Beatification
of José Luis Sanchez del Rio in the stadium of Guadalajara Mexico
Béatification
de José Luis Sanchez del Rio à Guadalajara.
Saint José Luis Sánchez del Río
Martyr mexicain (+ 1928)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12539/Saint-Jose-Luis-Sanchez-del-Rio.html
MESSE ET BÉATIFICATION DE 13 MARTYRS MEXICAINS
HOMÉLIE DU CARDINAL JOSÉ SARAIVA MARTINS
1. Je salue de manière particulière leurs
Eminences MM. les Cardinaux, Leurs Excellences les Evêques, les éminentes
Autorités, les prêtres et les fidèles des diocèses où ces martyrs naquirent ou
versèrent leur sang. J'adresse en outre un salut aux familles de ces nouveaux
bienheureux, et je m'unis à leur action de grâce.
"Yahvé est mon berger, rien ne me manque"
(Ps 22, 1). En ce jour, l'Eglise proclame Jésus Christ comme le Roi de
l'Univers. L'image du roi-pasteur que reprend le prophète Ezéchiel, s'identifie
pleinement avec Jésus Christ, le Bon Pasteur qui donne sa vie pour ses brebis
(Jn 10, 11), et qui, une fois accomplie sa mission, remettra le Royaume au
Père, pour que Dieu soit tout en toutes choses (cf. 1 Co 15, 24-28). Il est le
Pasteur et le Roi de l'humanité, qui conduit son troupeau vers des sources
tranquilles, en montrant une sollicitude particulière pour les brebis blessées
et égarées.
En outre, le Christ est le Roi car il est le
"Premier-Né de toute créature, car c'est en lui qu'ont été créées toutes
choses [...] le Principe [...] car Dieu s'est plu à faire habiter en lui toute
la Plénitude et par lui à réconcilier tous les êtres pour lui" (Col 1,
15.17-20), comme l'affirme l'Apôtre saint Paul.
2. Cette solennité du Christ Roi revêt une
signification tout à fait particulière pour le peuple mexicain. Le Pape Pie XI,
à la fin de l'Année Sainte 1925, proclama cette fête pour l'Eglise universelle.
Quelques mois plus tard, commencèrent sur cette terre les persécutions contre
la foi catholique et, au cri de "Vive le Christ Roi!", de nombreux
fils de l'Eglise moururent, reconnus comme martyrs, dont treize d'entre eux ont
été aujourd'hui béatifiés.
Les martyrs sont les témoins privilégiés de la royauté
du Christ. Ils avaient une claire conscience que le royaume d'amour du Christ
doit être instauré, même au coût de sa propre vie. La foi des martyrs est une
foi éprouvée, comme l'atteste le sang qu'ils ont versé pour elle (Saint
Augustin, Sermo 329). Avec tous les saints, ils sont les bénis
qui doivent prendre possession du Royaume préparé pour
eux, depuis la création du monde (cf. Mt 25, 34), comme nous l'avons entendu
dans l'Evangile qui vient d'être proclamé.
3. En outre, cette fête revêt en ce jour une
signification particulière. Aujourd'hui, l'Eglise qui est au Mexique contemple
avec une joie particulière la foi et la force de ces 13 hommes qui,
reconnaissant le royaume du Christ, offrirent leur vie de manière héroïque dans
les années 1927 et 1928. Dans des situations hostiles et dans différentes
Eglises particulières, ces fils fidèles de l'Eglise rendirent un témoignage
louable des engagements pris le jour de leur baptême, se révélant capables de
verser leur sang par amour du Christ et de son Eglise, qui était injustement
persécutée.
Il est significatif que dix des treize nouveaux
bienheureux fussent laïcs, originaires des Etats de Jalisco, Michoacán et
Guanajauto. La plupart de ces laïcs étaient mariés et formaient des familles
chrétiennes; les autres, bien que n'étant pas mariés, étaient membres de
familles chrétiennes pieuses et de grande moralité.
Ce nouveau groupe de martyrs comprend également trois
prêtres, qui moururent pour accomplir héroïquement leur ministère sacerdotal et
missionnaire, comme ce fut le cas du missionnaire clarétin espagnol, Andrés
Solá Molist, c.m.f., qui mourut après une longue et douloureuse agonie, avec le
Père José Trinidad Rangel et le laïc Leonardo Pérez Larios, dans l'Etat de
Guanajuato. De même, le prêtre de Vera Cruz, Angel Darío Acosta, qui n'épargna
pas ses efforts pour exercer son ministère sacerdotal dans un climat hostile et
de persécution, subit le martyre dans des circonstances semblables. Ayant suivi
l'exemple de Jésus Bon Pasteur, ces prêtres, avec les 22 prêtres mexicains
diocésains canonisés à Rome par le Pape Jean-Paul II au cours du Grand Jubilé
de l'Incarnation de l'An 2000, sont un modèle et un exemple de charité et de
zèle pastoral héroïques, principalement pour tous les prêtres mexicains.
4. La liste de ces bienheureux s'ouvre par
Anacleto González Flores, qui versa son sang avec les frères Jorge et Ramón
Vargas González, et Luis Padilla Gómez, dans cette ville, au cri de "Je
meurs mais Dieu ne meurt pas" "Vive le Christ Roi!".
Anacleto González Flores donna sa vie au Créateur, après une vie d'intense piété
et un apostolat fécond et audacieux. Après avoir reçu une solide formation
humaine et chrétienne, il se consacra à la lutte pour les droits des plus
faibles. Connaisseur fidèle de la Doctrine sociale de l'Eglise, il chercha, à
la lumière de l'Evangile, à défendre les droits fondamentaux des chrétiens, à
une époque de persécution.
Parmi les droits que défendirent en priorité Anacleto
González et ses compagnons martyrs se trouvait le droit à la liberté de
religion, un droit qui découle de la dignité humaine elle-même. Comme l'affirme
le Concile Vatican II, "cette liberté consiste en ce que tous les hommes
doivent être soustraits à toute contrainte de la part tant des individus que
des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte
qu'en matière religieuse, nul ne soit forcé d'agir contre sa conscience ni
empêché d'agir, dans de justes limites, en privé comme en public, seul ou
associé à d'autres" (Dignitatis humanae, n. 2).
Soutenus par un profond amour pour Jésus Christ et
pour leur prochain, ces nouveaux bienheureux ont défendu ce droit de manière
pacifique, même au prix de leur sang. Loin d'alimenter des affrontements
sanglants, ils recherchèrent la voie pacifique et conciliatrice, afin que
soient reconnus ce droit et d'autres droits fondamentaux, niés aux catholiques
mexicains. Anacleto González et ses compagnons martyrs cherchèrent à être, dans
la mesure du possible, des artisans de pardon et un facteur d'unité réciproque
à une époque où le peuple était divisé.
5. Convaincus que "la Vie c'est le Christ et
mourir représente un gain" (Ph 1, 21), nos martyrs nourrirent leur
aspiration à travers la participation assidue à la Sainte Eucharistie et son
adoration. De fait, la profonde dévotion eucharistique est l'un des traits qui
réunissent ces treize martyrs. Tous, prêtres et laïcs, démontrèrent un amour
particulier pour le Christ dans l'Eucharistie. Il est bon de rappeler que trois
des nouveaux bienheureux, les frères Ezequiel et Salvador Huerta Gutiérrez et
Luis Magaña Servín, furent membres de l'Association nocturne du Très Saint
Sacrement, une Association possédant une longue tradition au sein du peuple
mexicain. De la prière assidue et fervente devant le Très Saint Sacrement, nos
frères tirèrent la force surnaturelle de supporter de façon chrétienne le martyre,
parvenant même à pardonner à leurs bourreaux.
L'intense vie eucharistique de ces bienheureux doit
constituer pour nous un exemple et un encouragement pour approfondir toujours
davantage notre vie eucharistique. A quelques jours de la clôture de l'Année de
l'Eucharistie, et un an après la joyeuse célébration du XLVIII Congrès
eucharistique international, qui s'est tenu dans cette bien- aimée ville de
Guadalajara, nous demandons l'intercession de ces fidèles fils de l'Eglise,
afin qu'ils nous aident à accroître le respect, la participation active et
l'accueil digne de Jésus Christ présent dans l'Eucharistie. En outre, nous leur
demandons la grâce d'être d'humbles adorateurs du Très Saint Sacrement, comme
ils le furent eux-mêmes. Que l'exemple de leur vie, qu'ils donnèrent jusqu'au
martyre, soit pour nous un modèle privilégié d'authentique spiritualité et de
profonde vie eucharistique!
6. En raison de son courage et de son jeune âge,
il faut mentionner de manière particulière l'adolescent José Sánchez del Río,
originaire de Sahuayo, Michoacán, qui, à quatorze ans, sut rendre un témoignage
courageux à Jésus Christ. Il fut un fils exemplaire et se distingua par son
obéissance, sa compassion et son esprit de service. Dès le début des
persécutions s'éveilla en lui le désir d'être un martyr du Christ. Sa
conviction de vouloir verser son sang pour Jésus fut telle qu'elle étonna ceux
qui le connaissaient. Il reçut la palme du martyre après avoir été torturé et
avoir adressé ces dernières paroles à ses parents: "Nous nous
reverrons au ciel. Vive le Christ Roi! Vive la Vierge de Guadalupe!".
