samedi 29 juin 2024

Sainte MARIE DU TIANSHI, sainte MADELEINE DU FENGJU, saint PAUL WU JUAN, saint JEAN-BAPTISTE WU MANTANG et saint PAUL WU, martyrs

 

Holy Transfiguration Monastery, Brookline, MA 9 t http://www.thehtm.org). Icon of chinese orthodox Martyrs. Murdered during Boxer Rebellion (1900). Canonized before 1917. https://orthodox.cn/saints/htmchinesemartyrsicon_en.htm

Saintes Marie Du Tianshi et Madeleine Du Fengju

Martyres en Chine (+ 1900)

Marie à l'âge de 51 ans et Madeleine à l'âge de 19 ans, massacrées par les Boxers, canonisées le 1er octobre 2000 avec saint Augustin Zhao Rong et les martyrs de Chine.

À Dujiadun, dans la province chinoise de Hebei, en 1900, les saintes Marie Du Tianshi et sa fille Madeleine Du Fengju, martyres. Elles s'étaient cachées dans les roseaux, mais en furent retirées à coups de fusil et massacrées à cause du nom chrétien. Madeleine vivait encore quand elle fut jetée dans la fosse.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11864/Saintes-Marie-Du-Tianshi-et-Madeleine-Du-Fengju.html

 

Saints Paul Wu Juan, Jean-Baptiste Wu Mantang et Paul Wu

Martyrs en Chine (+ 1900)

Paul à l'âge de 62 ans, Jean-Baptiste à l'âge de 17 ans, le neveu Paul à l'âge de 16 ans, massacrés par les Boxers, canonisés le 1er octobre 2000 avec saint Augustin Zhao Rong et les martyrs de Chine.

À Xinoluyi, près de Shenxian dans la province chinoise de Hebei, en 1900, les saints martyrs Paul Wu Juan, son fils Jean-Baptiste Wu Mantang et son neveu Paul Wu Wanshu. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, ils confessèrent qu'ils étaient chrétiens et furent mis à mort.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11865/Saints-Paul-Wu-Juan--Jean-Baptiste-Wu-Mantang-et-Paul-Wu.html

Dans un océan d’atrocités, les martyrs de l’été rouge de Pékin

Anne Bernet - publié le 10/06/24

L’Église célèbre le 11 juin la mémoire des martyrs tombés lors du siège des légations pékinoises, durant l’été 1900. Ils feront partie des 30.000 chrétiens assassinés en haine de la foi, après les avoir torturés dans un océan d’atrocités.

Depuis fin 1899, la Chine, humiliée par la présence occidentale sur son territoire, l’occupation japonaise en Mandchourie et l’abaissement de sa puissance millénaire, rêve de revanche. Si l’impératrice Cixi, femme lucide se sachant en position de faiblesse, feint de se plier aux volontés des Légations qui représentent autant de têtes de pont de ceux que les Chinois appellent avec haine les “diables blancs”, elle observe avec une sympathie de plus en plus active les agissements d’une des multiples sectes, mélange détonnant de passions religieuses exacerbées, nationalisme, xénophobie et activités paramilitaires, qui fleurissent dans l’empire du Milieu. 

Dans l’océan des atrocités

Celle-ci s’est surnommée “les poings de justice et de loyauté”, ce que l’on traduit moins poétiquement par Boxeurs. Sous l’emprise de puissants cocktails de stupéfiants qui leur donnent l’illusion d’être invincibles et invulnérables, ses membres sont animés d’une haine féroce pour les Occidentaux, en particulier les missionnaires, de quelque confession chrétienne qu’ils soient, et leurs convertis, tenus pour des traîtres à punir. Tout en affirmant vouloir réprimer les violences et agissements patriotiquement criminels des Boxeurs, Cixi les laisse faire. Depuis des mois, ils écument les campagnes et s’acharnent sur les Missions chrétiennes. 

La liste des prêtres massacrés, dans des conditions atroces, avec leurs paroissiens, s’allonge de jour en jour. Le vicaire apostolique de Pékin, Mgr Alphonse Favier du Perron, lazariste d’origine bourguignonne, le signale à Paris, dans des courriers détaillés de plus en plus alarmistes, qui n’intéressent personne au gouvernement. Libres penseurs, francs-maçons et anticléricaux se moquent que l’on brûle des catholiques chinois dans leurs églises, non sans leur avoir auparavant fait endurer d’abominables supplices. Même le martyre de huit religieuses françaises, franciscaines missionnaires de Marie, début juillet 1900, ne semble pas avoir alarmé les autorités. Encore ne sont-elles qu’une goutte d’eau dans l’océan des atrocités puisque, lorsque tout finira par s’apaiser, et ce ne sera pas avant 1907, l’on dénombrera au moins 30.000 chrétiens de Chine massacrés en haine de la foi. 70 d’entre eux seront canonisés, avec d’autres martyrs chinois, le 1er octobre 2000, à la fureur des autorités communistes. 

Les enfants ne sont pas épargnés

Un autre groupe, dont tous les membres n’ont pas été portés sur les autels, est célébré le 11 juin ; ce sont ceux tombés lors du siège des légations pékinoises, du 20 juin au 16 août 1900. Après l’assassinat du ministre d’Allemagne, von Ketteler, le 9 juin, les diplomates en poste dans les ambassades européennes, regroupées dans un quartier séparé, décident de s’y retrancher, dans l’attente de secours de leurs pays respectifs, qui mettront plus de deux mois à arriver, n’ayant pour se défendre que les quelques soldats affectés à la sécurité des légations. La mise en place de ces mesures laisse le temps aux Boxeurs, qui viennent d’investir Pékin et y font désormais la loi, de s’emparer de la mission russe orthodoxe et d’y mettre à mort tous ceux qu’ils y trouvent.

Les insurgés, au cri de “Tuons et brûlons !”, vont torturer les malheureux tombés en leur pouvoir : les femmes sont éventrées, les hommes lentement brûlés, les enfants mêmes ne sont pas épargnés…

Comme en province, effet de la drogue consommée ou, comme le pensent les missionnaires, emprise démoniaque, les insurgés, au cri de “Tuons et brûlons !”, vont torturer les malheureux tombés en leur pouvoir : les femmes sont éventrées, les hommes lentement brûlés ; les enfants mêmes ne sont pas épargnés, tel ce petit garçon de 8 ans, dont nous savons seulement le prénom, Jean, que les bourreaux entreprennent d’écorcher vif… À chaque lambeau de peau arraché, ahuris de  l’impassibilité du gamin, ils répètent : “Mais souffres-tu ?” et le jeune martyr de répliquer avant de mourir : “Oui, mais c’est si facile quand c’est pour Jésus !” Si quelques chrétiens, épouvantés, abjurent, 222 orthodoxes, préfèrent une mort horrible au reniement.

Massacré dans la rue

Dans un premier temps, Mgr Favier, conscient de l’impossibilité de ramener tous les catholiques à l’abri précaire des légations, où les vivres ne tardent pas à manquer, a demandé à son clergé de rester dans les paroisses, pour que les fidèles ne soient pas abandonnés face au martyre. Tous ces prêtres ne débordent pas d’un saint zèle spontané devant le sort qui les attend mais aucun ne désobéit et ceux qui s’étaient mis à l’abri trouvent le courage de retourner s’exposer au péril. C’est le cas du père Jules Garrigues, curé de Saint-Joseph, dit “le saint de la ville”, brûlé dans son église avec ses fidèles. Un rescapé dira qu’il a exhorté jusqu’au bout son troupeau, disant : “N’ayez pas peur ! En un instant tout est fini. Ils peuvent tuer nos corps, pas nos âmes.”

Le père Maurice Doré, curé de Notre-Dame des Sept Douleurs, est réputé pour son caractère emporté et sa première réaction est d’inciter les chrétiens à se défendre puis il prend conscience de l’inanité de l’entreprise et écrit, dans une dernière lettre à ses proches : “Et quand même je tuerais un Boxeur, à quoi cela avancerait-il ? Mieux vaut s’abandonner à la volonté de Dieu.” Pour plus de précaution, car il se connaît, il enferme dans un coffre dont il jette la clef ses deux pistolets. Il est massacré dans la rue en regagnant sa paroisse, bien qu’il ait rasé la barbe qui le désigne comme missionnaire.

Un siège désespéré

Mgr Favier, désormais responsable de presque 5.000 civils venus se réfugier dans la cathédrale de Peitang, estime alors de son devoir de défendre son troupeau. Transformant le sanctuaire en forteresse, il s’y enferme avec les réfugiés, appuyé par trente matelots bretons et dix italiens, sous les ordres du jeune enseigne de vaisseau Paul Henry qui soutiendra un siège désespéré, presque sans arme et bientôt sans munitions. Évêque et prêtres finiront par se battre à leurs côtés, ce qui leur sera reproché, mais, lorsque les secours arrivent, le 15 août, alors que le lieutenant Henry vient d’être tué, la cathédrale a tenu bon et ses défenseurs ont sauvé la vie de 3.420 femmes et enfants.

Cette délivrance ne signifie pas l’arrêt définitif des violences antichrétiennes des Boxeurs. Parmi leurs dernières victimes, il faut signaler un tout jeune prêtre chinois, l’abbé André Tsu, torturé à mort en 1903, alors qu’il relève les ruines de son église. Tandis qu’ils lui prélèvent à même le dos une croix de chair, ses bourreaux ricanent : “Il est bien content, lui qui l’aime tant, sa Croix !”

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SOURCE : https://fr.aleteia.org/2024/06/10/dans-un-ocean-datrocites-les-martyrs-de-lete-rouge-de-pekin/

Les 120 martyrs de Chine, témoins universels d’une Église héroïque

Thérèse Puppinck - publié le 08/07/19

Le 9 juillet, l’Église fête 120 chrétiens martyrisés en Chine entre le XVIIe et le XXe siècle. Ces martyrs, hommes, femmes, prêtres, religieuses, laïques, adultes et enfants, Européens et Chinois, ne vécurent pas tous à la même époque mais ils furent tous canonisés le 1er octobre 2000.

Âgés de 9 à 79 ans, les martyrs de Chine canonisés par saint Jean Paul II appartenaient à tous les états de vie : 62 laïcs, 23 prêtres, 15 religieuses, 8 séminaristes, 6 évêques, 4 catéchistes et 2 catéchumènes. Il y a parmi eux 33 missionnaires originaires d’Europe occidentale. Le protomartyr de l’Église en Chine, c’est-à-dire le plus ancien martyr connu, est le père François-Fernandès de Capillas, prêtre espagnol, qui fut décapité en 1648. 86 des 120 martyrs ont été tués lors de l’insurrection des Boxers, entre 1899 et 1901. Les deux martyrs les plus contemporains de ce groupe sont des prêtres salésiens italiens, assassinés en 1930.

