mardi 3 décembre 2019

Bienheureux JEAN NÉPOMUCÈNE DE TSCHIDERER VON GLEIFHEIM, évêque


Bienheureux Jean Népomucène de Tschiderer von Gleifheim

Évêque de Trente (+ 1860)

Jean Népomucène de Tschiderer von Gleifheim

Né en 1777 à Bolzano où il fut ordonné prêtre le 27 juillet 1800 dans cette zone frontalière très disputée... "l'Evêque Jean Népomucène de Tschiderer est l'homme qui franchit des frontières" (Jean-Paul II). Nommé évêque de Trente en 1835, il respecte la diversité de ses diocésains tout en encourageant l'unité. Sa probité dans ses responsabilités en évitant les compromis, son humilité lui donnant le courage, sa charité envers les démunis et sa foi au Seigneur en firent un exemple.

Sur son acte de décès fut écrit "il aima Trente et fut l'amour des trentains"

Sur le site du Vatican, le 30 avril 1995, Messe de Béatification du Serviteur de Dieu Monseigneur Jean Népomucène de Tschiderer à Trente [Italien

À Trente en Vénétie, l'an 1860, le bienheureux Jean-Népomucène De Tschiderer, évêque. Il gouverna son Église avec une ardeur de foi tout évangélique et avec douceur et, à une période d'affliction, il donna un admirable témoignage d'amour pour son peuple.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11232/Bienheureux-Jean-Nepomucene-de-Tschiderer-von-Gleifheim.html

Il aima Trente et fut aimé des Tridentins

Un modèle de saint évêque

DÉCEMBRE 03, 2013 00:00ANITA BOURDINÉCRITURE SAINTE, THÉOLOGIE

Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire d’un bienheureux évêque italien, de Trente, la ville du fameux concile du XVIe s.: Jean-Népomucène de Tschiderer von Gleifheim (1777-1860). C’est un modèle d’évêque. On a dit de lui: « Il aima Trente et fut aimé des Tridentins ».

Né dans une famille de sept enfants du Tyrol italien, il étudia la théologie dans sa ville natale, Bolzano, et en Autriche, à Innsbrück, puis il reçut l’ordination sacerdotale en 1800, à Trente.

De Rome, il revint avec un doctorat en théologie morale et pastorale qui lui permit d’enseigner au séminaire. Il était en même temps curé dans des vallées reculées, à Szarnthal puis à Méran.

En 1826, il fut nommé chanoine du chapitre cathédral de Trente et pro-vicaire. Le pouvoir temporel assignait encore les sièges, Trente était autrichienne alors, et c’est François Ier d’Autriche qui le nomma évêque de Trente: il reçut l’ordination épiscopale en 1832.

Dès lors, il entreprit la restauration spirituelle et pastorale du diocèse, à commencer par le séminaire, appelé d’après son nom le « Joanneum ». Sur sa fortune personnelle, il fit construire églises, bibliothèques, et institutions charitables, en particulier pour les personnes sourdes ou aveugles.

Deux épidémies de choléra frappèrent la région : l’évêque se dévoua au chevet des victimes. Pour les malades et les pauvres, il se dépouilla de tout, et il remit son âme à Dieu le 3 décembre 1860.

DÉCEMBRE 03, 2013 00:00ÉCRITURE SAINTE, THÉOLOGIE

About Anita Bourdin

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Journaliste accréditée au Vatican depuis 1995. A lancé Zenit en français en janvier 1999. Correspondante à Rome de Radio Espérance. Formation: journalisme (IJRS, Bruxelles), théologie biblique (PUG, Rome), lettres classiques (Paris IV, Sorbonne).

SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/il-aima-trente-et-fut-aime-des-tridentins/

Trento, chiesa del Redentore - Affreschi - Beato Giovanni Nepomuceno Tschiderer Von Gleifheim con in mano la chiesa del Redentore

Trento (Italy), Redeemer church - Frescos - Johann Nepomuk von Tschiderer holding the Redeemer church


Bienheureux Jean Népomucène  TSCHIDERER VON GLEIFHEIM

Nom: DE TSCHIDERER VON GLEIFHEIM

Prénom: Jean Népomucène (Giovanni)

Pays: Autriche - Italie

Naissance: 15.04.1777  à Bolzano

Mort: 03.12.1860  à Trente

Etat: Evêque

Note: Prêtre le 27.07.1800. Evêque auxiliaire de Bressanone le 24.02.1832. Archevêque de Trente le 15.07.1834.

Béatification: 30.04.1995  à Trente  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 3 décembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1995 n.19 p.4

Réf. dans la Documentation Catholique: 1995 n.  p.538

Notice

Giovanni (Jean Népomucène) TSCHIDERER VON GLEIFHEIM naît en 1777 à Bolzano (ou Bozen, ville autrichienne à l'époque) de Joseph Joachim, percepteur général du Tyrol, et de Catherine de Giovanelli. Il est le cinquième de sept frères. Dans son enfance, il a des problèmes de prononciation et il lui restera à l'âge adulte un léger bégaiement. Après sa scolarité à Bolzano et à Innsbruck, il fait des études théologiques à Innsbruck de 1794 à 1798 et il est ordonné prêtre le 27 juillet 1800 à Bolzano. Il exercera son apostolat dans sa région d'origine parmi les croyants de langue allemande (diocèses de Bolzano-Bressanone, Innsbruck et Feldkirch) ainsi que dans les parties de langue allemande du diocèse de Trente: Il est d'abord vicaire, puis à partir de 1807, professeur de théologie au séminaire de Trente. En 1810, il est curé d'une paroisse importante. (En cette époque napoléonienne, le Tyrol et le Trentin sont passés sous domination de la Bavière ; revenus dans le giron de l'Autriche en 1815, cette région sera attribuée à l'Italie après la Première guerre mondiale, faisant partie, avec Bolzano, de la Région du Trentin-Haut-Adige.) Zone frontalière donc, région disputée, et même encore troublée parfois de nos jours. Mais "l'Evêque Jean Népomucène de Tschiderer est l'homme qui franchit des frontières" (J.P.II) Le 24 février 1832, il est nommé auxiliaire de l'évêque de Bressanone, pour la province du Vorarlberg. Il reçoit la consécration épiscopale à Innsbruck le 20 mai suivant. En 1834 l’évêque de Trente est transféré à l'archevêché de Léopoli (Léopoli, ou Lviv, en Ukraine, faisait alors partie de l'empire autrichien). Il propose Mgr de Tschiderer pour le remplacer. Le 15 juillet 1834 l'empereur François 1er le nomme évêque de Trente, nomination ratifiée par le pape Grégoire XVI le 19 décembre suivant. Le nouvel archevêque arrive dans sa ville le 1er mai 1835. Dans cette région du cœur de l'Europe, il respecte la diversité de chacun (condition sociale, langue, mentalité); il conserve les identités, tout en favorisant l'unité. Il veille aussi aux vocations comme le rappelle encore le séminaire "Johanneum" qui porte son nom. Il assume les lourdes responsabilités de ses ministères variés en fuyant les compromis et sans chercher les honneurs et le confort. Il vainc la peur des hommes pour se consacrer totalement à l'Evangile. Son courage ne peut venir que de l'humilité, car conscient de ses propres insuffisances, il jette ses filets en faisant confiance au Seigneur rencontré quotidiennement dans la prière. Il continue l'action charitable envers les pauvres qu'il a toujours menée jusque là. Il soutient l'Institut pour les sourds-muets de Trente. Il fait de nombreuses visites pastorales dans ce diocèse montagneux et très étendu. Il meurt en 1860. Dans cette ville, Jean-Paul II le béatifiera en 1995 et déclarera dans son homélie: "L'Evêque Jean Népomucène reçut de Dieu, dans des proportions extraordinaires, le don de l'amour (...) Sur son acte de décès, il fut écrit :"Il aima Trente et fut l'amour des Trentains".

