Saint Gaspard del Bufalo
Prêtre qui refusa de prêter le serment de fidélité à
Napoléon (✝ 1837)
Ce jeune chanoine de Rome refusa de prêter serment de
fidélité à Napoléon Ier qui l'exigeait des prêtres des États Pontificaux. Il
dut se cacher pour ne pas être emprisonné. La tourmente napoléonienne passée,
il revint et fut un prédicateur extraordinaire, prêchant dans toute l'Italie
Centrale. Pour être aidé dans ce labeur apostolique, il fonda l'Institut des
Prêtres du Précieux Sang, ce qui permit de faire reconnaître canoniquement la
sainteté de sa vie.
- en italien:
parroisse San
Gaspare del Bufalo à Rome
amici
del Missionari del Preziosissimo Sangue
Né le 6 janvier 1786 à Rome, ordonné prêtre en 1808, mort le 28 décembre 1837,
il a été canonisé le 12 juin 1954.
- un internaute nous signale: Entre 1809 et 1810, après l’occupation de Rome
par Napoléon Bonaparte, del Bufalo - fidèle au pape Pie VII et à l’Église
romaine - refusa de prêter serment de loyauté à l’empereur (je ne dois pas, je
ne peux pas, je ne veux pas, dit-il laconiquement). Il fut contraint de
s'exiler d'abord à Piacenza, puis emprisonné à Bologne, Imola et Lugo. Il n'est
rentré à Rome qu'après quatre ans.
À Rome, en 1837, saint Gaspare del Bufalo, prêtre, qui combattit avec vigueur
pour la liberté de l'Église et fut mis cinq fois en prison, et même là il ne
cessa de ramener les pécheurs sur le droit chemin, surtout par la dévotion au
précieux Sang du Christ, en l'honneur duquel il institua deux Congrégations de
Missionnaires et de Sœurs.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/324/Saint-Gaspard-del-Bufalo.html
Prière
de St Gaspard del Bufalo
Voici la
Prière « Par les Mérites de Votre Très-Précieux Sang,
sauvez-moi, mon Jésus » de Saint Gaspard del Bufalo
(1786-1837), Prêtre italien, prédicateur, fondateur de la Congrégation de
Prêtres séculiers des Missionnaires du Précieux Sang et inspirateur de la
Fondation des Sœurs Adoratrices du Sang du Christ par Sainte Maria de Mattias.
La Prière de Saint Gaspard Del Bufalo « Par les Mérites de
Votre Très-Précieux Sang, sauvez-moi, mon Jésus » :
« Mon Jésus, qui avez été prodigue de votre Sang Précieux, au point de
Le verser tout entier pour le rachat de cette âme qui m’appartient, je puis
dire avec raison qu'il n'y a pas une Goutte qui n'ait été versée pour moi.
Arrosée de ce Sang Précieux, cette pauvre âme se présente vers Vous, et a
recours à Vous. Ô mon Dieu, faites qu'elle ne tombe pas en perdition cette âme
qui Vous a tant coûté, et qu'elle n'ait pas un jour à entendre de Votre bouche
l'amer reproche d'avoir inutilement versé votre Sang pour moi : Quae
utilitas in sanguine meo ? Ah ! Excitez aujourd'hui dans mon pauvre
cœur un désir efficace de me sauver, dût-il m'en coûter et mon sang et ma vie.
Par les Entrailles de votre Miséricorde, et par les Mérites de Votre
Très-Précieux Sang, sauvez-moi, mon Jésus, secourez-moi dans les tentations,
soutenez-moi dans les périls, délivrez-moi de la mort éternelle, moi qui Vous
coûte votre Sang : Te ergo quaesimus tuis famulis subveni, quos pretiosa
sanguine redemisti ti ».
Ainsi soit-il.
Saint Gaspard del Bufalo (1786-1837) – « Le mois du
Précieux Sang », deuxième jour : Le prix de notre âmc démontré
par le Sang Précieux de Jésus-Christ, pages 52-53
Voir également de Saint Gaspard del Bufalo :
Prière
de Saint Gaspard del Bufalo
Voici la
Prière « Ô Jésus Tout-Puissant qui avez complètement
triomphé du dragon mauvais » de Saint Gaspard del
Bufalo (1786-1837), Fondateur des Missionnaires du Précieux Sang qui comptent
en 2007 selon l'Annuaire pontifical 673 membres (dont 456 Prêtres) répartis
dans 155 Maisons qui se consacrent à propager la dévotion au Précieux-Sang, à la
prédication des missions et des retraites spirituelles, à l'œuvre
d'évangélisation, au ministère paroissiale et à l'instruction de la jeunesse.
La Prière de St Gaspard Del Bufalo « Ô Jésus Tout-Puissant
qui avez complètement triomphé du dragon mauvais » :
« Ô Jésus Tout-Puissant, qui avez complètement triomphé du dragon
mauvais, qui l'avez enchaîné par l'effusion de Votre Très-Précieux Sang, et qui
avez encore préparé pour nous de puissantes armes pour les combats continuels
de cette misérable vie ; quelle confiance Vous réveillez aujourd'hui dans
nos cœurs assurés du triomphe et à l'épreuve de la crainte ! Vous êtes le
Bras tout-puissant de Votre divin Père, qui nous donne la victoire en vertu des
mérites de Votre Sang répandu pour nous ; c'est là que nous devons prendre
de la force et du courage pour vaincre le dragon infernal dont on triomphe par
Vous : « Et ipsi vicerunt eum (draconem) per sanguinem Agni »
(Ap 13, 11). Oh ! Qu’on est bien tout auprès de votre Croix ! Quel bonheur
d'arroser son âme de votre Sang divin, de l'y plonger tout entière ! C'est
Lui qui nous fortifie dans les tentations, et nous fait acquérir cette couronne
de gloire immortelle que votre Amour nous tient prête dans le ciel ».
Ainsi soit-il.
Saint Gaspard del Bufalo (1786-1837) – « Le mois du
Précieux Sang », premier jour : Victoires que Jésus-Christ a
remportées par l'effusion de Son précieux Sang, pages 47-48
Prière
de St Gaspard del Bufalo
Voici la
Prière « Ô mon Jésus, quand je réfléchis à mon ingratitude
passée, je voudrais mourir de douleur à Vos pieds » de
Saint Gaspard del Bufalo (1786-1837), Prêtre italien, prédicateur, fondateur de
la Congrégation de Prêtres séculiers des Missionnaires du Précieux Sang et
inspirateur de la Fondation des Sœurs Adoratrices du Sang du Christ par Sainte
Maria de Mattias.
La Prière de Saint Gaspard Del Bufalo « Ô mon Jésus, quand
je réfléchis à mon ingratitude passée, je voudrais mourir de douleur à Vos
pieds » :
« Quelle reconnaissance, mon Jésus, Vous doit mon âme pour avoir été
guérie par Vous, Médecin plein de tendresse, avec le baume inestimable de votre
Sang ! Que serais-je, et dans quel gouffre de misères serait plongée cette
âme, si elle n'avait pas été rachetée par Vous, et tant de fois guérie des
profondes plaies produites en elle par tant de fautes dont je suis
coupable ? Vous Seul étiez capable de remédier à tant de maux. Faites donc
que je ne retombe plus dans cet état de mort dont votre Sang m'a délivré. Qu’Il
soit mon Salut, qu’Il soit mon unique Remède, qu’Il soit mon Soutien pendant la
vie et à la mort. Quand je réfléchis à mon ingratitude passée, je voudrais
mourir de douleur à Vos pieds. Mon Jésus, transpercez mon cœur de douleur et
d'amour pour toutes les blessures dont je Vous ai transpercé, pour tout le sang
que mes péchés ont fait couler de Vos veines ; et faites que je ne Vous
offense plus, mais que je Vous aime toujours, et toujours ».
Ainsi soit-il.
Saint Gaspard del Bufalo (1786-1837) – « Le mois du
Précieux Sang », deuxième jour : Le prix de notre âme démontré
par le Sang Précieux de Jésus-Christ, pages 58
Saint Gaspard del BUFALO
Nom: BUFALO
Prénom: Gaspard del
Pays: Italie
Naissance: 06.01.1786 à Rome
Mort: 28.12.1837
Etat: Prêtre - Fondateur
Note:Prêtre le 31.07.1807. Prédicateur de missions
populaires (sur désir de Pie VII) pour lesquelles il fonde l'Institut des
Prêtres du Précieux Sang (1814) et inspire la fondation des Sœurs de
l'Adoration du Précieux Sang par Sainte Marie
de Mattias 2 pour
l'éducation des jeunes filles.
Béatification: 18.12.1904 à
Rome par Pie X
Canonisation: 12.06.1954 à
Rome par Pie XII
Fête: 28 décembre
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1954
col.847-855
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0077.htm
Saint Gaspard Del Bufalo est le fondateur des
Missionnaires du Précieux Sang, il fut toute sa vie un ardent apôtre de cette
dévotion. C'est cette congrégation qui a propagé le Chapelet du Précieux Sang.
