Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
Sainte Marie-Thérèse
Chiramel Mankidiyan
Fondatrice des
religieuses de la Sainte Famille en Inde (+ 1926)
Carmélite - fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille en Inde.
Maria Teresa Chimarel Mankidiyan (1876-1926) béatifiée le 9 avril 2000 par Jean-Paul II
- canonisée le 13 octobre 2019
vidéo, «nous avons tous besoin de guérison»
Dans son homélie, le Pape a commenté l’évangile du jour pour décrire les trois étapes du «chemin de la foi» : invoquer, marcher, remercier. Trois étapes parcourues par ces saints, par qui le Seigneur a fait briller Sa lumière «dans les obscurités du monde».
- Reconnaissance d'un miracle attribué à son intercession, décret du 12 février 2019 (en italien)
- au consistoire du 1er juillet, annonce de la canonisation le 13 octobre 2019 de John Henry Newman, Giuseppina Vannini, Maria Teresa Chiramel Mankidiyan, Dulce Lopes Pontes et de Margarita Bays.
"Depuis l'enfance, Mariam Theresia Mankidiyan savait instinctivement que l'amour de Dieu pour elle exigeait une profonde purification personnelle. En s'engageant dans une vie de prière et de pénitence, la volonté de sœur Mariam Theresia d'embrasser la Croix du Christ lui permit de demeurer fidèle face aux fréquentes incompréhensions et aux dures épreuves spirituelles.
Le discernement patient de sa vocation la conduisit finalement à fonder la Congrégation de la Sainte Famille, qui continue de puiser son inspiration de son esprit contemplatif et de son amour des pauvres.
Convaincue que 'Dieu donnera la vie éternelle à ceux qui convertissent les pécheurs et les mettent sur le droit chemin' (Lettre 4 à son Père spirituel, Joseph Vithayathil), sœur Mariam se consacra à cette tâche à travers ses visites et ses conseils ainsi que ses prières et sa pratique pénitentielle. A travers l'intercession de la bienheureuse Mariam Thresia, puissent tous les hommes et les femmes consacrées être renforcés dans leur vocation de prier pour les pécheurs et d'attirer les autres au Christ à travers leurs paroles et leur exemple."
- Béatifiée le 9 avril 2000 - homélie de Jean-Paul II
Au village de Kuzhikkattussery au Kérala, en Inde, l'an 1926, la bienheureuse
Marie-Thérèse Chiramel Mankidiyan, vierge, qui mena une vie d'ermite dans la
plus grande austérité de pénitence, chercha le Christ dans les plus pauvres
gens et les plus délaissés et fonda la Congrégation des Sœurs de la Sainte
Famille.
Martyrologe romain
Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
Mariam
Thresia - മറിയം ത്രേസ്യ
Kuzhikkattussery
കുഴിക്കാട്ടുശ്ശേരി
Mala Panhchayat മാള പഞ്ചായത്ത്
Thrissur District തൃശ്ശൂർ ജില്ല
Bienheureuse
Marie Thérèse CHIRAMEL MANKIDIYAN
Nom: CHIRAMEL MANKIDIYAN
Prénom: Marie Thérèse (Mariam Thresia)
Nom de religion: Marie Thérèse (Mariam Thresia)
Pays: Inde
Naissance: 26.04.1876 à Puthenchira (Kerala)
Mort: 08.06.1926
Etat: Religieuse – Fondatrice
Note: Se consacre au Christ dès son enfance. Au service des pauvres. Visions – Stigmates. Carmélite à Ollur. Puis Fondatrice de la Congrégation de la Sainte Famille (1914).
Béatification: 09.04.2000 à Rome par Saint Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 8 juin
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.15 p.1-2 – n.16 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Mariam Thresia Chiramel Mankidiyan naquit le 26 Avril 1876 à Puthenchira (État de Kerala, au sud de l'Inde) dans une famille Chrétienne.
Dès son plus jeune âge, elle sentit l'appel de Dieu et choisit de ressembler au Christ qui souffre, à qui elle consacra sa virginité à l'âge de dix ans.
Après la mort de sa mère - elle avait alors douze ans - elle intensifia sa collaboration dans la paroisse avec trois jeunes filles, aidant les pauvres, soignant les malades et rendant visite aux personnes seules.
Elle s'occupa en particulier des personnes malades de la lèpre et abandonnées
de tous.
Convaincue que "Dieu donnera la vie éternelle à ceux qui convertissent les
pécheurs et les mettent sur le droit chemin" (lettre 4 à son Père
spirituel), elle se consacra à cette tâche à travers ses visites et ses
conseils, ainsi que par la Prière et la Pénitence.
Cette forme d'apostolat, audacieuse pour l'époque, ne manqua pas de susciter
des critiques qui cependant ne la découragèrent pas.
Elle reçut de Dieu de nombreux signes de sa faveur: visions, extases,
stigmates, mais aussi attaques du démon.
Au début, l'Évêque n'y crut pas. En 1903, elle fit part au Vicaire apostolique de Trichur de son désir de fonder une maison de retraite et de Prière; celui-ci lui suggéra tout d'abord d'entrer chez les Clarisses, mais c'est chez les Carmélites d'Ollur qu'elle entra.
Par la suite l'Évêque comprit que Dieu désirait la création d'une nouvelle maison religieuse et, le 14 mai 1914, il l'érigea canoniquement en l'appelant "Congrégation de la Sainte Famille" en s'inspirant des constitutions de la Sainte Famille de Bordeaux, de Ceylan.
Mariam Thresia mourut en odeur de sainteté le 8 Juin 1926.
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL
II
BEATIFICATION
Dimanche, 9 Avril 2000
1. "Seigneur,
nous voulons voir Jésus" (Jn 12, 21).
Telle est la requête
adressée à Philippe par plusieurs Grecs, montés à Jérusalem à l'occasion de la
Pâque. Leur désir de rencontrer Jésus et d'en écouter la parole suscite une réponse
solennelle: "Voici venue l'heure où doit être glorifié le Fils de
l'homme" (Jn 12, 23). Quelle est cette "heure" à laquelle
Jésus fait allusion? Le contexte l'éclaircit: c'est l'"heure"
mystérieuse et solennelle de sa mort et de sa résurrection.
Voir Jésus! Comme ce
groupe de Grecs, d'innombrables hommes et femmes au cours des siècles ont
désiré connaître le Seigneur. Ils l'ont vu avec les yeux de la foi. Ils l'ont
reconnu comme Messie, crucifié et ressuscité. Ils se sont laissés conquérir par
lui et sont devenus ses disciples fidèles. Ce sont les saints et les
bienheureux que l'Eglise indique comme modèles à imiter et exemples à suivre.
Dans le contexte des
célébrations de l'Année Sainte, j'ai aujourd'hui la joie d'élever à la gloire
des autels plusieurs nouveaux bienheureux. Il s'agit de cinq confesseurs de la
foi qui ont annoncé le Christ à travers la parole et qui l'ont témoigné à
travers le service incessant à leurs frères. Il s'agit de Mariano de Jésus Euse
Hoyos, prêtre diocésain et curé; de Franz Xaver Seelos, prêtre profès de la
Congrégation du Très Saint Rédempteur; de Anna Rosa Gattorno, veuve, fondatrice
de l'Institut des Filles de Sainte-Anne; de Marie Elisabeth Hesselblad,
fondatrice de l'Ordre des Soeurs du Très Saint Sauveur et de Mariam Thresia
Chiramel Mankidiyan, fondatrice de la Congrégation de la Sainte Famille en
Inde.
[en espagnol]
2. "Si
quelqu'un me sert, qu'il me suive, et où je suis, là aussi sera mon
serviteur" (Jn 12, 26), nous a dit Jésus dans l'Evangile que nous
venons d'entendre. Le Père Mariano de Jésus Euse Hoyos, Colombien, que j'élève
aujourd'hui à la gloire des autels, fut un disciple fidèle de Jésus-Christ en
exerçant avec abnégation son ministère sacerdotal. A partir de son expérience
intime de rencontre avec le Seigneur, le Père Marianito, comme on l'appelle
familièrement dans son pays, s'engagea inlassablement dans l'évangélisation des
enfants et des adultes, en particulier des paysans. Il ne s'épargna aucun
sacrifice ni aucune souffrance, oeuvrant pendant presque cinquante dans une
modeste paroisse d'Angostura, à Antioquia, à la gloire de Dieu et au bien des
âmes qui lui furent confiées.
Que son lumineux
témoignage de charité, de compréhension, de service, de solidarité et de pardon
soit un exemple en Colombie et également une aide appréciable pour continuer à
travailler à la paix et à la réconciliation totale dans ce pays bien-aimé. Si
la date du 9 avril d'il y a cinquante-deux ans marqua le début de violences et
de conflits, qui, hélas, durent encore, puisse ce jour de l'année du grand
Jubilé marquer le commencement d'une étape au cours de laquelle tous les
Colombiens construiront ensemble une nouvelle Colombie, fondée sur la paix, la
justice sociale, le respect de tous les droits humains et l'amour fraternel entre
les enfants d'une même patrie.
[en anglais]
"Rends-moi la joie de ton salut,
assure en moi un esprit magnanime. Aux pécheurs j'enseignerai tes voies, à toi
se rendront les égarés" (Ps 51, 14-15).
Fidèle à l'esprit et au charisme de la Congrégation des Rédemptoristes
auquel il appartenait, Père Franz Xaver Seelos méditait souvent sur ces paroles
du Psalmiste. Soutenu par la grâce de Dieu et par une intense vie de prière, le
Père Seelos quitta sa Bavière natale et s'engagea
généreusement et joyeusement dans l'apostolat missionnaire parmi les
communautés de migrants aux Etats-Unis.
Dans les divers lieux où
il travailla, le Père Franz Xaver apporta son enthousiasme, son esprit de
sacrifice et son zèle apostolique. Aux personnes abandonnées et
laissées-pour-compte, il prêcha le message de Jésus-Christ, "la source du
salut éternel" (He 5, 9), et au cours des heures passées au
confessionnal, il convainquit de nombreuses personnes de retourner à Dieu.
Aujourd'hui, le bienheureux Franz Xaver Seelos invite les membres de l'Eglise à
approfondir leur union avec le Christ dans les Sacrements de la Pénitence et de
l'Eucharistie. A travers son intercession, puissent tous ceux qui travaillent
dans la vigne de Dieu pour le salut de son peuple, être encouragés et renforcés
dans leur tâche.
[en italien]
4. "Et moi, une
fois élevé de terre, - Jésus a-t-il promis dans l'Evangile - j'attirerai tous
les hommes à moi" (Jn 12, 32). En effet, ce sera du haut de la Croix
que Jésus révélera au monde l'amour infini de Dieu pour l'humanité qui a besoin
de salut. Attirée irrésistiblement par cet amour, Anna Rosa Gattorno transforma
sa vie en une immolation permanente pour la conversion des pécheurs et la
sanctification de tous les hommes. Etre le "porte-parole" de Jésus,
pour faire parvenir partout le message de l'amour qui sauve: voilà
l'aspiration la plus profonde de son coeur!
Entièrement dévouée à la
Providence et animée par un élan courageux de charité, la bienheureuse Anna
Rosa Gattorno eut une unique intention, celle de servir Jésus dans les membres
douloureux et blessés de son prochain, avec sensibilité et attention maternelle
envers chaque souffrance humaine.
Le témoignage de charité
singulier laissé par la nouvelle bienheureuse,
constitue encore aujourd'hui un encouragement stimulant pour ceux qui sont
engagés dans l'Eglise à apporter, de façon plus spécifique, l'annonce de
l'amour de Dieu qui guérit les blessures de chaque coeur et qui offre à tous la
plénitude de la vie immortelle.
[en anglais]
5. "Et moi, une
fois élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi" (Jn 12, 32).
La promesse de Jésus est merveilleusement remplie dans la vie de Marie
Elisabeth Hesselblad. Comme sa compatriote, sainte Brigitte, elle acquit
également une profonde compréhension de la sagesse de la Croix à travers la
prière et dans les événements de sa vie. Son expérience, très précoce, de
pauvreté, son contact avec les malades qui l'impressionnaient par leur sérénité
et leur confiance en l'aide de Dieu, et sa persévérance, en dépit des nombreux
obstacles, pour fonder l'Ordre du Très Saint Sauveur de Sainte-Brigitte, lui
enseigna que la Croix est au centre de la vie humaine, et est la révélation
ultime de l'amour de notre Père céleste. En méditant constamment sur la Parole
de Dieu, soeur Elisabeth fut confirmée dans sa résolution d'oeuvrer et de prier
pour que tous les chrétiens ne soient qu'un (cf. Jn 17, 21).
Elle fut convaincue qu'en
écoutant la voix du Christ crucifié, ils se réuniraient en un seul troupeau
sous un seul pasteur (cf. Jn 10, 16), et dès le début, sa fondation,
caractérisée par sa spiritualité eucharistique et mariale, s'engagea pour la
cause de l'unité chrétienne à travers la prière et le témoignage évangélique. A
travers l'intercession de la bienheureuse Marie
Elisabeth Hesselblad, pionnière de l'oecuménisme, puisse Dieu bénir et
porter à maturation les efforts de l'Eglise pour édifier une communion toujours
plus profonde et encourager une coopération toujours plus efficace entre tous
les disciples du Christ: ut unum sint.
6. "Si le grain
de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul; mais s'il meurt, il porte
beaucoup de fruit" (Jn 12, 24). Depuis l'enfance, Mariam Thresia
Mankidiyan savait instinctivement que l'amour de Dieu pour elle exigeait une
profonde purification personnelle. En s'engageant dans une vie de prière et de
pénitence, la volonté de soeur Mariam Thresia d'embrasser la Croix du Christ
lui permit de demeurer fidèle face aux fréquentes incompréhensions et aux dures
épreuves spirituelles.
Le discernement patient
de sa vocation la conduisit finalement à fonder la Congrégation de la Sainte
Famille, qui continue de puiser son inspiration de son esprit contemplatif et
de son amour des pauvres.
Convaincue que "Dieu
donnera la vie éternelle à ceux qui convertissent les pécheurs et les mettent
sur le droit chemin" (Lettre 4 à son Père spirituel), soeur Mariam se
consacra à cette tâche à travers ses visites et ses conseils ainsi que ses
prières et sa pratique pénitentielle. A travers l'intercession de la
bienheureuse Mariam Thresia, puissent tous les hommes et les femmes consacrées
être renforcés dans leur vocation de prier pour les pécheurs et d'attirer les
autres au Christ à travers leurs paroles et leur exemple.
[en italien]
7. "Alors je
serai leur Dieu et eux seront mon peuple" (Jr 31, 33). Dieu est notre
unique Seigneur et nous sommes son peuple. Ce pacte d'amour indissoluble entre
Dieu et l'humanité s'est réalisé pleinement dans le sacrifice pascal du Christ.
C'est en Lui que, bien qu'appartenant à des terres et des cultures différentes,
nous devenons un unique peuple, une seule Eglise, un même édifice spirituel,
dont les saints sont les pierres lumineuses et solides.
Nous rendons grâce au
Seigneur pour le splendide témoignage de ces nouveaux bienheureux. Nous nous tournons
vers eux, en particulier en ce temps de Carême, pour en tirer un encouragement
dans la préparation aux prochaines célébrations pascales.
Que Marie, Reine des
Confesseurs, nous aide à suivre son divin Fils, comme l'ont fait les nouveaux
bienheureux. Et vous, Mariano de Jésus Euse Hoyos, Franz Xaver Seelos, Anna
Rosa Gattorno, Marie Elisabeth Hesselblad, et Mariam Thresa Chiramel
Mankidiyan, intercédez pour nous, afin que, en participant
intimement à la Passion rédemptrice du Christ, nous
puissions vivre la fécondité de la semence qui meurt et être accueillis comme
sa moisson dans le Royaume des cieux.
Amen!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Matthew, guéri après
avoir invoqué Mère Myriam-Thérèse
Une fleur de l’Eglise du
Kerala
JUIN 08, 2013 00:00ANITA
BOURDINSPIRITUALITÉ Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire d’une
bienheureuse de l’Inde, plus précisément, de l’Etat du Kerala, dans le Sud de
la Nation, Mariam-Thresia Chiramel Mankidyian, Vierge (1873-1926). Une fleur
de l’Eglise syro-malabare. Elle a été béatifiée par Jean-Paul II le 9 avril
2000.
Convaincue que
« Dieu donnera la vie éternelle à ceux qui convertissent les pécheurs et
les mettent sur le droit chemin » (Lettre 4 à son Père spirituel),
soeur Mariam-Thresia, se consacra à cette tâche à travers ses
visites et ses conseils, ses prières et sa pratique pénitentielle. Le
discernement patient de sa vocation la conduisit finalement à fonder la
Congrégation de la Sainte-Famille, qui continue à s’inspirer de son esprit
contemplatif et de son amour des pauvres.