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0603.htm

Bienheureux Jean Népomucène de Tschiderer von Gleifheim évêque de Trente (+ 1860)

Né en 1777 à Bolzano où il fut ordonné prêtre le 27 juillet 1800 dans cette zone frontalière très disputée... "l'Evêque Jean Népomucène de Tschiderer est l'homme qui franchit des frontières" (Jean-Paul II). Nommé évêque de Trente en 1835, il respecte la diversité de ses diocésains tout en encourageant l'unité. Sa probité dans ses responsabilités en évitant les compromis, son humilité lui donnant le courage, sa charité envers les démunis et sa foi au Seigneur en firent un exemple.
Sur son acte de décès fut écrit "il aima Trente et fut l'amour des trentains"

Sur le site du Vatican, le 30 avril 1995, Messe de Béatification du Serviteur de Dieu Monseigneur Jean Népomucène de Tschiderer à Trente [Italien]

http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/1995/documents/hf_jp-ii_hom_19950430_trento_it.html

À Trente en Vénétie, l’an 1860, le bienheureux Jean-Népomucène De Tschiderer, évêque. Il gouverna son Église avec une ardeur de foi tout évangélique et avec douceur et, à une période d’affliction, il donna un admirable témoignage d’amour pour son peuple.

SOURCE : http://jubilatedeo.centerblog.net/6574928-Les-saints-du-jour-vendredi-03-Decembre



JEAN NÉPOMUCÈNE TSCHEDERER VON GLEIFHEIM

Évêque, Bienheureux

1777-1860

Giovanni (Jean Népomucène) Tschederer von Gleifheim naît en 1777 à Bolzano (ou Bozen, ville autrichienne à l'époque) de Joseph Joachim, percepteur général du Tyrol, et de Catherine de Giovanelli. Il est le cinquième de sept frères. Dans son enfance, il a des problèmes de prononciation et il lui restera à l'âge adulte un léger bégaiement. Après sa scolarité à Bolzano et à Innsbruck, il fait des études théologiques à Innsbruck de 1794 à 1798 et il est ordonné prêtre le 27 juillet 1800 à Bolzano. Il exercera son apostolat dans sa région d'origine parmi les croyants de langue allemande (diocèses de Bolzano-Bressanone, Innsbruck et Feldkirch) ainsi que dans les parties de langue allemande du diocèse de Trente : Il est d'abord vicaire, puis à partir de 1807, professeur de théologie au séminaire de Trente. En 1810, il est curé d'une paroisse importante. (En cette époque napoléonienne, le Tyrol et le Trentin sont passés sous domination de la Bavière ; revenus dans le giron de l'Autriche en 1815, cette région sera attribuée à l'Italie après la Première guerre mondiale, faisant partie, avec Bolzano, de la Région du Trentin-Haut-Adige.) Zone frontalière donc, région disputée, et même encore troublée parfois de nos jours.

Mais “l'Évêque Jean Népomucène de Tschiderer est l'homme qui franchit des frontières” (J.P.II) Le 24 février 1832, il est nommé auxiliaire de l'évêque de Bressanone, pour la province du Vorarlberg. Il reçoit la consécration épiscopale à Innsbruck le 20 mai suivant. En 1834 l’évêque de Trente est transféré à l'archevêché de Léopoli (Léopoli, ou Lviv, en Ukraine, faisait alors partie de l'empire autrichien). Il propose Mgr de Tschiderer pour le remplacer. Le 15 juillet 1834 l'empereur François 1er le nomme évêque de Trente, nomination ratifiée par le pape Grégoire XVI le 19 décembre suivant. Le nouvel archevêque arrive dans sa ville le 1er mai 1835. Dans cette région du cœur de l'Europe, il respecte la diversité de chacun (condition sociale, langue, mentalité) ; il conserve les identités, tout en favorisant l'unité. Il veille aussi aux vocations comme le rappelle encore le séminaire “Johanneum” qui porte son nom. Il assume les lourdes responsabilités de ses ministères variés en fuyant les compromis et sans chercher les honneurs et le confort. Il vainc la peur des hommes pour se consacrer totalement à l'Évangile. Son courage ne peut venir que de l'humilité, car conscient de ses propres insuffisances, il jette ses filets en faisant confiance au Seigneur rencontré quotidiennement dans la prière. Il continue l'action charitable envers les pauvres qu'il a toujours menée jusque-là. Il soutient l'Institut pour les sourds-muets de Trente. Il fait de nombreuses visites pastorales dans ce diocèse montagneux et très étendu. Il meurt en 1860. Dans cette ville, Jean-Paul II le béatifiera en 1995 et déclarera dans son homélie : « L'Évêque Jean Népomucène reçut de Dieu, dans des proportions extraordinaires, le don de l'amour (...) Sur son acte de décès, il fut écrit : “Il aima Trente et fut l'amour des Trentains” ».

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/

SOURCE ` http://nouvl.evangelisation.free.fr/jean_nepomucene_von_gleifheim.htm

Beato Giovanni Nepomuceno Tschiderer Von Gleifheim

Johann Nepomuk von Tschiderer 1777-1869)

Fürsterzbischo von Brixen. Lithographie von Eduard Kaiser, 1858.


