Bienheureux Michał Sopoćko
Fondateur de la congrégation de Jésus Miséricordieux (+ 1975)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12457/Bienheureux-Micha%26%23322%3B-Sopocko.html
BIENHEUREUX ABBÉ MICHEL SOPOCKO
(1888-1975)
Biographie rédigée d’après le livre du l’abbé Henry Ciereszko: L’abbé Michel Sopocko, Serviteur de Dieu
BIENHEUREUX ABBÉ MICHEL SOPOCKO
Biographie (1888-1975)
« Écris que nuit et jour Mon regard repose sur
lui et que si je permets ces contrariétés c’est pour augmenter ses
mérites. Ce n’est pas la réussite que je récompense, mais la patience
et la peine prises pour Moi » (PJ 86).
Le bienheureux abbé Michel Sopocko, confesseur et père spirituel de sainte Faustine, fut par son intermédiaire lié directement au mystère des révélations de Jésus Miséricordieux. Dieu lui confia un rôle très important: la réalisation des demandes du Seigneur Jésus, transmises à sainte Faustine. Il y consacra toute sa vie; il supporta beaucoup d'ennuis et souffrit beaucoup pour cette œuvre.
L’ENFANCE
Michel Sopocko naquit dans une famille noble, le
1er novembre 1888 à Nowosady (actuellement en Lituanie).
Dès son plus jeune âge, il fut élevé dans une atmosphère de foi
profonde et de traditions patriotiques. Les conditions difficiles de vie,
le dur travail dans l’agriculture et la nécessité de lutter constamment
pour la survie furent pour les membres de la famille une école de vie et
de caractère. Malgré ces conditions difficiles, ses parents prirent soin de sa
scolarité. C’étaient des gens très pieux. Chaque jour, son père rassemblait la
famille pour prier. La fréquentation régulière des offices divins à
l’église paroissiale était d’usage dans la famille. Encore petit garçon, il
construisait à la maison des autels devant lesquels il priait. Très
jeune, il manifesta une ardente piété et le désir de se consacrer au
service de Dieu dans le sacerdoce.
LES ÉTUDES AU SEMINAIRE DE VILNIUS
En 1910, il commença ses études de quatre années au
séminaire de Vilnius (Lituanie). Il ne pouvait pas compter sur l’aide
financière de sa famille. Grâce à une subvention qui lui fut accordée
par le recteur, il put continuer ses études. Le 15 juin 1914 il fut
ordonné prêtre.
VICAIRE À TABORYSZKI
Après son ordination, le l’abbé Michel Sopocko fut
envoyé dans une paroisse près de Vilnius en tant que vicaire. Les responsabilités
qui lui furent confiées n’étant pas trop lourdes, il demanda la permission de
s’occuper de la catéchèse des adolescents le dimanche. Sa première
année de service pastoral se termina par la première communion de 500
enfants. Au cours de l’été 1915, le front germano-russe traversa la ville. Le
l’abbé Sopocko, malgré les dangers de la guerre, célébra les offices. Il
visita également les paroissiens en consolant ceux qui furent sinistrés.
L’abbé Sopocko mena également des activités
éducatives. Il fit ouvrir de nouvelles écoles dans les villages voisins.
Cela devint, avec le temps, une raison de persécution de la part de l’occupant.
Au début, cette activité était tolérée et même soutenue matériellement. Mais la
situation se détériora; l’occupant rendit de plus en plus difficiles les allers
et venues à Vilnius que le l’abbé Sopocko effectuait pour trouver des
enseignants. De cette façon, ils l’obligèrent à partir.
ÉTUDES À LA FACULTÉ DE THÉOLOGIE À L’UNIVERSITÉ DE
VARSOVIE ET SERVICE À L’AUMÔNERIE
En 1918, le l’abbé Sopocko reçut des pouvoirs
ecclésiaux l’autorisation de partir pour Varsovie (Pologne) où il s’inscrivit à
la faculté de théologie. Malheureusement, il ne put commencer ses études à
cause d’une maladie et des changements politiques en Pologne.
Il se proposa comme volontaire à la pastorale militaire. L’évêque aux armées le nomma aumônier et lui confia des fonctions à l’hôpital militaire à Varsovie. Peu de temps après, le l’abbé Sopocko demanda d’être envoyé au front. Il fut transferé au régiment de la division de Vilnius. Là, outre sa mission sacerdotale, le l’abbé Sopocko prenait soin également des militaires blessés qui se trouvaient dans des conditions très difficiles par manque de soins hospitaliers.
Après une marche très pénible avec l’armée, le l’abbé Sopocko tomba malade et fut envoyé à l’hôpital militaire où, pendant sa convalescence, il aida les malades sur le plan spirituel.
Ensuite, on lui confia des fonctions d’aumônier au
camp de formation pour officiers à Varsovie. Dans ses cours, le l’abbé
Sopocko traîtait de questions du dogme, de l’histoire de l’Eglise et de sujets
d’actualité pour le service militaire. Ses supérieurs ayant beaucoup apprécié
ses cours, le ministère de la Défense les publia, obligeant les officiers à les
transmettre dans tous les services.
En octobre 1919, malgré la guerre, l’université
rouvrit ses portes. Le l’abbé Sopocko s’inscrivit en théologie morale, en droit
et en philosophie. Alors, il fut obligé de partager son temps entre ses études
et le service aux armées, d’autant qu’il assurait aussi une activité sociale
(il organisa l’aide fraternelle aux militaires, dont il était président et
s’occupa de la cantine militaire et de l’école des orphelins de
militaires).
Durant été 1920, à Varsovie, le l’abbé Sopocko vécut
la défense héroïque de la ville et la victoire sur l’offensive soviétique.
Dans son livre Souvenirs, il commenta cet événement comme une
volonté extraordinaire de la Providence et un signe de la Miséricorde Divine
pour la Pologne, obtenu grâce aux prières des fidèles qui, en août 1920,
remplissaient les églises.
Aumônier et étudiant, le l’abbé Sopocko s’inscrivit à l’automne 1922 à l’institut supérieur de pédagogie. En 1923, il obtint son diplôme de théologie et étudia davantage la pédagogie.
Au printemps 1924, il commença un travail sur
l’influence de l’alcool sur le développement des capacités
intellectuelles chez les adolescents qui devint son mémoire «
l’Alcoolisme et les adolescents » pour sa fin d’études à l’institut
pédagogique.
LA PASTORALE MILITAIRE ET LE TRAVAIL SOCIO –
PÉDAGOGIQUE DANS LA RÉGION DE VILNIUS
L’évêque de Vilnius, Mgr Jerzy Matulewicz, connaissant
les mérites et les exploits du l’abbé Sopocko ainsi que sa formation
théologique et pédagogique, avait l’intention de le faire venir dans son
diocèse. Au début, il voulut lui confier l’organisation, au sein du diocèse, de
la pastorale pour les jeunes. L’abbé Sopocko accepta et revint à Vilnius à
l’automne 1924. Ensuite, il fut nommé également responsable de la pastorale
pour les militaires dans la région de Vilnius qui comprenait 12 unités
indépendantes de 10 000 soldats. Ce fut une promotion mais avec une
responsabilité plus grande.
L’abbé Sopocko et la conférence des aumôniers
décidèrent qu’outre le service sacramentel, au moins une fois par semaine,
dans chaque unité, seraient organisées des tables rondes pour traiter de sujets
moraux et religieux. Il s’occupa également de la pastorale des jeunes. Il
invita les enseignants à collaborer. Avec leur aide il réussit à créer quelques
associations pour la jeunesse polonaise. L’union des associations de la
jeunesse polonaise fut bientôt enregistrée officiellement.
En outre, il poursuivit ses études de théologie par
correspondance, préparant sa thèse en théologie morale sur La famille dans
la législation sur le territoire polonais. Au bout de deux ans, le
1er mars 1926, malgré toutes les diffucultés quotidiennes et des
responsabilités citées ci-dessus, il soutint sa thèse à la faculté de théologie
de Varsovie. Pour ses études, il avait besoin des langues
étrangères : il apprit donc l’allemand, l’anglais et le français et
prépara sa thèse d’habilitation.
DIRECTEUR SPIRITUEL AU SEMINAIRE DE VILNIUS ET
PROFESSEUR DE L’UNIVERSITÉ
Dans les années 1927 et 1928, l’abbé Sopocko, assuma
également d’autres postes de responsabilité, celui de directeur spirituel
au séminaire de Vilnius et de responsable à la faculté de théologie
pastorale à l’université, nouvelles tâches qui l’obligèrent à se
retirer, petit à petit, de la pastorale militaire. Il fut également
modérateur de la Société des Enfants de Marie, du cercle Eucharistique, du
tiers ordre de Saint-François et du cercle des séminaristes de l’union
missionnaire du clergé et confesseur chez les religieuses.
A l’époque, manquant de manuels convenables il rédigea lui-même des notes pour les matières pour lesquelles il dispensait des cours. Ces notes furent copiées par les étudients et utilisées pendant très longtemps.
En 1930, pour préparer sa thèse d’habilitation
concernant l’éducation spirituelle, il se rendit en Europe de l’Ouest. En
dehors de la préparation de sa thèse d’habilitation, l’abbé Sopocko écrivit
également des articles de vulgarisation de théologie pastorale, donna des conférences et
s’occupa de journalisme. S’engageant de plus en plus dans ce travail, il
demanda à être déchargé de sa mission d’aumônier et de directeur spirituel. Ce
qui lui fut accordé.
En septembre 1932, il s’installa au couvent de la Visitation, où il acheva sa thèse d’habilitation intitulée Le but, le sujet et l’objet de l’éducation spirituelle d’après M. Leczycki. Il la soutint le 15 mai 1934. Le ministère des Cultes et de Pédagogie le nomma professeur agrégé à l’université de Varsovie et ensuite à l’université d’Etienne Batory à Vilnius.
LA RENCONTRE AVEC SŒUR FAUSTINE KOWALSKA
Dès 1932, l’abbé Sopocko fut confesseur des sœurs de
la congrégation des sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde. Elles avaient
une maison à Vilnius (Lituanie). C'est là qu'il rencontra sœur Faustine
Kowalska qui devint sa pénitante. (voir Souvenirs). En
la personne de sœur Faustine, il rencontra l'apôtre de la Miséricorde Divine.
Plusieurs fois dans sa vie il avait expérimenté les grâces de la Miséricorde
pour lesquelles il louait Dieu. Sœur Faustine ayant trouvé en lui le confesseur
pieux et sage qu'elle attendait, commença à lui confier ses expériences
intérieures et ses visions. Le père lui demanda de les noter. Ainsi commença
le Petit Journal de sœur Faustine.
Sœur Faustine lui confia les demandes de Jésus dans
ses apparitions: la réalisation du tableau de Jésus
Miséricordieux (voir le
tableau), l'institution de la fête de la Miséricorde Divine le premier
dimanche après Pâques (voir la
fête) et la fondation d'une nouvelle congrégation
réligieuse (voir la
Nouvelle Congrégation). En mars 1934, l’abbé Sopocko effectua un pèlerinage
en Terre Sainte qui l'impressionna beaucoup; il en témoigna dans son livre
Souvenirs. Puis, il fut nommé recteur de l'église Saint-Michel à Vilnius.
Sœur Faustine quitta Vilnius en mars 1936. L’abbé
Sopocko, tout en restant en contact épistolaire avec elle et en lui rendant
visite à Cracovie (Pologne), continua l'œuvre qui lui avait été également
confiée et notamment proclamer au monde le message de la Miséricorde
Divine. Il continua, en s'appuyant sur l'enseignement de l'Eglise, ses
recherches sur les fondements théologiques de l'attribut de la Miséricorde pour
instituer la fête de la Miséricorde Divine demandée dans les révélations. Il
publia les résultats de son travail dans des revues théologiques.
En juin 1936, parut à Vilnius la première brochure
intitulée La Miséricorde Divine portant sur sa couverture, l'image de
Jésus Miséricordieux, première publication envoyée surtout aux évêques réunis à
la conférence de l'épiscopat à Czestochowa, mais il n'eut aucune réponse. En
1937, il a publié une deuxième brochure intitulée La Miséricorde Divine
dans la liturgie.
En 1937, l'état de santé de sœur Faustine se détériora
considérablement. Il alla la voir en début du mois de septembre 1938 alors
qu'elle était presque mourante (voir Congrégation). Sœur
Faustine partit vers la maison du Père le 5 octobre 1938. Après le
déclanchement de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, l’abbé Sopocko
décida de ne plus cacher les révélations reçues par sœur Faustine car la
tragédie de la guerre les confirmait.
Le message de la Miséricorde Divine devait entraîner
également la construction d'une église à Vilnius portant ce nom. En 1938
le comité de la construction de l'église de la Miséricorde Divine fut approuvé
par la préfecture et par Mgr Jalbrzykowski. La guerre et l'occupation de
Vilnius par l'armée soviétique interrompirent ce projet. Les Soviétiques
pillèrent les briques pour construire des fortifications et l'argent pour les
travaux, placé à la banque, disparut. En 1940, l’abbé Sopocko fit, à
nouveau, des démarches, auprès de l'occupant russe pour obtenir l'autorisation
de construire ne serait-ce qu'une chapelle. Malheureusement, sa demande fut
rejetée.
