Sur le Viminal, fête titulaire de la basilique pudentienne. Cette maison
d’église fut aménagée au IIIe siècle dans une propriété des Cornelii Pudens, et
transformée en basilique par Sirice (384-399).
La fête de sainte Pudentienne apparaît dans l’évangéliaire de 645 au 19
mai, qui est la date attestée par ses Acta pour sa déposition. Mais les
sacramentaires ignorent la fête.
Elle connaîtra une rapide diffusion en France au XIe siècle. La fête est
adoptée à Rome au XIIe siècle.
Eodem die 19 maii
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Sanctæ
Pudentiannæ
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Virginis
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Commemoratio
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Missa Dilexísti, de Communi Virginum 3 loco.
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Oratio C
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Exáudi nos, Deus,
salutáris noster : ut, sicut de beátæ Pudentiánæ Vírginis tuæ
festivitáte gaudémus ; ita piæ devotiónis erudiámur afféctu. Per Dóminum
nostrum.
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Secreta C
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Accépta tibi sit,
Dómine, sacrátæ plebis oblátio pro tuórum honóre Sanctórum : quorum se
méritis de tribulatióne percepísse cognóscit auxílium. Per Dóminum nostrum.
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Postcommunio
C
Satiásti, Dómine,
famíliam tuam munéribus sacris : eius, quǽsumus, semper interventióne
nos réfove, cuius sollémnia celebrámus. Per Dóminum.
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ce même 19 mai
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Sainte
Pudentienne
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Vierge
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Commémoraison
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Messe Dilexísti, du Commun des Vierges 3.
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Collecte C
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Exaucez-nous, Ô Dieu
notre Sauveur, afin que, comme la fête de la Bienheureuse Pudentienne, votre
Vierge, nous donne la joie, elle nous enseigne aussi la ferveur d’une sainte
dévotion.
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Secrète C
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Qu’elle soit agréée
de vous, Seigneur, l’offrande faite par votre peuple saint en l’honneur de
vos Saintes par les mérites desquelles il reconnaît avoir reçu du secours
dans la tribulation.
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Postcommunion
C
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Vous avez, Seigneur,
nourri votre famille de dons sacrés ; ranimez-nous toujours, s’il vous
plaît, grâce à l’intervention de la sainte dont nous celébrons la fête.
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Office
Leçon des Matines avant 1960
Neuvième leçon. La
vierge Pudentienne, fille du Romain Pudens, ayant perdu ses parents, se
consacra toute entière, avec une admirable piété, aux pratiques de la religion
chrétienne. D’accord avec sa sœur Praxède, elle distribua aux pauvres l’argent
qu’elle avait, retiré de la vente de son patrimoine, puis elle s’adonna au
jeûne et à l’oraison. Grâce à ses soins, toute sa famille, composée de
quatre-vingt-seize personnes, fut baptisée par le souverain Pontife Pie.
L’empereur Antonin ayant porté un édit qui défendait aux Chrétiens d’offrir
publiquement le sacrifice, le Pontife célébrait les saints mystères en présence
des fidèles dans la maison de Pudentienne. Elle recevait les Chrétiens avec une
grande bonté, et leur fournissait les choses nécessaires à la vie. Elle mourut
dans l’accomplissement de ces devoirs de la piété chrétienne et fut ensevelie
dans le tombeau de son père, au cimetière de Priscille, sur la voie Salaria, le
quatorze des calendes de juin.
Giovanni Paolo Rossetti. "Sainte Praxedes et sainte Pudenziana recueillant
le Sang des Martyrs", 1621,
église de Santa Pudenziana, Rome
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
Un touchant souvenir du premier âge de l’Église Romaine se rattache à ce
jour. Une vierge chrétienne, la noble Pudentienne, l’a illustré par son trépas.
