Bienheureuse Maria Pia
Mastena
Fondatrice des
Religieuses de la Sainte-Face (+ 1951)
Maria Pia Mastena (1881-1951) - biographie site internet du Vatican.
Messe et béatification des serviteurs de Dieu: Charles de Foucauld, Maria Pia Mastena, Maria Crocifissa Curcio - Homélie du Cardinal José Saraiva Martins basilique vaticane le 13 novembre 2005
- Lettre apostolique de
Benoît XVI, le 13 novembre 2005, fixant la date de fête de Maria Pia
Mastena le 27 juin.
"Lorsque l'un de nos
frères est triste et souffrant, il est de notre devoir de faire revenir le
sourire sur son visage... Telle est notre mission: faire sourire le visage du
doux Jésus sur le visage de notre frère!".
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10199/Bienheureuse-Maria-Pia-Mastena.html
HOMÉLIE DU CARDINAL
JOSÉ SARAIVA MARTINS
Basilique Vaticane
Dimanche 13 novembre 2005
1. Ce dimanche,
trente-troisième du temps ordinaire, est l'avant-dernier de l'année liturgique,
qui arrive à sa conclusion. Une année qui s'achève est toujours un rappel à
penser au mystère du temps qui passe, qui fuit inexorablement, à la fin de la
vie.
A ce sujet, la Parole de Dieu
de ce dimanche, suscite une interrogation concrète: "Comment
devons-nous vivre dans l'attente du retour de Jésus?". La réponse nous est
proposée par Jésus en personne, à travers la Parabole des talents, que l'on
vient d'entendre. Il en découle immédiatement une conséquence. Tout ce que nous
sommes et tout ce que nous possédons, nous devons l'engager et le mettre au
service du Seigneur et de notre prochain, en un mot, le transformer en charité!
En ce sens, se révèle
extraordinairement vraie l'affirmation selon laquelle, devant Dieu, nous
n'emporterons que ce que nous avons donné et non ce que nous avons accumulé,
parce que ce que nous donnons nous le plaçons à la banque de l'amour. C'est
pour cette raison que Jésus loue les deux hommes qui ont su faire fructifier
les talents qu'ils ont reçus: c'est précisément ce qu'ont fait les
saints, dans la logique divine de l'amour et du don total de soi. Et c'est
précisément ce qui, sans aucun doute, distingue et unit à la fois les
splendides figures des trois nouveaux bienheureux: Charles
de Foucauld; Maria
Pia Mastena et Maria
Crocifissa Curcio.
2. Charles
de Foucauld, méditant en présence de l'Enfant-Jésus pendant la période de
Noël 1897-1898 sur le passage de l'Evangile de saint Matthieu qui a été
proclamé en ce dimanche, retient l'obligation faite à celui qui a reçu des
talents de les faire fructifier: "Il nous sera demandé compte de
tout ce que nous avons reçu... Et puisque j'ai tant reçu, il me sera beaucoup
demandé! Si j'ai beaucoup plus reçu que la plupart des hommes... la conversion,
la vocation religieuse, la Trappe, la vie d'ermite, Nazareth, la communion
quotidienne, et tant d'autres grâces, il me sera beaucoup demandé...".
La béatification de
Charles de Foucauld nous en est la confirmation: conduit véritablement
par l'Esprit de Dieu, il a su utiliser et faire fructifier les nombreux
"talents" qu'il avait reçus et, correspondant heureusement aux
inspirations divines, il a suivi un chemin vraiment évangélique sur lequel il a
attiré des milliers de disciples.
Le Saint-Père Benoît XVI
rappelait récemment que "nous pouvons résumer notre foi en ces mots:
Iesus Caritas, Jésus Amour", qui sont les mots mêmes que Charles de
Foucauld avait choisis comme devise qui exprimât sa spiritualité.
La vie aventureuse et
fascinante de Charles de Foucauld offre une preuve convaincante de la vérité de
ces paroles du Souverain Pontife. On peut, en effet, découvrir sans peine comme
un fil rouge qui, à travers tous les changements et toutes les évolutions,
pénètre de part en part l'existence du Frère Charles; comme l'écrit, en 1889,
l'abbé Huvelin au Père Abbé de Solesmes: "Il fait de la religion un
amour".
Charles lui-même révélait
ainsi, à un ami de lycée resté agnostique, ce qu'il appelait "le secret de
ma vie": "L'imitation est inséparable de l'amour... J'ai
perdu mon coeur pour ce Jésus de Nazareth crucifié il y a mille neuf cents ans
et je passe ma vie à chercher à l'imiter autant que le peut
ma faiblesse".
Dans la correspondance
avec Louis Massignon, on peut analyser la liberté que Charles a acquise dans sa
manière d'apprendre à aimer: "L'amour de Dieu, l'amour du
prochain... Là est toute la religion... Comment y arriver? Pas en un jour
puisque c'est la perfection même: c'est le but auquel nous devons tendre
toujours, dont nous devons nous rapprocher sans cesse et que nous n'atteindrons
qu'au ciel".
En 1882 déjà, nous
trouvons la fameuse phrase de Mt 25, qu'il cite si souvent et qui l'accompagne
jusqu'à la méditation finale de 1916, quand il met en parallèle présence
eucharistique et présence dans les plus petits:
"Il n'y a pas, je
crois, de parole de l'Evangile qui ait fait sur moi une plus profonde
impression et transformé davantage ma vie que celle-ci: "Tout ce que
vous faites à un de ces petits, c'est à moi que vous le faites". Si on
songe que ces paroles sont celles de la Vérité incréée, celles de la bouche qui
a dit "ceci est mon corps... ceci est mon sang", avec quelle force on
est porté à chercher et à aimer Jésus dans "ces petits", ces
pécheurs, ces Pauvres".
Charles de Foucauld a eu
une influence notable sur la spiritualité du XX siècle et il reste, en ce début
du troisième millénaire, une référence féconde, une invitation à un style de
vie radicalement évangélique, et cela au-delà même de ceux qui appartiennent
aux différents groupements dont sa famille spirituelle, nombreuse et
diversifiée, est formée.
Accueillir l'Evangile
dans toute sa simplicité, évangéliser sans vouloir imposer, témoigner de Jésus
dans le respect des autres expériences religieuses, réaffirmer le primat de la
charité vécue dans la fraternité, voilà quelques-uns seulement des aspects les
plus importants d'un précieux héritage qui nous incite à faire que notre vie
consiste, comme celle du bienheureux Charles, à "crier l'Evangile sur les
toits... [à] crier que nous sommes à Jésus".
3. Saint Paul, dans
la deuxième lecture extraite de la Lettre aux Thessaloniciens, rappelle la
nécessité d'être vigilant, car nous ne savons pas quand le Fils de Dieu
reviendra juger notre oeuvre, sur la base des dons reçus. La vie du chrétien
est véritablement une longue veille, un temps d'attente du Seigneur. Mais nous,
ainsi que le rappelle l'Apôtre, nous sommes: "tous fils de la
lumière" (Th 5, 5) parce qu'à travers le baptême nous sommes incorporés au
Christ, Lumière du monde. C'est une lumière bien visible et lumineuse qu'a
faite briller la bienheureuse Maria
Pia Mastena, qui vécut sa condition de religieuse dans la recherche
continuelle de tenter de ramener sur le visage de ses frères, la splendeur de
la Sainte Face, pour laquelle elle avait tant d'amour. Le visage de l'homme,
notamment lorsqu'il est déformé par le péché et par les malheurs de ce monde,
ne pourra resplendir que lorsqu'il sera conforme à celui du Christ, martyrisé
sur la Croix et transfiguré par la gloire du Père. Mère Mastena ressentit la
forte tension missionnaire de: "Porter le Visage de Jésus parmi les
hommes du monde entier, dans les lieux les plus pauvres et les plus
abandonnés". En regardant la sainteté de la Bienheureuse Mère Mastena, il
est légitime de reconnaître en elle une grande artiste qui a su imprimer en
elle-même l'Image de Jésus, en assumant, à travers l'exercice d'un si grand
nombre de vertus, le "Visage des visages", le plus beau Visage qui
soit parmi les fils des hommes. Elle a réussi à faire transparaître, sur ses
traits personnels, le Visage du Seigneur dans les expressions de la
miséricorde, de la charité, du pardon, du service à plein temps aux personnes
les plus démunies. Avec de grands sacrifices, de grandes difficultés, avec foi
et ténacité, en 1936, Maria Pia Mastena fonda la Congrégation des Religieuses
de la Sainte Face, en transmettant à ses consoeurs son projet de vie, qu'elle
résumait par la définition suivante: "diffuser, réparer, rétablir le
Visage du Christ chez nos frères". Ainsi expliquait-elle aux jeunes
Soeurs, en quelques mots d'une grande intensité, le charisme des religieuses de
la Sainte Face: "Lorsque l'un de nos frères est triste et souffrant,
il est de notre devoir de faire revenir le sourire sur son visage... Telle est
notre mission: faire sourire le visage du doux Jésus sur le visage de
notre frère!".