LES ANNÉES D'OCCUPATION ET LE TEMPS
D'APRÈS-GUERRE À VILNIUS
La situation difficile durant la guerre touchant de
nombreuses nations et le mal qui se propageait renforcèrent la conviction du
l’abbé Sopocko que le monde avait un besoin urgent de la pitié de Dieu. Il
commença à propager le message de la Miséricorde Divine dans lequel il voyait
le salut du monde. Les curés des différentes églises de Vilnius et de la
province l'invitèrent à donner des conférences. La semaine sainte, durant les
offices de la Passion dans la cathédrale de Vilnius, il prêcha la Miséricorde
Divine qui attira beaucoup de monde.
A la même époque, l’abbé Sopocko commença un traité
sur la Miséricorde Divine et l'institution de la fête en son honneur: De
Misericordia Dei deque eiusdem festo instituendo. Mais, en juin 1940, la
Lituanie fut à nouveau occupée par l'armée rouge et annexée à l'Union
soviétique. L’abbé Sopocko dut interrompre les rencontres des groupes dont
il s'occupait et Le Traité sur la Miséricorde Divine ne put pas être
édité.
Lui vint alors en aide Edwige Osinska. En tant que spécialise
de philologie classique, elle s'occupa de la partie linguistique du traité.
Avec l'aide de ses amies, elle entreprit, dans la clandestinité, de
polycopier le traité. Ainsi, l'œuvre du l’abbé Sopocko arriva dans différents
pays et surtout chez les évêques d'Europe et du monde entier.
En 1940- 41, il put reprendre ses cours au séminaire
durant l'année scolaire, malgré les conditions matérielles difficiles. Il
s'installa à nouveau près de l'église Saint-Michel où se trouvait le tableau de
Jésus Miséricordieux entouré d'une vénération croissante. En juin 1941,
Vilnius fut occupé par les Allemends. Dès avant la guerre, l’abbé Sopocko
s'était occupé de la catéchèse pour les juifs et avait célébré 65
baptêmes. La Gestapo découvrit son action et il fut arrêté
quelques jours. A la fin de l'année 1941, les Allemands intensifièrent la
terreur et les arrestations suivirent. Le jour des arrestations au
séminaire, la Gestapo tendit également un piège dans l'appartement du
l’abbé Sopocko. Ce dernier, averti par sa domestique, réussit à se cacher chez
les sœurs Ursulines qui l'installèrent dans une maison qu'elles louaient à la
lisière des bois, à deux kilomètres de Czarny Bor.
Par l'intermédiaire des résistants, il put se procurer
une fausse pièce d'identité. A partir de ce moment-là, il passait pour
charpentier et menuisier, fabriquant quelques outils simples pour les gens de
la région. Tous les matins, il célébrait la messe. Toutes les deux
semaines, il se rendait chez les sœurs Ursulines à Czarny Bor pour confesser et
il continuait son travail de recherche avec les livres apportés par Edwige
Osinska et par ses compagnes. Les Allemands et les Lituaniens le
cherchaient partout en Lituanie, interrogeant surtout les paroissiens et les
prêtres.
A l'automne 1944, malgré la situation difficile,
l'archevêque Jalbrzykowski ordonna d'entamer des cours au séminaire
auxquels l’abbé Sopocko contribua. Avec d'autres professeurs et les
séminaristes, il partait chaque dimanche dans les paroisses à la campagne
chercher des provisions afin de permettre au séminaire de survivre.
Il assura la pastorale en dehors de Vilnius et put propager le message de la Miséricorde Divine. Au début, le pouvoir malgré son attitude anticléricale, tolérait l'activité pastorale des prêtres. Mais, au fur et à mesure, leur liberté fut restreinte en limitant particulièrement les autorisations pour la catéchèse des jeunes et des enfants. Bien qu'il exerçât en secret, l'activité du l’abbé Sopocko finit par être connue. Il courrut alors un réel danger de sanction, voire même de déportation en Sibérie.
PROFESSEUR AU SÉMINAIRE DE L’ARCHEVÊCHÉ DE BIALYSTOK
A la fin des années 50, l’abbé Sopocko entreprit encore la construction d’une église à Bialystok qu’il espérait pouvoir consacrer à la Miséricorde Divine. Mais, de nouveau, il fut obligé de renoncer à ce projet. Un an plus tard, alors qu’il prêchait une retraite, il eut un accident facial qui l’empêcha de parler à haute voix devant un auditoire important. De plus, un accident de voiture à Zakopane en 1962 aggrava son état de santé, ce qui l’obligea à prendre sa retraite.
A LA FIN DE SA VIE
A la retraite, pour la première fois de sa vie, peut-être, mise à part l’époque de sa clandestinité à Czarny Bor, l’abbé Sopocko eut alors beaucoup de temps à sa disposition. En plus de son ministère sacerdotal rue Poleska, il termina ses travaux en cours sur la Miséricorde Divine.
Lorsque le climat autour de ce sujet commença à
changer, il s’y consacra avec un zèle renouvelé. La riche personnalité du
l’abbé Sopocko, son expérience spirituelle profonde et l’autorité que lui
donnait sa vie extraordinaire et sa grande modestie, attiraient beaucoup de
gens.
Ayant maintenant davantage du temps, il le consacra à
approfondir scientifiquement l’idée de la Miséricorde Divine. Il fut en
possession de nombreux documents et de beaucoup de travaux qu’il avait entamés
mais aussi, de nouvelles réflexions. Il termina les quatre volumes de La
Miséricorde de Dieu dans Ses œuvres (voir Extraits
de l’oeuvre). Le premier fut édité à Londres en 1959 et les trois
autres à Paris dans les années 60 grâce au dévouement des chrétiens séjournant
à l’étranger. L’ouvrage fut traduit également en anglais.
Le culte de la Miséricorde Divine se développait
malgré tout et des théologiens commencèrent à s’y intéresser, ce qui
encourageait l’abbé Sopocko. En 1965, le cardinal Karol Wojtyla entama le
procès de béatification de sœur Faustine Kowalska dans lequel l’abbé Sopocko
fut appelé en tant que témoin.
L’abbé Sopocko put fêter ses 60 ans de sacerdoce. Usé par l’âge, les difficultés de la vie et ses expériences intérieures douloureuses, dans une brève allocution, il remercia Dieu pour le don du sacerdoce. Puis, avec une grande humilité, il se reprocha de ne pas avoir été assez fidèle aux devoirs qu’il s’était fixés. Il en demanda pardon à Dieu et exorta les participants à prier pour lui.
Lors de cette célébration, beaucoup de fidèles regrettaient qu’on aît reconnu si tardivement la vérité du témoignage de ce vénéré prêtre qui avait donné sa vie pour la Miséricorde Divine.
Ce n’est qu’en 1972, à la fin de sa vie, qu’il fut
élevé au rang de Chanoine Général du Chapitre
de la Basilique Métropolitaine, seul signe de
réconnaissance de l’Eglise à l’époque.
L’abbé Sopocko fut un homme de contemplation et
d’action. Quand ses forces physiques commencèrent à faiblir, sa vie
spirituelle devint primordiale. Les extraits de son Journal en
témoignent:
Il faut traiter la vieillesse comme une vocation à un plus grand amour de Dieu et du prochain. Dieu possède vis-à-vis des personnes âgées d’autres projets pour les enrichir, en leur révélant, les yeux dans les yeux, Sa vie intérieure.
Le seul acte efficace dont nous sommes capables est la prière.
Dans cette passivité active tout se prépare, tout se décide, tout se travaille.
Le Ciel sera pour nous le « Notre Père».
Dans le Petit Journal de sainte Faustine on
trouve la promesse de Jésus concernant l’abbé Sopocko, son père
spirituel: "Il y aura autant de fleurons dans sa couronne que d’âmes
sauvées par cette œuvre. Je ne récompense pas le succès du travail, mais la
souffrance" (Petit Journal, 90).
SOURCE : http://www.faustine-message.com/sopocko_fran.htm
Bienheureux Michel Sopocko. Père spirituel de sainte
Faustine
« J'ai rencontré Soeur Faustine en été 1933 dans la Congrégation des sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à Vilnius où j'étais confesseur ordinaire. Elle a attiré mon attention par sa conscience délicate et par son union étroite avec Dieu. »
Le père Michel Sopocko, confesseur et père spirituel de sainte Faustine, fut donc étroitement lié aux révélations et aux demandes de Jésus Miséricordieux faites à sainte Faustine et oeuvra, non sans difficultés, à leurs réalisations.
Cette biographie du bienheureux Michel Sopocko met non seulement en lumière un serviteur attentif, ainsi que ses souvenirs de Sœur Faustine Kowalska.
« On sent une affinité spirituelle entre Sœur Faustine et le Père Sopocko, qui l'a accompagnée jusqu'à sa mort (1938) et recueilli ses dernières confidences »
Les
lettres de sainte Faustine ainsi que cet ouvrage Bienheureux
Michel Sopocko, nous fait découvrir mieux le caratère de Sainte Faustine.
SOURCE : https://www.librairietequi.com/A-45303-bienheureux-michel-sopocko.aspx
« La Miséricorde de Dieu est la perfection de Son action qui s’abaisse aux êtres inférieurs pour les faire sortir de leur misère et pour combler leurs manques. C’est Sa volonté de faire du bien à tous ceux qui souffrent par quelque défaut et ne sont pas capables de les compléter d’eux-mêmes. Un acte singulier de miséricorde c’est la pitié et un état constant de pitié c’est la miséricorde. La relation de Dieu envers les créatures se manifeste par élimination de leurs défauts par accord de perfections, aussi grandes ou petites qu’elles soient. Accorder des perfections, considéré en soi-même, indépendamment des circonstances quelconques est une œuvre de bonté Divine qui élargit à chacun Ses grâces selon sa prédilection. »
(Michał Sopoćko, La miséricorde de Dieu dans ses œuvres)
Blessed Michal Sopocko
Profile
Michal began his studies at the seminary in Vilnius, Lithuania in 1910, and was ordained a priest in 1914. Parish priest in Vilnius, and military chaplain in World War I from 1914 to 1918, assigned to Vilnius and to Warsaw, Poland. He earned his doctorate in theology in 1926. Spiritual director of the seminary in Vilnius. Professor of pastoral theology at Stefan Batory University
in Vilnius in 1928. Beginning in mid-1933, he became the spiritual director and confessor
of Saint Faustina Kowalska. He arranged for Eugeniusz
Kazimirowski to paint the Divine Mercy image in 1934, in 1935 began preaching on the Divine Mercy, and
in 1936 wrote the first booklet about it. From 1942 to 1944, Father Michal was one of many who went into
hiding to avoid the occupying Nazi forces. Founded the Zgromadzenie Sióstr
Jezusa Milosiernego (Sisters of Merciful Jesus) based on the
Divine Mercy messages received by Saint Faustina. In 1959 the Vatican forbade the Divine Mercy devotion
and censured Sopocko, but in 1965 Archbishop Karol Wojtyla of Kraków, Poland (future Pope John Paul II) re-opened the investigation of
the vision and messages which led to the reversal of the ban and censure
in 1978. During the period of the re-investigation, Father Michael wrote the four-volume Milosierdzie Boga w
dzielach Jego (Mercy of God in His works).
Born
- 1 November 1888 in
Juszewszczyzna, Ashmyany, Poland
- 15 February 1975 in Bialystock, Poland of natural causes
- buried in Bialystock
- re-interred in the Church of Divine Mercy in Bialostoczek, Poland in 1988
- 20 December 2004 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)
- 28
September 2008 by Pope Benedict
XVI
- beatification celebrated at the Square of the Sanctuary of the Divine Mercy
in Bialystok, Poland by Cardinal Angelo Amato
Additional Information
- other
sites in english
- Center for Information and Social Communications of
the Archdiocese of Bialystok
- Hagiography Circle
- University of Glasgow
- Vatican
- Wikipedia
- images
- webseiten
auf deutsch
- sitios
en español
- sites
en français
- La
Congrégation des Soeurs de Jésus Miséricordieux
- La fête des prénoms
- Pour la
Misericorde Divine
- Wikipedia
- fonti
in italiano
- strony
w jezyku polskim
Readings
This priest is a great
soul who is completely filled with God. – Saint Faustina Kowalska
Thanks to his effort a
new light will shine in God’s Church for the salvation of souls. I have not met
such faithfulness to God as this soul features. – Saint Faustina Kowalska
This soul, so humble,
was able to withstand all storms and has not get discouraged with obstacles,
but answered faithfully to God’s call. – Saint Faustina Kowalska
The decisive factor in
obtaining God’s Mercy is trust. Trust is the expectation of someone’s help. It
does not constitute a separate virtue, but is an essential condition of the
virtue of hope, and an integral part of the virtues of fortitude and
generosity. Because trust springs from faith, it strengthens hope and love, and
is, moreover, linked up, in one way or another, with the moral virtues. It may,
therefore, be called the basis on which the theological virtues unite with the
moral. The moral virtues, originally natural, become supernatural if we
practice them with trust in God’s help. – Blessed Michal Sopocko
MLA Citation
- “Blessed Michal
Sopocko“. CatholicSaints.Info. 15 February 2019. Web. 15
February 2021. <https://catholicsaints.info/blessed-michal-sopocko/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-michal-sopocko/
Father Michał Sopoćko (1888-1975)
Michał Sopoćko was born on November 1, 1888 in
Nowosady (Juszewszczyzna), then under Imperial Russia. The Czarist
authority persecuted the Catholic Church as well as both the Polish and
Lithuanian people within in its territories. In the Sopoćko family, of noble
lineage, the Polish and Catholic traditions were conserved and developed. The
young Michael matured in this religious and patriotic atmosphere. Motivated by
a desire for unconditional service to God, the Church and humanity, he
entered the Major Seminary in Vilnius. On June 15, 1914, he was ordained to the
priesthood by Bishop Franciszek Karewicz.