Fille d’un riche Romain nommé Pudens, de la famille de ce premier Pudens que
mentionne saint Paul dans la deuxième Épître à Timothée [1] elle eut le bonheur,
ainsi que sa sœur Praxède, d’être initiée dès le berceau à la foi chrétienne,
et toutes deux consacrèrent à Jésus-Christ leur virginité. A la mort de leur
père, les deux sœurs distribuèrent aux pauvres leur opulent héritage, et
consacrèrent leur vie tout entière aux bonnes œuvres. L’Église était à la
veille de la persécution d’Antonin. Pudentienne, à peine âgée de seize ans,
mais déjà mûre pour le ciel, prit son vol vers l’Époux divin au fort de la
tempête. Sa sœur lui survécut assez longtemps ; nous la retrouverons sur
le Cycle de la sainte Église au 21 juillet.
La maison de Pudentienne, déjà consacrée, du temps de son aïeul, par le
séjour de saint Pierre, fut mise par la vierge elle-même à la disposition du
saint pape Pie Ier, et les divins Mystères y furent célébrés. Depuis lors elle
est regardée comme l’un des plus augustes sanctuaires de Rome, et dans le cours
du Carême la Station nous y a appelés le Mardi de la troisième
semaine.
Pudentienne est une tendre fleur que l’Église Romaine offre aujourd’hui au
divin Ressuscité. Les siècles n’ont point épuisé son parfum ; et, pure
comme son nom, sa mémoire demeurera chère aux enfants de l’Église jusqu’au
dernier jour du monde.
Semblable à la colombe de l’Arche, qui ne trouva pas où poser son pied sur
le sol encore empreint de la colère de Dieu, vous avez pris votre vol, ô
Pudentienne ! et vous êtes venue vous réfugier dans le sein de Jésus votre
Pasteur et votre Époux. Ainsi, au dernier jour du monde, les âmes des élus,
revêtues de leurs corps glorieux, imiteront le vol de l’aigle, et se rendront
autour de Jésus avec la rapidité que le roi des airs met à fondre sur sa
proie [2]. Ces âmes fuiront la
terre profanée, de même que vous avez fui les abominations de Rome païenne qui
s’enivrait du sang des martyrs [3]. Nous saluons votre
départ, ô vierge, dans un sentiment d’espérance pour nous-mêmes ; nous
saluons votre arrivée près de l’Époux, dans le désir de nous y rencontrer un
jour avec vous. Détachez-nous de tout ce qui passe ; faites-nous aimer de
plus en plus cette vie nouvelle que la Pâque a répandue en nous ; faites,
par vos prières, que nous n’ayons plus d’attrait pour cette autre vie
inférieure qui n’est pas celle de Jésus ressuscité. Fille de la sainte Église
de Rome, intercédez aussi pour votre mère. Aux jours de Léon XIII elle souffre
comme aux jours de Pie Ier. Après avoir régné longtemps sur les nations
chrétiennes, elle est abandonnée et désavouée aujourd’hui par des peuples qui
lui doivent tout, et qui tournent contre elle ses propres bienfaits. Soyez-lui
en aide, ô Pudentienne ! et subvenez à votre auguste mère.
[3]
Apoc. XVII, 6.
Bhx Cardinal Schuster,
Liber Sacramentorum
Station à l’Ecclesia Pudentiana.
Les traditions de l’Église romaine concernant le séjour de saint Pierre
dans la maison des Pudens sur le Viminal sont très anciennes. Pudentienne et
Praxède seraient les filles de l’hôte fortuné du Prince des Apôtres. Leur tombe,
dans les anciens Itinéraires, nous est indiquée au cimetière de
Priscille ; mais au IXe siècle les corps furent transportés à l’intérieur
de la Ville : Praxède, dans son église titulaire sur l’Esquilin, et
Pudentienne dans l’antique domus Pudentiana, ou titre de Pudens, qui, entre
temps, avait pris aussi le nom de la Sainte.
C’est très probablement son image, avec la couronne de la victoire entre
les mains, qui est représentée dans la mosaïque absidale de cette
basilique ; elle remonte au temps du pape Sirice, vers 398 [4].
On trouve la fête de sainte Pudentienne dans l’Antiphonaire de la basilique
vaticane du XIIe siècle, mais elle est sûrement beaucoup plus ancienne.
