mardi 17 décembre 2019

Saint JOSÉ MANYANET Y VIVES, prêtre et fondateur des Instituts des Fils et des Filles de la Sainte Famille


Saint Joseph Manyanet y Vives

Prêtre, fondateur de la Congrégation des Fils et des Filles de la Sainte Famille (+ 1901)

Confesseur, directeur spirituel, catéchiste, il fut surtout l'apôtre de la jeunesse. Pour son instruction, il fonda à Barcelone la congrégation des Fils de la Sainte Famille et une autre congrégation, celle des Filles de la Sainte Famille. Il était d'une grande patience et d'une grande douceur.

"Jean Paul II a affirmé que l'origine de la sainteté de Josep Manyanet se trouve en la Sainte Famille. Il fut appelé par Dieu 'pour que toutes les familles du monde soient bénies en son nom'. L'Esprit forgea sa personnalité pour qu'il annonçât d'une façon héroïque 'l'Evangile de la famille'. Sa plus grande aspiration fut que 'toutes les familles imitent et bénissent la Sainte Famille de Nazareth'; c'est pourquoi il voulut que chaque foyer soit un Nazareth, que 'chaque famille' soit une 'Sainte Famille'."

Canonisé le 16 mai 2004 - homélie du Pape Jean-Paul II 

Joseph Manyanet y Vives - biographie - site du Vatican

À Barcelone en Catalogne, l'an 1901, Joseph Manyanet y Vives, prêtre, qui fonda la Congrégation des Fils et des Filles de la Sainte Famille, pour qu'à l'exemple de la famille de Jésus, Marie et Joseph à Nazareth, toutes les familles atteignent la perfection.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9663/Saint-Joseph-Manyanet-y-Vives.html

Josep Manyanet y Vives (1833-1901)

Josep Manyanet naquit le 7 janvier 1833 à Tremp (Lleida, Espagne), au sein d'une famille nombreuse et chrétienne. Il fut baptisé le même jour, et, à l'âge de 5 ans, il fut voué par sa mère à la Vierge de Valldeflors, protectrice de la ville. Il lui fallut beaucoup travailler pour compléter ses études secondaires au collège de la Congrégation de Saint-Joseph de Calasanz de Barbastro et des ecclésiastiques aux séminaires diocésains de Lleida et de la Seu d'Urgell. Il fut ordonné prêtre le 9 avril 1859.

Après douze ans de travail intense dans la diocèse d'Urgell au service de l'évêque, ayant les postes de majordome et secrétaire personnel, maire du palais, bibliothécaire du séminaire, sous-secrétaire de chambre et secrétaire de visite pastorale, il se sentit appelé par Dieu à la vie religieuse et il fonda deux congrégations religieuses.

Le fondateur et l'apôtre de la Sainte Famille

En 1864, ayant le consentement de l'évêque, il fonda la congrégation de Fils de la Sainte Famille Jésus, Marie et Joseph, et, en 1874 les Missionnaires Filles de la Sainte Famille de Nazareth. Son but était celui d'imiter, d'honorer et propager le culte de la Sainte Famille de Nazareth et veiller à la formation chrétienne des familles, principalement par moyen de l'éducation et l'enseignement catholique des enfants et des jeunes et le ministère sacerdotal.

Tout au long de presque quarante ans, il guida et poussa la formation et le développement des instituts, en inaugurant des écoles, des collèges et des ateliers et d'autres centres d'apostolat dans plusieurs villes d'Espagne. Au présent les deux instituts sont présents dans plusieurs pays d'Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Afrique. Il put réaliser tout ceci avec la prière et le travail constants, avec l'exercice exemplaire de toutes les vertus, avec un dévouement amoureux et la sollicitude pour les âmes.

Appelé spécialement par Dieu pour présenter au monde l'exemple de la Sainte Famille de Nazareth, il écrivit plusieurs œuvres et opuscules pour propager la piété religieuse de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, il fonda la revue La Sagrada Familia (La Sainte Famille) et il eut l'idée d'ériger, à Barcelone, le temple expiatoire de la Sainte Famille, œuvre de l'architecte et serviteur de Dieu Antonio Gaudí, destiné à immortaliser les vertus et les exemples de la Famille de Nazareth, et à être le foyer universel des familles. Il se forgea des idées

Josep Manyanet proclama abondamment la Parole de Dieu et il écrivit beaucoup de lettres et d'autres livres et d'opuscules pour la formation des religieux et religieuses, des familles et des enfants, et aussi pour la direction des collèges et des écoles ateliers. Parmi tout ce qu'il écrivit, il faut souligner La Escuela de Nazaret y Casa de la Sagrada Familia (L'École de Nazareth et Maison de la Sainte Famille) (Barcelona 1895), son autobiographie spirituelle, où par moyen des dialogues de l'âme, personnifié en Desideria (Désirée) avec Jésus, Marie et Joseph, il décrit un processus de perfection chrétienne et religieuse inspirée de la spiritualité de la maison et de l'école de Nazareth.

Il faut aussi souligner Preciosa joya de familia (Précieux bijou de famille) (Barcelona 1899), il s'agit d'un guide pour les époux et les familles, auxquels il rappelle la dignité du mariage comme vocation et il souligne aussi le devoir si important de l'éducation chrétienne de leurs enfants.

Il écrivit aussi un livre de méditations intitulé El Espíritu de la Sagrada Familia (L'Esprit de la Sainte Famille) pour la formation des religieux où il décrit l'identité de la vocation et la mission des religieux et religieuses Fils de la Sainte Famille dans la société et dans l'Église.

Il existe aussi une édition de ses Obras Selectas (Œuvres choisies) (Madrid 1991) et le premier volume de son Obras Completas (Œuvres Complètes) qui est en train de s'imprimer.

Les maladies et la mort

Les œuvres de l'abbé Manyanet grandirent parmi beaucoup de difficultés: plusieurs maladies très douloureuses le firent souffrir tout au long de sa vie. Mais sa constance indomptée et sa force d'âme, nourries par une adhésion et obéissance à la volonté de Dieu, l'aidèrent à surmonter toute sorte de difficultés.

Tout au long de 16 ans sa santé s'est affaiblie progressivement à cause des plaies ouvertes au côté - qu'il appelait «les miséricordes du Seigneur» -, le 17 décembre 1901, noble en vertus et en bonnes œuvres il décéda à Barcelone, au collège Jésus, Marie et Joseph, lieu où il avait centralisé son travail. Il mourut entouré d'enfants et, avec toute la simplicité qui caractérisa toute son existence. Les derniers mots qu'il prononça furent: Jésus, Marie et Joseph, au moment de ma mort, recevez mon âme, prière jaculatoire qu'il avait répétée maintes fois.

Ses dépouilles mortelles reposent à la chapelle-panthéon du même collège Jésus, Marie et Joseph, accompagnées toujours par la prière et la reconnaissance de ses fils et ses filles spirituels et d'innombrables jeunes, attirés par son exemple et ses enseignements.

Le témoin de sa sainteté

La réputation de sa sainteté qui le distingua pendant toute sa vie se répandit partout. Une fois que la Cause de Béatification a été introduite en 1956, que l'héroïcité de ses vertus a été reconnue en 1982 et qu'un miracle a été approuvé par son intercession, il a été proclamé Béat par Jean Paul II en 1984. Actuellement, avec l'approbation d'un nouveau miracle réalisé par son intercession, sa canonisation est prévue pour le 16 mai 2004.

Jean Paul II a affirmé que l'origine de la sainteté de Josep Manyanet se trouve en la Sainte Famille. Il fut appelé par Dieu «pour que toutes les familles du monde soient bénies en son nom». L'Esprit forgea sa personnalité pour qu'il annonçât d'une façon héroïque «l'Evangile de la famille». Sa plus grande aspiration fut que «toutes les familles imitent et bénissent la Sainte Famille de Nazareth»; c'est pourquoi il voulut que chaque foyer soit un Nazareth, que «chaque famille» soit une «Sainte Famille».

La canonisation du Béat Josep Manyanet confirme non seulement sa sainteté mais encore l'actualité de son message nazaréen familier. On peut confirmer qu'il est le prophète de la famille, le protecteur des familles.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040516_vives_fr.html

CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DE 6 BIENHEUREUX

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

VI Dimanche de Pâques, 16 mai 2004 

1. "C'est ma paix que je vous donne" (Jn 14, 27). Au cours du temps pascal, nous entendons souvent cette promesse de Jésus à ses disciples. La paix véritable est le fruit de la victoire du Christ sur le pouvoir du mal, du péché et de la mort. Ceux qui le suivent fidèlement deviennent les témoins et les artisans de sa paix.

Sous cette lumière, j'ai plaisir à contempler les six nouveaux saints, que l'Eglise présente aujourd'hui à la vénération universelle: Luigi OrioneHannibal Marie di FranciaJosep Manyanet y VivesNimatullah Kassab Al-HardiniPaola Elisabetta CerioliGianna Beretta Molla.

2. "Ces hommes qui ont voué leur vie au nom de notre Seigneur Jésus Christ" (Ac 15, 26). Ces paroles des Actes des Apôtres peuvent tout à fait s'appliquer à saint Luigi Orione, homme entièrement voué à la cause du Christ et de son Royaume. Des souffrances physiques et morales, des épreuves, des difficultés, des incompréhensions et des obstacles en tous genres ont marqué son ministère apostolique. "On aime et on sert le Christ, l'Eglise, les âmes - disait-il - si l'on est en croix et crucifié ou bien on ne les aime pas et on ne les sert pas du tout" (Ecrits, 68, 81).

Le coeur de ce stratège de la charité fut "sans frontières, car il était dilaté par la charité du Christ" (ibid., 102, 32). La passion pour le Christ fut l'âme de sa vie audacieuse, l'impulsion intérieure d'un altruisme sans réserve, la source toujours fraîche d'une inébranlable espérance.

Cet humble fils d'un paveur proclame que "seule la charité sauvera le monde" (ibid, 62, 13) et il répète à tous que "la joie parfaite ne peut se trouver que dans le parfait dévouement de soi- même à Dieu et aux hommes, à tous les hommes" (ibid.).

3. "Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole" (Jn 14, 23). Dans ces paroles évangéliques nous voyons se dessiner le profil spirituel d'Annibale Maria di Francia, que l'amour pour le Seigneur poussa à consacrer son existence tout entière au bien spirituel de son prochain. Dans cette perspective, il ressentit en particulier l'urgence de réaliser le commandement évangélique:  "Rogate ergo... - Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson" (Mt 9, 38).

Il laissa aux Pères Rogationnistes et aux Soeurs Filles du Divin Zèle la tâche de se consacrer de toutes leurs forces à ce que la prière pour les vocations soit "incessante et universelle". C'est cette même invitation que le Père Annibale Maria Di Francia adresse aux jeunes de notre temps, en la résumant dans sa célèbre exhortation:  "Tombez amoureux de Jésus Christ".

De cette intuition providentielle est né dans l'Eglise un grand mouvement de prière pour les vocations. Je souhaite de tout coeur que l'exemple du Père Annibale Maria Di Francia guide et soutienne cette action pastorale également à notre époque.

4. "Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jn 14, 26). Depuis le début, le Paraclet a suscité des hommes et des femmes qui ont rappelé et diffusé la vérité révélée par Jésus. L'un d'entre eux fut Saint Josep Manyanet y Vives, véritable apôtre de la famille. S'inspirant de l'école de Nazareth, il réalisa son projet de sainteté personnelle et se consacra, avec un dévouement héroïque, à la mission que l'Esprit lui avait confiée. Il fonda à cette intention deux Congrégations religieuses. Un symbole visible de son aspiration apostolique est également la cathédrale de la "Sagrada Familia" à Barcelone.

Que saint José Manyanet bénisse toutes les familles et vous aide à apporter les exemples de la Sainte Famille dans vos foyers!

5. Homme de prière, amoureux de l'Eucharistie qu'il aimait adorer longuement, saint Nimatullah Kassab Al-Hardini est un exemple pour les moines de l'Ordre libanais maronite comme pour ses frères libanais et pour tous les chrétiens du monde. Il s'est donné totalement au Seigneur dans une vie de grand renoncement, montrant que l'amour de Dieu est la seule véritable source de joie et de bonheur pour l'homme. Il s'est attaché à chercher et à suivre le Christ, son Maître et Seigneur.

Accueillant à ses frères, il a soulagé et guéri beaucoup de blessures dans les coeurs de ses contemporains, leur témoignant la miséricorde de Dieu. Puisse son exemple éclairer notre route, susciter chez les jeunes en particulier un vrai désir de Dieu et de la sainteté, pour annoncer à notre monde la lumière de l'Évangile!

6. "L'ange... me montra la Cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel" (Ap 21, 10). L'image splendide proposée par l'Apocalypse de Jean exalte la beauté et la fécondité spirituelle de l'Eglise, la nouvelle Jérusalem. Paola Elisabetta Cerioli, dont l'existence porta d'abondants fruits de biens, est un témoin singulier de cette fécondité spirituelle.

En contemplant la Sainte Famille, Paola Élisabetta eut l'intuition que les communautés familiales réussissent à rester solides lorsque les liens de parenté sont renforcés et cimentés par le partage des valeurs de la foi et de la culture chrétienne. Afin de diffuser ces valeurs, la nouvelle sainte fonda l'Institut de la Sainte-Famille. En effet, elle était convaincue que les enfants ont besoin d'une famille saine et unie, généreuse et stable pour grandir sûrs et forts. Que Dieu aide les familles chrétiennes à accueillir et à témoigner en toute circonstance l'amour de Dieu miséricordieux.

7. Gianna Beretta Molla fut une simple messagère de l'amour divin, mais elle le fut de façon profondément significative. Quelques jours avant son mariage, dans une lettre à son futur mari, elle écrivait:  "L'amour est le plus beau sentiment que le Seigneur ait placé dans l'âme des hommes".