Dans un monde de
personnes distraites vis-à-vis des choses éternelles, l'exemple resplendissant
de la Bienheureuse Mère Mastena dont le visage laissait transparaître, comme en
filigrane, le visage souriant du Christ est plus que jamais actuel. Toute la
personne de Mère Maria Pia était remplie de la présence du Christ Crucifié et
Ressuscité, de manière si évidemment surabondante que cela la poussait à le
servir chez tous les pauvres et à s'identifier à l'Eucharistie célébrée et
adorée. Nous avons écouté lors de la première lecture le célèbre hymne
alphabétique qui conclut le livre des Proverbes, ainsi appelé parce que
l'initiale de chaque verset compose l'alphabet hébreux. La littérature
sapientielle choisit une femme comme modèle et incarnation du grand thème de ce
dimanche: l'engagement du croyant dans la multiplicité de ses dons et
dans les diverses situations existentielles. Mais au-delà de la célébration de
la femme parfaite dans ses différents aspects, c'est la richesse humaine qui
est célébrée comme "supérieure aux perles" par sa valeur et qui donne
consistance à toutes les activités extérieures; une richesse intérieure dévoilée
et construite par le septième don de l'Esprit Saint: la crainte de Dieu,
c'est-à-dire la capacité à suivre les indications divines pour diriger sa vie
selon le dessein de Dieu.
4. Le serviteur
paresseux et arrogant de la parabole des talents trouve son contrepoint positif
dans la figure féminine qui nous est présentée dans le livre des Proverbes. Par
son charisme maternel et son génie féminin vient parfaitement s'inscrire dans
ce contexte la bienheureuse Maria
Crocifissa Curcio, femme habile et active, attentive à prendre soin des
besoins de son prochain, jusqu'à en faire un membre de "sa famille".
Mère Maria Crocifissa a su elle aussi "se procurer la laine et le
lin" et les travailler volontiers "de ses propres mains" pour
faire croître la famille qui lui avait été confiée par Dieu. Elle trouva dans
l'esprit du Carmel, et très concrètement dans le charisme contemplatif et
missionnaire de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, l'élan pour fonder la
congrégation carmélite des Missionnaires de Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus.
L'amour de Jésus l'a
conduite sur un chemin qui a souvent été difficile et amer, en lui faisant
faire l'expérience de ce que signifie être "crucifiée", comme Jésus,
par amour pour ses frères, toujours présents dans ses attentions, même dans les
moments de plus grande intimité avec Dieu. Elle écrivait dans son Journal
spitrituel: "La seule pensée de pâtir pour mes frères me remplissait
l'âme de joie... Ma tendresse croît toujours... et c'est avec cette tendresse
que j'aime les petites filles que la Providence m'a confiées, j'aime le monde
entier aime la nature avec toutes ses beautés" (4 avril 1928).
Mère Maria Crocifissa fut
une femme simple et forte, saisie par l'amour de Dieu, toute tendue vers le
ciel, mais attentive à se pencher vers la terre, en particulier sur l'humanité
souffrante et nécessiteuse. Elle sut tirer de sa foi profonde et de l'amour
passionné pour l'Eucharistie l'inspiration et la nourriture permanente pour sa
recherche de la sainteté. La bienheureuse Mère Curcio a su conjuguer, dans les
événements ordinaires de sa vie quotidienne, la prière et l'action, en
entendant cette dernière comme un secours aux pauvres, et plus précisément, comme
un accueil et une formation de la jeunesse la plus laissée pour compte. C'est
précisément par sa normalité et son sens du concret qu'elle est un modèle
auquel l'on peut s'inspirer encore aujourd'hui, car son message est d'une
grande actualité.
5. Très chers frères
et soeurs, si nous allons, en fin de compte, à la signification première de la
parabole des talents, encore très actuelle pour nous, nous devons dire que Dieu
confie sa parole à notre administration et à notre responsabilité, pour que
nous investissions dans ce trésor, c'est-à-dire pour que la Parole de Dieu soit
un motif d'inspiration de notre vie, sans peur de nous compromettre, parce que
nous n'avons pas à nous comporter comme le serviteur qui, animé par une fausse
prudence humaine, enterra son talent. L'avertissement que nous donne Jésus
conserve pour nous toute sa force. Nous devons en effet nous demander:
comment participer aux richesses de Dieu, sans les transmettre au monde?
Une Eglise - c'est-à-dire
nous-mêmes - qui ne ferait pas courir de risque à son héritage en s'engageant
courageusement dans la cité des hommes, non seulement trahirait sa mission,
mais aurait déjà tout perdu.
Apprenons des nouveaux
bienheureux à vivre une foi contagieuse, communicative, parce qu'une foi
"inoffensive", qui ne dit rien à personne, qui ne se traduit pas en
témoignage, demeure un don "inutilisé".
A l'exemple de ces
témoins du Christ Ressuscité, nous devons nous aussi ne jamais cesser de faire
fructifier les talents que nous avons reçu jusqu'à entendre à nouveau ces
splendides paroles que l'on peut considérer comme une sorte de formule
évangélique de béatification: "C'est bien, serviteur bon et fidèle,
entre dans la joie de ton Seigneur" (Mt 25, 21).
Répondant au désir de nos
Frères Claude Rault, Evêque de Laghouat, du Cardinal Camillo Ruini, Notre
Vicaire général pour le diocèse de Rome, et Gino Reali, Evêque de Porto-Santa
Rufina, et de nombreux autres frères dans l'épiscopat et de nombreux fidèles,
et après avoir pris l'avis de la Congrégation pour les Causes des Saints, de
par Notre Autorité apostolique, Nous donnons Notre accord pour que les
Vénérables serviteurs de Dieu Charles de Foucauld, Maria Pia Mastena et Maria
Crocifissa Curcio soient dorénavant appelés bienheureux et que l'on puisse
célébrer leur fête dans les lieux prévus et selon les règles établies par le
droit, chaque année: le 1 décembre pour Charles de Foucauld, le 27 juin
pour Maria Pia Mastena, et le 4 juillet pour Maria Crocifissa Curcio.
Au nom du Père, du Fils
et du Saint Esprit. Amen.
Donné à Rome, auprès de
Saint-Pierre, le 13 novembre de l'année du Seigneur 2005, première de Notre
Pontificat.
BENOÎT PP. XVI
Copyright © Libreria
Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Bse Maria Pia Mastena
Vierge et Fondatrice des : « Religieuses de la Sainte-Face »
(1881-1951)
Maria Pia Mastena naît à Bovolone (province de Vérone, Italie) le 7 Décembre 1881 ; première des cinq enfants de Giulio et Maria Antonia Casarotti.