La messe Dilexisti est
entièrement du Commun.
Il n’est rien de plus glorieux ni de plus méritoire que de servir l’Église.
Si celui qui fait du bien aux pauvres offre l’aumône au Fils de Dieu fait homme
et devenu pauvre pour notre amour, quel hommage ne rend pas à l’auguste
Trinité, dont elle est comme le reflet et la splendeur, celui qui sert
l’Église ?
Dom Pius Parsch, le
Guide dans l’année liturgique
Sainte Pudentienne. — Une antique tradition nous dit que saint Pierre,
pendant son séjour à Rome, demeura dans la maison du sénateur Pudens. Ce
sénateur avait deux filles, Pudentienne et Praxède. Toutes les deux demeurèrent
vierges et consacrèrent leur vie au service du prochain. Après la mort de leurs
parents, Pudentienne et sa sœur Praxède (fête le 21 juillet) distribuèrent
leurs biens aux pauvres. C’est grâce à leurs efforts que toute la maison de
Pudens, 96 personnes en tout, se convertit et fut baptisée par le pape saint Pie 1er
(+ 154). Quand, sous l’empereur Antonin le Pieux, le culte chrétien fut
proscrit, le pape saint Pie célébra la messe dans leur maison. Sainte
Pudentienne fut ensevelie dans le tombeau de son père, dans la catacombe de
Priscille. Il y a, à Rome, une antique église de station dédiée à sainte
Pudentienne.
SOURCE : http://www.introibo.fr/19-05-Ste-Pudentienne-vierge#nh4
Sainte Pudentienne
Fête le 19 mai
Vierge et martyre
(…)
Pudentienne était fille du sénateur Pudens, qui eut l’honneur de loger
chez lui le prince des apôtres, lorsque celui-ci vint prendre possession de
Rome, au nom de Jésus-Christ. Ce sénateur instruit lui-même par les apôtres et
baptisé par eux, garda sans tache jusqu’à sa mort, comme le rapporte le
martyrologe romain, la robe d’innocence baptismale.
Son épouse Sabinilla, lui donna quatre enfants, parmi lesquels on
remarqua sainte Pudentienne et sa sœur sainte Praxède.
A la mort de ses vieux parents et de sa femme, Pudens, renonçant aux
grandeurs de ce monde, se donna tout entier au service de Dieu. Il s’appliqua
surtout à élever ses deux filles dans l’amour de la virginité et dans la pratique
des préceptes du Seigneur. Sa maison fut changée en église, et après cette
bonne œuvre, il émigra de la terre pour passer à Dieu.
Les deux vierges, ses filles, vendirent alors tous leurs biens, afin de
les distribuer aux pauvres chrétiens, que les persécutions mettaient dans une
extrême misère à cette époque.
Fidèles à l’amour du Christ, fleurs de virginité, elles persévéraient
ensemble dans les saintes veilles, le jeûne et la prière. Elles avaient un
grand zèle pour propager la foi autour d’elles ; dans ce dessein, elles
témoignèrent au pontife saint Pie 1er, le désir qu’elles avaient
d’ériger une piscine baptismale dans le titulus ou église paroissiale, fondé
par leur père. L’évêque du siège apostolique, accueillit favorablement le
projet, désigna lui-même le lieu où la piscine sainte devait être placée, et la
construction fut faite sous ses ordres.
Pendant ce temps, les deux serviteurs du Christ, réunirent tous les
esclaves qu’elles possédaient à la ville et à la campagne. Ceux qui étaient
chrétiens furent affranchis, et l’on commença à instruire les autres, de
l’Evangile. Quand ils eurent déclaré leur volonté d’être chrétiens, le Pontife
Pie, ordonna de faire la cérémonie légale de leur affranchissement, dans
l’église même. Enfin, le saint jour de Pâques, on conféra solennellement le
baptême à ces quatre-vingt-six catéchumènes.
