Beato Giovanni
Nepomuceno Tschiderer Von Gleifheim
Johann Nepomuk von Tschiderer,
Lithographie von F. Dewerth
Bienheureux Jean
Népomucène de Tschiderer von Gleifheim
Évêque de Trente (+ 1860)
Jean Népomucène de
Tschiderer von Gleifheim
Né en 1777 à Bolzano où il fut ordonné prêtre le 27 juillet 1800 dans cette
zone frontalière très disputée... "l'Evêque Jean Népomucène de Tschiderer
est l'homme qui franchit des frontières" (Jean-Paul II). Nommé évêque de
Trente en 1835, il respecte la diversité de ses diocésains tout en encourageant
l'unité. Sa probité dans ses responsabilités en évitant les compromis, son
humilité lui donnant le courage, sa charité envers les démunis et sa foi au
Seigneur en firent un exemple.
Sur son acte de décès fut écrit "il aima Trente et fut l'amour des
trentains"
Sur le site du Vatican, le 30 avril 1995, Messe de Béatification du Serviteur
de Dieu Monseigneur Jean Népomucène de Tschiderer à Trente [Italien]
À Trente en Vénétie, l'an 1860, le bienheureux Jean-Népomucène De Tschiderer,
évêque. Il gouverna son Église avec une ardeur de foi tout évangélique et avec
douceur et, à une période d'affliction, il donna un admirable témoignage
d'amour pour son peuple.
Martyrologe romain
Il aima Trente et fut
aimé des Tridentins
Un modèle de saint évêque
DÉCEMBRE 03, 2013 00:00ANITA BOURDINÉCRITURE
SAINTE, THÉOLOGIE
Le martyrologe romain
fait aujourd’hui mémoire d’un bienheureux évêque italien, de Trente, la ville
du fameux concile du XVIe s.: Jean-Népomucène de Tschiderer von Gleifheim
(1777-1860). C’est un modèle d’évêque. On a dit de lui: « Il aima Trente
et fut aimé des Tridentins ».
Né dans une famille de
sept enfants du Tyrol italien, il étudia la théologie dans sa ville natale,
Bolzano, et en Autriche, à Innsbrück, puis il reçut l’ordination sacerdotale en
1800, à Trente.
De Rome, il revint avec
un doctorat en théologie morale et pastorale qui lui permit d’enseigner au
séminaire. Il était en même temps curé dans des vallées reculées, à Szarnthal
puis à Méran.
En 1826, il fut nommé
chanoine du chapitre cathédral de Trente et pro-vicaire. Le pouvoir temporel
assignait encore les sièges, Trente était autrichienne alors, et c’est François
Ier d’Autriche qui le nomma évêque de Trente: il reçut l’ordination épiscopale
en 1832.
Dès lors, il entreprit la
restauration spirituelle et pastorale du diocèse, à commencer par le séminaire,
appelé d’après son nom le « Joanneum ». Sur sa fortune personnelle,
il fit construire églises, bibliothèques, et institutions charitables, en
particulier pour les personnes sourdes ou aveugles.
Deux épidémies de choléra
frappèrent la région : l’évêque se dévoua au chevet des victimes. Pour les
malades et les pauvres, il se dépouilla de tout, et il remit son âme à Dieu le
3 décembre 1860.
DÉCEMBRE 03, 2013 00:00ÉCRITURE
SAINTE, THÉOLOGIE
About Anita Bourdin
Journaliste accréditée au Vatican depuis 1995. A lancé Zenit en français en janvier 1999. Correspondante à Rome de Radio Espérance. Formation: journalisme (IJRS, Bruxelles), théologie biblique (PUG, Rome), lettres classiques (Paris IV, Sorbonne).
SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/il-aima-trente-et-fut-aime-des-tridentins/
Trento,
chiesa del Redentore - Affreschi - Beato Giovanni
Nepomuceno Tschiderer Von Gleifheim con in mano la chiesa del Redentore
Trento
(Italy), Redeemer church - Frescos - Johann Nepomuk von Tschiderer holding the
Redeemer church
Bienheureux Jean
Népomucène TSCHIDERER VON GLEIFHEIM
Nom: DE TSCHIDERER VON
GLEIFHEIM
Prénom: Jean Népomucène
(Giovanni)
Pays: Autriche - Italie
Naissance:
15.04.1777 à Bolzano
Mort:
03.12.1860 à Trente
Etat: Evêque
Note: Prêtre le
27.07.1800. Evêque auxiliaire de Bressanone le 24.02.1832. Archevêque de Trente
le 15.07.1834.
Béatification:
30.04.1995 à Trente par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 3 décembre
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1995 n.19 p.4
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1995 n. p.538
Notice
Giovanni (Jean
Népomucène) TSCHIDERER VON GLEIFHEIM naît en 1777 à Bolzano (ou Bozen, ville
autrichienne à l'époque) de Joseph Joachim, percepteur général du Tyrol, et de
Catherine de Giovanelli. Il est le cinquième de sept frères. Dans son enfance,
il a des problèmes de prononciation et il lui restera à l'âge adulte un léger
bégaiement. Après sa scolarité à Bolzano et à Innsbruck, il fait des études
théologiques à Innsbruck de 1794 à 1798 et il est ordonné prêtre le 27 juillet
1800 à Bolzano. Il exercera son apostolat dans sa région d'origine parmi les
croyants de langue allemande (diocèses de Bolzano-Bressanone, Innsbruck et
Feldkirch) ainsi que dans les parties de langue allemande du diocèse de Trente:
Il est d'abord vicaire, puis à partir de 1807, professeur de théologie au
séminaire de Trente. En 1810, il est curé d'une paroisse importante. (En cette
époque napoléonienne, le Tyrol et le Trentin sont passés sous domination de la
Bavière ; revenus dans le giron de l'Autriche en 1815, cette région sera
attribuée à l'Italie après la Première guerre mondiale, faisant partie, avec
Bolzano, de la Région du Trentin-Haut-Adige.) Zone frontalière donc, région
disputée, et même encore troublée parfois de nos jours. Mais "l'Evêque
Jean Népomucène de Tschiderer est l'homme qui franchit des frontières"
(J.P.II) Le 24 février 1832, il est nommé auxiliaire de l'évêque de Bressanone,
pour la province du Vorarlberg. Il reçoit la consécration épiscopale à
Innsbruck le 20 mai suivant. En 1834 l’évêque de Trente est transféré à
l'archevêché de Léopoli (Léopoli, ou Lviv, en Ukraine, faisait alors partie de
l'empire autrichien). Il propose Mgr de Tschiderer pour le remplacer. Le 15
juillet 1834 l'empereur François 1er le nomme évêque de Trente, nomination
ratifiée par le pape Grégoire XVI le 19 décembre suivant. Le nouvel archevêque
arrive dans sa ville le 1er mai 1835. Dans cette région du cœur de
l'Europe, il respecte la diversité de chacun (condition sociale, langue,
mentalité); il conserve les identités, tout en favorisant l'unité. Il veille
aussi aux vocations comme le rappelle encore le séminaire "Johanneum"
qui porte son nom. Il assume les lourdes responsabilités de ses ministères
variés en fuyant les compromis et sans chercher les honneurs et le confort. Il
vainc la peur des hommes pour se consacrer totalement à l'Evangile. Son courage
ne peut venir que de l'humilité, car conscient de ses propres insuffisances, il
jette ses filets en faisant confiance au Seigneur rencontré quotidiennement
dans la prière. Il continue l'action charitable envers les pauvres qu'il a
toujours menée jusque là. Il soutient l'Institut pour les sourds-muets de
Trente. Il fait de nombreuses visites pastorales dans ce diocèse montagneux et
très étendu. Il meurt en 1860. Dans cette ville, Jean-Paul II le béatifiera en
1995 et déclarera dans son homélie: "L'Evêque Jean Népomucène reçut de
Dieu, dans des proportions extraordinaires, le don de l'amour (...) Sur son
acte de décès, il fut écrit :"Il aima Trente et fut l'amour des
Trentains".
