Saint Joseph Manyanet y
Vives
Prêtre, fondateur de la
Congrégation des Fils et des Filles de la Sainte Famille (+ 1901)
Confesseur, directeur spirituel, catéchiste, il fut surtout l'apôtre de la jeunesse. Pour son instruction, il fonda à Barcelone la congrégation des Fils de la Sainte Famille et une autre congrégation, celle des Filles de la Sainte Famille. Il était d'une grande patience et d'une grande douceur.
"Jean Paul II a affirmé que l'origine de la sainteté de Josep Manyanet se trouve en la Sainte Famille. Il fut appelé par Dieu 'pour que toutes les familles du monde soient bénies en son nom'. L'Esprit forgea sa personnalité pour qu'il annonçât d'une façon héroïque 'l'Evangile de la famille'. Sa plus grande aspiration fut que 'toutes les familles imitent et bénissent la Sainte Famille de Nazareth'; c'est pourquoi il voulut que chaque foyer soit un Nazareth, que 'chaque famille' soit une 'Sainte Famille'."
Canonisé le 16 mai 2004 - homélie du Pape Jean-Paul II
Joseph Manyanet y Vives - biographie - site du Vatican
À Barcelone en Catalogne, l'an 1901, Joseph Manyanet y Vives, prêtre, qui fonda
la Congrégation des Fils et des Filles de la Sainte Famille, pour qu'à
l'exemple de la famille de Jésus, Marie et Joseph à Nazareth, toutes les
familles atteignent la perfection.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9663/Saint-Joseph-Manyanet-y-Vives.html
Josep Manyanet y
Vives (1833-1901)
Josep Manyanet naquit le
7 janvier 1833 à Tremp (Lleida, Espagne), au sein d'une famille nombreuse et
chrétienne. Il fut baptisé le même jour, et, à l'âge de 5 ans, il fut voué par
sa mère à la Vierge de Valldeflors, protectrice de la ville. Il lui fallut beaucoup
travailler pour compléter ses études secondaires au collège de la Congrégation
de Saint-Joseph de Calasanz de Barbastro et des ecclésiastiques aux séminaires
diocésains de Lleida et de la Seu d'Urgell. Il fut ordonné prêtre le 9 avril
1859.
Après douze ans de
travail intense dans la diocèse d'Urgell au service de l'évêque, ayant les
postes de majordome et secrétaire personnel, maire du palais, bibliothécaire du
séminaire, sous-secrétaire de chambre et secrétaire de visite pastorale, il se
sentit appelé par Dieu à la vie religieuse et il fonda deux congrégations
religieuses.
Le fondateur et l'apôtre
de la Sainte Famille
En 1864, ayant le
consentement de l'évêque, il fonda la congrégation de Fils de la Sainte
Famille Jésus, Marie et Joseph, et, en 1874 les Missionnaires Filles de la
Sainte Famille de Nazareth. Son but était celui d'imiter, d'honorer et propager
le culte de la Sainte Famille de Nazareth et veiller à la formation chrétienne
des familles, principalement par moyen de l'éducation et l'enseignement
catholique des enfants et des jeunes et le ministère sacerdotal.
Tout au long de presque
quarante ans, il guida et poussa la formation et le développement des
instituts, en inaugurant des écoles, des collèges et des ateliers et d'autres
centres d'apostolat dans plusieurs villes d'Espagne. Au présent les deux
instituts sont présents dans plusieurs pays d'Europe, en Amérique du Nord, en
Amérique du Sud et en Afrique. Il put réaliser tout ceci avec la prière et le
travail constants, avec l'exercice exemplaire de toutes les vertus, avec un
dévouement amoureux et la sollicitude pour les âmes.
Appelé spécialement par
Dieu pour présenter au monde l'exemple de la Sainte Famille de Nazareth, il
écrivit plusieurs œuvres et opuscules pour propager la piété religieuse de la
Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, il fonda la revue La Sagrada
Familia (La Sainte Famille) et il eut l'idée d'ériger, à Barcelone, le
temple expiatoire de la Sainte Famille, œuvre de l'architecte et serviteur de
Dieu Antonio Gaudí, destiné à immortaliser les vertus et les exemples de la
Famille de Nazareth, et à être le foyer universel des familles. Il se forgea
des idées
Josep Manyanet proclama
abondamment la Parole de Dieu et il écrivit beaucoup de lettres et d'autres livres
et d'opuscules pour la formation des religieux et religieuses, des familles et
des enfants, et aussi pour la direction des collèges et des écoles ateliers.
Parmi tout ce qu'il écrivit, il faut souligner La Escuela de Nazaret y
Casa de la Sagrada Familia (L'École de Nazareth et Maison de la Sainte
Famille) (Barcelona 1895), son autobiographie spirituelle, où par moyen des
dialogues de l'âme, personnifié en Desideria (Désirée) avec Jésus,
Marie et Joseph, il décrit un processus de perfection chrétienne et religieuse
inspirée de la spiritualité de la maison et de l'école de Nazareth.
Il faut aussi
souligner Preciosa joya de familia (Précieux bijou de famille)
(Barcelona 1899), il s'agit d'un guide pour les époux et les familles, auxquels
il rappelle la dignité du mariage comme vocation et il souligne aussi le devoir
si important de l'éducation chrétienne de leurs enfants.
Il écrivit aussi un livre
de méditations intitulé El Espíritu de la Sagrada Familia (L'Esprit
de la Sainte Famille) pour la formation des religieux où il décrit l'identité
de la vocation et la mission des religieux et religieuses Fils de la Sainte
Famille dans la société et dans l'Église.
Il existe aussi une
édition de ses Obras Selectas (Œuvres choisies) (Madrid 1991) et le
premier volume de son Obras Completas (Œuvres Complètes) qui est en
train de s'imprimer.
Les maladies et la mort
Les œuvres de l'abbé
Manyanet grandirent parmi beaucoup de difficultés: plusieurs maladies très
douloureuses le firent souffrir tout au long de sa vie. Mais sa constance
indomptée et sa force d'âme, nourries par une adhésion et obéissance à la
volonté de Dieu, l'aidèrent à surmonter toute sorte de difficultés.
Tout au long de 16 ans sa
santé s'est affaiblie progressivement à cause des plaies ouvertes au côté -
qu'il appelait «les miséricordes du Seigneur» -, le 17 décembre 1901, noble en
vertus et en bonnes œuvres il décéda à Barcelone, au collège Jésus, Marie et
Joseph, lieu où il avait centralisé son travail. Il mourut entouré d'enfants
et, avec toute la simplicité qui caractérisa toute son existence. Les derniers
mots qu'il prononça furent: Jésus, Marie et Joseph, au moment de ma mort,
recevez mon âme, prière jaculatoire qu'il avait répétée maintes fois.
Ses dépouilles mortelles
reposent à la chapelle-panthéon du même collège Jésus, Marie et Joseph,
accompagnées toujours par la prière et la reconnaissance de ses fils et ses
filles spirituels et d'innombrables jeunes, attirés par son exemple et ses
enseignements.
Le témoin de sa sainteté
La réputation de sa
sainteté qui le distingua pendant toute sa vie se répandit partout. Une fois
que la Cause de Béatification a été introduite en 1956, que l'héroïcité de ses
vertus a été reconnue en 1982 et qu'un miracle a été approuvé par son intercession,
il a été proclamé Béat par Jean Paul II en 1984. Actuellement, avec
l'approbation d'un nouveau miracle réalisé par son intercession, sa
canonisation est prévue pour le 16 mai 2004.
Jean Paul II a affirmé
que l'origine de la sainteté de Josep Manyanet se trouve en la Sainte Famille.
Il fut appelé par Dieu «pour que toutes les familles du monde soient bénies en
son nom». L'Esprit forgea sa personnalité pour qu'il annonçât d'une façon
héroïque «l'Evangile de la famille». Sa plus grande aspiration fut que «toutes
les familles imitent et bénissent la Sainte Famille de Nazareth»; c'est
pourquoi il voulut que chaque foyer soit un Nazareth, que «chaque famille»
soit une «Sainte Famille».
La canonisation du Béat
Josep Manyanet confirme non seulement sa sainteté mais encore l'actualité de
son message nazaréen familier. On peut confirmer qu'il est le prophète de la
famille, le protecteur des familles.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040516_vives_fr.html
CHAPELLE PAPALE POUR LA
CANONISATION DE 6 BIENHEUREUX
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
VI Dimanche de
Pâques, 16 mai 2004
1. "C'est ma
paix que je vous donne" (Jn 14, 27). Au cours du temps pascal,
nous entendons souvent cette promesse de Jésus à ses disciples. La paix
véritable est le fruit de la victoire du Christ sur le pouvoir du mal, du péché
et de la mort. Ceux qui le suivent fidèlement deviennent les témoins et les
artisans de sa paix.
Sous cette lumière, j'ai
plaisir à contempler les six nouveaux saints, que l'Eglise présente aujourd'hui
à la vénération universelle: Luigi
Orione, Hannibal
Marie di Francia, Josep
Manyanet y Vives, Nimatullah
Kassab Al-Hardini, Paola
Elisabetta Cerioli, Gianna
Beretta Molla.
2. "Ces hommes
qui ont voué leur vie au nom de notre Seigneur Jésus Christ" (Ac 15,
26). Ces paroles des Actes des Apôtres peuvent tout à fait s'appliquer à
saint Luigi
Orione, homme entièrement voué à la cause du Christ et de son Royaume. Des
souffrances physiques et morales, des épreuves, des difficultés, des
incompréhensions et des obstacles en tous genres ont marqué son ministère
apostolique. "On aime et on sert le Christ, l'Eglise, les âmes -
disait-il - si l'on est en croix et crucifié ou bien on ne les aime pas et on
ne les sert pas du tout" (Ecrits, 68, 81).
Le coeur de ce stratège
de la charité fut "sans frontières, car il était dilaté par la
charité du Christ" (ibid., 102, 32). La passion pour le Christ fut
l'âme de sa vie audacieuse, l'impulsion intérieure d'un altruisme sans réserve,
la source toujours fraîche d'une inébranlable espérance.
Cet humble fils d'un
paveur proclame que "seule la charité sauvera le monde" (ibid,
62, 13) et il répète à tous que "la joie parfaite ne peut se trouver
que dans le parfait dévouement de soi- même à Dieu et aux hommes, à tous les
hommes" (ibid.).
3. "Si
quelqu'un m'aime, il gardera ma parole" (Jn 14, 23). Dans ces
paroles évangéliques nous voyons se dessiner le profil spirituel d'Annibale
Maria di Francia, que l'amour pour le Seigneur poussa à consacrer son
existence tout entière au bien spirituel de son prochain. Dans cette perspective,
il ressentit en particulier l'urgence de réaliser le commandement
évangélique: "Rogate ergo... - Priez donc le Maître de la
moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson" (Mt 9, 38).
Il laissa aux Pères
Rogationnistes et aux Soeurs Filles du Divin Zèle la tâche de se consacrer de
toutes leurs forces à ce que la prière pour les vocations soit "incessante
et universelle". C'est cette même invitation que le Père Annibale Maria Di
Francia adresse aux jeunes de notre temps, en la résumant dans sa célèbre
exhortation: "Tombez amoureux de Jésus Christ".
De cette intuition
providentielle est né dans l'Eglise un grand mouvement de prière pour les
vocations. Je souhaite de tout coeur que l'exemple du Père Annibale Maria Di
Francia guide et soutienne cette action pastorale également à notre époque.
4. "Mais le
Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera
tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jn 14, 26).
Depuis le début, le Paraclet a suscité des hommes et des femmes qui ont rappelé
et diffusé la vérité révélée par Jésus. L'un d'entre eux fut Saint Josep
Manyanet y Vives, véritable apôtre de la famille. S'inspirant de l'école de
Nazareth, il réalisa son projet de sainteté personnelle et se consacra, avec un
dévouement héroïque, à la mission que l'Esprit lui avait confiée. Il fonda à
cette intention deux Congrégations religieuses. Un symbole visible de son
aspiration apostolique est également la cathédrale de la "Sagrada
Familia" à Barcelone.
Que saint José Manyanet
bénisse toutes les familles et vous aide à apporter les exemples de la Sainte
Famille dans vos foyers!
5. Homme de prière,
amoureux de l'Eucharistie qu'il aimait adorer longuement, saint Nimatullah
Kassab Al-Hardini est un exemple pour les moines de l'Ordre libanais
maronite comme pour ses frères libanais et pour tous les chrétiens du monde. Il
s'est donné totalement au Seigneur dans une vie de grand renoncement, montrant
que l'amour de Dieu est la seule véritable source de joie et de bonheur pour l'homme.
Il s'est attaché à chercher et à suivre le Christ, son Maître et Seigneur.
Accueillant à ses frères,
il a soulagé et guéri beaucoup de blessures dans les coeurs de ses
contemporains, leur témoignant la miséricorde de Dieu. Puisse son exemple éclairer
notre route, susciter chez les jeunes en particulier un vrai désir de Dieu et
de la sainteté, pour annoncer à notre monde la lumière de l'Évangile!
6. "L'ange...
me montra la Cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel" (Ap 21,
10). L'image splendide proposée par l'Apocalypse de Jean exalte la beauté et la
fécondité spirituelle de l'Eglise, la nouvelle Jérusalem. Paola
Elisabetta Cerioli, dont l'existence porta d'abondants fruits de biens, est
un témoin singulier de cette fécondité spirituelle.
En contemplant la Sainte
Famille, Paola Élisabetta eut l'intuition que les communautés familiales
réussissent à rester solides lorsque les liens de parenté sont renforcés et
cimentés par le partage des valeurs de la foi et de la culture chrétienne. Afin
de diffuser ces valeurs, la nouvelle sainte fonda l'Institut de la
Sainte-Famille. En effet, elle était convaincue que les enfants ont besoin
d'une famille saine et unie, généreuse et stable pour grandir sûrs et forts.
Que Dieu aide les familles chrétiennes à accueillir et à témoigner en toute
circonstance l'amour de Dieu miséricordieux.
7. Gianna
Beretta Molla fut une simple messagère de l'amour divin, mais elle le
fut de façon profondément significative. Quelques jours avant son mariage, dans
une lettre à son futur mari, elle écrivait: "L'amour est le
plus beau sentiment que le Seigneur ait placé dans l'âme des hommes".