Dès lors, la maison des deux vierges Pudentienne et Praxède, devint un
lieu de réunions permanentes.
Et comme l’empereur Antonin défendait aux chrétiens de s’assembler en
public, les Papes se retiraient secrètement chez elles, pour y offrir les
saints mystères, et y administrer les sacrements aux fidèles qui les y venaient
trouver. La Sainte avec sa sœur Praxède, les y recevaient tous avec une
parfaite charité et avec beaucoup de joie ; elle leur fournissait tout ce
qui leur était nécessaire.
Outre ces bons offices que les deux sœurs rendaient aux chrétiens encore
en vie, elles n’oubliaient point les morts ; et c’est dans le soin
qu’elles prenaient de recueillir les restes des martyrs et de les ensevelir
avec respect, qu’elles se sont rendues recommandables.
Après avoir achevé sa seizième année, la vierge Pudentienne émigra de ce
monde au ciel. Praxède sa sœur, l’ensevelit. On entoura son corps d’aromates et
on le tint caché pendant vingt-huit jours dans l’intérieur du titulus. Enfin,
le 19 mai, les chrétiens le transportèrent durant la nuit, à la catacombe de
sainte Priscille son aïeule, sur la Via-Salaria, et le déposèrent près de
Pudens son père.
Cette mort précieuse devant Dieu eut lieu sous le pontificat de saint
Pie 1er, vers l’an 160 ou environ et les détails que nous avons sur
cette servante du Christ, sont tirés d’une lettre du prêtre Pastor, frère du
saint Pontife Pie 1er.
Les reliques de sainte Pudentienne ne sont point restées dans le tombeau
de ses parents ; et c’est la France qui a le bonheur de les posséder.
Elles reposent dans l’église de Châtillon-sur-Loing, au diocèse d’Orléans, où
elles ont opéré de nombreux miracles.
Praxedes and Pudentia
Martyrs of an unknown era.
The seventh-century itineraries to the graves of the Roman martyrs mention in the catacomb of Priscilla two female martyrs called Potentiana (Potenciana) and
Praxedis (Praxidis). They occupied adjoining graves in this catacomb (De Rossi, "Roma sott.", 1, 176-7).
Of the various manuscripts of the "Martyrologium
Hieronymianum" only the Echternach Codex (Cod. Eptern.) gives the name of
St. Praxedes on 21 July ("Martyrol. Hieronym.", ed. De Rossi-Duchesne,
94), but it looks like a later addition, and not as if it came from the
fourth-century Roman Martyrology. St. Potentiana's name is found under 19 May
in the Martyrology of Reichenau. Praxedes and Pudentiana were venerated as martyrs at Rome. Later legends connect them with
the founder of the old title-church of Rome, "titulus Pudentis",
called also the "ecclesia Pudentiana". Legend makes Pudens a pupil of
St. Peter, and Praxedes and Potentiana, his daughters. Later Potentiana became
customarily known as "Pudentiana", probably because the
"ecclesia Pudentiana" was designated as "eccl. sanctae
Pudentianae" and Pudentiana was identified with Potentiana. The two female figures offering their crowns to
Christ in the mosaic of the apse in St. Pudentiana are probably
Potentiana and Praxedes. The veneration of these martyrs therefore was in the fourth century
connected in a particular manner with the "Titulus Pudentis". About
that time a new church, "titulus Praxedis", was built near Santa
Maria Maggiore, and the veneration of St. Praxedes was now especially connected
with it. When Paschal I (817-824) rebuilt the church in its present form he
translated to it the bones of Sts. Praxedes, Potentiana, and other martyrs. St. Pudentiana's feast is observed
on 19 May, St. Praxedes's on 21 July.
Kirsch, Johann Peter. "Praxedes and Pudentia." The Catholic Encyclopedia. Vol. 12. New York: Robert Appleton Company,1911. 19 May 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/12344b.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Michael C. Tinkler.
Ecclesiastical approbation. Nihil
Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New
York.