Bienheureux Jean
Népomucène de Tschiderer von Gleifheim évêque de Trente (+ 1860)
Né en 1777 à Bolzano où
il fut ordonné prêtre le 27 juillet 1800 dans cette zone frontalière très
disputée... "l'Evêque Jean Népomucène de Tschiderer est l'homme qui
franchit des frontières" (Jean-Paul II). Nommé évêque de Trente en 1835,
il respecte la diversité de ses diocésains tout en encourageant l'unité. Sa
probité dans ses responsabilités en évitant les compromis, son humilité lui
donnant le courage, sa charité envers les démunis et sa foi au Seigneur en
firent un exemple.
Sur son acte de décès fut écrit "il aima Trente et fut l'amour des
trentains"
Sur le site du Vatican,
le 30 avril 1995, Messe de Béatification du Serviteur de Dieu Monseigneur Jean
Népomucène de Tschiderer à Trente [Italien]
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/1995/documents/hf_jp-ii_hom_19950430_trento_it.html
À Trente en Vénétie, l’an 1860, le bienheureux Jean-Népomucène De Tschiderer,
évêque. Il gouverna son Église avec une ardeur de foi tout évangélique et avec
douceur et, à une période d’affliction, il donna un admirable témoignage
d’amour pour son peuple.
SOURCE : http://jubilatedeo.centerblog.net/6574928-Les-saints-du-jour-vendredi-03-Decembre
JEAN NÉPOMUCÈNE TSCHEDERER VON GLEIFHEIM
Évêque, Bienheureux
1777-1860
Giovanni (Jean
Népomucène) Tschederer von Gleifheim naît en 1777 à Bolzano (ou Bozen, ville
autrichienne à l'époque) de Joseph Joachim, percepteur général du Tyrol, et de
Catherine de Giovanelli. Il est le cinquième de sept frères. Dans son
enfance, il a des problèmes de prononciation et il lui restera à l'âge adulte
un léger bégaiement. Après sa scolarité à Bolzano et à Innsbruck, il fait des
études théologiques à Innsbruck de 1794 à 1798 et il est ordonné prêtre le 27
juillet 1800 à Bolzano. Il exercera son apostolat dans sa région d'origine
parmi les croyants de langue allemande (diocèses de Bolzano-Bressanone,
Innsbruck et Feldkirch) ainsi que dans les parties de langue allemande du
diocèse de Trente : Il est d'abord vicaire, puis à partir de 1807, professeur
de théologie au séminaire de Trente. En 1810, il est curé d'une paroisse
importante. (En cette époque napoléonienne, le Tyrol et le Trentin sont passés
sous domination de la Bavière ; revenus dans le giron de l'Autriche en
1815, cette région sera attribuée à l'Italie après la Première guerre mondiale,
faisant partie, avec Bolzano, de la Région du Trentin-Haut-Adige.) Zone
frontalière donc, région disputée, et même encore troublée parfois de nos
jours.
Mais “l'Évêque Jean
Népomucène de Tschiderer est l'homme qui franchit des frontières” (J.P.II) Le
24 février 1832, il est nommé auxiliaire de l'évêque de Bressanone, pour la
province du Vorarlberg. Il reçoit la consécration épiscopale à Innsbruck le 20
mai suivant. En 1834 l’évêque de Trente est transféré à l'archevêché de Léopoli
(Léopoli, ou Lviv, en Ukraine, faisait alors partie de l'empire autrichien). Il
propose Mgr de Tschiderer pour le remplacer. Le 15 juillet 1834 l'empereur
François 1er le nomme évêque de Trente, nomination ratifiée par le pape Grégoire
XVI le 19 décembre suivant. Le nouvel archevêque arrive dans sa ville le 1er mai
1835. Dans cette région du cœur de l'Europe, il respecte la diversité de chacun
(condition sociale, langue, mentalité) ; il conserve les identités, tout
en favorisant l'unité. Il veille aussi aux vocations comme le rappelle encore
le séminaire “Johanneum” qui porte son nom. Il assume les lourdes
responsabilités de ses ministères variés en fuyant les compromis et sans
chercher les honneurs et le confort. Il vainc la peur des hommes pour se
consacrer totalement à l'Évangile. Son courage ne peut venir que de l'humilité,
car conscient de ses propres insuffisances, il jette ses filets en faisant
confiance au Seigneur rencontré quotidiennement dans la prière. Il continue l'action
charitable envers les pauvres qu'il a toujours menée jusque-là. Il soutient
l'Institut pour les sourds-muets de Trente. Il fait de nombreuses visites
pastorales dans ce diocèse montagneux et très étendu. Il meurt en 1860. Dans
cette ville, Jean-Paul II le béatifiera en 1995 et déclarera dans son
homélie : « L'Évêque Jean Népomucène reçut de Dieu, dans des
proportions extraordinaires, le don de l'amour (...) Sur son acte de décès, il
fut écrit : “Il aima Trente et fut l'amour des Trentains” ».
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/
SOURCE ` http://nouvl.evangelisation.free.fr/jean_nepomucene_von_gleifheim.htm
Beato Giovanni
Nepomuceno Tschiderer Von Gleifheim
Johann
Nepomuk von Tschiderer 1777-1869)
Fürsterzbischo
von Brixen. Lithographie von Eduard Kaiser, 1858.