A l'exemple du Christ,
qui "ayant aimé les siens... les aima jusqu'à la fin" (Jn 13,
1), cette sainte mère de famille resta héroïquement fidèle à l'engagement pris
le jour de son mariage. Le sacrifice extrême qui scella sa vie, témoigne que
seul celui qui a le courage de se donner totalement à Dieu et à ses frères se
réalise lui-même.
Puisse notre époque
redécouvrir, à travers l'exemple de Gianna Beretta Molla, la beauté pure,
chaste et féconde de l'amour conjugal, vécu comme une réponse à l'appel divin!
8. "Que votre
coeur ne se trouble ni ne s'effraie" (Jn 14, 28). Les existences
terrestres de ces six nouveaux saints nous poussent à persévérer sur notre
propre voie, en nous en remettant à l'aide de Dieu et à la protection
maternelle de Marie. Du ciel, puissent-ils à présent veiller sur nous et nous
soutenir à travers leur puissante intercession.
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Libreria Editrice Vaticana
JOSEPH MANYANET Y VIVES
Prêtre, Fondateur, Saint
(1833-1901)
Joseph Manyanet y Vives,
dernier né d'une famille de neuf enfants, naquit le 7 janvier 1833 à Tremp dans
la province de Lérida, en Catalogne, en Espagne. Il perdit son père alors qu'il
n'avait que 20 mois. Quand il eut atteint l'âge de 5 ans, sa mère le voua à la
Vierge de Valldeflors, protectrice de la ville
de Tremp, et à SaintJoseph, son patron de baptême. À sept ans, il fit sa
première communion. José, ayant la vocation sacer-dotale, fit, tout en
travaillant en raison de la pauvreté de sa famille, ses études secondaires chez
les Frères de la Congrégation de Saint-Joseph de Calasanz, de Bar-bastro de
1845 à 1850, puis aux séminaires diocésains de Lleida et de la Seu d'Urgell.
Il donnait des leçons particulières dans plusieurs familles pour payer
ses études.
Joseph était encore
séminariste quand son évêque, Mgr Joseph Caixal, le prit auprès de lui comme
secrétaire particulier. Après son ordination sacerdotale, Joseph fut nommé par
Mgr Caixal, évêque d'Urgell, biblio-thécaire du séminaire, Administrateur des
biens de la Curie épiscopale, Vice-secrétaire de la Curie et Secré-taire des
Visites épiscopales. En effet, Mgr Caixal ap-préciait beaucoup les qualités de
Joseph et sa déli-catesse, et c'est à lui qu'il pouvait se confier avec le plus
de sécurité. Pour l'abbé Joseph Manyanet, ce furent douze années d'intense
travail au service du diocèse.
Pourtant l'abbé Joseph
Manyanet, qui avait une dévo-tion spéciale pour la sainte Famille de Nazareth,
se sen-tait appelé à se consacrer encore davantage à Dieu. Comme le climat
politique et social de l'époque était très troublé: des idéologies néfastes
cherchaient à péné-trer la société par l'érosion de la famille, en 1864, avec l'accord de son évêque, il fonda la congrégation des
Fils de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. Très attentif à la
dévotion envers la Sainte Famille, il souhaitait fortement que tous les
fidèles chrétiens imitent la Sainte Famille de Nazareth et qu'ils travaillent
ainsi à la formation chrétienne des familles et à l'enseignement des enfants et
des jeunes. Le 2 février 1870, Joseph et ses premiers compagnons firent leur
profession religieuse.
En 1874 Joseph fonda un
Institut féminin, les Filles missionnaires de la Sainte Famille de
Nazareth. L'abbé Joseph Manyanet, qui avait parfaitement compris qu’il
fallait agir sur le terrain familial, renonçant à poursuivre une carrière
promise aux charges et aux honneurs, se lança dans l'apostolat familial,
s'inspirant de l'exemple de Jésus, de Marie et de Joseph dans le silence de
Nazareth. Pendant près de quarante ans, il se dévouera à l'extension de ces
instituts, à la formation de leurs membres et à la création d'écoles, de
collèges et d'ateliers professionnels dans plusieurs villes d'Espagne, en ne
s'épargnant aucune peine.
Joseph de Manyanet
écrivait aussi beaucoup pour expliquer son action éducative basée sur la
confiance donnée aux jeunes. Respectueux de la liberté et des vocations
diversifiées de chacun, il cherchait à leur donner une formation équilibrée, à
la fois chrétienne et humaine. Il créa même une revue: "La Sainte
Famille". Mais ce n'est pas tout: en 1883, il confia à l'architecte Antoni
Gaudi, la construction, à Barcelone, du sanctuaire de la Sainte Famille, pour
mettre en lumière les vertus et les exemples de la Famille de Nazareth.
Épuisé par plusieurs
maladies très douloureuses qui le firent souffrir tout au long de sa vie, le
Père Manyanet mourut à Barcelone le 17 décembre 1901, avec la même simplicité
que celle qui avait marqué toute son existence; ses dernières paroles furent
celles qu'il n'avait cessé de dire durant toute sa vie: "Jésus,
Marie, Joseph, que mon âme expire en paix avec vous". Jean-Paul II le
béatifia le 25 novembre 1984 et le canonisa le 16 mai 2004, le nommant "le
véritable apôtre de la famille".
Nous avons dit plus haut
que Joseph Manyanet qui proclamait la Parole de Dieu, avait fondé une
revue, La Sagrada Familia (La Sainte Famille). Il écrivit aussi
plusieurs ouvrages afin de présenter au monde l'exemple de la Sainte Famille de
Nazareth, et de participer à la formation des religieux et des religieuses, des
familles et des enfants. Nous pouvons citer: La Escuela de Nazaret y Casa
de la Sagrada Familia (L'École de Nazareth et la Maison de la Sainte
Famille); cet ouvrage, publié à Barcelone en 1895, est véritablement son
autobiographie spirituelle, dans laquelle il révèle, par des dialogues entre
son âme, nommée Désirée, et Jésus, Marie et Joseph, le processus de
perfection chrétienne et religieuse inspirée de la spiritualité de la sainte
Famille.
Il faut citer
encore: Preciosa joya de familia (Précieux bijou de famille) publié à
Barcelone en 1899, qui est un guide pour les époux et les familles, El
Espíritu de la Sagrada Familia (L'Esprit de la Sainte Famille) livre de
méditations pour la formation des religieux.
Paulette Leblanc
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/leblanc_joseph_manyanet.htm
Profile
Born to a large and
pious family. Dedicated to Our Lady at
age 5 by his mother. Educated by
the Piarist
Fathers in Barbastro, Spain,
and then in seminaries at
Lleida and Urgell in Spain. Ordained on 9 April 1859.
Private secretary to
the bishop of Urgell. Seminary librarian. Chancery administrator.
Secretary for pastoral visitations. Founded the Congregation of the Sons
of the Holy Family in 1864.
Founded the Missionary Daughters of the Holy Family of Nazareth in 1874.
Both were dedicated to serving Christian family, teaching,
and parish ministry,
and today work throughout Europe, Africa,
and the Americas. Founded schools and
ministerial centers in several Spanish towns. Wrote books and
pamphlets encouraging devotion to the Holy
Family, to help the spiritual formation of the members of his
congregations, to help families in trouble, and about school management.
Founded the magazine La Sagrada Familia. Worked for the construction of
a temple in Barcelona dedicated
to the Holy
Family, which was built by Servant of God Antonio Gaudí.
Born
7
January 1833 in Trempe, Catalonia, Spain
17
December 1901 in
San Andréd de Palomar, Spain of
natural causes
12 July 1982 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
25
November 1984 by Pope John
Paul II
16 May 2004 by Pope John
Paul II in Rome, Italy
Additional
Information
other
sites in english
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sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Beatifications of Pope John Paul II
Dicastero delle Cause dei Santi
Readings
“The Holy
Spirit, whom the Father will send in my name, will teach you everything and
remind you of all that I told you.” (John 14: 26) From the beginning, the Holy
Spirit has brought forth men and women who have remembered and spread
the truth revealed by Jesus. One of these was Saint José Manyanet, a true
apostle of the family. Inspired by the school of Nazareth, he carried out his plan of personal sanctity and
heroically devoted himself to the mission that the Spirit entrusted to him. He
founded two religious congregations. A visible symbol of his apostolic zeal is
also the temple of the Holy Family of Barcelona. May Saint José Manyanet bless all
families and help them follow the example of the Holy Family in their homes! – Pope John
Paul II‘s canonization homily
for Saint José
MLA
Citation
“Saint Josep Manyanet y
Vives“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 12 May 2024. https://catholicsaints.info/saint-josep-manyanet-y-vives/
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-josep-manyanet-y-vives/
CANONIZATION OF SIX NEW
SAINTS
HOMILY OF JOHN PAUL II
Sixth Sunday of Easter,
16 May 2004
1. "Peace I leave
with you" (Jn 14: 27). During the Easter season, we frequently hear this
promise of Jesus to his disciples. True peace is the fruit of Christ's victory
over the power of evil, sin and death. Those who follow him faithfully become
witnesses and builders of his peace.
It is in this light that
I wish to contemplate the six new Saints, offered to us today by the Church for
universal veneration: Luigi
Orione, Hannibal
Mary Di Francia, José
Manyanet y Vives, Nimatullah
Kassab Al-Hardini, Paola
Elisabetta Cerioli, Gianna
Beretta Molla.
2. "Men who
have risked their lives for the sake of Our Lord Jesus Christ" (Acts
15: 26). These words taken from the Acts of the Apostles can be well-applied
to St
Luigi Orione, a man who gave himself entirely for the cause of Christ and
his Kingdom. Physical and moral sufferings, fatigue, difficulty,
misunderstandings and all kinds of obstacles characterized his apostolic
ministry. "Christ, the Church, souls", he would
say, "are loved and served on the cross and through crucifixion or
they are not loved and served at all" (Writings, 68, 81).
The heart of this
strategy of charity was "without limits because it was opened wide by
the charity of Christ" (ibid., 102, 32). Passion for Christ was the
soul of his bold life, the interior thrust of an altruism without reservations,
the always fresh source of an indestructible hope.
This humble son of a man
who repaired roads proclaimed that "only charity will save the
world" (ibid., 62, 13), and to everyone he would often say that "perfect
joy can only be found in perfect dedication of oneself to God and man, and to
all mankind" (ibid.).
3. "Whoever loves me will keep my word" (Jn 14: 23). In these words of the Gospel we see illustrated the spiritual profile of Hannibal Mary Di Francia, whose love for the Lord moved him to dedicate his entire life to the spiritual well-being of others. In this perspective, he felt above all the urgency to carry out the Gospel command: "Rogate ergo... Pray then to the Lord of the harvest to send out labourers into his harvest!" (Mt 9: 38).
He left to the
Rogationist Fathers and the Daughters of Divine Zeal the task to do their
utmost with all their strength so that prayer for vocations would be
"unceasing and universal". This same call of Fr Hannibal Mary Di
Francia is directed to the young people of our times, summed up in his usual
exhortation: "Fall in love with Jesus Christ".
From this providential
intuition, a great movement of prayer for vocations rose up within the Church.
I hope with all my heart that the example of Fr Hannibal Mary Di Francia will
guide and sustain such pastoral work even in our times.
4. "The Holy
Spirit, whom the Father will send in my name, will teach you everything and
remind you of all that I told you" (Jn 14: 26). From the beginning,
the Holy Spirit has brought forth men and women who have remembered and spread
the truth revealed by Jesus. One of these was St
José Manyanet, a true apostle of the family. Inspired by the school of
Nazareth, he carried out his plan of personal sanctity and heroically devoted
himself to the mission that the Spirit entrusted to him. He founded two
religious congregations. A visible symbol of his apostolic zeal is also the
temple of the Holy Family of Barcelona.
May St José Manyanet
bless all families and help them follow the example of the Holy Family in their
homes!
5. A man of prayer,
in love with the Eucharist which he adored for long periods, St
Nimatullah Kassab Al-Hardini is an example for the monks of the Order
of Lebanese Maronites as he is for his Lebanese brothers and sisters and all
Christians of the world. He gave himself completely to the Lord in a life full
of great sacrifices, showing that God's love is the only true source of joy and
happiness for man. He committed himself to searching for and following Christ,
his Master and Lord.
Welcoming his brothers,
he reassured and healed many wounds in the hearts of his contemporaries,
witnessing to God's mercy. May his example enlighten our journey and bring
forth, especially in young people, a true desire for God and for holiness to
proclaim to our world the light of the Gospel!
6. "The
Angel... showed me the holy city Jerusalem coming down out of
heaven" (Rv 21: 10). This marvellous image in the Apocalypse of John
exalts the beauty and spiritual fruitfulness of the Church, the new Jerusalem.
A unique witness to this spiritual fruitfulness is Paola
Elisabetta Cerioli, whose life was full of good fruits.
Contemplating the Holy
Family, Paola Elisabetta understood that families remain strong when the bonds
among their members are sustained and kept together by sharing the values of
faith and a Christian way of life. To spread these values, the new Saint
founded the Institute of the Holy Family. She was convinced that in order for
children to grow up sure of themselves and strong, they needed a family that
was healthy and united, generous and stable. May God help Christian families to
welcome and witness in every situation to the love of the merciful God.
7. Gianna
Beretta Molla was a simple, but more than ever, significant messenger
of divine love. In a letter to her future husband a few days before their
marriage, she wrote: "Love is the most beautiful sentiment the Lord
has put into the soul of men and women".
Following the example of
Christ, who "having loved his own... loved them to the
end" (Jn 13: 1), this holy mother of a family remained heroically
faithful to the commitment she made on the day of her marriage. The extreme
sacrifice she sealed with her life testifies that only those who have the
courage to give of themselves totally to God and to others are able to fulfil
themselves.
Through the example of
Gianna Beretta Molla, may our age rediscover the pure, chaste and fruitful
beauty of conjugal love, lived as a response to the divine call!
8. "Do not let
your hearts be troubled or afraid" (Jn 14: 28). The earthly events of
these six new Saints spur us to persevere on our own journey, confiding in the
help of God and the maternal protection of Mary. From Heaven, may they now
watch over us and support us with their powerful intercession.