Saint Prudentia
19 May
Martyrs of an unknown era. The seventh-century itineraries to the graves
of the Roman martyrs mention in the catacomb of Priscilla two female martyrs
called Potentiana (Potenciana) and Praxedis (Praxidis). They occupied adjoining
graves in this catacomb (De Rossi. "Roma sott.", 1, 176-7).
Of the various manuscripts of the "Martyrologium
Hieronymianum" only the Echtemach Codex (Cod. Eptern.) gives the name of
St. Praxedes on 21 July ("Martyrol. Hieronym.", ed. De
Rossi-Duchesne, 94), but it looks like a later addition, and not as if it came
from the fourth-century Romar Martyrology.
St. Potentiana's name is found under 19 May in the Martvrology of
Reichenau.
Praxedes and Pudentiana were venerated as martyrs at Rome. Later legends
connect them with the founder of the old title-church of Rome, "titulus
Pudentis", called also the "ecclesia Pudentiana".
Legend makes Pudens a pupil of St. Peter, and Praxedes and Potentiana,
his daughters.
Later Potentiana became customarily known as "Pudentiana ",
probably because the "ecclesia Pudentiana" was designated as
"eccl. sanctae Pudentianae" and Pudentiana was identified with
Potentiana.
The two female figures offering their crowns to Christ in the mosaic of
the apse in St. Pudentiana are probably Potentiana and Praxedes. The veneration
of these martyrs therefore was in the fourth century connected in a particular
manner with the "Titulus Pudentis". About that time a new church,
"titulus Praxedis", was built near Santa Maria Maggiore, and the
veneration of St. Praxedes was now especially connected with it.
When Paschal I (817-824) rebuilt the church in its present form he
translated to it the bones of Sts. Praxedes, Potentiana, and other martyrs. St.
Pudentiana's feast is observed on 19 May, St. Praxedes's on 21 July.
SOURCE : http://www.reu.org/public/saints/prudenti.htm
(also known as Potentiana)
Died c. 160. A lady of Rome, the daughter of Senator Saint Pudens and sister of Saint Praxedes, Pudentiana is said to have given her wealth to the poor and helped bury martyred Christians. While tradition relates that she died at the age of 16, nothing is known about her life with certainty. The titulus Pudentis or ecclesia Pudentiana in Rome, said to have been her father's palace, is considered the most ancient in the whole world.
It is likely that this name was assumed to be a dedication to Saint Pudentiana, wherein it may simply indicate the original owner, much as in the case of Saint Cecilia. In the early church, it was known as the church of the Pastor because Saint Peter lodged therein and celebrated the Mass there. In revising the Breviary, Pope Benedict XIV declared the acta of Saints Praxedes and Pudentiana unworthy of credence and the feast day was suppressed in the Roman calendar (Attwater2, Benedictines, Coulson, Delaney, Farmer, Husenbeth, Tabor). In art, Saint Pudentiana is generally portrayed with Saint Praxedis. She takes up the blood of martyrs with a sponge. She is venerated in Rome (Roeder).
May 19
St. Pudentiana, Virgin
SHE was sister of St. Praxedes, and daughter of Pudens
a Roman senator, who was converted to the faith by the apostles SS. Peter and
Paul. Her festival is mentioned in the Sacramentary of St. Gregory. Her church
in Rome is esteemed the most ancient that is known in the world. It was in the
first ages called the church of the Pastor, and is said to have been the palace
of Pudens, in which St. Peter lodged and celebrated the divine mysteries. See the Bollandists, and Tillem. t. 2.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume V:
May. The Lives of the Saints. 1866.
Pudentiana
of Rome VM (RM)(also known as Potentiana)
Died c. 160. A lady of Rome, the daughter of Senator Saint Pudens and sister of Saint Praxedes, Pudentiana is said to have given her wealth to the poor and helped bury martyred Christians. While tradition relates that she died at the age of 16, nothing is known about her life with certainty. The titulus Pudentis or ecclesia Pudentiana in Rome, said to have been her father's palace, is considered the most ancient in the whole world.