Sa famille était profondément Chrétienne et très fervente dans la pratique religieuse et l'exercice de la charité.
Le dernier de ses quatre frères, Tarcisio, entra dans l'Ordre des Frères
Capucins et mourut lui aussi en odeur de sainteté.
Au cours de son adolescence, elle suivait assidûment les fonctions religieuses
et les activités de la paroisse, en particulier comme catéchiste.
Elle entendit très tôt l'appel à la Vie Religieuse, poursuivant un idéal
empreint d'une profonde dévotion Eucharistique et d'une grande piété pour la
Sainte Face.
Elle demanda à entrer au Couvent à l'âge de 14 ans, mais ne fut acceptée qu'en
1901 comme postulante dans l'Institut des Sœurs de la Miséricorde de Vérone.
Elle prit l'habit religieux le 29 Septembre 1902 et prononça ses vœux religieux
le 24 Octobre 1903, prenant le nom de Sœur Passitea di Gesù Bambino.
Avec la permission de ses Supérieurs, le 11 avril 1903, le jour même ou mourait
Sainte Gemma Galgani, elle fit le « vœu privé de victime ».
Elle vécut avec une généreuse intensité spirituelle cette première étape de sa
Vie Religieuse, se rappelant toujours comme d'un temps de grâce de la période
qu'elle passa à l'Institut des Sœurs de la Miséricorde.
Elle exerça la fonction d'enseignante dans diverses villes de Vénétie et passa
ensuite 19 ans à Miane, se consacrant également à un intense apostolat parmi
des élèves de tous les âges, des malades et des handicapés.
Avec l'autorisation de ses supérieurs et le « nihil obstat » du
Saint-Siège, elle entra le 15 avril 1927 au Monastère Cistercien de Veglie,
pour répondre à son aspiration Contemplative.
Le 15 Novembre 1927, encouragée par l'Évêque de Vittorio Veneto, elle sortit du
Monastère et reprit l'enseignement, instituant une nouvelle Congrégation
appelée « Religieuses de la Sainte-Face ».
Érigée canoniquement le 8 décembre 1936, elle fut reconnue Congrégation de
Droit pontifical le 10 décembre 1947.
Toute son activité fut ensuite consacrée à la consolidation et au développement
de la Congrégation, promouvant de nouvelles initiatives pour les pauvres, les
personnes qui souffrent et les malades, et confiant à l'Institut le charisme de
« diffuser, réparer et rétablir l'image du doux Jésus dans les âmes ».
Elle meurt à Rome le 28 Juin 1951.
Maria Pia Mastena a été déclarée Vénérable le 05 Juillet 2002 par Saint
Jean-Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005) et Béatifiée le 13 Novembre
2005, à Rome, avec 2 autres Serviteurs de Dieu : Charles de Foucauld (1856-1916), Prêtre et Maria Crocifissa Curcio (1977-1957), Religieuse, par
le Cardinal José Saraiva Martins (>>> Homélie), Préfet de la Congrégation
pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
Maria Pia Mastena
(1881-1951)
Maria Pia Mastena naquit
à Bovolone (province de Vérone, Italie) le 7 décembre 1881.
Sa famille était
profondément chrétienne et très fervente dans la pratique religieuse et
l'exercice de la charité. Le dernier de ses quatre frères, Tarcisio, entra dans
l'Ordre des Frères capucins et mourut lui aussi en odeur de sainteté. Au cours
de son adolescence, elle suivait assidûment les fonctions religieuses et les
activités de la paroisse, en particulier comme catéchiste. Elle entendit très
tôt l'appel à la vie religieuse, poursuivant un idéal empreint d'une profonde
dévotion eucharistique et d'une grande piété pour la Sainte Face. Elle demanda
à entrer au couvent à l'âge de 14 ans, mais ne fut acceptée qu'en 1901 comme
postulante dans l'Institut des Soeurs de la Miséricorde de Vérone.
Elle prit l'habit
religieux le 29 septembre 1902 et prononça ses voeux religieux le 24 octobre
1903, prenant le nom de Soeur Passitea di Gesù Bambino. Avec la permission de
ses Supérieurs, le 11 avril 1903, le jour même ou mourait sainte Gemma Galgani,
elle fit le "voeu privé de victime". Elle vécut avec une généreuse
intensité spirituelle cette première étape de sa vie religieuse, se rappelant
toujours comme d'un temps de grâce de la période qu'elle passa à l'Institut des
Soeurs de la Miséricorde. Elle exerça la fonction d'enseignante dans diverses
villes de Vénétie et passa ensuite 19 ans à Miane, se consacrant également à un
intense apostolat parmi des élèves de tous les âges, des malades et des
handicapés. Avec l'autorisation de ses supérieurs et le "nulla osta"
du Saint-Siège, elle entra le 15 avril 1927 au monastère cistercien de Veglie,
pour répondre à son aspiration contemplative.
Le 15 novembre 1927,
encouragée par l'Evêque de Vittorio Veneto, elle sortit du monastère et reprit
l'enseignement, instituant une nouvelle Congrégation appelée Religieuses de la
Sainte-Face.
Erigée canoniquement le 8
décembre 1936, elle fut reconnue Congrégation de Droit pontifical le 10
décembre 1947.
Toute son activité fut
ensuite consacrée à la consolidation et au développement de la Congrégation,
promouvant de nouvelles initiatives pour les pauvres, les personnes qui
souffrent et les malades, et confiant à l'Institut le charisme de
"diffuser, réparer et rétablir l'image du doux Jésus dans les âmes".
Elle mourut à Rome le 28
juin 1951.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051113_mastena_fr.html
Отпечаток
лика Христа на Туринской плащанице
Visage
sur le suaire de Turin photographié par Secondo
Pia en 1898, dont
le négatif offre toutes les qualités d'un positif
Bienheureuse Marie Pia
MASTENA
Nom: MASTENA
Prénom: Marie Pia
Nom de religion: (Passitea di Gesù Bambino)
- Marie Pia (Maria Pia)
Pays: Italie
Naissance:
07.12.1881 à Bovolone (province de Vérone, Italie)
Mort:
28.06.1951 à Rome
Etat: Religieuse -
Fondatrice
Note: Entre en 1901 dans
l’Institut des Sœurs de la Miséricorde de Vérone. Le quitte en 1927. Fonde la
Congrégation des Religieuses de la Sainte-Face, reconnue en 1936. Au service
des pauvres et des malades.
Béatification: 13.11.2005 par Benoît XVI
Cérémonie à Rome présidée par le Card. José Saraiva Martins,
préfet de la Congrégation pour les causes des Saints
Canonisation
Fête: 27 juin
Réf. dans l’Osservatore Romano:
2005 n.46 p.1-4
Réf. dans la
Documentation Catholique:
Notice
Maria Pia Mastena naît
en 1881 à Bovolone dans la province de Vérone en Italie. Élevée dans
la piété, elle manifeste dès l’âge de quatorze ans son intention d’entrer au
couvent, mais elle devra encore attendre. Elle participe assidûment à la vie
liturgique de la paroisse et à ses activités, en particulier comme catéchiste.
Elle manifeste déjà une grande dévotion pour la Sainte Face. En 1901, dans sa
vingtième année, elle entre enfin à l’Institut des Sœurs de la Miséricorde de
Vérone et reçoit le nom Sœur Passitea di Gesu Bambino (Sœur
Pacifique de l’Enfant-Jésus). Le 11 avril 1903, elle fait le “vœu privé de
victime” et le 24 octobre suivant, elle prononce ses vœux de religion. Elle est
enseignante pendant de nombreuses années dans plusieurs villes de Vénétie. À
son travail, elle joint un intense apostolat, notamment auprès des malades et
des handicapés. En 1927, elle fait un essai de vie contemplative dans un
couvent de cisterciennes ; mais le quitte quelques mois plus tard en
accord avec l’évêque de Vittorio Veneto. Elle recommence à enseigner et
reprend son nom de baptême, Maria Pia. Elle fonde alors au prix de grands
sacrifices la Congrégation des Religieuses de la Sainte-Face. Elle a conscience
que le Visage de Jésus pour lequel elle a tant d’amour est “le Visage des
visages”. Il est “marqué par la Passion et transfiguré par la gloire du Père”.