Le jeune bienheureux José Sánchez del Río doit tous
nous exhorter, et surtout vous, les jeunes, à témoigner du Christ dans notre
vie quotidienne. Chers jeunes, le Christ ne vous demandera probablement pas de
verser votre sang, mais il vous demande dès à présent de rendre témoignage à la
vérité dans votre vie (cf. Jn 18, 37), dans un climat d'indifférence à
l'égard des valeurs transcendantes, ainsi que de matérialisme et d'hédonisme
qui cherchent à étouffer les consciences. En outre, le Christ s'attend à ce que
vous soyez ouverts afin de pouvoir recevoir et accueillir le projet qu'Il a
préparé. Lui seul possède, pour chacun de vous, les réponses aux interrogations
de votre vie, et il vous invite à le suivre dans la vie matrimoniale,
sacerdotale ou religieuse.
7. "Venez, les bénis de mon père, recevez en
héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde"
(Mt 25, 34).
Nos martyrs doivent également être pour nous un modèle
d'amour inconditionné envers Dieu et notre prochain. L'exemple de leur vie et
leur intercession doivent nous aider à vivre avec générosité notre vie, face
aux autres, en nous rappelant toujours des paroles de Jésus: "Dans
la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à
moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 40).
La charité que nous sommes appelés à vivre, le
commandement nouveau (cf. Jn 13, 34), dépasse toute limite posée par une
logique humaine et égoïste. C'est une charité qui se traduit en unité, en
respect, en service, en aide efficace et effective aux indigents, une charité
vécue très souvent de manière héroïque, au sein de sa propre famille ou en
dehors de celle-ci, une charité qui, suivant l'exemple du Christ et de ses
martyrs, est toujours disposée à pardonner.
De la même façon, nos nouveaux bienheureux méritent
qu'on reconnaisse qu'ils ont été des fils très fidèles de l'Eglise catholique
et du Pontife Romain. Nous leur demandons, également pour nous, une fidélité
héroïque à l'Eglise, à la personne et aux enseignements du Pontife Romain, car
ils sont pour nous une expression légitime de la phrase que le Pape Jean-Paul
II aimait tant répéter: "Mexique, toujours fidèle!".
"Tous les temps sont des temps de martyre" -
avertit saint Augustin d'Hippone (Sermon 6) - car "tous ceux qui
veulent vivre dans le Christ avec piété seront persécutés" (2 Tm 3, 12).
Chers frères, vivre pleinement notre don fidèle et quotidien au Christ, par
amour pour Lui, pour tous les hommes, comporte de nombreux sacrifices et
renoncements. Malgré cela, le Christ sera toujours disposé à nous donner la
force nécessaire pour pouvoir le servir et aimer nos frères, en premier lieu
les plus faibles et ayant besoin d'amour, de compréhension et de pardon.
8. Ces treize fils fidèles de l'Eglise avaient
également une autre caractéristique commune. Ils se distinguèrent, outre par
leur intense vie eucharistique, par leur dévotion filiale à la Mère de Dieu,
sous son titre de Vierge de Guadalupe. La plupart d'entre eux, comme les autres
saints martyrs déjà canonisés, moururent en prononçant son nom. Nous lui
demandons de manière particulière de nous offrir sa protection maternelle pour
tout le peuple mexicain, et également pour tout le continent, afin que l'enthousiasme
demeure et s'accroisse.
Avec Elle, Mère de la Nouvelle Evangélisation, nous
rendons grâce au Père pour ces nouveaux bienheureux. De même, nous rendons
grâce pour l'Eglise qui est au Mexique, qui ne cesse de porter des fruits de
sainteté. Que le Christ Roi, le Bon Pasteur, règne dans nos coeurs! Vive le
Christ Roi! Vive la Vierge de Guadalupe!
Amen!
HOLY MASS AND CANONIZATION OF THE
BLESSEDS:
HOMILY OF HIS HOLINESS POPE FRANCIS
At the start of today’s celebration, we addressed this
prayer to the Lord: “Create in us a generous and steadfast heart, so that we
may always serve you with fidelity and purity of spirit” (Collect).
By our own efforts, we cannot give ourselves such a
heart. Only God can do this, and so in the prayer we ask him to give it
to us as his “creation”. In this way, we come to the theme
of prayer, which is central to this Sunday’s scriptural readings and
challenges all of us who are gathered here for the canonization of new
Saints. The Saints attained the goal. Thanks to prayer, they had a
generous and steadfast heart. They prayed mightily; they fought and they
were victorious.
So pray! Like Moses, who was above all a
man of God, a man of prayer. We see him today in the battle against
Amalek, standing atop the hill with his arms raised. From time to time,
however, his arms would grow weary and fall, and then the tide would turn
against the people. So Aaron and Hur made Moses sit on a stone and they
held up his arms, until the final victory was won.
This is the kind of spiritual life the Church asks of
us: not to win by war, but to win with peace!
There is an important message in this story of Moses:
commitment to prayer demands that we support one another. Weariness
is inevitable. Sometimes we simply cannot go on, yet, with the support of
our brothers and sisters, our prayer can persevere until the Lord completes his
work.
Saint
Paul writes to Timothy, his disciple and co-worker, and urges him to hold
fast to what he has learned and believed (cf. 2 Tim 3:14).
But Timothy could not do this by his own efforts: the “battle” of perseverance
cannot be won without prayer. Not sporadic or hesitant prayer, but prayer
offered as Jesus tells us in the Gospel: “Pray always, without ever
losing heart” (Lk 18:1). This is the Christian way of life: remaining steadfast in
prayer, in order to remain steadfast in faith and testimony.
Here once again we may hear a voice within us, saying: “But Lord, how can we
not grow weary? We are human… even Moses grew weary...!” True, each
of us grows weary. Yet we are not alone; we are part of a Body! We
are members of the Body of Christ, the Church, whose arms are raised day and
night to heaven, thanks to the presence of the Risen Christ and his Holy
Spirit. Only in the Church, and thanks to the Church’s prayer, are we able
to remain steadfast in faith and witness.
We
have heard the promise Jesus makes in the Gospel: “God will grant justice to
his chosen ones, who cry to him day and night” (cf. Lk 18:7).
This is the mystery of prayer: to keep crying out, not to lose heart, and
if we should grow tired, asking help to keep our hands raised. This is
the prayer that Jesus has revealed to us and given us in the Holy Spirit.
To pray is not to take refuge in an ideal world, nor to escape into a false,
selfish sense of calm. On the contrary, to pray is to struggle, but
also to let the Holy Spirit pray within us. For the Holy Spirit teaches
us to pray. He guides us in prayer and he enables us to pray as sons and
daughters.
The saints are men and women who enter fully into the mystery of prayer. Men and women who struggle with prayer, letting the Holy Spirit pray and struggle in them. They struggle to the very end, with all their strength, and they triumph, but not by their own efforts: the Lord triumphs in them and with them. The seven witnesses who were canonized today also fought the good fight of faith and love by their prayers. That is why they remained firm in faith, with a generous and steadfast heart. Through their example and their intercession, may God also enable us to be men and women of prayer. May we cry out day and night to God, without losing heart. May we let the Holy Spirit pray in us, and may we support one another in prayer, in order to keep our arms raised, until Divine Mercy wins the victory.
©
Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Saint José Sánchez del Río
Profile
Childhood friend of Father Marcial Maciel who
founded the Legionnaires of Christ and who witnessed
José’s death. At age 13 the boy became
a flag-bearer in the Cristero army who were fighting
to remain Catholic in the face
of anti-religious government
decrees; his two older brothers, Macario and Miguel, were soldiers, but no one would let
José become a front-line soldier as he
wanted. Captured by
government troops, he was imprisoned, abused, mutilated, and ordered
to renouce Christianity; José refused. Martyr.
Born
- hacked with machetes,
stabbed with bayonets and finally shot on 10 February 1928 in Sahuayo, Michoacán de Ocampo, Mexico
- interred in the Church of
the Sacred Heart of Jesus, Sahuayo
- a bone fragment relic enshrined in the church of the Immaculate Conception,
Taft, Texas
- 22 June 2004 by Pope John Paul II (decree of martyrdom)
Additional Information
- other
sites in english
- Catholic News Agency: The Beatification Announcement
- Catholic News Agency: The Beatification Miracle
- Communio
- Deborah Castellano Lubov
- Father Robert McTeigue
- Find A Grave
- Hagiography Circle
- Pope Benedict XVI: Apostolic Letter of Beatification
- Regina Magazine
- Soul Candy
- Vatican: José
Anacleto González Flores and eight Companions
- Vatican News Service
- Wikipedia
- images
- video
- sitios
en español
- fonti
in italiano
Readings
José
Sánchez del Río was born on 28 March 1913 in Sahuayo, Michoacán, Mexico.