La guérison instantanée
des deux pieds du jeune Matthew Devassy Pellissery, lui aussi du Kerala,
affecté d’une torsion bilatérale congénitale, contribua à a cause de sa
béatification. L’enfant avait environ 15 ans. Sa famille avait décidé, en 1970,
de demander sa guérison après la lecture de la vie de
Mère Mariam-Thresia . Tous se rendirent en pèlerinage sur sa tombe et
s’engagèrent à prier pendant 41 jours pour sa béatification.
Matthew l’invoquait sans
cesse. Dans la nuit du 21 août 1970, après 33 jours de jeûne et de prière, il
eut une vision de la religieuse. Elle lui massait le pied droit, à la façon des
mamans indiennes. A son réveil, le pied était guéri. La guérison du deuxième
pied fut annoncée à sa mère, dans une vision nocturne également. La mère se
leva et alla constater la guérison: c’était le 28 août 1971. Les médecins ont
reconnu cette guérison comme immédiate, totale et inexplicable du point de vue
de l’état actuel de la science.
Elle était née à
Puthenchira dans une famille chrétienne. Dès l’âge de dix ans, elle se consacra
à Dieu. A douze ans, après la mort de sa mère, elle travaille à la paroisse
avec trois autres jeunes, au service des pauvres, des malades, des personnes
seules: visites, conseils, prière, pénitence. Extases, visions, stigmates,
et luttes spirituelles ont aussi marqué sa vie intérieure.
C’est en 1903 qu’elle
demanda au vicaire apostolique de Trichur de fonder une maison de prière: il
lui suggéra d’entrer chez les Clarisses, mais elle entra finalement au Carmel
d’Ollur.
Pourtant, l’évêque finit
par consentir à l’ouverture d’une maison de prière, et il érigea la nouvelle
fondation en 1914: la Congrégation de la Sainte-Famille était née, sur le
modèle des Constitutions de la Sainte-Famille de Bordeaux, présente à Ceylan.
Matthew,
guéri après avoir invoqué Mère Myriam-Thérèse | ZENIT - Français
JUIN 08, 2013
00:00SPIRITUALITÉ
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Anita Bourdin View all
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Journaliste française
accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org.
Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme
(Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat
en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.
Matthew,
guéri après avoir invoqué Mère Myriam-Thérèse | ZENIT - Français
SOURCE : https://fr.zenit.org/2013/06/08/matthew-gueri-apres-avoir-invoque-mere-myriam-therese/
Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
Mariam
Thresia - മറിയം ത്രേസ്യ
Kuzhikkattussery
കുഴിക്കാട്ടുശ്ശേരി
Mala Panhchayat മാള പഞ്ചായത്ത്
Thrissur District തൃശ്ശൂർ ജില്ല
Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
Mariam
Thresia - മറിയം ത്രേസ്യ
Kuzhikkattussery
കുഴിക്കാട്ടുശ്ശേരി
Mala Panhchayat മാള പഞ്ചായത്ത്
Thrissur
District തൃശ്ശൂർ ജില്ല
Saint Mariam
Thresia Chiramel Mankidiyan
Also
known as
Maria Theresa Chiramel
Profile
Made a vow of private
chastity at age 10. Her mother died when
Mariam was 12, and she dedicated herself to prayer,
to the service of the poor and sick,
and to the comfort of lonely people in her parish.
With three friends, she formed a prayer group,
and engaged in apostolic work on the streets, with the neediest families of the
village including the Untouchables caste.
In 1903 she
requested permission to build a house of prayer and
retreat, but Apostolic Vicar, Mar John Menachery of Trichur, refused the
request, and recommended that she test her vocation. Mariam entered several
Congregations, and in 1913 her bishop granted
her permission to build the home. On 14
May 1914,
the Congregation of the Holy Family was founded. By Mariam’s death,
they had established three convents,
two day schools,
two boarding schools,
a study home, and an orphanage.
Today the Congregation operates in Kerala, in northern India, Germany, Italy,
and Ghana with over 170 houses.
Born
26
April 1876 at
Trichur, Kerala, India
8
June 1926 in
Kuzhikattussery, Thissur, Kerala, India of
natural causes
28
June 1999 by Pope John
Paul II (decee of heroic virtues)
9
April 2000 by Pope John
Paul II
13
October 2019 by Pope Francis at Saint
Peter’s Basilica, Rome, Italy
Additional
Information
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en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Mariam Thresia
Chiramel Mankidiyan“. CatholicSaints.Info. 6 July 2023. Web. 8 June 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-mariam-thresia-chiramel-mankidiyan/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-mariam-thresia-chiramel-mankidiyan/
HOMILY OF THE HOLY FATHER
BEATIFICATION OF 5
SERVANTS OF GOD
Sunday, 9 April 2000
1. "We wish to
see Jesus" (Jn 12: 21).
This is the request made
to Philip by some Greeks who went up to Jerusalem for the Passover. Their
desire to meet Jesus and to hear his word prompts a solemn response:
"The hour has come for the Son of man to be glorified" (Jn 12: 23).
What is this "hour" to which Jesus refers? The context explains
it: it is the mysterious and solemn "hour" of his Death and
Resurrection.
To see Jesus! Like that
group of Greeks, countless men and women down the centuries have
desired to know the Lord. They have seen him with the eyes of faith. They have
recognized him as the crucified and risen Messiah. They have let themselves be
won over by him and have become his faithful disciples. They are the saints and
blesseds whom the Church holds up to us as models to imitate and examples to
follow.
In the context of the
Holy Year celebrations, today I have the joy of raising several new blesseds to
the glory of the altars. They are five confessors of the faith who proclaimed
Christ in word and bore witness to him in continual service to their brethren.
They are Mariano de Jesús Euse Hoyos, a diocesan parish priest; Francis Xavier
Seelos, a professed priest of the Congregation of the Most Holy Redeemer; Anna
Rosa Gattorno, a widow, foundress of the Institute of the Daughters of St Anne;
Mary Elisabeth Hesselblad, foundress of the Order of the Sisters of the Most
Holy Saviour; and Mariam Thresia Chiramel Mankidiyan, foundress of the
Congregation of the Holy Family in India.
2. "If anyone serves me, he must follow me; and where I am, there shall my
servant be also" (Jn 12: 26), Jesus told us in the Gospel we
just heard. A faithful follower of Jesus Christ in the self-sacrificing
exercise of the priestly ministry, Fr Mariano de Jesús Euse Hoyos, a Colombian,
is raised today to the glory of the altars. From his intimate experience of
meeting the Lord, Fr Marianito, as he is familiarly known in his homeland,
dedicated himself tirelessly to the evangelization of children and adults,
especially farmworkers. He spared no sacrifice or hardship, giving himself for
almost 50 years in a modest parish of Angostura, in Antioquia, for the glory of
God and the good of the souls entrusted to his care.
May his shining witness
of charity, understanding, service, solidarity and forgiveness be an example in
Colombia and also an effective help in continuing the work of peace and full
reconciliation in this beloved country. If 9 April 52 years ago marked the
beginning of violence and conflicts, which unfortunately are still going on,
may this day of the Great Jubilee year mark a new phase in which all Colombians
will build a new Colombia together, one based on peace, social justice, respect
for all human rights and brotherly love among children of the same homeland.
3. "Give me again
the joy of your help; with a spirit of fervour sustain me, that I may teach
transgressors your ways and sinners may return to you" (Ps 51: 14-15).
Faithful to the spirit and charism of the Redemptorist Congregation to which he
belonged, Fr Francis Xavier Seelos often meditated upon these words of the
Psalmist. Sustained by God's grace and an intense life of prayer, Fr Seelos
left his native Bavaria and committed himself generously and joyfully to the
missionary apostolate among immigrant communities in the United States.
In the various places
where he worked, Fr Francis Xavier brought his enthusiasm, spirit of sacrifice
and apostolic zeal. To the abandoned and the lost he preached the message of
Jesus Christ, "the source of eternal salvation" (Heb 5: 9),
and in the hours spent in the confessional he convinced many to return to God.
Today, Bl. Francis Xavier Seelos invites the members of the Church to deepen
their union with Christ in the sacraments of Penance and the Eucharist. Through
his intercession, may all who work in the vineyard for the salvation of God's
people be encouraged and strengthened in their task.
4. "I, when I am lifted up from the earth", Jesus promised in the
Gospel, "will draw all men to myself" (Jn 12: 32). Indeed,
from high on the Cross Jesus will reveal to the world God's boundless love for
humanity in need of salvation. Irresistibly drawn by this love, Anna Rosa
Gattorno made a continual sacrifice of her life for the conversion of sinners
and the sanctification of all mankind. To be "Jesus' voice" in order
to bring the message of his saving love everywhere: this was her heart's
deepest desire!
With complete trust in
Providence and motivated by a courageous impulse of charity, Bl. Anna Rosa
Gattorno had one desire: to serve Jesus in the suffering and wounded limbs
of her neighbour, with sensitivity and motherly attention to all human misery.
Today the special witness
of charity left by the new blessed is still a stirring encouragement for
everyone in the Church who is committed more specifically to proclaiming the
love of God, who heals the wounds of every heart and offers the fullness of
immortal life to all.
5. "When I am lifted
up from the earth, I shall draw all men to myself" (Jn 12: 32).
The promise of Jesus is wonderfully fulfilled also in the life of Mary
Elisabeth Hesselblad. Like her fellow countrywoman, St Bridget, she too
acquired a deep understanding of the wisdom of the Cross through prayer and in
the events of her own life. Her early experience of poverty, her contact with
the sick who impressed her by their serenity and trust in God's help, and her
perseverance despite many obstacles in founding the Order of the Most Holy
Saviour of St Bridget, taught her that the Cross is at the centre of human life
and is the ultimate revelation of our heavenly Father's love. By constantly
meditating on God's word, Sr Elisabeth was confirmed in her resolve to work and
pray that all Christians would be one (cf. Jn 17: 21).
She was convinced that by
listening to the voice of the crucified Christ they would come together into
one flock under one Shepherd (cf. Jn 10: 16), and from the very
beginning her foundation, characterized by its Eucharistic and Marian
spirituality, committed itself to the cause of Christian unity by means of
prayer and evangelical witness. Through the intercession of Bl. Mary Elisabeth
Hesselblad, pioneer of ecumenism, may God bless and bring to fruition the
Church's efforts to build ever deeper communion and foster ever more effective
cooperation among all Christ's followers: ut unum sint.
6. "Unless a
wheat grain falls on the ground and dies, it remains only a single grain; but
if it dies it yields a rich harvest" (Jn 12: 24). From
childhood, Mariam Thresia Mankidiyan knew instinctively that God's love for her
demanded a deep personal purification. Committing herself to a life of prayer
and penance, Sr Mariam Thresia's willingness to embrace the Cross of Christ
enabled her to remain steadfast in the face of frequent misunderstandings and
severe spiritual trials. The patient discernment of her vocation eventually led
to the foundation of the Congregation of the Holy Family, which continues to
draw inspiration from her contemplative spirit and love of the poor.
Convinced that "God
will give eternal life to those who convert sinners and bring them to the right
path" (Letter 4 to her Spiritual Father), Sr Mariam devoted herself to
this task by her visits and advice, as well as by her prayers and penitential
practice. Through Bl. Mariam Thresia's intercession, may all consecrated men
and women be strengthened in their vocation to pray for sinners and draw others
to Christ by their words and example.
7. "I will be their
God, and they shall be my people" (Jer 31: 33). God is our only
Lord and we are his people. This indissoluble covenant of love between God and
humanity was brought to its fulfilment in Christ's paschal sacrifice. It is in
him that, despite belonging to different lands and cultures, we become one
people, one Church, one and the same spiritual building whose bright and solid
stones are the saints.
Let us thank the Lord for
the splendid witness of these new blesseds. Let us look to them, especially in
this Lenten season, in order to be spurred in our preparation for the
forthcoming Easter celebrations.
May Mary, Queen of
Confessors, help us to follow her divine Son as did the new blesseds. May you,
Mariano de Jesús Euse Hoyos, Francis Xavier Seelos, Anna Rosa Gattorno, Mary
Elisabeth Hesselblad, Mariam Thresia Chiramel Mankidiyan, intercede for us so
that by deeply sharing in Christ's redemptive Passion we can live the
fruitfulness of the seed that dies and be received as his
harvest in the kingdom of heaven. Amen!
© Copyright 2000 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
Mariam
Thresia - മറിയം ത്രേസ്യ
Kuzhikkattussery
കുഴിക്കാട്ടുശ്ശേരി
Mala Panhchayat മാള പഞ്ചായത്ത്
Thrissur
District തൃശ്ശൂർ ജില്ല
Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
Room
where St. Mariam Thresia Chiramel lived
Mother Mariam Thresia
Mankidiyan: From silent mystic to apostle of the family
Mariam Thresia, Founder
of the Congregation of the Holy Family of Thissur, in India, canonized by Pope
Francis on Sunday, October 13, 2019.
By Vatican News
Mariam Thresia Mankidiyan
was born in 1876 in Kerala, India, and named after Saint Teresa of Avila. She
spent her entire life assisting the poor, the sick, the elderly and all those
in need.
A childhood of charity
Thresia’s Mother was the
greatest influence in her childhood, reading her stories from the Bible and the
lives of the Saints, and teaching her how to pray. When Thresia was 10 years
old, she made a private vow of virginity and decided to consecrate her life to
Christ. At the same time, she attended to the sick and the poor, nursing lepers
and caring for orphaned children.
Mystical experiences
Thresia had a series of
mystical experiences, including the gift of healing and prophesy. She bore the
stigmata in secret and passed through her own “dark night of the soul”. At
first, she joined the Franciscan Poor Clares, then the Discalced Carmelites of
Ollur. In the end she decided that what she really needed was to lead a life
that was withdrawn and in silent union with God.
The "House of
Solitude”
In 1913 she created her
first small community with two friends. It was to become the nucleus of the
Congregation of the Holy Family. During the 12 years in which Mother Mariam was
at the head of the Congregation, despite the difficulties associated with the
outbreak of the First World War, the Congregation flourished with new convents,
schools, boarding schools and orphanages.
Mother Mariam Thresia
died on 8 June 1926 and was beatified by Pope Saint John Paul II on 9 April
2000.
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All about Blessed Mariam
Thresia - India's newest saint
Scott Harris
Tuesday, July 16, 2019
Early Life
Blessed Mariam Thresia
was born on 26 April 1876 as Thresia Mankidiyan in Kerala, India. Raised in the
Syro-Malabar Rite of the Catholic Church, her parents named her in honour of
St. Teresa of Avila, which would indicate the life of holiness and
contemplation that Thresia would achieve.
As a young child, she had
an intense desire to love God, and she would fast four times a week and pray
the Rosary several times daily. Seeing her daughter becoming very thin from all
of her fasting, her mother tried without much success to dissuade her from this
severe form of piety.
Young Thresia’s home life
was not easy. When her family fell into poverty, her father and brother often
turned to drink to deal with their situation. And sadly, her mother died when
Thresia was twelve years old, around the time her elementary school education
also ended. So young Thresia began to discern her own vocation in life.
She longed to live a life
of contemplation, prayer, and penance in solitude, but she soon abandoned this
plan, turning instead to a life of service. Continuing to attend her parish
church with three companions, she helped to clean it and decorate the
sanctuary. In her love for Jesus, she wanted to help the poor, nurse the sick,
and comfort the lonely. By being involved in charitable services, she
selflessly served the people of her neglected village, inspired by a deep
devotion to Christ.
Vocation
From 1904, Thresia began
to call herself Mariam Thresia in response to a vision in which she believed
that the Blessed Virgin Mary had asked her to add “Mariam” to her name.
With her three
companions, she formed a prayer group and an apostolate, visiting the poor and
the sick, making no distinctions as to caste or religion. They even broke with
the cultural custom of not leaving the house without a man to accompany them,
provoking criticism from people in the village.
Mariam Thresia was also
devoted to the conversion of sinners, for whom she prayed and fasted. She
received especial encouragement in this apostolate through her visions of the
Holy Family. She believed they guided her in her mission, particularly in the
conversion of sinners.
In 1903, she requested
her bishop’s permission to build a house of solitude for prayer. Instead, he
suggested that she join a community called the Congregation of the Franciscan
Clarists, but she didn’t think it was her calling. Mariam Thresia went to live
with the Carmelite nuns at a convent at Ollur, but she felt that this, too, was
not the life God was calling her to.