Une provocation pour la Chine communiste

Ces 120 saints ont été distingués par l’Église parmi les milliers de témoins de la foi catholique qui donnèrent leur vie pour le Christ en Chine. Au moment de la canonisation, le Vatican avait pris soin de n’inclure dans ce groupe aucun martyr de la période communiste, ceci afin de ne pas compliquer davantage des relations diplomatiques déjà particulièrement tendues.
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Malgré cela, les autorités chinoises protestèrent à l’époque de façon virulente contre ces canonisations. Même le choix de la date de la canonisation fut sujet à controverse : si l’Église voyait un beau symbole en choisissant la fête de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne des missions, le gouvernement chinois considéra ce choix comme une provocation. En effet, le 1er octobre est la date de la fête nationale chinoise, date anniversaire de l’avènement de la République populaire de Chine.

L’ambiguïté de l’hégémonisme occidental

La présence chrétienne en Chine remonte au Ve siècle, mais l’activité des missionnaires a toujours été interrompue soit par les persécutions, soit par les soubresauts de la politique religieuse romaine. Au XIXe siècle, les missionnaires s’installèrent en Chine de façon durable avec l’appui des puissances occidentales. L’héroïsme religieux inspire à cette époque des hommes et des femmes d’une générosité à toute épreuve, et de nombreux consacrés sont prêts à subir le martyre pour l’évangélisation et le salut de leurs frères lointains.

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Cependant, l’ingérence politique et commerciale toujours plus prégnante des puissances occidentales, qui considéraient trop souvent la Chine comme un simple marché à conquérir, nuit à l’œuvre de christianisation des missionnaires. En effet, une partie de la population locale associe les chrétiens aux mouvements hégémoniques européens. Ils subissent alors de plein fouet le mouvement xénophobe et christianophobe qui se développe à la fin du XIXe siècle avec la montée en puissance des Boxers, société secrète dont l’objectif était de détruire tout influence étrangère.

L’héroïsme des prêtres

Certains parcours de foi parmi ces martyrs sont particulièrement emblématiques, comme c’est le cas de Augustin Zhao Rong. De famille païenne, Zhao Rong s’enrôla comme soldat à l’âge de 20 ans, et en 1785 il fit partie de l’escorte qui accompagnait des prisonniers chrétiens à Pékin. Parmi ces prisonniers se trouvait le père Dufresse qui impressionna fortement notre soldat. De retour dans sa région, le jeune homme fut à nouveau témoin d’une autre persécution contre les chrétiens, et rencontra à cette occasion le père Moye, lui aussi incarcéré pendant plusieurs mois. Zhao Rong fut bouleversé par la force de la prière et la charité qui émanaient de ces prêtres opprimés, ainsi que par la patience avec laquelle ils supportaient leur captivité. À sa sortie de prison, le père Moye le baptisa et, cinq ans plus tard, à l’âge de 35 ans, Augustin Zhao Rong fut à son tour ordonné prêtre. Envoyé dans une région réputée difficile, il fut arrêté alors qu’il portait les sacrements à un malade. Il mourut en prison le 27 janvier 1815 des suites des mauvais traitements qui lui furent infligés. Augustin Zhao Rong est le premier prêtre chinois à avoir été martyrisé. Le père Dufresse, quant à lui, fut décapité en 1815 après avoir été sacré évêque.

Des religieuses et des enfants

Les sept sœurs franciscaines missionnaires de Marie canonisées par Jean Paul II avaient débarqué en Chine au mois d’avril 1899 après un voyage de cinq semaines en bateau depuis la France. Elles s’occupaient, dans la province du Shanxi, d’un dispensaire ainsi que d’un orphelinat qui accueillait 200 fillettes environ. Elles furent arrêtées le 5 juillet 1900 en même temps que les autres membres de la communauté franciscaine installés dans la région, et tous furent tués le 9 juillet en compagnie de quelques laïcs qui ne voulurent pas se séparer d’eux. Le père Mangin, jésuite, fut tué également en juillet 1900 avec environ 2.000 chinois chrétiens. Le plus jeune canonisé de ces 120 martyrs est André Wang, tué à l’âge de 9 ans.

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Ainsi, depuis l’an 2000, l’Église en Chine compte pour la première fois plusieurs saints d’origine chinoise. Toutes les précédentes canonisations n’avaient en effet concerné que des missionnaires européens. Mgr Joseph Wang Yu-jung, évêque de Taichung, déclara à l’époque : « La canonisation de ces martyrs est un signe de la maturité de l’Église en Chine. Elle nous encourage aussi à la recherche de la vertu, nous qui vivons dans un monde qui favorise la recherche de l’intérêt personnel. »

La foi catholique en constante progression

Quoi de plus édifiant que de découvrir les vies de ces catholiques qui portèrent les vertus chrétiennes au degré d’héroïcité le plus élevé. Le sang des martyrs de Chine est venu irriguer avec abondance la ferveur des catholiques chinois, et porta des fruits au centuple. Malgré les persécutions communistes, la foi catholique reste toujours vivace en Chine. Elle est même en constante progression. N’oublions jamais le message plein d’espérance d’Anna Wang, 14 ans, qui, résistant aux menaces du bourreau qui la somme d’apostasier, et se préparant à être décapitée, déclara, le visage lumineux : « La porte du Ciel est ouverte à tous. »

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 AGOSTINO ZHAO RONG (+ 1815)
ET 119 COMPAGNONS, MARTYRS EN CHINE (+ 1648 – 1930)

1er Octobre 2000

Dès les origines les plus lointaines du peuple chinois (vers le milieu du IIIème millénaire avant J.C.), le sentiment religieux envers l'Être suprême et la piété filiale envers les ancêtres défunts sont les caractéristiques les plus remarquables de sa culture millénaire.

Cette note de pure religiosité se retrouve, plus ou moins, chez les Chinois de tous les siècles, jusqu'à notre époque où, sous l'influence de l'athéisme occidental, quelques intellectuels, en particulier ceux éduqués à l'étranger, ont voulu se débarrasser, comme certains de leurs maîtres occidentaux, de toute idée religieuse. 

Dès le Vème siècle, l'Évangile fut annoncé en Chine et au début du VIIème siècle, la première église y fut édifiée.Sous la dynastie des T'ang (618-907), la Communauté chrétienne se développa pendant deux siècles. Au XIIIème siècle, la compréhension du peuple chinois et de sa culture dont faisait preuve un missionnaire comme Jean de Montecorvino rendit possible la mise en route de la première mission catholique dans le Royaume du Milieu (avec siège épiscopal à Beijin). 

Il n'est pas étonnant que spécialement à l'époque moderne(c'est-à-dire à partir du XVIème siècle, quand les communications entre Orient et Occident commencèrent à être plus fréquentes), se soit manifesté de la part de l'Église Catholique le désir de porter à ce peuple la lumière de l'Évangile afin de valoriser encore plus le trésor de traditions culturelles et religieuses si riches et si profondes. 

À partir donc des dernières décades du XVIème siècle, plusieurs missionnaires furent envoyés en Chine: des personnes comme Matteo Ricci et d'autres avaient été choisis avec le plus grand soin, en tenant compte, en plus de leur esprit de foi et d'amour, de leurs capacités dans l'ordre culturel et de leurs qualifications dans divers domaines de la science, surtout l'astronomie et les mathématiques. Ce fut grâce à eux et à l'estime que les missionnaires montrèrent pour le remarquable esprit de recherche des savants chinois que purent s'établir des rapports de collaboration scientifique très utiles qui servirent à leur tour à ouvrir beaucoup de portes, jusqu'à celle de la cour impériale, et par là, à nouer des relations très profitables avec diverses personnes de grande valeur. 

La qualité de la vie religieuse de ces missionnaires eut pour effet que beaucoup de personnes de haut niveau ressentirent le besoin de mieux connaître l'esprit évangélique qui les animait et, par conséquent d'être instruites de la religion chrétienne, ce qui fut fait d'une manière qui convenait à leurs caractéristiques culturelles et leur façon de penser. À la fin du XVIème siècle et au début du XVIIème, nombreux furent ceux qui, après la préparation requise, demandèrent le baptême et devinrent de fervents chrétiens, en maintenant toujours avec une légitime fierté leur identité de chinois et leur culture. 

Le Christianisme fut alors perçu comme une réalité qui ne s'opposait pas aux valeurs les plus hautes des traditions du peuple chinois, ni se superposait à elles, mais les enrichissait d'une lumière et d'une dimension nouvelles. 

Grâce aux excellents rapports qui existaient entre certains missionnaires et l'Empereur K'ang-shi lui-même, et grâce aux services que ces missionnaires avaient rendus pour rétablir lapaix entre le «Tsar» de Russie et le «Fils du Ciel», c'est-à-dire l'Empereur, ce dernier émit en 1692 le premier décret de liberté religieuse, en vertu duquel ses sujets pouvaient suivre la religion chrétienne et tous les missionnaires pouvaient la prêcher dans ses vastes domaines. 

Par voie de conséquence, l'action missionnaire et la diffusion du message chrétien se développèrent notablement et nombreux furent les chinois qui, attirés par la lumière du Christ, demandèrent à recevoir le Baptême. 

Malheureusement, la pénible question des «rites chinois» irrita l'Empereur K'ang-shi et prépara la persécution (fortement influencée par celle du Japon voisin), qui se répandit, ici ou là, ouverte ou sournoise, violente ou voilée, par vagues successives, de la première décade du XVIIème siècle à environ la moitié du XIXème siècle, tuant missionnaires et fidèles laïcs et détruisant de nombreuses églises. 

Ce fut exactement le 15 janvier 1648 que les Tartares Mandchous, ayant envahi la région du Fujian et s'étant montrés hostiles au christianisme, tuèrent le Bienheureux François Fernández de Capillas, prêtre de l'Ordre des Frères Prêcheurs. Après l'avoir emprisonné et torturé, ils le décapitèrent pendant qu'il récitait avec d'autres les mystères douloureux du Rosaire. 

Le Bienheureux François Fernández de Capillas a été reconnu par le Saint Siège comme le «premier martyr» de la Chine. 