Wanting to defend the faith and rights of Catholics, he followed in the footsteps
of his two older brothers and asked his mother for permission to join the
Cristeros. She objected, telling him that he was too young. “Mama”, he replied,
“do not let me lose the opportunity to gain Heaven so easily and so soon”.
On
5 February 1928 the young boy was captured during a battle and imprisoned in
the church sacristy. In order to terrorize him, soldiers made him watch the
hanging of one of the other captured Cristeros. But José encouraged the man,
saying, “You will be in Heaven before me. Prepare a place for me. Tell Christ
the King I shall be with him soon”.
In
prison, he prayed the Rosary and sang songs of faith. He wrote a beautiful
letter to his mother telling her that he was resigned to do God’s will. José’s
father attempted to ransom his son, but was unable to raise the money in time.
On
10 February 1928 the teenager was brutally tortured and the skin of the soles
of his feet was sheered off; he was then forced to walk on salt, followed by
walking through the town to the cemetery. The young boy screamed with pain but
would not give in.
At
times the soldiers stopped him and said, “If you shout, “Death to Christ the
King’, we will spare your life”. But he answered: “Long live Christ the King!
Long live Our Lady of Guadalupe!”.
Once
he arrived at the cemetery, José was asked once more if he would deny his
faith. The 14 year old shouted out: “Long live Christ the King!”, and was
summarily shot. – Vatican beatification biography
MLA
Citation
- “Saint
José Sánchez del Río“. CatholicSaints.Info. 30 August 2020. Web. 9 February 2021. <http://catholicsaints.info/saint-jose-sanchez-del-rio/>
SOURCE :
http://catholicsaints.info/saint-jose-sanchez-del-rio/
14 year-old Mexican martyr to be beatified Sunday
Mexico City, Mexico, Nov 4, 2005 / 12:00 am MT (CNA).-
Cardinal Juan Sandoval Iñiguez of Guadalajara, Mexico,
announced this week the beatification on Sunday, November 20, of Jose Luis
Sanchez del Rio, a 14 year-old Mexican who died during the persecution of the
Cristeros. At the request of Pope Benedict XVI, Sanchez del Rio will be
beatified together with 12 other martyrs who were part of the movement to
resist the oppression of the Mexican government under Plutarco Elias Calles,
during the early part of the 20th century.
Sanchez del Rio was born on March 28, 1913, and died
on February 10, 1928.
His martyrdom was witnessed by two boyhood
friends. One of them, Father Marcial Maciel, who went on to found the
Legionnaires of Christ, revealed in his book, My Life is Christ, that Sanchez
del Rio was “captured by government forces,” who demanded he “renounce his
faith in Christ, under threat of death. Jose refused to accept apostasy.”
“Consequently they cut the bottom of his feet and
obliged him to walk around the town toward the cemetery,” Father Macial
wrote. “He cried and moaned with pain, but he did not give in. At times
they stopped him and said, ‘if you shout ‘Death to Christ the King’ we will
spare your life.’ Jose Luis finally died shouting ‘Long live Christ the
King’ while his assassins fired upon him.”
Likewise, the founder of the Priestly Confraternity of
the Workers of the Kingdom of Christ, Father Enrique Amescua Medina, recalled
that as they were accompanying him in his martyrdom, Sanchez del Rio told him
to flee saying, “You will do things I will not be able to do.”
The remains of Jose Luis lie at the Church of the
Sacred Heart of Jesus in Sahuayo, Mexico.
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/14_yearold_mexican_martyr_to_be_beatified_sunday
Blessed Jose Sanchez Del Rio
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HERE TO READ ABOUT HIS CANONIZATION!
Blessed Jose Luis Sanchez Del Rio was born in
Sahuayo, Michoacan (Mexico), on March 28, 1913—his parents were Macario Sanchez
and María del Río. At the age of 13 , Jose begged God that he too might be able
to die in defense of his Catholic faith. In response to the bitter persecution
of the Catholic Church by the government of Plutarco Calles, a movement of
Catholics called the “Cristeros” rose up in defense of the Faith. Jose Luis
Sanchez del Rio told his mother, “In order to go to Heaven, we have to go to
war.”
He begged his mother to permit him to accompany the Cristeros, saying "Never has it been so easy to obtain Heaven!" Eventually she allowed him to join the other men in his family who were going. Given his youth, it required much pleading before the Cristero general finally gave him permission to join them, albeit only as a flag bearer. Only a short while after Jose joined the Cristeros, a battle was joined between the government forces and the Cristeros in which the general’s horse was killed. The young man said to the general, “Take my horse and save yourself. You’re the general, and what am I worth to the cause?” The general refused at first to take the young man’s horse, but Jose insisted, and finally the general got on the horse and fled.
When the government troops caught
up to the youth, he said to them, “You are going to take me, but I don’t
surrender.” When Jose was first captured, the government troops forced him
to witness the execution of another Cristero, thinking that he would weaken in
his defiance when he saw the killing. Instead, rather the opposite
happened—Jose encouraged the man, who while preparing to be executed was
wavering in the face of death, to embrace his martyrdom, and the man died
heroically for his faith!
Jose was imprisoned in a town called Sahuayo (in Michoacan), in the parish church, which they were using as a jail. The local government authority, a man named Rafael Picasso, asked for a large ransom to let Jose go, because despite his age, they were going to shoot him as they did all the other Cristeros who refused to apostatize. However, Jose told his people not to offer them any money since because he wanted to go to Heaven, he would just go back to the struggle.
The government officials encouraged Jose to write a letter to his aunt Maria Sanchez, and they told his aunt to tell Jose’s mother that she should come and pass by the church. They thought that if Jose could see his mother close-up, he would weaken in his resolve at seeing her tears, but he did not waiver. Witnesses say that his food was brought to him in a small basket, and in that food his uncle, Fr. Ignacio Sanchez, would put a consecrated Host. When he got it, he knelt there in the church, gave thanks, and then gave himself Holy Communion. People walking by the church on the street said that they could hear Jose praying the rosary and singing hymns to Our Lady—he never wavered in his prayer life while he was imprisoned.
Picasso, the government official, had decided not only to use the parish church as a jail, but also as a chicken coop. He had a collection of fine and valuable imported fighting roosters, and had decided to house them in the church. When Jose arrived he saw the roosters running around the church and was indignant, and said, “This is not a barnyard!” He took them all by the neck and killed them, hanging them from a banister. According to some, Picasso had imported some of those very fine birds all the way from Canada, and this was the last straw; he was so indignant that he commanded that they execute the boy by firing squad. The soldiers noticed that Jose didn’t have any shoes on and they offered to give him some. He told them, “Why do I need shoes? What I want is to go to Heaven.”
Therefore, the soldiers brought Jose to be executed, and as they did so they began to strike him with the machetes they carried. Even worse, they chopped off the soles of Jose’s feet, and they forced him to walk along the rocky unpaved road to the cemetery. Instead of complaining, he shouted, “Long live Christ the King!” Witnesses said that the stones where Jose had trodden were all soaked in his blood, and although he moaned from the pain, he never weakened in his resolve.
When they got to the cemetery, Jose was already covered in his own blood. The soldiers showed him the grave, and said, “This is where we are going to bury you.” The boy responded, “That is good. I forgive all of you since we are all Christians.” He offered them his hand and said, “We’ll see each other in Heaven. I want you all to repent.” Perhaps trying to work on his love for his family, the soldiers asked him what he wanted them to tell his family; his response was, “Tell them that we will see each other in Heaven.” Finally, the soldiers told Jose that if he would say “Death to Christ the King,” they would free him and allow him to go home to his family. His response was, “Long live Christ the King!” At that point they shot him. As he was still alive after that, they gave him a coup de grace to the head and he died. Some versions of his story say that Jose made the sign of the cross in the ground with his own blood before being finally shot in the head.
Jose Luis Sanchez Del Rio was
killed on February 10, 1928, and was beatified by Pope Benedict XVI on November
20, 2005. For us, he is a constant reminder that the call to follow
Christ is for all people, whether young or old. His feast day is February
10—the day he died.
"Never has it been so easy to obtain
heaven!"
St. José Sánchez
del Río: The boy who died for love of Christ the King
October 25, 2016
José de Jesús Sánchez del Río went to visit the tomb
of a Cristero martyr in 1927, and asked God to let him also die in defense of
the Catholic faith. Not even a year would go by before his wish was fulfilled.
In February of 1928, he was assassinated for the cause of Christ. At his death,
Joselito, as his family affectionately called him, was just over a month shy of
his 15th birthday.
Pope Francis canonized the 14-year-old martyr on Oct.
16, 2016 in Rome, alongside six others.
Striking contrasts
The history of St. José Sanchez has some sad
coincidences. For one, the church of St. James the Apostle in Sahuayo, where
Joselito was baptized, became his prison.
Another sad parallel: His godfather for his First
Communion (in Mexico, it is tradition to choose a godfather or sponsor for
First Communion), Rafael Picazo Sanchez, was the one who ordered his
assassination.