Blessed Johann Nepomuk von Tschiderer

Also known as

Johann Nepomuk von Tschiderer zu Gleifheim

John Nepomuk von Tschiderer

Memorial

3 December

Profile

Son of Joseph Joachim and Caterina de Giovanelli. Received his secondary education from the Franciscans. Moved with his family to Innsbruck, Austria in 1792 where he studied philosophy and theology at the universityOrdained on 27 July 1800.

Though he was not a Benedictine, Johann spent a life exemplifying their motto of “Prayer and Work.” He was priest to several Tirolean mountain parishes, a professor at the theological seminary of TrentItaly and school dean in Sarentino and Merano. Recalled in 1827 to Trent as a member of the Chapter of Saint Vigilius’ Cathedral. Pro-Vicar General of the diocese. Auxiliary Bishop of Bressanone for Vorarlberg in 1832Bishop in InnsbruckAustria on 20 May 1832.

Johann never let his administrative duties overshadow his pastoral ones, and he spent much of his time preachingwritingteaching as a catechist, reviving home missions, helping the poor and sick, conducting Mass, hearing confessions, and administering the sacraments of Confirmation and Holy Orders, sometimes to candidates from other dioceses whose bishops were not available. He supervised building and restoration of over 60 churches, maintained good relations with priests, providing for their ongoing formation, promoted Christian education of boys and girls by those in religious life, supported seminarians, insured seminary teachings were strictly orthodox, helped found an institute for the hearing and speech impaired, and managed to pray the Rosary each day.

He worked with, and provided funding for the care of victims of the cholera epidemics of 1836 and 1855, and in the war of 1859. He intervened to prevent the 20 March 1848 Uprising from becoming a blood-bath. He worked to overcome the obstacles between Church and State that were created by contemporary legislation. Late in life he planned a pilgrimage to Rome for the proclamation of the dogma of the Immaculate Conception, but illness and then death prevented it.

Born

15 April 1777 at Bolzanodiocese of TrentItaly

Died

3 December 1860 at TrentItaly of natural causes

Venerated

4 July 1968 by Pope Paul VI

Beatified

29 April 1995 by Pope John Paul II

beatification miracles include the healing of blindness of a 4-year-old in 1867, and the 1871 cure of a young priest who was on his death-bed with tuberculosis

Additional Information

Catholic Encyclopedia, by Joseph Lins

Holiness of the Church, by Father Francis Breymann, SJ

other sites in english

Catholic Hiearchy

Catholic Online

L’Osservatore Romano

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Santi e Beati

Wikimedia Commons

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed Johann Nepomuk von Tschiderer“. CatholicSaints.Info. 4 July 2023. Web. 21 June 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-johann-nepomuk-von-tschiderer/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-johann-nepomuk-von-tschiderer/

Johann Nepomuk von Tschiderer zu Gleifheim

Bishop of Trent, b. at Bozen, 15 Feb., 1777; d. at Trent, 3 Dec., 1860. He sprang from a family that had emigrated from the Grisons to the Tyrol in 1529 and to which the Emperor Ferdinand III had given a patent of nobility in 1620. Johann Nepomuk wasordained priest, 27 July, 1800, by Emmanuel Count von Thun, Bishop of Trent. After spending two years as an assistant priest, he went for further training to Rome, where he was appointed notary Apostolic. After his return he took up pastoral work again in the German part of the Diocese of Trent, and was later professor of moral and pastoral theology at the episcopal seminary at Trent. In 1810 he became parish priest at Sarnthal, and in 1819 at Meran. Wherever he went he gained a lasting reputation by his zeal and charitableness. In 1826 Prince-Bishop Luschin appointed him cathedral canon and pro-vicar at Trent; in 1832 Prince-Bishop Galuraof Brixen selected him as Bishop of Heliopolis and Vicar-General for Vorarlberg. In 1834 the Emperor Francis I nominated him Prince-Bishop of Trent and on 5 May, 1835, he entered upon his office. During the twenty-five years of his administration he was distinguished for the exercise of virtue and charity, and for intense zeal in the fulfilment of the duties of his episcopal office. He was exceedingly simple and abstinent in his personal habits. On the other hand he loved splendour when it concerned the decoration of his cathedral, the procuring of ecclesiastical vestments, and the ornamentation of the churches. He devoted a considerable part of his revenues to the building of churches, and to the purchase of good books for the parsonages and chaplains' houses. His charity to the poor and sick was carried so far that he was often left without a penny, because he had given away everything he had. Twice the cholera raged in his diocese and on these occasions he set his clergy a shining example of Christian courage. He left his propertyto the institution for the deaf and dumb at Trent and to the seminary for students that he had founded, and that was named after him the Joanneum. Directly after his death he was honoured as a saint; the process for his beatification is now in progress.

Sources

Mitteilungen über das Leben des . . . J. N. Tschiderer (Bozen, 1876); TAIT, Leben des ehrwürdigen Dieners Gottes Johann Nepomuk von Tschiderer. Nach den Prozessakten und beglaubigten Urkunden (2 vols., Venice, 1904), Ger. tr. SCHLEGEL (Trent, 1908).

Lins, Joseph. "Johann Nepomuk von Tschiderer zu Gleifheim." The Catholic Encyclopedia. Vol. 15. New York: Robert Appleton Company, 1912. 2 Dec. 2019 <http://www.newadvent.org/cathen/15079b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Vivek Gilbert John Fernandez. Dedicated to charitable and humble priests of the Catholic Church.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/15079b.htm

Beato Giovanni Nepomuceno Tschiderer Von Gleifheim.Trento, chiesa del Redentore - Targa

