Saintes Marie Du Tianshi
et Madeleine Du Fengju
Martyres en
Chine (+ 1900)
Marie à l'âge de 51 ans et Madeleine à l'âge de 19 ans, massacrées par les Boxers, canonisées le 1er octobre 2000 avec saint Augustin Zhao Rong et les martyrs de Chine.
À Dujiadun, dans la province chinoise de Hebei, en 1900, les saintes Marie Du
Tianshi et sa fille Madeleine Du Fengju, martyres. Elles s'étaient cachées dans
les roseaux, mais en furent retirées à coups de fusil et massacrées à cause du
nom chrétien. Madeleine vivait encore quand elle fut jetée dans la fosse.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11864/Saintes-Marie-Du-Tianshi-et-Madeleine-Du-Fengju.html
Saints Paul Wu Juan,
Jean-Baptiste Wu Mantang et Paul Wu
Martyrs en
Chine (+ 1900)
Paul à l'âge de 62 ans, Jean-Baptiste à l'âge de 17 ans, le neveu Paul à l'âge de 16 ans, massacrés par les Boxers, canonisés le 1er octobre 2000 avec saint Augustin Zhao Rong et les martyrs de Chine.
À Xinoluyi, près de Shenxian dans la province chinoise de Hebei, en 1900, les
saints martyrs Paul Wu Juan, son fils Jean-Baptiste Wu Mantang et son neveu
Paul Wu Wanshu. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, ils confessèrent
qu'ils étaient chrétiens et furent mis à mort.
Martyrologe romain
Dans un océan
d’atrocités, les martyrs de l’été rouge de Pékin
Anne Bernet - publié
le 10/06/24
L’Église célèbre le 11
juin la mémoire des martyrs tombés lors du siège des légations pékinoises,
durant l’été 1900. Ils feront partie des 30.000 chrétiens assassinés en haine
de la foi, après les avoir torturés dans un océan d’atrocités.
Depuis fin 1899, la
Chine, humiliée par la présence occidentale sur son territoire, l’occupation
japonaise en Mandchourie et l’abaissement de sa puissance millénaire, rêve de
revanche. Si l’impératrice Cixi, femme lucide se sachant en position de
faiblesse, feint de se plier aux volontés des Légations qui représentent autant
de têtes de pont de ceux que les Chinois appellent avec haine les “diables
blancs”, elle observe avec une sympathie de plus en plus active les agissements
d’une des multiples sectes, mélange détonnant de passions religieuses
exacerbées, nationalisme, xénophobie et activités paramilitaires, qui
fleurissent dans l’empire du Milieu.
Dans l’océan des
atrocités
Celle-ci s’est surnommée
“les poings de justice et de loyauté”, ce que l’on traduit moins poétiquement
par Boxeurs. Sous l’emprise de puissants cocktails de stupéfiants qui leur
donnent l’illusion d’être invincibles et invulnérables, ses membres sont animés
d’une haine féroce pour les Occidentaux, en particulier les missionnaires, de
quelque confession chrétienne qu’ils soient, et leurs convertis, tenus pour des
traîtres à punir. Tout en affirmant vouloir réprimer les violences et
agissements patriotiquement criminels des Boxeurs, Cixi les laisse faire. Depuis
des mois, ils écument les campagnes et s’acharnent sur les Missions
chrétiennes.
La liste des prêtres
massacrés, dans des conditions atroces, avec leurs paroissiens, s’allonge de
jour en jour. Le vicaire apostolique de Pékin, Mgr Alphonse Favier du Perron,
lazariste d’origine bourguignonne, le signale à Paris, dans des courriers
détaillés de plus en plus alarmistes, qui n’intéressent personne au
gouvernement. Libres penseurs, francs-maçons et anticléricaux se moquent que
l’on brûle des catholiques chinois dans leurs églises, non sans leur avoir
auparavant fait endurer d’abominables supplices. Même le martyre de huit
religieuses françaises, franciscaines missionnaires de Marie, début juillet
1900, ne semble pas avoir alarmé les autorités. Encore ne sont-elles qu’une
goutte d’eau dans l’océan des atrocités puisque, lorsque tout finira par
s’apaiser, et ce ne sera pas avant 1907, l’on dénombrera au moins 30.000
chrétiens de Chine massacrés en haine de la foi. 70 d’entre eux seront
canonisés, avec d’autres martyrs chinois, le 1er octobre 2000, à la fureur des
autorités communistes.
Les enfants ne sont pas
épargnés
Un autre groupe, dont
tous les membres n’ont pas été portés sur les autels, est célébré le 11 juin ;
ce sont ceux tombés lors du siège des légations pékinoises, du 20 juin au 16
août 1900. Après l’assassinat du ministre d’Allemagne, von Ketteler, le 9 juin,
les diplomates en poste dans les ambassades européennes, regroupées dans un
quartier séparé, décident de s’y retrancher, dans l’attente de secours de leurs
pays respectifs, qui mettront plus de deux mois à arriver, n’ayant pour se
défendre que les quelques soldats affectés à la sécurité des légations. La mise
en place de ces mesures laisse le temps aux Boxeurs, qui viennent d’investir
Pékin et y font désormais la loi, de s’emparer de la mission russe orthodoxe et
d’y mettre à mort tous ceux qu’ils y trouvent.
Les insurgés, au cri de
“Tuons et brûlons !”, vont torturer les malheureux tombés en leur pouvoir : les
femmes sont éventrées, les hommes lentement brûlés, les enfants mêmes ne sont
pas épargnés…
Comme en province, effet
de la drogue consommée ou, comme le pensent les missionnaires, emprise
démoniaque, les insurgés, au cri de “Tuons et brûlons !”, vont torturer les
malheureux tombés en leur pouvoir : les femmes sont éventrées, les hommes
lentement brûlés ; les enfants mêmes ne sont pas épargnés, tel ce petit garçon
de 8 ans, dont nous savons seulement le prénom, Jean, que les bourreaux
entreprennent d’écorcher vif… À chaque lambeau de peau arraché, ahuris de
l’impassibilité du gamin, ils répètent : “Mais souffres-tu ?” et le jeune
martyr de répliquer avant de mourir : “Oui, mais c’est si facile quand c’est
pour Jésus !”
Si quelques chrétiens, épouvantés, abjurent, 222 orthodoxes, préfèrent une mort
horrible au reniement.
Massacré dans la rue
Dans un premier temps,
Mgr Favier, conscient de l’impossibilité de ramener tous les catholiques à
l’abri précaire des légations, où les vivres ne tardent pas à manquer, a
demandé à son clergé de rester dans les paroisses, pour que les fidèles ne
soient pas abandonnés face au martyre. Tous ces prêtres ne débordent pas d’un
saint zèle spontané devant le sort qui les attend mais aucun ne désobéit et ceux
qui s’étaient mis à l’abri trouvent le courage de retourner s’exposer au péril.
C’est le cas du père Jules Garrigues, curé de Saint-Joseph, dit “le saint de la
ville”, brûlé dans son église avec ses fidèles. Un rescapé dira qu’il a exhorté
jusqu’au bout son troupeau, disant : “N’ayez pas peur ! En un instant tout est
fini. Ils peuvent tuer nos corps, pas nos âmes.”
Le père Maurice Doré,
curé de Notre-Dame des Sept Douleurs, est réputé pour son caractère emporté et
sa première réaction est d’inciter les chrétiens à se défendre puis il prend
conscience de l’inanité de l’entreprise et écrit, dans une dernière lettre à
ses proches : “Et quand même je tuerais un Boxeur, à quoi cela avancerait-il ?
Mieux vaut s’abandonner à la volonté de Dieu.” Pour plus de précaution, car il
se connaît, il enferme dans un coffre dont il jette la clef ses deux pistolets.
Il est massacré dans la rue en regagnant sa paroisse, bien qu’il ait rasé la
barbe qui le désigne comme missionnaire.
Un siège désespéré
Mgr Favier, désormais
responsable de presque 5.000 civils venus se réfugier dans la cathédrale de
Peitang, estime alors de son devoir de défendre son troupeau. Transformant le
sanctuaire en forteresse, il s’y enferme avec les réfugiés, appuyé par trente matelots
bretons et dix italiens, sous les ordres du jeune enseigne de vaisseau Paul
Henry qui soutiendra un siège désespéré, presque sans arme et bientôt sans
munitions. Évêque et prêtres finiront par se battre à leurs côtés, ce qui leur
sera reproché, mais, lorsque les secours arrivent, le 15 août, alors que le
lieutenant Henry vient d’être tué, la cathédrale a tenu bon et ses défenseurs
ont sauvé la vie de 3.420 femmes et enfants.
Cette délivrance ne
signifie pas l’arrêt définitif des violences antichrétiennes des Boxeurs. Parmi
leurs dernières victimes, il faut signaler un tout jeune prêtre chinois, l’abbé
André Tsu, torturé à mort en 1903, alors qu’il relève les ruines de son église.
Tandis qu’ils lui prélèvent à même le dos une croix de chair, ses bourreaux
ricanent : “Il est bien content, lui qui l’aime tant, sa Croix !”
Lire aussi :Sainte Agnès Tsao Kou Ying, morte comme une bête en cage
Lire aussi :Japon, 1597, une moisson sanglante au “florissant jardin de Dieu
en Asie”
Lire aussi :Jean-Gabriel Perboyre rêvait de Chine et de martyre
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2024/06/10/dans-un-ocean-datrocites-les-martyrs-de-lete-rouge-de-pekin/
Les 120 martyrs de Chine,
témoins universels d’une Église héroïque
Thérèse
Puppinck - publié le 08/07/19
Le 9 juillet, l’Église
fête 120 chrétiens martyrisés en Chine entre le XVIIe et le XXe siècle. Ces
martyrs, hommes, femmes, prêtres, religieuses, laïques, adultes et enfants,
Européens et Chinois, ne vécurent pas tous à la même époque mais ils furent tous
canonisés le 1er octobre 2000.
Âgés de 9 à 79 ans, les
martyrs de Chine canonisés par saint Jean Paul II appartenaient à tous les
états de vie : 62 laïcs, 23 prêtres, 15 religieuses, 8 séminaristes, 6
évêques, 4 catéchistes et 2 catéchumènes. Il y a parmi eux 33 missionnaires
originaires d’Europe occidentale. Le protomartyr de l’Église en Chine,
c’est-à-dire le plus ancien martyr connu, est le père François-Fernandès de
Capillas, prêtre espagnol, qui fut décapité en 1648. 86 des 120 martyrs ont été
tués lors de l’insurrection des Boxers, entre 1899 et 1901. Les deux martyrs
les plus contemporains de ce groupe sont des prêtres salésiens italiens,
assassinés en 1930.