At last, in 1913, the
bishop gave her permission to build a house of prayer, where she and her three
companions could live like hermits, devoting themselves to austere lives of
prayer and penance, while continuing their mission of service to the poor and
the sick. This was the founding of her new Congregation of the Holy Family
(CHF), in which Mariam Thresia was named the first superior and her companions
became posulants. They continued to minister to the sick and the poor, and they
also provided for the education of girls and cared for orphaned children.
There were many spiritual
experiences that characterized the life of Mariam Thresia. She was said to have
received the stigmata first in 1905, and it became more visible by 1909. People
gathered to watch her lifted high and hanging on her wall in the form of a
crucifix every Friday.
In 1926, a falling object
struck Mariam Thresia’s leg. The wound would not heal, probably due to her
diabetes, and on 8 June 1926, she died in Kuzhikkattussery, India, at one of
the convents she had founded.
Miracles
The first miracle
attributed to the intercession of Blessed Mariam Thresia was that of Mathew D.
Pellissery, who was born in 1956 with congenital club feet. When he was
fourteen years old, his family began to fast and pray for a miraculous cure to
his deformity. They prayed and fasted for 33 days, and when he awoke on the
morning of 21 August 1970, he discovered that his right foot had straightened
overnight. His left foot was similarly healed the following year after a
further 39 days of fasting and prayer seeking the intercession of Blessed
Mariam Thresia.
A second miracle was the
healing of a baby in 2009. When he was born, Christopher was not expected to
survive. He had underdeveloped lungs and three holes in his heart. When he
began experiencing respiratory failure, doctors gave up hope for his life.
Christopher’s grandmother brought a relic of Blessed Mariam Thresia from her
home to the hospital to place beside him, and the family prayed for her
intercession. Christopher is now ten years old.
Patronage
Some possible patronages
for this soon-to-be-saint could be: orphans, people struggling with alcoholism,
sufferers of leprosy and small pox, women religious, families in poverty,
hermits, and diabetics.
This post is part of a
series about the saints who will be canonized by Pope Francis on October 13,
2019.
Want to read about the
others? Just follow these links:
SOURCE : https://slmedia.org/blog/all-about-blessed-mariam-thresia-indias-newest-saint
Santa Mariam Thresia Chiramel
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St. Mariam Thresia
Chiramel Mankidiyan
Mariam Thresia Chiramel
Mankidiyan was born on 26 April 1876 in Puthenchira, India, the third of five
children in a Catholic family. She received a Christian education from her
mother. Given her spiritual fervour, she received her First Communion at nine
years of age, considered early in those days. Thresia wished to devote herself
to the life of a hermit, but her family opposed it.
Gifted with a deep sensitivity
and compassion for suffering humanity and for families in difficult situations,
she dedicated herself to helping the poor, the sick, the dying and the
excluded. She went out to meet people and families in need, visiting the homes
of all, without distinctions based on caste or belief. Filled with deep love
for the Lord, she experienced visions, ecstasies and the stigmata. Bishop John
Menachery, understanding her desire to consecrate herself totally to God, gave
her permission in 1913 to build a hermitage which became the seat of the
“Congregation of the Holy Family”, inaugurated on 14 May 1914. Thresia was
named Mother Superior by the bishop.
The reputation of her
holy life and her apostolate to the family attracted many young women to
consecrate themselves, living in prayer and penance in the new Congregation
which continued to grow over time in number and vitality. People from all walks
of life approached her, particularly concerning family problems. She died on 8
June 1926 due to complications of diabetes. Mother Mariam Thresia’s reputation
for holiness spread rapidly and her tomb became a pilgrimage destination. She
was beatified on 9 April 2000 by Saint John Paul II. Her intercession is
invoked by families in difficult circumstances and by childless couples.
L'Osservatore Romano, 18 October 2019, page 3
SOURCE : https://www.ewtn.com/catholicism/saints/mariam-thresia-chiramel-mankidiyan-13886
Saint of the Day: St.
Mariam Thresia Chiramel Mankidiyan
Indian Mystic and
Religious Sister
Foundress of the Holy
Family Sisters (1867-1926)
Her life
+ Thresia was born in
Puthenchira in the Indian State of Kerala. The family was had become poor
because of the high cost of providing dowries for their elder daughters.
+ Following her mother’s
death—and perhaps to escape the realities of her father’s worsening
alcoholism—Thresia dreamed of leaving home to live a life of prayer and penance
as a hermit. However, being more practical, she began to practice works of
charity with two friends, visiting the sick, caring for the poor, and serving
in the parish church.
+ She and her companions
broke with local custom by traveling the roads without the company of a man and
they suffered criticism for their “brazen” behavior. Thresia never doubted her
safety because, as she said, she trusted in the protection of the Holy Family.
+ Thresia was a gifted
mystic and experienced numerous visions. The physical manifestations of her
mysticism—including the stigmata—led her bishop to order that she undergo the
Rite of Exorcism several times between 1902 and 1905. The priest order to
perform the ritual saw her experiences as a sign of holiness and he served as
her spiritual director for the rest of her life.
+ In time, Thresia added
“Mariam” to her name and was given permission by her bishop to build a house of
prayer where she and her companions moved in 1913. The following year, the
bishop recognized that the women had formed a new religious community and he
gave it the name “Congregation of the Holy Family,” giving the sisters the rule
of the Holy Family Sisters of Bordeaux (who were then serving in Sri Lanka).
Within twelve years there were three convents, two schools, two hostels, and an
orphanage run by the siters.
+ Sister Mariam Thresia
died of complications of diabetes on June 8, 1926. Her spiritual director
continued to oversee the community until his death in 1964. She was beatified
in 2000.
For reflection
“Convinced that ‘God will give eternal life to those who convert sinners and bring them to the right path’ (Letter 4 to her Spiritual Father), Sr Mariam devoted herself to this task by her visits and advice, as well as by her prayers and penitential practice.”
—Pope Saint John Paul II
Prayer
O God, by whose gift
blessed Mariam Thresia persevered in imitating Christ, poor and lowly, grant us
through his (her) intercession that, faithfully walking in our own vocation, we
may reach the perfection you have set before us in your Son. Who lives and
reigns with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever.
Amen.
(from The Roman
Missal: Common of Holy Men and Women—For a Religious)
Saint profiles prepared
by Brother Silas Henderson, S.D.S.
SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/wednesday-june-8
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MARIAM THRESIA CHIRAMEL MANKIDIYAN
Mariam Thresia was called during the first half of her life simply Thresia, the name given to her at baptism on 3 May 1876. Since 1904 she wanted to be called Mariam Thresia as she believed that she was asked to add "Mariam" to her name by the Blessed Virgin Mary in a vision. She did so. And it was as Mariam Thresia that she was professed in 1914, the foundress and first member of the Congregation of the Holy Family. Mariam Thresia was one of the rare holy persons who moved constantly and consciously among the inhabitants of this world as well as with visitors from the world above and the world below.
She was born on 26 April as the daughter of Thoma and Thanda Chiramel
Mankidiyan in the village of Puthenchira, Trichur District, Kerala. Though once
a rich and noble family with extensive landed property, it became poorer and
poorer as ThresiaÂ’s grandfather married away seven daughters one after the
other selling the property to pay for each a costly dowry. To forget the poor
straits to which the family was reduced ThresiaÂ’s father and brother took to
drinking. Such was the family background in which the future pioneer of the family
apostolate was born. The third of five children, two boys and three girls,
Thresia grew up in piety and holiness under the loving guidance of her saintly
mother Thanda. As she wrote later in her Autobiography (a small
document of hardly six pages written under obedience to her spiritual father),
from early childhood Thresia was moved by an intense desire to love God. For
this purpose she fasted four times a week and prayed the Marian rosary several
times a day. Seeing her thinned down at eight years of age, Thanda tried to
dissuade Thresia from her severe fasts and night vigils. But Thresia wanted to
be ever more in the likeness of the suffering Christ; to him she also
consecrated her virginity when she was about ten years old.
Discerning
Her Vocation
When Thresia was only twelve years old, her mother died, which was the end also of her elementary school education. She was now set on a long search to discern her own vocation in life. She longed for a hidden life of prayer and hatched a scheme in 1891 to sneak away from home and lead an eremitical life of prayer and penance in the solitude of the far away woodhills. But this scheme proved too naive. She continued to frequent the church with three of her companions, clean it and decorate the altar. In her love for Jesus she wanted to be like him in his toil and apostolate. Hence she helped the poor, nursed the sick, visited and comforted the lonely people of her parish. She nursed even hideous and revolting cases of leprosy and small pox, often abandoned to their lot by their poor relatives who had no means of caring for them. Upon their death she took care of their orphaned children. Thus a much neglected village of Kerala benefited from the charitable services of a genuine forerunner of Mother Teresa of Calcutta, the Nobel prize winning saintly foundress of the Missionaries of Charity. Both Mariam Thresia and Mother Teresa served the poorest of the poor selflessly and heroically, the former preceding the latter by half a century before the age of journalists of the flashing cameras and of television crews relaying instant news across the world and creating celebrities.
Thresia and her three companions formed a group of prayer and of apostolate.
Breaking with the custom of not leaving the house unless accompanied by men,
they were on the roads and visited the families in need. Revolutionary novelty
in their little world, which did not spare its criticism (not without
moralising clerical support) of "the girls taking to the streets"!
Thresia placed her trust in the help of the Holy Family of Jesus, Mary and
Joseph. She saw them frequently in visions and received guidance in her
apostolate, especially for the conversion of sinners. She prayed for sinners,
fasted for their conversion, and visited them and exhorted them to repentance.
Her ascetical and penitential practices remind us of the extreme rigour of the
ancient hermits and monks. She received several mystical gifts like prophecy,
healing, aura of light, sweet odour. And like St. Teresa of Avila she had frequent
ecstasies and levitations. On Fridays people used to gather to see Mariam
Thresia lifted high and hanging in the form of a crucifix on the wall of her
room. Like the well-known Blessed Padre Pio of Pietrelcina, she too bore the
stigmata, carefully hiding it from public view. Perhaps to help her keep humble
amidst such mystical favours, the Lord let her be tormented by diabolical
attacks and vexations (again like Padre Pio) almost all through her life. She
was repeatedly submitted to exorcism between 1902 and 1905 by Father Joseph
Vithayathil, the parish priest of Puthenchira, acting under orders of the
bishop, who wondered if she was simply a play thing of the devils. Thresia
submitted to the bishopÂ’s orders with exemplary humility, but the exorcisms seem
to have made some people regard Mariam Thresia as a dubious saint, even as
Saint Mary Magdalen, who was exorcised by Jesus Christ of seven demons, was
eventually identified with the unnamed sinful woman in the Gospel of Luke (7:
36-50) on the wrong presumption that a possessed person must be a sinner.
Mariam Thresia had also to fight temptations particularly against faith and
chastity and she passed through the dark night of the soul. From 1902 till her
death she had Father Vithayathil for spiritual director. She opened her heart
fully and confidently to him and followed his advice and obeyed him blindly. Of
her extant letters fifty-three out of fifty-five are addressed to him seeking
advice and spiritual guidance.
The
Foundation of the Congregation of the Holy Family
In
1903 Mariam Thresia requested her bishopÂ’s permission to build a prayer house
of solitude, but Mar John Menachery, the Vicar Apostolic of Trichur, first
wanted to test her vocation. He suggested to her to consider joining the newly
founded Congregation of the Franciscan Clarists, but she did not think that she
was called to it. In 1912 he made arrangements for her to live in a convent of
the Carmelite nuns at Ollur. Though the Sisters would gladly have admitted her
into their Congregation, she did not feel that it was her call. Finally, in
1913 Mar Menachery permitted her to build a prayer house and sent his secretary
to bless it. Thresia moved in, and her three companions joined her soon. They
led a life of prayer and austere penance like hermits but continued to visit
the sick and help the poor and the needy irrespective of religion or caste. The
bishop discerned that here was in gestation a new religious Congregation for
the service of the family. On 14 May 1914 he erected it canonically and named
it the Congregation of the Holy Family (C.H.F.) while receiving the perpetual
profession of Mariam Thresia. Her three companions were enrolled as postulants
in the new Congregation, while she was appointed its first Superior with Father
Joseph Vithayathil as chaplain.
Nurturing
the New Congregation
The
newly founded Congregation had no written Constitutions. The bishop himself
procured the Constitutions of the Holy Family Sisters of Bordeaux from their
house in Ceylon (today, Sri Lanka), adapted it and gave it to the foundress.
Mother Mariam Thresia saw to its strict observance in the new Congregation,
which she nurtured with great care. During and after the difficult years of the
First World War, with indomitable energy and utter trust in divine providence,
she built, in less than twelve years, three new convents, two schools, two
hostels, a study house, and an orphanage. Education of girls was Mariam
ThresiaÂ’s liberation theology in action, without the slogan. Several young
girls were attracted to her by her simplicity, humility and shining sanctity.
At the time of her death at the age of fifty there were 55 Sisters in the
Congregation, 30 boarders and 10 orphans under her care. The co-founder Father
Joseph Vithayathil continued, till his death in 1964, to nurture the
Congregation, which grew steadily. Today in the year 2000, this Congregation of
the Holy Family has 1584 professed Sisters, serving in Kerala, in the mission
areas of North India, in Germany, Italy, and Ghana, with a total of 176 houses
in 7 provinces and 119 novices.
Death
and Fame of Sanctity
Mother Mariam Thresia died on 8 June 1926 from a wound on the leg caused by a falling object. The wound defied cure owing to her diabetes. After her death the fame of Mariam Thresia spread as she continued from heaven to succour the sick and the needy through miraculous favours. In 1971 a historical commission collected the necessary evidence regarding her life, virtues and writings and presented it in 1983 before an eparchial (diocesan) tribunal, which also collected the depositions of fifteen of the surviving eye-witnesses. On 28 June 1999 the Congregation for the Causes of Saints promulgated a decree stating that the Servant of God Mariam Thresia had practised the Christian virtues heroically, and so she was entitled to be called Venerable.
Of the numerous miraculous cures reported the following one was examined
canonically in 1992. Mathew D. Pellissery, was born in 1956 with congenital
club feet and till he was fourteen he could only walk with great difficulty on
the sides of his feet. After 33 days of fasting and prayer invoking the help of
Mother Mariam Thresia by the whole family, his right foot was straightened
during night sleep on 21 August 1970. And similarly after 39 days of fasting and
prayer his left foot was straightened overnight during sleep on 28 August 1971.
Ever since then Mathew has been able to walk normally. This double healing was
declared inexplicable in terms of medical science by as many as nine doctors in
India and Italy and was declared a miracle obtained through the intercession of
the Servant of God Mariam Thresia by the Congregation for the Causes of Saints
on 27 January 2000. This miraculous cure thus met the last canonical
requirement for her beatification scheduled for 9 April 2000. Mathew Pellissery
is grateful to be able to be present at this solemn celebration of
beatification in Piazza San Pietro.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000409_beat-Mankidiyan_en.html
Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
Mariam
Thresia - മറിയം ത്രേസ്യ മറിയം ത്രേസ്യയുടെ മൃതശരീരം അടക്കം ചെയ്തിരിക്കുന്ന കുഴിക്കാട്ടുശ്ശേരിയിലെ ഹോളി ഫാമിലി കോൺവെന്റ വക പള്ളി
Kuzhikkattussery
Holy Family Convent Church - കുഴിക്കാട്ടുശ്ശേരിയിലെ ഹോളി ഫാമിലി കോൺവെന്റ പള്ളി
Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
Mariam
Thresia - മറിയം ത്രേസ്യ മറിയം ത്രേസ്യയുടെ മൃതശരീരം അടക്കം ചെയ്തിരിക്കുന്ന കുഴിക്കാട്ടുശ്ശേരിയിലെ ഹോളി ഫാമിലി കോൺവെന്റ വക പള്ളിയുടെ മണിമാളിക
Kuzhikkattussery Holy Family Convent Church - കുഴിക്കാട്ടുശ്ശേരിയിലെ ഹോളി ഫാമിലി കോൺവെന്റ പള്ളിയുടെ ഉൾഭാഗം
St. Mariam Thresia
Chiramel Mankidiyan
Feastday: June 6
Patron: The Congregation of the Holy Family
Birth: April 26, 1876
Death: June 8, 1926
Beatified: Pope John Paul II on April 9, 2000
Canonized: Pope Francis on October 13, 2019
St. Mariam Thresia, born Thresia Chiramel Mankidiyan, was the founder of the
Congregation of the Holy Family. The Indian Syro-Malabar Catholic nun was best
known for her frequent visions and ecstasies, as well as receiving the
stigmata.
Thresia Chiramel
Mankidiyan was born in Puthenchira in Irinjalakuda Revenue Division of Thissur
district on April 26, 1876 to Thoma and Thanda. Thresia, named in honor of St.
Teresa of Avila, was baptized on May 3, 1876.