Blessed Johann
Nepomuk von Tschiderer
Also
known as
Johann Nepomuk von
Tschiderer zu Gleifheim
John Nepomuk von
Tschiderer
Profile
Son of Joseph Joachim and
Caterina de Giovanelli. Received his secondary education from
the Franciscans.
Moved with his family to Innsbruck, Austria in 1792 where
he studied philosophy and theology at
the university. Ordained on 27
July 1800.
Though he was not a Benedictine,
Johann spent a life exemplifying their motto of “Prayer and Work.” He was priest to
several Tirolean mountain parishes,
a professor at
the theological seminary of Trent, Italy and school dean in
Sarentino and Merano. Recalled in 1827 to Trent as
a member of the Chapter of Saint Vigilius’ Cathedral.
Pro-Vicar General of the diocese.
Auxiliary Bishop of Bressanone for
Vorarlberg in 1832. Bishop in Innsbruck, Austria on 20
May 1832.
Johann never let his
administrative duties overshadow his pastoral ones, and he spent much of his
time preaching, writing, teaching as
a catechist,
reviving home missions,
helping the poor and sick,
conducting Mass,
hearing confessions,
and administering the sacraments of Confirmation and
Holy Orders, sometimes to candidates from other dioceses whose bishops were
not available. He supervised building and restoration of over 60 churches,
maintained good relations with priests,
providing for their ongoing formation, promoted Christian education of boys and girls by
those in religious
life, supported seminarians,
insured seminary teachings were
strictly orthodox, helped found an institute for the hearing and speech
impaired, and managed to pray the Rosary each
day.
He worked with, and
provided funding for the care of victims of the cholera epidemics
of 1836 and 1855,
and in the war of 1859.
He intervened to prevent the 20
March 1848 Uprising from
becoming a blood-bath. He worked to overcome the obstacles between Church and
State that were created by contemporary legislation. Late in life he planned
a pilgrimage to Rome for
the proclamation of the dogma of
the Immaculate
Conception, but illness and
then death prevented
it.
Born
15
April 1777 at Bolzano, diocese of Trent, Italy
3
December 1860 at Trent, Italy of
natural causes
29
April 1995 by Pope John
Paul II
beatification miracles include
the healing of blindness of
a 4-year-old in 1867,
and the 1871 cure of
a young priest who
was on his death-bed with tuberculosis
Additional
Information
Catholic
Encyclopedia, by Joseph Lins
Holiness
of the Church, by Father Francis
Breymann, SJ
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Johann Nepomuk
von Tschiderer“. CatholicSaints.Info. 4 July 2023. Web. 21 June 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-johann-nepomuk-von-tschiderer/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-johann-nepomuk-von-tschiderer/
Johann Nepomuk von
Tschiderer zu Gleifheim
Bishop of Trent,
b. at Bozen, 15 Feb., 1777; d. at Trent,
3 Dec., 1860. He sprang from a family that
had emigrated from
the Grisons to the Tyrol in 1529 and to which the Emperor Ferdinand III had
given a patent of nobility in 1620. Johann Nepomuk wasordained priest,
27 July, 1800, by Emmanuel Count von Thun, Bishop of Trent.
After spending two years as an assistant priest,
he went for further training to Rome,
where he was appointed notary Apostolic. After his return he took up pastoral
work again in the German part of the Diocese
of Trent, and was later professor of moral and pastoral theology at the
episcopal seminary at Trent.
In 1810 he became parish priest at
Sarnthal, and in 1819 at Meran. Wherever he went he gained a lasting reputation
by his zeal and
charitableness. In 1826 Prince-Bishop Luschin appointed him cathedral canon
and pro-vicar at Trent;
in 1832 Prince-Bishop
Galuraof Brixen selected
him as Bishop of
Heliopolis and Vicar-General for
Vorarlberg. In 1834 the Emperor Francis I nominated him Prince-Bishop of Trent and
on 5 May, 1835, he entered upon his office. During the twenty-five years of his
administration he was distinguished for the exercise of virtue and charity, and
for intense zeal in
the fulfilment of the duties of
his episcopal office. He was exceedingly simple and abstinent in his personal
habits. On the other hand he loved splendour
when it concerned the decoration of his cathedral,
the procuring of ecclesiastical vestments,
and the ornamentation of the churches. He devoted a considerable part of his
revenues to the building of churches, and to the purchase of good books for the
parsonages and chaplains' houses.
His charity to the poor and sick was carried so far that he was often left
without a penny, because he had given away everything he had. Twice the cholera
raged in his diocese and
on these occasions he set his clergy a
shining example of Christian
courage. He left his propertyto
the institution for the deaf and dumb at Trent and
to the seminary for
students that he had founded, and that was named after him the Joanneum.
Directly after his death he was honoured as
a saint; the process for his beatification is
now in progress.
Sources
Mitteilungen über das
Leben des . . . J. N. Tschiderer (Bozen, 1876); TAIT, Leben des
ehrwürdigen Dieners Gottes Johann Nepomuk von Tschiderer. Nach den
Prozessakten und beglaubigten Urkunden (2 vols., Venice, 1904), Ger. tr.
SCHLEGEL (Trent, 1908).
Lins,
Joseph. "Johann Nepomuk von Tschiderer zu Gleifheim." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 15. New York: Robert Appleton
Company, 1912. 2 Dec.
