerato come “virtuosissimo prete” a La Bruère
di cui fu parroco e nel monastero delle Carmelitane di Angers. Fu arrestato
mentre si recava in casa di un malato per amministrargli la santa unzione.
L’ultimo gruppo degli altri martiri trovò la morte per fucilazione il
16-4-1794.1 motivi della condanna furono per tutti gli stessi: di essere stati
fedeli ai preti non giurati; di avere rifiutato ogni contatto con i preti
scismatici; di avere preso parte a Messe con pericolo della vita; di avere
fatto più pellegrinaggi; di avere dato viveri ai Vandeani. Furono perciò
considerati dai rivoluzionari come ”fanatici e aristocratici”, fedeli cioè alla
religione tradizionale.
Alcune donne meritano di essere ricordate. La B. Carlotta Lucas, nata
1’1-4-1752 a ChaIonnes-sur-Loire il 18-1-1794, e condannata alla fucilazione
senza processo per avere rifiutato il giuramento di ”libertà e uguaglianza”. A
ventidue anni il vescovo l’aveva incaricata di insegnare gratuitamente a
leggere e a scrivere ai bambini della parrocchia di St-Maurille-de-Chalonnes e
di provvedere la carne ai poveri malati. La B. Maria Lardeux, nata nel
1749 a Freigné e fucilata il 16-4-1794, dopo un interrogatorio svoltosi nel
monastero del Calvario dove era stata internata. Era stata arrestata perché
aveva ospitato nella sua casa per quindici giorni il parroco. Per il grande
amore che nutriva per i malati veniva chiamata “figlia di Carità” e “Suor
Salassatrice” essendo una donna chirurgo.
Sul Campo dei Martiri furono fucilate pure due Suore, Figlie della
Carità dell’Ospedale di Angers: la B. Maria Anna Vaillot e la B.
Ottilia Baumgarten, nate rispettivamente il 13-5-1734 a Fontaineblau e a
Gondrescange il 15-11-1750, e condannate a morte dal commissionario militare
Vacheron 1’1-2-1794 per non avere voluto prestare il giuramento di “libertà e
uguaglianza”. Strada facendo pregavano e si animavano a vicenda. Nel vedere la
lunga fila dei condannati a morte Suor Ottilia ebbe un attimo di esitazione. Si
appoggiò al braccio della consorella e fu lieta di percepire che non vacillava.
Dal proprio cuore scomparve ogni ombra di timore appena da lei senti dirsi:
“Una corona ci è destinata oggi. Non perdiamola!”
Sul luogo della fucilazione appena i condannati a morte si avvidero che con
loro c’erano pure le Suore dell’Ospedale, gridarono: “No. Le suore no. Non
devono morire come noi. Grazia, grazia per le Suore di Carità!” L’ufficiale che
comandava il gruppo, turbato da quelle grida, si accostò alle due religiose e
le esortò a non perdere la vita per un giuramento che veniva loro chiesto, ma
Suor Maria Anna gli rispose: ”Cittadini, non solo non vogliamo fare il
giuramento di cui parlate, ma non vogliamo neppure fare credere che l’abbiamo
fatto… Se dobbiamo conservare la vita alla condizione che ci viene proposta, vi
dichiariamo che preferiamo la morte per non venire meno all’amore che abbiamo
giurato al nostro Dio”. La Beata fu tra le ultime vittime della serata. Colpita
a un braccio, rimase in piedi, sostenendo dolcemente Suor Ottilia sanguinante e
inanimata. Con gli occhi rivolti al cielo continuò a mormorare: ”Perdonali,
Signore. Non sanno quello che fanno”, finché, crivellata dai colpi delle
sciabole, non cadde nella fossa comune che era stata scavata.
Tra le donne nobili che furono fucilate merita una speciale menzione la B.
Pietrina Carlotta Phélyppeau, nata e battezzata il 13/05/1740 a Saumur, e sposata
il 7/04/1766 con Stefano Maturino Sailland d’Epinaz, consigliere del re,
assessore criminale e primo consigliere al siniscalcato di Saumur, dal quale
ebbe tre figlie; Pietrina, Giovanna e Maddalena. Al suo servizio aveva
Francesco Bonneau, nata nel 1764 a Saint-Léger-des-Bois. Quando i Vandeani
furono costretti a ritirarsi da Saumur, la famiglia Sailland si trasferì presso
il curato costituzionale di l’Hótellerie-de-Flée, presso Segré. Stefano,
sapendo che gli erano stati sequestrati i beni e che il suo nome compariva
sulla lista degli emigrati, cercò di farsi perdonare dalle autorità
repubblicane la collaborazione che aveva prestato alle truppe vandeane. A nulla
giovarono le sue suppliche. Fu arrestato con la famiglia e il curato che gli
aveva dato ospitalità, imprigionato a Segré, e condannato alla ghigliottina il
4-03-1794 sulla piazza di Angers.
La signora Sailland, con le sue tre figlie e la persona di servizio, fu
internata al Calvario. Furono tutte condannate alla fucilazione il 1-02-1794
dal commissario militare Vacheron “come sospette”, vale a dire molto attaccate
alla religione cattolica. L’eroica madre non cessò un solo istante di esortare
le sue figlie a restare salde nella fede in cui le aveva educate. Diceva loro:
“Ancora un istante e avrete la felicità di vedere Dio e di possederlo.
Contemplate la corona che vi attende; rendetevene degne con la sottomissione
alla sua volontà. Questa miserabile vita che stanno per togliervi, è nulla in
paragone di quella che andate a godere. Morite per Gesù Cristo, come egli è
morto per voi. Egli ha perdonato ai suoi nemici, anche voi perdonate ai
vostri”.
Giunte sul Campo dei Martiri, temendo che per la paura della morte le sue
figlie e la sua persona di servizio rinnegassero la fede, la signora Sailland, emula
della madre dei Maccabei, chiese e ottenne dai gendarmi di essere fucilata per
ultima. Per assicurarsene il favore aveva dato loro un rotolo di monete d’oro
che aveva nascosto tra i capelli, gli orecchini di diamanti e i braccialetti
pure d’oro.
Sac. Guido Pettinati SSP,
I Santi canonizzati del giorno, vol. 1, Udine: ed. Segno, 1991, pp. 125-132.
http://www.edizionisegno.it/
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/guglielmo-repin.html
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Basilica Vaticana - Domenica, 19 febbraio 1984
Cari fratelli e sorelle.
1. “Chi ci separerà
dall’amore di Cristo?” (Rm 8, 35).
Questa è la domanda posta
un tempo dall’apostolo Paolo nella sua lettera ai Romani. Aveva allora davanti
agli occhi le sofferenze e le persecuzioni della prima generazione di
discepoli, testimoni di Cristo. Le parole di tribolazione, angoscia, fame, nudità,
pericolo, persecuzione, supplizio, massacro “come pecore da macello”
descrivevano realtà molto precise, che erano - o sarebbero state - l’esperienza
di molti di coloro che si erano uniti a Cristo, o piuttosto che avevano accolto
nella fede l’amore di Cristo. Egli stesso avrebbe potuto enumerare le prove che
aveva già subito (cf. 2 Cor 6, 4-10), mentre attendeva il suo
martirio qui, a Roma. E oggi la Chiesa, con i martiri dal XVIII e del XIX
secolo, si domanda a sua volta “chi ci separerà dall’amore di Cristo?”.
San Paolo si affretta a
dare una risposta certa a questa domanda: “Niente ci separerà dall’amore di
Cristo che è in Gesù Cristo nostro Signore”, niente, neppure la morte, né le
forze misteriose del mondo, né l’avvenire, né alcuna creatura (cf. Rm 8,
38-39).
Poiché Dio ha dato il suo
unico Figlio per il mondo, poiché questo Figlio ha dato la sua vita per noi, un
tale amore non verrà mai meno. È più forte d’ogni cosa. Custodisce nella vita
eterna coloro che hanno amato Dio al punto da dare la loro vita per lui. I
regimi di persecuzione passano. Ma questa gloria dei martiri rimane. “Noi siamo
più che vincitori per virtù di colui che ci ha amati” (Rm 8, 37).