The Mankidiyan family was
once rich, but after Thresia's grandfather married off seven daughters, selling
property for each dowry, they became poor.
As a young girl, St.
Mariam Thresia dedicated herself to the Lord and practiced severe fasts and
night vigils. She also made a private vow to remain chaste and was moved by an
intense desire to love God. Her worried mother desperately tried to discourage
her pious daughter from these activities, because she was starting to thin
down.
On May 2, 1888, Thresia's
mother passed away. After her mother's death, Thresia left behind her
elementary school education and began her search to discern her own vocation in
life. Thresia devised a plan to leave her home for a life of penance in the
hills, but she changed her mind and returned home to her family.
Thresia was heavily
involved in apostolic work with poor families during her late 20s. She helped
the poor, nursed the sick, visited and comforted the lonely people of her
parish.
She desired a formal area
where she and her friends could continue their work, so in 1903, Thresia
approached the Archbishop of Thrissur, Mar John Menachery, with the request to
build a house of retreat. He denied her request and suggested she try to join a
religious congregation instead. He recommended she join the new Congregation of
the Franciscan Clarists. However, Thresia left, as she didn't feel a calling toward
it.
Throughout much of her
life, Thresia received several different spiritual experiences, like prophecy,
healing, aura of light, and sweet odor. She also had frequent ecstasies and
levitations. On Fridays, people would gather around to witness St. Mariam
Thresia lifted high and hanging in the form of a crucifix on her bedroom wall.
She also bore a stigmata,
similar to St. Padre Pio's, but she kept it hidden from the public. Thresia was
also tormented by diabolical attacks and vexations throughout a lot of her
life. Bishops began to wonder if Thresia might be a plaything for the devil.
From the years 1902 to
1905, Thresia was subjected to several different exorcisms by the Venerable
Joseph Vithayathil, under the Bishop's orders.
Years after leaving the Congregation
of the Franciscan Clarists, in November 1912, St. Mariam Thresia joined the
Carmelites at Ollur. However, she left after a couple of months because she
insisted, she did not feel drawn to them either.
In 1913, she was
permitted to set up her own house at Puthenchira and on May 14, 1914, she
founded the Congregation of the Holy Family. She became the first superior of
the order. They led a life of prayer and strict penance, much like hermits.
However, they continued to visit with the sick and help the poor and needy.
In 1926, an object fell
on Thresia's leg, causing a wound. Her injuries continued getting worse, and
she was admitted to the local hospital. The doctors deemed her condition to be
fatal, and she was moved back to her convent. On June 7, 1926, she received her
final sacraments and the Viaticum.
A day later, at 10:00 pm,
St. Mariam Thresia died from her leg wound, exacerbated from her diabetes. Her
final words were, "Jesus, Mary and Joseph; I give you my heart and my
soul."
St. Mariam Thresia was
beatified by Pope John Paul II on April 9, 2000 and canonized by Pope Francis
on October 13, 2019. She is the patron saint of the Congregation of the Holy
Family and her feast day is celebrated on June 8.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7463
MANKIDIYAN, MARIAM
THRESIA CHIRAMEL, BL.
Baptized Thresia
Mankidiyan (or Mankudian), virgin, mystic, founder of the Congregation of the
Sisters of the Holy Family; b. April 26, 1876, Trichur, Puthenchira, Kerala,
India; d. June 8, 1926, Kuzhikattusery. When Thresia was 12, her once-wealthy
mother (Thanda) died leaving her with a father (Thoma) and elder brother who
were alcoholics, along with three other siblings. Even as a child Thresia
fasted four times weekly, kept all-night vigils, and, at age ten, consecrated
her life to God, the poor, sick, lonely, and orphaned. Beginning in 1909,
Thresia experienced many mystical phenomena. She joined the Carmelite tertiaries
in 1910. Three years later she received long-awaited permission from her
bishop, Apostolic Vicar Mar John Menachery, to enter consecrated community life
with three friends, who also dedicated themselves to prayer and penance. They
defied convention by venturing into the streets unaccompanied to serve those in
need. The Congregation of the Holy Family was canonically established May 14,
1914 with Mariam Thresia as superior and the Rule of the Holy Family Sisters of
Bordeaux. In 1915, she founded a girls school in Puthenchira. At the time of
her death 11 years later, the congregation had 55 sisters in three convents
running four schools, a study home, and an orphanage. By 2000, the congregation
had grown to more than 1,500 members serving the poor in Germany, Ghana, India,
and Italy. Thresia, considered the forerunner of Mother
Teresa of Calcutta, was beatified by John
Paul II, April 9, 2000.
Feast: June 6.
Bibliography: K. C. Chacko, Mother Mariam Thresia (Trichur 1992). Mother Mariam Thresia
Committee, Gharhika sabhayute pravācika (Trichur, Kerala, India
1989).
[K. I. Rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
Saint Mariam Thresia
Chiramel Mankidiyan
December 8, 2021
“God will give eternal
life to those who convert sinners and bring them to the right path.”
Tresia was born in 1876
near Thrissur in the Southern part of India. The Mankidiyan family was once
rich but after her grandfather married off 7 daughters, selling property for
each dowry, they became poor.
As a young girl, she
dedicated herself to the Lord and practiced severe fasts and night vigils. She
also made a private vow to remain chaste and was moved by an intense desire to
love God. Her worried mother desperately tried to discourage her from these
activities as she had become so thin.
In her 20s she became
heavily involved in helping the poor, nursing the sick and comforting the
lonely of her parish. She desired a formal area where her and her friends could
continue their work and in 1903, They approached the Archbishop to build a house
of retreat. They were denied. She was recommended towards several Congregations
and after trying them out, she declined as she didn’t feel a calling towards
them.
In 1914 she founded the
Congregation of the Holy Family and became the superior, taking the name
Mariam. They led a life of prayer and strict penance but continued to visit the
sick, poor and needy.
In 1926 she sustained a
leg wound which continued to get worse as it was exacerbated from her diabetes.
She was admitted to the local hospital. She was deemed fatal, moved back to the
convent where she received her final sacraments and the Viaticum, and died the
following day on June 8th.
Throughout much of her
life, Thresia received several different spiritual experiences like prophecy,
healing, and aura of light. She also bore stigmata but she kept it hidden from
the public. She was tormented by diabolical attacks and vexations throughout
her life and Bishops wondered if she might be a plaything for the devil. For
several years she was subjected to several different exorcisms under the
Bishops orders.
“Jesus, Mary and Joseph;
I give you my heart and my soul” were her last words.
She was canonized in
2019.
She is the patron saint
of families and the Congregation of the Holy Family.
Her feast day is June 6.
For God’s Glory.
SOURCE : https://real-heroes.org/saint-mariam-thresia-chiramel-mankidiyan/
Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
A
portrait of St. Mariam Thresia exhibited in museum
Santa Maria Teresa
Chiramel Mankidiyan Vergine, fondatrice
Festa: 8 giugno
Puthenchira, India, 26
aprile 1876 – Kuzhikkattussery, India, 8 giugno 1926
Thresia Chiramel
Mankidiyan, nata a Putenchira, nello Stato del Kerala, il 26 aprile 1876, fu
educata dalla madre secondo i principi cristiani. Desiderosa di consacrarsi a
Dio, cominciò a visitare gli ammalati della parrocchia del suo villaggio,
andando contro la morale degli anziani del villaggio. A causa dei fenomeni
eccezionali che le accadevano, come visioni e l’impressione delle stimmate,
cominciò a essere diretta spiritualmente dal suo parroco, don Joseph
Vithayathil (Venerabile dal 2015). Dal 1904 aggiunse al nome di Battesimo
quello di Mariam, per devozione alla Vergine Maria. Con l’approvazione di Mar
John Menachery, Vicario Apostolico di Thrissur, prima ebbe un’esperienza nella
congregazione delle Francescane Clarisse, poi tra le Carmelitane Scalze. Sempre
grazie a quel vescovo, poté ritirarsi alla fine nella “Casa della Solitudine”
fatta costruire apposta per lei. Dopo qualche tempo, le tre amiche con cui
visitava i poveri e i malati la raggiunsero per fare vita comune. Mar Menachery
eresse canonicamente, il 14 maggio 1914, la Congregazione della Sacra Famiglia,
il cui scopo doveva essere l’Apostolato della Famiglia, l’educazione delle
ragazze e la cura dei malati, anche dei più gravi. Madre Mariam Thresia,
nominata superiora, continuò la propria opera educativa fino a quando non ebbe
un incidente, in seguito al quale le andò quasi in cancrena una gamba. Morì l’8
giugno 1926, a cinquant’anni compiuti. È stata beatificata da san Giovanni
Paolo II il 9 aprile 2000 e canonizzata da papa Francesco il 13 ottobre 2019. I
resti mortali della fondatrice sono venerati nel convento della Congregazione
della Sacra Famiglia a Kuzhikkattussery.
Martirologio
Romano: Nel villaggio di Kuzhikkattussery nello Stato del Kerala in India,
beata Maria Teresa Chiramel Mankidiyan, vergine, che, insigne per la vita
eremitica e l’austerità delle sue penitenze, cercò Cristo nei più poveri e nei
più emarginati e fondò la Congregazione delle Suore della Sacra Famiglia.
Nascita e famiglia
Thresia Chiramel Mandikiyan nacque a Putenchira, oggi nello Stato indiano del Kerala, il 26 aprile 1876. La sua famiglia, un tempo benestante, aveva perso tutti i propri averi per procurare la dote a sette sue zie.
Suo padre, Thoma Chiramel Mankidiyan, aveva sposato in seconde nozze Thanda
Mangali: da lei ebbe cinque figli. Thresia, che era la terzogenita, fu
battezzata il 3 maggio 1876 nella chiesa parrocchiale di Putenchira: fu
chiamata così in onore di santa Teresa d’Avila.
Un’infanzia improntata alla preghiera e alla mortificazione
Imparò ad amare il Signore grazie a sua madre, che le raccontava le storie della Bibbia e vari episodi delle vite dei Santi. Frequentò anche la scuola del villaggio, imparando a leggere e scrivere: era dotata di un ingegno vivace e di buona memoria.
A tre anni, sentendo suonare la campana per l’Angelus, chiese alla madre perché bisognava farsi il segno della Croce e dire le Ave Maria. L’interrogava spesso anche sui misteri della Santissima Trinità, dell’Annunciazione e della Passione di Cristo, meditandoli a lungo dentro di sé.
Cominciò anche a digiunare quattro volte a settimana e a pregare il Rosario varie volte al giorno. Se prima amava giocare con gli altri bambini e i fratelli, si distaccò da quei divertimenti per non dispiacere il Signore perdendo tempo.
Al vederla dimagrire in modo impressionante per una bambina di otto anni,
Thanda provò a scoraggiarla da quei digiuni e dalle veglie notturne. Thresia,
però, voleva assomigliare sempre di più a Cristo sofferente e di nascosto
regalava il proprio cibo. Circa due anni più tardi, fece voto privato di
verginità.
Carità controcorrente
Thanda morì il 2 marzo 1888. Thresia, che aveva dodici anni, dovette interrompere le scuole elementari. Da allora scelse di avere come propria madre la Vergine Maria, disponendosi ad accettare dolori, sofferenze e prove con animo costantemente lieto.
Nel 1891 pianificò di scappare di casa per condurre una vita di preghiera e
penitenza sulle colline, ma non ci riuscì. Continuò a frequentare la sua
parrocchia con tre amiche, Mariam Karumalikkal, Kochumariam Koonan e Thresia
Koonan, dedicandosi tra l’altro alle pulizie e all’ornamento dell’altare.
Le tre ragazze cominciarono anche a prestare cure ai malati e ai moribondi del
villaggio, anche a quelli affetti da morbillo e lebbra, senza distinzione di
casta. Si accostavano anche alle famiglie segnate dalla violenza, dall’alcol e
dall’immoralità e si prendevano cura degli orfani.
Questo fatto contribuiva alle incomprensioni nei loro confronti, perché
andavano contro la morale corrente: per gli anziani del villaggio non era
conveniente che delle ragazze uscissero di casa senza essere accompagnate da
uomini.
Prove e consolazioni
Thresia aveva posto il proprio apostolato sotto la protezione della Sacra Famiglia di Gesù, Maria e Giuseppe, della quale affermava di avere visioni. Digiunava di frequente per la conversione dei peccatori, ma andava anche a trovarli, per esortarli alla conversione.
Ebbe anche l’esperienza dei dolori della crocifissione e le stimmate, che teneva accuratamente nascoste. Allo stesso tempo, cominciò ad avere tentazioni contro la fede e la castità. Il parroco di Puthenchira, don Joseph Vithayathil, la prese sotto la propria guida spirituale dal 30 aprile 1902.
Su ordine di Mar (il titolo per i vescovi di rito siro-malabarese, corrispondente al nostro “monsignore”) John Menachery, Vicario apostolico di Thrissur, la sottopose ripetutamente a esorcismi, dal 1902 al 1905; Thresia obbedì umilmente.
Il padre spirituale le concesse di aggiungere, dall’8 dicembre 1904, il nome di
Mariam, ovvero Maria, a quello che portava dalla nascita, in segno d’amore per
la Madonna al comando della Beata Vergine Maria. La ragazza diceva che la
stessa Vergine gliel’aveva comandato durante una visione.
In cerca della propria vocazione
Il suo vescovo, preoccupato per i fenomeni singolari di cui continuava a essere oggetto, le comandò di entrare nella congregazione delle Francescane Clarisse, appena fondata, ma lei non pensava di essere chiamata a questo.
Nel 1912 l’indirizzò al convento delle Carmelitane di Ollur. Le monache erano liete di accoglierla, ma lei sentiva che il suo stile di vita era diverso da quello delle monache e ne informò don Vithayathil. Anche gli abitanti di Putenchira, che apprezzava i suoi servizi, chiesero al vescovo di riaverla accanto a loro.
Mar Menachery tenne conto di tutti questi fattori e le concesse, come sperava,
di poter avere una casa dove condurre una vita ritirata in unione con Dio; a
patto, però, che don Vithayathil contribuisse alla costruzione.
La “Casa della Solitudine”
Il 26 gennaio 1913, dunque, Mariam Thresia tornò a Putenchira. Come richiesto dal vescovo, don Vithayathil cominciò a far costruire la “Ekanthabhavan” (“Casa della Solitudine”) per lei. Il terreno fu donato da Maliekal Koonan Kunjuvaried Ittoop, ma il sacerdote avviò la costruzione a proprie spese.
Quando l’edificio arrivò a livello dei plinti di fondazione, i fondi cominciarono a scarseggiare. Don Vithayathil fu consolato da Thresia, che gli assicurò che li avrebbe procurati mendicando. Così, anche se riluttante, accettò. La ragazza, insieme a una compagna, visitò alcuni villaggi vicini in cerca d’aiuto: così, nel giro di poco tempo, la Casa della Solitudine fu completata.
Dato che il padre spirituale era malato, andò Thresia stessa, sempre con una
compagna, a chiedere al vescovo di Thrissur la benedizione per l’edificio, ma
non ricevette risposta positiva. Tornò delusa, ma gli rispose di essere pronta
ad accettare la volontà di Dio. L’indomani, il 23 settembre 1913, il vescovo
incaricò padre John Ukkan, il suo segretario, di portare la benedizione al
posto suo.
L’inizio della Congregazione della Sacra Famiglia
Mariam Thresia si trasferì nella Casa della Solitudine il 7 ottobre 1913. Durante il giorno, però, era affiancata dalle sue tre amiche Mariam, Kochumariam e Thresia. La seguivano sia nella preghiera, sia nelle attività apostoliche, che non avevano confini né di casta, né di religione. Durante la notte si alternavano per farle compagnia, ma dal gennaio 1914 cominciarono a fare vita comune in modo permanente.
Il 13 maggio 1914, durante un colloquio con don Vithayathil, Mar Menachery l’informò che il giorno seguente sarebbe venuto di persona a benedire il convento. Il 14 maggio 1914, quindi, segnò la nascita della Congregazione della Sacra Famiglia.
Le tre compagne vennero ammesse come postulanti, mentre Mariam Thresia professò i voti religiosi e fu nominata superiora; don Vithayathil divenne invece il loro cappellano. Il vescovo diede loro le Costituzioni adattandole da quelle delle Suore della Sacra Famiglia di Bordeaux, che avevano una casa a Ceylon (l’odierno Sri Lanka).
Madre Mariam Thresia, in dodici anni e durante la prima guerra mondiale, fondò
tre nuovi conventi, due scuole, due convitti, una casa di studio e un
orfanotrofio. Formò con grande cura le novizie, delle quali fu anche maestra.
Gli ultimi giorni
Il giorno della benedizione del convento e della cappella a Thumbur, sei postulanti presero il velo e sette novizie ricevettero l’abito religioso. La folla che accorse fu tale che parte dell’edificio crollò: una ringhiera cadde addosso a madre Mariam Thresia, che stava pregando, ferendola a una gamba.