2019 <http://www.newadvent.org/cathen/15079b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Vivek Gilbert John Fernandez. Dedicated
to charitable and humble priests of the Catholic Church.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/15079b.htm
Beato Giovanni
Nepomuceno Tschiderer Von Gleifheim.Trento, chiesa del Redentore - Targa
Trento
(Italy), Redeemer church - Plaque
Holiness
of the Church in the Nineteeth Century – John Nepomucene von Tschiderer
The little Tyrolese city
of Trent, renowned in the history of the Church, beheld upon its episcopal
throne at the third centenary of the Council to which it gives its name, a man
possessed of that full perfection which the same Council demands of a successor
of the apostles – John Nepomucene von Tschiderer. The earlier years of this
holy prince-bishop, who was born on 15
April 1777,
of an ancient and noble family of Bozen, fell within the sad times of the
so-called “Eclaircissement,” which misrepresented altogether the true character
of the Church and despoiled so many young people of the jewels of innocence and
faith. But the watchful solicitude of a pious mother and the wise guidance of
an experienced confessor preserved both virtues with untarnished splendor to
the young von Tschiderer. After completing the Latin classes conducted by the
Franciscans in Bozen, the boy, who had not yet reached his sixteenth year,
went, for his philosophy, to Innsbruck, where only “liberal” professors were
then tolerated. But the zealous Minorite, Father Herculan Oberrauch, one of the
foremost moral theologians of
the day, understood in his masterly fashion how to attract the Innsbruck
students to himself, to direct them in their many difficulties, and to guide
them into the right pathway. His influence against the “liberals” was so great
that the director of the General Seminary was not able to counteract it except
by forbidding his students from having inter course with Father Oberrauch. The
means which the latter regularly employed was nothing else than the frequent
use of the sacraments. He wrote these impressive words: “Among the thousands of
young men whom I directed I do not know of even one whom I saved uncorrupted
unless he went to Holy Communion every two weeks; and the numerous others, whom
I could not save, nearly all had to ascribe their fall to the neglect of the
sacraments. I am quite sure of it.” Tschiderer entrusted himself to the
direction of this experienced priest, to whom every week he manifested the
state of his soul in the sacrament of Penance. With this good priest as
his guide, the young man made the choice of his state of life and until the
death of Father Oberrauch in 1808 there was between the two a most intimate
correspondence. John von Tschiderer stood in the highest repute amongst his
fellow-students for the angelic purity of his morals. Many of them used to call
him “Saint Aloysius.” His engaging appearance and friendly nature attracted many
to him; but he avoided most carefully every too intimate familiarity. Twice
when temptation approached him he fled at once, following that admirable
counsel of Saint Philip Neri: “In a combat of this sort it is the feet that
gain the victory, and one is the better off the faster he runs away.” The
liberal teachings of his professors and “the frivolous, malicious, and most
worldly treatment of Church history,” as says his biographer, did not have any
influence on his love and enthusiasm for the Church. On the contrary it was
just this that aroused him to opposition and grace, that plainly worked in him,
led him easily to recognize the perverseness of the whole tendency of the
“Liberal Movement.”
On 27 July 1800,
Tschiderer was raised to the priesthood. After devoting a short time to the
care of souls, he spent a year and a half in Rome making further studies; after
which he returned to the duties of assistant priest until, in 1807, he was
called to the chair of moral theology in the Lyceum of Trent. In 1810 he was
again engaged in the care of souls as parish priest of Sarntheim and in 1819 as
parish priest of Meran. In 1826 he received a canonry in Trent; became
auxiliary bishop of Vorarlberg, with his see at Feldkirch, in 1832; and was
made prince-bishop of Trent in 1834. Two virtues were especially prominent in
this servant of God; namely, generosity and humility. Whatever he possessed
belonged to the poor. He could not see any misery without relieving it. He did
not wait until his help was asked, but of his own accord whenever time
permitted he searched for those who might be in distress. Many thought it the
greatest miracle of his life that he had always something to give. His own
manner of life was as simple as possible, so poor, in fact, that others
remonstrated with him on the matter. Charitable persons knew how well he
disposed of their gifts and therefore his fountain never ran dry. Even during
his lifetime it was said playfully: “When he is canonized he will be called
John the Almsgiver.” Some of his relatives, not at all pleased with such
liberality, would have been glad to have had him placed under guardianship. A
couple of works of art were all he left them at his death.
Humility made the holy
bishop the servant of all. Considerations of self were foreign to him. Toward
all, especially to the common people, he was condescension and friendliness
itself. “The lowlier the person, the more friendly and familiar was the dean
with him,” says a witness of his labors in Sarntheim. When bishop he treated
the simplest priest with such politeness and veneration that some found it
quite embarrassing. On one occasion, he said to two newly ordained priests:
“Behold now you are invested with a great dignity, but do not seek to make it a
steppingstone to offices and honors. For my own part if I were to be born into
the world a hundred times, a hundred times I would become a priest; but I would
prefer to serve a secluded mountain village and would not seek to be a bishop –
indeed not.” All the distinctions conferred on him by Rome or by the imperial
court he kept carefully secret. Even when the claims made upon him by others
were ever so unfair, he invariably yielded to them. “What harm is it?” thought
he. “Perhaps I shall gain a soul for God.”
Out of this humility
arose a great meekness and gentleness in his dealings with others. He was
ingenious in finding mild expressions for necessary admonitions and reprimands,
fully understanding the saying of Saint Paul of the Cross that “admonitions
given with mildness will heal the wound they cause, but if they are dealt out
with bitterness, the one wound will become ten.” But it would be false to
conclude from this that he was not unbending in what he had determined upon.
When all kindness proved of no avail, he could strike like a thunderbolt. Mild
in manner, firm in deed, was his maxim, and it was this that gained him his
powerful influence over others. This power was particularly manifest in his
administration of the sacrament of Penance. Men wondered wherein lay the
mystery of the powerful attraction he exerted upon his people. From near and
far all flocked to his confessional. His mild but heart-felt admonitions made
so deep an impression that people who had made their confession to him in their
youth, even only once, still remembered it in old age. He always sought to
enliven the despondent spirit of a penitent with renewed confidence. As the
pastor of his clergy he recommended them to imitate the Good Shepherd in their
spirit and work as confessors.
He was most particularly
solicitous for the well-being of the young. It is not possible to tell in a few
words the pains he took to improve the schools. His heart always warmed toward
youth. He knew that precisely this period of life, in spite of its apparent
gaiety, suffers most from downheartedness and timidity and therefore greatly
needs the encouraging words of the priest. Wherever he met the young it was his
invariable custom to begin friendly conversations with them, to show interest
in their affairs and by his charming manner was always able to bring in some
apt religious advice.
For the rest, the
exterior life of this servant of God offered little that was extraordinary. He
was a man who did his duty in everything as conscientiously as possible. He
carefully avoided whatever was extravagant, for, according to Saint Vincent de
Paul, “every singularity is only a corner for vanity to hide in.” When in the
society of others he always contributed much to the cheerfulness of the
company. Yet every one who, like his parish children and the clergy of his
diocese, came in close contact with him, said: “He is a saint.” When he died at
the venerable age of eighty-three years, 3 December 1860, this had become the
universal conviction, for even before his burial he had begun to work miracles.
Little though he valued himself during his lifetime, God glorified him after
his death. Only two of the many miraculous cures obtained through his
intercession will be mentioned here. In 1867, a child, four and a half years
old, so utterly blind that the most piercing light did not arouse any
sensation, suddenly recovered its sight by means of a relic of Prince-Bishop
Tschiderer. In 1871, a young priest, so far advanced in the last stages of
consumption that the last sacraments had already been given to him, was
likewise restored by a relic of the holy bishop and within three days was freed
from all traces of his disease. The process of beatification, it is expected,
will soon be brought to its conclusion.
Editor’s note – Bishop
John was declared Venerable by Pope Paul VI in 1968, and beatified by Pope John
Paul II in 1995.