Né à Rome le 6 Janvier 1786, Ses parents se nomment
Antonio et Annunziata Quartieroni. Dès les premières années de sa vie, il est
attiré par la prière et la pénitence, il tente de fuir de la maison familiale
pour aller évangéliser les païens, rêvant de mourir martyr. Il est
particulièrement intéressé par saint François Xavier et il se sent pendant un
certain temps appelé par les jésuites, il fréquente l'église du Gésu qui se
situe près de chez lui. Ayant terminé ses études au Collège romain, en 1798 il
prit l'habitude donner aux œuvres pour organiser l'aide spirituelle et
assistance matérielle pour les nécessiteux. Il fut à l'origine de la
renaissance de l'opéra de Saint Galla et en fut élu directeur en 1806.Ordonné
prêtre le 31 Juillet 1808, il intensifia l'apostolat parmi les classes
populaires et fonda le premier oratoire de S. Maria in Pincis, pour
l'évangélisation des charretiers et les paysans de la province romaine, qui ont
leurs dépôts de foin dans le Forum Romain. L'Eglise, à cette époque, vit des
moments difficiles : dans la nuit du 5 au 6 Juillet 1809, Pie VII est fait
prisonnier et déporté. Le 13 Juin 1810, Gaspard refuse le serment de fidélité à
Napoléon et est condamnée à l'exil, puis à la prison. De retour à Rome en 1814,
après la chute de Napoléon, il met sa force et sa vie à servir le pape. Pie VII
lui donne l'ordre de se consacrer aux missions populaires pour la restauration
de la religion et la morale. Comme moyen de promouvoir l'efficacité de la
conversion des pécheurs, pour éliminer l'esprit d'impiété et irréligion, il
choisi la dévotion au Très Précieux Sang de Jésus et en devient un ardent
apôtre. Le 15 août 1815, il fonde la Congrégation des Missionnaires du Précieux
Sang, qui auront des hommes de grande sainteté comme le Serviteur de Dieu Jean
Merlini, Jean Mastai Ferretti, le futur Pie IX. En 1834, il aide à la fondation
des Sœurs Adoratrices du Sang du Christ, avec sainte Maria De Mattias, Il
combattit les sociétés secrètes, en particulier la maçonnerie, en dépit des
menaces et des attaques sur sa propre vie, il ne cessa de prêcher ouvertement
contre ces sectes, terrain fertile pour la laïcité athée. Mais un autre fléau
se propageait sur les états pontificaux, comme d'ailleurs aussi d'autres
régions: le brigandage. Léon XII, sur les conseils du Cardinal Belisario
Cristaldi, leur envoya Gaspard, avec pour seules armes le crucifix et la
miséricorde évangélique, il réussi à réduire le terrible fléau sur la
périphérie de Rome et à rétablir la paix et la sécurité parmi la population. Il
mourut à Rome le 28 Décembre 1837. Saint Vincent Pallotti vit son âme monté au
ciel sous la forme d'une étoile et Jésus venir le chercher.
CANONISATION ET FÊTE
Béatifié par Saint Pie X 18 décembre 1904.
Canonisé par le pape Pie XII le 12 juin 1954.
Son corps repose à Rome en l'église de Santa Maria in
Trivio, qui se trouve près de la fontaine de Trévi.
Sa fête est fixée le 28 décembre.
http://fr.wikikto.eu/index.php/Gaspard_del_Bufalo
SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/gaspare_del_bufalo.htm
Saint Gaspard
(Gaspare) del Bufalo
Prêtre et Fondateur des
« Missionnaires du Précieux Sang »
Gaspare
del Bufalo naît à Rome le 6 Janvier 1786 de Antonio et Annunziata Quartieroni.
Dès les premières années de sa vie, il est attiré par la prière et la
pénitence, il tente de fuir de la maison familiale pour aller évangéliser les
païens, rêvant de mourir martyr. Il est particulièrement intéressé par saint
François Xavier et il se sent, pendant un certain temps, appelé par les jésuites ;
il fréquente l'église du Gesù qui se situe près de chez lui.
Ayant terminé ses études au Collège romain, en 1798 il prit l'habitude de
donner aux œuvres pour organiser l'aide spirituelle et assistance matérielle
pour les nécessiteux. Il fut à l'origine de la renaissance de l'opéra de sainte
Galla et en fut élu directeur en 1806.
Ordonné Prêtre le 31 Juillet 1808, il intensifia l'apostolat parmi les classes
populaires et fonda le premier oratoire de S. Maria in Pincis,
pour l'évangélisation des charretiers et les paysans de la province romaine,
qui ont leurs dépôts de foin dans le Forum Romain.
L'Église, à cette époque, vit des moments difficiles : dans la nuit du 5 au 6
juillet 1809, le pape Pie VII (Barnaba Chiaramonti, 1800-1823) est fait
prisonnier et déporté.
Le 13 Juin 1810, Gaspard refuse le serment de fidélité à Napoléon et est
condamnée à l'exil, puis à la prison.
De retour à Rome en 1814, après la chute de Napoléon, il met sa force et sa vie
à servir le pape. Pie VII lui donne l'ordre de se consacrer aux missions
populaires pour la restauration de la religion et la morale.
Comme moyen de promouvoir l'efficacité de la conversion des pécheurs, pour
éliminer l'esprit d'impiété et irréligion, il choisi la dévotion au Très
Précieux Sang de Jésus et en devient un ardent apôtre.
Le 15 Août 1815, il fonde la Congrégation des « Missionnaires
du Précieux Sang », qui auront des hommes de grande sainteté
comme le serviteur de Dieu Jean Merlini, Jean Mastai Ferretti, le futur Pie IX.
En 1834, il aide à la Fondation des « Sœurs Adoratrices du
Sang du Christ », avec sainte Maria De Mattias.
Il combattit les sociétés secrètes, en particulier la maçonnerie, en dépit des
menaces et des attaques sur sa propre vie, il ne cessa de prêcher ouvertement
contre ces sectes, terrain fertile pour la laïcité athée.
Mais un autre fléau se propageait sur les états pontificaux, comme aussi dans
d'autres régions: le brigandage.
Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829), sur les conseils du Card.
Belisario Cristaldi, leur envoya Gaspard, avec pour seules armes le Crucifix et
la Miséricorde évangélique, qui réussi à réduire le terrible fléau sur la
périphérie de Rome et à rétablir la paix et la sécurité parmi la population.
Il meurt à Rome le 28 Décembre 1837. St Vincent Pallotti vit son âme monter au
Ciel sous la forme d'une étoile et Jésus venir le chercher.
Son corps repose à Rome en l'église de Santa Maria in Trivio, qui se trouve
près de la fontaine de Trévi.
Gaspare del Bufalo a été Béatifié, le 18 Décembre 1904,
par Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) et Canonisé,
le 12 Juin 1954, par le vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli,
1939-1958).
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Sanctuaire de Saint Gaspar del Bufalo, chapelle
de l'Assomption,
St. Gaspare del Bufalo
His parents were Antonio del Bufalo, chief cook of
the princely family of Altieri, and his wife
Annunziata Quartieroni. Because of his delicate health, his pious mother had him confirmed at the tender
age of one and a half years (1787). As he was suffering from an incurable
malady of the eyes, which threatened to leave him blind, prayers were offered to St. Francis Xavier for his recovery. In 1787, he
was miraculously cured, wherefore he cherished
in later life a special devotion to the great Apostle of India, and selected him as the special patron of the congregation which he founded.
From his earliest years he had a great horror of even venial sins and showed deep piety, a spirit of mortification, remarkable control over his evil inclinations (especially his innate
irascibility and strong self-will), and also heroic love for the poor and the miserable. Having entered the
Collegium Romanum at the age of twelve he received in 1800 first tonsure, and one year later the four minor orders. As catechetical instructor at St. Mark's,
his zeal won for him the name "The
Little Apostle of Rome", and when but nineteen years old, he was appointed
president of the newly instituted catechetical school of Santa Maria del Pianto.
After
his ordination (31 July, 1808), he obtained
a canonry at St. Mark's, and soon
instituted with Gaetano Bonani a nocturnal oratory. He assisted Francesco Albertini in founding
the Archconfraternity of the
Most Precious Blood,
and worked with great zeal in the poorer districts of Rome, preaching frequently in the market-places. In
1810 he was summoned before General Miollis to swear allegiance to Napoleon. But neither threats nor promises could induce
him to do so, because Pius VII had forbidden it. The words with which he
announced his final decision have become famous: "Non posso, non debbo,
non voglio" (I cannot, I ought not; I will not). In consequence he
suffered banishment, and later on imprisonment in the foul dungeons of Imola and Rocca (1810-1814). After Napoleon's fall he returned to Rome, intending to enter the re-established Jesuit Order. But obeying his spiritual adviser, Albertini, he founded a
congregation of secular priests to give missions and
spread devotion to the Most Precious Blood. Through Cardinal Cristaldi he
obtained the pope's sanction and, as a mother-house, the former convent of San Felice in Giano. Of this he
took solemn possession, 11 August, 1815.
The Bull of beatification says, "Through Umbria,
Aemilia, Picenum, Tuscany, Campania, Samnium, in short all the provinces
ot Middle Italy he wandered, giving
missions". The very titles accorded to him by his contemporaries speak
volumes: "II Santo", "Apostle of Rome", "Il martello
dei Carbonari" (Hammer of Italian Freemasonry).