Noncurante di quanto le era accaduto, continuò il proprio compito di maestra delle novizie, passando il tempo con loro e organizzando la partenza di alcune per la casa di Thrissur, fissata per il giorno seguente.
Quando però il dolore e il rigonfiamento sulla gamba si fecero più intensi, venne portata all’Ospedale Governativo di Chalakudy. Il medico suggerì di ricoverarla, ma lei inizialmente si oppose: alla fine accettò e venne condotta lì su un carretto.
Poiché la piaga non guariva, anche perché lei era malata di diabete, venne
operata e tenuta in osservazione in un edificio adiacente all’ospedale, di
proprietà diocesana. Le sue condizioni, tuttavia, si aggravavano sempre di più,
fino a essere dichiarate fatali.
La morte
A quel punto, il 7 giugno 1926, madre Mariam Thresia venne portata a Kuzhikkattussery, dove don Vithayathil le impartì l’Unzione degli Infermi e le diede la Comunione in forma di Viatico. Il giorno dopo si sentì molto meglio, seppur debole. Il padre spirituale, le suore e gli abitanti dei villaggi vicini circondarono il suo letto, commossi e in preghiera.
Madre Mariam Thresia li ringraziò e chiese loro perdono di tutto. Poi, alle suore, disse: «Mie amate figlie, perché i vostri cuori sono turbati come quelli di gente di poca fede? Sapete proprio come me che io non guarirò da questa malattia. Se è volontà dello Sposo divino che io vi lasci presto in risposta al Suo invito, sia adempiuto. La nostra congregazione è ancora bambina. Non dovreste dimenticare che nutrirla e allevarla è vostra responsabilità come membri di questa congregazione. Trattate i superiori sinceramente e amorevolmente. Amatevi le une le altre, aiutatevi le une le altre». Dopo questi consigli, chiamò don Vithayathil e gli affidò la completa responsabilità della congregazione e dei suoi membri.
Col passare delle ore, le sue condizioni divennero sempre più critiche. Dietro sua richiesta, venne stesa a terra su una stuoia, mentre le suore le si inginocchiavano attorno e il padre spirituale le suggeriva delle giaculatorie, che lei ripeteva restando lucida e calma. Spirò alle 20 dell’8 giugno, ripetendo la giaculatoria «Gesù, Giuseppe e Maria, vi affido il corpo e l’anima mia».
Durante la notte, nel giardino della casa, fiorirono improvvisamente dei
gelsomini, benché non fosse stagione. Con gli stessi fiori furono adornate la
bara e la salma, a cui molti accostarono i propri rosari o altri oggetti di
devozione, persuasi com’erano che fosse appena morta una santa.
Le fasi preliminari della causa di beatificazione
La fama di santità che l’aveva circondata sia in vita sia in morte fece pensare all’avvio della sua causa di beatificazione. Tuttavia, don Vithayathil ordinò d’iniziarla solo dopo la propria morte. Il 20 novembre 1957 trasmise a Mar George Alappat, vescovo di Thrissur, tutte le lettere ricevute da lei e la biografia che lui stesso aveva scritto. Morì l’8 giugno 1964. Anche per lui è stata aperta la causa di beatificazione: il 14 dicembre 2015 è stato promulgato il decreto con cui veniva dichiarato Venerabile.
Le indagini preliminari stabilirono che la fama di santità e di segni di madre
Mariam Thresia era sufficientemente fondata. La causa fu però iniziata nella
diocesi di Irinjalakuda, non in quella di Thrissur, perché i suoi resti mortali
erano stati sepolti lì. Il 3 gennaio 1981 furono sottoposti a ricognizione
canonica.
La causa fino al decreto sull’eroicità delle virtù
Il nulla osta per l’avvio della causa fu emesso dalla Congregazione delle Cause dei Santi il 12 luglio 1982. L’inchiesta diocesana fu aperta il 14 maggio 1983 e conclusa il 24 settembre 1983. Gli atti dell’inchiesta e la relativa documentazione vennero convalidati l’8 novembre 1985.
La “Positio super virtutibus”, consegnata nel 1997, venne esaminata dai Consultori Storici della Congregazione delle Cause dei Santi il 27 maggio 1997; essendo iniziata più di cinquant’anni dalla morte della Serva di Dio, la causa era di tipo storico. I Consultori Teologi, il 9 ottobre 1998, si pronunciarono a favore dell’eroicità delle sue virtù. Il loro parere positivo fu confermato, il 19 aprile 1999, dai cardinali e dai vescovi membri della stessa Congregazione.
Il Papa san Giovanni Paolo II, il 28 giugno 1999, autorizzò la promulgazione
del decreto con cui madre Mariam Thresia veniva dichiarata Venerabile.
Il miracolo per la beatificazione
Tra le numerose grazie di guarigione a lei attribuite fu scelta, come possibile miracolo per ottenerle la beatificazione, quella avvenuta a Mathew D. Pellissery. Nacque nel 1956 con una malformazione congenita: aveva la sindrome del piede torto equino varo bilaterale in entrambi gli arti inferiori.
A quattordici anni decise di ricorrere all’intercessione di madre Mariam
Thresia, digiunando e pregando, sostenuto anche da tutta la sua famiglia. Dopo
trentatré giorni, il 21 agosto 1970, si svegliò trovando il piede destro
perfettamente dritto. Anche il piede sinistro, dopo altri trentanove giorni di
preghiera e digiuno, si raddrizzò durante il sonno, il 28 agosto 1971. Da
allora Mathew poté camminare normalmente.
Il decreto sul miracolo e la beatificazione
L’inchiesta eparchiale (ossia diocesana) sull’asserito miracolo fu aperta a Thrissur il 28 aprile 1992 e conclusa il 26 luglio 1993. La convalida dell’inchiesta venne emessa il 22 gennaio 1999.
La Consulta Medica della Congregazione delle Cause dei Santi, il 16 novembre 1999, si espresse circa la mancata spiegazione scientifica dell’accaduto. Il 5 gennaio 2000, invece, i Consultori Teologi dichiararono il nesso tra la presunta guarigione e l’intercessione della Beata Mariam Thresia, confermato dai cardinali e dai vescovi della Congregazione il 18 gennaio 2000.
San Giovanni Paolo II, il 27 gennaio 2000, autorizzò la promulgazione del decreto che riconosceva la guarigione di Mathew D. Pellissery come miracolosa e ottenuta per intercessione di madre Mariam Thresia.
Lo stesso Pontefice la beatificò in piazza San Pietro a Roma il 9 aprile 2000,
fissando la sua memoria liturgica all’8 giugno, giorno della sua nascita al
Cielo. Madre Mariam Thresia diventava così la seconda religiosa di nazionalità
indiana elevata agli onori degli altari, dopo la beata Alfonsa dell’Immacolata
Concezione.
Il miracolo per la canonizzazione
Il «Times of India», il 21 ottobre 2018, ha svelato che il miracolo in esame per la canonizzazione riguardava un neonato di Perinchery, Christopher. Appena venuto alla luce, il mattino del 7 aprile 2009, ebbe gravi problemi respiratori. I suoi genitori, Joshi e Shibi, pregarono a lungo chiedendo l’intercessione della Beata Mariam Thresia, ponendo anche una sua reliquia accanto al piccolo. Dopo due giorni, il bambino si riprese e non ebbe postumi. Gli atti dell’inchiesta diocesana relativa sono stati convalidati il 24 giugno 2014.
Il 12 febbraio 2019, ricevendo in udienza il Prefetto della Congregazione delle
Cause dei Santi, il cardinal Giovanni Angelo Becciu, papa Francesco ha
autorizzato la promulgazione del decreto con cui l’accaduto era dichiarato come
autentico miracolo, ottenuto per intercessione di madre Mariam Thresia. Lo
stesso Pontefice l’ha canonizzata in piazza San Pietro a Roma il 13 ottobre
2019, insieme ad altri quattro Beati.
La Congregazione della Sacra Famiglia oggi
Le suore della Congregazione della Sacra Famiglia, cui è aggiunta la specifica “di Thrissur” per ragioni di omonimia, continuano la missione ricevuta dalla fondatrice tramite varie opere caritative ed educative, in particolare l’Apostolato della Famiglia, per la promozione della donna e al servizio dei malati e degli anziani. Hanno ricevuto il pontificio decreto di lode, ossia l’approvazione definitiva, il 1° agosto 1978.
Sono circa due mille Suore. In Italia hanno case a Roma e a Bazzano (in provincia di Bologna). Sono diffuse anche in Germania, America, Canada, Ecuador e in tre Stati africani: Ghana, Kenya e Sud Sudan.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90017
Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
Mariam
Thresia - മറിയം ത്രേസ്യ
Birth
Place - ജന്മസ്ഥലം
Puthenchira - പുത്തൻചിറ
Thrissur
District തൃശ്ശൂർ ജില്ല
MARIAM THRESIA CHIRAMEL MANKIDIYAN
(1876-1926)
Mariam Thresia durante la prima metà della sua vita è chiamata solo Thresia, nome datole al battesimo il 3 marzo 1876. Dal 1904 volle essere chiamata Mariam Thresia in seguito ad una visione della Beata Vergine Maria, la quale le avrebbe chiesto di aggiungere "Mariam" al suo nome. Infatti fa la professione religiosa con i due nomi nel 1914, fondatrice e prima religiosa della Congregazione della Sacra Famiglia. Mariam Thresia è una delle rare persone che si comportano con gli abitanti di questo mondo come con i visitatori dellÂ’al di là.
Era nata il 26 aprile 1876 da Thoma e Thanda Chiramel Mankidiyan nel villaggio
di Puthenchira, Provincia di Trichur, Kerala. Sebbene la famiglia fosse stata
ricca, nobile e proprietaria di vasti terreni, divenne sempre più povera quando
il nonno di Thresia dovette maritare sette figlie, ciascuna con una grossa
dote. Di conseguenza il papà di Thresia e il fratello maggiore di lei si
dettero a bere per dimenticare la cattiva sorte toccata alla famiglia
impoverita. In tale ambiente familiare difficile fu formata la futura pioniera
dellÂ’apostolato della famiglia. Sotto lÂ’amorevole guida di sua madre, Thresia,
terza di cinque figli, due maschi e tre femmine, crebbe in pietà e santità.
Come scrisse nellÂ’Autobiografia (breve scritto di sei pagine, redatto per
obbedienza al padre spirituale), dalla prima giovinezza Thresia provò un
intenso desiderio di amare Dio. Per tale scopo digiunava quattro volte la
settimana e recitava il rosario mariano diverse volte al giorno. Vedendola
dimagrita allÂ’età di otto anni, Thanda cercò di dissuadere sua figlia dai suoi
severi digiuni e dalle notti di veglia. Ma Thresia voleva essere sempre più
simile a Cristo sofferente, al quale a dieci anni consacrò la sua verginità.
Il discernimento della
sua vocazione
Quando Thresia aveva 12 anni, morì sua madre, e con la sua morte cessò anche lÂ’educazione scolastica della figlia. Lei è ormai avviata sul cammino del discernimento della propria vocazione. Cercava una vita nascosta, di preghiera, e decise nel 1891 di fuggire a mezzanotte da casa per condurre vita eremitica di preghiera e penitenza isolandosi su remote colline silvestri. Ma il suo progetto si rivelò troppo ingenuo e fallì. Continuò a frequentare la chiesa parrocchiale con tre compagne, a darsi da fare per conservarla pulita e a decorare lÂ’altare. Nel suo amore per Gesù voleva imitarlo nello zelo e nellÂ’apostolato. Perciò aiutava i poveri, curava i malati, visitava e confortava le persone sole della sua parrocchia. Curò anche rivoltanti casi di lebbra e vaiolo, di infermi spesso abbandonati dai familiari impotenti a prendersene cura. Dopo la loro morte si prese cura degli orfani. Così uno dei più trascurati villaggi del Kerala ebbe ad approfittare del servizio caritatevole di una giovane precorritrice di Madre Teresa di Calcutta, cioè della fondatrice delle Missionarie della Carità e Premio Nobel. Sia Mariam Thresia che Madre Teresa servirono i più poveri dei poveri altruisticamente ed eroicamente, ma la prima precedeva la seconda di mezzo secolo, priva della ribalta dei mezzi di comunicazione sociale moderna, non era giunta lÂ’epoca dei giornalisti da flash-fotocamere o delle truppe televisive che trasmettondo notizie calde in un istante in tutti gli angoli del globo possono creare le celebrità.
Thresia andava contro corrente percorrendo le strade e visitando le famiglie
bisognose con le sue tre amiche e formando così un gruppo di preghiera e di
apostolato. Novità rivoluzionaria nel suo piccolo mondo, che non mancò di
criticare, non senza appoggio clericale moralizzante, "le ragazze delle
strade"! Thresia si rivolge con rinnovata fiducia alla Sacra Famiglia di
Gesù, Maria e Giuseppe. Li incontra nelle sue visioni, ne riceve guida per il
suo apostolato, specialmente per la conversione dei peccatori. Prega per i
peccatori, digiuna per la loro conversione, li visita e li esorta al
pentimento. Le sue pratiche penitenziali e ascetiche ricordano il rigore
estremo degli antichi monaci ed eremiti. Ricevette molti doni mistici come la
profezia, la guarigione, lÂ’aureola, il profumo. Come Santa Teresa dÂ’Avila
ebbe frequenti estasi e levitazioni. Il venerdì la gente si radunava per vedere
Mariam Thresia sollevata da terra e appesa alla parete come un crocifisso. Come
il celebre Padre Pio da Pietrelcina, aveva le stimmate, che teneva nascoste
scrupolosamente. Forse per aiutarla a restare sempre umile in mezzo a questi
favori mistici, il Signore permise che fosse tormentata dalle vessazioni e
dagli attacchi diabolici (ancora come Padre Pio) quasi per tutta la vita. Fu
sottomessa a frequenti esorcismi tra il 1902 e il 1905 da Don Joseph
Vithayathil, il parroco di Puthenchira, per ordine del Vescovo, accolto da
Thresia con umiltà esemplare. Tuttavia sembra che tale sfiducia iniziale del
vescovo abbia insinuato o confermato i dubbi di taluni circa la santità di
Mariam Thresia, come nel caso di Maria Maddalena, dalla quale Gesù scacciò
sette demoni e che poi venne identificata con la peccatrice del vangelo di Luca
( 7,36-50) in base al pregiudizio che una persona posseduta debba essere rea di
peccati. Mariam Thresia ha dovuto pure combattere particolarmente le tentazioni
contro la fede e la castità, passando attraverso la notte oscura dellÂ’anima.
Dal 1902, fino alla morte, ebbe Don Joseph Vithayathil come direttore
spirituale. Gli aprì il cuore con fiducia seguendone il consiglio e
obbedendogli ciecamente. Esistono 55 delle sue lettere; 53 furono scritte a lui
per averne direzione e guida spirituale.
Fondazione della
Congregazione della Sacra Famiglia
Nel 1903 Mariam Thresia
richiese al Vescovo il permesso di costruire una casa di ritiro e di preghiera,
ma Mar John Menachery, vicario apostolico di Trichur, volle prima provare la
sua vocazione. Le suggerì di entrare nella Congregazione delle Clarisse
Francescane, fondata di recente, ma lei non sentiva che questa fosse la sua
vocazione. Nel 1912 egli la fece ricevere in un convento di Suore Carmelitane a
Ollur. Sebbene le Suore lÂ’avessero ammessa con gioia nella loro Congregazione,
lei non si sentiva di farsi suora con loro. Finalmente, nel 1913, Mar Menachery
permise la costruzione di una casa di preghiera e mandò il suo segretario a
benedirla. Thresia vi si trasferì, e le sue tre compagne la raggiunsero presto.
Conducevano vita di preghiera ed di austera penitenza come veri eremiti ma
continuavano a visitare i malati, i poveri e gli intoccabili fuoricasta. Il
vescovo capì che era lÂ’inizio di una nuova congregazione religiosa per il
servizio della famiglia. Il 14 maggio 1914 la eresse canonicamente, chiamandola
Congregazione della Sacra Famiglia (C.H.F.) e ricevendo la professione perpetua
di Mariam Thresia. Le sue tre compagne furono ammesse come postulanti nella
nuova Congregazione, mentre lei fu costituita prima Superiora, con Padre Joseph
Vithayathil come cappellano.