© Copyright 2004 -
Libreria Editrice Vaticana
Saint Jose Manyanet y
VivesFeast day: Dec 17
St. Jose Manyanet y Vives
was born on January 7, 1883 in Catalonia, Spain. At the age of five, José’s
mother dedicated him to the Virgin Mary, and later entered the
seminary while still a youth. He was ordained in 1859 and served
as the secretary of the bishop of Urgell, the seminary librarian, and the
chancery administrator before responding to the call to found two religious
congregations.
He founded the Congregation of the Sons of the Holy Family in 1864, and the
Missionary Daughters of the Holy Family of Nazareth 10 years later, both
dedicated to the education and protection of the Christian family, as well
as education and parish ministry.
He also founded several schools and centers, encouraged devotion to the Holy
Family, and wrote many books on issues surrounding the family and spiritual
guidance. Also, in the cultural ambit he worked for the construction of the
Servant of God Antonio Gaudí’s masterpiece, the Temple of the Holy Family
in Barcelona, Spain.
He suffered from physical illnesses all his life, particularly due to two
open wounds in his sides for the last 16 years of his life. He died on
December 17, 1901 in Spain, and was canonized May 16, 2004 by Pope John Paul
II.
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/st-jose-manyanet-y-vives-411
MANYANET Y VIVES, JOSÉ (JOSEPH),
BL.
Priest, founder of the
Congregation of the Sons of the Holy Family and the Institute of the Missionary
Daughters of the Holy Family of Nazareth; b. Jan. 7, 1833, Tremp, Pallars Jussá,
Catalonia, Spain; d. Dec. 17, 1901, San Andres de Palomar, Barcelona, Spain.
José Manyanet, the
youngest of nine children born to farmers Antonio Manyanet and Bonaventura
Vives, was baptized on the day of his birth. Following the death of his father
in 1834, José informally became the ward of Father Valentín Lledós, who
influenced his future vocation, as did his mother Bonaventura's piety. At age
12, he left home to begin his education in the Piarist school at Barbastro from
1845 to 1850. He continued his study of philosophy at the seminary of Lleida
(1850–53) and theology at Seu d'Urgell (1853–59), where he was mentored by
Bishop José Caixal and ordained as priest April 9, 1859.
From his ordination until
1865, Manyanet successfully served Bishop Caixal in several offices while
engaging in pastoral ministry as confessor, spiritual director, preacher,
catechist, and promoter of several associations. Because he had a heroic
concern for the family, which he recognized was threatened by divorce and
personal independence, he founded two institutions: Hijos de la Sagrada
Familia (1864 in Tremp) and Hijas de la Sagrada Familia (1874 in
Talarn). Manyanet and his first companions made their religious profession in
Barcelona Feb. 2, 1870, and received pontifical approval June 22, 1901. The
order operates schools for the Christian education of children and promotes
devotion to the Holy Family in Argentina, Brazil, Colombia, Italy, Mexico,
Spain, the United
States (from 1920), and Venezuela. They also publish the
periodical Revista La Sagrada Familia.
The founding of the
female branch was more difficult. Bishop Caixal placed a new community of women
founded by Ana María Janer in 1859 under the direction of Manyanet. The order
was consumed by crisis until it was again recognized by Bishop José Morgades
of Vich in 1892, under the direction of the co-foundress, Mother Encarnación
Colomina. She gave the order its new name Misioneras Hijas de la Sagrada
Familia de Nazaret, which was approved by the Vatican May 10, 1958.
In addition to writing
the constitutions of both the orders he founded, Manyanet contributed several
books: Meditaciones: El espíritu de la Sagrada Familia (Meditations:
The Spirit of the Holy Family); La Escuela de Nazaret (The School of
Nazareth); and Preciosa joya de familia (The Precious Jewel of
Family). He also advocated for the liturgical celebration of the Feast of the
Holy Family, which was instituted by Pope Leo XII in 1892. For many years
before his death Father Manyanet secretly bore the stigmatization of Jesus.
His mortal remains are
enshrined in a bronze urn in the Beato José Manyanet Chapel in the School
of Jesus, Mary, and Joseph of Saint
Andrew of Palomar (Barcelona). The ordinary informative process for
his beatification began in 1931, and his cause was formally introduced by
Pope Pius
XII in 1951. Pope John
Paul II declared Manyanet venerable July 12, 1982, and beatified him
Nov. 25, 1984.
Bibliography: D. Morera, Among the Stars: The Life of Father Joseph Manyanet (New
York 1957). Acta Apostolicae Sedis 77 (1985) 935–39. L'Osservatore
Romano, Eng. ed. 50 (1984): 2,12.
[K. I. Rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
San Giuseppe
Manyanet y Vives Sacerdote e fondatore
Festa: 17 dicembre
Tremp, Spagna, 7 gennaio
1833 - Barcellona, Spagna, 17 dicembre 1901
Fu ordinato sacerdote in
La Seu d’Urgell il 9 aprile 1859. Dopo dodici anni d’intenso lavoro al seguito
del vescovo José Caixal e al servizio della curia diocesana, si sentì chiamato
da Dio alla speciale consacrazione religiosa e a fondare due congregazioni con
la missione d’imitare e propagare il culto della Famiglia di Nazaret e di
procurare la formazione cristiana delle famiglie, specialmene con l’educazione
e l’istruzione cristiana dei ragazzi e dei giovani, e con il ministero
sacerdotale. Spinto dal carisma ricevuto, scrisse varie opere ed opuscoli
per propagare la devozione alla Santa Famiglia, per la formazione dei religiosi
e delle famiglie e per la direzione dei collegi e delle scuole professionali.
Fondò la rivista “La Sagrada Familia” e le associazioni laicali “Camerieri e
Cameriere della Sacra Famiglia” - oggi “Associazione della Sacra Famiglia”-,
vincolata ai suoi Istituti, per diventare discepoli, testimoni ed apostoli del
mistero di Nazaret. Peregrinò a Lourdes, Roma e a Loreto per approfondire lo
spirito della Famiglia di Nazaret. Questo è il carisma proprio che penetra
tutta la sua vita, racchiusa nel mistero di una vocazione evangelica appresa
dagli esempi di Gesù, Maria e Giuseppe nel silenzio di Nazaret, che egli
esprimeva così: Una Nazaret in ogni focolare! Minato nella salute da
alcune piaghe del costato rimaste aperte per ben sedici anni - ch’egli chiamava
“le misericordie del Signore” -, il 17 dicembre 1901 tornò alla casa del Padre,
in Barcelona. San Giovanni Paolo II lo proclamò Beato il 25 novembre 1984 e poi
Santo il 16 maggio 2004.
Martirologio
Romano: A Barcellona in Spagna, san Giuseppe Manyanet y Vives, sacerdote,
che, fondò la Congregazione dei Figli e delle Figlie della Sacra Famiglia per
aiutare tutte le famiglie a divenire esemplari sul modello della santa famiglia
di Nazareth di Gesù, Maria e Giuseppe.
La santa Famiglia di
Nazareth, scriveva papa Giovanni Paolo II, « è prototipo ed esempio di tutte le
famiglie cristiane. E quella Famiglia, unica al mondo, che ha trascorso un’esistenza
anonima e silenziosa in un piccolo borgo della Palestina ; che è stata provata
dalla povertà, dalla persecuzione, dall’esilio ; che ha glorificato Dio in modo
incomparabilmente alto e puro, non mancherà di assistere le famiglie cristiane,
anzi tutte le famiglie del mondo » (Esortazione Familiaris consortio, 22
novembre 1981, n. 86). Qualche anno dopo, il 16 maggio 2004, san Giovanni Paolo
II canonizzava Josep Manyanet, « vero apostolo della famiglia », che ha
consacrato la sua vita perché ogni famiglia fosse una “Santa Famiglia”. Il
messaggio che ci trasmette così il nuovo santo rimane oggi di piena attualità.
Josep Manyanet i Vives nasce il 7 gennaio 1833 a Tremp, cittadina catalana della diocesi di Urgell, in Spagna. Viene battezzato lo stesso giorno nella collegiata Santa Maria de Valldeflors, che si erge maestosa molto vicino alla sua casa. Giuseppe è il nono figlio dei coniugi Antonio Manyanet e Buenaventura Vives, piccoli proprietari terrieri del paese. Il bambino ha appena venti mesi quando muore il padre, all’età di quarantaquattro anni. Nel 1841, il figlio maggiore della famiglia muore a sua volta. Vedova e senza sostegno, la signora Manyanet deve allora far fronte alla gestione della modesta eredità vendendo o dando in affitto le terra di famiglia, mentre si dedica all’educazione dei figli. Donna molto pia, si affida alla protezione di Dio e della Santa Vergine. Quando Giuseppe raggiunge l’età di cinque anni, lo porta davanti alla statua policroma di Maria, risalente al XV secolo, per consacrarlo alla Vergine. Dopo una fervida preghiera, il bambino vede la Madonna aprire le braccia e stringerlo contro il suo cuore.
La Vergine di Valldeflors
Un giorno, il bambino
cade nell’acqua ghiacciata e viene riportato a casa privo di sensi. Tutti lo
considerano perduto, ma sua madre si rivolge alla Vergine e il bambino riprende
subito conoscenza. Poco dopo, alcuni soldati vengono accolti nella casa familiare.
Affascinato dalle loro uniformi, Giuseppe si dà alla pazza gioia in mezzo a
loro. Inavvertitamente, un soldato gli versa addosso dell’olio bollente. Il
corpo del bambino è tutto una piaga e si dispera del suo stato. La Vergine di
Valldeflors, ancora una volta sollecitata, concede al bambino la completa
guarigione e senza postumi, con grande sorpresa dei medici.
Il curato della
parrocchia, don Valentí Lledós, non tarda a notare Giuseppe ; lo prende sotto
la sua protezione, per cui, sull’esempio di Samuele (1 Sam 2, 11), il ragazzo
non si allontana più dal tempio della sua amata Vergine di Valldeflors. Impara
a servir Messa. La sua formazione religiosa è impartita da un ottimo
insegnante, ma soprattutto da sua madre, che allestisce per lui una stanzetta come
oratorio. Quando non si trova il bambino né a scuola, né in chiesa con padre
Valentí, bisogna cercarlo nel suo oratorio dove divora con passione vite di
santi. All’età di sette anni e mezzo, fa la sua prima Comunione. Da tutto il
suo essere emana una grande delicatezza di coscienza.
Vedendo nel bambino i
segni di una chiamata al sacerdozio, il parroco fa tutto il possibile per
aiutarlo a studiare. Lo orienta verso il collegio delle Scuole Pie, tenuto
dall’istituto fondato nel XVI secolo da san Giuseppe Calasanzio. Per provvedere
alle spese dei suoi studi, Giuseppe viene impiegato al servizio della comunità
e degli altri allievi. Nel 1849, riceve il sacramento della Confermazione. Egli
annota poco dopo : « Eccoti confermato e armato come un soldato di Cristo.
Questo ti obbliga a combattere virilmente contro tutte le insidie del nemico e
a renderti sempre più degno dell’amore di Dio e della Santissima Vergine. »
L’effetto del sacramento
della Confermazione è l’effusione plenaria dello Spirito Santo nell’anima. Di
conseguenza, la Confermazione apporta una crescita e un approfondimento della
grazia battesimale : essa ci radica più profondamente nella filiazione divina
grazie alla quale diciamo Abbà, Padre (Rm 8, 15) ; ci unisce più saldamente a
Cristo ; aumenta in noi i doni dello Spirito Santo ; rende più perfetto il
nostro legame con la Chiesa ; ci accorda una speciale forza per diffondere e
difendere con la parola e con l’azione la fede, come veri testimoni di Cristo,
per confessare coraggiosamente il nome di Cristo e per non vergognarci mai
della sua Croce. « Ricorda, dice sant’Ambrogio, che hai ricevuto il sigillo
spirituale, lo Spirito di sapienza e di intelletto, lo Spirito di consiglio e
di fortezza, lo Spirito di conoscenza e di pietà, lo Spirito di timore di Dio,
e conserva ciò che hai ricevuto. Dio Padre ti ha segnato, ti ha confermato
Cristo Signore e ha posto nel tuo cuore quale pegno lo Spirito » (cfr.
Catechismo della Chiesa Cattolica, 1302-1303).
Lottare con energia
A contatto con i
religiosi delle Scuole Pie, in Giuseppe nasce un primo desiderio di vita
religiosa, ma egli si rende presto conto che il Signore non lo vuole da loro.
Dopo questo primo ciclo scolastico, il suo parroco lo manda a studiare
filosofia presso il seminario di Lérida. Per finanziare i suoi studi, il
giovane s’impiega come precettore in una famiglia della città. Consapevole dei
pericoli che corre restando in città, desidera poter essere un giorno ammesso
come allievo interno al seminario. In effetti, durante il suo soggiorno a
Lérida, è costretto a mortificarsi e a lottare con energia per vincere le
sollecitazioni di una donna innamorata di lui.
Dopo tre anni di
filosofia, Giuseppe si reca a La Seu d’Urgell, sede vescovile della sua
diocesi, per studiarvi la teologia. Ha l’età per essere arruolato
nell’esercito, ma un fratello di don Valentí paga la somma che lo libera da
questo obbligo. Al suo arrivo, Giuseppe offre i propri servizi per provvedere
alle spese degli studi. Il vescovo, mons. Josep Caixal i Estradé, lo prende al suo
servizio personale e diventa suo confessore e direttore di coscienza. Giuseppe
Manyanet serve con tutto il cuore il prelato, che testimonierà : « Nessuno
meglio di lui sapeva interpretare i miei desideri. » Alla fine del 1854,
esausto per il lavoro da lui compiuto, viene inviato dal suo vescovo in una
località balneare per un soggiorno di riposo. Il 14 maggio 1855, il suo amato
parroco, padre Valentí, muore e, il 10 novembre 1857, sua madre lascia questo
mondo per l’eternità.
Giuseppe viene ordinato
prete il 9 aprile 1859. Mons. Caixal chiede che la prima Messa solenne del suo
figlio spirituale venga celebrata nella sua cappella privata. Lo nomina
maggiordomo del palazzo vescovile, bibliotecario e ne fa il suo segretario per
le visite pastorali. Fin dall’infanzia, Giuseppe si distingue per la sua
mitezza, docilità e prontezza nell’obbedienza. S’impegna a vivere alla presenza
della Sacra Famiglia, come Gesù tra Maria e Giuseppe : « Pensiamo, dice, che ci
troviamo nella casa di Nazaret in compagnia dei nostri amati genitori Gesù,
Maria e Giuseppe, che ascoltiamo le loro parole, osserviamo le loro azioni e li
sentiamo dire a ciascuno di noi : se vuoi farci piacere, prendi a cuore di
riprodurre in te ciò che diciamo e facciamo. » Egli desidera far scoprire a tutte
le famiglie la dolcezza di amore e di obbedienza di Gesù nei confronti dei suoi
genitori. « Famiglie, ecco il vostro modello », scrive su un’immagine della
Sacra Famiglia.