How
arduous some of his missions were may be gleaned from the fact that he
frequently preached five times daily, sometimes even oftener. At Sanseverino fifty priests were not sufficient to hear confessions after his sermons. Though idolized by the people, he was not
without enemies. His activity in converting the "briganti", who came
in crowds and laid their guns at his feet after he had preached to them in
their mountain hiding-places, excited the ire of the officials who profited
from brigandage through bribes and in other ways. These enemies almost
induced Leo XII to suspend del Bufalo. But after a personal
conference, the pope dismissed him, remarking to
his courtiers, "Del Bufalo is an angel". His enemies next tried to remove him
from his post by procuring his promotion as "internuncio to Brazil". In vain, however, for his humility triumphed. A last attempt under Pius VIII (1830) met with temporary success. Del
Bufalo was deprived of faculties for a short time, and his congregation threatened with
extinction. But his wonderful humility again manifested itself, and, though
himself misjudged and his life-work menaced by the very authority that should
have supported him, he showed no signs of resentment, forgave his enenies, and
excused his unmerited condemnation. The storm soon passed, Gaspare was restored
to honour, and resumed his work with
renewed zeal.
In
1836 his strength began to fail. Although fatally ill, he hastened to Rome, where the cholera was raging, to administer
to the spiritual wants of the plague-stricken. It proved too much for him, and
he succumbed in the midst of his labours on 28 Dec., 1837. He was beatified by Pius X on 29 Aug., 1904.
Müller,
Ulrich. "St. Gaspare del Bufalo." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton
Company, 1909. 28 Dec. 2019 <http://www.newadvent.org/cathen/06390b.htm>.
Transcription. This article was transcribed
for New Advent by Joseph P. Thomas.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy
Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of
New York.
Copyright © 2021
by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
Also
known as
- Apostle
of Rome
- Caspar
Bufalo
- Caspar
del Bufalo
- Gaspare
del Bufalo
- Hammer
of Italian Freemasonry
- Kasper
del Bufalo
- Martello
dei Carbonari
Profile
Following Rome‘s fall to the French in 1809, the Papal States were suppressed
on 17 May, Pope Pius VII was deported
on 6 July, and priests were ordered to
take an oath of loyalty to Napoleon. Gaspare refused, and on 13 June 1810 was exiled for five years
with many other priests first to Piacenza, Italy, and then Bologna, Italy. On 13 September 1811 he refused a
second time to take the oath; he was lodged in San
Giovanni prison, then the prison of Imola, Italy and then the
fortress in Imola. A third refusal led to
his transfer to the fortress in Lugo, Italy on 16 May 1813. Following a fourth
refusal, on 10 December 1813, he was sentenced
to exile in Corsica. While waiting for
transport in Florence, Italy he received an
invitation to join the Evangelical Workers, a group of priests who preach home missions. Though it was
questionable at the time that he could help them, Gaspare enthusiastically
joined. Less than a month later, Murat restored liberty to all priests who had been arrested or exiled for refusing to
take the oath. In February 1814, Gaspare returned
to Rome, Italy after four years
of captivity, and in December he
began preaching missions.
In 1821 Pope Pius VII assigned Gaspare
to clean up provinces overrun with highway bandits, and to open six mission
houses in the area; Gaspare spent the next five years in the pulpit, call for
reform. In February 1826 he was
chosen papal nuncio to Brazil. Gaspare begged to be
released from the assignment so he could continue to preach, but was forced to
spend eight months in the position. He then returned to his Congregation’s
motherhouse of San Felice in October 1826, and resumed preaching and tending to
the Missionaries‘s houses for his last ten years.
Born
ST.
GASPAR: Founder of the Society of the Precious Blood
St. Gaspar founded the
Society of the Precious Blood in Giano, Italy, on August 15, 1815. Here, in the
10th century abbey of San Felice, our founder opened the gates of an ardent
devotion to the Precious Blood of Christ.
The preamble of the
C.P.P.S. constitution captures this new beginning:
Impelled by the love of
Christ, manifested especially in the shedding of his Blood, and sensitive to
the needs of the Church, St. Gaspar del Bufalo founded a priestly institute. He
attracted from the diocesan clergy a group of like-minded priests and unity
them by a bond of charity only, instead of vows. Living together in mission
houses, they were a source of continual renewal for the priests and the people,
mainly by preaching missions and retreats.
In this nucleus the Society
of the Precious Blood had its origin and from it derives its spirit.
Gaspar was born in Rome on
January 6, 1786. His father, Antonio, was a servant in the family of a prince.
He was a pious man of firm faith who was a staunch defender of the Holy Father.
Gaspar's mother, Annunziata, was one of those quiet and saintly women who seem
to model her life and faith after the holy women of the Scriptures. She
realized early in Gaspar's life that God had great things in store for him. She
raised her son in virtue and holiness, readying the soil for God to plant
within Gaspar a deep and abiding devotion to the Blood of Christ.
Early in his life, Gaspar
showed a great concern for the poor and sick. Perhaps because he came from
family of meager means and because he himself had been a sickly child (almost
dying at the age of two, only to be cured through the intercession of St.
Francis Xavier), Gaspar's compassion for the poor and outcasts consumed him. He
spent his summer vacations as a youth visiting hospitals and bringing meals to
the hungry.
When he was eighteen,
Gaspar exhibited one of his greatest gifts: organizing for action on behalf of
the `people on the fringe'. Together with some of his classmates, Gaspar
ministered to the marginalized: offering religious instruction to the peasants
from rural areas who came to Rome to sell their hay; providing catechism for
orphans and children of the poor; and setting up a night shelter for the
homeless.
Gaspar was ordained July
31, 1808. Less than a year later, on May 17, 1809, Napoleon suppressed the
papal states. Pope Pius VII was arrested and transported to Savona. On June 13,
1810, Gaspar was brought before the magistrate to take the oath of allegiance
to the emperor. In words that echo the Gospel of John when Jesus said "the
truth will set you free", Gaspar told the magistrate: "I would rather
die or suffer evil than to take such an oath. I cannot. I must not. I will
not."
For the courage of his
conviction, Gaspar was sentenced to prison. But even though his body was
incarcerated, the truth had set his spirit free. Although the conditions of the
prison caused his health to deteriorate, his mind and heart continued to
expand. A dream was about to be born.
During his exile, Gaspar's
compassion deepened. Though he had been about works of mercy for most of his
life, in the silence of his cell this work was clearly defined by the Precious
Blood of Christ. In the solitude of exile, the vision became clear: to continue
the works of mercy and the evangelization in the context of community. He would
join forces with other men and women united in the bond of charity to touch
others with the redeeming grace of the blood of Jesus.
Napoleon was defeated in
January 1814 and Gaspar was free to return to Rome to begin his mission as
apostle of the Precious Blood. He had spent four years in exile and
imprisonment, but his enthusiasm had not waned. He came back to a city,
however, that was in chaos. In the aftermath of Napoleons occupation, the
Church in Rome was experiencing great trial. So the pope appointed Gaspar to
preach missions throughout the city and the surrounding countryside for the
spiritual renewal of the people. In response to the Holy Father's request, Gaspar
drew upon the rich resources of two of his mentors, Frs. Albertini and Bonnani,
to begin the society of apostolic life.
It was Gaspar's vision to
wed the spirituality of the Precious Blood with the concept of a community for
the apostolic works of mercy. This sacred union gave birth to the Society of
the Precious Blood that would "proclaim peace through the blood of the
cross."
St. Gaspar brought devotion
to the Blood of Christ out of the sanctuary and into the streets. His preaching
was rooted in the saving act of Christ on the cross and so he carried the
crucifix close to his heart. Indeed, the mission cross became the symbol of the
newly formed community.
Gaspar's words and witness
became the wings to lift the burden of sin from the hearts of his listeners. He
called people to reconciliation; to restore the right relationship with God and
others. The power of Gaspar's presence and preaching was found most
dramatically in his work with the bandits.
The year was 1821 and at
that time there was a severe problem in the papal states. The bandits had
control over many of the towns in the coastal provinces. It was a time of great
lawlessness and many towns were out of the control of the civil authorities.
One town, Sonnino, was so bad that the government had given up completely and
had become so desperate that they decided to destroy the whole town. The people
were suppose to move out, although they were to be compensated for their loss
of property, and the plan was to level the town. A number of houses were
demolished before the people's outcry forced the authorities to stop. Sonnino
was just one of many problem places.
At that time there was a
Cardinal Cristaldi who was a great admirer of St. Gaspar. He was also the papal
treasurer and advisor to Pope Pius VII. He had a plan which he presented to the
pope to deal with the bandits. His plan was to fight the immorality and
savagery of the bandits, not with weapons, because that had been tried and
failed, but with spiritual forces. He suggested that St. Gaspar and his new
band of missionaries go into the towns and provinces where the bandits lived
and establish mission houses. There they were to preach the Word, establish
churches and chapels, and see to the continued instruction of the people.
And that is what the young
missionary society did. Between 1821 and 1823 six new mission houses were
opened. Each house was to have five missionaries and each team was to conduct
12 missions a year. In that way every town would hear the message of redemption
and reconciliation during a two year cycle. From these houses St. Gaspar and
his companions went out and preach the merits of the Precious Blood. They
called the people to repentance and to return to faithfulness. They would
preach on the street corners at night. They instructed the children. Armed with
only the crucifix, they went into the hills to seek out the bandits to win them
over. Crazy—but it worked. In two years the bandit problem was under control.
Gaspar was well loved by
those who had encountered his ministry and was very popular in his native city.