Trento (Italy), Redeemer church - Plaque


Holiness of the Church in the Nineteeth Century – John Nepomucene von Tschiderer

The little Tyrolese city of Trent, renowned in the history of the Church, beheld upon its episcopal throne at the third centenary of the Council to which it gives its name, a man possessed of that full perfection which the same Council demands of a successor of the apostles – John Nepomucene von Tschiderer. The earlier years of this holy prince-bishop, who was born on 15 April 1777, of an ancient and noble family of Bozen, fell within the sad times of the so-called “Eclaircissement,” which misrepresented altogether the true character of the Church and despoiled so many young people of the jewels of innocence and faith. But the watchful solicitude of a pious mother and the wise guidance of an experienced confessor preserved both virtues with untarnished splendor to the young von Tschiderer. After completing the Latin classes conducted by the Franciscans in Bozen, the boy, who had not yet reached his sixteenth year, went, for his philosophy, to Innsbruck, where only “liberal” professors were then tolerated. But the zealous Minorite, Father Herculan Oberrauch, one of the foremost moral theologians of the day, understood in his masterly fashion how to attract the Innsbruck students to himself, to direct them in their many difficulties, and to guide them into the right pathway. His influence against the “liberals” was so great that the director of the General Seminary was not able to counteract it except by forbidding his students from having inter course with Father Oberrauch. The means which the latter regularly employed was nothing else than the frequent use of the sacraments. He wrote these impressive words: “Among the thousands of young men whom I directed I do not know of even one whom I saved uncorrupted unless he went to Holy Communion every two weeks; and the numerous others, whom I could not save, nearly all had to ascribe their fall to the neglect of the sacraments. I am quite sure of it.” Tschiderer entrusted himself to the direction of this experienced priest, to whom every week he manifested the state of his soul in the sacrament of Penance. With this good priest as his guide, the young man made the choice of his state of life and until the death of Father Oberrauch in 1808 there was between the two a most intimate correspondence. John von Tschiderer stood in the highest repute amongst his fellow-students for the angelic purity of his morals. Many of them used to call him “Saint Aloysius.” His engaging appearance and friendly nature attracted many to him; but he avoided most carefully every too intimate familiarity. Twice when temptation approached him he fled at once, following that admirable counsel of Saint Philip Neri: “In a combat of this sort it is the feet that gain the victory, and one is the better off the faster he runs away.” The liberal teachings of his professors and “the frivolous, malicious, and most worldly treatment of Church history,” as says his biographer, did not have any influence on his love and enthusiasm for the Church. On the contrary it was just this that aroused him to opposition and grace, that plainly worked in him, led him easily to recognize the perverseness of the whole tendency of the “Liberal Movement.”

On 27 July 1800, Tschiderer was raised to the priesthood. After devoting a short time to the care of souls, he spent a year and a half in Rome making further studies; after which he returned to the duties of assistant priest until, in 1807, he was called to the chair of moral theology in the Lyceum of Trent. In 1810 he was again engaged in the care of souls as parish priest of Sarntheim and in 1819 as parish priest of Meran. In 1826 he received a canonry in Trent; became auxiliary bishop of Vorarlberg, with his see at Feldkirch, in 1832; and was made prince-bishop of Trent in 1834. Two virtues were especially prominent in this servant of God; namely, generosity and humility. Whatever he possessed belonged to the poor. He could not see any misery without relieving it. He did not wait until his help was asked, but of his own accord whenever time permitted he searched for those who might be in distress. Many thought it the greatest miracle of his life that he had always something to give. His own manner of life was as simple as possible, so poor, in fact, that others remonstrated with him on the matter. Charitable persons knew how well he disposed of their gifts and therefore his fountain never ran dry. Even during his lifetime it was said playfully: “When he is canonized he will be called John the Almsgiver.” Some of his relatives, not at all pleased with such liberality, would have been glad to have had him placed under guardianship. A couple of works of art were all he left them at his death.

Humility made the holy bishop the servant of all. Considerations of self were foreign to him. Toward all, especially to the common people, he was condescension and friendliness itself. “The lowlier the person, the more friendly and familiar was the dean with him,” says a witness of his labors in Sarntheim. When bishop he treated the simplest priest with such politeness and veneration that some found it quite embarrassing. On one occasion, he said to two newly ordained priests: “Behold now you are invested with a great dignity, but do not seek to make it a steppingstone to offices and honors. For my own part if I were to be born into the world a hundred times, a hundred times I would become a priest; but I would prefer to serve a secluded mountain village and would not seek to be a bishop – indeed not.” All the distinctions conferred on him by Rome or by the imperial court he kept carefully secret. Even when the claims made upon him by others were ever so unfair, he invariably yielded to them. “What harm is it?” thought he. “Perhaps I shall gain a soul for God.”

Out of this humility arose a great meekness and gentleness in his dealings with others. He was ingenious in finding mild expressions for necessary admonitions and reprimands, fully understanding the saying of Saint Paul of the Cross that “admonitions given with mildness will heal the wound they cause, but if they are dealt out with bitterness, the one wound will become ten.” But it would be false to conclude from this that he was not unbending in what he had determined upon. When all kindness proved of no avail, he could strike like a thunderbolt. Mild in manner, firm in deed, was his maxim, and it was this that gained him his powerful influence over others. This power was particularly manifest in his administration of the sacrament of Penance. Men wondered wherein lay the mystery of the powerful attraction he exerted upon his people. From near and far all flocked to his confessional. His mild but heart-felt admonitions made so deep an impression that people who had made their confession to him in their youth, even only once, still remembered it in old age. He always sought to enliven the despondent spirit of a penitent with renewed confidence. As the pastor of his clergy he recommended them to imitate the Good Shepherd in their spirit and work as confessors.

He was most particularly solicitous for the well-being of the young. It is not possible to tell in a few words the pains he took to improve the schools. His heart always warmed toward youth. He knew that precisely this period of life, in spite of its apparent gaiety, suffers most from downheartedness and timidity and therefore greatly needs the encouraging words of the priest. Wherever he met the young it was his invariable custom to begin friendly conversations with them, to show interest in their affairs and by his charming manner was always able to bring in some apt religious advice.

For the rest, the exterior life of this servant of God offered little that was extraordinary. He was a man who did his duty in everything as conscientiously as possible. He carefully avoided whatever was extravagant, for, according to Saint Vincent de Paul, “every singularity is only a corner for vanity to hide in.” When in the society of others he always contributed much to the cheerfulness of the company. Yet every one who, like his parish children and the clergy of his diocese, came in close contact with him, said: “He is a saint.” When he died at the venerable age of eighty-three years, 3 December 1860, this had become the universal conviction, for even before his burial he had begun to work miracles. Little though he valued himself during his lifetime, God glorified him after his death. Only two of the many miraculous cures obtained through his intercession will be mentioned here. In 1867, a child, four and a half years old, so utterly blind that the most piercing light did not arouse any sensation, suddenly recovered its sight by means of a relic of Prince-Bishop Tschiderer. In 1871, a young priest, so far advanced in the last stages of consumption that the last sacraments had already been given to him, was likewise restored by a relic of the holy bishop and within three days was freed from all traces of his disease. The process of beatification, it is expected, will soon be brought to its conclusion.

Editor’s note – Bishop John was declared Venerable by Pope Paul VI in 1968, and beatified by Pope John Paul II in 1995.