Costruire una famiglia
Il 14 febbraio 2014, papa
Francesco dava qualche consiglio ad alcuni fidanzati per la fondazione della
loro famiglia : « Cari fidanzati, voi vi state preparando a crescere insieme, a
costruire questa casa che è la famiglia, per vivere insieme per sempre. Non
volete fondarla sulla sabbia dei sentimenti che vanno e vengono, ma sulla
roccia dell’amore vero, l’amore che viene da Dio. La famiglia nasce da questo
progetto d’amore che vuole crescere come si costruisce una casa che sia luogo
di affetto, di aiuto, di speranza, di sostegno. Come l’amore di Dio è stabile e
per sempre, così anche l’amore che fonda la famiglia vogliamo che sia stabile e
per sempre. Per favore, non dobbiamo lasciarci vincere dalla “cultura del
provvisorio” ! Questa cultura che oggi ci invade tutti, questa cultura del
provvisorio. Questo non va !…
Stare insieme e sapersi
amare per sempre è la sfida degli sposi cristiani… In questo cammino è
importante, è necessaria la preghiera, sempre. Lui per lei, lei per lui e tutti
e due insieme. Chiedete a Gesù di moltiplicare il vostro amore. Nella preghiera
del Padre Nostro noi diciamo : Dacci oggi il nostro pane quotidiano. Gli sposi
possono imparare a pregare anche così : “Signore, dacci oggi il nostro amore
quotidiano”, perché l’amore quotidiano degli sposi è il pane, il vero pane dell’anima,
quello che li sostiene per andare avanti… “Signore dacci oggi il nostro amore
quotidiano”… La Bibbia dice che il più giusto pecca sette volte al giorno… Ecco
allora la necessità di usare questa semplice parola : “scusa”. In genere
ciascuno di noi è pronto ad accusare l’altro e a giustificare se stesso. Questo
è incominciato dal nostro padre Adamo, quando Dio gli chiede : “Adamo, tu hai
mangiato di quel frutto ?”. “Io ? No ! È quella che me lo ha dato !”. Accusare
l’altro per non dire “scusa”, “perdono”… È un istinto che sta all’origine di
tanti disastri. Impariamo a riconoscere i nostri errori e a chiedere scusa.
“Scusa se oggi ho alzato la voce” ; “scusa se sono passato senza salutare” ; “scusa
se ho fatto tardi”, “se questa settimana sono stato così silenzioso”, “se ho
parlato troppo senza ascoltare mai” ;… “scusa ero arrabbiato e me la sono presa
con te”… Tanti “scusa” al giorno noi possiamo dire. Anche così cresce una
famiglia cristiana… Gesù, che ci conosce bene, ci insegna un segreto : non
finire mai una giornata senza chiedersi perdono,… senza fare la pace ! »
Un giorno, padre Manyanet
suggerisce a mons. Caixal l’opportunità di costruire una chiesa in onore della
Sacra Famiglia per chiedere la sua protezione su tutte le famiglie della terra.
In realtà, questo progetto vedrà la luce a Barcellona sotto l’impulso
dell’architetto Gaudí.
Durante le visite
pastorali, in cui segue il suo vescovo, Giuseppe è colpito dalla vista di
famiglie povere, di tutti i bambini lasciati senza istruzione e abbandonati se
stessi. Il suo cuore, infiammato dal desiderio di venire in loro soccorso,
prova di nuovo una forte attrazione per la vita religiosa. Il vescovo stesso ha
già, a questo scopo, fondato una congregazione diocesana femminile, le Suore di
Maria Immacolata e dell’Insegnamento, ma sono necessarie iniziative più ampie.
Da lui incoraggiato, il giovane sacerdote rinuncia a seguire una carriera
destinata a offrire incarichi e onori ; si lancia con generosità nella
fondazione di un nuovo istituto religioso votato all’educazione e
all’istruzione. Il suo vescovo gli chiede però di non abbandonare i suoi
incarichi al vescovado.
Uno strumento essenziale
«Voi sapete bene, diceva
papa Giovanni Paolo II ad alcuni insegnanti italiani, quale stretto rapporto
sia sempre esistito tra la Chiesa e il mondo della scuola… Ma perché tutto
questo interesse della Chiesa per la scuola ? Perché la Chiesa ha sempre legato
la sua stessa sopravvivenza di Chiesa alla realtà della scuola ? Il motivo è
chiaro : per essere fedeli all’esempio di Cristo Signore e adempiere il suo
mandato di “ammaestrare” tutte le nazioni… La scuola è uno strumento essenziale
per la diffusione… del cristianesimo e del Regno di Dio. Per questo, la scuola
è ragione di vita per la Chiesa » (28 gennaio 1984). E, il 2 febbraio 1989, il
Papa affermava : « La scuola cattolica ha un compito da svolgere anche ai
nostri giorni… La molteplicità e la contraddittorietà dei messaggi culturali e
dei modelli di vita, che permeano l’ambiente in cui vive oggi la gioventù,
rischiano di allontanarla dai valori della fede, anche quando cresce in
famiglie cristiane. La scuola cattolica, che non si limita a dare una
formazione puramente dottrinale, ma si propone quale ambiente educativo in cui
è possibile vivere esperienze comunitarie di fede, di preghiera e di servizio,
può avere un ruolo importante e decisivo nell’assicurare ai giovani un
orientamento di vita ispirato alla sapienza del Vangelo » (Messaggio per la
giornata delle vocazioni).
L’8 maggio 1864, padre
Manyanet fonda a Tremp, con alcuni sacerdoti, l’Istituto dei Figli della Sacra
Famiglia, dedito all’insegnamento gratuito ai bambini poveri. Le vocazioni
affluiscono in modo sorprendente. Il 2 febbraio 1870, con i suoi primi
compagni, egli emette la sua professione religiosa. Nel 1874, istituirà le
Figlie Missionarie della Sacra Famiglia di Nazaret. Il suo obiettivo è quello
di diffondere il culto della Sacra Famiglia di Nazaret, e di garantire la
formazione cristiana delle famiglie, soprattutto attraverso l’educazione e
l’istruzione dei bambini alla luce della fede. Tuttavia, altri obblighi vengono
a pesare sulle sue spalle : viene nominato amministratore dell’importante
parrocchia della sua città natale, direttore delle religiose fondate dal
vescovo, nonché di un convento di suore claretiane, fondate da sant’Antonio
Maria Claret. Ma emergono dissensi nelle case di religiose di cui ha
l’incarico. Madre Paris (il cui processo di beatificazione è in corso), la
superiora claretiana, desidera mettere la sua congregazione sotto l’autorità di
una madre generale claretiana, mentre altre religiose rimangono fortemente
legate a mons. Caixal e a padre Manyanet. Simili difficoltà sorgono presso le
religiose fondate dal vescovo e dirette da madre Janer (beatificata l’8 ottobre
2011).
Dolorose incomprensioni
Nel 1868, una rivoluzione
instaura nel paese un regime anticlericale. L’11 febbraio 1873, viene
proclamata la prima repubblica. Mons. Caixal, che ha sempre sostenuto la causa
legittimista, deve esiliarsi. Il beato Pio IX lo accoglie a Roma. Di conseguenza,
padre Manyanet si trova strappato alla direzione del suo padre spirituale.
Quest’ultimo, al momento della partenza, gli ha affidato la piena
responsabilità dei conventi femminili. Senza allontanarsi in nulla dalle sue
direttive, il Padre prosegue il difficile compito di pacificazione degli
spiriti. Ma, a sua insaputa, un sacerdote dell’Istituto della Sacra Famiglia
scrive a mons. Caixal per esprimergli le sue lagnanze nei confronti del
fondatore. Il prelato, indebolito dalla prova del suo esilio forzato, accoglie
queste lamentele senza discernimento ; invia a padre Manyanet delle lettere
molto amare ; queste lo fanno soffrire tanto più profondamente per il fatto che
non capisce il mutamento improvviso di questo padre così teneramente amato. In
seguito, il prete che aveva protestato contro il fondatore lascerà la
congregazione e troverà una strada a lui più confacente come parroco.
Il 28 aprile 1879, viene
intronizzato a La Seu d’Urgell un nuovo vescovo, mons. Cassaña. Questo nuovo
prelato arriva già prevenuto nei confronti di padre Manyanet : lo depone dal
suo incarico di direttore delle religiose. Liberato da questa responsabilità,
il fondatore si stabilisce definitivamente a Barcellona di dove, incoraggiato
da diversi vescovi della Catalogna, cura la diffusione del suo Istituto, per il
quale si presentano molte vocazioni. Per ringraziare il Cielo del miglioramento
della propria salute e di una prima approvazione, da parte della Chiesa, del
suo Istituto, si reca a Lourdes e offre alla Santa Vergine un cuore in argento
massiccio.
Nel 1886, si assume
l’onere di un collegio che si trova in difficoltà inestricabili, nella città di
Vilafranca del Penedès, nei pressi di Barcellona. Vengono costituiti altri
collegi e forniti di laboratori per la formazione tecnica degli allievi. San
Giuseppe sarà la guida e il protettore di tutti questi istituti. La devozione
di padre Manyanet nei confronti di questo grande santo, nel quale vede “l’ombra
del Padre”, è molto profonda. In una risoluzione manoscritta, s’impegna a « dare,
ogni giorno, le chiavi della casa e di tutta la Congregazione a san Giuseppe,
dal momento che è suo padre e suo maestro, dopo Gesù e Maria ». Nel 1892, a
Barcellona, durante una rivolta popolare, gli insorti braccano preti e
imprenditori, dando fuoco ai conventi e alle chiese. Padre Manyanet e i suoi
religiosi si rinchiudono nel loro collegio e mettono una grande immagine di san
Giuseppe dietro la porta. La folla si avvicina vociferando, ma il padre dice ai
suoi religiosi : « Non temete nulla, san Giuseppe ci libererà da questa gente. »
Grossi colpi risuonano sulle porte. Padre Manyanet apre senza timore, gridando
nello stesso tempo agli assalitori : « Questo collegio è pieno di bambini
poveri protetti da san Giuseppe. » Il capobanda guarda il Padre diritto negli
occhi e dichiara : « Se sono poveri, rispettiamo questo collegio. » E,
immediatamente, i rivoltosi se ne vanno in silenzio.
Attratto in special modo
dal mistero della Sacra Famiglia di Nazaret, il Padre redige varie opere e
opuscoli per diffonderne la devozione. Scrive inoltre molte lettere, pubblica
libri e fascicoli per spiegare la sua azione educativa basata sulla fiducia
concessa ai giovani, e anche per contribuire alla formazione dei religiosi e
delle religiose, delle famiglie e dei bambini. Espone inoltre le sue opinioni
sulla direzione delle scuole. Rispettoso della libertà delle vocazioni, cerca
di dare a ognuno una formazione equilibrata, nello stesso tempo cristiana e
umana. Nel 1899, pubblica in particolare il “Prezioso gioiello di famiglia”,
guida per i coniugi e le famiglie, ai quali ricorda la dignità del matrimonio,
sottolineando il dovere così importante dell’educazione cristiana dei figli.
Con una scopa
Nel 1888, il fondatore
parte in pellegrinaggio a Roma, e coglie l’occasione per visitare la Santa Casa
di Loreto. Dal XIII secolo, la tradizione è unanime nell’identificare questa
casa con quella della Sacra Famiglia di Nazaret. Scavi archeologici, effettuati
tra il 1962 e il 1965, hanno messo in luce graffiti di origine palestinese.
Padre Santelli, allora rettore del santuario, trae la seguente conclusione : « Non
è facile spiegare la presenza a Loreto di graffiti che, all’esame, appaiono di
origine giudeo-cristiana, se non si ammette che le pietre della Santa Casa
provengano da Nazaret, come vuole la tradizione. » Questa osservazione è tanto
più pertinente per il fatto che la regione è sprovvista di cave di pietra.
Tutte le costruzioni di Recanati e di Loreto sono, in effetti, di mattoni.
Quando padre Manyanet penetra nel luogo dove il Verbo si è fatto carne e dove
la Sacra Famiglia ha vissuto per trent’anni, il suo cuore è preso da un
profondo slancio mistico e le sue lacrime scorrono abbondanti fino al
pavimento. Subito dopo, chiede una scopa e, in ginocchio, spazza il santuario.
Di ritorno in Catalogna,
padre Giuseppe prosegue il suo lavoro instancabile. Le richieste di collegi
della Sacra Famiglia si moltiplicano. Il 22 giugno 1901, papa Leone XIII
approva definitivamente l’Istituto maschile ; l’Istituto femminile era stato
approvato qualche anno prima a livello diocesano. Minato da diverse malattie
tra cui, da sedici anni, cinque piaghe profonde, da lui chiamate “le
misericordie del Signore”, il fondatore rende tranquillamente l’anima a Dio il
17 dicembre 1901. Le sue ultime parole sono : « Gesù, Giuseppe e Maria,
ricevete quando io muoio l’anima mia », preghiera giaculatoria che aveva tante
volte ripetuto durante la sua vita.
Oggi, i Figli della Sacra
Famiglia di Gesù, Maria e Giuseppe e le Figlie Missionarie della Sacra Famiglia
di Nazaret proseguono il loro compito educativo in Europa, nelle due Americhe e
in Africa.
In occasione della canonizzazione di Giuseppe Manyanet, papa Giovanni Paolo II ha designato la Sacra Famiglia come la fonte a cui egli ha attinto la forza di annunciare « il Vangelo della famiglia ». Chiediamo al santo fondatore la sua speciale intercessione a favore delle famiglie : che in ogni focolare, sull’esempio della Sacra Famiglia, immagine della Trinità sulla terra, si diffonda l’amore di Dio !