To this day he remains a popular hero in Rome and devotions to the saint are
very popular. However, Gaspar and his young society encountered substantial
opposition within the political workings of the Church. One major objection to
the new society was that its name, The Society of the Precious Blood, was
considered unecclesiastical. Gaspar was accused of disregarding Canon Law and
the mission cross and chain that the members wore was completely untraditional.
This opposition began under the reign of Pope Pius VII (around 1820) who had
been a strong support of the society at its founding in 1815.
This opposition became so
strong that the successor to Pius VII, Leo XII was positively adverse to the
community. It is noted that this was at a time when Gaspar was being more and
more open in his criticism of abuses in the Church and the government of the
Papal States. St. Gaspar felt that this opposition was more of a personal
attack on himself and so he offered to step down as moderator of the community
so that things could be smoothed over. Fortunately, this was not needed as the
situation with Leo XII was resolved after a meeting between the two of them.
This was not the end of
Gaspar's difficulties. The enemies of Gaspar merely changed their tactics to
trying to have him removed from Rome. First they tried to have him made a
bishop. This Gaspar begged to be excused from. Then they tried to have him
removed from Rome by having him named Inter Nuntius to Brazil. It was a very
difficult time for Gaspar until his refusal was accepted. Finally Leo XII
appointed Gaspar to the Congregation for the Propagation of the Faith, which
required his residence in Rome.
After Leo XII died in 1828
the enemies of the community went to work on his successor, Pius VIII. Pius
VIII believed all the old accusations and treated Gaspar very severely in a
private audience. He removed all the privileges for the community from him,
including all the financial help that had been assigned for mission work. It is
a testament to Gaspar's conviction that the community was inspired by divine
will, that this was not the end of the community. Instead, Gaspar withdrew to
one of the houses and drew up a document giving legal proof of the legitimate existence
granted to the community by Pius VII. The opposition continued throughout the
life of Gaspar and the Rule was not approved until after his death.
Gaspar died on December 28,
1837. The medical report called him a "victim of charity" because
even though he was in ill health himself, he ministered to the victims of the
cholera epidemic that broke out in Rome. Gaspar was beatified in 1904 and
canonized a saint on June 12, 1954.
Sources:
"St. Gaspar—the Man,
the Mission, the Dream". Joe Nassal, CPPS; Pathfinder, Vol. 2, No. 2,
November, 1989.
"Society Celebrates
175 Years of Service". Tom Conway, CPPS; CPPS Tomorrow, Vol. 6, No. 1,
September, 1990.
History of the Society of
the Precious Blood. Isidore Oberhauser, CPPS; 1929.
Blessed Gaspar del Bufalo.
Anonymous; Messenger Press, Carthegena, OH, 1933.
Scriptures
for Reflection—
Matthew 5:3-16
Matthew 25: 31-46
Luke 10:
1-20
Questions
for Reflection—
Gaspar was a man with a heart
that brimmed with love for the poor and sick. He saw Christ in those with
needs. How does my life of discipleship respond to those in need? Who are the
needy in my parish or community and what is my response to them?
Gaspar was a Missionary and
formed a missionary society that wed the devotion to the Precious Blood to the
apostolic life. How am I called to be missionary? What mission has God given to
me?
Gaspar was a man of firm
convictions who suffered imprisonment and exile for his loyalty to the papacy.
He was attacked personally because of his persistence in believing in his
mission to found a religious community dedicated to the Precious Blood. What
would I be willing to sacrifice for my faith and beliefs?
Provided Courtesy of:
Eternal Word Television Network
5817 Old Leeds Road
Irondale, AL 35210
St. Gaspar del Bufalo, Apostle of the
Precious Blood. Volume I.
By: Beniamino Conti, C.PP.S.
Volume One focuses on devotion to the Blood of Christ in
the Life and Apostolate of Saint Gaspar. This book traces the spiritual journey
of St Gaspar as he allowed the fire of Christ’s love, expressed so profoundly
in the mystery of the Precious Blood, to transform him into a living fire of
love, the preeminent apostle of the Blood of Christ.
Translator's
Introduction
This book traces the spiritual journey of St. Gaspar as
he allowed the fire of Christ’s love, expressed so profoundly in the mystery of
the Precious Blood, to transform him into a living fire of love, the preeminent
apostle of the Blood of Christ.
In his letters St. Gaspar sometimes uses the metaphor of
to describe the divine love and in several places he quotes the words of Jesus:
‘I have come to cast fire on the earth’ (Lk 12: 49). The fire Jesus has come to
cast on the earth is, in Gaspar’s understanding, the fire of his love for us.
Gaspar came to see the spirituality of the Blood of Christ as being a
particularly suitable means for describing this burning love of Jesus. The
Precious Blood was the great symbol that he used to draw people to a greater awareness
of that love. Gaspar himself was aflame with that love throughout his ministry.
In the words of Don Beniamino, St. Gaspar . . . appeared as a fire of love for
the Most Precious Blood of Jesus, completely intent on kindling a great blaze
of that love in the Church for the benefit of souls and for the praise, honor,
glory, and power of Him who sits on the throne and of the Lamb that was slain
(Rv 5: 13). (Cf. page 79 of this volume.)
This volume contains the first and larger of the two
parts of Fr. Conti’s original, published in 1970 and reissued in 1978 and 2002.
(The second part, dealing with Gaspar’s preaching on the Precious Blood, will
be published as a future volume of this series.) As Don Beniamino notes in his
own introduction, in the first section of the book we follow the development of
the devotion to the Precious Blood in Gaspar’s life as well as the ways in
which he sought to spread the devotion in his apostolic life.
Throughout the book Don Beniamino provides us with a rich
selection of citations from the writings of Gaspar as well as the first-person
witness of those who knew him well, like his protégé John Merlini, his
spiritual director Biagio Valentini, and his friends Saints Vincenzo Strambi
and Vincenzo Pallotti. (Unfortunately we have little written witness to the
spiritual friendship between Gaspar and his mentor Don Francesco Albertini, who
introduced the devotion to the Precious Blood to the young Canon del Bufalo.)
All of these and other references are amply documented in the endnotes and
provide us with primary sources for understanding Gaspar’s spiritual
development and apostolic zeal.
Fr. Conti, a member of the Italian Province, has had a
lifelong dedication to research on the life of St. Gaspar and has been prolific
in his publications. Among the many works to his credit, is the editing of the
latest edition of the letters of St. Gaspar as well as four volumes of the
early regulations of the Congregation and four volumes of the miscellaneous
spiritual writings of Gaspar.
It would be appropriate to make a few remarks on the
translation. First, where necessary I have inserted English translations of
Italian and Latin words and phrases, using the model of the Modern Language
Association and enclosing the English translation within single quotes
following the foreign language. In translating the quotations from the
Scriptures I have generally followed the Douay-Rheims version, since most
quotations are from the Latin Vulgate and the Douay is a translation of the
Vulgate. I have also supplied chapter and verse references for the quotations;
these are generally not found in the original texts.
For translations of the letters of Gaspar as well as
several other Italian sources I have relied on the invaluable work of the late
Fr. Raymond Cera, C.PP.S., who translated nearly all of the close to four
thousand extant letters into English. English translations of the letters as
well as of the depositions of Merlini, Valentini, and Pallotti (also the work
of Fr. Cera) are currently available only in digital form and and have only
been published in a looseleaf, photocopied edition.
Where English translations of source material exist I
have given those references in addition to the references to the original
Italian or Latin documents. Many of the citations come from sources that have
not been translated. I have not provided English translations for these
citations, believing that anyone wishing to pursue such a reference in an
endnote would have some knowledge of the language in question.
In matters of capitalization and punctuation of quoted
documents, I have adhered to the original text even if this does not conform to
current form and style in English. For example, in many original texts we find
words capitalized that would not be capitalized in modern English. Speaking of
capitalization, modern Italian would usually capitalize the “Del” in Del
Bufalo, although Gaspar himself used the lowercase form, “del.” This is the reason
why both forms are found in contemporary Italian texts.
I would like to acknowledge the invaluable assistance of
Pauline Vokits, who formatted the text for printing, proofread the text with
great diligence, and offered many helpful suggestions. Jean Giesige also read
the translation and offered useful comments and is responsible for the new
cover design for C.PP.S. Resources which debuts with this volume. The image of
St. Gaspar on the cover is used with permission of Fr. Jeffrey Finley, C.PP.S.,
who commissioned the painting of the icon.
Translating this book has been a rewarding task and has
given me the opportunity to become much better acquainted with Gaspar through
the words of Fr. Conti who knows him so well. I hope that this work will be
read by many, especially by members and Companions of the Missionaries of the
Precious Blood, so that all of us might come to know better this great Apostle
of the Precious Blood. May we, too, be transformed by the fire of that divine
love that Jesus came to bring to our world.
Jerome Stack, C.PP.S.
July 1, 2008
Feast of the Most Precious Blood
Saint
Henry Catholic Church , Ohio
Today, October 21, we celebrate the feast day of Saint
Gaspar del Bufalo (1786-1837), apostle of the devotion to the Precious
Blood, and founder of the Congregation of the Missionaries of the Precious
Blood.
Saint Gaspar was born in Rome on January 6, 1786. His
father and mother, who served royalty, were both firmly rooted in the faith,
pious, and instructed their son with diligence. His mother, for her part,
recognized Gaspar’s call to the Lord, and prepared him through instruction and
witness for his service to the world, raising him with virtue and faith.