Vers le milieu du siècle suivant, le XVIIIème, 5 autres missionnaires espagnols qui avaient exercé leur activité dans les années 1715-1747, furent également tués suite à une nouvelle persécution commencée en 1729 avec les derniers soubresauts en 1746.C'était l'époque des Empereurs Yung-cheng et de son fils K'ien-lung. 

Le Bienheureux Pierre Sans i Iordà, O.P., Évêque, fut martyrisé en 1747. 
Le Bienheureux François Serrano, O.P., prêtre. 
Le Bienheureux Joachim Royo, O.P., prêtre. 
Le Bienheureux Jean Alcober, O.P., prêtre. 
Le Bienheureux François Diaz, O.P., prêtre. 

Ces quatre furent tués le 28 octobre 1748, dans la ville de Foochow (Fuzhou). 

Une nouvelle phase de persécution à l'égard de la religion chrétienne se déroula au XIXème siècle. 

Tandis que le catholicisme avait été autorisé par quelques Empereurs des siècles passés, l'Empereur Kia-Kin (1796-1821) publia à son encontre des décrets nombreux et sévères. Le premier remonte à 1805; 2 édits de 1811 étaient dirigés contre ceux des Chinois qui étudiaient pour recevoir les Ordres sacrés et contre les prêtres qui propageaient la religion chrétienne. Un décret de 1813 exemptait de tout châtiment les apostats volontaires, c'est-à-dire les chrétiens qui déclaraient spontanément qu'ils abandonnaient la foi chrétienne mais frappait tous les autres. 

Au cours de cette période, subirent le martyre: 

Le Bienheureux Pierre Wu, catéchiste laïc, chinois, né d'une famille païenne. Il reçut le Baptême en 1796 et passa le reste de sa vie en annonçant la vérité de la religion chrétienne.Toutes les tentatives pour le faire apostasier furent vaines.Une sentence de mort fut portée contre lui et il fut étranglé le 7 novembre 1814. Il fut suivi dans la fidélité au Christ par, 

Le Bienheureux Joseph Zhang Da Peng, catéchiste laïc, commerçant, baptisé en 1800 et devenu ensuite l'âme de la Mission dans la ville de Kouy Yang. Emprisonné, il fut étranglé le 12 mars 1815. 

En cette année 1815 furent émis 2 autres décrets selon lesquels on approuvait la conduite du Vice roi du Sichuan qui avait fait décapiter Monseigneur Dufresse, des Missions Etrangères de Paris et plusieurs chrétiens chinois.Il s'ensuivit une aggravation de la persécution. Appartiennent à cette période les martyrs suivants: 

Le Bienheureux Jean Gabriel Taurin Dufresse, MEP, évêque, arrêté le 18 mai 1815, conduit à Chengdu, condamné et exécuté le14 septembre 1815. 

Le Bienheureux Augustin Zhao, prêtre diocésain chinois qui, étant d'abord un des soldats qui escortèrent Mgr Dufresse de Chengdu à Beijin, avait été frappé par sa patience et avait demandé à faire partie des néophytes. Une fois baptisé, il avait été envoyé au séminaire et ordonné prêtre.Arrêté, il eut à souffrir de cruels supplices et mourut en 1815. 

Le Bienheureux Jean de Triora, OFM, prêtre, emprisonné avec les autres au cours de l'été 1815, il fut condamné à mort et étranglé le 7 février 1816. 

Le Bienheureux Joseph Yuan, prêtre diocésain chinois, qui après avoir entendu Mgr Dufresse parler de la foi chrétienne avait été conquis par la beauté de cette doctrine et devint ensuite un néophyte modèle. Plus tard, il fut ordonné prêtre et se consacra à l'évangélisation dans divers districts. Il fut arrêté en août 1816, condamné à la strangulation et exécuté le 24 juin 1817. 

Le Bienheureux François Régis Clet, de la Congrégation de la Mission, qui, après avoir obtenu la permission d'aller dans les Missions de Chine, s'était embarqué pour l'Orient en 1791.Arrivé dans le pays, il mena pendant 30 ans une vie missionnaire mortifiée; soutenu par un zèle inlassable, il évangélisa trois immenses provinces de l'Empire chinois: le Jiangxi, le Hubei et le Hunan. Trahi par un chrétien, il fut arrêté et jeté en prison où il subit d'atroces supplices. Suite à une sentence de l'Empereur, il fut étranglé le 17 février 1820. 

Le Bienheureux Thaddée Liu, prêtre diocésain chinois qui refusa d'apostasier, disant qu'il était prêtre et qu'il voulait rester fidèleà la religion qu'il avait prêchée. Condamné à mort, il fut étrangléle 30 novembre 1823. 

Le Bienheureux Pierre Liu, catéchiste laïc, chinois, arrêté en 1814 et condamné à l'exil en Tartarie, où il resta pendant presque vingt ans. Retourné dans sa patrie, il fut de nouveau arrêté et étranglé le 17 mai 1834. 

Le Bienheureux Joachim Ho, catéchiste laïc, chinois, fut baptisé à l'âge d'environ 20 ans.Au cours de la grande persécution de 1814, il avait été pris avec beaucoup d'autres fidèles et soumis à de cruelles tortures.Envoyé en exil en Tartarie, il y resta presque 20 ans. Revenu dans sa patrie, il fut de nouveau arrêté, et refusa d'apostasier. Sa sentence de mort de la part de l'Empereur ayant été confirmée, il fut étranglé le 9 juillet 1839. 

Le Bienheureux Auguste Chapdelaine, MEP, prêtre du diocèse de Coutances (France) entra au Séminaire des MEP et s'embarqua pour la Chine en 1852. Arrivé dans le Guangxi à la fin de 1854, il fut arrêté en 1856, torturé et condamné à mourir dans une cage. Il expira en février 1856. 

Le Bienheureux Laurent Bai Xiaoman, laïc chinois, modeste ouvrier accompagna le Bienheureux Chapdelaine dans l'asile qui avait été offert aux missionnaires. Il fut arrêté avec lui et conduitau tribunal. Rien ne put le faire apostasier. Il fut décapité le 25 février 1856. 

La Bienheureuse Agnès Cao Guiying, veuve, née dans une antique famille chrétienne, elle était engagée dans l'instruction des jeunes filles récemment converties par le Bienheureux Chapdelaine.Arrêtée, elle fut condamnée à mourir dans une cage.Elle fut exécutée le 1 mars 1856. 

Le 28 février 1858, par ordre du mandarin de MaoKou (dans la province de Guizhou), furent tués 3 catéchistes, connus comme les Martyrs de MaoKou. 

Ce sont: 

le Bienheureux Jérôme Lu Tingmei, 
le Bienheureux Laurent Wang Bing, 
la Bienheureuse Agathe Lin Zao. 

Aux trois, il fut demandé de renoncer à la religion chrétienne. Comme leur réponse fut négative, ils furent condamnés à la décapitation. 

Le 29 juillet 1861, 2 séminaristes et 2 laïcs subirent en même temps le martyre. De ces 2 laïcs, l'un était cultivateur et l'autre une veuve qui travaillait comme cuisinière au Séminaire.Ils sont connus comme les Martyrs de Quingyanzhen (Guizhou). 

Ce sont: 

le Bienheureux Joseph Zhang Wenlan, séminariste, 
le Bienheureux Paul Chen Chang-Pin, séminariste, 
le Bienheureux Jean-Baptiste Luo Tingying, laïc, 
la Bienheureuse Marthe Wang-Luo Mande, laïque. 

L'année suivante, les 18 et 19 février 1862, cinq autres personnes donnèrent leur vie pour le Christ: elles sont connues comme les Martyrs de Kay-tcheou. Ce sont: 

le Bienheureux Jean-Pierre Néel, prêtre des Missions Etrangères de Paris, 
le Bienheureux Martin Wu Xuesheng, catéchiste laïc, 
le Bienheureux Jean Zhang Tianshen, catéchiste laïc, 
le Bienheureux Jean Chen Xianheng, catéchiste laïc, 
la Bienheureuse Lucie Yi Zhenmei, catéchiste laïque. 

Entre temps, avaient eu lieu, dans le domaine politique, des événements qui eurent des répercussions considérables sur la vie des missions chrétiennes. 

En juin 1840, le Commissaire impérial de Guangdong, voulant à juste titre supprimer le commerce de l'opium qui était aux mains des Anglais, avait fait jeter à la mer plus de 20.000 caisses de cette drogue.Ce fut là le prétexte de la guerre qui suivit et qui fut gagnée par les Anglais. Quand elle fut terminée, la Chine dût signer, en 1842, le premier traité international des temps modernes, suivi très rapidement d'autres avec l'Amérique et la France. Profitant de l'occasion, la France se substitua au Portugal comme puissance protectrice des Missions. Par voie de conséquence, deux décrets furent émis: l'un de 1844, qui permettait aux Chinois de suivre la religion catholique, et l'autre de 1846 qui supprimait les peines portées autrefois contre les Chrétiens. 

L'Église put alors vivre à découvert et exercer sa mission, en la développant aussi dans le domaine de l'éducation supérieure, universitaire et de la recherche scientifique. 

Avec la multiplication de divers Instituts culturels de haut niveau et leur activité très appréciée, des liens toujours plus profonds s'établirent graduellement entre l'Église et les riches traditions culturelles de la Chine. 

Cette collaboration avec les autorités chinoises favorisa de façon croissante l'estime mutuelle et le partage des vraies valeurs qui doivent inspirer toute société civile. 

Il se passa ainsi un siècle d'expansion des missions chrétiennes, exception faite pour la période pendant laquelle s'abattit sur elles le malheur de l'insurrection de l'«Association de la justice et de l'harmonie» (généralement connue comme l'insurrection des«Boxers») au début du XXème siècle qui fut une occasion de l'effusion de leur sang pour beaucoup de chrétiens. 

Il est connu que, dans cette révolte, confluèrent les sociétés secrètes et la haine accumulée et réprimée contre les étrangers dans les dernières décades du XIXème siècle, à cause des vicissitudes politiques et sociales qui suivirent la «guerre de l'opium» et l'imposition de ce qu'on a appelé les « Traités inégaux» de la part des puissances occidentales. 

Mais le mobile de la persécution des missionnaires, même d'origine européenne, fut très différent.Leur massacre fut provoqué par un motif purement religieux. Ils furent tués pour le même motif pour lequel furent exterminés les Chinois qui s'étaient faits Chrétiens. Des documents historiques indiscutables mettent en évidence la haine anti‑chrétienne qui poussa les Boxers à tuer les missionnaires et les fidèles locaux qui avaient adhéré à leur doctrine. En ce qui les concerne, le 1 juillet 1900, un édit fut promulgué dans lequel il était dit, en substance, que désormais le temps des bonnes relations avec les missionnaires européens et leurs chrétiens était passé, que les premiers devaient être immédiatement rapatriés et les fidèles contraints à l'apostasie, sous peine de mort. 