Witnesses in the cause for Jose’s canonization
testified that he was a “normal, healthy kid with a joyful character,” as the
postulator, Comboni Missionary Father Fidel González, told El
Pueblo Católico.
“He went to his Catechism classes and was notable for
his commitment to difficult parish activities (…) Though it put his life at
risk since public worship was prohibited, he received the sacraments when he
could. He prayed the holy rosary each day with his family. Despite being very
young, José understood very well what Mexico was going through with the
persecution,” Father González said.
Fight for the faith
Despite being just a boy, José joined the Cristeros, a
movement trying to defend religious liberty in the country. He carried out
simple tasks, such as helping with the logistics for those who were fighting
the battle for the faith.
During one clash between the Cristero troops and the
federal forces, José saved one of the leaders of his army, the Cristero leader
Guizar Morfín. Morfin’s horse was killed and he was in danger of being
captured. José, seeing his predicament, quickly got off his horse and handed
him to his general: “My general,” he said, “take my horse and save yourself.
You are more needed by this cause than I am.”
General Guizar Morfín managed to escape, but the
federal troops captured José, taking him to the town of Cotija, beating and
rebuking him along the way. “We’re going to see how much of a man you really
are,” they told him.
During his imprisonment, he wrote a letter to his
mother: “Do not be worried about my death, as this would make me suffer … Be
courageous and send me your blessing, together with the blessing of my father.”
Saint Jose Luis Sanchez del Rio depicted in a painting
by Rene Martinez Valdez. The 14-year old martyr was canonized Oct. 16.
Picazo, his godfather, didn’t want to kill the boy and
offered him various proposals so as to save his life. He offered to register
him in a prestigious military school or send him to the United States, but the
boy refused these temptations since in order to get them, he would have to deny
his faith.
They also asked his family for a ransom of 5,000
pesos, but José also rejected this offer, saying that his faith was “not for
sale.”
On Feb. 10, 1928, they transferred José to a building
close to where he was being held and told his family that he would be shot. One
of his aunts managed to bring him Communion.
“I am sentenced to death. At 8:30 p.m., the moment
that I have desired so, so much will arrive. I thank you for all the kindnesses
you’ve shown me, you and Magdalena,” he wrote to his aunt.
The soldiers tortured him by cutting the bottoms of
his feet with a knife and forcing him to walk barefoot to his last resting
place, the cemetery of Sahuayo.
“I didn’t hear laments; I only heard the resigned
voice of José. I saw the footprints of blood from the soles of his feet at the
gate called Arregui that is on the street that leads to the cemetery; at the
inn they also tortured him. … They brought him to the cemetery where first he
was stabbed and then they gave him the final blow in the head,” a witness of
the martyrdom testified.
Once at the cemetery, José was stabbed by the
soldiers. With each strike, he shouted, “Long live Christ the King! Long live
Holy Mary of Guadalupe!” Then a military leader shot him twice in the head, put
his lifeless body in a small grave and covered him with dirt. It was 11:30 p.m.
on Feb. 10, 1928.
“Blessed José Sánchez del Río should inspire us all,
especially you young people,” Cardinal José Saraiva Martins said during the
homily of his beatification in 2005 in Guadalajara, “to be capable of giving
witness to Christ in our daily lives.”
SOURCE : https://denvercatholic.org/st-jose-de-jesus-sanchez-del-rio-boy-died-love-christ-king/
Châsse contenant les reliques du
saint
Effigy of Jose Sanchez del Rio "Beato
Martir" in the San Bernadino de Siena Parish church in Xochimilco, Mexico
City
San José Sanchez Del Rio Adolescente, martire
>>>
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Sahuayo, Messico, 28 marzo 1913 - 10 febbraio 1928
José Sánchez del Río, nato a Sahuayo in Messico da una
famiglia solidamente cristiana, emigrò ancora piccolo a Guadalajara, dove
ricevette la Prima Comunione e si distinse per la sua devozione mariana. A
seguito della promulgazione delle leggi anticlericali da parte del presidente
Plutarco Elías Calles, si formò l’esercito popolare dei “cristeros”, cui si
unirono anche i due fratelli di José, ma a lui, tredicenne, fu impedito.
Visitando la tomba dell’avvocato Anacleto González Flores, chiese a Dio di
poter morire in difesa della fede come lui. Diventato quindi portabandiera
dell’esercito cristero, venne catturato e messo in carcere, poi rinchiuso nel
battistero della chiesa di San Giacomo apostolo a Sahuayo, la sua parrocchia.
Rifiutò le proposte di liberazione, determinato a dare la sua vita fino in
fondo. Torturato quasi a morte, fu ucciso nel cimitero di Sahuayo il 10
febbraio 1928, a quattordici anni. È stato beatificato il 20 novembre 2005,
sotto il pontificato di Benedetto XVI, insieme ad altri dodici martiri messicani,
compreso anche il già citato Anacleto González Flores. È stato quindi
canonizzato domenica 16 ottobre 2016 da papa Francesco, insieme ad altri sei
Beati. I suoi resti mortali sono venerati dal 1996 sotto un altare laterale
della chiesa di San Giacomo a Sahuayo.
I primi anni
José Sánchez del Río è nato il 28 marzo 1913 a Sahuayo, nello stato di Michoacán, uno dei trentuno che compongono il Messico. I suoi genitori, Macario Sánchez e María del Río, hanno educato lui e gli altri tre figli – è il terzogenito – nel pieno rispetto della fede cattolica.
Avverte quasi subito il peso di una situazione politica decisamente instabile: a causa della grave miseria in cui versa la sua famiglia, deve emigrare a Guadalajara proprio poco dopo che, nel 1917, è entrata in vigore una nuova Costituzione. I suoi articoli tradiscono un’estrema intolleranza contro la Chiesa cattolica, che si traduce in vari atti sporadici, almeno per il momento.
Intanto Joselito, come lo soprannominano in famiglia, riceve la Prima Comunione e prosegue nella propria formazione. In essa gioca un ruolo importante la sua appartenenza all’Associazione Cattolica della Gioventù Messicana, una vera e propria avanguardia contro la crescente propaganda antireligiosa.
La guerra dei “cristeros”
Nel 1926 le intenzioni del presidente Plutarco Elías Calles diventano palesi: viene esplicitamente proibita per legge ogni forma di aggregazione ecclesiale, i sacerdoti stranieri vengono espulsi dal Paese, le scuole e alcune opere caritative vengono chiuse. Per ordine di papa Pio XI, le porte delle chiese vengono serrate, a causa dell’impossibilità di amministrare i sacramenti, almeno in maniera palese.
Ma i cattolici messicani non stanno certo fermi. Per iniziativa di alcuni laici, sorge quindi la Lega in Difesa della Libertà Religiosa, i cui membri, pur deplorando la guerra, decidono d’imbracciare le armi per scendere sullo stesso campo di chi vuole limitare la loro libertà. Al grido di «Viva Cristo Re», per cui vengono dispregiativamente chiamati “cristorreyeros” e più tardi “cristeros”, questi combattenti iniziano a moltiplicare i loro interventi specialmente negli Stati del Messico centrale.
La grazia invocata del martirio
Anche i fratelli maggiori di José, Macario e Miguel, chiedono e ottengono dai genitori di entrare nell’esercito volontario, agli ordini del generale Ignacio Sánchez Ramírez. A lui, invece, non è concesso: sembra che, avendo poco più di tredici anni, non possa essere un autentico soldato di Cristo, sebbene sia già cresimato.
Si sente quasi in colpa, confrontandosi con l’esempio dell’avvocato Anacleto González Flores, che aveva dovuto accettare l’intervento armato, ma era stato arrestato e torturato a morte. È pregando sulla sua tomba che gli viene da chiedere, quasi spontaneamente, la grazia del martirio. Insiste quindi ancora una volta con sua madre: «Non è mai stato così facile guadagnarsi il cielo come adesso», la supplica.
Portabandiera dell’esercito cristero
La sua insistenza viene premiata: nel 1927 José entra nelle fila dei cristeros sotto gli ordini del generale Prudencio Mendoza, il cui gruppo confluisce in quello del già citato generale Rubén Guízar Morfín, di stanza a Cotija.
Il suo compito è quello di attendente alle truppe, ma in seguito, grazie alla sua disciplina, alla sua religiosità e alla sua dedizione alla causa, diventa trombettista e portabandiera. Per proteggere la sua famiglia, chiede di farsi chiamare José Luis.
La battaglia di Cotija
Nella battaglia di Cotija, il 6 febbraio 1928, il cavallo del generale Guízar Morfín viene ferito a morte. José, che lo affianca, smonta dalla propria cavalcatura e gliela offre, dicendo: «La vostra vita è più utile della mia». L’uomo, seppur titubante, accetta.
Il ragazzo, quindi, spara per coprirgli le spalle, finché resta senza nemmeno un colpo in canna. Diventa quindi facile preda da parte dell’esercito federale, che cattura lui e Lorenzo, un giovanissimo indio.