For four years (1914-1918) he worked as a parochial
vicar in Taboryszki, where he opened two mission churches at Miedniki and at
Onżadòw, as well as various schools.
As informed by someone that the German authorities who
checks that zone may arrest him,he left the parish and went to
Warsaw. There he became a military chaplain for the Polish army. While
dedicated to his ministry as chaplain, he enrolled as a student in the Faculty
of Theology at the University of Warsaw and from which he obtained a doctoral degree.
At the same time, he graduated from the National Pedagogical Institute. In
1924, he became a coordinator of the regional military chaplaincies, based in
Vilnius.
In 1927, Archbishop Romuald Jalbrzykowski entrusted to
him the responsibility of being Spiritual Director for the Major Seminary.
During this same period he taught for the faculty of Theology at Stefan Batory
University, also in Vilnius. He eventually requested the Archbishop to release
him from both the military pastoral care and from the seminary duties. His
desire was to dedicate himself entirely to theological pursuits. In 1934, he
received the title of ‘docent’ in pastoral theology. While teaching, he never
forgot the importance of pastoral service. He was rector of St. Michael Church
and also served as confessor for Religious Sisters.
One of the most significant events of Fr. Sopoćko’s
life occurred in 1933, when he became the Spiritual Director of Sr. (now Saint)
Faustina Kowalska of the Congregation of Sisters of Mary Mother of Mercy. He
continued to assist the Saint after his transfer to Łagiewniki, and where she
died on October 5, 1938. As her confessor, he undertook a thorough evaluation
of Sr. Faustina’s mystical experiences concerning devotion to the Divine Mercy.
Following his advice, she wrote of these in her "Diary.” To this day this
remains a spiritual classic.
The Divine Mercy devotion became a life-giving
inspiration for Fr. Sopoćko. Due to his assistance, and under the direction of
Sister Faustina, the artist Eugeniusz Kazimirowski painted the first portrait
of Jesus as the Divine Mercy. Fr. Sopoćko wrote extensively on the subject of
the Divine Mercy, and, in 1938, he established a committee charged with
building the Divine Mercy Church in Vilnius. However, this attempt had to be
halted due to the onset of World War II. But despite the war and German
occupation, Fr. Sopoćko persisted in his efforts to promote the devotion to the
Divine Mercy. Filled with zeal, he constantly helped those who were oppressed
and threatened with extermination, for example, numerous Jewish people.
Fortunately, he managed to avoid arrest and imprisonment. In 1942, along with
his fellow seminary professors and students, he was forced to go into hiding
near Vilnius. He remained concealed for two years. Yet it was during that very
time when Fr. Sopoćko played a major role in establishing a new Religious
Congregation. According to the revelations of Sr. Faustina, this Congregation
was to promote love for the Divine Mercy. After the War, he wrote the Congregation’s
constitution. And he became actively engaged in the growth and
development of what we know as the Congregation of the Sisters of the Divine
Mercy.
In 1947, Archbishop Jałbrzykowski, since two years at
Białystok with his diocesan Curia, sought that Fr. Sopoćko come to the same
city. He therefore accepted a position as professor in the Archdiocesan Major
Seminary. There he taught pedagogy, catechetics, homiletics, pastoral theology,
and spirituality. Additionally, he continued to further the apostolate of the
Divine Mercy. He also made serious efforts to obtain official approval for the
Divine Mercy devotion from the Church authorities. Fr. Sopoćko worked
tirelessly on the biblical, theological, and pastoral bases by which to explain
the doctrinal truth concerning the Divine Mercy devotion. His publications were
translated into numerous languages including: Latin, English, French, Italian,
and Portuguese.
Fr. Michal Sopoćko died on February 15, 1975, in his apartment on Poleska Street. He was popularly acclaimed for his sanctity. He was buried in the parish cemetery in Białystok. Following the inauguration of the process for his Beatification, his body was moved to the Church of the Divine Mercy (November 30, 1988).
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2008/ns_lit_doc_20080928_sopocko_en.html
TRUST IN GOD BY FR. MICHAEL SOPOCKO
When I received the article about Divine Mercy with the Image on the cover, God’s presence filled me in an extraordinary way. When I steeped myself in a prayer of thanksgiving, I suddenly saw the Lord Jesus in a great brightness, just as He is painted, and at His feet I saw Father Andrasz and Father Sopocko. Both were holding pens in their hands, and flashes of light and fire, like lightning, were coming from the tips of their pens and striking a great crowd of people who were hurrying I know not where. Whoever was touched by the ray of light immediately turned his back on the crowd and held out his hands to Jesus. Some returned with great joy, others with great pain and compunction. Jesus was looking at both priests with great kindness.
This article is one of the many holy and insightful articles which Bl. Fr. Sopocko wrote on the Mercy of God. As we learn from St. Faustina’s vision, his writings are very pleasing to Jesus. Fr. Sopocko was an esteemed theologian which is clearly evident in his extraordinary writings.
"TRUST IN GOD" BY BLESSED FR. MICHAEL
SOPOCKO
The Virtue of Trust
Expectation of Help – Hope in the Lord of Mercy
The Last Order – To Trust
Why does God so strongly urge us to trust?
Our Concept of God
Our Trust in God must be Supernatural
The concept of God is, then, the key to holiness, for
it governs our conduct in relation to God, and God’s attitude to us. God has
adopted us as His children, but, unfortunately, we do not, in practice, behave
like children. The son-ship of God is just a phrase, and in our actions we fail
to show childlike trust in so good a Father. For lack of trust prevents God
from lavishing His blessings on us; it is like a dark cloud impeding the action
of the sun’s rays, or a dam cutting off one’s access to spring water.
The Right Balance in our Approach
Between Fear and Fearless
Fear with Trust
In our case, trust should go hand in hand with fear,
the fear that comes from knowing our own misery. Without this fear, trust turns
to self-importance and fear without trust - meanness. Fear with trust becomes
humble and brave, and trust with fear becomes strong and modest. For the
sailing boat will sail, wind and the load which will dip it in the water, are
necessary, that it will not capsize. So that is with us, we need the wind of
trust and the load of fear. "the Lord taketh pleasure in them that fear
him: and in them that hope in his mercy" (Ps. 146 : 11).
Trustful Longing
Anchored to God
The Fruits of Trust
"Blessed be the man that trust in the Lord, and
the Lord shall be his confidence. And he shall be as a tree that is planted by
the waters, that spread out its roots towards moisture and it shall not fear
when the heat come. And the leaf thereof shall be green, and in the time of
drought it shall not be solicitous, neither shall it cease at any time to bring
forth fruit" (Jer. 17:7-8).
Such are the fruits of trust, given by the Holy
Spirit. Trust is, above all, homage to God’s Mercy, which, in exchange, bestows
on those who trust the strength and courage they need to overcome even the most
formidable difficulties. Trust in God drives away all sadness and depression,
and fills the soul with great joy, even when circumstances are at their worst.
Trust makes the miracles because it has the God’s almightiness to its services.
Trust gives us inner peace, such as the world cannot give. Trust opens the way
to all the virtues.
Trust saves us from Despair
Trust Comforts the Dying
The Mistake of Trusting in your own Strength
Seeing Ourselves in God
Trusting God in All Things All the Time
A Prayer of Trust by Blessed Fr. Michael Sopocko
Holy Spirit, give me the grace of unwavering trust when I think of Our Lord’s merits, and of fearful trust when I think of my own weakness. When poverty comes knocking at my door: Jesus, I Trust in You, when sickness lays me low, or injury cripples me. Jesus, I Trust in You, when the world pushes me aside, and pursues me with its hatred. Jesus, I Trust in You, when I am besmirched by calumny, and pierced through by bitterness. Jesus, I Trust in You, when my friends abandon me, and wound me by word and deed. Jesus, I Trust in You, Spirit of love and Mercy, be to me a refuge, a sweet consolation, a blessed hope, that in all the most trying circumstances of my life I may never cease to trust in You".
THE MIRACLES OF DIVINE MERCY
So Jesus said to him, “Unless you see signs and
wonders you will not believe.” (John 4:48)
"For those who believe, no explanation is
necessary; for those who do not believe, no explanation is possible." (St.
Bernadette of Lourdes)
Miracles are God’s way of amazing people so as to
prove to them that His actions or the actions of one of His many servants are
authentic and worthy of belief. Jesus was never a showman and often worked His
miracles quietly and without publicity. In fact, He often requested that those
who received a miracle to say nothing to their family, friends or community. As
we know, this request was often ignored. But Jesus used His miracles to help
people to understand that He was the Messiah, promised by God to the Jewish
people in the scriptures they read every day.
The Catholic Church has long understood the importance
of miracles in authenticating the message of God. Indeed, whenever a person is
put forward for sainthood, the church has very strict rules regarding the
number of miracles that must be received through the saint’s intercession and
the Church will then subject these reported miracles to a rigorous medical and
scientific examination. In fact, the church is extremely cautious of
pronouncing any event as supernatural as the two thousand year history of the
church has built up an unparalleled experience in discerning these supernatural
matters. If a miraculous event does finally reach the stage where the Vatican
states that a miraculous event is authentic and worthy of belief, it is almost
a miracle in itself as so many get miracles and supernatural events get
rejected for not reaching their strict criteria for approval.
It is for this reason, that the approval by the
Vatican of the Devotion to Divine Mercy and its acknowledgement of the miracles
which were reported to have occurred through the intercession of St. Faustina
are so noteworthy. In this section of the website entitled “Miracles”, we will
present to you some of the most amazing miracles which have occurred as a
result of the intercession of St. Faustina or Jesus. In many cases, the person
involved was not even praying for a miracle and didn’t even really believe that
such a thing was possible. They were all extremely ill and had lost hope of any
healing in their life. Some had even lost their faith in a loving God. But as
their story will show, we must always keep our hope in God alive! Even though
we are only documenting the approved miracles of the Vatican in relation to the
Devotion to Divine Mercy, from our experience, hundreds of thousands of
personal miracles happen every year to those devoted to Divine Mercy. They are
personal miracles, only comprehensible to those who receive these blessings
from God, but the importance of these miracles to the lives of those blessed by
God’s grace is incalculable.
Even if you have never received a miracle from God,
the fact that you have an awareness and devotion to Divine Mercy is probably
the greatest gift God gives anyone. For you did not find this devotion by
‘accident’. God has willed that you be brought under the protection of His
mercy and be granted all the gifts which He offers us through this devotion
like the Feast of Mercy, the Chaplet, Novena and the wisdom of St. Faustina
contained in her Diary. We hope that you enjoy the story of the miracles
contained in this section of the website and we hope that they will help
strengthen your faith and devotion to Divine Mercy. You can be assured that all
these miracles are fully authentic and we hope they inspire you to engage at a
deeper level with the One who is calling you to His incomprehensible love and
mercy.
SOURCE : https://www.gla.ac.uk/myglasgow/catholicchaplaincy/divinemercy/miracles/
Peace and the Mercy of God
The following article by Blessed Michael Sopocko - whose feast day we celebrate Feb. 15 - was first published in the Spring 1956 issue of the Marian Helpers Bulletin. Blessed Michael was the confessor and spiritual director of St. Faustina.
As a house on a foundation so our faith is based on the truth of the Resurrection. "... and if Christ has not risen, vain then is our preaching, vain too is your faith." (1 Cor 15:14). In order that the faith of the Apostles in this truth might be strengthened, our Savior often showed Himself to them, permitted Thomas to touch His wounds, and greeted the Apostles with the words, "Peace be to you." Why did He not speak to them thus before His Passion? Because then the work of Redemption was not completed. However, after the eternal enemy of mankind was crushed, original sin removed, reconciliation completed between God and man whom He adopted as His children, He permitted Himself to be called Father, and peace, therefore, returned to earth, "Peace be to you."