Alors eut lieu le martyre de quelques missionnaires et de beaucoup de chinois, que l'on peut grouper ainsi: 

a) Martyrs de Shanxi, tués le 9 juillet 1900, Frères Mineurs Franciscains. 

le Bienheureux Grégoire Grassi, évêque, 
le Bienheureux François Fogolla, évêque, 
le Bienheureux Elie Facchini, prêtre, 
le Bienheureux Théodoric Balat, prêtre, 
le Bienheureux André Bauer, religieux frère. 

b) Martyrs du Hunan Méridional, tués le 7 juillet 1900, eux aussi Frères Mineurs Franciscains. 

le Bienheureux Antoine Fantosati, évêque, 
le Bienheureux Joseph‑Marie Gambaro, prêtre, 
le Bienheureux Cesidio Giacomantonio, prêtre ( 4 juillet). 

Aux Martyrs Franciscains du premier Ordre, il faut ajouter sept Franciscaines missionnaires de Marie: 3 françaises, 2 italiennes,1 belge, 1 hollandaise. 

La Bienheureuse Marie Hermine de Jésus (Irma Grivot), 
la Bienheureuse Marie de la Paix (Marie Anne Giuliani), 
la Bienheureuse Marie Claire (Clelia Nanetti), 
la Bienheureuse Marie de Sainte Natalie (Jeanne Marie Kerguin), 
la Bienheureuse Marie de Saint Just (Anne Moreau), 
la Bienheureuse Marie Adolphine (Anne Dierk), 
la Bienheureuse Marie Amandine (Paule Jeuris). 

Onze Franciscains séculiers chinois font également partie des Martyrs de la famille franciscaine. 

Le Bienheureux Jean Zhang Huan, séminariste, 
le Bienheureux Patrice Dong Bodi, séminariste, 
le Bienheureux Jean Wang Rui, séminariste, 
le Bienheureux Philippe Zhang Zhihe, séminariste, 
le Bienheureux Jean Zhang Jingguang, séminariste, 
le Bienheureux Thomas Shen Jihe, laïc, domestique, 
le Bienheureux Simon Qin Cunfu, catéchiste, laïc, 
le Bienheureux Pierre Wu Anbang, laïc, 
le Bienheureux François Zhang Rong, laïc agriculteur, 
le Bienheureux Matthias Feng De, laïc, néophite, 
le Bienheureux Pierre Zhang Banniu, laïc, ouvrier. 

À ceux-là, il faut ajouter quelques fidèles laïcs chinois: 

le Bienheureux Jacques Yan Guodong, agriculteur, 
le Bienheureux Jacques Zhao Quanxin, domestique, 
le Bienheureux Pierre Wang Erman, cuisinier. 

Quand la révolte des Boxers, commencée dans le Shandong, se répandit dans le Shanxi et le Hunan et atteignit même le Tcheli Sud-Oriental, alors Vicariat Apostolique de Xianxian confié aux Jésuites, les chrétiens massacrés se comptèrent par milliers. 

Parmi eux on compte quatre missionnaires jésuites français et 52 chrétiens laïcs chinois, hommes, femmes et enfants, le plus ancien ayant 79 ans, les deux plus jeunes seulement 9 ans. Tous subirent le martyre au mois de juillet 1900; beaucoup d'entre eux furent massacrés dans l'église du village de Tchou-Kia-ho, où ils s'étaient réfugiés et étaient en prière avec les deux premiers des missionnaires suivants: 

le Bienheureux Léon Mangin, SJ, prêtre, 
le Bienheureux Paul Denn, SJ, prêtre, 
le Bienheureux Rémi Isoré, SJ, prêtre, 
le Bienheureux Modeste Andlauer, SJ, prêtre. 

Les noms et l'âge des chrétiens laïcs chinois sont les suivants: 

la Bienheureuse Marie Zhu neé Wu, environ 50 ans, 
le Bienheureux Pierre Zhu Rixin, 19 ans, 
le Bienheureux Jean Baptiste Zhu Wurui, 17 ans, 
la Bienheureuse Marie Fu Guilin, 37 ans, 
la Bienheureuse Barbara Cui née Lian, 51 ans, 
le Bienheureux Joseph Taishun, 60 ans, 
la Bienheureuse Lucie Wang Cheng, 18 ans, 
la Bienheureuse Marie Fan Kun, 16 ans, 
la Bienheureuse Marie Chi Yu, 15 ans, 
la Bienheureuse Marie Zheng Xu, 11 ans, 
la Bienheureuse Marie Du née Zhao, 51 ans, 
la Bienheureuse Madeleine Du Fengju, 19 ans, 
la Bienheureuse Marie Du née Tian, 42 ans, 
le Bienheureux Paul Wu Anjyu, 62 ans, 
le Bienheureux Jean-Baptiste Wu Mantang, 17 ans, 
le Bienheureux Paul Wu Wanshu, 16 ans, 

le Bienheureux Raymond Li Quanzhen, 59 ans, 
le Bienheureux Pierre Li Quanhui, 63 ans, 
le Bienheureux Pierre Zhao Mingzhen, 61 ans, 
le Bienheureux Jean -Baptiste Zhao Mingxi, 56 ans, 
la Bienheureuse Thérèse Chen Tinjieh, 25 ans, 
la Bienheureuse Rose Chen Aijieh, 22 ans, 
le Bienheureux Pierre Wang Zuolung, 58 ans, 
la Bienheureuse Marie Gou née Li, 65 ans, 
le Bienheureux Jean Wu Wenyin, 50 ans, 
le Bienheureux Zhang Huailu, 57 ans 
le Bienheureux Marc Ki-T'ien-Siang, 66 ans, 
la Bienheureuse Anne An née Xin, 72 ans, 
la Bienheureuse Marie An née Guo, 64 ans, 
la Bienheureuse Anne An née Jiao, 26 ans, 
la Bienheureuse Marie An Linghua, 29 ans, 
le Bienheureux Paul Liu Jinde, 79 ans, 
le Bienheureux Joseph Wang Kuiju, 37 ans, 
le Bienheureux Jean Wang Kuixin, 25 ans, 
la Bienheureuse Thérèse Zhang née He, 36 ans, 
la Bienheureuse Lang née Lang, 29 ans, 
le Bienheureux Paul Lang Fu, 9 ans, 
la Bienheureuse Elisabeth Qin née Bian, 54 ans, 
le Bienheureux Simon Qin Cunfu, 14 ans, 
le Bienheureux Pierre Liu Zeyu, 57 ans, 
la Bienheureuse Anna Wang, 14 ans, 
le Bienheureux Joseph Wang Yumei, 68 ans, 
la Bienheureuse Lucie Wang née Wang, 31 ans, 
le Bienheureux André Wang Tianqing, 9 ans, 
la Bienheureuse Marie Wang née Li, 49 ans, 
le Bienheureux Chi Zhuhe, 18 ans, 
la Bienheureuse Marie Zhao née Guo, 60 ans, 
la Bienheureuse Rose Zhao, 22 ans, 
la Bienheureuse Marie Zhao, 17 ans, 
le Bienheureux Joseph Yuan Gengyin, 47 ans, 
le Bienheureux Paul Ge Tingzhu, 61 ans, 
la Bienheureuse Rose Fan Hui, 45 ans. 

Le fait qu'un nombre aussi considérable de fidèles laïcs chinois aient offert leur vie pour le Christ en même temps que les missionnaires qui leur avaient annoncé l'Évangile et s'étaient prodigués pour eux, met en évidence la profondeur des liens que la foi au Christ établit, en réunissant dans une seule famille des personnes de races et cultures diverses, étroitement solidaires entre elles, non pour des raisons politiques mais en vertu d'une religion qui prêche l'amour, la fraternité, la paix et la justice. 

En plus de ceux qui furent massacrés par les Boxers et qui ontété mentionnés ci-dessus, il faut citer le Bienheureux Albert Crescitelli, prêtre des Missions Étrangères de Milan, qui exerçason ministère dans le Shanxi Méridional et fut martyrisé le 21 juillet 1900. 

Des années après, 2 membres de la Société Salésienne de S. Jean Bosco vinrent s'ajouter à la foule nombreuse des Martyrs énumérés ci-dessus. Ce sont: 

le Bienheureux Louis Versiglia, évêque, et 

le Bienheureux Callixte Caravario, prêtre. 

Il furent massacrés ensemble le 25 février 1930 à Li-Thaul-Tseul.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20001001_zhao-rong-compagni_fr.html

Saint Maria Du Tianshi

Also known as

Mali

Du Tianshi Maria

Memorial

29 June

Profile

Lay woman in the apostolic vicariate of Southeastern Zhili, China; daughter of Saint Magdalena Du FengjuMartyred in the Boxer Rebellion.

Born

c.1881 in Du, Shenzhou, Hebei, China

Died

buried alive 29 June 1900 in Du, Shenzhou, Hebei, China

Venerated

22 February 1955 by Pope Pius XII (decree of martyrdom)

Beatified

17 April 1955 by Pope Pius XII

Canonized

1 October 2000 by Pope John Paul II

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“Saint Maria Du Tianshi“. CatholicSaints.Info. 7 November 2022. Web. 29 June 2024. <https://catholicsaints.info/saint-maria-du-tianshi/>

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Saint Magdalena Du Fengju

Also known as

Delian

Du Fengju Magdalena

Memorial

29 June

Profile

Married lay woman in the apostolic vicariate of Southeastern Zhili, Chinamother of Saint Maria Du TianshiMartyred in the Boxer Rebellion.

Born

c.1858 in Shenzhou, Hebei, China

Died

buried alive 29 June 1900 in Du, Shenzhou, Hebei, China

Venerated

22 February 1955 by Pope Pius XII (decree of martyrdom)

Beatified

17 April 1955 by Pope Pius XII

Canonized

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“Saint Magdalena Du Fengju“. CatholicSaints.Info. 7 November 2022. Web. 29 June 2024. <https://catholicsaints.info/saint-magdalena-du-fengju/>

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Saint Paulus Wu Anju

Also known as

Baolu

Wu Anju Paulus

Memorial

29 June

Profile

Married layman in the apostolic vicariate of Southeastern Zhili, ChinaFather of Saint Ioannes Baptista Wu Mantang; uncle of Saint Paulus Wu WanshuMartyred in the Boxer Rebellion.