2. Questa è la vittoria
che hanno riportato i martiri elevati oggi alla gloria degli altari con la
beatificazione.
a) Essi sono innanzitutto
i numerosissimi martiri che, nella diocesi di Angers, ai tempi della
Rivoluzione francese, hanno accettato la morte poiché volevano, secondo le
parole di Guillaume Repin, “conservare la loro fede e la loro religione”,
fortemente uniti alla Chiesa cattolica e romana; sacerdoti, rifiutarono di
prestare un giuramento giudicato scismatico, non vollero abbandonare il loro
incarico pastorale; laici, rimasero fedeli a questi sacerdoti; alla messa
celebrata da loro, ai segni del loro culto a Maria e ai santi. Senza dubbio, in
un contesto di grandi tensioni ideologiche, politiche e militari, si è potuto
far pesare su di loro dei sospetti di infedeltà alla patria, li si è, nelle
“motivazioni” delle sentenze, accusati di compromissione con “le forze
anti-rivoluzionarie”; è del resto così in quasi tutte le persecuzioni, di ieri
e di oggi. Ma per gli uomini e le donne i cui nomi sono stati ricordati - tra
molti altri senza dubbio parimenti meritevoli - quello che hanno realmente vissuto,
quello che hanno risposto agli interrogatori dei tribunali non lascia alcun
dubbio sulla loro determinazione a restare fedeli - a rischio della loro vita -
a ciò che la loro fede esigeva, né sul motivo profondo della loro condanna,
l’odio per questa fede che i loro giudici disprezzavano come “devozione
insostenibile” e “fanatismo”. Noi rimaniamo ammirati davanti alle risposte
decisive, calme, brevi, franche, umili, che non hanno niente di provocatorio,
ma che sono nette e ferme sull’essenziale: la fedeltà alla Chiesa. Così parlano
i sacerdoti, tutti ghigliottinati come il loro venerabile decano Guillaume
Repin, i religiosi che rifiutano persino di far credere di aver prestato
giuramento, i quattro laici: è sufficiente citare la testimonianza di uno di
loro (Antoine Fournier): “Voi vi sottoporreste dunque alla morte in difesa
della vostra religione?”. “Sì”. Così parlano le ottanta donne che non si è
potuto accusare di ribellione armata! Alcune avevano già espresso prima il
desiderio di morire per il nome di Gesù piuttosto che rinunciare alla religione
(Renée Feillatreau).
Veri cristiani,
testimoniano così, col loro rifiuto di odiare i loro carnefici, con il loro
perdono, il loro desiderio di pace per tutti: “Non ho pregato il buon Dio che
per la pace e l’unità di tutto il mondo” (Marie Cassin). Infine, i loro ultimi
momenti manifestavano la profondità della fede. Alcuni cantavano inni e salmi
fino al luogo del supplizio. “Essi chiesero alcuni minuti per rendere a Dio il
sacrificio della loro vita, che essi fecero con tanto fervore che i loro
carnefici stessi ne rimasero stupiti”. Suor Marie-Anne, Figlia della carità,
conforta così la sua consorella: “Noi avremo la felicità di vedere Dio e di
possederla per tutta l’eternità . . . e ne saremo posseduti senza paura di
esserne separati” (testimonianza dell’abate Gruget).
Oggi questi novantanove
martiri d’Angers sono associati, nella gloria della beatificazione, al primo di
loro, l’abate Noël Pinot, beatificato da circa sessant’anni.
Sì, le parole
dell’apostolo Paolo trovano qui splendido riscontro: “Noi siamo più che
vincitori per virtù di colui che ci ha amati”.
b) Analoga testimonianza
di fede adamantina e di carità ardente è stata data alla Chiesa e al mondo dal
padre Giovanni Mazzucconi, che consumò nel martirio la sua giovane esistenza di
sacerdote e di missionario. Membro, tra i primi, del Pontificio Istituto per le
Missioni Estere di Milano, sentiva che le missioni erano “il segreto desiderio”
del suo cuore. All’orizzonte della sua vita egli intravedeva un’unione ancora
più profonda con il Cristo, unione che lo avrebbe accomunato alle sofferenze e
alla croce del suo Signore e Maestro, proprio a motivo del suo impegno
instancabile per l’evangelizzazione: “Beato quel giorno in cui mi sarà dato di
soffrire molto per una causa sì santa e sì pietosa, ma più beato quello in cui
fossi trovato degno di spargere per essa il mio sangue e incontrare fra i
tormenti la morte”.
Sennonché il messaggio
cristiano, che il Mazzucconi proclamava agli indigeni di Woodlark, era
un’aperta condanna della loro condotta che giungeva fino agli orrori dell’infanticidio.
E nonostante l’immensa carità e l’indefessa dedizione dal beato, la sua
predicazione provocava irritazione e odio. Ma egli era soprannaturalmente
sereno, in mezzo ai disagi, alle febbri, alle opposizioni, perché viveva
intimamente unito a Dio. Parafrasando le parole di san Paolo, poteva scrivere:
“So che Dio è buono e mi ama immensamente. Tutto il resto: la calma e la
tempesta, il pericolo e la sicurezza, la vita e la morte, non sono che
espressioni mutevoli e momentanee del caro Amore immutabile, eterno”.
3. Per tutti questi
martiri, di epoche diverse, si sono adempiute le parole del Cristo agli
apostoli: “Guardatevi dagli uomini, perché vi consegneranno ai loro tribunali .
. . Sarete condotti davanti ai governanti.. per causa mia . .. Il fratello darà
morte al fratello . . . E sarete odiati da tutti a causa del mio nome (Mt 10,
17-22). Difatti molti tra i martiri d’Angers sono stati arrestati nella loro
casa o nel loro nascondiglio, perché altri li avevano denunciati. Ci si è
accaniti contro di loro, uomini e donne senza difesa, con un disprezzo
difficilmente comprensibile. Hanno conosciuto l’umiliazione della rappresaglia
e delle prigioni insalubri; hanno affrontato tribunali ed esecuzioni sommarie.
Il padre Mazzucconi, poi,
ricevette il colpo mortale di scure da un indigeno, che, salito sulla nave e
avvicinatosi, facendo finta di salutarlo amichevolmente gli porgeva la mano da
stringere.
Tutto questo avverrà -
diceva Gesù - “per dare una testimonianza a loro e ai pagani”. Sì, i nostri
martiri hanno potuto render testimonianza di fronte ai loro giudici, ai loro
carnefici, e davanti a coloro che assistevano come spettatori al loro
supplizio, al punto che costoro “non potevano trattenersi dall’essere stupiti e
dal dire, allontanandosi, che c’era in quelle morti qualcosa di straordinario,
che solo la religione può ispirare negli ultimi istanti” (Diario del sacerdote
Simon Gruget). Gesù aveva annunciato tale mistero: “Chi persevererà sino alla
fine sarà salvato” (Mt 10, 22). E come persevererà? “Non preoccupatevi di
come o di che cosa dovrete dire, perché vi sarà suggerito in quel momento ciò
che dovrete dire . . . È lo Spirito del padre vostro che parla in voi” (Mt 10,
19-20). Sì, quelli che restano fedeli allo Spirito Santo sono sicuri di poter contare
sulla sua forza, nel momento di render testimonianza in una maniera che
sconcerta gli uomini.
4. È mediante la
potenza di Dio che i martiri hanno riportato la vittoria. Essi hanno
contemplato la forza dell’amore di Dio: “Se Dio è per noi, chi sarà contro di
noi?” (Rm 8, 31). Essi hanno fissato il loro sguardo sul sacrificio di
Cristo: “Dio... ha dato il proprio Figlio per tutti noi; come non ci donerà
ogni cosa insieme con lui?” (Rm 8, 32).
In una parola, essi hanno
partecipato al mistero della Redenzione, che consumato dal Cristo sul
Calvario, si prolunga nel cuore degli uomini lungo il corso della loro storia.
Ho recentemente invitato tutti i fedeli della Chiesa a meditare su questa
sofferenza redentrice. Per i martiri, la croce di Cristo è stata, nello stesso
tempo, la sorgente misteriosa del loro coraggio, il senso della loro prova, il
modello per rendere testimonianza all’amore del Padre, mediante il loro
sacrificio, unito a quello del Cristo, e per giungere con lui alla
risurrezione.
5. La sicurezza dei
martiri era così espressa dall’autore ispirato del Libro della
Sapienza (cf. Sap 3, 1-9): “Le anime dei giusti . . . sono
nelle mani di Dio . . . la loro fine fu ritenuta una sciagura, la loro
dipartita da noi una rovina, ma essi sono nella pace. Anche se agli occhi degli
uomini subiscono castighi, la loro speranza è piena di immortalità . . . Dio li
ha provati e li ha trovati degni di sé”. Nel 1793 e 1794, per i beati compagni
di Guglielmo Repin; nel 1855, per il beato Giovanni Mazzucconi, coloro che li
facevano morire, e un certo numero dei loro compatrioti, pensavano a un castigo
e a un annientamento; si credeva che le fosse in cui erano stati ammucchiati
alla rinfusa sarebbero state dimenticate per sempre. Ma essi “sono nelle mani
di Dio”. “Li ha graditi come un olocausto. Nel giorno del loro giudizio
risplenderanno; come scintille nella stoppia correranno qua e là. Governeranno
le nazioni . . . e il Signore regnerà per sempre su di loro” (Sap 3, 6-8).
La memoria della Chiesa non li ha dimenticati: molto presto sono stati
venerati, si è ascoltato il loro messaggio, sono stati invocati, si è avuta
fiducia nella loro intercessione presso Dio. E oggi essi risplendono,
scintillano ai nostri occhi, perché la Chiesa sa che essi sono beati, e che
“vivranno presso Dio nell’amore” (cf. Sap 3, 9).