1. What is peace? Peace is tranquility of order which, according to St. Augustine, depends upon the order with oneself, with our neighbor, and with God. Peace therefore is not the same as concord. Concord may be had even among perverse people who pool their strength together for wrongdoing, but peace is not to be found among them: "There is no peace to the wicked." (Is 48:22).
Order with oneself rests upon internal harmony inasmuch as the lower bodily powers are subject to reason and will, which subjection gives us peace of conscience. Order with our neighbor is based on our loving them as ourselves and rendering to each his due. Finally, order with God amounts to our knowing, praising and loving Him as well as fulfilling His will.
Sin upset that order. It destroyed internal harmony within us so much so that in our present condition our intellect and will are beclouded and bound and dragged by our passions prompting us to acts contrary to reason, and causing in us qualms of conscience which are the greatest misfortune for man. Sin destroyed order with God because sin is a revolt against His will. It destroyed also the order with our neighbor; instead of mutual love people hate one another, do not render to each his due but rather wrong their fellow men by denying them the right to life and means necessary to keep them alive
It is in that manner that every worldly man seeks peace and happiness without being able to find them. "Where are you hurrying, O man, on the road of life? Why do you strive for the summit so laboriously? Why all this toil, labor and fight?" "I desire peace," answers he, "I desire to reach the goal and rest therein. I seek comfort, delight, happiness because man exists for these." However, instead of peace, they find disputes, family quarrels, competition and war of social classes and states. Why? Because they refuse to acknowledge God as their Father, and, consequently, they cannot see themselves as brothers. They feel internal discord which nothing and no one can remove from their hearts.
2. There are two who want to give mankind peace; the world and Christ. The peace of the world is external; the peace of Christ is internal. The former ends in confusion and collapse; the latter terminates in victory, strength and everlasting peace.
Christ brings wonderful peace, true peace, "such as the world cannot give." His peace does not consist in external concord with others, but above all in concord with God, that produces concord within oneself, a peace of conscience. "A new commandment I give you, that you would love each other." This is a necessary condition of peace with our neighbor. "But I say to you, love your enemies." (Mt 5:44).
True peace is given by Him alone who removes the cause of unrest which is sin. The Most Merciful Savior by His death on the Cross created an inexhaustible treasury of His merits. After His Resurrection He set up the Sacraments through which the Church applies those merits to individual souls. First of all, by the Sacrament of Baptism original sin is removed, and in the Sacrament of Penance, which was established on Resurrection day, sins committed after Baptism are forgiven. Through these Sacraments the Divine Mercy pours down true peace unceasingly on those who receive them worthily.
He who does not avail himself of those Sacraments finds his life a torture. Even though he be surrounded with the riches and splendor, without the Sacrament of Penance he is like one who lies on a soft bed strewn with thorns. On the contrary, he who properly uses those Sacraments of God's Mercy has internal peace and happiness; he is cheerful for he possesses true peace which soothes the sufferings and miseries of his life. He is at peace with his neighbors whom he loves as brothers, whose labors he respects, whose faults he forgives, and whose forgiveness he begs. Above all else he is at peace with God Whose Will he fulfills and to Whose infinite Mercy he is grateful for having forgiven him his sins.
True peace, therefore, flows only from God's Mercy in the Sacraments of Baptism and Penance. This is the reason why Christ after His Resurrection greeted the Apostles with the words, "Peace be to you," and repeated His greeting twice while instituting the Sacrament of Penance. This is also the reason why the Church in the Mass of Low Sunday reminds us of God's Mercy in those Sacraments and encourages us to praise His Mercy, "Praise ye the Lord, for He is good, for His Mercy endures forever." (Ps 105:1)
For more information about Blessed Sopocko, please
visit thedivinemercy.org/sopocko
SOURCE : https://www.thedivinemercy.org/articles/peace-and-mercy-god
Rev. Michał (Michele) Sopoćko (1888-1975)
Michele Sopoćko nacque il 1° novembre 1888 a
Juszewszczyzna, un villaggio sito tra Minsk e Vilna. Desiderando consacrarsi
tutto al servizio di Dio e dei fratelli, entrò nel seminario di Vilna e il 15
giugno 1914 fu ordinato sacerdote.
Negli anni 1914-1918 lavorò come vicario nella
parrocchia di Taboryszki, aprendo due cappelle filiali e varie scuole.
Avvertito di un probabile arresto da parte delle Autorità che non gradivano la
sua attività, si trasferì a Varsavia e poco dopo venne nominato cappellano
dell’esercito polacco. Nel frattempo conseguì il dottorato in Teologia
presso l’Università di Varsavia e un diploma presso l’Istituto Pedagogico
Statale. Nel 1924 venne trasferito a Vilna come responsabile della pastorale
militare dell’intera regione.
L’Arcivescovo di Vilna Mons. Romuald Jałbrzykowski, lo
nominò direttore spirituale del Seminario. Contemporaneamente fu docente della
Facoltà Teologica dell’Università di Vilna, rettore della chiesa di S. Michele
e confessore di alcune Congregazioni religiose femminili. Il momento decisivo
della sua vita fu l’anno 1933, quando divenne confessore e direttore spirituale
di santa Faustina Kowalska della Congregazione delle Suore della Madre di Dio
della Misericordia. Fu lui a compiere il discernimento circa le visioni di suor
Faustina. Per suo suggerimento Ella scriveva sul “Diario”, le grazie e le
proprie esperienze mistiche, che divennero accessibili a tutti e continuano ad
essere fonte di approfondimento del mistero della Divina Misericordia e
dello sviluppo del suo culto. Don Michele assistette la religiosa anche dopo la
sua partenza per Łagiewniki, dove morì il 5 ottobre 1938.
Il culto della Divina Misericordia divenne
l’idea-chiave della vita di don Sopoćko. Per suo interessamento, seguendo le
indicazioni di suor Faustina, il pittore Eugeniusz Kazimirowski dipinse, a
Vilna nel 1934, la prima immagine di Gesù Misericordioso. Don Sopoćko scrisse
molto sulla Misericordia Divina e inviò alla Santa Sede e alla Conferenza
Episcopale Polacca numerose istanze per istituire la Festa della Divina
Misericordia.
Durante la seconda guerra mondiale, pieno di spirito
di sacrificio, corse in aiuto ai perseguitati e ai destinati allo sterminio,
tra cui gli Ebrei. Nell’anno 1942 riuscì felicemente a salvarsi dall’arresto,
toccato ad altri professori e agli alunni del Seminario, vivendo da allora, per
due anni, in nascondimento nelle vicinanze di Vilna. Durante la guerra
contribuì alla fondazione di una nuova Congregazione religiosa, quella delle
Suore di Gesù Misericordioso e dell'Istituto secolare della Divina
Misericordia.
Nel 1947, raggiunse l’Arcivescovo Jałbrzykowski,
trasferitosi con la Curia a Białystok, entro i nuovi confini della Polonia. Fu
professore nel Seminario Maggiore, di pedagogia, catechetica, omiletica,
teologia pastorale, teologia ascetica. Inoltre proseguì l’apostolato della
Divina Misericordia e si impegnò presso le Autorità ecclesiastiche per il riconoscimento
di questo culto. Attraverso uno studio più approfondito rielaborò la verità
della Divina Misericordia e della relativa devozione sulle basi bibliche,
teologiche e pastorali. Le sue opere furono tradotte in molte lingue, fra cui
in latino, inglese, francese, italiano e portoghese.
Don Michele Sopoćko morì in concetto di santità il 15
febbraio 1975 a Białystok.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2008/ns_lit_doc_20080928_sopocko_it.html
Beato Michele Sopocko Sacerdote
Jurowsczyzna, Lituania, 1 novembre 1888 - Białystok,
Polonia, 15 febbraio 1975
Nato nei pressi di Vilnius nel 1888, prete nel 1914,
cappellano militare, direttore spirituale in Seminario e rettore della Chiesa
di San Michele. Qui incontrò santa Faustina Kowalska diventandone confessore,
spingendola a scrivere il suo Diario e aiutandola a trovare chi realizzasse
l'immagine della Divina Misericordia oggi nota a tutti. Morì nel 1975.
Nella storia dell’umanità e della fede è stata lunga
la via che portò a presentare Dio ai nostri giorni come Padre di misericordia.
Ugualmente lunga fu la via del culto pubblico della Chiesa che venera Dio in
questo mistero. Il Nuovo Testamento è la rivelazione piena di Dio, Padre di
amore e di misericordia, nella persona di Gesù Cristo. Perché Gesù non soltanto
ci ha parlato di questo mistero in Dio, ma ce lo ha reso vicino in se stesso
attraverso le sue opere, particolarmente nei confronti degli infelici, erranti
e peccatori, e soprattutto attraverso l’espressione suprema dell’amore
misericordioso quale fu il sacrificio salvifico della croce. Tramite suor Faustina
Kowalska Dio misericordioso ha invitato l’umanità a venerare questo mistero in
Lui. Nella Chiesa Suor Faustina è ormai riconosciuta come santa. Meno
conosciuta è invece un’altra persona, così strettamente legata col mistero
delle rivelazioni di Gesù Misericordioso a Suor Faustina. Si tratta di don
Michele Sopocko, un sacerdote dell’Arcidiocesi di Vilna (Vilnius, Lituania),
confessore, direttore spirituale e sostenitore di Suor Faustina nelle sue
rivelazioni, oggi venerabile.
Il processo di beatificazione di don Sopocko, iniziato a Bialystok nel 1997, lo presenta come un esempio luminoso di vita sacerdotale e come un servitore ardente delle opere di Dio, particolarmente dell’opera della Divina Misericordia. Il processo di beatificazione è anche uno stimolo per avvicinare questa figura a un maggior numero di fedeli, soprattutto ai devoti della Divina Misericordia.
Infanzia e prima formazione scolastica
Michele Sopocko nacque il 1 novembre 1888 a Juszewszczyzna. Gli anni dell’infanzia trascorsero in un’atmosfera favorevole ad una giusta crescita spirituale e religiosa. L’atmosfera che regnò intorno a lui nell’infanzia, come dirà lui stesso, svegliò in lui il desiderio di dedicarsi al servizio di Dio come sacerdote.
Studi nel seminario di Vilna
Michele entrò nell’autunno del 1910 nel Seminario di
Vilna e i suoi studi durarono quattro anni. La vita nel seminario trascorreva
secondo un ordine prefissato e consuetudini esistenti da molti anni. Michele
non aveva difficoltà a rispettare queste condizioni ed esigenze. Non poteva
contare sull’aiuto dei familiari e continuò gli studi grazie a un sussidio
concessogli dal rettore don J. Uszyllo. Il 29 aprile 1912 ricevette i quattro
ordini minori e superò gli esami regolarmente. In questo periodo nei suoi confronti
fu usato un trattamento di favore. I responsabili del seminario decisero di
ammetere Michele alle ordinazioni del suddiaconato e diaconato un anno prima
del previsto. Una settimana prima della solennità della Pentecoste fu ordinato
suddiacono a Kaunas. Fu ordinato diacono alcune settimane dopo. Ricevette le
ordinazioni dalle mani del vescovo di Kielce Augustyn Losiñski. Alla fine del
quarto anno di studio, il 15 giugno 1914 fu ordinato sacerdote dal vescovo
Franciszek Karewicz.
Vicario a Taboryszki
Dopo l’ordinazione sacerdotale don Michele Sopocko fu mandato nella parrocchia di Taboryszki nel decanato di Turgiele in qualità di vicario. La portata dei compiti assegnatigli dal parroco non fu impegnativa. Chiese dunque di poter iniziare a far catechesi alla gioventù. Il primo anno di lavoro pastorale a Taboryszki si concluse con la celebrazione della Prima Confessione e Comunione per un gruppo di circa 500 bambini. In estate del 1915 il fronte tedesco-russo attraversò Taboryszki. Don Sopocko, nonostante i pericoli che comportava la guerra continuava a svolgere l’attività pastorale, andava da una parrocchia all’altra consolando le persone alle quali il passaggio delle truppe dell’esercito aveva arrecato dei danni.
A Miedniki Królewskie, una località distante 14 chilometri dalla chiesa parrocchiale, era di stanza un reparto tedesco. Ogni tanto un cappellano militare veniva a trovare i soldati per celebrare la Santa Messa nella cappella. A volte chiedeva a don Sopocko di sostituirlo e lui accettava molto volentieri. Durante il suo soggiorno a Taboryszki don Sopocko svolse anche un’attività importante nel settore educativo. Col passar del tempo questo divenne un motivo di persecuzioni da parte delle autorità di occupazione. Don Michele decise di organizzare una scuola in ogni paese di una certa consistenza.
Le autorità di occupazione all’inizio furono molto tolleranti nei confronti di quest’attività, e persino la appoggiavano materialmente. Tuttavia, col passar del tempo il loro atteggiamento mutò in peggio. Don Sopocko fu ostacolato. Non poteva andare a Vilna per assumere gl’insegnanti. Alla fine, le autorità tedesche arrivarono alla conclusione che don Sopocko era un fanatico Polacco che diffondeva le sue idee nella regione di Vilna usando i soldi che gli sarebbero giunti dall’estero. In questa situazione don Michele iniziò a pensare seriamente di partire da Taboryszki.