Early in his life, Gaspar showed a great concern for
the poor and sick. He had been quite ill as a child, nearly dying at the age of
two and only cured through the intercession of Saint Francis Xavier. Because of
this, and the deep respect he had for all human live, Gaspar spent his summers
and breaks from education serving the poor, finding and bringing them food, and
ministering to those in the hospital. At age 18, together with some of his
classmates, Gaspar organized a program to minister to the marginalized of
society, offering religious instruction to the peasants from rural areas who
came to Rome to sell their hay. Through this program, he provided catechism for
orphans and the children of the poor, and established night shelters for those
with no place to call home.
Gaspar was ordained a priest at age 22. Shortly
thereafter, he was exiled and imprisoned for refusing to take an oath of
allegiance to Napoleon. The emperor had taken control of the Papal States and
was forcing all the clergy of Rome to take the oath. Gaspar famously responded: "I
would rather die or suffer evil than to take such an oath. I cannot, I
must not, I will not."
His adamant proclamation led to imprisonment, and
during his five years in jail, he began to envision a new religious community
that would be dedicated to the precious blood of Christ. Despite his failing
health, his spirit expanded and upon release, he founded the Congregation of
Missionaries of the Most Precious Blood in Giano. He wanted his missionaries to
be people who were dedicated to preaching God's word through missions and
retreats. Further, his community would rely on and emphasize devotion to the
Precious Blood, in order to be a source of on-going renewal for the people of
God and for the world.
Prior to Gaspar's time, devotion to the Precious Blood
had been restricted to a select few. Many Church leaders took offense to his
preaching of this devotion, preferring it should receive the extreme reverence
reserved for the name of God in the Old Testament. Gaspar, however, longed to
make the devotion "one that was broad and social enough to
challenge all mankind."
He wrote: "In every era the Lord has
inspired certain devotions to stem the tide of iniquity. We also see that in
times past the Church was attacked in this or that doctrine. Today the war is
being waged against religion as such and against Christ Crucified. We need,
therefore, to reemphasize the glories of the Cross and of our Crucified
Redeemer, to reopen the fountains of mercy just when the devil would make us
the victim of wrath. Now, more than ever, it is opportune to tell people at
what price our souls were redeemed. We must let it be known how the Blood of
Christ cleanses the souls and sanctifies them, particularly by means of the
sacraments. We must arouse them from their insensibility by reminding them that
His Blood is offered up every morning upon the altars and that instead of
blasphemy and insult, we should give it adoration and praise."
For the remainder of his life—a life beset by
controversy in that he was accused of heresy many times for spreading devotion
to the Precious Blood, each time successfully defending himself—Saint Gaspar
worked diligently to serve the poor by expanding his congregation. he died on
December 28, 1837. The medical report referred to him a "victim of
charity" because even though he was in ill health himself, he ministered
to the victims of the cholera epidemic that broke out in Rome. His body lies in
the Church of Santa Maria, where it remains enshrined for the veneration of the
faithful.
Loving God, you made St. Gaspar del Bufalo a priest
and outstanding apostle of the Precious Blood of your Son. Through his
intercession grant that we may experience the abundant fruits of the price of
our redemption. We ask this through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives
and reigns with you and the Holy Spirit, God, for ever and ever. Amen.
San Gaspare Del Bufalo Sacerdote, Fondatore
Roma, 6 gennaio 1786 - 28 dicembre
1837
Nato a Roma il 6 gennaio 1786 fin da piccolissimo fu dedito alla preghiera e
alla penitenza. Suo padre era cuoco del principe Altieri, sua madre si occupava
della famiglia e gli assicurò una buona educazione cristiana. Ordinato
sacerdote il 31 luglio 1808 si specializzò nell'evangelizzazione dei
«barozzari», carrettieri e contadini della campagna romana. Condannato all'esilio per aver rifiutato il
giuramento di fedeltà a Napoleone, passò quattro anni in carcere tra Bologna,
Imola e la Corsica. Tornato a Roma, dopo la caduta dell'imperatore
francese Papa Pio VII gli affidò l'incarico di girare l'Italia predicando e
dedicandosi soprattutto alle missioni popolari. Devotissimo al Prezioso sangue
di Gesù, il 15 agosto 1815 fondò la Congregazione dei missionari del
preziosissimo sangue. Gli appartenenti a quest'ordine si dedicano alla
predicazione e all'insegnamento. Nel 1834, insieme a Maria de Mattia diede vita
al ramo femminile della Congregazione: «Le suore dell'adorazione del
preziosissimo sangue». Morì a Roma il 28 dicembre 1837. È stato canonizzato da
Pio XII il 12 giugno 1954. (Avvenire)
Etimologia: Gaspare = amabile maestro, dal persiano
Martirologio Romano: A Roma, san Gaspare del Bufalo, sacerdote, che
lottò strenuamente per la libertà della chiesa e, anche in carcere, non smise
mai la sua opera di conversione dei peccatori alla retta via, in particolare
attraverso la devozione al Preziosissimo Sangue di Cristo, in cui onore
intitolò le Congregazioni dei Missionari e delle Suore da lui fondate.
Nato a Roma il giorno
dell’Epifania del 1786, sua madre volle per lui i nomi dei Re Magi: Gaspare,
Baldassarre, Melchiorre. La sua famiglia era stata un tempo benestante, ma poi
era decaduta. Suo padre Antonio era cuoco dei Principi Altieri, mentre sua
madre, Annunziata Quartieroni, si prendeva cura della famiglia. Votato alla
vita religiosa fin dalla fanciullezza, tentando persino di fuggire di casa per
evangelizzare i pagani, Gaspare del Bufalo frequentò il Collegio Romano, che a
quel tempo, essendo stata soppressa la Compagnia di Gesù, era diretta dal clero
secolare. Vestì la talare nel 1798 e prese a dedicarsi all’assistenza
spirituale e materiale dei bisognosi, contribuendo in maniera decisiva alla
rinascita dell’Opera di San Galla, della quale venne eletto direttore nel 1806.
Ricevette l’ordinazione sacerdotale il 31 luglio 1808 e decise di intensificare
l’apostolato fra le classi popolari fondando il primo oratorio in Santa Maria
in Pincis, specializzandosi nell’evangelizzazione dei «barozzari», ovvero
carrettieri e contadini della campagna romana.
Niente fedeltà all’Imperatore
Nella notte fra il 5 e il 6 luglio 1809, Pio VII (1742-1823) venne arrestato e
deportato per volontà di Napoleone Bonaparte. Il 13 giugno del 1810 Don Gaspare
rifiutò il giuramento di fedeltà all’Imperatore francese. «Non debbo, non
posso, non voglio» disse; per tale ragione fu condannato all’esilio a Piacenza
e in seguito venne incarcerato per quattro anni, peregrinando nelle prigioni di
Bologna, Imola, Lugo (Ravenna). Tornato a Roma
nei primi mesi del 1814, dopo la caduta di Napoleone, mise tutta la sua vita al
servizio del Papa, il quale lo esortò a dedicarsi alle missioni popolari per la
restaurazione religiosa e morale d’Italia; fu così che il santo lasciò Roma e
si gettò con ardente zelo sulla strada che lo impegnò fino alla fine della sua
vita. Dirà Giovanni Paolo II ai partecipanti al capitolo generale della
Congregazione dei Missionari del Preziosissimo Sangue il 14 settembre 2001:
«Quando san Gaspare del Bufalo fondò la vostra Congregazione nel 1815, il mio
predecessore, Papa Pio VII, gli chiese di andare laddove nessun altro sarebbe
andato e di intraprendere missioni che sembravano poco promettenti. Per esempio
gli chiese di inviare missionari a evangelizzare i banditi che a quel tempo
imperversavano così tanto nella zona fra Roma e Napoli. Fiducioso nel
fatto che la richiesta del Papa fosse un ordine di Cristo, il vostro Fondatore
non esitò a obbedire […] Gettando le sue reti nelle acque profonde e pericolose
fece una pesca sorprendente».
La devozione al Sangue di Cristo
Come mezzo efficace per promuovere la conversione dei peccatori, per debellare
lo spirito di empietà e di irreligione, scelse la devozione al Sangue
Preziosissimo di Gesú e ne divenne ardente apostolo. Si attuò così la
predizione del 1810 fatta dalla religiosa Suor Agnese del Verbo Incarnato, morta
in concetto di santità, predizione che confidò al suo Direttore spirituale, Don
Francesco Albertini (1770-1819), poi Direttore di Don Gaspare, nonché suo
compagno di prigionia: durante il drammatico tempo persecutorio nei confronti
della Chiesa sarebbe sorto uno sacerdote molto zelante, il quale avrebbe scosso
migliaia di persone dall’indifferenza mediante la devozione al Prezioso Sangue
di Cristo, tale presbitero sarebbe divenuto «La tromba del divin Sangue».