Une provocation pour la
Chine communiste
Ces 120 saints ont été
distingués par l’Église parmi les milliers de témoins de la foi catholique qui
donnèrent leur vie pour le Christ en Chine. Au moment de la canonisation, le
Vatican avait pris soin de n’inclure dans ce groupe aucun martyr de la période
communiste, ceci afin de ne pas compliquer davantage des relations
diplomatiques déjà particulièrement tendues.
Lire aussi :
L’Évangile selon Yong Shen : quand la Chine découvre le Christ
Malgré cela, les
autorités chinoises protestèrent à l’époque de façon virulente contre ces
canonisations. Même le choix de la date de la canonisation fut sujet à
controverse : si l’Église voyait un beau symbole en choisissant la fête de
sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne des missions, le gouvernement
chinois considéra ce choix comme une provocation. En effet, le 1er octobre
est la date de la fête nationale chinoise, date anniversaire de l’avènement de
la République populaire de Chine.
L’ambiguïté de
l’hégémonisme occidental
La présence chrétienne en
Chine remonte au Ve siècle, mais l’activité des missionnaires a toujours
été interrompue soit par les persécutions, soit par les soubresauts de la
politique religieuse romaine. Au XIXe siècle, les missionnaires
s’installèrent en Chine de façon durable avec l’appui des puissances
occidentales. L’héroïsme religieux inspire à cette époque des hommes et des
femmes d’une générosité à toute épreuve, et de nombreux consacrés sont prêts à
subir le martyre pour l’évangélisation et le salut de leurs frères lointains.
Lire aussi :
Ce photographe d’une Chine disparue qui était aussi prêtre
missionnaire
Cependant, l’ingérence
politique et commerciale toujours plus prégnante des puissances occidentales,
qui considéraient trop souvent la Chine comme un simple marché à conquérir,
nuit à l’œuvre de christianisation des missionnaires. En effet, une partie de la
population locale associe les chrétiens aux mouvements hégémoniques européens.
Ils subissent alors de plein fouet le mouvement xénophobe et christianophobe
qui se développe à la fin du XIXe siècle avec la montée en puissance des
Boxers, société secrète dont l’objectif était de détruire tout influence
étrangère.
L’héroïsme des prêtres
Certains parcours de foi
parmi ces martyrs sont particulièrement emblématiques, comme c’est le cas de
Augustin Zhao Rong. De famille païenne, Zhao Rong s’enrôla comme soldat à l’âge
de 20 ans, et en 1785 il fit partie de l’escorte qui accompagnait des
prisonniers chrétiens à Pékin. Parmi ces prisonniers se trouvait le père
Dufresse qui impressionna fortement notre soldat. De retour dans sa région, le
jeune homme fut à nouveau témoin d’une autre persécution contre les chrétiens,
et rencontra à cette occasion le père Moye, lui aussi incarcéré pendant
plusieurs mois. Zhao Rong fut bouleversé par la force de la prière et la
charité qui émanaient de ces prêtres opprimés, ainsi que par la patience avec
laquelle ils supportaient leur captivité. À sa sortie de prison, le père Moye
le baptisa et, cinq ans plus tard, à l’âge de 35 ans, Augustin Zhao Rong fut à
son tour ordonné prêtre. Envoyé dans une région réputée difficile, il fut arrêté
alors qu’il portait les sacrements à un malade. Il mourut en prison le 27
janvier 1815 des suites des mauvais traitements qui lui furent infligés.
Augustin Zhao Rong est le premier prêtre chinois à avoir été martyrisé. Le père
Dufresse, quant à lui, fut décapité en 1815 après avoir été sacré évêque.
Des religieuses et des
enfants
Les sept sœurs
franciscaines missionnaires de Marie canonisées par Jean Paul II avaient
débarqué en Chine au mois d’avril 1899 après un voyage de cinq semaines en
bateau depuis la France. Elles s’occupaient, dans la province du Shanxi, d’un
dispensaire ainsi que d’un orphelinat qui accueillait 200 fillettes environ.
Elles furent arrêtées le 5 juillet 1900 en même temps que les autres membres de
la communauté franciscaine installés dans la région, et tous furent tués le 9
juillet en compagnie de quelques laïcs qui ne voulurent pas se séparer d’eux.
Le père Mangin, jésuite, fut tué également en juillet 1900 avec environ 2.000
chinois chrétiens. Le plus jeune canonisé de ces 120 martyrs est André Wang,
tué à l’âge de 9 ans.
Lire aussi :
Catholiques de Chine : la longue marche vers l’unité
Ainsi, depuis l’an 2000,
l’Église en Chine compte pour la première fois plusieurs saints d’origine
chinoise. Toutes les précédentes canonisations n’avaient en effet concerné que
des missionnaires européens. Mgr Joseph Wang Yu-jung, évêque de Taichung, déclara
à l’époque : « La canonisation de ces martyrs est un signe de la
maturité de l’Église en Chine. Elle nous encourage aussi à la recherche de la
vertu, nous qui vivons dans un monde qui favorise la recherche de l’intérêt
personnel. »
La foi catholique en
constante progression
Quoi de plus édifiant que
de découvrir les vies de ces catholiques qui portèrent les vertus chrétiennes
au degré d’héroïcité le plus élevé. Le sang des martyrs de Chine est venu
irriguer avec abondance la ferveur des catholiques chinois, et porta des fruits
au centuple. Malgré les persécutions communistes, la foi catholique reste
toujours vivace en Chine. Elle est même en constante progression. N’oublions
jamais le message plein d’espérance d’Anna Wang, 14 ans, qui, résistant aux menaces
du bourreau qui la somme d’apostasier, et se préparant à être décapitée,
déclara, le visage lumineux : « La porte du Ciel est ouverte à
tous. »
Lire aussi :
Les bienheureuses martyres d’Orange, un épisode tragique de la
Révolution
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2019/07/08/les-120-martyrs-de-chine-temoins-universels-dune-eglise-heroique/
AGOSTINO
ZHAO RONG (+ 1815)
ET 119 COMPAGNONS, MARTYRS EN CHINE (+ 1648 – 1930)
1er
Octobre 2000
Dès
les origines les plus lointaines du peuple chinois (vers le milieu du IIIème
millénaire avant J.C.), le sentiment religieux envers l'Être suprême et la
piété filiale envers les ancêtres défunts sont les caractéristiques les plus
remarquables de sa culture millénaire.
Cette
note de pure religiosité se retrouve, plus ou moins, chez les Chinois de tous
les siècles, jusqu'à notre époque où, sous l'influence de l'athéisme
occidental, quelques intellectuels, en particulier ceux éduqués à l'étranger,
ont voulu se débarrasser, comme certains de leurs maîtres occidentaux, de toute
idée religieuse.
Dès
le Vème siècle, l'Évangile fut annoncé en Chine et au début du VIIème siècle,
la première église y fut édifiée.Sous la dynastie des T'ang (618-907), la
Communauté chrétienne se développa pendant deux siècles. Au XIIIème siècle, la
compréhension du peuple chinois et de sa culture dont faisait preuve un
missionnaire comme Jean de Montecorvino rendit possible la mise en route de la
première mission catholique dans le Royaume du Milieu (avec siège épiscopal à
Beijin).
Il
n'est pas étonnant que spécialement à l'époque moderne(c'est-à-dire à partir du
XVIème siècle, quand les communications entre Orient et Occident commencèrent à
être plus fréquentes), se soit manifesté de la part de l'Église Catholique le
désir de porter à ce peuple la lumière de l'Évangile afin de valoriser encore
plus le trésor de traditions culturelles et religieuses si riches et si
profondes.
À
partir donc des dernières décades du XVIème siècle, plusieurs missionnaires
furent envoyés en Chine: des personnes comme Matteo Ricci et d'autres avaient
été choisis avec le plus grand soin, en tenant compte, en plus de leur esprit
de foi et d'amour, de leurs capacités dans l'ordre culturel et de leurs
qualifications dans divers domaines de la science, surtout l'astronomie et les
mathématiques. Ce fut grâce à eux et à l'estime que les missionnaires
montrèrent pour le remarquable esprit de recherche des savants chinois que
purent s'établir des rapports de collaboration scientifique très utiles qui servirent
à leur tour à ouvrir beaucoup de portes, jusqu'à celle de la cour impériale, et
par là, à nouer des relations très profitables avec diverses personnes de
grande valeur.
La
qualité de la vie religieuse de ces missionnaires eut pour effet que beaucoup
de personnes de haut niveau ressentirent le besoin de mieux connaître l'esprit
évangélique qui les animait et, par conséquent d'être instruites de la religion
chrétienne, ce qui fut fait d'une manière qui convenait à leurs
caractéristiques culturelles et leur façon de penser. À la fin du XVIème siècle
et au début du XVIIème, nombreux furent ceux qui, après la préparation requise,
demandèrent le baptême et devinrent de fervents chrétiens, en maintenant
toujours avec une légitime fierté leur identité de chinois et leur
culture.
Le
Christianisme fut alors perçu comme une réalité qui ne s'opposait pas aux
valeurs les plus hautes des traditions du peuple chinois, ni se superposait à
elles, mais les enrichissait d'une lumière et d'une dimension nouvelles.
Grâce
aux excellents rapports qui existaient entre certains missionnaires et
l'Empereur K'ang-shi lui-même, et grâce aux services que ces missionnaires
avaient rendus pour rétablir lapaix entre le «Tsar» de Russie et le «Fils du
Ciel», c'est-à-dire l'Empereur, ce dernier émit en 1692 le premier décret de
liberté religieuse, en vertu duquel ses sujets pouvaient suivre la religion
chrétienne et tous les missionnaires pouvaient la prêcher dans ses vastes
domaines.
Par
voie de conséquence, l'action missionnaire et la diffusion du message chrétien
se développèrent notablement et nombreux furent les chinois qui, attirés par la
lumière du Christ, demandèrent à recevoir le Baptême.
Malheureusement,
la pénible question des «rites chinois» irrita l'Empereur K'ang-shi et prépara la
persécution (fortement influencée par celle du Japon voisin), qui se répandit,
ici ou là, ouverte ou sournoise, violente ou voilée, par vagues successives, de
la première décade du XVIIème siècle à environ la moitié du XIXème siècle, tuant
missionnaires et fidèles laïcs et détruisant de nombreuses églises.
Ce
fut exactement le 15 janvier 1648 que les Tartares Mandchous, ayant envahi la
région du Fujian et s'étant montrés hostiles au christianisme, tuèrent le
Bienheureux François Fernández de Capillas, prêtre de l'Ordre des Frères
Prêcheurs. Après l'avoir emprisonné et torturé, ils le décapitèrent pendant
qu'il récitait avec d'autres les mystères douloureux du Rosaire.