In prigione
I due ragazzi quindi vengono ammanettati e spintonati a forza d’insulti; José, intanto, prega per chiedere la forza necessaria di sopportare. Un primo indizio della sua perseveranza appare quando, richiesto di entrare nell’esercito rivale per avere salva la vita, ribatte: «Piuttosto morto! Sono suo nemico, mi fucili!».
Viene quindi tradotto nel carcere di Cotija. Nella prigione, buia e fetida, al ragazzo torna in mente sua madre e chiede carta e inchiostro per scriverle. «Mia cara mamma», annota, «sono stato fatto prigioniero in combattimento oggi. Credo di stare per morire, ma non importa, mamma. Rassegnati alla volontà di Dio. Io muoio molto contento, perché muoio in prima linea, a fianco di Nostro Signore. Non affliggerti per la mia morte, questo mi dispiace: piuttosto, di’ agli altri miei fratelli che seguano l’esempio del più piccolo e tu fa’ la volontà di Dio. Abbi coraggio e mandami la tua benedizione insieme a quella di mio padre. Salutami tutti per l’ultima volta e tu ricevi per ultimo il cuore di tuo figlio che ti vuole tanto bene e che desiderava vederti prima di morire. José Sánchez del Río».
Niente riscatto per un soldato di Cristo
Il 7 febbraio 1928 i due prigionieri vengono condotti a Sahuayo, sotto la custodia del deputato federale Rafael Picazo Sánchez, padrino di José e amico della sua famiglia. Per cercare di salvarlo, gli offre due possibilità: o ricevere del denaro per fuggire all’estero, o entrare nel collegio militare, per proseguire la carriera delle armi.
Al suo rifiuto, il padrino inizia a pensare alla possibilità di chiedere un riscatto alla famiglia. Tuttavia, quando il padre del ragazzo si presenta con il denaro, si sente rispondere dal figlio di non dover sborsare nemmeno un centesimo: lui ha già offerto la sua vita a Dio.
Rinchiuso nella chiesa di San Giacomo
Intanto, José è stato rinchiuso nella chiesa di San Giacomo apostolo, dove razzolano liberamente alcuni galli da combattimento, fatti arrivare apposta dal Canada, mentre il cavallo del deputato Picazo vi è custodito neanche fosse in una stalla. Irritato da quell’ennesimo spregio, José riesce ad allentare le corde che lo tengono legato: uccide tutti gli animali, cavallo incluso.
L’indomani risponde al suo padrino, infuriato: «La casa di Dio è per venire a pregare, non è un rifugio per animali». Tanto basta perché venga condannato ad assistere all’impiccagione del suo compagno di prigionia, che tuttavia non muore e rientra nell’esercito cristero.
José viene quindi rinchiuso nel battistero, quello stesso dove, il 3 aprile 1913, aveva ricevuto il Battesimo. Tramite una finestrella riesce a comunicare con l’esterno e trascorre il suo tempo pregando il Rosario e cantando. Riesce anche a ricevere le sue ultime Comunioni, con le ostie nascoste nel cibo che gli viene portato.
Il martirio tanto desiderato
Il 10 febbraio gli viene annunciata la sua sentenza di morte. Scrive quindi la sua ultima lettera alla zia María, perché non se la sente di scrivere alla madre, ma ha comunque la forza di pensare che si sta avvicinando il momento che ha tanto atteso.
A notte inoltrata, i soldati gli spellano le piante dei piedi con chiodi acuminati, fino a farli sanguinare, poi lo spingono, scalzo, per le strade della città. Il ragazzo piange, prega, ma continua a inneggiare a Cristo Re e alla Madonna di Guadalupe.
Giunto al cimitero, gli viene indicata una fossa, la sua futura tomba. Per evitare di far sentire rumori di spari, il capo dei soldati ordina di pugnalarlo, ma a ogni colpo corrisponde un «Viva Cristo Re!». Esasperato, gli chiede se ha un’ultima parola per suo padre.
Ormai sul punto di morire, il ragazzo replica: «Che ci rivedremo in cielo! Viva Cristo Re! Viva Santa Maria di Guadalupe!». Solo uno sparo riesce a interrompere le sue grida. Cade così, nella sua fossa, e viene direttamente sepolto, senza bara né funerale.
La fama di santità e la beatificazione
I suoi resti mortali sono stati in seguito riesumati e posti nella cripta dei martiri, nel Tempio del Sacro Cuore. Dal 1996 sono venerati nella parrocchia di San Giacomo apostolo, in un altare laterale, vicino al battistero. Da sempre, nella mentalità dei fedeli, è stato considerato un martire, anche per la sua vita precedente l’ingresso nell’esercito cristero.
Il 20 novembre 2005, nel novantacinquesimo anniversario della rivoluzione messicana, José Sánchez del Río è stato beatificato a Guadalajara, insieme ad altri tredici martiri messicani. La sua fama di santità è perdurata e si è diffusa ben oltre il Messico, anche grazie al ritratto, seppur a tratti libero, che di lui viene presentato nel film «Cristiada».
Il miracolo e la canonizzazione
Essendo stato riconosciuto il suo martirio, non è stato necessario comprovare un miracolo per beatificarlo. Per la canonizzazione, invece, è valsa la guarigione inspiegabile, completa e duratura di Ximena Guadalupe Magallón Gálvez, nata nel 2008 e colpita, a pochi mesi dalla nascita da un ictus cerebrale.
Quando ai genitori venne fatto presente che la bambina avrebbe avuto appena tre giorni di vita, l’affidarono all’intercessione del Beato José. Giunto il momento di staccarla dai macchinari, la madre l’ha abbracciata per l’ultima volta, ma proprio in quell’istante Ximena aprì gli occhi e sorrise. Nel giro di pochissimo tempo, con stupore dei medici, ha ripreso le sue normali funzioni vitali e ora gode di ottima salute.
José Sánchez del
Río è stato quindi canonizzato domenica 16 ottobre 2016 in piazza San Pietro da
papa Francesco, insieme ad altri sei Beati.
Autore: Emilia Flocchini
Note: Per approfondire: Fidel González Fernández M.C.C.J. - José Sanchez del Rio - Dominus Production
Questa nuova biografia è acquistabile contattando
Dominus Production al n° 055.0468.068
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92608
José Anacleto González Flores y ocho compañeros
José Anacleto González Flores nació en Tepatitlán,
Jalisco, el 13 de julio de 1888, en un ambiente de extrema pobreza.
En 1908 ingresó al seminario auxiliar de San Juan de los Lagos; pronto alcanzó grandes adelantos en las ciencias y hasta pudo suplir con creces las ausencias del catedrático, ganándose el apodo de toda su vida: "Maistro Cleto". Cuando comprendió que su vocación no era el sacerdocio ministerial ingresó en la Escuela libre de leyes. Notable pedagogo, orador, catequista y líder social cristiano, se convirtió en paladín laico de los católicos de Guadalajara.
Poseedor de vasta cultura, escribió algunos libros llenos de espíritu cristiano, así como centenares de artículos periodísticos. En octubre de 1922 contrajo matrimonio con María Concepción Guerrero, quien no asimiló el amor al apostolado de su marido; con todo fue esposo modelo y padre responsable de sus dos hijos.
Muy fiel a su prelado, el siervo de Dios Francisco
Orozco y Jiménez, propuso a los católicos la resistencia pacífica y civilizada
a los ataques del Estado contra la Iglesia; constituyó por ese tiempo la obra
cumbre de su vida, la Unión Popular, que llegó a contar con decenas de miles de
afiliados.
Al finalizar el año 1926, después de haber agotado
todos los recursos legales y cívicos habidos, y ante la inminente organización
de la resistencia activa de los católicos, apoyó con su prestigio, su verbo y
su vida, los proyectos de la Liga nacional defensora de la libertad religiosa.
Alimentado con la oración y la comunión diaria,
fortaleció su espíritu para dar su voto con sangre por la libertad de la
Iglesia católica. La madrugada del 1 de abril de 1927 fue aprehendido en el
domicilio particular de la familia Vargas González; se le trasladó al cuartel
Colorado, donde se le aplicaron tormentos muy crueles; le exigían, entre otras
cosas, revelar el paradero del arzobispo de Guadalajara: "No lo sé,
y si lo supiera, no se lo diría", respondió. Los verdugos, bajo las
órdenes del general de división Jesús María Ferreira, jefe de operaciones
militares de Jalisco, descoyuntaron sus extremidades, le levantaron las plantas
de los pies y, a golpes, le desencajaron un brazo.
Antes de morir, dijo a Ferreira: "Perdono a
usted de corazón, muy pronto nos veremos ante el tribunal divino, el mismo juez
que me va a juzgar, será su juez, entonces tendrá usted, en mi, un intercesor
con Dios". El militar ordenó que lo traspasaran con el filo de una
bayoneta calada. Su muerte hundió en luto a los tapatíos.
José Dionisio Luis Padilla Gómez
Nació en Guadalajara, Jalisco, el 9 de diciembre de
1899. Recibió una esmerada educación en el seno de una familia distinguida y
cristiana. En 1917 ingresó al seminario conciliar de Guadalajara, donde destacó
por su conducta intachable y la pureza de sus costumbres; abandonó la
institución en 1921 para aclarar ciertas dudas vocacionales.