Comme une grande artiste, elle a su reproduire en elle et faire transparaître
cette image, car elle traduit sa dévotion pour la Sainte-Face par des gestes
concrets de compassion, faisant siens “les sentiments d’attention pleine de
douceur du Fils de Dieu envers l’humanité défigurée par le péché” (Benoît XVI).
Elle insuffle à son Institut, reconnu le 8 décembre 1936, le charisme de
“diffuser, réparer, restituer l’image du doux Jésus dans les âmes”. Aux jeunes
Sœurs elle explique : « Lorsque l’un de nos frères est triste et
souffrant, il est de notre devoir de faire revenir le sourire sur son
visage…Telle est notre mission : faire sourire le visage du doux Jésus sur
le visage de notre frère ! » Dans un souci missionnaire constant,
elle désire “porter le Visage de Jésus parmi les hommes du monde entier, dans
les lieux les plus pauvres et abandonnés”. Après avoir travaillé à la consolidation
et au développement de son Institut, elle meurt à Rome en 1951. Son corps
repose dans la petite ville de San Fior. Sa congrégation est implantée
actuellement dans plusieurs diocèses d’Italie ainsi qu’au Brésil et en
Indonésie.
Beata Maria Pia Mastena / Maria
Pia Mastena
Statua
di Maria Pia Mastena (1881-1951) a San Fior. Fu fondatrice a San Fior della
Congregazione religiosa delle suore del Santo Volto, è stata beatificata il 13
novembre 2005 sotto Benedetto XVI
Also
known as
Maria Pia Mastena
Mother Maria Pia
Sister Passitea of the
Child Jesus
Profile
Eldest of five children of
Giulio Mastena, a grocer,
and Maria Antonia Casarotti, an elementary school teacher.
Raised in a pious family; one brother was a priest,
another tried to be, and a sister became a tertiary.
Received First
Communion on 19
March 1891,
during which she made a private vow of chastity.
Received Confirmation on 29
August 1891.
Feeling a call to religious
life, she tried to take the veil at age 14, but was considered too young.
At age 17 she joined the Institute of the Sisters of Mercy in Verona, Italy.
On 24
October 1903 she
made her profession, and received the name Sister Passitea of the Child
Jesus.
In the cloister she
was known for strict adherence to the rules, and devotion to the Eucharist,
to the Passion
of Jesus, and to his Holy Face. However, she soon began to realize that
the cloistered life
was not for her, and she returned to service as head-mistress of the school in Miane, Italy.
She was transferred to schools in Carpesica, Italy,
and then to San
Fior, Italy.
In 1930 in San
Fior she founded the Institute of Sisters of the Holy
Face with the mission to “propagate, repair and restore Jesus’ gentle
image in souls”. On 8
December 1936 the Institute was
canonically erected as a diocesan Congregation,
and the first ten members made their perpetual vows, and Mother Maria Pia was
appointed Superior General, a position she held the rest of her life.
Born
7
December 1881 in
Bovolone, Verona, Italy as Teresa
Maria Mastena
during the evening
of 28 June 1951 in Rome, Italy of
a heart
attack while working to start a new house of the Institute
interred in
the chapel of
the Institute convent in San
Fior, Italy
5 July 2002 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
13
November 2005 by Pope Benedict
XVI
recognition celebrated
by Cardinal Saraiva
Martins at Saint Peter’s Basilica, Rome, Italy
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Teresa Maria
Mastena“. CatholicSaints.Info. 17 September 2023. Web. 26 June 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-teresa-maria-mastena/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-teresa-maria-mastena/
Maria Pia Mastena
(1881-1951)
MARIA PIA MASTENA was
born in Bovolone in the Italian province of Verona on December 7, 1881.
The texts describe her
parents as exemplary Christians and very fervent in the practice of the faith
and in works of charity. Of their four children, the last, Tarcisio, entered
the Order of the Capuchin Friars and he too, died with a reputation for
sanctity.
The future Blessed
received her First Holy Communion on 19 March 1891 with great fervor, and on
this occasion she made a private vow of perpetual chastity. On 27 August 1891
she received the Sacrament of Confirmation. During her adolescence she was
assiduous at religious functions and at parish activities, especially as a
catechist.
Shortly afterward she
sensed a calling to religious life, and she pursued this ideal that was
characterized by a strong Eucharistic devotion and devotion to the Holy Face.
She requested to enter religious life at the age of 14, but she was only
accepted as a postulant in 1901 in the Institute of the Sisters of Mercy of
Verona.
With the permission of
her superiors, on 11 April 1903, coincidentally on the same day the Mystic of
Lucca, St. Gemma Galgani was born into eternal life, she made “a private vow to
be a victim soul”.
She was vested with the
religious habit on 29 September 1902, and on 24 October 1904 she professed vows
of religious life and received the name Sister Passitea Maria of the Child
Jesus. The Blessed lived this phase of her life with particular spiritual
intensity and she would also recall that it was a time of grace and blessing,
especially remembering with esteem and affection her superiors and the Sisters
of the Institute of the Sisters of Mercy. The fervor which she experienced in
this Institute would be an inspiration for her to take a vow to seek perfection
in all things.
She was a teacher in
various places in the Veneto region, in particular for more than 19 years in
Miane, where she dedicated herself to an intense apostolate to students of
every age, infirmity and disability.
With the authorization of
her superiors and the “nulla osta” of the Holy See, on 15 April 1927 she
entered the Cistercian monastery of Veglie, to fulfill a deep desire for the
contemplative life.
On 15 November, 1927,
with the encouragement of the bishop of Vittorio Veneto, she left the
monastery, resumed teaching and proceeded toward the foundation of a new
religious institute called the Religious of the Holy Face. It was canonically
recognized on 8 December 1936 and, after great suffering, it was recognized as
a Congregation of Pontifical Right on 10 December 1947.
The entire apostolic
ministry that followed was dedicated to the establishment and the expansion of
the Congregation, through promoting new initiatives for the poor, the suffering
and the infirm, entrusting to the Institute the charism to “engender, restore,
and rediscover the image of the gentle Jesus in souls.”
She died in Rome on 28
June 1951.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051113_mastena_en.html
Sandra Milo's daughter
declared dead, comes back to life thanks to Blessed Maria Pia Mastena
Paola Belletti - published
on 04/17/19
The miracle that earned
the founding nun of the Religious of the Holy Face the beatification benefited
the third child of the iconic Italian actress, now 86 years old.
The story of a life: not
just cinema and TV, but great love and dedication to his children
Sandra Milo herself
tells it on Diva and Donna : the article is dedicated to
the salient moments of her life and her long career, as an actress
and as a woman. Milo confesses, as her martyrs confess a misunderstood faith,
that she willingly gave up professional opportunities to dedicate herself
to her children and her man (of the moment). And this statement is not at
all negligible.
Muse of many directors,
including Roberto Rossellini and Federico Fellini, she represents a true
phenomenon of sensuality. Apparently very sweet, she has determination and what
she got from her life she conquered on her own. (…)
«I have left the cinema
many times and only for love, you have to dedicate time to men».
He says, speaking of his
loves, and moving on to consider his children, he adds:
«I gave up many films for
them, but they grew up well».
But there is
another statement that strikes us without shocking us because miracles
happen all the time , the floodgates of Grace are always open and the
ranks of our intercessors only increase.