Le
Bienheureux François Fernández de Capillas a été reconnu par le Saint Siège
comme le «premier martyr» de la Chine.
Vers
le milieu du siècle suivant, le XVIIIème, 5 autres missionnaires espagnols qui
avaient exercé leur activité dans les années 1715-1747, furent également
tués suite à une nouvelle persécution commencée en 1729 avec les derniers
soubresauts en 1746.C'était l'époque des Empereurs Yung-cheng et de son fils
K'ien-lung.
Le
Bienheureux Pierre Sans i Iordà, O.P., Évêque, fut martyrisé en 1747.
Le Bienheureux François Serrano, O.P., prêtre.
Le Bienheureux Joachim Royo, O.P., prêtre.
Le Bienheureux Jean Alcober, O.P., prêtre.
Le Bienheureux François Diaz, O.P., prêtre.
Ces
quatre furent tués le 28 octobre 1748, dans la ville de Foochow (Fuzhou).
Une
nouvelle phase de persécution à l'égard de la religion chrétienne se déroula au
XIXème siècle.
Tandis
que le catholicisme avait été autorisé par quelques Empereurs des siècles
passés, l'Empereur Kia-Kin (1796-1821) publia à son encontre des décrets
nombreux et sévères. Le premier remonte à 1805; 2 édits de 1811 étaient dirigés
contre ceux des Chinois qui étudiaient pour recevoir les Ordres sacrés et
contre les prêtres qui propageaient la religion chrétienne. Un décret de 1813
exemptait de tout châtiment les apostats volontaires, c'est-à-dire les
chrétiens qui déclaraient spontanément qu'ils abandonnaient la foi chrétienne
mais frappait tous les autres.
Au
cours de cette période, subirent le martyre:
Le
Bienheureux Pierre Wu, catéchiste laïc, chinois, né d'une famille païenne. Il
reçut le Baptême en 1796 et passa le reste de sa vie en annonçant la vérité de
la religion chrétienne.Toutes les tentatives pour le faire apostasier furent
vaines.Une sentence de mort fut portée contre lui et il fut étranglé le 7
novembre 1814. Il fut suivi dans la fidélité au Christ par,
Le
Bienheureux Joseph Zhang Da Peng, catéchiste laïc, commerçant, baptisé en 1800
et devenu ensuite l'âme de la Mission dans la ville de Kouy Yang. Emprisonné,
il fut étranglé le 12 mars 1815.
En
cette année 1815 furent émis 2 autres décrets selon lesquels on approuvait la
conduite du Vice roi du Sichuan qui avait fait décapiter Monseigneur Dufresse,
des Missions Etrangères de Paris et plusieurs chrétiens chinois.Il s'ensuivit
une aggravation de la persécution. Appartiennent à cette période les martyrs
suivants:
Le
Bienheureux Jean Gabriel Taurin Dufresse, MEP, évêque, arrêté le 18 mai 1815,
conduit à Chengdu, condamné et exécuté le14 septembre 1815.
Le
Bienheureux Augustin Zhao, prêtre diocésain chinois qui, étant d'abord un des
soldats qui escortèrent Mgr Dufresse de Chengdu à Beijin, avait été frappé
par sa patience et avait demandé à faire partie des néophytes. Une fois
baptisé, il avait été envoyé au séminaire et ordonné prêtre.Arrêté, il eut à
souffrir de cruels supplices et mourut en 1815.
Le
Bienheureux Jean de Triora, OFM, prêtre, emprisonné avec les autres au cours de
l'été 1815, il fut condamné à mort et étranglé le 7 février 1816.
Le
Bienheureux Joseph Yuan, prêtre diocésain chinois, qui après avoir entendu Mgr
Dufresse parler de la foi chrétienne avait été conquis par la beauté de cette
doctrine et devint ensuite un néophyte modèle. Plus tard, il fut ordonné prêtre
et se consacra à l'évangélisation dans divers districts. Il fut arrêté en août
1816, condamné à la strangulation et exécuté le 24 juin 1817.
Le
Bienheureux François Régis Clet, de la Congrégation de la Mission, qui, après
avoir obtenu la permission d'aller dans les Missions de Chine, s'était embarqué
pour l'Orient en 1791.Arrivé dans le pays, il mena pendant 30 ans une vie missionnaire
mortifiée; soutenu par un zèle inlassable, il évangélisa trois immenses
provinces de l'Empire chinois: le Jiangxi, le Hubei et le Hunan. Trahi par un
chrétien, il fut arrêté et jeté en prison où il subit d'atroces supplices.
Suite à une sentence de l'Empereur, il fut étranglé le 17 février 1820.
Le
Bienheureux Thaddée Liu, prêtre diocésain chinois qui refusa d'apostasier,
disant qu'il était prêtre et qu'il voulait rester fidèleà la religion qu'il
avait prêchée. Condamné à mort, il fut étrangléle 30 novembre 1823.
Le
Bienheureux Pierre Liu, catéchiste laïc, chinois, arrêté en 1814 et condamné à
l'exil en Tartarie, où il resta pendant presque vingt ans. Retourné dans sa
patrie, il fut de nouveau arrêté et étranglé le 17 mai 1834.
Le
Bienheureux Joachim Ho, catéchiste laïc, chinois, fut baptisé à l'âge d'environ
20 ans.Au cours de la grande persécution de 1814, il avait été pris avec
beaucoup d'autres fidèles et soumis à de cruelles tortures.Envoyé en exil en
Tartarie, il y resta presque 20 ans. Revenu dans sa patrie, il fut de nouveau
arrêté, et refusa d'apostasier. Sa sentence de mort de la part de l'Empereur
ayant été confirmée, il fut étranglé le 9 juillet 1839.
Le
Bienheureux Auguste Chapdelaine, MEP, prêtre du diocèse de Coutances
(France) entra au Séminaire des MEP et s'embarqua pour la Chine en 1852.
Arrivé dans le Guangxi à la fin de 1854, il fut arrêté en 1856, torturé et
condamné à mourir dans une cage. Il expira en février 1856.
Le
Bienheureux Laurent Bai Xiaoman, laïc chinois, modeste ouvrier accompagna
le Bienheureux Chapdelaine dans l'asile qui avait été offert aux missionnaires.
Il fut arrêté avec lui et conduitau tribunal. Rien ne put le faire apostasier.
Il fut décapité le 25 février 1856.
La
Bienheureuse Agnès Cao Guiying, veuve, née dans une antique famille chrétienne,
elle était engagée dans l'instruction des jeunes filles récemment converties
par le Bienheureux Chapdelaine.Arrêtée, elle fut condamnée à mourir dans une
cage.Elle fut exécutée le 1 mars 1856.
Le
28 février 1858, par ordre du mandarin de MaoKou (dans la province de Guizhou),
furent tués 3 catéchistes, connus comme les Martyrs de MaoKou.
Ce
sont:
le
Bienheureux Jérôme Lu Tingmei,
le Bienheureux Laurent Wang Bing,
la Bienheureuse Agathe Lin Zao.
Aux
trois, il fut demandé de renoncer à la religion chrétienne. Comme leur réponse
fut négative, ils furent condamnés à la décapitation.
Le
29 juillet 1861, 2 séminaristes et 2 laïcs subirent en même temps le martyre.
De ces 2 laïcs, l'un était cultivateur et l'autre une veuve qui travaillait
comme cuisinière au Séminaire.Ils sont connus comme les Martyrs de Quingyanzhen
(Guizhou).
Ce
sont:
le
Bienheureux Joseph Zhang Wenlan, séminariste,
le Bienheureux Paul Chen Chang-Pin, séminariste,
le Bienheureux Jean-Baptiste Luo Tingying, laïc,
la Bienheureuse Marthe Wang-Luo Mande, laïque.
L'année
suivante, les 18 et 19 février 1862, cinq autres personnes donnèrent leur vie
pour le Christ: elles sont connues comme les Martyrs de Kay-tcheou. Ce
sont:
le
Bienheureux Jean-Pierre Néel, prêtre des Missions Etrangères de Paris,
le Bienheureux Martin Wu Xuesheng, catéchiste laïc,
le Bienheureux Jean Zhang Tianshen, catéchiste laïc,
le Bienheureux Jean Chen Xianheng, catéchiste laïc,
la Bienheureuse Lucie Yi Zhenmei, catéchiste laïque.
Entre
temps, avaient eu lieu, dans le domaine politique, des événements qui eurent
des répercussions considérables sur la vie des missions chrétiennes.
En
juin 1840, le Commissaire impérial de Guangdong, voulant à juste titre
supprimer le commerce de l'opium qui était aux mains des Anglais, avait fait
jeter à la mer plus de 20.000 caisses de cette drogue.Ce fut là le prétexte de
la guerre qui suivit et qui fut gagnée par les Anglais. Quand elle fut
terminée, la Chine dût signer, en 1842, le premier traité international des
temps modernes, suivi très rapidement d'autres avec l'Amérique et la France.
Profitant de l'occasion, la France se substitua au Portugal comme puissance
protectrice des Missions. Par voie de conséquence, deux décrets furent émis:
l'un de 1844, qui permettait aux Chinois de suivre la religion catholique, et
l'autre de 1846 qui supprimait les peines portées autrefois contre les
Chrétiens.
L'Église
put alors vivre à découvert et exercer sa mission, en la développant aussi dans
le domaine de l'éducation supérieure, universitaire et de la recherche
scientifique.
Avec
la multiplication de divers Instituts culturels de haut niveau et leur activité
très appréciée, des liens toujours plus profonds s'établirent graduellement
entre l'Église et les riches traditions culturelles de la Chine.
Cette
collaboration avec les autorités chinoises favorisa de façon croissante
l'estime mutuelle et le partage des vraies valeurs qui doivent inspirer toute
société civile.
Il
se passa ainsi un siècle d'expansion des missions chrétiennes, exception faite
pour la période pendant laquelle s'abattit sur elles le malheur de
l'insurrection de l'«Association de la justice et de l'harmonie» (généralement
connue comme l'insurrection des«Boxers») au début du XXème siècle qui fut une
occasion de l'effusion de leur sang pour beaucoup de chrétiens.
Il
est connu que, dans cette révolte, confluèrent les sociétés secrètes et la
haine accumulée et réprimée contre les étrangers dans les dernières décades du
XIXème siècle, à cause des vicissitudes politiques et sociales qui suivirent la
«guerre de l'opium» et l'imposition de ce qu'on a appelé les « Traités inégaux»
de la part des puissances occidentales.