Madre e nutrice della
nuova Congregazione
La nuova congregazione
non aveva ancora costituzioni scritte. Il vescovo stesso si procurò le Costituzioni
delle Suore della Sacra Famiglia di Bordeaux dal Ceylon (oggi Sri Lanka), le
adattò e la diede alla fondatrice. Madre Mariam Thresia ne introdusse la
stretta osservanza nella sua Congregazione, che ne accompagnò con grande cura
la crescita. Durante e dopo i difficili anni della prima guerra mondiale, con
indomita energia e totale fiducia nella divina Provvidenza, diede vita, in meno
di dodici anni, a tre nuovi conventi, due scuole, due convitti, una casa di
studio, e un orfanotrofio. LÂ’educazione delle ragazze era la fattiva teologia
della liberazione di Mariam Thresia, senza slogan. Non poche giovani furono
attratte dalla sua semplicità, umiltà e luminosa santità. Quando morì allÂ’età
di 50 anni aveva 55 consorelle nella Congregazione, 30 collegiali e 10 orfani
sotto la sua cura. Il co-fondatore Padre Joseph Vithayathil continuò, fino alla
sua morte avvenuta nel 1964, a prendere cura della Congregazione, che crebbe
costantemente. Oggi, nellÂ’anno 2000, questa Congregazione della Sacra Famiglia
ha 1584 suore professe, che servono nel Kerala, nelle missioni dellÂ’India del
nord, in Germania, Italia e Ghana, con un totale di 176 case, 7 province e 119
novizie.
Morte e fama di santità
Madre Mariam Thresia morì
lÂ’8 giugno del 1926 in seguito ad una ferita provocata da un oggetto cadutole
sulla gamba. La ferita non guariva a causa del diabete. Dopo la morte la fama
di santità si sparse rapidamente per il fatto che dal cielo ella continuava a
soccorrere i malati e i poveri con favori miracolosi. Nel 1971 una commissione
storica raccolse le prove su virtù e scritti e le presentò nel 1983 ad un
tribunale eparchiale (diocesano), nel quale furono esaminati anche 15 testimoni
oculari. Il 28 giugno 1999 la Congregazione per le Cause dei Santi promulgò il
decreto che affermava la serva di Dio Mariam Thresia aver praticato eroicamente
le virtù cristiane, così da poter essere chiamata Venerabile.
Delle molte guarigioni miracolose si esaminò canonicamente la seguente nel
1992. Mathew D. Pellissery, nato nel 1956 con "piede torto equino varo
bilaterale" e che non camminava senza grande difficoltà sul dorso dei
piedi fino al 1970, dopo 33 giorni di intensa penitenza e preghiera fatta
dallÂ’intera famiglia invocando lÂ’aiuto di Madre Mariam Thresia, ebbe raddrizzato
e guarito il piede destro notte tempo durante il sonno il 21 agosto; e
similmente dopo un altro periodo di preghiera e penitenza di 39 giorni, il 28
agosto del 1971, il piede sinistro si raddrizzò e guarì notte tempo durante il
sonno. Da allora ha potuto camminare normalmente su i due piedi raddrizzati.
Questa duplice guarigione, dichiarata inspiegabile dalla scienza medica da nove
medici in India e Italia, fu riconosciuta un miracolo ottenuto tramite
lÂ’intercessione della Serva di Dio Mariam Theresia dalla Congregazione per le
Cause dei Santi il 27 gennaio 2000. Così la Serva di Dio Mariam Thresia
Chiramel Mankidiyan fu ammessa alla beatificazione, prevista il 9 aprile 2000.
Matthew Pellissery, il miracolato, è grato e felice di poter assistere oggi a
questa celebrazione solenne in piazza San Pietro.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000409_beat-Mankidiyan_it.html
Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
Mariam
Thresia - മറിയം ത്രേസ്യ
Birth
Place - ജന്മസ്ഥലം
Puthenchira - പുത്തൻചിറ
Thrissur
District തൃശ്ശൂർ ജില്ല
Maria Teresa Chiramel
Mankidiyan
(1876-1926)
BEATIFICAZIONE:
- 09 aprile 2000
- Papa Giovanni
Paolo II
CANONIZZAZIONE:
- 13 ottobre 2019
- Papa Francesco
- Piazza San Pietro
RICORRENZA:
- 8 giugno
Vergine, che, insigne per
la vita eremitica e l’austerità delle sue penitenze, cercò Cristo nei più
poveri e nei più emarginati e fondò la Congregazione delle Suore della Sacra
Famiglia
"Dio darà la vita eterna a coloro che
convertono i peccatori e li portano sulla retta via"
VITA E OPERE
Nascita, infanzia e
gioventù
Mariam Thresia Chiramel
Mankidiyan nacque il 26 aprile 1876 a Puthenchira, terza dei cinque figli
di Thoma e Thanda di Chiramel Mankidiyan, nota famiglia cattolica di
Puthenchira, nell’attuale eparchia syro-malabarese di Irinjalakuda. Il 3 maggio
1876 fu battezzata e le venne imposto il nome di Thresia.
Ricevette l’educazione
primaria nella scuola del villaggio. Sua madre Thanda, donna virtuosa, insegnò
a tutti i suoi figli i fondamenti della fede cristiana. La sua autobiografia
rivela che all’età di tre anni e mezzo digiunava per quattro giorni la
settimana, recitava il rosario e faceva penitenza per i peccati del mondo. Tutto
il suo desiderio era di amare Dio e dare gioia e consolazione a Gesù
crocifisso. Anche se le bambine sotto i dieci/undici anni non erano autorizzate
a fare la loro Confessione e a ricevere la Prima Comunione, fece la sua
Confessione all’età di sei anni e ricevette la Santa Comunione quando raggiunse
i nove. Ciò fu possibile grazie al suo intenso desiderio di ricevere Gesù nel
suo cuore. Sua madre Thanda, che la guidò nel suo impegno di amare Gesù, morì
nel 1888. Thresia allora aveva solo dodici anni. Fu un grande dolore per la
bambina, ma confidando nella maternità della Beata Vergine Maria, si affidò a
lei e in tutta la sua vita chiese la sua materna protezione.
Il cuore di Thresia
ardeva di amore di Dio, tanto che lei desiderava una vita eremitica nei boschi,
sulle colline vicine. Ma i suoi familiari si opposero. In seguito, cercò di
entrare in uno degli istituti religiosi esistenti, ma non poté farlo per
mancanza di soldi in famiglia.
Incontro con il Direttore
spirituale
Dio l’ha arricchita con
diverse esperienze mistiche, concedendo delle visioni, estasi e le stimmate.
Quando il cielo si aprì per lei, l’inferno ruggiva contro di lei e lei fu
torturata e tentata dai diavoli. Rimasta molto perplessa e confusa, pregò il
Signore di darle un guida spirituale per essere aiutata a discernere la volontà
di Dio. Come risposta alle sue preghiere, Dio le mandò un santo sacerdote nella
persona di P. Joseph Vithayathil (Venerabile dal 2015).
Fondazione della
Congregazione della Sacra Famiglia (CHF)
La passione per Dio creò
in Thresia una profonda sensibilità e compassione per l’umanità, soprattutto
per la famiglia. Con grande coraggio e lungimiranza entrò nella realtà concreta
della famiglia, un ambito pieno di problemi. Preferì essere dalla parte dei poveri,
dei malati e dei moribondi, essere al servizio degli oppressi, degli
abbandonati e degli esclusi. Visitò le case di tutti, senza distinzione di
casta e di credo e partecipò ai loro bisogni spirituali e temporali.
In mezzo a straordinarie
esperienze spirituali e al ministero per le famiglie, il suo cuore rimase
assetato di Dio; desiderava identificarsi con il Signore crocifisso. Chiese al
suo direttore spirituale di poter vivere in un eremo costruito per lei. Mons.
John Menachery, l’allora vescovo di Trichur, non lo permise. Comprendendo il
suo desiderio di essere con Dio, il vescovo le propose di entrare nel convento
delle Terziarie Carmelitane di Ollur. Non ci volle molto tempo per il vescovo
per comprendere che la vocazione di Thresia non era per la vita delle
Carmelitane. Così ella chiese a P. Joseph Vithayathil di costruire un
eremo per lei. Nel 1913 la casa da eremita era pronta e la beata vi si
trasferì. Le sue amiche si unirono a lei in questa casa e assieme trascorsero
una vita di preghiera e di penitenza, visitando le famiglie, aiutandole in
tutte le loro necessità.
Il vescovo John Menachery
eresse canonicamente questa casa il 14 maggio 1914, elevando la comunità a
Congregazione della Sacra Famiglia. Thresia ricevette dal vescovo la nuova
veste, che poi diventerà l’abito ufficiale della Congregazione e il nome
religioso di Mariam Thresia. Suor Mariam Thresia fece la professione perpetua,
mentre le sue tre compagne vennero formalmente introdotte come postulanti della
nuova Congregazione. Nello stesso giorno Mariam Thresia fu nominata dal
vescovo Madre Superiora della Congregazione e P. Joseph Vithayathil divenne il
cappellano. Il vescovo procurò per Suor Mariam Thresia e per le sue consorelle
le Costituzioni delle Suore della Sacra Famiglia di Jaffna, Sri Lanka, e dopo
aver fatto le opportune modifiche le consegnò alla nuova Congregazione il 22
luglio dello stesso anno.
La crescita della
Congregazione e gli ultimi giorni della Madre
La fama della sua santa
vita, dell’apostolato della famiglia ha attirato molte ragazze alla nuova
Congregazione. Diverse giovani donne provenienti dai luoghi vicini sono entrate
nella Congregazione ed essa è cresciuta in numero e in vitalità.
Mariam Thresia è stata
ammirata e venerata da molti per la sua vita di santità e di coraggio. Persone
di tutti i ceti sociali l’avvicinavano nelle loro difficoltà e nei problemi
della loro vita. La gente aveva grande fede nella potenza della sua preghiera.
Madre Mariam Thresia morì all’età di cinquanta anni a causa di una ferita alla
gamba, che divenne fatale poiché era diabetica. Raggiunse la casa del Padre l’8
giugno 1926 e fu sepolta nella cappella della Holy Family Convent,
Kuyzhikkattussery, Kerala.
Fama di santità e
Beatificazione
Il profumo di santità di
Madre Mariam Thresia si diffuse in lungo e in largo. Un gran numero di persone
cominciò ad affollarsi presso la sua tomba, spesso per chiedere la sua
intercessione nelle diverse esigenze delle loro famiglie. Mariam Thresia è
stata beatificata il 9 aprile 2000 da San Giovanni Paolo II. La beatificazione
ha avuto luogo in Piazza San Pietro nella Città del Vaticano.
Ogni anno, l’8 giugno, la
festa della beata Mariam Thresia è celebrata con grande solennità. La sua
statua e la reliquia sono portate in processione e moltissime persone si
affollano intorno alla reliquia per toccarla con oggetti religiosi. Questi
oggetti vengono poi conservati nelle famiglie. Si crede che Dio abbia concesso
alla beata Mariam Thresia uno speciale potere d’intercessione per le coppie
senza figli. Oggi centinaia di foto di bambini si trovano nella stanza dove
morì la beata.
"ITER" DELLA
CAUSA
a) In vista della
beatificazione
Il
13 ottobre 1971 la Causa di beatificazione fu introdotta nell’Arcieparchia di
Trichur e il 26 aprile 1983, Mar James Pazhayattil, il vescovo di Irinjalakuda
istituì il Tribunale per l’Inchiesta sulla vita, virtù e fama di santità e
miracoli in genere di Madre Mariam Thresia.
Il
24 settembre 1983 si è tenuta l’ultima sessione del tribunale nella chiesa
cattedrale di Trichur.
Il
14 ottobre 1983 tutti gli atti del Processo Eparchiale furono inviati a Roma.
Il decreto della validità del processo porta la data 8 novembre 1985.
La Positio sulle
virtù fu presentata alla Congregazione il 20 aprile 1994. Il 28 giugno 1999, le
virtù della Serva di Dio furono riconosciute eroiche dal Santo Padre Giovanni
Paolo II.
Nel
frattempo, nel 1992 la presunta guarigione miracolosa da “congenital club feet”
(piede torto congenito), attribuita all’intercessione della Venerabile Mariam
Thresia, avvenuta il 21 agosto 1970 e il 28 agosto 1971, veniva indagata dal
tribunale arcieparchiale di Trichur dal 20 aprile 1992 all’8 ottobre 1992. Gli
atti del processo furono inviati alla Congregazione delle Cause dei Santi e il
22 gennaio 1999 fu promulgato il decreto di validità.
Nella
Consulta Medica, tenuta il 16 novembre 1999, tutti i periti all’unanimità hanno
riconosciuto l’inspiegabilità di detta guarigione. Successivamente il 9 gennaio
2000 i Consultori Teologi e poi i Cardinali e i Vescovi del Dicastero hanno
espresso il loro giudizio favorevole, ravvisando nell’evento l’intercessione di
Madre Mariam Thresia.
Il
miracolo fu riconosciuto dal Santo Padre Giovanni Paolo II il 27 gennaio 2000.
Madre Mariam Thresia è stata beatificata il 9 aprile 2000 da San Giovanni Paolo
II in Piazza San Pietro, nella Città del Vaticano.
b) In vista della
canonizzazione
In
vista della canonizzazione, la Postulazione ha presentato alla Congregazione
delle Cause dei Santi un’Inchiesta diocesana sulla asserita guarigione di un
neonato da distress respiratorio grave in neonato moderatamente
preterm della parrocchia di Perincherry dell’Arcieparchia di Trichur,
Kerala, attribuita all’intercessione della beata Mariam Thresia. Il bambino,
terzogenito, era nato il 7 aprile 2009 in seguito a parto cesareo. L’Inchiesta
è stata istruita nell’Arcieparchia di Trichur dal 10 maggio al 9 luglio 2013.
Il
decreto sulla validità dell’Inchiesta fu emanato dalla Congregazione delle Cause
dei Santi il 24 gennaio 2014.
Una
prima Consulta Medica avvenne il 22 settembre 2016, ma non ebbe un esito
sufficientemente favorevole (4/7). Successivamente una seconda Consulta
Medica, sulla base delle puntualizzazioni da parte della Postulazione e dei
nuovi documenti, riunita nella seduta del 22 marzo 2018, ha esaminato il caso,
ritenendo unanimemente (7/7) il fatto scientificamente
inspiegabile.
La
stessa Consulta ha riconosciuto che la guarigione fu rapida, completa e
duratura.
Il
18 ottobre 2018 si è tenuto il Congresso Peculiare dei Consultori Teologi e
tutti hanno espresso la loro valutazione favorevole sulla guarigione del
fanciullo, avvenuta per l’intercessione della beata Mariam Thresia Chiramel
Mankidiyan.
La
Sessione Ordinaria dei Cardinali e Vescovi del 5 febbraio 2019 lo ha giudicato
come vero miracolo attribuito all’intercessione della stessa beata.
Il
Sommo Pontefice Francesco ha autorizzato la Congregazione delle Cause dei Santi
a promulgare il Decreto super Miraculo il 13 febbraio 2019.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-teresa-chiramel-mankidiyan.html
CAPPELLA PAPALE PER LA
BEATIFICAZIONE DI 5 SERVI DI DIO
OMELIA DEL SANTO PADRE
GIOVANNI PAOLO II
Domenica, 9 aprile 2000
1. "Vogliamo vedere
Gesù" (Gv 12, 24).
Questa è la richiesta
rivolta a Filippo da alcuni greci, saliti a Gerusalemme in occasione della
Pasqua. Il loro desiderio di incontrare Gesù e di ascoltarne la parola suscita
una sua risposta solenne: «E' giunta l'ora che sia glorificato il Figlio
dell'uomo» (Gv 12, 23). Qual è quest'«ora» a cui Gesù allude? Il contesto
lo chiarisce: è l'«ora» misteriosa e solenne della sua morte e della sua
risurrezione.
Vedere Gesù! Come quel
gruppo di greci, innumerevoli uomini e donne lungo i secoli hanno desiderato
conoscere il Signore. Lo hanno visto con gli occhi della fede. Lo hanno
riconosciuto come Messia, crocifisso e risuscitato. Si sono lasciati da lui
conquistare e sono divenuti suoi fedeli discepoli. Sono i santi ed i beati che
la Chiesa ci addita come modelli da imitare ed esempi da seguire.
Nel contesto delle
celebrazioni dell'Anno Santo, oggi ho la gioia di elevare alla gloria degli
altari alcuni nuovi beati. Sono cinque Confessori della fede che hanno
annunciato Cristo con la parola e l'hanno testimoniato con l'incessante
servizio ai fratelli. Si tratta di Mariano de Jesús Euse Hoyos, Sacerdote
diocesano e parroco; Francesco Saverio Seelos, Sacerdote professo della
Congregazione del Santissimo Redentore; Anna Rosa Gattorno, vedova, Fondatrice
dell'Istituto delle Figlie di Sant'Anna; Maria Elisabetta Hesselblad,
Fondatrice dell'Ordine delle Suore del Santissimo Salvatore; Mariam Thresia Chiramel
Mankidiyan, Fondatrice della Congregazione della Sacra Famiglia.