I Missionari del Preziosissimo Sangue
Il 15 agosto 1815 Don Gaspare fondò la Congregazione dei Missionari del
Preziosissimo Sangue, alla quale aderirono uomini di grande spiritualità e
santità, come il Venerabile Don Giovanni Merlini (1795-1873), il futuro Beato
Pio IX (1792-1878), Don Biagio Valentini (1792-1847). Il 4 marzo 1834 venne
fondato l’Istituto delle Suore Adoratrici del Preziosissimo Sangue, grazie alla
collaborazione di Santa Maria De Mattias (1805-1866). Figlia di una famiglia
benestante, nel 1822, all’età di 17 anni, incontrò San Gaspare mentre questi
predicava a Vallecorsa (Frosinone). Il ramo femminile si dedicò all’istruzione
e alla catechesi della gioventù e delle madri. Le due famiglie religiose
trovarono bacino fecondo nella Pia Unione del Preziosissimo Sangue, oggi Unio
Sanguis Christi, che, insieme a Don Francesco Albertini, Don Gaspare aveva già
istituito nel 1808 a vantaggio dei fedeli sia in Italia che all’estero.
Manifestazioni soprannaturali
Segnato da fatiche e sofferenze non comuni, San Gaspare venne benedetto da Dio
con frequenti manifestazioni soprannaturali. Un giorno, per esempio, per
confortarlo dalle tribolazioni, mentre celebrava la Santa Messa, subito dopo la
consacrazione, gli apparve il Cielo dal quale scendeva una catena d’oro, che
passando nel calice, legava la sua anima per condurla alla gloria di Dio. Da
quel giorno il sacerdote soffrì ancor più, ma, contemporaneamente, si
intensificò la sua abnegazione per condurre alle anime i benefici del Sangue di
Gesù, e i frutti furono copiosi. Al suo passaggio si accendeva la Fede, si
intensificava la pietà cristiana, si convertivano le anime, gli odi si
raffreddavano, il malcostume si mutava in moralità cristiana. San Vincenzo
Strambi (1745-1824), che lo affiancò in alcune missioni di apostolato, lo
definí «terremoto spirituale», mentre le folle lo acclamavano «angelo di pace».
Lotta alla massoneria
Con straordinario coraggio affrontò la lotta accanita che gli mossero le
società segrete, in particolare la Massoneria. Ma nonostante le minacce e gli
attentati alla sua vita, non cessò mai di predicare a viso aperto contro tali
sette anticlericali, fucine di rabbioso laicismo ateo. San Gaspare fu in grado
di convertire intere logge massoniche e fu implacabile nel mettere in guardia
il popolo dalla propaganda satanica di questi gruppi liberali e proprio per
questo era noto come «martello dei settari». Ma l’Italia non era infestata
soltanto dalla Massoneria, c’era anche la piaga del brigantaggio, vera e
propria criminalità organizzata e presente anche nello Stato Pontificio. Pio
VII, Pio VIII (1761-1830), Pio IX avevano tentato di estirpare la malapianta,
ma senza successo. Leone XII (1760-1829), allora, dietro consiglio del
Cardinale Belisario Cristaldi (1764-1831), affidò la rischiosa impresa a Don
Gaspare, che, con le sole armi del crocifisso, della preghiera e della
misericordia evangelica, riuscí a ridurre la malavita nei dintorni di Roma,
portando pace e sicurezza fra gli abitanti.
Un Santo per tutti
Quando morí a Roma, il 28 dicembre 1837 in una stanza del Palazzo Orsini, San
Vincenzo Pallotti (1795-1850) vide la sua anima salire in alto, in forma di
stella luminosa, mentre Gesú le andava incontro. La fama della sua santità si
diffuse immediatamente, anche fuori dai confini italiani e in particolare in
Francia, grazie sia alla guarigione di Françoise de Maistre, figlia del
governatore di Nizza e nipote di Joseph de Maistre (1753-1821), sia all’opera
di Louis-Gaston de Ségur (1820-1881), che fu suo grande estimatore, sia a
quella di San Pierre-Julien Eymard (1811-1868), fondatore dei Sacerdoti e delle
Ancelle del Santissimo Sacramento. Beatificato da San Pio X il 18 dicembre 1904,
sarà canonizzato da Pio XII il 12 giugno 1954 in piazza San Pietro. Il suo
corpo riposa a Roma nella chiesa di Santa Maria in Trivio, affidata nel 1854
dal Beato Pio IX ai Missionari del Preziosissimo Sangue.
Autore: Cristina Siccardi
Nato a Roma il 6 gennaio
1786 da Antonio ed Annunziata Quartieroni, fin dai primi anni si fece notare
per una vita dedita alla preghiera e alla penitenza.
Completati gli studi presso il Collegio Romano, nel 1798 indossò l'abito talare
e si diede ad organizzare opere di assistenza spirituale e materiale a favore
dei bisognosi. Si deve a lui la rinascita dell'Opera di S. Galla, della quale
fu eletto direttore nel 1806. Ordinato sacerdote il 31 luglio 1808, intensificò
l'apostolato fra le classi popolari fondando il primo oratorio in S. Maria in
Pincis e specializzandosi nella evangelizzazione dei " barozzari ",
carrettieri e contadini della campagna romana, che avevano i loro depositi di
fieno nel Foro Romano, chiamato allora Campo Vaccino.
Per la Chiesa, intanto, correvano tempi duri: nella notte dal 5 al 6 luglio
1809 Pio VII fu fatto prigioniero e deportato. Il 13 giugno 1810 Gaspare
rifiutò il giuramento di fedeltà a Napoleone e venne condannato all'esilio e
poi al carcere, che sostenne con animo sereno per quattro anni. Tornato a Roma
nei primi mesi del 1814, dopo la caduta di Napoleone, mise le sue forze e la
sua vita al servizio del papa. Pio VII gli diede l'ordine di dedicarsi alle
missioni popolari per la restaurazione religiosa e morale.
Quale mezzo efficacissimo per promuovere la conversione dei peccatori, per
debellare lo spirito di empietà e di irreligione, scelse la devozione al Sangue
Preziosissimo di Gesú e ne divenne ardentissimo apostolo.
il 15 agosto 1815 fondò la Congregazione dei Missionari del Preziosissimo
Sangue, a cui si iscrissero uomini di grande santità, come il ven. servo di Dio
d. Giovanni Merlini, Giovanni Mastai Ferretti, il futuro Pio IX .
Nel 1834, inoltre diede inizio all'Istituto delle Suore Adoratrici del
Preziosissimo Sangue, coadiuvato dalla beata Maria De Mattias, che egli stesso
aveva chiamato a tale missione.
Sostenne con straordinario coraggio la lotta accanita che gli mossero le
società segrete, in particolare la massoneria. Ma nonostante le loro minacce e
gli attentati alla sua stessa vita, non cessò mai di predicare apertamente
contro tali sette, fucine di rabbioso laicismo ateo; convertí intere logge
massoniche e non si stancò di mettere in guardia il popolo contro la loro
propaganda satanica.
Ma un'altra piaga vessava lo Stato Pontificio, come, del resto, anche altre
regioni: il brigantaggio. Leone XII, dietro consiglio del card. Belisario
Cristaldi, inviò in mezzo a loro Gaspare, che con le sole armi del crocifisso e
della misericordia evangelica, riuscí a ridurre la terribile piaga nei dintorni
di Roma ed a riportare pace e sicurezza tra le popolazioni.
Morí a Roma il 28 dicembre 1837.
Fu beatificato da s. Pio X il 18 dicembre 1904 e canonizzato da Pio XII il 12
giugno 1954 in piazza S. Pietro. Il suo corpo riposa a Roma nella chiesa di S.
Maria in Trivio.
Patrono della città di Sonnino (LT), patria del Brigantaggio, che Gaspare salvò
dalla completa distruzione.
La sua data di culto per la Chiesa Universale è il 28 dicembre, mentre la sua
Congregazione lo ricorda in data 21 ottobre.
Per saperne di più:
Autore: Candido
Paglia
GASPARE Del Bufalo, santo. - Nacque a Roma
il 6 genn. 1786 da Antonio e da Annunziata Quartieroni nel popolare rione
Monti, dove il padre, discendente di un ramo cadetto dei marchesi Del Bufalo,
svolse i più disparati mestieri fino al 1787 quando passò al servizio dei
principi Altieri come cuoco e si trasferì con la famiglia nel palazzo
nobiliare.
La nuova residenza nel rione Pigna consentì a G. di
seguire la madre, donna molto pia, nelle pratiche devote presso la chiesa del
Gesù, sede storica dei gesuiti ormai soppressi, e di entrare in contatto con un
ambiente religioso fedele alla tradizione cattolica.
Dopo un breve periodo presso la scuola rionale di via
del Piè di marmo, frequentò i padri scolopi e si iscrisse al Collegio romano.
Nell'aprile 1800, ripristinato il potere pontificio dopo la Repubblica
giacobina, G. prese gli ordini minori. Frequentava le conferenze o le
conversazioni morali e scientifiche tenute dai lazzaristi (che avevano
sostituito la soppressa Compagnia di Gesù nella formazione del clero romano) e
degli ex gesuiti riuniti nella casa del Gesù (guadagnandosi la familiarità del
rettore Giovanni Marchetti, dal quale ottenne di far parte dell'Accademia
ecclesiastica da lui fondata).
Seguendo con profitto i corsi del Collegio romano e la
scuola di "validi oratori" di mons. Giovanni Baccolo, G. affinò, come
indicano le opere giovanili, cultura e tecniche della predicazione. Perseguiva
al contempo una rigida autodisciplina e un instancabile impegno nelle opere di
devozione e di carità: insegnava catechismo ai bambini e animava la liturgia
nella basilica di S. Marco sotto la direzione del curato Antonio Aquari,
esaminatore del clero presso il vicariato di Roma; recitava panegirici e
discorsi sacri nella chiesa di S. Orsola a Tor de' Specchi dove era attiva una
congregazione di preti secolari finalizzata sia al soccorso e alla formazione
culturale dei chierici poveri, sia alla diffusione di forme liturgiche
popolari.