A l'exemple du Christ, qui "ayant aimé les siens... les aima jusqu'à la fin" (Jn 13, 1), cette sainte mère de famille resta héroïquement fidèle à l'engagement pris le jour de son mariage. Le sacrifice extrême qui scella sa vie, témoigne que seul celui qui a le courage de se donner totalement à Dieu et à ses frères se réalise lui-même.

Puisse notre époque redécouvrir, à travers l'exemple de Gianna Beretta Molla, la beauté pure, chaste et féconde de l'amour conjugal, vécu comme une réponse à l'appel divin!

8. "Que votre coeur ne se trouble ni ne s'effraie" (Jn 14, 28). Les existences terrestres de ces six nouveaux saints nous poussent à persévérer sur notre propre voie, en nous en remettant à l'aide de Dieu et à la protection maternelle de Marie. Du ciel, puissent-ils à présent veiller sur nous et nous soutenir à travers leur puissante intercession.

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040516_canonizations.html

JOSEPH MANYANET Y VIVES

Prêtre, Fondateur, Saint

(1833-1901)

Joseph Manyanet y Vives, dernier né d'une famille de neuf enfants, naquit le 7 janvier 1833 à Tremp dans la province de Lérida, en Catalogne, en Espagne. Il perdit son père alors qu'il n'avait que 20 mois. Quand il eut atteint l'âge de 5 ans, sa mère le voua à la Vierge de Valldeflors, protectrice de la ville de Tremp, et à SaintJoseph, son patron de baptême. À sept ans, il fit sa première communion. José, ayant la vocation sacer-dotale, fit, tout en travaillant en raison de la pauvreté de sa famille, ses études secondaires chez les Frères de la Congrégation de Saint-Joseph de Calasanz, de Bar-bastro de 1845 à 1850, puis aux séminaires diocésains de Lleida et de la Seu d'Urgell.  Il donnait des leçons particulières dans plusieurs familles pour payer ses études.

Joseph était encore séminariste quand son évêque, Mgr Joseph Caixal, le prit auprès de lui comme secrétaire particulier. Après son ordination sacerdotale, Joseph fut nommé par Mgr Caixal, évêque d'Urgell, biblio-thécaire du séminaire, Administrateur des biens de la Curie épiscopale, Vice-secrétaire de la Curie et Secré-taire des Visites épiscopales. En effet, Mgr Caixal ap-préciait beaucoup les qualités de Joseph et sa déli-catesse, et c'est à lui qu'il pouvait se confier avec le plus de sécurité. Pour l'abbé Joseph Manyanet, ce furent douze années d'intense travail au service du diocèse.

Pourtant l'abbé Joseph Manyanet, qui avait une dévo-tion spéciale pour la sainte Famille de Nazareth, se sen-tait appelé à se consacrer encore davantage à Dieu. Comme le climat politique et social de l'époque était très troublé: des idéologies néfastes cherchaient à péné-trer la société par l'érosion de la famille, en 1864, avec l'accord de son évêque, il fonda la congrégation des Fils de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. Très attentif à la dévotion envers la Sainte Famille, il souhaitait fortement que tous les fidèles chrétiens imitent la Sainte Famille de Nazareth et qu'ils travaillent ainsi à la formation chrétienne des familles et à l'enseignement des enfants et des jeunes. Le 2 février 1870, Joseph et ses premiers compagnons firent leur profession religieuse.

En 1874 Joseph fonda un Institut féminin, les Filles missionnaires de la Sainte Famille de Nazareth. L'abbé Joseph Manyanet, qui avait parfaitement compris qu’il fallait agir sur le terrain familial, renonçant à poursuivre une carrière promise aux charges et aux honneurs, se lança dans l'apostolat familial, s'inspirant de l'exemple de Jésus, de Marie et de Joseph dans le silence de Nazareth. Pendant près de quarante ans, il se dévouera à l'extension de ces instituts, à la formation de leurs membres et à la création d'écoles, de collèges et d'ateliers professionnels dans plusieurs villes d'Espagne, en ne s'épargnant aucune peine.

Joseph de Manyanet écrivait aussi beaucoup pour expliquer son action éducative basée sur la confiance donnée aux jeunes. Respectueux de la liberté et des vocations diversifiées de chacun, il cherchait à leur donner une formation équilibrée, à la fois chrétienne et humaine. Il créa même une revue: "La Sainte Famille". Mais ce n'est pas tout: en 1883, il confia à l'architecte Antoni Gaudi, la construction, à Barcelone, du sanctuaire de la Sainte Famille, pour mettre en lumière les vertus et les exemples de la Famille de Nazareth.

Épuisé par plusieurs maladies très douloureuses qui le firent souffrir tout au long de sa vie, le Père Manyanet mourut à Barcelone le 17 décembre 1901, avec la même simplicité que celle qui avait marqué toute son existence; ses dernières paroles furent celles qu'il n'avait cessé de dire durant toute sa vie: "Jésus, Marie, Joseph, que mon âme expire en paix avec vous". Jean-Paul II le béatifia le 25 novembre 1984 et le canonisa le 16 mai  2004, le nommant "le véritable apôtre de la famille".

Nous avons dit plus haut que Joseph Manyanet qui proclamait la Parole de Dieu, avait fondé une revue, La Sagrada Familia (La Sainte Famille). Il écrivit aussi plusieurs ouvrages afin de présenter au monde l'exemple de la Sainte Famille de Nazareth, et de participer à la formation des religieux et des religieuses, des familles et des enfants. Nous pouvons citer: La Escuela de Nazaret y Casa de la Sagrada Familia (L'École de Nazareth et la Maison de la Sainte Famille); cet ouvrage, publié à Barcelone en 1895, est véritablement son autobiographie spirituelle, dans laquelle il révèle, par des dialogues entre son âme, nommée Désirée, et Jésus, Marie et Joseph, le processus de perfection chrétienne et religieuse inspirée de la spiritualité de la sainte Famille.

Il faut citer encore: Preciosa joya de familia (Précieux bijou de famille) publié à Barcelone en 1899, qui est un guide pour les époux et les familles, El Espíritu de la Sagrada Familia (L'Esprit de la Sainte Famille) livre de méditations pour la formation des religieux.

Paulette Leblanc

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/leblanc_joseph_manyanet.htm


Saint Josep Manyanet y Vives

Memorial

17 December

Profile

Born to a large and pious family. Dedicated to Our Lady at age 5 by his motherEducated by the Piarist Fathers in BarbastroSpain, and then in seminaries at Lleida and Urgell in SpainOrdained on 9 April 1859. Private secretary to the bishop of UrgellSeminary librarianChancery administrator. Secretary for pastoral visitations. Founded the Congregation of the Sons of the Holy Family in 1864. Founded the Missionary Daughters of the Holy Family of Nazareth in 1874. Both were dedicated to serving Christian family, teaching, and parish ministry, and today work throughout EuropeAfrica, and the Americas. Founded schools and ministerial centers in several Spanish towns. Wrote books and pamphlets encouraging devotion to the Holy Family, to help the spiritual formation of the members of his congregations, to help families in trouble, and about school management. Founded the magazine La Sagrada Familia. Worked for the construction of a temple in Barcelona dedicated to the Holy Family, which was built by Servant of God Antonio Gaudí.

Born

7 January 1833 in TrempeCataloniaSpain

Died

17 December 1901 in San Andréd de Palomar, Spain of natural causes

Venerated

12 July 1982 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

25 November 1984 by Pope John Paul II

Canonized

16 May 2004 by Pope John Paul II in RomeItaly

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Santi e Beati

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“The Holy Spirit, whom the Father will send in my name, will teach you everything and remind you of all that I told you.” (John 14: 26) From the beginning, the Holy Spirit has brought forth men and women who have remembered and spread the truth revealed by Jesus. One of these was Saint José Manyanet, a true apostle of the family. Inspired by the school of Nazareth, he carried out his plan of personal sanctity and heroically devoted himself to the mission that the Spirit entrusted to him. He founded two religious congregations. A visible symbol of his apostolic zeal is also the temple of the Holy Family of Barcelona. May Saint José Manyanet bless all families and help them follow the example of the Holy Family in their homes! – Pope John Paul II‘s canonization homily for Saint José

MLA Citation

“Saint Josep Manyanet y Vives“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 12 May 2024. https://catholicsaints.info/saint-josep-manyanet-y-vives/

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-josep-manyanet-y-vives/

CANONIZATION OF SIX NEW SAINTS

HOMILY OF JOHN PAUL II

Sixth Sunday of Easter, 16 May 2004


1. "Peace I leave with you" (Jn 14: 27). During the Easter season, we frequently hear this promise of Jesus to his disciples. True peace is the fruit of Christ's victory over the power of evil, sin and death. Those who follow him faithfully become witnesses and builders of his peace.

It is in this light that I wish to contemplate the six new Saints, offered to us today by the Church for universal veneration: Luigi OrioneHannibal Mary Di FranciaJosé Manyanet y VivesNimatullah Kassab Al-HardiniPaola Elisabetta CerioliGianna Beretta Molla.

2. "Men who have risked their lives for the sake of Our Lord Jesus Christ" (Acts 15: 26). These words taken from the Acts of the Apostles can be well-applied to St Luigi Orione, a man who gave himself entirely for the cause of Christ and his Kingdom. Physical and moral sufferings, fatigue, difficulty, misunderstandings and all kinds of obstacles characterized his apostolic ministry. "Christ, the Church, souls", he would say, "are loved and served on the cross and through crucifixion or they are not loved and served at all" (Writings, 68, 81).

The heart of this strategy of charity was "without limits because it was opened wide by the charity of Christ" (ibid., 102, 32). Passion for Christ was the soul of his bold life, the interior thrust of an altruism without reservations, the always fresh source of an indestructible hope.

This humble son of a man who repaired roads proclaimed that "only charity will save the world" (ibid., 62, 13), and to everyone he would often say that "perfect joy can only be found in perfect dedication of oneself to God and man, and to all mankind" (ibid.).

3. "Whoever loves me will keep my word" (Jn 14: 23). In these words of the Gospel we see illustrated the spiritual profile of Hannibal Mary Di Francia, whose love for the Lord moved him to dedicate his entire life to the spiritual well-being of others. In this perspective, he felt above all the urgency to carry out the Gospel command: "Rogate ergo... Pray then to the Lord of the harvest to send out labourers into his harvest!" (Mt 9: 38).

He left to the Rogationist Fathers and the Daughters of Divine Zeal the task to do their utmost with all their strength so that prayer for vocations would be "unceasing and universal". This same call of Fr Hannibal Mary Di Francia is directed to the young people of our times, summed up in his usual exhortation: "Fall in love with Jesus Christ".

From this providential intuition, a great movement of prayer for vocations rose up within the Church. I hope with all my heart that the example of Fr Hannibal Mary Di Francia will guide and sustain such pastoral work even in our times.

4. "The Holy Spirit, whom the Father will send in my name, will teach you everything and remind you of all that I told you" (Jn 14: 26). From the beginning, the Holy Spirit has brought forth men and women who have remembered and spread the truth revealed by Jesus. One of these was St José Manyanet, a true apostle of the family. Inspired by the school of Nazareth, he carried out his plan of personal sanctity and heroically devoted himself to the mission that the Spirit entrusted to him. He founded two religious congregations. A visible symbol of his apostolic zeal is also the temple of the Holy Family of Barcelona.

May St José Manyanet bless all families and help them follow the example of the Holy Family in their homes!

5. A man of prayer, in love with the Eucharist which he adored for long periods, St Nimatullah Kassab Al-Hardini is an example for the monks of the Order of Lebanese Maronites as he is for his Lebanese brothers and sisters and all Christians of the world. He gave himself completely to the Lord in a life full of great sacrifices, showing that God's love is the only true source of joy and happiness for man. He committed himself to searching for and following Christ, his Master and Lord.

Welcoming his brothers, he reassured and healed many wounds in the hearts of his contemporaries, witnessing to God's mercy. May his example enlighten our journey and bring forth, especially in young people, a true desire for God and for holiness to proclaim to our world the light of the Gospel!

6. "The Angel... showed me the holy city Jerusalem coming down out of heaven" (Rv 21: 10). This marvellous image in the Apocalypse of John exalts the beauty and spiritual fruitfulness of the Church, the new Jerusalem. A unique witness to this spiritual fruitfulness is Paola Elisabetta Cerioli, whose life was full of good fruits.

Contemplating the Holy Family, Paola Elisabetta understood that families remain strong when the bonds among their members are sustained and kept together by sharing the values of faith and a Christian way of life. To spread these values, the new Saint founded the Institute of the Holy Family. She was convinced that in order for children to grow up sure of themselves and strong, they needed a family that was healthy and united, generous and stable. May God help Christian families to welcome and witness in every situation to the love of the merciful God.

7. Gianna Beretta Molla was a simple, but more than ever, significant messenger of divine love. In a letter to her future husband a few days before their marriage, she wrote: "Love is the most beautiful sentiment the Lord has put into the soul of men and women".

Following the example of Christ, who "having loved his own... loved them to the end" (Jn 13: 1), this holy mother of a family remained heroically faithful to the commitment she made on the day of her marriage. The extreme sacrifice she sealed with her life testifies that only those who have the courage to give of themselves totally to God and to others are able to fulfil themselves.

Through the example of Gianna Beretta Molla, may our age rediscover the pure, chaste and fruitful beauty of conjugal love, lived as a response to the divine call!

8. "Do not let your hearts be troubled or afraid" (Jn 14: 28). The earthly events of these six new Saints spur us to persevere on our own journey, confiding in the help of God and the maternal protection of Mary. From Heaven, may they now watch over us and support us with their powerful intercession.

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040516_canonizations.html

Saint Jose Manyanet y VivesFeast day: Dec 17

St. Jose Manyanet y Vives was born on January 7, 1883 in Catalonia, Spain. At the age of five, José’s mother dedicated him to the Virgin Mary, and later entered the seminary while still a youth. He was ordained in 1859 and served as the secretary of the bishop of Urgell, the seminary librarian, and the chancery administrator before responding to the call to found two religious congregations.