6. Questa beatificazione
sarà una tappa nuova per tutti noi, per la Chiesa, e in particolare per i
vescovi, i sacerdoti, i religiosi e i fedeli delle diocesi della Francia
occidentale alle quali sono appartenuti questi beati, come per il Pontificio
istituto per le missioni estere, per la città di Lecco e per tutta
l’arcidiocesi di Milano, senza dimenticare la Papuasia-Nuova Guinea. È per
tutti loro una gioia profonda sapere presso Dio coloro che sono loro vicini per
sangue o nazionalità, poter ammirare la fede e il coraggio dei loro compatrioti
e dei loro confratelli. Ma questi martiri ci invitano anche a pensare alla
moltitudine di credenti che vengono perseguitati anche oggi, nel mondo, in modo
nascosto, lancinante, ancor più grave, perché comporta la mancanza di libertà
religiosa, la discriminazione, l’impossibilità di difendersi, l’internamento,
la morte civile, come dicevo a Lourdes lo scorso mese d’agosto: la loro prova
ha punti in comune con quella dei nostri beati. Infine, dobbiamo domandare per
noi stessi il coraggio della fede, della completa fedeltà a Gesù Cristo, alla
sua Chiesa, nel momento della prova come nella vita quotidiana. Il nostro mondo
troppo spesso indifferente o inconsapevole attende dai discepoli di Cristo una
testimonianza inequivocabile, cioè, come quella dei martiri celebrati oggi:
Gesù Cristo è vivo; la preghiera e l’Eucaristia ci sono essenziali per vivere
della sua vita e la devozione a Maria ci mantiene suoi discepoli; il nostro
attaccamento alla Chiesa è tutt’uno con la nostra fede; l’unità fraterna è il
segno per eccellenza dei cristiani; la vera giustizia, la purezza, l’amore, il
perdono e la pace sono frutti dello Spirito di Gesù; l’ardore missionario fa
parte di questa testimonianza; noi non possiamo tenere nascosta la nostra
lampada accesa.
7. Questa beatificazione
ha luogo nel cuore dell’Anno Giubilare della Redenzione. Questi martiri
illustrano la grazia della Redenzione che hanno essi stessi ricevuto. Ne sia
resa gloria a Dio, Padre, Figlio e Spirito Santo. “Noi ti lodiamo Dio . . . È
te che la stirpe dei martiri testimonia”.
Sia lodato Dio che
ravviva così la nostra fede, la nostra azione la nostra vita! Oggi è col sangue
dei nostri beati che sono scritte per noi le ispirate parole di san Paolo: “Chi
ci separerà dall’amore di Cristo? Né la vita, né la morte . . . né presente, né
avvenire . . . né alcun’altra creatura, niente potrà mai separarci dall’amore
di Dio, in Cristo Gesù nostro Signore”. Amen.
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Beati 99 Martiri di
Angers durante la Rivoluzione Francese
Festa: 1 febbraio
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† Angers, Francia,
1793/1794
Dal 30 ottobre 1793 al 14
ottobre 1794, nel corso del periodo del Terrore della Rivoluzione francese,
furono ghigliottinate centosettantasette vittime ad Angers. Dal gennaio 1794 al
16 aprile 1794, invece, circa duemila persone vennero fucilate ad Avraillé. La
diocesi di Angers promosse ricerche per avviare la causa di beatificazione,
arrivando a selezionare novantanove nomi. Si trattava per la maggior parte di
donne, anche se non mancavano sacerdoti che non avevano voluto prestare
giuramento di fedeltà alla Costituzione Civile del Clero: tutti, comunque,
preferirono morire che tradire la Chiesa cattolica. A capo del gruppo fu posto
il più anziano dei sacerdoti uccisi, don Guillaume Repin. La loro
beatificazione fu celebrata dal Papa san Giovanni Paolo II il 19 febbraio 1984,
nella basilica di San Pietro a Roma. È stato impossibile identificare i resti
mortali dei novantanove martiri, ma la cappella sorta sul luogo della
fucilazione ad Avraillé, poi denominata Campo dei Martiri, è il loro memoriale.
Nel 1791 fu richiesto il giuramento di fedeltà alla Costituzione Civile del Clero da parte degli ecclesiastici francesi. Quanti non aderirono furono denominati “preti refrattari” e perseguitati.
Dopodiché, il 14 agosto 1792, la Convenzione Nazionale, richiese il giuramento “Liberté - Égalité”, rendendolo obbligatorio per tutti i funzionari e poi, il 2 settembre, per tutti i cittadini. Anche a questo nuovo giuramento non aderirono molte persone; fra loro, molti sacerdoti e religiosi, spesso sfuggiti alla persecuzione, dopo il rifiuto del precedente giuramento.
Per tale ragione, dal 30 ottobre 1793 al 14 ottobre 1794, furono ghigliottinate centosettantasette vittime ad Angers, sulla piazza poi detta “du Ralliement” (il “Ralliement”, ovvero “Riallineamento”, è l’adesione dei cattolici francesi alla Terza Repubblica), mentre dal gennaio 1794 al 16 aprile 1794 circa duemila persone vennero fucilate ad Avraillé.
S’ignora dove furono sepolte tutte queste persone. Successivamente si scoprirono delle fosse comuni, ma i resti ritrovati, per le loro condizioni, non furono mai identificati. Sul luogo della fucilazione ad Avraillé, ormai denominato Campo dei Martiri, fu però eretta una cappella come memoriale.
In seguito gli studiosi, esaminando i documenti ed i verbali degli interrogatori, conservati nell’archivio dipartimentale di Maine-et-Loire, poterono evidenziare per novantanove persone, la motivazione religiosa della condanna e la loro accettazione.
I presunti martiri furono identificati da una speciale Commissione, nominata nel 1905 dal vescovo di Angers Joseph Rumeau. A capo del gruppo fu posto don Guillaume Repin, il più anziano dei sacerdoti diocesani uccisi, che aveva ottantacinque anni.
Il gruppo comprendeva dodici sacerdoti del clero diocesano di Angers, una monaca Benedettina di Nostra Signora del Calvario e due Figlie della Carità di San Vincenzo de’ Paoli. I fedeli laici erano invece ottantaquattro, di cui ben ottanta donne, in età compresa fra i quaranta e sessantadue anni; non costituivano certamente un pericolo per il nuovo governo. Fra di esse sono rappresentati tutti gli ambienti sociali: artigiane, operaie, contadine, negozianti, una educatrice, un chirurgo, tre nobildonne, dieci damigelle nobili, sei borghesi.
Di tutti e novantanove, senza alcuna eccezione, si ha la prova che si opposero perché il nuovo potere rivoluzionario voleva imporre con la forza un nuovo clero non più ubbidiente alla Chiesa di Roma.
Nel 1910 venne aperto il processo informativo, il quale fu sospeso a causa della guerra nel 1915; ripreso poi nel 1918, fu concluso nel 1919. Il decreto sul martirio venne promulgato il 9 giugno 1983. Il Papa san Giovanni Paolo II li beatificò nella basilica di San Pietro a Roma il 19 febbraio 1984.
La memoria liturgica dei novantanove Beati Martiri di Angers cade il 1° febbraio, giorno della nascita al cielo di quarantotto di essi, ossia Marie-Anne Vaillot e compagne. Il Martirologio Romano commemora invece, nel giorno della loro nascita al Cielo, i gruppi di martiri uccisi nella stessa data e quelli che non hanno avuto compagni di martirio.
Discorso
di Giovanni Paolo II ai pellegrini d'Angers
in
occasione della beatificazione di Guglielmo Repin e i suoi compagni
Lunedì, 20 febbraio 1984
Cari Fratelli e Sorelle, della diocesi d'Angers e delle diocesi dell'ovest,
1. Dopo la celebrazione solenne di ieri, durante la quale sono stati proclamati beati i martiri del vostro Paese, sono lieto di ritrovarvi qui, in questo quadro più familiare, e di salutarvi tutti, con i vostri vescovi e le personalità civili che vi hanno accompagnato. Molti fra voi hanno con i martiri dei veri legami di sangue, o almeno di parentela, e comprendo la loro emozione. E siete in molti a condividere la gioia e la fierezza di appartenere alla parrocchia di alcuni dei martiri: siete venuti qui in delegazione e vi proponete di prolungare nei vostri paesi questa celebrazione. So che la Rivoluzione francese - soprattutto nel periodo del “terrore” - ha fatto da voi, all’Ovest, molte altre vittime, a migliaia, ghigliottinate, fucilate, annegate, morte nella prigione di Angers. Dio solo conosce i meriti, i loro sacrifici, la loro fede. La diocesi e la Santa Sede hanno potuto esaminare soltanto un numero ristretto di casi, nei quali la testimonianza del martirio era conosciuta in modo più approfondito, ed era più trasparente per quanto concerne le motivazioni religiose. Il primo dei cento nomi ricordati, Noël Pinot, era già stato beatificato nel 1926, ed è immortalato nella memoria dei fedeli nell’immagine del prete che sale al patibolo vestito come per il sacrificio della Messa. Ma qualunque sia il legame personale che avete con uno o l’altro di coloro che sono stati beatificati - cosa di cui vi rallegrate ma che inoltre vi impegna maggiormente - li celebrerete soprattutto comunitariamente, specialmente nel “Campo dei martiri” (Champ des martyrs) di Avrillé e nella cattedrale; tutti voi siete loro fratelli e loro eredi a causa della fede che vi hanno lasciato in eredità.