– text from Holiness of the Church in the 19th Century by Father Constantine Kempf, SJ and Father Francis Breymann, SJ, 1916; it has the Imprimatur of Cardinal John Farley, Archbishop of New York

SOURCE : http://catholicsaints.info/holiness-of-the-church-in-the-19th-century-john-nepomucene-von-tschiderer/

Collalbo (Renon, Alto Adige), chiesa di Sant'Antonio - Targa a Beato Giovanni Nepomuceno Tschiderer Von Gleifheim

Klobenstein (Ritten, South Tyrol, Italy), Saint Anthony church - Plaque to Giovanni Nepomuceno de Tschiderer


29 April 1995

BL. JOHANN NEPOMUK von TSCHIDERER was born in Bolzano, then in the Diocese of Trent, on 15 April 1777. His parents were Joseph Joachim and Caterina de Giovanelli.

After his primary education, in 1786 he began secondary school with the Franciscans. In 1792 he was reunited with his family in Innsbruck where they had previously moved. Here he went to university and studied philosophy and theology. He was ordained a priest on 27 July 1800.

With an open and cheerful disposition, he cultivated all the virtues, especially piety, humility, penance and charity. He began his ministry with zeal, carrying out the apostolate in several Tirolean mountain parishes, a ministry which he left for several months in order to make a pilgrimage to Rome. This made a very deep impression that remained vivid throughout his life. Later he was a highly-regarded professor at the theological seminary of Trent and later dean in Sarentino and Merano. In 1827 he was recalled to Trent as a member of the Chapter of St Vigilius' Cathedral. He was appointed Pro-Vicar General of the Diocese and in this office demonstrated his great capacity for governance.

In 1832 he was appointed Auxiliary Bishop of Bressanone for Vorarlberg, with his residence in Feldkirch. He was ordained a Bishop in Innsbruck on 20 May 1832. Two years later, when Prince-Bishop Franz Xavier Luschin was transferred from Trent to Lemberg (now Lviv, Ukraine), he indicated Bishop Johann Nepomuk von Tschiderer as his successor. He began his ministry on 3 May 1835. He governed his Diocese like a saint, assiduously proclaiming the Gospel in preaching and writing, in an intense catechesis, in reviving popular missions and in helping the poor, the sick and in missionary works. He zealously guided divine worship, which he wanted to be worthy of God's majesty, in agreement with the Church's norms. He administered the sacraments of Confirmation and Holy Orders to many candidates, including some from other Dioceses. He supervised the building and restoration of over 60 churches. He maintained cordial relations with the priests, providing for their ongoing formation with generous care. He promoted and encouraged the apostolic works of religious for the Christian education of boys and girls, as well as for the care of the sick. He loved the seminary and showed great interest in it, since he wanted it to impart instruction and formation inspired by sound doctrinal and ascetic principles. He was most attentive to social problems and generously helped the poor, in addition to being a great benefactor to an institute for the hearing and speech impaired.

He gave frequent proof of constancy at difficult moments, sharing the anxieties of the people in times of grief and dismay, especially during the cholera epidemic of 1836 and 1855, and in the war of 1859. He intervened promptly and decisively to prevent the 20 March 1848 Uprising from becoming a blood-bath, and when his petition for clemency for 21 young members of the Franco-Italian forces captured by the Austrians was refused, he saw to it that they were given religious assistance and a pious burial.

He lived in deep communion with God through long periods of prayer, the celebration of Mass, meditation on the Lord's Word and on the teachings of the Church's Magisterium, the unfailing guide of orthodox spiritual teachers; and he prayed the Rosary daily. He was determined to overcome the obstacles to relations with the Holy See that were created by contemporary legislation.

As a devoted son of Holy Mother Church, he had a great love for the Roman Pontiff. He used the occasion of the third centenary of the opening of the Council of Trent to promote a religious revival through popular missions and other pastoral activities. In 1854 he planned, despite his advanced age, to make a pilgrimage to Rome for the proclamation of the dogma of the Immaculate Conception. However this journey was prevented by symptoms of the illness which eventually led to his final meeting with Christ on 3 December 1860, the feast of St Francis Xavier, patron of the missions, as he asked the Lord for "a very pious successor" for his Diocese, and a "few, but good, good priests".

SOURCE : https://web.archive.org/web/20170726010047/http://ewtn.com/library/MARY/bios95.htm#tschiderer


VISITA PASTORALE A TRENTO

MESSA DI BEATIFICAZIONE DEL SERVO DI DIO 

MONSIGNOR GIOVANNI NEPOMUCENO DE TSCHIDERER

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Trento - Domenica, 30 aprile 1995


1. “Proclamiamo la tua risurrezione!”. La Chiesa proclama la risurrezione di Cristo nel momento centrale di ogni Santa Messa quando, dopo la consacrazione, il celebrante pronuncia ad alta voce le parole: “Mistero della fede!”. Ad esse tutta l’assemblea risponde con l’acclamazione: “Annunziamo la tua morte, Signore, proclamiamo la tua risurrezione, nell’attesa della tua venuta”.Queste parole rimandano al nucleo centrale degli eventi salvifici trasmessi a noi nel Vangelo. La Chiesa annunzia ancora oggi il Cristo crocifisso, come hanno fatto gli Apostoli; come ha fatto san Paolo, che non riteneva di sapere altro “se non Gesù Cristo, e questi crocifisso” (1 Cor 2, 2). La Chiesa annunzia la morte di Cristo, indicando in essa l’inizio della nuova vita.

Signore Gesù, anche noi oggi in Trento “proclamiamo la tua risurrezione”. Insieme con le donne e con gli Apostoli, ci fermiamo presso la pietra rotolata via dall’ingresso della tua tomba, rimasta ormai vuota. Come i discepoli, ti incontriamo sulla via di Emmaus; in modo particolare, ti incontriamo nel cenacolo insieme con gli Apostoli e, con Tommaso, tocchiamo le tue ferite. Ti incontriamo anche in Galilea, sul lago di Genezaret, dove prima eri stato visto tante volte mentre insegnavi. Su quel lago avevi chiamato gli Apostoli a seguirti, ed essi, lasciate le reti, avevano iniziato il cammino del quale tu sei Maestro e Guida.

Su quel lago erano risuonate un giorno le parole da te rivolte a Pietro: “Prendi il largo e calate le reti per la pesca” (Lc 5, 4). E Pietro aveva eseguito l’ordine, ottenendone una pesca straordinariamente abbondante. Dopo la risurrezione questa stessa scena si ripresenta, come racconta il brano evangelico dell’odierna liturgia. Ancora una volta agli Apostoli, stanchi per la pesca infruttuosa durata tutta la notte, Tu dici: “Gettate la rete dalla parte destra della barca e troverete” (Gv 21, 6). Essi dunque gettano la rete, e questa si riempie talmente di pesci da essere tratta a riva con grande fatica.