Nominato dal vicariato segretario dell'Opera del
catechismo di S. Maria del Pianto alle porte del ghetto ebraico e, dal 1801,
esorcista e accolito della basilica lateranense, G. contribuì in modo
determinante alla fondazione di nuovi sodalizi, destinati ad avere un ruolo
fondamentale nella restaurazione religiosa della Roma ottocentesca:
l'Associazione giovanile clerico-laicale di S. Pudenziana, ispirata all'Opera
di s. Filippo Neri; l'Opera dei barrozzari, per il soccorso morale e materiale
dei carrettieri che, provenienti dai Castelli romani, vendevano il fieno in
piazza Montanara, luogo di lavoro e incontro dei lavoratori stagionali e
immigrati più miseri.
Nel 1806, dopo un lungo impegno presso gli ospedali
della Consolazione e dei "cento preti" (per i sacerdoti vecchi e
ammalati), l'ospizio di S. Galla e il rifugio di S. Balbina (per i ragazzi
"difficili"), G. venne chiamato a dirigere l'Opera di S. Galla; si
trattava di un ospizio romano di antica fondazione che, rilanciato nel XVIII
secolo e di nuovo caduto in rovina, veniva allora sviluppato per iniziativa del
cardinale Carlo Odescalchi quale polo di assistenza caritativa e di
aggregazione del laicato giovanile.
Nel marzo 1808, poche settimane dopo la seconda
occupazione di Roma da parte delle truppe francesi del generale S.-A.-F. Miollis
(2 febbraio), G. venne ordinato sacerdote. Prima del precipitare delle vicende
politiche e dell'annessione di parte dello Stato della Chiesa all'Impero
napoleonico (17 maggio 1809), G., coadiutore del parroco di S. Marco, istituì
un oratorio notturno a S. Maria in Vincis alle pendici del Campidoglio,
dedicato ancora ai lavoratori stagionali immigrati. Soprattutto, collaborò alla
fondazione dell'Arciconfraternita del Preziosissimo Sangue di S. Nicola in
Carcere con il canonico Francesco Albertini, poi vescovo della diocesi di
Terracina, Sezze e Piperno, che influenzò in modo determinante la sua
spiritualità, centrata sul "mistero del sangue di Cristo".
Rifiutato il giuramento di fedeltà all'imperatore, dal
giugno 1810 al febbraio 1814 G. venne deportato a Piacenza, poi a Bologna e,
successivamente, a Imola e Lugo. Molte tracce dell'epistolario indicano che gli
anni dell'esilio e la frequentazione, nel periodo bolognese, dell'Albertini,
anch'egli refrattario al giuramento, orientarono la vocazione di G. nel senso
dell'apostolato missionario.
Rientrato a Roma nel febbraio 1814, infatti, oltre a
riprendere il suo ufficio come canonico di S. Marco e l'impegno di
catechizzazione urbana, prese anche a collaborare all'attività missionaria
rurale della Santa Lega, detta anche Opera degli operai evangelici, fondata nel
1813 dal secolare Gaetano Bonanni. Abbandonata l'idea di entrare nella
ripristinata Compagnia di Gesù (a cui lo spingeva l'esempio del suo antico
protettore, il cardinale Odescalchi, che aveva deciso di abbandonare la porpora
per farsi gesuita), G. fu chiamato a svolgere le missioni per la restaurazione
morale e civile dello Stato della Chiesa. Iniziò così l'apostolato che lo
avrebbe portato in 22 anni a svolgere oltre 150 missioni popolari nei centri
urbani e nelle campagne dello Stato e centinaia di esercizi spirituali presso
conventi, monasteri e confraternite. Al contempo egli affinava il progetto
organizzativo e gli obiettivi spirituali di un nuovo istituto missionario,
progettato insieme con l'Albertini negli anni dell'esilio. La Congregazione dei
missionari del Preziosissimo Sangue nacque il 15 ag. 1815, inserendosi in quel
vasto movimento di nuove fondazioni religiose tese alla riscossa del
cattolicesimo contro la Rivoluzione, le sette e l'ateismo.
Nata sotto il segno della devozione del Preziosissimo
Sangue di Cristo - inteso quale forza primaria di conversione, "mistica
arma dei tempi" - la congregazione si adattava perfettamente alla
strategia della Chiesa romana per la restaurazione sociale, politica e della
pietà. Composta alla fondazione da soli quattro sacerdoti essa poteva contare
tuttavia sul nucleo di predicatori raccolti intorno al Bonanni, su potenti
protettori, come monsignor Belisario Cristaldi (allora uditore concistoriale e
poi tesoriere generale) e sulla straordinaria abilità oratoria del fondatore.
Nel novembre 1814 Pio VII concesse ai missionari una somma annua di 300 scudi e
una sede, la chiesa e convento di S. Felice, un antico complesso monastico tra
i monti di Giano, presso Spoleto.
L'attività di G. e dei suoi compagni - sempre più
organica alla strategia di rievangelizzazione perseguita dalla Chiesa romana -
si orientò negli anni successivi sia in direzione delle missioni popolari nelle
aree, specie della Romagna e delle Marche, a rischio di diffusione massonica e
carbonara, sia nel rilancio dell'Arciconfraternita romana del Preziosissimo
Sangue.
Ispirato al vasto patrimonio, specie gesuitico, delle
missioni controriformistiche, il metodo di G. attingeva anche - sia per la centralità
cristologica, sia per le pratiche ausiliarie della missione - ai tre grandi
predicatori del Settecento italiano: Leonardo da Porto Maurizio, Alfonso Maria
de' Liguori e Paolo della Croce (Metodo delle sante missioni…, Roma 1819; 2ª
ed. riveduta ibid. 1835). Le missioni di G. erano soprattutto improntate alla
penitenza e alla dura correzione dei peccati e dei "pericoli dei
tempi"; l'apparato scenico e la forza oratoria vi rivestivano parte
essenziale, con il ricorso al teschio, al bacio delle piaghe del Crocifisso, al
suono delle campane a morto durante la predica centrale, con il rogo pubblico
dei libri proibiti, la consegna e la distruzione delle armi.
Sebbene tali metodi segnati dagli eccessi procurassero
spesso a G. feroci critiche - come quelle espresse dal Giornale
ragionato sulla missione di Camerino del giugno 1819 - essi si rivelavano
comunque adatti alla strategia della Curia romana. Egli perciò venne indicato
come il protagonista ideale del progetto per la restaurazione morale e
materiale della provincia pontificia di Marittima e Campagna stilato da mons.
Cristaldi e approvato da Pio VII nell'ottobre 1821. Gli fu affidata quindi la
"missione tra i lupi del monte" a Sonnino, a Vallecorsa e negli altri
centri di un brigantaggio dalle forti radici sociali e dalla grande
pericolosità eversiva; fondate tre case dell'Istituto in quella depressa
provincia pontificia, G. - che frattanto, con Maria de Mattias, stava
progettando l'Istituto delle suore adoratrici del Preziosissimo Sangue -
continuò il suo apostolato pressoché esclusivo in quell'area fino a tutto il
1825.
Frattanto, con l'elezione del nuovo pontefice Leone
XII, la posizione di G. nella Curia romana si era indebolita; pesanti critiche
al suo operato trovavano ora spazio e credibilità: fu privato di alcune facoltà
per il ministero e soprattutto del diritto di dedicare il proprio istituto al
Preziosissimo Sangue. Anche Pio VIII e Gregorio XVI mostrarono una certa
diffidenza verso il nuovo istituto, tagliando e talora bloccando le risorse finanziarie
e contrastando ancora il titolo della congregazione e il varo delle Regole,
che furono approvate soltanto nel 1841, dopo la morte del fondatore.
Tuttavia l'indefesso apostolato, i metodi di grande
effetto, la varietà di pratiche devote offerte a tutti i ceti sociali (come la
Congregazione del ceto primario e quella per i contadini, il ristretto di S.
Francesco Saverio per i coadiutori dei missionari, quello dell'Immacolata
Concezione e di S. Luigi Gonzaga per i giovanetti, i ristretti delle figlie di
Maria per le giovani e quello delle sorelle della Carità per vedove e
maritate), l'eco di conversioni e guarigioni prodigiose avevano ormai costruito
intorno alla figura di G. un'immensa devozione popolare, ancora oggi viva
specie tra gli strati rurali dell'Italia centrale.
G. morì a Roma il 28 dic. 1837.
I funerali furono celebrati nella chiesa di S. Angelo
in Pescheria e, successivamente, con grande partecipazione popolare ad Albano
nella sede dell'Istituto dove venne sepolto; dal 1861 le spoglie vennero
traslate nell'oratorio romano di S. Maria in Trivio. La beatificazione,
decretata il 24 giugno 1904 da Pio X, venne celebrata solennemente nella
basilica di S. Pietro il 18 dicembre; la canonizzazione fu proclamata da Pio
XII il 24 giugno 1954.