Autore: Dom Antoine Marie osb
Fonte : Lettera
mensile dell'abbazia Saint-Joseph, F. 21150 Flavigny- Francia -
www.clairval.com
Note: Per
approfondire: www.manyanet.org
SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/91419.html
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Basilica Vaticana -
Domenica, 25 novembre 1984
1. “Quelli che sono di
Cristo” (1 Cor 15, 23).
Oggi, solennità di Cristo
Re, la Chiesa mediante questa cerimonia di beatificazione pone davanti a noi tre
grandi figure.
Abbiamo ascoltato i loro
nomi. I vescovi, come pastori delle Chiese locali, hanno esposto la
testimonianza circa la loro vita eroica:
- José Manyanet y
Vives, sacerdote, fondatore della Congregazione dei figli della Sacra Famiglia
e dell’Istituto delle figlie missionarie della Sacra Famiglia di Nazaret;
- Daniel Brottier,
sacerdote della Congregazione dello Spirito Santo e del Cuore immacolato di
Maria;
- Suor Elisabetta
della Santissima Trinità, religiosa dell’Ordine delle Carmelitane scalze.
Ecco “quelli che sono di
Cristo”.
Nell’ultima domenica
dell’anno liturgico, la Chiesa desidera venerare Cristo come “re dei
secoli”, accogliendo con gioia la testimonianza dei suoi figli e delle sue
figlie, nei quali il segno di appartenenza a Cristo è stato messo
particolarmente in evidenza.
Il Vangelo dell’odierna
solennità ci permette di comprendere meglio in che modo ogni uomo è chiamato a
dare testimonianza alla sua appartenenza a Cristo; in che modo egli
deve diventare partecipe del suo regno.
Ecco, dinanzi
all’assemblea di tutte le nazioni, alla fine del mondo, Cristo re e pastore
pronunzia questo giudizio:
“Venite, benedetti del
Padre mio, ricevete in eredità il regno preparato per voi fin dalla fondazione
del mondo.
Perché io ho avuto fame e
mi avete dato da mangiare, ho avuto sete e mi avete dato da
bere; ero forestiero e mi avete ospitato, nudo e mi avete vestito,
malato e mi avete visitato, carcerato e siete venuti a trovarmi (Mt 25,
34-36).
I giusti chiedono:
quando?. . . quando e dove abbiamo fatto tutto questo?
Cristo pastore e re
risponde: “Ogni volta che avete fatto queste cose a uno solo di
questi miei fratelli più piccoli, l’avete fatto a me” (Mt 25,
40).
Ecco in quale modo il
segno dell’appartenenza a Cristo appare nell’uomo. Ecco in che modo l’uomo si
prepara ad entrare nel regno di Cristo. Per ricevere “in eredità il
regno preparato . . . fin dalla fondazione del mondo” (Mt 25, 34). Il
regno preparato dal Padre, il regno preparato in Gesù Cristo, crocifisso e
risorto: in Gesù Cristo pastore delle anime e re dei secoli.
2. La prima figura che la
Chiesa ci pone dinanzi questa mattina, per offrircela come esempio e modello di
chi lavora per il regno di Dio in Cristo, è quella del beato José Manyanet y
Vives, figlio illustre delle terre di Catalogna in Spagna.
Il motivo dell’esaltazione
di questo sacerdote, fondatore di due congregazioni religiose, non è altro che
la sua consegna eroica all’amore di Dio e alla causa di Cristo nel servizio al
prossimo. Questo lo portò a impegnare tutte le sue forze - nonostante le
limitazioni della malattia - per procurare, innanzitutto, “l’onore della Sacra
Famiglia e il bene delle famiglie e dei bambini”. Questo è il carisma
particolare che penetra tutta la sua vita, immersa nel mistero della vocazione
evangelica appresa dagli esempi di Gesù, Maria e Giuseppe nel silenzio di
Nazaret.
In un difficile momento
storico, nel quale certe ideologie cercavano di penetrare nella società
attraverso l’erosione della famiglia, il nuovo beato guarda con chiaroveggenza
agli esempi di santità nazarena che la Sacra Famiglia presenta. Di qui nasce il
suo impegno apostolico per cercare di portare questo messaggio al mondo e fare
di ogni focolare una Nazaret. Come si darà da fare, poi, per invitare ogni
famiglia - il gioiello più prezioso, come egli la chiamerà - a
guardare a Nazaret e costruire un modello di vita secondo il piano di Dio,
basato, nello stesso tempo, sugli autentici valori umani!
In questa stessa linea,
egli si dedica con entusiasmo ad offrire ai bambini e ai giovani la pedagogia
del Vangelo di Nazaret, con grande amore e rispetto per la vocazione di
ciascuno e in vista di un’educazione armonica. Quanto può insegnare il nuovo
beato alla nostra attuale società!
3. E ora una parola in
lingua catalana per i concittadini del nuovo beato: cercate di essere fedeli
all’esempio di vita e al messaggio del vostro concittadino. Portate il modello
della Sacra Famiglia alle vostre famiglie. Fate di ogni famiglia una Nazaret,
secondo l’anelito apostolico del beato José Manyanet.
4. Tra “coloro che sono
in Cristo”, distinguiamo Daniel Brottier. Egli ha abbracciato la congregazione
dei Padri dello Spirito Santo per rispondere nel modo più ardente alla vocazione
missionaria. Recatosi in Africa, si è dedicato generosamente al servizio della
comunità cristiana di Saint-Louis del Senegal, particolarmente dei giovani. ll
suo zelo apostolico lo porta a prendere senza posa nuove iniziative
perché la Chiesa sia viva e perché la buona novella sia ascoltata. Anche quando
sarà lontano da questo campo d’azione, egli continuerà a contribuire alla
costruzione della Chiesa in Senegal.
Discepolo di Cristo, lo è
anche per la prova della sofferenza: il dolore fisico non lo abbandona.
Volontario sul fronte, egli si prende cura dei feriti e li conforta con la sua
presenza coraggiosa. Ai soldati morenti, porta il soccorso di Dio. A guerra
conclusa, si adopera per dar seguito a quella fraternità nata tra
questi uomini nella privazione e nel dono eroico di sé.
Quando riceve l’incarico
di assistere gli orfani di Auteuil, è al loro servizio che dispiega con
forza l’attività più febbrile, che lo farà conoscere ben oltre Parigi. Niente
arresta la sua carità, quando si tratta di accogliere, nutrire, vestire dei
bambini abbandonati e straziati dalla vita. Innumerevoli sono coloro che si
uniscono a lui in quest’opera profondamente evangelica. Poiché bisogna trovare
un alloggio a questi giovani e introdurli in un clima di calore umano, aiutarli
a imparare un mestiere e a costruire il loro avvenire, padre Brottier
moltiplica gli appelli e costituisce una catena sempre viva di solidarietà
attiva.
Sacerdoti, religiosi, la
sua grande attività “deriva dal suo grande amore verso Dio”, come ha detto un
testimone. Umile e nello stesso tempo vero, attivo fino ai limiti del
possibile, servitore disinteressato, Daniel Brottier andava avanti con audacia
e semplicità perché lavorava “come se tutto dipendesse da lui, ma anche sapendo
che tutto dipende da Dio”. Aveva affidato i bambini d’Auteuil a santa
Teresa del Bambin Gesù che egli chiamava familiarmente in aiuto, certo del
suo sostegno efficace a tutti coloro per i quali ella aveva offerto la sua
vita.
Il beato Daniel Brottier
ha terminato la sua opera sulla terra con un “fiat” coraggioso. Oggi noi lo
sappiamo caritatevole con i poveri che l’invocano, perché comunica con l’amore
del Signore che ha animato tutto il suo servizio sacerdotale.
5. Quasi contemporanea di
Teresa del Bambin Gesù, Elisabetta della Trinità fece una profonda esperienza
della presenza di Dio, che ella maturò, in modo impressionante, negli anni di
vita al Carmelo. Noi salutiamo in lei un essere ricco di doni naturali; ella
era intelligente e sensibile, pianista perfetta, apprezzata dai suoi amici,
delicata nell’affezione ai suoi. Ecco che ella s’illumina nel silenzio
della contemplazione, raggio della felicità di un totale oblio di sé; senza
riserva, accoglie il dono di Dio, la grazia del Battesimo e della
Riconciliazione; riceve ammirevolmente la presenza eucaristica di Cristo. In
grado eccezionale, ella prende coscienza della comunione offerta ad ogni
creatura dal Signore.
Noi osiamo oggi
presentare al mondo questa religiosa claustrale che condusse una “vita nascosta
con Cristo in Dio” (Col 3, 3) perché è una testimone luminosa della gioia
d’essere radicati e fondati nell’amore (cf. Ef 3, 17). Ella celebra
lo splendore di Dio, perché si sa abitata nell’intimo dalla
presenza del Padre, del Figlio e dello Spirito nella quale ella riconosce
la realtà dell’amore infinitamente vivo.
Anche Elisabetta ha
conosciuto la sofferenza fisica e morale. Unita a Cristo crocifisso,
ella s’è totalmente offerta, compiendo nella sua carne la passione del Signore
(cf. Col 1, 24), sempre certa d’essere amata e di poter amare. Ella
compie nella pace il dono della sua vita beata.
Alla nostra umanità
disorientata che non sa più trovare Dio o che lo sfigura, che cerca una parola
sulla quale fondare la sua speranza, Elisabetta dà la testimonianza di
una disponibilità perfetta alla parola di Dio che ella ha assimilato
al punto da nutrire realmente di essa la sua riflessione e la sua preghiera, al
punto da trovare in essa tutte le ragioni per vivere e consacrarsi alla lode
della sua gloria.
Questa contemplativa,
lungi dall’isolarsi, ha saputo comunicare alle sue sorelle e al suo
prossimo la ricchezza della sua esperienza mistica. Il suo messaggio si
diffonde oggi con una forza profetica. Noi la invochiamo: discepola di Teresa
di Gesù e di Giovanni della Croce, che ella ispiri e sostenga tutta la famiglia
del Carmelo; che aiuti molti uomini e donne, nella vita laicale o nella vita
consacrata, a ricevere e ad essere partecipi dei “fiotti di carità infinita”
che ella raccoglieva “alla fonte della vita”.
6. Rivolgendo il suo
sguardo su queste tre alte figure, la Chiesa desidera oggi professare la
fede apostolica nel regno di Cristo, desidera affermare di credere che
egli regna realmente.
Car le Christ “est
ressuscité d’entre les morts, pour être parmi les morts le premier ressuscité”
(1 Cor. 15, 20).
Dans l’histoire des
hommes vaincus par la mort, Il a, le premier, remporté la victoire sur la mort.
C’est une victoire
pour lui - et, en même temps, c’est une victoire pour nous.
“C’est en Adam que
meurent tous les hommes; c’est dans le Christ que tous revivront” (Ibid. 15,
22).
Tous ceux qui lui
appartiennent par la grâce et l’amour ont en eux la Vie nouvelle: la Vie du
Royaume que le Père a préparé “depuis la création du monde”.
Dans cette Vie nouvelle
s’épanouira la victoire du Christ sur tout ce qui est contraire
au règne de Dieu dans la création visible et invisible. “C’est lui, en
effet, qui doit régner jusqu’au jour où "il aura mis sous ses pieds tous
ses ennemis". Et le dernier ennemi qu’il détruira, c’est la mort” (Ibid.
15, 25-26).
7. El Padre eterno no
solamente ha preparado desde la creación del mundo el Reino de gracia y
amor, el Reino de vida nueva y de vida eterna.
A la vez el Padre
celestial “ha asignado como tarea” este Reino a su Hijo Eterno, cuando se hizo
hombre.
Todos los que de
cualquier nación, generación, raza, siglo e Iglesia en la tierra, han
aceptado participar en esta tarea salvífica y redentora, pertenecen a Cristo.
Ellos esperan asimismo el testimonio definitivo, cuando Cristo, con su llegada
al fin del mundo, “entregue a Dios Padre el Reino” (Ibid. 15, 24).
El Reino de Dios se
completará más allá del término de la historia humana. Se realizará donde
tuvo su inicio: en el amor del Padre correspondido hasta el
final por el amor del Hijo.
“Cuando le queden
sometidas todas las cosas, entonces el mismo Hijo se sujetará a quien a El todo
se lo sometió, para que sea Dios en todas las cosas” (1 Cor. 15, 28).
Este es el sentido
definitivo del Reino de Dios: Dios que es todo en todos. Los que han aceptado
este sentido, abriendo al mismo sus corazones y sus obras, son bienaventurados.
“Venid, benditos de mi
Padre, tomad posesión del Reino . . .”.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/jose-manyanet-y-vives.html
La fama di santità, che
lo distinse in vita, si estese in varie parti del mondo. Per cui, introdotta la
Causa di Canonizzazione nel 1956, venne riconosciuta l'eroicità delle sue virtù
nel 1982 e, approvato il miracolo dovuto alla sua intercessione, il 25 novembre
1984 fu dichiarato Beato da Giovanni Paolo II, il quale affermò che «la santità
del Padre Manyanet ha la sua origine nella Sacra Famiglia».
Egli, infatti, fu
chiamato da Dio «perché nel suo nome fossero benedette tutte le famiglie del
mondo». Lo Spirito Santo forgiò la sua personalità in modo che egli fosse
testimone del mistero di salvezza, realizzato nel seno della Famiglia di
Nazaret, e lo inviò come messaggero del «Vangelo della famiglia».
La sua grande aspirazione
era che «tutte le famiglie amino, imitino e benedicano la Sacra Famiglia di
Nazaret» e si adoperò costantemente per fare di «ogni focolare una Nazaret», e
cioè di ogni famiglia una «Santa Famiglia».
La Canonizzazione del
beato Josep Manyanet sanziona, in tal modo, non solo la sua santità, ma anche
l'attualità del suo messaggio nazareno-familiare. Quindi, oltre ad essere il
profeta della famiglia, è anche il protettore di tutte le famiglie.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/jose-manyanet-y-vives.html
CAPPELLA PAPALE PER LA
CANONIZZAZIONE DI 6 BEATI
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Sesta Domenica di Pasqua,
16 maggio 2004
1. "Vi do la
mia pace" (Gv 14,27). Nel tempo pasquale ascoltiamo spesso questa
promessa di Gesù ai suoi discepoli. La pace vera è frutto della vittoria di
Cristo sul potere del male, del peccato e della morte. Quanti lo seguono
fedelmente diventano testimoni e costruttori della sua pace.