He founded the Congregation of the Sons of the Holy Family in 1864, and the Missionary Daughters of the Holy Family of Nazareth 10 years later, both dedicated to the education and protection of the Christian family, as well as education and parish ministry.

He also founded several schools and centers, encouraged devotion to the Holy Family, and wrote many books on issues surrounding the family and spiritual guidance. Also, in the cultural ambit he worked for the construction of the Servant of God Antonio Gaudí’s masterpiece, the Temple of the Holy Family in Barcelona, Spain.

He suffered from physical illnesses all his life, particularly due to two open wounds in his sides for the last 16 years of his life. He died on December 17, 1901 in Spain, and was canonized May 16, 2004 by Pope John Paul II.

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/st-jose-manyanet-y-vives-411

MANYANET Y VIVES, JOSÉ (JOSEPH), BL.

Priest, founder of the Congregation of the Sons of the Holy Family and the Institute of the Missionary Daughters of the Holy Family of Nazareth; b. Jan. 7, 1833, Tremp, Pallars Jussá, Catalonia, Spain; d. Dec. 17, 1901, San Andres de Palomar, Barcelona, Spain.

José Manyanet, the youngest of nine children born to farmers Antonio Manyanet and Bonaventura Vives, was baptized on the day of his birth. Following the death of his father in 1834, José informally became the ward of Father Valentín Lledós, who influenced his future vocation, as did his mother Bonaventura's piety. At age 12, he left home to begin his education in the Piarist school at Barbastro from 1845 to 1850. He continued his study of philosophy at the seminary of Lleida (1850–53) and theology at Seu d'Urgell (1853–59), where he was mentored by Bishop José Caixal and ordained as priest April 9, 1859.

From his ordination until 1865, Manyanet successfully served Bishop Caixal in several offices while engaging in pastoral ministry as confessor, spiritual director, preacher, catechist, and promoter of several associations. Because he had a heroic concern for the family, which he recognized was threatened by divorce and personal independence, he founded two institutions: Hijos de la Sagrada Familia (1864 in Tremp) and Hijas de la Sagrada Familia (1874 in Talarn). Manyanet and his first companions made their religious profession in Barcelona Feb. 2, 1870, and received pontifical approval June 22, 1901. The order operates schools for the Christian education of children and promotes devotion to the Holy Family in Argentina, Brazil, Colombia, Italy, Mexico, Spain, the United States (from 1920), and Venezuela. They also publish the periodical Revista La Sagrada Familia.

The founding of the female branch was more difficult. Bishop Caixal placed a new community of women founded by Ana María Janer in 1859 under the direction of Manyanet. The order was consumed by crisis until it was again recognized by Bishop José Morgades of Vich in 1892, under the direction of the co-foundress, Mother Encarnación Colomina. She gave the order its new name Misioneras Hijas de la Sagrada Familia de Nazaret, which was approved by the Vatican May 10, 1958.

In addition to writing the constitutions of both the orders he founded, Manyanet contributed several books: Meditaciones: El espíritu de la Sagrada Familia (Meditations: The Spirit of the Holy Family); La Escuela de Nazaret (The School of Nazareth); and Preciosa joya de familia (The Precious Jewel of Family). He also advocated for the liturgical celebration of the Feast of the Holy Family, which was instituted by Pope Leo XII in 1892. For many years before his death Father Manyanet secretly bore the stigmatization of Jesus.

His mortal remains are enshrined in a bronze urn in the Beato José Manyanet Chapel in the School of Jesus, Mary, and Joseph of Saint Andrew of Palomar (Barcelona). The ordinary informative process for his beatification began in 1931, and his cause was formally introduced by Pope Pius XII in 1951. Pope John Paul II declared Manyanet venerable July 12, 1982, and beatified him Nov. 25, 1984.

Bibliography: D. Morera, Among the Stars: The Life of Father Joseph Manyanet (New York 1957). Acta Apostolicae Sedis 77 (1985) 935–39. L'Osservatore Romano, Eng. ed. 50 (1984): 2,12.

[K. I. Rabenstein]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/manyanet-y-vives-jose-joseph-bl

San Giuseppe Manyanet y Vives Sacerdote e fondatore

Festa: 17 dicembre

Tremp, Spagna, 7 gennaio 1833 - Barcellona, Spagna, 17 dicembre 1901

Fu ordinato sacerdote in La Seu d’Urgell il 9 aprile 1859. Dopo dodici anni d’intenso lavoro al seguito del vescovo José Caixal e al servizio della curia diocesana, si sentì chiamato da Dio alla speciale consacrazione religiosa e a fondare due congregazioni con la missione d’imitare e propagare il culto della Famiglia di Nazaret e di procurare la formazione cristiana delle famiglie, specialmene con l’educazione e l’istruzione cristiana dei ragazzi e dei giovani, e con il ministero sacerdotale. Spinto dal carisma ricevuto, scrisse varie opere ed opuscoli per propagare la devozione alla Santa Famiglia, per la formazione dei religiosi e delle famiglie e per la direzione dei collegi e delle scuole professionali. Fondò la rivista “La Sagrada Familia” e le associazioni laicali “Camerieri e Cameriere della Sacra Famiglia” - oggi “Associazione della Sacra Famiglia”-, vincolata ai suoi Istituti, per diventare discepoli, testimoni ed apostoli del mistero di Nazaret. Peregrinò a Lourdes, Roma e a Loreto per approfondire lo spirito della Famiglia di Nazaret. Questo è il carisma proprio che penetra tutta la sua vita, racchiusa nel mistero di una vocazione evangelica appresa dagli esempi di Gesù, Maria e Giuseppe nel silenzio di Nazaret, che egli esprimeva così: Una Nazaret in ogni focolare! Minato nella salute da alcune piaghe del costato rimaste aperte per ben sedici anni - ch’egli chiamava “le misericordie del Signore” -, il 17 dicembre 1901 tornò alla casa del Padre, in Barcelona. San Giovanni Paolo II lo proclamò Beato il 25 novembre 1984 e poi Santo il 16 maggio 2004.

Martirologio Romano: A Barcellona in Spagna, san Giuseppe Manyanet y Vives, sacerdote, che, fondò la Congregazione dei Figli e delle Figlie della Sacra Famiglia per aiutare tutte le famiglie a divenire esemplari sul modello della santa famiglia di Nazareth di Gesù, Maria e Giuseppe.

La santa Famiglia di Nazareth, scriveva papa Giovanni Paolo II, « è prototipo ed esempio di tutte le famiglie cristiane. E quella Famiglia, unica al mondo, che ha trascorso un’esistenza anonima e silenziosa in un piccolo borgo della Palestina ; che è stata provata dalla povertà, dalla persecuzione, dall’esilio ; che ha glorificato Dio in modo incomparabilmente alto e puro, non mancherà di assistere le famiglie cristiane, anzi tutte le famiglie del mondo » (Esortazione Familiaris consortio, 22 novembre 1981, n. 86). Qualche anno dopo, il 16 maggio 2004, san Giovanni Paolo II canonizzava Josep Manyanet, « vero apostolo della famiglia », che ha consacrato la sua vita perché ogni famiglia fosse una “Santa Famiglia”. Il messaggio che ci trasmette così il nuovo santo rimane oggi di piena attualità.

Josep Manyanet i Vives nasce il 7 gennaio 1833 a Tremp, cittadina catalana della diocesi di Urgell, in Spagna. Viene battezzato lo stesso giorno nella collegiata Santa Maria de Valldeflors, che si erge maestosa molto vicino alla sua casa. Giuseppe è il nono figlio dei coniugi Antonio Manyanet e Buenaventura Vives, piccoli proprietari terrieri del paese. Il bambino ha appena venti mesi quando muore il padre, all’età di quarantaquattro anni. Nel 1841, il figlio maggiore della famiglia muore a sua volta. Vedova e senza sostegno, la signora Manyanet deve allora far fronte alla gestione della modesta eredità vendendo o dando in affitto le terra di famiglia, mentre si dedica all’educazione dei figli. Donna molto pia, si affida alla protezione di Dio e della Santa Vergine. Quando Giuseppe raggiunge l’età di cinque anni, lo porta davanti alla statua policroma di Maria, risalente al XV secolo, per consacrarlo alla Vergine. Dopo una fervida preghiera, il bambino vede la Madonna aprire le braccia e stringerlo contro il suo cuore.

La Vergine di Valldeflors

Un giorno, il bambino cade nell’acqua ghiacciata e viene riportato a casa privo di sensi. Tutti lo considerano perduto, ma sua madre si rivolge alla Vergine e il bambino riprende subito conoscenza. Poco dopo, alcuni soldati vengono accolti nella casa familiare. Affascinato dalle loro uniformi, Giuseppe si dà alla pazza gioia in mezzo a loro. Inavvertitamente, un soldato gli versa addosso dell’olio bollente. Il corpo del bambino è tutto una piaga e si dispera del suo stato. La Vergine di Valldeflors, ancora una volta sollecitata, concede al bambino la completa guarigione e senza postumi, con grande sorpresa dei medici.

Il curato della parrocchia, don Valentí Lledós, non tarda a notare Giuseppe ; lo prende sotto la sua protezione, per cui, sull’esempio di Samuele (1 Sam 2, 11), il ragazzo non si allontana più dal tempio della sua amata Vergine di Valldeflors. Impara a servir Messa. La sua formazione religiosa è impartita da un ottimo insegnante, ma soprattutto da sua madre, che allestisce per lui una stanzetta come oratorio. Quando non si trova il bambino né a scuola, né in chiesa con padre Valentí, bisogna cercarlo nel suo oratorio dove divora con passione vite di santi. All’età di sette anni e mezzo, fa la sua prima Comunione. Da tutto il suo essere emana una grande delicatezza di coscienza.

Vedendo nel bambino i segni di una chiamata al sacerdozio, il parroco fa tutto il possibile per aiutarlo a studiare. Lo orienta verso il collegio delle Scuole Pie, tenuto dall’istituto fondato nel XVI secolo da san Giuseppe Calasanzio. Per provvedere alle spese dei suoi studi, Giuseppe viene impiegato al servizio della comunità e degli altri allievi. Nel 1849, riceve il sacramento della Confermazione. Egli annota poco dopo : « Eccoti confermato e armato come un soldato di Cristo. Questo ti obbliga a combattere virilmente contro tutte le insidie del nemico e a renderti sempre più degno dell’amore di Dio e della Santissima Vergine. »

L’effetto del sacramento della Confermazione è l’effusione plenaria dello Spirito Santo nell’anima. Di conseguenza, la Confermazione apporta una crescita e un approfondimento della grazia battesimale : essa ci radica più profondamente nella filiazione divina grazie alla quale diciamo Abbà, Padre (Rm 8, 15) ; ci unisce più saldamente a Cristo ; aumenta in noi i doni dello Spirito Santo ; rende più perfetto il nostro legame con la Chiesa ; ci accorda una speciale forza per diffondere e difendere con la parola e con l’azione la fede, come veri testimoni di Cristo, per confessare coraggiosamente il nome di Cristo e per non vergognarci mai della sua Croce. « Ricorda, dice sant’Ambrogio, che hai ricevuto il sigillo spirituale, lo Spirito di sapienza e di intelletto, lo Spirito di consiglio e di fortezza, lo Spirito di conoscenza e di pietà, lo Spirito di timore di Dio, e conserva ciò che hai ricevuto. Dio Padre ti ha segnato, ti ha confermato Cristo Signore e ha posto nel tuo cuore quale pegno lo Spirito » (cfr. Catechismo della Chiesa Cattolica, 1302-1303).

Lottare con energia

A contatto con i religiosi delle Scuole Pie, in Giuseppe nasce un primo desiderio di vita religiosa, ma egli si rende presto conto che il Signore non lo vuole da loro. Dopo questo primo ciclo scolastico, il suo parroco lo manda a studiare filosofia presso il seminario di Lérida. Per finanziare i suoi studi, il giovane s’impiega come precettore in una famiglia della città. Consapevole dei pericoli che corre restando in città, desidera poter essere un giorno ammesso come allievo interno al seminario. In effetti, durante il suo soggiorno a Lérida, è costretto a mortificarsi e a lottare con energia per vincere le sollecitazioni di una donna innamorata di lui.

Dopo tre anni di filosofia, Giuseppe si reca a La Seu d’Urgell, sede vescovile della sua diocesi, per studiarvi la teologia. Ha l’età per essere arruolato nell’esercito, ma un fratello di don Valentí paga la somma che lo libera da questo obbligo. Al suo arrivo, Giuseppe offre i propri servizi per provvedere alle spese degli studi. Il vescovo, mons. Josep Caixal i Estradé, lo prende al suo servizio personale e diventa suo confessore e direttore di coscienza. Giuseppe Manyanet serve con tutto il cuore il prelato, che testimonierà : « Nessuno meglio di lui sapeva interpretare i miei desideri. » Alla fine del 1854, esausto per il lavoro da lui compiuto, viene inviato dal suo vescovo in una località balneare per un soggiorno di riposo. Il 14 maggio 1855, il suo amato parroco, padre Valentí, muore e, il 10 novembre 1857, sua madre lascia questo mondo per l’eternità.

Giuseppe viene ordinato prete il 9 aprile 1859. Mons. Caixal chiede che la prima Messa solenne del suo figlio spirituale venga celebrata nella sua cappella privata. Lo nomina maggiordomo del palazzo vescovile, bibliotecario e ne fa il suo segretario per le visite pastorali. Fin dall’infanzia, Giuseppe si distingue per la sua mitezza, docilità e prontezza nell’obbedienza. S’impegna a vivere alla presenza della Sacra Famiglia, come Gesù tra Maria e Giuseppe : « Pensiamo, dice, che ci troviamo nella casa di Nazaret in compagnia dei nostri amati genitori Gesù, Maria e Giuseppe, che ascoltiamo le loro parole, osserviamo le loro azioni e li sentiamo dire a ciascuno di noi : se vuoi farci piacere, prendi a cuore di riprodurre in te ciò che diciamo e facciamo. » Egli desidera far scoprire a tutte le famiglie la dolcezza di amore e di obbedienza di Gesù nei confronti dei suoi genitori. « Famiglie, ecco il vostro modello », scrive su un’immagine della Sacra Famiglia.