Gli scritti originali di G. sono conservati a Roma
nell'Archivio generale della Congregazione dei missionari del Preziosissimo
Sangue in 23 volumi manoscritti, così divisi: I-XI, XV-XIX, Lettere varie
del fondatore; XII, Regolamenti; XIII, Scritti spirituali; XIV, Autografi
vari del fondatore; XX-XXIII, Scritti scolastici. Sono stati
recentemente editi gli Scritti spirituali, a cura di B. Conti, I-II, Roma
1995-96.
Fonti e Bibl.: Archivio segreto Vaticano, Congr.
riti, Processus, vv. 151-164, 3765, 5374-5378; Epistolario di S. G.
D.B., a cura di B. Conti, I-X, Roma 1986-93; D.A. Rey, Il Divin Sangue
negli scritti del b. G. D.B., Roma 1942 (manoscritta e dattiloscritta); B.
Conti, S. G. apostolo del Sangue di Cristo, Roma 1978; G. D. Bufalo.
Il venerabile mio zio. Deposizioni di Paolina e Luigia Del Bufalo al
processo ordinario di Albano per la beatificazione e canonizzazione…, a cura di
B. Conti, Roma 1991; Il metodo delle missioni al popolo secondo S. G.
D.B.…, a cura di B. Conti, Roma 1991; G. D.B. conosciuto da vicino. Deposizioni
di Vincenzo Severini, Giovanni Menicucci, Bartolomeo Panzini ai processi per la
beatificazione e canonizzazione…, a cura di B. Conti, Roma 1992; G. D.
Bufalo. Un santo scruta un santo. Deposizione del ven. Giovanni Merlini…,
Roma-Albano 1994; N. Spezzati, G. D.B. nella Restaurazione
post-napoleonica, Roma 1974; G. Papasogli, Vita e tempi di s. G. D.B.,
Roma 1977; S. G. in Campagna e Marittima…, Atti del Convegno (… 1985),
Roma 1986; S. G. e Piacenza nell'età napoleonica. Atti del Convegno di
studi (… 1986), Piacenza 1987; A. Santelli, Vita del servo di Dio G. D.B.
missionario apostolico, Roma 1992; M. Spinelli, Vita di G. D.
Bufalo. Senza voltarsi indietro, Roma 1996.
SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/santo-gasparedel-bufalo_(Dizionario-Biografico)
Statua di San Gaspare
del Bufalo, Collegio dei missionari del Preziosissimo Sangue, Roma
SAN GASPARE DEL BUFALO
Nato a Roma il 6
gennaio 1786 da Antonio ed Annunziata Quartieroni, fin dai primi anni si fece
notare per una vita dedita alla preghiera e alla penitenza e per segni non
dubbi della chiamata alla vita religiosa.
Tentò anche di fuggire di casa per recarsi ad evangelizzare i pagani, sognando
la gloria del martirio.
Completati gli studi presso il Collegio Romano che in quei tempi, data la
soppressione della Compagnia di Gesú, era diretto dal clero secolare, nel 1798
indossò l'abito talare e si diede ad organizzare opere di assistenza spirituale
e materiale a favore dei bisognosi. Si deve a lui la rinascita dell'Opera di
San Galla, della quale fu eletto direttore nel 1806. Ordinato sacerdote il 31
luglio 1808, intensificò l'apostolato fra le classi popolari fondando il primo
oratorio in S. Maria in Pincis e specializzandosi nella evangelizzazione dei
"barozzari", carrettieri e contadini della campagna romana, che
avevano i loro depositi di fieno nel Foro Romano, chiamato allora Campo
Vaccino.
Per la Chiesa, intanto, correvano tempi duri: nella notte dal 5 al 6 luglio
1809 Pio VII fu fatto prigioniero e deportato. Il 13 giugno 1810 Gaspare
rifiutò il giuramento di fedeltà a Napoleone e venne condannato all'esilio e
poi al carcere, che sostenne con animo sereno per quattro anni. Tornato a Roma
nei primi mesi del 1814, dopo la caduta di Napoleone, mise le sue forze e la
sua vita al servizio del papa. Pio VII gli diede l'ordine di dedicarsi alle
missioni popolari per la restaurazione religiosa e morale dell'Italia e Gaspare
abbandonò la città, la famiglia ed ogni altro suo progetto per dedicarsi
totalmente al ministero assegnatogli, al quale attese per tutto il resto della
sua vita, con zelo instancabile.
Quale mezzo efficacissimo per promuovere la conversione dei peccatori, per
debellare lo spirito di empietà e di irreligione, scelse la devozione al Sangue
Preziosissimo di Gesú e ne divenne ardentissimo apostolo. Si attuava cosí la
predizione fatta dalla pia religiosa suor Agnese del Verbo Incarnato nel 1810,
da lei confidata al suo direttore spirituale, Francesco Albertini, in seguito
direttore di Gaspare e suo compagno di prigionia secondo cui, in tempi
calamitosi per la Chiesa sarebbe sorto uno zelante sacerdote il quale avrebbe
scosso i popoli dalla indifferenza mediante la devozione al Prezioso Sangue,
del quale egli sarebbe stato la "tromba".
Per meglio raggiungere il suo nobile intento, il 15 agosto 1815 fondò la
Congregazione dei Missionari del Preziosissimo Sangue, a cui si iscrissero
uomini di grande santità, come il ven. servo di Dio don Giovanni Merlini,
Giovanni Mastai Ferretti, il futuro Pio IX, Biagio Valentini, Vincenzo Tani ed
altri ancora, morti in concetto di santità.
Nel 1834, inoltre diede inizio all'Istituto delle Suore Adoratrici del
Preziosissimo Sangue, coadiuvato dalla beata Maria De Mattias, che egli stesso
aveva chiamato a tale missione.
Le due famiglie religiose trovarono il terreno fecondatore nella Pia Unione del
Preziosissimo Sangue, oggi Unio Sanguis Christi, che insieme con Francesco
Albertini, Gaspare aveva istituito fin dal 1808, a vantaggio di tutti i fedeli
e che si era propagata in Italia e in altre nazioni. L'apostolato di Gaspare
segnato da fatiche e sofferenze non comuni, benedetto da Dio con frequenti
manifestazioni soprannaturali, fu di enorme efficacia. Al suo passaggio
fiorivano la fede e la pietà cristiana, cessavano gli odii e il malcostume, si
verificavano strepitose conversioni. S. Vincenzo Strambi, che gli fu compagno
in qualche missione, lo definí "terremoto spirituale"; le masse lo
acclamavano "angelo di pace". Sostenne con straordinario coraggio la
lotta accanita che gli mossero le società segrete, in particolare la
massoneria. Ma nonostante le loro minacce e gli attentati alla sua stessa vita,
non cessò mai di predicare apertamente contro tali sette, fucine di rabbioso
laicismo ateo; convertí intere logge massoniche e non si stancò di mettere in
guardia il popolo contro la loro propaganda satanica. Per questo era chiamato
col titolo glorioso di "martello dei settari". Ma un'altra piaga
vessava lo Stato Pontificio, come, del resto, anche altre regioni: il
brigantaggio. Sorto all'inizio come reazione all'occupazione francese, al fisco e alla
leva obbligatoria, degenerò presto in vera delinquenza organizzata. Orde di malviventi si diedero a rapine, a vendette e a
violenze, calando dai loro sicuri rifugi sui monti. Pio VII e poi i suoi
successori Pio VIII e Leone XII avevano tentato di estirparne la piaga, ma
senza successo. Leone XII, allora, dietro consiglio del card. Belisario
Cristaldi, affidò la rischiosa impresa a Gaspare, che, con le sole armi del
crocifisso e della misericordia evangelica, riuscí a ridurre la terribile piaga
nei dintorni di Roma ed a riportare pace e sicurezza tra le popolazioni. Morí a
Roma il 28 dicembre 1837, in una stanza del palazzo Orsini sopra il Teatro di
Marcello. S. Vincenzo Pallotti vide la sua anima salire al cielo in forma di
stella luminosa e Gesú venirle incontro.
La fama della sua santità si diffuse subito anche fuori d'Italia specialmente in
Francia, sia per la guarigione di Francesca De Maistre, figlia del governatore
di Nizza e nipote di Giuseppe De Maistre, sia per opera di Gastone de Ségur,
che lo fece conoscere con la parola e gli scritti e di Pietro Giuliano Evmard,
fondatore dei Sacerdoti e delle Ancelle del S.mo Sacramento, che esortava
pressantemente ad invocare Gaspare quale apostolo della devozione al Sangue
Preziosissimo di Gesú.
Fu
beatificato da s. Pio X il 18 dicembre 1904 e canonizzato da Pio XII il 12
giugno 1954 in piazza S. Pietro. Il suo corpo riposa a Roma nella chiesa di S.
Maria in Trivio. Giovanni XXIII, nel discorso tenuto in S. Pietro il 31 gennaio
1960 per la chiusura del sinodo romano, ha definito Gaspare: «Gloria tutta
splendente del clero romano, che fu il vero e piú grande apostolo della
devozione al Preziosissimo Sangue di Gesú nel mondo».
[Testo e immagine inviati da Candido Paglia]
Il
corpo di Gaspare del Bufalo, già inumato ad Albano, si venera nella seconda
cappella a sinistra, in un sarcofago dorato, nella chiesa di S. Maria in Trivio
a Roma.
[
Tratto dall'opera
«Reliquie
Insigni e "Corpi Santi" a Roma» di Giovanni Sicari ]
Per approfondimenti:
San Gaspare del
Bufalo