Read also: Elisabetta
Gregoraci: this is why I am so devoted to the Madonna dello Scoglio and
Medjugorje
The birth of the third
daughter, Azzurra Maria
The journalist, Annamaria
Piacentini, immediately asks her another question regarding her children:
His daughter Azzurra is
alive thanks to a miracle recognized by the Church. What happened?
I was hospitalized at the
Santo Volto clinic in Rome and was giving birth.
We are in 1970. The birth
was premature, we read in Santi e Beati . In
fact, labor begins at only 28 weeks of gestation (it is not the first time that
Mrs. Milo has had a premature birth, in the first case it was fatal for the
baby; she had recently married the Marquis Cesare Rosighiero at the age of only
15 years). The baby was born cyanotic and without cardiac and muscular
activity . In addition to the gynecologist, the child's father and
grandfather were present, also doctors and both had participated in the
resuscitation maneuvers, which lasted for at least 20 minutes , at the end
of which the gynecologist drew up the certificate declaring the
child's death,
"The little girl is
dead" the doctors shouted, after having attempted every type of
resuscitation. I was desperate when the very faithful Sister Costantina took
the baby, wrapped her in the white blanket I had brought with me and she ran
away. She went to pray to Mother Maria Pia Mastena, founder of the order, and
shortly after the baby cried her first cry. The Church has started the
canonization process for the Mother. (Diva and Donna, 15-16 April 2019)
The miracle: the newborn
girl declared dead starts breathing again without suffering any damage
From Heaven they don't
pay much attention to who is more or less diva; from there we look at hearts
and evaluate things that we do not see, due to myopia of the heart and
existential condition; we are in time, in a small here and now, not in the
eternal and immersed in the full charity that allows us to truly see and
understand. And here, on earth, there are always brothers and sisters with long
memories who remember perfectly how Christ guaranteed answers to insistent
prayers; and so Sister Costantina's blessed obstinacy and trust made her
ignore the protocols envisaged in those cases and made her change her route.
With her baby in her arms, not yet believed to be a corpse, she heads towards
the nursery. She doesn't pour cold, but warm to begin with. We read again
from Saints and Blesseds:
A Religious of the Holy
Face, Sister Costantina Ravazzolo, took the newborn in her arms: she should
have taken her to the mortuary cell, but placed her in an incubator in the
nursery. She gave her mouth-to-mouth resuscitation and gave her oxygen: at the
same time, she invoked her Founder. Soon, the little girl gasped, then she let
out a breath and began to cry. Subsequent tests showed that the long period
without oxygen to her brain had not affected her normal development at all.
It is beautiful to see
how faith never skips the human aspect , the natural resources that
we have at our disposal for our intelligence: Sister Costantina in fact keeps
the little girl warm, practices mouth-to-mouth resuscitation, continues to
provide her with oxygen. It's not a detail, he actually says how respectful of
human reason our faith is.
Read also: Anna
Magnani begged the Madonna of graces: heal my son!
The little girl, therefore,
lives! Resurrect, we can well say. And she was returned to her mother who
welcomed her with overflowing and touching gratitude: children are gifts, we
should always remember this even when they do not risk death.
The canonical process
proceeded according to the planned stages and without breaking the protocol!
And so, the
June 22, 2004, Saint John Paul II authorized the promulgation of the decree with which what happened to Maria Azzurra De Lollis was a true miracle, obtained thanks to the founder of the Religious of the Holy Face.
The beatification of Mother Maria Pia Mastena was celebrated on 13 November
2005 in St. Peter's Basilica in Rome. Presiding over the rite, as delegate of
Pope Benedict XVI, was the Prefect of the Congregation for the Causes of
Saints, Cardinal José Saraiva Martins. In the same celebration, Charles de
Foucauld and mother Maria Crocifissa Curcio were also beatified. Her liturgical
memorial for the congregation she founded was set for June 27, the eve of her
birth in Heaven. (Saints and Blesseds)
A shocking and hopefully
unfounded statement to Verissimo
Last April 6, for another
rotogravure, this time a television one, Verissimo ,
in front of Silvia Toffanin the elderly actress made other shocking and
saddening statements: she said she was harassed by the tax authorities who
would demand exorbitant and unfair figures of taxes (3 million, then dropped to
850 thousand euros) and for this reason he seriously thought about suicide. It
will be her daughter, Deborah, older than Azzurra Maria, who at least in
intention contradicts her mother's words, archiving them as a joke made
with the aim of shaking consciences and denouncing the demands of an overly
hungry tax authorities, even if, according to Wikipedia, she already have
significant judicial history linked to a real estate scam that took place at
the end of the 90s.
The mother has always
loved life, says Debora, and thinking about the story of the miracle that gave
her back a newborn daughter, this statement seems very plausible to us. Like
and more than her, many people find themselves having to face critical moments,
apparently with no way out but we must fight, not succumb and ask for help.
Life has such an immeasurable value that no injustice suffered (even if it
were) justifies its rejection.
Tags:
BLESSED TERESA MARIA
MASTENA (DECEMBER 7, 1881-JUNE 28, 1951)
Foundress of the
Institute of the Holy Face
Also known as Blessed
Maria Pia Mastena and Sister Passitea of the Child Jesus
Blessed Teresa Maria
Mastena learned the hard way that the cloister was not the place for her
to live. She, born in Bovolone, Verona, Italy, on December 7, 1881, was
the fifth of five children of Giulio Mastena (a grocer) and Maria Antonia
Casarotti (an elementary teacher). Our saint grew up in a devout family.
On March 19, 1891, when Mastena took her First Communion, she also made a
private vow of charity. At the age of 17 years our saint joined the
Institute of the Sisters of Mary at Verona. On October 24, 1903, she made
her vows and became Sister Passitea of the Child Jesus. Although Sister
Passitea obeyed the rules of the cloister strictly, she realized that she
should be elsewhere.
So Mastena left the
cloister. She became the headmistress of a school in Miame, Italy.
Later she led educational institutions in Carpesica and San Fior.
At San Fior, in 1930, our saint founded the Institute of the Sisters
of the Holy Face, to
propagate, repair and
restore Jesus’ gentle image in souls.
Six years later the first
sisters made their vows and Mastena became the Superior General of the order.
She served in that capacity for the rest of her life.
Mastena died in Rome on
June 28, 1951. She was 69 years old.
Pope John Paul II
declared Mastena a Venerable in 2002. Pope Benedict XVI beatified her
three years later.
KENNETH RANDOLPH TAYLOR
FEBRUARY 7, 2018 COMMON
ERA
THE FEAST OF HELDER
CAMARA, ROMAN CATHOLIC ARCHBISHOP OF OLINDA AND RECIFE
THE FEAST OF SAINT
ADALBERT NIERYCHLEWSKI, ROMAN CATHOLIC PRIEST AND MARTYR
THE FEAST OF MITCHELL J.
DAHOOD, ROMAN CATHOLIC PRIEST AND BIBLICAL SCHOLAR
THE FEAST OF SAINT MOSES,
APOSTLE TO THE SARACENS
O God, by whose grace
your servant Blessed Teresa Maria Mastena,
kindled with the flame of
your love, became a burning and a shining light in your Church:
Grant that we also may be
aflame with the spirit of love and discipline,
and walk before you as
children of light;
through Jesus Christ our
Lord, who lives and reigns with you,
in the unity of the Holy
Spirit, one God, now and for ever. Amen.