Mais
le mobile de la persécution des missionnaires, même d'origine européenne, fut
très différent.Leur massacre fut provoqué par un motif purement religieux. Ils
furent tués pour le même motif pour lequel furent exterminés les Chinois qui
s'étaient faits Chrétiens. Des documents historiques indiscutables mettent en
évidence la haine anti‑chrétienne qui poussa les Boxers à tuer les
missionnaires et les fidèles locaux qui avaient adhéré à leur doctrine. En ce
qui les concerne, le 1 juillet 1900, un édit fut promulgué dans lequel il était
dit, en substance, que désormais le temps des bonnes relations avec les
missionnaires européens et leurs chrétiens était passé, que les premiers
devaient être immédiatement rapatriés et les fidèles contraints à l'apostasie,
sous peine de mort.
Alors
eut lieu le martyre de quelques missionnaires et de beaucoup de chinois, que
l'on peut grouper ainsi:
a)
Martyrs de Shanxi, tués le 9 juillet 1900, Frères Mineurs Franciscains.
le
Bienheureux Grégoire Grassi, évêque,
le Bienheureux François Fogolla, évêque,
le Bienheureux Elie Facchini, prêtre,
le Bienheureux Théodoric Balat, prêtre,
le Bienheureux André Bauer, religieux frère.
b)
Martyrs du Hunan Méridional, tués le 7 juillet 1900, eux aussi Frères Mineurs
Franciscains.
le
Bienheureux Antoine Fantosati, évêque,
le Bienheureux Joseph‑Marie Gambaro, prêtre,
le Bienheureux Cesidio Giacomantonio, prêtre ( 4 juillet).
Aux
Martyrs Franciscains du premier Ordre, il faut ajouter sept Franciscaines
missionnaires de Marie: 3 françaises, 2 italiennes,1 belge, 1 hollandaise.
La
Bienheureuse Marie Hermine de Jésus (Irma Grivot),
la Bienheureuse Marie de la Paix (Marie Anne Giuliani),
la Bienheureuse Marie Claire (Clelia Nanetti),
la Bienheureuse Marie de Sainte Natalie (Jeanne Marie Kerguin),
la Bienheureuse Marie de Saint Just (Anne Moreau),
la Bienheureuse Marie Adolphine (Anne Dierk),
la Bienheureuse Marie Amandine (Paule Jeuris).
Onze
Franciscains séculiers chinois font également partie des Martyrs de la famille
franciscaine.
Le
Bienheureux Jean Zhang Huan, séminariste,
le Bienheureux Patrice Dong Bodi, séminariste,
le Bienheureux Jean Wang Rui, séminariste,
le Bienheureux Philippe Zhang Zhihe, séminariste,
le Bienheureux Jean Zhang Jingguang, séminariste,
le Bienheureux Thomas Shen Jihe, laïc, domestique,
le Bienheureux Simon Qin Cunfu, catéchiste, laïc,
le Bienheureux Pierre Wu Anbang, laïc,
le Bienheureux François Zhang Rong, laïc agriculteur,
le Bienheureux Matthias Feng De, laïc, néophite,
le Bienheureux Pierre Zhang Banniu, laïc, ouvrier.
À
ceux-là, il faut ajouter quelques fidèles laïcs chinois:
le
Bienheureux Jacques Yan Guodong, agriculteur,
le Bienheureux Jacques Zhao Quanxin, domestique,
le Bienheureux Pierre Wang Erman, cuisinier.
Quand
la révolte des Boxers, commencée dans le Shandong, se répandit dans le Shanxi
et le Hunan et atteignit même le Tcheli Sud-Oriental, alors Vicariat
Apostolique de Xianxian confié aux Jésuites, les chrétiens massacrés se
comptèrent par milliers.
Parmi
eux on compte quatre missionnaires jésuites français et 52 chrétiens laïcs
chinois, hommes, femmes et enfants, le plus ancien ayant 79 ans, les deux plus
jeunes seulement 9 ans. Tous subirent le martyre au mois de juillet 1900;
beaucoup d'entre eux furent massacrés dans l'église du village de Tchou-Kia-ho,
où ils s'étaient réfugiés et étaient en prière avec les deux premiers des
missionnaires suivants:
le
Bienheureux Léon Mangin, SJ, prêtre,
le Bienheureux Paul Denn, SJ, prêtre,
le Bienheureux Rémi Isoré, SJ, prêtre,
le Bienheureux Modeste Andlauer, SJ, prêtre.
Les
noms et l'âge des chrétiens laïcs chinois sont les suivants:
la
Bienheureuse Marie Zhu neé Wu, environ 50 ans,
le Bienheureux Pierre Zhu Rixin, 19 ans,
le Bienheureux Jean Baptiste Zhu Wurui, 17 ans,
la Bienheureuse Marie Fu Guilin, 37 ans,
la Bienheureuse Barbara Cui née Lian, 51 ans,
le Bienheureux Joseph Taishun, 60 ans,
la Bienheureuse Lucie Wang Cheng, 18 ans,
la Bienheureuse Marie Fan Kun, 16 ans,
la Bienheureuse Marie Chi Yu, 15 ans,
la Bienheureuse Marie Zheng Xu, 11 ans,
la Bienheureuse Marie Du née Zhao, 51 ans,
la Bienheureuse Madeleine Du Fengju, 19 ans,
la Bienheureuse Marie Du née Tian, 42 ans,
le Bienheureux Paul Wu Anjyu, 62 ans,
le Bienheureux Jean-Baptiste Wu Mantang, 17 ans,
le Bienheureux Paul Wu Wanshu, 16 ans,
le Bienheureux Raymond Li Quanzhen, 59 ans,
le Bienheureux Pierre Li Quanhui, 63 ans,
le Bienheureux Pierre Zhao Mingzhen, 61 ans,
le Bienheureux Jean -Baptiste Zhao Mingxi, 56 ans,
la Bienheureuse Thérèse Chen Tinjieh, 25 ans,
la Bienheureuse Rose Chen Aijieh, 22 ans,
le Bienheureux Pierre Wang Zuolung, 58 ans,
la Bienheureuse Marie Gou née Li, 65 ans,
le Bienheureux Jean Wu Wenyin, 50 ans,
le Bienheureux Zhang Huailu, 57 ans
le Bienheureux Marc Ki-T'ien-Siang, 66 ans,
la Bienheureuse Anne An née Xin, 72 ans,
la Bienheureuse Marie An née Guo, 64 ans,
la Bienheureuse Anne An née Jiao, 26 ans,
la Bienheureuse Marie An Linghua, 29 ans,
le Bienheureux Paul Liu Jinde, 79 ans,
le Bienheureux Joseph Wang Kuiju, 37 ans,
le Bienheureux Jean Wang Kuixin, 25 ans,
la Bienheureuse Thérèse Zhang née He, 36 ans,
la Bienheureuse Lang née Lang, 29 ans,
le Bienheureux Paul Lang Fu, 9 ans,
la Bienheureuse Elisabeth Qin née Bian, 54 ans,
le Bienheureux Simon Qin Cunfu, 14 ans,
le Bienheureux Pierre Liu Zeyu, 57 ans,
la Bienheureuse Anna Wang, 14 ans,
le Bienheureux Joseph Wang Yumei, 68 ans,
la Bienheureuse Lucie Wang née Wang, 31 ans,
le Bienheureux André Wang Tianqing, 9 ans,
la Bienheureuse Marie Wang née Li, 49 ans,
le Bienheureux Chi Zhuhe, 18 ans,
la Bienheureuse Marie Zhao née Guo, 60 ans,
la Bienheureuse Rose Zhao, 22 ans,
la Bienheureuse Marie Zhao, 17 ans,
le Bienheureux Joseph Yuan Gengyin, 47 ans,
le Bienheureux Paul Ge Tingzhu, 61 ans,
la Bienheureuse Rose Fan Hui, 45 ans.
Le
fait qu'un nombre aussi considérable de fidèles laïcs chinois aient offert leur
vie pour le Christ en même temps que les missionnaires qui leur avaient annoncé
l'Évangile et s'étaient prodigués pour eux, met en évidence la profondeur des
liens que la foi au Christ établit, en réunissant dans une seule famille des
personnes de races et cultures diverses, étroitement solidaires entre elles,
non pour des raisons politiques mais en vertu d'une religion qui prêche
l'amour, la fraternité, la paix et la justice.
En
plus de ceux qui furent massacrés par les Boxers et qui ontété mentionnés
ci-dessus, il faut citer le Bienheureux Albert Crescitelli, prêtre des Missions
Étrangères de Milan, qui exerçason ministère dans le Shanxi Méridional et fut
martyrisé le 21 juillet 1900.
Des
années après, 2 membres de la Société Salésienne de S. Jean Bosco vinrent
s'ajouter à la foule nombreuse des Martyrs énumérés ci-dessus. Ce sont:
le
Bienheureux Louis Versiglia, évêque, et
le
Bienheureux Callixte Caravario, prêtre.
Il
furent massacrés ensemble le 25 février 1930 à Li-Thaul-Tseul.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20001001_zhao-rong-compagni_fr.html
Also
known as
Mali
Du Tianshi Maria
Profile
Lay woman in
the apostolic vicariate of Southeastern Zhili, China;
daughter of Saint Magdalena
Du Fengju. Martyred in
the Boxer
Rebellion.
Born
c.1881 in
Du, Shenzhou, Hebei, China
buried
alive 29 June 1900 in
Du, Shenzhou, Hebei, China
22
February 1955 by Pope Pius
XII (decree of martyrdom)
17 April 1955 by Pope Pius
XII
1 October 2000 by Pope John
Paul II
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Maria Du
Tianshi“. CatholicSaints.Info. 7 November 2022. Web. 29 June 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-maria-du-tianshi/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maria-du-tianshi/
Also
known as
Delian
Du Fengju Magdalena
Profile
Married lay woman in
the apostolic vicariate of Southeastern Zhili, China; mother of Saint Maria
Du Tianshi. Martyred in
the Boxer
Rebellion.
Born
c.1858 in
Shenzhou, Hebei, China
buried
alive 29 June 1900 in
Du, Shenzhou, Hebei, China
22
February 1955 by Pope Pius
XII (decree of martyrdom)
17 April 1955 by Pope Pius
XII
1
October 2000 by Pope John
Paul II
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
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en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Magdalena Du
Fengju“. CatholicSaints.Info. 7 November 2022. Web. 29 June 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-magdalena-du-fengju/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-magdalena-du-fengju/
Also
known as
Baolu
Wu Anju Paulus
Profile
Married layman in
the apostolic vicariate of Southeastern Zhili, China. Father of Saint Ioannes
Baptista Wu Mantang; uncle of Saint Paulus
Wu Wanshu. Martyred in
the Boxer
Rebellion.