Studi alla facoltà teologica dell’Università di Varsavia e ministero di cappellano militare
A settembre del 1918 il vicario capitolare di allora J. Hanusowicz diede a don Michele il permesso di partire per Varsavia. La sera del 30 settembre don Sopocko partì di nascosto da Taboryszki, ma i parrocchiani lo scoprirono a Turgiele dove si fermò. Non volevano lasciar partire il loro sacerdote. Dopo i congedi don Michele si recò a Vilna e poi a Varsavia. Arrivato a Varsavia si iscrisse alla Facoltà di Teologia dell’Università locale. La malattia nonché i cambiamenti politici che si verificarono in questo periodo lo ostacolarono negli studi. Don Michele si ammalò di tifo addominale e dovette rimanere in ospedale per ben sei settimane.
A gennaio del 1919 tornò per iniziare gli studi, ma l’università fu chiusa a causa della guerra nell’est, scoppiata subito dopo la proclamazione dell’indipendenza. Si presentò come volontario alla Curia dell’Ordinariato Militare e chiese di essere ammesso a prestare servizio nell’esercito. L’Ordinario militare dell’esercito polacco Stanislaw Gall lo nominò cappellano militare e lo mandò a svolgere il suo ministero nell’Ospedale Militare n. 3 di Varsavia. Tuttavia, passato un mese, don Michele chiese di essere mandato al fronte. Verso la fine di febbraio ottenne dal vescovo il trasferimento al Reggimento di Vilna della Divisione Bielorussa di Artiglieria e si recò immediatamente al fronte. Fu inviato a svolgere il suo ministero pastorale presso le truppe che erano di stanza a Rózanna. Doveva celebrare la Santa Messa, guidare la preghiera e confessare. Confessava numerosissimi soldati.
Don Michele si prendeva cura dei feriti che dovevano soffrire a causa delle condizioni molto difficili per la mancanza di un ospedale. Una lunga marcia insieme alle truppe dell’esercitò gli causò problemi di salute. Era l’inizio del tifo esentematico. Fu trasferito in un ospedale militare organizzato presso il convento delle Suore Immacolatine a Slonim e da lì, a causa dell’avvicinarsi del fronte, fu trasferito nell’ospedale di Wolkowysk. Il ricovero durò alcune settimane e soltanto a primavera lo stato di salute del malato iniziò a migliorare. Don Sopocko, pur in periodo di convalescenza, aiutava nella cura pastorale dei malati. Il ministero negli ospedali non era facile in guerra. Si manifestò chiaramente l’indebolimento della sua salute. Il vescovo militare Stanislaw Gall concesse a don Michele una licenza per motivi di salute.
Una comissione di medici lo inviò al Sanatorio della Croce Rossa in Zakopane. Prima di partire don Sopocko fu onorato dagli ufficiali dello stato maggiore con un ringraziamento speciale per i suoi meriti e per la sua grande dedizione. Finite le cure, all’inizio di settembre del 1919 il vescovo Stanislaw Gall lo volle a Varsavia e lo inviò al Campo di Formazione del Genio di Koœciuszko nel quartiere Powazki di Varsavia. Fra i suoi compiti, in quanto cappellano militare, c’erano: la formazione religiosa e morale dei quadri superiori e dei soldati tramite incontri settimanali, la gestione dell’ospedale militare in via Dzika, il servizio presso l’Ufficio Economico e presso il Primo Reggimento del Genio Minatori a Marymont, nonché la cura del cimitero militare di Powazki.
Nei corsi per ufficiali don Sopocko trattava temi di dogmatica e di storia della Chiesa. Ai cadetti presentava in modo ampio il catechismo e parlava di temi attuali collegati col servizio militare. I temi religiosi e morali di cui parlava durante i corsi furono molto apprezzati dallo stato maggiore. Il Ministero della Guerra pubblicò i suoi corsi a stampa impegnando gli ufficiali a farli conoscere alle reclute in tutti i reparti. Per svolgere il ministero pastorale c’era bisogno di locali adatti. Dunque, don Sopocko iniziò a organizzare nel campo di formazione delle cappelle e chiese che erano abbandonate oppure avevano funzionato come chiese ortodosse durante il soggiorno dei Russi a Varsavia. Fece fare l’altare del Sacro Cuore di Gesù per la cappella della caserma, e per la cappella di Marymont che successivamente fu totalmente ristrutturata, l’altare della Regina Poloniae e due altari laterali: quello di San Casimiro e quello del Sacro Cuore di Gesù. Nella chiesa di San Giosafat posta nel cimitero di Powazki fece ristrutturare gli altari lasciati dagli ortodossi. La domenica e nei giorni festivi celebrava in questi templi le Messe e presiedeva alle funzioni religiose. Oltre i militari, venivano anche gli abitanti della zona.
A ottobre, nonostane il fatto che la guerra fosse ancora in corso, l’università fu riaperta. Don Sopocko si iscrisse alla sezione di Teologia Morale e ai corsi di Diritto e Filosofia. Da quel momento dovette dividere il tempo tra studi e ministero nell’esercito. Si dedicava inoltre all’attività sociale. Organizzò e vegliò sul funzionamento di Aiuto Fraterno Militare (fu il presidente di questa organizzazione), mensa militare e scuola per bambini orfani provenienti da famiglie di militari. Nell’estate del 1920 don Sopocko fu testimone dei fatti successi in prima linea, e subito dopo, già in Varsavia, visse la difesa eroica della città e la vittoria riportata contro l’offensiva sovietica. Dopo anni, nelle sue Memorie commenterà questi eventi come una disposizione straordinaria della Divina Provvidenza e come segno di Misericordia Divina per la Polonia, grazie alle preghiere dei fedeli che nell’agosto di quell’anno affluirono in folla nelle chiese.
In estate del 1920 don Sopocko fu aggredito mentre tornava da solo dall’ospedale in via Dzika. L’intervento dei soldati che si trovavano nei pressi lo salvò forse dal peggio. Uno degli aggressori arrestati era un capo dei comunisti noto alla polizia. Quel tipo organizzava incontri nel cimitero. Dopo questo episodio a don Michele fu assegnata una piccola carrozza e un attendente per garantirgli la sicurezza durante i suoi spostamenti tra l’ospedale e le divisioni affidate alla sua cura pastorale. Fu il maresciallo Józef Pilsudski in persona a dare questo ordine. Aveva l’abitudine di venire a trovare i soldati, alcune volte all’anno. Il Maresciallo scorgeva sempre il cappellano e salutava prima lui. Quindi, appena seppe di quest’aggressione ordinò delle misure particolari per garantirgli la sicurezza.
Pur svolgendo le mansioni di cappellano militare e studiando teologia morale, don Sopocko si iscrisse ancora, in autunno del 1922, all’Istituto Superiore di Pedagogia. Nel 1923 conseguì il dottorato in teologia e si occupò in modo più ampio di pedagogia. A primavera del 1924 fece ricerche tra gli allievi delle scuole elementari e delle scuole medie. Lo scopo di queste ricerche era verificare l’influenza dell’alcool sullo sviluppo delle capacità della gioventù. I risultati di queste ricerche furono in seguito la base per la tesi di laurea intitolata: “Alcolismo fra i giovani dell’età scolastica”, che coronò i suoi studi nell’Istituto di Pedagogia.
Nel 1924 don Sopocko contribuì alla ristrutturazione totale della cappella di Marymont dove si tenevano le funzioni religiose per l’esercito e per gli abitanti della zona. In una sola estate l’edificio capace di contenere alcune centinaia di persone, fu trasformato in una chiesetta ad una navata e tre altari e con un frontone in stile barocco. Il 16 novembre la chiesa fu solennemente consacrata e dedicata alla Regina della Corona Polacca. Il vescovo militare Stanislaw Gall apprezzò l’impegno e il lavoro del cappellano inviandogli un ringraziamento speciale. Anche la stampa di Varsavia si accorse dei suoi meriti pubblicando notizie sulla sua persona e sul lavoro che svolgeva.
Il vescovo di Vilna Jerzy Matulewicz, conoscendo i suoi meriti e il suo operato, e conoscendo anche la preparazione teologica e pedagogica del cappellano intendeva sfruttare le sue capacità impegnandolo a lavorare per la diocesi. All’inizio voleva affidargli l’organizzazione della pastorale della gioventù non scolastica nella diocesi. Don Michele accettò la proposta del vescovo e decise di tornare in diocesi. Fece domanda alla Curia Militare per essere dimesso dalla funzione di cappellano, ma ricevette risposta negativa. Monsignor Matulewicz si rivolse personalmente al vescovo militare e nell’estate del 1924 ottenne la promessa che don Sopocko sarebbe stato trasferito come cappellano militare nella diocesi di Vilna. In questo modo avrebbe potuto partecipare attivamente anche alla pastorale diocesana. Si recò a Poznan per conoscere i principi di organizzazione e i metodi di lavoro con la gioventù non scolastica. Sotto la direzione dei sacerdoti impegnati nel lavoro con la gioventù e dei dirigenti dell’Associazione della Gioventù Cattolica venne introdotto nei principi di questa nuova attività che gli si prospettava davanti. In quest’occasione conobbe anche l’attività dei sacerdoti che diffondevano l’astinenza dagli alcolici.
La decisione formale del vescovo Stanislaw Gall sul
trasferimento di don Sopocko per il lavoro nella Regione di Vilna arrivò
nell’autunno del 1924. Con questa decisione fu nominato Direttore Pastorale
della Regione che abbracciava la guarnigione militare di Vilna nonché le
guarnigioni di Nowa Wilejka, Podbrodzie e Berezwecze. Il trasferimento di don
Sopocko a Vilna rappresentò il passaggio a un grado superiore, ma nello stesso
tempo gli imponeva compiti e responsabilità più grandi.
Pastorale militare e lavoro sociale e didattico nella regione di Vilna.
Don Michele Sopocko giunse a Vilna (Vilnius) l’8 dicembre 1924. Impegnandosi nella pastorale militare don Sopocko decise, insieme alla conferenza dei cappellani militari, che a parte il ministero sacramentale, almeno una volta ogni quindici giorni in ogni reparto si sarebbe tenuto un corso su temi religiosi e morali. La Regione Pastorale di Vilna comprendeva 12 unità autonome con complessivamente più di 10000 soldati. A causa della mancanza di una chiesa di guarnigione, i soldati andavano alle funzioni religiose nelle chiese parrocchiali. Era urgente ottenere una chiesa per i bisogni dell’esercito. Don Sopocko chiese di convocare un’assemblea delle autorità militari, ecclesiastiche, statali e cittadine, durante la quale presentò le difficoltà della pastorale militare e sottomise all’assemblea il progetto di costruzione di una chiesa di guarnigione. Fu deciso che a questo scopo sarebbe stata ricostruita l’ex chiesa di Sant’Ignazio, mutata dalle autorità zariste in un casinò militare, e allora in rovina. Il cappellano iniziò a predicare sulla passione di Cristo, chiedendo contemporaneamente un’offerta per la costruzione. L’inizio dei lavori fu abbastanza promettente, ma l’ottimismo iniziale della costruzione della chiesa, in seguito si cambiò in un fatica lunga e difficoltosa. Nello stesso tempo, insieme ai lavori di ricostruzione, don Sopocko organizzò in uno degli annessi della chiesa una cappella dedicata a Cristo Re, nella quale celebrava le funzioni religiose per le famiglie degli ufficiali. Venivano anche i fedeli di tutta la città. In più, adattò alle funzioni religiose la cappella della Mater Dolorosa sita nel cimitero militare.
Dopo che don Sopocko si era inserito nella pastorale militare nella nuova realtà di Vilna, si impegnò a svolgere l’altro compito assegnatogli dal vescovo. Organizzava la pastorale giovanile per coloro che non frequentavano le scuole. Invitò alla collaborazione gli insegnanti. Con il loro aiuto si riuscì a formare alcune Associazioni di Gioventù Polacca, secondo il modello delle associazioni di Poznan che aveva conosciuto prima di andare a Vilna. In breve fu registrata ufficialmente l’Unione delle Associazioni della Gioventù Polacca.