– text from Holiness of the Church in the 19th Century by Father Constantine
Kempf, SJ and Father Francis
Breymann, SJ, 1916;
it has the Imprimatur of Cardinal John
Farley, Archbishop of New
York
Collalbo
(Renon, Alto Adige), chiesa di Sant'Antonio - Targa a Beato Giovanni
Nepomuceno Tschiderer Von Gleifheim
Klobenstein
(Ritten, South Tyrol, Italy), Saint Anthony church - Plaque to Giovanni
Nepomuceno de Tschiderer
29 April 1995
BL. JOHANN NEPOMUK von
TSCHIDERER was born in Bolzano, then in the Diocese of Trent, on 15 April
1777. His parents were Joseph Joachim and Caterina de Giovanelli.
After his primary
education, in 1786 he began secondary school with the Franciscans. In 1792 he
was reunited with his family in Innsbruck where they had previously moved. Here
he went to university and studied philosophy and theology. He was ordained a
priest on 27 July 1800.
With an open and cheerful
disposition, he cultivated all the virtues, especially piety, humility, penance
and charity. He began his ministry with zeal, carrying out the apostolate in
several Tirolean mountain parishes, a ministry which he left for several months
in order to make a pilgrimage to Rome. This made a very deep impression that
remained vivid throughout his life. Later he was a highly-regarded professor at
the theological seminary of Trent and later dean in Sarentino and Merano. In
1827 he was recalled to Trent as a member of the Chapter of St Vigilius'
Cathedral. He was appointed Pro-Vicar General of the Diocese and in this office
demonstrated his great capacity for governance.
In 1832 he was appointed
Auxiliary Bishop of Bressanone for Vorarlberg, with his residence in Feldkirch.
He was ordained a Bishop in Innsbruck on 20 May 1832. Two years later, when
Prince-Bishop Franz Xavier Luschin was transferred from Trent to Lemberg (now
Lviv, Ukraine), he indicated Bishop Johann Nepomuk von Tschiderer as his
successor. He began his ministry on 3 May 1835. He governed his Diocese like a
saint, assiduously proclaiming the Gospel in preaching and writing, in an
intense catechesis, in reviving popular missions and in helping the poor, the
sick and in missionary works. He zealously guided divine worship, which he
wanted to be worthy of God's majesty, in agreement with the Church's norms. He
administered the sacraments of Confirmation and Holy Orders to many candidates,
including some from other Dioceses. He supervised the building and restoration
of over 60 churches. He maintained cordial relations with the priests,
providing for their ongoing formation with generous care. He promoted and
encouraged the apostolic works of religious for the Christian education of boys
and girls, as well as for the care of the sick. He loved the seminary and
showed great interest in it, since he wanted it to impart instruction and
formation inspired by sound doctrinal and ascetic principles. He was most
attentive to social problems and generously helped the poor, in addition to
being a great benefactor to an institute for the hearing and speech impaired.
He gave frequent proof of
constancy at difficult moments, sharing the anxieties of the people in times of
grief and dismay, especially during the cholera epidemic of 1836 and 1855, and
in the war of 1859. He intervened promptly and decisively to prevent the 20
March 1848 Uprising from becoming a blood-bath, and when his petition for
clemency for 21 young members of the Franco-Italian forces captured by the
Austrians was refused, he saw to it that they were given religious assistance and
a pious burial.
He lived in deep
communion with God through long periods of prayer, the celebration of Mass,
meditation on the Lord's Word and on the teachings of the Church's Magisterium,
the unfailing guide of orthodox spiritual teachers; and he prayed the Rosary
daily. He was determined to overcome the obstacles to relations with the Holy
See that were created by contemporary legislation.
As a devoted son of Holy
Mother Church, he had a great love for the Roman Pontiff. He used the occasion
of the third centenary of the opening of the Council of Trent to promote a
religious revival through popular missions and other pastoral activities. In
1854 he planned, despite his advanced age, to make a pilgrimage to Rome for the
proclamation of the dogma of the Immaculate Conception. However this journey
was prevented by symptoms of the illness which eventually led to his final
meeting with Christ on 3 December 1860, the feast of St Francis Xavier, patron
of the missions, as he asked the Lord for "a very pious successor"
for his Diocese, and a "few, but good, good priests".
SOURCE : https://web.archive.org/web/20170726010047/http://ewtn.com/library/MARY/bios95.htm#tschiderer
VISITA PASTORALE A TRENTO
MESSA DI BEATIFICAZIONE
DEL SERVO DI DIO
MONSIGNOR GIOVANNI
NEPOMUCENO DE TSCHIDERER
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Trento - Domenica, 30
aprile 1995
1. “Proclamiamo la
tua risurrezione!”. La Chiesa proclama la risurrezione di Cristo nel momento
centrale di ogni Santa Messa quando, dopo la consacrazione, il celebrante
pronuncia ad alta voce le parole: “Mistero della fede!”. Ad esse tutta
l’assemblea risponde con l’acclamazione: “Annunziamo la tua morte, Signore,
proclamiamo la tua risurrezione, nell’attesa della tua venuta”.Queste parole
rimandano al nucleo centrale degli eventi salvifici trasmessi a noi nel
Vangelo. La Chiesa annunzia ancora oggi il Cristo crocifisso, come hanno
fatto gli Apostoli; come ha fatto san Paolo, che non riteneva di sapere altro
“se non Gesù Cristo, e questi crocifisso” (1 Cor 2, 2). La Chiesa annunzia
la morte di Cristo, indicando in essa l’inizio della nuova vita.
Signore Gesù, anche noi
oggi in Trento “proclamiamo la tua risurrezione”. Insieme con le
donne e con gli Apostoli, ci fermiamo presso la pietra rotolata via
dall’ingresso della tua tomba, rimasta ormai vuota. Come i discepoli, ti
incontriamo sulla via di Emmaus; in modo particolare, ti incontriamo nel
cenacolo insieme con gli Apostoli e, con Tommaso, tocchiamo le tue ferite. Ti
incontriamo anche in Galilea, sul lago di Genezaret, dove prima eri stato visto
tante volte mentre insegnavi. Su quel lago avevi chiamato gli Apostoli a
seguirti, ed essi, lasciate le reti, avevano iniziato il cammino del quale tu
sei Maestro e Guida.
Su quel lago erano
risuonate un giorno le parole da te rivolte a Pietro: “Prendi il largo e calate
le reti per la pesca” (Lc 5, 4). E Pietro aveva eseguito l’ordine,
ottenendone una pesca straordinariamente abbondante. Dopo la risurrezione
questa stessa scena si ripresenta, come racconta il brano evangelico
dell’odierna liturgia. Ancora una volta agli Apostoli, stanchi per la pesca
infruttuosa durata tutta la notte, Tu dici: “Gettate la rete dalla parte destra
della barca e troverete” (Gv 21, 6). Essi dunque gettano la rete, e questa
si riempie talmente di pesci da essere tratta a riva con grande fatica.