Acts 2:42-47
Psalm 133 or 34:1-8 or
119:161-168
2 Corinthians 6:1-10
Matthew 6:24-33
–Adapted from Holy
Women, Holy Men: Celebrating the Saints (2010), page 723
Posted February 7, 2018
by neatnik2009 in June 28, Saints
of 1890-1899, Saints
of 1900-1909, Saints
of 1910-1919, Saints
of 1920-1929, Saints
of 1930-1939, Saints
of 1940-1949, Saints
of 1950-1959
Tagged with Blessed
Maria Pia Mastena, Blessed
Teresa Maria Mastena
SOURCE : https://neatnik2009.wordpress.com/tag/blessed-maria-pia-mastena/
Beata Maria Pia
(Teresa Maria) Mastena Fondatrice
Festa: 28 giugno
Bovolone, Verona, 7
dicembre 1881 - Roma, 28 giugno 1951
Teresa Maria Mastena
nacque a Bovolone (Verona) il 7 dicembre 1881. A 20 anni, dopo aver sospeso gli
studi magistrali, entrò nell’istituto delle Sorelle della Misericordia di
Verona: il 24 ottobre 1903 emise la professione religiosa, prendendo il nome di
suor Passitea Maria di Gesù Bambino. Riprese poi gli studi, conseguendo il
diploma di maestra elementare e, nel 1907, l'abilitazione all'insegnamento. Nel
1908 fu trasferita alla nuova fondazione di Miane (Treviso) come superiora
della comunità e maestra di scuola elementare, dove rimase fino al 1927.
Trascorse sette mesi nel monastero cistercense di San Giacomo di Veglia, dove
divenne suor Maria Pia, dopo i quali riprese l’insegnamento. Negli anni dal
1930 al 1936 fu insegnante a San Fior (provincia di Treviso e diocesi di
Vittorio Veneto). Iniziava intanto a pensare a una nuova congregazione religiosa,
che avrebbe avuto come intento fondamentale quello di «propagare, riparare,
ristabilire l’immagine del dolce Gesù nelle anime». Il 24 ottobre 1932 a San
Fior, con il permesso del vescovo di Vittorio Veneto, si svolsero le prime
vestizioni delle Religiose del Santo Volto, tra le quali professò la stessa
fondatrice, l’8 dicembre 1936, mantenendo il nome assunto tra le Cistercensi.
Fu eletta superiora generale dal primo capitolo generale della congregazione.
Dopo aver lasciato l’insegnamento, si concentrò sulla formazione delle nuove
suore e sulla fondazione di altre case in varie regioni d’Italia. Madre Maria
Pia Mastena morì a Roma, per un infarto, il 28 giugno 1951. È stata beatificata
a Roma il 13 novembre 2005, sotto il pontificato di Benedetto XVI. I suoi resti
mortali sono venerati nella cappella adiacente alla chiesa parrocchiale di San
Giovanni Battista, a San Fior.
Nascita e primi anni
Teresa Maria Mastena nacque a Bovolone (Verona) il 7 dicembre 1881, prima di cinque figli. Fu battezzata il 29 dicembre successivo, nella chiesa parrocchiale del suo paese. Fin da bambina ebbe una grande devozione per l’Eucaristia, per la Passione di Gesù e per il Santo Volto, che era raffigurato in un quadretto nella sua stanza.
Si accostò alla Prima Comunione il 19 marzo 1891: in quell’occasione, emise il
voto di castità in forma privata. Il 27 agosto successivo, invece, ricevette la
Cresima. Negli anni successivi partecipò alla vita della sua parrocchia,
impegnandosi specialmente come catechista.
Tra le Sorelle della Misericordia di Verona
A 20 anni, dopo aver sospeso gli studi magistrali, entrò nell’Istituto delle Sorelle della Misericordia di Verona. Aveva fatto domanda per diventare postulante già sei anni prima, ma fu accettata solo il 7 settembre 1901. Il 29 settembre 1902 iniziò il noviziato. Col permesso dei suoi superiori, l’11 aprile 1903 emise il voto privato di vittima: in quello stesso giorno, tornava al Padre santa Gemma Galgani.
Il 24 ottobre 1903 emise la professione religiosa, prendendo il nome di suor Passitea Maria di Gesù Bambino. In ubbidienza ai superiori, riprese gli studi: conseguì il diploma di maestra elementare e, nel 1907, ottenne l’abilitazione all’insegnamento.
Grazie alla sua qualifica, nell’ottobre 1908 fu trasferita alla nuova fondazione
di Miane, in provincia di Treviso, come superiora della comunità e maestra di
scuola elementare. Fu fedele ai suoi compiti di religiosa, molto attiva
nell’insegnamento, nelle attività della parrocchia e nelle associazioni
cattoliche.
Sette mesi in clausura
Per soddisfare la sua originaria aspirazione alla vita di clausura, alla fine dell’anno scolastico del 1927 le fu consentito di entrare nel monastero cistercense di San Giacomo di Veglia, sempre in provincia di Treviso. Il 2 giugno, con la vestizione religiosa, assunse il nome di donna Maria Pia (le monache cistercensi hanno l’appellativo di “donna”).
Il 15 novembre, ossia sette mesi dopo, uscì dalla clausura, su consiglio del
vescovo di Vittorio Veneto monsignor Eugenio Beccegato. Riprese quindi l’insegnamento
nella scuola elementare di Miane e di Carpesica.
Il progetto di una nuova congregazione
Intanto, suor Maria Pia (aveva conservato il nome assunto tra le Cistercensi) cominciava a pensare di dover fondare una nuova famiglia religiosa, la cui spiritualità doveva consistere nel «propagare, riparare, ristabilire l’immagine del dolce Gesù nelle anime».
Negli anni dal 1930 al 1936 fu insegnante a San Fior, in provincia di Treviso e
diocesi di Vittorio Veneto: aprì un asilo, una mensa gratuita per bambini
poveri e un laboratorio. Di pari passo, cominciò a radunare delle aspiranti per
la nuova congregazione.
La nascita delle Religiose del Santo Volto
Il 24 ottobre 1932, a San Fior, con il permesso del vescovo di Vittorio Veneto, ci furono le prime vestizioni: così nacquero le Religiose del Santo Volto. Il decreto di erezione canonica portava la data dell’8 dicembre 1936: nello stesso giorno, suor Maria Pia professò i voti nel nuovo Istituto.
Sempre nel 1936, lasciò l’insegnamento, per dedicarsi interamente alla
formazione delle nuove suore e all’espansione della congregazione.
Gli ultimi anni e la morte
L’approvazione definitiva pontificia arrivò il 10 dicembre 1947. Un anno dopo, l’8 dicembre 1948, il primo capitolo generale delle Religiose del Santo Volto elesse, a maggioranza assoluta, suor Maria Pia come superiora generale.
Madre Maria Pia morì a Roma il 28 giugno 1951, per un infarto improvviso. I
suoi resti mortali, inizialmente sepolti presso il cimitero romano del Verano,
il 26 dicembre 1953 furono traslati nella cappella cimiteriale della Casa madre
dell’Istituto, a San Fior.
La causa di beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche
Il nulla osta per l’avvio della causa di beatificazione di madre Maria Pia è stato ottenuto il 23 giugno 1990. L’inchiesta diocesana si è quindi svolta dal 1990 al 1992 presso il Vicariato di Roma; gli atti sono stati convalidati il 30 aprile 1993.
La “Positio super virtutibus”, trasmessa nel 1994, è stata esaminata dai
Consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi il 17 marzo 2002,
mentre i cardinali e i vescovi membri della stessa Congregazione l’hanno
valutata positivamente il 7 maggio 2002. Il 5 luglio 2002 il Papa san Giovanni
Paolo II autorizzava quindi la promulgazione del decreto con cui madre Maria
Pia Mastena veniva dichiarata Venerabile.
Il miracolo per la beatificazione
Come possibile miracolo per ottenere la beatificazione fu esaminato il caso di Maria Azzurra De Lollis, nata il 5 maggio 1970 presso la clinica Santo Volto di Roma. Era venuta alla luce dopo ventotto settimane di gestazione, cianotica e praticamente priva di attività cardiaca e muscolare.