Born

c.1838 in Xihetou, Shenzhou, Hebei, China

Died

29 June 1900 in Xiaoluyi, Shenzhou, Hebei, China

Venerated

22 February 1955 by Pope Pius XII (decree of martyrdom)

Beatified

17 April 1955 by Pope Pius XII

Canonized

1 October 2000 by Pope John Paul II

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“Saint Paulus Wu Anju“. CatholicSaints.Info. 7 November 2022. Web. 29 June 2024. <https://catholicsaints.info/saint-paulus-wu-anju/>

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Saint Ioannes Baptista Wu Mantang

Also known as

Ruohan

Wu Mantang Ioannes Baptista

Memorial

29 June

Profile

Young layman of the apostolic vicariate of Southeastern Zhili, China; son of Saint Paulus Wu AnjuMartyred in the Boxer Rebellion.

Born

c.1883 in Xihetou, Shenzhou, Hebei, China

Died

29 June 1900 in Xiaoluyi, Shenzhou, Hebei, China

Venerated

22 February 1955 by Pope Pius XII (decree of martyrdom)

Beatified

17 April 1955 by Pope Pius XII

Canonized

1 October 2000 by Pope John Paul II

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“Saint Ioannes Baptista Wu Mantang“. CatholicSaints.Info. 7 November 2022. Web. 29 June 2024. <https://catholicsaints.info/saint-ioannes-baptista-wu-mantang/>

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Saint Paulus Wu Wanshu

Also known as

Baolu

Wu Wanshu Paulus

Memorial

29 June

Profile

Young layperson of the apostolic vicariate of Southeastern Zhili, China; nephew of Saint Paulus Wu AnjuMartyred in the Boxer Rebellion.

Born

c.1884 in Xihetou, Shenzhou, Hebei, China

Died

29 June 1900 in Xiaoluyi, Shenzhou, Hebei, China

Venerated

22 February 1955 by Pope Pius XII (decree of martyrdom)

Beatified

17 April 1955 by Pope Pius XII

Canonized

1 October 2000 by Pope John Paul II

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“Saint Paulus Wu Wanshu“. CatholicSaints.Info. 7 November 2022. Web. 29 June 2024. <https://catholicsaints.info/saint-paulus-wu-wanshu/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-paulus-wu-wanshu/

Martyrs in China

The first Christian martyrs in China appear to have been the missionaries of Ili Bâliq in Central Asia, Khan-Bâlig (Peking), and Zaitun (Fu-kien), in the middle of the fourteenth century. Islam had been introduced into Central Asia, and in China, the native dynasty of Ming, replacing the Mongol dynasty of Yuan, had not followed the policy of toleration of their predecessors; the Hungarian, Matthew Escandel, being possibly the first martyr.

With the revival of the missions in China with Matteo Ricci, who died at Peking in 1610, the blood of martyrs was soon shed to fertilize the evangelical field; the change of the Ming dynasty to the Manchu dynasty, giving occasion for new prosecution. Andrew Xavier (better known as Andrew Wolfgang) Koffler (b. at Krems, Austria, 1603), a Jesuit, and companion of Father Michel Boym, in the Kwang-si province, who had been very successful during the Ming dynasty, was killed by the Manchu invaders on 12 December, 1651. On 9 May, 1665, the Dominican, Domingo Coronado, died in prison at Peking. Sometime before, a Spanish Dominican, Francisco Fernandez, of the convent of Valladolid, had been martyred on 15 January, 1648. Among the martyrs must be reckoned the celebrated Jesuit Johann Adam Schall von Bell (T'ang Jo-wang), who was imprisoned and ill-treated during the Manchu conquest. They were the first victims in modern times.

After publication by a literato, of a libel against the Christians of Fu-ngan, in Fu-kien, the viceroy of the province gave orders to inquire into the state of the Catholic religion, the result of which was that a dreadful prosecution broke out in 1746, during the reign of Emperor K'ien lung, the victims of which were all Spanish Dominicans; the following were arrested: Juan Alcober (b. at Girone in 1649); Francisco Serrano, Bishop of Tipasa, and coadjutor the vicar Apostolic; and Francisco Diaz (b. in 1712, at Ecija); finally the vicar Apostolic; Pedra Martyr Sanz (b. in 1680, at Asco, Tortosa), Bishop of Mauricastra, and Joachim Royo (b. at Tervel in 1690) surrendered. After they had been cruelly tortured, the viceroy sentenced them to death on 1 November, 1746; Sanz was martyred on 26 May, 1747; his companions shared his fate; the five Dominican martyrs were beatified by Leo XIII, on 14 May, 1893. Shortly after, a fresh prosecution broke out in the Kiang-nan province, and the two Jesuit fathers, Antoine-Joseph Henriquez (b. 13 June, 1707), and Tristan de Attimis (b. in Friuli, 28 July, 1707), were thrown into prison with a great number of Christians, including young girls, who were ill-treated; finally the viceroy of Nan-king sentenced to death the two missionaries, who were strangled on 12 September, 1748. In 1785, the Franciscan brother, Atto Biagini (b. at Pistoia, 1752), died in prison at Peking.

Persecution was very severe during the Kia K'ing period (1796-1820); Louis-Gabriel-Taurin Dufresse (b. at Ville de Lézoux, Bourbonnais, 1751), of the Paris Foreign Missions, Bishop of Tabraca (24 July, 1800, and Vicar Apostolic of Sze ch'wan, was beheaded in this province on 14 September, 1815. In 1819, a new prosecution took place in the Hu-pe Province; Jean-François-Regis Clet (b. at Grenoble, 19 April, 1748), and aged Lazarist, was betrayed by a renegade, arrested in Ho-nan, and thrown in prison at Wu ch'ang in Oct., 1819; he was strangled on 18 Feb., 1820, and twenty-three Christians were, at the same time, sentenced to perpetual banishment; another Lazarist, Lamiot, who had also been arrested, being the emperor's interpreter, was sent back to Peking; the Emperor Kia K'ing died shortly after; Father Clet was beatified in 1900.

Under the reign of Emperor Tas Kwang, another Lazarist was also the victim of the Mandarin of Hu-pe; also betrayed by a Chinese renegade, Jean-Gabriel Perboyre (b. at Puech, Cahors, on 6 Jan., 1802), was tranferred to Wu ch'ang like Clet; during several months, he endured awful tortures, and was finally strangled on 11 September, 1870; he was beatified on 10 November, 1889. Father d'Addosio has written in Chinese, in 1887, a life of Perboyre; full bibliographical details are given of these two martyrs in "Bibliotheca Sinica".

Just after the French treaty of 1844, stipulating free exercises of the Christian religion, the Franciscan Vicar Apostolic of Hu-pe, Giuseppe Rizzolati, was expelled, and Michel Navarro (b. at Granada, 4 June, 1809, was arrested; a Lazarist missionary, Laurent Carayon was taken back from Chi-li to Macao (June, 1846), while Huc and Gabet were compelled to leave Lhasa, the capital of Tibet, on 26 February, 1846, and forcibly conducted to Canton. The death of Father August Chapdelaine, of the Paris Foreign Missions (b. at La RochelleDiocese of Coutances, 6 Jan., 1814, beheaded on 29 Feb., 1856, at Si-lin-hien, in the Kwang-si province), was the pretext chosen by France, to join England in a war against China; when peace was restored by a treaty signed at Tien-tsin in June, 1858, it was stipulated by a separate article that the Si-lin mandarin guilty of the murder of the French missionary should be degraded, and disqualified for any office in the future. On 27 Feb., 1857, Jean-Victor Muller, of the Paris Foreign Missions, was arrested in Kwang-tung; an indemnity of 200 dollars was paid to him; he was finally murdered by the rebels at Hing-yi-fu, on 24 April, 1866. On 16 August, 1860, the T'ai-p'ing rebel chief, the Chung Wang, accompanied by the Kan Wang, marched upon Shanghai; on 17th, his troops entered the village of Tsa ka wei, where the orphanage of the Jesuit Luigi de Massa (b. at Naples, 3 March, 1827) was situated; the father was killed with a number of Christians; they were no less than five brothers belonging to the Napolitan family of Massa, all Jesuit missionaries in China: Augustin (b. 16 March, 1813; d. 15 August, 1856), Nicolas (b. 30 Jan., 1815; d. 3 June, 1876), René (b. 14 May, 1817; d. 28 April, 1853), Gaetano (b. 31 Jan., 1821; d. 28 April, 1850), and Luigi. Two years later, another Jesuit father, Victor Vuillaume (b. 26 Dec., 1818), was put to death on 4 March, 1862, at Ts'ien Kia, Kiangsu province, by order of the Shanghai authorities.

At the beginning of 1861, Jean-Joseph Fenouil (b. 18 Nov., 1821 at Rudelle, Cahors), later Bishop of Tenedos, and Vicar Apostolic of Yun-nan, was captured by the Lolo savages of Ta Leang Shan, and ill-treated being mistaken for a Chinaman. On 1 Sept., 1854, Nicolas-Michel Krick (b. 2 March, 1819, at Lixheim), of the Paris Foreign Missions, missionary to Tibet, was murdered, with Fater Bourry, in the country of the Abors. On 18 Feb., 1862, Jean-Pierre Néel (b. at Sainte-Catherine-sur-Rivérie, Diocese of Lyons, June, 1832), Paris Foreign Missions, was beheaded at Kaichou (Kweichou). Gabriel-Marie Piere Durand (b. at Lunel, on 31 Jan., 1835), of the same order, missionary to Tibet, in trying to escape his prosecutors, fell into the Salwein river and was drowned on 28 Sept., 1865.

On 29 August, 1865, François Mabileau (b. 1 March, 1829, at Paimboeuf), of the Paris Foreign Missions, was murdered at Yew yang chou, in Eastern Sze Chw'an; four years later, Jean-Francois Rigaud (b. at Arc-et-Senans) was killed on 2 Jan., 1869, at the same place. Redress was obtained for these crimes by the French Legation at Peking. In Kwang-tung, Fathers Verchére (1867), Dejean (1868), Delavay (1869), were prosecuted; Gilles and Lebrun were ill-treated (1869-1870). Things came to a climax in June, 1870: rumours had been afloat that children had been kidnapped by the missionaries and the sisters at T'ien-tsin; the che-fu, instead of calming the people, was exciting them by posting bills hostile to foreigners; the infuriated mob rose on 20 June, 1870: the French consul, Fontainer, and his chancellor Simon, were murdered at the Yamun of the imperial commissioner, Ch'ung Hou; the church of the Lazarists was pillaged and burnt down: Father Chevrier was killed with a Cantonese priest, Vincent Hu, the French interpreter, Thomassin and his wife, a French merchant, Challemaison and his wife; inside the native town, ten sisters of St. Vincent of Paul were put to death in the most cruel manner, while on the other side of the river, the Russian merchants, Bassof and Protopopoff with his wife, were also murdered.