Costruire una famiglia

Il 14 febbraio 2014, papa Francesco dava qualche consiglio ad alcuni fidanzati per la fondazione della loro famiglia : « Cari fidanzati, voi vi state preparando a crescere insieme, a costruire questa casa che è la famiglia, per vivere insieme per sempre. Non volete fondarla sulla sabbia dei sentimenti che vanno e vengono, ma sulla roccia dell’amore vero, l’amore che viene da Dio. La famiglia nasce da questo progetto d’amore che vuole crescere come si costruisce una casa che sia luogo di affetto, di aiuto, di speranza, di sostegno. Come l’amore di Dio è stabile e per sempre, così anche l’amore che fonda la famiglia vogliamo che sia stabile e per sempre. Per favore, non dobbiamo lasciarci vincere dalla “cultura del provvisorio” ! Questa cultura che oggi ci invade tutti, questa cultura del provvisorio. Questo non va !…

Stare insieme e sapersi amare per sempre è la sfida degli sposi cristiani… In questo cammino è importante, è necessaria la preghiera, sempre. Lui per lei, lei per lui e tutti e due insieme. Chiedete a Gesù di moltiplicare il vostro amore. Nella preghiera del Padre Nostro noi diciamo : Dacci oggi il nostro pane quotidiano. Gli sposi possono imparare a pregare anche così : “Signore, dacci oggi il nostro amore quotidiano”, perché l’amore quotidiano degli sposi è il pane, il vero pane dell’anima, quello che li sostiene per andare avanti… “Signore dacci oggi il nostro amore quotidiano”… La Bibbia dice che il più giusto pecca sette volte al giorno… Ecco allora la necessità di usare questa semplice parola : “scusa”. In genere ciascuno di noi è pronto ad accusare l’altro e a giustificare se stesso. Questo è incominciato dal nostro padre Adamo, quando Dio gli chiede : “Adamo, tu hai mangiato di quel frutto ?”. “Io ? No ! È quella che me lo ha dato !”. Accusare l’altro per non dire “scusa”, “perdono”… È un istinto che sta all’origine di tanti disastri. Impariamo a riconoscere i nostri errori e a chiedere scusa. “Scusa se oggi ho alzato la voce” ; “scusa se sono passato senza salutare” ; “scusa se ho fatto tardi”, “se questa settimana sono stato così silenzioso”, “se ho parlato troppo senza ascoltare mai” ;… “scusa ero arrabbiato e me la sono presa con te”… Tanti “scusa” al giorno noi possiamo dire. Anche così cresce una famiglia cristiana… Gesù, che ci conosce bene, ci insegna un segreto : non finire mai una giornata senza chiedersi perdono,… senza fare la pace ! »

Un giorno, padre Manyanet suggerisce a mons. Caixal l’opportunità di costruire una chiesa in onore della Sacra Famiglia per chiedere la sua protezione su tutte le famiglie della terra. In realtà, questo progetto vedrà la luce a Barcellona sotto l’impulso dell’architetto Gaudí.

Durante le visite pastorali, in cui segue il suo vescovo, Giuseppe è colpito dalla vista di famiglie povere, di tutti i bambini lasciati senza istruzione e abbandonati se stessi. Il suo cuore, infiammato dal desiderio di venire in loro soccorso, prova di nuovo una forte attrazione per la vita religiosa. Il vescovo stesso ha già, a questo scopo, fondato una congregazione diocesana femminile, le Suore di Maria Immacolata e dell’Insegnamento, ma sono necessarie iniziative più ampie. Da lui incoraggiato, il giovane sacerdote rinuncia a seguire una carriera destinata a offrire incarichi e onori ; si lancia con generosità nella fondazione di un nuovo istituto religioso votato all’educazione e all’istruzione. Il suo vescovo gli chiede però di non abbandonare i suoi incarichi al vescovado.

Uno strumento essenziale

«Voi sapete bene, diceva papa Giovanni Paolo II ad alcuni insegnanti italiani, quale stretto rapporto sia sempre esistito tra la Chiesa e il mondo della scuola… Ma perché tutto questo interesse della Chiesa per la scuola ? Perché la Chiesa ha sempre legato la sua stessa sopravvivenza di Chiesa alla realtà della scuola ? Il motivo è chiaro : per essere fedeli all’esempio di Cristo Signore e adempiere il suo mandato di “ammaestrare” tutte le nazioni… La scuola è uno strumento essenziale per la diffusione… del cristianesimo e del Regno di Dio. Per questo, la scuola è ragione di vita per la Chiesa » (28 gennaio 1984). E, il 2 febbraio 1989, il Papa affermava : « La scuola cattolica ha un compito da svolgere anche ai nostri giorni… La molteplicità e la contraddittorietà dei messaggi culturali e dei modelli di vita, che permeano l’ambiente in cui vive oggi la gioventù, rischiano di allontanarla dai valori della fede, anche quando cresce in famiglie cristiane. La scuola cattolica, che non si limita a dare una formazione puramente dottrinale, ma si propone quale ambiente educativo in cui è possibile vivere esperienze comunitarie di fede, di preghiera e di servizio, può avere un ruolo importante e decisivo nell’assicurare ai giovani un orientamento di vita ispirato alla sapienza del Vangelo » (Messaggio per la giornata delle vocazioni).

L’8 maggio 1864, padre Manyanet fonda a Tremp, con alcuni sacerdoti, l’Istituto dei Figli della Sacra Famiglia, dedito all’insegnamento gratuito ai bambini poveri. Le vocazioni affluiscono in modo sorprendente. Il 2 febbraio 1870, con i suoi primi compagni, egli emette la sua professione religiosa. Nel 1874, istituirà le Figlie Missionarie della Sacra Famiglia di Nazaret. Il suo obiettivo è quello di diffondere il culto della Sacra Famiglia di Nazaret, e di garantire la formazione cristiana delle famiglie, soprattutto attraverso l’educazione e l’istruzione dei bambini alla luce della fede. Tuttavia, altri obblighi vengono a pesare sulle sue spalle : viene nominato amministratore dell’importante parrocchia della sua città natale, direttore delle religiose fondate dal vescovo, nonché di un convento di suore claretiane, fondate da sant’Antonio Maria Claret. Ma emergono dissensi nelle case di religiose di cui ha l’incarico. Madre Paris (il cui processo di beatificazione è in corso), la superiora claretiana, desidera mettere la sua congregazione sotto l’autorità di una madre generale claretiana, mentre altre religiose rimangono fortemente legate a mons. Caixal e a padre Manyanet. Simili difficoltà sorgono presso le religiose fondate dal vescovo e dirette da madre Janer (beatificata l’8 ottobre 2011).

Dolorose incomprensioni

Nel 1868, una rivoluzione instaura nel paese un regime anticlericale. L’11 febbraio 1873, viene proclamata la prima repubblica. Mons. Caixal, che ha sempre sostenuto la causa legittimista, deve esiliarsi. Il beato Pio IX lo accoglie a Roma. Di conseguenza, padre Manyanet si trova strappato alla direzione del suo padre spirituale. Quest’ultimo, al momento della partenza, gli ha affidato la piena responsabilità dei conventi femminili. Senza allontanarsi in nulla dalle sue direttive, il Padre prosegue il difficile compito di pacificazione degli spiriti. Ma, a sua insaputa, un sacerdote dell’Istituto della Sacra Famiglia scrive a mons. Caixal per esprimergli le sue lagnanze nei confronti del fondatore. Il prelato, indebolito dalla prova del suo esilio forzato, accoglie queste lamentele senza discernimento ; invia a padre Manyanet delle lettere molto amare ; queste lo fanno soffrire tanto più profondamente per il fatto che non capisce il mutamento improvviso di questo padre così teneramente amato. In seguito, il prete che aveva protestato contro il fondatore lascerà la congregazione e troverà una strada a lui più confacente come parroco.

Il 28 aprile 1879, viene intronizzato a La Seu d’Urgell un nuovo vescovo, mons. Cassaña. Questo nuovo prelato arriva già prevenuto nei confronti di padre Manyanet : lo depone dal suo incarico di direttore delle religiose. Liberato da questa responsabilità, il fondatore si stabilisce definitivamente a Barcellona di dove, incoraggiato da diversi vescovi della Catalogna, cura la diffusione del suo Istituto, per il quale si presentano molte vocazioni. Per ringraziare il Cielo del miglioramento della propria salute e di una prima approvazione, da parte della Chiesa, del suo Istituto, si reca a Lourdes e offre alla Santa Vergine un cuore in argento massiccio.

Nel 1886, si assume l’onere di un collegio che si trova in difficoltà inestricabili, nella città di Vilafranca del Penedès, nei pressi di Barcellona. Vengono costituiti altri collegi e forniti di laboratori per la formazione tecnica degli allievi. San Giuseppe sarà la guida e il protettore di tutti questi istituti. La devozione di padre Manyanet nei confronti di questo grande santo, nel quale vede “l’ombra del Padre”, è molto profonda. In una risoluzione manoscritta, s’impegna a « dare, ogni giorno, le chiavi della casa e di tutta la Congregazione a san Giuseppe, dal momento che è suo padre e suo maestro, dopo Gesù e Maria ». Nel 1892, a Barcellona, durante una rivolta popolare, gli insorti braccano preti e imprenditori, dando fuoco ai conventi e alle chiese. Padre Manyanet e i suoi religiosi si rinchiudono nel loro collegio e mettono una grande immagine di san Giuseppe dietro la porta. La folla si avvicina vociferando, ma il padre dice ai suoi religiosi : « Non temete nulla, san Giuseppe ci libererà da questa gente. » Grossi colpi risuonano sulle porte. Padre Manyanet apre senza timore, gridando nello stesso tempo agli assalitori : « Questo collegio è pieno di bambini poveri protetti da san Giuseppe. » Il capobanda guarda il Padre diritto negli occhi e dichiara : « Se sono poveri, rispettiamo questo collegio. » E, immediatamente, i rivoltosi se ne vanno in silenzio.

Attratto in special modo dal mistero della Sacra Famiglia di Nazaret, il Padre redige varie opere e opuscoli per diffonderne la devozione. Scrive inoltre molte lettere, pubblica libri e fascicoli per spiegare la sua azione educativa basata sulla fiducia concessa ai giovani, e anche per contribuire alla formazione dei religiosi e delle religiose, delle famiglie e dei bambini. Espone inoltre le sue opinioni sulla direzione delle scuole. Rispettoso della libertà delle vocazioni, cerca di dare a ognuno una formazione equilibrata, nello stesso tempo cristiana e umana. Nel 1899, pubblica in particolare il “Prezioso gioiello di famiglia”, guida per i coniugi e le famiglie, ai quali ricorda la dignità del matrimonio, sottolineando il dovere così importante dell’educazione cristiana dei figli.

Con una scopa

Nel 1888, il fondatore parte in pellegrinaggio a Roma, e coglie l’occasione per visitare la Santa Casa di Loreto. Dal XIII secolo, la tradizione è unanime nell’identificare questa casa con quella della Sacra Famiglia di Nazaret. Scavi archeologici, effettuati tra il 1962 e il 1965, hanno messo in luce graffiti di origine palestinese. Padre Santelli, allora rettore del santuario, trae la seguente conclusione : « Non è facile spiegare la presenza a Loreto di graffiti che, all’esame, appaiono di origine giudeo-cristiana, se non si ammette che le pietre della Santa Casa provengano da Nazaret, come vuole la tradizione. » Questa osservazione è tanto più pertinente per il fatto che la regione è sprovvista di cave di pietra. Tutte le costruzioni di Recanati e di Loreto sono, in effetti, di mattoni. Quando padre Manyanet penetra nel luogo dove il Verbo si è fatto carne e dove la Sacra Famiglia ha vissuto per trent’anni, il suo cuore è preso da un profondo slancio mistico e le sue lacrime scorrono abbondanti fino al pavimento. Subito dopo, chiede una scopa e, in ginocchio, spazza il santuario.

Di ritorno in Catalogna, padre Giuseppe prosegue il suo lavoro instancabile. Le richieste di collegi della Sacra Famiglia si moltiplicano. Il 22 giugno 1901, papa Leone XIII approva definitivamente l’Istituto maschile ; l’Istituto femminile era stato approvato qualche anno prima a livello diocesano. Minato da diverse malattie tra cui, da sedici anni, cinque piaghe profonde, da lui chiamate “le misericordie del Signore”, il fondatore rende tranquillamente l’anima a Dio il 17 dicembre 1901. Le sue ultime parole sono : « Gesù, Giuseppe e Maria, ricevete quando io muoio l’anima mia », preghiera giaculatoria che aveva tante volte ripetuto durante la sua vita.

Oggi, i Figli della Sacra Famiglia di Gesù, Maria e Giuseppe e le Figlie Missionarie della Sacra Famiglia di Nazaret proseguono il loro compito educativo in Europa, nelle due Americhe e in Africa.

In occasione della canonizzazione di Giuseppe Manyanet, papa Giovanni Paolo II ha designato la Sacra Famiglia come la fonte a cui egli ha attinto la forza di annunciare « il Vangelo della famiglia ». Chiediamo al santo fondatore la sua speciale intercessione a favore delle famiglie : che in ogni focolare, sull’esempio della Sacra Famiglia, immagine della Trinità sulla terra, si diffonda l’amore di Dio ! 

Autore: Dom Antoine Marie osb

Fonte : Lettera mensile dell'abbazia Saint-Joseph, F. 21150 Flavigny- Francia - www.clairval.com

Note: Per approfondire: www.manyanet.org

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/91419.html

CERIMONIA DI BEATIFICAZIONE DI JOSÉ MANYANET Y VIVES,
DANIEL BROTTIER ED ELISABETTA DELLA TRINITÀ

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Basilica Vaticana - Domenica, 25 novembre 1984


1. “Quelli che sono di Cristo” (1 Cor 15, 23).