Tutto questo fu realizzato appena sei mesi dopo l’arrivo di don Sopocko a Vilna. Il suo impegno pieno di dedizione e il grande sforzo messo nei lavori intrapresi con energia nell’esercito e con i giovani si ripercossero sulla sua salute. A primavera del 1925 i medici gli ordinarono di partire per una cura a Zakopane. La cura si protrasse per tre mesi. Le opere che aveva iniziato rimasero in uno stato di stagnazione. Se ritorno don Sopocko si trovò di fronte a un compito difficile per sanare questa situazione. Continuava a raccogliere fondi predicando nelle parrocchie e con l’aiuto delle signore appartenenti al Circolo di Aiuto ai Soldati nonché della Conferenza di San Vincenzo de Paoli, organizzò collette, lotterie. Purtroppo, tutto questo portava un guadagno molto piccolo in confronto all’impegno messo nella preparazione di queste iniziative. Cercò quindi appoggio nel Ministero degli Affari Militari, cercò di acquistare materiali a buon prezzo e organizzò, con l’appoggio dei dirigenti dell’esercito, brigate di lavoro composte da soldati abbassando in questo modo i costi della manodopera. Approfittò due volte anche dell’arrivo del maresciallo Pilsudski a Vilna. Gli chiese personalmente di appoggiare la costruzione della chiesa e due volte ricevette alcune migliaia di zloti. Altra occupazione di don Sopocko dopo l’arrivo da Varsavia a Vilna fu la ricerca scientifica e il lavoro didattico. Continuava gli studi teologici per corrispondenza preparando la tesi di dottorato in teologia morale intitolata “L’etica della famiglia nella legislazione polacca”. Passati due anni, nonostante i limiti di tempo causati da tutti i suoi doveri il 1 marzo 1926 la presentò alla Faccoltà di Teologia dell’Università di Varsavia.
La ricerca scientifica implicava la conoscenza delle lingue straniere, perciò approfondì la conoscenza della lingua tedesca e nello stesso tempo studiava privatamente lingua inglese e francese. Dopo il conseguimento del dottorato intendeva preparare un’altra tesi, questa volta l’abilitazione per la libera docenza. Nel 1927 e 1928 don Sopocko, pur continuando la funzione di direttore della pastorale nel Distretto Militare di Vilna, ricevette altre mansioni di responsabilità: divenne padre spirituale nel seminario diocesano e direttore della cattedra di teologia pastorale all’Università di Vilna. Questi compiti nuovi lo costrinsero a rinunciare alla pastorale nell’esercito. Tuttavia, il vescovo militare ci teneva al suo cappellano così impegnato che svolgeva perfettamente il suo ministero. Per questo motivo tardava con decisione di dimetterlo. In più era ancora in corso la ristrutturazione della chiesa di Sant’Ignazio ed era un compito gestito principalmente da don Sopocko. Don Sopocko fu quindi costretto, per alcuni anni ancora, a conciliare tutte queste funzioni importanti che svolgeva contemporaneamente.
Padre spirituale nel seminario metropolitano e professore all’Università Stefan Bathory a Vilna
L’Arcivescovo Romuald Jalbrzykowski divenne vescovo ordinario dell’arcidiocesi nel 1925. Con decreto dell’8 agosto 1927 nominò don Michele Sopocko padre spirituale del Seminario di Vilna. Per poter svolgere un ruolo tanto importante per la formazione dei futuri sacerdoti, continuando a essere cappellano militare, fu costretto a rinunciare a tenere i corsi per insegnanti e a chiedere un terzo aiutante per la pastorale nella guarnigione di Vilna. A partire dall’autunno del 1927 don Sopocko doveva conciliare il lavoro nel seminario con il lavoro nell’esercito. Il lavoro nel seminario e il ministero stesso di padre spirituale al quale non era fondamentalmente preparato, e che lo aveva persino sorpreso, col passar del tempo iniziò a piacergli. In quanto padre spirituale, nello stesso tempo era nel seminario moderatore di: Congregazione Mariana, Circolo Eucaristico, Terz’Ordine Francescano e Circolo dei Seminaristi dell’Unione Missionaria del Clero.
Sin dall’inizio del suo lavoro pastorale, don Sopocko fu molto sensibile al problema dell’ubriachezza e dell’alcolismo. Un altro ministero simile a quello di padre spirituale svolto nello stesso periodo durante il suo soggiorno a Vilna fu quello di confessore delle religiose.
A settembre del 1929 la chiesa di Sant’Ignazio fu consacrata e data in uso alla guarnigione del Distretto Militare di Vilna. Don Sopocko fu libero dall’impegno di dirigere la ricostruzione della chiesa che lo occupava da tanti anni. Nello stesso tempo il vescovo militare lo dimise dalla funzione di cappellano militare presso questa chiesa e gli concesse un congedo non retribuito di tre anni. Dal momento in cui don Sopocko fu assunto all’Università e liberato dal ministero di cappellano militare, la sua occupazione principale, accanto alla mansione del padre spirituale nel seminario, furono i corsi e il lavoro scientifico. Siccome in quel periodo mancavano i manuali adatti, elaborò lui stesso dei manuali per le materie che insegnava. Successivamente, questi libri di testo furono copiati dagli studenti e per lunghi anni costituirono un aiuto valido negli studi. Le ricerche scientifiche di don Sopocko erano legate principalmente alla preparazione dell’abilitazione e si riferivano al tema dell’educazione spirituale. Per raccogliere i materiali necessari don Sopocko si recò nell estate del 1930 nelle biblioteche dei paesi dell’Ovest Europeo.
Il viaggio fu fruttuoso sia dal punto di vista scientifico che spirituale. Cogliendo l’occasione visitò alcuni luoghi di culto e centri di vita religiosa. A parte il lavoro svolto per preparare l’abilitazione, don Sopocko scrisse anche articoli scientifici e divulgativi di teologia pastorale, articoli per l’enciclopedia ecclesiastica, tenne conferenze e si occupò di pubblicistica. Oltre le mansioni fondamentali che risultavano da funzioni assegnategli dai superiori, don Sopocko si dedicò anche al lavoro sociale in varie organizzazioni religiose. Era in contatto con le Congregazioni Mariane per uomini e per donne. Tenne delle conferenze e corsi per questi gruppi e approfittò del loro aiuto nel lavoro con i giovani che non frequentavano le scuole. Quando organizzò a Vilna una filiale del Circolo degli Intellettuali Cattolici esistente già presso L’Università Cattolica di Lublino, partecipò ai lavori di questo Circolo, particolarmente per quanto riguardava la vita interiore.
Impegnandosi sempre più nel lavoro scientifico, chiese un’altra volta al vescovo militare di dimetterlo dalla mansione di cappellano. Il nuovo vescovo militare Józef Gawlina accettò la domanda e don Sopocko passò alla riserva. Le difficoltà e i problemi conseguenti alla necessità di conciliare la pratica scientifica e didattica all’università con le altre occupazioni nonché il desiderio di dedicarsi in un modo più completo alla scienza contribuirono al fatto che don Michele si rivolse all’arcivescovo Jalbrzykowski con la richiesta di essere liberato dalla funzione di padre spirituale. L’arcivescovo acconsentì, anche se non immediatamente, a liberarlo da questo ministero. Libero degli impegni del seminario, a settembre del 1932, don Sopocko si trasferì nel convento delle Suore della Visitazione, dove in condizioni favorevoli finì l’elaborazione della tesi di abilitazione. Il titolo era: “Scopo, soggetto e oggetto dell'educazione secondo Mikolaj Leczycki”. In base a questo lavoro il 15 maggio 1934 ottenne l’abilitazione alla libera docenza dal professor A. Borowski alla Cattedra di Teologia Pastorale dell’Università di Varsavia. Il Ministero delle confessioni religiose e della pubblica istruzione lo nominò docente dell’Università di Varsavia, e successivamente questo titolo fu trasfertio alla Cattedra di Teologia Pastorale dell’Università Stefan Bathory a Vilna.
A marzo del 1934 don Sopocko si recò in pellegrinaggio in Terra Santa. Visitare la Terra Santa fu per lui una grande esperienza e ne dava testimonianza nei suoi Ricordi e anche nelle relazioni contenute in altre pubblicazioni. A luglio del 1934 l’arcivescovo Jalbrzykowski nominò don Sopocko rettore della chiesa di San Michele a Vilna. Presso questa chiesa era situato il convento delle suore bernardine. Era il loro confessore. In quanto rettore della chiesa don Sopocko arredò un piccolo appartamento presso la chiesa e si impegnò per rinnovare il tempio e per rinnovare e conservare l’immagine miracolosa della Madonna del sec. XV, coronata nel 1750 da Papa Benedetto XIV. Ristrutturò anche il convento adattandolo alle esigenze delle congregazioni religiose contemplative. Queste esigenze non erano osservate perché, prima del ritorno delle suore nel 1919, i locali erano stati adibiti a usi profani. Coprì una parte importante dei costi spendendo i propri risparmi. Don Sopocko fu rettore della chiesa di San Michele fino al 1938.
Al periodo del ministero pastorale di don Sopocko presso la chiesa di San Michele si collega l’incontro con suor Faustina Kowalska della Congregazione delle Suore della Beata Vergine Maria della Misericordia. Questo incontro fu essenziale per tutta la sua vita e la sua futura missione. Dal 1932 era confessore delle suore di questa congregazione. Suor Faustina, giunta a Vilna nel 1933, divenne sua penitente. In Suor Faustina incontrò una persona che venerava la DivinaMisericordia. Lui stesso sperimentò nella sua vita numerose grazie e onorava Dio nella Sua Miericordia.
Suor Faustina ritrovò in don Sopocko il confessore pio e cosciente che le era stato rivelato precedentemente nelle sue esperienze interiori. Iniziò a presentargli in modo sempre più ampio le sue visioni ed esperienze. Don Sopocko le ordinò di descrivere le sue esperienze interiori. In seguito ne leggeva il testo valutandone il messaggio. In questo modo nacque il diario spirituale di Suor Faustina. Suor Faustina, parlando di rivelazioni del Salvatore sperimentate ancora prima del suo arrivo a Vilna e poi nella stessa città, gli presentò alcune richieste, fra cui quella di dipingere un’immagine del Salvatore Misericordiosissimo e quella di far sì che venisse istituita la festa della Divina Misericordia la prima domenica dopo Pasqua.
Don Sopocko chiese al pittore Eugeniusz Kazimirowski di dipingere l’immagine. Per alcuni mesi, nel 1934, suor Faustina insieme al suo confessore si recava dal pittore che dipingeva il quadro secondo le sue indicazioni e osservazioni. Anche se l’aspetto del Salvatore rappresentato nell’immagine non era, secondo il parere di Suor Faustina, bello come nelle visioni, Cristo le avrebbe detto che questa immagine era sufficiente per trasmettere la grazia della misericordia.
In più suor Faustina ricevette nelle sue visioni
l’ordine di fondare una congregazione religiosa che diffondesse l’idea della
Divina Misericordia e le preghiere alla Divina Misericordia, tra l’altro la
novena e la coroncina. Don Sopocko, prima di mostrare pubblicamente l’immagine
che fu dipinta e prima di parlare della Divina Misericordia, si dedicò alla
ricerca e alla valutazione critica, secondo l’insegnamento della Chiesa, delle
esperienze interiori e del contenuto delle visioni di Suor Faustina. L’immagine
fu provvisoriamente collocata nel corridoio del convento delle suore bernardine
e nessuno ne conosceva la provenienza. Suor Faustina gli disse allora che il
Salvatore non era contento e chiedeva di collocare l’immagine a Ostra Brama,
almeno durante il triduo che precedeva la domenica in albis, il triduo che
doveva essere organizzato alla chiusura del Giubileo della Redenzione celebrato
nel 1935. Don Sopocko soddisfece a questa richiesta. Con il permesso del
parroco, collocò l’immagine in una finestra del colonnato della cappella e la
domenica indicata tenne un’omelia sulla Divina Misericordia.
Nel marzo del 1936 Suor Faustina partì da Vilna e dopo un breve soggiorno a Walendów nei pressi di Varsavia, fu trasferita nello stesso anno a Lagiewniki vicino a Cracovia. Don Sopocko, teneva i contatti con lei attraverso la corrispondenza e veniva a trovarla a Cracovia. Continuava l’opera di avvicinare al mondo il mistero della Divina Misericordia, affidato anche a lui. Nel 1937 chiese all’arcivescovo Jalbrzykowski il permesso di appendere l’immagine di Gesù Misericordioso nella chiesa di San Michele. Il 4 aprile 1937, cioè la prima domenica dopo Pasqua, dunque, nel giorno in cui era previstala festa, benedisse l’immagine e la collocò accanto all’altare maggiore, tuttavia senza rivelarne la provenienza.
In base all’insegnamento della Chiesa don Sopocko continuò la ricerca teologica delle motivazioni dell’esistenza della misericordia in quanto caratteristica di Dio. Cercava anche le basi per instaurare la festa che Gesù richiedeva nelle rivelazioni. Presentò i risultati delle sue ricerche nonché le argomentazioni che giustificavano l’introduzione della festa in alcuni articoli pubblicati in riviste teologiche nonché in elaborati sul tema dell’idea della Divina Misericordia.
Verso la fine del 1937 lo stato di salute di Suor Faustina peggiorò sensibilimente. Don Sopocko andò a trovarla all’inzio di settembre del 1938. Suor Faustina era già sul letto di morte. In occasione di questi incontri Suor Faustina gli trasmise l’invito a non cessare di diffondere il culto della Divina Misericordia e di cercare di instaurare la festa. Per quanto riguardava la nuova congregazione gli disse, che sarebbe iniziata da alcune piccole cose e l’iniziativa sarebbe stata intrapresa da altri. Lei stessa accettò definitivamente il pensiero di non potere fondare la congregazione, così come era avvento con il quadro. E ciò le venne suggerito dal Signore. Suor Faustina tornò al Signore il 5 ottobre 1938.