Throughout China there was an outcry from all the foreign communities. It may be said that this awful crime were never punished; France was involved in her gigantic struggle with Germany, and she had to be content with the punishment of the supposed murderers, and with the apology brought to St-Germain by the special embassy of Ch'ung hou, who at one time had been looked upon as one of the instigators of the massacre. Jean Hue (b. 21 Jan., 1837), was massacred with a Chinese priest on 5 Sept., 1873, at Kien-Kiang in Sze chw'an; another priest of the Paris Foreign Missions, Jean-Joseph-Marie Baptifaud (b. 1 June, 1845), was murdered at Pienkio, in the Yun-nan province during the night of 16-17 September, 1874. The secretary of the French legation, Guilaume de Roquette, was sent to Sze ch'wan, and after some protracted negotiations, arranged that two murderers should be executed, and indemnity paid and some mandarins punished (1875).

In the article CHINA we have related the Korean massacres of 1839, and 1866; on 14 May, 1879, Victor Marie Deguette, of the Paris Foreign Missions, was arrested in the district of Kung-tjyou, and taken to Seoul; he was released at the request of the French minister at Peking; during the preceding year the Vicar Apostolic of Korea, Mgr Ridel, one of the survivors of the massacre of 1866, had been arrested and sent back to China. On Sunday, 29 July, 1894, Father Jean-Moïse Jozeau (b. 9 Feb., 1866), was murdered in Korea. There priests of the Paris Foreign Missions were the next victims: Jean-Baptiste-Honoré Brieux was murdered near Ba-t'ang, on 8 Sept., 1881; in April, 1882, Eugène Charles Brugnon was imprisoned; Jean-Antoine Louis Terrasse (b. at Lantriac, Haute-Loire) was murdered with seven Christians at Chang In-Yun'nan province, during the night of 27-28 March, 1883; the culprits were flogged and banished, and an indemnity of 50,000 taels was paid. Some time before, Louis-Dominique Conraux, of the same order (b. 1852) was arrested and tortured in Manchuria at Hou Lan. On 1 November, 1897, at eleven o'clock in the evening, a troop of men belonging to the Ta Tao Hwei, the great "Knife Association", an anti-foreign secret society, attacked the German mission (priest of Steyl), in the village of Chang Kia-chwang (Chao-chou prefecture), where Fathers Francis-Xavier Nies (b. 11 June, 1859, at Recklinghausen, Paderborn), Richard Henle (b. 21 July, 1863, at Stetten, near Kaigerloch, Sigmaringen), and Stenz were asleep; the latter escaped, but the other two were killed. This double murder led to the occupation of Kiao-chou, on 14 Nov., 1897, by the German fleet: the Governor of Shan-tung, Li Peng-heng was replaced by the no less notorious Yu Hien. On 21 April, 1898, Mathieu Bertholet (b. at Charbonnier, Puy de Dome, 12 June, 1865), was murdered in the Kwang-si province at Tong-Kiang chou; he belonged to the Paris Foreign Missions.

In July, 1898, two French missionaries were arrested at Yung chang in Sza-ch'wan, by the bandit Yu Man-tze already sentenced to death in Jan., 1892, at the request of the French legation; one of the missionaries escaped wounded; but the other, Fleury (b. 1869), was set at liberty only on 7 Jan., 1899. On 14 October, 1898, Henri Chanés (b. 22 Sept., 1865, at Coubon-sur-Loire), of the Paris Foreign Missions, was murdered at Pak-tung (Kwang-tung), with several native Christians; the Chinese had to pay 80,000 dollars. In the same year, on 6 Dec., the Belgian Franciscan, Jean Delbrouck (brother Victorin, b. at Boirs, 14 May, 1870), was arrested and beheaded on 11 Dec., his body being cut to pieces; by an agreement signed on 12 Dec., 1899, by the French consul at Hankou, 10,000 taels were paid for the murder, and 44,500 tales for the destruction of churches, buildings, etc. in the prefectures of I-ch'ang and Sha-nan. The most appalling disaster befell the Christian Church in 1900 during the Boxer rebellion: at Peking, the Lazarist, Jules Garrigues (b. 23 June, 1840), was burnt with his church, the Tung-Tang; Doré (b. at Paris, 15 May, 1862) was murdered, and his church the Si Tang, destroyed; two Marist brethren were killed at Sha-la-eul; Father d'Addosio (b. at Brescia, 19 Dec., 1835), who left the French legation to look after the foreign troops who had entered Peking, was caught by the Boxers, and put to death; another priest, Chavanne (b. at St. Chamond, 20 August, 1862), wounded by a shot during the siege, died of smallpox on 26 July.

In the Chi-li province, the following Jesuits suffered for their faith: Modeste Andlauer (b. at Rosheim, Alsace, 1847); Remis Isoré (b. 22 Jan., 1852, at Bambecque, Nord); Paul Denn (b. 1 April, 1847, at Lille); Ignace Mangin (b. 30 July, 1857, at Verny, Lorraine). In the Hu-nan province, the Franciscan: Antonio Fantosati, Vicar Apostolic and Bishop of Adra (b. 16 Oct., 1842, at Sta. Maria in Valle, Trevi); Cesada; and Joseph: in the Hu-pe province, the Franciscan Ebert; in the Shan-si province, where the notorious Yu hien, subsequently beheaded, ordered a wholesale massacre of missionaries both Catholic and Protestant, at T'ai yuan: Gregorio Grassi (b. at Castellazzo, 13 Dec., 1833, vicar apostolic; his coadjutor, Francisco Fogolla (b. at Motereggio, 4 Oct., 1839), Bishop of Bagi; Fathers Facchini, Saccani, Theodoric Balat, Egide, and Brother Andrew Bauer, all Franciscans. In Manchuria: Laurent Guillon (b. 8 Nov., 1854, at Chindrieux, burnt at Mukden, 3 July, 1900), Vicar Apostolic and Bishop of Eumenia; Nöel-Marie Emonet (b. at Massingy, canton of Rumilly, burnt at Mukden, 2 July, 1900); Jean-Marie Viaud (b. 5 June, 1864; murdered 11 July, 1900); Edouard Agnius (b. at Haubourdin, Nord, 27 Sept., 1874; Murdered 11 July, 1900); Jules-Joseph Bayart (b. 31 March, 1877; murdered 11 July, 1900); Louis-Marie-Joseph Bourgeois (b. 21 Dec., 1863, at La Chapelle-des-Bois, Doubs; murdered 15 July, 1900); Louis Marie Leray (b. at Ligné, 8 Oct., 1872; murdered 16 July, 1900); Auguste Le Guevel (b. at Vannes, 21 March, 1875; murdered, 15 July, 1900); François Georjon (b. at Marlhes, Loire, 3 August, 1869; murdered 20 July, 1900); Jean-Francois Régis Souvignet (b. 22 Oct., 1854, at Monistrol-sur-Loire; murdered 30 July, 1900), all priests of the Paris Foreign Missions.

The Belgian Missions (Congregation of Scheut), numbered also many martyrs: Ferdinant Hamer (b. at Nimegue, Holland, 21 August, 1840; burnt to death in Kan-su), the first Vicar Apostolic of the province; in Mongolia: Joseph Segers (b. at Saint Nicolas, Waes, 20 Oct., 1869); Herman; Mallet; Jaspers; Zylmans; Abbeloos, Dobbe. The cemeteries, at Peking especially, were desecrated, the graves opened and, the remains scattered abroad. Seven cemeteries (one British, five French, and one mission), situated in the neighbourhood of Peking has been desecrated. By Article IV of the Protocol signed at Peking, 7 Sept., 1901, it was stipulated: "The Chinese government has agreed to erect an expiatory monument in each of the foreign or international cemeteries, which were desecrated, and in which the tombs were destroyed. It has been agreed with the Representatives of the Powers, that the Legations interested shall settle the details for the erection of these monuments, China bearing all the expenses thereof, estimated at ten thousand taels for the cemeteries at Peking and in its neighbourhood, and at five thousand taels for the cemeteries in the provinces." The amounts have been paid. Notwithstanding these negotiations, Hippolyte Julien (b. 16 July, 1874) of the Paris Foreign Missions was murdered on 16 Jan., 1902, at Ma-tze-hao, in the Kwang Tung province.

In 1904, Mgr. Theotime Verhaegen, Franciscan Vicar Apostolic of Southern Hu-pe (b. 1867), was killed with his brother, at Li-Shwan. A new massacre of several missionaries of the Paris Foreign Missions including Father Jean-André Soulié (b. 1858), took place in 1905 in the Mission of Tibet (western part of the province of Sze-chw'an). Finally we shall record the death of the Marist Brother, Louis Maurice, murdered at Nan ch'ang on 25 Feb., 1906.

A long and sad list, to which might be added the names of many others, whose sufferings for the Faith of Christ have not been recorded.

Cordier, Henri. "Martyrs in China." The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton Company, 1910. <http://www.newadvent.org/cathen/09746b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Listya Sari Diyah.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/09746b.htm

Sante Maria Du Tianshi e Maddalena Du Fengju Madre e figlia, martiri

Festa: 29 giugno

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† Dujiadun, Hebei, Cina, 29 giugno 1900

Nella solennità dei santi apostoli Pietro e Paolo, la Chiesa ricorda anche alcuni martiri di diciannove secoli dopo, che fanno parte dei 120 cinesi canonizzati da Giovanni Paolo II il 1 ottobre del 2000. Si tratta di due gruppi di laici. Da un lato Paolo Wu Yan insieme al figlio Giovanni Battista Wu Mantang, di diciassette anni, e al nipote Paolo Wu Wanshu di sedici. Dall'altro Maria Du Tianshi e sua figlia Maddalena Du Fengju. Caddero, in odio alla fede, in due diverse località della regione dell'Hebei nel mese di luglio del 1900. Era in corso nel Celeste Impero la cosidetta rivolta dei «Boxers», che iniziata nello Shandong, diffusasi poi nello Shanxi e nell'Hunan, raggiunse anche il vicariato apostolico di Xianxian, affidato ai Gesuiti. I cristiani uccisi in quei frangenti si contarono a migliaia. (Avvenire)

Emblema: Palma

Martirologio Romano: Nel territorio di Dujiadun sempre presso Shenxian, sante martiri Maria Du Tianshi e Maddalena Du Fengju, sua figlia, che nella medesima persecuzione, snidate da un canneto in cui si erano nascoste, morirono per la loro fede in Cristo, la seconda gettata ancora viva nel sepolcro.