A quanto ho detto ieri nell’Omelia, riguardo al martirio, frutto dell’amore di Cristo, in riferimento ai testi liturgici, aggiungo oggi alcune riflessioni, per meglio collocare la testimonianza dei beati nel contesto della Rivoluzione francese e soprattutto nella Chiesa di quel tempo, così da recepirne il messaggio per la nostra vita. So bene che le varie tappe di questo pellegrinaggio che avete preparato molto bene, vi permetteranno, con i vostri pastori, di riconoscerne tutte le ricchezze. Come successore di Pietro, evocherò soltanto alcuni aspetti che mi stanno a cuore.
2. La storia di questi novantanove martiri ci mostra un intero popolo cristiano. Le vocazioni sono diverse, la fede solida e ben radicata. Insieme ai loro sacerdoti, i laici occupano un posto importante, soprattutto le donne, da qualunque ceto provengano e a qualunque professione appartengano. Persone dell’aristocrazia, della borghesia, del popolo, commercianti e contadini, si sono avviati insieme al martirio. Il quadro presentato alla cerimonia di beatificazione presentava questo popolo in cammino attorno a un sacerdote e in ascesa verso il cielo. Quello che colpisce è la semplicità della testimonianza. Essi non cercavano di passare da eroi, di sbalordire, di provocare; il martirio è venuto come per sovrappiù, richiesto dalla fedeltà; talvolta, i preti soprattutto, hanno dovuto nascondersi, fino al momento in cui sono stati denunciati. Ma, venuto il momento, rispondono com’è necessario, semplicemente, senza evitare le domande compromettenti, senza nuocere agli altri.
Il loro arresto, la loro condanna, si situano certamente in un contesto politico di contestazione del regime che, a quell’epoca, rifiutava tanti valori religiosi. Anche se questo movimento storico era stato ispirato da sentimenti generosi - libertà, uguaglianza, fraternità - e dal desiderio di riforme necessarie, ha finito con l’essere trascinato in un susseguirsi di rappresaglie, di violenze, di odio religioso. È un fatto. Non dobbiamo noi qui giudicare questa evoluzione politica. Lasciamo agli storici il compito di dare un giudizio su questi eccessi. Ma noi conserviamo nella memoria l’esempio dei nostri martiri. Per essi, l’accettazione della morte aveva un significato di fedeltà religiosa. Giustamente avevano visto, nel primo giuramento che si esigeva sulla costituzione civile del clero, un rischio di scisma, che abbandonava la Chiesa alla buona volontà del potere civile, e interpretavano il secondo giuramento, di per sé molto vago, nel contesto del primo.
Quello che volevano era rimanere fedeli alla Chiesa. Non potevano concepire di separare la fede in Dio, in Cristo, dall’attaccamento alla Chiesa, ai suoi pastori legittimi, in comunione con il Papa; e, per essi, la religione comprendeva la possibilità di attingere liberamente alle sorgenti di grazia offerte da questa Chiesa, l’Eucaristia, i pellegrinaggi, il culto del Sacro Cuore e della Santa Vergine. Avevano intuito che, allontanandosi da tutto questo, ben presto si sarebbe arrivati a tradire l’essenziale, e purtroppo l’esperienza l’ha dimostrato. Che la costituzione fosse repubblicana o altro, non aveva importanza, i martiri volevano soprattutto “che la religione fosse libera”, come diceva una martire. Volevano la pace per tutti i loro compatrioti, senza preoccupazione, senza odio, ma nel perdono e nella preghiera.
3. Ora, dobbiamo leggere questa testimonianza nel contesto dei nostri giorni. La beatificazione di questi martiri ci immerge nel mondo immenso dei perseguitati di tutti i tempi e soprattutto di coloro che soffrono oggi per la loro fede. A Lourdes, ho voluto prestare loro la mia voce, ho voluto abbracciarli tutti, con il cuore della Chiesa, con il cuore della Madre di Dio che la Chiesa venera come propria Madre e Regina dei martiri. Guardiamoci dal dimenticarli! Per parte mia, che confidenze commoventi ricevo riguardo ad essi! Portateli con me nella preghiera.
Il loro caso è diverso da quello dei tempi della Rivoluzione francese, ma si tratta pressappoco dello stesso processo. Si comincia sempre con l’accusare di una compromissione politica, di mancanza di patriottismo. Li si vuole staccare dalla Chiesa unita al Papa, facendo credere loro che potranno continuare a praticare la loro fede in piena indipendenza. Si vorrebbe sfociare in una Chiesa staccata dalla Sede Apostolica e dall’insieme della comunità cattolica. Li si vuole forzare a dei compromessi che li trascinerebbero ancora più lontano, e in giudizi da cui non hanno la possibilità di difendersi veramente. Dio soltanto conosce il loro numero e il loro sacrificio!
A dire il vero, se loro hanno bisogno della nostra solidarietà e della nostra preghiera, noi dobbiamo loro soprattutto un’immensa gratitudine. Nel segreto, essi portano a compimento l’ottava beatitudine. Sono il cuore della Chiesa. È attraverso di loro, attraverso lo Spirito Santo che è in loro, che la Chiesa riceve misteriosamente luce e vigore, nella solidarietà che unisce i discepoli di Cristo, come ha così bene illustrato Georges Bernanos nella celebre opera “I dialoghi delle carmelitane”. Allora si realizza quel che già diceva l’apostolo Paolo: “Dio ha scelto ciò che nel mondo è debole per confondere i forti”. Ciò che è debolezza di Dio è più forte degli uomini” (1 Cor 1, 27.25).
4. La testimonianza dei beati di Angers interpella noi stessi in quei Paesi dell’Occidente in cui la persecuzione non infierisce, ma dove l’indifferenza religiosa, il materialismo, il dubbio, l’incredulità e il clima di permissivismo morale fanno vacillare i cristiani. Malgrado la buona volontà e la generosità che rimangono e si esprimono talvolta con forza e intelligenza, questa atmosfera rischia di soffocare o di paralizzare la fede di molti giovani e adulti. I nostri martiri ci chiamano a un “sussulto”. Ci mostrano come comportarci nel mondo.
Prima di tutto, è evidente, vivere nella carità, nell’unione fraterna, senza settarismi, senza condannare gli altri, senza inutili provocazioni, senza odio, ma in un dialogo che sia insieme benevolo, umile, realista e chiaro. Senza rifuggire questo mondo, senza ripiegarci su noi stessi, senza attardarci a rifiutare il passato. Si tratta di vivere in questo mondo, di portarvi una testimonianza, che non sia rintanata, nascosta, ma che abbia il sapore del sale, che sia come la luce sopra il moggio.
Soprattutto, siamo invitati ad avere il coraggio della fede, per affermarla, esprimerla nei sacramenti, darne testimonianza nella vita: in famiglia, per risvegliarla nei più giovani, nel mondo della scuola, per fondare le basi della comunità cristiana, nei luoghi di lavoro, per restituire la sua dimensione completa all’opera umana. Dobbiamo aspettarci una certa indifferenza, delle incomprensioni, delle derisioni. Siamo segni di contraddizione! Impariamo a soffrire per la fede.
Facciamo attenzione, l’infedeltà può cominciare in ambiti che non scuotono più un ambiente indifferente o tiepido: un modo di criticare la Chiesa come un’istituzione vista dal di fuori e di criticarla senza essere solidali con essa, una scelta soggettiva nella verità della fede, l’abbandono delle pratiche religiose, l’affrancamento da certe esigenze morali. Ora, la fedeltà forma un tutto unico. L’allontanamento nei confronti della Chiesa ben presto degenera in una rottura con il Cristo stesso.
Ma dove trovare la forza della fedeltà? Nella certezza dell’amore di Dio, nel mistero di Cristo. È il nocciolo della fede, della Buona Novella, di cui parlavo ieri. Potessimo dire, con i martiri di tutti i tempi, e specialmente con quelli d’Angers: io so in chi credo! Gesù Cristo è vivo! Non è un’idea di cui si potrebbe sempre discutere. Non è un modo di dire. Non è soltanto una tradizione, un’abitudine. È qualcuno. Io l’amo. Io lo adoro. Io lo seguo incondizionatamente. Darei la mia vita per lui. Ho sete della sua Eucaristia che la Chiesa mi offre. Prego la Vergine Maria di conservarmi suo discepolo.