Lo stesso padre e il nonno della bambina, entrambi medici (il secondo era chirurgo nella stessa clinica), avevano partecipato alle manovre di rianimazione, durate oltre venti minuti: alla loro presenza, il ginecologo aveva redatto il certificato medico in cui la bambina era dichiarata morta.
Una Religiosa del Santo Volto, suor Costantina Ravazzolo, prese in braccio la
neonata: avrebbe dovuto condurla nella cella mortuaria, ma la pose in
un’incubatrice della nursery. Le praticò la respirazione bocca a bocca e le
erogò l’ossigeno: contemporaneamente, invocò la sua Fondatrice. Di lì a poco,
la piccola ebbe un sussulto, poi emise un respiro e cominciò a piangere. Esami
successivi dimostrarono che il lungo periodo senza ossigeno al cervello non
aveva in nulla intaccato il suo normale sviluppo.
L’inchiesta sul miracolo
L’inchiesta diocesana relativa all’asserito miracolo si è svolta del 2000 al 2001 ed è stata convalidata il 5 aprile 2002. La Commissione medica della Congregazione delle Cause dei Santi, il 4 dicembre 2002, si è pronunciata a favore dell’inspiegabilità scientifica dell’accaduto. I Consultori teologi, il 26 maggio 2004, hanno invece espresso parere positivo circa la guarigione della bambina e l’intercessione di madre Maria Pia Mastena. Uguale opinione è stata riferita dai cardinali e dai vescovi, nella sessione ordinaria del 1° giugno 2004.
Infine, il 22 giugno 2004, san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del
decreto con cui quanto accaduto a Maria Azzurra De Lollis era un vero miracolo,
ottenuto grazie alla fondatrice delle Religiose del Santo Volto.
La beatificazione
La beatificazione di madre Maria Pia Mastena è stata celebrata il 13 novembre 2005 nella Basilica di San Pietro a Roma. A presiedere il rito, come delegato di papa Benedetto XVI, il Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, il cardinal José Saraiva Martins. Nella stessa celebrazione furono beatificati anche Charles de Foucauld e madre Maria Crocifissa Curcio.
La sua memoria liturgica, per la congregazione da lei fondata, è stata fissata
al 27 giugno, vigilia della sua nascita al Cielo. Prima della beatificazione,
nel febbraio 2005, i suoi resti mortali sono stati esumati dalla cappella
cimiteriale. Attualmente sono venerati, in un’apposita urna, nella cappella
adiacente alla chiesa parrocchiale di San Giovanni Battista a San Fior.
Le Religiose del Santo Volto oggi
La vita delle Religiose del Santo Volto si declina in un apostolato aderente ai bisogni della società, in parrocchia, nella scuola, tra i malati nelle case di cura, di riposo e a domicilio e anche nell’aiuto agli aspiranti sacerdoti.
Vivente ancora la Fondatrice, hanno diffuso la loro azione caritativa anzitutto nell’Italia segnata dalla seconda guerra mondiale, poi anche in Francia. Dopo la sua morte sono arrivate in Puglia, in alcuni Stati del Brasile (dove sono sorti i Fratelli del Santo Volto, ispirati al suo carisma), in Indonesia e in Bolivia. Il loro servizio è, come sempre, rivolto ai più poveri.
Infine, ricordano la memoria liturgica del Santo Volto di Gesù ogni anno,
nell'ultimo venerdì del mese di aprile.
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini
Una persona in ricerca della propria vocazione, ostacolata da tante incomprensioni e maldicenze: questa la vicenda umana e spirituale di Teresa Mastena, che vede la luce a Bovolone, in provincia di Verona, il 7 dicembre 1881.
I genitori sono ottimi cristiani, fervorosi e praticanti, con una particolare devozione al Volto Santo: è forse grazie a ciò se in quella casa, tra sette figli, sbocciano ben tre vocazioni religiose.
Teresa, in particolare, si sente chiamata da Dio fin da bambina, al punto da far voto di castità il giorno della prima comunione, e cioè a 10 anni. Pur sorvolando sul significato di un simile voto a quell’età e sulla capacità di comprenderne fino in fondo il significato e le conseguenze, resta il fatto che questa bambina si sente da subito orientata verso Dio.
Cresce con il desiderio di farsi suora e intanto, fa catechismo, anima al bene le compagne, si impegna in parrocchia in mille modi. Solo sui 20 anni riesce però a realizzare il suo sogno, tra le Sorelle della Misericordia di Verona che le danno il nome di suor Passitea Maria di Gesù Bambino.
Fa scuola in diverse località del Veneto, svolgendo un intenso apostolato tra i giovani e i bambini, interessandosi dei malati e degli invalidi. Tutto ciò per 25 anni, con una vita attiva intensissima, pensando alla clausura.
Perché questa suora è prima di tutto una mistica, dai colloqui continui con il cielo, dalla preghiera prolungata e dalla penitenza ferrea, che cerca di vedere Gesù in ogni persona e che cerca di propagare nel suo ambiente quella devozione al Volto Santo respirata in famiglia.
Amata e venerata dai più, viene derisa e calunniata da altri: è in questa triste e delicata fase della sua vita che il vescovo di Vittorio Veneto decide di esaudire il suo desiderio di clausura e le permette di fare un’intensa esperienza contemplativa in un monastero cistercense, dove assume il nome di suor Maria Pia. Per poco tempo, però, perché qualche mese dopo è di nuovo impegnata nell’insegnamento, ancora e sempre accompagnata da incomprensioni e derisioni.
È forse troppo scomoda questa donna che, oltre a fare scuola in un paese del trevigiano, trova il tempo per allestire una mensa per i poveri, un laboratorio per insegnare il lavoro a bambine orfane e a giovani povere, addirittura una scuola materna.
Scomoda sì, ma anche terribilmente affascinante, tanto che alcune giovani cominciano a seguirla e a fare comunità con lei. Quasi senza accorgersene si trova così fondatrice di una congregazione nuova, le Religiose del Santo Volto, che hanno come carisma particolare di «propagare, riparare, ristabilire il Volto del dolce Gesù nelle anime».
Madre Maria Pia affida alle sue suore il compito di «far sorridere» il Volto di Cristo nel volto del fratello sfigurato dal peccato, dall’ingiustizia e dalla malattia e la congregazione si espande, in Italia e nel mondo. Muore il 28 giugno 1951, stroncata da un infarto.
Il miracolo che l’ha portata sugli altari il 13 novembre 2005 riguarda Maria Azzurra De Lollis, figlia dell’attrice Salvatrice Elena Negro (in arte Sandra Milo) e del medico Ottavio De Lollis. Venuta alla luce dopo 28 settimane di gravidanza, la bambina fu data per morta, tanto che era già stato redatto l’atto di decesso.
Dopo 20 minuti di asfissia totale, tornò a vivere per intercessione di madre Maria Pia Mastena, la suora che, come ha detto papa Benedetto XVI, «aveva assimilato i sentimenti di dolce premura del Figlio di Dio verso l’umanità e ne aveva concretizzato i gesti di compassione».
Autore: Gianpiero Pettiti
SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/91257.html
San
Fior (Treviso, Italia): tomba della beata Maria Pia Mastena, luogo di devozione
nella cappella della Congregazione religiosa delle suore del Santo Volto nel
cimitero paesano.
Maria Pia Mastena
(1881-1951)
BEATIFICAZIONE:
- 13 novembre 2005
- Papa Benedetto
XVI
RICORRENZA:
- 28 giugno
Religiosa, fondatrice
dell'istituto religioso delle Suore del Santo Volto
Maria Pia Mastena
(1881-1951)
La Venerabile Serva di
Dio MARIA PIA MASTENA nacque a Bovolone in provincia di Verona il 7 dicembre
1881.