Oggi, solennità di Cristo Re, la Chiesa mediante questa cerimonia di beatificazione pone davanti a noi tre grandi figure.

Abbiamo ascoltato i loro nomi. I vescovi, come pastori delle Chiese locali, hanno esposto la testimonianza circa la loro vita eroica:

- José Manyanet y Vives, sacerdote, fondatore della Congregazione dei figli della Sacra Famiglia e dell’Istituto delle figlie missionarie della Sacra Famiglia di Nazaret;

- Daniel Brottier, sacerdote della Congregazione dello Spirito Santo e del Cuore immacolato di Maria;

- Suor Elisabetta della Santissima Trinità, religiosa dell’Ordine delle Carmelitane scalze.

Ecco “quelli che sono di Cristo”.

Nell’ultima domenica dell’anno liturgico, la Chiesa desidera venerare Cristo come “re dei secoli”, accogliendo con gioia la testimonianza dei suoi figli e delle sue figlie, nei quali il segno di appartenenza a Cristo è stato messo particolarmente in evidenza.

Il Vangelo dell’odierna solennità ci permette di comprendere meglio in che modo ogni uomo è chiamato a dare testimonianza alla sua appartenenza a Cristo; in che modo egli deve diventare partecipe del suo regno.

Ecco, dinanzi all’assemblea di tutte le nazioni, alla fine del mondo, Cristo re e pastore pronunzia questo giudizio:

“Venite, benedetti del Padre mio, ricevete in eredità il regno preparato per voi fin dalla fondazione del mondo.

Perché io ho avuto fame e mi avete dato da mangiare, ho avuto sete e mi avete dato da bere; ero forestiero e mi avete ospitato, nudo e mi avete vestito, malato e mi avete visitato, carcerato e siete venuti a trovarmi (Mt 25, 34-36).

I giusti chiedono: quando?. . . quando e dove abbiamo fatto tutto questo?

Cristo pastore e re risponde: “Ogni volta che avete fatto queste cose a uno solo di questi miei fratelli più piccoli, l’avete fatto a me” (Mt 25, 40).

Ecco in quale modo il segno dell’appartenenza a Cristo appare nell’uomo. Ecco in che modo l’uomo si prepara ad entrare nel regno di Cristo. Per ricevere “in eredità il regno preparato . . . fin dalla fondazione del mondo” (Mt 25, 34). Il regno preparato dal Padre, il regno preparato in Gesù Cristo, crocifisso e risorto: in Gesù Cristo pastore delle anime e re dei secoli.

2. La prima figura che la Chiesa ci pone dinanzi questa mattina, per offrircela come esempio e modello di chi lavora per il regno di Dio in Cristo, è quella del beato José Manyanet y Vives, figlio illustre delle terre di Catalogna in Spagna.

Il motivo dell’esaltazione di questo sacerdote, fondatore di due congregazioni religiose, non è altro che la sua consegna eroica all’amore di Dio e alla causa di Cristo nel servizio al prossimo. Questo lo portò a impegnare tutte le sue forze - nonostante le limitazioni della malattia - per procurare, innanzitutto, “l’onore della Sacra Famiglia e il bene delle famiglie e dei bambini”. Questo è il carisma particolare che penetra tutta la sua vita, immersa nel mistero della vocazione evangelica appresa dagli esempi di Gesù, Maria e Giuseppe nel silenzio di Nazaret.

In un difficile momento storico, nel quale certe ideologie cercavano di penetrare nella società attraverso l’erosione della famiglia, il nuovo beato guarda con chiaroveggenza agli esempi di santità nazarena che la Sacra Famiglia presenta. Di qui nasce il suo impegno apostolico per cercare di portare questo messaggio al mondo e fare di ogni focolare una Nazaret. Come si darà da fare, poi, per invitare ogni famiglia - il gioiello più prezioso, come egli la chiamerà - a guardare a Nazaret e costruire un modello di vita secondo il piano di Dio, basato, nello stesso tempo, sugli autentici valori umani!

In questa stessa linea, egli si dedica con entusiasmo ad offrire ai bambini e ai giovani la pedagogia del Vangelo di Nazaret, con grande amore e rispetto per la vocazione di ciascuno e in vista di un’educazione armonica. Quanto può insegnare il nuovo beato alla nostra attuale società!

3. E ora una parola in lingua catalana per i concittadini del nuovo beato: cercate di essere fedeli all’esempio di vita e al messaggio del vostro concittadino. Portate il modello della Sacra Famiglia alle vostre famiglie. Fate di ogni famiglia una Nazaret, secondo l’anelito apostolico del beato José Manyanet.

4. Tra “coloro che sono in Cristo”, distinguiamo Daniel Brottier. Egli ha abbracciato la congregazione dei Padri dello Spirito Santo per rispondere nel modo più ardente alla vocazione missionaria. Recatosi in Africa, si è dedicato generosamente al servizio della comunità cristiana di Saint-Louis del Senegal, particolarmente dei giovani. ll suo zelo apostolico lo porta a prendere senza posa nuove iniziative perché la Chiesa sia viva e perché la buona novella sia ascoltata. Anche quando sarà lontano da questo campo d’azione, egli continuerà a contribuire alla costruzione della Chiesa in Senegal.

Discepolo di Cristo, lo è anche per la prova della sofferenza: il dolore fisico non lo abbandona. Volontario sul fronte, egli si prende cura dei feriti e li conforta con la sua presenza coraggiosa. Ai soldati morenti, porta il soccorso di Dio. A guerra conclusa, si adopera per dar seguito a quella fraternità nata tra questi uomini nella privazione e nel dono eroico di sé.

Quando riceve l’incarico di assistere gli orfani di Auteuil, è al loro servizio che dispiega con forza l’attività più febbrile, che lo farà conoscere ben oltre Parigi. Niente arresta la sua carità, quando si tratta di accogliere, nutrire, vestire dei bambini abbandonati e straziati dalla vita. Innumerevoli sono coloro che si uniscono a lui in quest’opera profondamente evangelica. Poiché bisogna trovare un alloggio a questi giovani e introdurli in un clima di calore umano, aiutarli a imparare un mestiere e a costruire il loro avvenire, padre Brottier moltiplica gli appelli e costituisce una catena sempre viva di solidarietà attiva.

Sacerdoti, religiosi, la sua grande attività “deriva dal suo grande amore verso Dio”, come ha detto un testimone. Umile e nello stesso tempo vero, attivo fino ai limiti del possibile, servitore disinteressato, Daniel Brottier andava avanti con audacia e semplicità perché lavorava “come se tutto dipendesse da lui, ma anche sapendo che tutto dipende da Dio”. Aveva affidato i bambini d’Auteuil a santa Teresa del Bambin Gesù che egli chiamava familiarmente in aiuto, certo del suo sostegno efficace a tutti coloro per i quali ella aveva offerto la sua vita.

Il beato Daniel Brottier ha terminato la sua opera sulla terra con un “fiat” coraggioso. Oggi noi lo sappiamo caritatevole con i poveri che l’invocano, perché comunica con l’amore del Signore che ha animato tutto il suo servizio sacerdotale.

5. Quasi contemporanea di Teresa del Bambin Gesù, Elisabetta della Trinità fece una profonda esperienza della presenza di Dio, che ella maturò, in modo impressionante, negli anni di vita al Carmelo. Noi salutiamo in lei un essere ricco di doni naturali; ella era intelligente e sensibile, pianista perfetta, apprezzata dai suoi amici, delicata nell’affezione ai suoi. Ecco che ella s’illumina nel silenzio della contemplazione, raggio della felicità di un totale oblio di sé; senza riserva, accoglie il dono di Dio, la grazia del Battesimo e della Riconciliazione; riceve ammirevolmente la presenza eucaristica di Cristo. In grado eccezionale, ella prende coscienza della comunione offerta ad ogni creatura dal Signore.

Noi osiamo oggi presentare al mondo questa religiosa claustrale che condusse una “vita nascosta con Cristo in Dio” (Col 3, 3) perché è una testimone luminosa della gioia d’essere radicati e fondati nell’amore (cf. Ef 3, 17). Ella celebra lo splendore di Dio, perché si sa abitata nell’intimo dalla presenza del Padre, del Figlio e dello Spirito nella quale ella riconosce la realtà dell’amore infinitamente vivo.

Anche Elisabetta ha conosciuto la sofferenza fisica e morale. Unita a Cristo crocifisso, ella s’è totalmente offerta, compiendo nella sua carne la passione del Signore (cf. Col 1, 24), sempre certa d’essere amata e di poter amare. Ella compie nella pace il dono della sua vita beata.

Alla nostra umanità disorientata che non sa più trovare Dio o che lo sfigura, che cerca una parola sulla quale fondare la sua speranza, Elisabetta dà la testimonianza di una disponibilità perfetta alla parola di Dio che ella ha assimilato al punto da nutrire realmente di essa la sua riflessione e la sua preghiera, al punto da trovare in essa tutte le ragioni per vivere e consacrarsi alla lode della sua gloria.

Questa contemplativa, lungi dall’isolarsi, ha saputo comunicare alle sue sorelle e al suo prossimo la ricchezza della sua esperienza mistica. Il suo messaggio si diffonde oggi con una forza profetica. Noi la invochiamo: discepola di Teresa di Gesù e di Giovanni della Croce, che ella ispiri e sostenga tutta la famiglia del Carmelo; che aiuti molti uomini e donne, nella vita laicale o nella vita consacrata, a ricevere e ad essere partecipi dei “fiotti di carità infinita” che ella raccoglieva “alla fonte della vita”.

6. Rivolgendo il suo sguardo su queste tre alte figure, la Chiesa desidera oggi professare la fede apostolica nel regno di Cristo, desidera affermare di credere che egli regna realmente.

Car le Christ “est ressuscité d’entre les morts, pour être parmi les morts le premier ressuscité” (1 Cor. 15, 20).

Dans l’histoire des hommes vaincus par la mort, Il a, le premier, remporté la victoire sur la mort.

C’est une victoire pour lui - et, en même temps, c’est une victoire pour nous.

“C’est en Adam que meurent tous les hommes; c’est dans le Christ que tous revivront” (Ibid. 15, 22).

Tous ceux qui lui appartiennent par la grâce et l’amour ont en eux la Vie nouvelle: la Vie du Royaume que le Père a préparé “depuis la création du monde”.

Dans cette Vie nouvelle s’épanouira la victoire du Christ sur tout ce qui est contraire au règne de Dieu dans la création visible et invisible. “C’est lui, en effet, qui doit régner jusqu’au jour où "il aura mis sous ses pieds tous ses ennemis". Et le dernier ennemi qu’il détruira, c’est la mort” (Ibid. 15, 25-26).

7. El Padre eterno no solamente ha preparado desde la creación del mundo el Reino de gracia y amor, el Reino de vida nueva y de vida eterna.

A la vez el Padre celestial “ha asignado como tarea” este Reino a su Hijo Eterno, cuando se hizo hombre.

Todos los que de cualquier nación, generación, raza, siglo e Iglesia en la tierra, han aceptado participar en esta tarea salvífica y redentora, pertenecen a Cristo. Ellos esperan asimismo el testimonio definitivo, cuando Cristo, con su llegada al fin del mundo, “entregue a Dios Padre el Reino” (Ibid. 15, 24).

El Reino de Dios se completará más allá del término de la historia humana. Se realizará donde tuvo su inicio: en el amor del Padre correspondido hasta el final por el amor del Hijo.

“Cuando le queden sometidas todas las cosas, entonces el mismo Hijo se sujetará a quien a El todo se lo sometió, para que sea Dios en todas las cosas” (1 Cor. 15, 28).

Este es el sentido definitivo del Reino de Dios: Dios que es todo en todos. Los que han aceptado este sentido, abriendo al mismo sus corazones y sus obras, son bienaventurados.

“Venid, benditos de mi Padre, tomad posesión del Reino . . .”.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/jose-manyanet-y-vives.html

La fama di santità, che lo distinse in vita, si estese in varie parti del mondo. Per cui, introdotta la Causa di Canonizzazione nel 1956, venne riconosciuta l'eroicità delle sue virtù nel 1982 e, approvato il miracolo dovuto alla sua intercessione, il 25 novembre 1984 fu dichiarato Beato da Giovanni Paolo II, il quale affermò che «la santità del Padre Manyanet ha la sua origine nella Sacra Famiglia».

Egli, infatti, fu chiamato da Dio «perché nel suo nome fossero benedette tutte le famiglie del mondo». Lo Spirito Santo forgiò la sua personalità in modo che egli fosse testimone del mistero di salvezza, realizzato nel seno della Famiglia di Nazaret, e lo inviò come messaggero del «Vangelo della famiglia».

La sua grande aspirazione era che «tutte le famiglie amino, imitino e benedicano la Sacra Famiglia di Nazaret» e si adoperò costantemente per fare di «ogni focolare una Nazaret», e cioè di ogni famiglia una «Santa Famiglia».

La Canonizzazione del beato Josep Manyanet sanziona, in tal modo, non solo la sua santità, ma anche l'attualità del suo messaggio nazareno-familiare. Quindi, oltre ad essere il profeta della famiglia, è anche il protettore di tutte le famiglie.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/jose-manyanet-y-vives.html

CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DI 6 BEATI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Sesta Domenica di Pasqua, 16 maggio 2004 


1. "Vi do la mia pace" (Gv 14,27). Nel tempo pasquale ascoltiamo spesso questa promessa di Gesù ai suoi discepoli. La pace vera è frutto della vittoria di Cristo sul potere del male, del peccato e della morte. Quanti lo seguono fedelmente diventano testimoni e costruttori della sua pace.