Avete notato che ho parlato dell’Eucaristia. Sapete quale posto occupava la partecipazione alla Messa nella vita dei vostri martiri - la Messa celebrata da sacerdoti in comunione con la Chiesa - e questo a rischio della loro vita. Che ognuno si interroghi sul valore che attribuisce all’Eucaristia: essa è indispensabile al cuore di tutta la vita cristiana. E anche al valore della preghiera familiare, quotidiana a Maria, che è così necessaria per avvicinarci al Cristo, nella Chiesa.
5. Questa esigenza del coraggio della fede è rivolta a ciascuno nella diversità delle vocazioni, dei ministeri. La Chiesa ha bisogno di personalità ben temperate, animate dallo Spirito Santo, capaci di rispondere a una chiamata personale, senza attendere di esservi costretti dall’ambiente. Tuttavia non si ricostruirà il tessuto cristiano nella società se non agendo insieme, in seno al popolo di Dio. Non ricreando tale e quale la cristianità di ieri. Ancor meno conformandoci a questo mondo. Ma con un popolo cristiano che si affermi, solidale, unito attorno al suo vescovo, nell’affermazione della fede. Esso deve poter accettare, nel suo seno, delle sensibilità differenti, come i martiri di Angers, di ambienti diversi, e deve manifestare anche la benevolenza, senza condannare i fratelli. Ma deve anche rivaleggiare nel bene, cercare il meglio, apprezzare il coraggio di coloro che stanno “in prima linea”, accogliere i richiami di coloro che vivono fino in fondo la loro vocazione cristiana, adempiendo con gioia il proprio ministero di sacerdozio, il carisma di religiose, il proprio ruolo di laici cristiani, di sposi, di padri e madri di famiglia, di vergini, i diversi servizi della comunità cristiana, la loro funzione di catechisti, l’apostolato di testimoni del Vangelo nel cuore stesso della realtà del lavoro, della promozione sociale, dell’azione per la pace, il loro impegno di missionari sensibili ai bisogni della Chiesa universale.
La parola “martire” ha il significato originario di “testimone”. Gesù ha detto: con l’aiuto dello Spirito Santo, voi sarete miei testimoni . . . fino agli estremi confini della terra (cf. At 1, 8).
Tale è la Chiesa che io vi incoraggio a formare, cari fratelli e sorelle delle
diocesi di Angers, di Luçon, di Nantes, di Poitiers, di Les Mans, di Laval. Sì,
i vostri martiri - beatificati ieri, uniti al beato Noël Pinot - vi invitano a
risvegliarvi alla speranza. Che essi intercedano per voi! Per voi, testimoni
adulti che trasmettete la fede, per voi, giovani generazioni che preparate
l’avvenire cristiano delle vostre regioni! Che la Vergine Maria, pregata da
quei martiri con estrema confidenza, accompagni il vostro cammino! E di tutto
cuore io prego il Signore, Padre, Figlio e Spirito Santo di benedire voi e
tutti coloro che rappresentate.
L’elenco
75640 - Jean-Michel
Langevin, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 30 ottobre 1793
36030 - René
Lego, sacerdote della diocesi di Angers; fratello di Jean Lego
36030 - Jean
Lego, sacerdote della diocesi di Angers; fratello di René Lego
† Angers, 1° gennaio 1794
91915 - Guillaume
Repin, sacerdote della diocesi di Angers
93486 - Laurent
Bâtard, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 2 gennaio 1794
36370 - Jacques
Ledoyen, sacerdote della diocesi di Angers
36370 - François Peltier, sacerdote della diocesi di Angers
36370 - Pierre Tessier, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 5 gennaio 1794
36370 - Antoine
Fournier, laico coniugato della diocesi di Angers
† Avrillé, 12 gennaio 1794
38280 - Victoire
Gusteau, laica della diocesi di Angers
38280 - Charlotte Lucas, laica della diocesi di Angers
38280 - Monique Pichery, laica della diocesi di Angers
38280 - Félicité
Pricet, laica della diocesi di Angers
† Avrillé, 18 gennaio 1794
38740 - Marie
de la Dive, vedova du Verdier de la Sorinière, laica coniugata della diocesi di
Angers; madre di Catherine du Verdier de la Sorinière e Marie-Louise du Verdier
de la Sorinière; sorella di Rosalie du Verdier de la Sorinière
† Angers, 26 gennaio 1794
38830 - Rosalie
du Verdier de la Sorinière [Suor Celeste], Monaca Benedettina di Nostra Signora
del Calvario; sorella di Marie de la Dive, zia di Catherine du Verdier de la
Sorinière e Marie-Louise du Verdier de la Sorinière
† Angers, 27 gennaio 1794
39330 - Marie-Anne
Vaillot e 46 compagne
- Marie-Anne Vaillot, Figlia della Carità di San Vincenzo de’ Paoli
- Odile Baumgarten, Figlia della Carità di San Vincenzo de’ Paoli
- Gabrielle Androuin, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Suzanne Androuin
- Perrine Androuin, laica della diocesi di Angers; sorella di Gabrielle e Suzanne Androuin
- Suzanne Androuin, laica della diocesi di Angers; sorella di Gabrielle e Perrine Androuin
- Victoire Bauduceau, coniugata Révélière, laica coniugata della diocesi di Angers
- Françoise Bellanger, laica della diocesi di Angers
- Perrine Besson, laica della diocesi di Angers
- Madeleine Blond, laica della diocesi di Angers
- Françoise Bonneau, laica della diocesi di Angers
- Jeanne Bourigault, laica della diocesi di Angers
- Renée Cailleau, coniugata Girault, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Cassin, coniugata Moreau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Simone Chauvigné, vedova Charbonneau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie-Jeanne Chauvigné, coniugata Rorteau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Catherine Cottanceau, laica della diocesi di Angers
- Charlotte Davy, laica della diocesi di Angers
- Louise Déan de Luigné, laica della diocesi di Angers
- Anne-Françoise de Villeneuve, laica della diocesi di Angers
- Marie Fausseuse, coniugata Banchereau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Jeanne Fouchard, coniugata Chalonneau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Gallard, coniugata Quesson, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Gasnier, coniugata Mercier, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Grillard, laica della diocesi di Angers; sorella di Renée Grillard
- Renée Grillard, laica della diocesi di Angers; sorella di Marie Grillard
- Perrine Grille, laica della diocesi di Angers
- Jeanne Gruget, vedova Doly, laica coniugata della diocesi di Angers
- Anne Hamard, laica della diocesi di Angers
- Perrine Ledoyen, laica della diocesi di Angers
- Marie Lenée, coniugata Lepage de Varancé, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Leroy, coniugata Brevet, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Leroy, laica della diocesi di Angers
- Renée Martin, coniugata Martin, laica coniugata della diocesi di Angers
- Françoise Michau, laica della diocesi di Angers
- Jacquine Monnier, laica della diocesi di Angers
- Françoise Pagis, coniugata Railleau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Madeleine Perrotin, vedova Rousseau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Perrine-Charlotte Phelippeaux, coniugata Sailland D’epinatz, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Anne Pichery, coniugata Delahaye, laica coniugata della diocesi di Angers
- Rose Quenion, laica della diocesi di Angers
- Louise-Olympe Rallier De La Tertinière, vedova Déan De Luigné, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marguerite Rivière, coniugata Huau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Rouault, coniugata Bouju, laica coniugata della diocesi di Angers
- Perrine Sailland D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Jeanne e Madeleine Sailland D’Epinatz
- Jeanne Sailland D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Madeleine Sailland D’Epinatz
- Madeleine Sailland D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Jeanne Sailland D’Epinatz
- Renée Valin, laica della diocesi di Angers
† Avrillé, 1° febbraio 1794
40420 - Pierre
Fremond e 5 compagne
- Louise Bessay de la Voute, laica della diocesi di Angers
- Catherine du Verdier de la Sorinière, laica della diocesi di Angers; sorella di Marie-Louise du-Verdier de la Sorinière, figlia di Marie de la Dive, nipote di Rosalie du Verdier de la Sorinière
- Marie-Louise du Verdier de la Sorinière, laica della diocesi di Angers; sorella di Catherine du Verdier de la Sorinière, figlia di Marie de la Dive, nipote di Rosalie du Verdier de la Sorinière
- Pierre Frémond, laico della diocesi di Angers
- Marie-Anne Hacher Du Bois, laica della diocesi di Angers
- Louise Poirier, coniugata Barré, laica coniugata della diocesi di Angers
† Avrillé, 10 febbraio 1794
46490 - François
Chartier, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 22 marzo 1794
47590 - Renée-Marie
Feillatreau, coniugata Dumont, laica coniugata della diocesi di Angers
† Angers, 28 marzo 1794
49640 - Pierre
Delépine, Jean Ménard e 24 compagne
- Pierre Delépine, laico della diocesi di Angers
- Jean Ménard, laico coniugato della diocesi di Angers
- Renée Bourgeais, vedova Juret, laica coniugata della diocesi di Angers
- Perrine Bourigault, laica della diocesi di Angers
- Madeleine Cady, coniugata Desvignes, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Forestier, laica della diocesi di Angers
- Marie Gingueneau, vedova Coiffard, laica coniugata della diocesi di Angers
- Jeanne Gourdon, vedova Moreau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Lardeux, laica della diocesi di Angers
- Perrine Laurent, laica della diocesi di Angers
- Jeanne Leduc, coniugata Paquier, laica coniugata della diocesi di Angers
- Anne Maugrain, laica della diocesi di Angers
- Françoise Micheneau, vedova Gillot, laica coniugata della diocesi di Angers
- Jeanne Onillon, vedova Onillon, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Piou, coniugata Supiot, laica coniugata della diocesi di Angers
- Perrine Pottier, coniugata Turpault, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie-Genevieve Poulain De La Forestrie, laica della diocesi di Angers
- Marthe Poulain De La Forestrie, laica della diocesi di Angers
- Renée Rigault, coniugata Papin, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marguerite Robin, laica della diocesi di Angers
- Marie Rechard, laica della diocesi di Angers
- Marie Roger, vedova Chartier, laica coniugata della diocesi di Angers
- Madeleine Sallé, coniugata Havard, laica coniugata della diocesi di Angers
- Renée Sechet, vedova Davy, laica coniugata della diocesi di Angers
- Françoise Suhard, vedova Ménard, laica coniugata della diocesi di Angers
- Jeanne Thomas, vedova Delaunay, laica coniugata della diocesi di Angers
† Avrillé, 16 aprile 1794
49990 - Joseph
Moreau, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 18 aprile 1794
67380 - André
Fardeau, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 24 agosto 1794
74170 - Jacques
Laigneau de Langellerie, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 14 ottobre 1794
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91916
Den salige Vilhelm Répin
og hans 98 ledsagere (d. 1793/94)
Minnedag:
2. januar
Den salige Vilhelm
(Guillaume) Répin ble født den 26. august 1709 i Thouarcé i departementet
Maine-et-Loire i Frankrike som andre barn av ekteparet René Répin og Renée
Gourdon. I 1728 begynte han på presteseminaret i Angers i Vest-Frankrike. Etter
prestevielsen ble han først kapellan i sognet Saint-Julien i Angers mellom 1734
og 1749. Deretter ble han sogneprest og kannik av Saint-Simplician i
Martigné-Briand. Dette embetet innehadde han i over førti år, og var en ivrig
sjelesørger som var skattet av alle som lærte ham å kjenne. Sognekirken ble i
hans embetsperiode flere ganger renovert og stadig forskjønnet.