In questa luce mi piace
contemplare i sei nuovi Santi, che la Chiesa addita oggi all’universale
venerazione: Luigi
Orione, Annibale
Maria di Francia, Josep
Manyanet y Vives, Nimatullah
Kassab Al-Hardini, Paola
Elisabetta Cerioli, Gianna
Beretta Molla.
2. "Uomini che
hanno votato la loro vita al nome del nostro Signore Gesù Cristo"
(At 15,26). Queste parole degli Atti degli Apostoli ben possono applicarsi
a san Luigi
Orione, uomo totalmente donato alla causa di Cristo e del suo
Regno. Sofferenze fisiche e morali, fatiche, difficoltà, incomprensioni e
ostacoli di ogni tipo hanno segnato il suo ministero apostolico. "Cristo,
la Chiesa, le anime - egli diceva - si amano e si servono in croce e
crocifissi o non si amano e non si servono affatto" (Scritti, 68,81).
Il cuore di questo
stratega della carità fu "senza confini perché dilatato dalla carità di
Cristo" (ivi, 102,32). La passione per Cristo fu l'anima della sua vita
ardimentosa, la spinta interiore di un altruismo senza riserve, la sorgente
sempre fresca di una indistruttibile speranza.
Quest’umile figlio di un
selciatore proclama che "solo la carità salverà il mondo" (ivi,
62,13) e a tutti ripete che "la perfetta letizia non può essere che nella
perfetta dedizione di sé a Dio e agli uomini, a tutti gli uomini" (ivi).
3. "Se uno mi
ama, osserverà la mia parola" (Gv 14,23). In queste parole
evangeliche vediamo delineato il profilo spirituale di Annibale
Maria di Francia, che l’amore per il Signore spinse a dedicare l’intera
esistenza al bene spirituale del prossimo. In questa prospettiva, egli avvertì
soprattutto l’urgenza di realizzare il comando evangelico: "Rogate
ergo… - Pregate dunque il padrone della messe che mandi operai nella
sua messe!" (Mt 9,38).
Ai Padri Rogazionisti e
alle Suore Figlie del Divino Zelo lasciò il compito di adoperarsi con tutte le
forze perché la preghiera per le vocazioni fosse "incessante e
universale". Questo stesso invito Padre Annibale Maria Di Francia rivolge
ai giovani del nostro tempo, sintetizzandolo nella sua abituale esortazione:
"Innamoratevi di Gesù Cristo".
Da questa provvidenziale
intuizione è sorto nella Chiesa un grande movimento di preghiera per le
vocazioni. Auspico di cuore che l’esempio di Padre Annibale Maria Di Francia
guidi e sostenga anche in questo nostro tempo tale azione pastorale.
4. "El Espíritu
Santo, que enviará el Padre en mi nombre, será quien os lo enseñe todo y os
vaya recordando todo lo que os he dicho" (Jn 14, 26). Desde el
principio el Paráclito ha suscitado hombres y mujeres que han recordado y
difundido la verdad revelada por Jesús. Uno de éstos fue San
José Manyanet, verdadero apóstol de la familia. Inspirándose en la escuela
de Nazaret, realizó su proyecto de santidad personal y se dedicó, con entrega
heroica, a la misión que el Espíritu le confiaba. Para ello fundó dos
Congregaciones Religiosas. Un símbolo visible de su anhelo apostólico es
también el templo de la Sagrada Familia de Barcelona.
[in lingua catalana]
Que sant Josep Manyanet
beneeixi totes les famílies i us ajudi a portar els exemples de la Sagrada
Família a les vostres llars".
[ ¡Que San José Manyanet
bendiga a todas las familias y os ayude a llevar los ejemplos de la Sagrada
Familia a vuestros hogares!]
Traduzione italiana delle
parti pronunciate in spagnolo ed in catalano:
[4. "Lo Spirito Santo che il Padre manderà nel mio nome, egli v'insegnerà ogni cosa e vi ricorderà tutto ciò che io vi ho detto" (Gv14, 26).
Sin dall'inizio il Paraclito ha ispirato uomini e donne che hanno ricordato e
diffuso la verità rivelata da Gesù. Uno di questi è stato san
José Manyanet, vero Apostolo della famiglia. Ispirandosi alla scuola
di Nazareth, ha realizzato il suo progetto di santità personale e si è
dedicato, con sollecitudine eroica, alla missione che lo Spirito gli ha
affidato. A tal fine ha fondato due Congregazioni Religiose. Un simbolo
visibile del suo anelito apostolico è anche il tempio della Sacra Famiglia di Barcellona.]
Que sant Josep Manyanet beneeixi totes les famílies i us ajudi a portar els
exemples de la Sagrada Família a les vostres llars".
[¡Que San José Manyanet bendiga a todas las familias y os ayude a llevar los ejemplos de la Sagrada Familia a vuestros hogares!]
[Che San Giuseppe Manyanet benedica tutte le famiglie e vi aiuti a portare gli
esempi della Sacra Famiglia alle vostre case!]
5. Homme de prière,
amoureux de l’Eucharistie qu’il aimait adorer longuement, saint Nimatullah
Kassab Al-Hardini est un exemple pour les moines de l’Ordre libanais
maronite comme pour ses frères libanais et pour tous les chrétiens du monde. Il
s’est donné totalement au Seigneur dans une vie de grand renoncement, montrant
que l’amour de Dieu est la seule véritable source de joie et de bonheur pour
l’homme. Il s’est attaché à chercher et à suivre le Christ, son Maître et
Seigneur.
Accueillant à ses frères,
il a soulagé et guéri beaucoup de blessures dans les cœurs de ses
contemporains, leur témoignant la miséricorde de Dieu. Puisse son exemple
éclairer notre route, susciter chez les jeunes en particulier un vrai désir de
Dieu et de la sainteté, pour annoncer à notre monde la lumière de
l’Évangile !
Traduzione italiana della
parte pronunciata in francese:
5. Uomo di preghiera, innamorato dell'Eucaristia, che gli piaceva adorare a lungo, Nimatullah Kassab Al-Hardini è un esempio per i monaci dell'Ordine libanese maronita, come pure per i suoi fratelli libanesi e per tutti i cristiani del mondo. Egli si è donato totalmente al Signore in una vita di grande rinuncia, mostrando che l'amore di Dio è l'unica fonte autentica di gioia e di felicità per l'uomo. Egli si è dedicato a cercare e a seguire Cristo, suo Maestro e Signore.
Accogliendo i suoi fratelli, egli ha dato sollievo e ha curato molte ferite nel
cuore dei suoi contemporanei, testimoniando loro la misericordia di Dio. Possa
il suo esempio illuminare il nostro cammino, suscitare, in particolare tra i
giovani, un desiderio autentico di Dio e di santità, per annunciare al mondo
presente la luce del Vangelo!]
6. "L’angelo…
mi mostrò la città santa, Gerusalemme, che scendeva dal cielo"
(Ap 21,10). La splendida immagine proposta dall’Apocalisse di Giovanni
esalta la bellezza e la fecondità spirituale della Chiesa, la nuova
Gerusalemme. Di questa fecondità spirituale è singolare testimone Paola
Elisabetta Cerioli, la cui esistenza fu copiosa di frutti di bene.
Contemplando la Santa
Famiglia, Paola Elisabetta intuì che le comunità familiari restano solide
quando i legami di parentela sono sostenuti e cementati dalla condivisione dei
valori della fede e della cultura cristiana. Per diffondere questi valori la
nuova Santa fondò l’Istituto della Sacra Famiglia. Era infatti convinta che i
figli, per crescere sicuri e forti, hanno bisogno di una famiglia sana e unita,
generosa e stabile. Aiuti Iddio le famiglie cristiane ad accogliere e a
testimoniare in ogni circostanza l’amore di Dio misericordioso.
7. Dell’amore
divino Gianna
Beretta Molla fu semplice, ma quanto mai significativa messaggera.
Pochi giorni prima del matrimonio, in una lettera al futuro marito, ebbe a
scrivere: "L’amore è il sentimento più bello che il Signore ha posto
nell’animo degli uomini".
Sull’esempio di Cristo,
che "avendo amato i suoi… li amò sino alla fine" (Gv 13,1),
questa santa madre di famiglia si mantenne eroicamente fedele all’impegno
assunto il giorno del matrimonio. Il sacrificio estremo che suggellò la sua
vita testimonia come solo chi ha il coraggio di donarsi totalmente a Dio e ai
fratelli realizzi se stesso.
Possa la nostra epoca
riscoprire, attraverso l’esempio di Gianna Beretta Molla, la bellezza pura,
casta e feconda dell’amore coniugale, vissuto come risposta alla chiamata
divina!
8. "Non sia
turbato il vostro cuore e non abbia timore" (Gv 14,28). Le vicende
terrene di questi sei nuovi Santi ci spronano a perseverare sulla propria
strada, confidando nell’aiuto di Dio e nella materna protezione di Maria. Dal
cielo ora veglino su di noi e ci sostengano con la loro potente intercessione.
© Copyright 2004 -
Libreria Editrice Vaticana
José Manyanet y Vives
(1833-1901)
BEATIFICAZIONE:
- 25 novembre 1984
- Papa Giovanni
Paolo II
CANONIZZAZIONE:
- 16 maggio 2004
- Papa Giovanni
Paolo II
- Piazza San Pietro
RICORRENZA:
- 17 dicembre
Presbitero, fondatore
delle Congregazioni dei Figli della Sacra Famiglia Gesù, Maria e Giuseppe e
delle Missionarie Figlie della Sacra Famiglia di Nazareth, per aiutare
tutte le famiglie a divenire esemplari sul modello della santa famiglia di
Nazareth
"Tutte le famiglie
amino, imitino e benedicano la Sacra Famiglia di Nazaret; ogni focolare una
Nazaret, ogni famiglia una Santa Famiglia"
José Manyanet Daniel y
Vives nacque il 7 gennaio 1833 in Tremp (Lleida, Spagna), nel seno di una
famiglia numerosa e cristiana. Fu battezzato lo stesso giorno della nascita e,
all'età di 5 anni, dalla madre venne offerto alla Madonna di Valldeflors,
patrona della città. Per portare a termine gli studi secondari a Barbastro e,
poi, quelli di filosofia e teologia nei seminari diocesani di Lleida e Urgell,
dovette trovarsi un lavoro fin da ragazzo. Venne ordinato sacerdote il 9 aprile
1859.
Dopo 12 anni di intenso
lavoro nella diocesi di Urgell a servizio del Vescovo, quale suo familiare,
maggiordomo di palazzo, bibliotecario del seminario, vicesegretario di camera e
segretario di visita pastorale, si sentì chiamato da Dio ad abbracciare la vita
religiosa e a fondare due congregazioni, una maschile e l'altra femminile.
Contando
sull'approvazione del Vescovo, nel 1864, fondò i Figli della Sacra
Famiglia Gesù, Maria e Giuseppe e, nel 1874, le Missionarie Figlie
della Sacra Famiglia di Nazaret, con la missione di imitare, onorare e
propagare il culto della Sacra Famiglia di Nazaret e procurare la formazione
cristiana delle famiglie, principalmente mediante l'educazione ed istruzione
cattolica dei fanciulli e dei giovani, e il ministero sacerdotale.
Con la preghiera costante
e il lavoro instancabile, visse esemplarmente tutte le virtù, e insieme con la
sua amorosa dedizione alla cura delle anime, guidò e diede impulso, nello
spazio di quasi quarant'anni, alla formazione ed espansione dei due istituti,
aprendo collegi, scuole professionali, seminari ed altri centri di apostolato
in varie località della Spagna. Oggi, i due istituti sono presenti, con
l'esercizio della loro missione, in vari paesi dell'Europa, delle due Americhe
e in Africa.
Chiamato in maniera
speciale da Dio, scrisse varie opere ed opuscoli per presentare al mondo
l'esempio della Sacra Famiglia di Nazaret, per propagarne la devozione ed
incoraggiarne l'imitazione. Fondò anche la rivista La Sagrada
Familia, oggi edita in spagnolo e italiano ed ebbe l'ispirazione di
proporre la costruzione, in Barcelona (Spagna), di un tempio espiatorio in
onore della Sacra Famiglia, che fosse la casa spirituale ed universale di tutte
le famiglie. Dalla sua ispirazione è sorto il tempio della Sacra Famiglia,
opera geniale dell'architetto e Servo di Dio Antonio Gaudí, mirato a perpetuare
visivamente le virtù e gli esempi della Famiglia di Nazaret.
Il beato Josep Manyanet
predicò abbondantemente la Parola di Dio e scrisse anche molte lettere ed
alcuni libri per la formazione dei religiosi e religiose, delle famiglie e dei
fanciulli ed anche per la direzione dei collegi e delle scuole. Tra i libri, emerge La
Escuela de Nazaret y Casa de la Sagrada Familia (1895). È la sua biografia
spirituale nella quale la sua anima, personificata nel personaggio che egli
chiama «Desideria», immagina di dialogare con Gesù, Maria e Giuseppe con alcuni
colloqui, mediante i quali traccia tutto un processo di perfezione cristiana e
religiosa, ispirata alla spiritualità della casa e scuola di Nazaret.
Scrisse anche una guida
per gli sposi e le famiglie, dal titolo Preciosa joya de familia (1899),
per ricordare la dignità del matrimonio come vocazione e l'importanza
dell'educazione cristiana dei figli.
Per la formazione dei
religiosi, scrisse El espíritu de la Sagrada Familia, un libro di
meditazioni, che descrivono l'identità della vocazione e missione, nella Chiesa
e nella società, delle religiose e dei religiosi, Figlie e Figli della Sacra
Famiglia. Esiste un'edizione delle sue Obras Selectas (1991), ed è in
fase di stampa il primo volume della sua Opera Completa.
Le opere del Padre
Manyanet crebbero tra molte difficoltà, né gli mancarono varie dolorose
malattie corporali, che lo tormentarono per tutta la vita. Ammirevole la sua
indomita costanza e fortezza, nutrite da una profonda adesione ed obbedienza
alla volontà di Dio, che lo aiutarono ad essere fedele dinanzi ad ogni prova.