Una vez fuera del seminario, se dio de alta como
profesor, impartiendo clases sin retribución alguna a niños y jóvenes pobres.
Fue socio fundador y miembro activo de la Asociación católica de la juventud
mexicana, donde desarrolló un intenso apostolado, sobre todo en el campo de la
promoción social; tenía una ferviente devoción a la Santísima Virgen.
Al estallar la persecución del Estado contra la
Iglesia católica, Luis se afilió a la Unión Popular para trabajar a través de
medios pacíficos en la defensa de la religión. En repetidas ocasiones expresó
su deseo de seguir a Jesús hasta el dolor, el sufrimiento y la entrega total de
la vida.
El día 1 de abril de 1927, a las dos de la mañana, fue
acordonado su domicilio por un grupo de soldados del ejército federal, bajo las
órdenes del mismo jefe de operaciones militares del Estado de Jalisco, general
de división Jesús María Ferreira, quien con lujo de fuerza ordenó el saqueo de
la morada y la aprehensión de sus habitantes, además de Luis, su anciana madre
y una de sus hermanas.
El joven Luis fue remitido al cuartel Colorado, soportando
en el trayecto golpes, insultos y vejaciones. Poco después fueron aprehendidos
otros cuatro cristianos. Presintiendo su fin, Luis expresó su deseo de
confesarse sacramentalmente; su compañero de apostolado y de prisión, Anacleto
González Flores, lo confortó diciéndole: "No, hermano, ya no es hora
de confesarse, sino de pedir perdón y de perdonar. Es un Padre y no un juez el
que te espera. Tu misma sangre te purificará". Ya en el paredón mientras
Luis, arrodillado, ofrecía su vida a Dios con ferviente oración, los verdugos
descargaron sus armas sobre él, consumando, a los 26 años cumplidos, su
oblación a Dios hasta el derramamiento de la sangre.
Jorge Ramón Vargas González
Nació en Ahualulco, Jalisco, el 28 de septiembre de
1899. Fue el quinto de once hermanos. Recibió el bautismo el 17 de octubre de
ese año, imponiéndole el nombre de Jorge Ramón, aunque durante su vida utilizó
sólo el primero. Siendo niño, su familia se trasladó a Guadalajara. Como muchos
jóvenes católicos en México, Jorge participó de los anhelos y de las
inquietudes de quienes sufrían el flagelo de la persecución religiosa; ejemplos
en su familia no faltaban, en especial el de su íntegra y piadosa madre.
Durante la persecución religiosa, en 1926, siendo
Jorge empleado de la Compañía hidroeléctrica, su hogar sirvió de refugio a
muchos sacerdotes perseguidos, entre otros, el padre Lino Aguirre, quien sería
luego obispo de Culiacán, Sinaloa, de quien Jorge fue custodio y compañero de
correrías. A finales de marzo de 1927, los Vargas González recibieron en su
hogar al proscrito líder Anacleto González Flores, columna de la resistencia
católica de Jalisco y sus alrededores; la familia conocía de sobra lo que podía
costar su acción.
En ese lugar los sorprendió la celada del 1 de abril.
Todos, hombres, mujeres y niños, entre vejaciones y sobresaltos, fueron
aprehendidos por el jefe de la policía de Guadalajara. Un mismo calabozo sirvió
para alojar a tres de los Vargas González: Florentino, Jorge y Ramón; su
crimen, haber alojado a un católico perseguido.
Horas después encerraron en una celda contigua a Luis Padilla Gómez y a Anacleto González Flores. Se lamentó luego de no poder recibir la Comunión, siendo ese día viernes primero, pero su hermano Ramón le reconvino: "No temas, si morimos, nuestra sangre lavará nuestras culpas". La entereza de ánimo de los hermanos se mantuvo, charlando con desenfado antes de ser ejecutados. Por una orden de último momento, uno de los tres hermanos, Florentino, fue separado del resto.
Antecedió a la muerte de Jorge algún tipo de tormento,
pues su cadáver presentó un hombro dislocado, contusiones y huellas de dolor en
el semblante; lo cierto es que llegada la hora, con un crucifijo en la mano, y
esta junto al pecho, el siervo de Dios recibió la descarga del batallón, que
ejecutó la sentencia. Durante el sepelio, cuando la madre de las víctimas
estrechó en sus brazos a Florentino, le dijo: "¡Ay, hijo! ¡Qué cerca
estuvo de ti la corona del martirio!; debes ser más bueno para merecerla";
el padre, por su parte, al enterarse cómo y por qué murieron, exclamó:
"Ahora sé que no es el pésame lo que deben darme, sino felicitarme porque
tengo la dicha de tener dos hijos mártires".
Ramón Vicente Vargas González
Nació en Ahualulco, Jalisco, el 22 de enero de 1905. Fue el séptimo de once hermanos; tres notas lo distinguieron de ellos: el color rojo de su pelo, que le ganó el sobrenombre de Colorado, su elevada estatura y su jovialidad. Siguió los pasos de su padre al ingresar a la Escuela de medicina, donde destacó por su buen humor, su camaradería y su clara identidad católica.
En cuanto pudo hacerlo, atendió gratuitamente la salud de los pobres. A los 22 años, próximo a concluir sus estudios universitarios, recibió en su hogar, con responsabilidad subsidiaria, a Anacleto González Flores, quien no tardó en advertir las cualidades de Ramón, pidiéndole sumarse a los campamentos de la resistencia activa como enfermero: "Por usted hago lo que sea, Maistro, pero irme al monte, no", contestó el interpelado.
La madrugada del 1 de abril de 1927 alguien azotó la puerta de los Vargas González; Ramón atendió el llamado; al entreabrir la puerta, un nutrido grupo de policías se apoderaron de la casa. Se cateó la vivienda y se aprehendió a sus ocupantes. Ramón mantuvo la calma pese a su indignación; en la calle, aprovechando el tumulto, pudo escapar sin que lo advirtieran sus captores, pero no tardó en volver sobre sus pasos y entregarse.
Cuando supo que iba a morir, su hombría de bien y su
esperanza cristiana le bastaron para unir su sacrificio al de Cristo. Ante una
exclamación de su hermano Jorge, respondió: "No temas, si morimos
nuestra sangre lavará nuestras culpas". Para atenuar la cruel sentencia, el
general de división Jesús María Ferreira, ofreció dejar en libertad al menor de
los hermanos Vargas González; el indulto correspondía a Ramón, pero este, sin
admitir reclamos, cede su lugar a Florentino. Era más del mediodía, urgía matar a los reos cuanto
antes. Antes
de ser fusilado, Ramón flexionó los dedos de su mano diestra formando la señal
de la cruz.
José Luciano Ezequiel Huerta Gutiérrez
Nació en Magdalena, Jalisco, el 6 de enero de 1876. Esposo y padre ejemplar de numerosa familia, fue poseedor de una magnífica y bien cultivada voz de tenor dramático, gracias a la cual asistía a los oficios litúrgicos con bastante lucimiento y decoro. Muy devoto de la sagrada Eucaristía, comulgaba con frecuencia. Muy caritativo, compartía sus bienes entre los necesitados.
Fue aprehendido la mañana del 2 de abril de 1927; tenía dos hermanos presbíteros, Eduardo y José Refugio, los cuales eran muy respetados en Guadalajara. Cuando fue hecho prisionero, acababa de visitar la capilla ardiente donde era velado el cadáver del líder católico Anacleto González Flores. En los calabozos de la Inspección de Policía, lo torturaron hasta hacerlo perder el conocimiento. Cuando volvió en sí, expresó sus lamentos cantando el himno eucarístico: "Que viva mi Cristo, que viva mi Rey".
La madrugada del día siguiente, 3 de abril, fue
trasladado, junto con su hermano, al cementerio municipal; se formó el cuadro
para la ejecución; había llegado la hora. Ezequiel dijo a su hermano
Salvador: "Los perdonamos, ¿verdad?". "Sí, y que nuestra
sangre sirva para la salvación de muchos", repuso el interpelado; una
descarga de fusilería cortó el diálogo. Muy cerca de ese lugar, la esposa de
Ezequiel escuchó los disparos; ignoraba quiénes eran las víctimas; con todo,
reunió a su numerosa familia: "Hijitos, vamos rezando el rosario,
por esos pobres que acaban de fusilar".
J. Salvador Huerta Gutiérrez
Nació en Magdalena, Jalisco, el 18 de marzo de 1880. Mecánico por vocación, se dedicó a este oficio, llegando a ser uno de los más competentes de Guadalajara. Devoto de Jesús Sacramentado, participaba todos los días de la Eucaristía y adoraba, con frecuencia, el Santísimo en el sagrario. Su conducta como hijo, esposo y padre fue siempre ejemplar. Poseía una particular intuición ante el peligro, al que se enfrentaba con singular fortaleza.