In questa luce mi piace contemplare i sei nuovi Santi, che la Chiesa addita oggi all’universale venerazione: Luigi OrioneAnnibale Maria di FranciaJosep Manyanet y VivesNimatullah Kassab Al-HardiniPaola Elisabetta CerioliGianna Beretta Molla.

2. "Uomini che hanno votato la loro vita al nome del nostro Signore Gesù Cristo" (At 15,26). Queste parole degli Atti degli Apostoli ben possono applicarsi a san Luigi Orione, uomo totalmente donato alla causa di Cristo e del suo Regno. Sofferenze fisiche e morali, fatiche, difficoltà, incomprensioni e ostacoli di ogni tipo hanno segnato il suo ministero apostolico. "Cristo, la Chiesa, le anime - egli diceva - si amano e si servono in croce e crocifissi o non si amano e non si servono affatto" (Scritti, 68,81).

Il cuore di questo stratega della carità fu "senza confini perché dilatato dalla carità di Cristo" (ivi, 102,32). La passione per Cristo fu l'anima della sua vita ardimentosa, la spinta interiore di un altruismo senza riserve, la sorgente sempre fresca di una indistruttibile speranza.

Quest’umile figlio di un selciatore proclama che "solo la carità salverà il mondo" (ivi, 62,13) e a tutti ripete che "la perfetta letizia non può essere che nella perfetta dedizione di sé a Dio e agli uomini, a tutti gli uomini" (ivi).

3. "Se uno mi ama, osserverà la mia parola" (Gv 14,23). In queste parole evangeliche vediamo delineato il profilo spirituale di Annibale Maria di Francia, che l’amore per il Signore spinse a dedicare l’intera esistenza al bene spirituale del prossimo. In questa prospettiva, egli avvertì soprattutto l’urgenza di realizzare il comando evangelico: "Rogate ergo… - Pregate dunque il padrone della messe che mandi operai nella sua messe!" (Mt 9,38).

Ai Padri Rogazionisti e alle Suore Figlie del Divino Zelo lasciò il compito di adoperarsi con tutte le forze perché la preghiera per le vocazioni fosse "incessante e universale". Questo stesso invito Padre Annibale Maria Di Francia rivolge ai giovani del nostro tempo, sintetizzandolo nella sua abituale esortazione: "Innamoratevi di Gesù Cristo".

Da questa provvidenziale intuizione è sorto nella Chiesa un grande movimento di preghiera per le vocazioni. Auspico di cuore che l’esempio di Padre Annibale Maria Di Francia guidi e sostenga anche in questo nostro tempo tale azione pastorale.

4. "El Espíritu Santo, que enviará el Padre en mi nombre, será quien os lo enseñe todo y os vaya recordando todo lo que os he dicho" (Jn 14, 26). Desde el principio el Paráclito ha suscitado hombres y mujeres que han recordado y difundido la verdad revelada por Jesús. Uno de éstos fue San José Manyanet, verdadero apóstol de la familia. Inspirándose en la escuela de Nazaret, realizó su proyecto de santidad personal y se dedicó, con entrega heroica, a la misión que el Espíritu le confiaba. Para ello fundó dos Congregaciones Religiosas. Un símbolo visible de su anhelo apostólico es también el templo de la Sagrada Familia de Barcelona.

[in lingua catalana]

Que sant Josep Manyanet beneeixi totes les famílies i us ajudi a portar els exemples de la Sagrada Família a les vostres llars".

[ ¡Que San José Manyanet bendiga a todas las familias y os ayude a llevar los ejemplos de la Sagrada Familia a vuestros hogares!]

Traduzione italiana delle parti pronunciate in spagnolo ed in catalano:

[4. "Lo Spirito Santo che il Padre manderà nel mio nome, egli v'insegnerà ogni cosa e vi ricorderà tutto ciò che io vi ho detto" (Gv14, 26). 

Sin dall'inizio il Paraclito ha ispirato uomini e donne che hanno ricordato e diffuso la verità rivelata da Gesù. Uno di questi è stato san José Manyanet, vero Apostolo della famiglia. Ispirandosi alla scuola di Nazareth, ha realizzato il suo progetto di santità personale e si è dedicato, con sollecitudine eroica, alla missione che lo Spirito gli ha affidato. A tal fine ha fondato due Congregazioni Religiose. Un simbolo visibile del suo anelito apostolico è anche il tempio della Sacra Famiglia di Barcellona.] 
Que sant Josep Manyanet beneeixi totes les famílies i us ajudi a portar els exemples de la Sagrada Família a les vostres llars". 

[¡Que San José Manyanet bendiga a todas las familias y os ayude a llevar los ejemplos de la Sagrada Familia a vuestros hogares!] 

[Che San Giuseppe Manyanet benedica tutte le famiglie e vi aiuti a portare gli esempi della Sacra Famiglia alle vostre case!]

5. Homme de prière, amoureux de l’Eucharistie qu’il aimait adorer longuement, saint Nimatullah Kassab Al-Hardini est un exemple pour les moines de l’Ordre libanais maronite comme pour ses frères libanais et pour tous les chrétiens du monde. Il s’est donné totalement au Seigneur dans une vie de grand renoncement, montrant que l’amour de Dieu est la seule véritable source de joie et de bonheur pour l’homme. Il s’est attaché à chercher et à suivre le Christ, son Maître et Seigneur.

Accueillant à ses frères, il a soulagé et guéri beaucoup de blessures dans les cœurs de ses contemporains, leur témoignant la miséricorde de Dieu. Puisse son exemple éclairer notre route, susciter chez les jeunes en particulier un vrai désir de Dieu et de la sainteté, pour annoncer à notre monde la lumière de l’Évangile !

Traduzione italiana della parte pronunciata in francese:

5. Uomo di preghiera, innamorato dell'Eucaristia, che gli piaceva adorare a lungo, Nimatullah Kassab Al-Hardini è un esempio per i monaci dell'Ordine libanese maronita, come pure per i suoi fratelli libanesi e per tutti i cristiani del mondo. Egli si è donato totalmente al Signore in una vita di grande rinuncia, mostrando che l'amore di Dio è l'unica fonte autentica di gioia e di felicità per l'uomo. Egli si è dedicato a cercare e a seguire Cristo, suo Maestro e Signore. 

Accogliendo i suoi fratelli, egli ha dato sollievo e ha curato molte ferite nel cuore dei suoi contemporanei, testimoniando loro la misericordia di Dio. Possa il suo esempio illuminare il nostro cammino, suscitare, in particolare tra i giovani, un desiderio autentico di Dio e di santità, per annunciare al mondo presente la luce del Vangelo!]

6. "L’angelo… mi mostrò la città santa, Gerusalemme, che scendeva dal cielo" (Ap 21,10). La splendida immagine proposta dall’Apocalisse di Giovanni esalta la bellezza e la fecondità spirituale della Chiesa, la nuova Gerusalemme. Di questa fecondità spirituale è singolare testimone Paola Elisabetta Cerioli, la cui esistenza fu copiosa di frutti di bene.

Contemplando la Santa Famiglia, Paola Elisabetta intuì che le comunità familiari restano solide quando i legami di parentela sono sostenuti e cementati dalla condivisione dei valori della fede e della cultura cristiana. Per diffondere questi valori la nuova Santa fondò l’Istituto della Sacra Famiglia. Era infatti convinta che i figli, per crescere sicuri e forti, hanno bisogno di una famiglia sana e unita, generosa e stabile. Aiuti Iddio le famiglie cristiane ad accogliere e a testimoniare in ogni circostanza l’amore di Dio misericordioso.

7. Dell’amore divino Gianna Beretta Molla fu semplice, ma quanto mai significativa messaggera. Pochi giorni prima del matrimonio, in una lettera al futuro marito, ebbe a scrivere: "L’amore è il sentimento più bello che il Signore ha posto nell’animo degli uomini".

Sull’esempio di Cristo, che "avendo amato i suoi… li amò sino alla fine" (Gv 13,1), questa santa madre di famiglia si mantenne eroicamente fedele all’impegno assunto il giorno del matrimonio. Il sacrificio estremo che suggellò la sua vita testimonia come solo chi ha il coraggio di donarsi totalmente a Dio e ai fratelli realizzi se stesso.

Possa la nostra epoca riscoprire, attraverso l’esempio di Gianna Beretta Molla, la bellezza pura, casta e feconda dell’amore coniugale, vissuto come risposta alla chiamata divina!

8. "Non sia turbato il vostro cuore e non abbia timore" (Gv 14,28). Le vicende terrene di questi sei nuovi Santi ci spronano a perseverare sulla propria strada, confidando nell’aiuto di Dio e nella materna protezione di Maria. Dal cielo ora veglino su di noi e ci sostengano con la loro potente intercessione.

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040516_canonizations.html

José Manyanet y Vives

(1833-1901)

BEATIFICAZIONE:

- 25 novembre 1984

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

CANONIZZAZIONE:

- 16 maggio 2004

- Papa  Giovanni Paolo II

- Piazza San Pietro

 Celebrazione

RICORRENZA:

- 17 dicembre

Presbitero, fondatore delle Congregazioni dei Figli della Sacra Famiglia Gesù, Maria e Giuseppe e delle Missionarie Figlie della Sacra Famiglia di Nazareth, per aiutare tutte le famiglie a divenire esemplari sul modello della santa famiglia di Nazareth

"Tutte le famiglie amino, imitino e benedicano la Sacra Famiglia di Nazaret; ogni focolare una Nazaret, ogni famiglia una Santa Famiglia"

José Manyanet Daniel y Vives nacque il 7 gennaio 1833 in Tremp (Lleida, Spagna), nel seno di una famiglia numerosa e cristiana. Fu battezzato lo stesso giorno della nascita e, all'età di 5 anni, dalla madre venne offerto alla Madonna di Valldeflors, patrona della città. Per portare a termine gli studi secondari a Barbastro e, poi, quelli di filosofia e teologia nei seminari diocesani di Lleida e Urgell, dovette trovarsi un lavoro fin da ragazzo. Venne ordinato sacerdote il 9 aprile 1859.

Dopo 12 anni di intenso lavoro nella diocesi di Urgell a servizio del Vescovo, quale suo familiare, maggiordomo di palazzo, bibliotecario del seminario, vicesegretario di camera e segretario di visita pastorale, si sentì chiamato da Dio ad abbracciare la vita religiosa e a fondare due congregazioni, una maschile e l'altra femminile.

Contando sull'approvazione del Vescovo, nel 1864, fondò i Figli della Sacra Famiglia Gesù, Maria e Giuseppe e, nel 1874, le Missionarie Figlie della Sacra Famiglia di Nazaret, con la missione di imitare, onorare e propagare il culto della Sacra Famiglia di Nazaret e procurare la formazione cristiana delle famiglie, principalmente mediante l'educazione ed istruzione cattolica dei fanciulli e dei giovani, e il ministero sacerdotale.

Con la preghiera costante e il lavoro instancabile, visse esemplarmente tutte le virtù, e insieme con la sua amorosa dedizione alla cura delle anime, guidò e diede impulso, nello spazio di quasi quarant'anni, alla formazione ed espansione dei due istituti, aprendo collegi, scuole professionali, seminari ed altri centri di apostolato in varie località della Spagna. Oggi, i due istituti sono presenti, con l'esercizio della loro missione, in vari paesi dell'Europa, delle due Americhe e in Africa.

Chiamato in maniera speciale da Dio, scrisse varie opere ed opuscoli per presentare al mondo l'esempio della Sacra Famiglia di Nazaret, per propagarne la devozione ed incoraggiarne l'imitazione. Fondò anche la rivista La Sagrada Familia, oggi edita in spagnolo e italiano ed ebbe l'ispirazione di proporre la costruzione, in Barcelona (Spagna), di un tempio espiatorio in onore della Sacra Famiglia, che fosse la casa spirituale ed universale di tutte le famiglie. Dalla sua ispirazione è sorto il tempio della Sacra Famiglia, opera geniale dell'architetto e Servo di Dio Antonio Gaudí, mirato a perpetuare visivamente le virtù e gli esempi della Famiglia di Nazaret.

Il beato Josep Manyanet predicò abbondantemente la Parola di Dio e scrisse anche molte lettere ed alcuni libri per la formazione dei religiosi e religiose, delle famiglie e dei fanciulli ed anche per la direzione dei collegi e delle scuole. Tra i libri, emerge La Escuela de Nazaret y Casa de la Sagrada Familia (1895). È la sua biografia spirituale nella quale la sua anima, personificata nel personaggio che egli chiama «Desideria», immagina di dialogare con Gesù, Maria e Giuseppe con alcuni colloqui, mediante i quali traccia tutto un processo di perfezione cristiana e religiosa, ispirata alla spiritualità della casa e scuola di Nazaret.

Scrisse anche una guida per gli sposi e le famiglie, dal titolo Preciosa joya de familia (1899), per ricordare la dignità del matrimonio come vocazione e l'importanza dell'educazione cristiana dei figli.

Per la formazione dei religiosi, scrisse El espíritu de la Sagrada Familia, un libro di meditazioni, che descrivono l'identità della vocazione e missione, nella Chiesa e nella società, delle religiose e dei religiosi, Figlie e Figli della Sacra Famiglia. Esiste un'edizione delle sue Obras Selectas (1991), ed è in fase di stampa il primo volume della sua Opera Completa.

Le opere del Padre Manyanet crebbero tra molte difficoltà, né gli mancarono varie dolorose malattie corporali, che lo tormentarono per tutta la vita. Ammirevole la sua indomita costanza e fortezza, nutrite da una profonda adesione ed obbedienza alla volontà di Dio, che lo aiutarono ad essere fedele dinanzi ad ogni prova.

Consumato fisicamente da alcune piaghe, rimaste aperte nel suo costato durante gli ultimi 16 anni di vita, e che egli chiamava «le misericordie del Signore», il 17 dicembre 1901, ricco di virtù e meriti, rese la sua anima a Dio nella casa madre di Barcelona (Spagna), centro del suo lavoro, attorniato dall'affetto e dal dolore di tanti bambini e giovani, per i quali aveva speso tutta la sua vita. Le sue ultime parole furono quelle che aveva ripetuto tante volte: Gesù, Giuseppe e Maria, ricevete quando io muoio l'anima mia.