Quando la Chiesa,
celebrando l’Eucaristia, proclama la risurrezione di Cristo, lo fa in
virtù della testimonianza resa dagli Apostoli, che hanno personalmente rivisto
il loro Maestro vivo. La loro testimonianza oculare è la prima fonte della
fede della Chiesa, la quale proclama la risurrezione di Cristo come evento
realmente accaduto, fondamento della fede e ragione della speranza di quanti
cercano la salvezza.
2. Di questa fede
vive la Comunità apostolica a Gerusalemme: ad essa fa riferimento la
prima lettura dell’odierna Liturgia. Gli Apostoli, condotti ancora una volta
davanti al tribunale del Sinedrio, ricevono nuovamente dal Sommo Sacerdote un
ammonimento severo: “Vi avevamo espressamente ordinato di non insegnare più nel
nome di costui, ed ecco voi avete riempito Gerusalemme della vostra dottrina e
volete far ricadere su di noi il sangue di quell’uomo” (At 5, 28). La
risposta di Pietro e degli Apostoli è semplice, ma allo stesso tempo
ferma: “Bisogna obbedire a Dio piuttosto che agli uomini” (At 5,
29): dobbiamo, cioè, obbedire a quanto Dio comanda, a ciò che Egli ci affida
come sua parola, piuttosto che a quanto ci viene ordinato dal Sinedrio.
Gli Apostoli, che videro
con i propri occhi il Cristo dopo la risurrezione, non potevano tacere la
loro straordinaria esperienza. Se Egli si era mostrato ad essi, lo aveva fatto
affinché la verità della sua risurrezione giungesse a tutti gli uomini mediante
la loro testimonianza qualificata. La risurrezione di Gesù è il nuovo
inizio dell’intervento di Dio nella storia del Popolo eletto. Proclamando
ogni giorno durante la celebrazione dell’Eucaristia la risurrezione di Cristo,
la Chiesa si ricollega a questo nuovo inizio: “Proclamiamo la tua
risurrezione”.
3. Durante questa
celebrazione solenne ho la gioia di elevare agli altari, qui a Trento, il
servo di Dio Giovanni Nepomuceno de Tschiderer. Non è forse questa
beatificazione una singolare proclamazione della risurrezione di Cristo?
Quest’uomo, che a cominciare da oggi chiameremo “Beato”, non partecipava forse spiritualmente
all’incontro degli Apostoli con Cristo risorto, di cui parla l’odierno Vangelo?
Anch’egli non ha forse udito la stessa domanda che Cristo rivolse a Pietro sul
lago di Genezaret: “Mi ami tu?” (Gv 21, 15). E non ha cercato anche lui,
come Pietro, di rispondere a quella domanda con tutta la sua vita: “Certo,
Signore, tu lo sai che ti amo” (Gv 21, 15)?
Wenn wir diese bedeutsame
Gestalt des neuen Seligen Johann Nepomuk von Tschiderer und seine grenzenlose
Christusliebe betrachten, so richtet sich unser Blick auch auf die Region
seiner Herkunft und seines so überaus segensreichen Wirkens unter
deutschsprachigen Gläubigen. Daher richte ich einen besonderen Gru an die
Gläubigen aus den Diözesen Bozen–Brixen, Innsbruck und Feldkirch. Diese Ortskirchen
sind mit Bischof Johann Nepomuk zutiefst verbunden. Geboren und getauft in
Bozen, hat er als Seelsorger in deutschsprachigen Pfarreien des Bistums Trient
gewirkt. Als Weihbischof in Brixen galt seine Hirtensorge auch Feldkirch.
Bischof Johann Nepomuk von
Tschiderer war also ein Mann, der Grenzen überschritten hat. Er machte sich die
Weisung des Herrn zueigen, zu dienen und sich nicht “dienen zu lassen”.
Bischof Johann Nepomuk konnte Grenzen unterschiedlicher sozialer Lage,
verschiedener Sprachen und mannigfacher Mentalitäten überbrücken und verbinden.
Der neue Selige hat in der Tat im Herzen Europas gewirkt und vermochte in dem
leuchtenden Beispiel seiner Person Identitäten zu wahren und doch Gemeinschaft
zu fördern.
Seine Liebe zum
auferstandenen Herrn und zu seiner Kirche, die gesandt ist, das Evangelium
allen Völkern bis an die Grenzen der Erde zu verkünden und alle Menschen zu
seinen Jüngern zu machen, hat in dem neuen Seligen auch die Sorge um
geistliche Berufe geweckt. So ist er in diesem Bemühen neben seinem sozialen
Engagement in der Diözese Bozen–Brixen noch immer gegenwärtig. Die
Bischöflichen Seminare, vor allem das Johanneum, das seinen Namen trägt,
vergegenwärtigen auch heute noch dieses für die Kirche so wichtige Anliegen um
wohlvorbereitete und für ein ganzes priesterliches Leben tragfähige Antworten
auf den Ruf des Herrn in seine besondere Nachfolge. Ich lade alle Gläubigen,
Priester und Ordensleute Eurer Diözesen ein, nicht im Gebet nachzulassen, damit
der Herr der Ernte Arbeiter in seinen Weinberg sende.
Ecco le parole del Santo
Padre in una nostra traduzione in lingua italiana.
Quando ci occupiamo della
significativa beatificazione di Giovanni Nepomuceno de Tschiderer e del suo
sconfinato amore per Cristo, pensiamo anche alla sua regione d’origine nella
quale ha svolto la sua opera benefica fra i credenti di lingua tedesca. Per
questo porgo un saluto particolare ai fedeli delle diocesi di
Bolzano-Bressanone, di Innsbruck e di Feldkirch. Queste Chiese locali sono
legate al Vescovo Giovanni Nepomuceno. Nato e battezzato a Bolzano, ha operato
anche come Pastore nelle parrocchie di lingua tedesca della Diocesi di Trento.
In quanto Vescovo Ausiliare di Bressanone rivolgeva la sua sollecitudine
pastorale anche a Feldkirch.
Il Vescovo Giovanni
Nepomuceno de Tschiderer fu anche un uomo che oltrepassò i confini. Fece suo
l’ordine del Signore di servire e di non “farsi servire” (Mt 20, 26). Il
Vescovo Giovanni Nepomuceno fu in grado di oltrepassare i confini della
diversità di condizioni sociali, di lingua e di mentalità.
Il nuovo Beato ha di
fatto operato nel cuore dell’Europa ed è stato in grado, con l’esempio
illuminante della sua persona, di conservare le identità e tuttavia di
promuovere la comunità.