2. "El que quiera
servirme, que me siga, y donde esté yo, allí también estará mi servidor" (Jn 12,
26a), nos ha dicho Jesús en el Evangelio que hemos escuchado. Seguidor fiel de
Jesucristo, en el ejercicio abnegado del ministerio sacerdotal, fue el Padre
Mariano de Jesús Euse Hoyos, que hoy sube a la gloria de los altares. Desde su
íntima experiencia de encuentro con el Señor, el Padre Marianito, como es
conocido familiarmente en su patria, se comprometió incansablemente en la
evangelización de niños y adultos, especialmente de los campesinos. No ahorró
sacrificios ni penalidades, entregándose durante casi cincuenta años en una
modesta parroquia de Angostura, en Antioquia, a la gloria de Dios y al bien de
las almas que le fueron encomendadas.
Que su luminoso
testimonio de caridad, comprensión, servicio, solidaridad y perdón sean de
ejemplo en Colombia y también una valiosa ayuda para seguir trabajando por la
paz y la reconciliación total en ese amado País. Si el 9 de abril de hace
cincuenta y dos años marcó el inicio de violencias y conflictos, que por
desgracia duran aún, que este día del año del Gran Jubileo señale el comienzo
de una etapa en la que todos los colombianos construyan juntos la nueva
Colombia, fundamentada en la paz, la justicia social, el respeto de todos los
derechos humanos y el amor fraterno entre los hijos de una misma patria.
3. "Give me again
the joy of your help; with a spirit of fervour sustain me, that I may teach transgressors
your ways and sinners may return to you" (Ps 51:14-15). Faithful to
the spirit and charism of the Redemptorist Congregation to which he belonged,
Father Francis Xavier Seelos often meditated upon these words of the Psalmist.
Sustained by God's grace and an intense life of prayer, Father Seelos left his
native Bavaria and committed himself generously and joyfully to the missionary
apostolate among immigrant communities in the United States.
In the various places
where he worked, Father Francis Xavier brought his enthusiasm, spirit of
sacrifice and apostolic zeal. To the abandoned and the lost he preached the
message of Jesus Christ, "the source of eternal salvation" (Heb 5:9),
and in the hours spent in the confessional he convinced many to return to God.
Today, Blessed Francis Xavier Seelos invites the members of the Church to
deepen their union with Christ in the Sacraments of Penance and the Eucharist.
Through his intercession, may all who work in the vineyard for the salvation of
God's people be encouraged and strengthened in their task.
4. "Io, quando sarò
elevato da terra - ha promesso Gesù nel Vangelo - attirerò tutti a me" (Gv 12,
32). Sarà, infatti, dall'alto della Croce che Gesù rivelerà al mondo l'amore
sconfinato di Dio per l'umanità bisognosa di salvezza. Attratta
irresistibilmente da questo amore, Anna Rosa Gattorno trasformò la sua vita in
una continua immolazione per la conversione dei peccatori e la santificazione
di tutti gli uomini. Essere "portavoce di Gesù", per far giungere
ovunque il messaggio dell'amore che salva: ecco l'anelito più profondo del suo
cuore!
Affidata totalmente alla
Provvidenza ed animata da un coraggioso slancio di carità, la beata Anna Rosa
Gattorno ebbe un unico intento, quello di servire Gesù nelle membra doloranti e
ferite del prossimo, con sensibilità ed attenzione materna verso ogni umana
miseria.
La singolare
testimonianza di carità, lasciata dalla nuova Beata, costituisce ancor oggi uno
stimolante incoraggiamento per quanti nella Chiesa sono impegnati a recare, in
modo più specifico, l'annuncio dell'amore di Dio che guarisce le ferite d'ogni
cuore e offre a tutti la pienezza della vita immortale.
5. "When I am lifted
up from the earth, I shall draw all men to myself" (Jn 12:32). The
promise of Jesus, is wonderfully fulfilled also in the life Mary Elisabeth
Hesselblad. Like her fellow countrywoman, Saint Bridget, she too acquired a
deep understanding of the wisdom of the Cross through prayer and in the events
of her own life. Her early experience of poverty, her contact with the sick who
impressed her by their serenity and trust in God's help, and her perseverance
despite many obstacles in founding the Order of the Most Holy Saviour of Saint
Bridget, taught her that the Cross is at the centre of human life and is the
ultimate revelation of our Heavenly Father’s love. By constantly meditating on
God's word, Sister Elisabeth was confirmed in her resolve to work and pray that
all Christians would be one (cf. Jn 17:21).
She was convinced that by
listening to the voice of the Crucified Christ they would come together into
one flock under one Shepherd (cf. Jn 10:16), and from the very
beginning her foundation, characterized by its Eucharistic and Marian
spirituality, committed itself to the cause of Christian unity by means of
prayer and evangelical witness. Through the intercession of Blessed Mary
Elisabeth Hesselblad, pioneer of ecumenism, may God bless and bring to fruition
the Church’s efforts to build ever deeper communion and foster ever more
effective cooperation among all Christ's followers.
6. "Unless a wheat
grain falls on the ground and dies, it remains only a single grain; but if it
dies it yields a rich harvest" (Jn 12:24). From childhood, Mariam
Thresia Mankidiyan knew instinctively that God's love for her demanded a deep
personal purification. Committing herself to a life of prayer and penance,
Sister Mariam Thresia’s willingness to embrace the Cross of Christ enabled her
to remain steadfast in the face of frequent misunderstandings and severe
spiritual trials. The patient discernment of her vocation eventually led to the
foundation of the Congregation of the Holy Family, which continues to draw
inspiration from her contemplative spirit and love of the poor.
Convinced that "God
will give eternal life to those who convert sinners and bring them to the right
path" (Letter 4 to her Spiritual Father), Sister Mariam devoted herself to
this task by her visits and advice, as well as by her prayers and penitential
practice. Through Blessed Mariam Thresia's intercession, may all consecrated
men and women be strengthened in their vocation to pray for sinners and draw
others to Christ by their words and example.
7. "Io sarò il loro
Dio ed essi il mio popolo" (Ger 31, 33). Dio è l'unico nostro Signore
e noi siamo il suo popolo. Questo inscindibile patto d'amore fra Dio e
l'umanità ha avuto la sua piena realizzazione nel sacrificio pasquale di
Cristo. E' in Lui che noi, pur appartenendo a terre e culture diverse,
diveniamo un unico popolo, una sola Chiesa, uno stesso edificio spirituale, di
cui i santi sono pietre luminose e salde.
Rendiamo grazie al
Signore per la splendida testimonianza di questi nuovi Beati. Guardiamo ad
essi, specialmente in questo tempo quaresimale, per trarne incitamento nella
preparazione alle prossime celebrazioni pasquali.
Maria, Regina dei
Confessori, ci aiuti a seguire il suo divin Figlio, come hanno fatto i nuovi
Beati. E voi, Mariano de Jesús Euse Hoyos, Francesco Saverio Seelos, Anna Rosa
Gattorno, Maria Elisabetta Hesselblad, Mariam Thresa Chiramel Mankidiyan,
intercedete per noi, perché, partecipando intimamente alla Passione redentrice
di Cristo, possiamo vivere la fecondità del seme che muore ed essere accolti
come sua messe nel Regno dei cieli. Amen!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-teresa-chiramel-mankidiyan.html
OMELIA DEL SANTO PADRE
FRANCESCO
«La tua fede ti ha salvato» (Lc 17,19). È
il punto di arrivo del Vangelo odierno, che ci mostra il cammino della
fede. In questo percorso di fede vediamo tre tappe, segnalate dai lebbrosi
guariti, i quali invocano, camminano e ringraziano.
Anzitutto, invocare.
I lebbrosi si trovavano in una condizione terribile, non solo per la malattia
che, diffusa ancora oggi, va combattuta con tutti gli sforzi, ma per
l’esclusione sociale. Al tempo di Gesù erano ritenuti immondi e in quanto tali
dovevano stare isolati, in disparte (cfr Lv 13,46). Vediamo infatti
che, quando vanno da Gesù, “si fermano a distanza” (cfr Lc 17,12).
Però, anche se la loro condizione li mette da parte, invocano Gesù, dice il
Vangelo, «ad alta voce» (v. 13). Non si lasciano paralizzare dalle esclusioni
degli uomini e gridano a Dio, che non esclude nessuno. Ecco come si accorciano
le distanze, come ci si rialza dalla solitudine: non chiudendosi in sé stessi e
nei propri rimpianti, non pensando ai giudizi degli altri, ma invocando il
Signore, perché il Signore ascolta il grido di chi è solo.
Come quei lebbrosi, anche
noi abbiamo bisogno di guarigione, tutti. Abbiamo bisogno di essere risanati
dalla sfiducia in noi stessi, nella vita, nel futuro; da molte paure; dai vizi
di cui siamo schiavi; da tante chiusure, dipendenze e attaccamenti: al gioco,
ai soldi, alla televisione, al cellulare, al giudizio degli altri. Il Signore
libera e guarisce il cuore, se lo invochiamo, se gli diciamo: “Signore, io
credo che puoi risanarmi; guariscimi dalle mie chiusure, liberami dal male e
dalla paura, Gesù”. I lebbrosi sono i primi, in questo Vangelo, a invocare il
nome di Gesù. Poi lo faranno anche un cieco e un malfattore sulla croce: gente
bisognosa invoca il nome di Gesù, che significa Dio salva. Chiamano Dio
per nome, in modo diretto, spontaneo. Chiamare per nome è segno di confidenza,
e al Signore piace. La fede cresce così, con l’invocazione fiduciosa, portando
a Gesù quel che siamo, a cuore aperto, senza nascondere le nostre miserie.
Invochiamo con fiducia ogni giorno il nome di Gesù: Dio salva. Ripetiamolo: è
pregare, dire “Gesù” è pregare. La preghiera è la porta della fede, la
preghiera è la medicina del cuore.
La seconda parola è camminare. È
la seconda tappa. Nel breve Vangelo di oggi compaiono una decina di verbi di
movimento. Ma a colpire è soprattutto il fatto che i lebbrosi non vengono
guariti quando stanno fermi davanti a Gesù, ma dopo, mentre camminano: «Mentre
essi andavano furono purificati», dice il Vangelo (v. 14). Vengono guariti
andando a Gerusalemme, cioè mentre affrontano un cammino in salita. È nel
cammino della vita che si viene purificati, un cammino che è spesso in salita,
perché conduce verso l’alto. La fede richiede un cammino, un’uscita, fa
miracoli se usciamo dalle nostre certezze accomodanti, se lasciamo i nostri
porti rassicuranti, i nostri nidi confortevoli. La fede aumenta col dono e
cresce col rischio. La fede procede quando andiamo avanti equipaggiati di
fiducia in Dio. La fede si fa strada attraverso passi umili e concreti, come
umili e concreti furono il cammino dei lebbrosi e il bagno nel fiume Giordano
di Naaman (cfr 2 Re 5,14-17). È così anche per noi: avanziamo nella
fede con l’amore umile e concreto, con la pazienza quotidiana, invocando Gesù e
andando avanti.
C’è un altro aspetto
interessante nel cammino dei lebbrosi: si muovono insieme. «Andavano» e
«furono purificati», dice il Vangelo (v. 14), sempre al plurale: la fede è
anche camminare insieme, mai da soli. Però, una volta guariti, nove vanno per
conto loro e solo uno torna a ringraziare. Gesù allora esprime tutta la sua
amarezza: «E gli altri dove sono?» (v. 17). Sembra quasi che chieda conto degli
altri nove all’unico che è tornato. È vero, è compito nostro – di noi che siamo
qui a “fare Eucaristia”, cioè a ringraziare –, è compito nostro
prenderci cura di chi ha smesso di camminare, di chi ha perso la strada: siamo
custodi dei fratelli lontani, tutti noi! Siamo intercessori per loro, siamo
responsabili per loro, chiamati cioè a rispondere di loro, a prenderli a cuore.
Vuoi crescere nella fede? Tu, che sei oggi qui, vuoi crescere nella fede?
Prenditi cura di un fratello lontano, di una sorella lontana.
Invocare, camminare e ringraziare:
è l’ultima tappa. Solo a quello che ringrazia Gesù dice: «La tua fede ti
ha salvato» (v. 19). Non è solo sano, è anche salvo. Questo ci dice che il
punto di arrivo non è la salute, non è lo stare bene, ma l’incontro con Gesù.
La salvezza non è bere un bicchiere d’acqua per stare in forma, è andare alla
sorgente, che è Gesù. Solo Lui libera dal male, e guarisce il cuore, solo
l’incontro con Lui salva, rende la vita piena e bella. Quando s’incontra Gesù
nasce spontaneo il “grazie”, perché si scopre la cosa più importante della
vita: non ricevere una grazia o risolvere un guaio, ma abbracciare il Signore
della vita. E questa è la cosa più importante della vita: abbracciare il
Signore della vita.
È bello vedere che
quell’uomo guarito, che era un samaritano, esprime la gioia con tutto sé
stesso: loda Dio a gran voce, si prostra, ringrazia (cfr vv. 15-16). Il culmine
del cammino di fede è vivere rendendo grazie. Possiamo domandarci: noi che
abbiamo fede, viviamo le giornate come un peso da subire o come una lode da
offrire? Rimaniamo centrati su noi stessi in attesa di chiedere la prossima
grazia o troviamo la nostra gioia nel rendere grazie? Quando ringraziamo, il
Padre si commuove e riversa su di noi lo Spirito Santo. Ringraziare non è
questione di cortesia, di galateo, è questione di fede. Un cuore che ringrazia
rimane giovane. Dire: “Grazie, Signore” al risveglio, durante la giornata,
prima di coricarsi è l’antidoto all’invecchiamento del cuore, perché il cuore
invecchia e si abitua male. Così anche in famiglia, tra sposi: ricordarsi di
dire grazie. Grazie è la parola più semplice e benefica.
Invocare, camminare,
ringraziare. Oggi ringraziamo il Signore per i nuovi Santi, che hanno camminato
nella fede e che ora invochiamo come intercessori. Tre di loro sono suore e ci
mostrano che la vita religiosa è un cammino d’amore nelle periferie
esistenziali del mondo. Santa Marguerite Bays, invece, era una sarta e ci
rivela quant’è potente la preghiera semplice, la sopportazione paziente, la
donazione silenziosa: attraverso queste cose il Signore ha fatto rivivere in
lei, nella sua umiltà, lo splendore della Pasqua. È la santità del quotidiano,
di cui parla il santo Cardinale Newman, che disse: «Il cristiano possiede una
pace profonda, silenziosa, nascosta, che il mondo non vede. […] Il cristiano è
gioioso, tranquillo, buono, amabile, cortese, ingenuo, modesto; non accampa
pretese, […] il suo comportamento è talmente lontano dall’ostentazione e dalla
ricercatezza che a prima vista si può facilmente prenderlo per una persona
ordinaria» (Parochial and Plain Sermons, V,5). Chiediamo di essere così, “luci
gentili” tra le oscurità del mondo. Gesù, «resta con noi e noi cominceremo a
brillare come Tu brilli, a brillare in modo da essere una luce per gli altri» (Meditations
on Christian Doctrine, VII,3). Amen.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-teresa-chiramel-mankidiyan.html
Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
Mariam
Thresia - മറിയം ത്രേസ്യ
Kuzhikkattussery
കുഴിക്കാട്ടുശ്ശേരി
Mala Panhchayat മാള പഞ്ചായത്ത്
Thrissur
District തൃശ്ശൂർ ജില്ല
Den hellige Maria Teresa
Chiramel Mankidiyan (1876-1926)
Minnedag: 8.
juni
Den hellige Maria Teresa
(Mariam Thresia) Chiramel Mankidiyan ble født den 26. april 1876 i byen Puthenchira
i distriktet Trichur i staten Kerala i det sørlige India. Hun var datter av
Thoma og Thanda Chiramel Mankidiyan og ble døpt Thresia den 3. mai 1876, og
dette navnet beholdt hun halve livet. Fra 1904 ønsket hun å kalles Mariam
Thresia, ettersom hun mente at hun var bedt om ta navnet Mariam av Jomfru Maria
i en visjon.
Familien var en gang rik
og fornem med store landeiendommer, men den ble fattigere og fattigere etter
hvert som Thresias bestefar hadde syv døtre og giftet bort den ene etter den
andre mens han solgte unna land for å gi dem en stor medgift hver. For å glemme
den fattigdommen familien var sunket ned i, begynte Thresias far og bror å
drikke. Dette var familiebakgrunnen til den fremtidige pioneren i
familieapostolatet. Hun var den tredje av fem barn, to gutter og tre jenter.