Consumato fisicamente da
alcune piaghe, rimaste aperte nel suo costato durante gli ultimi 16 anni di
vita, e che egli chiamava «le misericordie del Signore», il 17 dicembre 1901,
ricco di virtù e meriti, rese la sua anima a Dio nella casa madre di Barcelona
(Spagna), centro del suo lavoro, attorniato dall'affetto e dal dolore di tanti
bambini e giovani, per i quali aveva speso tutta la sua vita. Le sue ultime
parole furono quelle che aveva ripetuto tante volte: Gesù, Giuseppe e
Maria, ricevete quando io muoio l'anima mia.
I suoi resti mortali
riposano nell'urna della cappella del collegio Gesù, Maria e Giuseppe di
Barcelona, diventata luogo di preghiera per i suoi figli e figlie spirituali e
per tanti genitori, ragazzi e giovani, famiglie e devoti, che si sono
avvicinati a Dio, attratti dai suoi esempi ed insegnamenti.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/jose-manyanet-y-vives.html
Josep Manyanet y
Vives (1833-1901)
Josep Manyanet nacque il
7 gennaio 1833 in Tremp (Lleida, Spagna), nel seno di una famiglia numerosa e
cristiana. Fu battezzato lo stesso giorno della nascita e, all'età di 5 anni,
dalla madre venne offerto alla Madonna di Valldeflors, patrona della città. Per
portare a termine gli studi secondari a Barbastro e, poi, quelli di filosofia e
teologia nei seminari diocesani di Lleida e Urgell, dovette trovarsi un lavoro
fin da ragazzo. Venne ordinato sacerdote il 9 aprile 1859.
Dopo 12 anni di intenso
lavoro nella diocesi di Urgell a servizio del Vescovo, quale suo familiare,
maggiordomo di palazzo, bibliotecario del seminario, vicesegretario di camera e
segretario di visita pastorale, si sentì chiamato da Dio ad abbracciare la vita
religiosa e a fondare due congregazioni, una maschile e l'altra femminile.
Fondatore e apostolo
della Sacra Famiglia
Contando
sull'approvazione del Vescovo, nel 1864, fondò i Figli della Sacra
Famiglia Gesù, Maria e Giuseppe e, nel 1874, le Missionarie Figlie
della Sacra Famiglia di Nazaret, con la missione di imitare, onorare e
propagare il culto della Sacra Famiglia di Nazaret e procurare la formazione
cristiana delle famiglie, principalmente mediante l'educazione ed istruzione
cattolica dei fanciulli e dei giovani, e il ministero sacerdotale.
Con la preghiera costante
e il lavoro instancabile, visse esemplarmente tutte le virtù, e insieme con la
sua amorosa dedizione alla cura delle anime, guidò e diede impulso, nello
spazio di quasi quarant'anni, alla formazione ed espansione dei due istituti,
aprendo collegi, scuole professionali, seminari ed altri centri di apostolato
in varie località della Spagna. Oggi, i due istituti sono presenti, con
l'esercizio della loro missione, in vari paesi dell'Europa, delle due Americhe
e in Africa.
Chiamato in maniera
speciale da Dio, scrisse varie opere ed opuscoli per presentare al mondo
l'esempio della Sacra Famiglia di Nazaret, per propagarne la devozione ed
incoraggiarne l'imitazione. Fondò anche la rivista La Sagrada
Familia, oggi edita in spagnolo e italiano ed ebbe l'ispirazione di
proporre la costruzione, in Barcelona (Spagna), di un tempio espiatorio in
onore della Sacra Famiglia, che fosse la casa spirituale ed universale di tutte
le famiglie. Dalla sua ispirazione è sorto il tempio della Sacra Famiglia,
opera geniale dell'architetto e Servo di Dio Antonio Gaudí, mirato a perpetuare
visivamente le virtù e gli esempi della Famiglia di Nazaret.
Il suo pensiero
Il beato Josep Manyanet predicò
abbondantemente la Parola di Dio e scrisse anche molte lettere ed alcuni libri
per la formazione dei religiosi e religiose, delle famiglie e dei fanciulli ed
anche per la direzione dei collegi e delle scuole. Tra i libri, emerge La
Escuela de Nazaret y Casa de la Sagrada Familia (1895). È la sua biografia
spirituale nella quale la sua anima, personificata nel personaggio che egli
chiama «Desideria», immagina di dialogare con Gesù, Maria e Giuseppe con alcuni
colloqui, mediante i quali traccia tutto un processo di perfezione cristiana e
religiosa, ispirata alla spiritualità della casa e scuola di Nazaret.
Scrisse anche una guida
per gli sposi e le famiglie, dal titolo Preciosa joya de familia (1899),
per ricordare la dignità del matrimonio come vocazione e l'importanza
dell'educazione cristiana dei figli.
Per la formazione dei
religiosi, scrisse El espíritu de la Sagrada Familia, un libro di
meditazioni, che descrivono l'identità della vocazione e missione, nella Chiesa
e nella società, delle religiose e dei religiosi, Figlie e Figli della Sacra
Famiglia. Esiste un'edizione delle sue Obras Selectas (1991), ed è in
fase di stampa il primo volume della sua Opera Completa.
La sua preziosa eredità
spirituale
Le opere del Padre
Manyanet crebbero tra molte difficoltà, né gli mancarono varie dolorose
malattie corporali, che lo tormentarono per tutta la vita. Ammirevole la sua
indomita costanza e fortezza, nutrite da una profonda adesione ed obbedienza
alla volontà di Dio, che lo aiutarono ad essere fedele dinanzi ad ogni prova.
Consumato fisicamente da
alcune piaghe, rimaste aperte nel suo costato durante gli ultimi 16 anni di
vita, e che egli chiamava «le misericordie del Signore», il 17 dicembre 1901,
ricco di virtù e meriti, rese la sua anima a Dio nella casa madre di Barcelona
(Spagna), centro del suo lavoro, attorniato dall'affetto e dal dolore di tanti
bambini e giovani, per i quali aveva speso tutta la sua vita. Le sue ultime
parole furono quelle che aveva ripetuto tante volte: Gesù, Giuseppe e
Maria, ricevete quando io muoio l'anima mia.
I suoi resti mortali
riposano nell'urna della cappella del collegio Gesù, Maria e Giuseppe di
Barcelona, diventata luogo di preghiera per i suoi figli e figlie spirituali e
per tanti genitori, ragazzi e giovani, famiglie e devoti, che si sono
avvicinati a Dio, attratti dai suoi esempi ed insegnamenti.
Testimonianze della sua
santità
La fama di santità, che
lo distinse in vita, si estese in varie parti del mondo. Per cui, introdotta la
Causa di Canonizzazione nel 1956, venne riconosciuta l'eroicità delle sue virtù
nel 1982 e, approvato il miracolo dovuto alla sua intercessione, il 25 novembre
1984 fu dichiarato Beato da Giovanni Paolo II, il quale affermò che «la santità
del Padre Manyanet ha la sua origine nella Sacra Famiglia».
Egli, infatti, fu
chiamato da Dio «perché nel suo nome fossero benedette tutte le famiglie del
mondo». Lo Spirito Santo forgiò la sua personalità in modo che egli fosse
testimone del mistero di salvezza, realizzato nel seno della Famiglia di
Nazaret, e lo inviò come messaggero del «Vangelo della famiglia».
La sua grande aspirazione
era che «tutte le famiglie amino, imitino e benedicano la Sacra Famiglia di
Nazaret» e si adoperò costantemente per fare di «ogni focolare una Nazaret», e
cioè di ogni famiglia una «Santa Famiglia».
La Canonizzazione del
beato Josep Manyanet sanziona, in tal modo, non solo la sua santità, ma anche
l'attualità del suo messaggio nazareno-familiare. Quindi, oltre ad essere il
profeta della famiglia, è anche il protettore di tutte le famiglie.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040516_vives_it.html
Den hellige Josef
Manyanet y Vivès (1833-1901)
Minnedag: 17.
desember
Den hellige Josef
Manyanet y Vivès (sp: José) ble født den 7. januar 1833 i Tremp i bispedømmet
Lérida (kat: Lleida) i Catalonia i Spania. Han ble døpt samme dag i sognekirken
Nuestra Señora de Valldeflors, byens skytshelgen. Han var den yngste av ni barn
av småbonden Antonio Manyanet og hans hustru Bonaventura Vivès. Det var en stor
og dypt kristen familie. Han mistet faren da han var bare tyve måneder gammel.
I en alder av fem år ble han ofret til Jomfru Maria av
sin mor.
I en alder av tolv år
begynte han på piaristenes kollegium i Barbastro (1845-50), og deretter
studerte han filosofi ved seminaret i Lérida (1850-53) og teologi ved seminaret
i Seo de Urgel i bispedømmet Lérida (1853-59). Han finansierte studiene ved
hjelp av ekstraundervisning, tjeneste for piaristene og som kammertjener for
biskopen.
Josef ble presteviet den
9. april 1859 i Seo de Urgel, 26 år gammel. Biskop José Caixal y Estrade hadde
med stor interesse fulgt hans utvikling som prestestudent. Derfor tildelte han
ham to beneficier i hjembyen Tremp og utnevnte ham samtidig til sin
godsforvalter og seminarbibliotekar. I fem år bodde Josef i bispepalasset og
fikk ry som en god rådgiver og åndelig veileder. Han grunnla også et kollegium
i hjembyen, som ble utgangspunkt for hans senere kongregasjon.
I en alder av 31 år
etablerte han i 1864 en pensjonatskole for gutter, og med sin biskops
godkjennelse grunnla han kongregasjonen Hijos de la Sagrada Familia eller
«Den hellige Families sønner» (Filii Sacra Familiae Iesu, Mariae et Ioseph –
SF). Senere grunnla han to søsterkongregasjoner, instituttene «Døtre av Den
hellige Familie» og «Misjonsdøtrene av Den hellige Familie av Nasaret» (Misioneras
Hijas de la Sagrada Familia de Nazaret – MN).
I 1872 tvang de politiske
forholdene i Spania Josef til å flytte til Barcelona, hvor han ble velkjent som
skriftefar, åndelig veileder og kateket. Josef var svært opptatt av barn og
familieliv. Med Den hellige Familie som inspirasjon ga han ut flere bøker om
pastoralteologi hvor han behandlet familieverdier, og i 1899, to år før sin
død, startet han avisen La Sagrada Familia (Den hellige Familie).
I denne aktiviteten var
han representativ for en bred bevegelse i Spania i andre halvdel av
1800-tallet. Spesielt i de siste 25 årene av århundret ble det grunnlagt et
stort antall nye religiøse kongregasjoner, spesielt av lærere, da Kirken
gjenetablerte sin stilling som den viktigste institusjonen for utdannelse av
unge mennesker, spesielt jenter. Legforeninger som spesielt æret Den hellige
Familie og den hellige Josef, blomstret.
Manyanet og hans arbeid hadde stor innflytelse på arkitekten Antonio Gaudís
inspirasjon til å tegne den enorme kirken La Sagrada Familia. Arbeidet på
kirken begynte i 1883, men det er fortsatt ikke ferdig. Gaudís
saligkåringsprosess er i gang.
Josef Manyanet led av
kronisk dårlig helse, men han overholdt omhyggelig de reglene han hadde skrevet
for sin kongregasjon. Det ble sagt at han ofte sto opp om natten for å fullføre
det arbeidet han ikke var blitt ferdig med om dagen. Han avviste aldri et barn
som trengte utdannelse, uansett om foreldrene kunne betale for den eller ikke.
Han fant tid til å besøke fattige familier og syke mennesker på sykehuset. Han
møtte en god del motstand i sitt arbeid, men han var mild selv overfor sine
motstandere, og han var høyt elsket.
Han døde den 17. desember
1901 i sin skole «Jesús, María y José» i San Andrés de Palomar i Barcelona.
Hans jordiske rester oppbevares i et gravkapell i den samme skolen hvor han
døde. De 250 sønner og 300 døtre av Den hellige Familie arbeider i tillegg til
i Spania (hovedsakelig Catalonia) også i Italia, Belgia, Kamerun, USA, Mexico,
Colombia, Venezuela, Ecuador, Brasil, Paraguay og Argentina.
Hans saligkåringsprosess
ble formelt innledet i 1956. Den 12. juli 1982 anerkjente Vatikanet hans
«heroiske dyder», og han fikk dermed tittelen Venerabilis, «Ærverdig». Den
9. juni 1984 undertegnet paven dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
anerkjente et mirakel på hans forbønn. Den 25. november 1984 ble han saligkåret
av pave Johannes Paul II på Petersplassen i Roma. Den 20. desember 2003
undertegnet pave Johannes Paul II dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
godkjente et nytt mirakel på hans forbønn. Han ble helligkåret den 16. mai 2004
av pave Johannes Paul II på Petersplassen i Roma. Hans minnedag er dødsdagen
17. desember.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (XII), Holböck (2), Resch (B1), Index99, Patron Saints
SQPN, Infocatho, Bautz, vatican.va, Abbaye Saint-Benoît, planalfa.es,
santiebeati.it, Kathpress, Zenit - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2004-05-17 23:22
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/jvives
MISA DE CANONIZACIÓN DE
SEIS BEATOS
1. "Mi paz os
doy" (Jn 14, 27). En el tiempo pascual escuchamos a menudo esta
promesa de Jesús a sus discípulos. La verdadera paz es fruto de la victoria de
Cristo sobre el poder del mal, del pecado y de la muerte. Los que lo siguen
fielmente se convierten en testigos y constructores de su paz.
Bajo esta luz me complace
contemplar a los seis nuevos santos, que la Iglesia presenta hoy a la
veneración universal: Luis
Orione, Aníbal
María di Francia, José
Manyanet y Vives, Nimatullah
Kassab Al-Hardini, Paula
Isabel Cerioli y Gianna
Beretta Molla.
2. "Hombres que
han entregado su vida a la causa de nuestro Señor Jesucristo" (Hch 15,
26). Estas palabras de los Hechos de los Apóstoles pueden aplicarse bien a
san Luis
Orione, hombre totalmente entregado a la causa de Cristo y de su reino.
Sufrimientos físicos y morales, fatigas, dificultades, incomprensiones y todo
tipo de obstáculos marcaron su ministerio apostólico. "A Cristo, la
Iglesia y las almas -decía- se los ama y sirve en la cruz y crucificados, o no
se los ama y sirve" (Escritos, 68, 81).
El corazón de este
estratega de la caridad "no conoció confines, porque estaba dilatado por
la caridad de Cristo" (ib., 102, 32). El celo por Cristo fue el alma de su
vida intrépida, el impulso interior de un altruismo sin reservas y el manantial
siempre fresco de una esperanza indestructible.