L’amore per il Signore
Risorto e per la sua Chiesa, che ha il compito di annunciare il Vangelo a tutti
i popoli fino ai confini della terra e di fare di tutti gli uomini i suoi
discepoli (cf. Mt 28, 19) suscitò nel nuovo Beato anche la
sollecitudine per le vocazioni. I seminari vescovili, soprattutto il Giovanneo,
che porta il suo nome, richiamano alla mente anche oggi questo compito di
preparazione così importante per la Chiesa e per una risposta ferma della vita
sacerdotale alla chiamata del Signore alla sua particolare sequela. Esorto
tutti i fedeli, i sacerdoti e i religiosi delle vostre Diocesi a non smettere
mai di pregare affinché il Signore delle Messi invii operai nella sua vigna
(cf. Mt 9, 37-38).
4. Il Vescovo
Giovanni Nepomuceno ebbe da Dio, in straordinaria misura, il dono
dell’amore. Ogni atto della sua vita fu animato da un profondo ed intenso
rapporto con il Signore, coltivato quotidianamente nel raccoglimento e nella
preghiera. Grazie a questo egli seppe vivere un grande distacco da ogni forma
di compromesso con gli agi e gli onori della terra. I diversi ministeri che gli
furono affidati, con il loro grave carico di responsabilità, vennero da lui
affrontati con quel coraggio che viene solo dall’umiltà. Pienamente consapevole
della propria inadeguatezza, non esitò a gettare le reti fidando, come Pietro,
sulla parola di Cristo.
Se in queste stupende
valli trentine continua a risuonare benefico il nome di Cristo e se la risposta
di fede in Lui rimane sempre molto viva, lo si deve certamente, oltre che alla
grazia dello Spirito Santo, ai primi evangelizzatori di questa terra, san
Vigilio e i martiri d’Anaunia, e a quanti dopo di loro seppero superare, come
il nuovo Beato, la paura degli uomini per consacrarsi fino in fondo al Vangelo.
Il vescovo Giovanni Nepomuceno lo mise al primo posto e lo annunciò con le
parole e con la vita. Sul suo atto di morte fu scritto: “Amò Trento e fu
l’amore dei Trentini”.
5. Carissimi
Fratelli e Sorelle, sono molto lieto di porgere un cordiale saluto a ciascuno
di voi, cominciando dai Presuli presenti, con uno speciale pensiero al Pastore
della Chiesa di Trento, il carissimo Mons. Giovanni Maria Sartori, che
ringrazio per le cortesi espressioni rivoltemi all’inizio della celebrazione.
Saluto il suo venerato predecessore, Mons. Alessandro Maria Gottardi,
associandomi di cuore all’augurio di una lunga vita in comunione d’amore con la
Diocesi da lui guidata per venticinque anni.
Saluto il Cardinale Marco
Cè, Patriarca di Venezia, ed i membri della Conferenza Episcopale Triveneta con
gli altri Arcivescovi e Vescovi presenti anche dall’Austria, i sacerdoti, i
religiosi, le religiose, i laici attivamente impegnati nei molteplici settori
pastorali della Diocesi. Rivolgo un deferente pensiero alle Autorità
amministrative, politiche e militari che hanno voluto partecipare a questa
celebrazione liturgica.
Ricordo con speciale
affetto gli ammalati, i sofferenti nel corpo e nello spirito, coloro che non
hanno potuto essere fisicamente presenti a questa celebrazione e ci seguono
attraverso la radio e la televisione. Saluto in modo particolare le famiglie:
ad esse sono rivolte le premure della Chiesa, che desidera collocarle al centro
della sua azione pastorale, perché sono al cuore della nuova evangelizzazione.
Cari fedeli della Chiesa
di Dio che vive in Trento e delle altre Diocesi qui rappresentate: ravvivate
le radici secolari della vostra fede; custodite e arricchite il prezioso
patrimonio delle vostre tradizioni religiose, ricevuto dalle precedenti
generazioni a prezzo di sacrifici durissimi; camminate incontro al terzo
millennio dell’era cristiana con la certezza che il Signore risorto è al
vostro fianco e vi sostiene.
6. “Proclamiamo la
tua risurrezione”. La Liturgia eucaristica non proclama soltanto la
risurrezione di Cristo testimoniata dagli eventi che ebbero luogo in Galilea
dopo la Pasqua o a Gerusalemme nel primo periodo dell’attività della Chiesa
dopo la discesa dello Spirito Santo; essa conduce il nostro sguardo di fede
anche verso il ritorno finale di Cristo: “Proclamiamo la tua risurrezione,
nell’attesa della tua venuta”. Nel Libro dell’Apocalisse Giovanni ci parla
della visione da lui avuta del Cristo glorificato. A Lui è rivolta la lode
degli spiriti celesti e di tutta la creazione: “A colui che siede sul trono e
all’Agnello lode, onore, gloria e potenza nei secoli dei secoli” (Ap 5,
13). Cristo, innalzato alla destra del Padre, è dunque descritto
come l’Agnello di Dio, l’Agnello immolato, cioè offerto in sacrificio per
i peccati del mondo. Proprio così fu indicato sul Giordano Gesù di Nazaret da
Giovanni Battista: “Ecco l’agnello di Dio, ecco colui che toglie il
peccato del mondo” (Gv 1, 29). Parole profetiche, che dovevano
compiersi nel Mistero pasquale. Come è eloquente il fatto che tali parole
vengano fatte proprie dalla Chiesa ogni giorno nella celebrazione eucaristica
al momento della Santa Comunione: “Ecco l’Agnello di Dio, che toglie i
peccati del mondo”.
Quando riceviamo Cristo
nella Comunione, si ripete in un certo senso l’evento accaduto sul lago di
Galilea. Gesù domanda a ciascuno di noi, che ci accostiamo all’Eucaristia: “Mi
ami tu?”. Ed ognuno, dopo aver confessato la propria indegnità con le parole
del centurione tramandate nel Vangelo: “Signore... io non son degno” (Lc 7,
6), risponde con le parole di Pietro: “Certo, Signore, tu lo sai che ti amo” (Gv 21,
15).
Oggi la Chiesa a Trento,
in un modo del tutto particolare, annunzia la morte di Cristo e proclama la sua
risurrezione. Oggi, nel contesto dei 450 anni dal Concilio di Trento, la
vostra Chiesa sperimenta anche con speciale intensità l’attesa della venuta di
Cristo nella gloria. Essa, infatti, si allieta insieme con il Beato Giovanni
Nepomuceno de Tschiderer e con tutti i Santi e i Beati per i frutti
centuplicati che continuano a sgorgare dalla risurrezione di Cristo.
In comunione con loro,
anche noi oggi annunciamo la tua morte, o Signore, proclamiamo la tua
risurrezione, ed attendiamo sicuri nella speranza la tua venuta nella gloria
alla fine dei tempi.