I suoi resti mortali riposano nell'urna della cappella del collegio Gesù, Maria e Giuseppe di Barcelona, diventata luogo di preghiera per i suoi figli e figlie spirituali e per tanti genitori, ragazzi e giovani, famiglie e devoti, che si sono avvicinati a Dio, attratti dai suoi esempi ed insegnamenti.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/jose-manyanet-y-vives.html

Josep Manyanet y Vives (1833-1901)

Josep Manyanet nacque il 7 gennaio 1833 in Tremp (Lleida, Spagna), nel seno di una famiglia numerosa e cristiana. Fu battezzato lo stesso giorno della nascita e, all'età di 5 anni, dalla madre venne offerto alla Madonna di Valldeflors, patrona della città. Per portare a termine gli studi secondari a Barbastro e, poi, quelli di filosofia e teologia nei seminari diocesani di Lleida e Urgell, dovette trovarsi un lavoro fin da ragazzo. Venne ordinato sacerdote il 9 aprile 1859.

Dopo 12 anni di intenso lavoro nella diocesi di Urgell a servizio del Vescovo, quale suo familiare, maggiordomo di palazzo, bibliotecario del seminario, vicesegretario di camera e segretario di visita pastorale, si sentì chiamato da Dio ad abbracciare la vita religiosa e a fondare due congregazioni, una maschile e l'altra femminile.

Fondatore e apostolo della Sacra Famiglia

Contando sull'approvazione del Vescovo, nel 1864, fondò i Figli della Sacra Famiglia Gesù, Maria e Giuseppe e, nel 1874, le Missionarie Figlie della Sacra Famiglia di Nazaret, con la missione di imitare, onorare e propagare il culto della Sacra Famiglia di Nazaret e procurare la formazione cristiana delle famiglie, principalmente mediante l'educazione ed istruzione cattolica dei fanciulli e dei giovani, e il ministero sacerdotale.

Con la preghiera costante e il lavoro instancabile, visse esemplarmente tutte le virtù, e insieme con la sua amorosa dedizione alla cura delle anime, guidò e diede impulso, nello spazio di quasi quarant'anni, alla formazione ed espansione dei due istituti, aprendo collegi, scuole professionali, seminari ed altri centri di apostolato in varie località della Spagna. Oggi, i due istituti sono presenti, con l'esercizio della loro missione, in vari paesi dell'Europa, delle due Americhe e in Africa.

Chiamato in maniera speciale da Dio, scrisse varie opere ed opuscoli per presentare al mondo l'esempio della Sacra Famiglia di Nazaret, per propagarne la devozione ed incoraggiarne l'imitazione. Fondò anche la rivista La Sagrada Familia, oggi edita in spagnolo e italiano ed ebbe l'ispirazione di proporre la costruzione, in Barcelona (Spagna), di un tempio espiatorio in onore della Sacra Famiglia, che fosse la casa spirituale ed universale di tutte le famiglie. Dalla sua ispirazione è sorto il tempio della Sacra Famiglia, opera geniale dell'architetto e Servo di Dio Antonio Gaudí, mirato a perpetuare visivamente le virtù e gli esempi della Famiglia di Nazaret.

Il suo pensiero

Il beato Josep Manyanet predicò abbondantemente la Parola di Dio e scrisse anche molte lettere ed alcuni libri per la formazione dei religiosi e religiose, delle famiglie e dei fanciulli ed anche per la direzione dei collegi e delle scuole. Tra i libri, emerge La Escuela de Nazaret y Casa de la Sagrada Familia (1895). È la sua biografia spirituale nella quale la sua anima, personificata nel personaggio che egli chiama «Desideria», immagina di dialogare con Gesù, Maria e Giuseppe con alcuni colloqui, mediante i quali traccia tutto un processo di perfezione cristiana e religiosa, ispirata alla spiritualità della casa e scuola di Nazaret.

Scrisse anche una guida per gli sposi e le famiglie, dal titolo Preciosa joya de familia (1899), per ricordare la dignità del matrimonio come vocazione e l'importanza dell'educazione cristiana dei figli.

Per la formazione dei religiosi, scrisse El espíritu de la Sagrada Familia, un libro di meditazioni, che descrivono l'identità della vocazione e missione, nella Chiesa e nella società, delle religiose e dei religiosi, Figlie e Figli della Sacra Famiglia. Esiste un'edizione delle sue Obras Selectas (1991), ed è in fase di stampa il primo volume della sua Opera Completa.

La sua preziosa eredità spirituale

Le opere del Padre Manyanet crebbero tra molte difficoltà, né gli mancarono varie dolorose malattie corporali, che lo tormentarono per tutta la vita. Ammirevole la sua indomita costanza e fortezza, nutrite da una profonda adesione ed obbedienza alla volontà di Dio, che lo aiutarono ad essere fedele dinanzi ad ogni prova.

Consumato fisicamente da alcune piaghe, rimaste aperte nel suo costato durante gli ultimi 16 anni di vita, e che egli chiamava «le misericordie del Signore», il 17 dicembre 1901, ricco di virtù e meriti, rese la sua anima a Dio nella casa madre di Barcelona (Spagna), centro del suo lavoro, attorniato dall'affetto e dal dolore di tanti bambini e giovani, per i quali aveva speso tutta la sua vita. Le sue ultime parole furono quelle che aveva ripetuto tante volte: Gesù, Giuseppe e Maria, ricevete quando io muoio l'anima mia.

I suoi resti mortali riposano nell'urna della cappella del collegio Gesù, Maria e Giuseppe di Barcelona, diventata luogo di preghiera per i suoi figli e figlie spirituali e per tanti genitori, ragazzi e giovani, famiglie e devoti, che si sono avvicinati a Dio, attratti dai suoi esempi ed insegnamenti.

Testimonianze della sua santità

La fama di santità, che lo distinse in vita, si estese in varie parti del mondo. Per cui, introdotta la Causa di Canonizzazione nel 1956, venne riconosciuta l'eroicità delle sue virtù nel 1982 e, approvato il miracolo dovuto alla sua intercessione, il 25 novembre 1984 fu dichiarato Beato da Giovanni Paolo II, il quale affermò che «la santità del Padre Manyanet ha la sua origine nella Sacra Famiglia».

Egli, infatti, fu chiamato da Dio «perché nel suo nome fossero benedette tutte le famiglie del mondo». Lo Spirito Santo forgiò la sua personalità in modo che egli fosse testimone del mistero di salvezza, realizzato nel seno della Famiglia di Nazaret, e lo inviò come messaggero del «Vangelo della famiglia».

La sua grande aspirazione era che «tutte le famiglie amino, imitino e benedicano la Sacra Famiglia di Nazaret» e si adoperò costantemente per fare di «ogni focolare una Nazaret», e cioè di ogni famiglia una «Santa Famiglia».

La Canonizzazione del beato Josep Manyanet sanziona, in tal modo, non solo la sua santità, ma anche l'attualità del suo messaggio nazareno-familiare. Quindi, oltre ad essere il profeta della famiglia, è anche il protettore di tutte le famiglie.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040516_vives_it.html

Den hellige Josef Manyanet y Vivès (1833-1901)

Minnedag: 17. desember

Den hellige Josef Manyanet y Vivès (sp: José) ble født den 7. januar 1833 i Tremp i bispedømmet Lérida (kat: Lleida) i Catalonia i Spania. Han ble døpt samme dag i sognekirken Nuestra Señora de Valldeflors, byens skytshelgen. Han var den yngste av ni barn av småbonden Antonio Manyanet og hans hustru Bonaventura Vivès. Det var en stor og dypt kristen familie. Han mistet faren da han var bare tyve måneder gammel. I en alder av fem år ble han ofret til Jomfru Maria av sin mor.

I en alder av tolv år begynte han på piaristenes kollegium i Barbastro (1845-50), og deretter studerte han filosofi ved seminaret i Lérida (1850-53) og teologi ved seminaret i Seo de Urgel i bispedømmet Lérida (1853-59). Han finansierte studiene ved hjelp av ekstraundervisning, tjeneste for piaristene og som kammertjener for biskopen.

Josef ble presteviet den 9. april 1859 i Seo de Urgel, 26 år gammel. Biskop José Caixal y Estrade hadde med stor interesse fulgt hans utvikling som prestestudent. Derfor tildelte han ham to beneficier i hjembyen Tremp og utnevnte ham samtidig til sin godsforvalter og seminarbibliotekar. I fem år bodde Josef i bispepalasset og fikk ry som en god rådgiver og åndelig veileder. Han grunnla også et kollegium i hjembyen, som ble utgangspunkt for hans senere kongregasjon.

I en alder av 31 år etablerte han i 1864 en pensjonatskole for gutter, og med sin biskops godkjennelse grunnla han kongregasjonen Hijos de la Sagrada Familia eller «Den hellige Families sønner» (Filii Sacra Familiae Iesu, Mariae et Ioseph – SF). Senere grunnla han to søsterkongregasjoner, instituttene «Døtre av Den hellige Familie» og «Misjonsdøtrene av Den hellige Familie av Nasaret» (Misioneras Hijas de la Sagrada Familia de Nazaret – MN).

I 1872 tvang de politiske forholdene i Spania Josef til å flytte til Barcelona, hvor han ble velkjent som skriftefar, åndelig veileder og kateket. Josef var svært opptatt av barn og familieliv. Med Den hellige Familie som inspirasjon ga han ut flere bøker om pastoralteologi hvor han behandlet familieverdier, og i 1899, to år før sin død, startet han avisen La Sagrada Familia (Den hellige Familie).

I denne aktiviteten var han representativ for en bred bevegelse i Spania i andre halvdel av 1800-tallet. Spesielt i de siste 25 årene av århundret ble det grunnlagt et stort antall nye religiøse kongregasjoner, spesielt av lærere, da Kirken gjenetablerte sin stilling som den viktigste institusjonen for utdannelse av unge mennesker, spesielt jenter. Legforeninger som spesielt æret Den hellige Familie og den hellige Josef, blomstret. Manyanet og hans arbeid hadde stor innflytelse på arkitekten Antonio Gaudís inspirasjon til å tegne den enorme kirken La Sagrada Familia. Arbeidet på kirken begynte i 1883, men det er fortsatt ikke ferdig. Gaudís saligkåringsprosess er i gang.

Josef Manyanet led av kronisk dårlig helse, men han overholdt omhyggelig de reglene han hadde skrevet for sin kongregasjon. Det ble sagt at han ofte sto opp om natten for å fullføre det arbeidet han ikke var blitt ferdig med om dagen. Han avviste aldri et barn som trengte utdannelse, uansett om foreldrene kunne betale for den eller ikke. Han fant tid til å besøke fattige familier og syke mennesker på sykehuset. Han møtte en god del motstand i sitt arbeid, men han var mild selv overfor sine motstandere, og han var høyt elsket.

Han døde den 17. desember 1901 i sin skole «Jesús, María y José» i San Andrés de Palomar i Barcelona. Hans jordiske rester oppbevares i et gravkapell i den samme skolen hvor han døde. De 250 sønner og 300 døtre av Den hellige Familie arbeider i tillegg til i Spania (hovedsakelig Catalonia) også i Italia, Belgia, Kamerun, USA, Mexico, Colombia, Venezuela, Ecuador, Brasil, Paraguay og Argentina.

Hans saligkåringsprosess ble formelt innledet i 1956. Den 12. juli 1982 anerkjente Vatikanet hans «heroiske dyder», og han fikk dermed tittelen Venerabilis, «Ærverdig». Den 9. juni 1984 undertegnet paven dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som anerkjente et mirakel på hans forbønn. Den 25. november 1984 ble han saligkåret av pave Johannes Paul II på Petersplassen i Roma. Den 20. desember 2003 undertegnet pave Johannes Paul II dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et nytt mirakel på hans forbønn. Han ble helligkåret den 16. mai 2004 av pave Johannes Paul II på Petersplassen i Roma. Hans minnedag er dødsdagen 17. desember.

Kilder: Attwater/Cumming, Butler (XII), Holböck (2), Resch (B1), Index99, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz, vatican.va, Abbaye Saint-Benoît, planalfa.es, santiebeati.it, Kathpress, Zenit - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2004-05-17 23:22

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/jvives

MISA DE CANONIZACIÓN DE SEIS BEATOS

HOMILÍA DE SU SANTIDAD JUAN PABLO II

VI domingo de Pascua, 16 de mayo de 2004

1. "Mi paz os doy" (Jn 14, 27). En el tiempo pascual escuchamos a menudo esta promesa de Jesús a sus discípulos. La verdadera paz es fruto de la victoria de Cristo sobre el poder del mal, del pecado y de la muerte. Los que lo siguen fielmente se convierten en testigos y constructores de su paz.

Bajo esta luz me complace contemplar a los seis nuevos santos, que la Iglesia presenta hoy a la veneración universal:  Luis OrioneAníbal María di FranciaJosé Manyanet y VivesNimatullah Kassab Al-HardiniPaula Isabel Cerioli y Gianna Beretta Molla.

2. "Hombres que han entregado su vida a la causa de nuestro Señor Jesucristo" (Hch 15, 26). Estas palabras de los Hechos de los Apóstoles pueden aplicarse bien a san Luis Orione, hombre totalmente entregado a la causa de Cristo y de su reino. Sufrimientos físicos y morales, fatigas, dificultades, incomprensiones y todo tipo de obstáculos marcaron su ministerio apostólico. "A Cristo, la Iglesia y las almas -decía- se los ama y sirve en la cruz y crucificados, o no se los ama y sirve" (Escritos, 68, 81).