Per molti secoli sino ad oggi i cristiani cinesi sono stati vittime di violente persecuzioni che raggiunsero l’apice nell’anno 1900 con l’infuriare della cosiddetta “rivolta dei Boxers”. Dalla metà del mese di giugno essa raggiunse anche lo Shenxian, vicariato apostolico cinese affidato alla cura pastorale dei Gesuiti.

Il 29 giugno i soldati raggiunsero il villaggio di Dujiadun, presso Shenxian, nella provincia cinese dello Hebei, e qui uccisero due donne che non esitarono a professare la loro fede cristiana: la laica sposata Maria Du Tianshi (51 anni) e sua figlia Maddalena Du Fengju (19 anni). Erano entrambe native di Shenxian ed insieme andarono incontro al martirio, quando furono scovate in un campo ove si erano rifugiate. Pare che una delle due venne seppellita ancora agonizzante.

In quel periodo le vittime si contarono a migliaia ed i Gesuiti ritennero opportuno non disperdere la memoria di questi intrepidi testimoni della fede. Raccolsero allora il materiale reperibile ed il 28 maggio 1948 fu introdotta dunque la causa di canonizzazione del gruppo denominato “Leon-Ignace Mangin e 55 compagni”, che portò alla beatificazione il 17 aprile 1955, in seguito al riconoscimento del loro martirio avvenuto il 22 febbraio precedente, ed infine all’ufficializzazione della loro santità da parte di Giovanni Paolo II durante il Grande Giubileo del 2000, unitamente ad un gruppo complessivo di 120 martiri cinesi di varie epoche.

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92901

San Paolo Wu Yan, Giovan Battista Wu Mantang e Paolo Wu Wanshu Martiri cinesi

Festa: 29 giugno

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Xiaoluyi, Hebei, Cina, 29 giugno 1900

Nella solennità dei santi apostoli Pietro e Paolo, la Chiesa ricorda anche alcuni martiri di diciannove secoli dopo, che fanno parte dei 120 cinesi canonizzati da Giovanni Paolo II il 1 ottobre del 2000. Si tratta di due gruppi di laici. Da un lato Paolo Wu Yan insieme al figlio Giovanni Battista Wu Mantang, di diciassette anni, e al nipote Paolo Wu Wanshu di sedici. Dall'altro Maria Du Tianshi e sua figlia Maddalena Du Fengju. Caddero, in odio alla fede, in due diverse località della regione dell'Hebei nel mese di luglio del 1900. Era in corso nel Celeste Impero la cosidetta rivolta dei «Boxers», che iniziata nello Shandong, diffusasi poi nello Shanxi e nell'Hunan, raggiunse anche il vicariato apostolico di Xianxian, affidato ai Gesuiti. I cristiani uccisi in quei frangenti si contarono a migliaia. (Avvenire)

Emblema: Palma

Martirologio Romano: Nel territorio di Xiaolüyi presso Shenxian nella provincia dello Hebei in Cina, santi martiri Paolo Wu Jan, Giovanni Battista Wu Mantang, suo figlio, e Paolo Wu Wanshu, suo nipote, che nella persecuzione dei Boxer, per aver confessato di essere cristiani, meritarono di raggiungere tutti insieme la corona del martirio.

Per molti secoli sino ad oggi i cristiani cinesi sono stati vittime di violente persecuzioni che raggiunsero l’apice nell’anno 1900 con l’infuriare della cosiddetta “rivolta dei Boxers”. Dalla metà del mese di giugno essa raggiunse anche lo Shenxian, vicariato apostolico cinese affidato alla cura pastorale dei Gesuiti.

Il 29 giugno i soldati raggiunsero il villaggio di Xiaoluyi, presso Shenxian, nella provincia cinese dello Hebei, e qui uccisero tre persone che non esitarono a professare la loro fede cristiana: il laico sposato Paolo Wu Juan (62 anni), suo figlio Giovanni Battista Wu Mantang (17 anni) e suo nipote Paolo Wu Wanshu (16 anni). Erano tutti nativi del paese medesimo ove andarono incontro al martirio.
In quel periodo le vittime si contarono a migliaia ed i Gesuiti ritennero opportuno non disperdere la memoria di questi intrepidi testimoni della fede. Raccolsero allora il materiale reperibile ed il 28 maggio 1948 fu introdotta dunque la causa di canonizzazione del gruppo denominato “Leon-Ignace Mangin e 55 compagni”, che portò alla beatificazione il 17 aprile 1955, in seguito al riconoscimento del loro martirio avvenuto il 22 febbraio precedente, ed infine all’ufficializzazione della loro santità da parte di Giovanni Paolo II durante il Grande Giubileo del 2000, unitamente ad un gruppo complessivo di 120 martiri cinesi di varie epoche.

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92882

Santi Martiri Cinesi (Agostino Zhao Rong e 119 Compagni)

Festa: 9 luglio - Memoria Facoltativa

† dal 1648 al 1930

Padre Francesco Fernández de Capillas, domenicano ucciso nel 1648, è considerato il protomartire della Cina. A lui, nei tre secoli successivi, si aggiunsero non solo missionari occidentali, ma anche uomini e donne autoctoni, di ogni età e stato di vita, compresi alcuni seminaristi, contro i quali, nel 1811, era stato emanato un editto apposito. I martiri di cui la Chiesa fa memoria il 9 luglio sono giunti alla beatificazione in momenti diversi, ma le loro cause sono state unificate l’11 gennaio 2000. Dopo la firma del decreto “de signis”, avvenuta undici giorni dopo, il 22 gennaio, il Papa san Giovanni Paolo II li ha iscritti fra i santi il 1° ottobre 2000, nel corso del Grande Giubileo.

Emblema: Palma

Martirologio Romano: Santi Agostino Zhao Rong, sacerdote, Pietro Sans i Jordá, vescovo, e compagni, martiri, che in varie epoche e luoghi della Cina testimoniarono coraggiosamente il Vangelo di Cristo con la parola e con la vita e, caduti vittime di persecuzioni per aver predicato o professato la fede, furono ristorati al glorioso banchetto del cielo.

Il primo annuncio del Vangelo in Cina avvenne nel V secolo. In epoca moderna, grazie all’invio di missionari come Matteo Ricci, molti cinesi si avvicinarono al cristianesimo, sia nelle classi alte sia in mezzo al popolo, senza mai rinnegare le proprie origini e la propria cultura d’appartenenza.
Dove si evangelizza, però, non tarda ad arrivare il martirio. Padre Francesco Fernández de Capillas, domenicano ucciso nel 1648, è considerato il protomartire della Cina. A lui, nei tre secoli successivi, si aggiunsero non solo missionari occidentali, ma anche uomini e donne autoctoni, di ogni età e stato di vita, compresi alcuni seminaristi, contro i quali, nel 1811, era stato emanato un editto apposito.
I martiri di cui la Chiesa fa memoria il 9 luglio sono giunti alla beatificazione in momenti diversi, ma le loro cause sono state unificate l’11 gennaio 2000. Dopo la firma del decreto “de signis”, avvenuta undici giorni dopo, il 22 gennaio, San Giovanni Paolo II li ha iscritti fra i santi il 1 ottobre dell’anno del Grande Giubileo.

Di seguito, l’elenco completo, con i nomi suddivisi per data di martirio. Nel caso dei religiosi, è riportato tra parentesi il nome al secolo. Nel caso dei martiri di origine cinese, la traslitterazione adottata è quella seguita dal Martirologio Romano. Viene riportato per primo il nome di battesimo, poi il cognome cinese e infine il nome di nascita. Nel caso delle donne sposate, il cognome da nubile è accompagnato dal suffisso “-zhi” o “-shi”. Quando possibile, infine, è riportato il numero della scheda relativa al singolo santo e al sottogruppo di cui fa parte.

90873
Francesco Fernández de Capillas, sacerdote, dei Padri Domenicani
+ 15 gennaio 1648 a Fu’an, provincia del Fujian

90888
Pietro Sanz y Jordà, vescovo, dei Padri Domenicani
+ 26 maggio 1747 a Fuzhou, provincia del Fujian

92173
Francesco Serrano Frías, vescovo, dei Padri Domenicani
92171
Giovanni Alcober Figuera, sacerdote, dei Padri Domenicani
75475
Gioacchino Royo Pérez, sacerdote, dei Padri Domenicani
92172
Francesco Díaz del Rincón, sacerdote, dei Padri Domenicani
+ 28 ottobre 1748 a Fuzhou, provincia del Fujian

76440
Pietro Wu Guosheng, catechista
+ 7 novembre 1814 a Zunyi, provincia del Guizhou

46380
Agostino Zhao Rong, sacerdote
+ primavera 1815 a Chengdu, provincia del Sichuan

44730
Giuseppe Zhang Dapeng, catechista
+ 12 marzo 1815 a Guiyang, provincia del Guizhou

70230
Gabriele Taurino Dufresse, vescovo, della Società Parigina Missioni Estere
+ 14 settembre 1815 a Chengdu, provincia del Sichuan

91384
Giovanni da Triora (Francesco Maria Lantrua), sacerdote dei Frati Minori
+ 7 febbraio 1816 a Changsha, provincia dello Hunan

59320
Giuseppe Yuan Zaide, sacerdote
+ 24 giugno 1817 a Chengdu, provincia del Sichuan

40760
Paolo Liu Hanzuo, sacerdote
+ 13 febbraio 1818 a Lezhi, provincia del Sichuan

92043
Francesco Régis Clet, sacerdote della Congregazione della Missione (Padri Vincenziani)
+ 18 febbraio 1820 a Wuchang, provincia dello Hebei

79930
Taddeo Liu Ruiting, sacerdote
+ 30 novembre 1823 a Quxian, provincia del Sichuan

53590
Pietro Liu Wenyuan, catechista
+ 17 maggio 1834 a Quxian, provincia del Guizhou

61460
Gioacchino He Kaizhi, catechista
+ 9 luglio 1839 a Guiyang, provincia del Guizhou

42690
Lorenzo Bai Xiaoman, laico
+ 25 febbraio 1856 a Xilinxian, provincia del Guangxi

92019
Augusto Chapdelaine, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere
+ 29 febbraio 1856 a Xilinxian, provincia del Guangxi