Amen.
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Editrice Vaticana
Trento,
chiesa del Redentore - Oculo con stemma di Beato Giovanni
Nepomuceno Tschiderer Von Gleifheim
Trento
(Italy), Redeemer church - Oculus with coat of arms of Johann Nepomuk von
Tschiderer
Beato Giovanni Nepomuceno
Tschiderer Von Gleifheim
Bolzano, 15 aprile 1777 -
Trento, 3 dicembre 1860
Quinto di sette fratelli,
Giovanni Nepomuceno de Tschiderer nacque a Bolzano il 15 aprile 1777. Nel 1785
la famiglia dovette trasferirsi a Innsbruck, ma l'anno successivo Giovanni
tornò a Bolzano dal nonno materno per poter frequentare il ginnasio dei
francescani. Il 27 luglio 1800 venne ordinato sacerdote a Bolzano e celebrò la
prima Messa a Collalbo sull'altopiano del Renon. Nel 1802 si recò per un anno a
Roma dove fu più volte ricevuto in udienza da papa Pio VII. Nel 1810 poté
realizzare il desiderio di diventare parroco a Sarentino dove fondò piccole
scuole e visitava i malati e i parrocchiani più poveri. Nel 1819 fu
nominato parroco di Merano. Nel 1826 fu chiamato a Trento e nel 1832 divenne
vescovo ausiliare di Bressanone. Nel 1834 fu nominato vescovo di Trento. Morì
il 3 dicembre 1860. È stato beatificato nel 1995.
Martirologio
Romano: A Trento, beato Giovanni Nepomuceno De Tschiderer, vescovo, che
governò questa Chiesa con evangelico ardore di fede e senso di umanità e in
tempo di sventura offrì una mirabile testimonianza di amore per il suo
gregge.
Quinto di sette fratelli,
Giovanni Nepomuceno de Tschiderer nacque a Bolzano il 15 aprile 1777 da
Giuseppe Gioacchino de Tschiderer di Gleifheim, esattore generale del Tirolo e
Caterina de’ Giovanelli. Da piccolo ebbe problemi di pronuncia e rimase
leggermente balbuziente anche da adulto. Dalla famiglia ricevette un’educazione
accurata e severa.. Nel 1785 la famiglia dovette trasferirsi a Inssbruck, ma
l’anno successivo Giovanni torno a Bolzano presso il nonno materno per poter
frequentare il ginnasio dei francescani dove si distinse “per onesta e
diligente applicazione”.
A Innsbruck sostenne gli
studi filosofici e li frequentò padre Ercolano Oberrauch che lo guidò nello
studio della Sacra Scrittura e della Patristica quando tra il 1794 4 il 1798
frequentò gli studi teologici. Il 27 luglio 1800 venne ordinato sacerdote a Bolzano
fal principe vescovo di Trento Emanuele Maria Thun. Celebrò la prima messa
nella chiesetta di S.Antonio da Padova a Collalbo/Klobenstein sull’altipiano
del Renon, dove svolse il periodo di tirocinio di due anni come prete
ausiliario nella parrocchia di Longomoso/Lengmoos. Nel 1802 poté recarsi per un
anno a Roma dove fu più volte ricevuto in udienza da papa Pio VII. Fu
cooperatore a Auna di Sotto/Unterinn nel 1803 e a San Pancrazio/Sankt Pankraz
nel 1804 e quando venne il momento di diventare parroco nel 1807 fu nominato
docente di teologia nel seminario di Trento per nomina governativa (in quegli
anni il Tirolo e il Trentino erano domini bavaresi). A Trento si dimostrò,
nonostante le difficoltà nella lingua italiana, “un insegnante ricco di talento
e di grande abilità didattica”. Nel 1810 con l’annessione del Trentino al
francese Regno d’Italia, i docenti tedeschi a Trento furono sostituiti da
docenti italiani e per questo motivo Giovanni poté realizzare il suo desiderio
di diventare parroco a Sarentino/Sarntal (25/08/1810), una parrocchia
impegnativa per le molte frazioni e i molti masi sparsi. Giovanni vi fondò
piccole scuole nelle varie località, seguendo i maestri e impegnandosi anche
personalmente, soprattutto nel catechismo.
Nonostante i molti chilometri
da percorrere a piedi su sentieri di montagna, visitava con regolarità i malati
e i parrocchiani più poveri distribuendo loro viveri. Il 13 settembre 1819 fu
nominato parroco di Merano. A Merano continuò il suo operato con dedizione:
favorì la scuola delle Dame Inglesi, aiutando studenti e artigiani in
difficoltà, visitava settimanalmente i carcerati e dedicava molto tempo alle
confessioni. Il 26 ottobre 1826 fu chiamato a Trento dal vescovo Francesco
Saverio Luschin e divenne canonico e membro del Capitolo della cattedrale di
Trento. L’anno successivo il 26 dicembre 1827 fu nominato provicario con
l’incarico di provvedere alla parte di lingua tedesca della diocesi.. Il 24
febbraio 1832 papa Gregorio XVI gli conferì il titolo di vescovo titolare di
Ellenopoli sul Ponto e di ausiliare del principe vescovo di Bressanone per la
provincia del Vorarlberg. La consacrazione episcopale avvenne nella chiesa dei
Serviti in Innsbruck il 20 maggio 1832 per mano del vescovo di Bressanone
Bernardo Galura. Il 15 luglio 1834 su proposta del vescovo di Trento Luschinm
designato arcivescovo di Leopoli, l’imperatore Francesco I nomina Giovanni
Nepomuceno de Tschiderer vescovo di Trento, nomina ratificata da papa Gregorio
XVI il 19 dicembre dello stesso anno. Giovanni giunse a Trento il 1 maggio
1835. Nel suo episcopato si distinse per le numerosissime visite pastorali in
tutte le località della diocesi, che per estensione era seconda solo a quella
di Milano. Consacrò sessanta nuove chiese e continuò la sua opera in favore dei
più poveri sostenendo tra gli altri il Johanneum di Bolzano e l’Istituto per
sordomuti di Trento.
Nel 1859 l’aggravarsi
della sua malattia, idropisia cardiaca, gli impediva quasi di muoversi, ma
continuò le celebrazioni episcopali fino a che nel 1860 colto da febbri alte fu
costretto a letto.
Dopo aver ricevuto
l’unzione degli infermi e la benedizione papale la sera del 3 dicembre 1860
spirò serenamente. Nel 1873 il suo successore Benedetto de Riccabona
provvedette all’avvio del processo diocesano informativo sulle virtù di
Giovanni Nepomuceno, primo passo che ha portato alla beatificazione del vescovo
trentino avvenuta a Trento il 30 aprile 1995.
Autore: Maurizio
Misinato