Dopo lo scoppio della seconda guerra mondiale nel settembre nel 1939 don Sopocko decise di non nascondere più la faccenda delle rivelazioni a Suor Faustina, poiché era convinto che la tragedia della guerra e gli eventi collegati con essa confermavano i messaggi rivelati.
Con l’idea della Misericordia Divina era collegata
anche l’idea della costruzione di una chiesa nuova. Questa chiesa avrebbe
dovuto portare il titolo della Divina Misericordia e avrebbe dovuto sorgere nel
quartiere di Snipiszki. Era in periferia di Vilna, in un quartiere abitato da
artigiani e famiglie di militari. In questo quartiere c’era anche una grande
caserma dell’esercito. Tuttavia, l’attività propizia iniziò soltanto nel 1938
quando fu convocato il Comitato per la Costruzione della Chiesa della Divina
Misericordia, ben presto approvato dall’Ufficio Regionale e dall’arcivescovo
Ja³brzykowski. La nuova situazione politica interruppe l’attività iniziata e
l’ha definitivamente annientata. Le truppe militari sovietiche rubarono i
mattoni destinati alla costruzione della chiesa e li usarono per le
fortificazioni. Andarono persi anche i risparmi depositati in banca. Ancora nel
1940 don Sopocko presentò alle autorità occupanti una richiesta cercando di
ottenere il permesso almeno per la costruzione di una cappella, ma la richiesta
fu respinta.
Gli anni dell’occupazione e il periodo del dopoguerra a Vilna
Don Sopocko non si salvò dalle persecuzioni degli occupanti. Anche lui sperimentò il peso dell’occupazione. Accettò la funzione di rettore della chiesa di Sant’Ignazio assegnatagli dalla Curia Arcivescovile nel settembre del 1939. Tuttavia, questo non durò a lungo, poiché l’arcivescovo ancora nello stesso anno lo liberò dal lavoro presso questa chiesa. Questo fatto si verificò subito dopo che i Lituani ebbero preso il potere a Vilna, il 28 ottobre, in forza di un accordo sovietico-lituano. Il cappellano delle truppe lituane don J. Panawa fu nominato rettore della chiesa Sant’Ignazio.
La situazione difficile causata dalla guerra che invadeva territori sempre più ampi dell’Europa, coinvolgendo numerose nazioni nonché il male che si estendeva insieme ad essa, facevano crescere sempre di più il convincimento di don Sopocko che il mondo aveva bisogno della Divina Misericordia. Iniziò dunque a predicare con fermezza crescente l’idea della Divina Misericordia che considerava come la salvezza per il mondo. I parroci di Vilna e dei dintorni lo invitavano a tenere conferenze. Durante la Quaresima, nelle funzioni della passione celebrate nella cattedrale di Vilna teneva omelie sulla Divina Misericordia che attiravano folle di fedeli da tutta Vilna e che riecheggiavano in tutta la città.
In questo periodo don Sopocko iniziò a elaborare un trattato sulla Divina Misericordia e sulla festa in suo onore: „De Misericordia Dei deque eiusdem festo instituendo”. Il Cardinale August Hlond lo incoraggiò a fare questo lavoro ancora prima della guerra. Don Sopoccko gli aveva presentato le sue ricerche sull’opera della Divina Misericordia. Nel frattempo, a giugno del 1940 la Lituania fu novamente occupata dall’ Armata Rossa, e dopo un mese fu inclusa nell’Unione Sovietica come quindicesima repubblica. Don Sopocko fu costretto a interrompere gli incontri dei gruppi di cui si occupava e fu privato della possibilità di pubblicare il trattato sulla Divina Misericordia. Lo aiutò Jadwiga Osiñska la quale, in quanto esperta di filologia classica, si occupava del lato linguistico del trattato. Con l’aiuto di suoi conoscenti si impegnò a stamparne clandestinamente alcune copie usando il ciclostile. Successivamente si occupò di fornire i singoli esemplari a varie persone che avevano la possibilità di partire da Vilna. In questo modo l’opera di don Sopocko arrivò in molte nazioni, e soprattutto ai vescovi di tutta Europa e del mondo intero.
Don Sopocko divenne sospetto a causa della dottrina della Divina Misericordia da lui predicata e a causa della divulgazione di questo culto. Avvertito da un’impiegata dell’Ufficio dello Stato civile riuscì a evitare di essere arrestato. Per motivi di sicurezza partì da Vilna. Continuò a tenere conferenze sulla Divina Misericordia a Olita, Zyzmory, Merecz e nelle altre parrocchie. Finito il pericolo di arresto, tornò a Vilna e iniziò a tenere i corsi nel seminario nel quale, nonostante le difficili condizioni materiali, iniziò il nuovo anno accademico 1940-41. Risiedeva nuovamente presso la chiesa di San Michele dove era collocata l’immagine del Salvatore Misericordiosissimo sempre più venerata dai fedeli.
Il 22 giugno 1941 scoppiò la guerra tedesco-sovietica. In breve Vilna si trovò sotto una nuova occupazione. La popolazione ebraica fu particolarmente discriminata. Don Sopocko, ancora prima della guerra, catechizzava gli Ebrei che cercavano rifugio nella Chiesa e li preparava al battesimo. Il frutto di questi sforzi fu il battesimo di circa 65 persone. Don Sopocko aiutava gli Ebrei sia materialmente che spiritualmente. Tale comportamento implicava gravi pericoli, compreso il pericolo di morte. La Gestapo trovò le tracce della sua attività e per alcuni giorni lo mise agli arresti.
Nell’estate del 1941 don Sopocko partecipò al lavoro per gli inizi della congregazione delle suore che si proponeva l’obiettivo di diffondere l’idea della Divina Misericordia. La sua collaboratrice J. Osinska, persona molto dotata e personalità molto ricca, scoprì in sé il desiderio di consacrarsi in modo particolare al servizio di Dio. Confidò questo desiderio a don Sopocko chiedendogli preghiera e consiglio, in quanto era suo direttore spirituale. Allora egli scrisse un regolamento per lei e per alcune sue colleghe che condividevano gli stessi ideali. Ordinò loro una conferenza settimanale sulla vita interiore. Propose anche di passare una vacanza presso le Suore degli Angeli a Pryciuny per poter conoscere meglio la vita in una congregazione religiosa e mettere in pratica gli esercizi dell’ascesi.
Il soggiorno a Pryciuny divenne per Osinska un ritiro particolare. Dopo il ritorno dichiarò di volersi consacrare a realizzare le idee provenienti da Suor Faustina Kowalska attraverso la creazione di una nuova congregazione della Divina Misericordia. Chiese anche il permesso di pronunciare i voti privati il 15 ottobre 1941, nel giorno della sua patrona santa Edvige. Don Sopocko, riconoscendo in questo un’opera di Dio accolse questa domanda e il giorno proposto, nella cappella delle suore orsoline in via Skopówka, in presenza di Suor H. Majewska, J. Osinska pronunciò i suoi voti prendendo il nome di Faustina.
Alla fine del 1941 i Tedeschi aumentarono il terrore dell’occupazione. L’ultima domenica di Avvento, a causa di una presunta epidemia, chiusero tutte le chiese di Vilna. Seguirono numerosi arresti.Il 3 marzo 1942 i Tedeschi intrapresero un’ampia azione contro il clero. Arrestarono i professori e gli alunni del seminario e quasi tutti i sacerdoti che lavoravano a Vilna. Poco dopo fu arrestato e internato a Mariampol, nel convento dei Mariani, anche l’arcivescovo R. Jalbrzykowski. Il giorno degli arresti la Gestapo tese un agguato nell’appartametno di don Sopocko il quale fu avvertito dalla sua domestica. Riuscì ancora a raggiungere la Curia Arcivescovile dove informò l’arcivescovo che la Gestapo lo stava cercando e gli chiese di essere sollevato dall’incarico dell’insegnamento in seminario ed anche la benedizione per il periodo in cui avrebbe dovuto nascondersi. Le suore lo collocarono in una casa che avevano in affitto al limitare della foresta, distante circa 2 chilometri da Czarny Bór.
Tramite persone appartenenti a Armia Krajowa (Armata Nazionale) ricevette una carta d’identità falsificata rilasciata a nome di Waclaw Rodziewicz. Da quel momento passava per carpentiere e falegname. Faceva strumenti e mobili semplici per la popolazione del luogo. Ogni mattina presto celebrava la Santa Messa, e poi aveva molto tempo per la preghiera e la riflessione personale. Ogni due settimane si recava nella casa delle suore a Czarny Bór per confessarsi. In più si occupava del lavoro scientifico sui testi portati da Osinska e colleghe. I Tedeschi insieme ai Lituani lo cercavano su tutto il territorio della Lituania chiedendo di lui soprattutto nelle case canoniche e tra i sacerdoti.
In autunno del 1944, nonostante le difficili condizioni di vita, l’arcivescovo Jalbrzykowski ordinò di riprendere i corsi nel seminario ecclesiastico. Don Sopocko affrontò i compiti assegnatigli e insieme agli altri professori ed alunni partiva ogni domenica per le parrocchie di campagna per raccogliere i frutti della terra che assicuravano il sostentamento ai seminaristi. Le future suore trovarono un lavoro e una volta a settimana si incontravano nella casa di don Sopocko per una conferenza sulla vita spirituale. All’inizio di novembre gli chiesero di guidare un ritiro spirituale come preparazione alla solennità della Madre di Misericordia di Ostra Brama, poiché proprio in quel giorno desideravano rinnovare i loro voti privati. Don Sopocko accolse questa domanda con gioia. Il 16 novembre sei signorine, dopo la Santa Messa, nella cappella delle suore carmelitane a Zarzecze, si consacrarono con i semplici voti al servizio del Salvatore Misericordiosissimo e della Sua Madre di Misericordia. Il sistema politico introdotto dalle nuove autorità atee e il pericolo di persecuzioni personali più tardi costrinsero le suore a abbandonare Vilna. Prima di partire Osinska chiese a don Sopocko di scrivere loro delle costituzioni di base per la congregazione che si stava formando in modo da poterle presentare alle autorità ecclesiastiche. Don Sopocko preparò in lingua latina il documento denominato „Congregationis religiosae votorum simplicium sub denominatione Ancillarum Misericordiae Divinae. Constitutiones.”
Il 26 agosto 1946 le suore partirono per Wroclaw (Breslavia) per continuare lì l’opera iniziata. Don Sopocko era impiegato anche nel lavoro pastorale fuori Vilna, e approfittava spesso dell’occasione per diffondere l’idea della Divina Misericordia. Le autorità della repubblica, nonostante il loro atteggiamento antireligioso, inizialmente tolleravano l’attività pastorale dei sacerdoti. Tuttavia, man mano iniziarono a limitare il loro lavoro, particolarmente tramite l’impedimento della catechizzazione della gioventù e dei bambini. Don Sopocko organizzò un corso di catechesi presso la chiesa di San Giovanni, dove ogni giorno teneva corsi pomeridiani di catechesi e pedagogia, frequentati da alcune decine di persone. Questi corsi si svolgevano clandestinamente. L’informazione su questi incontri giunse alle autorità. Don Sopocko fu convocato al commissariato. Il pericolo di dover subire delle sanzioni era molto grave, compresa l’eventualità di deportazione in Siberia.
Contemporaneamente, a luglio del 1947, ricevette una provvidenziale chiamata da parte dell’arcivescovo R. Jalbrzykowski che stava a Bialystok. Era chiamato a lavorare in quella parte dell’arcidiocesi. Decise dunque di partire da Vilna il più presto possibile, anche perché stava per finire il periodo assegnato per il rimpatrio nella Polonia Popolare. Prima di partire, illudendosi di lasciare Vilna per un breve periodo, visitò la cappella della Madre di Misericordia di Ostra Brama e alla fine di agosto del 1947 partì per Bialystok. Era l’ultimo trasporto dei Polacchi che si recavano in Polonia via Kaunas e via Prussia Orientale. L’8 settembre il treno varcò il confine della Repubblica Popolare Polacca e don Sopocko giunse a Bialystok.
Professore del seminario arcidiocesano a Bialystok
Arrivato a Bialystok don Sopocko si presentò all’arcivescovo per ottenere gli incarichi che avrebbe dovuto intraprendere nelle nuove condizioni. Si recò anche a Varsavia, al Ministero degli Interni, per ritirare i libri confiscati durante il viaggio da Vilna (Vilnius) a Bialystok. A Varsavia colse l’occasione per andare a trovare il cardinale A. Hlond, interessato alla faccenda della Divina Misericordia. Il cardinale gli riconsegnò il suo elaborato, scritto ancora nel 1940 a Vilna, intitolato “De Misericordia Dei deque eiusdem festo instituendo”.