It is likely that this name was assumed to be a dedication to Saint Pudentiana, wherein it may simply indicate the original owner, much as in the case of Saint Cecilia. In the early church, it was known as the church of the Pastor because Saint Peter lodged therein and celebrated the Mass there. In revising the Breviary, Pope Benedict XIV declared the acta of Saints Praxedes and Pudentiana unworthy of credence and the feast day was suppressed in the Roman calendar (Attwater2, Benedictines, Coulson, Delaney, Farmer, Husenbeth, Tabor). In art, Saint Pudentiana is generally portrayed with Saint Praxedis. She takes up the blood of martyrs with a sponge. She is venerated in Rome (Roeder).
SOURCE
: http://www.saintpatrickdc.org/ss/0519.shtml
Saint Pudentiana of Rome
Inoltre sono menzionate nel ‘Kalendarium Vaticanum’ della basilica di s. Pietro del XII secolo, Pudenziana al 19 maggio e Prassede sua sorella il 21 luglio.
La loro vita è raccontata nei ‘Leggendari’ o ‘Passionari’ romani, essi furono composti intorno al V-VI sec. ad uso dei chierici e dei monaci per fornire loro le preghiere per gli Uffici religiosi, sia per edificanti e pie letture; i ‘Passionari’ racconti delle vite e delle sofferenze dei santi martiri, si diffusero largamente negli ambienti religiosi dell’Alto e Basso Medioevo.
Le ‘Gesta’ delle due sante martiri, raccontano, che Pastore, prete di Roma, scrive a Timoteo discepolo di s. Paolo, che Pudente ‘amico degli Apostoli’, dopo la morte dei suoi genitori e della moglie Savinella, aveva trasformato la sua casa in una chiesa con l’aiuto dello stesso Pastore.
Poi Pudente muore lasciando quattro figli, due maschi Timoteo e Novato e due femmine Pudenziana e Prassede. Le due donne con l’accordo del prete Pastore e del papa Pio I (140-155), costruiscono un battistero nella chiesa fondata dal padre, convertendo e amministrando il battesimo ai numerosi domestici e a molti pagani, il papa visita spesso la chiesa (titulus) e i fedeli, celebrando la Messa per le loro intenzioni.
Pudenziana (Potentiana) muore all’età di sedici anni, forse martire e viene sepolta presso il padre Pudente, nel cimitero di Priscilla, sulla via Salaria. Dopo un certo tempo, anche il fratello Novato si ammala e prima di morire dona i suoi beni a Prassede, a Pastore e al papa Pio I.
Il racconto prosegue con una lettera inviata dai tre suddetti all’altro fratello Timoteo, per chiedergli di approvare la donazione ricevuta. Timoteo, che evidentemente era lontano, risponde affermativamente, lasciandoli liberi di usare i beni di famiglia.
Allora Prassede chiede al papa Pio I, di edificare una chiesa nelle terme di Novato (evidentemente di sua proprietà) ‘in vico Patricius’, il papa acconsente intitolandola alla beata vergine Pudenziana (Potentiana), inoltre erige un’altra chiesa ‘in vico Lateranus’ intitolandola alla beata vergine Prassede, probabilmente una santa omonima.
Due anni dopo scoppia un’altra persecuzione e Prassede nasconde nella sua chiesa (titulus) molti cristiani; l’imperatore Antonino Pio (138-161) informato, ne arresta e condanna a morte molti di loro, compreso il prete Semetrius; Prassede durante la notte provvede alla loro sepoltura nel cimitero di Priscilla, ma molto addolorata per questi eventi, ottiene di morire martire anche lei qualche giorno dopo.
Il prete Pastore seppellisce anche lei vicino al padre Pudente e alla sorella Pudenziana. Il racconto delle ‘Gesta’ delle due sante è fantasioso, opera senz’altro di un monaco o pio chierico del V-VI secolo. La loro esistenza comunque è certa, perché esse sono menzionate in molti antichi codici.