Este humilde hijo de un empedrador proclama que "sólo la caridad salvará
al mundo" (ib., 62, 13) y repite a todos que "la perfecta alegría
está sólo en la entrega perfecta de sí a Dios y a los hombres, a todos los
hombres" (ib.).
3. "El que me ama
guardará mi palabra" (Jn 14, 23). En estas palabras evangélicas vemos
delineado el perfil espiritual de Aníbal
María di Francia, a quien el amor al Señor impulsó a dedicar toda su vida
al bien espiritual del prójimo. Desde esta perspectiva, sintió sobre todo la
urgencia de realizar el mandato evangélico: "Rogate ergo...",
"Rogad, pues, al Dueño de la mies que envíe obreros a su mies" (Mt 9,
38).
A los padres
Rogacionistas y a las religiosas Hijas del Divino Celo les encomendó la misión
de trabajar con todas sus fuerzas para que la oración por las vocaciones fuera
"incesante y universal". El padre Aníbal María di Francia dirige esta
misma invitación a los jóvenes de nuestro tiempo, sintetizándola en su
exhortación habitual: "Enamoraos de Jesucristo".
De esta providencial
intuición ha surgido en la Iglesia un gran movimiento de oración por las
vocaciones. Deseo de corazón que el ejemplo del padre Aníbal María di Francia
guíe y sostenga también en nuestro tiempo esta acción pastoral.
4. "El Espíritu
Santo, que enviará el Padre en mi nombre, será quien os lo enseñe todo y os
vaya recordando todo lo que os he dicho" (Jn 14, 26). Desde el
principio el Paráclito ha suscitado hombres y mujeres que han recordado y
difundido la verdad revelada por Jesús. Uno de estos fue san
José Manyanet, verdadero apóstol de la familia. Inspirándose en la escuela
de Nazaret, realizó su proyecto de santidad personal y se dedicó, con entrega
heroica, a la misión que el Espíritu le confiaba. Para ello fundó dos
congregaciones religiosas. Un símbolo visible de su anhelo apostólico es
también el templo de la Sagrada Familia de Barcelona.
Que san José Manyanet
bendiga a todas las familias y os ayude a llevar los ejemplos de la Sagrada
Familia a vuestros hogares.
5. Hombre de
oración, enamorado de la Eucaristía, que solía adorar durante largos ratos,
san Nimatullah
Kassab Al-Hardini es un ejemplo tanto para los monjes de la Orden
Libanesa Maronita como para sus hermanos libaneses y para todos los cristianos
del mundo. Se entregó totalmente al Señor en una vida de gran renuncia,
mostrando que el amor a Dios es la única fuente verdadera de alegría y
felicidad para el hombre. Se dedicó a buscar y a seguir a Cristo, su Maestro y
Señor.
Acogiendo a sus hermanos,
alivió y sanó muchas heridas en el corazón de sus contemporáneos,
testimoniándoles la misericordia de Dios. Que su ejemplo ilumine nuestro camino
y suscite especialmente entre los jóvenes un auténtico deseo de Dios y de
santidad, para anunciar a nuestro mundo la luz del Evangelio.
6. "El ángel
(...) me enseñó la ciudad santa, Jerusalén, que bajaba del cielo" (Ap 21,
10). La espléndida imagen propuesta por el Apocalipsis de san Juan exalta la
belleza y la fecundidad espiritual de la Iglesia, la nueva Jerusalén. De esta
fecundidad espiritual es testigo singular Paula
Isabel Cerioli, cuya vida produjo mucho fruto.
Contemplando a la Sagrada
Familia, Paula Isabel intuyó que las comunidades familiares se mantienen
sólidas cuando los vínculos de parentesco se sostienen y unen al compartir los
valores de la fe y de la cultura cristiana. Para difundir estos valores, la
nueva santa fundó el Instituto de la Sagrada Familia. En efecto, estaba
convencida de que los hijos, para crecer seguros y fuertes, necesitan una
familia sana y unida, generosa y estable. Que Dios ayude a las familias
cristianas a acoger y testimoniar en toda circunstancia el amor de Dios
misericordioso.
7. Gianna
Beretta Molla fue mensajera sencilla, pero muy significativa, del amor
divino. Pocos días antes de su matrimonio, en una carta a su futuro esposo,
escribió: "El amor es el sentimiento más hermoso que el Señor ha
puesto en el alma de los hombres".
A ejemplo de Cristo, que
"habiendo amado a los suyos (...), los amó hasta el extremo" (Jn 13,
1), esta santa madre de familia se mantuvo heroicamente fiel al compromiso
asumido el día de su matrimonio. El sacrificio extremo que coronó su vida
testimonia que sólo se realiza a sí mismo quien tiene la valentía de entregarse
totalmente a Dios y a los hermanos.
Ojalá que nuestra época
redescubra, a través del ejemplo de Gianna Beretta Molla, la belleza pura,
casta y fecunda del amor conyugal, vivido como respuesta a la llamada divina.
8. "Que no se
turbe vuestro corazón ni se acobarde" (Jn 14, 28). Las vicisitudes
terrenas de estos seis nuevos santos nos estimulan a perseverar en nuestro
camino, confiando en la ayuda de Dios y en la protección materna de María. Que
desde el cielo velen ahora sobre nosotros y nos sostengan con su poderosa
intercesión.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
San Josep Manyanet y Vives (1833-1901)
Día festivo: 16 diciembre
Josep Manyanet nació el 7
de enero de 1833 en Tremp (Lleida, España), en el seno de una familia numerosa
y cristiana. Fue bautizado el mismo día y, a la edad de 5 años, fue ofrecido
por su madre a la Virgen de Valldeflors, patrona de la ciudad. Tuvo que
trabajar para completar los estudios secundarios en la Escuela Pía de Barbastro
y los eclesiásticos en los seminarios diocesanos de Lleida y Urgell. Fue ordenado
sacerdote el 9 de abril de 1859.
Tras doce años de intenso
trabajo en la diócesis de Urgell al servicio del obispo, en calidad de paje y
secretario particular, mayordomo de palacio, bibliotecario del seminario,
vicesecretario de cámara y secretario de visita pastoral, se sintió llamado por
Dios para hacerse religioso y fundar dos congregaciones religiosas.
Fundador y apóstol de la
Sagrada Familia
Contando con la
aprobación del obispo, en 1864, fundó a los Hijos de la Sagrada Familia Jesús,
María y José, y en 1874, a las Misioneras Hijas de la Sagrada Familia de
Nazaret, con la misión de imitar, honrar y propagar el culto a la Sagrada
Familia de Nazaret y procurar la formación cristiana de las familias,
principalmente por medio de la educación e instrucción católica de la niñez y
juventud y el ministerio sacerdotal.
Con oración y trabajo
constantes, con el ejercicio ejemplar de todas las virtudes, con amorosa
dedicación y solicitud por las almas, guió e impulsó a lo largo de casi
cuarenta años la formación y expansión de los institutos, abriendo escuelas,
colegios y talleres y otros centros de apostolado en varias poblaciones de
España. Hoy, los dos institutos están presentes en países de Europa, las dos
Américas y África.
Especialmente llamado por
Dios para presentar al mundo el ejemplo de la Sagrada Familia de Nazaret,
escribió varias obras y opúsculos para propagar la devoción a la Familia de
Jesús, María y José, fundó la revista La Sagrada Familia y promovió la
erección, en Barcelona, del templo expiatorio de la Sagrada Familia, obra del
arquitecto siervo de Dios Antonio Gaudí, destinado a perpetuar las virtudes y
ejemplos de la Familia de Nazaret y ser el hogar universal de las familias.
Su pensamiento
El beato Josep Manyanet
predicó abundantemente la Palabra de Dios y escribió también muchas cartas y
otros libros y opúsculos para la formación de los religiosos y religiosas, de
las familias y de los niños, y para la dirección de los colegios y
escuelas?talleres. Sobresale La Escuela de Nazaret y Casa de la Sagrada Familia
(Barcelona 1895), su autobiografía espiritual, en la cual, mediante unos
diálogos del alma, personificada en Desideria, con Jesús, María y José, traza
todo un proceso de perfección cristiana y religiosa inspirada en la
espiritualidad de la casa y escuela de Nazaret.
También Preciosa joya de
familia (Barcelona 1899), una guía para los matrimonios y familias, que les
recuerda la dignidad del matrimonio como vocación y la importante tarea de la
educación cristiana de los hijos.
Para la formación de los
religiosos escribió un libro de meditaciones titulado El espíritu de la Sagrada
Familia, en donde describe la identidad de la vocación y misión de las
religiosas y religiosos Hijos de la Sagrada Familia en la sociedad y en la
Iglesia.
Existe una edición de sus
Obras Selectas (Madrid 1991) y está en fase de impresión el primer volumen de
sus Obras Completas.
Enfermedades y muerte
Las obras del Padre
Manyanet crecieron entre muchas dificultades: ni le faltaron varias dolorosas
enfermedades corporales que le atormentaron durante toda su vida. Pero su
indómita constancia y fortaleza, nutridas con una profunda adhesión y
obediencia a la voluntad de Dios, le ayudaron a superar todas las dificultades.
Minada su salud por unas
llagas abiertas en el costado durante 16 años —que llamaba «las misericordias
del Señor»—, el 17 de diciembre de 1901, esclarecido en virtudes y buenas
obras, volvió a la casa del Padre, en Barcelona, en el colegio Jesús, María y
José, el centro de su trabajo y rodeado de niños, con la misma sencillez que
caracterizó toda su existencia. Sus últimas palabras fueron la jaculatoria que
había repetido tantas veces: Jesús, José y María, recibid cuando yo muera el
alma mía.
Sus restos mortales
descansan en la capilla?panteón del mismo colegio Jesús, María y José,
continuamente acompañados por la oración y el agradecimiento de sus hijos e
hijas espirituales y de innumerables jóvenes, niños y familias que se han
acercado a Dios, atraídos por su ejemplo y sus enseñanzas.
El testimonio de su
santidad
La fama de santidad que
le distinguió en vida, se extendió por muchas partes. Por lo que, introducida
la Causa de Canonización en 1956, reconocida la heroicidad de sus virtudes en
1982 y aprobado un milagro debido a su intercesión, fue declarado Beato por
Juan Pablo II en 1984. Ahora, con la aprobación de un nuevo milagro obrado por
su intercesión, está prevista su canonización para el día 16 de mayo de 2004.
La santidad de Josep
Manyanet, como afirmó Juan Pablo II, tiene su origen en la Sagrada Familia. Fue
llamado por Dios «para que en su nombre sean bendecidas todas las familias del
mundo». El Espíritu forjó su personalidad para que anunciara con valentía el
«Evangelio de la familia». Su gran aspiración era que «todas las familias
imiten y bendigan a la Sagrada Familia de Nazaret»; por ello, quiso hacer un
Nazaret en cada hogar, una «Santa Familia» de cada familia.
La canonización del Beato
Josep Manyanet sanciona ahora no sólo la santidad, sino también la actualidad
de su mensaje nazareno familiar. Es, por eso, el profeta de la familia, el
protector de nuestras familias.
SOURCE : https://www.aciprensa.com/santo/482/san-josep-manyanet-y-vives-1833-1901
José Manyanet y Vives
Biografía
Manyanet y Vives, José. San
José Manyanet y Vives. Tremp (Lérida), 7.I.1833 – Barcelona, 17.XII.1901.
Fundador de los Hijos de
la Sagrada Familia y de las Misioneras Hijas de la Sagrada Familia de Nazaret,
santo.
José Manyanet (escrito
también Mañanet) nació en el seno de una pobre familia y hubo de trabajar desde
muy joven para costearse sus estudios, ordenándose sacerdote el 9 de abril de
1859 en Seo de Urgel (Lérida). Durante doce años trabajó en la diócesis,
especialmente como familiar y mayordomo del obispo José Caixal. El 19 de marzo
de 1864 fundó en su pueblo natal el instituto religioso de los Hijos de la
Sagrada Familia, Jesús, María y José, destinado fundamentalmente a la educación
de la juventud. El 2 de febrero de 1870 hizo su profesión religiosa junto a
otros compañeros y cuatro años después fundó la rama femenina con el nombre de
Hijas de la Sagrada Familia, Jesús, María y José, hoy llamada Misioneras Hijas
de la Sagrada Familia de Nazaret.
Además de promover la
devoción a la Sagrada Familia por medio de sus escritos y la fundación de la
revista La Sagrada Familia, José Manyanet impulsó la construcción en
Barcelona de un templo expiatorio en honor de la Sagrada Familia, que sería
encomendado al arquitecto Antonio Gaudí. En 1885 sufrió tres intervenciones
quirúrgicas que le dejaron cinco llagas abiertas en el costado para el resto de
sus días. El 22 de junio de 1901, pocos meses antes de su muerte, recibió la
aprobación pontificia de sus institutos. Falleció en el colegio Jesús, María y
José de Barcelona y el 12 de enero de 1929 sus restos mortales fueron
trasladados a la capilla de dicho centro educativo.
En 1931 se inició el
proceso de beatificación. Fue elevado a los altares por el papa Juan Pablo II
el 25 de noviembre de 1984 y canonizado por el mismo Pontífice el 16 de mayo de
2004.
Obras de ~: Visitas
a San José, Barcelona, Librería Religiosa, 1884; La escuela de
Nazareth y casa de la Sagrada Familia, Barcelona, Hormiga de Oro,
1895; Máximas de cristiana perfección recogidas en la casa de la Sagrada
Familia, Barcelona, Hormiga de Oro, 1896; Preciosa joya de
familia, Barcelona, Albacar y Zorio, 1899; Obras completas, Madrid,
Biblioteca de Autores Cristianos (BAC), 2004-2006, 2 vols.
Bibl.: J. M. Blanquet y
J. Piquer, José Manyanet, profeta de la familia, Madrid, BAC, 1984;
B. Aragón y J. M. Blanquet, “Beato José Manyanet y Vives”, en Nuevo año
cristiano, vol. XII, Madrid, Edibesa, 2001, págs. 268-272.
Miguel C. Vivanco s
Gómez, OSB
SOURCE : https://dbe.rah.es/biografias/76156/jose-manyanet-y-vives
Voir aussi : https://www.clairval.com/lettres/fr/2016/12/21/6211216.htm