Quando la Chiesa, celebrando l’Eucaristia, proclama la risurrezione di Cristo, lo fa in virtù della testimonianza resa dagli Apostoli, che hanno personalmente rivisto il loro Maestro vivo. La loro testimonianza oculare è la prima fonte della fede della Chiesa, la quale proclama la risurrezione di Cristo come evento realmente accaduto, fondamento della fede e ragione della speranza di quanti cercano la salvezza.

2. Di questa fede vive la Comunità apostolica a Gerusalemme: ad essa fa riferimento la prima lettura dell’odierna Liturgia. Gli Apostoli, condotti ancora una volta davanti al tribunale del Sinedrio, ricevono nuovamente dal Sommo Sacerdote un ammonimento severo: “Vi avevamo espressamente ordinato di non insegnare più nel nome di costui, ed ecco voi avete riempito Gerusalemme della vostra dottrina e volete far ricadere su di noi il sangue di quell’uomo” (At 5, 28). La risposta di Pietro e degli Apostoli è semplice, ma allo stesso tempo ferma: “Bisogna obbedire a Dio piuttosto che agli uomini” (At 5, 29): dobbiamo, cioè, obbedire a quanto Dio comanda, a ciò che Egli ci affida come sua parola, piuttosto che a quanto ci viene ordinato dal Sinedrio.

Gli Apostoli, che videro con i propri occhi il Cristo dopo la risurrezione, non potevano tacere la loro straordinaria esperienza. Se Egli si era mostrato ad essi, lo aveva fatto affinché la verità della sua risurrezione giungesse a tutti gli uomini mediante la loro testimonianza qualificata. La risurrezione di Gesù è il nuovo inizio dell’intervento di Dio nella storia del Popolo eletto. Proclamando ogni giorno durante la celebrazione dell’Eucaristia la risurrezione di Cristo, la Chiesa si ricollega a questo nuovo inizio: “Proclamiamo la tua risurrezione”.

3. Durante questa celebrazione solenne ho la gioia di elevare agli altari, qui a Trento, il servo di Dio Giovanni Nepomuceno de Tschiderer. Non è forse questa beatificazione una singolare proclamazione della risurrezione di Cristo? Quest’uomo, che a cominciare da oggi chiameremo “Beato”, non partecipava forse spiritualmente all’incontro degli Apostoli con Cristo risorto, di cui parla l’odierno Vangelo? Anch’egli non ha forse udito la stessa domanda che Cristo rivolse a Pietro sul lago di Genezaret: “Mi ami tu?” (Gv 21, 15). E non ha cercato anche lui, come Pietro, di rispondere a quella domanda con tutta la sua vita: “Certo, Signore, tu lo sai che ti amo” (Gv 21, 15)?

Wenn wir diese bedeutsame Gestalt des neuen Seligen Johann Nepomuk von Tschiderer und seine grenzenlose Christusliebe betrachten, so richtet sich unser Blick auch auf die Region seiner Herkunft und seines so überaus segensreichen Wirkens unter deutschsprachigen Gläubigen. Daher richte ich einen besonderen Gru an die Gläubigen aus den Diözesen Bozen–Brixen, Innsbruck und Feldkirch. Diese Ortskirchen sind mit Bischof Johann Nepomuk zutiefst verbunden. Geboren und getauft in Bozen, hat er als Seelsorger in deutschsprachigen Pfarreien des Bistums Trient gewirkt. Als Weihbischof in Brixen galt seine Hirtensorge auch Feldkirch.

Bischof Johann Nepomuk von Tschiderer war also ein Mann, der Grenzen überschritten hat. Er machte sich die Weisung des Herrn zueigen, zu dienen und sich nicht “dienen zu lassen”.  Bischof Johann Nepomuk konnte Grenzen unterschiedlicher sozialer Lage, verschiedener Sprachen und mannigfacher Mentalitäten überbrücken und verbinden. Der neue Selige hat in der Tat im Herzen Europas gewirkt und vermochte in dem leuchtenden Beispiel seiner Person Identitäten zu wahren und doch Gemeinschaft zu fördern.

Seine Liebe zum auferstandenen Herrn und zu seiner Kirche, die gesandt ist, das Evangelium allen Völkern bis an die Grenzen der Erde zu verkünden und alle Menschen zu seinen Jüngern zu machen,  hat in dem neuen Seligen auch die Sorge um geistliche Berufe geweckt. So ist er in diesem Bemühen neben seinem sozialen Engagement in der Diözese Bozen–Brixen noch immer gegenwärtig. Die Bischöflichen Seminare, vor allem das Johanneum, das seinen Namen trägt, vergegenwärtigen auch heute noch dieses für die Kirche so wichtige Anliegen um wohlvorbereitete und für ein ganzes priesterliches Leben tragfähige Antworten auf den Ruf des Herrn in seine besondere Nachfolge. Ich lade alle Gläubigen, Priester und Ordensleute Eurer Diözesen ein, nicht im Gebet nachzulassen, damit der Herr der Ernte Arbeiter in seinen Weinberg sende. 

Ecco le parole del Santo Padre in una nostra traduzione in lingua italiana.

Quando ci occupiamo della significativa beatificazione di Giovanni Nepomuceno de Tschiderer e del suo sconfinato amore per Cristo, pensiamo anche alla sua regione d’origine nella quale ha svolto la sua opera benefica fra i credenti di lingua tedesca. Per questo porgo un saluto particolare ai fedeli delle diocesi di Bolzano-Bressanone, di Innsbruck e di Feldkirch. Queste Chiese locali sono legate al Vescovo Giovanni Nepomuceno. Nato e battezzato a Bolzano, ha operato anche come Pastore nelle parrocchie di lingua tedesca della Diocesi di Trento. In quanto Vescovo Ausiliare di Bressanone rivolgeva la sua sollecitudine pastorale anche a Feldkirch.

Il Vescovo Giovanni Nepomuceno de Tschiderer fu anche un uomo che oltrepassò i confini. Fece suo l’ordine del Signore di servire e di non “farsi servire” (Mt 20, 26). Il Vescovo Giovanni Nepomuceno fu in grado di oltrepassare i confini della diversità di condizioni sociali, di lingua e di mentalità.

Il nuovo Beato ha di fatto operato nel cuore dell’Europa ed è stato in grado, con l’esempio illuminante della sua persona, di conservare le identità e tuttavia di promuovere la comunità.