Born
c.1838 in
Xihetou, Shenzhou, Hebei, China
29 June 1900 in
Xiaoluyi, Shenzhou, Hebei, China
22 February 1955 by Pope Pius XII (decree
of martyrdom)
17 April 1955 by Pope Pius XII
1 October 2000 by Pope John
Paul II
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
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sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Paulus Wu
Anju“. CatholicSaints.Info. 7 November 2022. Web. 29 June 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-paulus-wu-anju/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-paulus-wu-anju/
Saint Ioannes
Baptista Wu Mantang
Also
known as
Ruohan
Wu Mantang Ioannes
Baptista
Profile
Young layman of
the apostolic vicariate of Southeastern Zhili, China;
son of Saint Paulus
Wu Anju. Martyred in
the Boxer
Rebellion.
Born
c.1883 in
Xihetou, Shenzhou, Hebei, China
29
June 1900 in
Xiaoluyi, Shenzhou, Hebei, China
22
February 1955 by Pope Pius
XII (decree of martyrdom)
17
April 1955 by Pope Pius
XII
1
October 2000 by Pope John
Paul II
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
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en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Ioannes Baptista
Wu Mantang“. CatholicSaints.Info. 7 November 2022. Web. 29 June 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-ioannes-baptista-wu-mantang/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-ioannes-baptista-wu-mantang/
Also
known as
Baolu
Wu Wanshu Paulus
Profile
Young layperson of
the apostolic vicariate of Southeastern Zhili, China;
nephew of Saint Paulus
Wu Anju. Martyred in
the Boxer
Rebellion.
Born
c.1884 in
Xihetou, Shenzhou, Hebei, China
29 June 1900 in
Xiaoluyi, Shenzhou, Hebei, China
22
February 1955 by Pope Pius
XII (decree of martyrdom)
17 April 1955 by Pope Pius
XII
1 October 2000 by Pope John
Paul II
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
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en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Paulus Wu
Wanshu“. CatholicSaints.Info. 7 November 2022. Web. 29 June 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-paulus-wu-wanshu/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-paulus-wu-wanshu/
Martyrs
in China
The
first Christian martyrs in China appear to
have been the missionaries of Ili Bâliq in Central Asia, Khan-Bâlig
(Peking), and Zaitun (Fu-kien), in the middle of the fourteenth century. Islam had been
introduced into Central Asia, and in China, the native
dynasty of Ming, replacing the Mongol dynasty of Yuan, had not followed the
policy of toleration of their predecessors; the Hungarian, Matthew Escandel,
being possibly the first martyr.
With
the revival of the missions in China with Matteo Ricci, who died at
Peking in 1610, the blood of martyrs was soon
shed to fertilize the evangelical field; the change of the Ming dynasty to the
Manchu dynasty, giving occasion for new prosecution. Andrew Xavier (better
known as Andrew Wolfgang) Koffler (b. at Krems, Austria, 1603), a Jesuit, and companion of
Father Michel Boym, in the Kwang-si province, who had been very successful
during the Ming dynasty, was killed by the Manchu invaders on 12 December,
1651. On 9 May, 1665, the Dominican, Domingo
Coronado, died in prison at
Peking. Sometime before, a Spanish Dominican, Francisco
Fernandez, of the convent of
Valladolid, had been martyred on
15 January, 1648. Among the martyrs must be
reckoned the celebrated Jesuit Johann Adam Schall von Bell (T'ang
Jo-wang), who was imprisoned and
ill-treated during the Manchu conquest. They were the first victims in modern
times.
After
publication by a literato, of a libel against
the Christians of
Fu-ngan, in Fu-kien, the viceroy of the province gave orders to inquire into
the state of the Catholic religion,
the result of which was that a dreadful prosecution broke out in 1746, during
the reign of Emperor K'ien lung, the victims of which were all Spanish Dominicans; the
following were arrested: Juan Alcober (b. at Girone in 1649); Francisco
Serrano, Bishop of Tipasa, and coadjutor
the vicar Apostolic;
and Francisco Diaz (b. in 1712, at Ecija); finally the vicar Apostolic; Pedra
Martyr Sanz (b. in 1680, at Asco, Tortosa), Bishop of Mauricastra,
and Joachim Royo (b. at Tervel in 1690) surrendered. After they had been
cruelly tortured, the viceroy sentenced them to death on 1 November, 1746; Sanz
was martyred on
26 May, 1747; his companions shared his fate; the five Dominican martyrs were beatified by Leo XIII, on 14 May,
1893. Shortly after, a fresh prosecution broke out in the Kiang-nan province,
and the two Jesuit
fathers, Antoine-Joseph Henriquez (b. 13 June, 1707), and Tristan de
Attimis (b. in Friuli, 28 July, 1707), were thrown into prison with a great
number of Christians,
including young girls, who were ill-treated; finally the viceroy of Nan-king
sentenced to death the
two missionaries, who were strangled on 12 September, 1748. In 1785, the Franciscan brother,
Atto Biagini (b. at Pistoia, 1752), died in prison at Peking.
Persecution
was very severe during the Kia K'ing period (1796-1820); Louis-Gabriel-Taurin
Dufresse (b. at Ville de Lézoux, Bourbonnais, 1751), of the Paris Foreign
Missions, Bishop of
Tabraca (24 July, 1800, and Vicar Apostolic of
Sze ch'wan, was beheaded in this province on 14 September, 1815. In 1819, a new
prosecution took place in the Hu-pe Province; Jean-François-Regis Clet (b.
at Grenoble, 19
April, 1748), and aged Lazarist, was betrayed
by a renegade, arrested in Ho-nan, and thrown in prison at Wu ch'ang
in Oct., 1819; he was strangled on 18 Feb., 1820, and twenty-three Christians were, at
the same time, sentenced to perpetual banishment; another Lazarist, Lamiot, who
had also been arrested, being the emperor's interpreter, was sent back to
Peking; the Emperor Kia K'ing died shortly after; Father Clet was beatified in 1900.
Under
the reign of Emperor Tas Kwang, another Lazarist was also
the victim of the Mandarin of Hu-pe; also betrayed by a Chinese renegade, Jean-Gabriel Perboyre (b.
at Puech, Cahors,
on 6 Jan., 1802), was tranferred to Wu ch'ang like Clet; during several months,
he endured awful tortures, and was finally strangled on 11 September, 1870; he
was beatified on
10 November, 1889. Father d'Addosio has written in Chinese, in 1887, a life
of Perboyre;
full bibliographical details are given of these two martyrs in
"Bibliotheca Sinica".
Just
after the French treaty of 1844, stipulating free exercises of the Christian religion,
the Franciscan Vicar Apostolic of
Hu-pe, Giuseppe Rizzolati, was expelled, and Michel Navarro (b. at Granada, 4 June, 1809,
was arrested; a Lazarist missionary,
Laurent Carayon was taken back from Chi-li to Macao (June, 1846), while Huc and Gabet were
compelled to leave Lhasa, the capital of Tibet, on 26 February,
1846, and forcibly conducted to Canton. The death of Father August Chapdelaine,
of the Paris Foreign
Missions (b. at La
Rochelle, Diocese
of Coutances, 6 Jan., 1814, beheaded on 29 Feb., 1856, at Si-lin-hien, in
the Kwang-si province), was the pretext chosen by France, to join England in a war against China; when peace was
restored by a treaty signed at Tien-tsin in June, 1858, it was stipulated by a
separate article that the Si-lin mandarin guilty of the murder of the
French missionary should be degraded, and disqualified for any office in the
future. On 27 Feb., 1857, Jean-Victor Muller, of the Paris Foreign
Missions, was arrested in Kwang-tung; an indemnity of 200 dollars was paid to
him; he was finally murdered by
the rebels at Hing-yi-fu, on 24 April, 1866. On 16 August, 1860, the T'ai-p'ing
rebel chief, the Chung Wang, accompanied by the Kan Wang, marched upon
Shanghai; on 17th, his troops entered the village of Tsa ka wei, where
the orphanage of
the Jesuit Luigi
de Massa (b. at Naples,
3 March, 1827) was situated; the father was killed with a number of Christians; they were no
less than five brothers belonging to the Napolitan family of Massa,
all Jesuit missionaries
in China:
Augustin (b. 16 March, 1813; d. 15 August, 1856), Nicolas (b. 30 Jan., 1815; d.
3 June, 1876), René (b. 14 May, 1817; d. 28 April, 1853), Gaetano (b. 31 Jan.,
1821; d. 28 April, 1850), and Luigi. Two years later, another Jesuit father, Victor
Vuillaume (b. 26 Dec., 1818), was put to death on 4
March, 1862, at Ts'ien Kia, Kiangsu province, by order of the Shanghai
authorities.
At
the beginning of 1861, Jean-Joseph Fenouil (b. 18 Nov., 1821 at Rudelle,
Cahors), later Bishop of Tenedos, and Vicar Apostolic of
Yun-nan, was captured by the Lolo savages of Ta Leang Shan, and ill-treated
being mistaken for a Chinaman. On 1 Sept., 1854, Nicolas-Michel Krick (b. 2
March, 1819, at Lixheim), of the Paris Foreign
Missions, missionary to Tibet, was murdered, with Fater
Bourry, in the country of the Abors. On 18 Feb., 1862, Jean-Pierre Néel (b. at
Sainte-Catherine-sur-Rivérie, Diocese of Lyons, June,
1832), Paris Foreign
Missions, was beheaded at Kaichou (Kweichou). Gabriel-Marie Piere Durand (b. at
Lunel, on 31 Jan., 1835), of the same order, missionary to Tibet, in trying to
escape his prosecutors, fell into the Salwein river and was drowned on 28
Sept., 1865.
On
29 August, 1865, François Mabileau (b. 1 March, 1829, at Paimboeuf), of
the Paris Foreign
Missions, was murdered at
Yew yang chou, in Eastern Sze Chw'an; four years later, Jean-Francois Rigaud
(b. at Arc-et-Senans) was killed on 2 Jan., 1869, at the same place. Redress
was obtained for these crimes by the French Legation at Peking. In Kwang-tung,
Fathers Verchére (1867), Dejean (1868), Delavay (1869), were prosecuted; Gilles
and Lebrun were
ill-treated (1869-1870). Things came to a climax in June, 1870: rumours had
been afloat that children had been kidnapped by the missionaries and the
sisters at T'ien-tsin; the che-fu, instead of calming the people, was
exciting them by posting bills hostile to foreigners; the infuriated mob rose
on 20 June, 1870: the French consul, Fontainer, and his chancellor Simon,
were murdered at
the Yamun of the imperial commissioner, Ch'ung Hou; the church of the Lazarists was
pillaged and burnt down: Father Chevrier was killed with a Cantonese priest, Vincent Hu, the
French interpreter, Thomassin and
his wife, a French merchant, Challemaison and his wife; inside the native town,
ten sisters of St. Vincent of Paul were put to death in the
most cruel manner, while on the other side of the river, the Russian merchants,
Bassof and Protopopoff with his wife, were also murdered.