Al comenzar el año de 1927 la situación religiosa se tornó imposible para los católicos. Se perseguía sin tregua a los clérigos por considerárseles instigadores de la resistencia armada. El 2 de abril de 1927, consumado el asesinato de Anacleto González y sus tres compañeros, acudió al cementerio a despedir los restos del conocido líder.
De regreso a su taller, lo esperaban agentes de la policía, quienes valiéndose de un ardid, lo arrestaron. En la Inspección general comenzó un crudísimo tormento; lo colgaron de los dedos pulgares; querían los verdugos conocer el paradero de los presbíteros Eduardo y José Refugio. Exánime lo tiraron en un calabozo.
En las primeras horas del 3 de abril, lo condujeron,
junto con su hermano Ezequiel, al panteón de Mezquitán. Ante el pelotón de
fusilamiento, pidió una vela encendida, iluminando su pecho descubierto
dijo: "¡Viva Cristo Rey y la Virgen de Guadalupe!; disparen; muero
por Dios, que lo amo mucho".
Miguel Gómez Loza
Nació en Tepatitlán, Jalisco, el 11 de agosto de 1888. Hijo de campesinos, desde su niñez hasta su juventud cuidó de su madre, viuda, en la modesta aldea de Paredones; sin embargo, nunca abandonó el deseo de superarse en ciencia y en virtud. Desde su juventud fue promotor incansable de la doctrina social de la Iglesia. Junto con su entrañable amigo Anacleto González, en las filas de la Asociación católica de la juventud mexicana, de Guadalajara, encontró escuela y cátedra para su formación religiosa y moral, y para sus ansias apostólicas.
Sorteando mil dificultades, ingresó a la Escuela libre de Derecho, perseverando en sus estudios hasta concluir la carrera de derecho. Hombre intrépido, de convicciones, nada le arredraba en sus propósitos cuando estos eran justos, lícitos y debidos. Por defender los derechos de los necesitados, cincuenta y nueve veces fue encarcelado, y muchas veces golpeado.
En 1922 contrajo matrimonio con María Guadalupe
Sánchez Barragán. De su matrimonio le nacieron tres hijas. En 1927, durante la
persecución religiosa contra la Iglesia, Miguel se unió a la Liga defensora de
la libertad religiosa, empleando todos los medios pacíficos permitidos para
resistir los ataques del Estado a la libertad de credo. Para defender la
libertad y la justicia, aceptó el nombramiento de gobernador de Jalisco,
conferido por los católicos de la resistencia. Perseguido por las fuerzas federales, fue acribillado
por el ejército federal, cerca de Atotonilco el Alto, Jalisco, el 21 de marzo
del año 1928.
Luis Magaña Servín
Nació en Arandas, Jalisco, el 24 de agosto de 1902. Fue un cristiano íntegro, esposo responsable y solícito; mantuvo sus convicciones cristianas sin negarlas, aun en tiempos de prueba y persecución. Fue miembro activo de la Asociación católica de la juventud mexicana y de la archicofradía de la Adoración nocturna del Santísimo Sacramento, en la parroquia de Arandas.
Contrajo matrimonio con Elvira Camarena Méndez el día
6 de enero de 1926; tuvo dos hijos, Gilberto y María Luisa, que no conoció. El
día 9 de febrero de 1928, un grupo de soldados del Ejército Federal,
capitaneado por el general Miguel Zenón Martínez tomó la población de Arandas.
De inmediato dispuso fueran capturados los católicos que simpatizaran con la resistencia activa en contra del Gobierno; uno de ellos fue Luis. Cuando llegaron a su domicilio, no pudieron aprehenderlo por haberse ocultado debidamente; fue reemplazado por su hermano menor.
Al enterarse del acto, Luis se presentó ante el mismo
general Martínez, solicitando la libertad de su hermano a cambio de la suya.
Estas fueron sus palabras: "Yo nunca he sido rebelde cristero como
ustedes me titulan, pero si de cristiano se me acusa, sí, lo soy, y si por eso
debo ser ejecutado, bienvenido y en hora buena. ¡Viva Cristo Rey y Santa María
de Guadalupe!". Sin mayores preámbulos, el militar decretó la muerte de
Luis; momentos antes de ejecutarse la sentencia, en el atrio de la iglesia parroquial,
Luis pidió la palabra: "Pelotón que me ha de ejecutar: quiero
decirles que desde este momento quedan perdonados y les prometo que al llegar
ante la presencia de Dios será por los primeros que pediré"; dicho lo
cual, exclamó con voz potente: "¡Viva Cristo Rey y Santa María de
Guadalupe!". Eran las tres de la tarde del 9 de febrero de 1928.
José Sánchez del Río
Nació el 28 de marzo de 1913 en Sahuayo, Michoacán. Al decretarse la suspensión del culto público, José tenía 13 años y 5 meses. Su hermano Miguel decidió tomar las armas para defender la causa de Cristo y de su Iglesia. José, viendo el valor de su hermano, pidió permiso a sus padres para alistarse como soldado; su madre trató de disuadirlo pero él le dijo: "Mamá, nunca había sido tan fácil ganarse el cielo como ahora, y no quiero perder la ocasión". Su madre le dio permiso, pero le pidió que escribiera al jefe de los Cristeros de Michoacán para ver si lo admitía. José escribió al jefe cristero y la respuesta fue negativa. No se desanimó y volvió a insistir pidiéndole que lo admitiera, si no como soldado activo, sí como un asistente. En el campamento se ganó el cariño de sus compañeros que lo apodaron "Tarsicio". Su alegría endulzaba los momentos tristes de los cristeros y todos admiraban su gallardía y su valor. Por la noche dirigía el santo rosario y animaba a la tropa a defender su fe.
El 5 de febrero de 1928, tuvo lugar un combate, cerca de Cotija. El caballo del general cayó muerto de un balazo, José bajó de su montura con agilidad y le dijo: "Mi general, aquí está mi caballo, sálvese usted, aunque a mí me maten. Yo no hago falta y usted sí" y le entregó su caballo. En combate fue hecho prisionero y llevado ante el general callista quien le reprendió por combatir contra el Gobierno y, al ver su decisión y arrojo, le dijo: "Eres un valiente, muchacho. Vente con nosotros y te irá mejor que con esos cristeros". "¡Jamás, jamás! ¡Primero muerto! ¡Yo no quiero unirme con los enemigos de Cristo Rey! ¡Yo soy su enemigo! ¡Fusíleme!".
El general lo mandó encerrar en la cárcel de Cotija, en un calabozo oscuro y maloliente. José pidió tinta y papel y escribió una carta a su madre en la que le decía: "Cotija, 6 de febrero de 1928. Mi querida mamá: Fui hecho prisionero en combate en este día. Creo que voy a morir, pero no importa, mamá. Resígnate a la voluntad de Dios. No te preocupes por mi muerte... haz la voluntad de Dios, ten valor y mándame la bendición juntamente con la de mi padre...".
El 10 de febrero de 1928, como a las 6 de la tarde, lo
sacaron del templo y lo llevaron al cuartel del Refugio. A las 11 de la noche
llegó la hora suprema. Le desollaron los pies con un cuchillo, lo sacaron del
mesón y lo hicieron caminar a golpes hasta el cementerio. Los soldados querían
hacerlo apostatar a fuerza de crueldad, pero no lo lograron. Dios le dio
fortaleza para caminar, gritando vivas a Cristo Rey y a Santa María de
Guadalupe. Ya en el panteón, preguntó cuál era su sepultura, y con un rasgo
admirable de heroísmo, se puso de pie al borde de la propia fosa, para evitar a
los verdugos el trabajo de transportar su cuerpo. Acto seguido, los esbirros se
abalanzaron sobre él y comenzaron a apuñalarlo. A cada puñalada gritaba de
nuevo: "¡Viva Cristo Rey! ¡Viva la Virgen de Guadalupe!". En medio
del tormento, el capitán jefe de la escolta le preguntó, no por compasión, sino
por crueldad, qué les mandaba decir a sus padres, a lo que respondió
José: "Que nos veremos en el cielo. ¡Viva Cristo Rey! ¡Viva la
Virgen de Guadalupe!". Mientras salían de su boca estas exclamaciones, el
capitán le disparó a la cabeza, y el muchacho cayó dentro de la tumba, bañado
en sangre, y su alma volaba al cielo. Era el 10 de febrero de 1928. Sin ataúd y
sin mortaja recibió directamente las paladas de tierra y su cuerpo quedó sepultado,
hasta que años después, sus restos fueron inhumados en las catacumbas del
templo expiatorio del Sagrado Corazón de Jesús. Actualmente reposan en el
templo parroquial de Santiago Apóstol, en Sahuayo, Michoacán.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051120_anacleto-gonzalez_sp.html
Será canonizado el 16 de octubre: su biógrafo y
paisano lo recuerda
Con 14 años, el mártir José Sánchez tenía más valor
que toda la tropa enemiga: modelo para jóvenes
José Luis Sánchez del Río, tal como es representado en
la película Cristiada, de Dean Wright - era buen jinete y cuidaba los caballos
cristeros
19 marzo 2016
Víctima de la persecución religiosa impuesta por el
más radical de los gobiernos anticlericales en la historia de México y testigo
de salvajes asesinatos durante la Guerra Cristera, José Luis Sánchez del Río,
tras ser apresado por su propio padrino en el mismo templo donde fue bautizado,
fue brutalmente torturado y martirizado en el cementerio de su pueblo natal por
su valerosa defensa de la Iglesia Católica.