Il 20 gennaio 817 il papa Pasquale I fece trasferire i corpi di 2300 martiri dalle catacombe o cimiteri, all’interno della città, per preservarli dalle devastazioni e sacrilegi già verificatesi durante le invasioni dei Longobardi; le reliquie furono distribuite nelle varie chiese di Roma.
Quelle di s. Pudenziana nella chiesa di s. Pudente suo padre e quelle di Prassede nella chiesa di s. Prassede che secondo alcuni studiosi non erano la stessa persona.
Il corpo di s. Pudenziana (Potentiana) venne traslato sia nel 1586, che nel 1710, quando fu restaurata la chiesa poi a lei intitolata, sotto l’altare maggiore; dal IV secolo fino a tutto il VI secolo la chiesa portava il nome del fondatore Pudente (Ecclesiae Pudentiana); dal VII secolo la chiesa cambiò prima il nome in “Ecclesiae S. Potentianae” e poi dal 1600 ad oggi esclusivamente in chiesa di S. Pudenziana, trasferendo così l’intitolazione dal nome del padre a quella della figlia.
Per quanto riguarda le reliquie di s. Prassede, anch’esse riposano nella chiesa che porta il suo nome, insieme ad alcune della sorella e di altri martiri, raccolte in quattro antichi sarcofagi nella cripta. La celebrazione liturgica è rimasta divisa: s. Prassede al 21 luglio e s. Pudenziana il 19 maggio.
Una delle più antiche rappresentazioni delle due sante sorelle è un affresco del IX secolo ritrovato nel 1891 nella chiesa Pudenziana, che le raffigura insieme a s. Pietro, inoltre le si vede insieme alla Madonna in una pittura murale in fondo alla cripta della chiesa di santa Prassede, come pure nel grandioso mosaico della conca absidale della stessa chiesa, donato da papa Pasquale I.
Ad ogni modo le due chiese sono un concentrato di opere d’arte a cui si sono dedicati artisti di ogni tempo, per rendere omaggio alle due sante sorelle romane, testimoni dell’eroicità dei cristiani dei primi secoli.
Autore: Antonio Borrelli
Saint Pudentiana of Rome
Also known as
- Potentiana
Profile
Daughter of Saint
Claudia of Rome and Senator Pudens; sister of Saint
Praxedes. Gave away all her property to the poor, and was persecuted for giving Christian
burial to early martyrs who were left to rot. Virgin martyr. The church of Saint Pudentiana, probably the oldest in Rome, Italy is supposed to be built on the site of her home.
Santa Pudenziana di Roma
Vergine e martire
Emblema: Palma
Il suo
nome abbinato a quello di s. Prassede martire romana sua sorella, figura negli
itinerari del sec. VII dai quali risulta che esse erano venerate dai pellegrini
nel cimitero di Priscilla sulla via Salaria.
Inoltre sono menzionate nel ‘Kalendarium Vaticanum’ della basilica di s. Pietro del XII secolo, Pudenziana al 19 maggio e Prassede sua sorella il 21 luglio.
La loro vita è raccontata nei ‘Leggendari’ o ‘Passionari’ romani, essi furono composti intorno al V-VI sec. ad uso dei chierici e dei monaci per fornire loro le preghiere per gli Uffici religiosi, sia per edificanti e pie letture; i ‘Passionari’ racconti delle vite e delle sofferenze dei santi martiri, si diffusero largamente negli ambienti religiosi dell’Alto e Basso Medioevo.
Le ‘Gesta’ delle due sante martiri, raccontano, che Pastore, prete di Roma, scrive a Timoteo discepolo di s. Paolo, che Pudente ‘amico degli Apostoli’, dopo la morte dei suoi genitori e della moglie Savinella, aveva trasformato la sua casa in una chiesa con l’aiuto dello stesso Pastore.
Poi Pudente muore lasciando quattro figli, due maschi Timoteo e Novato e due femmine Pudenziana e Prassede. Le due donne con l’accordo del prete Pastore e del papa Pio I (140-155), costruiscono un battistero nella chiesa fondata dal padre, convertendo e amministrando il battesimo ai numerosi domestici e a molti pagani, il papa visita spesso la chiesa (titulus) e i fedeli, celebrando la Messa per le loro intenzioni.