Throughout China there was an
outcry from all the foreign communities. It may be said that this awful crime
were never punished; France was
involved in her gigantic struggle with Germany, and she had to
be content with the punishment of the supposed murderers, and with the apology
brought to St-Germain by the special embassy of Ch'ung hou, who at one time had
been looked upon as one of the instigators of the massacre. Jean Hue (b. 21
Jan., 1837), was massacred with a Chinese priest on 5 Sept.,
1873, at Kien-Kiang in Sze chw'an; another priest of the Paris Foreign Missions,
Jean-Joseph-Marie Baptifaud (b. 1 June, 1845), was murdered at
Pienkio, in the Yun-nan province during the night of 16-17 September, 1874. The
secretary of the French legation, Guilaume de Roquette, was sent to Sze ch'wan,
and after some protracted negotiations, arranged that two murderers should be
executed, and indemnity paid and some mandarins punished (1875).
In
the article CHINA we
have related the Korean massacres of 1839, and 1866; on 14 May, 1879, Victor
Marie Deguette, of the Paris Foreign
Missions, was arrested in the district of Kung-tjyou, and taken to Seoul; he was
released at the request of the French minister at Peking; during the preceding
year the Vicar
Apostolic of Korea, Mgr Ridel, one of the survivors of the massacre of
1866, had been arrested and sent back to China. On Sunday, 29
July, 1894, Father Jean-Moïse Jozeau (b. 9 Feb., 1866), was murdered in Korea.
There priests of
the Paris Foreign
Missions were the next victims: Jean-Baptiste-Honoré Brieux was murdered near
Ba-t'ang, on 8 Sept., 1881; in April, 1882, Eugène Charles Brugnon was imprisoned; Jean-Antoine
Louis Terrasse (b. at Lantriac, Haute-Loire) was murdered with
seven Christians at
Chang In-Yun'nan province, during the night of 27-28 March, 1883; the culprits
were flogged and banished, and an indemnity of 50,000 taels was paid. Some time
before, Louis-Dominique Conraux, of the same order (b. 1852) was arrested and
tortured in Manchuria at
Hou Lan. On 1 November, 1897, at eleven o'clock in the evening, a troop of men
belonging to the Ta Tao Hwei, the great "Knife Association", an
anti-foreign secret
society, attacked the German mission (priest of Steyl),
in the village of Chang Kia-chwang (Chao-chou prefecture), where Fathers
Francis-Xavier Nies (b. 11 June, 1859, at Recklinghausen, Paderborn), Richard
Henle (b. 21 July, 1863, at Stetten, near Kaigerloch, Sigmaringen), and Stenz
were asleep; the latter escaped, but the other two were killed. This
double murder led
to the occupation of Kiao-chou, on 14 Nov., 1897, by the German fleet: the
Governor of Shan-tung, Li Peng-heng was replaced by the no less notorious Yu Hien.
On 21 April, 1898, Mathieu Bertholet (b. at Charbonnier, Puy de Dome, 12 June,
1865), was murdered in
the Kwang-si province at Tong-Kiang chou; he belonged to the Paris Foreign
Missions.
In
July, 1898, two French missionaries were arrested at Yung chang in Sza-ch'wan,
by the bandit Yu Man-tze already sentenced to death in Jan.,
1892, at the request of the French legation; one of the missionaries escaped
wounded; but the other, Fleury (b. 1869), was set at liberty only on 7 Jan.,
1899. On 14 October, 1898, Henri Chanés (b. 22 Sept., 1865, at
Coubon-sur-Loire), of the Paris Foreign
Missions, was murdered at
Pak-tung (Kwang-tung), with several native Christians; the Chinese
had to pay 80,000 dollars. In the same year, on 6 Dec., the Belgian Franciscan, Jean
Delbrouck (brother Victorin, b. at Boirs, 14 May, 1870), was arrested and
beheaded on 11 Dec., his body being cut to pieces; by an agreement signed on 12
Dec., 1899, by the French consul at Hankou, 10,000 taels were paid for
the murder, and
44,500 tales for the destruction of churches, buildings, etc. in the
prefectures of I-ch'ang and Sha-nan. The most appalling disaster befell
the Christian Church in
1900 during the Boxer rebellion: at Peking, the Lazarist, Jules
Garrigues (b. 23 June, 1840), was burnt with his church, the Tung-Tang; Doré
(b. at Paris, 15
May, 1862) was murdered,
and his church the Si Tang, destroyed; two Marist brethren were killed at
Sha-la-eul; Father d'Addosio (b. at Brescia, 19 Dec., 1835),
who left the French legation to look after the foreign troops who had entered
Peking, was caught by the Boxers, and put to death;
another priest,
Chavanne (b. at St. Chamond, 20 August, 1862), wounded by a shot during the
siege, died of smallpox on 26 July.
In
the Chi-li province, the following Jesuits suffered
for their faith:
Modeste Andlauer (b. at Rosheim, Alsace, 1847); Remis Isoré (b. 22 Jan., 1852,
at Bambecque, Nord); Paul Denn (b. 1 April, 1847, at Lille); Ignace Mangin
(b. 30 July, 1857, at Verny, Lorraine). In the Hu-nan province, the Franciscan: Antonio
Fantosati, Vicar Apostolic and Bishop of Adra (b.
16 Oct., 1842, at Sta. Maria in Valle, Trevi); Cesada; and Joseph: in the Hu-pe
province, the Franciscan Ebert;
in the Shan-si province, where the notorious Yu hien,
subsequently beheaded, ordered a wholesale massacre of missionaries both Catholic and Protestant, at T'ai
yuan: Gregorio Grassi (b. at Castellazzo, 13 Dec., 1833, vicar apostolic; his
coadjutor, Francisco Fogolla (b. at Motereggio, 4 Oct., 1839), Bishop of Bagi;
Fathers Facchini, Saccani, Theodoric Balat, Egide, and Brother Andrew Bauer,
all Franciscans.
In Manchuria:
Laurent Guillon (b. 8 Nov., 1854, at Chindrieux, burnt at Mukden, 3 July,
1900), Vicar Apostolic and Bishop of Eumenia; Nöel-Marie
Emonet (b. at Massingy, canton of Rumilly, burnt at Mukden, 2 July, 1900);
Jean-Marie Viaud (b. 5 June, 1864; murdered 11 July, 1900);
Edouard Agnius (b. at Haubourdin, Nord, 27 Sept., 1874; Murdered 11 July,
1900); Jules-Joseph Bayart (b. 31 March, 1877; murdered 11 July,
1900); Louis-Marie-Joseph Bourgeois (b. 21 Dec., 1863, at La Chapelle-des-Bois,
Doubs; murdered 15
July, 1900); Louis Marie Leray (b. at Ligné, 8 Oct., 1872; murdered 16 July,
1900); Auguste Le Guevel (b. at Vannes, 21 March,
1875; murdered,
15 July, 1900); François Georjon (b. at Marlhes, Loire, 3 August, 1869; murdered 20 July,
1900); Jean-Francois Régis Souvignet (b. 22 Oct., 1854, at
Monistrol-sur-Loire; murdered 30
July, 1900), all priests of
the Paris Foreign
Missions.
The Belgian Missions
(Congregation of Scheut), numbered also many martyrs: Ferdinant Hamer
(b. at Nimegue, Holland,
21 August, 1840; burnt to death in Kan-su), the first Vicar Apostolic of
the province; in Mongolia:
Joseph Segers (b. at Saint Nicolas, Waes, 20 Oct., 1869); Herman; Mallet;
Jaspers; Zylmans; Abbeloos,
Dobbe. The cemeteries, at Peking especially, were desecrated, the graves
opened and, the remains scattered abroad. Seven cemeteries (one British, five
French, and one mission), situated in the neighbourhood of Peking has
been desecrated.
By Article IV of the Protocol signed at Peking, 7 Sept., 1901, it was
stipulated: "The Chinese government
has agreed to erect an expiatory monument in each of the foreign or
international cemeteries, which were desecrated, and in which
the tombs were
destroyed. It has been agreed with the Representatives of the Powers, that the
Legations interested shall settle the details for the erection of these
monuments, China bearing
all the expenses thereof, estimated at ten thousand taels for the cemeteries at
Peking and in its neighbourhood, and at five thousand taels for the cemeteries
in the provinces." The amounts have been paid. Notwithstanding these
negotiations, Hippolyte Julien (b. 16 July, 1874) of the Paris Foreign
Missions was murdered on
16 Jan., 1902, at Ma-tze-hao, in the Kwang Tung province.
In
1904, Mgr. Theotime Verhaegen, Franciscan Vicar Apostolic of
Southern Hu-pe (b. 1867), was killed with his brother, at Li-Shwan. A new massacre
of several missionaries of the Paris Foreign
Missions including Father Jean-André Soulié (b. 1858), took place in 1905 in
the Mission of Tibet (western part of the province of Sze-chw'an). Finally we
shall record the death of the Marist Brother, Louis Maurice, murdered at Nan
ch'ang on 25 Feb., 1906.
A
long and sad list, to which might be added the names of many others, whose sufferings
for the Faith of Christ have not been recorded.
Cordier,
Henri. "Martyrs in China." The Catholic Encyclopedia. Vol.
9. New York: Robert Appleton
Company, 1910. <http://www.newadvent.org/cathen/09746b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Listya Sari Diyah.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright
© 2023 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE :
https://www.newadvent.org/cathen/09746b.htm
Sante Maria Du
Tianshi e Maddalena Du Fengju Madre e figlia, martiri
Festa: 29 giugno
>>> Visualizza la
Scheda del Gruppo cui appartiene
† Dujiadun, Hebei, Cina,
29 giugno 1900
Nella solennità dei santi
apostoli Pietro e Paolo, la Chiesa ricorda anche alcuni martiri di diciannove
secoli dopo, che fanno parte dei 120 cinesi canonizzati da Giovanni Paolo II il
1 ottobre del 2000. Si tratta di due gruppi di laici. Da un lato Paolo Wu Yan
insieme al figlio Giovanni Battista Wu Mantang, di diciassette anni, e al
nipote Paolo Wu Wanshu di sedici. Dall'altro Maria Du Tianshi e sua figlia
Maddalena Du Fengju. Caddero, in odio alla fede, in due diverse località della
regione dell'Hebei nel mese di luglio del 1900. Era in corso nel Celeste Impero
la cosidetta rivolta dei «Boxers», che iniziata nello Shandong, diffusasi poi
nello Shanxi e nell'Hunan, raggiunse anche il vicariato apostolico di Xianxian,
affidato ai Gesuiti. I cristiani uccisi in quei frangenti si contarono a
migliaia. (Avvenire)
Emblema: Palma
Martirologio
Romano: Nel territorio di Dujiadun sempre presso Shenxian, sante martiri
Maria Du Tianshi e Maddalena Du Fengju, sua figlia, che nella medesima
persecuzione, snidate da un canneto in cui si erano nascoste, morirono per la
loro fede in Cristo, la seconda gettata ancora viva nel sepolcro.