Den 14. juli 1789 brøt
Den franske revolusjon ut. For bakgrunn og forløp, se Martyrer fra Den
franske Revolusjon.
Da Vilhelm Répin den 10.
februar 1791 ble oppfordret til å avlegge ed på den nye forfatningen, nektet
han. Dermed mistet han sitt sogn og reiste til Angers. Her ble han arrestert og
fengslet den 17. juni 1792 sammen med mange andre edsnektende prester. I fengselet
ble Répin utsett av sine medbrødre som den eldste av dem å i deres navn, så
langt det var mulig, å feire messen og forvalte sakramentene.
Da disse prestene ble
forelagt en noe endret ed - den såkalte «Liberté - Egalité»-eden, vegret de seg
på nytt modig mot dette. Da ble de med Répin i spissen sperret inne o det
såkalte Rossignolerie, den tidligere skolen til de kristne skolebrødrene. Her
satt de til 17. juli 1793. På grunn av den modige folkereisningen i Vendée fikk
prestene igjen friheten tilbake. Répin bega seg nå til Mauges, så til Cholet og
deretter tilbake til Mauges. Men der ble han på nytt arrestert den 24. desember
1793 og kastet i fengsel i Chalonnes.
Etter to lange avhør ble
den 84-årige Répin til slutt dømt til døden av revolusjonskomiteen «suivant la
loi» og overlatt til militærkommisjonen for å bli henrettet. Den 2. januar 1794
ble han giljotinert på Place du Ralliement i Angers sammen med sognepresten av
Sainte-Marie i Chalonnes og to andre ofre.
Under de ekstreme
antiklerikale forfølgelser i bispedømmet Angers under revolusjonen mistet over
2.000 katolikker (prester, ordenssøstre og legfolk) i livet på grunn av sin
troskap mot sin katolske tro. Av denne store helteskaren er hittil 99 grundig
undersøkt og deres martyrium anerkjent som ekte og som resultat av hat mot den
katolske tro. Biskopen av Angers, Msgr. Joseph Rumeau, åpnet deres
saligkåringsprosess allerede i 1905. De ble saligkåret i Roma av pave Johannes
Paul II den 19. februar 1984. Deres minnedag er 2. januar.
De 99 martyrene er:
I: 12 prester
1. Den salige Vilhelm
(Guillaume) Répin
2. Den salige Laurentius
(Laurent) Bâtard
3. Den salige Frans
Ludvig (François-Louis) Chartier
4. Den salige Andreas
(André) Fardeau
5. Den salige Jakob
(Jacques) Laigneau de Langellerie
6. Den salige Johannes
Mikael (Jean-Michel) Langevin
7. Den salige Jakob
(Jacques) Ledoyen
8. Den salige Johannes
Baptist (Jean-Baptiste) Lego
9. Den salige Renatus
(René) Lego
10. Den salige Josef
(Joseph) Moreau
11. Den salige Frans
(François) Peltier
12. Den salige Peter
(Pierre) Tessier
II: 3 ordenssøstre
13. Den salige Odilia (Odile)
Baumgarten
14. Den salige Rosalia
(Rosalie) du Verdier de la Sorinière
15. Den salige Maria Anna
(Marie-Anne) Vaillot
III: 4 legmenn
16. Den salige Peter
(Pierre) Delépine
17. Den salige Antonius
(Antoine) Fournier
18. Den salige Peter
(Pierre) Frémond
19. Den salige Johannes
(Jean) Ménard
IV: 80 legkvinner
20. Den salige Gabriela
(Gabrielle) Androuin
21. Den salige Petra
(Perrine) Androuin
22. Den salige Susanna
(Suzanne) Androuin
23. Den salige Victoria
(Victoire) Bauduceau Réveillère
24. Den salige Fransiska
(Françoise) Bellanger
25. Den salige Louise
Bessay de la Voûte
26. Den salige Petra
(Perrine) Besson
27. Den salige Magdalena
(Madeleine) Blond
28. Den salige Fransiska
(Françoise) Bonneau
29. Den salige Renate
(Renée) Bourgeais Juret, enke
30. Den salige Johanna
(Jeanne) Bourigault
31. Den salige Petra
(Perrine) Bourigault
32. Den salige Magdalena
(Madeleine) Cady
33. Den salige Renate
(Renée) Cailleau Girault
34. Den salige Marie
(Marie) Cassin
35. Den salige Maria
Johanna (Marie-Jeanne) Chauvigné Rorteau
36. Den salige Simona
(Simone) Chauvigné Charbonneau
37. Den salige Katarina
(Catherine) Cottenceau
38. Den salige Carola
(Carole) Davy
39. Den salige Louise
Amata (Louise-Aimée) Dean de Luigné
40. Den salige Maria
(Marie) de la Dive du Verdier
41. Den salige Anna
Fransiska (Anne-Françoise) de Villeneuve
42. Den salige Katarina
(Catherine) du Verdier de la Sorinière
43. Den salige Maria
Louise (Marie-Louise) du Verdier de la Sorinière
44. Den salige Maria
(Marie) Fasseuse
45. Den salige Renate
Maria (Renée-Marie) Feillatreau, enke
46. Den salige Maria
(Marie) Forestier
47. Den salige Johanna
(Jeanne) Fouchard Chalonneau, enke
48. Den salige Maria
(Marie) Gallard Queson
49. Den salige Maria
(Marie) Gasnier Mercier
50. Den salige Maria
(Marie) Gingueneau Couffard, enke
51. Den salige Johanna
(Jeanne) Gourdon Moreau, enke
52. Den salige Maria
(Marie) Grillard
53. Den salige Renate
(Renée) Grillard
54. Den salige Petra
(Perrine) Grille
55. Den salige Johanna
(Jeanne) Gruget Doly, enke
56. Den salige Victoria
(Victoire) Gusteau
57. Den salige Maria Anna
(Marie-Anne) Hacher du Bois
58. Den salige Anna
(Anne) Hmard
59. Den salige Maria
(Marie) Lardeux
60. Den salige Petra
(Perrine) Laurent
61. Den salige Petra
(Perrine) Ledoyen
62. Den salige Johanna
Maria (Jeanne-Marie) Leduc Paquier
63. Den salige Maria
(Marie) Lenée Lepage Varancé
64. Den salige Maria
(Marie) Leroy Brevet
65. Den salige Maria
(Marie) Leroy
66. Den salige Carola
Lucas
67. Den salige Renate
(Renée) Martin
68. Den salige Anna
(Anne) Maugrain
69. Den salige Fransiska
(Françoise) Michau
70. Den salige Fransiska
(Françoise) Micheneau Gillot, enke
71. Den salige Jakoba
(Jacqueline) Monnier
72. Den salige Johanna
(Jeanne) Onillon
73. Den salige Fransiska
(Françoise) Pagis Roulleau
74. Den salige Magdalena
(Madeleine) Perrotin Rousseau, enke
75. Den salige Petra
(Perrine) Phélyppeaux Sailland
76. Den salige Maria
(Marie) Pichery Delahaye, enke
77. Den salige Monika
(Monique) Pichery
78. Den salige Maria
(Marie) Piou Supiot
79. Den salige Louise
Poirier Barré
80. Den salige Petra
Renate (Perrine-Renée) Potier Turpault, enke
81. Den salige Maria
Genovefa (Marie-Geneviève) Poulain de la Forestrie
82. Den salige Marta
(Marthe) Poulain de la Forestrie
83. Den salige Felicitas
(Félicité) Pricet
84. Den salige Rosa (Rose)
Quenion
85. Den salige Louise
Rallier de la Tertinière Dean de Luigné
86. Den salige Renate
(Renée) Regault Papin
87. Den salige Margrete
(Marguerite) Rivière Huau
88. Den salige Margrete
(Marguerite) Robin
89. Den salige Maria
(Marie) Rochard
90. Den salige Maria
(Marie) Roger Chartier, enke
91. Den salige Maria
(Marie) Roualt Bouju, enke
92. Den salige Johanna
Maria (Jeanne-Marie) Sailland d'Epinatz
93. Den salige Magdalena
(Madeleine) Sailland d'Epinatz
94. Den salige Petra
Johanna (Perrine-Jeanne) Sailland d'Epinatz
95. Den salige Magdalena
(Madeleine) Sallé
96. Den salige Renate
(Renée) Seichet Dacy, enke
97. Den salige Fransiska
(Françoise) Suhard Ménard, enke
98. Den salige Johanna
(Jeanne) Thomas Delaunay, enke
99. Den salige Renate
(Renée) Valin
Kilder:
Attwater/Cumming, Holböck (2), Acta Apostolicae Sedis 7.7.1984 -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 1999-06-28 01:02
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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/vrepin98
Wilhelm Répin und Gefährten
französischer Name:
Guillaume
Gedenktag katholisch: 2.