L’amore per il Signore Risorto e per la sua Chiesa, che ha il compito di annunciare il Vangelo a tutti i popoli fino ai confini della terra e di fare di tutti gli uomini i suoi discepoli (cf. Mt 28, 19) suscitò nel nuovo Beato anche la sollecitudine per le vocazioni. I seminari vescovili, soprattutto il Giovanneo, che porta il suo nome, richiamano alla mente anche oggi questo compito di preparazione così importante per la Chiesa e per una risposta ferma della vita sacerdotale alla chiamata del Signore alla sua particolare sequela. Esorto tutti i fedeli, i sacerdoti e i religiosi delle vostre Diocesi a non smettere mai di pregare affinché il Signore delle Messi invii operai nella sua vigna (cf. Mt 9, 37-38).

4. Il Vescovo Giovanni Nepomuceno ebbe da Dio, in straordinaria misura, il dono dell’amore. Ogni atto della sua vita fu animato da un profondo ed intenso rapporto con il Signore, coltivato quotidianamente nel raccoglimento e nella preghiera. Grazie a questo egli seppe vivere un grande distacco da ogni forma di compromesso con gli agi e gli onori della terra. I diversi ministeri che gli furono affidati, con il loro grave carico di responsabilità, vennero da lui affrontati con quel coraggio che viene solo dall’umiltà. Pienamente consapevole della propria inadeguatezza, non esitò a gettare le reti fidando, come Pietro, sulla parola di Cristo.

Se in queste stupende valli trentine continua a risuonare benefico il nome di Cristo e se la risposta di fede in Lui rimane sempre molto viva, lo si deve certamente, oltre che alla grazia dello Spirito Santo, ai primi evangelizzatori di questa terra, san Vigilio e i martiri d’Anaunia, e a quanti dopo di loro seppero superare, come il nuovo Beato, la paura degli uomini per consacrarsi fino in fondo al Vangelo. Il vescovo Giovanni Nepomuceno lo mise al primo posto e lo annunciò con le parole e con la vita. Sul suo atto di morte fu scritto: “Amò Trento e fu l’amore dei Trentini”.

5. Carissimi Fratelli e Sorelle, sono molto lieto di porgere un cordiale saluto a ciascuno di voi, cominciando dai Presuli presenti, con uno speciale pensiero al Pastore della Chiesa di Trento, il carissimo Mons. Giovanni Maria Sartori, che ringrazio per le cortesi espressioni rivoltemi all’inizio della celebrazione. Saluto il suo venerato predecessore, Mons. Alessandro Maria Gottardi, associandomi di cuore all’augurio di una lunga vita in comunione d’amore con la Diocesi da lui guidata per venticinque anni.

Saluto il Cardinale Marco Cè, Patriarca di Venezia, ed i membri della Conferenza Episcopale Triveneta con gli altri Arcivescovi e Vescovi presenti anche dall’Austria, i sacerdoti, i religiosi, le religiose, i laici attivamente impegnati nei molteplici settori pastorali della Diocesi. Rivolgo un deferente pensiero alle Autorità amministrative, politiche e militari che hanno voluto partecipare a questa celebrazione liturgica.

Ricordo con speciale affetto gli ammalati, i sofferenti nel corpo e nello spirito, coloro che non hanno potuto essere fisicamente presenti a questa celebrazione e ci seguono attraverso la radio e la televisione. Saluto in modo particolare le famiglie: ad esse sono rivolte le premure della Chiesa, che desidera collocarle al centro della sua azione pastorale, perché sono al cuore della nuova evangelizzazione.

Cari fedeli della Chiesa di Dio che vive in Trento e delle altre Diocesi qui rappresentate: ravvivate le radici secolari della vostra fede; custodite e arricchite il prezioso patrimonio delle vostre tradizioni religiose, ricevuto dalle precedenti generazioni a prezzo di sacrifici durissimi; camminate incontro al terzo millennio dell’era cristiana con la certezza che il Signore risorto è al vostro fianco e vi sostiene.

6. “Proclamiamo la tua risurrezione”. La Liturgia eucaristica non proclama soltanto la risurrezione di Cristo testimoniata dagli eventi che ebbero luogo in Galilea dopo la Pasqua o a Gerusalemme nel primo periodo dell’attività della Chiesa dopo la discesa dello Spirito Santo; essa conduce il nostro sguardo di fede anche verso il ritorno finale di Cristo: “Proclamiamo la tua risurrezione, nell’attesa della tua venuta”. Nel Libro dell’Apocalisse Giovanni ci parla della visione da lui avuta del Cristo glorificato. A Lui è rivolta la lode degli spiriti celesti e di tutta la creazione: “A colui che siede sul trono e all’Agnello lode, onore, gloria e potenza nei secoli dei secoli” (Ap 5, 13). Cristo, innalzato alla destra del Padre, è dunque descritto come l’Agnello di Dio, l’Agnello immolato, cioè offerto in sacrificio per i peccati del mondo. Proprio così fu indicato sul Giordano Gesù di Nazaret da Giovanni Battista: “Ecco l’agnello di Dio, ecco colui che toglie il peccato del mondo” (Gv 1, 29). Parole profetiche, che dovevano compiersi nel Mistero pasquale. Come è eloquente il fatto che tali parole vengano fatte proprie dalla Chiesa ogni giorno nella celebrazione eucaristica al momento della Santa Comunione: “Ecco l’Agnello di Dio, che toglie i peccati del mondo”.

Quando riceviamo Cristo nella Comunione, si ripete in un certo senso l’evento accaduto sul lago di Galilea. Gesù domanda a ciascuno di noi, che ci accostiamo all’Eucaristia: “Mi ami tu?”. Ed ognuno, dopo aver confessato la propria indegnità con le parole del centurione tramandate nel Vangelo: “Signore... io non son degno” (Lc 7, 6), risponde con le parole di Pietro: “Certo, Signore, tu lo sai che ti amo” (Gv 21, 15).

Oggi la Chiesa a Trento, in un modo del tutto particolare, annunzia la morte di Cristo e proclama la sua risurrezione. Oggi, nel contesto dei 450 anni dal Concilio di Trento, la vostra Chiesa sperimenta anche con speciale intensità l’attesa della venuta di Cristo nella gloria. Essa, infatti, si allieta insieme con il Beato Giovanni Nepomuceno de Tschiderer e con tutti i Santi e i Beati per i frutti centuplicati che continuano a sgorgare dalla risurrezione di Cristo.

In comunione con loro, anche noi oggi annunciamo la tua morte, o Signore, proclamiamo la tua risurrezione, ed attendiamo sicuri nella speranza la tua venuta nella gloria alla fine dei tempi.

Amen.