Pudenziana (Potentiana) muore all’età di sedici anni, forse martire e viene sepolta presso il padre Pudente, nel cimitero di Priscilla, sulla via Salaria. Dopo un certo tempo, anche il fratello Novato si ammala e prima di morire dona i suoi beni a Prassede, a Pastore e al papa Pio I.
Il racconto prosegue con una lettera inviata dai tre suddetti all’altro fratello Timoteo, per chiedergli di approvare la donazione ricevuta. Timoteo, che evidentemente era lontano, risponde affermativamente, lasciandoli liberi di usare i beni di famiglia.
Allora Prassede chiede al papa Pio I, di edificare una chiesa nelle terme di Novato (evidentemente di sua proprietà) ‘in vico Patricius’, il papa acconsente intitolandola alla beata vergine Pudenziana (Potentiana), inoltre erige un’altra chiesa ‘in vico Lateranus’ intitolandola alla beata vergine Prassede, probabilmente una santa omonima.
Due anni dopo scoppia un’altra persecuzione e Prassede nasconde nella sua chiesa (titulus) molti cristiani; l’imperatore Antonino Pio (138-161) informato, ne arresta e condanna a morte molti di loro, compreso il prete Semetrius; Prassede durante la notte provvede alla loro sepoltura nel cimitero di Priscilla, ma molto addolorata per questi eventi, ottiene di morire martire anche lei qualche giorno dopo.
Il prete Pastore seppellisce anche lei vicino al padre Pudente e alla sorella Pudenziana. Il racconto delle ‘Gesta’ delle due sante è fantasioso, opera senz’altro di un monaco o pio chierico del V-VI secolo. La loro esistenza comunque è certa, perché esse sono menzionate in molti antichi codici.
Il 20 gennaio 817 il papa Pasquale I fece trasferire i corpi di 2300 martiri dalle catacombe o cimiteri, all’interno della città, per preservarli dalle devastazioni e sacrilegi già verificatesi durante le invasioni dei Longobardi; le reliquie furono distribuite nelle varie chiese di Roma.
Quelle di s. Pudenziana nella chiesa di s. Pudente suo padre e quelle di Prassede nella chiesa di s. Prassede che secondo alcuni studiosi non erano la stessa persona.
Il corpo di s. Pudenziana (Potentiana) venne traslato sia nel 1586, che nel 1710, quando fu restaurata la chiesa poi a lei intitolata, sotto l’altare maggiore; dal IV secolo fino a tutto il VI secolo la chiesa portava il nome del fondatore Pudente (Ecclesiae Pudentiana); dal VII secolo la chiesa cambiò prima il nome in “Ecclesiae S. Potentianae” e poi dal 1600 ad oggi esclusivamente in chiesa di S. Pudenziana, trasferendo così l’intitolazione dal nome del padre a quella della figlia.
Per quanto riguarda le reliquie di s. Prassede, anch’esse riposano nella chiesa che porta il suo nome, insieme ad alcune della sorella e di altri martiri, raccolte in quattro antichi sarcofagi nella cripta. La celebrazione liturgica è rimasta divisa: s. Prassede al 21 luglio e s. Pudenziana il 19 maggio.
Una delle più antiche rappresentazioni delle due sante sorelle è un affresco del IX secolo ritrovato nel 1891 nella chiesa Pudenziana, che le raffigura insieme a s. Pietro, inoltre le si vede insieme alla Madonna in una pittura murale in fondo alla cripta della chiesa di santa Prassede, come pure nel grandioso mosaico della conca absidale della stessa chiesa, donato da papa Pasquale I.
Ad ogni modo le due chiese sono un concentrato di opere d’arte a cui si sono dedicati artisti di ogni tempo, per rendere omaggio alle due sante sorelle romane, testimoni dell’eroicità dei cristiani dei primi secoli.
Autore: Antonio Borrelli