Januar
Name bedeutet: Willensstarker
Schützer (althochdt.)
Priester, Märtyrer
* 26. August 1709 in Thouarcé bei Angers in Frankreich
† 2. Januar 1794 in Angers in
Frankreich
Wilhelm Répin trat 1728
ins Priesterseminar in Angers ein.
Nach seiner Priesterweihe wurde er Kaplan in
Angers und war ab 1749 über 40 Jahre lang Pfarrer in Martigné-Briand bei
Angers. Nachdem 1790 von der Nationalversammlung nach der Französischen
Revolution die Zivilkonstitution beschlossen war, sollte auch Répin 1791 den
Eid leisten; er weigerte er sich, verzichtete auf sein Pfarramt und ging nach
Angers. Ab Ende 1791 wurden die den Eid verweigernden Priester verfolgt, ins
Gefängnis geworfen und zur Deportation verurteilt. 1792 wurde auch Répin
verhaftet; von seinen gefangenen Mitbrüdern wurde er als der älteste
ausgewählt, die Messe zu feiern und die Sakramente zu spenden. Als den
Priestern ein etwas abgeänderter Eid abverlangt wurde, wehrten sie sich wieder
und wurden in die die ehemalige Schule der Brüder
der christlichen Schulen gesperrt. Im Juni 1793 kam Répin kurz frei,
wurde aber am Heiligen
Abend 1793 wiederum verhaftet, in Chalonnes-sur-Loire eingesperrt,
vom Revolutionskomitee zum Tod verurteilt und durch die Guillotine
hingerichtet.
Andachtsbild
Zusammen mit Wilhelm
Répin wurde Laurant Bâtard, der Pfarrer an Ste-Marie in Chalonnes-sur-Loire,
getötet. Wegen Eidverweigerung starben zwischen 30. Oktober 1793 und 14.
Oktober 1794 insgesamt 177 Personen auf dem Place du Ralliement in Angers unter
der Guillotine. Am Platz der Märtyrer von Avrillé,
wurden zwischen 12. Januar und 16. April 1794 fast 2000 Menschen erschossen.
Die meisten wurden in den zwölf Massengräbern an diesem Platz verscharrt, die
sterblichen Überreste wurden nie identifiziert. Insgesamt wurden damit mehr als
2000 Priester, Ordensschwestern und katholische Laien in Angers und
dem benachbarten Avrillé aus
Treue zu ihrem katholischen Glauben getötet.
Bereits 1926 hatte Papst
Pius XI. Pfarrer Natalis
Pinot als Märtyrer von Angers seliggesprochen.
Neben Wilhelm Répin und Laurant Bâtard wurden 97 Gefährten, nämlich weitere
zehn Priester, drei Ordensschwestern und 84 Laien, davon 80 Frauen,
als Märtyrer von Angers seliggesprochen:
• Gabrielle Androuin aus Saint-Lambert-du-Lattay, * am 6. September 1755, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Perrine Androuin aus Saint-Lambert-du-Lattay, * am 31. August 1760, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Suzanne Androuin aus Saint-Lambert-du-Lattay, * am 16. März 1757, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Victoire Réveillère geb. Bauduceau, Händlerin aus Thouars, * 20. September 1745, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Françoise Bellanger, Dienstmagd aus Angers, * 24. Juni 1735, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Louise Bessay de la Voûte => Petrus Frémond und Gefährten
• Perrine Besson, Dienstmagd aus Les Essarts, bei La Roche-sur-Yonne, * um 1743, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Madeleine Blond, Bäuerin aus Angers, * um 1764, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Françoise Bonneau, Dienstmagd aus St-Léger-des-Bois,
* um 1764, erschossen in Avrillé am
1. Februar 1794
• Renée Bourgeais von Juret, Bäuerin aus Montjean-sor-Loire,
* 12. November 1751, erschossen in Avrillé am
16. April 1794
• Jeanne Bourigault, Bäuerin aus Chaudefonds, * 24. Oktober 1757, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Perrine Bourigault, Bäuerin aus Montjean-sor-Loire, * 7. August 1743, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Madeleine Cady, Bäuerin aus Chalonnes-sur-Loire, * 7. April 1756, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Renée Girault geb. Cailleau, Bäuerin aus Saint-Aubin-de-Luigné, * 6. Juni 1762, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Marie Cassin, Bäuerin aus Chanteloup-les-Bois, * 21. Januar 1750, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• François-Louis Chartier, Weltpriester und Vikar aus Marigné, * 6. Juni 1762, guillotiniert in Angers am 22. März 1794
• Marie-Jeanne Rorteau geb. Chauvigné, Handwerkerin aus La Jumellière, * 21. Februar 1755, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Simonne Charbonneau geb. Chauvigné, Handwerkerin aus Chaudefonds, * 12. März 1728, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Catherine Cottenceau, Handwerkerin aus Bressuire, * um 1733, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Charlotte Davy, Handwerkerin aus Chalonnes-sur-Loire * 19. Oktober 1760, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Louise-Aimée Dean de Luigné, junge Adelige aus Argenton-sur-Creuse, * 17. November 1757, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Pierre Delépine, Handwerker aus Marigné, * 24. Mai 1732, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Anne-Françoise de Villeneuve, junge Adelige aus Seiches-sur-Loire, * 11. September 1741, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Katharina (Catherine) du Verdier de la Sorinière => Maria de la Dive
• Marie-Louise du Verdier de la Sorinière => Maria de la Dive
• Rosalia (Rosalie) du Verdier de la Sorinière => Maria de la Dive
• André Fardeau, Weltpriester Vikar aus Soucelles, * 19. November 1761, guillotiniert in Angers am 24. August 1794
• Marie Fausseuse, Handwerkerin aus Bouesse bei Châteauroux, * um 1741, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Renée-Marie Dumont geb. Feillatreau, Handwerkerin und Witwe aus Angers, * 8. Februar 1751, guillotiniert in Angers am 28. März 1794
• Marie Forestier, Bäuerin aus Montjean-sor-Loire, * 6. Januar 1768, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Jeanne Chalonneau geb. Fouchard, Handwerkerin aus Chalonnes-sur-Loire * 12. September 1747, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Pierre Frémond, Bauer aus Chaudefonds, * 16. September 1754, erschossen in Avrillé am 10. Februar 1794
• Marie Quesson geb. Gallard, Arbeiterin aus St-Laurent-de-la-Plaine, * 1740, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Marie Mercier geb. Gasnier, Handwerkerin aus Ménil, * 8. November 1756, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Marie Coueffard geb. Gingueneau, Bäuerin, Witwe aus Le Mesnil bei Cherbourg, * um 1729, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Jeanne Moreau geb. Gourdon, Bäuerin aus Sainte-Christine, * 8. Oktober 1733, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Marie Grillard, Handwerkerin aus Cholet, * 5. Oktober 1753, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Renée Grillard, Handwerkerin aus Cholet, * 10. Februar 1766, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Perrine Grille, Handwerkerin aus Rochefort-sur-Loire bei Angers * 6. Februar 1742, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Jeanne Doly geb. Gruget, Händlerin aus Beaupréau, * 29. April 1730, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Victoria (Victoire) Gusteau, Bäuerin aus Châtillon-en-Dunois, * um 1746, erschossen in Avrillé am 18. Januar 1794
• Maria Anna Hacher du Bois => Petrus Frémond und Gefährten
• Anne Hamard, Handwerkerin aus Saint-Clément-de-la-Place * um 1743, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Jacques Laigneau de Langellerie, Weltpriester, Militärkaplan aus La Flèche, * 19. April 1747, guillotiniert in Angers am 14. Oktober 1794
• Marie Lardeux, Chirurg aus Freigné * um 1749, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Perrine Laurent, Bäuerin aus Louvaines, * 2. September 1746, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Jacques Ledoyen, Weltpriester, Vikar aus Rochefort-sur-Loire, * 3. April 1760, guillotiniert in Angers am 5. Januar 1794