43390
Agnese Cao Guiying, vedova
+ 1 marzo 1856 a Xilinxian, provincia del Guangxi

38885
Agata Lin Zhao, vergine
95995
Girolamo Lu Tingmei, catechista
95996
Lorenzo Wang Bing, catechista
+ 28 gennaio 1858 a Maokou, provincia del Guizhou

96004
Giovanni Battista Lou Tingyin, laico
96002
Giuseppe Zhang Wenlan, seminarista
96003
Paolo Chen Changpin, seminarista
64990
Marta Wang Luozhi, vedova
+ 29 luglio 1861 a Qingyan, provincia del Guizhou

41530
Giovanni Pietro Néel, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere
Martino Wu Xuesheng, catechista
Giovanni Zhang Tianshen, catechista
Giovanni Chen Xianheng, catechista
+ 18 febbraio 1862 a Kaiyang, provincia del Guizhou

92710
Lucia Yi Zhenmei, catechista
+ 19 febbraio 1862 a Kaiyang, provincia del Guizhou

57390
Barbara Cui Lianzhi, laica sposata
+ 15 giugno 1900 a Qiangshenzhuang, provincia dello Hebei

90933
Modesto Andlauer, sacerdote, della Compagnia di Gesù
90932
Remigio Isoré, sacerdote, della Compagnia di Gesù + 19 giugno 1900 a Wuyi, provincia dello Hebei
59560
Giuseppe Ma Taishun, laico
+ 26 giugno 1900 a Qianshengzhuang, provincia dello Hebei

59930
Lucia Wang Cheng, giovane
Maria Fan Kun, giovane
Maria Qi Yu, giovane
Maria Zheng Xu, fanciulla
+ 28 giugno 1900 a Wanglaija, provincia dello Hebei

59940
Maria Du Zhaozhi, laica sposata
+ 28 giugno 1900 a Jieshuiwang, provincia dello Hebei

92901
Maria Du Tianshi, madre di Maddalena Du Fengju
Maddalena Du Fengju, laica, figlia di Maria Du Tianshi
+ 29 giugno 1900 a Dujiadun, provincia dello Hebei

92882
Paolo Wu Anju, laico sposato
Giovanni Battista Wu Mantang, giovane laico
Paolo Wu Wanshu, giovane laico
+ 29 giugno 1900 a Xiaoluyi, provincia dello Hebei

60040
Raimondo Li Quanzhen, laico sposato, fratello di Pietro Li Quanhui
Pietro Li Quanhui, laico sposato, fratello di Raimondo Li Quanzhen
+ 30 giugno 1900 a Chendun, provincia dello Hebei

60520
Pietro Zhao Mingzhen, laico, fratello di Giovanni Battista Zhao Mingxi
Giovanni Battista Zhao Mingxi, laico, fratello di Pietro Zhao Mingzhen
+ 3 luglio 1900 a Dongyangtai, provincia dello Hebei

91735
Antonino Fantosati, Vescovo dei Frati Minori Riformati
91737
Cesidio (Angelo) Giacomantonio, sacerdote dei Frati Minori Riformati
+ 4 luglio 1900 a Hengchou, provincia dello Hunan

60760
Teresa Chen Jinxie, laica, sorella di Rosa Chien Aixie
Rosa Chen Aixie, giovane, sorella di Teresa Chen Jinxie
+ 5 luglio 1900 a Huangeryn, provincia dello Hebei

90722
Pietro Wang Zuolong, laico
+ 6 luglio 1900 a Shuanzhong, provincia dello Hebei

91736
Giuseppe Maria Gambaro, sacerdote dei Frati Minori Riformati
+ 7 luglio 1900 a Hengchou, provincia dello Hunan

91733
Teodorico Balat, sacerdote dei Frati Minori Osservanti
+ 7 luglio 1900 a Taiyuan, provincia dello Shanxi

61110
Marco Ji Tianxiang, laico
+ 7 luglio 1900 a Ueihoei, provincia dello Hebei

61120
Maria Guo Lizhi, laica sposata
+ 7 luglio 1900 a Hujiacun, provincia dello Hebei

61320
Giovanni Wu Wenyin, catechista
+ 8 luglio 1900 a Yongjenin, provincia dello Hebei

91732
Gregorio Grassi e 28 compagni, martiri della rivolta dei Boxer

90382
Gregorio (Pier Luigi) Grassi, vescovo dei Frati Minori Osservanti
90313
Francesco Fogolla, vescovo dei Frati Minori Osservanti e coadiutore di monsignor Grassi
61425
Elia Facchini, sacerdote dei Frati Minori Osservanti
91734
Andrea Bauer, sacerdote dei Frati Minori Osservanti
61425
Giovanni Zhang Jingguang, seminarista e Terziario Francescano
Filippo Zhang Zhihe, seminarista e Terziario Francescano
91733
Patrizio Dong Bodi, seminarista e Terziario Francescano
Giovanni Zhang Huan, seminarista e Terziario Francescano
93288
Giovanni Wang Rui, seminarista e Terziario Francescano
Tommaso Shen Jihe, laico e Terziario Francescano
93289
Simone Qin Cunfu, seminarista e Terziario Francescano
Pietro Wu Anbang, laico e Terziario Francescano
Francesco Zhang Rong, laico sposato e Terziario Francescano
Pietro Wang Erman, laico
93290
Giacomo Zhao Quanxin, laico sposato
93291
Mattia Feng De, laico sposato e Terziario Francescano
Giacomo Yan Guodong, laico
Pietro Zhang Banniu, laico sposato e Terziario Francescano
91067
Martiri Francescane Missionarie di Maria
91688
Maria Ermellina di Gesù (Irma Grivot), religiosa
91689
Maria della Pace (Marianna Giuliani), religiosa
91694
Maria Chiara (Clelia Nanetti), religiosa
91693
Maria di Santa Natalia (Giovanna Maria Kerguin), religiosa
91692
Maria di San Giusto (Anna Maria Moreau), religiosa
91691
Maria Adolfina (Anna Caterina Dierkx), religiosa
91690
Maria Amandina (Paolina Jeuris), religiosa
+ 9 luglio 1900 a Taiyuan-fu, provincia dello Shanxi

60170
Zhang Huailu, catecumeno
+ 9 luglio 1900 a Zhuhedian, provincia dello Hebei

61790
Anna An Xinzhi, laica sposata
Maria An Guozhi, laica sposata
Maria An Lihua, laica
Anna An Jiaozhi, laica sposata
+ 11 luglio 1900 a Liugongyin, provincia dello Hebei

62410
Paolo Liu Jinde, laico sposato
+ 13 luglio 1900 a Langziqiao, provincia dello Hebei

62420
Giovanni Wang Guixin, laico
+ 14 luglio 1900 a Nangong, provincia dello Hebei

63010
Lang Yangzhi, catecumena, madre di Paolo Lang Fu
Paolo Lang Fu, fanciullo, figlio di Lang Yangzhi
+ 16 luglio 1900 a Lujiapo, provincia dello Hebei

63020
Teresa Zhang Hezhi, laica sposata
+16 luglio 1900 a Zhangjiaji, provincia dello Hebei

63180
Pietro Liu Ziyu, laico
+ 17 luglio 1900 a Zhujiaxiezhuang, provincia dello Hebei

63510
Giovanni Battista Zhou Wurui, adolescente
+ 19 luglio 1900 a Lujiazhuang, provincia dello Hebei

63520
Elisabetta Qin Bianzhi, madre di Simone Qin Chunfu
Simone Qin Chunfu, adolescente, figlio di Elisabetta Qin Bianzhi
+19 luglio 1900 a Liucun, provincia dello Hebei

90930
Leone Ignazio Mangin, sacerdote, della Compagnia di Gesù
90931
Paul Denn, sacerdote della Compagnia di Gesù
95986
Maria Zhou Wuzhi, laica sposata
+ 20 luglio 1900 a Zhujiahe, provincia dello Hebei

63740
Pietro Zhou Rixin, giovane laico
+ 20 luglio 1900 a Lujiazhuang, provincia dello Hebei

63760
Maria Fu Guilin, laica
+ 20 luglio 1900 a Dailucun, provincia dello Hebei

63770
Maria Zhao Guozhi, laica
63770
Rosa Zhao, giovane catechista, figlia di Maria Zhao
63770
Maria Zhao, giovane, figlia di Maria Zhao e sorella di Rosa Zhao
+ fine di luglio 1900 a Zhaojia, provincia dello Hebei

91504
Xi Guizi, fanciullo, catecumeno
+ fra giugno e luglio 1900 a Dechao, provincia dello Hebei

91680
Alberico Crescitelli, sacerdote del Pontificio Istituto Missioni Estere
+ 21 luglio 1900 a Yanzibian, provincia dello Shanxi

63820
Giuseppe Wang Yumei, laico
+ 21 luglio 1900 a Daining, provincia dello Hebei

90723
Anna Wang, fanciulla
90723
Lucia Wang Wangzhi, madre di Andrea Wang Tianqing
90723
Andrea Wang Tianqing, fanciullo, figlio di Lucia Wang Wangzhi
+ 22 luglio 1900 a Majiazhuang, provincia dello Hebei

63980
Maria Wang Lizhi, laica sposata
+ 22 luglio 1900 a Daning, provincia dello Hebei
65080
Giuseppe Yuan Gengyin, laico
+ fine di luglio 1900 a Dayin, provincia dello Hebei

65730
Paolo Ke Tingzhu, laico
+ 8 agosto 1900 a Xiaotun, provincia dello Hebei

66260
Rosa Fan Hui, laica
+ 16 agosto 1900 a Fanjiazhuang, provincia dello Hebei

90079
Luigi Versiglia, vescovo dei Salesiani di Don Bosco
90080
Callisto Caravario, sacerdote dei Salesiani di Don Bosco
+ 25 febbraio 1930 a Litouzui, Guangdong

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90024

R.S. Delagoza, « Les martyrs de Chine: 1. La révolte des Boxers (1990-1907) », Vincentiana, Volume 43 Article 16, 1-1999 I : https://via.library.depaul.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=2405&context=vincentiana#:~:text=%E2%80%9CBoxers%E2%80%9D%20est%20le%20nom%20donn%C3%A9,les%20rendraient%20invuln%C3%A9rables%20aux%20balles.

Voir aussi http://newsaints.faithweb.com/martyrs/China1.htm