Verso la fine di settembre don Sopocko andò per alcuni giorni a Myslibórz, dove Jadwiga Osinska e Izabela Naborowska erano agli inizi dell’organizzazione della vita nella comunità religiosa in una casa ricevuta in dono dall’amministatore apostolico di Gorzów don E. Nowicki. Era la prima opportunità di incontrare le sorelle dopo la loro partenza da Vilna. Guardando la chiesa e la casa offerta alle suore, notò una somiglianza sconvolgente di questi edifici con quelli visti da Suor Faustina Kowalska in una visione che si riferiva alla prima casa della congregazione preannunciata a lei durante le apparizioni. Rimaneva in contatto con le suore aiutandole con i suoi consigli e con l’appoggio spirituale. Sorvegliava lo sviluppo generale della congregazione essendone fondatore.
A ottobre iniziarono i corsi nel seminario ecclesiastico. Don Sopocko teneva gli stessi corsi che conduceva a Vilna: catechesi, pedagogia, psicologia e storia della filosofia. Il lavoro e la presenza di don Sopocko nel seminario non si limitavano soltanto ai corsi. Come a Vilna, continuava a essere confessore degli alunni. Spesso, su richiesta del padre spirituale, teneva anche dei ritiri. Gli anni di lavoro di don Sopocko nel seminario coincisero con la sua polivalente attività pastorale, religioso-sociale ed educativa. Un campo importante di questa sua attività era il lavoro per la sobrietà della società.
Sin dai tempi passati a Vilna, l’opera che impegnava di più don Sopocko e gli fu particolarmente cara, era quella della Divina Misericordia. Con il più grande impegno e fedeltà si dedicò a quest’opera sino alla fine. Senza scoraggiarsi a causa delle riserve e degli ostacoli da parte delle autorità della Chiesa nell’approvazione del culto, causati da alcune irregolarità nella sua diffusione spontanea ed anche da pubblicazioni che non sempre presentavano l’idea della Divina Misericordia in modo corretto, don Sopocko infaticabilmente correggeva gli errori e spiegava le basi teologiche del culto.
Don Sopocko, come a Vilna così a Bialystok, era confessore di religiose. Confessava tra l’altro le suore della Congregazione delle Missionarie della Sacra Famiglia che avevano una casa in via Poleska. Venendo lì per svolgere il suo ministero spirituale notò la possibilità di allargarlo coinvolgendo gli abitanti della zona. Poiché numerosi di essi si incontravano nella piccola cappellina che si trovava nella casa delle suore per partecipare alle funzioni che vi erano organizzate, don Sopocko si impegnò per ampliare la cappella. Con il consenso e l’aiuto delle suore la cappella fu ingrandita, sfruttando una delle stanze della casa.
Il 27 novembre 1957, giorno della Solennità di Cristo Re si tenne la benedizione della cappella che fu dedicata alla Sacra Famiglia. In questo modo nacque un centro pastorale autonomo per gli abitanti della zona. Verso la fine degli anni 50 don Sopocko intraprese due iniziative simili collegate con la costruzione di edifici di culto e organizzò un altro centro pastorale. Uno di queste iniziò con la proposta di M. e J. Cembrzynski che volevano donare alle suore della congregazione del Salvatore Misericordiosissimo in Myslibórz una casa in via Celownicza. Dopo aver ottenuto il permesso delle autorità fu eretto un edificio che purtroppo non fu approvato dalla commissione a causa di piccole inesattezze nella realizzazione del piano. Un’altra azione che impegnò don Sopocko fu la costruzione della chiesa in via Wiejska, nel quartiere Nowe Miasto. Nel 1959 concretizzò l’acquisto di un appezzamento di terreno insieme alla casa in via Wiejska 41, coprendo quasi la metà dei costi con i propri risparmi. Col progetto di costruire una chiesa don Sopocko collegava il piano intrapreso già a Vilna di erigere un tempio dedicato alla Divina Misericordia. Anche questa volta fu costretto a rassegnarsi e ad accettare l’insuccesso dei propri progetti.
Nel 1958, mentre teneva un ritiro per i sacerdoti, don
Sopocko subì un danno al nervo facciale. Da allora parlare in pubblico ad alta voce gli costava
uno sforzo enorme. Anche un incidente automobilistico che
subì nel 1962 a Zakopane dove partecipava a un convegno di professori di
teologia pastorale lasciò una sua impronta e segnò la sua salute. Tutto questo
fece sì che ogni volta il ministero domenicale nella chiesa comportasse un
serio danno alle sue capacità di lavoro per i giorni successivi. Presentò in curia
un certificato medico chiedendo di essere dimesso dal ministero pastorale
presso la chiesa di Sant’Adalberto. A settembre don Sopocko dichiarò nuovamente
che gli era fisicamente impossibile continuare la pastorale, e in risposta il
18 settembre 1962 gli arrivò dalla curia un documento che lo dispensava dai
compiti di professore del seminario.
Verso la fine della vita
Questo passaggio improvviso alla pensione fu per lui una sopresa. Sempre attivo, impegnato in molteplici lavori e compiti, forse per la prima volta nella vita, a parte il periodo in cui si nascondeva a Czarny Bór, si trovò di fronte al fatto di avere tempo illimitato unicamente a sua disposizione. Svolgeva il ministero sacerdotale nella cappella in via Poleska. Avendo più tempo portò a compimento i lavori relativi alla Misericordia. In breve, quando cambiò l’atmosfera che era stata creata intorno a quest’opera, vi si consacrò con un ardore tutto nuovo. La ricca personalità sacerdotale di don Sopocko, la sua formazione spirituale e la sua autorità che risultava da esperienze straordinarie della vita, e con questo la sua grande umiltà, attiravano i fedeli.
Don Sopocko cercava anche di portare avanti nella cappella una pastorale nella dimensione propria a un centro autonomo. Organizzava le funzioni religiose e le confessioni, e durante la Quaresima, dei ritiri. Senz’altro è stato lui a mettere le basi per un centro pastorale periferico che successivamente divenne una parrocchia. Quando era ancora in buona salute e le forze glielo permettevano, cercava di partecipare alle solennità diocesane. Era presente ai vari incontri sacerdotali: ritiri, conferenze decanali, convegni per catechisti, simposi scientifici e persino incontri di amici. Cercava sempre di portare qualcosa di positivo. Era edificante per gli altri il suo atteggiamento di maturità sacerdotale, umiltà e semplicità. Si sentiva sempre responsabile per i presbiteri della diocesi, che in gran parte erano stati suoi allievi. Partecipava volentieri alle solennità e feste del seminario. E soprattutto appoggiava il seminario spiritualmente con la sua preghiera. Dava anche un sussidio materiale, specialmente ai seminaristi provenienti da famiglie povere, facendolo con una straordinaria delicatezza e discrezione.
Avendo sempre più tempo a disposizione, si dedicò ad approfondire l’idea della Divina Misericordia. Aveva raccolto molto materiale, aveva a disposizione gli elaborati già iniziati e riflessioni del tutto nuove. Iniziò dunque a scrivere con impegno. In effetti, preparò una serie di opere, tra le quali la più importante era la pubblicazione di quattro volumi “La Misericordia di Dio nelle sue opere”. Il primo volume fu pubblicato a Londra ancora nel 1959, e gli altri tre volumi negli anni 60 a Parigi, grazie all’aiuto di persone votate all’opera della Divina Misericordia che abitavano nell’ovest europeo. Quest’opera fu tradotta anche in lingua inglese.
Una circostanza importante che stimolava l’impegno di don Sopocko fu il fatto che il culto della Divina Misericordia continuava a svilupparsi mentre questa idea destava l’interesse dei teologi. Un altro stimolo e un incoraggiamento a lavorare per la missione della Divina Misericordia fu il processo informativo per la beatificazione di suor Faustina Kowalska inizato nel 1965 dall’arcivescovo di Cracovia Karol Wojtyla. Anche don Sopocko fu impegnato in questo processo come testimone.
L’idea della Divina Misericordia e il culto giunsero in molte nazioni del mondo, ma indubbiamente un ruolo di spicco, soprattutto agli inizi di quest’opera, svolse proprio don Sopocko, un sacerdote che lavorava ai confini della Polonia Orientale. Dedicò a quest’opera quasi tutta la sua vita, dovette sopportare molti dispiaceri e soffrì molto a causa di essa. Raccomandava la Divina Misericordia come mezzo efficace per vincere le sventure del mondo moderno, le sue delusioni e i suoi scoraggiamenti, le sue debolezze e il suo avvilimento. Per poter guarire, il mondo deve tenere presente che, come usava dire: “Il Vangelo non consiste nel predicare che i peccatori devono diventare buoni, bensì nel predicare che Dio è buono con i peccatori”.
Don Sopocko arrivò ai bellissimi giubilei di 50 e poi di 60 anni di sacerdozio. Le celebrazioni di questi anniversari nel seminario divennero per i partecipanti un’esperienza molto commovente ed istruttiva. In quest’occasione numerosi candidati al sacerdozio udirono la testimonianza della sua vita sacerdotale eccezionalmente ricca di molteplici attività e poterono conoscere il suo atteggiamento spirituale. In queste celebrazioni i più edificanti erano i discorsi del festeggiato stesso. Quel sacerdote segnato dagli anni e dalle difficoltà della vita e anche da dolorose esperienze interiori era giunto ormai alla fine della sua vita. Il suo discorso fu il più conciso di tutti i discorsi pronunciati quel giorno. L’anziano sacerdote espresse la profonda gratitudine a Dio per il dono del sacerdozio e poi confessò con grande umiltà che nella sua lunga vita sacerdotale non sempre era stato fedele ai compiti che gli erano stati affidati e che era suo sincero desiderio chiederne scusa a Dio. Chiedeva a tutti i presenti di pregare affinché Dio Misericordioso gli perdonasse le sue infedeltà.
Molti partecipanti a questa festa sentirono che essa era un grande premio morale e una ricompensa a questo venerabile e benemerito sacerdote che aveva faticato tanto per l’opera di Dio, e soprattutto per la diffusione dell’idea della Divina Misericodia. L’unico segno di riconoscenza dei suoi meriti per la Chiesa e per l’arcidiocesi fu la nomina, tuttavia soltanto verso la fine della sua vita, nel 1972, a canonico del Capitolo Metropolitano.
Don Sopocko, durante tutta la sua vita era stato un uomo attivo, ma tutta la sua attività era fondata su solide basi spirituali. Quando diminuirono le forze fisiche e iniziò a essere cagionevole di salute, la vita spirituale prese sempre più spazio diventando il terreno del suo impegno e servizio a Dio. Le citazioni prese da varie letture, trascritte nel suo DIARIO testimoniano il fatto che proprio in questo modo comprendeva il suo ultimo ministero: “Bisogna trattare la vecchiaia come la vocazione a un amore più grande verso Dio e verso il prossimo. Dio ha dei piani nuovi nei confronti degli anziani, vuole andare nel profondo dell’uomo attraverso la rivelazione della sua vita interiore faccia a faccia. L’unico atto efficace che siamo capaci di compiere è la preghiera. In questa passività attiva tutto si sta preparando, tutto si decide, tutto si gioca. Il cielo sarà una recita del “PADRE NOSTRO”.
Morì nella sua stanzetta in via Poleska, il 15 febbraio 1975. Era una sera di sabato, il giorno di San Faustino, patrono di suor Faustina Kowalska.
Il defunto rimase nella memoria del clero e dei fedeli come un sacerdote esemplare che si era dedicato totalmente al servizio di Dio. In breve sorse il desiderio di sottolineare in modo particolare la sua figura luminosa, per la maggiore gloria di Dio e per il bene dei fedeli. Nel DIARIO di Santa Faustina è scritta una promessa del Signore Gesù che riguarda il suo confessore, don Michele Sopocko: “Nella sua corona ci saranno tante corone quante sono le anime che si salveranno tramite quest’opera. Io do il premio per le sofferenze, non per il buon esito del lavoro” (Diario, 90).
Il processo di beatificazione di don Michele Sopocko nella fase diocesana fu concluso il 29 settembre 1993. Il 20 dicembre 2004 la Congregazione delle Cause dei Santi in Roma promulgava il decreto che constatava l’eroicità delle virtù del Servo di Dio don Sopocko.
La solenne beatificazione del Servo di Dio Don Michele
Sopocko, confessore di suor Faustina Kowalska, si è tenuta il 28 settembre 2008
nel Santuario della Divina Misericordia a Bialystok, Polonia, 70 anni dopo la
morte di Santa Faustina: “Il Cuore misericordioso di Gesù - ha ricordato
nell'omelia l'arcivescovo Angelo Amato, prefetto della Congregazione delle
Cause dei Santi - ha forgiato due apostoli della carità divina: santa Faustina
Kowalska e il beato Michele Sopocko. E invita anche noi a essere testimoni di
perdono, donato e ricevuto, grati a questi due santi apostoli, che hanno
diffuso il messaggio evangelico non solo nella loro nobile patria polacca, ma
in tutta la Chiesa e in tutto il mondo”.
Autore: Don Henryk Ciereszko
Fonte : www.faustina-messaggio.com