Per molti secoli sino ad oggi i cristiani cinesi sono stati vittime di violente persecuzioni che raggiunsero l’apice nell’anno 1900 con l’infuriare della cosiddetta “rivolta dei Boxers”. Dalla metà del mese di giugno essa raggiunse anche lo Shenxian, vicariato apostolico cinese affidato alla cura pastorale dei Gesuiti.
Il 29 giugno i soldati raggiunsero il villaggio di Dujiadun, presso Shenxian, nella provincia cinese dello Hebei, e qui uccisero due donne che non esitarono a professare la loro fede cristiana: la laica sposata Maria Du Tianshi (51 anni) e sua figlia Maddalena Du Fengju (19 anni). Erano entrambe native di Shenxian ed insieme andarono incontro al martirio, quando furono scovate in un campo ove si erano rifugiate. Pare che una delle due venne seppellita ancora agonizzante.
In quel periodo le vittime si contarono a migliaia ed i Gesuiti ritennero opportuno non disperdere la memoria di questi intrepidi testimoni della fede. Raccolsero allora il materiale reperibile ed il 28 maggio 1948 fu introdotta dunque la causa di canonizzazione del gruppo denominato “Leon-Ignace Mangin e 55 compagni”, che portò alla beatificazione il 17 aprile 1955, in seguito al riconoscimento del loro martirio avvenuto il 22 febbraio precedente, ed infine all’ufficializzazione della loro santità da parte di Giovanni Paolo II durante il Grande Giubileo del 2000, unitamente ad un gruppo complessivo di 120 martiri cinesi di varie epoche.
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92901
San Paolo Wu Yan,
Giovan Battista Wu Mantang e Paolo Wu Wanshu Martiri cinesi
Festa: 29 giugno
>>> Visualizza la
Scheda del Gruppo cui appartiene
Xiaoluyi, Hebei, Cina, 29
giugno 1900
Nella solennità dei santi
apostoli Pietro e Paolo, la Chiesa ricorda anche alcuni martiri di diciannove
secoli dopo, che fanno parte dei 120 cinesi canonizzati da Giovanni Paolo II il
1 ottobre del 2000. Si tratta di due gruppi di laici. Da un lato Paolo Wu Yan
insieme al figlio Giovanni Battista Wu Mantang, di diciassette anni, e al
nipote Paolo Wu Wanshu di sedici. Dall'altro Maria Du Tianshi e sua figlia
Maddalena Du Fengju. Caddero, in odio alla fede, in due diverse località della
regione dell'Hebei nel mese di luglio del 1900. Era in corso nel Celeste Impero
la cosidetta rivolta dei «Boxers», che iniziata nello Shandong, diffusasi poi
nello Shanxi e nell'Hunan, raggiunse anche il vicariato apostolico di Xianxian,
affidato ai Gesuiti. I cristiani uccisi in quei frangenti si contarono a
migliaia. (Avvenire)
Emblema: Palma
Martirologio
Romano: Nel territorio di Xiaolüyi presso Shenxian nella provincia dello
Hebei in Cina, santi martiri Paolo Wu Jan, Giovanni Battista Wu Mantang, suo
figlio, e Paolo Wu Wanshu, suo nipote, che nella persecuzione dei Boxer, per
aver confessato di essere cristiani, meritarono di raggiungere tutti insieme la
corona del martirio.
Per molti secoli sino ad oggi i cristiani cinesi sono stati vittime di violente persecuzioni che raggiunsero l’apice nell’anno 1900 con l’infuriare della cosiddetta “rivolta dei Boxers”. Dalla metà del mese di giugno essa raggiunse anche lo Shenxian, vicariato apostolico cinese affidato alla cura pastorale dei Gesuiti.
Il 29 giugno i soldati raggiunsero il villaggio di Xiaoluyi, presso Shenxian,
nella provincia cinese dello Hebei, e qui uccisero tre persone che non
esitarono a professare la loro fede cristiana: il laico sposato Paolo Wu Juan
(62 anni), suo figlio Giovanni Battista Wu Mantang (17 anni) e suo nipote Paolo
Wu Wanshu (16 anni). Erano tutti nativi del paese medesimo ove andarono
incontro al martirio.
In quel periodo le vittime si contarono a migliaia ed i Gesuiti ritennero
opportuno non disperdere la memoria di questi intrepidi testimoni della fede.
Raccolsero allora il materiale reperibile ed il 28 maggio 1948 fu introdotta
dunque la causa di canonizzazione del gruppo denominato “Leon-Ignace Mangin e
55 compagni”, che portò alla beatificazione il 17 aprile 1955, in seguito al
riconoscimento del loro martirio avvenuto il 22 febbraio precedente, ed infine
all’ufficializzazione della loro santità da parte di Giovanni Paolo II durante
il Grande Giubileo del 2000, unitamente ad un gruppo complessivo di 120 martiri
cinesi di varie epoche.
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92882
Santi Martiri Cinesi
(Agostino Zhao Rong e 119 Compagni)
Festa: 9 luglio - Memoria Facoltativa
† dal 1648 al 1930
Padre Francesco Fernández
de Capillas, domenicano ucciso nel 1648, è considerato il protomartire della
Cina. A lui, nei tre secoli successivi, si aggiunsero non solo missionari
occidentali, ma anche uomini e donne autoctoni, di ogni età e stato di vita,
compresi alcuni seminaristi, contro i quali, nel 1811, era stato emanato un
editto apposito. I martiri di cui la Chiesa fa memoria il 9 luglio sono giunti
alla beatificazione in momenti diversi, ma le loro cause sono state unificate
l’11 gennaio 2000. Dopo la firma del decreto “de signis”, avvenuta undici
giorni dopo, il 22 gennaio, il Papa san Giovanni Paolo II li ha iscritti fra i
santi il 1° ottobre 2000, nel corso del Grande Giubileo.
Emblema: Palma
Martirologio
Romano: Santi Agostino Zhao Rong, sacerdote, Pietro Sans i Jordá, vescovo,
e compagni, martiri, che in varie epoche e luoghi della Cina testimoniarono
coraggiosamente il Vangelo di Cristo con la parola e con la vita e, caduti
vittime di persecuzioni per aver predicato o professato la fede, furono
ristorati al glorioso banchetto del cielo.
Il primo annuncio del
Vangelo in Cina avvenne nel V secolo. In epoca moderna, grazie all’invio di
missionari come Matteo Ricci, molti cinesi si avvicinarono al cristianesimo,
sia nelle classi alte sia in mezzo al popolo, senza mai rinnegare le proprie
origini e la propria cultura d’appartenenza.
Dove si evangelizza, però, non tarda ad arrivare il martirio. Padre Francesco
Fernández de Capillas, domenicano ucciso nel 1648, è considerato il
protomartire della Cina. A lui, nei tre secoli successivi, si aggiunsero non
solo missionari occidentali, ma anche uomini e donne autoctoni, di ogni età e
stato di vita, compresi alcuni seminaristi, contro i quali, nel 1811, era stato
emanato un editto apposito.
I martiri di cui la Chiesa fa memoria il 9 luglio sono giunti alla
beatificazione in momenti diversi, ma le loro cause sono state unificate l’11
gennaio 2000. Dopo la firma del decreto “de signis”, avvenuta undici giorni
dopo, il 22 gennaio, San Giovanni Paolo II li ha iscritti fra i santi il 1
ottobre dell’anno del Grande Giubileo.
Di seguito, l’elenco completo, con i nomi suddivisi per data di martirio. Nel
caso dei religiosi, è riportato tra parentesi il nome al secolo. Nel caso dei
martiri di origine cinese, la traslitterazione adottata è quella seguita dal
Martirologio Romano. Viene riportato per primo il nome di battesimo, poi il
cognome cinese e infine il nome di nascita. Nel caso delle donne sposate, il
cognome da nubile è accompagnato dal suffisso “-zhi” o “-shi”. Quando
possibile, infine, è riportato il numero della scheda relativa al singolo santo
e al sottogruppo di cui fa parte.