Thresia vokste opp i
fromhet og hellighet under kjærlig veiledning av sin fromme mor Thanda. Som hun
senere skrev i sin selvbiografi, et lite dokument på knapt seks sider skrevet
under lydighet til sin åndelige far, var hun fra tidlig barndom beveget av et
intenst ønske om å elske Gud. Av denne grunn fastet hun fire ganger i uken og
ba den marianske rosenkransen flere ganger hver dag. Da moren så at hennes
åtteårige datter ble tynnere og tynnere, forsøkte hun å få Thresia bort fra
hennes strenge faste og våkenetter. Men Thresia ønsket å bli stadig mer lik den
lidende Kristus, og til ham viet hun sin jomfruelighet da hun var rundt ti år
gammel.
Da Thresia var bare tolv
år gammel, døde hennes mor, noe som også betydde slutten på hennes elementære
skolegang. Nå begynte hennes leting etter sitt eget kall i livet. Hun lengtet
etter et avsondret liv i bønn og la i 1891 en plan om å snike seg vekk
hjemmefra og leve et eremittliv i bønn og bot i de fjerntliggende skogene, men
denne planen viste seg alt for naiv. Hun fortsatte å besøke kirken sammen med
tre ledsagere, vaske den og pynte alteret. Hun hjalp de fattige, pleide de
syke, og besøkte og trøstet de ensomme i menigheten. Hun pleide til og med
pasienter med fryktelige og frastøtende tilfeller av lepra og kopper, ofte
forlatt av fattige slektninger som ikke hadde noen mulighet til å ta seg av
dem. Etter deres død tok hun seg av de foreldreløse barna.
Thresia og hennes tre
ledsagere dannet en gruppe for bønn og et aktivt apostolat. De brøt skikken som
forbød kvinner å forlate huset uten å være fulgt av en mann, og de var langs
veien og besøkte familier i nød. Dette var noe revolusjonerende nytt i deres
lille verden, og de ble ikke spart for kritikk, heller ikke fra moraliserende prester.
Thresia stolte på hjelp fra Den hellige Familie, Jesus, Maria og Josef. Hun så
dem ofte i visjoner og fikk veiledning i sitt apostolat, spesielt for
omvendelse av syndere. Hun ba for syndere, fastet for deres omvendelse og
besøkte dem og oppfordret dem til bot. Hennes askese og botsøvelser minner om
de gamle eremitter og munker. Hun mottok flere mystiske gaver som profetiske og
helbredende evner, aura av lys og søt vellukt.
I likhet med den
hellige Teresa
av Ávila hadde Thresia hyppige ekstaser og levitasjoner. På fredager
pleide folk å samle seg for å se Mariam Thresia lette og henge på veggen i sitt
rom i form av et krusifiks. Hun bar også stigmata, men passet nøye på å skjule
dem for offentligheten. Kanskje for å hjelpe henne til å være ydmyk med så
mange mystiske gaver lot Gud henne lide voldsomme kvaler under diabolske angrep
og plager gjennom nesten hele livet. Mellom 1902 og 1905 var hun hele tiden
gjenstand for eksorsisme av p. Josef Vithayathil, sognepresten i Puthenchira,
som handlet etter ordre fra biskopen, som lurte på om hun ganske enkelt var en
kasteball for djevlene. Thresia underkastet seg biskopens ordrer med
eksemplarisk ydmykhet, men eksorsismen ser ut til å ha fått noen mennesker til
å betrakte Thresia som en tvilsom helgen.
Mariam Thresia måtte også
slåss med fristelser, spesielt mot troen og kyskheten, og hun passerte gjennom
sjelens mørke natt. Fra 1902 til sin død var p. Vithayathil hennes åndelige
veileder. Hun åpnet sitt hjerte fullstendig og tillitsfullt til ham og fulgte
hans råd og adlød ham blindt. Av hennes bevarte brev er 53 av 55 adressert til
ham, hvor hun søker råd og åndelig veiledning.
I 1903 ba Mariam Thresia
om sin biskops tillatelse til å bygge et avsondret bønnehus, men Mar Johannes
Menachery, apostolisk vikar av Trichur, ønsket først å teste hennes kall. Han
foreslo at hun vurderte å slutte seg til den nylig grunnlagte Kongregasjonen av
fransiskanske klarisser, men hun mente at hun ikke var kalt til det. I 1912
ordnet han det slik at hun kunne bo i et kloster med karmelittnonner i Ollur.
Selv om søstrene gladelig ville ha tatt henne opp i sin kongregasjon, følte hun
ikke at dette var hennes kall.
Til slutt tillot Mar
Menachery henne i 1913 å bygge et bønnehus og sendte sin sekretær for å
velsigne det. Thresia flyttet inn, og hennes tre ledsagere sluttet seg snart
til henne. De levde et liv av bønn og streng bot som eremitter, men fortsatte å
besøke de syke og hjelpe de fattige og trengende uavhengig av religion eller
kaste. Biskopen skjønte at her var grunnlaget for en ny kongregasjon i
familiens tjeneste. Den 14. mai 1914 opprettet han den kanonisk og kalte den
«Kongregasjonen av Den hellige Familie» (Holy Family Sisters – CHF)
da han mottok Mariam Thresias evige løfter. Hennes tre ledsagere ble opptatt
som postulanter i den nye ordenen, mens Mariam Thresia ble utnevnt til dens
første superior med p. Josef Vithayathil som kapellan.
Den nye kongregasjonen
hadde ingen skrevne konstitusjoner. Biskopen selv fremskaffet konstitusjonene
til «Søstrene av Den hellige Familie av Bordeaux» fra deres hus på Ceylon (i
dag Sri Lanka), tilpasset dem og ga dem til grunnleggersken. Moder Mariam
Thresia så til at de strengt ble fulgt i kongregasjonen. Under og etter de
vanskelige årene under Første verdenskrig bygde hun på mindre enn tolv år tre
nye klostre, to skoler, to hospitser, et studiehus og et barnehjem, full av
energi og med absolutt tillit til det guddommelige forsyn.
Utdannelse av jenter var
Mariam Thresias «frigjøringsteologi» i praksis. Mange unge jenter ble
tiltrukket av henne på grunn av hennes enkelhet, ydmykhet og strålende
hellighet. Ved hennes død som 50-åring hadde kongregasjonen 55 søstre, og i
tillegg var 30 leieboere og 10 foreldreløse under hennes omsorg.
Medgrunnleggeren p. Vithayathil fortsatte å tjene kongregasjonen, som vokste
kontinuerlig, helt til sin død i 1964. I 2000 hadde kongregasjonen 1584 søstre
og 119 noviser som tjenestegjør i Kerala, i misjonsområdene i Nord-India, i
Tyskland, Italia og Ghana med i alt 176 hus i 7 provinser.
Moder Mariam Thresia døde
den 8. juni 1926 av et sår i foten som var forårsaket av en fallende gjenstand.
Såret kunne ikke leges på grunn av hennes ubehandlede diabetes. Etter hennes
død spredte hennes ry seg, ettersom hun fra himmelen fortsatte å tjene de syke
og trengende gjennom mirakuløse tjenester. I 1971 samlet en historiekommisjon
de nødvendige opplysningene om hennes liv, dyder og skrifter og presenterte
materialet i 1983 for et tribunal på bispedømmenivå, som også samlet vitnemål
fra 15 av de overlevende øyenvitnene. Den 28. juni 1999 ble hennes «heroiske
dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).
En av de mange mirakuløse
helbredelsene ble undersøkt kanonisk i 1992. Matthew D. Pellissery ble født i
1956 med medfødte klumpføtter, og inntil han var 14 år, kunne han bare gå med
store vanskeligheter på siden av føttene. Etter at hele familien fastet og ba i
33 dager og påkalte hjelp fra Moder Mariam Thresia, ble hans høyre fot rettet
ut mens han sov den 21. august 1970. Og på samme måte, etter 39 dager med faste
og bønn, ble hans venstre fot rettet ut mens han sov den 28. august 1971. Og
siden har Matthew kunnet gå normalt. Denne doble helbredelsen ble erklært
medisinsk uforklarlig av så mange som ni leger i India og Italia.
Den 27. januar 2000
undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som anerkjente at denne helbredelsen var et mirakel
på hennes forbønn. Maria Teresa Chiramel Mankidiyan ble saligkåret av paven den
9. april 2000 på Petersplassen i Roma sammen med fire andre. Matthew Pellissery
var takknemlig over å kunne være til stede ved denne høytidelige anledningen.
Hun ble helligkåret
søndag den 13. oktober 2019 på Petersplassen av pave Frans sammen med fire
andre.
Kilder: Patron
Saints SQPN, Abbaye Saint-Benoît, EWTN/OR, vatican.va, Nyhetsbyråene Catholic
World News og Zenit april 2000 - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-07-03 23:55
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/mchirame
Santa Mariam Thresia Chiramel
Mankidyan
Mariam
Thresia - മറിയം ത്രേസ്യ
Kuzhikkattussery
കുഴിക്കാട്ടുശ്ശേരി
Mala Panhchayat മാള പഞ്ചായത്ത്
Thrissur
District തൃശ്ശൂർ ജില്ല
Santa Mariam Thresia Mankidiyan recibió los estigmas de la Pasión Atrozmente acosada por el maligno
OCTUBRE 13, 2019 12:14ISABEL ORELLANA VILCHESTESTIMONIOS
Considerada precursora de la Madre Teresa de Calcuta, Thresia nació el 26 de abril de 1876 en Puthenchira, Kerala, India. Le impusieron ese nombre al bautizarla, y después añadió el de Mariam porque fue la respuesta de la Virgen cuando le preguntó cómo debía llamarse.
Era la tercera de cinco hijos de una humilde familia. Podrían haber tenido buenos recursos, pero el abuelo tuvo que hacer frente a cuantiosas dotes para desposar a sus hijos y quedaron en la ruina. Creció con el anhelo de amar a Dios; era tan poderoso que le inducía a abandonar los juegos infantiles para ensimismarse en su presencia. Guiada por su anhelo de imitar a Cristo Redentor, no ahorraba sacrificios.
La intensidad de sus oraciones, ayunos y vigilias nocturnas preocuparon a su madre porque afectaban a su salud; vigilaba su alimentación para que fuera la debida, pero ella se las ingeniaba para dar su comida a otros. Tenía gran devoción por María, solía rezar el rosario varias veces al día y escuchaba misa también diariamente junto a su madre. Tres de sus amigas de la infancia serían las primeras integrantes de su fundación.
A los 12 años perdió a su madre, una mujer de fe y gran corazón que influyó mucho en ella, y eso supuso el fin de su formación académica. Pero su objetivo era llevar una vida de oración y penitencia. Por ello, en 1891 abandonó su casa eligiendo la vida eremítica. Fracasó en su propósito y se insertó en la parroquia. Junto a tres compañeras abrió una fecunda vía caritativa a favor de los pobres y marginados de Kerala. A la par ofrecía sus oraciones y penitencias por la conversión de los pecadores. Engrosó el cáliz de su sacrificio con los despiadados ataques del maligno –a veces fueron legiones de demonios– en un intento de apoderarse de su voluntad con multitud de formas distintas. Quisieron mancillar su pureza, inducirla a desesperación, a renunciar a la penitencia, fue golpeada y herida… No se puede entrar aquí en detalles, pero le asaltaban sin darle tregua a lo largo del día y de la noche, fuera cual fuese su quehacer.
Recibía la gracia para soportar tantos tormentos con mansedumbre y humildad. También acogía con espíritu victimal lo que sobrevenía de lo alto. Porque ella, como el Padre Pío, recibió los estigmas de la Pasión que mantenía celosamente escondidos debajo de la ropa. Sin embargo, hubo otras manifestaciones que no pudo ocultar. De sus levitaciones fueron testigos numerosas personas. En sus frecuentes éxtasis veía a la Sagrada Familia y a otros santos, como Teresa de Jesús.
Dio cuenta de las torturas que padecía a su confesor, el siervo de Dios padre Joseph Vithayathil cuyas indicaciones siguió a rajatabla. Este sacerdote, nacido en 1865 en Ernakulam, Kerala, había recibido la ordenación sacerdotal en 1894, y tras pasar por varias parroquias de la diócesis de Trichur se convirtió en su director espiritual. La acompañó y orientó apostólicamente. En una de sus cartas Thresia le dijo: «Dios dará la vida eterna a los que convierten a los pecadores y los llevan al camino recto».
En un momento dado, el padre Vithayathil informó al obispo de los fenómenos que le sobrevinieron a la beata, hechos que fueron particularmente intensos entre 1902 y 1905, pero que se dilataron hasta 1913. En un primer momento el prelado dudó de la autenticidad de lo que ella exponía, y fue sometida a numerosos exorcismos. En 1903, en medio de este dolorosísimo proceso, confió al vicario apostólico de Trichur su proyecto de crear una casa de retiro y oración. Le sugirieron que ingresase en el convento de las clarisas franciscanas, y después la remitieron a las carmelitas de Ollur. Thresia obedeció, pero se dio cuenta de que ninguno de estos carismas colmaba su inquietud espiritual, que tenía otra vocación. Ésta se orientaba a los moribundos, a quienes ya venía consolando; suplicaba para ellos fortaleza, y buscaba el modo de que murieran en paz.
Cuando el obispo constató que Dios quería suscitar por medio de ella una nueva fundación, le autorizó a ponerla en marcha. En su decisión pesaron los diez años transcurridos desde que comenzó a mantenerla en observación. En todos ellos constató la autenticidad de su vivencia, su visible respuesta llena de paciencia, humildad y obediencia.
El 14 de mayo de 1914 fue erigida canónicamente la Congregación de la Sagrada Familia. El padre Vithayathil fue cofundador de esta Orden religiosa. Thresia murió el 8 de junio de 1926 como resultado de una caída que le produjo una herida en una pierna, lesión que no se pudo controlar y se agravó por su diabetes. Juan Pablo II la beatificó el 9 de abril de 2000. Canonizada por Francisco el 13 de octubre de 2019.
OCTUBRE 13, 2019 12:14TESTIMONIOS
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Isabel Orellana Vilches
Misionera idente. Doctora en Filosofía por la
Universidad Autónoma de Barcelona con la tesis Realismo y progreso científico
en la epistemología popperiana. Ha cursado estudios de teología en la
Universidad Pontificia de Salamanca. Con amplia actividad docente desde 1986,
ha publicado libros como: Realismo y progreso científico en la epistemología
popperiana, Universitat Autònoma de Barcelona, 1993; El evangelio habla a los
jóvenes, Atenas, Madrid, 1997; Qué es... LA TOLERANCIA, Paulinas, Madrid, 1999;
Pedagogía del dolor. Ensayo antropológico, Palabra, Madrid, 1999; En
colaboración con Enrique Rivera de Ventosa (†) OFM. Cap. San Francisco de Asís
y Fernando Rielo: Convergencias. Respuestas desde la fe a los interrogantes del
hombre de hoy, Universidad Pontificia, Salamanca, 2001; La "mirada"
del cine. Recursos didácticos del séptimo arte. Librería Cervantes, Salamanca,
2001; Paradojas de la convivencia, San Pablo, Madrid, 2002; En la Universidad
Técnica Particular de Loja, Ecuador, ha publicado: La confianza. El arte de
amar, 2002; Educar para la responsabilidad, 2003; Apuntes de ética en Karl R.
Popper, 2003; De soledades y comunicación, 2005; Yo educo; tú respondes, 2008;
Humanismo y fe en un crisol de culturas, 2008; Repensar lo cotidiano, 2008;
Convivir: un constante desafío, 2009; La lógica del amor, 2010; El dolor del
amor. Apuntes sobre la enfermedad y el dolor en relación con la virtud heroica,
el martirio y la vida santa. Seminario Diocesano de Málaga, 2006 y Universidad
Técnica Particular de Loja, Ecuador (2007). Cuenta con numerosas colaboraciones
en obras colectivas, así como relatos, cuentos, fábula y novela juvenil, además
de artículos de temática científica, pedagógica y espiritual, que viene
publicando en distintas revistas nacionales e internacionales. En 2012 culminó
el santoral Llamados a ser santos y poco más tarde Epopeyas de amor prologado
por mons. Fernando Sebastián. Es la biógrafa oficial del fundador de su familia
espiritual, autora de Fernando Rielo Pardal. Fundador de los Misioneros
Identes, Desclée de Brouwer, Bilbao, 2009. Culmina la biografía completa. Tiene
a su cargo el santoral de ZENIT desde noviembre de 2012.
Santa Mariam Thresia Mankidiyan recibió los
estigmas de la Pasión | ZENIT - Espanol
SOURCE : https://es.zenit.org/2019/10/13/santa-mariam-thresia-chiamel/