Antes de morir, cuando sus verdugos le preguntaron “¿qué mandas decir a tu padre?”, respondió: “Que nos veremos en el cielo, ¡Viva Cristo Rey y la Virgen de Guadalupe!”. Tenía tan solo 14 años. El papa Francisco confirmó el martes que este niño será canonizado en el Vaticano el próximo 16 de octubre.
El padre Luis Manuel Laureán, sacerdote Legionario de Cristo, paisano del beato, asegura en esta entrevista con ZENIT que el recuerdo y el ejemplo de Joselito le han ayudado y confirmado en su vocación sacerdotal. Para este religioso, el joven fue un buen cristiano que dio su vida en defensa de su fe.
Además, el autor de una de las biografías más documentadas del pequeño mártir mexicano señala que la intercesión del futuro santo alcanzó la gracia de la conversión de alguno de sus verdugos, o al menos su arrepentimiento.
- ¿Cómo ha recibido la noticia de la canonización?
- Con enorme alegría. En cuanto supe la noticia, la reenvié. Muy pronto, en mi pueblo hubo repique de campanas, procesión, concelebración solemne de acción de gracias, “cuetes” (fuegos artificiales), fiesta y regocijo…
- Seguro que le habrán venido muchos recuerdos a la cabeza.
- Todos los niños de mi pueblo escuchamos la historia y la repetíamos de memoria; visitábamos el baptisterio de nuestra parroquia que fue su prisión y veíamos la pila bautismal en la que José Sánchez del Río había sido bautizado, como también todos nosotros.
»Recordé la casa de mi vecino, Rafael Gil “el Zamorano”; los juegos infantiles con su hijo, que es de mi edad; los caballos en el corral y las vacas lecheras, el rastrojo que les dábamos para comer. Recordé también las pistolas que vi en la mesa del “Zamorano”, sin saber entonces que el padre de mi amigo había participado como gendarme en el martirio de José Sánchez del Río, y menos imaginarme que le había disparado el tiro de gracia a Joselito cerca de la oreja derecha, como se puede comprobar mirando el cráneo con el orificio, reliquia de primer grado que se conserva en el relicario que guarda sus restos.
El sacerdote mexicano Luis Manuel Laureán, paisano del joven mártir, describe al joven y su época en un libro detallado de 174 páginas
en Ediciones De Buena Tinta titulado
El Niño Testigo de Cristo Rey.
- Usted ha escrito varios libros sobre este niño testigo de Cristo. Para alguien que no haya oído hablar de él, ¿quién era el futuro santo?
- He publicado tres versiones de una biografía documentada. La primera en México, con un título sugestivo (Los gallos de Picazo o los derechos de Dios); porque el episodio de los gallos ha sido muy conocido y comentado en mi pueblo.
»Se trata de los tres gallos de pelea que guardaba el cacique y diputado Rafael Picazo dentro de la iglesia convertida en cuartel, cuadra, salón de fiestas y borracheras; y que campaban cerca del altar manchando con sus excrementos el presbiterio, el altar, las repisas del retablo, el comulgatorio. José, en un arranque de adolescente o movido por el “celo de tu casa me devora…” (salmo 69, 10), no tuvo más remedio que retorcerles el pescuezo para que no siguieren manchando la casa de Dios.
»La segunda edición fue publicada en Madrid por la editorial De Buena Tinta, con el título “El niño testigo de Cristo Rey”. En ciudad de México se ha hecho una edición privada con el mismo título “El niño testigo de Cristo Rey”.
»Durante diez años busqué la documentación para mi libro en los museos de tema cristero, en el archivo municipal de Morelia, Michoacán, en el archivo diocesano de Zamora, Michoacán, en la Fototeca Nacional, en el archivo parroquial, etc. Tengo material para otra publicación de documentos. Por último, creo necesario escribir una historia novelada para los lectores adolescentes.
»José Sánchez del Río fue un buen cristiano que dio su vida en defensa de su fe. Se había enrolado en la filas del ejército cristero para defender su religión, su templo, sus sacerdotes que sufrían una auténtica persecución religiosa por los caprichos del general Plutarco Elías Calles que quiso aplicar las leyes anticlericales contra la Iglesia Católica.
»La firmeza en pedir permiso a sus padres y la condición (por su tierna edad) de no llevar armas y solamente ayudar a los cristeros cuidando los caballos, limpiando armas, preparando y repartiendo alimentos, llevando recados, lograron su propósito de defender en serio su religión.
»En un encuentro con un batallón de federales, el caballo de su capitán resultó muerto. José, de inmediato, desmontó y ofreció su caballo para que pudiera huir el capitán dicendo: “Yo soy muy chico, a mí no me harán nada; usted es más necesario para la defensa…”. El capitán pudo ponerse a salvo y apresaron al mártir.
»Fue llevado prisionero y encerrado en la cárcel de Cotija; después llevado a su pueblo, Sahuayo Michoacán; y a los pocos días sentenciado a muerte y ejecutado porque no renegó de su fe y no gritó vivas al supremo gobierno, en cambio sí gritaba: “¡Viva Cristo Rey y la Virgen de Guadalupe!”
-¿Qué aspectos le gustaría resaltar de la figura del beato José Sánchez del Río?
- Su valentía, su fe en Jesucristo, su fortaleza. Ni la tropa toda junta tenía el valor y la entereza de este muchacho, según confesaron sus mismos victimarios, y recordó el cardenal José Saraiva Martins en la homilía de la misa de acción de gracias en Sahuayo. Es un digno ejemplo para los niños y los adolescentes. Es un digno patrono y protector. De hecho, ha sido nombrado patrono de varios seminarios, como el de los Operarios del Reino de Cristo en México, el de Verbum Dei de Norteamérica. También es patrono principal de los niños del ECYD, juntamente con san Ignacio de Antioquía.
-¿El testimonio de su martirio ha influido de alguna manera en su vida personal?
-Su recuerdo y su ejemplo me han ayudado y confirmado en mi vocación sacerdotal. Ahora lo tengo como mi intercesor personal. Además, su historia y su inocencia tienen en vilo a mi pueblo y a todo México. Su devoción se ha extendido por Italia, España, Estados Unidos, toda América. Cuando llegué a Argentina y contaba su historia, los jóvenes de Acción Católica me decían que ya conocían su martirio y que le tenían una gran devoción. En Italia ya se había publicado su historia en 1938 en el libro “Messico martire” (México mártir) de Luigi Ziliani.
-Usted ha tenido ocasión de hablar con algunos de sus verdugos y con quien apretó materialmente el gatillo. ¿Se arrepintieron de lo que hicieron?
- Sí. Conocí al “Zamorano”, a “la Aguada” (alias de Rafael Gil) y a Alfredo Amezcua. Por lo que pude colegir, vivieron muy arrepentidos. Rafael, mi vecino, vivió con holgura económica pero se mostraba muy serio y taciturno, con pocos amigos; Alfredo Amezcua fue muy pendenciero y varias veces se peleó a balazos… Creo yo que los méritos y la intercesión de José Sánchez del Río alcanzó la gracia de la conversión de estos dos verdugos, o al menos su arrepentimiento.
-Como decía Tertuliano, la sangre de los mártires es semilla de nuevos cristianos, ¿verdad?
- Sí, la vida cristiana de mi pueblo y de México floreció: se reconstruyó el templo parroquial que había sido profanado; se revitalizó la Acción Católica, la famosa ACJM (Acción Católica de la Juventud Mexicana); se reanudaron los ejercicios espirituales llamados de encierro, específicamente los ignacianos. Hubo un renacimiento de la catequesis de los niños. Se multiplicaron las vocaciones a la vida religiosa y al sacerdocio. Se construyó una capilla y monumento a Cristo Rey.
-José Luis fue asesinado el 10 de febrero de 1928, durante la persecución religiosa en México. ¿Qué mensaje cree que puede transmitir su historia a los jóvenes de hoy?
- Eduardo Verástegui, actor en la película “Cristiada”, dijo: “Con esta historia comprendí por qué Dios ama la fe de los niños”. El mensaje más claro para los jóvenes: sean valientes y defiendan su fe en Cristo, defiendan sus valores y la tradición de sus mayores; amen a la Iglesia esposa de Cristo, y defiéndanla de los ataques cruentos o sutiles que la acechan.
-¿Qué le pide usted a su paisano?
- Qué interceda por mi pueblo, que nos alcance la paz social y política que anhela México entero, y que terminen las guerras que hacen sufrir a los niños.
(Consiga aquí el libro El Niño Testigo de Cristo Rey)
(Aquí,
legalmente, la película Cristiada, con la historia de José Luis Sánchez del
Río y los cristeros)
Voir aussi : https://canisiusbooks.com/books/jose.htm