90873
Francesco Fernández de Capillas, sacerdote, dei Padri Domenicani
+ 15 gennaio 1648 a Fu’an, provincia del Fujian
90888
Pietro Sanz y Jordà, vescovo, dei Padri Domenicani
+ 26 maggio 1747 a Fuzhou, provincia del Fujian
92173
Francesco Serrano Frías, vescovo, dei Padri Domenicani
92171
Giovanni Alcober Figuera, sacerdote, dei Padri Domenicani
75475
Gioacchino Royo Pérez, sacerdote, dei Padri Domenicani
92172
Francesco Díaz del Rincón, sacerdote, dei Padri Domenicani
+ 28 ottobre 1748 a Fuzhou, provincia del Fujian
76440
Pietro Wu Guosheng, catechista
+ 7 novembre 1814 a Zunyi, provincia del Guizhou
46380
Agostino Zhao Rong, sacerdote
+ primavera 1815 a Chengdu, provincia del Sichuan
44730
Giuseppe Zhang Dapeng, catechista
+ 12 marzo 1815 a Guiyang, provincia del Guizhou
70230
Gabriele Taurino Dufresse, vescovo, della Società Parigina Missioni Estere
+ 14 settembre 1815 a Chengdu, provincia del Sichuan
91384
Giovanni da Triora (Francesco Maria Lantrua), sacerdote dei Frati Minori
+ 7 febbraio 1816 a Changsha, provincia dello Hunan
59320
Giuseppe Yuan Zaide, sacerdote
+ 24 giugno 1817 a Chengdu, provincia del Sichuan
40760
Paolo Liu Hanzuo, sacerdote
+ 13 febbraio 1818 a Lezhi, provincia del Sichuan
92043
Francesco Régis Clet, sacerdote della Congregazione della Missione (Padri
Vincenziani)
+ 18 febbraio 1820 a Wuchang, provincia dello Hebei
79930
Taddeo Liu Ruiting, sacerdote
+ 30 novembre 1823 a Quxian, provincia del Sichuan
53590
Pietro Liu Wenyuan, catechista
+ 17 maggio 1834 a Quxian, provincia del Guizhou
61460
Gioacchino He Kaizhi, catechista
+ 9 luglio 1839 a Guiyang, provincia del Guizhou
42690
Lorenzo Bai Xiaoman, laico
+ 25 febbraio 1856 a Xilinxian, provincia del Guangxi
92019
Augusto Chapdelaine, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere
+ 29 febbraio 1856 a Xilinxian, provincia del Guangxi
43390
Agnese Cao Guiying, vedova
+ 1 marzo 1856 a Xilinxian, provincia del Guangxi
38885
Agata Lin Zhao, vergine
95995
Girolamo Lu Tingmei, catechista
95996
Lorenzo Wang Bing, catechista
+ 28 gennaio 1858 a Maokou, provincia del Guizhou
96004
Giovanni Battista Lou Tingyin, laico
96002
Giuseppe Zhang Wenlan, seminarista
96003
Paolo Chen Changpin, seminarista
64990
Marta Wang Luozhi, vedova
+ 29 luglio 1861 a Qingyan, provincia del Guizhou
41530
Giovanni Pietro Néel, sacerdote della Società Parigina Missioni Estere
Martino Wu Xuesheng, catechista
Giovanni Zhang Tianshen, catechista
Giovanni Chen Xianheng, catechista
+ 18 febbraio 1862 a Kaiyang, provincia del Guizhou
92710
Lucia Yi Zhenmei, catechista
+ 19 febbraio 1862 a Kaiyang, provincia del Guizhou
57390
Barbara Cui Lianzhi, laica sposata
+ 15 giugno 1900 a Qiangshenzhuang, provincia dello Hebei
90933
Modesto Andlauer, sacerdote, della Compagnia di Gesù
90932
Remigio Isoré, sacerdote, della Compagnia di Gesù + 19 giugno 1900 a Wuyi,
provincia dello Hebei
59560
Giuseppe Ma Taishun, laico
+ 26 giugno 1900 a Qianshengzhuang, provincia dello Hebei
59930
Lucia Wang Cheng, giovane
Maria Fan Kun, giovane
Maria Qi Yu, giovane
Maria Zheng Xu, fanciulla
+ 28 giugno 1900 a Wanglaija, provincia dello Hebei
59940
Maria Du Zhaozhi, laica sposata
+ 28 giugno 1900 a Jieshuiwang, provincia dello Hebei
92901
Maria Du Tianshi, madre di Maddalena Du Fengju
Maddalena Du Fengju, laica, figlia di Maria Du Tianshi
+ 29 giugno 1900 a Dujiadun, provincia dello Hebei
92882
Paolo Wu Anju, laico sposato
Giovanni Battista Wu Mantang, giovane laico
Paolo Wu Wanshu, giovane laico
+ 29 giugno 1900 a Xiaoluyi, provincia dello Hebei
60040
Raimondo Li Quanzhen, laico sposato, fratello di Pietro Li Quanhui
Pietro Li Quanhui, laico sposato, fratello di Raimondo Li Quanzhen
+ 30 giugno 1900 a Chendun, provincia dello Hebei
60520
Pietro Zhao Mingzhen, laico, fratello di Giovanni Battista Zhao Mingxi
Giovanni Battista Zhao Mingxi, laico, fratello di Pietro Zhao Mingzhen
+ 3 luglio 1900 a Dongyangtai, provincia dello Hebei
91735
Antonino Fantosati, Vescovo dei Frati Minori Riformati
91737
Cesidio (Angelo) Giacomantonio, sacerdote dei Frati Minori Riformati
+ 4 luglio 1900 a Hengchou, provincia dello Hunan
60760
Teresa Chen Jinxie, laica, sorella di Rosa Chien Aixie
Rosa Chen Aixie, giovane, sorella di Teresa Chen Jinxie
+ 5 luglio 1900 a Huangeryn, provincia dello Hebei
90722
Pietro Wang Zuolong, laico
+ 6 luglio 1900 a Shuanzhong, provincia dello Hebei
91736
Giuseppe Maria Gambaro, sacerdote dei Frati Minori Riformati
+ 7 luglio 1900 a Hengchou, provincia dello Hunan
91733
Teodorico Balat, sacerdote dei Frati Minori Osservanti
+ 7 luglio 1900 a Taiyuan, provincia dello Shanxi
61110
Marco Ji Tianxiang, laico
+ 7 luglio 1900 a Ueihoei, provincia dello Hebei
61120
Maria Guo Lizhi, laica sposata
+ 7 luglio 1900 a Hujiacun, provincia dello Hebei
61320
Giovanni Wu Wenyin, catechista
+ 8 luglio 1900 a Yongjenin, provincia dello Hebei
91732
Gregorio Grassi e 28 compagni, martiri della rivolta dei Boxer
90382
Gregorio (Pier Luigi) Grassi, vescovo dei Frati Minori Osservanti
90313
Francesco Fogolla, vescovo dei Frati Minori Osservanti e coadiutore di
monsignor Grassi
61425
Elia Facchini, sacerdote dei Frati Minori Osservanti
91734
Andrea Bauer, sacerdote dei Frati Minori Osservanti
61425
Giovanni Zhang Jingguang, seminarista e Terziario Francescano
Filippo Zhang Zhihe, seminarista e Terziario Francescano
91733
Patrizio Dong Bodi, seminarista e Terziario Francescano
Giovanni Zhang Huan, seminarista e Terziario Francescano
93288
Giovanni Wang Rui, seminarista e Terziario Francescano
Tommaso Shen Jihe, laico e Terziario Francescano
93289
Simone Qin Cunfu, seminarista e Terziario Francescano
Pietro Wu Anbang, laico e Terziario Francescano
Francesco Zhang Rong, laico sposato e Terziario Francescano
Pietro Wang Erman, laico
93290
Giacomo Zhao Quanxin, laico sposato
93291
Mattia Feng De, laico sposato e Terziario Francescano
Giacomo Yan Guodong, laico
Pietro Zhang Banniu, laico sposato e Terziario Francescano
91067
Martiri Francescane Missionarie di Maria
91688
Maria Ermellina di Gesù (Irma Grivot), religiosa
91689
Maria della Pace (Marianna Giuliani), religiosa
91694
Maria Chiara (Clelia Nanetti), religiosa
91693
Maria di Santa Natalia (Giovanna Maria Kerguin), religiosa
91692
Maria di San Giusto (Anna Maria Moreau), religiosa
91691
Maria Adolfina (Anna Caterina Dierkx), religiosa
91690
Maria Amandina (Paolina Jeuris), religiosa
+ 9 luglio 1900 a Taiyuan-fu, provincia dello Shanxi
60170
Zhang Huailu, catecumeno
+ 9 luglio 1900 a Zhuhedian, provincia dello Hebei
61790
Anna An Xinzhi, laica sposata
Maria An Guozhi, laica sposata
Maria An Lihua, laica
Anna An Jiaozhi, laica sposata
+ 11 luglio 1900 a Liugongyin, provincia dello Hebei
62410
Paolo Liu Jinde, laico sposato
+ 13 luglio 1900 a Langziqiao, provincia dello Hebei
62420
Giovanni Wang Guixin, laico
+ 14 luglio 1900 a Nangong, provincia dello Hebei
63010
Lang Yangzhi, catecumena, madre di Paolo Lang Fu
Paolo Lang Fu, fanciullo, figlio di Lang Yangzhi
+ 16 luglio 1900 a Lujiapo, provincia dello Hebei
63020
Teresa Zhang Hezhi, laica sposata
+16 luglio 1900 a Zhangjiaji, provincia dello Hebei
63180
Pietro Liu Ziyu, laico
+ 17 luglio 1900 a Zhujiaxiezhuang, provincia dello Hebei
63510
Giovanni Battista Zhou Wurui, adolescente
+ 19 luglio 1900 a Lujiazhuang, provincia dello Hebei
63520
Elisabetta Qin Bianzhi, madre di Simone Qin Chunfu
Simone Qin Chunfu, adolescente, figlio di Elisabetta Qin Bianzhi
+19 luglio 1900 a Liucun, provincia dello Hebei
90930
Leone Ignazio Mangin, sacerdote, della Compagnia di Gesù
90931
Paul Denn, sacerdote della Compagnia di Gesù
95986
Maria Zhou Wuzhi, laica sposata
+ 20 luglio 1900 a Zhujiahe, provincia dello Hebei
63740
Pietro Zhou Rixin, giovane laico
+ 20 luglio 1900 a Lujiazhuang, provincia dello Hebei
63760
Maria Fu Guilin, laica
+ 20 luglio 1900 a Dailucun, provincia dello Hebei
63770
Maria Zhao Guozhi, laica
63770
Rosa Zhao, giovane catechista, figlia di Maria Zhao
63770
Maria Zhao, giovane, figlia di Maria Zhao e sorella di Rosa Zhao
+ fine di luglio 1900 a Zhaojia, provincia dello Hebei
91504
Xi Guizi, fanciullo, catecumeno
+ fra giugno e luglio 1900 a Dechao, provincia dello Hebei
91680
Alberico Crescitelli, sacerdote del Pontificio Istituto Missioni Estere
+ 21 luglio 1900 a Yanzibian, provincia dello Shanxi
63820
Giuseppe Wang Yumei, laico
+ 21 luglio 1900 a Daining, provincia dello Hebei
90723
Anna Wang, fanciulla
90723
Lucia Wang Wangzhi, madre di Andrea Wang Tianqing
90723
Andrea Wang Tianqing, fanciullo, figlio di Lucia Wang Wangzhi
+ 22 luglio 1900 a Majiazhuang, provincia dello Hebei
63980
Maria Wang Lizhi, laica sposata
+ 22 luglio 1900 a Daning, provincia dello Hebei
65080
Giuseppe Yuan Gengyin, laico
+ fine di luglio 1900 a Dayin, provincia dello Hebei
65730
Paolo Ke Tingzhu, laico
+ 8 agosto 1900 a Xiaotun, provincia dello Hebei
66260
Rosa Fan Hui, laica
+ 16 agosto 1900 a Fanjiazhuang, provincia dello Hebei
90079
Luigi Versiglia, vescovo dei Salesiani di Don Bosco
90080
Callisto Caravario, sacerdote dei Salesiani di Don Bosco
+ 25 febbraio 1930 a Litouzui, Guangdong
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90024
R.S. Delagoza, « Les
martyrs de Chine: 1. La révolte des Boxers (1990-1907) », Vincentiana, Volume 43
Article 16, 1-1999 I : https://via.library.depaul.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=2405&context=vincentiana#:~:text=%E2%80%9CBoxers%E2%80%9D%20est%20le%20nom%20donn%C3%A9,les%20rendraient%20invuln%C3%A9rables%20aux%20balles.
Voir aussi : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/China1.htm