• Perrine Ledoyen, Bäuerin aus Saint-Aubin-de-Luigné * 16. September 1764, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Jeanne-Marie Paquier geb. Leduc, Bäuerin aus Chalonnes-sur-Loire, * 10. Februar 1754, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Jean-Baptiste Lego, Weltpriester aus La Flèche, * 13. Mai 1766, guillotiniert in Angers am 1. Januar 1794
• René Lego, Weltpriester, Vikar aus La Flèche, * 5. Oktober 1764, guillotiniert in Angers am 1. Januar 1794
• Marie Lepage Varancé geb. Lenée aus Saumur, * um 1729, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Marie Brevet geb. Leroy, Handwerkerin aus St-Laurent-de-la-Plaine (?), * um 1756, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Marie Leroy, Arbeiterin aus Montilliers, * 19. Mai 1771, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Charlotte (Carlota) Lucas, Erzieherin aus Chalonnes-sur-Loire, * 1. April 1752, erschossen in Avrillé am 18. Januar 1794
• Renée Le Martin geb. Martin, Bäuerin aus Chalonnes-sur-Loire, * um 1753, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Anne Maugrain, Händlerin aus Rochefort-sur-Loire, * 12. April 1760, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Jean Huau geb. Ménard, Arbeiter aus Andigné, * 16. November 1736, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Françoise Michau, Arbeiterin aus Pommeraye, * um 1766, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Françoise Gillot geb. Micheneau, Arbeiterin, Witwe aus Chanteloup-les-Bois, * 19. Mai 1737, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Jacquine Monnier, Bäuerin aus St-Melaine bei Rennes, * 11. Januar 1726, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Joseph Moreau, Weltpriester, Vikar aus St-Laurent-de-la-Plaine, * 21. Oktober 1763, guillotiniert in Angers am 18. April 1794
• Jeanne Le Onillon geb. Onillon, Bäuerin, Witwe aus Montjean-sor-Loire, * 19. April 1753, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Françoise Roulleau geb. Pagis aus Gouis, * 14. Oktober 1732, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• François Peltier, Weltpriester,
Pfarrer aus Savennières,
* 26. April 1728, guillotiniert in Angers am
5. Januar 1794
• Madelein Rousseau geb. Perrotin, Bäuerin, Witwe aus Saint-Germain-des-Prés,
* 30. März 1744, erschossen in Avrillé am
1. Februar 1794
• Perrine Sailland geb. Phélyppeaux, Adeliga aus Saumur, * 13. Mai 1740, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Marie Delahaye geb. Pichery, Handwerkerin, Witwe aus Chalonnes-sur-Loire, * 30. Juli 1754, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Monika (Monique) Pichery, Handwerkerin aus Chalonnes-sur-Loire, * 4. April 1762, erschossen in Avrillé am 18. Januar 1794
• Marie Supiot geb. Piou, Bäuerin aus Montrevault, * 19. Mai 1755, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Louise Barré => Petrus Frémond und Gefährten
• Perrine-Renée Turpault geb. Potier, Händlerin, Witwe aus Cléré-sur-Layon, * 26. April 1750, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Marie-Geneviève Poulain de la Forestrie, junge Adelige aus Le Lion-d'Angers, * 3. Januar 1741, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Marthe Poulain de la Forestrie, junge Adelige aus Le Lion-d'Angers, * 2. Oktober 1743, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Felicitas (Félicité) Pricet, Bäuerin aus Châtillon-en-Dunois, * um 1746, erschossen in Avrillé am 18. Januar 1794
• Rose Quenion, Dienstmagd aus Mozé-sur-Louet, * 20. Januar 1764, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Louise Rallier de la Tertinière Dean de Luigné, Adelige aus Château-Gontier * 24. April 1732, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Renée Papin geb. Rigault aus St-Florent-le-Vieil, * 14. Mai 1750, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Marguerite Huau geb. Rivière, Händlerin aus La Ferrière-de-Flée, * 21. August 1756, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Marguerite Robin, Arbeiterin aus Montjean-sor-Loire, * 2. Dezember 1725, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Marie Rochard, Dienstmagd aus Montjean-sor-Loire, * 29. April 1763, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Marie Chartier geb. Roger, Wirtin, Witwe aus Montjean-sor-Loire, * 14. Januar 1727, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Marie Bouju geb. Rouault, Bäuerin, Witwe aus Vezins * 26. Oktober 1744, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Jeanne-Marie Sailland d'Epinatz, junge Adelige aus Saumur, * 3. Juli 1769, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Madeleine Sailland d'Epinatz, junge Adelige aus Saumur, * 9. August 1770, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Perrine-Jeanne Sailland d'Epinatz, junge Adelige aus Saumur, * 4. März 1768, erschossen in Avrillé am 1. Februar 1794
• Madeleine Sallé, Bäuerin aus Châteauneuf-sur-Sarthe, * um 1752, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Renée Dacy geb. Seichet, Bäuerin, Witwe aus Beausse * 28. Dezember 1753, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Françoise Ménard Suhard, Bäuerin, Witwe aus Ste-Gemmes-d'Andigné, * 5. Februar 1731, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Pierre Tessier, Weltpriester, Vikar aus Angers * 11. Mai 1766, guillotiniert in Angers am 5. Januar 1794
• Jeanne Delaunay Thomas, Händlerin, Witwe aus Neuvy-en-Mauges, * um 1730, erschossen in Avrillé am 16. April 1794
• Renée Valin, Handwerkerin aus Chaudefonds,
* 8. März 1760, erschossen in Avrillé am
1. Februar 1794
Insgesamt werden 440 Märtyrer der Französischen Revolution als Selige verehrt; neben Wilhelm Répin und den Märtyrern von Angers sind dies:
• Theresia vom hl. Augustinus und 15 Gefährtinnen, die Märtyrerinnen von Compiègne,
• Maria Magdalena Fontaine und drei Gefährtinnen, die Märtyrerinnen von Arras,
• Clotilde Paillot und 10 Gefährtinnen, Ursulinen von Valenciennes,
• Iphigénie de Saint-Matthieu und 31 Gefährtinnen, die Märtyrerinnen von Orange,
• Jean-Marie du Lau D‘Alleman und 190 Gefährten, Märtyrer der Septembermassaker von 1792,
• Johannes Baptist Turpin du Cormier und Gefährten, die Märtyrer von Laval, meist Priester, dazu einige Ordensfrauen,
• Johannes Baptist de Souzy und 63 Gefährten, die Märtyrer von Rochefort und La Rochelle,
• Marguerite Rutan und Petrus-Adrian
Toulorge.
Kanonisation: Der
Bischof von Angers, Joseph Rumeau, hatte für die 99 Märtyrer von Angers schon
1905 den Seligsprechungsprozess eingeleitet. Sie alle wurden am 19.
Februar 1984 von Papst Johannes
Paul II. seliggesprochen.
Martyrologium
Romanum Flori-Legium
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 28.07.2024
Quellen:
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 6. Herder, Freiburg im Breisgau 1997
• http://www.kath-info.de/repin.html
• http://www.igw-resch-verlag.at/seligeheilige/index.html?band1/repin.html
•
http://www.katholisches.info/2012/05/22/gleichwertige-kanonisierung-auch-fur-die-martyrer-der-franzosischen-revolution/
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Wilhelm Répin und Gefährten, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienW/Wilhelm_Repin_Gefaehrten.html, abgerufen am 10. 1. 2025
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienW/Wilhelm_Repin_Gefaehrten.html
~ Martyrs during the French Revolution [4] ~ († 1792-1799) : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/MFR04.htm