Dei suoi genitori i testi
parlano come di ottimi cristiani e molto fervorosi nella pratica religiosa e
nell’esercizio della carità. Dei quattro fratelli, l’ultimo, Tarcisio, entrò
nell’Ordine dei Frati Cappuccini e morì anch’egli in fama di santità.
La futura beata, il 19
marzo 1891 ricevette con grande fervore la prima comunione, in occasione della
quale emise privatamente il voto di castità. Il 29 agosto ricevette il
sacramento della Confermazione. Durante l’adolescenza fu assidua alle funzioni
religiose ed alle attività della parrocchia, particolarmente come catechista.
Presto in lei si fece
sentire la chiamata alla vita religiosa, perseguendo il suo ideale improntato
ad una forte devozione eucaristica ed al Santo Volto. Fece domanda di entrare
in convento all’età di 14 anni, ma fu accettata soltanto nel 1901 come
postulante nell’Istituto delle Sorelle della Misericordia di Verona.
Con il permesso dei
Superiori, l’11 aprile 1903, nello stesso giorno in cui — senza esserne a
conoscenza — tornava al Cielo la mistica lucchese Santa Gemma Galgani, fece il
personale « voto privato di vittima ».
Vestì l’abito religioso
il 29 settembre del 1902, e il 24 ottobre 1903 emise i voti religiosi e le fu
imposto il nome di Suor Passitea di Gesù Bambino. Visse con generosa intensità
spirituale questa prima tappa di vita religiosa e la ricorderà sempre come un
tempo di grazia e di benedizione e sempre parlerà con stima e riconoscenza dei
superiori e delle consorelle dell’Istituto delle Sorelle della Misericordia. Il
fervore trovato in questo Istituto la porterà a fare in seguito il voto di
cercare in tutto la cosa più perfetta.
Svolse il compito dell’insegnante
in diversi luoghi del Veneto, e ben 19 anni li trascorse a Miane, dedicandosi
anche ad un intenso apostolato tra gli alunni di ogni età, infermi e inabili.
Con l’autorizzazione dei
suoi Superiori ed il « nulla osta » della Santa Sede, entrò il 15 aprile 1927
nel monastero Cistercense di Veglie, per assecondare il suo anelito
contemplativo.
Il 15 novembre 1927,
incoraggiata dal Vescovo di Vittorio Veneto, uscì dal Monastero, riprese l’insegnamento
e passò all’istituzione di una nuova Congregazione denominata Religiose del
Santo Volto. Eretta canonicamente l’8 dicembre 1936, dopo tante sofferenze fu
riconosciuta quale Congregazione di Diritto Pontificio il 10 dicembre 1947.
Tutta la sua attività
seguente fu dedicata al consolidamento e all’espansione della Congregazione,
promuovendo nuove iniziative per i poveri, sofferenti ed ammalati, affidando
all’Istituto il carisma di « propagare, riparare, ristabilire l’immagine del
dolce Gesù nelle anime ».
Morì a Roma il 28 giugno
1951.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051113_mastena_it.html
Un
monumero per la Beata Maria Pia Mastena
Pubblicato il 25 feb 2014
Da : La Rana News
Matura nel corso degli anni il sogno di Sante Patuzzo di realizzare, in onore della Beata Maria Pia Mastena, qualcosa che possa onorare la sua fede in Dio e l’esempio di umiltà e di laboriosità fraterna che ne ha caratterizzato l’esistenza. Già al ritorno da Roma, nel pellegrinaggio per la beatificazione di Maria Pia Mastena, scatta la prima scintilla: un riconoscimento ufficiale da parte della Città di Bovolone.
La demolizione dell’asilo comunale di via Roma aggiunge un puzzle al progetto di Patuzzo che, in seguito alla rimozione forzata dell’albero antistante l’asilo, raduna vari amici e persone fidate e si adopera per il recupero del tronco e delle radici dell’albero, sotto le cui fronde la Beata giocava in età pre-scolare. Ecco il motivo per cui esso rappresenta “metaforicamente” un forte legame tra Bovolone e la Beata.
Nell’anno 2009 viene costituita l’Associazione “Centro Studi e Ricerche” della quale Sante Patuzzo viene eletto Presidente. Con il trascorrere degli anni molte persone entrano a far parte di questo importante progetto.
Inaspettatamente e provvidenzialmente il sig. Paolino Gaburro scolpisce un busto della nostra Beata Maria Pia e generosamente lo dona al “Centro Studi e Ricerche”. Questo progetto diventa realtà, con l’aiuto di persone volenterose e di vari enti, quali le Suore del “Sacro Volto”, i Sacerdoti della parrocchia di Bovolone, il Sindaco e l’Amministrazione Comunale, i responsabili della “Banca Veronese” – Sede di Bovolone di Via Roma.
Tale istituto concederà un’aiuola antistante la propria sede per la posa del
monumento, che verrà inaugurato nel novembre 2015, in occasione del
10°anniversario della Beatificazione della nostra concittadina Beata
Maria Pia Mastena.
Breve Biografia:
La Beata Maria Pia Mastena nacque a Bovolone il 7 dicembre 1881. Divenne suora
della Misericordia nel 1903. Insegnante, donna contemplativa, si dedicò
all’apostolato tra infermi ed inabili e scoprì in essi il Volto di Gesù, che
tanto cercava ed amava. Istituì la Congregazione “Religiose del Santo Volto”,
riconosciuta dal Papa nel 1947. La sua attività fu quella di promuovere
iniziative per poveri, sofferenti ed ammalati, affidando all’istituto da lei
sorto, il carisma e compito di “propagare, riparare, ristabilire l’immagine del
dolce Gesù nelle anime”. Morì a Roma il 28 Giugno 1951. Fu beatificata a Roma
il 13 Novembre 2005 da Papa Benedetto XVI.
Il Direttivo
Centro Studi e Ricerche
SOURCE : http://www.larananews.it/
“Se ami la vita”: un film
sulla Beata Mastena
centrostudiricerche / dicembre
9, 2015
Una pellicola sulla Beata
che fece il miracolo all’attrice Sandra Milo
“Se ami la vita” è il
film sulla Beata Suor Maria Pia Mastena, fondatrice delle Religiose del Santo
Volto, con sede a San Fior.
Il film, realizzato da
Thomas Toffoli, che oltre ad essere produttore recita la parte del padre della
Beata, è stato presentato in prima assoluta il 27 giugno 2015 a San Fior (TV).
Beata Mastena è nata nel
1881 a Bovolone (Verona); è stata insegnante a Miane, Carpesica e San Fior,
dove nel 1930 ha aperto un asilo, una mensa gratuita per i bambini poveri, un
laboratorio. Il miracolo è avvenuto nel 1970: la neonata Maria Azzurra (figlia
dell’attrice Sandra Milo) data per morta alla nascita, è rimasta in vita grazie
alle preghiere rivolte a Suor Mastena da parte di suor Costantina. Madre Maria
Pia Mastena è stata solennemente beatificata da papa Benedetto XVI a San Pietro
il 13 novembre 2005.
L’amore e la devozione al
Santo Volto di Cristo sono stati al centro della vita di suor Mastena. Il cast
ha visto al lavoro circa 200 persone tra attori protagonisti, comparse, persone
addette alla realizzazione del film. Il film, fatto in collaborazione con il
produttore italo americano Alex Francesco Newsome, è stato girato a Vittorio
Veneto, all’abbazia di Follina, Miane, e Conegliano.
“Alla scena della
rianimazione della bambina Maria Azzurra, data per morta alla nascita e
miracolata dalla Santa -racconta Toffoli- ha partecipato anche la ginecologa
Clara Corsini e alcune infermiere del vittoriese”.
SOURCE : https://centrostudiricerche.wordpress.com/2015/12/09/se-ami-la-vita-un-film-sulla-beata-mastena/
Voir aussi : Suore del Santo Volto