El corazón de este estratega de la caridad "no conoció confines, porque estaba dilatado por la caridad de Cristo" (ib., 102, 32). El celo por Cristo fue el alma de su vida intrépida, el impulso interior de un altruismo sin reservas y el manantial siempre fresco de una esperanza indestructible.
Este humilde hijo de un empedrador proclama que "sólo la caridad salvará al mundo" (ib., 62, 13) y repite a todos que "la perfecta alegría está sólo en la entrega perfecta de sí a Dios y a los hombres, a todos los hombres" (ib.).

3. "El que me ama guardará mi palabra" (Jn 14, 23). En estas palabras evangélicas vemos delineado el perfil espiritual de Aníbal María di Francia, a quien el amor al Señor impulsó a dedicar toda su vida al bien espiritual del prójimo. Desde esta perspectiva, sintió sobre todo la urgencia de realizar el mandato evangélico:  "Rogate ergo...", "Rogad, pues, al Dueño de la mies que envíe obreros a su mies" (Mt 9, 38).

A los padres Rogacionistas y a las religiosas Hijas del Divino Celo les encomendó la misión de trabajar con todas sus fuerzas para que la oración por las vocaciones fuera "incesante y universal". El padre Aníbal María di Francia dirige esta misma invitación a los jóvenes de nuestro tiempo, sintetizándola en su exhortación habitual:  "Enamoraos de Jesucristo".

De esta providencial intuición ha surgido en la Iglesia un gran movimiento de oración por las vocaciones. Deseo de corazón que el ejemplo del padre Aníbal María di Francia guíe y sostenga también en nuestro tiempo esta acción pastoral.

4. "El Espíritu Santo, que enviará el Padre en mi nombre, será quien os lo enseñe todo y os vaya recordando todo lo que os he dicho" (Jn 14, 26). Desde el principio el Paráclito ha suscitado hombres y mujeres que han recordado y difundido la verdad revelada por Jesús. Uno de estos fue san José Manyanet, verdadero apóstol de la familia. Inspirándose en la escuela de Nazaret, realizó su proyecto de santidad personal y se dedicó, con entrega heroica, a la misión que el Espíritu le confiaba. Para ello fundó dos congregaciones religiosas. Un símbolo visible de su anhelo apostólico es también el templo de la Sagrada Familia de Barcelona.

Que san José Manyanet bendiga a todas las familias y os ayude a llevar los ejemplos de la Sagrada Familia a vuestros hogares.

5. Hombre de oración, enamorado de la Eucaristía, que solía adorar durante largos ratos, san Nimatullah Kassab Al-Hardini es un ejemplo tanto para los monjes de la Orden Libanesa Maronita como para sus hermanos libaneses y para todos los cristianos del mundo. Se entregó totalmente al Señor en una vida de gran renuncia, mostrando que el amor a Dios es la única fuente verdadera de alegría y felicidad para el hombre. Se dedicó a buscar y a seguir a Cristo, su Maestro y Señor.

Acogiendo a sus hermanos, alivió y sanó muchas heridas en el corazón de sus contemporáneos, testimoniándoles la misericordia de Dios. Que su ejemplo ilumine nuestro camino y suscite especialmente entre los jóvenes un auténtico deseo de Dios y de santidad, para anunciar a nuestro mundo la luz del Evangelio.

6. "El ángel (...) me enseñó la ciudad santa, Jerusalén, que bajaba del cielo" (Ap 21, 10). La espléndida imagen propuesta por el Apocalipsis de san Juan exalta la belleza y la fecundidad espiritual de la Iglesia, la nueva Jerusalén. De esta fecundidad espiritual es testigo singular Paula Isabel Cerioli, cuya vida produjo mucho fruto.

Contemplando a la Sagrada Familia, Paula Isabel intuyó que las comunidades familiares se mantienen sólidas cuando los vínculos de parentesco se sostienen y unen al compartir los valores de la fe y de la cultura cristiana. Para difundir estos valores, la nueva santa fundó el Instituto de la Sagrada Familia. En efecto, estaba convencida de que los hijos, para crecer seguros y fuertes, necesitan una familia sana y unida, generosa y estable. Que Dios ayude a las familias cristianas a acoger y testimoniar en toda circunstancia el amor de Dios misericordioso.

7. Gianna Beretta Molla fue mensajera sencilla, pero muy significativa, del amor divino. Pocos días antes de su matrimonio, en una carta a su futuro esposo, escribió:  "El amor es el sentimiento más hermoso que el Señor ha puesto en el alma de los hombres".

A ejemplo de Cristo, que "habiendo amado a los suyos (...), los amó hasta el extremo" (Jn 13, 1), esta santa madre de familia se mantuvo heroicamente fiel al compromiso asumido el día de su matrimonio. El sacrificio extremo que coronó su vida testimonia que sólo se realiza a sí mismo quien tiene la valentía de entregarse totalmente a Dios y a los hermanos.

Ojalá que nuestra época redescubra, a través del ejemplo de Gianna Beretta Molla, la belleza pura, casta y fecunda del amor conyugal, vivido como respuesta a la llamada divina.

8. "Que no se turbe vuestro corazón ni se acobarde" (Jn 14, 28). Las vicisitudes terrenas de estos seis nuevos santos nos estimulan a perseverar en nuestro camino, confiando en la ayuda de Dios y en la protección materna de María. Que desde el cielo velen ahora sobre nosotros y nos sostengan con su poderosa intercesión.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/es/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040516_canonizations.html

San Josep Manyanet y Vives (1833-1901)

Día festivo: 16 diciembre

Josep Manyanet nació el 7 de enero de 1833 en Tremp (Lleida, España), en el seno de una familia numerosa y cristiana. Fue bautizado el mismo día y, a la edad de 5 años, fue ofrecido por su madre a la Virgen de Valldeflors, patrona de la ciudad. Tuvo que trabajar para completar los estudios secundarios en la Escuela Pía de Barbastro y los eclesiásticos en los seminarios diocesanos de Lleida y Urgell. Fue ordenado sacerdote el 9 de abril de 1859.

Tras doce años de intenso trabajo en la diócesis de Urgell al servicio del obispo, en calidad de paje y secretario particular, mayordomo de palacio, bibliotecario del seminario, vicesecretario de cámara y secretario de visita pastoral, se sintió llamado por Dios para hacerse religioso y fundar dos congregaciones religiosas.

Fundador y apóstol de la Sagrada Familia

Contando con la aprobación del obispo, en 1864, fundó a los Hijos de la Sagrada Familia Jesús, María y José, y en 1874, a las Misioneras Hijas de la Sagrada Familia de Nazaret, con la misión de imitar, honrar y propagar el culto a la Sagrada Familia de Nazaret y procurar la formación cristiana de las familias, principalmente por medio de la educación e instrucción católica de la niñez y juventud y el ministerio sacerdotal.

Con oración y trabajo constantes, con el ejercicio ejemplar de todas las virtudes, con amorosa dedicación y solicitud por las almas, guió e impulsó a lo largo de casi cuarenta años la formación y expansión de los institutos, abriendo escuelas, colegios y talleres y otros centros de apostolado en varias poblaciones de España. Hoy, los dos institutos están presentes en países de Europa, las dos Américas y África.

Especialmente llamado por Dios para presentar al mundo el ejemplo de la Sagrada Familia de Nazaret, escribió varias obras y opúsculos para propagar la devoción a la Familia de Jesús, María y José, fundó la revista La Sagrada Familia y promovió la erección, en Barcelona, del templo expiatorio de la Sagrada Familia, obra del arquitecto siervo de Dios Antonio Gaudí, destinado a perpetuar las virtudes y ejemplos de la Familia de Nazaret y ser el hogar universal de las familias.

Su pensamiento

El beato Josep Manyanet predicó abundantemente la Palabra de Dios y escribió también muchas cartas y otros libros y opúsculos para la formación de los religiosos y religiosas, de las familias y de los niños, y para la dirección de los colegios y escuelas?talleres. Sobresale La Escuela de Nazaret y Casa de la Sagrada Familia (Barcelona 1895), su autobiografía espiritual, en la cual, mediante unos diálogos del alma, personificada en Desideria, con Jesús, María y José, traza todo un proceso de perfección cristiana y religiosa inspirada en la espiritualidad de la casa y escuela de Nazaret.

También Preciosa joya de familia (Barcelona 1899), una guía para los matrimonios y familias, que les recuerda la dignidad del matrimonio como vocación y la importante tarea de la educación cristiana de los hijos.

Para la formación de los religiosos escribió un libro de meditaciones titulado El espíritu de la Sagrada Familia, en donde describe la identidad de la vocación y misión de las religiosas y religiosos Hijos de la Sagrada Familia en la sociedad y en la Iglesia.

Existe una edición de sus Obras Selectas (Madrid 1991) y está en fase de impresión el primer volumen de sus Obras Completas.

Enfermedades y muerte

Las obras del Padre Manyanet crecieron entre muchas dificultades: ni le faltaron varias dolorosas enfermedades corporales que le atormentaron durante toda su vida. Pero su indómita constancia y fortaleza, nutridas con una profunda adhesión y obediencia a la voluntad de Dios, le ayudaron a superar todas las dificultades.

Minada su salud por unas llagas abiertas en el costado durante 16 años —que llamaba «las misericordias del Señor»—, el 17 de diciembre de 1901, esclarecido en virtudes y buenas obras, volvió a la casa del Padre, en Barcelona, en el colegio Jesús, María y José, el centro de su trabajo y rodeado de niños, con la misma sencillez que caracterizó toda su existencia. Sus últimas palabras fueron la jaculatoria que había repetido tantas veces: Jesús, José y María, recibid cuando yo muera el alma mía.

Sus restos mortales descansan en la capilla?panteón del mismo colegio Jesús, María y José, continuamente acompañados por la oración y el agradecimiento de sus hijos e hijas espirituales y de innumerables jóvenes, niños y familias que se han acercado a Dios, atraídos por su ejemplo y sus enseñanzas.

El testimonio de su santidad

La fama de santidad que le distinguió en vida, se extendió por muchas partes. Por lo que, introducida la Causa de Canonización en 1956, reconocida la heroicidad de sus virtudes en 1982 y aprobado un milagro debido a su intercesión, fue declarado Beato por Juan Pablo II en 1984. Ahora, con la aprobación de un nuevo milagro obrado por su intercesión, está prevista su canonización para el día 16 de mayo de 2004.

La santidad de Josep Manyanet, como afirmó Juan Pablo II, tiene su origen en la Sagrada Familia. Fue llamado por Dios «para que en su nombre sean bendecidas todas las familias del mundo». El Espíritu forjó su personalidad para que anunciara con valentía el «Evangelio de la familia». Su gran aspiración era que «todas las familias imiten y bendigan a la Sagrada Familia de Nazaret»; por ello, quiso hacer un Nazaret en cada hogar, una «Santa Familia» de cada familia.

La canonización del Beato Josep Manyanet sanciona ahora no sólo la santidad, sino también la actualidad de su mensaje nazareno familiar. Es, por eso, el profeta de la familia, el protector de nuestras familias.

SOURCE : https://www.aciprensa.com/santo/482/san-josep-manyanet-y-vives-1833-1901

José Manyanet y Vives

Biografía

Manyanet y Vives, José. San José Manyanet y Vives. Tremp (Lérida), 7.I.1833 – Barcelona, 17.XII.1901.

Fundador de los Hijos de la Sagrada Familia y de las Misioneras Hijas de la Sagrada Familia de Nazaret, santo.

José Manyanet (escrito también Mañanet) nació en el seno de una pobre familia y hubo de trabajar desde muy joven para costearse sus estudios, ordenándose sacerdote el 9 de abril de 1859 en Seo de Urgel (Lérida). Durante doce años trabajó en la diócesis, especialmente como familiar y mayordomo del obispo José Caixal. El 19 de marzo de 1864 fundó en su pueblo natal el instituto religioso de los Hijos de la Sagrada Familia, Jesús, María y José, destinado fundamentalmente a la educación de la juventud. El 2 de febrero de 1870 hizo su profesión religiosa junto a otros compañeros y cuatro años después fundó la rama femenina con el nombre de Hijas de la Sagrada Familia, Jesús, María y José, hoy llamada Misioneras Hijas de la Sagrada Familia de Nazaret.

Además de promover la devoción a la Sagrada Familia por medio de sus escritos y la fundación de la revista La Sagrada Familia, José Manyanet impulsó la construcción en Barcelona de un templo expiatorio en honor de la Sagrada Familia, que sería encomendado al arquitecto Antonio Gaudí. En 1885 sufrió tres intervenciones quirúrgicas que le dejaron cinco llagas abiertas en el costado para el resto de sus días. El 22 de junio de 1901, pocos meses antes de su muerte, recibió la aprobación pontificia de sus institutos. Falleció en el colegio Jesús, María y José de Barcelona y el 12 de enero de 1929 sus restos mortales fueron trasladados a la capilla de dicho centro educativo.

En 1931 se inició el proceso de beatificación. Fue elevado a los altares por el papa Juan Pablo II el 25 de noviembre de 1984 y canonizado por el mismo Pontífice el 16 de mayo de 2004.

Obras de ~: Visitas a San José, Barcelona, Librería Religiosa, 1884; La escuela de Nazareth y casa de la Sagrada Familia, Barcelona, Hormiga de Oro, 1895; Máximas de cristiana perfección recogidas en la casa de la Sagrada Familia, Barcelona, Hormiga de Oro, 1896; Preciosa joya de familia, Barcelona, Albacar y Zorio, 1899; Obras completas, Madrid, Biblioteca de Autores Cristianos (BAC), 2004-2006, 2 vols.

Bibl.: J. M. Blanquet y J. Piquer, José Manyanet, profeta de la familia, Madrid, BAC, 1984; B. Aragón y J. M. Blanquet, “Beato José Manyanet y Vives”, en Nuevo año cristiano, vol. XII, Madrid, Edibesa, 2001, págs. 268-272.

Miguel C. Vivanco s Gómez, OSB

SOURCE : https://dbe.rah.es/biografias/76156/jose-manyanet-y-vives

Voir aussihttps://www.clairval.com/lettres/fr/2016/12/21/6211216.htm

https://nazaret.org/