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1995/documents/hf_jp-ii_hom_19950430_trento.html

Trento, chiesa del Redentore - Oculo con stemma di Beato Giovanni Nepomuceno Tschiderer Von Gleifheim

Trento (Italy), Redeemer church - Oculus with coat of arms of Johann Nepomuk von Tschiderer


Beato Giovanni Nepomuceno Tschiderer Von Gleifheim

3 dicembre

Bolzano, 15 aprile 1777 - Trento, 3 dicembre 1860

Quinto di sette fratelli, Giovanni Nepomuceno de Tschiderer nacque a Bolzano il 15 aprile 1777. Nel 1785 la famiglia dovette trasferirsi a Innsbruck, ma l'anno successivo Giovanni tornò a Bolzano dal nonno materno per poter frequentare il ginnasio dei francescani. Il 27 luglio 1800 venne ordinato sacerdote a Bolzano e celebrò la prima Messa a Collalbo sull'altopiano del Renon. Nel 1802 si recò per un anno a Roma dove fu più volte ricevuto in udienza da papa Pio VII. Nel 1810 poté realizzare il desiderio di diventare parroco a Sarentino dove fondò piccole scuole e visitava i malati e i parrocchiani più poveri. Nel 1819 fu nominato parroco di Merano. Nel 1826 fu chiamato a Trento e nel 1832 divenne vescovo ausiliare di Bressanone. Nel 1834 fu nominato vescovo di Trento. Morì il 3 dicembre 1860. È stato beatificato nel 1995.

Martirologio Romano: A Trento, beato Giovanni Nepomuceno De Tschiderer, vescovo, che governò questa Chiesa con evangelico ardore di fede e senso di umanità e in tempo di sventura offrì una mirabile testimonianza di amore per il suo gregge. 

Quinto di sette fratelli, Giovanni Nepomuceno de Tschiderer nacque a Bolzano il 15 aprile 1777 da Giuseppe Gioacchino de Tschiderer di Gleifheim, esattore generale del Tirolo e Caterina de’ Giovanelli. Da piccolo ebbe problemi di pronuncia e rimase leggermente balbuziente anche da adulto. Dalla famiglia ricevette un’educazione accurata e severa.. Nel 1785 la famiglia dovette trasferirsi a Inssbruck, ma l’anno successivo Giovanni torno a Bolzano presso il nonno materno per poter frequentare il ginnasio dei francescani dove si distinse “per onesta e diligente applicazione”.

A Innsbruck sostenne gli studi filosofici e li frequentò padre Ercolano Oberrauch che lo guidò nello studio della Sacra Scrittura e della Patristica quando tra il 1794 4 il 1798 frequentò gli studi teologici. Il 27 luglio 1800 venne ordinato sacerdote a Bolzano fal principe vescovo di Trento Emanuele Maria Thun. Celebrò la prima messa nella chiesetta di S.Antonio da Padova a Collalbo/Klobenstein sull’altipiano del Renon, dove svolse il periodo di tirocinio di due anni come prete ausiliario nella parrocchia di Longomoso/Lengmoos. Nel 1802 poté recarsi per un anno a Roma dove fu più volte ricevuto in udienza da papa Pio VII. Fu cooperatore a Auna di Sotto/Unterinn nel 1803 e a San Pancrazio/Sankt Pankraz nel 1804 e quando venne il momento di diventare parroco nel 1807 fu nominato docente di teologia nel seminario di Trento per nomina governativa (in quegli anni il Tirolo e il Trentino erano domini bavaresi). A Trento si dimostrò, nonostante le difficoltà nella lingua italiana, “un insegnante ricco di talento e di grande abilità didattica”. Nel 1810 con l’annessione del Trentino al francese Regno d’Italia, i docenti tedeschi a Trento furono sostituiti da docenti italiani e per questo motivo Giovanni poté realizzare il suo desiderio di diventare parroco a Sarentino/Sarntal (25/08/1810), una parrocchia impegnativa per le molte frazioni e i molti masi sparsi. Giovanni vi fondò piccole scuole nelle varie località, seguendo i maestri e impegnandosi anche personalmente, soprattutto nel catechismo. 

Nonostante i molti chilometri da percorrere a piedi su sentieri di montagna, visitava con regolarità i malati e i parrocchiani più poveri distribuendo loro viveri. Il 13 settembre 1819 fu nominato parroco di Merano. A Merano continuò il suo operato con dedizione: favorì la scuola delle Dame Inglesi, aiutando studenti e artigiani in difficoltà, visitava settimanalmente i carcerati e dedicava molto tempo alle confessioni. Il 26 ottobre 1826 fu chiamato a Trento dal vescovo Francesco Saverio Luschin e divenne canonico e membro del Capitolo della cattedrale di Trento. L’anno successivo il 26 dicembre 1827 fu nominato provicario con l’incarico di provvedere alla parte di lingua tedesca della diocesi.. Il 24 febbraio 1832 papa Gregorio XVI gli conferì il titolo di vescovo titolare di Ellenopoli sul Ponto e di ausiliare del principe vescovo di Bressanone per la provincia del Vorarlberg. La consacrazione episcopale avvenne nella chiesa dei Serviti in Innsbruck il 20 maggio 1832 per mano del vescovo di Bressanone Bernardo Galura. Il 15 luglio 1834 su proposta del vescovo di Trento Luschinm designato arcivescovo di Leopoli, l’imperatore Francesco I nomina Giovanni Nepomuceno de Tschiderer vescovo di Trento, nomina ratificata da papa Gregorio XVI il 19 dicembre dello stesso anno. Giovanni giunse a Trento il 1 maggio 1835. Nel suo episcopato si distinse per le numerosissime visite pastorali in tutte le località della diocesi, che per estensione era seconda solo a quella di Milano. Consacrò sessanta nuove chiese e continuò la sua opera in favore dei più poveri sostenendo tra gli altri il Johanneum di Bolzano e l’Istituto per sordomuti di Trento.

Nel 1859 l’aggravarsi della sua malattia, idropisia cardiaca, gli impediva quasi di muoversi, ma continuò le celebrazioni episcopali fino a che nel 1860 colto da febbri alte fu costretto a letto. 

Dopo aver ricevuto l’unzione degli infermi e la benedizione papale la sera del 3 dicembre 1860 spirò serenamente. Nel 1873 il suo successore Benedetto de Riccabona provvedette all’avvio del processo diocesano informativo sulle virtù di Giovanni Nepomuceno, primo passo che ha portato alla beatificazione del vescovo trentino avvenuta a Trento il 30 aprile 1995.

Autore: Maurizio Misinato

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/80525